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University of Toronto
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—— PATROLOGIA ORIENTALIS —
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TOMUS DECIMUS QUINTUS
ΤΗΝ τ ΙΝ ΤΡ,
R. GRAFFIN — F. ΝΑΙ
PATROLOGIA |. ORIENTALIS
TOMUS DECIMUS QUINTUS
uv ssp M" ILODIS PETIT.
DocuMENTS RELATIFS AU CoNCILE DE FLORENCE. I. DA
QUESTION DU PURGATOIRE A FlERRARE.
EI — G. BARDY.
Lrs rRoPHÉES DE Damas.
IL-.-— G. BAYAN.
LE SYNAXAIRE ARMÉNIEN DE Ten Isna&EL. (Ill. Mo:is de
Salim).
IV. — M. BRIERE.
PuiLoxkNE pE MasBouc. Dk uwo E SawcTA ThRiNITATE
INCORPORATO ET PASSO. (ssertattons / οὐ 11).
M Ss. GRBBAUT.
LE SxwaxamE Érmnorrmw (IV. Mois de Tahschasch).
PARIS
FIRMIN-DIDOT ET C'", IMPRIMEURS-EDITEURS
LIBRAIRIE DE PARIS, 56, RUE JACOB
1927
EL'8.
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COLLEGE
|. BT. MICHA
ὃν
DOCUMENTS . RELATIFS
AU CONCILE DE FLORENCE
LA QUESTION DU PURGATOIRE A FERRABE
TEXTES ÉDITÉS ET TRADUITS
ENSE WIe Louis PETIT
BENEDICTO:-XV-PONT: MAX:
QVI -PROMISSIS: FRETVS
QVIBVS*: CHRISTVS: PETRO: APOSTOLORVM : PRINCIPI
PERPETVAM : SPOPONDIT*DE*INFERIS* VICTORIAM
IN: TANTA: INGENIORVM : VERSVTIA
IN: TANTA-RERVM : PERTVRBATIONE
VNIVERSAM * REM: CHRISTIANAM
AEQVO *: DVM: REGIT: IMPERIO
IN: OMNES: BENIGNVS
LONGE : TAMEN:*IN* CALAMITOSOS : PROPENSIOR
IACENTIS: ORIENTIS* SALVTI*: CONSVLTVRVS
AD*RES: ORIENTALIVM : TRACTANDAS
NOVVM * PATRVM : PVRPVRATORVM : COLLEGIVM
AD : DISCIPLINAS: ARTESQUE : ORIENTALIVM : IN: VRBE: PROVEH ENDAS
NOVVM*:GYMNASIVM
DATIS* AEDIBVS: SELECTIS: VNDIQVE * VIRIS
INSTITVENDVM *: ORDINANDVMQVE *:CVRAVIT
HAEC: ACCVRATE* COLLECTA
SACROSANCTAE *: SYNODI: FLORENTINAE
ΙΝ QVA: TVM: GRAECI: TVM* LATINI
VTI* VNVM:IN: MVNDO: DEVM
VTI* SOLEM: VNVM:*IN* CAELO
ITA: VNAM: PRONVNTIARVNT*IN* TERRIS*: ESSE
SVB: ROMANO:*PONTIFICE * ECCLESIAM
MONVMENTA:DEDICAMVS
ΙΝ PONTIFICEM: SANCTISS: MAX*
ΙΝ PATREM:'OPT:
FIDEI CONSTANTIAE : OBSEQVII * PIETATIS
DOCVMENTVM
Nihil obstat,
R. GRAFFIN.
PERMIS D'IMPRIMER -
: ,
Paris, le 25 juin 4920. - :
: .H. ODELINR NE.
INTRODUCTION
Tout ouvrage, au dire de Pindare, ne devrait s'ouvrir que par un
brillant frontispice : ᾿Αρχομένου δ᾽ ἔργου, πρόσωπον χρὴ θέμεν τηλαυγές". 1}
faudrait done présenter ici, en quelques pages soignées, les origines du
conflit religieux qui divise, depuis tant de siécles, l'Orient et l'Occident,
en rappeler les phases principales, et finir par une dissertation en régle
sur le concile de Florence, qui devait clore ce grand débat. Telle n'est pour-
tant pas ma prétention.
Le concile de Florence, il est vrai, attend encore son historien; toute-
fois, ce n'est point par des tableaux savamment disposés, mais bien par le
dépouillement souvent ingrat des documents que procéde l'historien de nos
jours, et l'assemblée de 1439 présente encore, dans ses procés-verbaux,
trop de lacunes, pour que l'on puisse songer à en reproduire la physionomie
avec une entiere fidélité. Et quand je parle de procés-verbaux, c'est par
euphémisme. On sait, hélas! que ces précieux documents n'existent plus,
ou du moins qu'ils n'ont pas encore été retrouvés, par une de ces fatalités
dont il serait difficile de citer beaucoup d'exemples pour des événements
aussi récents. Aussi voudra-t-on, je l'espére du moins, faire bon accueil
aux documents réunis ici pour la premiére fois.
Ils sont, pour les débats qui ont eu lieu à Ferrare, d'une importance
capitale, et pourtant on les avait jusqu'iei laissés dans l'ombre. Le Quien, à
qui bien peu de choses ont échappé, les avait examinés de prés, et il en
donue, dans sa cinquieme Dissertatio Damascenica?, une analyse succincte,
mais fidéle. Et c'est par l'intermédiaire de Le Quien, nullement par la
connaissance directe des textes, que les historiens du dogme y ont fait
allusion.
Il y a mieux à faire, on en conviendra, que de reproduire indéfiniment
les mémes affirmations, surtout quand il s'agit de documents qui, loin d'étre
perdus, nous ont été au contraire conservés dans un grand nombre de
manuscrits. Que l'on me permette de les replacer, tout d'abord, dans leur
milieu historique.
Aprés de multiples et laborieuses négociations, οὐ les évéques dissidents
de Bàle et le pape Eugene IV avaient, pour ainsi dire, lutté de vitesse οἱ
d'offres séduisantes, les Grees, comluits par l'empereur Jean. Paléologue et
E Olymp. Vl, 4-5. — 2. MicwE, P. G., t. 9^, cc, 353-359.
6 INTRODUCTION. : [6]
le patriarche Joseph, étaient arrivés à Venise, le 8 février 1438. A cette
date, le concile général se trouvait déjà ouvert, depuis le 8 janvier, à Fer-
rare, au grand désappointement des Péres de Dàle, ce qui faisait écrire à
l'un d'eux, /Enéas Sylvius, le futur Pie II, cette phrase pleine d'une douce
ironie : « hisit Oriens Latinorum insaniam, qui sibi ipsi dissentientes,
aliorum unionem perquirerent ». Salués, au nom d'Eugéne IV, d'abord par
le grand cardinal Nicolas Albergati, puis par le non moins fameux Julien
Césarini, les prélats orientaux hésitérent quelque temps sur le parti à
prendre. Ou valait-il mieux se rendre? à Ferrare ou à bále? Le doge, lui,
leur conseillait d'attendre à Venise l'arrivée des ambassadeurs de Bále et
des représentants des princes. Finalement les légats du Pape eurent gain de
cause; au bout de vingt jours d'actifs pourparlers, l'empereur, suivi d'un
pompeux cortége, se dirigea sur Ferrare, οἱ il fit, le 4^ mars, son entrée solen-
nelle, accueilli avec munificence par Eugéne IV. Quatre jours plus tard, le
8 mars, le patriarche arriva à son tour, escorté jusqu'auprés du Pape par.
quatre cardinaux, vingt-cinq évéques et le gouverneur de la ville. Le protocole
de l'une et de l'autre réception avait donné lieu à d'assez vifs débats, qui se
renouvelérent avec non moins d'acuité à l'occasion de la premiére séance
solennelle du concile, le mardi saint, 9 avril, dans la cathédrale de Ferrare,
dédiée à San Giorgio. Mais on avait fini, malgré tout, par s'entendre.
Le 13 avril, une fois les fétes pascales terminées, le Pape invita les
évéques grecs à aborder, en réunions privées, l'examen des diverses ques-
tions dogmatiques sur lesquelles il y avait divergence entre les deux Églises.
Les Grecs auraient bien voulu, ici encore, ne rien faire avant l'arrivée sans
cesse annoncée, et toujours ajournée, des Péres de Bàle. Aprés quelques
hésitations, on se mit pourtant à l'eeuvre. Dix prélats de chaque parti, avec
leurs secrétaires respectifs, au nombre de deux, devaient se réunir, deux
fois par semaine, dans l'église San-Francesco, pour y discuter ensemble
sur les points controversés'. Ce furent, du cóté des Grecs, les métropolites
d'Éphése, de Nicée, de Monembasie, de Lacédémone, d'Anchialo, et cinq
autres, dont le siége n'est pas indiqué. Par ordre de l'empereur, les deux
premiers, à savoir Marc d'Éphése et Bessarion de Nicée, devaient seuls
prendre la parole en public. A la téte des Latins se trouvaient les cardinaux
Julien Césarini et Nicolas Albergati, l'arcehevéque de Rhodes André, et le
savant dominicain espagnol Jean de Torquemada. Aprés un échange de
compliments, les délégués abordérent, dans la troisiéme séance, les ques-
tions à débattre. Julien Césarini les avait ramenées à quatre : la Procession
1. [Dorothée de Mityléne] 'H ἁγία x«i οἰκουμενικὴ ἐν Φλωρεντίᾳ σύνοδος (Rome, 15774 p. 9;
2* édition, (Rome, 1864), p. 1^; Sylvestre Syropoulos, Vera historia unionis non verae
inter Graecos et Latinos (Hagae-Comitis — Haag, 1660), p. 115.
aw
γυναι
[7] ; INTRODUCTION. 7
du Saint-Esprit, les Azymes, le Purgatoire, et la Primauté romaine. A la
demande des Grecs, la premiére de ces questions fut remise à plus tard,
jusqu'à l'époque οὐ le concile, par l'arrivée des Péres de Dàle et des re-
présentants des princes, présenterait un aspect plus imposant. Sur les trois
autres, ils s'engagérent à répondre, dans le plus bref délai, aprés entente
avec lempereur. Celui-ci leur conseilla de choisir, pour commencer, l'une
des deux dernieres questions. Les Latins ne firent aucune objection, et
c'est ainsi que, du consentement des deux parties, la question du Purga-
toire fut la premiere à venir en délibération.
A la cinquiéme réunion, qui eut lieu le 5 juin, Julien Césarini exposa la
doctrine catholique touchant le Purgatoire. Aprés l'avoir résumée en une
courte formule, empruntée d'ailleurs au coneile de Lyon et qui devait encore
étre insérée telle quelle dans le décret de Florence, le cardinal apportait
à l'appui un certain nombre de textes empruntés au second livre des Ma-
chabées, à l'évangile de saint Matthieu, et surtout au chapitre mr de la
premiere Épitre aux Corinthiens. Venaient ensuite quelques témoignages
patristiques, fournis, du cóté de l'Orient, par S. Basile, S. Épiphane, S. Jean
Damascéne, S. Denys l'Aréopagite, Théodoret, S. Grégoire de Nysse, et,
pour les Occidentaux, par S. Augustin, S. Ambroise, S. Grégoire le
Grand. A ees argumentis d'autorité s'ajoutait, pour finir, une preuve
de raison. Cet exposé ayant été remis par écrit aux Grees', leurs deux
champions, Marc et Bessarion, y firent chaeun une réponse particuliére,
qui fut ensuite fondue en une seule et remise aux Latins dés le l4 du
méme mois de juin 1438. Ce sont précisément ces réponses des Orientaux
qui font. l'objet principal de la présente publication. Il importe, dés lors,
d'en examiner avec soin, sinon le contenu désormais accessible à tous, du
moins l'origine et l'authenticité.
Le travail personnel de l'évéque d'Éphése ne saurait étre mis en doute.
Il suffit, pour trancher la question, d'en appeler au témoignage des manus-
crits fort nombreux, qui nous ont conservé, sous le nom de Mare, trois
discours sur le Purgatoire, prononcés à Ferrare, en présence des cardinaux
et des théologiens latins; et comme ces discours, quand ils sont. reproduits
in extenso, se suivent toujours dans un ordre constant, eet ordre est évi-
demment commandé par la suecession ehronologique. L'examen intrinseque
1. IL a été inséré, mais avec de graves lacunes, par André de Santa-Croce dans sa
Collatio XX/I, c'est-à-dire à une place ou l'on n'irait pas le chercher; aussi ἅτ}
échappé à beaucoup d'historiens. Comme il a naturellement servi de cadre aux reponses
des Grecs et qu'il est fort court, j'ai cru bien faire de le republier ici, sous le n* I, avec
de notables améliorations que la découverte du texte grec, resté jusqu'ici inconnu, m a per-
mis d'apporter à l'édition de Giustiniani, /4cta conce. Florentinr, Rome, 1638, p. 285-288.
8 INTRODUCTION. [8]
conduit du reste aux mémes conclusions. On n'a qu'à les relire pour s'aper-
cevoir qu'ils constituent comme autant de répliques successives aux ds
latines. Le premier morceau, d'un caractere plus général, débute précisé-
ment par la formule présentée par Césarini. Dans le second discours, on
voit la discussion se resserrer autour de certains textes plus embarrassants,
pour finir, avec le troisiéme morceau, sur des points de détail. OM
Les discours de Mare d'Ephése ont survécu dans leur intégrité, et il ne
sera que juste de leur donner désormais l'hospitalité dans les collections
conciliaires. En est-il de méme de l'eeuvre de Bessarion, ou tout au moins
de cette réponse colleetive des deux prélats remise aux Latins le 14 Juin'
1438? A cette question, qui ne parait pas avoir été jamais discutée, il con-
vient de répondre aussi par l'affirmative. Mais comme on semble avoir
pris à tàche de l'embrouiller, il est nécessaire de commencer par dévider
l'écheveau avant de présenter une conclusion qui soit absolument hors de
toute conteste. |
Martin Crusius signale, dans sa Turco-Graecia?, un opuscule qu'il décrit
en ces termes : « Responsio Graecorum ad positionem Latinorum, opinionem
ignis purgatorii fundantium et probantium, quae lecta et data fuit reverendissimis
et reverendis Patribus et dominis deputatis die sabbati 13 mensis? iunii 1438, àn
sacristia. Fratrum. Minorum, Basileae, praesentata. Nicolao Cusano ». Si lon
supprime, ou plutót si l'on rectifie les derniers mots de ce titre, on se trouve
óvidemment en présence de la réponse collective de Mare et de Bessarion.
Que ce document ait été plus tard remis à Dàle au cardinal Nicolas de Cusa,
la chose n'est point impossible; mais que cette remise ait été effectuée par
les prélats grecs venus au concile, voilà qui dépasse toute vraisemblance.
En juin 1438, les Grees ne se trouvaient sürement pas à Dále, ou ils ne se
sont du reste jamais rendus, et lon n'a pas connaissance, par ailleurs,
que la question du Purgatoire ait été, je ne dis pas débattue avec les Orien-
taux, mais simplement posée au concile de Bále. Chose non moins digne
de remarque, c'est à des prélats délégués, Patribus et dominis nEPvrATIS, que
les Grecs ont remis leur réponse. Des délégués de ce genre avaient bien
été, on l'a vu, désignés à Ferrare; ils n'ont pu l'étre à Bàle, pour la bonne
raison que ce point de controverse n'y a méme pas été mis en discussion.
Allons plus loin. C'est le samedi, 14 juin, que la remise a eu lieu; or,
d'aprés Dorothée de Mityléne, c'est le 14 juin que Bessarion répondit pu-
bliquement au nom des Grecs. Enfin, derniere coincidence, on indique
1. Cette date du 14 juin est expressément indiquée par Dorothée de Mityléne, op. cit.,
p. 10; 2* édit., p. 16. — 2. P. 168. — 3. C'est 14 mensis qu'il faut lire, conformément à
l'assertion de Dorothée de Mityléne, pour la raison bien simple qu'en 1438, le 13 juin
ne tomba pas un samedi, comme il est dit ici, mais un vendredi.
[9] | INTRODUCTION. 9'
comme lieu de réunion la sacristie des Fréres Mineurs; et Dorothée de
Mityléne, en désaccord sur ce point avec Syropoulos qui nomme l'église
: de Saint-André; qui n'est plus aujourd'hui affectée au culte', indique bien
que la Commission des Dix se réunissait dans l'église de Saint-Francois*.
3 La traduction grecque officielle de la Cedula présentée par les Latins n'est pas
[ moins formelle; dans un trop bref préambule, elle mentionne le méme local :
ἐν τῷδε τοῦ μακαρίου Φραγγίσχου σχευοφυλαχίῳ. Cette église de S.-Francois est
encore desservie à Ferrare par les Mineurs Conventuels, et telle en était la
. . potoriété, qu'elle renferme les tombeaux de la famille des marquis d' Este.
Tout concorde, on le voit, dans notre hypothése, et il n'est pas douteux
que le document indiqué par Crusius ne soit la réponse grecque à l'exposé
de Julien Gésarini.
Autre question non moins grave. Cette Responsio Graecorum, sl intéres-
sante pour l'histoire du concile de Ferrare-Florence, a-t-elle jamais vu le
jour? Oui encore, et l'on en compte plusieurs éditions. Un recueil, au con-
tenu hétéroclite, comme on en publiait tant au xvi* siecle, a paru à Bale
wes wg
en 1555 sous ce titre : Orthodoxographa theologiae sacrosanctae ac syncerioris
fidei doctores numero LXXVI |a Is. Heroldo collecta). Basileae, 1555, in-folio.
ΨΥ ΤΟ ΤῸ -—
Or, parmi tant d'oeuvres disparates contenues dans cet épais volume, il en
est une, pages 1376-1390, qui répond exactement au signalement fourni
par Crusius. Elle est intitulée : Apologia Graecorum de purgatorio igne in
concilio Basileensi exhibita, nune quam primum a Joanne Hartungo latinitate
donata. Ici encore, corrigez Basileens? en Ferrariensi pour les raisons indi-
quées ci-dessus, et vous aurez le document méme déerit dans la Turco-
Graecia, L'opuscule est dédié à Otthenrich, comte palatin et due de Baviére,
et l'épitre dédicatoire d'Hartung est datée de Heidelberg, le 4 des ides
de septembre, autrement dit le 10 septembre 1545?.
S'il faut en croire Harles, généralement bien informé, notre Apologia
aurait été également publiée à Leipzig, en 1556. « Hic (libellus) graece et
latine cum Alex. Alesii libello contra Lud. Nogarolam de traditionibus,
-OC€-- ΨΥ SS
prodiit Lipsiae 1556, 8*, sine nomine auctoris hoc titulo : Apologia Grae-
corum de purgatorio igne in concilio Basileensi. (an. 1438) erhibita*. Puls,
avant la fin du méme siecle, Vulcanius en faisait paraitre à Leyde, en. 1595,
en un volume in-8*, la traduction latine*.
n".-mmREÁU
1. Située sur la paroisse de Santa-Maria-in-Vado, elle est maintenant transformée en
magasin, aprés avoir servi durant de longues années de dépót militaire. On y montrait
autrefois l'autel oà avait célébré Luther : c'était le premier à droite en entrant.
2. Op. cit., p. 9; 2* édit., p. 15. — 3. Le recueil des OrtAodo.cographa est deerit avec
beaucoup de détails dans Thomas lttig, De bibliothecis et catenis Patrum, variisque
veterum. scriptorum collectionibus, Leipzig, 1707, p. 7 sqq. — 4. Cf. Patr. τιν t. 151,
p. 1253, n? XXII. — 5. /^id.
10 INTRODUCTION. [10]
Ce n'est pas tout. Cette méme traduction de Vulcanius, mais accompagnée
cette fois du texte gree, reparait au début du xvm* siecle dans le célébre
pamphlet de Claude de Saumaise contre la primauté pontificale : CJ. Salmasii
librorum de Primatu Papae pars prima. Cum apparatu. Accessere de eodem
primatu Nili et. Barlaami. tractatus (Hanoviae — Hanau, 1608). Je n'ai sous
la main que la réimpression parue à Leyde (Lugduni Batavorum) chez les
Elzóvir, en 1645, et là, notre opuscule occupe les pages 65-93 de l'Ap-
pendiee. Le texte est le méme que dans les Orthodoxographa; mais pour des
raisons restées inconnues, le titre donné par le recueil de Bále se réduit chez
Saumaise à ceci : De Purgatorio igne liber unus. Et c'est sous ce nouveau titre,
bien vague, que nous le voyons reparaitre dans un recueil anonyme tout en
grec, paru à Londres, suivant les contemporains comme Allatius, à Cons-
tantinople, d'aprés Legrand, aux environs de l'an 1627, par les soins de
Nicodéme Métaxas'. Ce recueil est si rare que Legrand n'en a connu que
deux exemplaires, l'un appartenant au British Museum, l'autre à la célébre
bibliothéque du prinee Georges Maurocordato, devenue, aprés la mort du
prince, la propriété de M. Georges Baltazzi. Ma bibliothéque personnelle en
posséde un exemplaire. Comme chez Saumaise, l'opuscule sur le Purgatoire
y vient immédiatement aprés le traité de Barlaam sur le Pouvoir du Pape
et occupe les pages 31-40. Et c'est cette place purement accidentelle qui
a dépisté les critiques en matiéere littéraire. Les uns ont attribué l'ouvrage
à Nil Cabasilas, les autres à Nicolas Cabasilas, neveu du précédent, les
autres enfin à Barlaam, sans qu'il soit d'ailleurs possible de citer un seul
manuscrit à l'appui de l'une ou l'autre de ces attributions?. C'est Barlaam
qui l'a emporté, aprés que Pierre Arcudius le lui eut revendiqué dans un
ouvrage de facture étrange, paru d'ailleurs aprés la mort de l'auteur, sous
ce titre : Περι τοῦ χαθαρτήριου ΠΠυρος κατα Βαρλααμ,, llevoou του Ἀρχουδου. — De
Purgatorio igne adversus Barlaam Petri Arkudii. Romae, Typis et impen.
Sac. Cong. de Propag. Fide, 1637, in-4*. L'opuseule sur le purgatoire y
est reproduit par petites tranches, et réfuté, suivant les cas, en quelques
lignes ou en plusieurs centaines de pages. Comme on le voit par la préface
et aussi par l'imprimatur du Maitre du Sacré Palais, en date du 1*' avril
1637, le livre d'Areudius fut publié par les soins du chiote Pantaléon Li-
garidés, un de ces esprits merveilleusement souples, romains à Rome, grecs
à Constantinople, russes à Moscou, toujours préts à se livrer à qui leur
donnera plus de dignités et surtout plus d'argent. Dans quelle mesure
Ligaridés a-t-il respecté l'eeuvre de son devancier, il est diffieile de le dire,
mais l'histoire ultérieure de cet aventurier autorise tous les soupcons.
1. Ém. Legrand, Bibliographie hellénique du XVIF siecle, t. 1, p. 240-3, πο 168. —
2, Cf. Fabricius, Bib/iotheca graeca, éd. Harles, t. XI, p. 38^ et 678.
παν νυ νὰν
umso €
[11] INTRODUCTION. M
L'ouvrage est d'ailleurs si mal composé qu'il ne vaudrait pas la peine de
s'y arréter, si cette malencontreuse attribution à Barlaam d'une ceuvre qui
n'a absolument rien à voir avec le moine calabrais ne devait disparaitre de
l'histoire. Il est d'autant plus utile d'élucider cette question qu'un savant
de lenvergure d'Allatius, renchérissant encore sur Arcudius, va jusqu'à
crier à la supercherie et ne craint pas d'assurer que le véritable auteur
de l'opuscule est un protestant du xvi* siecle! Voici en quels termes est for-
mulée cette étrange hypothese' : « Ut vero meam de eo libro sententiam
« proferam, dico, librum illum e sinu haereticorum esse desumptum, concin-
« natumque eo tempore, quo Lutherani de Ecclesia Graeca sese bene mereri
« existimabant, cum illam conarentur defendere adversus Homanam Eccle-
« siam, et una cum ea σύσσωμοι fieri procurabant; putoque e latina ut plu-
« rimum in linguam graecam conversum, Nemo siquidem Graecorum adeo
« impudenter rem pertractasset, qui et auctoritatem sanctorum Patrum de-
« misse venerantur, et eorum dicta veluti eloquia divina osculantur, et
« cum de iis agunt, cum omni reverentia nomina eorum in scriptis referunt.
« At is, quisquis sit. auctor, testimonia Patrum contemnit, dicta pessime
« calumniatur, et eos haereseos nota non veretur infamare. Et, quod magis
« est, ad solam sacram Seripturam, reiectis Patrum seriptis, provocat, οἱ
« sexcenta alia, quae nec Graeci ipsi, nee Marcus Ephesius, nec Barlaamus,
« licet acerrimo odio Latinos prosequerentur, vel scripto notare ausi fuis-
« sent ». Iei Allatius, il faut le dire, pousse vraiment trop loin sa constante
manie de laver de tout reproche ses compatriotes, et l'on ne peut que
sourire de son flair littéraire, quand on l'entend affirmer que Mare d'Ephese,
pour ne citer que lui, n'aurait pas osé parler sur ce ton des écrivains
ecclésiastiques contraires à sa propre opinion. Il n'y a plus en effet de doute :
la majeure partie de cet opuscule est empruntée, mot pour mot, à Mare
d'Éphese. C'est, ce qu'il est facile de prouver *,
A lire avec un peu d'attention ce De Purgatorio igne liber unus, on s'aper-
colt bien vite, 15 que ce n'est pas une ceuvre individuelle, mais collective,
1. De utriusque Ecclesiae... perpetua in dogmate de Purgatorio consensione,
Homae, 1655, in-8*, n^ XXXIII, pag. 239. Cf. Migne, 7Aeologíae cursus completus,
t. XVIII, pp. 432-433. — 2. La solution proposée iei a été entrevue, sinon solidement éta-
blie, par un professeur de Moscou, .Gorskij, dans son livre anonyme : //istoire du Con-
cile de Florence (Moscou, 1847), traduite en anglais par Dasile Popoll, 7AÀe Aistory 0f
the council of Florence (Londres, 1861), et en grec dans 1 Εὐαγγελιχὸς Κῆρυξ, t. H1 | Mhenes,
1860), p. 112-121, 165-171, 267-274, 308-315, 343-359, 399-417, 472-478, 504-522; t. IV
(1861), p. 129-140, 175-186, 304-315, 363-368, 540-552. Gorskij pense que le Liber de
Purgatorio n'est autre que la réponse de Marc d'Éphése. Ce n'est là, on va le voir,
qu'une demi-vérité, d'autant plus que Marce a trois discours sur ce sujet, Avec lequel
faudrait-il établir l'identification, c'est ce que le professeur moscovite a neglige de dire,
12 INTRODUCTION. [12]
composée, détail à retenir, aprés une longue et pénible traversée : ἡμῖν τε
πόνον ὑποστᾶσι χατὰ τὴν μαχρὰν ταὐτην ἀποδημίαν τοσοῦτον (2 1); 95) qu'elle s'adresse
à des gens qui ont beaucoup travaillé à amener les Grecs à cette as-
semblée : ὑμῖν τε T060y0" ὑπὲρ τῆς προχειμένης ἡμῶν συνελεύσεως προχκαταδαλομένοις
σπουδῆς (ib.); 35) qu'elle ἃ été présentée au début des délibérations, avant
l'examen de toute autre question, circonstance dont profitent les auteurs
pour formuler le vou d'une solution pacifique non seulement de l'article
en cause, mais encore de tout autre point controversé : οὐκ ἐπὶ τοῦ
προχειμένου νυνὶ τούτου ζητήματος ἐλπίς ἐστι γενήσεσθαι μόνον, ἀλλὰ χαὶ ἐπὶ πάν-
vov ἴσως τῶν ἄλλων (ib.); 4 qu'elle constitue une réplique à un exposé
présenté antérieurement par les Latins, dont elle examine, l'un aprés
l'autre, tous les arguments, à commencer par le résumé du' début, qui se
trouve étre, on l'a déjà remarqué, la formule méme du futur décret de
Florence; 5") enfin qu'elle répond, sous le 2 18, au cinquiéme argument
des Latins tiré de la primauté romaine, et cet argument occupe effective-
ment le cinquiéme rang dans la Cedula présentée par les Latins.
Et si, aprés avoir rappelé ces caractéres généraux, nous passons à
lexamen de la composition matérielle du morceau, on remarque tout de
suite que celui-ci provient, en grande partie, du premier discours de Mare
d'Éphése. Si l'ordonnance générale commune aux deux piéces, je veux
dire au discours de Mare et à la Réponse anonyme, est naturellement com-
mandée par celle du document latin auquel il s'agissait de répondre; il est
impossible, par contre, en dehors de l'hypothése d'une collaboration directe,
d'expliquer la présence, dans la piéce anonyme, de pages entiéres em-
pruntées textuellement au premier discours de Mare. C'est surtout quand
on arrive aux arguments de raison qui terminent le morceau que le pla-
giat saute aux yeux. Il y a ici transcription pure et simple sans la moindre
modification, Á moins de traiter, sans motif apparent, Marc de plagiaire,
il faut done admettre qu'il a mis lui-méme, d'aecord avec son ocollégue
Bessarion, une partie de son bien dans la Réponse collective. Et comme
on sait, par ailleurs, que ces deux prélats avaient seuls regu mission de ró-
pondre aux Latins, on en arrive à cette conclusion aussi certaine qu'inat-
tendue, que tous les passages de la Réponse non identiques, pour le fond
ou pour la forme, au premier discours de Mare, appartiennent en propre à
Dessarion. C'est bien Bessarion, au dire de Dorothée de Mityléne, qui
prit la parole, au nom des Grecs, dans la séance du 14 juin, οὐ il répondit,
point par point et par écrit, à l'exposé des Latins'. Il est donc naturel de
penser que les parties non empruntées au premier discours de Marc sont
du métropolitain de Nicée. La divergence entre les deux morceaux se re-
1. Loc. cit.
"T4
^
[13] INTRODUCTION. 13
marque surtout au début. Or, nous savons précisément par Syropoulos,
que l'empereur, aprés avoir pris connaissance des réponses de Mare et de
Bessarion, trouva celle-ci bien supérieure à lautre pour le préambule et
lexposé de la question, tandis que pour largumentation proprement dite,
l'euvre de Marc l'emportait, à ses yeux, sur celle de son collégue'. Aussi or-
donna-t-il de garder le texte de Bessarion pour le début et d'y adjoindre,
pour la seconde partie, le texte de Marc?. Ces détails, nous avons d'autant
moins de raison d'en suspecter l'authenticité, qu'ils cadrent parfaitement
avec la composition de la réponse anonyme, si l'on a soin de la rapprocher
du premier discours de Marc. Un menu détail mérite encore d'étre signalé.
Au rapport du méme Syropoulos, l'empereur aurait reproché à Bessarion
de s'adresser à ses adversaires, au début de sa réplique, par la formule
Ὦ ἄνδρες λατῖνοι, tandis qu'il eüt été plus convenable de dire : Πατέρες αἰδέσιμοι,
ou toute autre expression de méme genre?. Et que lisons-nous en téte de
la réponse collective? Cette formule : Αἰδεσιμώτατοι κύριοι καὶ πατέρες, bien
voisine, il faut l'avouer, de celle qu'avait suggérée l'empereur. La con-
clusion s'impose : le prétendu /iber unus de Purgatorio igne n'est pas autre
chose que la réponse collective de Mare et de Bessarion. Nous voilà loin,
bien loin, de l'hypothése d'Allatius; mais notre démonstration s'appuie,
non sur de vagues impressions ou la susceptibilité patriotique joue toujours
un certain róle, mais sur des faits palpables, sur des constatations précises.
En voiei, pour finir, une autre d'une exceptionnelle gravité. Les Latins
ayant répliqué, comme il fallait s'y attendre, à cette Hesponsio Graecorum,
on n'a qu'à comparer leur riposte au document grec pour s'apercevoir que ce
n'est point au discours de Marc, mais à la Responsio anonyme que s'adresse
cette riposte. L'original latin, ceuvre de Jean de Torquemada, s'il faut en
eroire Syropoulos', n'a pas encore été retrouvé; mais sa traduction grecque
officielle nous est parvenue dans un manuscrit de Milan. On la lira, dans la
présente collection, sous le n? IV, accompagnée d'une traduction latine
refaite sur le grec, en attendant de pouvoir présenter au lecteur le texte méme
des Délégués latins. Si l'on prend la peine de rapprocher l'un de l'autre les
deux documents qui nous occupent, il appert que le document latin est la
contre-partie de la Responsio anonyme, et non du premier discours de Mare.
Les Latins, dans leur exorde, ne manquent pas de rappeler les paroles con-
ciliantes par lesquelles s'ouvrait la Responsio; il s'agissait avant tout, avaient
1. Les dix syllogismes qui terminent le discours de Mare se rencontrent parfois
isolément dans les manuscrits. C'est du moins le cas pour le codex 24 | Matthaei) de la
bibliothéque synodale de Moscou. Les Συλλογισμοὶ δέχα δηλοῦντες, ὅτι οὐχ ἔστι πῦρ χαθαρτήριον,
que contient ce manuscrit, sont évidemment identiques à ceux de notre discours, et les
bibliographes ont tort de les présenter comme une couvre distincte. 2. Op. cit.,
p. 133-4. — 8, bid, — ἃ, Op. cit., p. 135.
14 INTRODUCTION. [14]
déclaré les Grees, de trouver la vérité, et non de vaincre un adversaire. Rien
de semblable dans l'exorde plutót sec et rogue de Marc. Les Latins rappellent
ensuite la teneur générale de la réplique des Grecs, et les quatre parties
distinctes dont elle se composait. Les détails daus lesquels ils entrent con-
viennent parfaitement à la Responsio anonyme, et nullement au discours de
l'archevéque d'Éphése. Celui-ci ne s'était pas occupé, dans son premier
discours, de l'argument tiré par les Latins de la croyance, sur ce point de
doctrine, de l'Église Romaine; la Responsio, au contraire, y répond par une
fin de non-recevoir, et les Latins, dans leur réplique, se plaignent amérement
de ce manque d'égard envers le premier siege de la chrétienté. L'examen des
arguments de raison, par lesquels se terminent et le discours de-Mare et la
Responsio anonyme, conduit à la méme conclusion : c'est à celle-ci, non à
celui-là qu'ont répondu les Latins. Ces derniers s'étonnent que leur unique
argument de raison, tiré de la justice divine, n'ait obtenu aucune réponse
des Grecs. Ce reproche atteint bien la Responsio anonyme, oü cet argument
n'a pas été, en effet, relevé, mais on ne peut en dire autant du discours de
Mare, qui lui consacre, au contraire, un assez long développement. Le troi-
siéme argument donne lieu à des observations analogues : Mare n'en parle
pas, tandis que la Responsio anonyme le donne exactement comme le présen-
tent les Latins. Chose curieuse, cet argument se réclamait d'une théorie de
saint Thomas sur l'immutabilité de la volonté chez les damnés, et l'on sait,
d'autre part, que la bibliothéque de Bessarion contenait la traduction grec-
que de la Somme : preuve subsidiaire si l'on veut, mais intéressante, de
ce fait désormais acquis, que la partie de la Responsio non reproduite dans
le premier discours de Mare, est bien l'oeuvre de Bessarion.
Comme les autres arguments sont communs à la Responsio et au premier
discours de Mare, ils sont évidemment dus à l'archevéque d'Éphése. Mais,
remarquons encore ce détail, le neuviéme argument de Mare, d'ailleurs
assez faible, a été laissé de cóté dans la rédaction de la Responsio; voilà
pourquoi on n'en trouvera pas trace dans la riposte des Latins. ll est donc
de toute évidence que les Latins ont répliqué non au premier discours de
Mare, mais à la Responsio, et il ne saurait plus désormais subsister de
doute sur l'origine de ce dernier document. Aussi ai-je dü, bien qu'il ne
füt pas totalement inconnu, donner place, dans la présente publication, à
ce prétendu Liber de Purgatorio, mais en lui restituant un titre qu'il n'aurait
jamais dà perdre.
A part ce morceau, publié dans des recueils peu accessibles, pour ne
pas dire introuvables, et d'une facon fort imparfaite, sans aucune référence,
le présent fascicule ne contient que des documents inédits, sinon en eux-
mémes, du moins pour la grande majorité du monde savant. Les trois discours
de Mare ont été, en effet, mis au jour, par petites tranches, dans un journal
"Ty
[15] INTRODUCTION. 15
hebdomadaire de Constantinople, la Vérité, devenue, au bout d'un an, la
Vérité Ecclésiastique. Cette revue est si peu répandue au dehors, qu'il m'a
été impossible jusqu'ici d'en rencontrer une collection compléte, méme
dans la capitale de la Gréce. Les capitales étrangéres à l'Hellénisme seraient-
elles plus favorisées? Méme alors, une autre édition s'imposerait, tant le
premier éditeur s'est mal acquitté de sa tàche, comme il sera facile de s'en
rendre compte en parcourant les variantes mises au bas des pages de la
présente publication.
Ai-je besoin de dire que l'oeuvre de Marc méritait d'étre tirée de l'oubli?
Elle contient, il faut l'avouer, bon nombre de passages subtils, mais, dans
son ensemble, elle est singuliérement instructive. Méme aprés avoir lu
Allatius, Areudius, et Valentin Loch', pour ne citer que les auteurs ayant
traité le sujet ex professo, on pouvait se demander quelle était exactement,
sur certains points particuliers, la croyance du monde orthodoxe touchant
le Purgatoire. Mare d'Éphése répond à la plupart de ces questions, fort
habilement comme toujours, mais avee une grande franchise. Aussi con-
goit-on que les théologiens de l'Orient se soient toujours reportés avee
complaisanee aux discours prononcés à Ferrare par l'archevéque d'Epheése.
Le frére de ce dernier, Jean Eugenikos, nomophylax, en parle en ces
termes dans son Antirrhetikos du concile de Florence : « Satis itaque super-
« que nobis sunt tum veteris tum novi Testamenti innumera de hoc testi-
« monia : nee minus superabundant una cum aliis et sanctissimi patris et
« praesulis et praeceptoris nostri tractatus nune primum Ferrariae recitati
« et concinnati, et locis in omnibus divulgati? ». On ne sera done pas surpris
de voir les Grecs emprunter à Marec les éléments de leur enseignement sur
cette matiére. Un incident littéraire du xvr? siecle va nous en fournir une
preuve topique.
Le protestant David Chytraeus (Kochhafe), de retour, en 1569, d'un
long voyage en Orient, avait prononcé à Wittenberg un discours retentis-
sant, dans lequel, tout en faisant des réserves sur certaines pratiques
qualifiées de superstitieuses, il aflirmait que, dans l'ensemble, Grees et
Luthériens avaient une croyance presque uniforme. Ce discours, une fois
publié?, suscita en Allemagne de vives polémiques, dont les échos ne
tardérent pas à franchir la frontiére. Ému d'une allirmation aussi auda-
cieuse, le cardinal de Lorraine Charles de Guise fit poser aux Grecs de
1. Das Dogma der griechischen Kirche vom Purgatorium, Regensburg, 1542, in-8*,
vi-164 pp. — 2. Traduction d'Allatius, op. et Loc. cit.; texte original dans Loch, op. cit.,
p. 115. Cet auteur affirme que l'ouvrage de Jean Eugénikos est encore inédit; en quoi
il se trompe, car il a paru en entier dans le Τόμος χαταλλαγῆὴς du patriarche Dosithée de
Jérusalem, Jassi, 1692, pp. 206-273. — 3. Davidis Chytraei, Oratio de statu ecclesiarum
hoc tempore in Graecia, Asia, Africa, Ungaria, Boémíia, ete, Witebergae, 158:
EE
ι
16 INTRODUCTION. [16]
Venise, fort instruits, disait-on, douze questions relatives à divers points
de doetrine, en les priant d'y répondre par écrit. La dixiéme était ainsi
coneue : « Existimantne Graeci post hane vitam animas suppliciis quibus-
dam propterea purgari, quod in hae vita meritas poenas non dederint? » La
demande était précise; comment les Grecs y répondirent-ils? Simplement
en empruntant au premier discours de Marc d'Ephése une de ses meilleures
pages. A ne lire que la traduction latine de ces réponses publiée par Sigis-
mond de Heberstein dans son Commentarius rerum Moscovitarum (Bàle, 1583),
on risquerait de né pas remarquer le plagiat. Mais si l'on prend la peine
de se reporter au^texte grec original, édité par Jean Lami, l'emprunt saute
aux yeux. Il est d'autant plus utile de signaler la chose, que les contro-
versistes ne semblent pas avoir eu connaissance de l'édition de Lami, fort
mauvaise d'ailleurs, et, chose inouie! enfouie dans un commentaire sur
l'Épitre aux Corinthiens, ou l'on ne s'aviserait certes pas d'aller rechercher
de pareils documents'. Sans insister davantage sur un incident secondaire,
il nous plait d'y voir une preuve de l'énorme influence exercée sur les intel-
ligences cultivées du monde grec par les discours de Marc d'Éphése.
Ils méritaient done, à tous ces titres, de sortir de l'obscuritó. Gráce au
généreux appui prété par Sa Sainteté Benoit XV à M*' Graffin, 11 m'a été
possible, méme en pleine guerre, d'utiliser les manuscrits de Paris qui ne
pouvaient venir à Athénes, pas plus, hélas! qu'il ne m'était possible d'aller
à eux. Les tristes circonstances que nous traversons ne m'ont pas permis
de recourir à tous les manuscrits de ces discours conservés en Europe ou
dans les diverses bibliothéques de l'Orient, ni méme de mettre à profit des
notes recueillies autrefois, non sans peine, sur les manuscrits de Constan-
tinople. Comme la situation créée par la guerre menace de se prolonger, il
m'a paru que les manuscrits de Paris, de Milan et d'Oxford fournissaient
une base suffisante pour l'établissement du texte, et qu'il n'y avait aucune
imprudence à s'y tenir.
Un examen simplement attentif de ces divers manuscrits permet aisément
de les classer en deux séries distinctes. Les uns, comme celui de Milan et
le n? 1286 de Paris, présentent cà et là de notables divergences avec les
1. Nicetae Heracleensis in Epistolam 1 ad Corinthios enarrationum pars 1, formant
un volume distinct des Deliciae eruditorum, Florence, 1738, p. 100-104. Le texte grec
de Lami provient de la Riecardiana, cod. Plut. K 1, n^ VIII. On retrouve également
questions et réponses dans les manuscrits suivants : 949 de Paris, 286 théologique de
Vienne, 601 de l'Ambrosiana de Milan. Leur rédacteur, non identifié par Lami, est Za-
charie Scordylis, originaire de Créte, mais fixé à Venise. Au nombre des manuscrits
copiés par ce Crétois, fort superficiellement, figure le n^ 1327 de Paris, contenant préci-
sément celui des discours de Marc auquel est empruntée la réponse à la dixiéme question
du cardinal de Lorraine. |
[17] ^» INTRODUCTION. 17
exemplaires de l'autre série, qui sont de beaucoup les plus nombreux. Je
ne parle pas des simples variantes du texte, mais d'additions importantes,
qui indiquent évidemment une recension différente. Celle-ci est caractérisée
par la présence, parmi les arguments de raison qui terminent le premier
discours, de deux syllogismes que ne connaissent pas les manuscrits de
l'autre série; par l'interversion des deux derniers de ces mémes arguments;
et enfin, par l'insertion, dans le corps du discours, d'un texte de S. Basile,
sans parler d'autres modifications moins graves. ll est manifeste, d'autre
part, que les deux représentants jusqu'ici connus de cette premiere série ne
dérivent pas l'un de l'autre : celui de Paris présente, en effet, des lacunes
qu'on ne rencontre pas dans l'Ambrosianus, et des interpolations provenant
sans nul doute possible du copiste, qui a semé, le long des marges, de
nombreuses notes de son cru, et des formules d'admiration tellement fré-
quentes qu'elles deviennent vite fatigantes. Peut-étre me fera-t-on le reproche
d'avoir pris la peine de les relever toutes, et, en vérité, on pourrait dire de
plus d'une : Ut quid. frustra locum occupat 2
J'ai donné la préférence, dans l'établissement du texte, au manuserit de
Milan, le meilleur représentant, à ma connaissance du moins, de la premiere
série. C'est qu'il existe, en faveur de ce manuscrit, en dehors méme d'argu-
ments intrinséques non dépourvus de valeur, une raison extérieure des plus
graves : il est le seul à nous avoir conservé le texte grec des deux premiers
documents présentés par les Latins, l'un, tout au début des délibérations;
lautre, aprés la premiére réplique des Grecs. Ce seul fait est une preuve
que le copiste devait puiser à bonne source. Il est facheux qu'il ne nous ait
pas conservé aussi la traduction de la série d'objections soulevées par les
Latins à propos de la réponse, faite par Marc d'Éphese, à la premiere réplique
latine. Si ce document, de fort peu d'étendue, ce semble, nous était parvenu,
notre dossier eonciliaire relatif à la question du Purgatoire serait absolument
complet. Ces remarques générales faites, voici la liste des manuscrits utilisés
pour la présente édition.
MANUSCRITS DE LA PREMIERE SÉRIE.
I^ Ambrosianus 653 (P. 261 sup.), du xv* siecle, en deux colonnes à la
page. On en trouvera là deseription dans le Catalogus codicum. graecorum
bibliothecae Ambrosianae, par E. Martini et D. Bassi (Milan, 1906), p. 728-733 ὅς
Ce remarquable codex contient. beaucoup d'autres textes. relatifs ἃ la. con-
1. C'est un manuscrit en papier de 0,208 »« 0,222, comprenant ir -- 150 feuillets, du
xv" siecle, et non point de la fin du xiv*, comme l'éerivent les rédacteurs du catalogue
que nous venons de citer. Les quatre premiers feuillets sont endommagées par l'humi
dité; le haut du premier feuillet à méme entierement disparu par suite d'une déchirure
déjà ancienne.
PATR. OH. — T. XV. — F. 1,
18 INTRODUCTION. [18]
troverse. gréco-latine, voire au concile de Florence, qui seront, s'il plait à
Dieu, utilisés dans d'autres fascicules de la présente collection. Les docu-
ments publiés plus loin y figurent du folio 44 au folio 85, mais le troisiéme
discours de Mare d'Ephése a été placé avant le deuxiéme. Inutile d'entrer
dans de plus amples détails, puisque notre édition renvoie aux pages mémes
de ce manuscrit.
95 Paris. 1286 (Fontebl. Reg. 2962), du xvi siecle, fol. 261-311. Le troi-
sieme discours de Mare occupe dans ce manuscrit la premiere place, et les
deux autres ne viennent qu'aprés. Ceux-ci ne sont séparés du premier que
par un interligne, et n'ont aucun titre spécial, en sorte que les trois mor-
ceaux sont donnés sous un titre général, d'ailleurs fautif, qui figure en téte
du troisiéme discours, occupant iei le premier rang. Ce manuserit contient
un grand nombre de gloses marginales, dont la plupart ne sont que de
simples notes de rappel aux auteurs mentionnés dans le corps du texte;
d'autres constituent un nouvel apport aux citations patristiques faites par
Marce; d'autres enfin ne sont que de pures réflexions 1nspirées au copiste
par la lecture des pages de l'archevéque d'Ephese. Chose plus grave, ce
copiste s'est permis d'introduire, dans le texte méme de son héros, des
passages entiers, dont aucun autre manuscrit ne porte la trace : preuve
évidente d'interpolation. Somme toute, ce manuscrit témoigne de la liberté
excessive que prenaient parfois les copistes vis-à-vis des textes qu'ils avaient
entre les mains.
MANUSCRITS DE LA DEUXIEME SÉRIE.
|" Paris. 1218, du xv* siéele, fol. 7-50. Ce manuscrit est le meilleur
représentant que je connaisse de la seconde classe. Les trois discours de
Mare y figurent dans leur ordre historique, avec un titre spécial pour chacun,
et le texte est. généralement d'une correction irréprochable. Comment, dés
lors, expliquer les lacunes qu'il présente par rapport à l'Ambrosianus? Dans
l'état actuel de la question, il serait téméraire de faire des hypotheses. Mais
je ne serais pas loin de penser que les deux recensions proviennent de Mare
lui-méme. Celle-ci constituerait sa premiere rédaction; puis, aprés avoir pris
connaissance du travail de son collégue Bessarion, il lui aurait emprunté,
pour l'insérer dans son premier discours, deux de ses arguments, et quelques
observations condensées en quelques lignes. 1] faut, en effet, observer que
les divergences entre les deux classes de manuscrits ne portent que sur le
premier discours, le seul des trois pour lequel Marc aurait pu mettre à profit
la réponse de Bessarion, puisque les deux autres réponses lui appartiennent
exclusivement. Quoi qu'il en soit, tous les manuscrits de cette série pré-
sentent une recension identique, et on ne peut établir leur dépendance res-
pective qu'en tenant compte de quelques variantes caractéristiques, qui se
x
[19]: INTRODUCTION. T
retrouvent, chez certains d'entre eux, dans un ordre constant. Il me sullira
donc de les énumérer rapidement.
— 9? Paris. 1261, copié en 1537, fol. 1-55. Les trois discours sur le Purga-
Loire s'y présentent dans le méme ordre que dans le n* 1218, et avec les
mémes titres, mais le texte n'en est pas aussi correct.
3" Bodleianus-Laudensis 22, xvi* siecle, fol. 1-68 verso. Ce manuscrit a
été évidemment copié sur le précédent, comme il est aisé de s'en rendre
compte en observant l'identité de certaines variantes spéciales au 1261, et
maintenues telles quelles dans l'Oxoniensis, hormis les cas trés rares d'a
mendements ; et alors, les corrections sont faites de facon à laisser devirer
la lecon primitive, toujours identique à celle que présente le Parisinus 1261.
4" Paris. 1292, du xv' siecle. C'est l'ancien Regius 2958 utilisé par
lenaudot dans son étude sur Georges Scholarios. D'aprés Renaudot, suivi
encore par H. Omont dans son Inventaire sommaire des manuscrits de la. Biblio-
theque Nationale, les trois piéces sur le Purgatoire contenues au début de ce
manuscrit appartiendraient à Gennadius. 1] s'agit, en réalité, des trois
homélies de Marc d'Éphése ; seulement, la premiere est incomplete au début ;
elle commence, au haut du folio 3, par ces mots : χαὶ εὐχαὶ xai ἐλεημοσύναι, τό τε
ἔθος αὐτὸ τῆς ἐχχλησίας. Voir, plus loin, p. ^40, ligne 2. — La troisieme homélie
de Mare s'achévé dans ce manuscrit au folio 56. Il faut donc renoncer à
attribuer à Gennadius la paternité d'une ceuvre à laquelle il est resté totale-
ment étranger. Deux lecteurs anonymes n'ont pas manqué d'en faire la
remarque, en consignant, sur le feuillet de garde de ce manuscrit, les anno-
lations suivantes. Premiére note : « Immo Marei Ephesini de Purgatorio.
V. cod. 2502 », c'est-à-dire l'aetuel 1327. Seconde note : « Quae hie tri-
buuntur Gennadio orationes de Purgatorio, leguntur sub nomine Marci
Ephesini in codice 2963 », l'actuel 1218.
5" Paris. 1327, du xvr' siécle, fol. 251-258. Ce manuscrit ne contient
que le premier discours de Mare; encore n'y est-il pas entierement reproduit.
Le texte s'interrompt brusquement, au haut du feuillet 258, recto, vers la fin
de notre 2 12, p. 55, 1. 3, avant l'examen de la citation de Théodoret. Par
contre, le copiste s'est réservé la moitié de eelte méme page pour nous
présenter ses litres en ces termes :
rq ^ ὦ , . Ἢ N , ᾿ )u , $ 222 ἐγ ν ,
Γέλος τὰ τοῦ νακαρήτου χῦρ Θεοδωρήτου, χαὶ χῦρ Mz» [tt £00 M 700 [ἡφέσου
^ i NS ΄ , ' ,
Θεοῦ τὸ δῶρον, xai Ζαχαρίου ἱερέως πόνος :
^" * ^ ΒΝ ( fh): »»ἭἬ)} " ᾿ς δὰ , , ' ᾿ ^ »
Veaoiv τουτι X4 διορθωθὲν, προστάζει τοῦ ἐνδοζοτάτου χῦρ [Ιωζννου ()ὐοζλτου Dos-
rm
H
x
ον
1
es
—
- , Ps - ᾿ , ^ ^ -
σταλλερίου, πρέσοεως σι τοῦ ἐχλαμπροτάτου xai γαληνοτάτου σύρου KagoAoo
D ͵ Ὶ
ἐνάτου βασιλέως άλλων. ῤῥωσθε οἱ ἀναγινώσχοντες"
1562.
On reconnaitra sans doute, sous ce déguisement grec, l'excellent homme
,
INTRODUCTION. (20]
20
que fut Jean Hurault, seigneur de Boistaillé, Inort ee 1572, apres avoir
recueilli un grand nombre de manuserits grecs'. Le fol. À porte les indiea-
lions suivantes sur l'origine de ce ms. : "Transeriptus ex BRUNU exemplari,
impensa faeta aureorum 6. Ex bibliotheca Io-— annis — D Βοιοί πο
6* Paris. Suppl. grec 619, copié en 1686 par Alexandre de l'riccala, fol. 103 :
Marci Eugeniei responsio duplex ad Latinos de igne purgatorio. j
7» Paris. Coisl. 289. Ce ms., copié au xvn* siecle par Jean Tinerel de Bellé-
rophon pour le chaneelier Séguier, compte 92 ie d To lignes clade
ne renferme que les deux homélies de Mare d'Ephése. Le copiste ΘΘΈΡΙΞΕ
plusieurs fois, soit au-dessus du texte, soit en marge, des erreurs matérielles.
Le texte lui-méme est conforme à celui du Paris. 1261 et des autres mss. de
cette famille.
80 Paris. 1389, du xvr' siécle. C'est un. ms. de 394 fol., de contenu
divers. Aux fol. 258-285, on trouve les deux homélies de Mare d'Ephése sur
le purgatoire, avec le titre suivant : τοῦ μαχαριωτάτου κυροῦ Δέζο ον Bana τοῦ
Εὐγενικοῦ, διδασχαλία ἀνατρέποντα τὰς περὶ τοῦ χαθχοτηρίου uc ἐρεσχηλίας τῶν
Λατίνων χαὶ ἑτέρων ζητημάτων. Les fol. 250 v? ἃ 257 sont laissés en δίδηο: de
méme les fol. 286-289 qui suivent le second traité : on ne saurait dire ce que
le scribe se proposait d'y transcrire. En marge quelques notes indiquent les
divisions du sujet ou les passages remarquables.
9^ Mélochion du Saint-Sépulcre à Constantinople, n? 35, pag. 643-082*. C'est
1. Jean Hurault, seigneur de Boistaillé et de Bourré, fut conseiller au Parlement de
Paris (1555), ambassadeur à Constantinople (1557), puis à Venise (1561-1564), et enfin
maitre des requétes (1505). Il. mourut en se rendant en Angleterre, oü il était chargé
d'une nouvelle ambassade, en 1572. La famille à laquelle il appartenait a pour chef
actuellement M. le Marquis de Vibraye.
Les manuscrits qu'il avait acquis ou fait copier à ses frais à Constantinople et à
Venise passérent, au moins en partie, chez son cousin Philippe Hurault, fils du chan-
celier de Cheverny et évéque de Chartres, de 1598 à 1621; c'est à celui-ci que Louis XIII
les acheta avec le reste de sa collection, comprenant environ 150 manuserits grecs, —
Le Serapeum, Intelligenz-Blatt, n" 22, 30 novembre 1858, p. 170, Leipzig, 1858, in-8?,
a publié une liste des manuscrits grecs de Jean Hurault, sans nul doute rédigée de son
vivant : notre texte du manuscrit 1327 actuel de la Bibliothéque nationale est mentionné
à la p. 18 sous l'article 154. Voyez le P. Anselme, Z//stoire généalogique de la. maison
de France, t. VI, p. 518; L. Delisle, Le Cabinet des manuscrits de la Bibliotheque
impériale, V. Y, p. 213-214; et aussi, Mémoires de messire Philippe Hurault, comte
de Cheeerny, chancelier de France, dans la Nouvelle Collection des Mémoires de
Michaud et Poujoulat, tome X, Paris, 1838, in-8*, p. 464. Nous devons tous ces détails
à l'obligeance de M. L. Dorez, bibliothécaire principal au département des manuserits
de la Bibliotheque nationale : on les chercherait vainement ailleurs ainsi réunis, il
n'existe pas de notice biographique de Jean Hurault. — 2. Mentionnons ici, à titre de
simple renseignement, certains autres manuscrits qu'il ne m'a pas été possible d'uti-
M
[21] INTRODUCTION. 21
à ce manuscrit, portant autrefois le n^ 344, que se réferent les variantes
signalées au bas des pages sous le sigle M; elles désignent non le manus-
crit lui-méme que je n'ai pu consulter, mais l'édition, ou plutót l'impres-
sion faite à Constantinople par M. Chrestos Papaioannou. Le manuscrit est
du xvn* siécle, mais j'ai peine à croire qu'il faille le rendre responsable
de toutes les bévues qui déparent l'édition de Constantinople. Celles-ci
doivent provenir, pour la plupart, des inadvertances de M. Papaioannou.
Quoi qu'il en soit, ce manuscrit sera cité d'aprés l'imprimé paru, pour le
premier discours, dans ᾿Αλήθεια (Constantinople, 1880), pp. 5-6, 18-19, 34-
35, 91; pour le second discours, dans 'A270ez encore, pp. 67-68, 106, 120-
121, 135-137, 151-153, 201-202, 217-218, 269-270; enfin, pour le troisiéme
discours, dans ᾿Αλήθεια, p. 270-271, et dans Ἐχχλησιχστικὴ ᾿Αλήθειχ, tom. |
(1881), p. 158-162. La seule bibliothéque du Métochion contient plusieurs
autres copies des mémes discours, mais il m'est impossible, ainsi que je le
rappelais tout à l'heure, d'utiliser actuellement mes anciennes notes et de
fournir de plus amples précisions.
Il importe, avant de finir, de mettre le lecteur en garde contre une
méprise dont j'ai été vietime, sur la foi des éloges décernés, dans la Geschichte
der byzantinischen Litteratur, par le D' A. Ehrhard, à un prétendu recueil
des discussions conciliaires. de Ferrare formé par Théodore Gaza (7 1475)
et conservé dans le cod. Paris. 1287. On trouve bien, il est vrai, dans ce
manuscrit, fol. 85-132", certains documents sur le Purgatoire précédés de cc
double titre, fol. 85 : 4 Περὶ “τοῦ χαθαρτηρίου πυρὸς μετὰ θάνατον. — y Ἀπολογίχ
Γραιχῶν πρὸς Λατίνους, ἐν Φεραρρία, σχεδιασθεῖσχ ὑπὸ Θεοδώρου τοῦ [χζῇ. Mais ces
documents ne sont qu'un mauvais pastiche des trois discours de Mare, qu ils
ne résument nullement, comme on pourrait s'y attendre, mais qu'ils tron-
quent de la plus déplorable facon, au point d'en rendre souvent la lecture
inintelligible. 4 tenir compte de ce manuscrit, c'est une nouvelle édition de
nos trois discours qu'il eàt fallu donner, sans aucun profit pour le. lecteur.
Aussi ai-je dà me résoudre à laisser ce recueil de cóté. Il est fort. possible
que '"l'héodore Gaza ait entrepris une ceuvre de ce genre; mais quiconque
prendra la peine de lire le Paris. 1287 se refusera à y reconnaitre la main du
eélébre humaniste. Sans étre encore en mesure de le prouver, je soupconne
liser. 1^ Vatic. Palat. 403, saec. xvi, fol. 1-67, contenant les trois discours de Mare dans
le méme ordre que ceux de la seconde classe; 2^ Vindob. philos. 22; Nessel;, fol. 18-55,
le premier discours, et fol. 54-63, le troisieme; 3* Fisphigmenou 95 Mhous 2108/7, n? 6,
contenant les trois mémes discours ; 4? /e/ron 3NN (Mhous 4508), saec, xvi, fol, 708-720,
contenant. également les trois homélies publiées ci-apres; 5" /Veapolrt. Borbon. ^0 (TI
B 6), les trois mémes homélies prononeées à Ferrare; 6^ Ambrosian. 765. Z 192, sup
fol. 1-37, les trois discours ; 7? Amórosian. 890 | C 256, inf, fol. 193-215, item.
33 INTRODUCTION. [22]
dans ce travail informe un faux du copiste Darmarios, qui n'en serait pas
à son premier exploit. J'aurai d'ailleurs l'occasion de revenir, dans un
prochain fascicule, sur ce méme manuscrit, à propos d'une autre série de
documents dont la compilation y est également attribuée à Théodore Gaza.
Le lecteur trouvera, en regard du texte, une traduction latine aussi exacte
que possible. Je n'ai pas craint, pour le second morceau, de retoucher,
quand la. ehose m'a semblé utile, la traduction de Vulcanius dans le recueil
de Saumaise, d'aprés laquelle ce traité était généralement cité. Sur plus
d'un point, mon interprétation différe de la sienne, et s'il y a erreur de
ma part, il ne sera que juste de m'en tenir rigueur; 16. nai rien négligé,
il est vrai, pour bien saisir les nuances de sens parfois trés subtiles tant
des discours que de la Responsio, mais il est si facile, en pareille matiere,
de se laisser surprendre! Malgré leurs inévitables imperfections, ces quel-
ques pages seront sans doute bien accueillies des théologiens et des con-
troversistes, à qui elles permettront de mieux comprendre la pensée des
dissidents touchant le Purgatoire, et d'y apporter, le cas échéant, les
réponses adéquates.
ΠῚ leur sera d'autant plus aisé désormais de mener à bien cette ceuvre
méritoire, que la question se trouve trés nettement posée dans nos documents
et discutée, de part et d'autre, avec une égale richesse de textes et d'ar-
guments.
Le dogme eatholique est exposé, sous le n* 1, avec une concision toute
théologique. Entre les élus du ciel, y est-il dit, et les damnés de l'enfer, il
existe une catégorie intermédiaire de fidéles défunts : ce sont ceux que la
mort a surpris avant qu'ils alent pu acquitter totalement leurs dettes envers.
la justice divine, et qui, par suite, doivent subir au sortir de cette vie une
expiation plus ou moins rude et prolongée, suivant la gravité et le nombre
des péchés commis et non encore entierement effacés quant à la peine tem-
porelle, peine que peuvent d'ailleurs alléger ou faire disparaitre le saint
sacrifice de la messe, les priéres et les autres bonnes ceuvres des vivants.
Cette épreuve purificatrice commence, pour chaque àme, immédiatement
aprés la mort; pour toutes indistinctement, elle se trouvera achevée au jour
du jugement final qui ne laissera subsister que deux états opposés, tous deux
éóternels et immuables, le ciél et l'enfer. A l'appui de cette doctrine, le
document en question cite quelques textes de l'Éeriture et des Péres et termine
par un argument de raison tiré des exigences de la justice divine. Composé
en latin et inséré avec de graves omissions par André de Santa-Croce dans
l'un de ses entretiens sur le concile de Florence, ce monument parait 10]
dans son intégrité, accompagné de la traduction grecque faite au moment
méme des conférences de Ferrare. Comme le texte latin doit étre tenu pour le
[23] INTRODUCTION. 23
seul officiel, on a eru devoir marquer ce caractére en l'imprimant au haut
de la page, par une infraction voulue à l'uniformité typographique observée
dans le reste du volume.
A cet exposé des Latins, les Grecs ne tardérent pas à répliquer, et nos
documents 1l et III représentent précisément leur double riposte, l'une
privée, émanant de Mare d'Éphése; l'autre officielle, rédigée en commun par
ce méme Marc d'Éphése et par Bessarion de Nicée. Comme ce point d'histoire
a été pleinement élucidé plus haut, il est inutile d'y revenir ici. La réplique
grecque, fort habile, est purement négative : elle se borne à réfuter les
arguments des Latins et n'expose la eroyance de l'Église orientale qu'indi-
rectement et par voie de conséquence. Aprés un exorde conciliant, elle
essale de démontrer l'impossibilité d'un lieu distinct, intermédiaire entre le
ciel et l'enfer; le feu du purgatoire, affirme-t-elle, ne repose sur aucun
fondement scripturaire ou patristique, et les textes produits en. sa faveur
portent tous à faux. Elle formule, pour finir, une série d'arguments contre la
thése catholique.
On trouvera, sous le n* IV, la réponse des Latins à ce mémoire des Grecs,
non pas, hélas! dans son texte original non encore retrouvé, mais dans la
traduction grecque contemporaine du concile : précieux monument, resté
jusqu'ici totalement inconnu, et qui méritait bien d'etre tiré de l'oubli. Sans
se départir de cette sérénité que donne la pleine possession de la vérité,
les délégués latins, avant de répondre en détail au mémoire grec, sollicitent
d'abord quelques éclaircissements sur certains points de doctrine que leurs
adversaires ont laissés dans une ombre trop discrete. Le sort respectif des
élus et des damnés se trouve-t-il irrévocablement fixé dés la sortie de cette
vie, ou ne le sera-t-il qu'aprés le jugement dernier? Et quant à ces àmes qui
ne sont ni absolument pures ni mortellement coupables, ont-elles à subir
aprés la mort. quelque chàtiment, et lequel? Puis, leur épreuve aehevee,
doivent-elles attendre, pour étre admises parmi les élus, le jugement dernier?
Une fois ces questions posées, les Latins abordent la solution des dillieultes
soulevées par les Grecs contre la doctrine du purgatoire. Ils écartent d'abord,
comme absolument injustifiée, l'aceusation d'origénisme lancée contre. cette
eroyance par le document n* III ; ils montrent derechef les nombreuses auto-
rités dont ils peuvent se réclamer, et le peu de valeur des critiques élevées
contre ces textes, Quant aux arguments de raison formulés contre le. dogme
catholique à la fin du n* III, ils sont l'un aprés l'autre réduits à néant par
la logique de nos délégués.
C'est à Mare d'Ephése qu'échut le mandat de répliquer aux. Latins. H le
lit par un long mémoire que l'on trouvera plus loin sous le n? V. Le début
olIre un grand intérét, car l'arcehevéque d'Ephése y expose assez longuement
l'étrange théorie grecque sur l'état des àmes aprés la mort : toutes, comm:
24 INTRODUCTION. [24]
les démons eux-mémes, restent dans l'attente, leur sort définitif ne devant
ótre fixé qu'au jour du jugement dernier. Dans la seconde partie de son
discours, Mare ne fait que renouveler sous une autre forme les objections
déjà formulées précédemment contre les textes cités par les Latins en faveur
de leur doctrine.
En quels termes ees derniers répondirent-ils à l'orateur grec, je ne saurais
le dire exactement, n'ayant pas encore eu la bonne fortune de mettre la main
sur le texte de cette réponse. Elle se bornait sans doute à des demandes
d'éclaireissements sur quatorze points auxquels l'archevéque d'Éphése avalt
touché sans les élucider. On trouvera, sous le n^ VI, la réponse de Mare à
ces diverses questions. Ce doeument, moins étendu que les précédents, ne
manquera pas d'étre bien accueilli à cause des nombreuses précisions quil.
apporte sur la croyance des Orientaux touchant les fins dernieres. En quoi
consiste, avaient demandé les Latins, le bonheur actuel des élus, puisqu'ils
doivent attendre, pour voir leur sort fixé, le jour du jugement? Que faut-il
entendre par ce ciel qui leur est assigné comme séjour? par la vision de
Dieu dont ils jouissent à demi? par l'éclat de la divinité qui les enveloppe de
son rayonnement? par le régne de Dieu et les biens qui constituent la béa-
titude? Et comment les élus sont-ils heureux avant d'entrer.en possession de
ces biens? Quel est, d'autre part, l'état actuel des damnés? souffrent-ils, et
quelles peines ont-ils à endurer? Et quant aux àmes tenant le milieu entre les
damnés et les élus, que signifie cette incertitude de l'avenir et ce remords
de la conscience et. ces craintes qui les tourmentent? Quelle est la nature
et la gravité des fautes qui pésent sur elles? Comment les priéres, que l'on
dit profitables à tous les trépassés indistinctement, peuvent-elles étre utiles
aux damnés? Enfin, avant de donner l'absolution aux pénitents, leur impose-
t-on des ceuvres de satisfaction, et dans quel but? A toutes ces questions,
l'archevéque d'Éphése répond en peu de mots, et tel est l'intérét dogmatique
de ees derniéres pages que l'on peut sans hésiter leur appliquer le mot par
lequel un critique du xvii siecle a caractérisé l'ensemble des discours de Mare
publiés Ἰοὶ : Opus elegans, nec contemnendum ".
1. E. Renaudot, Gennadii patriarchae Constantinopolitani homiliae de sacramento
Eucharistiae (Parisiis, 1709), p. 87. Renaudot attribue faussement ces discours à Gen-
nadius, mais son jugement ici porte, non sur l'auteur, mais sur l'ceuvre elle-méme.
Athenes, en l'octave de Saint-Joseph, ce mois de mars 1918.
Louis Prim,
Archevéque.
i
5
10
[5]
10
i
DEPUTATORUM LATINORUM CEDULA DE PURGATORIO*.
LaTiNORUM 4D GRAECOS CAPITA CIRCA PURGATORIUM IGNEM, IN SCRIPTIS
DATA HORUM DEPUTATIS.
— Convenientibus nobis vobisque et ab Occidentali et ab Orientali Eecle-
sia deputatis in hoc beati Francisci sacrario, ac disputare incipientibus de
modo restituendi sanctam Latinorum Graecorumque unionem, nec non de
ratione habenda in discutiendis utriusque Ecclesiae controversiis, petiistis
ut huiusmodi inquisitio a purgatorio igne initium caperet. - Quoniam vero
cirea capitis huius veritatem Romanae Ecclesiae fidem exprimi postulastis,
in his seriptis breviter respondemus, quod si vere paenitentes in caritate
decesserint antequam dignis paenitentiae fructibus de commissis satisfecerint
et omissis, eorum animae poenis purgatoriis post mortem purgantur, et ad
poenas huiusmodi relevandas prosunt eis fidelium vivorum suffragia, missarum
a) Gravissimi huius monumenti textum graecum exhibeo ad codicem Ambrosianum (— A) 653 (P 261
sup.) saec. XV, fol. 44-47, imagine photographica in meos usus expressum. Latine legebatur, multis
tamen omissionibus deturpatum, in collatione XXII Andreae a Sancta-Cruce apud Horatium Iustinia-
num, Ac/a sacri oecumenici concilii Florentini, Romae, 1638, p. 285-288 (— ed.). Paragraphos et nu-
meros ipse addidi lectoris commodo consulturus ad fidem codicis graeci. Quae in latino deerant,
inler uncinos — — inclusi, si pauca eaque parvi momenti excipias, quae utrumque textum conferenti
primo obtutu per se patebunt. -
" KEDAAAIA" AATINON ΠΡῸΣ FPAIKOYX HEPI TOY HEPKATOPIOY ΠΥ͂ΡΟΣ,
AOOENTA ΕΓΓΡΑΦΩΣ ΠΡῸΣ ΤΟΥ͂Σ ΠΑΡ᾿ AYTON ElX ΤΟΥ͂ΤΟ HPORPIGENTAX.
v. ?06 εἰ - ^ e ^ » IN] , , , - - -
Συνελθόντων ἡμῶν τε χαὶ ὑμῶν τῶν διατεταγμένων ἀπό τε τῆς Δυτιχῆς χαὶ τῆς
Ἀνατολιχῆῇς ᾿χχλησίας ἐν τῷδε «τῷ - τοῦ μακαρίου Φραγγίσχου σχευοφυλαχίῳ xa περὶ τοῦ
, ἃ ῃ , Li . , - , ' - t^ , ^" ^ Nw or» 4 ^
πῶς ἀναχαινισθείη ἡ αγία τῶν Λατίνων χαὶ τῶν ᾿Ἰὰλλήηνων ἕνωσις χαὶ πῶς δεῖ ἐξετάσα: τὰς
τῆς ἑχατέρας ᾿Εκχλησίας διαφορὰς ἀρχομένων διαλέγεσθαι, ἡτήσατε" ἵνα αὕτη ἡ ἐξέτασις
ios Ὁ A px , z^ c. AT AN, "TA δι δι ' -— ε " y^ ^
ἀπὸ τοῦ χαθαρτηρίου πυρὸς λάφξη ἀρχήν. ᾿ὑ7πειδὴ δὲ τὴν τῆς Ρωμαϊχῆς Ἰἰχχλησίας
»
Ὺ
M ^ , , , t ^ ^ ' , ᾿
περὶ τοῦ χεφαλαίου τούτου πίστιν ὑμῖν" φανεροῦσθαι εζητήσατε, oix γραμμάτων τούτων
ει
βραχέως ἀποχρινούμεθα οὕτως, ὅτι, ἐὰν οἱ ἀληθῶς μετανοοῦντες πρὶν TS! τοῦ ἱκανῶς
5 WDRUS E (HIS ^ 34 ; : Y» - ; : .
ποιῆσαι περὶ τῶν ἡμαρτημένων ἢ ἡμελημένων τοῖς ἀξίοις τῆς μετανοίας χαρποῖς ἐν
, , , P. , , ' ^ - - , '
ἀγάπῃ ἀποδιώσωσιν, αὐτῶν αἱ ψυχαὶ ταῖς χαθαρτιχκαῖς τιμωρίαις ἐχχαθαίρονται μετὰ
- P ' jJ L
τὸν θάνατον’ πρὸς δὲ τὸ ἀποχουφίσαι αὐτὰς τῶν τοιούτων ποινῶν, ὠφελοῦσιν αἱ τῶν
l|. χεφάλαιον Α. — 2. ἐτήσατε Α. — 3. ἡμῖν A. 4, πρινὴ À.
Ambros.
26 DOCUMENTS RELATIFS AU CONCILE DE FLORENCE. - [26]
scilicel. saerificia, orationes, eleemosynae, et alia pietatis officia; illorum
autem animae, quae post sacrum baptisma susceptum, nullam omnino peccati
maeulam ineurrerunt, illae etiam quae post contractam peccati maculam,
vel in suis manentes corporibus, vel eisdem exutae, prout superius dictum
est, sunt purgatae, in caelum mox recipiuntur; illorum autem animae, qui
in mortali actuali peccato, vel eum solo originali decedunt, mox in infernum
descendunt, poenis tamen disparibus puniendae; et nihilominus in die
iudieli omnes homines ante tribunal Christi cum suis corporibus comparebunt
reddituri de factis propriis rationem.
Dicentibus autem vobis hoe non esse dogma Orientalis Ecclesiae, et
audire cupientibus quibus auctoritatibus sacrae Scripturae ac sanctorum
Patrum, quave ratione hoc esset fundatum : nos Deputati iuxta doctrinam
beati Petri parati^ reddere rationem omni petenti de ea, quae in nobis est
lide, vestrae postulationi, quae principaliter de Purgatorio esse videtur,
hae satisfactionis responsione pro nunc satisfaciendum duximus; si autem de
reliquis per nos modo dictis rationem poposceritis, illis etiam, Spiritu sancto
nos instruente, cum caritate fraterna satisfacere curabimus.
8) ΟΠ ΡΟ TT, 15:
, M , , » € ΄ , [i D v '
ζώντων πιστῶν ἐπιχουρίαι, ἤγουν αἱ εὐχαὶ, αἱ λειτουργίαι, αἱ ἐλεημοσύναι, xo ἄλλα δὲ
LE , ^ M , , Y € , m ^ , ej - [4
τῆς εὐσεδείας ἔργα" ἐκείνων δὲ αἱ ψυχαί, αἱ μετὰ τὸ βάπτισμα οὐδενὶ ὅλως τῆς ἁμαρτίας
΄ ν - “ἤ A Αι ᾽ - Á 1 5 - , v Ὁ * Ὁ
μώμῳ περιέπεσον, αἵ τε μετὰ τὸ ἐφελχύσασθαι' τῆς ἁμαρτίας τὴν “κηλῖδα, εἴτε ἐν τοῖς
RUNE , ^ P , A , - D » D rx ,
ἰδίοις μένουσαι σώμασιν, εἴτε αὐτῶν ἐχδυθεῖσαι, ὡς ἄνω εἰρήχαμεν, ἐκαθαρίσθησαν,
n7 oy E EN Uh ΩΣ ἘΞ RS n , ra t o: A - , —X ΄ - * ΄
ἐξαίφνης ἁρπάζονται εἰς τὸν οὐρανόν" αἱ δὲ ψυχαὶ τῶν ἐν τὴ θανασίμῳ τῇ διὰ πράξεως
* "d A^ ' , - κω τας ca LJ , , Ld - ,
ἁμαρτίᾳ ἢ μετὰ μόνης τῆς προγονικῆς ἁμαρτίας ἀποδιωσάντων παραχρῆμα εἰς τὸν
ων, 2 (Ux ES 5:27 ' , e 9 €
ἀδὴν χαταθαίνουσι, ποιναῖς μέντοι ἀνίσοις τιμωρηθησόμεναι" καὶ οὐδὲν ἧττον ἐν τῇ ἡμέρα
[ 4
το L , » " z ^ τὸ r - ry ,
τὴς χρίσεως πάντες domo: ἐναντίον τοῦ βήματος τοῦ Χριστοῦ μετὰ τῶν οἰχείων σωμάτων
/ , ΄ . τ ΄ :
παραστήσονται, ἀποδώσοντες ὧν πεπράχασι λόγον.
λεγόντων δὲ ὑμῶν, ὡς οὐχ ἔχει τοιαύ δόξαν ἡ Ἀ λικὴ ᾿χχλησί PNG
γόντ νῶν, ὡς οὐχ ἔχεν τοιαύτην δόξαν ἡ Ἀνατολικὴ ἸἸχχλησία, χαὶ ἐπιθυ-
VA 9 4 s EM , ze 3 ΄ , e Y m - , ͵ἅ € m , ΄
ϑούντων ἀκούειν ποίοις τὴς τε" ἁγίας Γραφῆς καὶ τῶν ἁγίων Πατέρων ῥητοῖς, ποίῳ τε λόγῳ
A z ^ τε AU t ? e ἈΝ ' ^ NI - [i
τοῦτο θεμελιωθείη", ἡμεῖς οἱ διατεταγμένοι, ἕτοιμοι" ὄντες κατὰ τὴν διδαχὴν τοῦ ἁγίου
P S τὰ A ^ c , We τῇ , , m 4 m - ,
llíroou παντὶ αἰτοῦντι περὶ τῆς ἐν ἡμῖν πίστεως ἀποδοῦναι λόγον, τῇ ὑμετέοᾳ αἰτήσει,
ch QOoYVUGc T0 d es "^ot 1 j T. ^ o [ ὃν [| ()
τῇ ἀρχιχῶς περὶ τοῦ χαθαρτηρίου πυρὸς εἶναι δοχούση, τῇδε τῇ ἀποχρίσει τανῦν ἱχανῶς
) ns^6s IT. T-c M γεν Ἧ Ὃ (UM, ΄ ε-ἫὋὉἉ , " P
λῶγον αἰτήσετε, XXV τούτῳ ὑμῖν", τοῦ ἁγίου [Πνεύματος ἡμῖν ἐλλάμποντος ', μετὰ
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ἐν
506"'f3 Yi "^ VELA RR U^ Uf "7 * AM ;
ϑοσηχουσὴς ἀγάπης ἱχανῶς ποιῆσαι περὶ πλείστου ποιήσομεν.
l1. ἐφελχήσασθαι — 9. ἀηποδόσοντες ί i
σασθαι A. 2. ἀποδόσοντες À. — 3. πίοις τοῖς τε À. — ^. θεμελιωθοίη A. — 5. ἔτιμοι. — 6. ἡμῖν
A. — 7. ἐλάμποντος Δ.
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ΤΟΝ
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10
[27] I. — DEPUTATORUM LATINORUM CEDULA DE PURGATORIO. 27
I. —Quod habeatur praefinitus quidam locus, ut modo diximus, ignisque
purgatorius in futuro saeculo —, declaratur primo ex veteri Testamento in
libro Machabaeorum ubi dicitur" : Sancta οἱ salubris est cogitatio pro
defunctis eaorare, ut a peccatis solvantur. Sed pro defunctis, qui sunt in
paradiso, non opus est orare, quia nullo indigent; nec pro illis, qui sunt
in inferno, quia a peccatis solvi aut purgari non possunt. Sunt igitur
aliqui, qui post hanc vitam mundanam a peccatis solvi aut purgari possunt.
II. Declaratur per id, quod in novo Testamento Salvator inquit, Matthaei
XII^ : δὲ quis blasphemaverit in. Spiritum sanctum, non remittetur ei nec in. hoc
saeculo, neque in. futuro. —In qua sententia datur intelligi, quasdam culpas
in hoe saeculo, quasdam in futuro posse relaxari —.
ΠῚ. Et per apostolum Paulum in prima epistola ad Corinthios cap. ΠῚ,
ubi tractat de aedificante supra fundamentum, quod est Christus, aurum et
argentum, lapides pretiosos, lignum, foenum, stipulam; et tune subdit:
Dies enim Domini declarabit, quia in. igne revelabitur, et uniuscuiusque opus,
quale fuerit, ignis probabit. δὲ cuius. opus. manserit. quod. superaedificavit,
mercedem accipiet; si cutus opus arserit, detrimentum patietur; ipse autem
a) II Mach. ΧΙ, 46. — b) Mat. xir, 32; Marc. rir, 29; Luc. xir, 10. — c) I Cor. π|, 13-15.
x "Ds ' Ύ , » ^ , * , τ » ;
«". Τὸ μὲν εἶναι ἀφωρισμένον ' τινὰ τόπον x«i καθάρσιον πῦρ, ὡς ἔφθημεν εἰπόν-
, Em , 4x , , - ' X4 ' -- N , - Ou. 2
τες, ἐν τῷ μέλλοντι αἰῶνι, ἐμφαίνεται πρῶτον μὲν ^ ἀπὸ τῆς δευτέρας τῶν Moxxabaiov
"n "2s ͵ eu , Ὁ Ἧς ^ LS i ^ ^ ^ ^ -
βίόλου, 16" κεφαλαίῳ, ὅπου λέγεται" “Ἅγιος οὖν καὶ σωτηριώδης ἐστὶ λογισμὸς TO ὑπὲρ τῶν
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ἀποθανόντων dvounqoot, ὅπως &v τῶν ἁμαρτιῶν ἀπολυθῶσιν. Ὑπὲο μὲν οὖν τῶν ἐν τῷ
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παραδείσῳ ὄντων εὔχεσθαι οὐ χρή, ὅτι οὐ χρείαν ἔχουσιν οὐδενός, οὔτε ὑπὲρ τῶν ἐν τῷ Ov,
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ἐπεὶ οὐ δύνανται τῶν ἁμαρτιῶν ἡ ἀπολύεσθαι Y, ἐχχαθχίρεσθαι. [ἀἰσὶν ἄρα τινὲς μετὰ τὸν
- , v ^ , - ΄ m * , , NL , δ,
τῇδε βίον οὔπω λυθέντες τῶν ἁμαρτιῶν, οἵτινες ἀπολύεσθαί τε καὶ ἐχκαθαίοεσθα: ἡ δύνανται.
B^. Δεύτερον δὲ τοῦτο φανεροῦται Dix τοῦ ὅπερ ἐν τῇ νέχ Διχθήχῃ εἶπεν ὁ Σωτὴρ
ἐν τῷ χατὰ Ματθαῖον, χεφαλαίῳ 0. Eb τις εἴπῃ κατὰ τοῦ ἁγίου Πνεύματος, ovx
ἀφεθήσεται αὐτῷ οὐδὲ ἐν τῷ νῦν αἰῶνι οὐδὲ ἐν τῷ μέλλοντι. Ἔν τῆδε δὲ cL γνώμη
νοεῖσθαι ἔνι, αἰτιάματά τινα εἶναι ἐν τῷ αἰῶνι τούτῳ, τινὰ δὲ ἐν τῷ μέλλοντι ἀφίεσθαι.
(9 ΝΠ. Κὶ NJ ' ἊΝ , , c δ Ν
Y". Τρίτον δὲ διὰ τοῦ ἀποστόλου Παύλου, ἐν τῇ πρώτῃ πρὸς Κορινθίους ἐπιστολῇ,
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, — ᾽ 7 M ^ " , ω ) sn "« ^
χεφαλαίῳ Y", ἐν ἢ διαλεγόμενος περι τοῦ οἰχοδομιοοῦντος ἐπὶ τοῦ θεμελίου, ὅς ἐ
στιν
y , , , , , »,. , LM ^
Χριστός, χρυσίον, ἀργύριον, τιμίους λίθους. ξύλον, χόρτον, χαλάμην, χαὶ τὰ λοιπά,
M , Ρ ^ ^ € [3 , ^ - , , [i , ^ , ^ ww
ἐπάγει Καὶ γὼρ ἡ nucon τοῦ Κυρίου φανερώσει, ὅτι ἐν πυρὶ ἐποκαλυφθησετίι, καὶ ἑχάστοι
i] bL T b , " - Ὁ " , , et .
r0 — ἔργον οἷον ἐγένετο, δοχιμάσει vo πῦρ. Εἴ τινος — τὸ. ἔργον διαμένει, ὅπεο Caonodo not
^ , VW ^w [^1 , » LI ^ , * ' *
potio v Anwerot εἴ τινὸς τὸ ξ0γῸ0ν xev, ζημιωθὴ σεται" «vroz d: aur osri, οὐτίυ γὲ UV, ὡς due
l|. ἀφορισμένον A. — 2. Μακαδαίων ἡ ). ἐχχαθέρεσθαι Δ |. χεφαλαίῳ Yo X. In textu latino ἰνὰ ls
batur Marci III : vecte quidem, quoad sensum; tamen ipsa verba adducta apud Marcum non leguntur
μὰ ἢ
"ἣν
ει,
28 DOCUMENTS RELATIFS AU CONCILE DE FLORENCE. [28]
salvus eril, sic lamen quasi per ignem. Maec verba de igne purgante in
futuro saeculo intelligi, se ipsa declarant; nam verbum illud salvus erit, sic
lamen quasi per ignem, de damnatis intelligi non potest, quia salvi non
erunt, sed in aeternum peribunt; neque de illis intelligitur, qui sine
peccato decedunt, quia de his proxime dixerat : δὲ cuius opus manserit; 5
qui autem sine peccato moriuntur, nihil est, propter quod eos igne purgari
oporteat. Restat, ut de aliis purgandis in alia vita, qui tamen salvabuntur,
intelligatur.
IV. Declaratur etiam consuetudine universalis Ecclesiae tam Latinae
quam Graecae, quae pro defunctis orat, et orare semper consuevit; cuius 10
oratio profecto inutilis est, si purgatorium post mortem non ponatur; frustra
enim oraret pro his, qui iam sunt in gloria caelesti, vel in inferno.
V. Auctoritate* sanctae Romanae Ecclesiae, doctae et instructae a beatis
apostolis Petro et Paulo, et ab aliis sanctis pontificibus, qui innumeris
fulserunt miraculis, quosque tam Graeci quam Latini ut sanctos venerantur; 4;
ipsa enim sic semper tenuit, sic semper praedicavit, etiam tempore unionis, et
continue ante praesens exortum dissidium.
VI. Declaratur huius fidei nostrae veritas auctoritate sanctorum Patrum
Graecorum et Latinorum, et praesertim illorum, quos tam. Latini quam
a) Scilicet declaratur auctoritate.
πυρός. Τούτων τῶν ῥημάτων περὶ τοῦ μέλλοντος αἰῶνος xxi τοῦ πυρὸς ἐχείνου λεγομένων
φανερῶς, ὡς ἐπαίειν ἔστιν ἐξ αὐτῶν, τὸ δῆήμα ἐχεῖνο τὸ σωθήσεται, οὑτωσί γε μήν, ὡς διὰ
πυρός, τοῖς χκαταχρίτοις ἀρμόζεσθχι οὐχ οἷόν τέ ἐστιν, ὅτι οὐ σωθήσονται, ἀλλ᾽ ἀϊδίως
ἀπολοῦνται" οὔτε περὶ τῶν ἀπούιούντων ἄνευ ἁμαρτίας νοεῖται, ὅτι μικρῷ ἔμπροσθεν περὶ
τούτων εἴρηχεν᾽ "Ev τινος — r0 7» ἔργον διαμένῃ καὶ τὰ λοιπά, οἵτινες ἄνευ ἁμαρτίας θνήσκοντες 5
οὐδενὸς χάριν διὰ πυρὸς ἀποχαθαίρεσθα: ὀφείλουσι. Λείπεται οὖν τοῦτο νοεῖσθαι χρῆναι περὶ
ἄλλων τῶν ὀφειλόντων ἐν τῷ μέλλοντι βίῳ σῴζεσθαι.
9. Τέταρτον δὲ φανεροῦται τοῦτο τὴ συνηθεία τῆς χαβολιχὴς Εχχλησίας τῆς τε
Jat χαὶ τὴς ἑλληνικῆς, ἥτις ὑπὲρ τῶν τεθνεώτων εὔχεται χαὶ πάντοτε εἴωθεν
εὔχεσθαι" αὐτῆς γὰρ ἡ προσευχὴ ἀνωφελὴς διαρρήδην εἴη ἄν, εἰ τὸ χαθαρτήριον μετὰ τὸν 10
θάνατον οὐ μὴ τεθῇ χαὶ γὰρ εἰκῇ καὶ μάτην εὔξαντ᾽ ἂν ὑπὲρ τῶν ἤδη ἐν τῇ δόξῃ ἢ ἐν τῷ
ἅδη ὄντων.
εὐ, Πέμπτον δέ, τῷ xópe τῆς «ἁγίας Ῥωμαϊκῆς ᾿Εἰχχλησίας τῆς διδαχθείσης τε χαὶ
τυπωθείσης ὑπὸ τῶν μαχαρίων ἀποστόλων [Πέτρου x«i [Παύλου xxi τῶν ἄλλων ὁσίων
ἀρχιερέων τῶν ἀναριθμήτοις θχύμιασι διαπρεψάντων, οὺς xal οἱ Ἕλληνες xai οἱ Λατῖνοι οἷα 15
*f.45. ἁγίους ᾿ σέδονται' αὕτη γὰρ οὕτω Ovx παντὸς χεχράτηχεν, οὕτως ἀεὶ ἐκήρυξεν, xai ὅτε
τς ἀδτος Meet m LNO ΤΕ ν ἘΣΡΩΝΕΝ AER. up SESS RANT
ἤνῶτο ᾿η΄ἐχατέρα Ἐχχλησία χαὶ πρὸ τοῦ φύεσθαι ταυτηνὶ τὴν VOY διζοατασιν.
m E δι dE , ρα ΄, Es ε ΄ , , Y . , .
c". "Excvow ὁὲ ἐμφαίνεται ταύτης τὴς ἡμετέρας πίστεως ταληθὲς τῇ αὐθεντίχ τῶν
- 4 L
AN ^ T—-—h E eee NS NS - E , Pad , Y DA aa -- -
ἁγίων Mazícov Τραιχῶν δηλαδὴ καὶ Λατίνων, ἐξαιρέτως δὲ «-τῶν;» τῇ χοινὴ ψήφῳ
οι δον
5]
10
[20] 11. -- DEPUTATORUM LATINORUM CEDULA DE PURGATORIO. 29
Graeci in universali concilio receperunt, cuius verba sunt haec* : « Se-
« quimur per omnia sanctos Patres et doctores Ecclesiae, Athanasium,
« Hilarium, Basilium, Gregorium Theologum*", Gregorium Nyssenum, Am-
« brosium, Augustinum, "Theophilum, loannem Constantinopolitanum,
« Cyrillum, Leonem, Proclum*, et suscipimus omnia, quae de recta fide et
« condemnatione haereticorum exposuerunt ». Ex aliquibus ipsorum doctorum
et quibusdam aliis pauca quaedam, brevitatis causa, referemus.
In primis beatus Augustinus in homilia de igne purgatorio exponens
verba illa Apostoli : Fundamentum nemo aliud. potest ponere, quam id, quod
positum est, quod est Christus Iesus, ita ait" : « Multi sunt qui lectionem istam
« male intelligentes falsa securitate se decipiunt, dum credunt, quod etsi
« super fundamentum Christi erimina capitalia aedificant, peccata ipsa per
« ignem transitorium possint purgari, et ipsi postea ad perpetuam gloriam
« pervenire. Intellectus iste, fratres carissimi, corrigendus est, quia ipsi
« se seducunt, qui sie sibi talia^ blandiuntur. lllo enim transitorio igne,
a) Habetur hic locus in actione tertia concilii Constantinopolitani.quinti generalis, et in concilio
Lateranensi sub Martino papa I, consultatione quinta — Mansi, t. IX, c. 201-202. — b) Gregorium
Theologum om. ed. — c) Proculum ed. — d) Augustin. Sermo 41 desanctis, sive de anima defunctorum.
Integrum, si paucas varietates excipias, recepit Gratianus in Decretum, P. I, dist. XXV, c. 3, 2 4. In
editione Maurina reiicitur ut spurius in Appendice, Sermo 104 — P. L., t. 39, c. 1946. — e) qui sic de
lalibus ed.; qui taliter sibi in textu vulgato Augustini; lectionem recepi Ioannis de Turrecremala,
unius ex Deputatis, in suo Apparatu.
΄ ' y D. » L , , "I , E ,» “ n hz SN , ,
ὑπο lgavxov τε xxi Λατίνων ἐν τῇ πέμπτη οἰχουμενιχῇ δοχιμασθέντων συνόδῳ" ἐχείνης
δὲ τ ΄ , E E 'E ' f) E ' , - D , ͵ A ^ p^.
& ῥήματά ἐστι ταῦτα᾽ « Ἐπόμεθα χατὰ πάντα τοῖς ἁγίοις Πατράσι xxi διδασχάλοις
“ὡ ^p^ , , t , , Ὕ , "Á P * ,
« τῆς ἰχχλησίας ᾿Αθανασίῳ, Ἱλαρίῳ, Dazcnsto, Γρηγορίῳ τῷ Θεολόγῳ, [Γρηγορίῳ
D D i ' n i '
" , , M “- “ω r , , ,
« τῷ Νύσσης, Ἀμῥροσίῳ, Αὐγουστίνῳ, Θεωφίλῳ, ᾿Ιωάννη τῷ τῆς Κωνσταντίνου ἐπισχύπω.
p " , , ^ , , , » ^
« KogOO«Q, Λέοντι, Πράκλῳ, χαὶ ἀποδεχόμεθα πάντα τὰ περὶ τῆς ὀρθῆς πίστεως χαὶ
p , EZ [1 ^ Lj , ^ , , " ,
« τῆς χαταχρίσεως τῶν αἱρετικῶν ὑπ᾿ αὐτῶν ἐχτεθέντα ». Ἀπὸ δή τινων τῶν τοιούτων
^ " ^ , , ^^ , ' , , , - ,
διδασχάλων xai ἀπὸ ἐνίων ἄλλων ολίγα τινὰ βραχυλογίχς χάριν ἐνταῦθα θήσομεν.
- - - LI
^ "s ^ A «ἡ mo 4 , »», E , zs , ^
Kai πρῶτον μὲν ἀπὸ τοῦ ἁγίου Αὐγουστίνου ἀρζόμεθχ. (Λὗτος ἐν τῇ ὁμιλία τῇ περὶ
Ὁ , ^ vp , M [4 "- ^ , P^ * PN M^
τοῦ χαθαρσίου πυρὸς ἐξηγούμενος τὰ ῥήματα ἐκεῖνα τοῦ Ἀποστόλου τὰ Θειιέλιον ἄλλον
3 , 34 MI ^ L4 nd - , - e ^ o ^
10 οὐδεὶς τιθέναι ! δύναται παρὲξ τοῦ τεθέντος, ὅς ἐστιν ᾿Ιησοῦς Χριστός, οὕτως ἔφη" « [Πολλοὶ
παν, νου“
15
' , ' , ' ' δ. » Ῥ
( τὴν περιχοπὴν ταύτην χαχῶς ἐπαΐοντες ἑχυτοὺς ψευδεῖ τινι ἀσφαλεία ἐξαπατῶσι,
, * ^ * M H mf Β JN - -ὦ»ἤὔ - , - ,
« πιστεύοντες ὅτι χἂν τὰ χεφαλιχὰ ἐγχλήματα ἐπὶ τῷ θεμελίῳ τοῦ Χριστοῦ οἰχοδομῶσι,
' ' , , , , ^ , ' ᾿ , ' M:
« τὰς ἁμαρτίας ἐχείνας δύνχσθχι διὰ προσχαίρου πυρὸς ἐχχαθχίοεσθχι, ἑαυτοὺς δὲ ὕστεοον
^ D PAN 4 , ^ , * , , 3 ᾿ ^
« πρὸς τὴν ἀΐδιον ζωὴν ἀφιχνεῖσθχι. Οὗτος ὁ νοῦς, ἀγαπητοί, δεῖται διορθώσεως" αὐτοὶ γὰρ
[ ^ » - ' “ * ^ , ^ , ^
« ἑαυτοὺς ἐξαπατῶσιν οἱ οὕτως ἑχυτοὺς τοῖς τοιούτοις χολαχεύοντες. Καὶ γὰρ τῷ
l. δύναται τιθέναι A, al addilis supra versum litteris 8 οἱ à monemur has voces. fuisse praepostere
ab amanuensi exaratas,
«f.
30 DOCUMENTS RELATIFS AU CONCILE DE FLORENCE. [30]
« de quo dicit Apostolus : Ipse autem salvus erit, sic lamen quasv per ignem,
« non capitalia, sed minuta peccata purgantur ».
Idem Augustinus in XXI lib. de Civilate Dei. cap. 13: : « Temporarias
poenas alii in hae vita tantum, alii post mortem, alii et nune et tunc,
« verumtamen ante iudicium illud severissimum novissimumque patiuntur.
Non autem omnes veniunt in sempiternas poenas, quae post illud
iudicium sunt futurae, qui post mortem sustinent temporales. Nam quibus-
« dam, quod in isto non remittitur, remitti in futuro saeculo, id est, ne
« futuri saeculi aeterno supplicio puniantur, iam supra diximus — ».
Et in 24 cap. inquit^ : « Non enim de quibusdam veraciter diceretur,
«
« quibus, etsi non in isto, tamen remittetur in futuro ».
Idem Augustinus in libro de Cura pro mortuis gerenda* : « In Macha-
« baeorum libris legimus oblatum pro mortuis saerificium; sed etsi nus-
« quam in Seripturis veteribus omnino legeretur, non parva est universae
« Ecclesiae, quae in hac consuetudine claret auctoritas, ubi in precibus
« sacerdotis", quae Domino Deo ad eius altare funduntur, locum suum habet
quod non eis remittetur neque in hoc saeculo, neque in futuro, nisi essent
« commendatio mortuorum ».
a) Apud Migne, P. L., t. 41, c. 728. — b) in 20 cap. ed. set: P.L. ct, c) 738: le TD"
c. 593. — d) sacerdotum ed.
-—- M , * e t , , -
« προσχαίρῳ χαὶ διαδατιχῷ πυρὶ ἐχείνῳ, περὶ οὗ λέγει ὁ Ἀπόστολος" Αὐτὸς δὲ σωθήσεται,
o , € ^ ^ , , T A ΄ , ^ E ^ ε u^. ^ /
« οὕτω γε μήν, ὡσεὶ διὰ πυρός, οὐ χεφαλιχά, ἀλλὰ σμιχρὰ ἁμαρτήματα χαϑαιῖρεται ».
« ᾿ τος , "C , - , d nd e o , ENS.
O αὐτὸς ἐν τῇ εἰχοστῇ πρώτῃ βίόλῳ περὶ τῆς Πόλεως τοῦ Θεοῦ, χεφαλαίῳ vw
Tp 7 ΄ « 1 , ἘΝ τὸ ΑἹ / e δὲ N ^ n
« Τὰς προσχαίρους τιμωρίας οἱ μὲν ἐν τῷδε τῷ βίῳ μόνον, οἱ δὲ μετὰ τὸν θάνατον,
t n , ΄ ᾽ e EC 5 ΄ ν
« οἱ δὲ xai ἐνθάδε κἀκεῖσε, πρό γε μὴν τὴς αὐστηροτάτης ἐκείνης x«i ἐσχάτης χρίσεως
e , (05 ΄ δὲ 64 2 S ἢ ΄ ΞΡ M N Ν b ΄ ὃ 1
« ὑπομένουσιν. Οὐ πάντες δὲ φθάνουσιν εἰς τὰς αἰωνίους ποινὰς τὰς μετὰ τὴν τοιᾶνὸε
, , N 1 ΄ ^
« χρίσιν ἐσομένας οἱ μετὰ τὸν θάνατον τὰς προσχαίρους ὑπομένοντες" ἐνίοις γὰρ τὸ
, - - ᾽ , 5 ͵ὔ , / - ^ , Ὁ ES m ᾿
« ἐν τῷ νῦν αἰῶνι οὐκ ἀφιέμενον ἀφίεσθαι ἐν τῷ μέλλοντι βίῳ, ἵνα μὴ τὴ τοῦ μέλλοντος
ἘΣ DRY L E XV e E 7
« αἰῶνος ἀϊδίῳ χολάσει τιμωρῶνται, ἤδη ἐν τοῖς ἄνω προειρήχαμεν ».
€ , M , - NEN , ^ ? - 5 ^
O αὐτὸς ἐν τῷ xÓ" χεφαλαίῳ τῆς αὐτῆς πραγματείας ἔφη" « Οὐ γὰρ περὶ ἐνίων
γ)ληθῶς M λέ Lum , Ὁ $32 - m 3/00 MO. - ΄ RET) € »* ^
« ἀληθῶς ἂν λέγοι, ὅτι αὐτοῖς οὔτ᾽ ἐν τῷ νῦν οὔτ᾽ ἐν TQ μέλλοντι ἀφίεται αἰῶνι, ἐὰν μὴ
« ὦσιν οἷς, χἂν μὴ ἐν τῷδε, ἀλλ᾽ οὖν ἐν τῷ μέλλοντι αἰῶνι ἀφεθήσεται ».
" , ^ , - ' ^ m * m , A m -
O αὐτὸς ἐν τῷ πρὸς Β]αυλῖνον περὶ τῆς Κηδείας λόγῳ λέγει’ « Ἔν ταῖς τῶν Max-
p D ie, 9 25 32787 » ed , , , E
« xaGaiow βίδλοις ἀνέγνωμεν προσηνέχθαι ὑπὲρ τῶν ἀποθανόντων τὴν θυσίαν" ἀλλὰ χἂν
SN c EAS Í - 1 DUE , ' , - - ,
« μηδαμῇ ὅλως ἐν τῇ [loo ἀνέγνωμεν, οὐ μιχρῦν ἐστι τῆς χαθολιχῆς "ExxXnctae τὸ
χῦρος τὸ ἐν τῇδε τῇ συνηθείᾳ ἐκλάμψαν, ὅπου ἐν ταῖς δεήσεσι τοῦ ἱεῤέ ig τῷ δεσπότ'
( Ι , ei. ἐκλάμψαν, ὅπ ἴσεσι τοῦ ἱερέως ταῖς τῷ δεσπότῃ
5 TA AX ^ nd ἌΝ LA A , ^ , 5, ε -
« Χριστῷ πρὸς τὸ ἐχείνου θυσιαστήριον προσφερομέναις τὸν ἴδιον τόπον ἔχει c) τῶν
« ἀποθανόντων εὐχή »-
l. τοιάδε Α. — 2. Μαχαύαίων Α.
10
10
15
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MOS nion
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15
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[31] I. — DEPUTATORUM LATINORUM CEDULA DE PURGATORIO. 31
Idem Augustinus in eodem libro* : « Non sunt praetermittendae supplica-
« tiones pro spiritibus mortuorum, quas faciendas pro omnibus in christiana
« et catholica societate defunctis, etiam tacitis nominibus eorum, sub
« generali commenioratione suscepit Ecclesia; ut quibus ad ista desunt
« parentes, aut filii, aut quicumque cognati vel amici, ab una his exhi-
« beantur pia matre communi. — Si autem deessent istae supplicationes, quae
-« fiunt recta fide ac pietate pro mortuis, puto quod nihil prodesset spiritibus
« eorum quamlibet in locis sanctis exanima corpora ponerentur- ».
Idem Augustinus in libro De Paenitentia dicit: — « Paenitentia" enim si in
« extremo vitae hiatu advenerit, sanat et liberat in ablutione baptismi : ita
« quod nec purgatorium sentiunt qui in fine baptizantur; sed ipsi ditati
« bonis sanctae matris Ecclesiae, recepturi sunt multiplex bonum in vera
« beatitudine ». Et paulo inferius ait : « Multos solet serotina paenitentia
« decipere. Sed quoniam Deus semper potens est, semper potest etiam
« in morte iuvare quibus placet. Cum itaque opus sit non hominis, sed Dei
« fructifera paenitentia, inspirare eam potest quandocumque vult sua miseri-
« cordia, et remunerare ex misericordia quos damnare potest ex iustitia.
« Sed quoniam multa sunt quae impediunt et languentem retrahunt, peri-
8) Loc. cil., c. 596. — b) De Paenil., n. 33 — P. L., t. 40, c.1127. Exhibet Gratianus De Paenitentia
dist. VII, circa finem.
Ὁ αὐτὸς ἐν τῷ αὐτῷ λόγῳ᾽ « Οὐ δεῖ παριέναι τὰς ἱκεσίας τὰς ὑπὲρ πνευμάτων
« τῶν τεθνεώτων, ἃς χρῆνχι ποιῆσαι ὑπὲρ πάντων τῶν ἐν τῇ χριστιανιχῇ χοινωνία
«εχοιμιηθέντων, χἀχείνων σιωπηθέντων τῶν ὀνομάτων αὐτῶν, γενιχξ παρχστάσει ἡ
« ᾿Ἐχχλησία ἐδέξατο, ὅπως οἷς ἂν πρὸς τὸ ταῦτα τελεῖν οὐχ εἰσὶ γονεῖς ἢ τέχνα ἢ
^ ^ , « M “ ^ , , t" δι
« συγγενεῖς οἱοιδήποτε ἢ φίλοι, ὑπὸ μιᾶς χοινῆς μητρὸς τούτοις παράσχοιτο. Ei δὲ
« ὑστερήσωσιν αἱ τοιχῦται ἱχεσίαι αἱ ὀρθῇ πίστει ' χαὶ εὐσεδείχ ὑπὲρ τῶν χοιμηθέντων
΄ τῶι * H , , - , , 9 , , -
« γινόμεναι, οἶμαι ὅτι οὐδὲν ὠφελήσει TX πνεύματα αὐτῶν, ποίοις ἱεροῖς τόποις χποτεθῶσ!
S 0» ,
« τὰ ἄψυχα σώματα ».
t 47 ἣν δῷ ^ . ἢ, D 4 , ^ , 7 - ; 4 -
O αὐτὸς ἐν τῳ 7t60t Mervavotac λόγῳ" « H Y*2 μετανοια, χαν ἐν τὼ τέλει τῆς ζωῆς
e" »- * Γὸν * ^ T » , ε , ^ ,
« ἥχοι, ιᾶται μὲν xxi ρῥύει ἐν τῇ τοῦ βαπτίσματος ἀποπλύσει, ὡς μήτε τοῦ χαθαρτηρίου
, ' E , " , Uu " , ' ^ ' » - c. ἃ
« αἰσθάνεσθαι τοὺς iv τῷ τέλει βαπτιζομένους, ἀλλ᾽ αὐτοὺς πλουτήσαντας caaÜx τῆς
« ἁγίας μητρὸς ᾿κχλησίας ἀπολήψεσθαι μέλλειν τὸ πολλαπλάσιον ἀγαθὸν ἐν τῇ ἀληθεῖ
E , r ^ - "v LUI . * ^ "" f [I 2m ^ » D , 21 2
« μαχαριότητι.». Kat μιχρῷ ὕστερον ἔφη" « Πολλοὺς εἴωθεν ἡ τῆς μετανοίας ἀνατολὴ
* M , e" , * 9? 4 ^N , 9, ΑἹ ᾿ " , , .
« ἐξαπατᾶν" XXX ὅτι ὁ Θεὸς ἀεὶ δυνατὸς ἐστιν, ἀεὶ xxv? τῷ θχνάτῳ βοηθῆσαι ἰσχύει
T ^ , ^T^ NI τ v D * , , "κ᾿: - ' d APP A n
« οἷς ἂν βούλεται. Ἐὐπειδὴ οὖν ἔργον ἐστὶν οὐκ ἀνθρώπου, ἀλλὰ Θεοῦ ἡ χαρποφόρος
; ' Ὁ , M , Li , f * * wot * , , - ]
« μεέτανοιχ, ἐμπνεῦσαι αὐτὴν δύναται, ὁσάκις βούλεται τὸ αὐτοῦ ἕλέος, Xa χμειοεσῆχι
, -— ^ » - , , , , "MN D zaa 7 5.5 3
« ἀπὸ τοῦ ἐλέους οὺς ἀπὸ τῆς δικαιοσύνης καταχρίνεϊν ἰσχύει. AAA ὅτι πολλᾶ
εατι
1. πίστη A. — 2. xà Α. — 3. πολά Α.
3 καὶ
. ^6.
32 DOCUMENTS RELATIFS AU CONCILE DE FLORENCE. [32]
« culosissimum est et interitui vicinum, ad mortem protrahere paenitentiae
« remedium. Sed etiamsi conversus vita vivat, et non moriatur; non tamen
« promittimus quod evadat omnem poenam : nam prius purgandus est igne
« purgatorio ille, qui in aliud saeculum distulit fructum conversionis; hie
« autem ignis etsi aeternus non sit, miro tamen modo est gravis : -Cexcellit
« enim omnem poenam quam. unquam passus est aliquis in hac vita ».
Idem Augustinus jin quodam sermone de mortuis qui incipit. Omnium
christianorum spes* : « Itaque, inquit, orationibus Ecclesiae, et sacrificio
« salutari, et eleemosynis, quae pro eorum spiritibus. erogantur, non est
« dubitandum mortuos adiuvari, ut cum eis misericordius agatur a Domino
« —quam eorum peccata meruerunt ^; hoc enim a Patribus traditum universa
« observat Ecclesia, ut pro eis, qui in corporis et sanguinis Christi com-
« munione defuncti sunt, cum ad ipsum sacrificium loco suo commemorantur,
« oretur ». Et infra" : « Non enim ambigendum est, ista prodesse defunctis,
« qui ita vixerint ante mortem, ut possint haec eis esse utilia post mortem ».
Sanctus quoque Ambrosius exponens verbum illud* : Ipse autem erit
salvus — sic tamen quasi per ignem, ita ait : « Non vero sine poena salvabitur.
a) Sermo 172, n. 3 — P. L., t. 38, c. 936; ubi verba quidem occurrunt, non vero initium hic alle-
gatum; hoc legitur t. cit., c. 1261, sed ibi verba hic adducta non habentur. — b) Jbid., c. 937. —
Epp 017 6:200:
' , "gy N ' ΄ ? H , , , 5 ΄
« τὰ ἐμποδίζοντα χαὶ τὸν χάμνοντα. ἐφέλκοντα, ἐπιχίνδυνόν ἐστι xxi πλησίον ὀλέθρου
Us A , 3 2A CZ 1 τ , ^ » e
« πρὸς τὸν θάνατον ἀναδαλέσθαι' τῆς μετανοίας τὴν θεραπείαν. Ἀλλὰ xxv οὕτως
2 M by τ᾽ E 7./ 3 3- € - 74 e : -Ὁ ^
« ἐπιστραφεὶς ζωὴν ζήσῃ, οὐχ ὑπισχνούμεθα, ὅτι ἐχφεύξεται πᾶσαν τὴν τιμωρίαν" καὶ γὰρ
« πρῶτον δεῖ αὐτὸν τῷ χαθαρσίῳ πυρὶ ἐχχαθαίρεσθχι τὸν εἰς τὸν αἰῶνα ἐχεῖνον
« ἀναδαλλόμενον τὸν τῆς ἐπιστοοφῖῆς ; jv τοῦτο δὲ - τὸ-- πῦ ἂν οὐχ εἴη αἰώ
ou. τῆς ἐπιστροφῆς χαρπόν᾽ τοῦτο δὲ «τὸ; πῦρ, κἂν οὐχ εἴη αἰώνιον,
-— "4 QET 2! , *, - CAMS. A ^ D , ^
« θαυμαστῷ μέν τινι τρόπῳ βαρύ ἐστιν ὑπεραίρει γὰρ πᾶσαν τιμωρίαν, ἣν πέπονθέ τις
, “ΔΝ -— ,
« ἐν τῷδε τῷ βίῳ ».
« EINE PA L N X , " » y - -"Ὕ
O αὐτὸς ἔν τινι λόγῳ περὶ τῶν χοιμηθέντων, ὃς ἄρχεται Ἢ πάντων τῶν χοριστιανων
2 - r - € b - ͵ὔ ES , *
« ἐλεημοσύναις ταῖς ὑπὲρ τῶν πνευμάτων ᾿ αὐτῶν παρασχομέναις οὐ χρὴ διστόζειν
V i É
an M ' i - , et 3^ ^ ^ , ' ἘΝ , * AS EE
« βοηθεῖσθαι τοὺς χοιμιηθέντας, ἵνα ἐλεηθῶσι μᾶλλον ἀπὸ τοῦ Κυρίου ἢ διὰ τῶν ἰδίων
A E LEE , 4 ^j x Ἢ S ^ ΝᾺ P. & M ΄ x m e ^
« ἁμαρτημάτων ἄξιοι foxv* τοῦτο γὰρ παρὰ τῶν Πατέρων παραδοθὲν πᾶσα. ἡ Ἐχχλησία
NA πω ej QUEEN , 2 Ὁ» ΞΕ ͵ “ρ " τὰ ΄
« τήρει, ty& ὑπὲρ τῶν ἐν τῇ τοῦ σώματος χαὶ τοῦ αἵματος Χριστοῦ χοινωνία χοιμιηθέντων,
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«€ Q εν CUT 'Y) σια τ 15 ; ^5 "T6 7)» ΩΝ z- c
d τ T θυσίᾳ ῳ οἰχείῳ τόπῳ περι αὐτῶν γένηται Unum, vat δέησις «ποιῆται».
( CY ' , Dr. SN ES E "m , - € [/
€ Ov χρὴ δὲ ἀμφιδάλλειν τὰ τοιαῦτα τοῖς χοιμιηθεῖσιν ἐπικουρεῖν τοῖς οὕτω βιώσασι πρὸ
ἜΤ ΥΣ ΘΕ NE. , , ,
« τοῦ θανάτου, ὡς ἀπὸ τῶν τοιούτων δύνασθαι xai μετὰ τὸν θάνατον ὠφελεῖσθαι ».
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CU bd vincoli TERN M E UR ΕΝ ΝΣ ;
ἄγιος Ἀμόρόσιος ἐξηγούμενος τὸ ῥητὸν ἐχεῖνο τὸ “τὸς δὲ σωθήσεται, οὕτω
1. ἀναθαλλέσθαι A.
he Hs e LU - ^ Ὡς ^ m , A ΄ e c , :
ἐλπίς, οὕτως ἔφη" « Ταῖς δὲ τῆς Ἐχχλησίας ἱχεσίαις χαὶ τῇ σωτηρίῳ θυσία χαὶ ταῖς
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[39] Ι. — DEPUTATORUM LATINORUM CEDULA DE PURGATORIO. 33
« Per hoc enim dicit salvum illum futurum, sed poenas ignis passurum, ut
« per ignem purgatus fiat salvus, — et non sicut períidi aeterno igne in
« perpetuum torqueatur : ut ex aliqua parte operae pretium sit credidisse
« in Christum — ». ,
Beatus Gregorius summus pontifex in IV libro Dialogi sui plurima exempla
ae revelationes adducit, probans esse Purgatorium, et inter alia inquit^
« Qualis hie quisque egreditur, talis in iudicio praesentatur; sed tamen de
« quibusdam culpis esse ante iudicium purgationis ignis eredendus" est.
« pro eo quod Veritas dicit^ : Quia sí quis in Spiritum sanctum blasphemias
« dimerit, neque in hoc saeculo, neque in futuro remittetur ei. In qua sententia
« datur intelligi, quasdam culpas in hoe saeculo, quasdam" in futuro posse
« relaxari. Quod enim de uno negatur, consequens intellectus* patet, quia
« de quibusdam conceditur. « Sed tamen, ut praedixi, hoc de parvis mini-
« misque peccatis fieri posse credendum est — ».
Magnus etiam sanctus Basilius in orationibus, quae in vigilia! Pente-
costes genu flexo dici solent, in una earum, cuius principium est : Aeter-
naliter [Iuens* etc., sic pro mortuis orat : « Exaudi nos deprecantes, et da re-
a) Gregor. Magn. Dialog. IV, c. 39, edit. Maurin. ler intellecte ed. — e) Non ín vigilia, sed ipsa
— P. G., τ. 77, c. 396. Recepit Gratianus in De- Pentecostis die sub vesperam. — f) Aeternaliter
cretum, dist. XXV, c. 4. — b) ignem credendum fluens, graece : Ἢ ἀένναος βρύουσα; cf. Goar, E2-
ed. Mat. xir, 32. — c) in hoc saeculo... quasdam χολόγιον sive [ütuale Graecorum, Parisiis, 1647,
om. ed. — d) Consequens intellectus : continen- p. 795.
" » ^ , , Y N , S.
μέντοι, εὁσεὶ διὰ πυρός, οὕτως ἔφη" « Οὐκ ἀποινὶ δὲ σωθήσεται!" διὰ τούτου γὰρ λέγει
/ ^ , ' m ' , e MN oc. ν ^
« αὐτὸν σῴζεσθαι μέλλειν, ἀλλὰ πείσεσθαι τὰς τοῦ πυρὸς τιμωρίας, ἵνα διὰ πυρὸς χαθαρθεὶς
͵ - LI LI
“ " , , , ' m" , , ^ * ^ , ^ , ,
« σωθῇ, xxi τῶν ἀπίστων εἰς τὸν αἰῶνα ἀπολλυμένων, ὠφελεῖται αὐτὸς ἀπὸ μέρους ἐχ
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« τοῦ πεπιστευχέναι εἰς τὸν Χριστόν ».
Γρηγόριος δὲ ὁ μαχαριώτατος ἀρχιερεὺς ἐν τῷ à" τοῦ ZhaAóyov λόγῳ πλείστοις ὑπο-
͵ ^ A , , , ἣν “ T E , ; e ,
δείγμασι xxl πολλαῖς ἀποχαλύψεσιν ἀποδείχνυσιν εἶνχι τὸ χαθαρτήριον λέγων οὑτωσί πως"
Οἷος ἐνθένδε! 2 458 e. M ^ »" »- ^ , 94 «4 V " " .
€ Oleg ἐνθένδε' ἀπανίσταται ἕχαστος, τοῖος ἄγεται εἰς τὴν χοίσιν' ἀλλὰ μὴν περὶ αἰτια-
^ LI
, —- M , τ H - ^ - , - , - 4
« μάτων τινῶν δεῖ πιστεύειν εἶνχι πρὸ τῆς χρίσεως τὸ τῆς χαθάρσεως πῦρ, διότι λέγει
Li , - , e" » * LJ ^ ^ , , , e - » * »*
« * Ἀλήθεια, ὅτι "Ev τις εἰς τὸ Πνεῦμα 10. ἅγιον βλασφημήση, οὔτ᾽ ἐν τῷ νῦν οὔτ᾽ ἐν
« τῷ μέλλοντι αἰῶνι ἀφεθήσεται αὐτῷ. 'Ev ταύτῃ δὲ τῇ ἀποφάσει νοεῖσθχι δίδοται,
^
s X * ' , - ^ * ou M ' - γω ᾽ T
« τινὰς μὲν ἁμαρτίας ἐν τῷ νῦν αιῶνι, τινὰς δὲ ἐν τῷ μέλλοντι ἀφίεσθαι οἷόν τε εἰναι
e
« Kot γὰρ τὸ περὶ ἑνὸς ἀρνούμενον, φανερὸν ἐκ τῆς τοῦ νοῦ ἀχολουθίας, ὅτι περί τινων
« συγχωρεῖται. Ἀλλ᾽ ὡς προεῖπον, τοῦτο περὶ UA QV χαὶ ἐλαφοῶν ἅμαρτημά των οἷον τε
« γίνεσθαι πιστεύειν χρή ».
Ὁ δὲ μέγας Βασίλειος" ἐν ταῖς εὐχαῖς ταῖς ἐν. τῇ πρὸ τῆς Πεντηχοστῆς ἡμέρας
μετὰ γονυχλισίας λεγομέναις οὑτωσί πως ἔφη ὑπὲρ τῶν χοιμηθέντων δεόμενος « [ἰσάχουσον
1. ἐνθέδε A. --- 2. Ἰασίλεος A.
PATR. OR. — T. XV. — Εὖ 1.
ott
an animabus servorum tuorum praedormientium patrum nostrorum,
« qui
ceterorumque cognatorum, omniumque in fide nobis coniunc-
« ac fratrum,
« torum ». In sequenti vero oratione, euius principium illud est^ : Domine
omnipotens Deus, Pater misericordiae, sic ait : « Exaudi nos humiles suppli-
« cantes, et supplices tuos deprecantes, et da requiem animabus servorum
« tuorum praedormientium in loco lucido, in loco virenti^, in loco refectionis,
« unde dolor, gemitus, et moestitia longe depulsa sunt, et statue spiritus
« eorum in tabernaculis iustorum, pacis atque remissionis ».
In exequiis vero mortuorum sic vice defuncti Salvatorem alloquitur":
« Imago sum tuae ineffabilis gloriae, quamvis feram stigmata peccatorum;
« figmenti tui, Domine, miserere, et pietate tua me purga, patriamque
« desideratam largire, et iterum paradisi curiae restitue ».
Gregorius Nyssenus in dialogo de Consolatione et. statu animarum post
mortem?, introducit loquentem et dicentem Macerinam sororem beati Basili
et suam, post ipsius Basilii mortem: « Neque enim odio aut vindictae studio
« —mea quidem opinione -- dolores infert Deus his, qui male vivendo pecca-
« verunt, — qui et apprehendit et vindicat, et ad se trahit quidquid ipsius
« gratia provenit in rerum naturam; sed ille quidem meliore consilio ad
a) Ibid., paulo inferius. — b) in loco viventi ubi duo loci hic adducti leguntur; cf. P. G.- t 6;
ed.; graece : ἐν τόπῳ χλοερῷ. — 0) Cf. Goar, op. cc. 97 C-100 A.
cil., p. 528. — d) Alias De Anima οἱ Resurrectione,
dee n , Y Y 5 s
« ἡμῶν TOY δεομένων σου, χαὶ ἀνάπαυσον τὰς ψυχὰς τῶν δούλων σου τῶν προχεχοιμη-
΄ / ^ DEN IY Ω͂ e Y - E e Y , -
« μένων πατέρων καὶ ἀδελφῶν ἡμῶν xat τῶν λοιπῶν συγγενῶν χαὶ πάντων τῶν ἐν πίστει
᾿ , le En 'E ». 3 δὲ DRE e ΄ ᾽ // € -“ - e
« συνημμένων ἡμῖν ». "Ev «XXn δὲ εὐχὴ οὕτως φησίν᾽ « Εἰσάκουσον ἡμῶν τῶν ταπεινῶν
t m" N N 3*7 ^ s ΒΡ
« ἱκετῶν σου δεομένων cou, χαὶ ἀνάπαυσον τὰς ψυχὰς τῶν δούλων σου τῶν προχεχοι-
« UrnUÉvQN ἐν τόπῳ φωτεινῷ. ἐν τόπῳ γλοερῷ, ἐν τό "PIA ὃ Id ὑδυνῚ
Un. É 0 9 0, ἐν τόπῳ χλοερῷ, ἐν τόπῳ ἀναψύξεως, ὅπου ἀπέδρα ὀδύνη
ϊ ^ LS ^ /, ^ -- Ν r - - -
« xal λύπη καὶ στεναγμός, xxi στῆσον τὰ πνεύματα αὐτῶν ἐν ταῖς σχηναῖς τῶν
, , , ^ , E
« διχαίων, εἰρήνης xal ἀνέσεως ».
Ἔν δὲ τὴ ἀχολουθίχ τῶν τεθνεώτων οὕτως ἐν τῷ προσώπῳ τοῦ χοιμηθέντος τῷ Σωτῆρι
S Az k EJ , , m J "7 NA , Ν ΄
διχλέγεται: « Exóv εἰμι τῆς ἀρρήτου cou δόξης, εἰ χαὶ στίγματα πταισμάτων φέρω"
« ἐλέησον τὸ πλάσμα σου, Δέσποτα, χαὶ τῇ 6T εὐσπλαγχνία χαθάρισον χαὶ τὴν
« ποθουμένην πατρίδα. παράσχου μοι καὶ τοῦ παραδείσου πολίτην πάλιν χατάσττσον D.
ς , / 5 - , "7 LENS! M » “Δ , ΄
O Νύσσης Γρηγόριος ἐν τοῖς Πακρινίοις ἔφη" « Οὐδὲ γὰρ μισῶν ἡ ἀμυνόμενος ἐπὶ τῇ
Ὁ
,
τ “τῶ ῦ Ὁ» E EE ΄ ^ ' / , 7 Dl [1 ,
« χαχῇ ζωῇ, χατά vs? τὸν ἐμὸν λόγον, ἐπάγει τοῖς ἡμαρτηκόσι τὰς ὀδυνηρὰς
ἱ
« διαθέσεις - ὁ Θεός", ὁ avc ὑμενός τε καὶ πρὸς ἐχυτὸν E) Xy ὃ ὑτοῦ γά
ιαθέσεις «ὁ Θεός», ὁ ἀντιποιούμενος τε χαὶ πρὸς ἐχυτὸν ἕλχων πᾶν ὅτιπερ αὐτοῦ χάριν
ny) * ce ANE . ZIP t 1 m EN ^ 6 A a
« ἦλθεν εἰς γένεσιν᾽ ἀλλ᾽ ὁ μὲν ἐπὶ τῷ χρείττονι σχοπῷ πρὸς ἑαυτόν,. ὅς ἐστι πηγὴ
ΙΒ E B Lf - E S ICN 2 “ 5 5 e , ε
« πάσης μαχαριότητος, τὴν ψυχὴν ἐπισπᾶται ἐπισυμβαίνει δὲ xaT ἀνάγχην ἢ ἀλγεινὴ ὃ
1l. Syllaba x« in vocis χαχῇ bis scripta. — 2. ye : τε A. — 3. ἀλγινή A.
34 DOCUMENTS RELATIFS AU CONCILE DE FLORENCE. [34].
10
10
15
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K£AcUROUR f
[35] . I. — DEPUTATORUM LATINORUM CEDULA DE PURGATORIO. 35
35
« sese, qui omnis beatitudinis fons est, animam attrahit : ex necessitate
« autem ei, quod attrahitur, accidit illa affectio acerba — ». Et infra : « Et
.« quemadmodum immixtam auro materiam expurgantes per ignem, non solum
« quod adulterinum est, igne liquefaciunt, sed purum quoque aurum necessario
« una cum mixto liquatur, et remanet quod purum est, adulterino consumpto ;
« ita cum vitiositas purgatorio igne absumitur', necesse est, ut anima, quae
« cum vitiositate est unita, in igne sit, donec insita omnis adulterina mate-
« ria alque commixtio auferatur igne consumpta ».
Idem Gregorius in libro, quem de his qui dormiunt scripsit, sic inquit":
« Donec igitur potestas manet in natura, ut evitetur malum, hoc adinvenit
« divina sapientia consilium, ut hominem sineret in his esse* quae vellet,
« ut gustatis quae concupierat malis, expertus quae* ex quibus commutasset,
« sponte ad priorem beatitudinem ac desideranter accurreret, vitiosum atque
« omne irrationabile veluti grave pondus excutiens, sive in vita praesenti
« summa intentione ac sapientia expurgatus, sive post huius decessum" vitae
« per ignis purgatorii explationem ».
Huius etiam purgatorii, de quo nunc nobis est sermo, testis est etiam
beatus Dionysius in cap. VII Ecclesiasticae hierarchiae, ubi de oratione loquens,
quam hierareha super eo qui dormit facit, ita dicit! : « Postea procedens
a) assumitur ed. — b) Gregor. Nyss. De mortuis ed. — f) De Eccl. hierar. c. VII, 2 4 — P. G., ἰ. 3,
— P. G., t. 46, c. 524 B. — c) esse om. ed. — c. 560; idem allegalur a Ioanne Damasce., P. 6.,
d) ezpertusque ex quibus ed. — e) decessum om. t. 95, c. 252 A.
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διάθεσις τῷ ἑλχομένῳ. Καὶ ὥσπερ τὴν ἐμμιχθεῖσαν τῷ χρυσῷ ὕλην οἱ διὰ πυρὸς
ἐχχχθχί ἀ ΑΝ NON ( jt 0) TU29i TÍXO χλλὰ XxTX πᾶ νον ^ T
ἐχχαύσιροντες οὐ povov τὸ νοϑὸν TO πῦρ. τήχουσιν, ἀλλὰ χατὰ πασᾶν XVXYADM τῷ
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χαθαρὸν τῷ χιῤδήλῳ χατατήχεται, χἀχείνου δαπανωμένου, τοῦτο μένει, οὕτω xxi τῆς
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χακίας τῷ χαθαρσίῳ πυρὶ δαπανωμιένης, ἀνάγχη πᾶσα χαὶ τὴν ἑνωθεῖσαν αὐτῇ ψυχὴν
ἂν 4 -* t ^ ^ , , 3 ces €w ^ "ONSE , » ,
« ἐν τῷ πυρὶ εἶναι, ἕως ἂν τὸ χατεσπαρμένον νόθον χαὶ ὑλῶδες xat κίζδηλον ἅπαν ἀναλωθείη
« τῷ πυρὶ δαπανώμενον ».
rox , " “ , , , " , . ε ^ ; ^ E
[oj αὐτοῦ ἐν τῷ εἰς τοὺς χοιμηθέντας αὐτοῦ λόγῳ « ὡς ἂν οὖν χαὶ ἡ
»Ἥὔ
ἐζηυσια
, - LI 1 » , , Ls * , ^ *
« μένοι τῇ φύσει xai τὸ χαχὸν ἀπογένοιτο, ταύτην᾽ εὗρεν 7, σοφία τοῦ Θεοῦ τὴν
, - ' v . T ΕΖ - , , " z
« ἐπίνοιαν, τὸ ἐᾶσαι τὸν ἀνθρωπον iv οἷς ἐσουλήθη γε ἐσῇχι, ἵνα γευσάμενος τῶν χαχῶν,
r ᾿ θη ^ E , ῃ Η ΠΝ ^ dumm 2M. ap ΠῚ δ E M s M
« ὧν ἐπεθύμησε, χαὶ τῇ πείρᾳ μαθών, oix ἀνθ᾽ oiov ἡλλάξατο, παλινδρομήσῃ διὰ τῆς
, ' , Α , , ' [| ^ , ^ wa,
« ἐπιθυμίας ἐχουσιως πρὸς τὴν πρώτὴν μαχαριότητα, ἁἀπᾶαν τὸ ἐμπαθές τε χαὶ ἄλογον
* "v , , ^ , Ψ ^ " ᾿ "T ^ E
« ὥσπερ τι XyÜoc ἀποσχευάσας τῆς φύσεως, "TOL χατὰ τὴν παροῦσαν ζωὴν Otx T2060 ἧς
- ? ? 4 LI LI .
, *. , A ^ * * , i3 , .
« τὲ χαὶ φιλοσοφίας ἐχχαθαρθείς, ἢ μετὰ τὴν ἐνθένδε" μετανάστασιν διὰ τῆς τ
* ἧς m"
« χαθαρσίου πυρὸς χωνείας ».
'O δὲ , Δ , , ^ LUE " "c "I viac Adv sz y» "A :
( $ μέγας Atovuctog ἐν TO περι πχχλησιαστιχὴς τΤεραρχιίας AOYOQO, χεφαλαιῷ V^, λέγει
"4. ἅπα A. — 2. ἐνθέδε A.
5.
ἜΤ
n-
.ς 2).
36 DOCUMENTS RELATIFS AU CONCILE DE FLORENCE. [36]
« divinus hierarcha orationem sanetam facit super eo qui dormit ». Et
infra : « Oratione quidem precatur hierarcha divinam bonitatem, ut dimittat
« ei qui dormit omnia, quae per humanam fragilitatem peccavit, et deducat
« Ipsum in lucem et regionem viventium, in sinus Abrahae, Isaac et Iacob,
« unde aufugit dolor, tristitia et gemitus ».
Aecedat et sanctus Epiphanius — qui —— contra Aerium blasphemantem ac
inter cetera dicentem, non prodesse defunctis viventium preces, ita inquit^ :
« Denique quod defunctorum recitamus nomina, quid eo utilius potuit fieri?
« quid eo opportunius et mirabilius, quam si credamus, qui hic stamus, eos,
σ-
« qui hine defuncti sunt, vivere, neque eorum interiisse substantiam, sed esse 10
« eos et apud Dominum vivere, ut religiosum dogma praedicetur, quo qui
« pro fratribus precantur, bene de illis sperare constat, quasi , peregre
« profectis? — Ceterum quae pro mortuis concipiuntur preces, iis utiles sunt,
« tametsi non omnes culpas exstinguant. Verum ex eo prosunt, quod plerum-
« que, dum adhue in terra degimus, sponte aut inviti titubemus, ut id, quod 15
« perfectius est, significetur. ^ Nam et iustorum memoriam facimus et pecea-
« torum: peccatorum quidem, ut iis a Domino misericordiam imploremus;
« — iustorum autem et patrum ac patriarcharum, prophetarum, apostolorum,
« evangelistarum, martyrum, confessorum, episcoporum, anachoretarum.
« ae coetus illius universi, ut Dominum lesum Christum singulari quodam 90
-
ἃ) Epiphan. Adversus haereses, lib. III, haer. 75, n. 8 — P. G., t. 42, c. 513.
Ἥ ^ 5 3 X zt LÉ , REY δεῖ ͵, N , 7 N àv , ,
« μὲν οὖν εὐχὴ τῆς θεαρχικὴς ἀγαθότητος δεῖται, πάντα μὲν ἀφιέναι τὰ 0v ᾿ἀνθρωπίνην
« ἀσθένειαν ἡμαρτημένα τῷ κεχοιμημένῳ, χατατάξαι δὲ αὐτὸν ἐν φωτὶ xal χώρᾳ ζώντων,
« ἐν κόλποις Ἁδραὰμ. χαὶ "loxàkx χαὶ "laxo6, ἐν τόπῳ, οὗ ἀπέδρα ὀδύνη καὶ λύπη xal
« στεναγμὸς ».
Ὁ ἅγιος ᾿᾿ὑπιφάνιος ἐν τοῖς [[αναρείοις χατὰ τοῦ Ἀερίου' διαλεγόμενος οὕτως 5
" » N - Ὁ - ΄ EU U
ἔφη" « "Emera περὶ τοῦ ὀνόματα λέγειν τῶν τελευτησάντων, τί ἂν εἴη τούτου προὐργιαί--
, , , €
« τερον; τί τούτου χαιριώτερον χαὶ θαυμασιώτερον, πιστεύειν μὲν τοὺς παρόντας, ὅτι οἱ
, /, - N LJ , " , CN US ES z^ ΄
« ἀπελθόντες ζῶσι xai ἐν ἀνυπαρξίχ οὐκ εἰσίν, ἀλλὰ εἰσὶ xxi ζῶσι παρὰ τῷ Δεσπότη,
D 4
^ v » ' ΄ , M , « , , ε ᾿ , z4 ,
« χαὶ ὁπὼς ἂν TO σεμνότατον χήρυγμια διηγήσοιτο, ὡς ἐλπίς ἐστιν ὑπερ ἀδελφῶν εὐχομένοις,
«
« ὡς ἐν ἀποδημίᾳ τυγχανόντων; Ὠφελεῖ δὲ xol ὑπὲρ αὐτῶν γινομένη εὐχή, εἰ x«i 10 |
gj
e^ - , ΄ X , ΄ LIS 5 N , , ΄
« τὰ ὅλα τῶν αἰτιαμάτων LL αἀποχόπτοι, ἀλλ᾽ οὖν γε διὰ τὸ πολλᾶάχις ἐν χοσμιῳ
[
eT ὦ για τως L ON ^
« ἡμᾶς ὄντας σφάλλεσθαι ἀκουσίως τε χαὶ ἑχουσίως, ἵνα τὸ ἐντελ στερον σημανθῇ. * Kat
« γὰρ δικαίων ποιούμεθα «τὴν.» μνήμην xad ὑπὲρ ἁμαρτωλῶν — “ὑπὲρ μιὲν ἁμορτωλῶν 7»
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« ὑπέρ ἐλέους Θεοῦ ded ΞΕ ὑπὲρ δὲ διχαίων xl πατέρων χαὶ πατριαργῶν, προφητῶν
- N z A . ^ - ,
« χαὶ ἀποστόλων χαὶ εὐαγγελιστῶν και U-o oU pco AX ομολογήτων, ἐπισκόπων τε χαὶ 15
« ἀναχωρητῶν, xai παντὸς τοῦ τάγματος", «ἵνα τὸν κύριον ᾿Τησοῦν Χριστὸν ἀφορίσωμεν
l. Ἀρείου A : item in latino habebatur Arium. — 2. Quae sequuntur uncis inclusa, licet paulo pro-
lixiora, addenda censui, ne sententia in suspenso relinqueretur. Nam Epiphanius mortuorum duplicis
Ne
Qt
10
15
10
[. — DEPUTATORUM LATINORUM CEDULA DE PURGATORIO. 37
[37]
« honore prosequentes, ab ceterorum hominum ordine segregemus ». Et
paulo inferius : « Sed his omissis, eo, unde diverteram, redeo, ac necessario
« facere illud. Ecclesiam dico, quae traditum sibi ritum illum a maioribus
« acceperit — ».
Consonat praedictis Damascenus in quodam sermone de suffragiis mor-
tuorum, dicens* : « Mysteriorum conscii discipuli Salvatoris et sacri apostoli
« in tremendis et vivificis mysteriis memoriam fieri eorum, qui fideliter
« dormierunt, sanxerunt », quem refert beatus Thomas in IV Sententiarum,
distinctione 45^, in primo articulo.
— ]tem* testatur esse ignem hunc purgatorium Theodoretus episcopus
Cyrensis, sic dicens : « Dicit Apostolus quod salvabitur, sic tanquam per
« purgatorium ignem purgantem quidquid invenerit per incautelam prae-
« teritae vitae ex pulvere saltem pedum terreni sensus; in quo igne tamdiu
« manet, quamdiu quicquam corpulentiae et terreni alfectus inhaesit,
« purgetur; pro quo mater Ecclesia orat et dona pacifica devote offert; et
« sic per haee mundus, et inde purus exiens, Domini Sabaoth purissimis
« oculis immaculatus assistit ». —
« ἀπὸ τῆς
a)Joan. Damasc. e iis qui in fide dormie-
runt, n. 3 — P..G., t. 95, c. 249. — b) Post dis-
linet. 45, addendum quaestione 3". — c) Non
occurrebat in editis auctoritas TTheodoreti, quae
tamen adducta profecto fuit ἃ Patribus deputatis,
ul liquet ex graeco nec non ex responsionibus
Ium Marci Ephesii tum Bessarionis, quae inferius
suo loco ponentur. Quare lacunam complevi textu
assumpto ex Apparatu Ioannis a Turrecremata,
- ᾽ , PT d ' “
τῶν ἀνθρώπων τάξεως διὰ τῆς
uno nempe ex deputatis illis, fol. 265. Conf. etiam
s. Thomas, Contra errores Graecorum, pars al-
tera, cap. 23, apud P. A. Uccelli, S. Thomae
Aquinalis in Isaiam prophetam etc. (Romae, 1880,
p. 485. Item ἃ. Hervetus, apud Migne, P. 6.,
ι. 82, c. 251, in nola. Sed prae ceteris dignus
est qui legatur ipse Theodoreli editor, t. cil.,
p. 18-21, et Uccelli, op. cif., p. ^4l.
πρὸς αὐτὸν τιμῆς.» ». Καὶ ὀλίγῳ ὕστερον"
* F ^ εἰ , , “ » , ^" *, e 1^ - , -
« Εϊτα δὲ περὶ τούτου αὐθις ἐπιλήψομαι τῆς ἀχολουθίας, ὅτι ἀναγκαίως ἡ Ἐχχλησία τοῦτο
« ἐπιτελεῖ,
- ^ NI ^
Συμφωνεῖ ἐπὶ 05»! τοῖς
τῶν χοιμιηθέντων λέγων" « Τῶν μυστηρίων συνίστορες οἱ
προειρημένοις ὁ Δαμασχηνὸς
, “Ὁ * ,
παράδοσιν ). Uca. παρὰ πατέρων D.
ἔν τιν! λόγῳ περὶ τῆς βοηθείας
τοῦ Σωτῆρος μαθηταὶ «xi ὅγιοι
« ἀπόστολοι ἐν τοῖς φοδεροῖς χαὶ ζωοποιοῖς μυστηρίοις μνήμην γίνεσθαι τῶν ἐν πίστει
« χεχοιμημένων ἐθέσπισαν ».
Τούτῳ τῷ χαθαρτηρίῳ μαρτυρεῖ Θεοδώρητος ὁ Τύρου ἐπίσχοπος λέγων, «
^
« Ἀπόστολος, ὅτι σωθήσεται" ὡσεὶ
», - ,
« àv ἀπροσεξίας τοῦ παρελθόντος
« χόνεως᾽
- M - ^ INI , "
« τοῦ ὄγκου τῆς γηΐνης διαθέσεως" περὶ o
^ " ,
διὰ χαθαρσίου πυρὸς χαθαίροντος
βίου χπὸ
ἡ ἢ trino ᾿Εχχλησία εὔχετα!
πᾶν οτιοῦν
γοῦν τῆς γηΐνης αἰσθήσεως τῆς τῶν ποδῶν
T ^ ^ * , " - ' ^ ^ .
ᾧ πυρὶ τοσοῦτον ἐμμένει, μέχρις οὗ xaÜxpuÜT, πᾶν ὁτιοῦν προσεχολλήθη αὐτῷ
καὶ εἰοηνιχα
rd ^ , o. " ^ A ^ , , . " E" 4
« mQoc 0. S Et δῶρα εὐλχφῶς. Οὕτω δὲ χαθαρὸς XXV αμίαντῆς ἐχεῖῆεν ἐχραίνων. ταῖς τοῦ
" , Uu. v P v 1 "T
« Kugíou Ea62i xaüxoo7xTrxi ὄψεσι παρίσταται: ἄμωμος ».
generis commemorationem in sacrificio fleri docet, iustorum et peccatorum. Horum quidem, uti divinam
pro illis misericordiam imploremus; iustorum autem ac sanctorum, ut singulare Christi Domini. privis
legium agnoscatur, qui ab reliquorum mortalium conditione segregatur
Ἰ, δὲ A. — 3. σωθείσεται Δ.
38 DOCUMENTS RELATIFS AU CONCILE DE FLORENCE. [38]
VII. Septimo declaratur praefata veritas ratione divinae iustitiae, quae
nihil inordinate factum, impunitum relinquit, et quae ?wcta mensuram
delicti, ut inquit Seriptura*, constituit plagarum modum. Cum ergo pro quoli-
bet peccato homo certam mereatur poenam, si hanc in isto saeculo non
solvit, exigit divinae iustitiae ordo, ut in futuro satisfaciat, alioquin impunitus
remaneret; sed si quis contritus decedat, huiusmodi poenam non satisfaciet
in inferno, iuxta illud" : Peccator in quacunque hora ingemuerit, vita vivel, et
non morietur, quod de morte infernali* intelligere oportet. In caelo autem
poenam peccatorum non solvet, quia repugnat munditiae caelesti; — namque
per eam, ut Sapientia ait, nihil inquinatum ?ncurrit, neque transibit pollutus 7».
Domus enim est — solatii, non poenae 7; gaudii, non luetus. hestat igitur,
ut praeter paradisum et infernum aliquis alius. assignetur locus, in quo
huiusmodi exerceatur purgatio ; qua facta, cum desinat esse pollutus et inqui-
natus, mundusque effieiatur, ad Deum videndum et fruendum confestim evolat.
Plurima etiam alia ad haec possunt adiici. Verum haec in praesenti satis
esse ad illustrandum hoc caput arbitramur. Nunc ergo a vobis postulamus, ut
quid de iis, quae dicta sunt, sentiatis, clare nobis in scriptis et ipsi exhi-
beatis. —
a) Cf. Deut. xxv, 2. — b) Ez. xxxii, 14-15. — c) De Vita aeternali ed. quod emendavi ad codicis
graeci (idem.
p». Εὔδηλος δὲ γίνεται ἡ προειρημένη ἀλήθεια. κατὰ τὸν τῆς θείας δικαιοσύνης λόγον;
ἥπερ οὐδὲν ἀτάκτως γενόμενον ἀτιμώρητον ἐζ, ἥ τε χαὶ κατὰ τὸ μέτρον τῶν παραπτωμάτων,
ὥς φασι τὰ λόγια, κατέστησε vOv πληγῶν τὸν τρόπον. "Ema οὖν ὑπὲρ ἑκάστης ἁμαρτίας
ὁ ἄνθρωπος δητήν τινὰ τιμωρίαν ἐπισπᾶται, εἰ ταύτην ἐν τῷ νῦν αἰῶνι οὐκ ἀποτίννυσιν,
ἐχζητεῖ τῆς θείας χρίσεως ἡ τάξις, ὅπως ἐν τῷ μέλλοντι ἱκανῶς ποιήσῃ" ἄλλως γὰρ δια-
μείνειεν ἂν ἀτιμώρητος. Ἀλλ᾽ εἴ τις ἀποῦδιώσει συντετριμμένος, ταυτηνὶ τὴν ποινὴν οὐχ
ἀποτίσει ἐν τῷ dà" χατὰ τὸ Ὃ ἁμαρτωλὸς ἐν οι δήποτε «c ἐπιστενάξῃ, ζωὴν ζήσεται,
καὶ οὐ τεθνήξεται: ὅπερ νοεῖσθαι χρὴ περὶ τοῦ ἐν τῷ ἅδῃ θανάτου. "Ev δὲ οὐρανῷ τοιαύτην
οὐχ ἀποτίσει τιμωρίαν" ἀντιμάχεται γὰρ τοῦτο τῇ χαθαρότητι τῆς οὐρανίας οἰκήσεως" χαὶ
γὰρ δι᾿ αὐτῆς, ὥς φησιν ἢ Σοφία, οὐδὲν εἰσέρχεται μεμολυσμένον, οὔτε ἀχάθαρτός τις
διαθαίνει" ἥτις οἴχησις ἀνοπαύσεώς ἐστιν, οὐ τιμωρίας, χαρᾶς τε, οὐ πένθους. Λείπεται
ἄρα, ἵνα ἐκτὸς τοῦ παραδείσου χαὶ τοῦ ἄδου ἄλλος ἀφορισθείη τόπος, οὗ αὕτη! ἡ χάθαρσις
γένηται" ἧς ἐπιγενομένης, ἀφιστάμενος ἕκαστος τοῦ εἶναι ἀχάθαρτος χαὶ μεμολυσμένος,
ΕΣ ΤῊΣ M encta ἢς P". n NN Θεοῦ ^ : Y
χαθαρὸς γένηται xat πρὸς τὴν θεωρίαν τήν τε ἀπόλαυσιν τοῦ Θεοῦ παραχρῆμα. ἀναπετασθῇ.
mM ^ 3» .«. , ^ 5 n 1 τοι '
[Πλεῖστα χαὶ ἄλλα τούτοις προστίθεσθαι δυνηθεῖεν cw ἀλλὰ ταῦτα πρὸς τὴν διαύ-
Ὃ , , m e? ΄ 5 3 , - -
γειαν τοῦ χεφαλαίου τούτου τανῦν ἐξαρχέσαι νομίζομεν. Ἤδη δὴ αἰτοῦμεν παρ᾽ ὑμῶν,
ων . "n EC dT T ES Z ELA Inm — ESSANS Su LN D r M ΄
(WX οτιοῦν περὶ τῶν εἰρημένων χρατεῖτε, διαρρήδην ἡμῖν ἐγγράφως παράσχοιτε xai αὐτοί.
1. αὐτὴ À.
10
10
15
II"
MARCI ARCHIEPISCOPI EPHESII ORATIO PRIMA
DE IGNE PURGATORIO
TOY HANIEPOTATOY MHTPOIIOAITOY
'EDEXOY KYP MAPKOY TOY EYTE-
NIKOY ANTIPPHXIX TON AATINIKON
KEQDAAAION, AITEP AYTOI IIPOETEI-
NON, HEPI TOY IHEPKATTOPIOY ILYPOX '.
1. "Emneió?, pev ἀγάπης ἀποχρίνασθαι πρὸς τὰ
παρ ὑυῶν εἰρημένα ὀφείλουεν Coué 7
δ᾽ 6i enu φείλομεν, σῳζομένης τῆς
xaÜ' ἡμᾶς εὐσεδείας xoi τῶν πατροπαραδότων "
ἐχχλησιαστιχῶν δογμάτων, προτάττομεν χεφαλαιω-
δῶς ἑκάστην τῶν ἐμφερομένων ὁ τοῖς παρ᾽ ὑμῶν
γεγραμμένοις συστάσεων xat μαρτυριῶν, ἵνα εὐπε-
*, ,
ρίληπτος xal σαφὴς ἐφ᾽ ἑχάστῃ τούτων ἡ ἀπάντη-
Ae , ,
σις χαὶ ἣ λύσις γένηται.
vy , 2 9 09 € ) ,
ἰἴρηται τοίνυν ἐν ἀρχῇ τοῦ γράμματος οὕτως,
ὅτι « ἐὰν οἱ ἀληθῶς μετανοοῦντες, πρὶν ἱκανῶς
« ποιῆσαι περὶ" τῶν ἡμαρτημένων ἢ ἠμελημένων
« τοὺς ἀξίους τῆς μετανοίας χαρπούς, ἐν ἀγάπη
« ἀποδιώσωσιν, αἵ τούτων ψυχαὶ ταῖς χαθαρτι-
« χαῖς τιμωρίαις ἐκχαθαίρονται μετὰ θάνατον"
« πρὸς δὲ τὸ ἀποχουφίσαι αὐτὰς τῶν τοιούτων ποι-
^ , » ^ 6 ΐ m , 1 €- ,
« νῶν, ὠφελοῦσιν al τῶν ζώντων ἴ πιστῶν ἐπιχου-
, y 9 , b] 2: , ΔΝ s
« pat, ἤγουν αἱ λειτουργίαιδ, αἵ εὐχαί, at ἔλεημο-
, v ΠῚ m E & , y
« σύναι, xal τἄλλα " τῆς εὐσεδείας ἔργα ».
Πρὸς ταῦτα ἡμεῖς ἀποχρινόμεθα οὕτως "". Ὅτι μὲν
4. In titulo :
SANCTISSIMI METROPOLITANI EPHESII
DOMNI MARCI EUGENICI. CONFUTA-
TIO ARTICULORUM, QUOS LATINI
;XHIBUERANT, CIRCA PURGATORIUM
IGNEM.
nobis caritate
1. Quandoquidem cum
respondendum est ad ea quae dixistis,
salva religione nostra et ecclesiasticis dog-
matibus a patribus acceptis, quaecumque
argumenta ac testimonia scripto protulistis,
summatim praeponimus, quo brevior cla-
riorque ad singula responsio atque solutio
evadat.
Haec itaque in principio scriptionis dicta
sunt, videlicet" : «Si vere paenitentes, antequam
« dignis paenitentiae fructibus de commissis
« satisfecerint et omissis, in Dei caritate deces-
« serint, eorum animae poenis purgatoriis post
« mortem purgantur; et ut a poenis huius-
« modi releventur, prosunt eis fidelium vi-
« ventium suffragia, missarum scilicet sacri-
« ficia, orationes et eleemosynae, et alia pie-
« tatis opera ».
Ad haec ita respondemus. Prodesse quidem
om. ἢ : Mágxou ἀρχιεπισχόπου ᾿Εφέσου ὁμιλία ῥηθεῖσα ἐν Φεραρία (Φερχροία MS, ilem in O ex
Φεραρία, addito o supra versum) πόλει (om. C) τῆς Ἰταλίας πρὸς τοὺς χαρδιναλίους xoi ἑτέρους τῶν Λατίνων
διδασχάλους περὶ τοῦ παρ᾽ αὐτοῖς δοξαζομένον χαθαρσίον πυρός (περὶ τοῦ πυρός ad marg. Q) OPQSMBGI
Τοῦ
καχαριωτάτου χυρίονυ Μάρχου 'Egécou τοῦ Εὐγενιχοῦ, διδασχαλία ἀνατρέπουσα τὰς περὶ τοῦ χαθαρτηρίον πυρὸς
i Y , ( r
ἐρεσχηλίας τῶν Λατίνων xat ἑτέρων ζητημάτων DB. —
(ἢ f |
Ὑ
(ὑμῶν, marg. C). —
A. — 8. λητουργίαι A. — 9. τὰ ἄλλα OPQSM. — 10. »ὕτω M
a) Codices adhibiti : Ambros. 653 (— A), f. 47*-
δὰ: — Oxon. Laud, 22 (— ΟἹ, f. 1-17*; — Paris.
1218 (— D), f. 7-17; — Paris. 1261 (— QJ), f. 1-13;
— Paris. 1286 (— HR), f. 271"-283; Paris. 1327 (
S), f. 251-258. — Paris. 1389 (— B), f. 258-268,
Paris, 1292 (2 G), f. 3-16. — Coislin. 289 ( Q),
f. 1-29. E 34^ (nune 35) Metochii 5. Sepulcri
cod; 3M
Ὁ
3. προπαραδότων M. — ^. ἐμφαιρομένων HR. — ὃ.
xaü' ἡμᾶς : nap! ἡμῖν ἢ : zap ἡμῶν OPQSMBGC
παρὰ M. -- 6. ὀφελοῦσιν M. 7. ζόντων
om. À.
(2M) typis expressa habebatur in actis litterariis
I8-19, δ.
celeris se
Ἀλήθεια (Constantinopoli, 1880
5l.
sum, ul qui textum in mullis au
ulus
fer
b) Cf.
Godicem Ambrosianum pra
li'orem in
omnibus praestantissimum exhibeat
supra, p. 25, 1. 11 sq
Ambros.
Vf 75
^0 DOCUMENTS RELATIFS AU CONCILE DE FLORENCE.
fidelibus defunctis missarum sacrificia, ora-
tiones et eleemosynas, quae pro ipsis fiunt, tum
ipse Ecclesiae usus, qui antiquitus obtinuit,
testatur, tum. multae hac super re variaeque
doctorum tam latinorum quam graecorum
orationes diversis temporibus ac locis recitatae
scriptoque traditae; animas autem per eius-
modi subsidia ab expurgantibus quibusdam
suppliciis et igne temporaneo, qui virtutem
hanc habeat, liberari, nullibi hactenus expresse
scriptum invenimus, neque in precationibus et
canticis, quae pro illis persolvuntur, neque in
doctorum libris; verum quae in inferno deti-
nentur aeternis iam addictae cruciatibus, quos
sive re ipsa et usu luant, sive certa exspecta-
tione reformident, eas sublevari quidem et
exiguum aliquod experiri solatium recepimus,
non autem penitus a supplicio liberari, neque
ulla spe teneri, hanc liberationem esse ali-
quando adepturas. ld satis demonstrant tum
quae de magno Macario asceta aegyptio nar-
rantur^, qui cum calvariam in eremo inventam
interrogasset, divina virtute illud ab ea edoctus
est; tum etiam quae Basilius Magnus in oratio-
nibus suis ad Pentecosten pro more recitandis
ita ad verbum scribit": « Qui in ista omnium
« solemnissima et salutari festivitate placationes
« quidem et deprecationes supplices pro iis, qui
« in inferno detinentur, suscipere dignatus es,
« ac magnas nobis spes praebes futurum, ut
« detentis relaxatio ab iis molestiis, quibus
« plectuntur, et recreatio abs te contingat ». Si
animae vero in fide et caritate ex hac vita
decesserint, maculis tamen nonnullis foedatae,
sive levioribus, quarum eas omnino non paeni-
tuerit, sive etiam gravioribus, de quibus duc-
tam paenitentiam dignis fructibus ostendere
non praeceperint : eas pro ratione talium cul-
parum plane purgari credimus, non per ignem
[40]
^ , '
ὠφελοῦσι! τοὺς ἐν πίστει χεχοιμημένους ai ὑπὲρ
ὑτῷ ἥμεναι λειτουργίαι καὶ εὐχαὶ xat? ἐλεημο-
αὐτῶν γινόμεναι λειτουργ χ "7
^ m ,
cóvat, τό τε ἔθος αὐτὸ τῆς ἐχχλησίας ἐπιχρα-
m * - '
τῆσαν ἄνωθεν μαρτυρεῖ xol ἐπὶ τούτῳ ὃ πολλοὶ καὶ
m , ’,
διάφοροι τῶν διδασκάλων λόγοι, Λατίνων τε χαὶ
* m ἤ ^ M M ,
V'oxix&y *, κατὰ διαφόρους καιροὺς xoi τόπους εἰρη-
, ^ , ; ^ M NN m 5 y
μένοι καὶ γεγραμμένοι: τὸ δὲ διὰ vOv? τοιούτων
βοηθημάτων χαθαρτικῶν vtvov? τιμωριῶν ἀπαλλάτ-
M 1
τεσθαι τὰς ψυχὰς xat πυρὸς προσχαΐρου τοιαύτην ἴ
δύναμιν ἔχοντος, οὐκέτι ῥητῶς γεγραμμένον εὑρί-
σχομεν, οὔτε ἐν ταῖς εὐχαῖς χαὶ τοῖς ἄσμασι τοῖς ὑπὲρ
5 X , y ? v τω /
αὐτῶν γινομένοις, οὔτε ἐν τοῖς τῶν διδασχάλων
, J ' ' b zl es. " ἣν, ^ -
λόγοις: ἀλλὰ τὰς μὲν ἐν ἅδη χατεχομένας xo ταῖς ὃ
»
αἰωνίοις ἤδη παραδεδομένας χολάσεσιν 10, eive! ἔργῳ
καὶ πείρᾳ, εἴτε ἐλπίδι βεδαίᾳ xal προσδοκίᾳ, βοη-
θεῖσθαι μὲν xal αὐτὰς xol ὠφελεῖσθαι" 3 μικράν τινα
, A
τὴν 9 ὠφέλειαν παρελάδομεν, οὐ uz» ἀπαλλάτ-
τεσθαι τῆς χολάσεως εἰς τὸ παντελὲς οὐδ᾽ ἐλπίδα
τινὰ τῆς ἀπαλλαγῆς ὅλως ἔχειν: xal τοῦτο δηλοῖ "1
b iH b γ) , ^ 5 , 5 M
τὸ χατὰ τὸν μέγαν Μαχάριον τὸν Αἰγύπτιον ἀσχητὴν
. 2 (2237 3 , λ M16 x
διήγημα, ἐν οἷς" ἐρωτήσας τὸ χατὰ !9 τὴν ἔρημον
[4 ' Hi 11 m , ὃ , ' Ὁ ,
εὑρεθεν xpavtov '', τῇ θεία δυνάμει τὰ τοιαῦτα παρ
αὐτοῦ ἔμαθε, καὶ ὃ μέγας Βασίλειος ἐν ταῖς εἰς
τὴν Πεντηχοστὴν ἀναγινωσχομέναις εὐχαῖς ταῦτα
κατὰ ῥῆμα γράφων: « Ὁ καὶ ἐν ταύτῃ τὴ παν-
4.8 € e N , € ^ '
« τελείῳ [δ ἑορτῇ xol σωτηριώδει ἱλασμοὺς μὲν
« ἱχεσίους ὑπὲρ τῶν χατεχομένων ἐν ἅδου χατα-
« ξιώσας δέχεσθαι, μεγάλας δὲ παρέχων "ἢ ἡμῖν
« ἐλπίδας, ἄνεσιν τοῖς χκατεχομένοις τῶν χατεχόν-
N m c
«τῶν αὐτοὺς ἀνιαρῶν xot παραψυχὴν παρὰ σοῦ
« χαταπέμπεσθαι "Ὁ »" τὰς δὲ ἐν πίστει. μὲν 3) xal
ἀγάπη τῶν παρόντων ἀπαλλαγείσας 25, χηλίδας δὲ
a h ,
ὅμως τινὰς ἐπιφερομένας, ἢ μικρὰς χαὶ παν-
΄ὔ - ΄ E B , 35 tT
τάπασιν ἀμετανοήτους, ἢ χαὶ μείζονας, EQ αἷς
M D
μετανοήσασαι τοὺς τῆς μετανοίας χαρποὺς οὐχ
ἔφθασαν ἐπιδείξασθαι, ταύτας δὲ ἐχχαθαίρε-
1. ὀφελοῦσι M. — 2. xai ai εὐχαί S. — 8. τοῦτο MOQ. — ^4. Aat. τε xai Tp. οἴη. A. -- D. τῶν om.
M. Ad marg. RH : ὡραῖον, pauloque inferius : ὅτι τὸ καθαρτήριον ῥητῶς ἐν τῇ ἐχχλησίᾳ, ἢ γεγραμμένον οὐχ
εὕρηται. --- 6. τινων οἵη. OPQSMC. — 7. καὶ τοιαύτην M. — 8. οὐχ ἔτι MS. — 9. ταῖς: τὰς R. — 10. χολάσεσεσιν
0. — 1l. οἴτε A. — 12. ὠφελοῦσθαι C; ad marg. ἢ : ὅτι xai αἱ ἐν 48r χατεχόμεναι ψυχαὶ ὠφελοῦνται λειτουργίαις.
— 13. τὴν om. AM. — 14. δῆλον A. — 15. ἐν ᾧ Μ. — 16. χατὰ : ἀνὰ A. — 17. χραννίον Q: ad marg. R :
τὸ ἐν ἐρήμῳ χρανίον. — 18. vavce)he(g M. — 19. παρέχον R. — 20. παραπέμπεσθαι M. — 21. μὲν om, B. —
9
22. ἀπαλλαγήσας A; ad marg. R
aj Historia haec reperitur in Apophthegmatis
Patrum in Macario, n. 38, P. G., t. 3^, c. 257, et
in Vilis Patrum a Rosweido editis, lib. III, cap.172,
et lib. VI, libell. 3,16 — P. L.. t. 73, c. 797 οἵ 1013.
Eadem allegatur a Ioanne Damasc., P. G., t. 95,
: ὡραῖον τοῦτο ὅλον, ἣ χαθ᾽ ἡμᾶς δόξα.
c. 256 A, ex quo larga manu hausit Marcus noster.
— b) Locus e quinta oratione assumptus habetur
in omnibus Penfecostarii editionibus; vide v. gr.
edit. an. 1846, p. 212.
10
20
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19
t
σι
80
35
[Ai] IL. — MARCI EPHESII ORATIO PRIMA DE IGNE PURGATORIO.
σθαι πρὸς λόγον! τῶν τοιούτων ἁμαρτημάτων,
οὗ διὰ πυρός τινος χαθαρσίου xat ἀφωρισμένων
ἔν τινι τόπῳ τιμωριῶν (τοῦτο γάρ, ὡς ἔφαμεν",
οὐδαμοῦ παραδέδοται), ἀλλὰ τὰς μὲν ἐν αὐτῇ
- LO ων , ^"? *, M ' , M
τῇ ἐξόδῳ τοῦ σώματος OU αὐτοῦ χαὶ μόνου τοῦ
φόθου, χαθὼς χαὶ ὁ ἅγιος ἸΓρηγόριος 6 Διάλογος
ῥητῶς ἀποφαίνεται, τὰς δὲ xal μετὰ τὴν ἔξοδον ἡ,
ἢ μενούσας ἐν τῷδε τῷ περιγείῳ χώρῳ ? πρὶν εἰς
»" ἐς P1 — —— , , 6 Α ΄“- ,
προσλύνήσιν τοῦ Θεοῦ ἀφιχέσθαι" xal τῆς μαχαρίας
ἀξιωθῆναι λήξεως, ἢ χαὶ αὐτὰς ἐν ἅδη χατεχο-
, , € z * ^ , , “5
μένας, οὐχ, ὡς ἐν πυρὶ xai χολάσει πάντως, ἀλλ
[4 , ^ 5 , l À 22 θε , 5 ^
ὡς ἐν δεσμωτηρίῳ xal φυλαχῇ χαθειργμένας ", εἰ
* ξ ,
μείζους ἦσαν αἱ ἁμαρτίαι xal πλείονος χρόνου δεό-
μενάι, τούτοις ἅπασι βοηθεῖν τὰς ὑπὲρ αὐτῶν qtvo-
μένας εὐχὰς xal λειτουργίας Qauév, συντρεχούσης
z - m , », , LI , ΠῚ
αὐταῖς τῆς θείας ἀγαθότητος χαὶ φιλανθρωπίας
καὶ τὰ μὲν ' τῶν τοιούτων ἁμαρτημάτων αὐτίχα
΄ Α *, , «τ π , , ,
παρορώσης x«i ἀφιείσης, ὅσα δι᾿ ἀνθρωπίνην ἀσθέ-
νειαν πεπλημμέληται, καθὼς ὃ μέγας φησὶ Διονύσιος
ἐν"! τῇ θεωρία τοῦ ἐπὶ τῶν ἱερῶς χεχοιμημένων
, , * ^ ^ , LÀ i] ,
μυστηρίου, τὰ δὲ μετὰ χρόνον ἴσως τινὰ δικαίοις
ζυγοῖς ἢ λυούσης καὶ ἀφιείσης xai!? αὐτὰ τέλεον 7,
χουφιζούσης τοὺς ἐπ᾽ αὐτοῖς 5 ἐνόχους μέχρι τῆς
, , , * $, ΕἸ - 2^ ,
τελευταίας ἐχείνης χρίσεως" xat ἐπ᾽ αὐτοῖς οὐδειλίαν
á , ἕ ΄ λά 9. Τὶ D ,
νάγχην ἑτέρας κολάσεως xat Qux πυρὸς χαθάρσεως
, y4/
βλέπομεν, el 5 γε τοὺς μὲν ὃ qd6oc χαθαίρει, τοὺς
δὲ ἣ τοῦ συνειδότος βάσανος, παντὸς πυρὸς δριμύ-
, M ^!' » b A , "Ὁ ,
τερον χατεσθίουσα, τοὺς δὲ αὐτὴ x«l μόνη τῆς θείας
δόξης ἢ ἔκπτωσις καὶ ἣ ἀδηλία τοῦ μέλλοντος, εἴ
ποτε αὐτῆς [ἢ ἐπιτεύξονται "ῦ, Ὅτι δὲ τὰ τοιαῦτα
βασανιστιχὰ χαὶ χολαστιχὰ παντὸς μᾶλλον ἑτέρου,
᾿Ὶ € - , - 5 , e
χαὶ $ πεῖρα παρίστησι, xat Ó ἅγιος ᾿Ιωάννης ὃ
Χρυσόστομος μάρτυς ἡμῖν ἐν πάσαις σχεδὸν ἢ ταῖς
, Ὁ 5» ΄- Ὁ , -— ^ ^
πλείσταις τῶν ἠθικῶν ὁμιλιῶν αὐτοῦ τὰ τοιαῦτα
, - , *, —- " ^
γράφων, καὶ 6 θεῖος ἀσχητὴς Δωρόθεος ἐν τῷ [eoi
συνειδήσεως αὐτοῦ λόγῳ" xal ἐπὶ τοῦ μέλλοντος
, -" " ^
δέ͵ ταῦτα '* μᾶλλον τῆς χολάσεως 3 βασανίζειν τοὺς
41
aliquem purgatorium ac determinata certo in
loco supplicia* (nam id, uti diximus, nusquam
traditum existit), sed alias quidem in ipso exitu
e corpore per ipsum solum metum, sicuti etiam
sanctus Gregorius Dialogus diserte pronuntiat;
alias vero etiam post exitum, sive in ista re-
gione terris citima commorentur, antequam ad
Dei adorationem perveniant, beatumque conse-
quantur finem, sive etiam in inferno detinean-
tur et ipsae, non certe ut in igne ac supplicio,
sed ut in custodia et carcere constrictae, cum
graviores fuerint culpae ac tempore longiore
explandae. Porro hisce omnibus
preces et liturgias eorum nomine factas adse-
rimus, concurrente cum his divina bonitate et
clementia, quae huiusmodi culparum alias qui-
dem statim condonat et dimittit, quaecumque
scilicet per humanam fragilitatem admissae
fuerint, quemadmodum magnus ille Dionysius"
ait in Consideratione mysterii de iis qui pie
obdormierunt; alias vero post aliquod forte
tempus, aequis adhibitis lancibus, aut solvit
opitulari
remittitque etiam penitus, aut earum reos sub-
levat usque ad extremum illud
Verum ad has tollendas nullam alterius sup-
plicii purgationisve per ignem necessitatem
videmus; nam hos quidem expurgat metus,
illos vero conscientiae cruciatus, qui animum
iudicium.
acrius rodit quam quivis ignis; illos autem ipsa
sola divinae gloriae amissio et futuri obscuri-
tas, num unquam ea sint potituri. Quae quidem
omnia quavis alia re magis hominem torquere
et castigare, et ipsa experientia ostendit, et
testes habemus tum sanctum loannem Chrvso-
stomum, in cunctis prope, vel plurimis saltem
suarum moralium concionum eadem scriben-
tem, tum etiam divinum illum ascetam Doro
theum in suo sermone de Corscientia'. Et quoad
futuri incertitudinem, damnandos magis per
illam torqueri quam per ipsum supplicium,
1. λόγους S. — 2. ἔφημεν ARM. — 3. Διάλογος : πάπας ἐν τῷ Διαλόγῳ A : Θεολόγος M, perperam omnino
laudatur enim Gregorius Magnus, qui apud Graecos Dialogus appellatur ob editos ab eo Dialogorum
libros. Loeus ad quem alludit habetur Dialog. IV, ὁ
ἔξοδον iterum scripserat coo σώματος ἢ, quod dein delevit; paulo inferius ad marg
(χώρῳ ad. marg.) C. —6. ἀφιχέσθαι τοῦ Θεοῦ D. — 7. λήξεως ἀξιωθῆναι 8. — 8. p in χαθειργμέ
B. -— 9. θείας ἀγάπης καὶ φιλ. xai ἀγαθ. S.
13. ἐπ᾿ αὐτῆς R. — 14. εἴτε M. Ad marg. BR : ὅρα πῶς ἡ κάθαρσις.
ἀπὸ corr, vult. HR,
xai τὰ ἑξῆς, — 18. χολάσεος A.
a) Quae sequuntur, totidem fere verbis repetita
leguntur in. Respons. ad interrogationes cardi-
nalis a Lotharingia, ut praefando monui, supra
17. Ad ταῦτα hoc habetur scholion. in H
. 46 (graece 48) — P. L., l. 77, c. ^05 ^. Post
ὡραῖον. 9, τόπῳ
(a; supra versum
— 10. τὸ μὲν M. — 11. ἐν : ἐπὶ À. 12. xai om. M
15. αὐτοῖς M 16. In ἐπιτεύξονται ἐπι in
ἤγουν ὁ φόδος, τὸ συνειδος, ἡ ἔχπτω
p. I6, —h! De Eccles. hierarci VII
Migne, P. G., t. 3, c. 561 c) €f. Migne, P. ὦ
t. 88, c. 1652-5
DOT δύ.
——
-
magistri dicunt. Sic magnus Gregorius Theo-
logus oratione 7n P/agam grandinis haec ait" :
« Illos quidem lux ineffabilis excipit et sanctae
« regiaeque Trinitatis contemplatio; hos autem
« simul cum aliis, vel potius prae aliis illud
« tormentum, nimirum proiectum esse a Deo,
« et conscientiae pudor terminum non ha-
« bens ».
2. Ab huiusmodi ergo malis ut ii liberentur,
qui obdormierunt, et Deum rogamus et credi-
mus, non autem ab alio aliquo supplicio vel
alio igne praeter illa quae comminata sunt in
aeternum duratura. Praeterea defunctorum
animas ex inferni detentione tanquam e carcere
quodam per preces liberari, testatur etiam cum
multis aliis Theophanes Confessor qui Graptus
nuncupatur, ut qui sermones suos martyrii
sanguine obsignaverit pro Christi imagine in
fronte incisus. [s enim in uno canonum in
defunctos talia pro ipsis precatur" : « A lacry-
« mis et gemitibus inferni servos tuos, Salva-
« tor, libera ». Audisn'? A /acrymis dixit et
gemitibus, non a supplicio aliquo et purgatorio
igne. Quod si ignis alicuius etiam mentio
iisdem in canticis et precibus alicubi occurrat,
is non est temporarius aliquis qui purgandi vim
habeat, sed ille ipse aeternus ignis et sempi-
ternus cruciatus, a quo ut eximantur qui in
fide decesserunt, Deum rogant sancti illi viri,
misericordia permoti et commiseratione in
suos contribules, id postulantes et audentes,
quod nulla pene ratione concedi possit. Haec
enim dicit sanctus Theodorus Studita confessor
et ipse veritatisque testis in ipso principio
canonis in defunctos : « Christum omnes exo-
«remus, memoriam eorum, qui a saeculo
« mortui sunt, hodie peragentes, ut eos ab
« aeterno igne liberet, utpote in fide vita
« functos speque vitae aeternae ». Tum etiam
1. φησίν S. — ὃ.
— 6. xai τοῖς S
DOCUMENTS RELATIFS AU CONCILE DE FLORENCE.
[42]
^ , e ,
χολαζομένους ot διδάσχαλοι λέγουσι, καθάπερ ὃ μέγας
, , Lad » ^ ^ ^
Γρηγόριος ὃ Θεολόγος ἐν τῷ εἰς τὴν Π]ληγὴν τῆς
ὶ / m ^ M Y N
χαλάζης λόγῳ τοιαῦτά φησι" « Τοὺς μεν τὸ
m M m eU LI
v ἄφραστον φῶς διαδέχεται χαὶ f τῆς ἁγίας xat
7 (x "l'ouxó ig δὲ 3 ὰ τῶν
« βασιλικῆς θεωρία Τριάδος, τοῖς δε“ μετὰ τῷ
^ M m »y M
« ἄλλων βάσανος, μᾶλλον δὲ πρὸ τῶν ἄλλων, τὸ
3
e Ll ^F 3c p
« ἀπερρίφθαι Θεοῦ xat ἣ £v τῷ συνειδότι αἰσχύνη
« πέρας οὐκ ἔχουσα ».
D Y 5 , ^
9. Τῶν οὖν τοιούτων ἀπαλλάττεσθαι τοὺς XEXOL-
, 3 ero REF ^ ' D , EON
μημένους αἰτοῦμεέν τε τὸν Θεὸν καὶ πιστεύομεν * , οὐχὶ
ΕΝ y ' »! CN λ V5
χολάσεώς τινος ἑτέρας χαὶ πυρὸς ἕτέρου παρὰ τὰ
' 1 ^ , ^ Lu 6
αἰωνίως ἠπειλημένα. Καὶ ὅτι πρὸς τούτοις xal τῆς
σ᾿ 7 ow c Sb ἃ / Apis oO)
y 0v ' XV 10/06 (0G £X οεσμωτηρίιου τινος αφιενται
[Om
ω m e , D ,
διὰ τῶν εὐχῶν αἵ τῶν χεχοιμημένων ψυχαί, μαρ-
- » , ,
τυρεῖ σὺν " πολλοῖς ἑτέροις Θεοφάνης 6 Ὅμολο-
EI ΄, e M M
γητὴς xxi Γραπτὸς ἐπονομαζόμενος , ὅτι δὴ τοὺς
τ ὔ 5 , e M
ἑαυτοῦ λόγους αἵματι μαρτυῤίου ἐσφράγισεν, περ
m m bu ^ » ; ,
τῆς τοῦ Χριστοῦ εἰκόνος τὴν ὄψιν χαταγραφεῖς.
T m ,
Οὗτος τοίνυν ἐν ἑνὶ τῶν εἰς τοὺς χεχοιμιημένους χα-
OFT nS o PM MDRR ar 7. EUR
νόνων "0 τοιαῦτα ὑπὲρ αὐτῶν προσεύχεται" « “Ἰαχούων
- ^ 5 zs) 35 EY δ ἮΝ
« καὶ στεναγμῶν τῶν ἐν τῷ ἅδη τοὺς δούλους σου
E , , 3
« ἐλευθέρωσον, Σωτήρ᾽"». Ἀχούεις; δακρύων εἰπε
o) , M
x«i στεναγμῶν, οὐχὶ κολάσεώς τινος xxi χαθαρ-
, , 5 , M ^ , bad ,
τηρίου πυρός. Ei δέ που xai πυρὸς ἐν τοῖς τοιούτοις
- € 3 N ,
ἄσμασι xot εὐχαῖς "5 μνήμη γέγονεν, οὐχὶ προσχαίρου
Ξ , v 234^?
τινὸς xal χαθαρτιχὴν τὴν 1) δύναμιν ἔχοντος, ἀλλ
e τ τῷ 5 , 4 ,
αὐτοῦ τοῦ αἰωνίου πυρὸς xai τῆς ἀπεράντου ! ^ χολά--
2 tx rENO SN ' c Tur M ?
σεως αἰτοῦσιν οἱ ἅγιοι τὸν Θεὸν ῥυσθῆναι τοὺς ἐν
» n " '
πίστει κεχοιμημένους !?, φιλανθρωπία χινούμενοι xot
m * b -ὔὠ , -,
τῷ ! πρὸς τοὺς ὁμοφύλους οἴκτῳ, τῶν ἀδυνάτων "ἢ
^ 5 ^ M m , M
σχεδὸν ἐφιέμενοι xal χατατολμῶντες. Λέγει γὰρ
E : ἢ e X n Y
ὃ ἅγιος Θεόδωρος ὃ Στουδίτης, ὁμολογητὴς δὲ xal
τ ᾿ , τὰ 5 ῃ 2 2 πὰ τῶ 5 QW »
οὗτος xat μάρτυς τῆς ἀληθείας, ἐν αὐτῇ τῇ ἀρχῇ toU
2 M , / £y, [8. Π 7
εἰς τοὺς χεχοιμημένους χανόνος οὕτως !9* « Πάντες
19 lo? red
, τελοῦντες μνήμην
ἵνα τοῦ
, ,
« δυσωπήσωμεν Χριστὸν
« σήμεουνν τῶν ἀπ᾽ αἰῶνος νεχρῶν,
5 , ᾿ , 'N esr , 20
« ατῶντον πυρος αὐτοὺς Quota, πίστει χεχοιμὴ-
m , A m
« μένους xai ἐλπίδι ζωῆς αἰωνίου». Καὶ ἐφεξῆς
τοὺς δὲ ΑΡΝ. — 3. αἰσχύνην S. — ^. πιστεύομεν yai αἰτοῦμεν τὸν Θεὸν B. — 5. παρὰ τὰς O.
. — 7. ἄδῃ OPQRSM. — 8. xai Θεοφάνης M. — 9. λεγόμενος (ἐπονομαζόμενος ad marg.).C. —
10. κανόνων : ὕμνων OPQSM. Ad marg. R : ὡραῖον. — 11. χύριε ex σωτήρ corr. R. — 12. ὕμνοις (εὐχαῖς
ad marg.) C. — 13. τὴν om. R. — 414. ἀπαιράντου Q. — 15. Post χεχοιμημένους add. R : εἰ χαὶ μεγάλα
ἡμαρτηχότας, lum ad marg. : ὡραῖον. — 16. xxi τὸ P. — 17. τὸν ἀδυνάτων A. : τὸ ἀδύνατον S. — 18. οὕτω
R, addito ad marg.
p.22.
— 19. τὸν Χριστόν M. — 20. πίστοι A.
a) Greg. Naz. Orat. 16, n. 9 — P. G.. t. BONA
— b) Habetur hic locus in libro Paracletico, inter
€08 canones in defunctos, qui die sabbati cuius-
: στουδίτου. Recitatur canon ille die sabbati τῆς ᾿Απόχρεω. Cf. Τριῴδιον, Romae, 1879,
que hebdomadis recitari solent, ode sexta, tono
quarto obliquo.
10
15
LO
25
A
:
[43]
ἐν ἑτέρῳ τροπαρίῳ τῆς πέμπτης ᾧδῆς τοιάδε
φησί" « Πυρὸς ἀεὶ φλέγοντος χαὶ ἐχ σχότους ἀφεγ-
« γοῦς, βρυγμοῦ ὀδόντων xal σχώληχος 2 ἀλήχτως
« χολάζοντος, xxi πάσης τιμωρίας, ῥῦσαι, Σωτὴρ
« ἡμῶν', πάντας τοὺς θανόντας πιστῶς ». [lou
15? χαθαρτήριον ἐνταῦθα πῦρ; Καὶ εἰ ὅλως ἦν",
ποῦ ἂν μᾶλλον εἶπεν αὐτὸ ὃ ἅγιος ἢ ἐνταῦθα: Εἰ
δὲ ὅλως εἰσαχούονται παρὰ τοῦ Θεοῦ οἱ ἅγιοι
τὰ τοιαῦτα αἰτούμενοι 7, οὐχ ἡμῶν ἐξετάζειν,
ἀλλ᾽ αὐτῶν ἐχείνων ἦν ἀποφήνασθαι xal τοῦ ἐν
αὐτοῖς [Π᾿νεύματος, ᾧ χινούμενοι καὶ" ἐλάλουν χαὶ
ἔγραφον, ἴσως ὁὲ χαὶ τοῦ Δεσπότου Χριστοῦ τοῦ
δόντος ἐντολὴν xal ὑπὲρ τῶν ἐχθρῶν προσεύχεσθαι
χαὶ ὑπὲρ τῶν σταυρούντων προσευξαμένου 19 xal τὸν
πρωτομάρτυρα Στέφανον λιθαζόμενον εἰς αὐτὸ τοῦτο
χινήσαντος. Οὐ γὰρ δὴ" xal ὑπὲρ τῶν τοιούτων
εὐχόμενοι, φαίη ἄν τις, εἰσαχουόμεθα 12, "AX ὅμως
ἡμεῖς τὸ ἡμέτερον ἅπαν ἀποπληροῦμεν᾽ ἤδη δὲ χαὶ
εἰσηχούσθησαν ἔνιοι τῶν ἁγίων, οὐχ ὑπὲρ τῶν πιστῶν
μόνον, ἀλλὰ x«i ὑπὲρ ἀσεδῶν προσευξάμενοι, καὶ
τῆς αἰωνίου χολάσεως τούτους ἐξήρπασαν, ὥσπερ
f$ πρωτομάρτυς Θέχλα τὴν Φαλχωνίλλαν 3, xal
ὃ θεῖος l'pnyóptog ὃ Διάλογος, ὥς φασι "ἡ, τὸν
βασιλέα Τραϊανόν 1".
3, Οὕτω μὲν οὖν ὑπὲρ τῶν τοιούτων ἁπάντων αἱ
τῶν εὐχῶν χαὶ τῶν λειτουργιῶν τελεταὶ παρὰ τῆς
ἐχχλησίας xai παρ᾽ ἡμῶν γίνονται. Ὅτι δὲ xoi
πρὸς τοὺς ἤδη τῆς παρὰ Θεῷ μαχαριότητος ἀπο-
λαύοντας f, τῶν εὐχῶν τούτων χαὶ μάλιστα ! τῆς
μυστικῆς θυσίας δύναμις διχθαίνει, δῆλον ἐξ ὧν ἐν
* ταῖς εὐχαῖς τῆς λειτουργίας φαμέν, ἣν ὁ μέγας
᾿Ιωάννης 6 Χρυσύστομος συνετάξατο "1" « " Ext προσ-
« φέρομέν σοι τὴν λογικὴν ταύτην λατρείαν ὑπὲρ
« τῶν ἐν πίστει ἀναπαυσαμένων προπατόρων !^,
« πατέρων, πατριαρχῶν, προφητῶν, ἀποστόλων,
, Led " — ^
« μαρτύρων, ὁμολογητῶν, ἐγκρατευτῶν, xal παντὸς
- Il. — MARCI EPHESII ORATIO PRIMA DE IGNE PURGATORIO. ^3
in altero quintae odes tropario haec ait : « Ab
« igne qui semper ardet, ab obscura caligine,
«ἃ dentium stridore, et verme indesinenter
« cruciante, et quavis alia poena libera, Salva-
« tor, omnes qui pie obdormierunt. » Ubinam
hic purgatorius ignis? Qui tamen si plane
haberetur, ubi opportunius a sancto expressus
fuisset quam hoc in loco? Num vero certe a
Deo exaudiantur sancti illi dum haec orant,
nostrum non est expendere: verum illi ipsi rem
decernant, necnon Spiritus in eis habitans, quo
movente cum locuti sunt tum scripserunt, imo
vero Dominus Christus, qui mandatum dedit,
ut pro inimicis ipsis deprecaremur, quique pro
crucifigentibus se oravit, et Stephanum proto-
martyrem ad idem, dum lapidaretur, praestan-
dum, incitavit. At, dixerit quispiam, dum pro
istiusmodi hominibus oramus, profecto non
exaudimur. Esto, sed id omne quod penes nos
est, explemus; quin et sanctorum nonnulli, cum
non pro fidelibus tantum, verum etiam pro
infidelibus orassent, exauditi sunt, et ex aeterno
eos supplicio exemerunt, quemadmodum Thecla
protomartyr Falconillam, divus vero Gregorius
Dialogus, ut fertur, Traianum imperatorem.
3. Itaque pro omnibus eiusmodi hominibus
orationum missarumque sacra ab Ecclesia
necnon a nobis peraguntur. Quod autem ad
eos etiam, qui iam divina beatitudine perfruun-
tur, harum orationum, praesertim vero arcani
sacrificii efficaciam pertingere, ex iis probatur
quae in missae a magno loanne Chrvsostomo
elaboratae precibus dicimus, videlicet": « Item
« offerimus tibi rationabile hoc obsequium pro
-
«lis qui in fide requieverunt, protoparenti-
bus, patribus, patriarchis, prophetis, aposto-
-
lis, martyribus, confessoribus, ascetis et. pro
-
z
1. Cf. Τρίῴδιον, ed. cif., p- 29; ad marg. R: ὡραῖον, — 2. σχόληχος Q. — 3. ἀλήχτου Δ. — ἡ. ἡμῶν om. M
— 5. τὸ om. A ; ad marg. ἢ : ὡραῖον. — 6. ἦν xov, ἂν M. — 7. αἰτούμενοι : εὐχόμενοι M. 8. ἀποφαίνεσθαι M
— 9. xai om. (add. ad marg.) C. 10. προσευχόμενοι S. — 11. Ad marg. R: ὑποφορά, quae in rhetoricis
pars est προλήψεως, id est occupaltionis, qua id, quod contra nos diei potest, antieipamus alque dilurmius
— 12. Ad marg. O : σημείωσαι.
13. Φαλχονίλαν S : Φαλχωνίαν H
Φαλκχωνίλλαν Ca Φαλχωνίλαν reliqui
codd.; ad marg. R : ὅτι ἡ O60, ἐλύτρωσε τὴν Φαλχωνίαν τῆς κολάσεως" xxi ὁ θεῖος Γρηγόριος τὸν Τραίανον,
1^4. φασιν Α. 15. Ad marg. R: ὃ (— ὅτι) xai πρὸς τοὺς σωζομένους ἡ τῆς λειτουργίας ὄνναμ aba
16. μάλλιστα A. — 17. συνέταξεν ὁ Χρυσόστομος OPQSM ; ante. ἔτι add. ἢ φησὶ γάρ, el ad mat
Χρυσοστόμον. — 18. προπατέρων CO ; πατριαρχῶν, πατέρων S.
8) Legitur haec oratio in missa Chrysostomi post consecrationei, ubi post apostolis habetur etiam
praedicatoribus, evangelistis.
A^ DOCUMENTS RELATIFS AU CONCILE DE FLORENCE.
« omni anima iusti cum fide vita perfuncti ».
Nam bona licet a Deo neutiquam eis adprece-
mur, at gratiarum actiones pro eis pendimus,
at ad illorum gloriam id peragimus; atque hoc
pacto sacrificium pro eis etiam aliquatenus
offertur et in eorum cedit utilitatem. Imo si
quid postulamus, nihil mirum : nam rerum
divinarum explanator Dionysius in Contempla-
tione mysterii, quod pro iis qui pie dormierunt
agitur, dicit", « antistitem pro iis qui sancte
« vixerunt a Deo efllagitare lucidissimam divi-
« namque vitam ab ipso pro iustissimis suis
« iudiciis merito reddendam, necnon bona ab
« eo promissa ac profecto donanda, ut qui
« divinorum iurium interpres habetur, divina
« etiam munera tanquam propria sua postulet
« praemia, et praesentibus significanter pate-
« faciat, ea quae ab ipso iuxta sacrum ritum
« expostulantur, prorsus iis fore praestanda
« qui secundum divinam vitam consummati
« fuerint ». Ouare cum in omnes omnino
efficacitas ista pertingat, cumque orationum
arcanorumque sacrificiorum. subsidium pene
omnibus qui in fide obdormierunt opituletur,
ut demonstratum est, nullam deprehendimus
causam necessariam asserendi, solis in igne
purgatorio degentibus eiusmodi iuvamen a
nobis conferri.
4. Post haec paulo ulterius progressi, dictam
ignis purgatorii doctrinam probare voluistis,
primum quidem ex Machabaeorum libro", in
quo legitur, « bonum esse ac salutare pro
« mortuis orare, ut a peccatis solvantur »;
deinde vero ex evangelio secundum Matthaeum
in quo Salvator dicit^, « eum qui in Spiritum
« Sanctum blasphemaverit, veniam non conse-
« cuturum, neque in hoc saeculo, neque in fu-
« turo »; ex quo innui videtur, aliquam vel in
futura vita dari remissionem.
Porro quod haec purgatorium ignem non
inferant, sole clarius est. Quid enim com-
[44]
« πνεύματος διχαίου ! ἐν πίστει τετελειωμένου ». Et
γὰρ καὶ μὴ αἰτοῦμεν αὐτοῖς ἀγαθὰ παρὰ 109? Θεοῦ,
ἀλλ᾽ εὐχαριστοῦμεν ὑπὲρ αὐτῶν, ἀλλ᾽ εἰς δόξαν
αὐτῶν τοῦτο ποιοῦμεν ", καὶ οὕτω τρόπον τινὰ χαὶ
ὑπὲρ αὐτῶν f, θυσία γίνεται χαὶ πρὸς αὐτοὺς δια-
βαίνει. Εἰ δὲ καὶ αἰτοῦμεν, οὐδὲν θαυμαστόν" xa
γὰρ ὃ θεοφάντωρ Διονύσιος ἐν τῇ θεωρίᾳ * τοῦ ἐπὶ
τῶν ἱερῶς χεχοιμημένων μυστηρίου « τὸν ἱεράρχην
« φησὶν ἐξαιτεῖσθαι παρὰ ὕ Θεοῦ τοὶς ὁσίως βιώσασι
« τὴν φανοτάτην χαὶ θείαν ζωὴν χατ᾽ ἀξίαν ὑπὸ
« τῶν δικαιοτάτων ζυγῶν ἀντιδιδομένην χαὶ τὰ
« ἐπηγγελμένα xa πάντως ἢ δωρηθησόμενα ἴ ἀγαθά,
« ὡς ἂν ἐχφαντοριχὸν ὄντα τῶν θεαρχικῶν δικαιω-
« μότων ὃ χαὶ τὰς θείας δωρεὰς ὡς οἰχείας ἐξαιτοῦντα
« χάριτας", χαὶ τοῖς παροῦσιν ἐχφαντοριχῶς ἐμφαί-
«νοντα, ὅτι τὰ παρ᾽ αὐτοῦ χατὰ θεσμὸν ἱερὸν
« ἐξαιτούμενα I, πάντως ἔσται τοῖς κατὰ θείαν ζωὴν
(
zj m ,
τετελειωμένοις ». Οὕτως εἰς ἅπαντας τῆς δυνά--
11 , ὃ 6 , . το E Χ -
usoc!! ταύτης διαδαινούσης x«i τῆς ἀπὸ τῶν
- e n -- J M
εὐχῶν xat τῶν μυστιχῶν τελετῶν βοηθείας πᾶσι
NN - e 49 ,
σχεδὸν συντελούσης τοῖς ἐν τῇ "2 πίστει χεχοιμη-
: Ὡς ἀποδέδ ὑδεμίαν ἀνάγχην ἐνυπάρ-
μένοις, ὡς ἀποδέδεικται, οὐδεμίαν ἀνάγχην ἐνυπάρ
γουσαν ὁρῶμεν τῷ λέγοντι λόγῳ, μόνοις τοῖς ἐν
b ^ , ,
τῷ χαθαρτηρίῳ πυρὶ τὴν τοιαύτην βοήθειαν παρ᾽
- ΄ ,
ἡμῶν 15 συνεισφέρεσθαι.
D , A ,
4. Μετὰ τοῦτο μιχρὸν ὑποχατιόντες ! ^ ἠθελήσατε
7 ὃ εἰρημένον δόγμα τοὺ χαθαρτηρίου '?
συστῆσαι τὸ εἰρημένον δόγι pc"
͵ Ld ^ — -ὉὉ , -
πυρός, πρῶτον μὲν" ἀπὸ τῆς τῶν Μαχχαδαίων "7
βίόλου, ἐν ἣ λέγεται, « χαλὸν εἰναι xat. σωτηριῶδες
Ne
i — ^, , y. e ^ m
« τὸ ὑπὲρ τῶν ἀποθανόντων εὔχεσθαι, ὅπως ἂν τῶν
[e Ὁ ^, τω ἊΝ A Y 3 ' Lu M
« ἁμαρτιῶν ἀπολυθῶσι »" δεύτερον δὲ ἀπὸ τοῦ χατὰ
- E , 3 τε d iot sro ep
Ματθαῖον εὐαγγελίου, ἐν ᾧ φησιν ὃ Σωτήρ, ὅτι
c m /,
« τῷ εἰς τὸ ἅγιον Πνεῦμα !9. βλασφημήσαντι οὐχ
5 y », , τ Ὁ E L4 5 "n
« ἀφεθήσεται οὔτε fv τῷ νῦν αἰῶνι οὔτε ἐν τῷ
“ m , ,
« μέλλοντι», ὡς οὔσης xal!? ἐν τῷ μέλλοντι βίῳ
ἀφέσεως.
42, 420
ὅτι TO
Ταῦτα δὲ καθαρτήριον πὺρ οὐδαμῶς
yb D ot , D E 3 j
εισάγουσι, χᾶι Ἡλίου φανοτέερον τι γὰρ χοινον
l. δικαίου om. OQ. — 2. τοῦ om. O. — 3. ποιῶμεν S. — 4. Ad marg. O : σημείωσαι. — 5. ρὰ in παρὰ
supra versum Q; ad marg, R : Διογυσίου, τοῦ θεοφάντορος. — 6. πάντος P. --- 7. δωρηθησομένων S. — 8. ἐχ
βρέφους φαντοριχὸν ὄντα τῶν θεολογιχῶν Ow. S; διχαιομάτων R, — 9. χάριτος OQ. — 10. ἐξαιτούμενοι S. —
11. δυνάμεος A.— 12. τῇ om. M. — 13. παρ᾽ ὑμῖν M. — 1^4. ὑποχατιόντος A. — 15. χαθαρσίονυ OPQSM. —
16. Ad marg. in O : σημείωσαι, in R : ἀπὸ τῆς βίδλου τῶν μαχκαύδαίων. --- 17. μαχαδαίων QS ; allerum x supra
versum R. — 18. εἰς τὸ mv. τὸ &y. R, in quo ad marg. : τῷ εἰς τὸ ἅγιον πνεῦμα βλασφημήσαντι. — 19. καὶ
om. M. — 20. τὸ om. 5. — 21. φανερώτερον Α : φανότερον ex φανερότερον Corr. P.
8) Dionys. Areop. op. et loc. cit. p. 41. — b) Cf. II Mac. xir; 46. — c) Cf. Mat. xir, 32.
10
20
25
30
35
| 10
20
30
[45].
ἀφέσει τε χαὶ χαθάρσει διὰ πυρὸς xai χολάσεως;
Εἰ μὲν γὰρ ἄφεσις! ἢ δι’ εὐχῶν ἢ παρ’ αὐτῆς
xol μόνης τῆς θείας φιλανθρωπίας, οὐκ ἔτι" χρεία
χολάσεως x«i χαθάρσεως" εἰ δὲ χόλασίς τε χαὶ
χάθαρσις ὡρισμέναι3 (δι’ αὐτὸ γὰρ τοῦτ᾽ ἐγέ-
5 ' , E E ?6 ài M5 2) v
voyvo?, xoi μάτην ἂν ἦσαν, ti μὴ δι’ αὐτῶν
ἐχαθαίροντο), μάτην ὡς ἔοιχεν αἵ εὐχαὶ γίνονται
χαὶ τὴν θείαν φιλανθουπίαν ὑμνοῦμεν 7. Οὐ μᾶλλον
ἄρα τὸ καθαρτήριον mUp? εἰσάγεται διὰ τῶν τοιού-
Lad HJ 2 , - 2 Y M] - "e -
των ῥητῶν" ἢ ἀναιρεῖται" ἄφεσις γὰρ ἐν αὐτοῖς
ἁμαρτιῶν "" φέρεται χαθάπερ ἐχ βασιλιχῆῇς τινος
ἐξουσίας τε"! xol φιλανθρωπίας, * ἀλλ᾽ οὐκ ἀπαλ-
λαγὴ "3 χολάσεως !? ἢ χαθάρσεως.
rp" 05 , , Ὁ * , 4
b. Τὸ δὲ τρίτον, ὅπερ ἐκ τῆς πρὸς [Κορινθίους i
πρώτης" ἐπιστολῆς Vgl! co9 μαχαρίου Παύλου,
ἐν 4, διαλεγόμενος περὶ τοῦ οἰχοδομοῦντος 7 ἐπὶ τοῦ
θεμελίου, ὅς ἐστιν ὃ Χριστός, « χρυσόν, ἄργυρον,
« τιμίους λίθους 19, ξύλα, χόρτον, καλάμην », ἐπάγει"
« Καὶ γὰρ ἣ ἡμέρα τοῦ "" Κυρίου φανερώσει, ὅτι" ἐν
, , Are , * οὐ -,
« πυρὶ ἀποχαλύπτεται, xal ἑκάστου τὸ ἔργον ὅποῖόν
ἐστι"!
εἶ -— ὃ , " » 22 Ww ,
, τὸ πῦρ δοκιμάσει" εἴ τινος 7? τὸ ἔργον μένει,
, ' , πεν (TT
« ὃ ἐπωχοδόμιησε, μισθὸν λήψεται" εἴ τινος τὸ ἔργον
, , UN 4 ,
« χαταχαήσεται, ζημιωθήσεται᾽ αὐτὸς δὲ σωθήσεται,
A
οὕτω 29 δὲ ὡς διὰ πυρός », Ooxsi?* μὲν εἰσάγειν
μάλιστα 25 πάντων τὸ χαθαρτήριον πῦρ, μάλιστα δὲ
πάντων αὐτὸ ἀναιρεῖ. Πρῶτον μὲν γὰρ δοχιμα-
στιχόν, ἀλλ᾽ οὐ χαθαρτιχὸν"" αὐτὸ ἀπεχάλεσεν ὃ θεῖος
ἀπόστολος" ἔπειτα xal τὰ ἀγαθὰ τῶν ἔργων xai
τιμιώτατα δι᾿ αὐτοῦ διελεύσεσθαιξ7 διωρίσατο, ταῦτα
δὲ δῆλον 38 ὡς οὐδεμιᾶς προσδεῖται 53 καθάρσεως 39"
εἶτα 3! τοὺς ἐπιφερομένους τὰ πονηρά, χαταχαιομένων
ἐχείνων, ζημιωθήσεσθαι λέγει" οἵ δὲ χαθαιρόμενοι,
πρὸς τῷ 33 μηδὲν ζημιοῦσθαι, χαὶ μεγάλα χκερδαίνου-
ἢ}. X. 133 8. $57 iuf; ^ , €
civ?! * ἔπειτα ἐπὶ ?? τῆς ἡμέρας ἐχείνης, δηλονότι τῆς
II. — MARCI EPHESH ORATIO PRIMA DE IGNE PURGATORIO. A»
mune est remissioni cum expurgatione per
ignem ac supplicio? Etenim si habeatur remis
sio, sive per preces ea fiat, sive per ipsam solam
divinam clementiam, iam non amplius supplicio
ac purgatione est opus; sin vero punitio simul
ac purgatio statuantur (nam ob id ipsum sta-
tuuntur, ac frustra plane essent, si per ipsas
expurgatio non fieret), iam in vanum, ut vide-
tur, preces: fundimus divinamque laudamus
misericordiam. Ex igitur
purgatorius ignis non magis infertur quam
exploditur; in eis enim peccatorum remissio
repraesentatur ut
allatis testimoniis
effectus regiae cuiusdam
potestatis atque clementiae, non autem ut
liberatio a supplicio vel purgatione.
5. Tertium vero testimonium, quod ex prima
beati Pauli ad Corinthios epistola" depromptum
est, in qua apostolus, dum de eo disserit qui
super fundamento, qui est Christus, struxerit
aurum, argentum, lapides pretioses, lignum,
foenum, stipulam, subiungit : « Nam dies Do-
« mini declarabit quia in igne revelabitur, et
« uniuscuiusque opus quale sit, ignis probabit:
« si cuius opus manserit, quod superaedifica-
« vit, mercedem accipiet; si cuius opus arserit,
« detrimentum patietur, ipse tamen salvus erit,
« sic tamen quasi per ignem », — hoc, inquam,
testimonium maxime omnium inferre videtur
purgatorium ignem; at maxime omnium illum
convellit. Namque in primis probandi quidem,
non autem purgandi vim eum habere dixit
divus apostolus; deinde vero opera bona ac
pretiosissima per illum esse transitura pronun-
tiavit; haec autem, ut patet, nulla indigent pur-
gatione. Postea, eos, qui prae se prava tulerint,
his combustis, detrimentum passuros dicit; qui
non modo
vero purgantur, nullum capiunt
detrimentum, sed multum etiam lucrantur.
Praeterea, in die illa, iudicii scilicet ac saeculi
1. 4 ἄφεσις M. — 2. οὐχέτι S. — 3. ὡρισμένη ἢ : ὠφλισμέναι M. — ^. τοῦτο AM. — ὃ. ἐγένετο OPQM., —
6 εἰ : οἱ M. — 7. Ad marg. R : ὑμνοῦμεν δηλαδὴ μάτην καὶ εὐχόμεθα. --- 8. πῦρ Om. S. — 9. ῥημάτων M
10. ἁμαρτιῶν ἐν αὐτοῖς Μ : ἅμ. ἐν αὐτῇ A. — 11. τε om. A. — 12. ἀπαλλαγὴν S. — 13. χολάσεος ^. I4. Ad
marg. HR : ἐκ τῆς πρὸς Κορινθίους α΄: ἐπιστολῆς 0m, A.— 15. πρώτης. — 16. ἐλείφθη R. 17. περὶ τοῦ οἰχοῦ. om. ἢ
ἐπὶ τοῦ θεμ. olxoB. A. — 18. λύθους (Sic) τιμίους A. — 19. τοῦ om. MQ. — 20. ὅτι : ὅτε M 21. ἐστιν S
99. ἥτινος Q : οὔτινος M. — 23. οὕτως O. — 2^. Ad marg. R : εἰρωνεία : ὡραῖον πάνυ : ὅλον. — 25. μάλγιστα
A, ilem extrema lin. — 26. χαθαρτήριον (xa0aozixov ad marg.) C. 37, διελεύσεται [ἢ 28. ταῦτα δὲ δῆλον
τὰ ἀγαθὰ ἔργα HR. — 29. δεῖται OPQRSM. — 30, Post καθάρσεως add. RR: ἀλλὰ τοὔμπαλιν M. εἶτα τοὺς
ἐπιφερομένους. μεγάλα χερδαίνουσιν solus habet A; ea lamen perperam fuisse omissa in aliis codd., satis
ostendit cum orationis series tum responsio Latinorum inferius exhibenda : vix enim erediderim
verba huc irrepsisse ex communi Graecorum responsione, infra, p. 70, |l. 40, —— 32. τὸ V. 33, imb: miel N
à) Cf. I Cor. 11i, 11-15.
* f, A9.
ἘΠ 50.
A6 DOCUMENTS RELATIFS AU CONCILE DE FLORENCE.
futuri, talia eventura esse dicit; zam dies decla-
rabit, inquit, quoniam in igne revelatur. Atqui
purgatorium ignem eo tempore adstruere, id
est post. tremendum illum iudicis adventum
ultimamque sententiam, nonne valde absurdum
est? Neque enim quicquam eiusmodi nobis
Scriptura tradit, imo vero ille ipse qui nos
iudicaturus est, bunt inquit* sz, in. damma-
lionem aeternam, iusti vero in vitam aeter-
nam; et rursus" : Procedent qui bona ege-
rint, in resurrectionem vitae, qui vero mala
admiserint, in. resurrectionem iudicii; medium
autem aliquem locum nusquam relinquit, sed
postquam. iudicandos omnes in duas partes
[46]
χρίσεως, x«i τοῦ αἰῶνος τοῦ μέλλοντος, τὰ τοιαῦτά
i / ἤν εἰς ^ € ὺ Ν , ,
qst γενήσεσθαι" η γὰρ ἡμέρα δηλώσει, φησίν,
e 5 ^ 2? , "or ^Y k4
ὅτι ἐν πυρὶ ἀποχκαλύπτεται. Tore δὲ &ox χαθαρ-
, LJ € {0 ; 2 M AN 6 M 3. ,
τήριον πῦρ ὑποτίθεσθαι, μετὰ τὴν φοδερὰν ἐχείνην
τοῦ χριτοῦ παρουσίαν χαὶ τὴν τελευταίαν ἀπόφασιν
ρ : 7 ^ ,
μὴ xal λίαν 7, φορτιχόν ; Οὐδὲ γὰρ οὐδὲν τοιοῦτον ὃ
ἡμῖν ἢ Γραφὴ παραδίδωσιν, ἀλλ᾽ αὐτὸς ὃ μέλλων
΄ CREE) / , Τὰ ᾿
χρίνειν *uXc dnsÀsvoovrau φησὶν οὕτοι εἰς
, 2 x € PN , » ^ BUM.
κόλασιν αἰώνιον, οἱ δὲ δίκαιοι sic ζωὴν αἰώνιον,
EY 50 2 7j A 5 € ^ 2 ^ ,
χαὶ αὖθις" ᾿χπορεύυσονταιῦ ot τὰ ἀγαθὰ ποιή-
» ΟΥ̓ Αγ φως rep c ^ ^ -
σαντὲς εἰς ἀνάστασιν ζωῆς", οἱ δὲ τὰ φαῦλα
HH v
πράξαντες, εἰς ἀνάστασιν χρίσεως, μέσην δέ τινα
ώραν οὐδαμοῦ παραλείπει" καὶ τοὺς χρινομένους
,
, , , e ^ M M M ,
εἰς δύο μοίρας ἅπαντας διελών, xat τοὺς μὲν Ex
divisit, alteros a dextris statuens, alteros δεξιῶνδ στήσας, τοὺς δ᾽" ἐξ εὐωνύμων, xoi
a sinistris, illos nuncupans oves, hos vero τοὺς pv!" χαλέσας πρόδατα, τοὺς δέ, ἐρίφια, καὶ
hoedos, utrosque singillatim, alloquitur, quin
uspiam tertios indicet, quos oporteat per ignem
illum expurgari. Videtur ergo ille apud apo-
stolum ignis designari, de quo David propheta
ait* : /gnis in conspectu eius exardescet, et in
circuitu eius tempestas valida; et alibi" :
Ignis ante ipsum praecedet, et inflammabit in
circuitu inimicos eius; et Daniel rursus* : Z7u-
vius igneus rotabatur ante ipsum. Qui quidem
ignis sanctos, utpote nullum nequitiae opus
indiciumve prae se ferentes, splendidiores
reddet, veluti aurum in fornace probatos vel
quasi amiantum quem dicunt lapidem, qui in
igne quidem positus in carbones redigi videtur;
ex igne vero subductus, quasi aqua ablutus
nitidior evadit, qualia fuerunt etiam trium
illorum sanctorum puerorum corpora in for-
nace babylonica; peccatores vero, qui vitium
ceu rem ustu facilem igni illi praebuerint,
apprehendet moxque incendet, et opus quidem,
id est pravam voluntatem vel actionem, exuret
penitusque absumet; ipsos vero iis quidem quae
^ , ^f » ^ m
mpoc!! ἑχατέρους ἰδία 2 διαλεχθείς, οὐδαμοῦ xal
, 13 “δ » M ^, 7Ὰ S] e ^
τρίτους ᾽5 παρέδειξε τοὺς ὀφείλοντας διὰ τοῦ πυρὸς
ἐχείνου καθαίρεσθαι. ἴβοιχεν οὖν ἐχεῖνο χαὶ παρὰ
τῷ ἀποστόλῳ ^ τὸ πὺρ εἰναι, περὶ οὗ Δαυὶδ ὃ προ-
! i » T£ e
/ πὰ - 3-9 Sy e
φήτης qnot [log ἐνώπιον αὐτοῦ καυθήσεται,
, m Ὁ
καὶ κύκλῳ αὐτοῖ καταιγὶς oqodgo xxi αὖθις"
IIo
- , Y E] ' 2 C45.
φλογιεῖ κύκλῳ τοὺς £y0go)c αὐτοὶ
2) , 2 ec
ἐνώπιον αὐτοῦ προπορεύσεται, καὶ
X €
xai ὃ
CAS INDE ; τ, /
Δανιὴλ αὖθις’ llorauog' πυρὸς siÀxsv &u-
2 d rp à] m m ^ M
προσθὲεν αὐτου. Τὸ γὰρ τοιοῦτον πῦρ τοὺς μὲν
Gd IT 92 DS / »y XN ἢ
ἁγίους "1, ἅτε μηδὲν χαχίας ἔογον χαὶ γνώρισμα
ΟῚ , , -
ἐπιφερομένους, λαμπροτέρους ἀποφανεῖ, χαθάπερ
M
χρυσὸν ἐν χαμίνῳ δοχιμασθέντας 8 ἢ χαθάπερ τὴν
SJ ,ὔ , , er » i “Ὁ΄ ^ ,
ἁμίαντόν φασι λίθον, ἥτις ἐν μὲν τῷ πυρὶ χειμένη
b] - ^ - v» € NY DJ /
ἀπηνθραχῶσθαι δοχεῖ, ἐξαιρεθεῖσα δὲ τοῦ πυρός,
« Ch N Ξ - LJ
ὡς ὕδατι λαμπρυνθεῖσα καθαρωτέρα γίνέται, ὅποϊα
19 :
5) δ c ey 90 e
ἦσαν xat? τὰ τῶν * ἁγίων 50 τριῶν παίδων σώματα
" ^ c ^ , , δὶ
ἐπὶ τὴς βαδυλωνίας φλογός" τοὺς δὲ ἁμαρτωλούς “!,
t » e - Vd, , A ,
ὡς εὐὔπρηστὸν ὕλην τῷ πυρὶ ἐχείνῳ. τὴν ?? χαχίαν
E] , δ * 94
ἐπαγομένους, περιδραξάμενον, ἀνάψει 55 ταχέως, xol
^ M » R4 ^ M "Nor * 5» f
τὸ μὲν ἔργον, ἤτοι τὴν πονηρὰν διάθεσιν ἢ ἐνέρ-
, $9 7 M τ
γειαν, χαταχαύσει"᾽ xat τελέως ἀφανιεῖ, αὐτοὺς δὲ
l. γενέσθαι OQC.. — 2. ὑποτίθεται FR. — 3. τοιοῦτον corr. ex τοιούτων Q. — 4. ἡμῶν M. — 5. ἐχπορεύονται
OQS. — 6. ζωῆς om. R. — 7. Ad marg. R : περὶ μέσης χώρας. --- 8. ἐχδεξιὼν S. — 9. δὲ ΑΜ. — 10. καὶ τοὺς
μὲν-ἐρίφια omnes praeter A om. — 11. πρὸς : τοὺς O. — 12. ἰδίᾳ om. M. — 13. τρίτας OQ. — 1^. xai παρὰ
τῷ ἀποστ. Om. AR; ad marg. ἢ : τί ἐστι τὸ πῦο, περὶ οὗ Δαυὶδ xal Δανιὴλ λέγει. - 1. φλογίει A; καὶ
φλογιεῖ-ἐχθροὺς αὐτοῦ om. R; αὐτοῦ om. A. — 16. ποταμόν M. — 17. Ad marg. R, hine quidem : ὅτι τὸ
τοιοῦτον πῦρ τοὺς ἁγίους δοχιμάσει xal τὰ ἔργα αὐτῶν" ὁμοίως xal τοὺς ἁμαρτωλούς: inde vero : ἐξήγησις Χρυσο-
στόμου. — 18. χαθάπερ-δοχιμασθέντας om. C. — 19. xai om. M. — 20. ἁγίων om. OPQRSMBQG. — 21. Ad
marg. ἢ : ὅρα τὴν τῶν ἁμαρτωλῶν πρόξιν. — 22. τὴν bis habet A. — 93. ἀνάπτει M. — 94. χαταχαύση A.
a) Mat. xxv, 46. — b) Ioan. v, 29. — c) Ps. Lix, 4; φησίν M. — d) Ps. xcvi, 3. — e) Dan. vir, 10.
10
15
20
30
35
—— —————"———
[47]
^ E »
ζημιώσει! μὲν ὧν ἐπεφέροντο, πονηρῶν δηλονότι "
, s ^S , - d * ^ ji
φορτίων, σώσει δὲ ὅμως, τουτέστιν εἰς τὸ διηνεχὲς
χαθέξει τε xal φυλάξει, μὴ συναπολλυμένους τῇ
πονηρία. t
5 — 6. Ταύτην τὴν ἐξήγησιν τοῦ ῥητοῦ τούτου xat
[4 ^ P. [4] X / , ^S ( ,
ὁ θεῖος πατὴρ δ΄ Χρυσόστομος ἀποδίδωσι (στόμα
τοῦ ΠΙἊαύλου παρ᾽ uiv λεγόμενος, χαθάπερ ἐχεῖνος
στόμα Χριστοῦ) τήν τε ἐπιστολὴν ἑρμηνεύων.
Ὁ M , E
αὐτοῦ τοῦ llaóAou ὑπαγορεύοντος, ὡς ὥφθη ^ δι
10 ὀπτασίας lloóxho τῷ μαθητῇ χαὶ διαδόχῳ τοῦ
θρόνου αὐτοῦ, καὶ ἴδιον ἐπ᾿ αὐτῇ μόνη τῇ ῥήσει
΄ "EX : :
λόγον Ξχδεδωχώς, ἵνα μιὴ πρὸς τὸ ἴδιον φρόνημα τὴν
ἑλχύσωσιν οἵ τὰ Ὠριγένους νοῦ '
φωνὴν ἑλχύσωσιν οἱ τὰ Ὠριγένους φρονοῦντες, οἷς
9
M - ^ t€ - - ^ νυ
καὶ μᾶλλον ἔοιχεν ἢ üuiv" συμφωνεῖν, xat τῇ ἐχ-
10
15 χλησία λυμήνωνται, τέλος εἰσάγοντες ! 9 τῆς χολάσεως
í —- —- , -
xal τῶν ἁμαρτωλῶν τελείαν ἀποχατάστασιν" « σω-
13
- θήσεται γὰρ » φησίν « ὃ ἁμαρτωλὸς "! ὡς "3 διὰ
|. πυρός», τουτέστι διαμενεῖ χολαζόμενος ἐν τῷ πυρὶ
- xal οὐ συναπολεῖται τοῖς πονηροῖς ἔργοις χαὶ δια-
20 θέσεσι. Περὶ τοῦ πυρὸς τούτου xat ὃ μέγας φησὶ
βασίλειος ἐν τοῖς ᾿Ηθικοῖς ἐξηγούμενος τὸ ψαλ-
μιχὸν ἐχκεῖνο' Qvi] Κυρίου διακύπτοντος qÀoy«
πυρύς, ὅτι « τὸ πῦρ τὸ ἡτοιμασμένον εἰς κόλασιν
« τῷ διαβόλῳ xa τοῖς ἀγγέλοις αὐτοῦ διακόπτεται
τῇ φωνῇ τοῦ Κυρίου, ἵνα ἐπειδὴ δύο εἰσὶ δυνά-
« μεῖς, ἥ τε χαυστικὴ xai Jj φωτίζουσα, τὸ μὲν
^ ^ M ^ "Ὁ ' E 4 41 ET
« δριμὺ xat χολαστιχὸν TOU πυρος τοῖς ἀξίοις τῆς
,
« χαύσεως προσαπομείνη, τὸ δὲ φωτιστιχὸν αὐτοῦ
,
- «χαὶ λαμπρὸν τῇ φαιδρότητι τῶν εὐφραινομένων
E
- *
30 « ἀποχληρωθῇ. Φωνὴ οὖν Kuoteu διαχόπτοντος
, " M , € kl , .
« φλόγα πυρὸς χαὶ μερίζοντος, ὡς ἀλαμπὲς μὲν
« εἶναι τὸ πῦρ τῆς κολάσεως, ἄχαυστον δὲ τὸ φῶς
« τῆς ἀναπαύσεως διαμεῖναι ». "l'ór ἄρα, ὡς
» [4 , ^ ^ 3 ^N ,! , , m
ἔοικεν, ἣ τοιαύτη διαχοπὴ xa διαίρεσις ἐχείνου τοῦ
35 πυρὸς γίνεται, ἡνίκα OU αὐτοῦ διϊόντων ἁπάντων
ὁμοίως, τὰ μὲν λαμπρὰ τῶν ἔργων χαὶ φωτεινὰ
, t μ ev φ
λαμπρότερα φαίνονται, xai οἱ ταῦτα ἐπιφερόμενοι
τοῦ φωτὸς χληρονόμοι χαθίστανται x«i μισθὸν
, m , , LI ^
αἰώνιον τοῦτον ἀπολαμβάνουσιν, οἱ δὲ τὰ φαῦλα
II. — MARCI EPHESII ORATIO PRIMA DE IGNE PURGATORIO. ᾿ 47
gestaverint defraudabit, pravis scilicet merci-
bus, salvabit tamen, id est in perpetuum retine-
bit atque custodiet, ne cum sua malitia simul
dispereant.
6. Atque istam loci illius interpretationem
adfert etiam divus pater Chrvsostomus (is
vero os Pauli apud nos nuncupatur, quemad-
modum Paulus os Cristi)", epistolam expo-
nendo, Paulo ipso dictante, sicut per visionem
adspiciendum se praebuit Proclo, illius disci-
pulo et in sede successore, atque peculiarem
in unum hoc dictum orationem edendo,
ad propriam sententiam effatum illud traherent
ne
Origenis sectatores,
quam vestrae congruere videtur, atque Eccle-
siam labefactarent,
desituram statuendo perfectamque reprobo-
quorum opinioni potius
damnationem aliquando
rum hominum redintegrationem; nam sa/va-
bitur, inquit, ignem, id
est permanebit igni addictus, non autem una
peccator quasi per
cum pravis operibus et vitiis penitus absu-
metur. De igne hoc magnus etiam Basilius in
Moralibus", dum interpretatur illud Psalmi :
Vox. Domini
dicit : « Ignis, qui diabolo et angelis eius in
« supplicium paratus est, voce Domini inter-
« ciditur :
« quarum una comburit, altera illustrat, ignis
intercidentis flammam — ignis,
ut cum duas sint in eo facultates,
« quidem asperitas ac torquendi proprietas
« iis qui adustione digni sunt, servetur; illius
« vero splendor et claritas ad hilaritatem
« eorum qui laetam ac beatam vitam acturi
« sunt, destinetur. Vox igitur Domini interci-
« dentis ac dividentis flammam ignis, adeo
« ut supplicii quidem ignis obscurus sit, lux
« vero requietis vi careat comburendi ». Tum
ergo,
divisio illius ignis locum habebit,
ut videtur, huiusmodi intercisio ac
cum iam
eius virtute dissolutis aeque omnibus, clara
quidem lucidaque opera clarius elucescent,
institutis iis, qui ea praebuerint, lucis here
dibus, hancque in aeternum praemium reci
| 1. ζημειώσει M. — 2. ἐπέφερον A : ἀπεφέροντο M. — 3. δηλονότι : δηλαδή ἢ. — ^. Ad marg. ἢ : ὡραῖον,
; moxque : ὅρα ἐξήγησιν Χρυσοστόμου xar! "Ooufvouc. 9. πατὴρ ὁ om. A: ὁ supra versum H. — 6. Verba
I στόμα τοῦ [ΙΠΙαύλου-στόμα Χριστοῦ posl ἀποδίδωσι habent AB, reliqui paulo inferius, nimirum. post
1 ἐχδεδωχώς, alque hoe qui.lem paelo : στόμα δὲ οὗτος τοῦ 11]. (τοῦ add. S) παρ' ἡμῖν λέγεται, χαῆαπ
L Verba vero αὐτοῦ τοῦ Παύλου-τοῦ θρόνον αὐτοῦ 501185 habet A. — 7. ὄφθη ^. S. ἐχδεδοχώς M Ὁ
᾿ ὑμῖν om. AH, ac proinde ἔοιχε habent. — 10. εἰσάγονται OQRS, — 11. Ad marg. HW: τί ἐστι τὸ σωθήσεται
] ὁ ἁμαρτωλός. — 12. ὡς : xai M. — 13. διὰ : ἀπὸ PMBC.
ἃ) Laudatur E hom. IX in Epist, I ad ralibus, sed in homilia in Psalmum xxviti locus
Cor. ; cf. P..G., t. 601, c. 75-82. — b) Non in Mo ille apud Basilium legitur. P. 6., t. 29, c, 297
* f
"DU.
pientibus; qui vero' prava ustuque facilia
exhibuerint, horum iactura mulctati, salutem
consequentur perditione ipsa peiorem, sem-
piterne in igne permanendo (id enim vox
salvari proprie significat), ne et ipsi, quod
ignis vim habeat absumendi, penitus absumi
His multi etiam
inter nostrates tractatores eodem plane modo
videantur. inhaerentes alii
dictum illud intellexerunt. Si vero quispiam
aliter hoc exposuerit, per sa/utezt, liberationem,
intelligens ἃ supplicio, et per /ransitum per
ignem, expurgationem : is perperam omnino,
locum videtur intel-
lexisse. Neque id mirum, homo ut erat, quan-
doquidem multos videmus doctores Scriptu-
interpretantes, quin
si ita loqui fas est,
dicta diversimode
omnes eamdem sensus perfectionem conse-
rae
quantur; impossibile est enim eumdem tex-
tum diversis sensibus explicatum — singulis
aequaliter convenire. Nos vero oportet ex
iis. principaliores ecclesiasticisque | dogma-
tibus magis consentaneos seligere, reliquos
vero posthabere. Nullatenus ergo sententiam
immutabimus, Augustinus licet hanc interpre-
tationem praebeat, aut Gregorius Dialogus,
aut alius quispiam doctorum vestrorum; ex
ea enim minus infertur purgatorius tempora-
rius ignis quam Origenis sententia, omnimo-
dam per ignem illum animarum restitutionem
liberationemque a. supplicio statuens, quae
quidem ut communis Ecclesiae pestis proscri-
pta atque anathematizata a sacro concilio
cenerali quinto, penitus tandem explosa fuit,
7. Hoc itaque modo ad testimonia respon-
demus, quae e sacra Scriptura protulistis.
Deinde vero ea sanctorum patrum dicta alla-
turi, quae pro vestra opinione facere videntur,
eis aliquot verba quintae generalis synodi*?
1. Locum e Basilio petitum, inde a verbis Περὶ τοῦ πυρὸς p. 47, l.
i8 DOCUMENTS RELATIFS AU CONCILE DE FLORENCE.
E
[48]
^ “ , Ὁ , 3 6 i7
χαὶ εὔπρηστα, ζημιούμενοι τῇ τούτων OmoSOAT,
, /, ^ τ
σῴζονται σωτηρίαν ἀπωλείας χείρονα, διηνεκῶς ἐν
L -
- Ὁ M " , , 4
τῷ πυρὶ μένοντες (τοῦτο γὰρ σημαίνει χυρίως xat
e ' cM t ed 1 802 ^N ^
ἣ φωνὴ τοῦ σώζεσθαι), ἵνα μὴ δόζωσι διὰ τὸ
(n ^ M , , 7
φῇαρτιχὸν τοῦ πυρὸς χαὶ αὐτοὶ καθάπαξ ἀπόλλυσθαι".
"or m ^ D e , ^
oórotg ἀχολουθοῦντες χαὶ πολλοὶ τῶν παρ᾽ ἧμιν
t »! M , , ^
διδασχάλων ἕτεροι πρὸς τὴν " διάνοιαν ταύτην τὸ ὃ
4 1 - ^ B :
δητὸν ἐξειλήφασιν ^. Εἰ δέ τις ἄλλως αὐτὸ ἐξηγήσατο,
; "
x«i σωτηρίαν uiv τὴν ἀπαλλαγὴν τῆς χολάσεως ",
^ ^ * ^ ^ “ΨΩ
διέλευσιν δὲ διὰ πυρὸς τὸν χαθαρισμὸν ὃ ἐνόησε ",
παρανοήσας αὐτὸ φαίνεται παντελῶς, εἰ δεῖ
m 5 LJ ^ ^ , ΄, Y »
τοῦτο εἰπεῖν: xai θαυμαστὸν οὐδέν, ἄνθρωπος ὧν,
ὅπου γε πολλοὶ τῶν διδασχάλων φαίνονται δια-
3 hi m ^
φόρως ἐξηγούμενοι τὰ ῥητὰ τῆς Vomxono, οὐ
/ 5 , m zl (e , 8 € J 9. 58
πάντες ἐφιχνούμενοι τῆς ἀχριύδείας ὅ διμοίως 3" οὐδὲ
4 * b CH cm b / 5
γὰρ δυνατὸν τὴν αὐτὴν ῥῆσιν πρὸς διαφόρους ἀπο-
διδομένην 10 ἐννοίας ἐφαρμόζειν ἁπάσαις"! ὁμοίως"
5} € m". ^ M , , 5
ἀλλ᾽ ἡμᾶς γε δεῖ τὰς χυριωτέρας τούτων ἐχλεγο-
μένους xal συμφωνοτέρας "2 τοῖς ἐχχλησιαστιχοῖς
δόγμασι, τὰς λοιπὰς ἐν δευτέρῳ τίθεσθαι 19. Οὐ τοίνυν
ἐπιστραφησόμεθα 17, χἂν Αὐγουστῖνος ἀποδιδῷ τὴν.
, er μὴ ni / , ^
τοιαύτην ἐξήγησιν, x&v Τρηγόριος ὃ Διάλογος, x&v
ἕτερος!" τῶν παρ᾽ ὑμῖν "ὐ διδασκάλων: εἰσάγεται
M 2 ^ 5 ec X , ΄
γὰρ ἐχ ταύτης οὐ μᾶλλον τὸ καθαρτήριον πρόσ-
χαιρον !7 müp ἢ τὸ τοῦ ᾿Ὡριγένους δόγμα, τελείαν
5 ΄ Dod new 6 m 18 MM m
ἀποχατάστασιν τῶν ψυχῶν πρεσύεῦον 9 διὰ τοῦ
N 3 , M bd , , ci €
πυρὸς ἐχείνου xa τῆς χολάσεως λύτρωσιν, ὅπερ ὡς
V , m 5 H » , MUS
χοινὴ λύμη τῆς ἐχχλησίας ἀπεχηρύχθη xat ἄνεθε-
, M 19 M - c n) ,ὔ EJ (e 20
ματίσθη 1" παρὰ τῆς ἁγίας πέμπτης οἰχουμενιχἧς
συνόδου xat ἀπελήλαται"! τέλεον.
7. Ταῦτα 55 μὲν οὐν ἀποχρινόμεθα πρὸς τὰ παρὰ
τῆς θείας Γραφῆς 09 ὑμῶν εἰλημμένα 35, Μετὰ δὲ
ταῦτα 5΄ χρήσεις τῶν θείων πατέρων τῷ δόγματι
τούτῳ συμύαλλομένας ἐχθέσθαι βουλόμενοι, προ-
7 D
ἐτάξατε τούτων ῥήματά τινὰ τῆς πέμπτης οἴἶχου--
20, usque ad verba χαθάπαξ
ἀπόλλυσθαι p. 48, 1. 5, in uno solo A occurrit; ex quo fit, ut alii codd. etiam initium periodi sequentis
aliter exhibeant, scilicet : Koi πολλοὶ δὲ ἕτεροι τῶν παρ᾽ ἡμῖν διδ. ἀχολ. ἐχείνῳ πρὸς τὴν xv). — 9. πρὸς δὲ τὴν S.
— 3. τὸ om. OQS. — ^. ἐξηλείφασιν A. : ἐξηλήφασιν C. — 5. Ad marg. ἢ: αἰνίττεται τοὺς λατίνους. --- 6. χαθαρμὸν
R. — 7. évvónos M; legitur margini adscriptum in P : παρανοήσας, χαχῶς vofoac, sed allera manu. —
8. ἀληθείας G. — 9. Ad marg. R : ὡραῖον τοῦτο εἶπεν, ἵνα μή τις νομίσῃ, ὅτι σώζεται xal ἡ λατίνων ἐξήγησις ἐν τῇ ἡ
ἐπιστολῇ τοῦ Παύλον. — 10. ἀποδεδομένην M : ἀποδιδόναι A. — 11. ἅπασας G. — 12. συμφωνοτέροις S, — 13. Ad
marg. K : ὡραῖον. — 14. ἐπιγραφησόμεθα 1]. — 15. ἕτεροι PRMBG, item A ex corr. — 16. παρ᾽ ἡμῖν M. —
17. πρόσχαιρον Om. M. — 18. πρεσύεύοντος-(ὐ, — 19. ἀναθεματίσθη R. — 20, καὶ oixoup. AOQRC. —
Ἐξ 5,253,
d.
21. ἀπελήλατο OQC.
A. — 9^. μετὰ ταῦτα δὲ R, ad cuius marg. : ὡραῖον.
a) Locus concilii V generalis ibi laudatus non
solum latine legitur in omnibus editionibus conci-
liorum, collatione tertia, Mansi, t. IX, c. 201-202,
verum etiam graece totidem verbis exscriptus hà-
betur apud Manuelem Calecam, lib. de SpirituSanc-
1o, cap. 30, etin latina editione, lib. II, c. 24, Mansi,
τ. cit., c, 408; imo S. Maximus confessor eundem
locum, nonnullis omissis, adfert, P. G., t. 91, c. 300D.
«ta S, omissa nempe prima littera a rubricatore. — 23. ὑφ᾽ ὑμῶν προκομισθέντα
Bc
10
b»
co
25
30
35
΄
15
25
[49]
μενιχῆς συνόδου, διοριζόμενα χατὰ πάντα δεῖν
ἕπεσθαι τοῖς πατράσι! τούτοις, ὧν τὰς χρήσεις
ἐχθέσθαι προήρησθε2, xal ἀποδέχεσθαι πάντα τὰ
παρ᾽ αὐτῶν ὃ εἰρημένα" ἐν οἷς ἐστιν Αὐγουστῖνός τε
xa ᾿Αμύρόσιος, οἱ * περὶ τούτου δὴ τοῦ χαθαρτηρίου "
πυρὸς φανερώτερον δοχοῦντες διδάσχειν. Γαῦτα δὲ
τὰ ῥήματα ἡμεῖς οὐχ ἐπιγινώσχομεν", διὰ τὸ μη-
δόλως 7 εὑρίσχεσθαι παρ’ ἡμῖν τὴν βέόλον τῶν
πραχτιχῶν τῆς τοιαύτης συνόδου, χαὶ ζητοῦμεν
προχομισθῆναι ταύτην", εἴπερ εὑρίσχεται παρ᾽
ὑμῖν "0 ἑλληνικῶς ! ! γεγραμμένη" θαυμάζομεν γὰρ εἰ
ὅλως συντέταχται χαὶ Θεόφιλος [3 τοῖς λοιποῖς διδα-
- , 7 , , ' ΓΕ. 2
σχάλοις, οὗ μήτε συγγράμματα περὶ πίστεως ὅλως
εὑρίσχονται !? xal fj μοχθηρία διαδόητός ἐστι παν-
ταχοῦ διὰ τὴν κατὰ τοῦ Χρυσοστόμου μανίαν χαὶ
^ 9 3. , ^ “ ,
τοὺς ἐπ᾿ αὐτῇ φόνους xai τὰς ἄλλας παρανομίας,
ὅς γε χαὶ μετὰ θάνατον, ἐν ἐπιστολὴ τινι τοῦ μαχα-
v , Ἢ v
plo "Ivvoxevztou "΄ τοῦ 5 πάπα λεγομένη "ἢ εἶναι,
καθαιρεῖται "7 χαὶ ἀναθεματίζεται.
8. Ὅμως 8 εἰ δεῖ ἐξετάσαι τὰς ἐχτεθείσας τοῦ
μακαρίου Αὐγουστίνου χρήσεις, ἐν μὲν τῇ πρώτῃ
φησὶ τὸ ἀποστολικὸν ἐχεῖνο ῥητὸν
IL
ἐξηγούμενος,
* ὅτι τῷ προσκαίρῳ ἐκείνῳ xal διχδατιχῷ πυρί, περὶ
οὗ λέγει ὁ Ἀπόστολος. “ὐτὸς δὲ." σωθήσεται,
οὕτω δὲ ὡς 39 διὰ πυρός, οὐ χεφαλιχά, ἀλλὰ
M € , , r"g' oom ΝΥΝ ,
μικρὰ ἁμαρτήματα καθαίρεται, "'oUvo δὲ ἐναντίον
τέ ἐστι τῇ ἀληθεῖ 3! τοῦ ῥητοῦ διανοία, ἣν ἐχτίθησιν
6 Χρυσόστομος, ὡς προείπομεν, xai ἄλλως τῇ
€ , Ρ "m f ex. ^ D A , M n
ὑμετέρα ?? δόξη 35 μαχόμενον’ el? γὰρ τότε σὺν τῇ
ἡμέρα ἐχείνη 2 τὸ πῦρ ἐχεῖνο ἀποχαλύπτεται, xat
μέρα 7 e ,
πρόσχαιρον ἔσται xal διμδατικόν, ἅμα v6 ?9 ἀρχόμε-
νον xat παυόμενον, ὅπερ οὐδαμῶς φησιν ὃ ᾿Απόστολος,
ποῦ νῦν τὸ παρ᾽ ὑμῶν "7 δοξαζόμενον καθαρτήριον "ὃ
πῦρ, ὅπερ αὐτίκα 3“) μετὰ θάνατον ἀπολαμθάνει τοὺς
ἁμαρτήσαντας; xal πόσον χρόνον ὀδυνήσει τὸ πῦρ
|l. τοῖς πατράσι Ot. Α. — 2. προείρησθε S. — 3. ὑπ᾽ αὐτῶν M. -- ^4. οἱ ἢ, — 5
— 6. Post ἐπιγινώσχομεν legitur in
τῶν πραχτιχῶν, εἴπερ εὑρίσχεται
II. — MARCI EPHESII ORATIO PRIMA DE IGNE PURGATORIO.
A, inverso paulisper ordine
x1). — 7. μηδ᾽ ὄλως C. — 8.
βίδλον R. — 10. παρ᾽ ἡμῖν M inepte. — 11. ἑλληνικοῖς C. — 12. θεοφίλοις OC : θεόφιλοις Q.
49
praeposuistis, quibus decernitur, per omnia
esse patribus istis assentiendum, quorum dicta
exponere constituistis, atque recipienda esse
ea omnia quae ab ipsis dicta sunt; in quorum
numero Augustinus est et Ambrosius, qui sane
purgatorium hunc ignem apertius docuisse
videntur. Verba autem illa nos neutiquam
novimus, quia liber actorum illius synodi
apud nos minime reperitur; quare ut afferatur
postulamus, si apud vos quidem habeatur
graece scriptus. Nam mirum satis nobis vide-
tur, quod Theophilus inter reliquos doctores
relatus fuerit, cuius nempe ne ulla quidem
exstant de rebus fidei opera, sed improbitas
ubique famosa celebratur, propter suum in
Chrysostomum furorem atque intentatas hac
de causa neces aliaque facinora, quique post
obitum in epistola quadam, quam Innocentius
papa scripsisse fertur, depositionis et anathe-
matis poena mulctatus est.
8. Nihilominus, si examinanda sunt prolata
beati Augustini" testimonia, in primo quidem
apostolicum illud dictum explicans dicit, tem-
porario illo ac transitorio igne, de quo aposto-
lus ait" : /pse autem salvus erit, sic. tamen
quasi per ignem, mon mortalia, sed levia
peccata purgari. Hoc autem tum vero dicti illius
sensui, quem Chrysostomus, ut diximus, expo-
nit, adversatur, tum etiam vestrae sententiae
repugnat : nam si ignis ille eo tempore una
cum illa die reveletur, et temporalis erit et
transitorius, incipiens aeque ac desinens, quod
quidem apostolus nullo modo dicit, ubinam
hoc tempore purgatorius ignis a vobis pro
certo habitus, quo mox post obitum abripiun-
tur peccatores? quamdiu vero ignis ille
5. χαθαοσίου OPQB.
xal ζητοῦμεν προχομ. τὴν βίδλον
πρηοσχομισθῆναι C. — 9 τὴν
ταύτην
13. σύγγραμμα.
εὑρίσχεται ἢ. — 14. ἱνοχεντίον AR. — 1ὕ, τοῦ om. R. — 16. λεγομένου M. — 17. χαθαρεῖται M. —
18. Ad marg. R : εἰ δεῖ ἐξετάσαι τὰς χρήσεις τοῦ θείου Αὐγουστίνου. — 19. δὲ om. RB, ad cuius marg.
paulo superius : ταῦτα xa0' ἡμῶν, εἰ xal χαταδέδληται. — 20. ὡς : xai M. — 21. ἀληθῆ OQ. — 22. Ad
marg. R : ὡραῖον ὅλον. — 23. τῇ ἡμετέρᾳ ὃ. AC : τῇ ἡμέρᾳ δόξει M, quo nihil ineptius, — 25. εἰ : xal M. —
25. Ad ἐχείνη hoc habet scholion ad marg. Τὶ : τῆς χρίσεως δηλαδή, xai οὐ χατὰ τὸ παρόν, ὥς φατε. Moxque
üd vocem ἐχεῖνον (sic) alterum
hoc etiam praebet: ὅ φησιν ὁ ἀπόστολος, x«i ὑμεῖς
χαθαρτήριον, τοῦτο
ἀδύνατον. — 26. Posl τε O scripserat xai, quod dein delevit. 27. παρ᾽ ὑμῖν AM. 28. χαθαρτήριον
in margine P. — 29. αὐτίχα om. A.
a) Cf. Augustin. De Civit. Dei, 1. XXI, c. 26, n. ^ — P. L., t. ^1, c. 745. — b) I Cor. ru, 18
PATR. On. — T, XV, — F. 1l.
*
51,
50 DOCUMENTS RELATIFS AU CONCILE DE FLORENCE. [50]
2 - M , , mM ^ " J 4 5 x
ἐχεῖνο τος δι αὐτοῦ διερχομένους ᾽, εἰ προσ-
τ M - Ὁ
χαῖρον ἔσται xa διαδατιχόν ; Ἅμα δὲ χαὶ τῷ ἑξῆς
ἐχτεθειμένῳ 2 ῥητῷ μάχεται, τῷ παρὰ " τοῦ βιόλίου
δ à ^ Ἐς. 6 νυ D
Η͂ τ x X ;
τοῦ περὶ τῆς lloAsog rov Θεοῦ εἰλημμένῳ:
λέγει γὰρ ἐν αὐτῷ οὕτως: « Οὐ πάντες φθάνου-
cruciabit homines per ipsum transituros, si
temporarius fuerit ac transitorius? Insuper
pugnat etiam cum testimonio, quod deinceps
ponitur, e libro De Civitate Dei depromptum;
in eo enim haec ait^: « Non omnes veniunt
. . : ξ s " E ill . . ? 1 2? , 4 ὰ ' ὴ , δ 5
« in sempiternas poenas, quae post illud iudi- σιν εἰς τας: αἰώνίους ποινὰς τὰς μετα τυ TOUXVOE
« cium sunt futurae, qui post mortem susti-
« nent temporales ». Quare, si mortem quidem
“ * M
« χρίσιν ἐσομένας οἱ μετὰ τὸν ὃ θάνατον τὰς mpoc-
TERM, ΕΞ ΕΝ Εἶν ταὶ ἘΠ MN
« χαίρους 7 ὑπουένοντες 5 ». Ek τοίνυν μετὰ τὸν
- ἃ - , , 7 y ^N ,
temporales poenae, sive per ignem fiant, ut θάνατον 9 αἱ mpocxatpot τιμῶριατ, εἴτε ὀιὰ πυρὸς,
vos affirmatis, sive per alia media, ut nos dici-
mus, iudicium vero illud aeternae poenae mox
excipiant, quandonam purgatorius ille ignis
locum habebit, eosque purgabit qui per
illum transituri sunt? Quin etiam Gregorius
Theologus ignem illum non temporalem et
transitorium, sed acerbiorem et diuturniorem
dicit perinde ac Chrysostomus. Nam in ora-
tione iz sancta Lumina de Novatianis agens
haec scribit" : « Forte illic igne baptizabuntur,
« ultimo scilicet baptismo, qui laboriosior est
« ac diuturnior, quique materiam ceu foenum
ὡς ὑμεῖς φατε, sive δι᾿ ἑτέρων τρόπων, ὡς ἡμεῖς
λέγομεν, μετὰ δὲ τὴν χρίσιν ἐχείνην '! αὐτίχα αἱ 15
y, J ὶ ὃ SN. , 13 LY ,
αἰώνιοι ποιναὶ διαδέχονται, πότε 13 τὸ χαθαρτήριον
Ἢρ
m 3 - DU , ch M M , 5 -
πῦρ ἐχεῖνο τὴν χώραν ἕξει xal τοὺς δι’ αὐτοῦ
διερχομένου: καθαριεῖ ; Καὶ μὴν "΄ 6 θεολόγος Γρηγό-
t0; οὐ πρόσχαιρον xxi διαῤατιχόν, ἀλλ᾽ ἐπιπονώ-
P ,
τέρον xal p.xxporegov!? τὸ πῦρ ἐχεῖνό φησι, τῷ
Χρυσοστόμῳ συμφώνως" γράφει "Ὁ γὰρ οὗτος "7 ἐν τῷ
e Uo συμφῶνῶς: Yoda ἡ 51: ς
εἰς τὲ Duro λόγῳ περὶ "8 τῶν Ναυατιχνῶν !? λέγων"
"Du ^ 5 - M M [4 m »᾽
« Ῥυχὸν ἐκεῖ τῷ πυρὶ βαπτισθήσονται τῷ τελευταίῳ
, Ὁ , , ΝΥ , ^
« βαπτίσματι, τῷ ἐπιπονωτέρῳ xat μαχροτέρῳ, ὃ
»σθί τ τ D ed Y - ,
« ἐσθίει ὡς χόρτον τὴν ὕλην καὶ δαπανᾷ πάσης
« depascitur, et omnis malitiae levitatem con- — « χαχίας χουφότητα ». Ὁρᾶτε 20, ὡς ἐπιπολαίως
« sumit ». Videtis quam leviter loci sensum
tetigerint doctores vestri, nec penitus illum
penetraverint, quemadmodum loannes ille ὃ τὴν γλῶτταν χρυσοὺς Ἰωάννης x«t ὃ θεολόγος
lingua aureus necnon theologus iste et cetera οὗτος xai οἱ λοιποὶ τῆς ἐχχλησίας φωστῆρες παγ-
J - e ch / -
ἥψαντο τῆς τοῦ ῥητοῦ διανοίας oi παρ᾽ ὑμῖν διδά-
σχαλοι, καὶ οὐχ εἰς βάθος αὐτῆς ἐφίχοντο 3', χαθάπερ
eximia Ecclesiae lumina? κόσμιοι 25;
9. Dictorum vero, quae deinceps ponuntur, 9. Τὰ δὲ ἑξῆς ῥητὰ τοῦ τε 3 μαχαρίου Αὐγου-
tam beati Augustini quam divi patris Ambro- στίνου xai τοῦ θείου πατρὸς ᾿Αμύροσίου τὰ μὲν
sii, alia quidem nihil aperte de purgatorio οὐδέν τι σαφὲς περὶ τοῦ χαθαρτηρίου πυρὸς &mo-
igne asserunt, nisi quod mortui liturgiis et ^ φαίνονται, ἀλλ᾽ ὅτι μόνον ὠφελοῦσι τοὺς τεθνεῶτας 31
precibus, quae pro ipsis fiunt, adiuvantur; alia αἱ ὑπὲρ αὐτῶν γινόμεναι λειτουργίαι xoi εὐχαὶ
1. ἐρχομένους M. — 2. ἐχτιθεμένῳ Rc: ἐχτεθημένῳ S. — 3. τῷ περὶ A. — ^. Ad marg. R : Αὐγουστίνου, ἐχ
τοῦ περὶ ΠΠόλεως Θεοῦ. --- 5. τοιάδε A. — 6. τὸν om. A : supra versum R. — 7. τὸν supra lineam P; item
littera & vocis προσχαίρους sup. lin. P. — 8. ὑπομείναντες A; ad vocem ὑπομένοντες (ὑπο bis scripserat,
sed priorem delevit) R hoc habet scholion ad marg. : Καί τοί γε οὐ χάθαρσιν λέγει Αὐγουστῖνος ὡς
ὑμεῖς δογματίζετε, ἀλλὰ ποινάς" οὕτω γὰρ ἡμῖν συμφωνεῖ ὁ θεῖος οὗτος ἀνὴρ ἤπεο ὑμῖν" ἐν ποιναῖς γὰρ μεριχκαῖς
φαμὲν χατέχεσθαι, οἱ (—oi) ἐν πίστει ἡμαρτηκότες ἔθχνον μὴ φθάταντες τὰ ἑαυτῶν πληυμελήματα ἐξομολο-
γεῖσθαι' ὅμως δὲ λειτουργίαις xol ἐλεημοσύναις, αἷς μᾶλλον χαίρει Θεός, συγχωρηθήσονται τὰ αὑτῶν ἁμαρτήματα
πρὸ τοῦ ἐλθεῖν τὴν ἡμέραν ἐχείνην τὴν φούεράν, εἰ μὴ θανάσιμά εἶσι, χαὶ οὐ φθάσουσιν εἰς τὰς αἰωνίους ἐχείνας
ποινάς, ὡς φησὶ Αὐγουστῖνος" εἰ δὲ θανάσιμα ὦσιν, ἕξουσιν ἄνεσι (--- ἄνεσιν) ταῖς λειτουργίαις καὶ ἀγαθοεργίαις
τῶν ζώντων, xol ἔλαττον χολασθήσοντα', εἴπερ ἔδειν αὐτοῖς. — 9. μετὰ τὸν AR. — 10. τὰς προσχαίρους- μετὰ
τὸν θάνατον Om. S. — 11. ἐχείνων M. — 12. αἱ om. S. — 18, πότε : τότε M. — 14. Καὶ μὴν xai R, ad
cuius marg. : ὅτι ὁ θεολόγος οὐ πρόσχαιρον φησὶ τὸ πῦρ Éxcivo τοῦ ἀποστόλου, ὃ λατῖνοι λέγουσι χαθαρτήριον. —
15. ἐπιπονωτέρω xai μαχροτέρο A. — 16. γράφει : λέγει ΑΒ. — 17. οὕτως A. --- 18, περὶ τῶ A. — 19. Νομα
ras. Νονατιανῶν C. — 20. ὅρα τέως ὡς M. — 21.“ ἀφίκοντο M. — 22. χαθάπερ οἱ τῆς ἀνατολικῆς ἐχχλ. διδάσχα-
λοι xal φωστῆρες οὗτοι παγχόσμιοι A, ceteris omissis. — 923. τε om. M. — 94. θνεῶτας A.
a) De Civit. Dei, 1. XXI, c. 13 — P. L., t. 41, c. 728. — b) Gregor. Naz. Orat. 39, n. 19 — P. G
5 mb 15) mm us
L. 36, c. 357.
10
[54]
lr
30
25
[511 IL. — MARCI EPHESII ORATIO PRIMA DE IGNE PURGATORIO.
διδάσχουσι' * τὰ 08? xal σαφῶς τοῦτο διχγορεύοντα
ἐν ὑποψία ὅ ποιούμεθα, uf, ποτε διαφθοράν τινα χαὶ
προσθήκην ἐδέξατο, ὃ χαὶ παρ᾽ ἡμῖν πολλὰ
τῶν ἁγίων συγγράμματα " πέπονθε, μάλιστ᾽ ὁ ἐπειδὴ
καὶ πρὸς τὴν ἡμετέραν γλῶσσαν οὐκ ἔφθασαν ὅλως
ἑρμιηνευθῆναι τὰ τοιαῦτα xal τὴν ἀπὸ τῶν γραφῶν "Ὁ
σύστασιν οὐδόλως", ὡς ἔφημεν, ἔχουσι! 3. Ἡ᾿άχα δ᾽ ἂν
τις εἴποι τὰς χρήσεις ταύτας παραμυθούμενος, " καὶ
συνωθουμένους 3 ὥσπερ ὕπ᾽ ἀνάγχης αὐτοὺς τὴν
τοιαύτην ἐξήγησιν τῶν ἀποστολιχῶν δημάτων ποιή-
σασθαι" ἵνα γὰρ μὴ διὰ τούτων πᾶτα ἁμαρτία
καθάρσιμος εἶναι δόξῃ, χαὶ οὕτω τέλος εἰσενεχθῇ
τῆς κολάσεω:, ὥσπερ Ὠδριγένει ἐδόχει, μὴ δυνη-
θέντες ὡς ἔοιχε διὰ τὴν μεταβολὴν τῆς γλώσσης
διϊδεῖν τῆς λέξεως δύναμιν, ἐπὶ μιχραῖς τισιν
ἁμαρτίαις τὴν χάθαρσιν εἶναι χαὶ τὴν ἀπαλλαγὴν
ἀπεφήναντο. Kat μὴν !* καὶ δ᾽ 5 φατε τὸν μαχάριον
l'enyoguv ἐν τῷ τετάρτῳ τοῦ “ιαλόγου λόγῳ
πλείστοις ὑποδείγμασι xal ἀποχαλύψεσιν [ὃ ἀπο-
δεικνύναι τὸ καθαρτήριον! 7, ἀποφαίνεται μὲν ἀληθῶς
εἶναι τὸ καθαρτήριον πῦρ μετὰ θάνατον πρὸ τῆς
μελλούσης ἐχείνης χρίσεως, εἴτε ἀλληγορικῶς "ὃ τοῦτο
“νοῶν, εἴτε xal ἀληθῶς οὕτω 5 δοξάζων᾽ ἃ δὲ ἐπάγει"
ῥητὰ παρὰ" τῆς γραφῆς πρὸς τὴν τούτου" σύστασιν,
οὐδὲν ὅλως ἀναγχαῖον us. ἑαυτῶν ἔχουσιν, ὡς xal
πρότερον ?? ἡμῖν εἴρηται" καὶ τὰ διηγήματα δὲ xal
αἱ ἀποκαλύψεις, ἃς παρατίθησιν, οὐδὲν ὅλως 5’ ἀφω-
ρισμένον ἐν τόπῳ τινὶ χαθχρτήριον πῦρ ὑποφαίνουσι"
τοὺς μὲν γὰρ τῶν 29 οὕτω χαθαιρομένων εἰς τὰ θέρμα "Ὁ
51
vero, quibus id aperte declaratur, veremur ne
corruptelam aliquam additamentumve acce-
perint, quod vel apud nos multis sanctorum
operibus accidit; praesertim cum in linguam
nostram translata neutiquam fuerint eiusmodi
scripta, neque sacrarum Scripturarum funda-
mento, ut diximus, ullo modo innitantur. Ac
forsitan dixerit quispiam dicta haec explica-
turus, Patres illos fuisse quasi necessitate
coactos ad eiusmodi interpretationem verbo-
rum Apostoli faciendam. Etenim ne ex his
quaelibet culpa purgari posse videretur, sicque
finis inferretur damnationis, quae Origenis fuit
sententia, cum ipsi non valerent, ut probabile
est, ob sermonis translationem perspicere vim
vocis, in levibus quibusdam culpis purgatio-
nem fieri dimissionemque declararunt. Etenim
quoad beatum Gregorium, quem dicitis in
quarto Dialogorum libro multis exemplis et
revelationibus* demonstrasse purgatorium, cen-
set quidem ille revera dari purgatorium ignem
post morfem, ante futurum illud iudicium,
sive allegorice eum intelligat, sive etiam ita
vere sentiat. Quae vero testimonia ex sacra
Scriptura ad hoc confirmandum adducit, nihil
omnino necessarii secum adferunt, quemad-
modum superius a nobis dictum est; atque
narrationes revelationesque, | quas profert,
nullum prorsus praefinitum in loco aliquo
purgatorium ignem innuunt. Eorum enim qui
ita purgantur alios asserit balneis addictos,
3) qngi*! παραδιδομένους “5 τοῖς λυυομένοις ὑπηρε- — qutd. qui lavantur inserviant"; alios per reve-
᾿ τεῖν, τοὺς δὲ δι’ ἀποκαλύψεως φανῆναι καταχαιο- —— lationem apparuisse ustos diversis in locis :
᾿ς μένους ἐν διχφύροις τόποις 2", ἅπερ ἅπαντα φαίνεται quae quidem omnia videntur nihil aliud
μηδὲν ἄλλο εἶναι πλὴν θχύματα x«l ἀποχαλύψεις — esse nisi miracula et revelationes ad conver-
1. τὰ συγγράμματα posl διδάσχουσι add. S. — 2. συγγράμματα post τὰ δὲ add. PM, post διαγορεύοντα
vero OQC; omnino om. ARG, quod satius videlur; nam tolius periodi constructio ila se habet : Τὰ
δὲ ἑξῆς ῥητά (p. 50, 1. 28)... τὰ μὲν (I. 29)... τὰ δὲ (p. 51, I. 1). — 3. Pro ὑποψία scripserat R 9o, quod mox
1 delevit. — 4. ἐδέξαντο AOM. — 5. συγγράματα Α. — 6. μάλλιστ᾽ A : μάλιστα C. — 7, γλῶτταν C. — 8, ὅλως
- om. R. — 9. τὰ τοιαῦτα συγγράμματα ARG, forte melius; tamen τὰ τοιαῦτα ad ῥητά polius refertur
: Ad hunc locum scholion legitur ad marg. ἢ : τῶν ὑμετέρων διδασχάλων δηλαδὴ ἃ προτίθεσθε. —
, 10, γραφῶν : αὐτῶν OQG — 11. οὐδαμῶς A: οὐδ᾽ ὅλως C. 12. ἔχουσιν A. Quae sequuntur, nimirum ἃ
᾿ς Τάχα δ᾽ à» ad. ἀπαλλαγὴν ἀπεφήναντο solus habet — 13. συνωθούμενος Α. — τ᾿. xai yàp xal omnes
r praeter A. — 15. 6 : ὅτε ἢ, addito ad marg. γρηγορίονυ τοῦ διαλόγου. — 16. ἀποχαλ. xai ὑποῦ. ^
ἀποχαλύψεσι S. — 17. τὸ καθήρτιον A. — 18. ἀληγοριχῶς G. — 19. οὕτω : τοῦτο Ht, ad cuius marg. ὡραῖον,
moxque : ἀλληγοριχῶς εἴτε χαὶ ἀληθῶς, οὐδεμίαν σύστασιν ἔχει παρὰ τῶν γραφῶν. — 20. ἐπάγη M 31. παρὰ
supra versum A. — 22, τὴν τούτων M, — 23. ὡς πρότερον OPQRSMCGHB. 24. Ad marg. ἃ : ὅρα λύσιν gogto-
τάτην εἰς τὰ xa0' ἡμῶν ῥητά. — 25. τῶν sup. lin. P. — 26. θερμὰ RSMBC., 27. φησίν Q. — 28. παραδὲ-
δομένους OQ, — 29. τόποις om. I. — 30. οὐδὲν φαίνεται C.
n) Quod ex purgalorio apparuerint animae,
"sunt exempla apud Gregorium Magnum, lib. IV
Dialogor. cap. 40 et 55. — b) Cf. Gregor. Magn.
Dialog. lib. IV, e. 4o P.b.4u 77. O08
52 DOCUMENTS RELATIFS AU CONCILE DE FLORENCE. [52]
sionem et resipiscentiam viventium ἃ Deo εἰς ἐπιστροφὴν τῶν ζώντων " xat διόρθωσιν παρὰ
privatim ostensae; universalem autem esse Θεοῦ" μεριχῶς γνωριζόμενα" καθολικὸν δὲ εἶναι
ἐξ αὐτῶν καθαρτήριον, οὐδὲν οὐδαμῶς ἐξ
ignem purgatorium, nullo prorsus ex iis neces- πῦρ ἐξ
ἀνάγχης δείκνυται. Καὶ μὴν xal OV ὧν ἐφεξῆς
i Qe Snc
, , A ^ ^ δό -Ὁ- , 5 ^
ἐπάγει", τὸ τοιοῦτον δόγμα τοῦ χαθαρσίου ὅ πυρὸ
᾽ Yt e poc ὃ
ἀναιρεῖται" τὰ μὲν γὰρ τῶν εἰρημένων ἐλαφρῶν
χαὶ ἐλαχίστων 7 ἁμαρτημάτων ἐν τοῖς δικαίοις δι’
sario argumento probatur; imo vero per ea
quae subiungit, tale de purgatorio igne dogma
plane evertitur. Nam eorum quae dicuntur
minima atque levissima peccata in iustis, alia
per compensationem aliorum bonorum ope- ἀντισηχώσεως ὃ ἑτέρων ἀγαθῶν πράξεων ἐν τῇ ζωῇ
, E M , M Y 3 ἐν 42 ἢ Ld
ταύτῃ φησὶ καθαίρεσθαι, τὰ δὲ ἐν τῇ ἐξόδῳ τῶν
M ,
rum in hac vita purgari dicit^; alia vero, in
Ψυχῶν ἐκ τοῦ σώματος OU αὐτοῦ xai μόνου τοῦ 10
exitu animarum e corpore, per ipsum solum
pavorem purgari tradit; alia, etiam post mor-
tem, per eleemosynas et oblationes eorum
nomine factas. Quorsum igitur purgatorius
iste ignis, cum tot habeantur, illo seposito,
purgandi media? Atque haec quidem ad doc- μένων "5 καθαίρειν; ᾿Γαῦτα μὲν οὖν ἀποχρινόμεθα 15
πρὸς τοὺς παρ᾽ ὑμῖν !* διδασχάλους, ἔνθα !? δοχοῦσι
φόθουϑ καθαίρεσθαι παραδίδωσι, τὰ δὲ xol μετὰ
θάνατον "0 διὰ τῶν ὑπὲρ αὐτῶν"! γινομένων εὐποιϊῶν
τε xoi προσφορῶν. Τὶς οὖν !? ἔτι χρεία τοῦ χαθαρσίου
, , m m
πυρός, τοσούτων ὄντων xal ἄνευ αὐτοῦ τῶν δυνα-
tores vestros respondemus, ubi videntur a
nostratibus dissentire; neque enim aliud τοῖς ἡμετέροις ἀσύμφωνοι" xoi γὰρ οὐδὲ ἔνεστιν !6
quicquam suppetit ad dicta illa explicanda. ἄλλως τὰ εἰρημένα ! 7 παραμυθήσασθαι.
10. Ea autem magni Basilii verba, in quibus 10. 'T& δὲ τοῦ μεγάλου Βασιλείου !5, ἐν οἷς τοῦ
Deum orans pro defunctis in precibus ad θεοῦ δεόμενος ὑπὲρ τῶν χοιμηθέντων 39 ἐν ταῖς εἰς 20
Pentecosten, requiem illis adprecatur, utque τὴν Πεντηχοστὴν εὐχαῖς, ἀνάπαυσιν αὐτοῖς ἐξαι-
inter iustos referantur, nihil omnino statuunt τεῖται3! xal τὴν μετὰ τῶν δικαίων χατάταξιν, οὐδὲν
quoad purgatorium ignem. Pariter illo quod ὅλως περὶ χαθαρτιχοῦ ?? πυρὸς διειλήφασι" καὶ ἀχο-
super defunctis canimus tropario, in quo λούθως τὸ ἐπὶ τοῖς χεχοιμημένοις ψαλλόμενον" 3 παρ᾽
defuncti nomine ita Deum adloquimur : ἡμῶν τροπάριον, ἐν ᾧ πρὸς τὸν Θεὸν λέγομεν ὡς 7^ 95
« Miserere figmenti tui, Domine, atque id pro ἐκ προσώπου τοῦ χοιμηθέντος" « Οἰχτείοησον ?? τὸ
« tua misericordia mundato », purgationem « σὸν πλάσμα, Δέσποτα, xal χαθάρισον σῇ εὐσπλαγ-
quidem inferri videtur, non tamen per ignem, « yv(a?* », καθαρισμὸν μὲν εἰσάγειν δοχεῖ, " οὐ
sed per divinam tantum misericordiam ac boni- μὴν" τὸν διὰ πυρός, ἀλλὰ τὸν διὰ τῆς θείας
tatem; nam inepte ageremus, si eum qui per εὐσπλαγχνίας x«i ἀγαθότητος “8 μόνον: μάταιον 30.
ignem iam purgatus est, adhuc per miseri- γὰρ &v?9 ἦν, ei99 τὸ διὰ πυρὸς καθαιρόμενον ἔτι
1. Ad marg. R : αὗται αἱ ὀπτασίαι mo))dxtg xai τὴν μέλλουσαν χρίσιν δηλοῦσιν ὡς ἡ τοῦ Δανιήλ, ὡς ὄψη
παραχατιών. --- 2. Θεῷ M. — 3. ἐφεξῆς om. OPQSM. — 4- ἐπάγοι ἢ : ἐπάγη M. — 5. καθαρτηρίου R. — 6. Ad
marg. R, hinc quidem : διαλόγου τοῦ γρηγορίου, ima vero pagina : συνωδὰ τούτοις, καὶ ὁ θεολογιχώτατος
γρηγόριος, ἐν τῷ εἰς τὰ φῶτα λόγῳ τῷ Χθὲς τῇ λαμπρᾷ φησί: Φῶς δὲ xxi οἱ ἐντεῦθεν χεχαθαῤμένοι. Cf.
P. G., t. 36, c. 360 B. — 7. ἐλαχί A. — 8. ἀντισηχόσεως S. — 9. τοῦ φόδου xal μόνου OQ. — 10. μετὰ
τὸν θάν. A. — 11. ὑπ᾽ αὐτῶν M. — 12. τί οὖν R. — 13. δυνάμεων R. — 1^. ἡμῖν C. — 15. Syllaba θα vocis
ἔνθα supra versuur Q; in R vero legitur ad marg. : ὅτι oi τῶν λατίνων διδάσκαλοι, τοῖς γραιχοῖς εἰς τοῦτο
ἀσύμφωνοι. — 16. οὐδὲ ἕν ἐστιν B : οὐδὲν ἔστιν R.. — 17. ἔνεστι τὰ εἰρημένα ἄλλως M. In margine P habet
hoc scholion altera manu : παραμυθήσασθαι ἀντὶ τοῦ ἐξηγήσασθα', ὥσπερ xai ψυχαγωγεῖν τὸ ἐξηγεῖσθαι. —
18. Ad hune locum R habet in marg. : πῶς νοεῖται, τὸ τοῦ μεγάλου Βασιλείου ῥητὸν. ΟΣ δεομένοις A :
δεόμεθα S. — 20. ὑπὲρ τῶν χοιμηθέντων scrib. ad marg. C. — 21. ἐξαιτεῖ τε xod A. — 922. χαθαρτηρίου A : MS :
τοῦ χαθαρτηρίου M. — 23. ψάλλομεν C. — 24. ὡς solus habet A; ad marg. in R : πῶς τὸ ἐν τοῖς γεχροῖς
Ψαλλόμενον τροπάριον. — 25. οἰχτήρησον M. Post οἰχτείρησον scripserat R σῆ εὐσπλαγχνία, quae ἜΝ Ὑπὸ
ἀβίθνιι: Addit τι marg. : ὡραῖον. --- 26. εὐσπλαχνίας A; ad verba ἀγαθότητος μόνον hoc scholion legitur
in R, altera quidem manu : xoi ὁ δαμασχόθεν ᾿Ιωάννης φησί : Πολλή σου xoi ἄφατος f, εὐσπλαγχνία: ἀμέτρητος
ἄθδυσσος Tj τῆς φιλανθρωπίας" πταισμάτων οὖν ἄφεσιν τοῖς μεταστάσι πιστοῖς δίδου" xol τῇ χάριτι τῇ σῇ oi
vous αὐτοὺς ἀνάδειξον. — 27. μὴν δὲ M. — 28. xai ἀγαθότητος om. M. — 29, ἂν sup. lit: ΕΣ ES 30 εἰ : εἰς M
ubi ponitur eliam punctum post χαθαιρόμενον, quo tota pessumdatur sententia. GER ἈΠῈ
a) Cif. op. cit., cap. 39 — P. L., t. 77, e. 396, tum c. 395. C.
10
20
30
[53]
χαὶ δι’ εὐσπλαγχνίας παρεκαλοῦμεν ! χαθαίρεσθαι"
ἀλλὰ τὴν τῶν χηλίδων ἐξάλειψιν 2, δι᾽ ἃς ἀλλοτρίως ὃ
ἔχει πρὸς τὴν τοῦ Θεοῦ θεωρίαν τε χαὶ ἀπόλαυσιν,
δι᾿ αὐτῆς xai μόνης τῆς θείας ἀγαθότητος γινομένην
ἐπιζητεῖ xal καθαρισμὸν ὀνομάζει,
11. Τὰ δὲ ἑξῆς κείμενα τοῦ μακαρίου Γρηγορίου
τοῦ Νύσσης ῥητὰ βέλτιον μὲν ἦν σιωπῇ δίδοσθαι
xai μηδαμῶς ἡμᾶς" ἀναγκάζεσθαι τὴν ὑπὲρ τούτων
ἀπολογίαν φανερῶς ἐν τῷ μέσῳ ποιεῖσθαι: δοχεῖ
γὰρ ὃ διδάσκαλος οὗτος προφανῶς συμφέρεσθαι τοῖς
᾿Ωριγενιαχοῖς ὁ δόγμασι xal τέλος εἰσάγειν χολά-
σεως, ἐν τοῖς τοιούτοις μάλιστα ὃ λόγοις, υηδὲν
ἄλλο ταύτην εἶναι ἀποφαινόμενος ἢ καθαρσίν τινα
xaX χωνείαν xai πρὸς Θεὸν ἑλχυσμὸν OU ὀδύνης
χαὶ πόνων, ὥς ἐσομένης ποτὲ τελείας ἀποχατα-
στάσεως 'ῦ πάντων, xal τῶν δαιμόνων αὐτῶν, ἵνα y),
φησίν, 0 Θεὺς τὼ πάντα ἐν πᾶσι κατὰ τὸν ἀποστο-
λιχὸν λόγον. ᾿Επεὶ δὲ εἰς"! μέσον xai ταῦτα μετὰ
τῶν λοιπῶν προενήνεχται, πρῶτον μὲν ἀπολογούμεθα
ὑπὲρ τούτων, ὃ παρὰ τῶν πατέρων ἡμῶν "2 παρ-
ελάδομεν, ὡς εἰκὸς διχφθορὰς '? εἶναι ταῦτα χαὶ
παρεμύολὰς αἱρετιζόντων τινῶν xal τὰ ᾿Ωοιγένους
φρονούντων, οἵτινες ἤχμασαν πολλοὶ xav ἐχείνους
τοὺς χρόνους ἐν τοῖς χατ᾽ Αἴγυπτον μάλιστα καὶ
Παλαιστίνην τόποις 5, ἵνα καὶ τὸν ἅγιον τοῦτον χαὶ
μέγαν ! φωστῆρα συνήγορον ἔχειν δοκῶσιν !9. "Eri
δὲ τούτῳ φαμέν, ὡς εἰ χαὶ δόξης τοιαύτης ὡς ἀλη-
θῶς "1 ὃ ἅγιος ἦν, ἀλλ᾽ ἔτι ὄντος ἀμφισδητησίμου
ἵ -— ^) , , , ,
τοῦ δόγματος τότε χαὶ μήπω διαχεχριμένου τελέως
μηδὲ τῆς ἐναντίας δόξης χαθάπαξ ἀπούληθείσης "5,
ὃ χατὰ τὴν πέμπτην ἐγένετο σύνοδον, εἰ οὖν [5 τι
τῆς ἀχριξείας ὡς ἄνθρωπος xat αὐτὸς 25 παρεσφάλη,
θαυμαστὸν οὐδέν᾽, ὅπου γε xal τῶν πρὸ αὐτοῦ
Il. — MARCI EPHESII ORATIO PRIMA DE IGNE PURGATORIO. 53
cordiam purgari rogaremus; verum ut macu-
lae, quibus ille impeditur quominus Dei visione
perfruatur, per ipsam solam divinam bonita-
tem deleantur, in eo exposcimus, idque pur-
gationem nuncupanius.
11. Quae vero dein ponuntur beati Gre-
gorii Nysseni dicta, satius erat illa silentio
praeterire, neque nos cogere ad eorum defen-
sionem aperte in medium proferendam. Nam
videtur doctor iste Origenianis dogmatibus
manifeste assentiri finemque imponere damna-
tioni, in istis praesertim orationibus, nihil
aliud eam esse purgationem
quamdam et fornacem attractionemque ad
statuens nisi
Deum per dolorem et labores, cum futura sit
aliquando perfecta instauratio omnium, etiam
daemonum ipsorum, uf sif, inquit, Deus omnia
in omnibus, iuxta dictum Apostoli. Quia vero
eiusmodi auctoritas simul cum reliquis in
medium prolata est, primum quidem ad eam
respondemus, prout a patribus nostris acce-
pimus, haec nimirum probabiliter esse cor-
ruptelas interpolationesque haereticorum quo-
rumdam, qui Origenis placita sentiebant,
quales multi per illa tempora viguerunt, prac-
sertim in Aegypti et Palaestinae locis, ut etiam
sanctum illud et magnum luminare patronum
suae opinionis habere viderentur. Deinde
vero dicimus, sanctum illum, licet talis opinionis
revera ille fuerit, tamen, cum ea doctrina con-
troversa tum temporis neque adhuc plene
diiudicata esset, nec penitus reiecta opinio
contraria, quod in quinto concilio factum fuit,
nihil miri esse, si nonnihil a vero, homo ut ipse
erat, aberraverit, quandoquidem multis aliis
1. παρακαλοῦμεν OQSM. — 2. ἐξάλυψιν G. — 3. δι᾿ ἧς A : ἀλλοτρίας (ad marg. ἀλλοτρίως) C.
4. διδόσθαι OQS. — 5. ἡμᾶς om. R, qui ad marg. haec habet : ὅτι ἄμεινον ἣν σιωπᾶν τὰ γρηγορίου
τοῦ νύσσης ῥητά, 9 τὴν ὑπὲρ τούτων ἀπολογίαν ποιεῖσθαι. — 6. ὡριγενιαχοῖς BR, sieque deinceps spiritu aspero
semper adhibito : ὠριγενιχοῖς OQ. — 7. διδάγμασι M. Gregorii Nysseni locus, quem prae oculis habuit
auctor, legitur in libro De anima et. resurrectione, circa medium — P. G., t. 46, cc. 10-105, De. quo
omnino legendus Petavius, De Angelis, lib. III, c. 7, per totum, praecipue vero n. 4. 8. μάλλιστα
A. — 9. εἶναι : οἶμαι OQ : ἀποφαινόμενος εἶναι B, syllabis μενος, quae omissae fuerant, orae inferiori
adseriplis. — 10. ἀποχαταστάσεος A. 11. ἐπεὶ δ᾽ εἰς R, in quo post ταῦτα erasa habetur vox, quae legi
nequit integra; at ex altera syllaba za, quae
facile discernitur, coniiei potest bis scriptum | fuisse
ταῦτα; ad marg. vero haec habet: ὅτι αἱρετιχοὶ ἔφθειραν τὰ γρηγορίον toU νύσσης (xta, ἵνα ἔχωσι fontünv
τὸν τοιοῦτον διδάσχαλον. In margine PO habent : σημτίωσαι vel σημείωμα a". 12. ἡμῶν supra
versum RB, qui mox habel ἐλάδομεν absque praepositione. 13. διαφθορὰν Δ |^. τόπους M. —
15. μέγα AQR. — 16, δοχεῖν 8; δοχοῦσιν C; ad marg. : ὡραῖον R, qui ὡς om. ante εἰ. — 17. ὡς ἀληθῶς
om. G. — 18, ἀλλ᾽ οὔσης ἀμφ. τότε xol μ. διαχεχριμένης (διαχεχηρυγμένης ad marg. C : διαχεχρυμμένης QUI
t6A. uni καθάπαξ ἀποδληθείσης OPQSM. — 19, οὖν om. V. 20, xal αὐτὸς om. M 21. οὐδ. θαυμ.
5^ DOCUMENTS
ante ipsum idem accidit, puta Irenaeo Lug-
dunensium episcopo et Dionysio Alexandrino
et aliis; nam et hi dictis suis ansam quam-
dam calumniatoribus praebuerunt. Porro autem
controversum per id temporis fuisse hoc
dogma, neque ita repurgatum, ut accurata
eius notio haberetur, testis est Gregorius theo-
logus dum in oratione iz Baptismum | de
inextinguibili illo igne disputat, haec dein
subiungens* : « Nisi malit quispiam etiam hic
« humanius idipsum, et ut puniente dignum
« est, intelligere ». Vides quo pacto cuique
volenti liberum faciat ignem illum benignius
interpretari? At quinto concilio oecumenico
opinio illa omnium maxime inhumana visa
est; quare tum quod Ecclesiam labefactaret,
tum quod diligentiores enervaret, anathemati
subiecta fuit. Verba igitur illa, si quidem ab
eximio Gregorio de igne illo sint dicta, pur-
gationem sane non particularem, sed perfec-
tam inferunt atque absolutam omnium redin-
tegrationem; nequaquam vero nobis fidem
faciunt, qui ad communem totius Ecclesiae
sententiam respicimus, et sacris Scripturis
tanquam regula ac norma utimur, non autem
quid unusquisque istorum peculiariter scrip-
serit consideramus, neque si quis alius de
purgatorio igne alia quaedam ediderit, ea
amplecti necesse habemus : nam duplex
RELATIFS AU CONCILE DE FLORENCE.
hope
πολλοὶ τὸ τοιοῦτον ἔπαθον, Kiprvaióg ze! 6 Λουγ-
δούνων x«i Διονύσιος 6 ᾿Αλεξανδρείας χαὶ ἕτεροι
χαὶ γὰρ οὗτοι Aa Gv τινα παρέσχον τοῖς διαδάλ-
λουσιν, οἷς εἰρήκασιν. “Ὅτι δὲ ἀμφισθητήσιμον ἦν
τότε ? τὸ δόγμα χαὶ μήπω διαχεκαθαρμένον ὃ, ὅπως
ἂν ἀχριύείας ἔχοι, μάρτυς ὃ θεολόγος Τ Γρηγόριος ἐν
τῷ εἰς τὸ άπτισμα λόγῳ περὶ τοῦ ἀσδέστου πυρὸς
ἐκείνου ^ φιλοσοφῶν καὶ μετὰ τοῦτο λέγων" « Ei
« μή τῳ" φίλον κἀνταῦθα νοῆσαι τοῦτο φιλανθρω-
« πότερον xal τοῦ χολάζοντος ἐπαξίως ». ὋὉρᾶς,
ὡς ἐφίησιϑ τοῖς βουλομένοις νοῆσαι τὸ πὺρ ἐκεῖνο
φιλανθρωπότερον ; ᾿Αλλὰ τῇ πέμπτη τῶν " οἰχουμε-
ς
νιχῶν συνόδων ἀπανθρωποτάτη ὃ πασῶν ἣ τοιαύτη
^/t , x e PESE X ,
ὅοξα νενόμισται, χαὶ ὡς λυμαντιχὴ * τῆς ἐχχλησίας
SY M
xoi τῶν σπουδαίων ἐχλυτικὴ "0 τῷ ἀναθέματι ὑπούέ-
ὄληται. Καὶ τὰ εἰρημένα τοίνυν, εἴπερ εἰσὶν εἰρη-
μένα ^ τῷ θχυμαστῷ ΤΓρηγορίῳ περὶ τοῦ πυρὸς
ἐχείνου, κάθαρσιν μὲν οὐ μεριχὴν 1, ἀλλὰ τελείαν
εἰσάγουσι xol τελείαν πάντων ἀποχατάστασιν' πεί-
θουσι 13 δὲ ἡμᾶς οὐδαυῶς πρὸς τὴν χοινὴν ἀφορῶντας
δόξαν τῆς ἐχχλησίας xai ταῖς θείχις γραφαῖς ὡς
"n
toux
γέγραφε σχοπουμένους ἐκ τούτων, οὐδ᾽ εἴ τις d;
χανόσι χρωμένους "5, ἀλλ᾽ οὐχ δ τι ἕκαστος
n , ΠῚ * e FE "
περὶ xaÜapciou!' πυρὸς ἕτερα ἔτι δ γέγραφεν,
5 zh ». δέ » M z M46
ἀνάγκην ἔχομεν παραδέξασθαι" οὔτε γὰρ ἣ γραφὴ
διπλὴν κόλασιν xoi διπλοῦν πῦρ, οὔθ᾽ 17 f, πέμπτη
τῶν οἰχουμενιχῶν συνόδων ἡμῖν παραδέδωχεν.
supplicium et duplicem ignem nec Scriptura nec quinta synodus oecumenica nobis tradidit.
12. Postea alia adferuntur dicta tum divini
Dionysii, tum Epiphanii magni, tum Dama-
sceni maximi illius theologi, quae de pur-
gatorio igne nihil omnino asserunt, imo vero
illum etiam evertunt. Nam solius divinae
bonitatis esse dicunt peccata remittere, quae
humana
fragilitate quispiam — vita functus
1. «€ om. PQOSMBOG. — 2. τότε. om. A
12. "Eni τούτοις ἕτερα χεῖνται ῥητὰ Διονυσίου
τε τοῦ θείου xoi τοῦ μεγάλου ᾿Επιφανίου Ιὃ xoi
τοῦ Δαμασχηνοῦ θεορρήμονος, περὶ μὲν καθαρσίου
πυρὸς οὐδὲν οὐδόλως 15 διαλαμόάνοντα, μᾶλλόν γε
μὴν αὐτὸ ἀναιροῦντα 2? (τῆς γὰρ θείας φασὶν 3! ἀγα-
θότητος εἶναι 25 μόνης, τὸ ζφιέναι τὰ δι᾿ ἀνθοωπίνην
7 € / Ὁ
ἀσθένειαν ἡμαρτημένα τὺ
γι ἔς ϑέντι), ὅτι δὲ 2
: τό τε M, omisso τό. Ad marg. in R. : ὅτι ἐν τῷ καιρῷ
4.
τοῦ Νύσσης, ἀμφίδολον ἣν τὸ δόγμα τοῦτο ὃ λέγει. — 3. μήπω καὶ χαθαρμένον A. — ἐχείνου πυρὸς MB.
— 9. τῷ M : πω S. — 6. ἀφίησι A solus. — 7. τῶν om. M. — 8. ἀπανθρωπυτάτη O; ad marg. in R : ὅτι
ἣ τοιαύτη δόξα ὑπὸ τῆς E
— 11. μετριχὴν (ad marg. μεριχὴν) C. Ad
ἀλλὰ τελείαν" λοιπὸν, οὐ βοηθεῖ λατίνοις τὸ ἐχείνονυ ῥητόν. — 12, ἡμᾶς δὲ πείθουσιν Α. — 13. Ad
vocem χρωμένους haec habet R ad marg. : ἡμᾶς δηλαδή. — 14. χαθαρτηρίου A. — 15. ἔτι : τινα ARG.
— 16. Ad marg. in R : ὅτι 7, γραφὴ οὐ παρέδωχεν ἡμῖν διπλοῦν πῦρ xai διπλῆν χόλασιν, οὔθ᾽ ἡ εἢ τῶν
οἰχουμενικῶν συνόδων. — 17. οὐδ᾽ M. — 18. ᾿Επιφανείου M. — 19. οὐδ’ ὅλως (ad marg. οὐδόλως) (ἃ : οὐδ᾽ ,
ὅλως ἢ : ὅλως M. — 20. Ad marg. in R : ὅτι αἱ παρ᾽ ἡμῖν γραφαὶ, ἀναιροῦσι τὸ παρ᾽ ὑμῖν καθαρτήριον. —
21. φησίν M. — 22. θείας o avere πίας (καὶ ἀγαθότητος in marg.) φασὶ εἶναι BR, — 23. ὅτι δὲ ὅτι OQ, at alterum
ὅτι deleri vult O.
a) Gregor. Naz. Orat. 40, n* 36 — P. G. t. 36,
συνόδου, ἀπανθρωποτάτη νενόμισται. — 9.
λοιμαντιχὴ M. — 10. ἐχχλυτιχή A.
marg. in R : ὅτι τὰ τοῦ Νύσσης, οὐ κάθαρσιν μεριχὴν λέγει,
10
25
30
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25
30
[55]
ὠφελοῦσι τοὺς xouerfévrac! αἵ ὑπὲρ αὐτῶν γινόμεναι
λειτουργία: τε xal εὐχαὶ 2 παριστῶντα. Ταῦτα δὲ
ἡμεῖς ὅτι χαὶ φρονοῦμεν καὶ λέγομεν xai δι᾽ ὧν
ποιοῦμεν γνωρίζομεν, εἴρηται 5, "ἔτι τοῦ μακαρίου
Θεοδωρήτου * χρῆσις παρ᾽ ὑμῶν ὅ εἰσενήνεχται, ἣν
οὔτε γνωρίζομεν, οὔτε παραδεχόμεθα, καὶ ζητοῦμεν
εὑρεθῆναι, πόθεν ἐλήφθη, καὶ παρὰ τίνος τῶν αὐτοῦ
βίδλων *,
13. Καὶ ἐπὶ 7 τούτοι; εἴρηται παρ᾽ ὑμῶν ὅ, «εὔδη-
« Jav? εἶναι τὴν προειρημένην ἀλήθειαν χατὰ τὸν
« τῆς θείας διχαιοσύνης λόγον, ἥτις οὐδὲν ἀτάχτως
« γενόμενον 10 ἀτιμώρητον ἐᾷ, χαὶ διὰ τοῦτ᾽ ἀνάγ-
« χὴν"! εἶναι τοὺς ἐνταῦθα τὴν τιμωρίαν οὐχ ἀπο-
« τίσαντας, οὔτ᾽ ἐν τῷ οὐρανῷ, οὔτε μὴν" ἐν τῷ
« ἅδη ταύτην ἀποτιννύναι "3" λείπεται δὴ τόπον
« ἕτερον εἶναι ἀφωρισμένον, οὗ δεῖ τὴν χάθαρσιν
« ταύτην γίνεσθαι, Or ἧς ἕχαστος καθαρὸς γενό-
« μενος ^, εἰς τὴν οὐράνιον ἀπόλαυσιν παραχρῆμα
« ἀνάγεται 15».
Πρὸς δὴ τοῦτο τοιαῦτά [ὁ φαμεν, xal σχοπεῖτε "ἴ
ὡς &r)& "ὃ xal δίκαια. Γἔστι μὲν ἣ τῶν ἁμαρτιῶν
ἄφεσις ὁμολογουμένως καὶ τῆς ἐπ᾽ αὐταῖς χολάσεως "3
ἀπαλλαγή: ἅμα γάρ τις ἀφίεται τούτων, xal τῆς
ὀφειλομένης δι᾿ αὐτὰς χολάσεως ἠλευθέρωται. Δίδο-
ται δὲ αὕτη τριχῇ καὶ κατὰ διαφόρους τοὺς χρόνους" 0"
ἐν τῷ χαιρῷ τοῦ βαπτίσματος, καὶ μετὰ τὸ βά-
πτισμα OC ἐπιστροφῆς xxl πένθους xal ἀντισηχώ-
σεὼς"" ἀγαθῶν ἔργων ἐν τῇ παρούσῃ ζωῇ, καὶ μετὰ
θάνατον 33 δι᾿ εὐχῶν xal εὐποιϊῶν xat ὅσα ἄλλα τοῖς
τεθνεῶσιν 23 ἡ ἐχχλησία ἐπιτελεῖ 2᾽, Ἣ μὲν3Ὁ οὖν
πρώτη παντάπασιν ἄμοχθος χαὶ χοινὴ πᾶσι χαὶ
ὁμότιμος, ὡς φωτὸς χύσις 3 xal ἡλίου θέα καὶ ὡρῶν
ἀλλαγα(31-. dot γάρ 35 ἐστι μόνον xol πλέον οὐδὲν 39
50 τὴν πίστιν ?! παρ᾽ ἡμῶν ἀπαιτεῖ 33. ἡ δὲ δευτέρα
I. — MARCI EPHESII ORATIO PRIMA DE IGNE PURGATORIO.
55
admiserit; ostendunt etiam mortuis prodesse
missarum sacrificia et preces, quae pro ipsis
fiunt. Atqui eadem nos quoque et sentire et
dicere et operibus innuere dictum fuit. Item
beati Theodoreti auctoritas a vobis prolata est,
quam nos neque novimus neque recipimus;
et velimus a vobis scire undenam deprompta
fuerit, a quonam ex ipsius operibus.
13. Dictum praeterea a vobis est, « proposi-
« tum dogma admodum evidens reddi, si ratio
« habeatur divinae iustitiae, quae nihil inor-
« dinate admissum relinquit inultum. Quare
« cum fieri non possit, ut qui his in terris
« poenam non penitus luerint, eamdem sive in
« caelo sive etiam in inferno persolvant; relin-
« quitur profecto tertium dari locum separa-
« tum, in quo ea expurgatio fiat, per quam
« quisque, ubi mundatus fuerit, in caelestem
« fruitionem continuo evehatur ».
Huic argumento haec respondemus, eaque
ut plane vera et aequa habetote. Est quidem
citra controversiam, remissioni
coniunctam esse liberationem ἃ poena pro
ipsis debita; simul enim ac quispiam ab eis
absolvitur, a poena etiam ob eadem solvenda
liberatur. Haec autem remissio confertur
trifariam ac diversis temporibus : in ipso qui-
dem baptismatis tempore, deinde post baptis-
ma per conversionem et dolorem et bonorum
operum in hac vita compensationem; deni-
que post obitum per preces et eleemosynas
et reliqua omnia opera, quae pro mortuis
ab Ecclesia fieri solent. Porro prima quidem
illa labore prorsus caret, cunctis communiter
peccatorum
et ex aequo patens, non secus ac lucis pro-
1. χοιμηθέντας : ἀπελθόντας RA. — 2. ew. τε xal εὐχαριστείαι xal εὐχαί 5 : εὖ εὐχαί A. — 3. Ad
verba γνωρίζομεν, εἴρηται desinit codex 8, reliquis omnibus ab amanuensi consulto ut videtur omissis.
^. θεοδωρίτον AOCOG, itemque ἢ in marg. — 5. ἡμῶν (ad marg. ὑμῶν) C. — 6. βιδλίων RG. — 7. τούτοις
A. — 8. ἐπὶ : παρὰ BH, quam voculam postea delevit ponendo ἐπὶ supra versum. Ad Theodoreti locum
iampridem a B. Thoma adductum in opusculo primo contra Graecos, videnda sunt quae supra,
p. 37, iam adnotata sunt. Gagnejus ex Graecorum scholiis in I Epist. ad. Cor. eap. 3, aliter iba citat
Τοῦτο τὸ πῦρ πιστεύομεν χαθαοτήριον, ἐν ᾧ χαθαρίζονται αἱ ψυχαί, χαθάπερ τὸ χρυσίον ἐν τῷ χωνευτηριῶ.
9. ἐπίδηλον C. --- 10. γινόμενον AM. 11. ἀνάγχη BR. 12. μὲν C. — 18, Post ἀποτιννύναι allera $ ponitur
in M, qua tota series perturbatur. — 1^. γινόμενος M. 15. ἀνάγεσθαι OQ. 16. ταῦτα M 17. σχοπεῖται
QM. — 18. ἅπλα (ad marg. &ràà) C; ad marg. in R : ὅτι ἔστιν ὁμολογουμένως, ἡ τῶν ἁμαρτιῶν ἄφέσις τριχῇ
— 19. χολλάσεως A. — 20. Ad marg. in R hinc quidem : ὡραῖον, inde vero : a^, fes ? 21. ἀντιστ
χόσεως lH. — 22. μετὰ τῶν (corr, in τὸν supra versum) θάνατον B. 93. τοῖς τεὐνεῶσιν Om, [ἢ 24. ἐπιτελῆ
Α. — 25. εἰ μὲν OQC; ad marg. in R : αἡ ἄφεσις. — 26. φωτὸς χύσις: ἀλλαγαί sunt verba Gregor
Naz. Orat 40, n. 8 — P. G., t. 36, c. 368. — 27. ἀλλαγάς A 38. γάρ : δέ M. 92 πλέον M
— 30. RA. — 31. 32. Post ἀπαιτεῖ habet Q : μόνον, quod subiunectis punctis deleri. vult
πίστη» O.
56 DOCUMENTS RELATIFS AU CONCILE DE FLORENCE.
fusio et solis adspectus et temporum vicis-
situdines : nam gratia tota est, neque aliud
quicquam a nobis exigit nisi fidem. Altera
vero multum laboris secum adfert, eius instar
« qui per singulas noctes lectum suum ac stra-
« tum lacrymis lavat* », cui ipsae quoque vitii
cicatrices foetent, qui lugens et contristatus
ingreditur", et qui Ninivitarum* resipiscentiam
ac Manassis? humilitatem, cui misericordia im-
pertita est, imitatur?. Tertia autem laboriosa
quidem et ipsa est (paenitentiam enim secum
habet coniunctam et conscientiam percutien-
tem amissaque bona lugentem); est tamen
poenae prorsus expers, si quidem remissio est;
namque remissio et poena simul convenire non
possunt. Ceterum in prima quidem et ultima
ampliorem partem habet Dei gratia, coadiu-
vantibus etiam precibus, ac tenue admodum
est, quod a nobis confertur. Contra vero in
media, exilem quidem partem habet gratia,
maxima autem nobis insumenda est opera.
Prima autem remissio ab ultima in eo dis-
crepat, quod illa quidem omnia pariter pec-
cata deleat, haec vero ea tantum quae mortalia
non fuerint et quorum quemque in vita paeni-
tuerit. Atque haec quidem sentit Dei Eccle-
sia, quae dum remissionem defunctis adpre-
catur speratque dandam fore, poenam cui
obnoxii sint nullam statuit, probe noscens,
iustitiae rationem in eiusmodi negotiis a divina
bonitate longe superari.
14. I. Et sane si eos, qui divinum numen in
hac vita desiderant, ipsum desiderium, id est
amor, expurgat iuxta Gregorium Theologum,
expurgatos vero deiformes reddit, ac tales
tandem effectos Deus iam ut familiares allo-
quitur, qui fit, ut post obitum idem desiderium
minus expurget animos materia solutos, sed
opus adhuc sit purgatorio igne ad luenda levia
peccata?
[96]
ἐπίπονος, ὡς « ὃ λούων τὴν χλίνην αὐτοῦ καθ᾽
, , Mi Ἁ - ,
« ἑχάστην νύκτα xul τὴν στρωμνὴν τοῖς δάχρυσιν »*
ἢ απὸ ;
ᾧ τῆς κακίας προσόζουσι" xal oi μώλωπες, ὃς
πενθῶν καὶ σχυθρωπάζων πορεύεται χαὶ μιμεῖται
τὴν Νινευιτῶν ἐπιστροφὴν χαὶ τοῦ Μανασσὴ τὴν
,
ἠλεημένην ταπείνωσιν: 4, τρίτη δὲ ἡ ἐπίπονος μὲν
EJ ,
^ Md , ». ,
xoi αὐτή (τὴν γὰρ μετάνοιαν ἔχει συνεζευγμένην
χαὶ τὴν συνείδησιν πλήττουσαν χαὶ τὴν ἀποτυχίαν
^ Ὁ - : A
τῶν ἀγαθῶν ὀδυνῶσαν), χολάσεως δὲ ὃ ἁμιγὴς ὅμως,
i ἐστὶν ἃ * ἄφεσιν γὰρ xoi χόλ ἐς T
εἴπερ ἐστὶν ἄφεσις" ἄφεσιν γὰρ χαὶ χόλασιν ἐς
« 1
f μὲν
, M , 2. y Lg m M ,
πρώτη xui τελευταία παρὰ τῆς τοῦ Θεοῦ χάριτος
ταὐτὸ συνελθεῖν οὐχ οἷόν τεῦ, Πλὴν ἀλλ᾽
ἔχει τὸ πλέον, συμύαλλομένων χαὶ τῶν εὐχῶν,
ὀλίγον δὲ λίαν τὸ παρ᾽ ἡμῶν εἰσφψερόμενον ὃ: ἣ
μέση δὲ τοὐναντίον ὀλίγον μὲν τὸ παρὰ τῆς γάριτος
ἔχει, πλείστης δὲ δεῖται τῆς παρ᾽ ἡμῶν ἐργασίας"
διαφέρει δὲ ᾿ῦ ἢ πρώτη τῆς τελευταίας ἀφέσεως,
ὅσον ἐχείνη μὲν ἁπασῶν ἐστι τῶν ἁμαρτιῶν ὁμοίως,
αὕτη δὲ τῶν μὴ ! θανασίμων μόνον καὶ ὧν ἕχα-
στος ἐν τῇ ζωῇ μετενόησε! 5, Ταῦτα fj τοῦ Θεοῦ
ἐχχλησία φρονοῦσα xal τὴν ἄφεσιν τοῖς χεχοιμη-
μένοις αἰτοῦσά τε καὶ πιστεύουσα δίδοσθαι !?, χόλα-
σιν !^ ἐπ’ αὐτοῖς οὐδεμίαν ὁρίζει, πολὺ τὴν θείαν
ἀγαθότητα τὸν τῆς διχαιοσύνης λόγον ὑπερνιχᾶν ἐν
τοῖς τοιούτοις γινώσχουσα 15,
44. o7 9. Καὶ μὴν" εἰ 18 τοὺς ἐνταῦθα ποθοῦντας
τὸ θεῖον αὐτὸς ὁ πόθος "5 εἴτ᾽ οὖν 20 ἢ ἀγάπη χαθαίρει
χατὰ τὸν θεολόγον Γρηγόριον, χαθαίρων δὲ θεοειδεῖς
ἐργάζεται 2), τοιούτοις δὲ γενομένοις ὡς οἰχείοις 33
.
ἤδη προσομιλεῖ, διατί μετὰ θάνατον οὐ πολλῷ μᾶλ-
λον ὃ πόθος χαθαριεῖ τοὺς ἀπαλλαγέντας τῆς ὕλης,
ἀλλ᾽ ἔτι χρεία χαὶ χαθαρσίου πυρὸς ἐπὶ τοῖς
μιχροῖς ἁμαρτήμασιν ?? ;
l. χλίνην : κοίτην AR, qui ad marg. habet : δευτέρα ἄφεσις. — 2. προσώζουσι OQ. — 3. μιμεῖτε A. —
4. δὲ : μὲν QO, omissa deinde vocula post ἐπίπονος ; ad marg. in R : τρίτη ἄφεσις ἁμαρτιῶν. — 5. yàp om.
PMB. — 6. δὲ : ἐστὶν Bh, in quo etiam ad marg. legitur : ὅτι εἰ ἄφεσις χολάσεως ἐστὶν ἀμιγής. — 7. ἐς
εἰς AM. — 8. Add. R : ὥσπερ οὐδὲ νὺξ μεθ᾽ ἡμέρας ἐν ταυτὸ (sic) δύνανται στῆναι. — 9. εἰσφερομένων P.
— 10. δὲ om. C. Ad marg. in Ἡ : ὅτ: διαφέρει ἣ a" τῆς τελευταίας ἀφέσεως. — 11. μὴ sup. lin. P. —
12. μετενόησεν Ὁ. — 13. δίδοται (ad marg. δίδοσθαι) C. — 14. χόλασιν μὲν A. — 15. γινώσχουσαν RB. —
16. a?» A : f» reliqui codd. Abhinc ac deinceps in margine habent PQRO notas numerandi 8, Y, 9' etc.
initio cuiusque argumenli. — 17. μὴν μὲν C. — 18. εἰ : εἰς M. — 19, αὐτὸς ὁ πόθος om. (i. — 20. εἴτουν
P : ἤγουν M. — 21. ἀπεργάζεται RB; idem ad marg. : ὡραῖον τοῦτο, — 22. ὡς ἰδίοις A. — 23. ἁμαρτήμασι Q.
a) Psal. v1, 7. — b) Psal. xxxvii, 6-7. — c), lon. furatur Gregor. Naz. Orat. 39, n. 47 —— P. G.,
II, 5. — d) II Paral. xxxrim, 13. — ej Iterum verba
t. 36, c. 356.
10
20
30
——.— Ὁ
-
—A—— T -—
[57]
6». "En, μᾶλλον προσήκει τῇ ἀγαθότητι τοῦ
Θεοῦ τὸ ὀλίγον ἀγαθὸν μὴ παριδεῖν ἢ τὴν σμιχρὰν
ἁμαρτίαν δίκης ἀξιοῦν. ᾿Αλλὰ τὸ ὀλίγον ἀγαθὸν ἐν
τοῖς τὰ μεγάλα ἡμαρτηκόσιν οὐδεμιᾶς dy ots ἐπι-
5 , τυγχάνει διὰ τὴν τῆς πονηρίας πλεονεξίαν. Οὐδ᾽ ἄρα
10
—
ex
20
25
30
^95
τὸ ὀλίγον καχὸν ἐν τοῖς τὰ μεγάλα χατωρθωχόσι
προσήκει δίκης τυχεῖν διὰ τὸ τὰ βελτίω νικᾶν" εἰ
Ὑὰρ τὸ μᾶλλον δοκοῦν οὐχ ἔστι, σχολῇ, τό γε ἧττον
ἂν εἴη. Οὐδ᾽ ἄρα πῦρ χαθαρτήριον νομίζειν
προσήχει.
γ»". Ἔτι, ὡς ἔχει τὸ ὀλίγον ἀγαθὸν ἐν τοῖς τἄλλα
φαύλοις, οὕτω τὸ ὀλίγον. xuxov ἐν τοῖς τἄλλα "
ἀγαθοῖς. ᾿Αλλὰ τὸ ὀλίγον ἀγαθὸν ἐν ἐχείνοις οὐ δύνα-
ται ἀγαθῶν ἀνταπόδοσιν ποιεῖν, ἀλλὰ μόνον δια-
φορὰν χολάσεως" xa τὸ ὀλίγον ἄρα χαχὸν οὐ ποιήσει
χόλασιν, ἀλλὰ διαφορὰν ἀπολαύσεως. Οὐκ ἄρα πῦρ
καθαρτήριον νομιστέον.
“ Ἵ v - -
δον, "Ert, εἰ τὸ τέλειον ὃ ἔπαθλον τοῖς χαθαροῖς
- A 5 A. 3 - , Jj
τῇ χαρδίαᾳ xai τῇ ψυχῇ τὸ ἰδεῖν τὸν Θεόν', τούτου
»
δὲ οὐχ ὁμοίως ἅπαντες ἐπιτυγχάνουσιν, " οὐδ᾽
ἄρα τῆς αὐτῆς χαθάρσεώς εἰσιν ἅπαντες ^, οὐδ᾽
ἄρα χρεία τοῦ χκαθαρσίο" πυρός, εἴπερ ἔν τισιν
ἐλλιπὴς" ἡ χάθαρσις᾽ ἦ1 γὰρ ἂν ἦσαν ἅπαντες
ἐπίσης χεχαθαρμένοι. διὰ τοῦ αὐτοῦ πυρὸς χαὶ
πρὸς θεοπτίαν" ὁμοίως ἔχοντες. Τοῦτο δὲ χαὶ
ἐπὶ τοῦ τῆς νομοθεσίας ὄρους ! συμδολιχῶς τε xal
"-Ὁ΄Ὰ ,
τυπιχῶς !' ἐγένετο᾽ « τότε γὰρ οὐ πάντες τῆς
᾿ᾳ αὐτῆς ἀξιωθέντες φαίνονται στάσεώς τε xal τά-
«ξεως, ἀλλ᾽ 6 μὲν τῆς, ὁ δὲ τῆς, πρὸς μέτρον
« (οἴμαι) τῆς ἑχυτοῦ !? χαθάρσεως ἕχαστος » χατὰ
τὸν Θεολόγον ΤΓρηγόριον.
y "E 3-4 48 c 1 J , ΄
e". "Ext, 6 αὐτὸς 13 ἐν ἁγίοις μέγας Γρηγόριος ὁ
Θεολόγος, τὸν περὶ 100 * Πάσγα λόγον θεωρητιχῶς "ἢ
τε! xal ἀναγωγιχῶς ποιούμενος, ἐλθὼν εἰς τὸ μέρος,
WES ὁ , , 3^
ἐν ᾧ φησιν "7 « Οὐχ ἐξοίσομεν δὲ οὐδέν "8, οὐδὲ εἰς
λ
« τὸ πρωΐ καταλείψομεν »"", ἀποφαίνεται ῥητῶς οὕτω
: ^
χαὶ χαθαρῶς, ὅτι μὴ ὑπὲρ τὴν νύχτα ταύτην ἔστι
II. — MARCI EPHESII ORATIO PRIMA DE IGNE PURGATORIO. 57
Il. Item magis convenit divinae bonitati
exiguum bonum non contemnere, quam leve
peccatum ulcisci. Atqui exiguum bonum in iis
qui graviter peccarunt, nullum praemium
consequitur propter praeponderantem nequi-
tiam. Neque igitur exiguum malum in iis qui
multa praeclare gesserunt, decet poena mulc-
tari, eo quod praestantiora vincant. Si enim id
quod magis videtur non est, aegre pro-
fecto id quod minus videtur erit. Ergo neque
purgatorium ignem esse putandum est.
III. Item quemadmodum se habet exiguum
aliquod bonum in iis qui ceteroqui pravi sunt,
ita exiguum malum in iis qui ceteroqui boni
sunt. Sed exiguum bonum in illis non potest
bonorum retributionem efficere, sed tantum
differentiam supplicii; neque igitur exiguum
malum in istis supplicium efficiet, sed tantum
differentiam fruitionis. Non est ergo arbitran-
dum ignem esse purgatorium.
IV. Praeterea si perfectum praemium eorum,
qui sunt puri corde et animo, est videre
Deum, hoc vero non aequaliter omnes conse-
quuntur; profecto nec par est omnium purga-
tio, neque proinde ulla causa erit purgatorii
ignis, si quidem in nonnullis imperfecta purga-
tio fuerit; nam omnes forent per eumdem
ignem aequaliter purgati et ex aequo apti ad
videndum Deum. Hoc vero etiam in monte,
ubi lex data fuit, allegorice ac figurate conti-
git; « tunc enim non eodem statu atque ordine
« omnes dignos habitos fuisse constat; verum
« hunc alio, illum alio, unumquemque, ut opi-
« nor, pro purgationis suae modo ac ratione »,
iuxta Gregorium Theologum *.
V. Item magnus ille inter sanctos Gregorius
Theologus de Paschate speculative ac mystice
sermonem habens,*ubi ad eam partem venit
in qua ait" : « Non efferemus autem quicquam
« neque in postridianum relinquemus », illud
expresse aperteque asseverat, nempe nullam
ultra praesentem noctem purgationem fore;
τις χάθχρσις, νύχτα τὸν ἑκάστου "" παρόντα Bíov —— moctem quidem — praesentem | uniuscuiusque
1. Argumenta β΄ δἰ γ᾽ solus habet A, — 2. τ᾽ ἄλα A. — 3. τέλεον M. — ^. Ad marg. tn ἢ : ὡραιότατον
τοῦτο, xal ἰσχυρώτατον xxi πρόσχες. — b. οὐδ᾽ ἄρα- ἅπαντες om. M 6. ἐλλειπὴς M. — 7. ἢ ex corr. P. —
8. àv.in marg. P. — 9. θεοπτείαν M. — 10. ἐπὶ τοὺς... ὅρον M : ὅρους A. Ad marg. in HR: τοῦ Σινᾶ δηλαδή
11, τοπιχῶς M. — 12. Littera ἑ vocis ἑαυτοῦ sup. lin. P; scripserat αὐτοῦ. 13. αὐτὸς om. A là. τοῦ
τὸ M. — 15. θεωριτιχῶς OQ. — 16. τε solus Δ, 17. Ad marg. in R : ὅτι ὁ θεολόγος, ἀναιρεῖ τὸ χαϑαρτήριον
τὸ παρὰ λατίνοις λεγόμενον. — 18. οὐδὲν om. AR; hie posterior verba àzogaivccat-xatiagos intra parenthesim
claudit, quo fundamento innixus plane non video, -
a) Gregor. Naz. Orat. 45, n. 11 PO, 6-96, (
637. — b
& solus habet
I9. χαταλεύνωμεν OQ n £15
Oral. cit n. l6 P. 6G., 1
ὙΠ
53".
58 DOCUMENTS RELATIFS AU CONCILE DE FLORENCE. [58]
i | Ov! x«i μηδεμίαν 2 χά αὐτὸν
vitam appellans, et nullam purgationem post ἀποκαλῶν χαὶ μηδεμίαν " χάθαρσιν μετ᾽
eam fore admittens. εἶναι παραχωρῶν.
Vl. Item idem dum in oratione de P/aga c3. "Ext, 6 αὐτὸς ἐν τῷ εἰς τὴν Π]1ληγὴν τῆς
grandinis ita. disserit : « Omitto dicere quae χαλάζης λόγῳ διαγορεύων οὕτως: « Ἐῶ λέγειν!
« illic sunt tormenta, quibus malos impunitas « τὰ ἐχεῖσε δικαιωτήρια, οἷς ἡ ἐνταῦθα φειδὼ παρα- 5
« in hac vita tradit, ut satius sit nunc castigari — « δίδωσιν, ὡς βέλτιον εἶναι νῦν παιδευθῆναι xo
« et purgari, quam illic supplicio affici, quando — , χαθαρθῆναι ἢ τῇ ἐχεῖσε βασάνῳ παραπεμφθῆναιῦ,
« punitionis tempus erit, non purgationis »; « ἡνίκα χολάσεως καιρός, oU χαθάρσεως », παρ-
manifeste statuit, nullam esse purgationem ίστησι φανερῶς, μηδεμίαν εἶναι χάθαρσινἴ μετὰ
post migrationem ex hac vita, sed tantum τὴν ἐνθένδεϑ ἀπαλλαγήν, ἀλλ᾽ ἢ μόνον τὴν" αἰώνιον 10
aeternam poenam. χόλασιν.
VII. Item Dominus noster, in illa evangelii t. "En!?, 6 Κύριος ἐν τῇ τοῦ !! χατὰ Λουχᾶν
secundum Lucam parabola de divite et La-
zaro", docens quae utrique obtigerit conditio,
Lazarum quidem dicit statim atque obiisset,
delatum fuisse ab angelis in sinum Abrahae;
divitem vero simul atque interiisset, sepultum
fuisse, et animam ipsius inventam esse in in-
εὐαγγελίου παραθολῇ "5 περὶ τοῦ πλουσίου xal τοῦ
Λαζάρου διδάσκων τὸν ἑκάτερον διαδεξάμενον χλῆ-
ρον, τὸν μὲν Λάζαρόν φησιν ἅμα τῷ ἀποθανεῖν 10
ἀπενεχθῆναι ὑπὸ τῶν ἀγγέλων εἰς τὸν κόλπον τοῦ
m ^ ^,
Ἁδραάμ,, τὸν δὲ πλούσιον ὁμοῦ τε ταφῆναι ἀπο-
ferno tormentis addictam; atque ita cum per θανόντα xoi τὴν ψυχὴν αὐτοῦ εὑρεθῆναι ἐν ji dn
sinum quidem Abrahae supremum illum ὑπάρχουσαν 15 ἐν βασάνοις" x«i οὕτω διὰ μὲν τοῦ
in beata requie statum eorum qui Deo placue- xóXmou τοῦ Αὐραὰμ. τὴν ἀχροτάτην χατάστασιν 20
runt significasset, per infernum vero et tor- ἐν τῇ εὐδαίμονι λήξει τῶν τῷ Θεῷ φίλων ἐωφή-
menta, extremam damnationem et aeternam νας, διὰ δὲ τοῦ ἅδου xol τῶν βασάνων τὴν ἐσχά-
improborum hominum poenam ante oculos
posuisset : nullum inter haec medium locum
reliquit, qui temporariam aliquam poenam
contineat, sed ingentem quemdam et imper- :
: ἃ ἢ χάσμα μέγα xal ἀδιάδατον 11 διεῖργον ἑκατέρους
vium hiatum, quo utrique separantur ab
- 9 417
τὴν χατάχρισιν καὶ αἰωνίαν δίκην τῶν ἁμαρτωλῶν 17
, e ,
παραστήσας, οὐχ ἔτι μεταξὺ τούτων ἕτερον τόπον
χατέλιπε! ὃ πρόσχαιρόν τινα" βάσανον ἔχοντα, ἀλλ᾽ 30
: : 3 " 554 / APR » ee) E] n
invicem et summa ac sine ullo medio contra- ἐξ" ἀλλήλων xot τὴν ἄκραν xol ἄμεσον ἐναντίωσιν
rietas manifestatur. παριστῶν.
L— x - 1975)
VIII. Item consentaneum non est, animam 1^. "Exc !?, τὴν ψυχὴν ἀπαλλαγεῖσαν τοῦ σώμα-
corpore solutam, et iam prorsus incorpoream τος xoi ἀσώματον πάντη καὶ düJev γενομένην οὐκ 80
materiaeque expertem factam, a corporeo igne ἔστιν εἰχὸς ὑπὸ σωματικοῦ πυρὸς χολάζεσθαι, τοῦ
cruciari; cum corpus ipsius, quod ignis erat σώματος αὐτῆς, οὗ τὸ "Ὁ πῦρ ἔμελλε περιδράτ-
1. ἀπο in voce ἀποχαλῶν supra versum Q. — 2. μηδεμίαν corr. ex μίαν Q, additis ad marg. syllabis
δεμίαν, quin litterae «v priüs exaratae erasae fuerint. — 3. Ad hanc 4 habetur in R ima pagina
sequens additamentum, altera manu alioque atramento exaratum : Καὶ ἔτι eic τὸν Χθὲς τῇ λαυπρᾷ
τῶν Φῶτων ἡμέρᾳ λόγον φησί: « Olóx πῦρ, οὐ χαθαρτήριον, ἀλλὰ χολαστύριον, εἴτε σοδομιατιχόν, εἴτε ὃ
πρὸ προσώπου τοῦ θεοῦ ἐχπορεύεται, εἴτε τὸ ἡτοιμασμένον τῷ διαδόλῳ xal τοῖς ἀγγέλοις αὐτοῦ ». Πῶς τοίνυν
τούτου ὅσως εἰρηχότος, τοῦ εἰδότος τὰ Παύλου ἀχριθωτάτως, γράφει χατὰ Παύλου, εἰ μὴ τὸ παρὰ τοῦ θείου
εἰρημένον Παύλου, οὐχ ἐπὶ καθαρτηρίον ἐννοεῖτο, ἀλλὰ περὶ τοῦ αἰωνίου πυρός, ὦ σοφώτατοι. Locus e Nazian-
zeno adduetus habetur P. G., t. 36, c. 412 A. — 4. λέγει Α. — 5. τῇ ad marg. C : ἐχεῖθεν A. — 6. παρα-
πεμφῆναι P. — 7. χάθαρσιν : κόλασιν A. — 8. ἐνθέδε A. — 9. τὴν : ζῇν M. — 10. ὅτι C. — 11. τοῦ solus habet
AP. — 12. Ad marg. in R : ὅτι xoi διὰ τῆς τοῦ Λαζάρου παραθολῆς δείχνυται, ὅτι οὐχ ἔστι χαθαρτήριον. —
18. ὑπάρχουσαν ἐν τῷ ἅδη R. — 14. τῶν ἁμαρτανόντων R.. — 15. οὐκέτ... καταλέλιπε R. — 16. πρὸς χαιρόν
τινα M. — 17. ἄθατον OQ. -- 18. ἐξ om. OPQM. — 19. Ad marg. in ἢ, hinc quidem : ὡραῖον, inde
VerO : ἰσχυρότατον χεφάλαιον xai ἀναντήρρητον. — 30. οὗ τὸ-περιδράττεσθαι intra parenthesim in ἢ. Ad
hanc 2 idem cod. R exhibet tum recto tum averso folio scholion satis prolixum hoc pacto : Χρυσοστόμου
να £4 3T. Ξ A ΤῊ I ' p ds FON ^ H ΄ H " ΄ E] 3^. c9 ΄
^p" ὁμιλία τοῦ χατὰ Ματθαῖον. Φησὶ yap: « Καὶ γὰρ εἰ ὑδρίσθη ὁ Θεός, πατήρ ἐστι" xal εἰ ὥργισται, φιλόπαις
a) Greg. Naz. Orat. 16, n. 7 — P. G., t. 35, c. 944. — b) Tuc. xvi, 20 sq.
e
i
et mn OPE, TS
μέσο πὶ ΣΥΝ ELADSSEATM δὴ
d D v2 τ T
[59]
τεσθαι, διχφθαρέντος. Μετὰ piv! γὰρ τὴν ἀνά-
στασιν ἐπαναλαῤούσῃ τὸ σῶμα ἄφθαρτον, χαὶ
τῆς χτίσεως πάσης ἀλλοιωθείσης, χαὶ διαιρεθέν-
τος τοῦ πυρός, ὡς μανθάνομεν, εἰχὸς αὐτῇ τὴν
ἀπὸ τούτου χόλασιν " χατάλληλον ἔσεσθαι,
χαὶ οὐκ αὐτῇ μόνον", ἀλλὰ χαὶ τοῖς δαίμοσιν,
(d " - L *
ἅτε χαὶ αὐτοῖς ζοφεροῖς οὖσι xai ὕλην τινὰ xai!
παχύτητα περιθδεθλημένοις x«i σώματα ἀέρια ἢ
᾿πύρια χατὰ τὸν μέγαν" )ασίλειον᾽ πρὶν δὲ τὸ
οἰκεῖον σῶμα ἀπολαδεῖν, εἶδος οὖσα μόνον τῆς
ὕλης ἄμικτον, εἰ xal xa0' αὑτὴνϑ ὑφέστηχε,
πῶς ἂν ὑπὸ" σωματικοῦ πυρὸς χολάζεσθαι δύ-
vato ;
9^, Ἔτι, εἰ") τῶν ἁγίων αἵ ψυχαὶ διὰ τὴν προγο-
γικὴν ἁμαρτίαν μόνην ἐν τῷ ἅδη χεχράτηντο μέχρι
τῆς τοῦ Σωτῆρος !! εἰς αὐτὸν !? xata Gato, οὐχ ὡς
ἐν πυρὶ xal χολάσει πάντως, ἀλλ᾽ ὡς ἐν δεσμωτη-
plo "5 xal φυλαχῇ, καθὼς 6 ἀπόστολος '΄ Πέτρος ἐν
t — [^ * T * b ^
πῇ "ἢ ἐπιστολῇ φησιν "Ey χαὶ τοῖς ἐν φυλακὴ
, ,
πνεύμασι πορευθεὶς ἐκήρυξε, διατί "ὐ ἡ xol
τὰς τῶν μετρίως ἁμαρτησάντων !7 ἐνταῦθα ψυχὰς ὃ
τοιοῦτος ἄδης χαθέξει μετὰ τὸν θάνατον, ἀλλ᾽ ἔτι πρὸς
, ΄ ᾿ , , T - -
τούτῳ χρεία καὶ χαθαρσίου πυρός, οὗ διὰ τῶν εὐχῶν
ἀφεθήσονται;
-- LA RENE — ,
v?18, "Ext, ol τὸν ἰσάγγελον ἐπὶ γῆς πολιτευσά-
μενοι βίον ὅσιοι πατέρες ἡμῶν, πολλαχοῦ xal πολ-
, ^ *,
λάκις δι’ ὀπτασιῶν χαὶ ἐνυπνίων xa ἑτέρων θαυ-
, ὰ x m , , 4 A - 2
μάτων τὰ περὶ τῆς αἰωνίου χολάσεως χαὶ τῶν ἐν
αὐτῇ ἀσεῤῶν xal ἁν. χρτωλῶν 3 αὐτοί τε μυούμενοι
χαὶ τοὺς ἄλλους 39 μυοῦντες xal ὡς παρόντα xal ἤδη
, " - , ^ * - - " δα κ"» 1-97 ", “ *
ἐστί, xal Ev ζητεῖ μόνον, οὐ δίχην λαύεῖν τῶν ὕδρεων, ἀλλ᾽ ἰδεῖν σε μεταμελόμενον (ous supra versum
Il. — MARCI EPHESII ORATIO PRIMA DE IGNE PURGATORIO. 59
apprehensurus, iam interierit. Revera, post
resurrectionem, cum denuo assumpserit cor-
pus incorruptibile, et creatura omnis immutata
fuerit, illa utique poterit, igne discisso ac
diviso, ut novimus, ab eo congrua sibi poena
cruciari; neque vero ipsa dumtaxat, sed etiam
daemones, caliginosi ut sunt necnon materiam
aliquam induti et crassitiem et corporea aerea
vel ignea iuxta magnum Basilium. Priusquam
autem proprium suum corpus recipiat anima,
cum species tantum sit nulli materiae admixta,
quamvis per seipsam subsistat, quo pacto ἃ
corporeo igne cruciari possit?
IX. Item si sanctorum animae ob solum
originale peccatum in inferno detentae fuerunt,
usquedum Salvator ad illum descendisset, non
certe in igne et supplicio, sed uti in custodia
et carcere, sicut Petrus apostolus in epistola
sua dicit" : Zn quo et his, qui in carcere erant,
spiritibus veniens praedicavit; quae causa est,
cur eorum quoque animas, qui leviter in hac
vita peccaverint, talis infernus post obitum
non possideat, sed adhuc requiratur in hunc
finem purgatorius ignis, a quo per preces
solvi poterunt?
X. Item sancti patres nostri, quotquot ange-
lorum more vitam im, terra duxerunt, quamvis
passim et frequenter per visiones et insomnia
aliaque miracula tum de supplicio aeterno,
tum de impiis et peccatoribus ei addictis ipsi
edocti alios edoceant, eademque veluti prae-
xat
παραχαλοῦντα. "Ogeloy xai ἡμεῖς οὕτω διεθερμάνθημεν, ὡς ἐχεῖνα τὰ σπλάγχνα πρὸς τὴν ἀγάπην διανίσταται τὴν
f ν , *o^€ P321 " Yon ^Y * »ÁNS. Δ . ,
ἡμετέραν ». "Apx ὁ μεταμελούμενος οὐ δίχην δίδωσιν οἴσπεο ἥμαρτε xal ὕδρισεν. Εἶτα ἐπάγει" « ᾿Αλλ᾽ ἀφορμὴ sic)
ἐπιζητεῖ μόνον τοῦτο τὸ πῦρ. Κἂν μιχρὸν αὐτῷ παράσχης σπινθῆρα, ὁλόχληρον ἀνάπτεις φλόγα εὐεργεσίας »
"Hyow (reliqua exciderunt, marg. infer. resecto; tum aversa folii facie, additur)
« Ἂν δὲ μεταθαλώμεθα μιχρόν, xal τοῦτο (lege τοσοῦτον) ὅσον γνῶναι ὅτι ἡμάρτωμεν (Sic), onto
: πορχχατιών φησι"
τὰς πηγὰς ἀνα-
, Σ - . κ5ὶ - , ΜῊΝ , S ; . 3.7 ? 3T
ὄλυζει, ὑπὲρ τὸ πέλαγος χεῖται' χαὶ ὅσῳ ἂν πλείονα λάδῃς, τοσούτῳ μᾶλλον χαίρει" xal γὰρ πλοῦτον οἰχεῖον
τὴν ἡμετέραν ἡγεῖται σωτηρίαν, χαὶ τὸ δοῦναι δαψιλῶς τοῖς αἰτοῦσιν ».
Haec Ioannis testimonia leguntur
Apud Migne, P. C., t. 57, tum c. 306 D, tum c. 308 A.
T. μὲν om. AC. — 2. τούτου : τόπου M. — 3. μόνον : μον P. — ^. xai Supra versum Ὁ 5. πύρια in
πύρινα corr. volunt OQ, addito v supra versum : πύρινα C : ἢ πύρια om. M. Ad hune locum HR. hae
habet in marg. : 'O yag ἀὴρ ὕλη τίς ἐστι xal τὸ πῦρ ὡσαύτως. — ὃ, μέγα ^. οὖσαν Ὁ 8. αὐτὴν
OQ : xa0' αὐτὴν P. — 9. ὑπὸ om. M. — 10. εἰ om. R. 11. Χριστοῦ C. 12, εἷς αὐτοὺς M 13. δὲσ
Wornplo RR. — 14. ἀπόστολος : μέγας M. l5. τῇ om." AR. — 16. διὰ τί C. 17. ἡμαρτησάντων H
18. Haec d "Ez οἱ τὸν χλ. in codd, AR alteri 2 Ἔτι εἰ τὸ 3Y.. praeponitur; in reliquis vero codd. post
ponitur. Ordinem codd. AR servandum censui, eum eodem pacto se habeat in. altera. Graecorum
responsione, quae num. ΠῚ dabitur. 19, ἁμαρτώλων xal ἀσεδῶν G. — 30, τοῖς ἄλλοις M
2) I-Pet, 11, 19.
ον
-—
60 DOCUMENTS RELATIFS AU CONCILE DE FLORENCE.
sentia et iam facta intueantur ac sermone
praemonstrent, quemadmodum et parabola
illa in evangelio secundum Lucam divitis et
Lazari statum describit; tamen de purgatorio
igne finem habituro nihil usquam declararunt.
Xl. Item illud de
omnium et fine aeterni supplicii, quod ab
dogma instauratione
Origene, ut dictum est, origine ducta apud
nonnullos ecclesiasticos viros obtinuit, inter
quos est etiam Didymus et Evagrius, quod
Dei erga homines benignitatem praetenderet
atque ignavioribus valde acceptum esset, prout
deifer. ille Ioannes, Cae/estis Scalae? auctor,
ait; explosum nihilominus damnatumque fuit
a sancta quinta universali synodo, quod socor-
diam animis iniiceret negligentesque adhuc
negligentiores redderet, dum exspectarent ali-
quando liberationem a tormentis et promissam
instaurationem. lisdem igitur de causis propo-
situm quoque dogma de purgatorio igne
exterminandum videtur ab Ecclesia, quia desi-
diam diligentioribus inducit, eisque suadet, ne
totis viribus adnitantur ut in hac vita seipsos
expurgent, cum alia post mortem purgatio
expectetur.
[60]
,ὔ , , A ^ / e^ λό
γινόμενα θεώμενοί τε xat προδειχνύντες τῷ AOYO,
, Aue - D E Pe M
καθάπερ xol ἣ τοῦ χατὰ Λουχᾶν εὐαγγελίου παρα-
60)3, τὴν τοῦ πλουσίου x«i τοῦ ' Λαζάρου χατά-
- -Ὁ ,
στασιν διαζωγραφεῖ, περὶ χαθαρτιχοῦ προσχαίρου
πυρὸς οὐδὲν οὐδαμοῦ διεσάφησαν.
τ - 2 b m , , , M "m
to^, " Ext, τὸ τῆς ἀποκαταστάσεως δόγμα xal τοῦ
τέλους τῆς αἰωνίου κολάσεως παρὰ ᾿Ωριγένους, ὡς
»y ^ 9 € 3 DI , M “- 5
εἴρηται, τὴν ἀρχὴν εἰληφὸς 2 καί τινων τῶν τῆς Ex-
χλησίας ἐπικρατῆσαν, ὧν ἐστι xal Δίδυμος xal
ζὐάγριος, ἅτε τὴν τοῦ Θεοῦ φιλανθρωπίαν προύαλ--
λόμενον χαὶ εὐπαράδεχτον "
, " , ὧν
ἐν τοῖς ῥαθύμοις γινό-
μενον᾽, ὡς 6 θεοφόρος ᾿Ιωάννης 6 τῆς Οὐρανίου
Κλίμακος ἀρχιτέκτων φησίν, ὅμως ἀπεχηρύχθη
xal ἀνεθεματίσθη παρὰ τῆς ἁγίας πέμπτης" οἰχου-
μενιχῆς 9 συνόδου, ὡς ἔκλυσιν ταῖς ψυχαῖς ἐμποιοῦν 7
xai τοὺς ῥαθύμους ἔτι ῥαθυμοτέρους ἀπεργαζόμενον,
Ὁ , εἶ ^ m /, , ^
ἐχδεχομένους ποτὲ τὴν τῶν βασάνων λύτρωσιν xal
8 ἀποχατάστασιν. Διὰ τὰ αὐτὰ
M , ,
τὴν ἐπηγγελυένην
τοίνυν χαὶ τὸ προχείμενον δόγμα τοῦ χαθαρσίου
» “τ
πυρὸς ἀπούλητέον ἂν εἴη τῆς ἐχχλησίας, ὡς ῥαθυ-
μίαν ἐμποιοῦν τοῖς σπουδαίοις καὶ πεῖθον αὐτοὺς μὴ
e / 5 ,ὔ à M , Li
πᾶσι τρόποις ἀγωνίζεσθαι χατὰ τὸν πὰαροντα βίον
€ M 5 , (s 8 , 9 ,
ἑαυτοὺς ἐχχαθαίρειν, ὡς προσδοχωμένης ἑτέρας xa-
θάρσεως.
1. πλουσίου xai τοῦ om. M. — 3. εἰληφώς Q. — 3. οὐ παραδεχτόν M. — 4. γενόμενον C. — ὅ. πέμπτης : ἔτι
C. — 6. xai οἰχουμενικὴς ΝΟΘΗ. Ad locum haec. in marg. habet ἢ
: ὡς ραθύμους ποιοῦν τὸ χαθαρτύήριον
τοὺς ἀνθρώπους, ἀποδάλλεται. — 7. ἐμποιῶν M. — 8. ἐπιγγελμένην A. — 9. προσδοχωμένους R.
a) Ioan. Clim. Scala Paradisi, grad. IV — P. G., t. 88, c. 780.
10
15
20
20
25
30
ΠῚ»
RESPONSIO GRAECORUM AD POSITIONEM LATINORUM DE. IGNE
PURGATORIO A BESSARIONE NICAENO RECITATA DIE 14 IUNII 1438.
1. Ei μὲν περὶ ὧν ἀλλήλοις ἀμφισθητοῦμεν,
αἰδεσιμώτατοι χύριοι xai πατέρες, νίχη μόνον
ἦν τὸ προχείμενον χαὶ μηδενὸς ὁτουοῦν ' ἄλλου
ἐποιούμεθα λόγον ἢ τὸ νιχᾶν ἐχ παντὸς τρόπου
- 4 ^ "Ὁ κι , MT. ^ 2
ζητεῖν, οὔτ᾽ àv ἐποιοῦμεν εἰκότα, οὔτ᾽ ἂν dÀ-
λήλων δικαίως ἠνεσχόμεθα δήπου" ἐπεὶ δὲ ἡμῖν
τε πόνον ὑποστᾶσι χατὰ τὴν μαχρὰν ταύτην
*, ^ ^ € - / N) € Α be
ἀποδημίαν τοσοῦτον, ὑμῖν τε τοσόνδ᾽ ὑπὲρ τῆς
προχειμένης ἡμῶν συνελεύσεως προχαταδαλομέ-
vot; * σπουδῆς, οὐδὲν ἕτερον τὸ προχείμενον ἢ τὸ
τὴν ἀλήθειαν ἀναφανεῖσαν ἀμφοτέρους ἀσπάζεσθαι
χαὶ εὐχταῖον ἡγήσασθαι ἑἕρϊμαῖον, μεγάλη ἂν
εἴη ἐλπὶς σὺν Θεῷ συλλήπτορι πάντα πράξασι
χατὰ νοῦν ἀμφοτέρους ἀπαλλάξαι ἀλλήλων. Τοῦτο
5 T E ᾿ - , ' ,
μὲν" οὖν οὐχ ἐπὶ τοῦ προχειμένου νυνὶ τούτου
ζητήματος ἐλπίς ἐστι γενήσεσθαι μόνον, ἀλλὰ
xal ἐπὶ πάντων ἴσως τῶν ἄλλων τῶν ἡμῖν ἀδὺυ-
νάτων, δυνατῶν ὄντων πάντως Θεῷ xarà τὰ
λόγια φάναι. Ἀλλ᾽ ἐκείνων uiv εἵνεχα μέλει
Θεῷ xal μελήσει τῷ (πολλῶν ὄντων οἷς ὀνομά-
^ φι ἢ ^ - φι
ζεται) μὴ ἀπαξιώσαντι χαὶ ἀπὸ τῆς εἰρήνης
€ 8 , » , * ς ὦ ΄
χληθῆναι ὃ, πάντως οὐχ εἰς χενὸν ἥμᾶς τρέχειν
ἀφήσει οὐδὲ τὸν τοσοῦτον ἡμῶν ἀμφοτέρων μα-
ταιώσει ἀγῶνα, ἀλλ᾽ αὐτὸς γενόμενος σύνδεσμος
χαὶ λίθος ἀχρογωνιαῖος συνάψει ἀλλήλοις ἡμᾶς
τὰ διεστῶτα ἑαυτοῦ μέλη x«i ἀλλήλους ὡσεὶ ἕν ὃ
ἅπαντας σῶμα ὑπὸ μίαν χεφαλὴν ἑαυτὸν ἀπερ-
ἡάσεται. Πέρὶ οὗ δὲ προεθέμεθα νυνὶ ζητή-
ματος σχέψασθαι, περὶ τούτον τὰ νῦν ποιη-
τέον λόγον ὑπὸ Θεῷ ἡγεμόνι ἀρξαμένοις ἐν-
1. Si de quibus inter nos controvertitur,
reverendissimi domini et patres, victoria tan-
tum esset
propositus scopus, neque aliud
quicquam spectaremus quam omni ratione
palmam quaerere : certe neque consentanea
aequo faceremus, neque nos mutuo iuste
ferremus. Verum quoniam et nobis, qui tantos
labores suscepimus in hac adeo longinqua
peregrinatione, et vobis, qui tantum studium
ad habendum hunc coetum impendistis, nihil
aliud propositum est nisi ut veritatem, ubi
constiterit, utrique amplectamur, idque opta-
bilis lucri loco ducamus : magna sane spes
fuerit, Deo adiuvante, fore ut negotio toto ex
animi sententia utrinque confecto, alii alio
discedamus. Quod quidem non solum de
controversia nunc temporis proposita futurum
speramus, sed etiam fortassis de aliis omnibus,
quae nobis impossibiles, Deo possibiles" eva-
dent omnino, prout sacra oracula loquuntur.
Ceterum illorum quidem cura sit Deo, et erit
omnino, qui, cum inter multa, quibus nomi-
natur, nomina, non dedignatus fuerit etiam ἃ
pace vocari', prorsus non
vanum curramus,
certamen irritum reddet; sed ipse factus com-
l
permittet ut in
neque tantum inter nos
pago et lapis angularis" coaptabit nos mutuo
inter nos, qui sumus disiuncta ipsius membra,
et omnes tamquam unum corpus effectos sub
uno capite, quod est ipsemet, rediget. De
quaestione vero, consideranda
quae nunc
occurrit, iam verba sunt facienda, Deo duce,
τεῦθεν. hinc sumpto initio.
1. ὁτιοῦν L. — 2, τοῦ ed, — 3. δικαίου Il. — 4. συνελεύσεσθαι προχαταδαινουμένοις ed. — 5. τούτου μὲν SI
— 6. Θεῷ : τῷ ed., ubi profecto error latet. 7. μέλοι T. 8, χληθῆναι : ἀληθῆναι TH. 9. iv ὡσεὶ iv H.
n) Primus edidit Hartung in. sylloge Basi- mendis typographiels, quae salis multa hic et
leensi cui titulus Orthodozographa, an. 1555 ( illie oceurrunt, Arcudii editionem, seu potius
ΠῚ; repetierunt Salmasius, De Primatu Papae, ἀνατύπωσιν, cum textum non exhibeat integrum,
In appendice (— 8), οἱ Nicodemus Melaxas in in referendis variis lectionibus prae oculis mi
syntagmate anonymo adversus Latinos Londini nime habui b) Cf. Mat. xtx, 26; Marc. x, 37
edito cirea annum 1627 (— L). Siglo ed. signill- ce) Gf. Rom. xv, 33; xvr, 20 ete, d) Eph. ir, 30,
cavi harum trium editionuni consensum, neglectis
62 DOCUMENTS RELATIFS AU CONCILE DE FLORENCE.
2. lgnem purgatorium et punitionem per
ignem temporariam finemque habituram, nos
sane a nostris doctoribus traditum non acce-
pimus, neque orientalem ecclesiam ita sentire
scimus, ut et alias diximus. Quas tamen eccle-
sia pro defunctis preces fundit, dum pium tribuit
Deo cultum, has aliquid eis praestare posse,
hoc etiam prorsus statuimus, iis credentes
quae hac de re a patribus sunt decreta. Quod
quidem cum sanctorum animae et nullius cul-
pae sibi consciae, aeterna vita; tum quae prae:
senti vita abusae fuerint ad fruitionem carnis
eiusque voluptatum, nulla virtutis ratione habita,
aeterno supplicio sint dignae, hoc et sentimus
et profitemur; vosque ob distinctam hoc pacto
quaestionem laudamus atque admiramur, et
Deo gratias agimus, ea damnantes quae de
vobis antea sentiebamus ut non recte dicta ab
iis qui haec dixerunt. Quod autem animae illae,
quae medio quodam modo se habuerint inter
virtutem et vitium, et nonnulla (utpote corpus
indutae passioni obnoxium) peccata contra-
xerint non mortalia, neque aeterno supplicio
obnoxiae sint (id enim divinae benignitati
neutiquam esset consentaneum, quod et nobis
videtur), neque divinae gloriae participes fiant,
priusquam poenam quamdam luerint ob non
praestita quae facere oportuit, et contractam
inde labem exemerint atque expiarint in hoc
videlicet igne purgatorio, quemadmodum vos
in vestra hac de re responsione exposuistis :
en sane in quibus discrepamus, neque eadem
ac vos sentimus. Quod enim animae illae
aeternum supplicium non mereantur, id recte
dicitur, neque ei contradici potest; quod vero
purgatorio igne etiam egeant, id offendiculum
fit, et de eo a vobis dissidemus.
3. De hoc itaque nobis faciendus est sermo,
ita ipsum partientibus. Tota hac de re contro-
versia in duo capita discerpta, horum alterum
rursum in duas partes secabimus et dividemus.
Primum quidem quaerendum venit, an quo-
rumdam peccatorum remissionem post obitum
hominibus creator largiatur. Secundo, utrum
punitione adhibita, an simpliciter pro divina sua
[62]
2. Πῦρ καθαρτήριον xal χόλχσιν διὰ πυρὸς
πρόσχαιρον' χαὶ τέλος ἕξουσαν ὅλως ἡμεῖς ὑπὸ
τῶν ἡυετέρων οὐ παρειλήφαμεν ? διδασχάλων
$5* ^ Ld , bod 5 , » m
οὐδὲ τὴν τῆς ἀνατολῆς ἐχχλησίαν ἴσμεν φρονοῦ-
c y »y * M ͵ -
σαν, ὡς xxi ἄλλοτε εἴπομεν᾽ τὰς μέντοι τῆς
ἐχχλησίας ὑπὲρ τῶν τεθνεώτων εὐχὰς ἐπὶ τὰς
^ o 2 6 , [AGE Y » ὁ C ^P
T 006 εον msc ειας ὑπερ αὐτῶν ἄνυειν τι ουνᾶ-
. 0 e / ὶ / θέ 0 , d -
σῦχι, toUTO ^ χαὶ TXVU τι ἐμεναᾶ, πιστευοντες τοῖς
D H δ Ὁ ἢ , , d 1
ἀποφηναμέενοις ὑπερ τουτου πατρᾶσιν. Oct μεν
e e er M M ^ ex
αἵ ve τῶν ἁγίων ψυχαὶ καὶ μηδὲν αὐταῖς cuv-
, Ld m
επιστάμεναι πονηρὸν τῆς αἰωνίου ζωῆς εἰσιν ἄξιαι,
αἵ τε τῶν καταχρησαμένων τῷ παρόντι βίῳ πρὸς
5 , τ ' V "m 3. -— M
ἀπόλαυσιν τῆς σαρχὸς xal τῶν αὐτὴς ἡδονῶν
M δέ m" JN m" o Ἃ , 2 ,
xoi μηδένα τοῦ καλοῦ λόγον πεποιημένων, αἰωνίου
χολάσεως, τοῦτο χαὶ φρονοῦμεν ? xat λέγομεν,
X 5€ D cr ἐλ ^ , 5 L3 ,
χαὶ ὑμᾶς οὕτω διελομένους τὸν λόγον ἐπαινοῦμεν
^ Ὁ -
τε x«i θαυμάζομεν, x«i τῷ Θεῷ χάριν ὅμολο-
γοῦμεν, ὧν ἠχούομεν περὶ ὑμῶν πρότερον χατα-
ἡνόντες 9, ὡς οὐ καλῶς εἰρημένων ὕφ᾽ ὧνπερ xot
Y σ E:
εἴρητο. Ὅτι δὲ at μέσωσπερ περὶ τὴν ἀρετὴν καὶ
τὸ καχὸν σχοῦσαι χαί τινα (ὡς σῶμα περιδαλόμεναι
παθητον) ἐπισυρόμιε ἃ ή j θανά
τόν) ἐπισυρόμεναι ἁμαρτήματα μὴ θανάσιμα
», — 5 , € , ^ , , M DA -
οὔτε τῇ αἰωνίῳ ὑπάγοιντο ἂν δίκῃ (οὐ γὰρ ἄξιον τῇ
LI LI LI
/ A ^ - ES
θεία φιλανθρωπία, ὅπερ οὖν δοχεῖ xat ἡμῖν), οὔτε
τῆς τοῦ Θεοῦ τεύξονται δόξης, μὴ καί τινα τίσασαι
/ tT ^
δίχην ὧν δέον οὐκ ἐπετέλεσαν, xa τὸν ἐχεῖθεν &mo-
, E. ^ 5 , ^ , ,
θέμεναι μολυσμὸν ἐν τούτῳ δὴ χαθαρτηρίῳ πυρί,
Ἀν - c
χαθὼς ὑμεῖς ἐν τῇ περὶ τούτου ἀπολογία ἐξέθεσθε,
D X e
— - ἐνταῦθα δὴ ἡ διαφορά, x«i ταῦτά ἐστιν ἃ οὐχ
δμολογοῦυεν uiv. Τὸ μὲν γὰρ μὴ τῆς αἰωνίου ταύ-
7 * —
τας ἀξίας εἶναι χολάσεως, καλὼς λέγεται xal dv-
Ὁ N "m
τιφῆσαι οὐχ ἔστι᾽ τὸ δὲ xal χαθαρτηρίου ἐπιδεηθῆναι
, Lo ,
πυρός, τοῦτο πρόσχομμα γίνεται, xai περὶ τούτου
διαφερόμεθα.
3. Περὶ τούτου xai δὴ ποιητέον τὸν λόγον οὕτως ὃ
OE QUUN , rv. "v , ; m
αὐτὸ OtAouévot;. "l'&^ περὶ τούτου ζητούμενα ÓujT,
AUN E ,ὔ - -
μὲν Orjortav. θάτερον δὲ αὖθις τῶν δύο τὴν εἰς δύο
^ N , , m
τομὴν xal διχίρεσιν ἐπιδέχεται. Πρῶτον uiv γάρ
E] i Lad *j
ἐστι ζητητέον, εἴ τινων ἁμαρτιῶν ἄφεσις μετὰ
, e -
θάνατον ἀνθρώποις παρὰ τοῦ χτίσαντος χορηγεῖται"
N 7 , m “ ;
δεύτερον δέ, εἰ διὰ χολάσεως ἢ ἁπλῶς τῇ θεία
L LI
, —- e
φιλανθρωπία xxi ταῖς τῆς ἐχχλησίας ἱλεούμενος ὃ
μ᾿ πρὸς χαῖρον H, et saepius deinceps. — 2. οὔπερ εἰλήφαμεν H. --- 8. πρὸς Θεὸν : πρόσθεν ed. — ^i. τοῦτο :
n 3 — DSi Y πὶ πεν ταὶ "n js tor .
τούτων H. 5. τοῦτο μὲν φρονοῦμεν SL. — 6. Similia dicit Marcus Ephesius apud Syropulum, op. cit.,
€ c DAS. γ᾽ ΤΈΚΕ AT ^ EL * PS - ΄ E ἢ Sx , :
p. 131 : Ἡμεῖς yàp ἄλλως ἤχονομεν ὅτι δοξάζει τὸ περὶ τοῦ πουργατορίον ἣ ὑμετέρα ἐχχλησία, wol ἑτέρως
ἤν 7 “ἢ c τοῦτ T nz on AALVS e s r Y :
γὺν ἡχουσᾶμεν τοῦτο. 7. Ὅτι xai ed. — 8. οὕτω ed. — 9. ἐλεούμενος SL; forte legendum ἐξιλεούμενος.
10
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[63] III. — RESPONSIO GRAECORUM AD POSITIONEM LATINORUM. 63
λιταῖς" εἰ δὲ διὰ κολάσεως, πότερον ἄλλης τινὸς
χαθάρσεως!, οἷον εἱρκτῆς ἢ ζόφου τε xai ἀγνοίας",
ἢ καὶ ἐξ ἀνάγκης πυρός, καὶ τούτου σωματιχοῦ,
ὁποῖον ὑμεῖς διατείνεσθε.
A. Οὕτως οὖν τούτου διαιρουμένου, ἡμεῖς τῷ μὲν
τελευταίῳ ἐπὶ τρίτῳ (τοῦτο δέ ἐστι, διὰ χολάσεως
τῆς διὰ χαθαρτηρίου πυρὸς τὰς ψυχὰς διελθούσας ἐπὶ
τὴν αἰώνιον ἀφικέσθαι ζωήν) οὐ τιθέμεθα, ὅτι μήτε
, Ld ὃ à L). ὑτὶ P , e
παρὰ τινος τῶν οιόχσχαλῶὼν αὐτὸ πάρει φάμεν,
ἔτιϑ τε καὶ φόδος οὐ μικρὸς ὑποθρύπτει ἡμᾶς, μὴ
πῦρ mpósxatpov ὑποθέμενοι παροδικόν ! τε χαὶ χα-
θαρτήριον, τῷ παντὶ λυμηνώμεθα τῆς ἐχχλησίας
πληρώματι. "ToU γὰρ Θεοῦ χαὶ σωτῆρος εἰς αἰώνιον ᾿
npo»
πῦρ ἀποφηναμένου τοὺς ἁμαρτωλοὺς ἀπελεύσεσθαι,
ὁποῖον δὴ τοῦθ᾽ ὑποληπτέον τὸ πῦρ, τοῦτο μόνον
ἴσασιν οἵ πιστοὶ xal περὶ τούτου ταῖς ἀχοαῖς ἐχ
παίδων ἐνήχηνται, καὶ πρὸς τοῦτο ἀφορῶντες κἀχεῖνο
δεδιότες μάλιστα πάντων, χαὶ λόγον ἀπευθύνουσ!
» ,
πάντα xal πρᾶξιν. El δὲ ὅ νῦν £x νέου ἡμεῖς ῦ καὶ
πρόσχαιρον ὀνομάσομεν πῦρ, δέος μὴ τοῦθ᾽ ümo-
πτεύσαντες εἶναι οἵ πιστοὶ τὸ αἰώνιον, xal πᾶν ἤδη
τοιοῦτον νομίσωσι πῦρ, χἀντεῦθεν τὰ ᾿Ωριγένους νο-
σήσωσι xai τὴν τῆς αἰωνίου χολάσεως μνήμην τῶν
ψυχῶν ἀποιχίσωσιδ, τέλος χολάσεως θέμενοι. Ὅθεν
ὡς πολλὰ υὲν ἕψεται ἄτοπα, πολλὴν δὲ ἐπιδείξονται
περὶ τὴν οἰκείχν πολιτείαν ἀμέλειαν xot πολλὴν
χοῤηγήσουσιν ὕλην τῇ αἰωνίῳ χολάσει, οὐδεὶς ἀγνοεῖ,
Διὰ ταῦτα οὖν οὐδέποτε μέχρι τοῦ νῦν εἰρήκαμεν
τοιοῦτον οὐδὲν οὐδ᾽ ὅλως ἐροῦμεν.
5. Ὅτι δὲ αὖθις ἁμαρτιῶν ἄφεσις δίδοται τοῖς
συγγνωστὰ πταίσασιν͵ ἐκ Θεοῦ μετὰ τὴν ἀπὸ τοῦ
σώματος λύσιν, ὅπερ ἦν χαὶ πρῶτον τῶν ζητου-
μένων, τοῦτο xal τῶν διδασχάλων λεγόντων ἀχούο-
μεν, ὃν ἐκεῖνοι διδάσχουσι τρόπον. Περὶ τοῦ μέσου
δὲ δὴ xal δευτέρου 6 λόγος λοιπός" τοῦτο δέ ἐστιν,
εἰ διά τινος χολάσεως, χολάσεως ói οἷον εἱρχτῆς
ἢ τινος ζόφου, 7| ἁπλῶς διὰ τῆς φιλανθρωπίας
τῆς τοῦ Θεοῦ xal τῶν τῆς ἐχκχλησίας εὐχῶν
ἰλεοῦμεν αὐτὸν τὰ τοιαῦτα ἀφιέναι" ἁμαρτή-
ματα. ᾿Αλλὰ περὶ μὲν τούτου τανῦν οὐ χαιρὸς εἰ-
πεῖν' πρὸς δὲ τὰ παρ᾽ ὑμῶν [5 εἰσενηνεγμένχ τὸν
1. καθάρσεως om. II. — 2. ἀγνοίας
6. ἡμεῖς οἰ. SL. — 7. ὀνομάσωμεν ed. — 8. ἀποιχίσωσιν ed.
-— 10, περὶ ὑμῶν ed,
n) Mal. xxv, 41.
: ἁγίας SL. — 3. εἴτι
benignitate, ecclesiaeque precibus placatus. Si
autem per punitionem, utrum alia quapiam ex-
piatione, videlicet carceris vel caliginis et igno-
rantiae, an etiam necessario per ignem atque
eum quidem corporeum, qualem vos affirmatis.
4. Sic igitur divisa quaestione, nos postremo
huic modo supra tertium (id est animas puni-
tione, quae fiat per ignem purgatorium, affi-
ciendas esse, ut ad vitam aeternam perveniant)
nequaquam adstipulamur, tum quod ne ab ullo
quidem doctorum hoc traditum acceperimus;
tum quod metus non exiguus nos incessat, ne
temporarium ignem statuentes eumque transi-
torium et purgatorium, universum ecclesiae
coetum labefactemus. Cum enim Deus ac Sal-
vator noster peccatores in ignem aeternum
abituros? pronuntiet, quomodocumque is intel-
ligatur ignis, hunc solum agnoscunt fideles,
eoque ipsorum aures a pueris personant, et ad
hunc respicientes eumque maxime omnium me-
tuentes, dicta factaque sua omnia moderantur.
Nunc vero si ex integro de temporario etiam
igne verba faciamus, verendum est ne fideles
hunc loco aeterni habentes, etiam. omnem
ignem iam talem esse putent, atque hinc in
Origenis errorem prolabantur, aeternique sup-
plicii memoriam animis suis excutiant, finem
poenae statuentes. Ex quo multa quidem secu-
tura absurda, cum et magnam arrepturi sint in
vita sua recte instituenda negligentiam, et ma-
gnam suppeditaturi aeterno supplicio mate-
riam, nemo est qui ignoret. His igitur de causis
nunquam in hunc usque diem tale quicquam
statuimus, neque omnino statuemus.
5. Quod vero Deus etiam post migrationem
e corpore peccata remittat iis, qui venialia
commiserint, quod et primum erat eorum, quae
in quaestionem venerunt : hoc etiam a docto-
ribus dicentibus audivimus eo quo illi docent
modo. De media vero et secunda quaestione
superest dicendum. Ea autem est, utrum per
aliquam punitionem, punitionem inquam, veluti
carceris aut caliginis cuiusdam, an vero sim
pliciter per clementiam Dei et ecclesiae preces
ipsum placemus, ut talia peccata remittat. Sed
de hoc quidem in praesentia dicendi locus non
SL. 4. παράδιχον ed 5. δὲ ; δὺ ed
- 9, ἀφίενται ἢ, quod in marg. corr. in ἀφιέναι
6^ DOCUMENTS RELATIFS AU CONCILE DE FLORENCE.
est. In vestra vero argumenta oratio est conver-
tenda, et demonstrandum, ecclesiae nostrae
doctores in suis libris purgatorii ignis nusquam
meminisse; quae autem a vobis prolata sunt
testimonia ad hunc astruendum, ea statim,
auxiliante Deo, pro viribus explicabimus.
6. Ac de testimoniis quidem ex libris Macha-
baeorum et divino evangelio secundum Mat-
thaeum a vobis adductis, non iam ob id ipsum,
quod supra diximus, multa faciemus verba.
Manifesta enim cuivis sunt, et apertissime
ostendunt, remissionem quorumdam peccato-
rum nonnullis post mortem concedi. Ouonam
vero modo, an nimirum per punitionem, atque
eam per ignem, ne innuunt quidem omnino.
Quod vero haec purgatorium ignem plane non
inferant, sole ipso clarius est. Quid enim com-
mune est remissioni cum purgatione per ignem
et punitione? Aut enim punitione opus est aut
remissione, et non utraque simul. « Ei enim* qui
« blasphemaverit in Spiritum Sanctum, non
« remittetur, neque in praesenti saeculo neque
« in futuro » ; nihilque amplius addit. Praeterea
nihil etiam illud ex Machabaeis quo dicitur^,
« bonum esse ac salutare pro mortuis orare, ut
« a peccatis suis gbsolvantur », nihil, inquam,
de poena atque ea quidem expresse nominata
agit; sed tantum hortatur ut Deum pro mortuis
oremus, spe nobis subiecta peccata ipsis fore
remittenda.
7. Atque haec quidem ita se habent. Ad illud
igitur maximopere pervulgatum accedamus, et
dictum beati Pauli quidnam significet discutia-
mus, praesertim doctorum nostrorum exposi-
tionibus et contemplationibus insistendo; sin
minus, nos ipsi omnia, quae ab Apostolo dicta
sunt, mentis nostrae acie penitus perscruta-
bimur, quoad eius fieri poterit, et vestigiis ipsis
verborum inhaerebimus, donec veram divini
praeconis mentem haurire poterimus. « Funda-
« mentum », inquit^, «aliud nemo potest ponere
« praeter id quod positum est, qui est lesus
« Christus.Si vero quis superaedificaverit super
« hoc fundamentum aurum, argentum, lapides
« pretiosos, ligna, foenum, stipulam; uniuscu-
1. οὐδαμῶς ed. — 2.
ὑμῖν προεχομίσατο ed. — 3. ῥητὰ :
[64]
λόγον τρεπτέον xai δεικτέον, ὡς οὐδαμοῦ! τῶν
ἑαυτῶν λόγων καθαρτηρίου πυρὸς ἀπεμνημόνευ-
σαν οἱ τῆς ἡμετέρας ἐχχλησίας διδάσχαλοι, xal
ἅπερ ἡμῖν προεχομίσατε 3 ῥητὰ " τούτου συστατικὰ
m , ,
ἐξηγητέον σὺν Θεῷ * κατὰ δύναμιν αὐτίχα.
6. Τὴν μὲν ἀπὸ τῶν Μακχαύαϊχῶν xal τοῦ xav
τὸν Μίατθαῖον θείου εὐαγγελίου εἰσενηνεγμένην ὑμῖν
, ^ , e € bod » 0 » 5
μαρτυρίαν, αὐτόθεν, Omep ἡμῖν ἄνωθεν εἴρηται ὕ,
οὐ πολλὸν ποιησόμεθα λόγον᾽ δῆλα γὰρ xat παντί,
ἄφεσιν μέν τινων ἁμαρτημάτων μετὰ θάνατον χορη-
γήσεσθαί τισι, xai πανὺ δηλοῦντα ὅτῳ δὲ τρόπῳ,
xai εἰ διὰ χολάσεως, xal ταύτης διὰ πυρός, οὐδ᾽
ὑπεχφαίνονται ὅλως, "Oct γε μὴν ταῦτα τὸ xaÜap-
, Ld 2. 2. , 2^ ΄“« M ,ὔ ͵
τήριον πὺρ οὐκ εἰσάγουσιν οὐδαμῶς, καὶ ἡλίου φανό-
ὃ χαὶ καθάρσει διὰ πυρὸς
LER Mera
τερον Τ΄ τί γὰρ χοινὸν ἀφέσει
V , ^ , LM) , ,
xal χολάσεως; ἢ γὰρ χολάσεως ἢ ἀφέσεως χρεία,
xoi οὖχ ἅυα ἀμφοῖν. « "FG γὰρ εἰς τὸ πνεῦμα
' e / , z) / » 32
« τὸ ἅγιον βλασφημήσαντι οὐχ ἀφεθήσεται οὔτε ἐν
D m 5c » , e , M
« τῷ νῦν αἰῶνι οὔτε ἐν τῷ μέλλοντι », xai mpoc-
τίθησι πλέον οὐδέν: ἔτι xal οὐδὲν τὸ Μιαχκαθαϊχὸν
2 05 * E , ^ ^N Ae
ἐχεῖνο « χαλὸν εἶναι » λέγον « xat σωτηριῶδες τὸ ὑπὲρ
MUS , »y. d ^ - ce
« τῶν ἀποθανόντων εὔχεσθαι, ὅπως ἂν τῶν ἅμαρ-
« τιῶν ἀπολυθῶσιν », οὐδὲν οὐδ᾽ αὐτὸ πρόεισι λέγον
M u Y , E] H 2 379
περὶ χολάσεως, xxi ταύτης ὠνομασμένης, ἀλλ᾽ ἢ
, 2) (ὃ m 10 Lud 4 1 € , Ὁ 3.
μόνον ἐλπίδι τῆς 10 τῶν !! ἁμαρτημάτων τῶν ἀποι-
ομένων ἀφέσεως, ὑπὲρ αὐτῶν τοῦ Θεοῦ δέεσθαι "3
προτρέπεται.
7. ᾿Αλλὰ ταῦτα μὲν οὕτως. "Em αὐτὸ δὲ δὴ τὸ
πολυθρύλλητον ἴωμεν χαὶ τὸ τοῦ μαχαρίου Παύλου
)1 - , cer bd "2 a - M
δητὸν ἐξετάσωμεν, ὃ τι νοεῖ, μάλιστα μὲν ταῖς τῶν
διδασκάλων ἀχολουθοῦντες ἐξηγήσεσί τε xal θεωρίαις
M ^
ἀλλὰ xai αὐτοὶ ἔτι
c € , E] δ᾽ ox 13
τῶν ἡμετέρων εἰ δ᾽ οὖν 3,
τὸν νοῦν ἄνωθεν πᾶσι τοῖς λεγομένοις ὑπὸ τοῦ
E] , P] Hh € 21.7 M ΡΥ
ἀποστόλου ἐπιστήσαντες (ὡς ἐνόν) xal κατ᾽ ἴχνος
- , € /, e ^ v 5 - mM ,
τοῖς λόγοις ἑπόμενοι, ἕως ἂν τὸν ἀληθῇ τοῦ χήρυχος
νοῦν δυνηθείημεν βάψαι". « Θεμέλιον », φησίν,
» 5 N NM - i M ,
« «ἄλλον οὐδεὶς δύναται θεῖναι παρὰ τὸν χείμενον,
« ὅς ἐστιν ᾿Ιησοῦς Χριστός, Εἰ δέ τις ἐποιχο-
« δομεῖ ἐπὶ τὸν θεμέλιον τοῦτον χρυσόν, ἄργυ-
« pov, λίθους τιμίους, ξύλα, χόρτον, χαλάμην !?,
εἱρχτὰ H. — 4. σὺν Θεῷ om. SL. — 5. εἴρητε H.
— 6. τισιν ed. — 7. φανώτερον ed. — 8. ἀφήσει ed. ; item 1. 16 et 26. Sunt haec verba Marci in prima illa
oratione 2 ^, p. 45, l. 1. — 9. ἂν τῶν
12. θεῖσθαι H. — 13. ἰδ᾽ οὖν ed. — 14.
: αὐτῶν HS : αὐτῷ L. — 10. τῆς om. LS. — 11. τῶν om. HL. —
ἅψαι SL : βάψαι IT. — 15. χάλαμος ed.
a) Cf. Mat. xir, 32. — b) II Mac. xir, 46. — c) I Cor. III, 11-15.
10
15
30
35
A0
Mr PPP V mEeEÁT
,2 2 ον * " " ,
« ἑκάστου τὸ ἔργον φανερὸν γενήσεται᾽ d γὰρ ἡμέρα
« δηλώσει, ὅτι ἐν πυρὶ ἀποχαλύπτεται᾽ xal ἐχά-
«στου τὸ ἔργον ὁποῖόν ἐστι, τὸ πῦρ δοκιμάσει"
« εἴ τινος τὸ ἔργον μένει, ὃ ἐπῳχοδόμησεν, μισθὸν
5 « λήψεται" εἴ τινος χαταχαήσεται τὸ ἔργον, ζημιω-
«θήσεται αὐτὸς δὲ σωθήσεται, οὕτως δὲ ὡς διὰ
« πυρός ».
8. Πρῶτον μὲν οὖν ὑμᾶς εἰδέναι βουλόμεθα, ὅτι ὃ
; μαχάριος ᾿Ιωάννης ὃ χρυσοῦς καὶ τὴν ψυχὴν ! χαὶ τὴν
Ὁ ἡλῶτταν ἔργον ἐποιήσατο ἑαυτοῦ τὴν τῶν ἐπιστολῶν
τοῦ χήρυχος ἑρμηνείαν ὥσπερ xai τῆς ἄλλης ἁπάσης
ἡραφῆς παλαιᾶς τε xal νέας. Λέγεται δὲ περὶ αὐτοῦ
χαὶ ἀνάγραπτον ἐν τῷ χείνου φέρεται βίῳ, xat ἡμεῖς
δὴ 5 πιστεύομεν, ὡς παντὸς μᾶλλον ἀληθῶς «τῷ —
[5 εἰρημένῳ ἐγχειρῆσαι τῷ πράγματι βουληθέντα
πολλὰ μὲν ἰλιγγιᾶν, ἀφορῶντα πρὸς τὸ βάθος τῶν
νοημάτων τοῦ ἀποστόλου. πολλὰ δὲ δεδιέναι μὴ
χατόπιν λειφθῇ τῆς διανοίας Exelvou* ὅθεν ἐπ᾽ εὐχὴν
τρεψάμενον χαὶ πολλὰ δεηθέντα τοῦ Παύλου συλλα-
20 ῥέσθαι οἱ πρὸς τὸ προχείυιενον σπούδασμα, οὕτως
ἅψασθαι xxi τοῦ ἔργου τὸν δὲ μαχάριον Παῦλον
τοῦτο μὲν ἀποδεξάμενον τὸ τοῦ φρονήματος αὐτοῦ
μέτριον, τοῦτο δὲ xal δηλῶσαι βουλόμενον, ὡς χατὰ
νοῦν αὐτῷ εἴη ἑρμηνέα τῶν ἑαυτοῦ γενέσθαι τὸν
25. Ἰωάννην, ὀφθῆναι παρεστῶτα τε αὐτῷ ? χαθημένῳ
χαὶ λοιπὸν ἁψαμένῳ τοῦδ᾽ ἔργου ' xai πρὸς τὸ οὖς
ὑποψιθυρίζοντα, ὀφθῆναι δὲ Πρόκλῳ τῷ χαὶ μαθητῇ
Ἰωάννου xai διαδόχῳ τοῦ ΚΚωνσταντινουπόλεως
Ε θρόνου. Καὶ 6 τρόπος οἷος" ; Τῶν ἐνῦ τέλει τινὰ δυτ-
30 τυχίᾳ χρησάμενον χαὶ ὀργῆς πω πειράμενον βασι-
Aw, νύχτωρ ἀφιχέσθαι παρὰ τὸν μέγαν, δεησό-
—. μενον αὐτοῦ ἐξιλάσασθαί οἵ τὸν βασιλέα 7, τὸν δὲ
ΠΙρύχλον ὑπανοίξαντα τὴν τοῦ δωματίου θύραν τοῦ
᾿ς διδασχάλου, ὡς εἰσελθεῖν τε xai ἀναγγεῖλαι, ἰδεῖν
35 ἄνδρα τινὰ ὄπισθεν παρεστῶτα τῷ ᾿Ιωάννη ὑποχε-
| - χυφότα μιχρὸν" xal πρὸς τὸ οὖς ὑποψιθυρίζοντα᾽
᾿ς ὑποπτεύσαντα δή τινα παρ᾽ αὐτὸν εἰσιέναι, μὴ εἰδότος
᾿ς αὐτοῦ, ὑποστρέψαι xal εἰπεῖν τῷ δυστυχοῦντι ἀνδοί
Ἢ , τρέψαι xal εἰπεῖν τῷ δυστυχοῦντι ἀνδρί,
LI
᾿ς ἀπιόντα εἰσαῦθις ἐπανελήῆεῖν, Kal τοῦτο ἐπὶ τρισὶ
AO νυξὶ γέγονεν ἐφεξῆς, xa ὃ παριστάμενος ἄνθρωπος
Pd
€, 1101-1108,
PATH. OR. — T, XV. — Fr. 1.
HI. — RESPONSIO GRAECORUM AD POSITIONEM LATINORUM.
1. xal ψυχήν ed, — 2. δὴ : δὲ SL. — 3. τ᾽ ἑαυτοῦ L. — 4. τόδ᾽ ἔργον |I : τόδε
S. — 6. τῶν τινα H. — 7. νύὐχτωρ-βασιλέα om, SL. — 8. xxi μιχρόν IH.
65
« iusque opus manifestum erit : dies enim
« declarabit, quia in igne revelabitur, et opus
« cuiusque quale sit, ignis probabit. Cuius ergo
« opus manserit, quod superstruxerit, merce-
« dem accipiet; cuius vero exustum fuerit,
« damnum accipiet; ipse vero servabitur, sic
« tamen tanquam per ignem ».
-
8. Primum itaque velimus vos scire, beatum
loannem illum et animo et lingua aureum, in
exponendis divi praeconis epistolis, ut et reli-
quo universo vetere et novo Testamento, sedu-
lam operam posuisse. Ferunt^ autem eum,
idque in ipsius vita scriptum legitur, et nos
libenter credimus, cum nihil antiquius haberet
quam ut praedicto operi manum admoveret,
magna quasi vertigine laborasse, dum ad alti-
tudinem apostolicae sententiae respiceret, veri-
tumque magnopere ne tandem a vero sensu
aberraret; quocirca ad preces conversum, cum
multum Paulo supplex fuisset, ut sibi in sus-
cepta opera auxilio esset, ita tandem rem ipsam
adgressum esse; beatum vero Paulum, partim
ut probaret consilii modestiam, partim etiam ut
declararet gratum sibi esse, quod loannem
interpretem scriptorum suorum nancisceretur,
visum esse adstare ipsi sedenti iamque opus
aggredienti, atque in aurem insusurrare:; visum
vero etiam Proclo loannis discipulo et succes-
sori in sede Constantinopolitana. Modus autem
qualis? Quidam e primoribus, cum adversa
fortuna usus regiam indignationem incurrisset,
noctu ad magnum hunc virum venit, precatu-
rus ut sibi regem placaret. Proclus autem cum
recluso domunculae ostio ingrederetur, rem
suo praeceptori significaturus, conspicatus est
virum quemdam loanni ἃ tergo adstantem,
subinclinantem se nonnihil atque in aurem
susurrantem. Suspicatus itaque aliquem ad
illum, se inscio, ingressum, reversus, miserum
illum virum abire iubet, aliasque redire. Quod
quidem tribus deinceps noctibus accidit: et vir
ille adstans non discedebat a loanne iam tunc
incumbente operi, et Pauli interpretationem
4) In vita nempe ἃ Georgio Alexandrino exarata, vel ab anonymo apud Migne, P. ἔνι, b. 114
66
adornanti; sed simul ac Proclus nuntiaturus
ingrediebatur, etiam ille ipsi apparebat adstans.
Cum vero post tertium demum diem eximius
loannes viri illius recordatus esset (cognoverat
enim iam antea ipsius res, atque ita statutum
fuerat ut ad se veniret), miratus est quod hac-
tenus non venisset, causamque a Proclo scisci-
tatus est. Is autem « Venit vero » inquit « ille,
et quidem frequenter; sed cum quotiescumque
ingrederer, te cum alio occupatum viderem,
miratus sum et veritus ne tibi molestiam crea-
rem ». Tum vero loannes, dicto examinato,
statim in habitum et formam illius hominis
inquisivit; et ubi cognovisset calvum visum, et
Pauli imagini, quae ibi appensa erat, similem,
magnopere et Deum et Paulum laudavit, ma-
enaque spe concepta, susceptum opus alacrius
persecutus est, et iuvante Deo et Paulo ad
finem perduxit. Ouanta vero gratia eius hisce
homiliis aspersa sit, et quantopere omnes et
stili elegantia et sententiarum splendore gravi-
tateque exsuperaverit, soli scire possunt qui
linguam qua usus est intelligunt.
9. Is itaque (ne rem longius protrahamus)
cum ad eum locum pervenit, dictum hoc inter-
pretans, nihil tale dixit aut cogitavit, quale vos
dicitis, neque purgatorium et temporarium
ienem significare vocem hanc statuit, sed de
aeterna illa et finis experte damnatione locum
accepit. Ligna enim et stipulam et foenum,
aeternae flammae fomites a Paulo vocari cen-
suit et ignem illum aeternum; eorum vero qui
iene puniuntur salutem, permansionem in igne
et perpetuitatem poenae. Ne enim quispiam,
audito nomine ignis, sciens vero homines etiam
corpus post resurrectionem assumpturos, pec-
catores autem etiam passioni obnoxium, sus-
picetur ad tempus aliquod eos passuros esse, et
corpora illa hoc igne perditum ac tandem
absumptum iri, maxime ubi audierit opera
arsum iri : huic opinioni occurrens doctor
noster, « Non erit hoc », inquit, « non equidem
« erit. Ouos enim ignis ille semel acceperit, in
« aeternum puniturus retinebit, quin ulla inde
« futura sit redemptio. Tametsi enim etiam
1. ἠδὴ γὰρ δὴ τὰ δὴ H. — 2.
ΘΙ ἢ
— 6. οὐχ εἶπεν H. — 7. τοῦ τῆς H.
DOCUMENTS RELATIFS AU CONCILE DE FLORENCE.
x«i οἱ τῇ M. — 3. ἐμφερῆ
[66]
5 Df - , , , PES 3 δ τ
οὐχ ἀφίστατο τοῦ ᾿Ιωᾶάννου ἐγχύπτοντος ἤδη πρὸς τῷ
N m m ^
ἔργῳ λοιπὸν καὶ τῶν τοῦ Παύλου. τὴν ἐξήγησιν
ποιουμένου, ἀλλ᾽ ἅμα τ’ ἀναγγελεῖν ὁ Πρόκλος
εἰσήει, χἀχεῖνος αὐτῷ ἐφαίνετο παριστάμενος. Ὥς
δὲ μετὰ τρίτην ἡμέραν ἐμνήσθη ποτὲ τοῦ ἀνδρὸς
ἐχείνου ὃ θαυμάσιος ᾿Ιωάννης (ἤδει γὰρ δὴ ' τὰ περὶ
αὐτοῦ πρότερον xal συγχείμενον ἦν παρ᾽ αὐτὸν ἀφ’-
χέσθαι), ἐθαύμασέ τε εἰ μὴ μεχρὶ τοῦ νῦν ἡλθε καὶ
τοῦ Πρόκλου ἐπύθετο. 'O δὲ « Καὶ πάνυ μὲν » ἔφη
« xal ἦλθε xoi πολλάχις, ἀλλὰ σὲ διαμελούμενον
ΟΣ VR cH, 2852. o 2 , y^ NOS
ἑτέρῳ; ὅσαχις εἰσήειν, δρῶν, ἐθαύμαζον τε xot ὄχλον
ἄν 58 v/ rp M / ^
σοι παρασχεῖν ἐδεδίειν.», ὃν δὲ συμύαλόντα τὸ
, / ΕΝ -2 dun - Nd eA -
εἰρημένον, εὐθὺς ἐξετάσαι τε σχῆμα καὶ εἶδος τοῦ
ἀνδρὸς ἐχείνου, ἐπιμαθόντα ἀναφαλαντίαν τε φαί-
ν t M 9-292 τ d -ὸ ὉΠ )À Dos)
εσθαι xal 17? ἐπηρτημένη ἐκεῖσε τοῦ Παύλου εἰχόνι
αὐτὸν ἐμφερὴ ", μεγάλα τε δοξάσαι Θεὸν xal τὸν
D N » , / , Ὁ
Παῦλον χαὶ εὔελπιν γεγονότα προθυμότερον τε τοῦ
προχειμένου ἅψασθαι ἔργου x«i τὸ πᾶν συμπερα-
νεῖσθαι, συλλαδομένου Θεοῦ καὶ τοῦ Παύλου. Οἵα δὲ
γάρις τούτοις ἐπιχέχυται τοῖς λόγοις αὐτοῦ χαὶ ὡς
Keg
χάλλει τε φράσεως xot νοηυάτων ὥρᾳ τε xal βαθύ-
9p τ ηἰ ρ [
" , € 6 A A , LEA 5 ^ 327
τητι πάντας ὑπερεύάλετο ", μόνοι δύναιντοὔ ἂν εἰδέναι
ol τῆς ἐκείνου συνιέντες φωνῆς.
9. Οὗτος οὖν (ἵνα μὴ μαχρὸν ἀποτείνωμεν λόγον)
ΩΣ ,
: m M M Ll
ἐν τῷδε τῷ τόπῳ γενόμενος xal τὸ ῥητὸν τοῦτο
L
τ
€ X M M Ww δ .5})5 ,
ἑρμηνεύων, οὐδὲν τοιοῦτον οὐδ᾽ εἰπεν " οὐδ᾽ ἐνενόησε,
οἷον ὑμεῖς λέγετε, οὐδὲ καθαρτήριον καὶ πρόσχαιρον
τ € /) 5 , * A ὟΝ El τ y X5
πυρ υπεμφᾶινειν ταυτὴν τὴν φῶνην απεφηνᾶτο, α “«
ü e , ὔ 5» , 1..5 d , "d
περὶ τῆς αἰωνίου ἐχείνης x«t ἀτελευτήτου χολάσεως
τὸν λόγον ἐδέξατο᾽ ξύλα τε γὰρ xal χαλάμην καὶ
NUT, Y ΤΟΤΕ, τὸ , Ne , D
χόρτον τὰ τῆς αἰωνίου φλογὸς ὑπεχχαύματα λέγειν
€ , ἈΝ , , N τ V 2 ^ bo!
ὑπείληφε τὸν ἀπόστολον x«t πῦρ τὸ αἰώνιον, τὴν δὲ
, Y D ^ H V , M ^ M
ἐν πυρὶ τῶν χολαζομένων σωτηρίαν, τὴν διαμονὴν
M C) EJ m M ^ ^t τ , σ
τὴν ἐν αὐτῷ x«i τὸ διηνεχὲς τοῦ κολάζεσθαι. “ἵνα
Y , , , τ ΝΧ H M D hj ^
γὰρ μή τις ἀκούσας πῦρ, εἰδὼς δὲ xal σῶμα μετὰ τὴν
ἀνάστασιν ἀναλήψεσθαι τοὺς ἀνθρώπους, τοὺς δ᾽
ξ x » X ἢ P) € , ,
ἁμαρτωλοὺς ἤδη x«l παθητόν, ὑποπτεύσῃ χρόνῳ
ποτὲ παθεῖν χαὶ φθαρῆναι ἐχεῖνα τὰ σώματα τούτῳ
L
δὴ — τῷ — πυρὶ xal τέλεον ἀναλωθῆναι, καὶ μάλιστα
καῦσιν τῶν ἔργων ἀχούσας, πρὸς τοῦτο ἀνθιστάμενος
[4 ^ , , y τω , 5
6 διδάσκαλος « Οὐχ ἔσται τοῦτο » φησίν, « οὐχ
» ^ M ων 5 " , ^ τ 5 ,
« ἔσται" οὺς γὰρ ἂν ἐκεῖνο λάδῃ τὸ πῦρ, αἰωνίως
« χαθέξει χολάζον, καὶ ἀπολύτρωσις ἐχεῖθεν οὐχ
: ἔφερε H. --- ^4. ὑπερθάλετο H. — 5. δύναντο Η,
ὃ
10
15
20
30
35
40
^ oer
συ,
M dM
[67] Ill. — RESPONSIO GRAECORUM
» c. ^ ^ * *, ν TA , i
« ἔσται εἰ γὰρ δὴ xa τὰ ἔργα αὐτῶν ἔξαψις ἐχείνη
: ; :
« γενήσεται', αὐτοί τοι οὖχ ἀναλωθήσονται",
kJ ; à oM ^ , , ^y
« ἀλλὰ διαμενοῦσι κολαζόμενοι, σεσωσμένοι χαὶ ὄντες
PT ^
^ - T7 n
« εἴσω τοῦ πυρός ». Οὕτω μὲν οὖν οὗτος ἐξεδέξατο
5 τὸ ῥητὸν τοῦτο" οὕτω δὲ καὶ τῶν διδασχάλων οἱ
πλείους, οἷς οὐ χρεὼν ἀπιστεῖν.
10. Εἰ δὲ τὸν μαχάριον Αὐγουστῖνον ἡμῖν προ-
- «Ὁ ΄-Ὁ- , ἭΝ. ,
. βαλεῖσθε καὶ εἴ τινὰ Xa ἐχεῖνον τῶν λατίνων ἁγίων
ἄλλως ἐχδεξαμένους τὸν λόγον καὶ περὶ τοῦ καθαρτη-
10 ρίου πυρὸς ὑπειληφότας λεχθῆναι, πρῶτον uiv? φαίη-
L tg [7]
μὲν ἂν χαὶ μάλα δίχαιον, τὰ ᾿Ελλήνων τοὺς “Ελληνας
- ^ ^ ^— ^
- δεῖν ἐπίστασθαι μᾶλλον xal τῆς ἐχείνων φωνῆς τοὺς
τὴν αὐτὴν ἀφιέντας συνεῖναι, χαὶ ὑμεῖς ἂν συγχωρή-
o "y Morc € - H L
σαιτε, Et οὖν τὰ ἑλληνικῶς τῷ χήρυχι γεγραμμένα
150 οὐδεὶς τῶν τὴν ἑλληνιχὴν ἀφιέντων ἁγίων ἄλλως
φαίνεται συνιέσθαι xai ἑρμηνεῦσαι " ἢ ὡς ὃ μαχάριος
᾽ , * , - , ,
Ἰωάννης, ἐχείνοις ἔχρην μᾶλλον πιστεύειν τοσού-
τοις οὖσι χαὶ τηλιχούτοις᾽ τοὺς γὰρ δὴ λατίνους
ἁγίους τὸ μὲν τῇ μεταφορᾷ τῆς γραφῆς οὐχ εὐπορη-
30 σάσῃ λέξεως προσφυοῦς δηλούσης ὃ xat τὸ ἑλληνιχὸν
βούλεται, φαίημεν ἂν εἰς ταύτην «(τὴν — διάνοιαν
ἀπαχθῆναι, τὸ δὲ χαὶ μεῖζόν τι χαχὸν ἀναιροῦντας
z bd V φ΄' 4 ^6 L| H4 5 m - ,
συγχωρῆσαι τὸ ἔλαττον᾽ ὡς γὰρ ἐξ αὐτῶν τῶν Αὐ-
ουστίνου δείκνυται λόγων. ἦσαν οἱ τὸ ῥητὸν τοῦτο
, i
95 ἐπὶ πάσας εἷλκον ἁμαρτίας, πᾶσαν νομίζοντες εἶναι
U ec ὶ A rA :). [4 ,
χαθάρσιμον, ως XXt τὴν αἰωνίον τέλος £5008V πότε
χόλασιν. Τοῦτο οὖν βουλόμενος ἀνελεῖν xai τῶν
]
--* Ψυχῶν ἀπελάσαι, τῇ μέση ταύτη συγχωρεῖ χολάσει,
:
»
παροδιχὸν ὃ δοὺς πῦρ, x&v τῆς λέξεως ἴσως ἀσθενείας
! 2 * MI ^ ^ y ^ - : ^ f^
80 ἀπενεχθεὶς ἐπὶ τοῦτο᾽ τὸ γὰρ σωθῆναι καὶ σι
" € , - ^
ζεσθαι καὶ ἢ σωτηρία ἁπλῶς οὐδὲν ἄλλο παρὰ
»
4
" M^
35 μὲν πυρὸς ἀπολλύναι, ob δὲ
1
*
τοῖς “λλησι ἐπὶ τῇ ἡμετέρᾳ βούλεται γλώττῃ ἢ τὸ
, ^ L "ow ^Y Y a x n e ^
διαμένειν καὶ εἶναι. ᾿Γοῦτο δὲ xol αὐτὴ " $ τοῦ
ἀποστολιχοῦ ῥητοῦ δηλοῖ ἔννοια" ἐπειδὴ γὰρ φύσις
! , ^,
αἰωνίῳ χατέχονται Gocr
m εὖ ' ,
οὐχ ἀπολοῦνται (ἡ γὰρ οὐδ᾽ αἰωνίως κατείχοντο).
μενοῦσιν, φησίν, ὄντες τε xal σῳζόμενοι xàv τῷ
πυρὶ χαταχαίοντι,
- ᾿ Ψ ^ ^ , ὦ ^
11. Πρῶτα μὲν οὖν πρὸς τοῦτον ἀπαντῶμεν τὸν
αὐτοί τοι :
1. γενήσηται H. — 2,
"τοὺς μὲν γὰρ SL. — 8, παράδιχον ed. — 9. αὕτη IH.
* &) Cf. Augustin. De Givilatle Dei, lib. XNI, eap. 91
disserlat, De. Angelis, lib. VII, eap. S.
ἀντὶ τοῦ ed. —
xal ed. Legendum polius πρῶτον piv; cf. infra, I. 39.
3.
AD POSITIONEM LATINORUM.
67
« opera eorum combustio illa fiant, ipsi tamen
« non absumentur, sed integri permanebunt
« dum puniuntur, etiam existentes in igne ».
Hoc itaque modo ille interpretatus est dictum
istud; eodem etiam modo plerique doctores,
quibus fides deroganda non est.
10. Si vero beatum Augustinum nobis obii-
ciatis, et si quem alium latinorum sanctorum,
qui aliter atque ille haec verba sit interpretatus,
ut de purgatorio igne dicta esse existimarit,
primum quidem responderimus, valde aequum
esse, ut Graeci quae graeca sunt melius norint:
neque vos ipsi diffitebimini, graecanicam lin-
guam melius intelligi ab eis, quibus ea est ver-
nacula. Quod si igitur quae graece a Praecone
scripta sunt, nemo eorum, qui graeca lingua ut
patria usi sunt, aliter intellexisse aut interpre-
tatus esse cognoscitur quam ut beatus loannes
Chrysostomus; certe illis potius, tot tantique
cum sint, fides est accommodanda. Latinos enim,
partim quod in translatione Scripturae eis non
suppetat vocabulum quod apte significet atque
exprimat graecae vocis sensum, censuerimus
in hanc sententiam adductos; partim, ut maius
malum tollerent, minus admisisse. Quemad-
modum enim ex ipsius Augustini verbis?
constat, erant qui dictum hoc ad omnia peccata
traherent, censentes omne peccatum
expiabile, adeo ut etiam aeternum supplicium
finem aliquem esset habiturum. Hanc itaque
opinionem volens Augustinus sublatam atque
ex animis hominum exterminatam, medium hoc
essc
punitionis genus admisit, temporarium ignem
largiens, tametsi vocis fortasse infirmitate eo
abductus : nam verba illa saZeum esse, saleari,
salus, nihil plane aliud apud Graecos in vulgari
nostra lingua significant nisi permanere atque
esse. Hoc vero etiam ipsa apostolici dicti sen-
tentia demonstrat. Cum enim natura ignis sit
disperdere atque absumere; qui autem in
aeterno supplicio detinentur, non absumantur
(nam alioqui ne aeterna quidem esset eorum
detentio), manebunt, inquit, existentes et salvi
seu integri, etiam in igne comburente.
11. Primum itaque huic loco ita obviam
ἀναλυθήσονται dI à. τὸ οἱ ed )» πρῶτον
6, συνίεισῦε xx
'* Enchiridion, n. 18, initio; n«
68
imus. Deinde vero, cum et Ioannes Chryso-
stomus et omnes graeci sancti doctores ita
dictum hoc interpretati sint ut dicimus, ita vero
Augustinus et latini; nos medii constituti, et
altius dictum apostolicum repetemus, et vesti-
giis verborum inhaerentes, considerabimus
quid significare velit, veritatem omnibus prae-
ferentes. Hoc itaque modo se Pauli dictum
habet. Fundamentum, inquit, positum est, nec
iam nunc licet aliud ponere : unum enim est
atque idem, lesus Christus, neque illi diffi-
dendum. Atque hic quidem est huc usque de
dogmatibus sermo. Quae sequuntur, agunt de
studio quod versatur circa opera. Ad fideles
enim verba faciens, fidei quidem rationem, et
praecipue eius fundamentum (videlicet fides
in Deum incarnatum) nemini, inquit, licet
immutare; nam quicumque hoc attentaverit,
totum prorsus opificium convellat oportet.
Cum autem opera mortua sint absque fide, et
fides absque operibus nihil possit, postquam
de fide egit, etiam sermonem de operibus
adiungit, et de superaedificantibus verba facit.
Dividit autem sermonem in duo sola, tertium
ac medium nullum statuens, aurum quidem et
argentum et lapides pretiosos, virtutes appel-
lans; ligna -vero et stipulam et foenum, e
contrario contraria, vitia nimirum. Porro vestra
opinio aliquid necessarii fortasse secum adfer-
ret, si vitium iterum bifariam partitus fuisset,
atque alterum ex his expiari posse, alterum
aeterno supplicio afficiendum dixisset. Nunc
vero nihil tale dixit, sed postquam aeternae
vitae conciliatrices, virtutes inquam, aeterni
vero supplicii, vitia, enumeravit, deinde subiun-
git, uniuscuiusque opus manifestum iri; addit
autem etiam quando, extremum illum diem
designans, in quo descensurus est Deus, uni-
cuique pro suo merito retributurus. Dies enim
manifestum | faciet, inquit, quod revelabitur in
igne. Erit enim hic dies procul dubio secundi
illius adventus Salvatoris et futurum illud sae-
culum, dies proprie vocatum, vel quod sit dies
quatenus cum praesenti vita comparatur, ad
quam se habet ut dies ad noctem, quemadmo-
dum idem etiam in alio loco testatur : Nox
l. τὸ : τὸν H : τῆς SL. — 2. ἐπεὶ το H : ἐπεὶ τὸ SL : legi ἐπεί τοι — 3. τάδε ἔργα ed. — 4. διαι- -
ρεῖται SL. — 5. üvjpet ἔτι xoi Θεὸν δὲ ταύτης... τὸ δὲ olov ed., textu. plane corrupto, quem ego argu-
menjalionis seriem secutus emendavi; an feliciter, alii iudicent. — 6. τοιούτων SL. — 7. τάς : τούς ed«
— 8. «com. ed. — 9. τὰς ipse addidi. — 10. χατὰ ἀξίαν SL. — 11. ἐν : οὖν H. — 12. αὐτὴ ed.
DOCUMENTS RELATIFS AU CONCILE DE FLORENCE.
[68]
, y ^ er M Ὁ ? , ^ m
λόγον" ἔπειτα δὲ οὕτω μὲν τοῦ ᾿Ιωάννου xat τῶν
* € - £ vp e , ς , m '
V'gouxóv ἁγίων ἁπάντων ἡρμηνευχότων τοῦτον τὸν
λόγον, ὡς λέγομεν, οὕτω δὲ Αὐγουστίνου καὶ τῶν
, ΕῚ ^ L / »y J. ETÀ
Λατίνων, αὐτοὶ μέσοι γενόμενοι. ἄνωθέν τε τῷ ἄἅπο-
m 5 , , M , y. « ,
στολιχῷ ἐπιστήσομεν λόγῳ xol χατ᾽ ἴχνος ἑπόμενοι
θεωρήσομεν ὅ τι δηλοῦν βούλεται, τὴν ἀλήθειαν
, € , »g^ -Ὁ er € Ἁ
προτετιμηχότες ἁπάντων. " Ioyet γοῦν οὕτως. Ὁ μὲν
θεμέλιος, φησί, καταδέῤληται, καὶ ἄλλον oüx ἔστι
Ξ,, , T7 "5 D 377598 19 -
θεῖναι λοιπόν" εἷς yap ἐστι καὶ ὃ αὖτος, ᾿[ησοῦς
X / D 125 pta 3 UE, οὗ " 3
οιστός, xal μὴ ἀπιστήση εἰς αὐτόν. Οὗτος μὲν οὖν
μέχρι τούτου περὶ δογμάτων 6 λόγος" τὰ δὲ ἑξῆς,
περὶ φιλοσοφίας τῆς πραχτιχῆς᾽ πρὸς γὰρ πιστοὺς
M λό , ^ X λό Ὁ / M
τὸν λόγον ποιούμενος, τὸν μὲν λόγον τῆς πίστεως xol
μάλιστα cb! ταύτης θεμέλιον (ὃ δ᾽ ἐστὶν fj εἷς τὸν
σαρχωθέντα Θεὸν πίστις) ἐναλλάξαι, φησίν, οὐχ
» DE E] [ 9 b - , ' E
ἔστιν οὐδένα, ἐπεί τοι" τὸν τοῦτο τολμήσαντα τὸ πᾶν
ἀνατρέψαι λοιπόν. "Emst δὲ τά τε ἔργα ὃ νεκρὰ τῆς
, » e , » Lad » ? ,
πίστεως ἄνευ, 7| τε πίστις ἄνευ τῶν ἔργων ἰσχύει
5, , (e / ^ M ^ A Lad ,
οὐδέν, 17, πίστει λοιπὸν xal τὸν περὶ τῶν πραγμάτων
, , ' Dd 5 , *
προστίθησι λόγον xat περὶ τῶν ἐποιχοδομούντων τὸν
λόγον ποιεῖται. Διαιρεῖ * δ᾽ αὐτὸν εἰς δύο xal μόνα,
ῃ Y , ε / "Ὁ 7 ^ Y
τρίτον xal μέσον ὑπεχφαίνων οὐδέν, χρυσὸν μὲν
M » f , M 5 M Pj ,
xat ἄργυρον xot λίθους τιμίους τὰς ἀρετὰς ὀνομά-
, m
ζων, ξύλα δὲ xai καλάμην xat χόρτον ἐκ τοῦ ἐναντίου
τὰ ἐναντία, δηλαδὴ τὰς καχίας. Καίτοι τότ᾽ ἂν εἰχεν
» , M ἊΝ , eO € e ,
ἴσως χαί τινα τὴν ἀνάγχην ὃ ὑφ᾽ ὑμῶν λεγόμενος
, - ^ ^ í ΓΝ
λόγος, εἰ διχὴ μὲν τὴν χαχίαν διήρει ἔτι καὶ θάτερον ?
E A , *5 , oM ὦ -
£v δὴ ταύτης εἶναι χαθάρσιμον, τὸ δὲ ἕτερον τῆς
αἰωνίου χαθάρσεως ἀξιοῦσθαι. Νῦν δὲ πεποίηκε
τω D 4 , “ -
τοιοῦτον ὅ οὐδέν, ἀλλὰ τάς ἴ τε ὃ τῆς αἰωνίου ζωῆς παρ-
, ^ m
αἰτίους, λέγω τὰς ἀρετάς, τάς τε τῆς αἰωνίου δίχης,
9
Y , 2 ,
τὰς" χαχίας, ἀριθμησάμενος, εἰτα ἐπάγει ἑχάστου
Iu D H , M WIS
TO ἐργὸν φᾶνερον γενήσεσθαι" προστίθησι ὃὁξ XQ το.
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πότε, τὴν τελευταίαν ἐχείνην ἡμέραν ὑποσημαίνων,
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T / [4
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ἐν ἣ χάτεισι ὃ Θεὸς τὰ xax ἀξίαν [ῦ ἀποδώσων Éxa—
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EAE ΕΓ ΑΝ cur dodi ; , eo H
0» 7] γὰρ ἡμέρα O9 A008, φησιν, ὁτι ἀποχο-
λύπτεται ἐν"
, Py, τω [4
πυρί" αὕτη} γὰρ ἔσται φανερῶς ἣ
m , m hU
τῆς δευτέρας ἐλεύσεως TOU σωτῆρος χαὶ ὃ μέλλων
δὲν Εν 5^ c , , , Se y
ἐχεῖνος αἰὼν ἡμέξρα χυρίως χαλούμενος, ἢ Ott μὴ
10
15
20
25
30
35
3
ἣν
10
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40
[69)
πέφυχεν πρὸς τὴν παροῦσαν ζωὴν συγχριν ὄμενος
ἡμέρα ὡς πρὸς γύχτα ἀναλογεῖ, ὡς χαὶ ἐν ἄλλοις
φησὶν 6 αὐτός: Ἢ νῦξ προέκοψψεν, ἡ δὲ ἡμέρα
ἤγγικεν. Αὕτη! οὖν ἐστι, ὡς εἴρηται, καθ᾽ ἣν
ἐρχομένου μετὰ δόξης αὐτοῦ, πυρὸς ποταμὸς αὐτοῦ "
προπορεύσεται, περὶ οὗ φησι xai Δανιὴλ ὃ προφή-
T . -
«nc? Ποταμὸς πυρὸς" εἷλκεν ἔμπροσθεν αὐτοῦ,
" * ET -
χαὶ ὁ Δαυὶδ αὖθις" Π0 ἐνώπιον αὐτοῦ καυθήσε-
, : "- * 7. ' x,
ται, κύχλῳ αὐτοῦ καταιγὶς σφοδρά" καὶ αὖθις"
1ΠΠ0 ἐνώπιον αὐτοῦ" περὶ ἧς χαὶ 6 μαχάριος Πέ-
«pos φησίν' " Hei δὲ ἡ ἡμέρα Κυρίου οἷς κλέπτης
Ὗ j- 2 ?) € 2 * € te * ,
£v νυχτί, ἐν ἦ οἱ οὐρανοὶ δοιζηδὸν πιαρελεύσον-
ται, στοιχεῖα δὲ χαυσούμενα " λυθήσονται" χαὶ
* -"
αὖθις" Προσδοχῶντας καὶ σπεύδοντας τὴν παρ-
' m - "ice io » ἃ € E H
ουσίαν τῆς τοῦ Θεοῦ ἡμέρας, δι᾿ ἣν οἱ οὐρανοὶ
πυρούμενοι λυθήσονται καὶ στοιχεῖα καυσού-
μενα τήκεται, xac xol ὃ ἀγαπητὸς ἡμῶν
ἀδελφὸς Παῦλος χατὰ τὴν δοθεῖσαν" αὐτῷ
σοφίαν ἔγραψεν ὑμῖν". "EZ ὧν δῆλον ἁπάντων, ὅτι
περὶ τῆς τελευταίας ἐχείνης ἡμέρας χαὶ τοῦ διαιωνί-
covtog? χατὰ τῶν ἁμαρτωλῶν πυρὸς ὃ μαχάριος
Παῦλος ἐνταῦθα τὸν λόγον ποιεῖται τὸ δὲ πῦρ ἐχεῖνο,
, , ^ » -, , ^ , ^
φησίν, ἑχάστου τὸ ἔργον Ómoiov ἐστι δοκιμάσει, ἃ
μὲν φωτίζον, ἃ δὲ " σὺν αὐτοῖς ἐκείνοις τοῖς δράσασι
χαταχαῖον. Τὸ γὰρ δὴ πῦρ τοῦτο οἵ τε διδάσχαλοι
πάντες, ὅ τε μέγας [βασίλειος διπλοῦν ἀπεφήναντο !?
εἶναι, καὶ μάλιστα πάντων οὗτος ἐχεῖνο τὸ ψαλμιχὸν
ἐξηγούμενος τὸ" qur xvolov διαχκότπτοντος
, , M , ? "m
qo yo πυρύς, τὸ ἡτοιμασμένον εἰς χόλασιν τῷ δια-
βόλῳ καὶ τοῖς ἀγγέλοις αὐτοῦ πῦρ λέγων ἐχεῖνο « δια-
« χόπτεται τῇ φωνῇ !? τοῦ Κυρίου, ἵνα, ἐπειδὴ δύο
« εἰσὶν ἐν τῷ πυρὶ "ὅ δυνάμεις, ἥ τε καυστιχή, ἥ ve! '
« φωτίζουσα, τὸ μὲν δριμὺ xal χολαστιχὸν τοῦ πυρὸς
« τοῖς ἀξίοις τῆς χαύσεως προσχπομείνη, τὸ δὲ
« φωτιστιχὸν αὐτοῦ χαὶ λαμπρὸν τῇ φαιδρότητι τῶν
ἣν i y ΄ ,
« εὐφραινομένων ἀποκληρωύτ. Φ ὠνὴ οὖν Κυρίου
« διαχόπτοντος φλόγα πυρὸς xat μερίζοντος, ὡς ἀλαμ.-
᾿ ἡ D ΡΞ ^ , '
πὲς μὲν εἶναι τὸ πῦρ τῆς χολάσεως, ἄκαυστον δὲ
« τὸ φῶς τῆς ἀναπαύσεως διαμεῖναι », Τούτου τοι-
"m ^ m r4 , “
γαροῦν τὸ μέν ἐστιν "ἢ οἷον περιδραξάμενον τῶν
III. — RESPONSIO GRAECORUM AD POSITIONEM LATINORUM.
69
praecessit, dies autem appropinquavit^. Hic
itaque est, ut dictum est, ille dies, in quo
veniente ipso cum gloria, fluvius ignis ipsum
praecedet, de quo etiam Daniel propheta ait" :
Ante ipsum rotabatur fluvius ignis; et David
rursus" : /gnis ante [aciem ipsius ardebit et
circum ipsum procella impetuosa; de quo etiam
beatus Petrus inquit?: Veniet autem dies Domini
tanquam fur in nocte, in quo caeli cum stridore
praeteribunt, elementa vero aestuantia solventur.
Et rursus : Expectantes et accelerantes adven -
tum diei Dei, per quem caeli incensi solventur,
et elementa aestuantia liquescent, quemadmo-
dum etiam dilectus noster frater Paulus pro
sapientia sibi data vobis scripsit. E. quibus
omnibus constat, beatum Paulum de extremo
illo die deque aeternum duraturo adversus
peccatores igne ibi locutum fuisse. Ignis porro
ille, inquit, opus cuiusque quale sit, probabit;
illud quidem illuminans, hoc vero cum suis
auctoribus exurens. Hunc enim ignem cum
doctores omnes, tum vero Basilius ille magnus
statuerunt, vero
duplicem esse praecipue
omnium hic, exponens illud e psalmo* : Vox
Domini intercidentis flammam ignis, « Ignis »,
inquit', « qui paratus est in supplicium diabolo
« et angelis eius, discinditur voce Domini, ut
« cum duae sint in iene facultates, quarum
« una comburit, altera illustrat, acerba illa
« atque ustiva vis iis qui adustione digni sunt
« servetur; illius vero splendor et claritas ad
« hilaritatem eorum, qui laetam ac beatam
« vitam acturi sunt, destinetur. Vox itaque Do-
« mini intercidentis ac dividentis flammam
« ignis, adeo ut supplicii quidem ignis obscu-
« rus sit, requietis vero lux vi careat combu-
« rendi ». Huius igitur ignis altera vis est, ut
iustos complectatur, eosque illuminet et illu-
stret et quovis auro splendidiores efficiat;altera
vero, ut peccatores apprehensos comburat,
1. αὐτὴ ed. — ἃ. αὐτοῦ : ἀρκτοῦ H. — 3. ὁ Δαν. mpog. ed. — 4. πυρὸς ποταμὸς SL. — 5. χαυσόμενα ed
ilem l. 16. — 6. αὐτῷ δοθεῖσαν H. — 7. ἡμῖν ed. — 8, διαιωνήσοντος ed. — 9. ἃ 53 M 10, ἀπεφήνατο
SL. — 11. τὸ om. SL. — 12. τῇ φωνῇ om. SL. 13, dv τῷ πυρὶ om, ed. I4, ἡ δὲ ed, ; at plant
legendum aut 7 «e aul xai ἡ cum vulgato Basilii textu, — 15. ἐστι 5L.
a) Rom. ΧΙ, 12. — b) Cf. Dan. vit, 10. — (c Psal, e) Psal. xxvr,7. — f) Basilii homil. in psal
XLIX, 4, et Xcvr, 3; eadem habentur supra apud NNVIIH P. G., V. 29, c. 297 Bt
Mareum, p. 46, 1. 20 sq. — d) II Petr. i11, 12, 15.
70 DOCUMENTS RELATIFS AU CONCILE DE FLORENCE.
perpetuoque puniat. Quare dicit : £7 uniuscu-
iusque. opus, quale sit, ignis probabit. Quorum
enim opera eo manserint, quod igne illo fortiora
evaserunt, aut potius adscita sibi facultate
eius illuminandi, cum eo ut amica cum amico,
et similia cum simili, et lucida cum lucido coi-
verunt, hi mercedem accipient; in quae vero
opera declarabit ustivam suam facultatem,
utpote quae ad incensionem ustionemque apta
fuerint, eamdemque ad illum rationem habue-
rint atque ad aliam aliquam flammam ligna,
stipulae, foenum, materiae scilicet incensioni
ultionique accommodatae, horum operum auc-
tores damnum patientur; non tamen quo modo
mala illa opera abolebuntur atque absumentur
igne, eodem modo eorum etiam perpetratores:
hi enim in igne perdurantes manebunt, aeter-
numque punientur.
12. Primum itaque ex eo quod peccata non
diviserit in mortalia et non talia, sed opera
simpliciter in virtutes et vitia; deinde, quod
declaraverit quando id futurum sit, extremo
scilicet illo die, prout et beatus Petrus ait; et
tertio, quod dixerit illum ipsum ignem opera
simul ac operarios circumplexurum, et opera
quidem ustu facilia combusturum, operarios
vero incolumes inabsumptosque servaturum :
manifestum est beatum Paulum nequaquam de
purgatorio igne locutum (quem scilicet vos levi
alicui peccato, non omni penitus vitio delendo,
et quidem ante iudicium ponitis, illos incen-
surum qui venialia sive expiabilia peccata com-
miserint, non autem iustos, quorum opera
aurum sunt et lapides pretiosi), sed de aeterna
illa et finis experte poena, in qua haec fient.
Quin et ipsa illa vox detrimentum patientur,
ii videlicet quorum opera ustioni apta fuerint,
nihil aliud nisi in aeternum puniendos declarat,
eosque qui privandi sunt divini luminis partici
patione et splendore eius qui probationem in-
stituerit; quae nequaquam iis, qui ex vestra sen-
tentia purgantur, conveniunt; hi siquidem non
modo nullum damnum accipiunt, verum etiam
multum lucrifaciunt, dum vitiositatem quidem
deponunt atque exuunt, puritatem vero mundi-
[70]
^ , , 4 , ^ M ) , - ,
OUX OL (00V, φωτίσαι τε αὐτοὺς XO. 'αμπρυναι, ρυσιου
κ᾿ e D A: oM AS
τε παντὸς ἀποφῆναι λαμπροτέρους, τὸ δὲ οἷον τοὺς
πονηροὺς κατασχὸν " χαταχαίειν τε xot αἰωνίως χολά-
* » € - »
ζειν. Διό φησιν" Καὶ ἑκάστου" τὸ ἔργον ποῖον
E] j - , YES 1 ^ ' d
ἔστι, TO πῦρ. δοκιμάσει" ὧν μὲν γὰρ τὰ ἔργα
e νὴ ieu N42 y / a. A ^ 80.
μενεῖ κρείττω τοῦ πυρὸς éxetvou φανέντα ΄, ἢ μᾶλλον
B , Ὁ αὐ Ὁ ἃ , , Ll , LA
οἰκείᾳ τῇ φωτιστικῇ ἐνεργείᾳ αὐτοῦ φίλα συγγενό-
μενα φίλῳ καὶ ὅμοια τοῖς ὁμοίοις xol τῷ φωτεινῷ τὰ
φωτεινά, οὗτοι μισθὸν λήψονται" εἷς ἃ δὲ ἐπιδείξεται
ΤΑ ἌΓΟΣ Ma m IDE. € - Y. ML ΔῈ
τὴν χαυστιχὴν ἐνέργειαν ἑαυτοῦ, πρὸς ἔξαψιν ἐπι-
I5 EJ ^ Ὁ 2025 — δ" ^ λό
τήδεια ὄντα xa τοῦτον ἐν" αὐτῷ σῴζοντα τὸν λόγον,
ὃν πρὸς ἄλλην τινὰ φλόγα ξύλα x«i καλάμη καὶ
ἂν Aiev BED Ue ΣΈΟ, ΟῚ DT ASQ,
χόρτος, τὰ τῶν ὃ ὑλὼν εὐκατάπρηστα xat εὐάναπτα,
ἱ τούτων ἴ ἐργάται ζημιωθήσονται: οὗ μέντοι χαθ᾽
οἱ τουτῶν ἐργᾶται fU. t) Ὥσοντ t 0 pi
ὃν τρόπον τὰ πονηρὰ. ἐχεῖνα ἀφανισθήσονται ἔργα
χαὶ ἀναλωθήσονται τῷ πυρί, οὕτω δὴ καὶ οἱ ἐργασ-
Vrat. Telc omo QUE, Oo m Y ; ,
μένοι" αὐτοὶ γὰρ ἐν τῷ πυρὶ διατελέσουσι διαμένον-
τες χαὶ αἰωνίως ὃ χολαζόμενοι.
12. Πρῶτα μὲν oov ἀπὸ τοῦ μὴ τῶν καχιῶν
LU bj , 5 , A M h
πεποιηχέναι διαίρεσιν εἰς θανασίμους xa μὴ τοιαύ.--
333i Y - EF] c - 34 95) ^ QNA
τας, ἀλλὰ xol τῶν ἔργων ἁπλῶς εἰς ἀρετὰς xat
e , e , A] Lo
καχίας" δεύτερον δὲ τῷ πότε ταῦτα γενήσεται διὰ τῆς
τελευταίας ἡμέρας ὑποσημαίνειν, ὃ xat μαχάριός
φησι Πέτρος, καὶ τρίτον τῷ περιδράξασθαι λέγειν
LJ D e , ,
τὸ αὐτὸ χαῖον ἢ πῦρ τά τε τῶν ἔργων εὐάναπτα, τά τε
πράξαντα [ῦ διαμενεῖν ἀνάλωτα, δῆλός ἐστιν ὃ μαχά-
ριος Παῦλος οὐ περὶ καθαρτηρίου πυρὸς τὸν λόγον
, ΓᾺ ' ^ n Ἢ ς ,
ποιούμενος (ὃ xal περὶ μικράς ctwac!! ἁμαρτίας
, οὐ πᾶσαν χαχίαν ἁπλῶς, χαὶ πρὸ τῆς
χρίσεως δοξάζετε '? δηλαδή, xol κατανάπτεσθαι "7
-Ὁ , / 3... , ^ D 15
τῶν χαθάρσιμα πεπραχότων, οὐχὶ δήπου xal τῶν
δικαίων, ὧν χρυσὸς x«t τίμιοι λίθοι τὰ ἔργα), ἀλλὰ
περὶ τῆς αἰωνίου ἐχείνης καὶ ἀτελευτήτου χολάσεως,
e m M ,
xaÓÜ' ἣν ταῦτα γενήσεται. ᾿Αλλὰ xol αὐτὴ ἣ λέξις
e t ἢ v /
τοῦ ζημιωθήσεσθαι ὧν τὰ ἔργα εὐάναπτα, οὐδὲν
FAM! - ^
ἄλλο ἢ τοὺς αἰωνίως χολαζομένους δηλοῖ καὶ τοὺς
-Ὁ , M
Cnuioup.fvoug τὴν τοῦ θείου φωτὸς μετουσίαν xat
M » c - e
τὴν αἴγλην τοῦ δοχιμάσαντος᾽ ἃ τοῖς χαθ᾽ ὑμᾶς "9
΄ 3 , , » T Y
χαθαιρομένοις οὐδαμόθεν προσήχει, εἴπερ οὗτοι πρὸς
v NY m M , ,
τὸ μηδὲν ζημιοῦσθαι, καὶ μεγάλα χερδαίνουσιν,
ἀποτιθέμενοι μὲν τὴν καχίαν, μεταμφιεννύμενοι δὲ
l. τε om. 9 om. ὦ « EN ; AE , τ
aA Fem Hr ^. XXTXGy0V Ol. D. — 3. xol ἑχάττου : χρείττω ἑχάστονυ ed. — ^. φανέντας. — ὃ. ἐν : οὖν
S ΠΡ ΠΧ 1. 15: πο ΤΡ SIRE SETA cie ES DEN. " E
ire , ). TX τῶν : χαὶ τῶν S. — 7. οἱ τούτω H. — 8. αἰώνια ed. — 9, χαῖον.: xxi oov H. — 10. τά
τε διαμένοντα sine πράξαντ Ξ ἴκρὰς TU ; δι ΕΠ ΕΤ 15. δοξά ;
i cds ράξαντα H. 11. μιχρᾶς τινος ed. — 12. ἡμεῖς H. — 13. δοξάζεται H. — 1^4. κατὰ ἀνάπτε-
σθαι L. — 15. δήπου τῶν SL. — 16. xa ἡμᾶς H.
30
35
AO
TURAE, AAITUPPTRIER
Cu.
Qut xvf Xu
A
μευ; Ὁ
{711 HL — RESPONSIO GRAECORUM AD POSITIONEM LATINORUM. 71
-n.
τὴν χαθαρότητα χαὶ τὸ ἄσπιλον. Οὕτω μὲν οὖν
ἡμεῖς τὸ ῥητὸν ἐκδεχόμεθα τοῦτο, οὕτω δ᾽ ἴσως xai
τἀληθὲς! ἔχειν. δοχεῖ᾽ εἰ δέ τις ἄλλως αὐτὸ ἐξηγή-
. Ga10?, σωτηρίαν μὲν τὴν ἀπαλλαγὴν τῆς κολά-
5 σεως, διέλευσιν δὲ δι τοῦ πυρὸς τὸν καθαριο-
δ ΟΣ Σ ΓᾺ , - - 5 6 /
ov? ἐννοήσας, φαίνεται φανερῶς τῆς ἀχριρείας μὴ
ἐφικόμενος. Καὶ θαυμαστὸν οὐδέν, ἄνθρωπος ὦν,
ὅπου. γε πολλοὶ τῶν διδασχάλων φαίνονται διχφόρως
- ἐξηγούμενοι τὰ ῥητὰ τῆς γραφῆς; οὐ πάντες ἐπιτυγ-
10 χάνοντες ὁμοίως ἢ τῆς ἀκριδείας᾽ οὐδὲ γὰρ" δυνατὸν
hy αὐτὴν ῥῆσιν Τ πρὸς διαφόρους ἀποδιδομένην ἐν-
volac ἐφαρμόζειν ἁπάσαις ὁμοίως δ" ἀλλ᾽ ἡμᾶς γε"
δεῖ τὰς χκυριωτέρας τούτων ἐχλεγομένους ' καὶ συμ-
, ^ -
φωνοτέρας ! ! τοῖς ἐχχλησιαστιχοῖς δόγμασι, τὰς
15 λοιπὰς ἐν δευτέρῳ τίθεσθαι.
13. ᾿Επεὶ δὲ καί τινων ῥητῶν ἐπεμνήσθητε τῶν
4, bl , , - . e - 47
πατέρων δοχούντων συνίστασθαι τοῖς παρ᾽ ὑμῶν '?
εἰρημένοις, διὰ βραχυτάτων (ὡς ἔνεστι) καὶ περὶ
τούτων ἐροῦμεν, τὸ τοῦ λόγου μῆκος ἐχφεύγοντες.
- κῃ
20 Πρῶτον μὲν οὖν εἴπερ τὸν μέγαν Ἰδασίλειον προηνέγ-
χατε !? dy! ταῖς χατὰ τὴν Πεντηχοστὴν εὐχαῖς λέ-
γοντα xal τὸν ἅγιον ᾿Ιὑπιφάνιον, ἔτι δὲ xo "ἢ τὸν ἐχ
, , 1 -
Δαμάσχου ᾿Ιωάννην 10v!" θεῖον, οὐ μὴν ἀλλὰ xal
τὸν πάμμεγαν Διονύσιον, οὐδὲν ἄλλο δηλοῦντας "1 ἢ
25 ὅτι πρός [ὃ τινῶν ἁμαρτημάτων ἀπαλλαγὴν τοῖς
€ €
r -
θανοῦσιν ! οἷαί τ᾽ εὐχαὶ xat αἱ ὑπὲρ τούτων δεήσεις
λυσιτελεῖν 25 ἐπὶ πάνυ, ὑμεῖς τε σύνιστε xat πολλοῦ
, - » ti
λόγου δεῖν οὐ νομίζομεν, "ἔπειτα δὲ 4 φατε τὸν
μαχάριον Θεοδώρητον λέγειν, ἄνδρα σοφόν τε xol
30 θεῖον καὶ μέγα ἐπὶ λόγοις σχόντα τὸ χλέος, εἰ μὲν
ὶ qus 4 6 e" RH Υ *
xai παρ᾽ ἡμῖν"! οὕτως εὑρίσκετο ἔχοντα, εἶχον
ἄν τινα λόγον καί τινος ἴσως ἀπολογίας ἐδέησεν"
ἐπεὶ δὲ 33 πολλῶν ὄντων τῶν ἐχείνου παρ᾽ ἡμῖν
, "»* ,
συγγραμμάτων, ἐν"" οὐδενὶ φαίνεται πώποτε
" ^M '
35 εἰρηκώς, οὐδὲ λόγου Aovzov?* ἡμῖν δεῖ πρὸς τἀχεί-
u——M—o on .
vou.
14. Λοιπὸς 3"
ΝᾺ * ^
δὴ Τρηγόριος 6 μαχάριος 5 τῆς
tiemque sibi induunt. Hoc itaque modo nos
quidem dictum illud interpretamur, atque ita
verisimiliter se res habere videtur. Si vero
quispiam aliter hoc exposuerit, per sauter,
liberationem intelligens a damnatione, et per
transitum per. ignem, facultatem sese purifi-
candi : hunc certum est, genuinum Pauli sen-
sum nequaquam esse consecutum. Neque id
mirum est, homo ut erat, ubi multi deprehen-
duntur doctores diversimode Scripturae dicta
interpretantes, quin omnes eandem sensus per-
fectionem assequantur. Impossibile enim est
eandem vocem diversis sensibus explicatam
omnibus aequaliter convenire. Nos vero opor-
tet eos seligere qui praecipui fuerint ecclesia-
sticisque dogmatibus magis congruentes, reli-
quos vero iis posthabere.
13. Cum vero etiam nonnullarum auctorita-
tum ex Patribus memineritis, quae pro vestra
opinione facere videntur, quam brevissime fieri
poterit, etiam de iis dicemus, prolixitatem ora-
tionis evitantes. Primum itaque quoniam Basi-
lium Magnum allegastis, in precibus quae ad
Pentecosten fiunt dicentem, sanctum Epipha-
nium, praeterea etiam. divinum loannem Da-
mascenum, necnon maximum illum Dionysium,
eos nihil aliud innuere nisi quod ad nonnulla
peccata absolvenda mortuis preces supplicatio-
nesque pro ipsis factae magnopere conducant,
et vos conscii estis, et rem multis verbis nequa-
quam egere existimamus. Deinde, quae dicitis
beatum Theodoretum * sensisse, virum et sapien-
tem et divinum et magnam eloquentiae laudem
consecutum, si ea quidem etiam apud nos ita
se habere deprehenderentur, haberent utique
aliquam rationem et nonnulla fortassis -de-
fensione egerent, Nunc vero cum in multis
illius scriptis quae apud nos exstant nihil tale
unquam pronuntiasse comperiatur, ne quid-
quam quidem ad illa respondendum censemus.
14. Superest unus beatus Gregorius Nvysse-
1. xai xat' ἀληθὲς SL. — 2. Locus a Marco mutuatus, cf, supra, p. 4s, Ll 9 sq |, χαθαρσιμόν H
χαθάρσιμον SL. — A. ἄνθρωπος ὧν : ἂν εἴη SL. — 5. ὁμοίου ed, — 6. γὰρ om. S. — 7. (ow 1 5. ὁμοίαις
H. — 9. ἀλλὰ ἡμᾶς δὲ ed. — 10, ἐχλεγομένας L. — 11. συμφωνοτέρους M. 12. παρ ἡμῶν ἢ |j. πρὸ
γέγχατε S. — 1^. ἐν : οὖν Ἡ, — 15. ἔτι τε xai ed. — 16, τὸν om, ed. 17. δηλοῦντα ΠῚ 18, ὅτι πρὸς om
ΤΙ. — 19. τοῖς θανοῦσιν otn, SL. — 50, λυσιτελοῦσι ed, — 21. παρ᾽ ὑμῖν ed 3 it 5 1 d
H. — 24. λοιπὸν om. SL. — 25. Ληιπὰς It.
n) Cf. quae de Theodoreto adnotavi supra, p.
paragraphum 13,
37. uc 55, ubi eadem [er leguntiul pet Lolam
a
nae ecclesiae praesul, qui magis quam alii,
quae pro vobis faciant, dixisse videtur. Atqui
satius? fuit illius auctoritatem silentio prae-
terire, nullaque ratione nos cogere earum
rerum quas dixit defensionem aperte in me-
dium proferre. Dicendum tamen nobis est,
salva, quoad eius fieri poterit, patris illius existi-
matione. Homo erat; homini vero, etiam si ad
culmen sanctimoniae pervenerit, non. est im-
possibile errare, in iis praecipue, de quibus
nulla praecesserit inquisitio, neque una con-
gregati Patres sententiam tulerint. Manifestum
enim est, multos rectius quam unum aliquem .
veritatem assequi posse, si quidem duo boni
praestant uni. Cum itaque quaestio de poena
aeterna nondum agitata discussaque fuisset, vi-
detur etiam vir iste opinioni redintegrationis a
peccatoribus consequendae accessisse, finem-
que supplicii inferre in eiusmodi praecipue
sermonibus : nihil aliud supplicium illud esse
statuens, nisi purgationem quamdam et forna-
cem, attractionemque ad Deum per dolorem
et labores, tanquam futura tandem perfecta
instauratione omnium, etiam daemonum ipso-
rum, uf sit, inquit, Deus ommia im ommibus
iuxta dictum Apostoli.
15. Primum itaque» illud hisce respondebi-
mus, quod a patribus nostris accepimus, proba-
biliter haec esse subdola perniciosaque com-
menta haereticorum quorumdam, et Origeni
assentientium, quales multi per illa tempora
viguerunt, potissimum in finitimis Aegypto et
Palaestina locis, ut etiam sanctum illud et
magnum luminare patronum suae opinionis
habere viderentur. Secundo loco dicimus,
sanctum illum, tametsi etiam in tali opinione
revera fuerit, tamen cum tum temporis in
controversia versaretur dogma neque adhuc
plene diiudicatum esset, ut iam dictum est,
neque contraria opinio reiecta (quod in
quinto concilio factum est), nihil miri esse, si
nonnihil a vero ut homo etiam ipse aberrarit,
quod et aliis ante ipsum multis accidit, Irenaeo
videlicet Lugdunensium episcopo, et Dionysio
Alexandrino, et aliis: Nam et hi dictis suis
ansam quamdam calumniatoribus praebuerunt.
7: DOCUMENTS RELATIFS AU CONCILE DE FLORENCE.
Νυσσαέων ! προστάτης" ἐχχλησίας, ὃς δὴ ὃ μᾶλλον
τῶν ἄλλων δοχεῖ λέγειν ὑμῖν συνιστάμενον. Καίτοι
βέλτιον ἦν σιωπὴ τὰ ἐκείνου τιμᾶσθαι καὶ μηδαμῶς
ἡμᾶς ἀναγχάζεσθαι τὴν ὑπὲρ τούτων ἀπολογίαν
dry) € / " H / ὃ’ eet
φανερῶς ἐν τῷ μέσῳ ποιεῖσθαι, ῥητέον δ᾽ οὖν ὅμως
[ὡς ἔνεστι) τὴν εὐφημίαν φυλαάξασι᾽ τῷ πατρί
ὡς XjV, Jeu Tp ΟΥ φυλὰς ; e
Ἄνθρωπος ἦν' ἀνθρώπῳ δέ, x&v ὅτι μάλιστα εἰς
» € 4 5. T , NI € -
ἄκρον ἁγιωσύνης ἀφίχηται, οὐκ ἀδύνατον ἁμαρτεῖν,
χαὶ μάλιστα περὶ ἃ μηδεμία προέδη ἐξέτασις μηδὲ
χοινῇ συνελθόντες πατέρες τὸ δοχοῦν ἐψηφίσαντο᾽
€
δῆλον γὰρ δὴ τοὺς πολλοὺς ὑπὲρ τὸν ἕνα τἀληθῆ ὃ
δύνασθαι συνιέναι, εἴγε εἰσὶ ὁ δύο ἀγαθοὶ ὑπὲρ τὸν ἴ
ἕνα. οὗ γοῦν περὶ τῆς αἰωνίου χολάσεως μήπω ἐξη-
. Ἷ θ᾽ τῆς ς μηπὼ ἐξη-
τασμένου ζητήματος, τῆς τῶν ἁμαρτωλῶν ἀποχατα-
στάσεως δόξης καὶ οὗτος ὃ γενέσθαι δοχεῖ χαὶ τέλος
εἰσάγειν χολάσεως ἐνϑ τοῖς τοιούτοις μάλιστα λόγοις ! 0,
δὲ 32. , 2 2 , EA / /
μηδὲν ἄλλο ταύτην εἰναι ἀποφαινόμενος ἢ χάθαρσίν
τινα χαὶ χωνείαν καὶ πρὸς Θεὸν ἑλχυσμὸν διὰ ὀδύ-
νης") xal πόνων, ὡς ἐσομένης ποτὲ τελείας ἀποχα-
ταστάσεως πάντων xol τῶν δαιμόνων αὐτῶν, ἵνα
3 , c N N E 5 m D D
3, ψησίν, 0 Θεὺς τὸ πᾶν ἕν πᾶσι κατὰ τὸν
3, M ,
ἀποστολιχὸν λόγον.
15. Πρῶτον μὲν οὖν ἀπολογούμεθα ὑπὲρ τούτων
ὃ παρὰ τῶν πατέρων ἡμῶν παρελάῤδομεν, ὡς εἰχὸς
διαφθορὰς εἶναι ταῦτα xal παρεμδολὰς αἵρετιζόντων
TWO) ^ A 'Q e , eq »
ὧν xat τὰ ᾿ξΔριγένους φρονούντων, οἵτινες ἥχμα-
A nass , ^N , Ej " ,
σαν πολλοὶ χατ᾽ ἐχείνους τοὺς χρόνους ἐν τοῖς xaT
Αἴγυπτον μάλιστα xoi [Ταλαιστίνην !? τόποις, ἵνα
χαὶ τὸν ἅγιον τοῦτον χαὶ μέγαν φωστῆρα συνήγορον
ἔχειν δοκῶσιν. "Emi δὲ τούτῳ φαμέν, ὡς εἰ χαὶ
δόξης τοιαύτης ὡς ἀληθῶς ὃ ἅγιος ἦν, ἀλλ᾽ ἔτι ὄντος
5] , τ “ ,H ^ ,
ἀμφισθητησίμου τοῦ δόγματος τότε x«l μήπω δια-
’, , € » h] bd -) ,
χεχριμένου τελέως, ὦ εἴρηται, μηδὲ τῆς ἐναντίας
δόξης ἀπούληθείσης, ὃ χατὰ τὴν πέμπτην ἐγένετο
σύνοδον, εἴ τι τῆς ἀχριδείας ὡς ἄνθρωπος xa αὐτὸς
^
Uu Ν 507 ci L2
παρεσφάλη, θαυμαστὸν οὐδέν, ὅπου γε καὶ τῶν πρὸ
αὐτοῦ πολλοὶ τὸ τοιοῦτον ἔπαθον, Εἰρηναῖός τε ὃ
Λουγδούνων "3 xal Διονύσιος ὃ ᾿Αλεξανδρείας xat
cl n ᾿ Y τῷ H / ^
ετέροι xat γὰρ οὗτοι λαδήν τινα παρέσχον τοις
1. Νυσσέων ed. — 2. προστάτης : πρὸς τὰς H. — 8, δὴ : δὲ L. — ^. φυλάξασαι H. — 5. τὰ ἀληθῆ SL. —
6. εἰσί : ἐπ Η. — 7. τὸν om. H. — 8. οὕτως H. — 9. ἐν : οὖν H. — 10, ἐν τοῖς-λόγοις om. SL. — 11. δι’
ὀδύνης SL. — 12. Παλεστίνην ed. — 13. Λουγδονῶν ed.
a) Similia habentur apud Marcum, supra, p. 53,1. 6 sq. — b) Haec ad verbum e Marco deprompta
sunt; cf. supra, p. 53, l. 19 sq.
10
15
20
30
35
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ERU CMM eT SERRE ΟΣ awe
διαθάλλουσιν οἷς εἰρήκασιν. Ὅτι δὲ ἀυφισβητήσιμον
ἦν τότε! τὸ δόγμα xxi μήπω διαχεχαθαρμένον,
, , Li * ,
ὅπως ἂν ἀχριδείας ἔχοι, μάρτυς 6 θεολόγος l'onqóovos
ἐν τῷ εἰς τὸ Βάπτισμα λόγῳ περὶ τοῦ ἀσδέστου
E ὦ πο 237 “ | ὰ - / .
πυρὸς" ἐχείνου φιλοσοφῶν xai μετὰ τοῦτο λέγων
« Εἰ μή τῳ φίλον νοῆσαι χἀνταῦθα τοῦτο φιλανθρω-
« πότερον xal τοῦ χολάζοντος ἐπαξίως ». Ορᾶς
Ὁ
ὡς ἐφίησι τοῖς βουλομένοις νοῆσαι τὸ πῦρ ἐχεῖνο
φιλανθρωπότερον ; ᾿Αλλὰ τῇ πέμπτῃ τῶν olxou-
μενικῶν * συνόδων ἀπανθρωποτάτη πασῶν f; τοιαύτη
δόξα νενόμισται, xal ὡς λυμαντικὴ τῆς ἐχχλησίας
xai τῶν σπουδαίων ἐχλυτιχὴ τῷ ἀναθέματι ὑπούέ-
ὄληται. Καὶ τὰ εἰρημένα τοίνυν, εἴπερ εἰσὶν εἰρημένα
τῷ θαυμαστῷ Γρηγορίῳ περὶ τοῦ πυρὸς ἐχείνου,
χάθαρσιν μὲν οὐ μεριχὴν ἀλλὰ τελείαν εἰσάγουσι χαὶ
τελείαν πάντων ἀποχατάστασιν' πείθουσι δὲ ἡμᾶς
οὐδαμῶς πρὸς τὴν χοινὴν ἀφορῶντας δόξαν τῆς
ἐχχλησίας χαὶ ταῖς θείαις γραφαῖς ὡς χανόσι yom-
μένους, ἀλλ᾿, οὖχ ὅ m? ἕκαστος ἰδία γέγραφε
σχοπουμένους ἐχ τούτων οὐδὲ εἴ τις ἄλλος περὶ
χαθαρσίου πυρὸς ἕτερά τινα γέγραφεν, ἀνάγχην
ἔχομεν παραδέξασθαι" οὐδὲ γὰρ ἣ γραφὴ διπλῆν
χόλασιν xoi διπλοῦν πῦρ οὔθ᾽ f$ πέμπτη τῶν οἴχου -
μενιχῶν συνόδων ἡμῖν παραδέδωχεν,
16. ᾿Αλλ᾽ Αὐγουστῖνος διαρρήδην εἴρηχε, φήσετε,
περὶ τούτου xal Αμόρόσιος οἱ μαχάριοι xa ρηγό-
ριος ὃ Διάλογος. Γοῦτό φαμεν xai ἡμεῖς, xai οὐχ
ἔστιν ἀρνήσασθαι" ἀλλὰ τῶν ἀνδρῶν τούτων ὄντων
λατίνων καὶ λατινικῶς συγγεγραφότων τὰ ἑαυτῶν,
τὰ μὲν ὅλως οὐδέν τι σαφὲς ὃ περὶ τοῦ χαθαρτηρίου
πυρὸς ἀποφαίνονται, ἀλλ᾽ ὅτι μόνον ὠφελοῦσι τοὺς
τεθνεῶτας αἱ ὑπὲρ αὐτῶν γινόμεναι" λειτουργίαι τε
καὶ εὐχαὶ διδάσχουσι "", τὰ
δὲ χαὶ σαφῶς τοῦτο-
διαγορεύονται, οὐδὲν τούτων ὅμως "! οὐδέπω εἰς "3
τήμερον ἀνεγνώσθη σύγγραμμα παρ᾽ ἡμῖν, οὐδὲν
μὲν ὅ τί φησιν περὶ !? τοῦ ζητήματος τούτου οὐδὲ !
περὶ ἄλλου τινός, ἢ ὅσον ὀλίγοις χρόνοις πρότερον
« τὸ» περὶ Τριάδος μόνον τοῦ Αὐγουστίνου xai
οἱ τοῦ 1] ρηγορίου “ΖΠάλογοι μετενεχθέντες ἐχ τῆς
ΓΕ:
"u «p
Ῥωμαίων ἐς "ὃ τὴν ἑλλάδα διάλεκτον. Τί οὖν θαυ-
i ? 4
[;3] (HI — RESPONSIO GRAECORUM AD POSITIONEM LATINORUM. 73
lam vero controversum ea aetate fuisse hoc
dogma, neque ita repurgatum, ut eius veritas
esset certa, testis est Gregorius Theologus, qui
in oratione de Baptismo, ubi de inextinguibili
illo igne disserit, haec subiungit? : « Nisi quis-
« piam malit etiam hic benignius id ipsum
« intelligere et punientis dignitati convenien-
« tius ». Vides quo pacto liberum faciat volen-
tibus ignem illum benignius interpretari? Sed
et quinto concilio generali opinio illa omnium
maxime inhumana visa est, ac tanquam eccle-
siae perniciosa, bonorumque animis remissio-
nem inducens, anathemati subiecta fuit. Quae
igitur dicta sunt, tametsi etiam a beato Gregorio
de igne illo sint dicta, purgationem quidem
non particularem, sed perfectam inferunt, atque
absolutam omnium redintegrationem. Nequa-
quam vero nobis fidem faciunt, qui ad commu-
nem totius ecclesiae sententiam respicimus, et
sacris Scripturis tanquam regula ac norma
utimur, neque quid unusquisque illorum pecu-
liariter scripserit consideramus, nec si quis alius
de purgatorio igne alia quaedam scriptis man-
darit, ea amplecti necesse habemus : neque enim
Scriptura duplicem poenam et duplicem ignem,
neque quinta synodusoecumenica nobis tradidit.
16. At Augustinus, dixeritis, apertis verbis
id asseruit, et beatus Ambrosius, et Gregorius
Dialogus. Quod fatemur etiam
potest negari. Sed cum illi viri fuerint latini,
nos, neque
et latine sua scripserint, partim nihil omnino
aperte de purgatorio igne statuunt, sed tan
tum docent mortuos liturgiis et precibus, quae
pro ipsis fiunt, iuvari; partim vero, si quid per-
spicue de hac re afferunt, nullum tamen hu-
iusmodi scriptum in hunc usque diem a nobis
lectum est, nullum quidem quod vel de hac
quaestione agat, vel de alia aliqua, praeterquam
paucis abhinc annis De 7rinitate tantum liber
Augustini, et Gregorii Dialogi e latina lingua in
graecam translati. Quid igitur miri est, si igno
ramus quod nunquam vidimus, neque legimus,
neque audivimus? Etenim nostrates, et quotquot
graeca lingua usi sunt, nihil prorsus de his
scriptum reliquerunt; quae vero Latini scripse
1 τότε : ποτέ ed. — ἃ, ἐχείνου πυρὸς SL. 3. φιλανδεωπώτερον ed item 1. ἢ ' μὲν i "
24 T ΐ f
ed. — 5. ὅτι ed. — 6. οὐδ᾽ H. — 7. Διάλογος : θεολόγος ed. 8. σαφῶς ed. Idem argumentum habet M )
supra, p. 50, 2 9. — 9. γενόμεναι ed. — 10, διδάσχουσιν 11. — 11. ὅμως : ὅμεν H l 1
— 13. οὐ πεοὶ IH. — 1^4, οὐδὲ : οὐ H, — 15. εἰς H.
8) P. G., t. 36, c.
412.
-
7 ἡ
runt, a nobis qui Graeci sumus plane non
intelliguntur. Verum enimvero et dicta horum
Patrum potest aliquis mitiganter exponere, et
quidem satis bene. Ex ipso enim beato Augu-
stino et Gregorio Dialogo manifeste apparet, ne-
que ipsos neque alios, quotquot istud dixerunt,
pro auctoritate potestateque sua id statuisse,
neque ultro argumento eiusmodi adhibuisse
animum et sententiam suam ut veram pepi-
gisse; sed, ut quispiam diceret, veluti impulsos
atque intrusos, et rationum angustiis constric-
tos, ac maius malum tollere coactos fuisse.
Hoc autem erat, omne peccatum esse expiabile,
ut nonnullis visum est. Multorum enim opi-
nioni ex adverso reluctari rem violentam esse
existimantes, ut videtur, et metuentes ne
parum probanda dicerent, si, cum illi omne
peccatum expiabile esse statuerent, ipsi e
contrario nullum deleri posse affirmarent;
mediam viam ingressi, minus malum admise-
runt, quo opinionem suam probabiliorem
redderent et maius malum tollerent. lis vero
quae nonnulli temporibus sese accommodando
dixerunt, non esse omni ex parte firmiter
acquiescendum, omnes facile iudicaverimus.
Sed quid? etiam si tanquam ita sentientes
planeque statuentes haec dixerint, ne sic qui-
dem necessarium est ut eos sequamur, eorum-
que sententiae acquiescamus. Si enim ex
dicto beati Pauli ad hoc feruntur, atque inde
argumentantur, existimantes illum ibi de tali
aliquo temporario igne loqui (quid autem
ille senserit, abunde a nobis dictum est, dum
exponeremus ea quae a loanne Chrysostomo
dicta sunt et quae ex contextu ipso eruuntur,
plane discrepantia ab eo sensu, quo occiden-
talis. ecclesiae sancti locum intellexerunt),
quonam pacto nos facile fidem adhibuerimus
illi sententiae, quae ex tali capite initium sumit,
quod nobis non probatur, atque inde procedit,
unde contrarium infertur?
17. At enim dicitis etiam beatum Gregorium
in quarto Dialogorum libro multis exemplis et
revelationibus demonstrasse purgatorium. Sta-
tuit quidem revera purgatorium ignem post
1. ἃ δὲ SL. — 2.
εἰσι:
xai τινες H. ---.-12. τούτους H. — 13. οἱ
^ DOCUMENTS RELATIFS AU CONCILE DE FLORENCE.
οὖσι H. — 3. τοῦ om. ed. — ^. Διαλόγον :
6. ἀληθεῖ H. — 7. ἀπελημμένους H. — 8, ἀνεχεῖν H. — 9. δ᾽ ἦν H. — 10. ἐάν
: ὡς H. — 1^. τόδ᾽ ὅτι H. — 15. τῷ om.
[74]
μαστόν, εἰ ἀγνοοῦμεν ὃ μηδέποτε εἴδομεν μηδ᾽
^ v) Ww 5 , ἐς € M M [4 /
ἀνέγνωμεν pono! ἠκούσαμεν; Ot μὲν γὰρ ἡμέτεροι
καὶ ὅσοι τὴν ᾿Ἰλλήνων ἀφίεσαν, εἰρήκασι περὶ
τούτων οὐδέν: ἃ δ᾽ εἶπον Λατῖνοι, ἥμῖν “Ελλησίν
εἰσι" πάντως ἀσύνετα. Οὐ μὴν ἀλλὰ xol τὰς τῶν
, , » *^ ,
πατέρων τούτων ἔχοι τις ἂν παραμυθήσασθαι
ME UR M / D OPUUM: 2N NR EY , ,
χρήσεις, καὶ μάλα καλῶς" ἐξ αὐτοῦ γὰρ Αὐγουστίνου
100? μαχαρίου xat ᾿Γρηγορίου τοῦ Διαλόγου * φαίνε-
D 7|
ται δῆλον", ὡς μήτ᾽ αὐτοὺς μήθ᾽ ὅσοι τοῦτο εἰρή--
» ,
χασιν ἄλλοι ἐπ᾽ ἐξουσίας διασχεψαμένους εἰπεῖν xat
αὐτόθεν ἐπιδαλόντας τῷ σχέμματι xal ὡς ἀληθὴ 9
συνθεμένους, ἀλλ᾽ ὡς ἂν εἴποι τις, οἷον εἰσωθουμένους
7 RS - , 2 , 1 ^
xol ἐν στενῷ τῶν λόγων ἀπειλημμένους ἴ xot μεῖζον
ἀναγχαζομένους χαχὸν ἀνελεῖν ὃ (τὸ δὲ ἦν", πᾶσαν
ἁμαρτίαν εἶναι χαθάρσιμον, ὥς τισιν ἔδοξε) τὸ γὰρ
55389 903 , e -Ὁ m , 2; , ,
ἀπ᾽ ἐναντίας τὴ τῶν πολλῶν δόξη ἰέναι βίαιον νομί-
€ y M , M E] J M
σαντες, ὡς £otxe, xat δειλιάσαντες μὴ ἀπίθανον τὸν
λ ΄ E 3 d 3 , D E ,
oov ποιήσωσιν, ἐάν", ἐχείνων πᾶσαν ἀνομίαν
νομιζόντων χκαθάρσιμον, αὐτοὶ ἐχ τοῦ ἐναντίου
ΕῚ , , , 5 FN N »
ἀποφήναιντο μηδεμίαν, μέσην ἐύάδισαν τὸ ἔλαττον
δόντες, ἵνα μᾶλλον πιθανὸν τὸν λόγον ποιήσαντες τὸ
μεῖζον ἀνέλοιεν᾽ οἷς δέ τινες !! οἰκονομιχῶς εἶπον,
΄ 192. ..Δ 7 S297) ^ , E
τούτοις 1? μὴ μέχρι παντὸς ἕπεσθαι δεῖν, πάντες ἂν
φαίημεν, Καί τοι et οἱ "5 οὕτω φρονοῦντες καὶ μάλα
τοῦτο δοξάζοντες τὰ περὶ τούτου ἐξέθεντο, οὐδ᾽
er € - 5) » 5 e M H
οὕτως "Alv ἀναγκαῖον ἐστιν ἕπεσθαι xat πείθεσθαι
ταύτῃ τῇ δόξῃ" εἰ γὰρ ἐχ τοῦ ῥητοῦ Παύλου τοῦ
μαχαρίου δρμῶνται πρὸς τοῦτο, χἀχεῖθεν ἐπιχειροῦσι,
, τ ΄ * rede 2 8 ,
γομίζοντες περὶ τοιούτου τινὸς ἐχεῖνον ἐχεῖ λέγειν
, , ^ δὲ cr 1 Á “ /, »
mpocxatpou πυρός (τὸ δὲ ὅ vt! * νοεῖ μάλιστα εἴρηται
, 2 u » - 15 4f , 5 A 2 c ,
τά τε ᾿Ιωάννῃ τῷ !? Χρυσοστόμῳ εἰρημένα ἐχθεμέ-
- "4 m M “7
νοις [Ὁ ἡμῖν, ἅ τε ὑπ᾽ αὐτοῦ τοῦ λόγου ἀχολουθεῖ "1.
παντάπασι διαφέροντα ταύτης τῆς ἐννοίας, xa0 ἣν
οἵ δυτιχοὶ ἐξεδέξαντο ἅγιοι), πῶς ἂν ἡμεῖς ῥᾳδίως
, 48 λό 5 , N Ν᾽ N
πιστεύσαιμεν !? λόγῳ ἐχ τοιούτου τινὸς ἔχοντι τὴν
5, UNIT. er Cur 2^5 —" 25..-T J ety
ἀρχήν, ὅπερ fiiv οὐ Ooxet, xaxeiüev ὁρμωμένῳ, ὅϑεν
συνάγεται τοὐναντίον !? ;
17. Καὶ) μὴν χαὶ 0?! φατε τὸν 32 μαχάριίον
, 3 E / D Jj ,
Γρηγόριον ἐν τῷ τετάρτῳ τοῦ ZfiaA0yov λόγῳ πλεί-
στοις "8 ὑποδείγμασι καὶ ἀποχαλύψεσιν ἀποδειχνύναι
τὸ χαθαρτήριον, ἀποφαίνεται μὲν ἀληθῶς εἶναι τὸ
θεολόγου ed. — 5. δηλῶς, μήτ᾽ ed. —
om. H. — 11. ἀνέλωσεν᾽ οἷς
ed. — 16. ἐνθεμένους ἅτε ed.
— 17. ἀκολουθίας SL. — 18. πιστεύσαμεν H, — 19. τοὐναντίον om. H. — 20. Tota haec 2 17 habetur apud
Marcum, p. 51, 1.
ὡς SL.
17 sq. — 21. 6 om. ed. — 22. φατε τὸν
φατιχόν H. — 23. πλειστόνως EH : πλεῖστον
10
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χαθαρτήριον πῦρ μετὰ θάνατον πρὸ τῆς μελλούσης
ἐκείνης χρίσεως, εἴτε ἀλληγοριχῶςς τοῦτο νοῶν, εἴτε
xui ἀληθῶς οὕτω δοξάζων᾽ ἃ δὲ ἐπάγει ῥητὰ παρὰ
τῆς γραφῆς πρὸς τὴν τούτου! σύστασιν, οὐδὲν ὅλως
ἀναγκαῖον μεθ᾽ ἑαυτῶν ἔχουσιν, ὡς χαὶ πρότερον
ἡμῖν εἴρηται. Καὶ τὰ διηγήματα δὲ καὶ ai? ἀπο-
χαλύψεις, ἃς παρατίθησιν, οὐδὲν ὅλως ἀφωρισμένον
- , "Ὁ
ἐν τόπῳ τινὶ καθαρτήριον πῦρ ὑποφαίνουσι" τοὺς μὲν
&p τῶν οὕτω χαθαιρομένων "ὁ εἰς τὰ θέρμα φησὶ
eux r,
^ , - , € ^" M ᾿
παραδιδομένους τοῖς λουομένοις ὑπηρετεῖν, τοὺς δὲ
δι’ ἀποχαλύψεως φανῆναι χαταχαιομένους ἐν διαφό-
| Qotc τόποις" ἅπερ ἅπαντα φαίνεται μηδὲν ἄλλο εἶναι
πλὴν θαύματα xal ἀποχαλύψεις εἰς ἐπιστροφὴν τῶν
ζώντων καὶ διόρθωσιν παρὰ Θεοῦ μερικῶς γνωριζό-
μενα" χαθολιχὸν δὲ εἶναι πῦρ ἐξ αὐτῶν χαθαρτήριον,
οὐδὲν οὐδαμῶς ἐξ ἀνάγχης δείχνυται. Καὶ μὴν xat
δι’ ὧν ἐφεξῆς ἐπάγει, τὸ τοιοῦτον δόγμα τοῦ χαθαρ-
τηρίου πυρὸς ἀναιρεῖται" τὰ μὲν γὰρ τῶν εἰρημένων
ἐλαφρῶν χαὶ ἐλαχίστων ἁμαρτημάτων ἐν τοῖς
δικαίοις δι᾿ ἀντισηχώσεως ἑτέρων ἀγαθῶν πράξεων
ἐν τῇ ζωῇ ταύτῃ φησὶ χαθαίρεσθαι, τὰ δὲ ἐν τῇ
ἐξόδῳ τῶν ψυχῶν ἐκ τοῦ σώματος OU αὐτοῦ xo
μόνου τοῦ qo6ou καθαίρεσθαι παραδίδωσι, τὰ δὲ xol
μετὰ θάνατον. διὰ τῶν ὑπὲρ αὐτῶν γινομένων
εὐποιϊῶν τε xal προσφορῶν.
18. ᾿Ιἰπεὶ δὲ xal ἀπὸ τοῦ χράτους ἐπεχειρήσατε
τῆς Ῥωμαϊκῆς ἐχχλησίας, ὅπερ πέμπτον μὲν ὑμεῖς
τοῖς ἄλλοις ἐπιχειρήμασιν ἐνετάξατε, ἡμεῖς δὲ εἰς
τόδε ἀνεθαλόμεθα, οὐ δεῖ ὑμᾶς ἀγνοεῖν, ὅτι εἰ οὕτως
εἴχομεν γνώμης περὶ ἀλλήλων ἀμφότεροι, ὡς τὰ
παρὰ τῆς ἑχάστης ἐχχλησίας χρατοῦντα, ταῦτα
ἡγεῖσθαι xx χύρια, οὐδέποτ᾽ ἂν ἀλλήλοις συνήλθομεν
οὐδ᾽ εἰς λόγους ἤλθομεν dv' ἀλλ᾽ αὐτὸ τὸ πρῶτον
χαὶ μέγιστον τῆς ἡμετέρας συνελεύσεως αἴτιον, τὸ
πάσης ἀφιεμένους προλήψεως χαὶ παντὸς ἔθους μὴ
χαὶ τῷ λόγῳ βοηθουμένου ὃ γυμνὰ χρῖναι τὰ πράγ-
ματα, παραθεμένους παρὰ τὰ λόγια xal τὰς ἀποφά-
σεις τῶν διδασχάλων, χανόσιν αὐτοῖς χρησαμένους
καὶ στάθμῃη "" πρὸς ταῦτα᾽ ἐπεί τοί γε ἐὰν μὴ οὕτω,
ἀλλὰ τῷ ἔθει τὰ πράγματα χρίνωμεν, πάνθ᾽ οὕτως
ἐξέσται λύειν ἀμφοῖν, xal συμδησόμεθα ἀλλήλοις
3^ " * » ^ Xo€' 3 M
οὐδέποτε, Οὕτω μὲν οὖν οὔτ᾽ ἐντεῦθεν οὔτ᾽ ἐκ τῶν
1, τούτων ed. — 2.
6. τοῦ om. ed. — 7.
τοῦ πρώτου H. — 8. βοηθούμεναι H. — 9. χρησαμένοις Hl. — 10,
i μ χρῆσαι
[75]. HI. — RESPONSIO GRAECORUM AD POSITIONEM LATINORUM. 75
illud
allegorice hoc intellexerit, sive etiam ita vere
mortem, ante futurum iudicium, sive
censuerit; testimonia vero quae ex sacra Scrip-
tura ad hoc stabiliendum confirmandumque
adducit, nihil omnino necessarii secum ferunt,
quemadmodum et antea a nobis dictum est;
et narrationes revelationesque, quas exhibet,
nullum plane definitum in loco aliquo purga-
torium ignem statuunt. Nonnullos enim eorum
qui purgantur ad balnea relegatos iis qui
lavantur ministrare dicit; alios per revelatio-
nem apparuisse ustos diversis in locis : quae
quidem omnia videntur nihil aliud esse nisi
miracula et revelationes ad conversionem et
Deo
ostensae; universalem autem esse ignem pur-
resipiscentiam — viventium ἃ privatim
gatorium, nulla ex iis necessaria ratione pro-
batur. Quin imo per ea quae postea subiungit,
tale de purgatorio igne dogma plane evertitur.
Nam quae dicuntur /evia sive minutissima pec-
cata in iustis, alia per compensationem aliorum
bonorum operum in hac vita purgari dicit,
alia in exitu animarum e corpore per ipsum
solum metum purgari tradit, alia etiam post
mortem per eleemosynas et sacrificia quae pro
ipsis fiunt.
18. Cum vero etiam ab auctoritate romanae
Ecclesiae fueritis argumentati, quod quintum
est vestrorum argumentorum, nos autem huc
usque distulimus : illud scire debetis, si ita
utrique inter nos animis affecti essemus, ut quae
in singulis ecclesiis obtineant, ea rata firmaque
duceremus, nunquam futurum fuisse ut simul
conveniremus, colloquiumque inter nos ha-
beremus. Nunc vero illa primaria et maxima
nostri conventus causa fuit, quod omni prae-
sumptione et consuetudine, quae ratione non
nitatur, seposita, nudas res iudicare volebamus,
eas conferentes ad sacra eloquia et decla-
rationes doctorum, his utendo tanquam regulis
et norma ad illas pensandas. Si enim non
ita nos geramus, sed ex consuetudine de rebus
iudicemus, profecto utrique parti quaevis dis
solvere in promptu erit, neque alii cum aliis
unquam conveniemus. Atque ita ht, ut neque
al om, ed. — 3. χαθαιρουμένων ed, — 4. διὰ ἀποχ. ed, — ὃ. χατὰ χαιομένονς ed
hinc, neque ex ullo dictorum quae allata sunt,
sententia vestra necessario probari possit.
19. Cum vero denique etiam ratiocinationis
ope ad propositam quaestionem usi sitis,
ducto a iustitia Dei argumento, necesse est ut
intellieatis, et nobis non minus facile esse
ratiocinationibus quibusdam uti ad ea quae nos
dicimus confirmanda, et quidem contraria iis
quae vos concluditis inferre, sive a Dei erga
homines benignitate rem probemus, sive etiam
a diversarürm apud eum mansionum necessitate,
et divinae illius fruitionis gradibus, quae qui-
dem fruitionis inaequalitas necessario postulat,
ut non ex aequo omnes sint purgati; tum vero
ex aliis multis rationibus, quarum plures suo
tempore reddemus, si opus fuerit. Nunc vero
cum pauca quaedam ex iis dixerimus, de his
finem faciemus.
l. Dicimus itaque magis convenire divinae
bonitati, exiguum bonum non contemnere,
quam exiguum 'peccatum, poena dignum
ducere. Atqui exiguum bonum in iis qui gra-
viter peccarunt, nullum praemium consequitur
propter praeponderantem nequitiam. Ergo
neque exiguum peccatum in iis, qui multa
bona opera fecerunt, decet poenam consequi,
quia quae praestantiora sunt, vincunt. Si enim
id quod magis videtur, non est, aegre profecto
id quod minus videtur, erit. Ergo neque purga-
torium ignem esse credendum est.
II. Praeterea, quemadmodum se habet exi-
guum aliquod bonum in iis qui ceteroqui
mali sunt, ita exiguum" malum in iis qui cete-
roqui boni sunt. Sed exiguum bonum in illis
non potest bonorum retributionem efficere,
sed tantum differentiam supplicii; neque igitur
exiguum malum in istis damnationem efficiet,
sed tantum differentiam fruitionis. Non est
igitur putandum purgatorium ignem esse.
III. Ad haec, aeterni supplicii aequitas in
hoc maxime ostenditur, quod immutabilem ii
habeant qui peccarunt pravam voluntatem :
perpetuae enim peccandi voluntati perpetua
etiam debetur poena. Eodem plane modo
DOCUMENTS RELATIFS AU CONCILE DE. FLORENCE.
5 , € m 08 ' »y MÀ X ᾽
εἰσενηνεγμένων ῥητῶν οὐδενὸς ἔχοιεν "ἂν τὰ map
ὑμῶν τὴν ἀνάγχην.
19. ᾿Επεὶ δὲ τελευταῖον xoi λογισμῷ πρὸς τὸ
, , , - "v * ^ M T 4 ^29
mpoxeluevov ἐχρήσασθε συνεργῷ x«l ἀπὸ τῆς! τοῦ
τ , P
Θεοῦ δικαιοσύνης ἐπεχειρήσατε, γινώσχειν ὑμᾶς
5 - ch 1 M a Ju ὃ '
ἀναγχαῖον, ὅτι xal uiv οὐχ ἥκιστα δυνατὸν
D ^ 3 ' & € - λέ EA
Ἀογισμοῖς τισι " πρὸς ἅπερ ἡμεῖς λέγομεν χρήσα-
᾿ IS | 2 / αν ὐχ- 2E. NES
σθαι, xal αὐτὰ τἀναντία συναγαγεῖν ὧν ὑμεῖς
συμπεραίνετε", ἀπό τε τῆς φιλανθρωπίας τῆς τοῦ
D" L 6 / ^ Y m m US te»
Θεοῦ ὁρμωμένοις ἡ, προσέτι δὲ xal τῆς τῶν ἐχεῖσε
^ , CAT e HA E N m m 5 À ^
διαφόρων μονῶν ἀνάγχης καὶ τῶν τῆς ἀπολαύσεως
ἐχείνης βαθμῶν, ἥτις ἐξ ἀνάγκης ἀπαιτεῖ μὴ χεχα-
θάρθαιδ πάντας ἐπίσης, ἔτι δὲ ἐξ ἄλλων λόγων
c -T N Y / 2 e" 5 ,
πολλῶν, ὧν τοὺς μὲν πλείους ἐν χαιρῷ ἀποδώσομεν,
εἰ δεήσει" τὰ νῦν δὲ ὀλίγα τινὰ περὶ τούτων εἰπόντες,
τὸν λόγον χαταπαύσομεν ἐπὶ τούτοις.
«^, Φαμὲν γὰρ μᾶλλον προσήκειν τῇ ἀγαθότητι
τοῦ Θεοῦ τὸ ὀλίγον ἀγαθὸν μὴ παριδεῖν ἢ τὴν
σμικρὰν ἁμαρτίαν δίχης ἀξιοῦν. ἀλλὰ τὸ ὀλίγον ὃ
ἀγαθὸν ἐν τοῖς « τὰ — μεγάλα ἡμαρτηκόσιν οὐδεμιᾶς
ἀμοιθῆς € χάνει "0 διὰ τὴν τῆς πονηρίας πλεονε-
μοιδῆς ἐπιτυγχάνει 5 διὰ τὴν τῆς πονηρίας ε
L
ξίαν᾽ οὐδ᾽ ἄρα τὸ ὀλίγον .χαχὸν ἐν τοῖς «τὰ»
μεγάλα χατωρθωχόσι "! προσήχει δίκης τυχεῖν διὰ
τὸ τὰ βελτίω νιχᾶν" εἰ γὰρ τὸ μᾶλλον δοχοῦν οὐχ
ἔστι, σχολῇ τό γε ἧττον ἂν "" εἴη. Οὐδ᾽ ἄρα πῦρ
καθαρτήριον προσήχει νομίζειν.
po. "Est, ὡς ἔχει τὸ ὀλίγον ἀγαθὸν £v τοῖς τἄλλα
φαύλοις, οὕτω τὸ ὀλίγον καχὸν ἐν τοῖς τἄλλα ἀγαθοῖς"
ἀλλὰ
ἀνταπόδοσιν ποιεῖν, ἀλλὰ μόνον διαφορὰν «χολά-
τὸ ὀλίγον ἀγαθὸν ἐν ἐχείνοις οὐ δύναται ἀγαθῶν
M Ne nA. » v 2 , 5 ,
σεως" καὶ τὸ ὀλίγον ἄρα xaxov ἐν τούτοις οὐ ποιήσει
, EY A. ,
χόλασιν, ἀλλὰ μόνον διαφορὰν — !? ἀπολαύσεως.
Οὐκ ἄρα πῦρ χαθαρτήριον νομίστέον.
γ΄. "Ec, ἡ τῆς αἰωνίου χολάσεως δικαιοσύνη
χατὰ τοῦτο μάλιστα δείκνυται, κατὰ 11 τὸ ἀμετά-
όλητον τῆς τῶν ἡμαρτηχότων — ἀτάχτου — θελή-
σεως" τῇ γὰρ ἀϊδίως ἢ πονηρᾷ ' θελήσει xol ἀΐδιος
» N NI j? ^ ^ Li
ὀφείλεται δίκη" ὥσπερ καὶ τοὐναντίον χατὰ τὸ ἀχό-
l. τῆς om. SL. — 2. τοῦ om. H. — 3. τισιν ed. — A4. συναγωγεῖν H. — 5. συμπεραίνεται H.. — 6. ὁρμώμενοι
ed. — 7. διαφορῶν μόνων H. — 8. χεκαθάρται H. — 9. τ᾽ ὀλίγον H; item 1. 22. — 10. ἐπιτυγχάνειν ed. —
— 11. χατωρθωχῶσι ed. — 12. ys ἧττον àv : τε ἧττον ὄν ed. — 13. χολάσεως- ἀλλὰ μόνον διαφοράν Om. ed.;
quae verba ex Latinorum responsione mutuatus ipse addidi, ne sententia omnino manca relinque-
relur. — 14. χατὰ : μετὰ ed. — 45. αἰδίῳ S : ἀϊδῇ HL. — 16. πονηρία H : πονηρίας SL.
10
15
20
30
35
|
K-——PTPK.-EAM v
20
25
30
35.
λουθον δὴ εἰ 6! τοῦ πονηροῦ ἀκίνητος ἀϊδίως " ἀϊδίῳ
δίκῃ χολάζεται, ὃς μὴ" «ἀϊδίως.» εὐθύνεται,
οὐδ᾽ ἀμετάδλητον θέλησιν ἕξει" «εἰ γὰρ ἀμετά-
ὄλητον αὐτὴν ἕξει,..- εἰ μὲν ἀπὸ τοῦ ? πονηροῦ, αἰω-
vip δίκη τηρεῖται᾽ εἰ δὲ τἀγαθοῦ, τίς χρεία χολά-
σεως ᾧ γε στεφάνων" προσήχει; ᾿Αλλὰ μὴν τοὺς
τούτῳ χαθαιρομένους τῷ πυρὶ θέλησιν ἀμετάδλητον
ἔχειν φατὲ χαὶ ὑμεῖς" οὐχ ἄρα πυρὶ τούτους ἀνάγχη
καθαίρεσθαι. :
δον, Ἔτι, εἰ τὸ τέλειον ἔπαθλον τοῖς καθαροῖς τῇ
M ^ - , »
χαρδίᾳ xai τῇ ψυχῇ τὸ ἰδεῖν τὸν Θεόν, τούτου δὲ
"TW , Ἴ , Σ eet wovy -
ουχ δυιοίως παντες ἐπιτυγχάνουσιν, Quo a0 τῆς
"9 “ὦ , , H [4 7 595 wv 32 , ^
αὐτῆς χαθάρσεώς εἰσιν ἅπαντες" οὐδ᾽ ἄρα χρεία τοῦ
χαθαρτηρίου πυρός, εἴπερ ἔν τισιν ἐλλιπὴς ἣ
χάθαρσις᾽ ἦ yàp? ἂν ἦσαν ἅπαντες ἐπίσης χεχα-
θαρμένοι διὰ τοῦ αὐτοῦ πυρὸς χαὶ πρὸς θεοπτίαν
'g' τυ * Ὁ ^- ,
ὁμοίως ἔχοντες. ᾿Γοὔτο δὲ καὶ ἐπὶ τοῦ τῆς νομοθεσίας
— - , ^ , *
ὄρους συμιδολιχῶς τε xai τυπιχῶς ἐγένετο" τότε γὰρ
, , Ὁ » m 2r , ΗῚ , , ,
o) πάντες τῆς αὐτῆς ἀξιωθέντες " φαίνονται στάσεώς
—— ^— ^
τε χαὶ τάξεως, ἀλλ᾽ ὃ μὲν τῆς", ὁ δὲ τῆς, πρὸς
, t M -“ , ῳ. "
μέτρον (οἶμαι) τῆς ἑαυτοῦ χαθάρσεως ἕκαστος χατὰ
τὸν θεολόγον ᾿Γρηγόριον.
d »4^ L ,
e, "Ext, 6 ἐν ἁγίοις ! ! μέγας Γρηγόριος ὃ θεολόγος
τὸν περὶ τοῦ ΠΠάσχα λόγον θεωρητιχῶς καὶ ἄνα-
“42 , 2500 5 Y , , T
γωγιχῶς 12 ποιούμενος, ἐλθὼν εἰς τὸ μέρος, ἐν ᾧ
3
φησιν « Οὐχ ἐξοίσομεν δ᾽ οὐδὲν οὐδὲ εἰς τὸ mpox
« χαταλείψομεν », ἀποφαίνεται ῥητῶς οὕτω χαὶ xa-
θαρῶς, ὅτι u7, ὑπὲρ τὴν νύχτα ταύτην ἔστι τις
χάθαρσις, νύχτα μὲν τὸν ἑκάστου παρόντα βίον
, - ^ ^ , , , , ^ 43
ἀποχαλῶν xai μηδεμίαν χάθαρσιν μετ᾽ αὐτὸν
εἶναι παραχωρῶν.
2, τι !*, 6 αὐτὸς ἐν τῷ εἰς τὴν []ληγὴν τῆς
χαλάζης λόγῳ διαγορεύων οὕτως" « "Eo! λέγειν
« τὰ ἐχεῖσε δικαιωτήρια, οἷς ἣ ἐνταῦθα φειδὼ παοα-
« δίδωσιν, ὡς βέλτιον εἶναι νῦν παιδευθῆναι χαὶ
« χαθαρθῆναι ἢ τῇ ἐκεῖθεν βασάνῳ παραπεμφθῆναι,
[77] ΠΙ. — RESPONSIO GRAECORUM AD POSITIONEM LATINORUM. — 77
—--—
contrarium etiam concluditur, nimirum, si is qui
immutabilis in malo patrando perpetuo manet,
perpetua poena punitur; qui non sempiterne
castigatur, is neque immutabilem voluntatem
habebit. Nam qui immutabilem eandem habue-
rit, si in malo quidem, aeternae poenae ser-
vatur; sin in bono, quid opus est supplicio ei,
cui coronae debentur? Atqui eos, qui hoc igne
purgantur, voluntatem immutabilem habere
dicitis etiam vos. Non igitur necesse est eos
igne purgari.
IV. Insuper, si perfectum praemium eorum,
qui sunt puri corde et animo, est videre
Deum, hoc vero non aequaliter omnes conse-
quuntur; neque igitur par est omnium purga-
tio; nihil ergo opus erit purgatorii ignis, si in
nonnullis imperfecta purgatio fuerit : omnes
enim forent aequaliter purgati per eumdem
ignem, et ex aequo apti ad videndum Deum.
Id etiam in monte, in quo lex lata fuit, signi-
ficative ac figurate factum fuit. Tunc enim
non omnes eiusdem fuisse status atque ordinis
constat, sed hic quidem huius, alter vero alte-
rius, pro ratione ac modo suae quisque pur-
gationis, iuxta Gregorium Theologum".
V. Praeterea, magnus ille sanctus Gregorius
Theologus, de Paschate contemplative atque
anagogice sermonem faciens, cum ad eam
partem venit in qua dicit" : « Non efferemus
« autem quidquam neque in postridianum
« relinquemus », ita demum expresse aperte-
que statuit, ultra praesentem noctem purga-
tionem aliquam non esse; zÁocfez quidem prae-
sentem uniuscuiusque vitam appellans, nec
ullam purgationem post eam admittens.
VI. Insuper idem, dum in sermone de Plaga
grandinis ita. disserit" : « Omitto dicere quae
« illic sunt tormenta, quibus huiusce vitae
« indulgentia eos tradit, ut satius sit. nunc
-
« castigari οἱ purgari, quam ad cruciatum
« ἡνίκα χολάσεως καιρός, οὐ χαθάρσεως », mxp- — « illum transmitti, quando punitionis tempus
1 εἰ ὁ : εἴη S : εἰ ἡ L. — 2. ἀϊδίως θέλησις LS. — 3. μὴ : δὴ H. — 4, ἀμεταδλήχην ll : ἀμεταδλήτην 5]
— b. εἰ γὰρ ἀπὸ τοῦ ed., iis omissis quae uncinis inclusi, ne locus prorsus intendi nequiret, — 6, 2:236
IH : στεφανοῦν SL. — 7. ὅμοιοι ed, — 8. κάθαρσις Tr xxi γὰρ SL. Vide supra, p. 57, l. 19 sq 9. ἀξτιωθέντ
om. ed. — 10. ὁ μὲν τοῖς II. — 11. ὁ ἐν τοῖς ἁγίοις SL. Haec 2 e Marco ilem desumpla est; ef; supra
p. 57, 1. 33 sq. — 12. ἀναλογιχῶς ed. — 13. μετ᾽ αὐτοῦ ed, — 14. Item haee g tota Marei est, ef, p. 58, ]
— 15. ἐῶ : ἐνῶ L.
n) Gregor, Naz. apud Migne, P. (7., |. 36, c. 637
Naz., P. G., V. 35, c. 944.
Grez, Naz,. loc. cit,, c. 645, — c) Gregor
78 DOCUMENTS RELATIFS AU CONCILE DE FLORENCE.
« erit, non purgationis », manifeste docet nul-
lam esse purgationem post migrationem ex
hac vita, sed tantum poenam aeternam.
VII. Item, Dominus noster in evangelio
secundum Lucam, de divite et Lazaro signi-
ficans quae sors utrique obtigerit, Lazarum
quidem dicit, statim atque mortuus esset, dela-
angelis in sinum Abrahae,
tum fuisse ab
divitem vero, simul atque mortuus esset,
sepultum fuisse, et animam ipsius inventam
esse in inferno, existentem in tormentis. Atque
ita cum per sinum quidem Abrahae supre-
mum illum statum in beata requie piorum
significasset, per infernum vero et tormenta,
extremam improborum damnationem et poe-
nam aeternam indicasset, nullum inter haec
medium locum reliquit, qui temporariam poe-
nam contineat, sed ingentem quemdam et
impervium hiatum, separantem unum ab altero,
et summam, nullo interiecto medio, contrarie-
tatem statuens.
VIII. Praeterea, consentaneum non est, ani-
mam, ubi migraverit e corpore et iam prorsus
incorporea materiaeque expers evaserit, a cor-
porali igne puniri, cum corpus ipsius, quod ignis
erat apprehensurus, iam interierit; post resur-
rectionem vero, cum receperit corpus incor-
ruptibile, et creatura omnis immutata fuerit,
igne diviso, ut docemur, verisimile est, poenam,
quae ab igne proficiscitur, congruentem ipsi
fore; neque ipsi solum, sed etiam daemonibus,
quippe qui caliginosi existunt materiaque ali-
qua praediti et crassitie et corporibus aereis
vel igneis iuxta Magnum Basilium. Priusquam
autem proprium suum corpus recipiat anima,
forma tantum cum sit nulli materiae mixta,
etiamsi per seipsam subsistit, quo pacto cor-
porali igne puniri possit?
IX. Item, sancti patres nostri, qui parem
[78]
ίστησι φανερῶς, μηδεμίαν εἶναι κάθαρσιν μετὰ τὴν
ἐνθένδε ἀπαλλαγήν, ἀλλ᾽ ἢ μόνον τὴν αἰώνιον
χόλασιν.
^y, »y , m D
t^. "Ect!, 6 Κύριος ἐν τῷ κατὰ Aouxüv εὐαγ-
γελίῳ 5 περὶ τοῦ πλουσίου x«t Λαζάρου διδάσχων τὸν
ἑκάτερον" διαδεξάμενον χλῆρον, τὸν μὲν Λάζαρόν
φησιν ἅμα τῷ ἀποθανεῖν ἀπενεχθῆναι ὑπὸ τῶν
ἀγγέλων εἰς τὸν χόλπον τοῦ 'A6padq., τὸν δὲ πλούσιον
poU τε ταφῆναι᾽ ἀποθανόντα καὶ τὴν ψυχὴν αὐτοῦ
εὑρεθῆναι ἐν τῷ ἄδη ὑπάρχουσαν ἐν βασάνοις" xol
ρ i Ac em fi X. x
οὕτω διὰ μὲν τοῦ κόλπου" τοῦ 'AGpau. τὴν dxpo-
, L/ , M 2^ f Ld Ὁ D
τάτην κατάστασιν ἐν τῇ εὐδαίμονι λήξει τῶν Θεῷ
φίλων " ἐμφήνας, διὰ δὲ τοῦ ἄδου καὶ τῶν βασάνων
N 5 / , M 5 , NI m
τὴν ἐσχάτην χατάχρισιν xat αἰωνίαν δίκην τῶν
ς 2 λῶ N^ 3 » 8 δ ,
«p. oto ων παρᾶστησᾶς, QUX ετι μεταξὺ τουτῶν
c , / , , ,
ἕτερον τόπον χατέλιπε πρόσχαιρόν τινα βάσανον
». “ΑῈ᾽ Δ , ᾿ 5 ΝΡ ἢ E
ἔχοντα, ἀλλ᾽ ἢ χάσμα μέγα χαὶ ἀδιλύατον διεῖργον
€ , 2 J , N M » ^ »
ἑχατέρους ἐξ ἀλλήλων χαὶ τὴν dxpav xai ἄμεσον
ἐναντίωσιν παριστῶν.
9 DE EN * ΝᾺ m - '
, τὴν ψυχὴν ἀπαλλαγεῖσαν τοῦ σώματος
C ὡς
19. Ent
NS , , 3 o»y-es , ^5 y
xol ἀσώματον πάντη x«t ἀῦλον γενομένην οὐχ ἔστιν
SIX e bi b N ^» b ,
εἰκὸς ὑπὸ σωματικοῦ πυρὸς χολάζεσθαι, τοῦ σώματος
αὐτῆς, οὗ 10 τὸ πῦρ ἔμελλε περιδράττεσθαι, διαφθα-
ρέντος. Μετὰ μὲν} γὰρ τὴν ἀνάστασιν ἐπανα-
λαδούση τὸ σῶμα ἄφθαρτον, καὶ τῆς κτίσεως πᾶσ
^ po KpompTovy Oc τηθ κοι σεσιφυτοσοῦς
ἀλλοιωθείσης χαὶ Otatpsüévruc!? τοῦ πυρός, ὡς
"a 2 305 , P 74 ,
μανθάνομεν, εἰχὸς αὐτῇ τὴν ἀπὸ τούτου χόλασιν
κατάλληλον ἔσεσθαι, xal οὐχ αὐτῇ μόνον, ἀλλὰ
χαὶ τοῖς δαίμοσιν, ἅτε xat αὐτοῖς !? ζοφεροῖς οὐσι xat
ὕλην "͵ τινὰ xal παχύτητα περιδεδλημένοις !? xal
: 26a D e X ass ucvuy Bac eng 18:
σώματα ἀέρια ἢ πύρια χατὰ τὸν μέγαν βασίλειον
πρὶν δὲ τὸ οἰκεῖον σῶμα ἀπολαύεϊν, εἶδος οὖσα μόνον
n er A Μ 5 MES ΤῸ δ c "s ^ D
τῆς ὕλης ἄμιχτον, εἰ xat καθ᾽ ἑαυτὴν ὑφέστηχε, πῶς
ἂν ὑπὸ σωματιχοῦ "1 πυρὸς χολάζεσθαι δύναιτο !5;
ΤῊΝ ὙΠ ᾿ PT
0^. τι 13, οἱ τὸν ἰσάγγελον ἐπὶ γῆς πολιτευσά-
1. Conf. supra, p. 58,1. 12 sq., ubi haec eadem habentur. Ad Lucam xvI, 20 sq. alludit. — 2. ἐν εὐαγγελίῳ
Η. — 3. ἑκατέρου ed. — ^. ταφῆναι om. ed. — δ. διὰ μὲν χόλπον ed. — 6. τῶν θεοφίλων SL. — 7. διά
τε H. — 8. οὐχέτι ed. — 9. Haec ὃ iam habelur supra, p. 58, l. 29 sq. — 10. οὗ : οὐ H. — 11. μὲν
om. SL. — 12. διαιρεθέντος. Habebat Salmasius irrogato, contra sensum. Nam innuere vult auctor,
naturam ignis, quamvis insecabilis ac individua videatur esse, iussu tamen Domini divisum iri, et
lucem quidem in fruitionem iustis, adustionis vero acerbitatem puniendis destinandam esse. Ad rem
S. Basilius, Ahomil. VI in Hexaemeron, P. G., i. 29, c. 191 : Ὅθεν xai ἐν ταῖς τῶν βεδιωμένων ἡμῖν ἀντα-
ELS: m Ἐπάν a WS A RR sis Ε z MES ; A dh - ;
ποδόσεσι λόγος τις ἡμᾶς ἐν ἀπορρήτῳ παιδεύει, διαιρεθήσεσθαι τοῦ πυρὸς τὴν φύσιν, καὶ τὸ μὲν φῶς εἰς ἀπό-
λαυσιν τοῖς διχαίοις, τὸ δὲ τῆς χαύσεως ὀδυνηρὸν τοῖς χολαζομένοις ἀποταχθήσεσθαι. — 18. αὐτοῖς : τοῖς ed. —
, * ree TE ; I. " P-ex. LT m , ἧι 2 , 4^7 CS ^
1^4. xai οὐχ ὕλην ed. 15. περιδεθλημένους H. — 46., Βασίλειον : βασιλέα L: βασίλ. H. — 17. ὑπὸ τοῦ cop.
ed, — 18. δύναται ed. — 19. Eiusmodi argumentum etiam ponitur apud Marcum, supra, p. 59, 1. 25 sq.
10
15
20
30
B
ἡ
,
r
C. ww
Qv
25
[79]
μενοι βίον ὅσιοι! πατέρες ἡμῶν πολλαχοῦ xai πολ-
λάχις δι᾿ ὀπτασιῶν χαὶ ἐνυπνίων xal ἑτέρων θαυμά-
τῶν τὰ περὶ τῆς αἰωνίου χολάσεως χαὶ τῶν ἐν αὐτῇ
b. ; 60) X^ - , , 2 , ^ ^
ἀσεδῶν xal ἁμαρτωλῶν αὐτοί τε" μυούμενοι xat τοὺς
Y ^ M [4 , Y [^ E dA
ἄλλους μυοῦντες, xai ὡς παρόντα xa ὡς" ἤδη
, , "4 Y , NS aA
γενόμενα θεώμενοί Ó τε xal προδειχνύντες ἢ τῷ λόγῳ,
χαθάπερ xal $ «τοῦ. κατὰ Λουχᾶν -«“εὐαγγε-
λίου":" παραδολὴ «τὴν τοῦ πλουσίου xai τοῦ
, , ^ ^" ).
Λαζάρου κατάστασιν." διαζωγραφεῖ, περὶ χαθαρ-
τιχοῦ προσκαίρου πυρὸς οὐδὲν οὐδαμῇ " διεσάφησαν.
E^ x 1 B nr RM , ^! D
v*. ΓΕτιῖ, τὸ τῆς ἀποχαταστάσεως δόγμα xat
τοῦ τέλους τῆς αἰωνίου χολάσεως, παρὰ ᾿Ωριγένους
€ y (TS E * , - -
ὡς εἴρηται, τὴν ἀρχὴν εἰληφὸς xxt τινων τῶν τῆς
ἐχχλησίας ἐπικρατῆσαν ὅ, ὧν ἐστι καὶ Δίδυμος xai
ἡὐάγριος, ἅτε τὴν τοῦ Θεοῦ φιλανθρωπίαν προξαλλό-
FU r^ ᾿ς - , , 9
μενον καὶ εὐπαράθεχτον ἐν τοῖς ῥαθύμοις γινόμενον ",
ὡς 6 θεοφόρος ᾿Ιωάννης 6 τῆς οὐρανίου χλίμαχος '!
ἀρχιτέκτων φησίν, ὅμως ἀπεχηρύχθη xat ἀνεύεμα-
pA [1 v rd d e.) , ᾽ “43
τίσθη} παρὰ τῆς ἁγίας πέμπτης οἰχουμενιχῆς
/ € » , - po v - 1 '
συνόδου ὡς ἔκλυσιν ταῖς ψυχαῖς ἐμποιοῦν xai τοὺς
, » , E , 2 X
ῥαθύμους ἔτι ῥαᾳθυμοτέρους ἀπεργαζόμενον, ἐχδεχο-
n Y - " D n
μένους ποτὲ τὴν τῶν βασάνων λύτρωσιν xol τὴν
ἐπηγγελμένην ἀποκατάστασιν. Διὰ τὰ αὐτὰ τοίνυν ""
χαὶ τὸ προχείμενον δόγμα τοῦ χαθαρτηρίου πυρὸς
ἀπούλητέον ἂν εἴη τῆς ἐχχλησίας, ὡς ῥαθυμίας
ἐμποιοῦν τοῖς σπουδαίοις xat πεῖθον !* αὐτοὺς μὴ
πᾶσι τρύποις ἀγωνίζεσθαι χατὰ τὸν παρόντα βίον
£ ^ ἐ ῃ , € ^ , I9 2-7
ἑαυτοὺς ἐχχαθαίρειν, ὡς προσδοχωμένης ἕτερας
III. — RESPONSIO GRAECORUM AD POSITIONEM ΓΑΤΙΝΟΒΌΜ.
79
cum angelis in terra vitam duxerunt, multifa-
riam et frequenter per visiones et insomnia et
alia miracula de supplicio aeterno, quo impii
et peccatores cruciantur, cum ipsi instituti,
tum alios instituentes, ac veluti praesentia et
iam facta intuentes atque exponentes, quemad-
modum et parabola illa evangelii secundum
Lucam, qua divitis ac Lazari conditio descri-
bitur, de
uspiam declararunt.
purgatorio temporario igne nihil
X. Praeterea, dogma illud de instauratione
omnium et fine aeterni supplicii, quod ab Ori-
gene, ut dictum est, originem sumpsit, et a
nonnullis ecclesiasticis viris, inter quos est
etiam Didymus et Evagrius, quod Dei erga
homines benignitatem praetendat, et magno
cum applausu ab ignavis exceptum sit, quem-
admodum deiferus ille loannes caelestis scalae
auctor ait, explosum nihilominus damnatum-
que fuit a sancta quinta et universali synodo,
tanquam supinitatem animis inferens et negli-
gentes negligentiores efficiens, ut qui exspecta-
rent aliquando a tormentis liberationem et pro-
missam instaurationem. Quas ob causas nunc
etiam propositum dogma de purgatorio igne
exterminandum est ab Ecclesia, ut negligen-
tiam sedulorum animis inducens, ac persua-
dens ipsis ne omnibus viribus adnitantur, ut
in hac vita se ipsos expurgent, cum alia (post
καθάρσεως. hanc vitam) purgatio exspectetur.
1. ὅσιοι : ὅσοι οἱ ed. — 2. αὐτοί γε ed. — 3. ὡς : ὁς Il. — ^. θεώμενοι : θέμενοι ed, — ὃ. δειχνῦντες ed
— 6. οὐδαμῶς ed. — 7.. Haec 2 habetur supra, p. 60, 1. 6 sq. — 8. ἐπιχρατοῦσαν 11 : ἐπιχρατούντων SL.
— 9. γενόμενον SL. — 10. ὁ τοῦ οὐρανοῦ SL : ὁ τῆς οὐρανοῦ 11; cf. Ioan. Clim. Scala Paradisi, gr. IV
P. G., 1. 88, c. 780. — 11. ἀναθεματίσθη II. — 12. xai olxoug. ed. — 13. τοίνυν : νῦν ed. — 1^. xai πεῖθον :
ἐπιπεῖθον ed. — 15. προσδοχουμένης ed.
IV*
Ambros.
653.
LATINORUM RESPONSIO AD LIBELLUM A GRAECIS .EXHIBITUM
CIRCA PURGATORIUM IGNEM.
RESPONSIO IN CONTRARIUM A SCHIS-
MATICIS LATINIS AD GRAECOS DATA
CIRCA PURGATORIUM IGNEM.
1. Maximas agimus gratias omnipotenti Deo,
quod fructum aliquem ceperimus e cura dili-
gentiaque communiter adhibita : nam ex vestra
responsione adeo crevit spes nostra, ut non
solum dequibus modo disputamus, verum etiam
de reliquis, adiuvante Christo, quin simus con-
sensuri, minime dubitemus. Ecce enim vos, uti
ex vestris responsis videre est, summa fide
profitemini, et vivorum suffragia et Ecclesiae
preces iis prodesse, qui nec tam mundi deces-
serint, ut in caelum mox recipi mereantur, nec
tam prave vixerint, ut in aeternum ignem
coniiciantur, sed iis tantum in medio positis,
qui maculis peccatorum quibusdam irretiti, ex
vivorum suffragiis opem sibi praestolantur.
Porro de medio eiusmodi hominum statu invi-
cem dissentimus. Etenim. vos opinionem no-
stram evertere, vestram vero obfirmare quam
maximo enitemini studio, idque plus aequo a
vobis forsitan moliri quispiam dixerit, praeser-
tim cum in ipso exordio pronuntiaveritis, vos
non vincendi, sed veritatis tantum, adhibita
diligenti inquisitione, indagandae atque amplec-
tendae causa convenisse, asserentes haud ulli
praesumptioni consuetidinive, ex qua rationi
praeiudicium oriatur, fas esse adsentiri, sed
nudas res esse expendendas atque ad sacrae
1. σχισματιχῶν A. — 2. εἰσενεχθήσεις A.
3) Responsionis huius a Latinis datae ad prae-
cedentem Graecorum libellum textus latinus, quo
a Patribus deputatis primum exarata fuit, adhuc
AIIOAOFIA ANTIPPHTIKH TON XXIXMATI-
KON ! ΛΑΤΊΝΩΝ ΠΡΟΣ ΤΟΥ͂Σ FPAIKOYX
ΠΕΡῚ TOY HEPKATOPIOY IIYPOX.
1. Πλείστην ἔχομεν χάριν τῷ παντοδυνάμῳ
Θεῷ χαρπόν τινα δρεψάμενοι τῆς τε φιλοπονίας
^ e e , " 6 , D ^0 e ^ i] RJ
x«i τῆς xowT εἰσενεχθείσης ? σπουδῆς" xai γὰρ ἐχ
UP cR Rs , , - PAL. ,
τῆς ὑμῶν ἀπολογίας τοσοῦτον ηὐξήθη ἣ ἡμετέρα
* ἐλπίς, ὡς οὐ μόνον περὶ ὧν νῦν διαλεγόμεθα, ἀλλὰ
χαὶ περὶ τῶν λοιπῶν, βοηθοῦντος τοῦ Χριστοῦ,
συμδιθασθήσεσθαι ἡμᾶς ἀναμφιδόλως ἔχωμεν.
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ἰδοὺ γὰρ ὑμεῖς, ὡς ἐξ ὧν ἀπελογήσασθε ξυνορᾶν
» ch c , ^ - r ,
ἔστιν, ὅλη τῇ πίστει διομολογεῖτε, τὰς τε ζώντων
ἐπιχουρίας xal τὰς τῆς ᾿χχλησίας εὐχὰς ὠφελῆσαι
τοὺς οὔθ᾽ οὕτω καθαροὺς ἀποδεῤδιωχότας, ὡς ἀξιοῦ-
^ : m
σθαι εὐθὺς αἴρεσθαι εἰς οὐρανόν, οὔθ᾽ οὕτως ἀσεύῶς
, m
ζήσαντας, ὡς ἐμάλλεσθαι εἰς τὸ αἰώνιον πῦρ, ἀλλὰ
, M , - m
μόνους τοὺς μέσους, οἵτινες κηλῖσί τισι τῶν ἅμαρ-
τιῶν διαχρατηθέντες, ταῖς ἐπιχουρίαις τῶν ζώντων
προσδοχῶσι βοηθεῖσθαι. Περὶ ταύτης δὲ τῆς μέσης
τῶν ἀνθρώπων χαταστάσεως ἀμφισθητοῦμεν πρὸς
23334 dece E * NOE : Y 2
ἀλλήλους: ὑμεῖς μὲν γὰρ τὴν ἡμετέραν δόξαν xaza-
Θαλεῖν χαὶ χρατύνειν τὴν ὑμετέραν πλείστη ὅση
πειρᾶσθε σπουδῇ, xal τοῦτο δὲ πλέον ἴσως τοῦ
, LJ
δέοντος διαπραγματεύεσθαι ὑμᾶς λέξειεν ἄν τις,
τοῦτο μάλιστα ἐχ προοιμίων αὐτῶν ἐπαγγειλαμέ-
/ e e - τ»
νους, οὐ χάριν τοῦ νιχᾶν ἄφιχθαι, ἀλλὰ μόνον τιῦ
AN ἀλγ0 "5 ἢ ,ὔ , Lu € - XS
τὴν ἀλήθειαν OU ἐρεύνης dxgiGoüg εὑρεῖν τε xal
, , ^
περιπτύξασθαι, φάσχοντας o0 προλήψει τινὶ ἢ συνη-
θεία, ἐξ ἧς τῷ λόγῳ γένηταί τι πρό δεῖ
είᾳ, ἧς τῷ λόγῳ γένη τι πρόχριμα, δεῖν
e » ^ N '
ἕπεσθαι, ἀλλὰ γυμνὰ τὰ πράγματα ἐξετάσαι χαὶ
me latet. Eadem tamen graece reddita adservatur
in codice Ambrosiano graeco 653 (p. 261 sup.), fol.
54-65, e quo iterum latinitate a me donata est.
10.
15
20
30
4
$
BT —
τῆς ἁγίας Γραφῆς, τῶν τε διδασκάλων παραύάλλειν
ταῖς γνωμαῖς αὐτά. Λέγετε ! δὲ αὖθις τὰ περὶ τοῦ
L χκαθαρτηρίου πυρὸς οὔτ᾽ εἰρηκέναι ποτὲ οὔτε μέλ-
. Aew ἐρεῖν, ἐναντία δήπου βαδίζοντες τῷ προτοῦ
: λόγῳ, ᾧπερ xai προλήψει πάσῃ xoi συνηθείᾳ οὐ
ἶ παρομαρτῆσαι χρεὼν ἀπεφήνασθε, μόνης δὲ τῆς
ἀληθείας ἔχεσθαι. Χρὴ τοιγαροῦν ἐχτενῶς δεῖσθαι
J - - ΄ 19 RES i14
pn τοῦ Θεοῦ, ἵνα ἢ ἀλήθεια αὐτὴ 5 νικήση τε xat θοιαμ.-
“ἢ
᾿δεύση, τὰς προσπαθείας πάσας ὅλως ἀποσοδήσαν-
-
tag οὕτω γὰρ f, ἀχτὶς τῆς ἀληθείας αὐτῆς ἡμῖν
— ἐλλάμψει τηλαυγέστερον ? xal δ᾽ ἡμῶν ὡς OU
. οἰκείων ὀργάνων λαλήσει σήμερον τὰ συντείνοντα
εἴς τε τὴν δόξαν τοῦ Θεοῦ xal εἰς τῆς χαθολιχῆς
᾿ἸἘχχλησίας τὴν ὠφέλειαν.
«9. Τούτων ὡς" ἐν προοιμίοις ῥηθέντων, εἰς τὴν
τῆς ὑμετέρας ἀπολογίας ἐξέτασιν βαδιοῦμεν τῷ
Meo. Τετραχῇ πάντῃ ταύτην * διείλετε. Kat mpo-
r Ll m , FS
! cov μὲν τριπλήν τινα διαίρεσιν ψυχῶν τῶν ἐνθάδε
^ ' m ^,
ἀποδημουσῶν τεθήχατε, ὅπου χαὶ περὶ τῶν δύο
Ὁ ἄκρων συμφωνῆσαι ἡμῖν ἀπὸ μέρους δοχεῖτε. "Emetór,
δὲ τῆς ἁγίας ἑνώσεως χάριν συνήλθομεν, ἵνα ὅλο-
σχερῶς ἐχείνη προσγένηται, πάσας δεῖν εἰς μέσον
ἀγαγεῖν οἰόμεθα τὰς διαφορὰς φανερῶς χαὶ γυμνῶς,
ὅπως χορηγοῦντος τοῦ Θεοῦ, πᾶσα σύεσθείη f,
διχόνοια χαὶ πρόρριζος ἀποσπασθείη. ᾿Αλλ᾽ ἐπειδὴ
j^ ED περὶ τῶν δύο ἄκρων οὐχ ἐσαφηνίσατε ὡς ἔδει,
δεόμεθα xul ἐξαιτοῦμεν, ὡς καὶ πρῶτον ἠτήσαμεν,
ἵνα φανερῶς λέγητε, ποίαν ἔχετε" δόξαν περὶ
Ψυχῶν τῶν ἁγίων τῶν οὐδεμιᾶς * χκηλῖδος ἑαυταῖς
Ὁ συνειδυιζῶν, ἃς ἀξίας εἶναι λέγετε τῆς ἀϊδίου ζωῆς,
πότερον μετὰ τὴν ἐνθένδε ὁ μετανάστασιν ἐξαίφνης
ἁρπάζονται εἰς τὸν οὐρανόν: Ὁμοίως δὲ xal περὶ
τῶν ἀσεδῶν καὶ ἐν τοῖς θανασίμοις ἁμαρτήμασιν
᾿ἀποδιούντων τί δοξάζετε 7; πότερον εὐθέως αὐτῶν
αἱ ψυχαὶ εἰς τὸν ἄδην χαταδαίνουσιν αἰωνίως τιμω-
ρηθησόμεναι, ἢ xaX τῶν ἁγίων xal τῶν μὴ τοιού--
τῶν αἵ ψυχαὶ τὴν ἐσχάτην ἡμέραν τῆς χρίσεως
|j xui τὴν πάντων ἀνάστασιν ἀναγκαίως ἐχδέχονται;
Περὶ μὲν οὖν τῆς μέσης τάξεως ποίῳ δὴ τρόπῳ
Ὁ αὐτῶν αἵ ψυχαὶ ἀπολύονται (περὶ οὗ xa διαφερό-
μεθα), ἐπειδὴ σαφὲς οὐδὲν εἰρήκατε, δεόμεθα μαν--
- Ükvety σαφῶς, τί περὶ ἢ τῶν τοιούτων ψυχῶν φρο-
vette, ἃς οὐ τῇ αἰωνίῳ χολάσει ὑποδάλλεσθαι λέγετε;
πότερον τιμωρίαν τινὰ πάσχουσι τέως xal ποίαν
quibus monemur has voces esse permulandas.
sup. lin.
PATR, OR. — T. XV. — F. 1.
MP -[V. — LATINORUM RESPONSIO AD LIBELLUM GRAECORUM.
ἔχεται
8I
Scripturae doctorumve effata conferendas. Item
dicitis, vos purgatorii ignis doctrinam neque
unquam professos esse neque professuros,
plane contradicentes priori assertioni, qua
asseverastis, cuilibet praesumptioni ac consue-
tudini minime adsectandum, sed uni veritati
obsequendum. Oportet igitur obnixe Deum
rogare, ut ipsa veritas vincat ac triumphet,
pravis animi affectionibus quibuslibet penitus
propulsis; hoc siquidem pacto ipsius veritatis
radius nobis clarius affulget,ac per nostanquam
per idonea instrumenta eiusmodi loquetur
hodie quae conducant ad Dei gloriam atque
catholicae Ecclesiae utilitatem.
2. His exordii loco dictis, ad vestram respon-
sionem discutiendam oratione progrediamur.
Eam in quatuor quidem partes dividistis. Et
primum quidem, animabus hinc migrantibus in.
tres ordines distributis, de duobus extremis
idem ac nos sentire partim videmini. Verum-
tamen quoniam sanctae unionis gratia conve-
nimus, quo illa plenissime perficiatur, quas-
cumque differentias palam nudeque in medium
adducendas arbitramur, ita ut, favente Deo,
omnis deleatur discordia ac funditus eruatur.
Quare, cum ea quae ad duo extrema pertinent,
qua oportuit perspicuitate nequaquam expo-
sueritis, vos rogamus ac precamur, ut clare,
quemadmodum antea postulavimus, significetis,
quid sentiatis de sanctorum animabus nullius
maculae sibi consciis, quas aeterna vita dignas
censetis; an post hinc migrationem confestim
in caelum rapiantur? Item de improbis, qui
cum mortalibus peccatis obierint, quid putatis?
Utrum protinus eorum animae in tartarum
descendunt perpetuo puniendae, an vero cum
aliorum | animae
sanctorum tum
extremum
iudicii diem omniumque resurrectionem neces
sario exspectant ? Quod spectat ad medii ordinis
homines, de modo, quo eorum animae liberen
tur (equidem de hoc inter nos dissidemus),
cum nihil plane perspicui dixeritis, clare discere
cupimus, quid de eiusmodi animabus sentiatis,
quas aeterno supplicio minime addici. dicitis;
*
1. λέγεται A. — 2. αὕτη A. — 3. τῇ λαυγέστερον A. — i. ταύτην πάντη A, ab additis supra versum litteris,
A. — 6, ἐνθέδε Δ. — 7. δοξάζεται ἡ 8. rtp
" [: 55
82
num poenam quamdam primum patiantur,
eamque cuius tandem generis? sitne sola divi-
nae visionis dilatio, an poena quaedam sensi-
bilis? Quomodo vero eandem perferant? An
per cruciatum, eumque cuius modi? Num car-
ceris aut caliginis aut ignorantiae? Quod si
per ignorantiam, qualis ea sit vel quarum
rerum? Numquid vero posteaquam purgatae
vel solutae fuerint animae, illico in caelum
convolent, sicut de primis dictum est? Altera
vestrae responsionis parte, supra dictas ani-
mas, quae mediae vocantur, purgatorii ignis
poenam nequaquam subire pronuntiatis, ne-
gando id a quopiam sanctorum doctorum tra-
ditum fuisse. Tertia autem parte, ad dicta
sanctorum, quos huius veritatis testes fide
dignos adduximus, respondetis. Postrema tan-
dem, exhibentur argumenta rationesque, quibus
vestram opinionem probare tentatis. Ad haec
igitur omnia, adiuvante ipso lesu Christo, prima
nimirum summaque omnium veritate, pro qua
disceptamus, ex ordine respondebimus.
3. Ad primam partem quod attinet, vestram
explicationem ratam habentes, ad alteram
progrediamur, in qua ideo vos purgatorii ignis
supplicium negare dicitis, quod timeatis, ne
apud christianos, si purgatorius ille ignis cre-
datur, Origenis opinio de omnium instaura-
tione invalescat, indeque morum pernicies vi-
taeque socordia exoriatur, existimantibus
fidelibus illum ignem, qui paratus est diabolo
et angelis eius ac reprobis hominibus, finem
aliquando habiturum. Ac primum quidem mi-
rabile nobis videtur, vos vani metus causa,
timentes scilicet ubi nullus profecto timor erat^,
ita opinari, ut hancce traditionem inficias eatis,
sanctorum obsistendo sententiis tam rectis
tamque necessariis necnon antiquissimo catho-
licae Ecclesiae instituto. At vero vos, viros ni-
mirum sapientes et fortes et doctos, pavere
minime oportuit, sed vobiscum reputare, sanctos
Patres eiusmodi doctrinam circa purgatorium
ignem, quam ex divina Scriptura hauserant,
tam aperte tradituros non fuisse, si quid perni-
ciosi ex ea oriri posse existimassent, ut qui
diligerent decorem domus Domini" atque Eccle-
DOCUMENTS RELATIFS AU CONCILE DE FLORENCE.
[82]
δὴ ταύτην; Ἄρα μόνην ἀναθολὴν τῆς θείας θεωρίας
^
: Br , 7S ^ m , ;
ἢ ποινήν τινα αἰσθητήν; Kat πῶς πάσχουσιν: E:
"NN
διὰ βασάνου, καὶ ποίου δὴ τούτου; Ἄρα εἱρκτῆς
ἢ γνόφου ἢ ἀγνοίας; Ei δὲ δι᾿ ἀγνοίας, ποίας δὴ
.»
, EA / , 5 / ^ ἢ
ταύτης, 7j ποίων πραγμάτων; Πότερον δὲ μετὰ
τὸ χεχαθάρθαι ἢ ἀπολελύσθαι τὰς ψυχὰς εὐθέως
αἴρονται εἷς τὸν οὐρανόν, ὡς χαὶ περὶ τῶν
, » , ΄ ^ ΡΟ , E
πρώτων εἴρηται; Δεύτερον δὲ τῆς ὑμετέρας dmo-
, 4 τ ΄ εἶ ^
λογίας μέρος τὰς προειρημένας ψυχὰς τὰς χα-
, , m
λουμένας μέσας τιμωρίαν τοῦ χαθαρσίου πυρὸς
οὐ πάσχειν ἀποφαίνεσθε 1, λεγόντων ὑμῶν τοῦτο
μηδένα τῶν ἁγίων διδασκάλων εἰρηχέναι. "o δὲ
, 7 3 ν 2 Νὴ N € λ τὰ
τρίτον μέρος ἀπολογεῖτε" πρὸς τὰ ῥητὰ τῶν
ς , ἃ N τ XÀ , T J
ἁγίων, οὺς ταυτησὶ τῆς ἀληθείας ἀξιοπίστους προ-
, , -
GeG)xapsv μάρτυρας. Τελευταῖον δὲ περιέχει
53, , , τὸ
ἐλέγχους τε xai λόγους, οἷς τὴν ὑμετέραν δόξαν
ἢ CN DJ Y 5 ,
στηρίξαι ἐπιχειρεῖτε. Πρὸς οὖν τάδε πάντα, βοη-
θοῦντος αὐτοῦ τοῦ Ἰησοῦ Χριστοῦ, τῇ j
Ἢ Χριστοῦ, τῆς πρώτης
A EA El T
x«l ἄχρας πάντων ἀληθείας, περὶ ἧς ὃ ἀγών, ἐν
τάξει ἀποχρινούμεθα.
D Y 3 eS , / W €
3. Περὶ μὲν οὖν τοῦ πρώτου μέρους τὴν ὗμε-
, /, E ,
τέραν σαφήνειαν ὁ ἐχδεχόμενοι, πρὸς τὸ δεύτερον
» ; T 8 b c 4 Y "n m
ἴωμεν, ἐν ᾧ διὰ τοῦτο i τὴν τιμωρίαν τοῦ χαθαρ-
σίου πυρὸς ἀρνεῖσθαι λέγετε, ὅτι φούεϊσθε, ἂν
, nU 5 bJ b c cl AY
πιστευθείη πρόσχαιρον ἐκεῖνο τὸ πῦρ, ἵνα μὴ χρα-
, A ^ cj
τήσῃη παρὰ χοιστιανοῖς τὸ περὶ ἀποχαταστάσεως
Ὠριγένους δόγμα, ἀχολουθήση τε ἐχ τούτου λώδη
τῶν ἠθῶν χαὶ ῥαθυμία τοῦ βίου, πιστευόντων τῶν
πιστῶν ἐχεῖνο τὸ πῦρ τὸ ἡτοιμασμένον τῷ διασόλῳ
LI
E - » ἈΞ ᾿ "
xal τοῖς ἀγγέλοις αὐτοῦ x«i? τοῖς χαταχρίτοις
τέλος μέλλειν λήψεσθαι. Πρῶτον μὲν θαυμάζομεν
δειλίας ἕνεκα οὐχ εὐλόγου ὑμᾶς οὕτω δοξάζειν
6 , 6 SZ «t , 2 35 €
φοδουμένους ὁ δήπου, ὁπου φοῦος οὐκ ἦν; ὡς
ἐξάρνους γίνεσθαι ταυτησὶ τῆς παραδόσεως χαὶ
στῆναι πρὸς τὰς τῶν ἁγίων ἀποφάσεις οὕτω μὲν
χαλάς, οὕτω δὲ καὶ ἀναγκαίας, πρός τε « Thy —
παλαιοτάτην συνήθειαν τῆς χαθολιχῇς 'IExx^nstac.
᾿Αλλ᾽ οὐχ ἔδει θροεῖσθαι σοφοὺς ὄντας xal γενναίους
xai λογίους, ἀλλὰ τοῦτο ἐνθυμεῖσθαι, ὅτι ol
el / , μὴ ^ , J TAN D
ἅγιοι Πατέρες οὐκ ἂν τὴν τοιαυτὴν δόξαν περὶ τοῦ
, , e B) e / ^" m ^, ,
χαθαρτηρίου πυρός, ἣν ἐκ τῆς θείας Ἰραφῆς ἠρύ-
σαντο, οὕτω φανερῶς ἐξέδωχαν, εἴ τι βλαδερὸν ἐξ
αὐτῆς ἀκολουθῆσαι οἷόν τε εἶναι ἐνόμισαν, ἀγα-
πῶντες τὴν εὐπρέπειαν vov οἴχου Κυρίου
l. ἀποφαίνεσθαι A. — 2. ἀπολογεῖται A, -- 3. σαφηνίαν A. — hi. τοῦτον Α. — 5. xoi supra versum AS
6. φοθουμένοις A.
a) Psal. xii, 5. — b) Psal. xxv, 8.
[21]
10
10
90
90
A0
ct
10
15
ιῷ
σι
90
40
[83]
χαὶ ταῖς ὠφελείαις τῶν Ἐχχλησιῶν ἀεὶ καὶ ἐκ
D ΄ - - ' k * ,
παντὸς μέρους προνοοῦντες. Οὗτοι μὲν γὰρ τὸ mpóc-
Ὁ , , ^
χαιρον πῦρ οὕτω παρέδωχαν, ὡς μὴ ἐχύάλλειν τὸ
Mi
αἰώνιον, ἀλλὰ μετὰ πλείστης τάξεως xai οἰχονομίας
τὸ χαθάρσιον πῦρ σμικραῖς τισι xot xal ἅμαρ-
τίαις διανειμάμενο,, τὸ αἰώνιον τοῖς ἀσεξέσι xol
, , " M , ^ ^ » /
ἐναγέσι χαὶ μετὰ τῶν θανασίμων ἀποδιοῦσιν ἀφωοί-
σαντο. Γοῦτο δὲ οὐδεμίαν λώδην προστρίψαι τῇ
᾿Εχχλησία, ἔνθεν δῆλον, ὅτι ἢ 'ἹΡωμαϊχὴ ᾿Εχ-
χλησία, f, πάντοτε δραξαμένη τῆσδε τῆς δόξης, τὸ
ἊΣ" Η -— , 3 05 , ^N,
ἐναγὲς τοῦ ᾿Ωριγένους περὶ ἀποκαταστάσεως δόγμα
. ἐδδελύξατο ἀεί, ἀγνοεῖται δὲ ἐκεῖνο πολλαῖς τῶν
Δυτιχῶν ἐχχλησίαις. Οὐ γίνεσθαι δὲ ξαθυμοτέρους
τοὺς τὸ χαθάρσιον πῦρ δοξάζοντας, ἀλλὰ σπου-
e ^ ^ ,
δαιοτέρους μᾶλλον, ἡλίου αὐτοῦ τηλαυγέστερον gai-
νεται" xal γὰρ oi περὶ τὴν χάθαρσιν ἐπιμελέστερον
ἐνασγολοῦντες πολλῷ μᾶλλον ἐνδειματοῦνται,
ἀχούοντες χαὶ πιστεύοντες εὐσεύῶς, ὅτι περίεστι
^ , , — 5 ^
μετὰ τὸν θάνατον χαθάρσιον πῦρ, ὅπερ εἰ xoi
mA ^, » , , , 5" ^
αἰώνιον οὐχ ἔστι, δριμύτατόν Ye μήν ἐστι xoi
πάσας, ὧν ἐπειράθημεν πώποτε, τιμωρίας προσ-
χαίρους ὑπεραίρει, ὥς φησιν ὃ μέγας Αὐγουστῖνος,
2 , 4 , ^ , - ,
ἢ ἐνθυμούμενοι! ἐν οἷῳδήποτε ἀγνῶτι τόπῳ
ἀτιμωρήτους ἑαυτοὺς μέλλειν φυλάττεσθαι" καὶ γὰρ
ἀπὸ τῆσδε τῆς δόξης ἀμελέστεροι γενήσονται. Κατὰ
τοῦτον δὲ τὸν τρόπον ὃ τοῦ ἅδου φόδος ἐχπλήττει
τοὺς πονηρούς, fj δὲ τοῦ χαθαρσίου πυρὸς μνήμη
' M ] / m , '
τοὺς χαλοὺς ἐγρηγορέναι μᾶλλον παρασχευάζει, χαὶ
τοὐναντίον ἅπαν συμθαίνει ὧν λέγετε ὑμεῖς. Εἰ δὲ
φόθου τινὸς δήποτε γάριν σιγῆσαι δεῖν ἐνόμισαν
οἱ ἅγιοι Πατέρες, ἐσιωπήθη ἂν δήπου πολλὰ xa
σωτηριώδη, ἅπερ ἐν πάσαις ᾿Εἰχχλησίαις ἀναφανδὸν
, ^4 »^ t ^ m € , » ,
χκηρύττεται, xal οὐδεὶς δὲ τῶν ἁγίων ἢ ἐγγράφως
, , A , ^ , 3 * £ ,
ἢ ἀγράφως εἰρήκει ἂν τίποτε χατὰ τὸν φόδον λόγον,
^ ΕΣ λέ 2 ^ ,ὔ , M
πάντων σχεδὸν ἀντιλέγοντας ἐσχηχότων τινάς. Διὰ
ταύτην γοῦν τὴν δόξαν τοῦ χαθαρσίου πυρὸς μεγάλη
3 «ἢ Y - - - ; ,
ὠφέλειά χαὶ τοῖς ζῶσι περιποιεῖται σχολάζουσί τε
μᾶλλον ταῖς τῆς εὐσεθδείας πράξεσι, τῇ τε ἱερᾷ
προσχομιδῇ χαὶ ταῖς ἐλεημοσύναις χαὶ εὐχαῖς
ἱλεούμενοι τὸν Θεὸν οὐ μόνον ὑπὲρ σφῶν
αὐτῶν, ἀλλὰ x«t ὑπὲρ τῶν τεθνεώτων' ἧς δῆθεν
ἱερᾶς πράξεως οὐ μόνον ol Λατῖνοι, ἀλλὰ xa οἱ
Γραιχοὶ ὅση, δύναμις ἔχονται.
/ «. "d ' δὲ ,.! 0 ' X ^» £g:
t. ὑπει 6& ἐνιστασῦε ταυτὴνι τὴν οὐοαν UT
I. ἐνθυμούμενος A.
a) Augustin. in libro De Paenilentia, eap. 18
Decreli, de Paenitentia, dist. VII, c. 6.
ECT V, 80..0.
IV. — LATINORUM RESPONSIO AD LIBELLUM GRAECORUM. 83
siarum utilitatibus semper et omni ex parte
providerent. Siquidem temporarium ignem ita
illi docuerunt, ut aeternum minime respuerent,
sed optimo ordine ac temperamento purga-
maculis
torium levibus
ignem quibusdam
peccatisque reservantes, aeternum improbis
scelestisque cum mortalibus decedentibus desti-
narent. Id autem nullam maculam Ecclesiae
inurere, ex eo liquet, quod Romana Ecclesia,
quae eiusmodi doctrinam indesinenter tenuit,
Origenis impiam de instauratione opinionem
semper respuerit, quae penitus quidem ignora-
tur apud multas Occidentis Ecclesias. Eos vero,
qui purgatorium ignem esse opinantur, non
socordiores, sed potius diligentiores reddi, sole
ipso clarius apparet : nam qui purgationi stu-
diosius vacant, dum audiunt pieque credunt,
dari post mortem purgatorium ignem, qui etsi
aeternus non sit, acerbissimus tamen est, supe-
ratque omnes temporales poenas, quas unquam
passi sumus, ut magnus ait Augustinus", multo
magis pertimescunt, quam si reputarent, fore ut
ipsi in ignoto quodam loco inulti serventur :
nam ex huiusmodi persuasione ignaviores fient.
Hoc autem pacto inferni metus pravos terret,
ignis vero purgatorii recordatio bonos ad acrius
vigilandum accingit, planeque contra evenit,
quam dicitis vos. Quod si timoris cuiuscumque
causa tacendum censuissent sancti Patres,
multa profecto eaque salutaria conticuissent,
quae in cunctis Ecclesiis publice praedicantur,
neque ullus sanctorum sive scripto sive voce
quidquam prae timore docuisset, cum fere
circa omnia nonnulli essent qui ipsis contradi-
cerent. Quare ex hac purgatorii ignis doctrina
vivi magnam sibi utilitatem comparant, tum ad
pietatis opera diligentius incumbendo, tum
sacro missae sacrificio atque eleemosvnis pre
Deum placando, non solum
cibusque pro
seipsis, verum etiam pro defunctis. Quam
quidem sacram consuetudinem non Latini
tantum, sed Graeci quoque summo studio
persequuntur.
4. Quoniam vero obiectione proposita asse
1128 Habetur etiam in secunda parl
84
ruistis, hanc doctrinam haud ab ullo doctorum
traditam fuisse, eandem probari cuique per-
spicuum esse dicimus ex magni Basilii verbis,
qui preces fundens a Deo petit, ut defunctorum
animas in vefrigerationis locum transferre
dignetur. Qua voce innuitur, poena, quae per
ienem fiat, animas illas cruciari; quae ut in
contrarium statum, quasi ex ustione in refri-
gerationem traducantur, sanctus deprecatur.
Item Gregorius Nyssenus, vir ille eximius et
inter doctores praestantissimus, ubi sanctam
Macrinam loquentem introducit, purgatorium
ignem luculentissime tradidit, tum etiam in
libro de mortuis testatus est purgatorium esse
ignem, quemadmodum antea diximus?. Quod
autem in respondendo affirmatis, illum utpote
hominem errare potuisse, id valde odiosum
nobis visum est : siquidem et Petrus et Paulus
et ceteri apostoli nec non quatuor evangeli-
stae homines erant; sed et Athanasius, Basi-
lius, Ambrosius, Hilarius, et quotquot in Eccle-
sia excelluerunt, homines itidem erant et labi
potuerunt. Quin reputatis quo tandem evadat
vestra haec responsio? Hac enim ratione fides
tota vacillat totumque Testamentum et vetus et
novum in dubium revocatur, utpote nobis ab
hominibus traditum, qui errare potuerunt. Quid
iam in sacra Scriptura firmum supererit? Quid
ratum habebimus? Fatemur nos ipsi hominis
esse falli posse, quatenus homo est ac propria
sua virtute quidpiam molitur; quatenus vero a
divino Spiritu regitur Ecclesiaeque iudicio
comprobatur in iis quae ad communem dog-
matis veritatem pertinent, quaecumque scribat,
ea verissima esse censemus. Quamobrem tale
aliquid de tanto viro passim ac temere minime
admittimus, quippe frater erat Basilii magni
beataeque Macrinae et familiaris Gregorii
Theologi. Quis enim censeat eum a summis
istis viris gubernatum in hunc errorem delabi
potuisse? Ad haec adiungimus, quintam syno-
'dum, quae potissimum adversus Origenistas
congregata est, Origenisque doctrinam ut per-
1. σημαίνη A. — 2.65 τήἡμωρία A. — 3. σφάλεσθαι A. — ^4. διατρέψαντες A.
θησάσης A.
DOCUMENTS RELATIFS AU CONCILE DE FLORENCE.
[84]
48 ' Dl NN , 5^ / ! E
οὐδενὸς τῶν διδασχάλων εἰληφέναι λέγοντες, ἐχ
τ Ὁ» / , € , » M
τῶν τοῦ μεγάλου Βασιλείου ῥημάτων αὑτὴν συν-
, ͵ Ὁ Ν CT ^ vA
ίστασθαι παντί που δῆλον elvat φαμεν, ὃς εὐχόμενος
b m m e M , Α
αἰτεῖ παρὰ τοῦ Θεοῦ, ἵνα τὰς θανόντων ψυχὰς εἰς
[
L 5 "e E] -.2 TEMP y ΝᾺ
τόπον ἀναιγύξεως ἀγαγεῖν ἐπαξιώσῃ. Σημαίνει ' δὲ
αὕτη $ λέξις, ὅτι τῇ τιμωρίᾳ 2 τῇ διὰ πυρὸς τρύ-
χονται αἱ ψυχαί, ἃς εἰς ἐναντίαν χατάστασιν ἄγε-
σθαι ἱχετεύει ὃ ἅγιος, οἷον ἀπὸ χαύσεως εἰς ἀνάψυξιν.
'O δὲ
, / M £7. εν , ,ὔ
σχάλοις μέγιστος τὴν ἁγίαν Μίαχρίνην διαλεγομένην
Νύσσης Γρηγόριος ὃ πάνυ χἀν τοῖς διδα-
εἰσαγαγὼν τὸ χαθάρσιον πῦρ φανερώτατα παρέδωχε,
M ^ ' 5 - Y , , 2 ,
xai δὴ xal ἐν τῷ περὶ χοιμηθέντων λόγῳ ἐπιστώ-
σατο τὸ καθάρσιον πῦρ, ὡς xai πρῶτον ἔφθημεν
εἰρηκότες. ὍὍτι δὲ ἀπολογούμενοι λέγετε αὐτὸν
ἄνθρωπον ὄντα σφάλλεσθαι ὃ δυνηθῆναι, λίαν ἀηδὲς
ἡμῖν ἐφάνη" χαὶ γὰρ x«t ὃ Πέτρος καὶ ὃ Παῦλος
xal oi λοιποὶ ἀπόστολοι xot oi εὐαγγελισταὶ δὲ
, ^
τέσσαρες ἄνθρωποι ἐγένοντο, οὐ μὴν ἀλλὰ χαὶ
᾿Αθανάσιος, βασίλειος, ᾿Αμύρόσιος, ᾿ἹἸλάριος, χαὶ
€
πᾶντες δὲ οἱ ἐν τῇ ᾿ἰχχλησίᾳ διαπρέψαντες *
ἄνθρωποι δμοίως ἐγένοντο xal σφαλῆναι ἐδυνήθη-
σαν. Οὐχ ἐνθυμεῖσθε ποῖ αὕτη fj ὑμετέρα ἀπόχρισις
&x6alvev; "Ex. ταύτης γὰρ πᾶσα ἣ πίστις χραδαί-
νεται χαὶ εἰς ἀμφιζολίαν ἄγεται πᾶσα ἣ παλαιὰ
xal νέα Διαθήκη OU ἀνθρώπων fuiv παραδοθεῖσα,
οἵτινες πλανᾶσθαι oüx ἀδυνάτως εἶχον. Τί λοιπὸν
ἐν τῇ θείχ' Τραφῇ λειφθήσεται σταθερόν; Τὶ
ἕξομεν βέδαιον; ᾿Ομολογοῦμεν χαὶ ἡμεῖς ἀνθρώ-
που εἶναι τὸ πλανᾶσθαι δύνασθαι, εἰς ὅσον ἄνθρω-
Χ τ
ἐστι xol τῇ ἰδία δυνάμει ἐργάζεταί vv ὅσον
D
,
πὸς
hi b , , D c
θὲ ὑπὸ θείῳ πνεύματι ἰθύνεται τῇ βασάνῳ τῆς
^g^ , NIS -
ὑχχλησίας δεδοχιμασμένος ἐν τοῖς πρὸς χοινὴν τὴν
c NF , στο, A 32 , Ae ,
τοῦ δόγματος πίστιν ἀνήχουσιν, ἀληθέστατα τὰ T
€- ΄ὕ i m
αὐτοῦ γεγραμμένα elvat φαμεν. Διά τοι τοῦτο περὶ
, 59 "NM m , 5 , bI
τοσούτου ἀνδρὸς τοιοῦτόν Tt οὐ προσιέμεθα ῥαδίως,
3) "Ἶ D y x Le
ἀδελφοῦ τε ὄντος" τοῦ μεγάλου Βασιλείου xot
" , , M , ce ,
τῆς μαχαρίας Maxpivng xat συνήθους τοῦ θεολόγου
, m ,
l'onyopíou. Πῶς γὰρ νομιστέον, ὑπὸ τοσούτων
ὮΝ , 5 ION X , ^5 ,
ποδηγούμενον εἰς τήνδε τὴν πλάνην εἰσεληλαχέναι
οἷόν τε εἶναι; Προστίθεμεν δέ, ὅτι χαὶ ὑπὸ τῆς
, "ὃ Ὁ ^ Ll 3. 7 -Ὁ
πέμπτης συνόδου τὴς χατὰ τῶν ᾿Δριγενιστῶν
,
μάλιστα συνχθροισθείσης x«i τὰ ᾿Δριγένους ὡσεὶ
M M ,
βλαύερὰ xat δύσφημα ἀποδησειάσης τὰ πούτου
5. ὄντως Α. — 6. ἀπο-
a) Cf. cedulam de Purgatorio sub num. I positam, p. 3^, l. 12 sq., in qua testimonia illa exhibentur
ipsis auctorum verbis.
10
15
20
25
30
35
πὸ
τῷ
ct
. 85
"Ὁ
z
συγγράμματα ' δεδοχίμασται, ὥς μαχρὰν εἶναι
ὅλως πᾶσαν περὶ σοφωτάτου ἀνδρὸς τοιάνδε τὴν
ὑπόνοιαν" οὐ γὰρ ἂν ἐδοκίμασεν ἐχείνη f, σύνοδος
τὰ τούτου συγγράμματα, εἰ τὰ ᾿Ωριγένους πε-
΄ ΄, 7 J 1).
φλυαρηκέναι ἐνόμισεν, ὧν χαταχρίνειν μάλιστα
διὰ σπουδῆς εἶχε. Λείπεται τοίνυν ἐκεῖνον περὶ
, * 5 , ^ ΠΝ,
χαθαρσίου πυρὸς πεφρονηκέναι, ὃς τὸ αἰώνιον
“ p - - ,
διομολογεῖ, ὡς xat ἐν τῷ κα τηχητιχῷ αὐτοῦ λόγῳ
χαὶ ἐν τῷ περὶ τῶν πρὸ ὥρας ἀναρπαζομένων
τ εὖ ,
νηπίων ἀριδήλως 5 δείχνυται. Τὰ μὲν οὖν τού-
του συγγράμματα σῶα διατετήρηται, τῶν Ὥρι-
Ὑένους καυθέντων, xal οὐ μόνον τετήρηται, ἀλλὰ
x«i τετίμηται μειζόνως, ὅπερ οὐκ ἂν συνέύη,
Lj - T! ε - e. δὰ ν
εἴ τι τοιοῦτον, οἷόν φατε ὑμεῖς, ἐχεῖνος ἔγραψεν.
" Ὃ δὲ λέγετε τὰς ἐχείνου βίόλους ὑπὸ: τῶν τὰ
᾽ , , ^ , ,
Ὠριγένους φρονούντων διαφθαρῆναι, λόγον οὐχ
ἔχει" μετὰ γὰρ τὴν πέμπτην σύνοδον τοῦτο συμ-
βεδηχέναι, εἴ τι συνέθη τοιοῦτον, παντί που OT-
λον, ἤἄδη τοῦ δόγματος ἀπελαθέντος τῶν τῆς
᾿Εχχλησίας περιδόλων: καὶ γάρ, ὡς εἴπομεν, εἴ
τι τοιοῦτον ἐ í δήλη ἐστὶν ἢ σύνοδος οὐχ
ὕτον ἐγεγράφει, δήλη ἐστὶν f, σύνοδος
, ^ , ^ » ^ ,
ἀγνοῆσαι δυναμένη: εἰ δὲ ἔγνω, xo χατέγνω
δήπου. "Av δὲ μετὰ τὴν σύνοδον ἐφθάρη τὰ βιδλία;
δεινὴ ὑποψία ὑπέρχεται, ὕπ᾽ ἄλλων τοῦτο γεγενῇ-
y ») v 3 "14 n ^ M M.
σθαι xol ἄλλου toU χάριν" ἐχεῖ γὰρ περὶ τοῦ καθαρ
᾿ τηρίου πυρός, ὃν τρόπον xai ἡμεῖς φρονοῦμεν,
εἰρηχότος καθαρῶς, ἴσως οἱ ἀρνούμενοι τοιοῦτον τὸ
πῦο, φιλονειχία χαριζόμενοι, ταύτην τὴν δόξαν
9? . E χαρίψομ , i 5
, - , , , M A
περιέθηκαν τοῖς Éxelvou συγγράμμασιν. ᾿Αλλὰ περὶ
τοῦ Νύσσης ἅλις.
5b. Tt δὲ περὶ τῶν τῆς Λατίνων ᾿Εχχλησίας
διδασχάλων ἐροῦμεν, ὧν περὶ τοιοῦδε τοῦ πυρὸς
"v H “ [4 M , , - M 2.7
τὴν δόξαν ἀγνοεῖν ὑμᾶς οὐχ ἐγχωρεῖ, τοῦ ἁγίου
Αὐγουστίνου τοῦ περιθοήτου ὄντως διδασχάλου
Ἧ "m Φ ᾽ € - , ^ , , *, et
ἀγννηθῆναι ὕφ᾽ ὑμῶν οὐ δυναμένου, μάλισθ᾽ ὅτι
ξ ^ ^ m" , FN , ,
ὑπὸ τῶν οἰχουμενικῶν πλείστων συνόδων ἐπηνέθη,
ὑπερφυῶς xal τὰ ἐχείνου συγγράμματα περὶ δογμά-
Ἵν»,
των χαὶ πίστεως ἀξίων ἐγχωμίων πάντοτε τετύχη-
» M " BON. γῶ , M ^ m" ᾿
xtv; Οὔχουν ἐνὸν ὁ ὑμᾶς ἀγνοῆσαι δυνηθῆναι τὰ
ὑπ᾽ ἐκείνου περὶ τοιούτου τοῦ πράγματος δογμα-
τισθέντα, φανερὰ ὡς εἰχὸς ἐχ πολλοῦ γενόμενα οὐχ
ἧττον τοῖς ΤΓραιχοῖς ὡς εἰπεῖν ἢ τοῖς Λατίνοις.
ΠΠαλαιοτάτου τοίνυν ὄντος τοῦ δόγματος χαὶ πάση
l. συνγγράματα Δ. — 2. ἀριδῆλος Δ.
habetur simile quid supra versum.
IV. — LATINORUM RESPONSIO AD LIBELLUM GRAECORUM.
85
niciosam infaustamque submovit, illius opera
comprobasse, adeo ut quaevis istiusmodi sus-
picio longe omnino a sapientissimo viro remo-
venda sit : neque enim synodus illa huius opera
probasset, si Origenis opiniones, in quibus
damnandis summam adhibuit curam, eumdem
deblaterasse existimasset. Restat ergo ut ille,
qui ignem aeternum profitetur, ita de purga-
torio senserit, quemadmodum in eius libro tum
Catechetico tum de infantibus, qui praemature
abripiuntur, manifestissime apparet. Equidem
eius opera, combustis Origenis libris, integra
servata sunt, nec servata dumtaxat, sed valde
etiam aestimata; quod non contigisset, si tale
quiddam, quale vos dicitis, ille scripsisset. Hlud
autem quod asseritis, corrupta fuisse ab Orige-
nis sectatoribus eius opera, a sana ratione
alienum est. Si quid enim eiusmodi accidisset,
id post quintam synodum eventurum fuisse,
cum iam opinio illa ab Ecclesiae septis abacta
esset, cuique perspicuum est : etenim, ut dixi-
mus, si tale aliquid scripsisset, id synodum
latere non potuisse constat. Atqui si novisset,
etiam procul dubio damnasset. Sin autem post
actam synodum vitiati sint eius libri, gravissima
exoritur suspicio, id ab aliis factum esse ac
propter aliud quid : ibi enim cum de purgato-
rio igne, quo modo et nos sentimus, eodem
modo clare loquatur, putatisne eos, qui eius-
modi ignem negarent, ad iurgia movenda hanc
doctrinam in eius opera inseruisse? Sed de
Nvsseno satis.
5. Quid autem dicemus de Latinae Ecclesiae
doctoribus, quorum sententiam circa eiusmodi
ignem vos latere haud licet, ut qui sanctum
Augustinum, doctorem scilicet vere eximium,
ignorare non possitis, praesertim cum a pluri-
mis generalibus conciliis mirifice commendatus
fuerit, atque eius opera de fidei veritatibus
aequis laudibus semper ornata? Non igitu:
credibile est vos ignorare potuisse, quae ille de
hoc argumento statuerit, cum iam dudum haud
immerito nota sint non minus Graecis ut ita
dicamus quam Latinis. Htaque cum antiquis
sima sit haec doctrina atque per totum orbem
— 3. ἐνόν vox dubia, in imagine saltem photographica, qua utor;
* £& 565
86 DOCUMENTS RELATIFS AU CONCILE DE FLORENCE.
trita ac pervulgata, eam veteres illi sancti
Patres haud sustinuissent, si quid inde detri-
menti in Ecclesiam induci putavissent. Enim-
vero Ecclesia Romana, ab apostolorum prin-
cipibus edocta et super petram aedificata,
mediam semper institit viam, nec ad laevam
nec ad dextram deflectens, cunctasque haere-
seon procellas ac tempestates incolumis traii-
ciens: namque ita adversus Sabellium personas
in Trinitate discrevit, ut Arii errorem vitaret,
sed unam eandemque trium personarum essen-
tiam profiteretur; item in Salvatoris dispensa-
tione ita contra Eutycheten naturas distinxit,
ut personas cum Nestorio in duas minime
solveret. Sic etiam circa statum animarum
post mortem poenas quasdam purgatorias tem-
poralesque profitetur, iis tantum irrogandas,
qui absque mortalibus in caritate gratiaque
decesserint, ut cum Origene nec sentiat nec
dicat peccata omnia purgari posse. Quid autem
dicemus de sancto Gregorio. veteris Romae
episcopo, cuius Dialogorum librum vel ante
schismatis huius tempora in graecum transtulit
Zacharias Romanae Ecclesiae antistes? Siqui-
dem in opere isto clare admodum pater ille de
purgatorio igne disputat, adeo ut fieri non
possit, ut hocce dogma vobis aut abditum aut
plane ignotum exstiterit. His igitur perspicue
ostensis, illud colligere licet, fas nimirum non
esse eiusmodi doctrinam probatissimam aeque
ac vetustissimam atque tot saeculis in Ecclesia
catholica vigentem, ulterius examinare vel
excutere : alioquin Ecclesiae fides sine inter-
missione conquassaretur, ipsaque in maximum
errorem incideret, si omni tempore quaeritaret,
semper in ancipiti posita. Ouare oportet ut
firmissime ea teneat, quaecumque tum magiste-
rio tum revelationibus tum argumentis rationi
consentaneis semel acceperit.
6. Ouoniam vero asseruistis, iis dictis quae
ex Machabaeis atque ex evangelio secundum
Matthaeum adduximus, non poenam aliquam
purgatoriam, sed potius relaxationem absolu-
tionemque a peccatis dumtaxat significari, illud
[86]
m , Hu Lo ^ , , ^
τῇ οἰκουμένη γνωστοῦ χαὶ πολυθρυλλήτου, οὐκ ἂν
οἱ ἀρχαῖοι ἐχεῖνοι xal ἁγιώτατοι πατέρες αὐτοῦ
ἠνέσχοντο, εἴ τι ἐπιδλαδὲς εἰς τὴν ᾿Εἰχχλησίαν
εἰσφέρειν ἡγήσαντο. Καίτοι ἢ ᾿Εχχλησία τῶν
“Ῥωμαίων ὑπὸ τῶν xopugxiov ἀποστόλων διδα-
- 8 9. 203 M , 5 “Ὁ LETS RN
χθεῖσα καὶ ἐπὶ τὴν πέτραν οἰκοδομ ηθεῖσα μέσην διὰ
Y
παντὸς ἐβδάδισεν 680v, οὔτ᾽ εἰς λαιὰν οὔτ᾽ εἰς
"rM E] f , Lud p 7.
δεξιὰν ἐχχλίνουσχ, πάσας τε τῶν αἱρέσεων χαται-
γίδας καὶ Cane ἀλωδήτως διχτέμνουσα" xat γὰρ
οὕτω κατὰ Σαδελλίου ἐν τῇ Τριάδι διεῖλε τὰ
πρόσωπα, ὡς τὴν ᾿Αρείου πλάνην φυλάξασθαι καὶ
μίαν τὴν τῶν τριῶν προσώπων οὐσίαν 2 διομο-
λογήσασθαι" κἀν ὃ τῇ οἰκονομία δὲ τοῦ Σωτῆρος
“9 Tes N 4 n EL , €
υὐτυχοῦς Otéxgtve ^ τὰς φύσεις, ὡς
et D)
QU100 χατ
μετὰ Νεστορίου * μὴ χωρίσαι τὸ πρόσωπον. Οὕτω
MN , ET -“ - ΄ A ^ ΤᾺ
δὴ x&v τῇ τῶν ψυχῶν χαταστάσει μετὰ τὸν θάνα-.
τον ποινάς τινας χαθαρτιχὰς χαὶ προσχαίρους ὅμο-
λογεῖ, μόνοις τοῖς ἄνευ θανασίμων μετὰ ἀγάπης
x«i χάριτος ἀπούιοῦσιν αὐτὰς περιάπτουσα, ὡς
M 'O , , - , λέ )
μετὰ ᾿Ωριγένους μήτε φρονεῖν μήτε λέγειν πλημ-
μελείας πάσας εἶναι χαθαρτιχάς. Τί δὲ xal περὶ
m 5 € y , - 5 "a m ^ ze
τοῦ ἐν ἁγίοις Γρηγορίου τοῦ ἀρχιερέως τῆς Παλαιᾶς
Ῥώμης, οὗ τὸν “Πάλογον x«i πρὸ τῶν τοῦδε τοῦ
f “-“ εἶ M £A "3 i $ ,
σχίσματος χαιρῶν εἰς τὴν ἑλλάδα φωνὴν ἡρμήνευσε
Ζαχαρίας ὃ τῆς Ῥωμαϊκῆς ᾿Ιχχλησίας πρόεδρος ;
b p) 5 , δὲ -ἝΞ , M ^r E Ν A
ὧν ἐχείνῳ δὲ τῷ συγγράμματι καὶ λίαν ἀριδήλως
ὃ πατὴρ ἐχεῖνος διαλέγεται περὶ τοῦ χαθαρτηρίου
, € E Tg 5 ACOES NJM à 5
πυρός, ὡς οὐχ οἷον τε εἶναι τουτὶ τὸ δόγμα ἢ ἄφα-
^ ND "T Pr) e , "mor 3.
vig ὑμῖν ἢ ἄγνωστον ὅλως γεγονέναι. "loótov οὖν
τω ^ , "m ^ , ,
φανερῶς δεδειγμένων, τοῦτο συλλέγειν δυνάμεθα,
« EJ Y , Ἁ NI» 4, 5 € Ὁ Νὴ
ὡς οὐ χρὴ ταύτην τὴν δόξαν δοχιμωτάτην ? ὁμοῦ xat
, Y M , ny. “ b
παλαιοτάτην xol διὰ τοσούτων αἰώνων ἐν τῇ xaÜo-
λιχῇ Ἐχχλησία διαμείνασαν ἐπὶ πλεῖον ἐξετάσαι
ἢ βασανίσαι" ἄλλως γὰρ τὰ τῆς ᾿Εχχλησίας πάντοτε
, 9 ἃ Y ,ὔ bj , l4
σαλεύοιτ᾽ ἂν xa μεγίστη àv πλάνῃ περιπίπτοι,
j^ , , ἘΠΕῚ D » n
ἐὰν πάντοτε ζητήσειεν ἀεὶ ἀμφιδόλως ἔχουσα. Χρὴ
ΝΑ 399 X e , - er e (z m
δὲ αὐτὴν βεδαιότατα χρατεῖν ἅπερ ἅπαξ τῇ τε
πίστει χαὶ ταῖς ἀποχαλύψεσι, λόγοις τε εὐλόγοις
ΝΖ
ἐδέξατο.
6. "Enc δὲ λέγετε ἅπερ éx τῶν Μαχχα-
7 x«i ἐχ τοῦ χατὰ Ματθαῖον εὐαγγελίου
,
Gatovy
, € ^8 ^ , ,
προηνέγχαμεν ῥητά, οὐ ποινήν τινα χαθαρτιχήν,
ΕΣ D! e , N J , e e€-
ἄνεσιν δὲ μᾶλλόν τινα χαὶ ἀπόλυσιν ἁμαρτιῶν
, , “ὦ τος ἢ e 2 , € 7
μόνον σημαᾶινειν, τουτο φάμεν, οτι EV Tc αμαρτια
ΠΟ corineorat- n 2. SEA SE ers PLUS E 3 ἘΣ ὦ . C. .
|. Prius scripserat: οὔτ᾽ εἰς δεξιὰν οὔτ᾽ εἰς λαιὰν, sed superpositis litteris 8 et a significatur locutiones
fuisse praepostere positas. — 3
2. οὐσίαν bis scriptum. — 3. χἂν A. — 4. διέχρυνε A. — 5. δοχιμοτάτην -À.
— 6. λέγεται À. — 7. Μαχαδαίων Α. — 8. προσηνέγχαμεν A.
10
15
5
90
A0
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80
(35
^0
ww
[87]
δύο τινὰ ἐξ ἀνάγκης δεῖ θεωρεῖν, αἰτίαν δηλονότι,
ἥτις ἐστὶ λώῤδη τις ἀπολειφθεῖσα ! ἐν τῇ ψυχῇ
μετὰ τὸ προσχροῦσαι τῷ Δημιουργῷ, καὶ αὐτὴν
τὴν ἐνοχὴν τῆς τιμωρίας, ἥτις ἐμιάλλει τὸν ἄνθρω-
, , - ΄ M ' qs
mov εἰς γένος τι τιμωριῶν. Ὃ γοῦν Θεὸς τὴν αἰτίαν
ἀφίησι, προηγουμένης τῆς συντριότς καὶ ἀποχηρύ--
£g ^ Ll M ^ 2 Y M
ξεως τοῦ χαχοῦ, τὴν δὲ ἐνοχὴν xai χατοχὴν τῆς
, “ , , 3 m z ,
τιμωρίας ἀποτίνυσθαι χρεών. "Ev δὲ τῇ ὑμετέρα
ἀπολογί i τῆς ἀπολύ διαλεγό 7
ολογίᾳ περὶ τῆς ἀπολύσεως διαλεγόμενοι τῆς
€ , , , , M 94 , ,
ἁμαρτίας, οὐχ ἀρχούντως δηλοῦται ἀπὸ ποίου μέρους
g » i € 5 , D € , ,*
ἥ τε ἄφεσις xai ἢ ἀπόλυσις τῆς ἁμαρτίας ἐξαχο-
λουθήσει" λυθεῖσα γὰρ ἢ ψυχὴ τῶν τοῦ δώματος
δεσμῶν, οὐκέτι δύναται 7j ἀποχηρῦξαι τὸ xaxov ἢ
συντρίδεσθαι, ἵνα διὰ τοῦτο οὔτε εὐχαὶ οὔτε δεήσεις
οὔτε ἀντιλήψεις τινὲς τοὺς μετὰ τῶν θανασίμων
kJ , , ^ ^, ^ —
ἀποδεῤδιωχότας ὠφελῆσαι δύνανται, τῆς ἱερᾶς
“λεγούσης Γραφῆς. 'O θάνατος τῶν ἁμαρτω-
λῶν χάκιστος. Τὴν οὖν ἄφεσιν ἢ ἀπόλυσιν ἐχείνην,
ἣν πρεσδεύετε" ὑμεῖς, περὶ τῆς τιμωρίας χρὴ
νοεῖν. Ὅτι δὲ τοῦτο οὕτως ἔχε! ἢ, ἐκ τῆς * ἁγίας
Τραφῆς ἐμυήθημεν. Γέγραπται γὰρ ἐν τῷ Δευτερο-
νομίῳ: Κατὼ τὸ τοῦ πλημμελήματος μέτρον
ἔσται καὶ τῶν πληγῶν ὃ τρύπος. ᾽ν δὲ τῇ δευ-
τέρα τῶν βασιλειῶν, τοῦ Δαυὶδ πρὸς Ναθὰν εἰπόν-
τος: Ἥμαρτον τί Κυρίῳ, Ναθὰν εὐθὺς ἀπε-
χρίθη: Καὶ ὃ Κύριος μετήνεγχε τὴν ἁμαρ-
τίαν σου οὐ μὴ ἀποθνήξεις. LAAX ἐπειδὴ
βλασφημῆσαι παρεσχεύασας rovc ἐχθροὺς rO
ὄνομα Κυρίου, ὃ γεννηθείς σοι υἱὸς θανάτῳ
θνήξεται. ᾿Ιδοὺ σαφῶς δείκνυται, ὅτι ἐχ τῆς τοῦ
ἁμαρτήματος αἰτίας εὐθέως xal f, ἐνοχὴ τῆς τιμω-
ρίας ἐπάγεται. ᾿Κπειδὴ οὖν ἣ ἀπόλυσις τῆς ἁμαρ-
i
, , A ON M , LA M
τίας, μάλιστα ἡ δὲ͵ τῆς θχνασίμου, ἀπὸ συντριόῆς
, L4 , ^, -" - , - LI
προσγινομένη δι εὐχῶν τῆς ᾿Ιἰχχλησίας xat
FA , ^ *, M “ἢ , ' '
ἄλλων ἐπιχουριῶν, οὐ περὶ αἰτίας ἀλλὰ περὶ τιχω-
͵ - , - , ^ 6 , - € -
ρίας νοεῖται, ἐχεῖνο οὐ δύνασθε ὃ ἀρνεῖσθαι ἡμῖν,
, - * ^ —
ὅτι τὰ πνεύματα ἐχεῖνα, πρὸ τοῦ Ov εὐχῶν xal
Μὰ" - "Ὁ Ll
ἄλλων εὐεργεσιῶν ἀπολύεσθαι τῶν ἁμαρτιῶν, mot-
ναῖς τισι xal τιμωρίαις ἐνέχονταιῖ, αἵτινες χἂν
^ ^— *, , ^
οἰκονομικῶς πολυτρόπως ἐπιγίνωνται ὃ, ὡς xa ὃ
, E] , , - 9 fe ,
μέγας Γρηγόριος ἐν τῷ αὐτοῦ “Παλόγω μέμνηται,
t ^
, A ^ , , ^ ,
τεταγμένη γε μὴν τῆς θείας διχαιοσύνης διατάξει
, Ll ,
ἣ τοιαύτη χάθαρσις διὰ σωματιχοῦ xal προσχαίρου
A [4 ^! ^ y ^ *^g3^
πυρὸς ἁρμοδίως γίνεται, χαθὼς ἔχ τε τῆς "Ex-
, ^—- P “
χλησίας xai τῶν ἁγίων Πατέρων διδαχῆς χαὶ τῶν
|. ἀποληφθεῖσα A. — 2. πρεσδεύεται A. --- 3. ἔχοι Δ.
A. — 7. ἐνέχεσθαι A. — 8, ἐπιγίνονται A.
8) Psal. xxxii, 22, — b) Deut. xxv, 2. — c
)
IV. — LATINORUM RESPONSIO AD LIBELLUM GRAECORUM.
87
edicimus, duo quaedam esse in quolibet pec-
cato omnino consideranda, culpam videlicet,
quae macula est animae inhaerens post contu-
meliam Creatori irrogatam, et ipsum poenae
reatum, qui hominem alicui poenarum generi
obnoxium reddit. Porro Deus culpam quidem
dimittit, praevia contritione malique detesta-
tione; poenae vero reatus habitusque solvatur
oportet. In vestra autem responsione, dum de
peccati remissione sermonem facitis, non satis
ostenditur, qua ex parte tum remissio tum
absolutio peccati locum habeat. Namque anima,
ubi corporis vinculis soluta fuerit, iam nequit
nec malum detestari nec paenitere; ex quo fit
ut neque preces, neque supplicationes, neque
suffragia quaelibet iis, qui cum mortalibus
decesserint, prodesse queant, sacra dicente
Scriptura* : Mors peccatorum pessima. Quare
mitigatio illa vel remissio, quam vos existima-
tis, de poena plane intelligenda est. Rem autem
ita se habere, e sacra Scriptura didicimus.
Legitur enim in Deuteronomio" : Pro mensura
peccati erit et plagarum modus. Et in libro
secundo Regum, cum David ad Nathan dixis-
set? : Peccavi Domino, Nathan mox respondit :
Dominus quoque transtulit. peccatum | tuum
non morieris. Verumtamen, quoniam blasphe-
mare fecisti inimicos Domini, filius qui natus
est tibi, morte morietur. En clare apparet, ex
admissa culpa statim invehi poenae reatum.
Cum igitur peccati, mortalis praesertim, dimis-
sio, quae ex animo contrito per Ecclesiae pre-
ces aliaque suffragia producitur, non de culpa,
sed de poena intelligatur, illud nobis abnuere
non poteritis, spiritus illos, antequam precibus
aliisque piis operibusa peccatis solvantur, certis
poenis suppliciisque obnoxios esse; quibus licet
accommodatissime alio atque alio modo ἈΠΕ-
ciantur, prout etiam Gregorius magnus in
suis Dialogis exponit, pro inito tamen divinae
iustitiae consilio, eiusmodi purgatio per co!
poreum temporaneumque ignem congruentis-
sime efficitur, quemadmodum ex Ecclesiae
sanctorumque Patrum doctrina necnon revela
tionibus ab hominibus Dei habitis traditum
A. μάλλιστα Δ. — ὃ, προσγινομένην A 6. δυνασῦλι
II Reg. x11 13.
mop, 58.
88 DOCUMENTS RELATIFS AU CONCILE DE FLORENCE.
accepimus. Quae quidem purgatio, ut per
igneam eiusmodi materiam conficiatur, quam
maxime decet, eo quod igne ipso nihil aut ad
cruciandum acerbius aut ad purgandum aptius
esse videatur.
j. Post haec iam ad tertiam responsionis
vestrae partem properamus, in qua plurima de
admiranda illa dignitate et doctrina ac sancti-
tate beatissimi loannis Chrysostomi memoran-
tur; deinde coniectatis linguae graecae igno-
rantiam doctoribus Latinis causae fuisse, cur
Apostoli sententiam haud probe comprehende-
rint, ipsosque dicitis, quo maius periculum arce-
rent, invitos minus elegisse; tum per aedificium
illud ligni, foeni, stipulae, non venialia peccata
significari, sed mortalium quemdam acervum
esse contenditis; vocabulo autem sa/eus fret,
non salutem, sed mansionem quamdam tole-
rantiamque in igne indicari; denique per diem
illam, de qua gentium Apostolus locutus est
- ἃ
ita inquiens* : Dies enim declarabit, quia in
igne revelabitur, extremam dumtaxat aeterni
supplicii diem innui asseveratis. Ad singula
Deo iuvante ex ordine respondebimus.
8. Ac primum quidem dicimus, periculosum
esse ac ceteroqui odiosum sanctorum praestan-
tiam invicem conferre, cum eorum dignitas
atque excellentia uni soli Creatori perspecta
sit. Verumtamen, quoniam a vobis cogimur, ad
eiusmodi collationem aegre progredimur.
Sanctum loannem asseritis in scrutanda inter-
pretandaque Apostoli sententia insignis fuisse
altitudinis, idque per visionem Proclo ostensam
confirmari censetis. Nos equidem egregium
illum virum summa aestimatione ac reverentia
prosequimur, eiusque in docendo celebritatem
clarissimamque persuasionem commendamus,
ob omnigenas suas virtutes eum admirantes.
At vero cum ad veritatem defendendam, non ad
gratiam eblandiendam disputemus, censemus,
beatum Augustinum sancto loanne nulla ex
parte inferiorem deprehendi, imo in nonnullis
etiam praestantiorem videri. Ostenditur summa
l. μάλιστα γίνεσθαι A, sed additis supra versum
T € » ,
2. μνημονεύεται A. — ὃ. εὐλαδίχ A.
a) I Cor. 1i, 13.
[88]
ἀποχαλύψεων τῶν γενομένων τοῖς ἀνθρώποις τοῦ
Θεοῦ παρελάῤομεν. Διὰ δὲ τοιαύτης τῆς πυρίνης
iu ^
ὕλης τήνδε τὴν χάθαρσιν γίνεσθαι μάλιστα ! προσ-
"a ND » 8 , Ὁ D ἊΝ ^ N '
ἤχει, διότι οὐδὲν αὐτοῦ τοῦ πυρὸς ἢ πρὸς τὸ χατα-
DE , E b s , 3 ,
τρύχειν δριμύτερον ἢ πρὸς τὸ χαθαίρειν ἐπιτηδειό-
τερον εἶναι δοχεῖ.
, , , τ
7. ᾿Αχολούθως ἤδη πρὸς τὸ τρίτον τῆς ἀπολο-
, , y e - ^ m D
γίας μέρος ἴωμεν, ὅπου πλεῖστα. περὶ τῆς θαυμαστῆς
ἐχείνης ἀξίας χαὶ σοφίας xai ἁγιωσύνης τοῦ μαχα-
, e
ριωτάτου ᾿Ιωάννου τοῦ Χρυσοστόμου μνημονεύετε",
» Y -Ὁ € m , A »
ἔπειτα δὲ τῆς ἑλληνιχῆῇς γλώσσης τὴν ἄγνοιαν στο-
3,
χάζετε τοῖς Λατίνοις διδασκάλοις αἰτίαν γεγονέναι
D A τὼω
τοῦ μὴ ἀχριδώσασθαι τὴν τοῦ ᾿Αποστόλου ἔννοιαν,
5 * bal , Ὁ m N 4 FN
αὐτοὺς δὲ λέγετε τοῦ χωλῦσαι τὸν μείζονα κίνδυνον
ἄχοντας τὸν ἐλάττονα δέξασθαι: τὴν δὲ οἰχοδομὴν
5 / r4 , ' / 5 M
ἐχείνην ξύλου, χόρτου xat χαλάμης οὐ τὰ συγ-
"AY ,
e €
γνωστὰ τῶν ἁμαρτημάτων σημαίνειν, ἀλλὰ σωρόν
co , [53 2» ὦ κ κι - bI
τινα τῶν θανασίμων εινᾶι αζιουτε τὸ δὲ δῆμα το
σωθήσεται οὐ σωτηρίαν ἀλλὰ διαμονήν τινα χαὶ
χαρτέρησιν ἐν τῷ πυρὶ σημᾶναι διϊσχυρίζεσθε"
» Ξ ^N Y , ΠῚ yo] ' $ € hd
τελευταῖον δὲ τὴν ἡμέραν ἐκείνην, περὶ ἧς ὃ τῶν
ἐθνῶν διδάσχαλος εἴρηχε οὕτωσὶ φήσας: Ἢ δὲ
c , , e ? M 2 ,
ἥμερα φανερώσει, OTL ἐν πυρὶ ἀποχαλύπτεται,
M , m , m
τὴν ἐσχάτην ἡμέραν τῆς αἰωνίου τιμωρίας δηλοῦν
μόνον. ᾿Αποχρινούμεθα σὺν Θεῷ πᾶσιν ἐν τάξει.
8. Καὶ πρῶτον μὲν λέγομεν, ἐπικίνδυνον εἶναι
Y E N N J - NA h
xai ἄλλως μισητὸν τὸ συγχρίνειν τῶν ἁγίων τὰ
- Y c EE d D
πρεσθεῖα, οὔσης αὐτῶν ἀξίας τε xai ἐξοχῆς μόνῳ
3 [L
τῷ Δηιμιουργῷ δήλης" ὑμῶν Ye μὴν εἰς τοῦτο παρο-
ἢ Δημιουργῷ δήλης᾽ ὑμῶν γε μὴν εἰς τοῦτο παρ
τρυνόντων ἥμᾶς, ἄχοντες εἰς τήνδε τὴν σύγχρισιν
[24 rp er 3 , M, 5. 30059 m
ἥχομεν. "lov ἅγιον ᾿Ιωάννην φατὲ ἐν τῷ ἐρευνῆσαι
xai ἐξηγεῖσθαι τὴν τοῦ ΑΙ ποστόλου * διάνοιαν βαθύ-
νουν τινὰ γεγονέναι, xai τοῦτο OU ἀποχαλύψεως τῆς
φανερωθείσης τῷ Προόχλῳ διαδεδαιοῦσθαι προὔργου
, [3 - 3 *5 Nene Ὧν Qe
τιθετε. Ἡμεῖς μὲν οὖν «τὸν — θεῖον ἐχεῖνον
Y ὃς πὶ , m ^ 3^ 6 / 3 ,
ἄνδρα πλείστη τιμῇ xat εὐλαδεία ? περιπτύσσομεν
χαὶ τῆς ἐν τῷ διδάσχειν εὐχλείας χαὶ ἐναργεστάτης
πεισμονὴς ἀποδεχόμεθα, ἀγάμενοι αὐτὸν τῆς παν-
τοίας ἀρετῆς. ᾿Αλλ᾽ ἵνα τῇ ἀληθείᾳ συνηγοροῦντες
ΕῚ ^ z! , ^ , D , eo €
οὐ πρὸς χάριν διαλεγώμεθα, τοῦτό φαμεν, ὅτι ὃ
, , - Ld € , 3 »» Ρ ^
μαχάριος Αὐγουστῖνος τῷ ἁγίῳ ᾿Ιωάννη ἐξ οὐδενὸς
μέρους εἴκειν εὑρίσκεται, ἔν τισι δὲ χαὶ ὑπεραίρειν
δοκεῖ. Φαίνεται δὲ χαὶ ἐξ ἄλλων πολλῶν τὸ μέγι-
2 , τω » [54 NA 9 m m
στον ἐχείνου xUpoc, οὐχ ἥχιστα δὲ Ex τῆς vou KeAc-
signis ad innuendum praeposterum ordinem. —
20
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10
20
30
40
[89]
, - ^ , , 5
στίνου τοῦ πρὸς τὴν τρίτην σύνοδον ἐπιστείλαντος
πολλὰ μαρτυρίας" ἐπιστέλλων qXQ οὗτος πᾶσι τοῖς
τῆς Γαλλίας ἐπισχόποις ἔφη" « Αὐγουστῖνον τὸν
« τῆς μαχαρίας λήξεως ἄνδρα διὰ τὸν αὐτοῦ βίον
* 2r , “8 » Pi , ,
« χαὶ ἐξαίρετον ἀξίαν ἐν τῇ ἡμετέρᾳ χοινωνία
y. ὖ ὃ , ς - à y Hem
« ἔχοντες οὐ διελείπομεν: τοῦτον γὰρ οὔ ποτε τῆς
« σχαιᾶς ὑποψίας ἔπλυνεν 4j φήμη, ὃν πάλαι το-
« σαύτης γνώσεως γεγονέναι μεμνήμεθα, ὡς ἐν
« μεγάλοις διδασχάλοις ὑπὸ τῶν προγενεστέρων
« ἐμοῦ ἀεὶ νενομίσθαι!. Καλῶς οὖν πάντες χοινῆ͵
« περὶ αὐτοῦ ἐφρόνησαν, ὡσεὶ γενομένου πανταχοῦ
« χαὶ πᾶσι xaX τιμιωτάτου xxl σεθασμιωτάτου ».
, D
᾿Εχέχλητο ἑνιχίως 5: εἰς τὴν ἐν ᾿Εφέσῳ σύνοδον,
χελεύσαντος Θεοδοσίου τοῦ βασιλέως, ὡς ἐχ τῶν
πραχτιχῶν τῆς τρίτης συνόδου δῆλον, γράφοντος
Καπρεόλου τοῦ ἐπισχόπου: ἀλλὰ τὸ βασιλιχὸν
ἡράμμα αὐτὸν ἤδη ἀπαλλάξαντα τὸν βίον εὗρεν.
Οὐ μὴν ἀλλὰ x&v τῇ τετάρτῃ χαὶ τῇ πέμπτη xat
- € IN ᾿ , , 3 *, ,
τῇ ἕχτη συνόδῳ περὶ πλείστου νενομίσθαι 3 ἐχείνου
τὸ χῦρος, ὡς πᾶσιν εὐσύνοπτον χαὶ φανερόν, οὐχ
ἀναγχαῖον εἰπεῖν. ᾿Αλλὰ xal τοῦ ἐν ἁγίοις Γρηγο-
ρίου τοῦ Ρωμαϊχοῦ ἀρχιερέως πόσον εἴη τὸ εὐστα
1 LE » ^ "qp
θὲς x«l ὡς ἐξαίρετον χῦρος, οὐχ ἀγνοεῖτε. "l'oóvou
τὰ συγγράμματα μετὰ τὸν θάνατον βατχάνων τινῶν
, [4 m
χαταχαίειν βουλομένων 1, Πέτρος ὃ τοῦ μεγάλου
, ^ M ^
διάχονος, ὃς ἐν τῷ Ζιαλύγω συζητεῖ, πηδήσας εἰς
1 M
μέσον x«t τὸ ἀνάξιον xal ἄτοπον τῶν γινομένων
3s / * Led, ^ ^ - ΓΕ * ,
ἐλέγχων, ἐπὶ τὴν χεφαλὴν τοῦ γράφοντος l'onyoptou
περιστερὰν ἑωραχέναι πολλάχις, μᾶλλον δὲ τὸ
"Ὁ ' , , Y^ € ^o ,
Πνεῦμα τὸ ἅγιον ἐν εἴδει περιστερᾶς διϊσχυρίσατο"
E , ^ ^ "Ὁ - ^
χαὶ ἵνα πιστώσηται τὸ πρᾶγμα, τοῦτο δεῖγμα ὑμῖν
Y , 3 , ^ 3 M P ,
ἔσται, φησίν, ὅτι ἀληθεύω, ἂν ἀναγνοὺς τὸ εὐαγ-
γέλιον, εὐθὺς μεταναστήσομαι τοῦ βίου. ᾿λνέῤθη τὸν
| 2^ J ' , , A , , 3,
ἀμθωνα, ἀνέγνω τὸ εὐαγγέλιον, καὶ εὐθέως ἀπε-
δήμησε πρὸς τὸν Κύριον, xat οὕτως ὃ θυμὸς τῶν
ἣν 60 , , Ὁ , 5 μὰ , Ὁ
ἀσεδῶν ἐπαύσατο τοῦ ἅγους. Οὐχ ἀποροῦμεν
χαὶ τῶν νεωτέρων θαυμάτων. Καὶ γὰρ χαὶ τῷ
LI
, ^ m s» , i] *, ' LJ
μαχαρίῳ Θωμᾷ τῷ ἐξηγησαμένῳ τὰς ἐπιστολὰς τοῦ
Παύλου, ἐγγὺς ὄντι τοῦ θανάτου, ὥφθη 6 Παῦλος
ἐπιστολῶν
διϊσχυρισάμενος ἐχεῖνον τῶν ἑαυτοῦ
ἐσχηκέναι * τὴν ἀληθὴ ἔννοιαν, xal παρήνεσε δὲ
y 9 , - r 4 $4 Ἢ H L^
αὐτῷ dxolouUriv: xal γὰρ αὐτὸν ἐχεῖσε μέλλειν
|. νενομίσται Α. — 2. ἐνιέως A.
versum litteris à el α ad rectum indicandum ordinem. Ad rem quod spectat, ef
IIb IY dap. 69 9 DL L.,71..75, 6. 223.
a) Gaelestini papae I epist. XXI — P. L., t.
c. 530. — b) Cf. Liberat. brev., cap. 5; Capreoli
50,
IV. — LATINORUM RESPONSIO AD LIBELLUM GRAECORUM.
— 3. νενομίσται A.
89
illiusauctoritas cum ex multis aliis, tum maxime
ex testimonio Caelestini ad tertiam synodum
plura scribentis; is enim in epistola ad cunctos
Galliarum episcopos ait? : « Augustinum sanc-
« tae recordationis virum pro vita sua atque
« meritis in nostra communione semper ha-
« buimus, nec unquam hunc sinistrae suspi-
« cionis saltem rumor aspersit : quem tantae
« scientiae olim fuisse meminimus, ut inter
« magistros optimos etiam ante a meis semper
« decessoribus haberetur. Bene ergo de eo
« omnes in communi senserunt, utpote qui
« ubique cunctis et amori fuerit et honori ».
Ad synodum Ephesinam prae ceteris invitatus
est, iubente Theodosio imperatore, ut constat
ex inserta actis tertiae synodi epistola Capreoli
episcopi"; rescriptum vero imperatoris eum
iam vita functum invenit. Verum enimvero et in
quarta et in quinta et in sexta synodo plurimi
aestimata est eius auctoritas, quod necesse non
est dicere, utpote omnibus obvium atque ma-
nifestum. Sed et sancti Gregorii episcopi Ro-
mani quantum sit robur quamque eximia aucto-
ritas, nequaquam vos latet. Cuius libros cum
obtrectatores quidam post eius obitum combu-
rere vellent, Petrus, magni illius viri diaconus,
is nimirum qui in Z/a/ogo disputat, in medium
prosiliens, ut rem propositam plane indignam
atque absurdam ostenderet, sese super caput
Gregorii scribentis columbam, seu potius Spi-
ritum sanctum in similitudine columbae fre-
quentissime perspexisse asseveravit : quod ut
confirmaret, hoc argumentum vobis erit, inquit,
me vera dicere, si perlecto evangelio, confestim
e vita migravero. Ambonem ascendit, evange-
lium recitavit, moxque migravit ad Dominum,
atque ita improborum livor a scelere destitit.
Neque nobis desunt vel recentiora miracula.
Etenim beato etiam Thomae, dum morti proxi-
mus Pauli epistolas explanaret, Paulus apparuit,
asseverans verum suarum epistolarum sensum
ab illo intellectum fuisse, eumque adhortans ad
!,
- 4. βουλομένων χαταχαίειν Δ, sed posilis supra
Joannem Diaconum,
— ὃ. ἄγους A, quae scribendi ratio passim eliam occurri
episcopi Garthaginiensis epist. ad synod. Eph:
parle 2, act. 1.
90
opus prosequendum, siquidem ipse mox illum
eo perducturus erat, ubi omnia clarissime
contemplaretur; sicque vitam cum morte ille
commutavit. Haec hucusque diximus, ut probe
sciatis, illam Procli visionem de beato loanne
Chrysostomo nequaquam nobis negotium faces-
sere nec nostris maioribus, qui maxima semper
valuerunt auctoritate, quique apostolicum illud
dictum, ut ipsi exposuimus, sic explanarunt.
9. Quoniam vero affirmatis, tum magnum
Augustinum tum ceteros doctores latinos, quod
graecam linguam non callerent nec propria
latinae linguae vocabula suppeterent, quibus
reddi posset textus graecus, idcirco illam
adhibuisse interpretationem; ad hoc responde-
mus, doctores nostros fere omnes graecum
sermonem didicisse, quod sane ex eorum libris
cuique compertum est. Etenim beatus Augu-
stinus multis in locis suorum librorum, dum
divinas litteras interpretatur, textum, quemad-
modum in graeco habetur, exhibet, idque
litteris graecis, atque ita explicat. Tum in libro
suarum Cor/fessionum ait, sese, dum puer adhuc
esset, in ediscendo Homero plurimum defati-
gasse, quemadmodum etiam pueros graecos in
ediscendo Virgilio fatiscere par est propter
peregrinae linguae difficultatem?. "Sanctus
quoque Gregorius, epistola ad Narsem quem-
dam patricium missa Constantinopolim, ita fere
dicit^: « Charitas ergo vestra vetustum omnino
« codicem eiusdem synodi requirat, mihique
« transmittat; quem ego mox ut legero, remit-
« tam ». Non ergo existimare licet, multoque
minus dicere fas est illos simplicissimas quas-
dam voces non intellexisse, atque idcirco im-
pares fuisse, si quae ambiguitas in latinis libris
apparuisset, collationi cum libro graeco insti-
tuendae ad verum inde hauriendum sensum.
Quod si in memoriam revocaveritis quantum
in ediscenda lingua graeca studium semper
adhibuerint Romanorum maiores, quot vero
inter eorumdem posteros, quin etiam plerique
nostrae aetatis, profecto desistetis ignorantiae
huiusmodi famam illis tribuere : in tanta enim
existimatione Graecorum scripta apud eos
habebantur, ut sese vel patrii peritos sermonis
nequaquam arbitrarentur, si graeci ignari
forent, quod fons quidam sit, ex quo Latinorum
1. τήθησι À. — 9.
a) August. Confessionum lib. I, cap. 14
lib; WE ep. M4 — Pr 77, τὸ 806-7.
DOCUMENTS RELATIFS AU CONCILE DE FLORENCE.
ἡμετέρα A. — 3. ἐνθυμηθῆστε A.
DUIS Noeso ΟΣ ΟΠ:
[90]
ἀγανεῖν, Ó : í θεωρή Καὶ
ἀγαγεῖν, ὅπου σαφέστατα πάντα θεωρήσειε. Κα
οὕτως ἐχεῖνος μετήλλαξε τὸν βίον. 'Γαῦτα τέως
εἴπομεν, ὅπως εἰδῆτε, ὅπερ ἑώραχεν ὃ Πρόκλος
περὶ τοῦ μαχαρίου ᾿Ιωάννου τοῦ Χρυσοστόμου,
€ - LENS , , ^ - , ,
ἡμῖν οὐδὲν ἐπηρεάζειν ἢ τοῖς ἡμετέροις προγόνοις,
ὧν μέγιστον ἀεὶ τὸ χῦρος διετέλεσεν ὄν, οἵτινες τὸ
9 ᾿ $3 ας c , € CN ΤΆ ,
ἀποστολικὸν ἐχεῖνο ῥητόν, ὡς αὐτοὶ τεθήχαμεν,
Ὁ ,
ἐξηγήσαντο.
9. ᾿Ἐπειδὴ δὲ λέγετε τόν τε μέγαν Αὐγουστῖνον
xal τοὺς λοιποὺς τῶν Λατίνων διδασκάλους δι᾽
, , m € bo e , ? , --
ἀγνωσίαν τῆς ἑλληνικῆς φωνῆς, οὐκ ἐχούσης τῆς
^ , , , ^ "t , ,
τῶν Λατίνων γλώσσης κυρίας λέξεις, αἷς ἐχφέρειν
, N , 3 "- €^ e er 3 ,
δύναιτο τὸ χείμενον ἐν τῷ ἑλληνικῷ, οὕτως ἐξηγή-
σασθα t ὕτα ὺς ἡμετέ διὸ
σθαι, πρὸς ταῦτά φαμεν, τοὺς ἡμετέρους διδα-
σχάλους τὴν ἑλλάδα φωνὴν πάντας σχεδὸν μεμαθη-
χέναι" ὅπερ ἐχ τῶν συγγραμμάτων αὐτῶν παντί
που δῆλον. Καὶ γὰρ ὃ μαχάριος Αὐγουστῖνος πολ-
λαχοῦ τῶν αὐτοῦ λόγων ἐξηγούμενος τὰς θείας
Γραφάς, χαθὼς χεῖται ἐν τῷ ἑλληνικῷ, τίθησι",
N - / c - M cer 2 -
χαὶ τοῦτο γράμμασιν ἑλληνιχοῖς, χαὶ οὕτως ἐξηγεῖ-
tav χἂν ταῖς τῶν αὐτοῦ ᾿Εξομολογήσεων βίόλοις
, bd τὰ E , , - , ^
φησί, παῖδα ἔτι τυγχάνοντα ἐν τῷ μανθάνειν τὸν
[7/4 m. , ,» «v , A
Ὅμηρον πλεῖστα χεχοπιαχέναι, χαθ᾽ ὃν τρόπον xal
οἵ τῶν Ἑλλήνων παῖδες ἐν τῷ μανθάνειν τὸν
βιργήλιον χοπιάσαι εἰχὸς OX τῆς ξένης γλώττης
τὸ δύσχολον. Καὶ ὃ ἅγιος ᾿Γρηγόριος πρὸς Νάρσην
X , 2. / 2 ,
τινὰ πατρίκιον ἐπιστέλλων εἰς τὴν Κωνσταντίνου,
΄ c , i c -- € ΄ 9. e. ὦ
λέγει οὑτωσί mec « Ἣ γοῦν ὑμετέρα ? εὐγένεια
/ Y D e A τ 57 RES
« παλαιοτάτην τινὰ βίόλον ἑλληνικὴν τὴς αὐτῆς
, 2 , ^ , ΝΣ E] , , ^
« συνόδου ἐχζητείτω xxt πεμψάτω πρὸς ἐμέ" ἐγὼ
τσ
by ^ Nis» Lnd ^ , 5n -) ; !
« δὲ μετὰ τὸ ἀναγνῶναι αὐτήν, εὐθέως ἀναπέμψω ».
: τς
Αρα οὐ δεῖ νομίζειν xal πολὺ ἧττον χρὴ λέγειν
, c , “ Ἂν 5» /
τούτους ἁπλουστάτας λέξεις τινὰς οὐ νενοηχέναι,
€ M , » 5 , ^ - € "m -
ὡς μὴ δύνασθαι, εἴ τις ἀμφιθδολία ἐν ταῖς δωμαϊκαῖς
βίδλοις φαίνοιτο, παραύδάλλειν τῷ ἑλληνικῷ βιύλίῳ
χἀχεῖθεν τἀληθὲς ἀντλῆσαι τοῦ νοῦ. Ἂν οὖν ἐνθυμη-
θῆτε ὅ ποίαν σπουδὴν εἰσήνεγχαν ἀεὶ ἹΡωμαίων οἱ
7 E ' 3 , M e ^
προγενέστεροι εἷς τὸ ἐχμανθάνειν τὴν ἑλληνικὴν
τὰν M. , S M c x X δ. c
φωνήν, πόσοι δὲ xal oi μεταγενέστεροι xal δὴ τῶν
31 v6 ims € DJ , ds m 3
x40' ἡμᾶς oi πλεῖστοι, παύσεσθε ὅλως τῆς ἀγνω-
σίας ταυτησὶ περιβάλλειν αὐτοῖς τὴν δόξαν. ἐν
, i] Ὁ hj Cy u , , »Ἥ Ν
τοσαύτῃ γὰρ Tt, τὰ ᾿Πλλήνων παρ᾽ αὐτοῖς ὄντα
2) , e “-
ἐτύγχανεν, ὡς οὐ νομίσαι σφᾶς ἐμπείρους οὔτε τῆς
— b) Gregor. Epistolarum
10
20
30
-
lo
|-—c€--—
20
Ὁ
25
[91]
, m ^ . , » - Σ
πατρίου φωνῆς τῆς 'Ἑλλήνων ἀμοιροῦντας οἷα
πηγῆς τινος, ἧς τῶν Λατίνων ἐξέδλυζε τὰ νάματα"
^ , ^t , M ^t , , [.}
καὶ πλείστην δὲ εἰς τοῦτο σπουδὴν ἠνάλωσαν, ἵνα
ὅσα τῶν ᾿Ελλήνων χρείττονα εἶναι ἐδόκουν, εἰς τὴν
πάτριον φωνὴν μετάγωσιν, εἴτε ἱερά, εἴτε τῆς ἔξω
παιδείας, ὅπερ ἀχμάζει xal σήμερον ἐν πολλοῖς.
10. "A δὲ λέγετε τοὺς ἡμετέρους διδασχάλους,
ἵνα τὸ μεῖζον ἄρωσι xaxov, συγχωρῆσαι τὸ ἔλαττον,
ὅλως οὐ δεῖ πιστεύειν" χαὶ βουλοίμεθ᾽ ἂν ὑμᾶς οὐχ
i
εἰρηκέναι ταυτὶ οὔτε πεφρονηχέναι οὕτω ταπεινῶς
^ , , m , , [4 *
περὶ τοσούτων φωστήρων τῆς ᾿Εχχλησίας, ὡσεὶ
μὴ δυναμένων ἢ οὐκ εἰδότων * αὐτῶν πλάνην ἀπε-
λάσαι τινά, ἂν μὴ εἰς ἄλλην ἐμπέσωσι πλάνην
αὐτοί᾽ τοσοῦτον γὰρ ἴσχυσε παρ᾽ αὐτοῖς τῆς φιλο-
σοφίας τὸ ἀχριδές, ὡς οὐδενὶ λόγῳ, οὐδεμιᾷ αἰτία
τὸ ψεύδεσθαι συγχωρῆσαί ποτε. “Ὅπερ ἵνα σαφέ-
στερον εἰδῆτε, ἔγραψεν Αὐγουστῖνος ὃ μέγας λόγον
περὶ Ἰβεύδους ἐπιγεγραμμένον, καὶ ἄλλον δὲ κατὼ
τοῦ '"Ps/dovg, ἐν οἷς παραινεῖ πᾶσι χριστιανοῖς
xat' οὐδένα τρόπον ψεύδεσθαι ὅλως ἐξεῖναι" διεῖλε
δὲ τὸ Ψεῦδος εἰς ὀχτὼ γένη, πρῶτον εἰναι λέγων
ῃ 1 - I4 um *
xal ἐπικίνδυνον xat πᾶσι φευχτέον ! xpi Oe τὸ
, , -— H , M , * ^
γινόμενον ἐν τῇ ἀληθείᾳ τοῦ δόγματος xai τῆς
εὐσεθείας. πρὸς δὲ τουτὶ τὸ ψεῦδος οὐδένα δεῖν
ἀπάγεσθαι, καὶ τόδε τὸ γένος Ψεχτὸν xat βδελυχτὸν
εἰς ἅπαξ xai ἅγοης μέγιστον εἶναι ἀποφαίνεται. Ὁ
αὐτὸς ἐμφανῶς ἐχήρυξεν, οὐχ εἶναι ἐλάττω παρα-
ὑτὸς ἐμφανῶς ἐχήρυξεν, ε ἐλάττ p
, ' ^, , , Α ^ LE
γομίαν τὸ ψευδές τι ἀποφήνασθαι περὶ τοῦ Θεοῦ,
χἂν εἰς τὴν ἐκείνου συντείνη αἶνον, ἢ τἀληθὲς περὶ
αὐτοῦ ἀποχρύπτειν ?. ᾿Ιἰζηγούμενος δὲ τὴν πρὸς
2
M Bl , 2 , , r* LI
τοὺς Γαλάτας ἐπιστολήν, ταύτην ἐξήνεγχε τὴν
ἡνώμην᾽ « "EXv τί ποτε ἐπίπλαστον οἰχονομίας
-
Ξ
δήπου προσχήματι συγχωρηθείη τῇ ἰχχλησία,
-
Ξ-
δοθήσεσθαι χώραν τῷ ψεύδει καὶ κινδυνεύειν
« πᾶσαν τὴν θείαν Γρχφὴν xai πᾶν αὐτῆς τὸ
« χῦρος μέλλειν χραδαίνεσθαι ». ᾿Αλλὰ περὶ τούτου
ὲ " 3 - »* Ν " , ἃ ^ ,
μὲν xdv? τοῖς ἄνω εἴρηται οὐ χρὴ δὲ θαυμά-
ζειν, εἰ διαλεγόμενος περὶ τοῦ χαθαρσίου πυρὸς
ἔφη τινὰς τὸ ῥητὸν ἐχεῖνο τοῦ ᾿Αποστόλου οὐχ
ὀρθῶς νοεῖν᾽ οὐ γὰρ περὶ ὅλου τοῦ σώματος τῆς
ὦ" λ , L4 ^ í , : . , 2 i]
χχλησίας οὔτε περὶ αἱρέσεως ἐνισταμένης xal
τοιουτοτρόπως δογματιζούσης ἔφη, ἀλλὰ περὶ ἰδιω-
l|. φευχταῖον A. --- 2. ἀποχρίπτειν Δ. — 3. χὰν A.
aü) Augustini liber De Mendacio habetur P. L.,
t£. ^0, c. 487 sq.; opus vero Contra Mendacium,
ibid., c. 517 sq. b) Mendaciorum octo genera
numerantur lib. De Mendacio, cap. 1à — P. L.,
IV. — LATINORUM RESPONSIO AD LIBELLUM GRAECORUM. 91
latices effluxerunt. Plurimum vero laborem in
eo insumpserunt, ut quaecumque sive sacrae
sive profanae doctrinae in operibus graecis
praestabiliora esse viderentur, in patrium ser-
monem transferrent, quod plane institutum
etiam hodie apud multos viget.
10. Quod autem dicitis, doctores nostros,
quo maius tollerent malum, minus permisisse,
id nullo modo censendum est, ac vellemus vos
talia non dixisse neque tam abiecte sentire de
tantis Ecclesiae luminibus, quasi aut non po-
tuerint aut non noverint errorem aliquem
cohibere, quin in alterum ipsi inciderent erro-
rem; adeo enim valuit apud eos philosophiae
accuratio, ut nulla ex ratione, nulla ex causa
mentiri unquam licitum esse putarint. Quod
quidem quo luculentius sciatis, scripsit magnus
Augustinus librum de Mendacio inscriptum,
alterumque coztra Mendacium*,in quibus pro-
nuntiat, nulli christiano quolibet modo mentiri
penitus licere; mendacium autem in octo
genera divisit", quorum primum idque perni-
ciosissimum longeque fugiendum illud ipsum
esse ait, quod fit in veritate doctrinae ac pieta-
tis; ad quod mendacium neminem prorsus
adducendum, illudque et vituperandum et
exsecrabile omnino et maximum scelus decla-
rat. Idem aperte praedicavit, non minus esse
flagitium aliquid falsi de Deo proferre, quamvis
in illius conducat laudem, quam aliquid veri de
eo occultare. In interpretando autem epistolam
ad Galatas, hanc edidit sententiam ' : « Si quando
« aliquid falsi, dispensationis videlicet specie,
« Ecclesiae permitteretur, aditus mendacio
« pateret, et tota divina Scriptura periclitaretur,
Sed
de eo quidem iam superius dictum est. Neque
« et tota eius fluctuaret auctoritas ».
mirari subit, quod de purgatorio igne dispu-
tans, dixerit a nonnullis dictum illud Apostoli
non recte intelligi : id enim non de universo
Ecclesiae coetu neque de haeresi quadam
exorta, quae ita sentiret, enuntiavit, sed de
t. oiL, C.
Galatas habetur apud Migne, P. /
illa
quaquam occurrit.
Vugustini Expositio Epist, ad
t. 35, c. 2105
bene legi, ne
505, e
sq., ubi tamen sententia,
«25;
prx
92
privatis quibusdam hominibus, quorum men-
tem ut emendaret, haec coram populo locutus
est. Ergo talia de viris sanctissimis existimare,
res est nec aequa nec tuta, ac rogamus vos, ut
ab hac opinione desistatis, utpote nec decora
nec secura, debitam vero venerationem
sanctis tribuatis.
11. Accedamus igitur ad ipsam expositionem
Apostoli. Ac primum quidem pauca dicemus
de beatissimo loanne Chrysostomo, quem vos
affirmatis eius fuisse opinionis, ut putaret dic-
tum illud Apostoli? : Fuzdamentum aliud nemo
et cetera, de damnatis deque igne aeterno intel-
ligendum esse. Ad quod respondemus, multi-
plicem in divina Scriptura sensum contineri;
atque ut multa praetermittamus, voces /eorris
et petrae cum aliis plurimis de Christo adhi-
bentur. Unde etiam in Apocalypsi loannis le-
gimus^ : Vicit, inquit, /eo de tribu Iuda, quod
plane ad Christum referri consentiunt omnes.
Et Apostolus* : Bibebant, ait, de spirituali con-
sequente eos petra : petra autem erat Christus.
Eadem tamen vocabula non de Christo tantum,
verum etiam de aliis omnino contrariis adhibita
comperimus. Sicque doctor iste, dum forsitan
praemeditaretur multas Scripturae significatio-
nes, posthabito quolibet alio sensu, huic uni
inhaesit, quod tum ipsi videretur orationi
accommodatior. Neque vero hic sensus iis,
quae ab Augustino et Gregorio dicta sunt,
repugnat, si Chrysostomus quidem illud de
ultimo improborum fine deque eorum suppli-
cio dictum fuisse existimet, quod isti de medio
defunctorum statu sumpserunt. Consideremus
igitur in sequentibus pro viribus Apostoli sen-
tentiam, congruum sanctis tribuendo honorem.
12. Dicit itaque Apostolus? : Fundamentum
aliud nemo potest ponere praeter id, quod posi-
tum est, quod est Christus lesus. Si quis autem
superaedificat super fundamentum hoc aurum,
argentum, lapides pretiosos, ligna, foenum, sti-
pulam, uniuscuiusque opus manifestum erit. :
dies enim Domini declarabit, quia in igne reve-
1. τοῖς : τῆς A - ὦ. ἀλλο ΑΞ 9: νοῶν ἈΣ es E
a) Cf. I Cor. ΠΙ, 11. — b) Apoc. v, 5.
)
DOCUMENTS RELATIFS AU CONCILE DE FLORENCE.
[92]
- t- ᾿ , N L3
τῶν τινων προσώπων, ὧν ἵνα διορθώσῃ τὸν νοῦν,
m m D m , ..} τ
παρεστῶτος τοῦ λαοῦ ταῦτα διελέξατο. Οὐκοῦν
m Lud - — ,
τοιάδε περὶ τῶν ἁγιωτάτων ἀνδρῶν φρονεῖν, χρῆμα
. ' 5 an) Ce de.
ἔστιν οὗ χαλὸν οὔτε dx(vOuvov, καὶ δεόμεθ᾽ ὑμῶν
, 5. m ^ « Y uM
ταύτης ἀφίστασθαι τῆς δόξης, ὡς οὔτε σεμνῆς
5 ῸὩὉὩὮῤ -»! ^ -
οὔσης οὔτε ἀσφαλοῦς, ἀλλ᾿ ἀξίαν τιμὴν τοῖς
ἁγίοις ἀπονέμειν.
11. '[réoy δὴ πρὸς αὐτὴν τὴν ἐξήγησιν τοῦ
᾿Αποστόλου. Καὶ πρῶτον μὲν περὶ τοῦ μαχαριω--
, , , m , x! 5 LJ
τάτου ᾿Ιωάννου τοῦ Χρυσοστόμου ὀλίγα ἐροῦμεν,
ὃν ὑμεῖς φατε ταύτης εἰναι τῆς γνώμης, ὡς ἀξιοῦν
ὙΠ πὴ» 2 z
ἐχεῖνο τὸ Ἀποστόλου ῥητὸν τὸ Θεμέλιον &AAov?
2 ! NON , om Suy ' Y
οὐδείς καὶ τὰ λοιπά, περὶ τῶν χκαταχρίτων xat περὶ
τοῦ πυρὸς τοῦ αἰωνίου νοεῖσθαι. Πρὸς τοῦτο φαμεν,
τὴν θείαν Τραφὴν πολλαπλασίαν περιέχειν τὴν
ἔννοιαν" xol ἵνα πολλὰ χαίρειν ἐάσωμεν, λέων xot
λίθος τῷ Χριστῷ μετὰ πλειόνων ἄλλων ἀπονενέμη-
ται. Ὅθεν xai ἐν τὴ ᾿Αποχαλύψει ᾿Ιωάννου ἀνέγνω-
Ἢ E » - , C ^ , i A - ne
uev: "Evixgos, φησίν, 0 λέων éx φυλῆς vov
' loda,
ἅπαντες.
ὅπερ περὶ Χριστοῦ λέγεσθαι συναινοῦσιν
Καὶ 6 "Amóctolo; "ἔπιον ἔφη ἀπὸ
πνδυματικῆς συναχολουθούσης αὐτοῖς πέτρας"
ἡ δὲ πέτρα ἦν 0 Χριστός. Ai δὲ αὐταὶ λέξεις
οὐ μόνον ἐπὶ Χριστοῦ, ἀλλὰ xal ἐπὶ ἐναντίων ὅλως
εὑρίσχονται χείμεναι. Οὕτω καὶ ὃ διδάσχαλος οὗτος
3
ν 2) e v m τ lod , 2 Y
ἴσως €vVoOy? τὸ τῆς Γραφῆς πολύσημον, ἄφει
^
5
M
t
πᾶσαν ἄλλην ἔννοιαν, τῆσδε ὅλως ἐγένετο, ὦσε
τότε αὐτῷ τῷ χηρύγματι προσφυεστέρας εἰναι δο-
χούσης. Οὐδὲ αὕτη f, ἔννοια τοῖς ὑπ᾽ Αὐγουστίνου
x«i Γρηγορίου ῥηθεῖσιν ἐναντιοῦται ^, εἰ δ᾽ μὲν
Χρυσόστομος περὶ ἐσχάτου τέλους " τῶν χαχῶν xal
' c 5. ὦ , m 8 ξ , [4
περὶ τῆς αὐτῶν τιμωρίας ῥηθῆναι δοξάζει, ὅπερ
οὗτοι περὶ μέσης χαταστάσεως τῶν ἀπούιούντων
εἰλήφασι. Θεωρήσωμεν οὖν ἐν τοῖς ἑξῆς ὅση δύνα -
? IN M N e € 5 4, ,
ut ᾿Αποστόλου τὴν διάνοιαν, τοῖς ἁγίοις προσή-
χουσαν ἀπονέμοντες τιμήν.
^ »
12. Φησὶ γοῦν ὃ ᾿Απόστολος᾽ Θεμέλιον ἀλ-
^ 2 M , - M ^ ,
λον οὐδεὶς δύναται θεῖναι παρὰ τὸν κείμενον,
^ - Ἵ , 2
ὃς ἐστιν ᾿Ιησοῦς Χριστός. Εἰ δὲ τις &noixo-
- e , »
dousi ἐπὶ τὸν θεμέλιον τοῦτον χρυσόν, ἄργυ-
gov, λίθους τιμίους, ξύλα, χόρτον, καλάμην,
ἑχάστου vO ἔργον φανερὸν γενήσεται" ἡ γιὰρ
c , / «e ΕΣ M 2 ,
ἡμέρα δηλώσει, ὅτι ἐν πυρὶ ἀποκαλύπτεται,
. ἐναντιοῦνται Α.
— c) I Gor. x, 4. — d) I Cor. π|, 11-14.
10
30
^0
— —
-
|
5
*
Z
]
- AO
xui ἑχάστου TO ἔργον ὁποῖον ἐστι, TO πῦρ
- ? - C
δοχιμάσει. ΕἸ τινος v0 ἔργον μενεῖ, 0 ἐπω-
χοδόμησε, μισθὸν λήψεται" εἴ τινος TO ἔργον
χαταχκαήσεται, ζημιωθήσεται" αὐτὸς δὲ σωθή-
σεται, οὕτως δὲ ὡς διὰ πυρός. ᾿Ἐνταῦθα ὁ
᾿Απόστολος περὶ θεμελίου, περὶ οἰχοδομῆς, περὶ
χαύσεως, περὶ σωτηρίας μνημονεύει. Θεμέλιον,
, , (- , , 5 9 $ ^' m
φησί, τούτων ἁπάντων Χριστός ἐστιν’ ἐπὶ δὲ τοῦ
θεμελίου τούτου οὐδεὶς τῶν ἀπίστων οἰχοδομεῖν
δύναται" οὗ γὰρ ἄλλως 7j διὰ τῆς πίστεως ὃ Χριστὸς
θεμέλιος γίνεται, ἣν οὐ προσιέμενος ὃ ἄπιστος οὐ
μόνον οὐ χρῆται τῷδε τῷ θεμελίῳ πρὸς οἰκοδομνήν,
ἀλλ᾽ αὐτὸν τῇ ἑαυτοῦ δόξη χαταστρέφει. Πρὸς
, ^' , € , ^o ^ * ^
τούτοις δὲ τίς ἡ χοινωνία τῷ φωτὶ πρῦὺς TO
, , " , ν" 5“
σχύτος; ἸΠροθέμενος γὰρ ἐκεῖνος πιστευτέον ἄλλας
ἀρχὰς τὰς τῇ εὐαγγελιχῇ προθέσει ἀπ᾽ ἐναντίας
ἰούσας. οὐ τούτῳ, ἀλλ᾽ ἑτέρῳ χαὶ ὅλως διαφόρῳ
᾽ 2, ἢ :
^ ^ L4
θεμελίῳ προσφύεται: ἀπὸ δὲ τούτου ἕπεται τὸ οὔτε
3 v4
B , m 4 5 0m 3 5 ^4
Χριστὸν ἐν αὐτῷ οὔτ᾽ αὖ ἐν Χριστῷ αὐτὸν εἰναι
* m ,
πιστεύεσθαι. Αὖθις δὲ οὐ χρῆται θεμελίῳ τούτῳ ὃ
-— ^ ^ , ,
μετὰ θανασίμων ἁμαρτιῶν ἐξελθὼν τοῦ βίου, ἐχεί--
vou τῶν ἔργων ἤδη νεκρωθέντων x«t σόεσθέντων.
Οὗτος δὲ θεμέλιος μόνην τὴν ζῶσαν οἰχοδομὴν
* - - ,
προσίεται, μαρτυροῦντος τοῦ μαχαριωτάτου ἀπο-
MES el
στόλου Πέτρου xai λέγοντος" “ὐτοὶ «oti Cwv-
, 7Δ ^ ΝᾺ ,
τες λίθοι συνοιχοδομήθητε. Πρὸς δὲ τούτοις
5 M 2 , “Ὁ 5 ^ "^ [4 , δ)
εἰ xal ἐν ταύτη τῇ οἰκοδομήσει 7, πίστις ὅλως
ἐχζητεῖται, οὐ μὴν ἄλλη εἰ μὴ τῇ ἀγάπη ἐντυπω-
riga: ἄλλως γὰρ καὶ οἱ δαίμονες ἐπὶ τοῦδε τοῦ
* , ^ , y M , M , € »
θεμελίου olxodou.fasvxv ἄν" καὶ αὐτοὶ γάρ, ὡς ἔφη
t '
6 Ἰάχωῤος, x«i πιστεύουσι καὶ τρέμουσιν.
Οὐκοῦν χρὴ τὴν πίστιν αὐτὴν τὴν πάσης τῆς ἥμε-
τέρας πνευματιχῇς οἰχοδομῆς οὖσαν ἀρχὴν εἶναι
Nd , E] z D ,
τῇ ἀγάπη, συνημμένην, ἥτις οὕτω τὰς θανασίμους
€ E] - ΓῚ , 2. "a
ἁμαρτίας ἀποσοῤεῖ, ὡς οὐχ ἀνέχεσθαι αὐτῶν παν-
I ^N , Ύ 3^ *
τάπασιν οἱαιδήποτε τυγχάνωσιν οὖσαι. Οὐδεὶς οὖν
τούτων ἐπ᾽ ἐκείνου θεμελίου οἰχοδομεῖ, "Ert xat
Ll 3. - Ld 4 3. m v^ $ Α '
τοῦτο ἀπὸ τῆς χυριολεξίας αὐτῆς εὔδηλον" xal γὰρ
μολύῤδῳ! μᾶλλον xxi λίθῳ συγχρίνονται αἱ
θανάσιμοι τῶν ἁμαρτιῶν, χαὶ διότι βαρεῖαί εἶσι
' ^M ' ^ , £V
xat ὅτι διὰ πυρὸς οὐ χαθαίρονται. Αἴ οὖν συγγνω-
στοὶ τῶν ἁμαρτιῶν ξύλω xal χαλάμη xat χόρτῳ
D μ e HC Su 1 xa μη χα J. ga
^ Y
ἄλλον δηλοῦνται. ὅτι xai χοῦφαί εἶσι xai διὰ
μ ηλοῦνται, E
πυρὸς εὐχόλως καθαίρονται. Διὸ xal ὃ μέγας Γρη-
1. μολίδδῳ A.
a) II Cor. vi, 14. — b) I Pel, 11, 5. — c
Jac. 11,
[99] IV. — LATINORUM RESPONSIO AD LIBELLUM GRAECORUM. 93
labitur : et uniuscuiusque opus quale sit, ignis
probabit. Si cuius opus manserit, quod super-
aedificavit, mercedem accipiet; si cuius opus
arserit, detrimentum patietur : ipse autem salvus
erit, sic tamen quasi per ignem. Hoc in loco
Apostolus de fundamento, de aedificio, de
ustione, de salute, mentionem facit. Funda-
mentum, inquit, horum omnium Christus
est : super hoc fundamentum nemo infide-
lium aedificare potest; non enim aliter quam
per fidem Christus fundamentum exsistit
quam cum non amplectatur infidelis, non
tantum non utitur hocce fundamento ad
aedificandum, sed illud per suam opinionem
destruit. Praeterea? quae comumumicatio lucis
ad tenebras? Dum enim secum ille consti-
tuit, ut alia profiteatur principia evangelicae
professioni omnino contraria, non isti, sed
alteri fundamento penitus diverso adhaeret.
Ex quo consequitur, nullatenus existimandum
nec Christum in eo neque illum in Christo
esse. Item hoc fundamento non utitur qui
cum peccatis mortalibus e vita decedit, cum
illus opera iam mortua sint ac deleta. Si-
quidem hoc fundamentum vivum dumtaxat
aedificium admittit, rem testante beatissimo
apostolo Petro, dum ait" : Εἰ ipsi tanquam
lapides vivi superaedificamini. Insuper quam-
vis in eiusmodi fabrica fides omnino requi-
ratur, non alia tamen ab ea, quae caritate
informatur, alioquin daemones ipsi super
hoc fundamentum aedificarent : ipsi enim,
ut ait lacobus", e? credunt οἱ contremiscunt.
Oportet ergo ut ipsa fides, quae totius nostri
spiritualis aedificii principium existit, coniuncta
sit caritati, quae ita mortalia peccata expellit,
ut ea omnino non patiatur, quaecumque tandem
fuerint. Horum igitur nullus super illud funda
mentum aedificat. Idem ex ipsa loquendi pro-
prietate constat; namque plumbo potius et saxo
aequiparantur mortifera peccata, tum quod
gravia sunt, tum quod per ignem nequaquam
purgantur. Verum peccata venialia per lignum,
foenum, stipulam, melius significantur, quia et
ἘΠ
. 60.
94 DOCUMENTS. RELATIFS AU CONCILE DE FLORENCE.
levia sunt et per ignem facile diluuntur. Qua-
propter Gregorius Magnus* in quarto libro
Dialogorum locum illum interpretans, subiun-
git : « Pensandum sollicite est, quia illum per
« ignem dixit posse salvari, non qui super hoc
aes vel
« fundamentum, ferrum, plumbum
« aedificat, id est peccata maiora, et idcirco
-
« duriora, atque tunc iam insolubilia; sed ligna,
« foenum, stipulam, id est peccata minima atque
^
« levissima, quae ignis facile consumat ». Ex
quibus omnibus liquet per lignum, foenum,
stipulam, cum ex ipsa loquendi proprietate, tum
ex ipso textus tenore Apostolique mente intel-
Augustinus
ligenda esse venialia peccata.
quoque illud Apostoli dictum explicans", « Fuz-
^
« damentum, inquit, aliud nemo potest ponere
« praeter id, quod positum est, quod est lesus
« Christus. Porro si fides Christi, illa utique
« quae per dilectionem operatur, cum funda-
« mentum fides dici non valeret, nisi ea per
« quam in nobis habitat. Christus, sicut Apo-
« stolus ad Ephesios dicit", per fidem habitare
« Christum in cordibus nostris. Quia ergo nihil
« in aedificio praeponitur fundamento, si per
« lignum, foenum, stipulam, vitia gravissimaque
« peccata intelligantur, non erit omnino funda-
« mentum Christus, sed alia ei praeponentur ».
Idem Augustinus in libro XXI de Civitate Dei":
« Quisquis, ait, sic habet in corde Christum, ut
« ei necterrena et temporalia nec ea quae licita
« sunt atque concessa praeponat, fundamen-
« tum habet Christum. Si autem praeponit,
« etsi videatur habere fidem Christi, non est
« tamen in eo fundamentum Christus, cui talia
« praeponuntur ».
13. Illud autem Apostoli dictum, nimirum*
Dies enim declarabit, quia in igne revelatur,
vos de extremo iudicii die sumendum asseritis.
At vero id nihil penitus vestrum scopum iuvat :
licet enim concedamus de futuro aeterno iudi-
cio locutum fuisse Apostolum, tamen ne sic
quidem consequitur, ita eum de mortalibus
peccatis disputare vel de iudicio illo extremo,
1. χαθός A.
a) Gregor. Dialogorum lib. IV, cap. 89 — P. L.,
1. 77, c. 396 C. — b) Cf. Augustin. librum 7e fide
et-operibus, n-- 94-974 —90D- p." ὁ. A0; /6..919-5. 80
praecipue c. 215. — c) Cf. Ephes. π|, 17. — d) Au-
94]
γόριος ἐν τῇ τετάρτη βίόλῳ τοῦ Ζ]΄αλόγου ἐχείνην
Δ M 2r , , ^I
τὴν περιχοπὴν ἐζηγούμενος προστίθησιν’ « "Ev-
NASA
/ jJ el 5 - ^j
« θυμητέον σπουδαίως, ὅτι ἐχεῖνον διὰ πυρὸς
« σῴζεσθαι λέγει ὃ ᾿Απόστολος, οὐ τὸν ἐπὶ θεμέ-
« ὅλιον τοῦτον σίδηρον καὶ χαλχὸν καὶ μόλυδδον
? ^ € »y M / € , H
« οἰχοδομοῦντα, ἤγουν τὰς μείζους ἁμαρτίας, xol
« τούτου χάριν γρονιωτέρας xal ἀλύτους οὔσας,
5 n ῃ on νν Y ΒΕ ,
« ἀλλὰ ξύλον xat χόρτον xol καλάμην, τουτέστιν
« ἁμαρτίας ἐλαχίστας χαὶ ἐλαφροτάτας, ἃς ῥαδίως
5 i A ' e" 3515 , ^ ,
« ἀναλίσκει τὸ πῦρ». 'Ex τούτων δὲ πάντων
εὔδηλον διὰ ξύλου xal χόρτου xal καλάμης ἐξ αὐτῆς
κυριολεξζίας xoi ἐξ ὑφῆς αὐτῆς χαὶ τοῦ σχοποῦ
e 5 ^ c -
τοὺ Ἀποστόλου νοεῖν χρῆναι τὰς συγγνωστοὺς τῶν
ἁμαρτιῶν, Αὐγουστῖνος δὲ ταύτην τοῦ ᾿Αποστόλου
τ 5 / , » »
δῆσιν ἐξηγούμενος, « Θεμέλιον, ἔφη, ἄλλον οὐδεὶς
, - M ^
« δύναται θεῖναι παρὰ τὸν χείμενον, ὃς ἐστιν
2 - - c -
« "[nco?c Χριστός. Ei γοῦν $ Χριστοῦ πίστις,
« $ δι’ ἀγάπης ἐνεργοῦσα, ἐπεὶ θεμέλιος ^4
« πίστις λέγεσθαι οὐχ ἂν ἰσχύοι, εἰ μὴ OU ἧς ἐν
« ἡμῖν οἰκεῖ ὃ Χριστός, χαθὼς ὃ ᾿Απόστολος
« πρὸς τοὺς "Egectouc φησίν, οἰκῆσαι Χριστὸν διὰ
« τῆς πίστεως ἐν ταῖς χαρδίαις ἡμῶν. "Emi"
ἘΠῚ το ὩΣ ΘΙ τὰς τε SUNY - Ὁ
« οὖν ἐν τὴ οἰκοδομὴ οὐδὲν προτιμᾶται τοῦ θεμε-
« Aou, ἐὰν διὰ ξύλου x«i χόρτου xoi καλάμης αἵ
« χαχίαι χαὶ τὰ βαρύτατα τῶν ἁμαρτημάτων
« νοηθῶσιν, οὐκ ἔσται ὅλως θεμέλιον ὃ Χριστός,
« ἄλλα δὲ αὐτοῦ προτιμηθήσεται ». Ὁ αὐτὸς
Αὐγουστῖνος ἐν τῇ xa" βίόλῳ περὶ ΠΙἊ.όλεως τοῦ
τω y »
Θεοῦ, « “Ὅστις ἄν, ἔφη, οὕτως ἔχει ἐν καρδία
« Χριστόν, ὡς αὐτοῦ οὔτε τὰ ἐπίγεια xal πρόσ-
y íi T ? , - EMEN
« χαιρα, οὔτε τὰ ὧν ἐστι διχαία ἣ χρῆσις xal τὰ
« συγχεχωρημένα προτιμῆσαι, θεμέλιον ἔχει Χρι-
« στόν" εἰ δὲ ταῦτα προτιμήσῃ αὐτοῦ, χἂν ἔχειν
»
^E Y ! » M 2 M
« ὁοζεῖξε τὴν πίστιν. οὐχ ἔστι γξ μὴν ἐν auTO
-
ς
« θεμέλιος ὃ Χριστός, οὗ τάδε προὐτίμησε ».
13. Τὸ δὲ ῥητὸν ἐχεῖνο τοῦ ᾿Αποστόλου τὸ
Ἢ γὰρ ἡμέρα δηλώσει, ὅτι ἐν πυρὶ ἀποκαλύ-
πτεται, ὑμεῖς περὶ τῆς ἐσχάτης ἡμέρας τῆς
χρίσεως λαμύανεσθαι λέγετε. ᾿Αλλ᾽ οὐδὲν τοῦτο πρὸς
τὸν ὑμέτερον oxomóv: εἰ γὰρ xoi δῶμεν περὶ τῆς
μελλούσης αἰωνίου χρίσεως εἰρηκέναι τὸν ᾿Απόστολον,
οὐ μὴν διὰ τοῦτο συνάγεται, αὐτὸν περὶ θανασίμων
ἁμαρτιῶν διαλέγεσθαι ἢ περὶ χρί ἐχείνης αἰὼω-
μαρτιῶν διαλέγεσθαι ἢ περὶ χρίσεως ἐχείνης aio
gustin. De Civitate Dei, lib. XXI, cap. 26 — P.
G., i. 41, c. 743, ubi habetur etiam periodus
proxime ante adducta. — e) I Cor. rir, 13.
10
15
20
30
35
A0
-—
10
*
B ^
[95]
m i] '
vou, ὡς διὰ τοῦτο ἐπάγεσθαι, τὰς ψυχὰς μετὰ τὴν
-
ἐνθένδε! μετανάστασιν χαθαίρεσθαι οὐχ, οἷόν τε
|.
εἶναι. Ἡμεῖς μὲν οὖν τὴν ἡμέραν ἐχείνην οὐ μόνον
^—— Ὁ ^ , m—-
περὶ τῆς γενικῆς χρίσεως, ἀλλὰ περὶ τῆς ἡμέρας τῆς
ἑχάστου τελευτῆς ἐχλαμιδάνομεν τὸ ῥητόν" ἐπεὶ ὡς ff
^ ^
ἡμέρα τῆς κρίσεως ἡμέρα Κυρίου λέγεται, ὅτι ἐστὶν
f, ἡμέρα τῆς ἐκείνου παρουσίας πρὸς τὴν χαθολιχὴν
, ^ , , , V. δ , ,
κρίσιν τῆς οἰκουμένης, οὕτω xat f, ἡμέρα θανάτου
λέγεται ἡμέρα τοῦ Κυρίου, ὅτι ἐν τῷ θανάτῳ πρὸς
ἕκαστον ἔρχεται 6 ᾿Ιησοῦς ἢ ἀμευψόμενος ἢ καταχρι-
νῶν. Ὅθεν περὶ ἀμοιξῆς τῶν καλῶν λέγει αὐτὸς
ψ Lud , , ^ i] h] m , J
ἐν τῷ κατὰ ᾿Ιωάννην πρὸς τοὺς αὐτοῦ μαθητάς
2 ' AG , € - , ,
Ev πορευθῶ ἑτοιμάσαι ὑμῖν τύπον, Tt Atv
Y» € ^ j? ,
ἔρχομαι καὶ παραλήψομαι ὕμας πρὸς ἐμαυτέν,
e e 35A. vy , $. € - Y 3 oN LY
ἵνα ὅπου εἰμὶ ἐγω, καὶ ὑμεῖς ἡτε. Περὶ δὲ τῆς
χαταχρίσεως τῶν φαύλων ἐν τῇ ᾿Αποχαλύψει * λέγε-
, - » , e
ται ῆετανόει xoi τὰ πρῶτα t0y& ποίησον"
» ^ , » , ^ , M ,
εἰ δὲ μή, ξοχομαί σοι xol κινήσω τὴν λυχνίαν
σου. ᾿Ἐχεῖνος δὲ ὃ πύρινος ποταμός, περὶ οὗ Δανιὴλ,
6 προφήτης προείρηχεν, οὐ μόνον τοὺς πονηροὺς
ἐνειλῦσαι ἔχει εἰς τὴν αἰωνίαν κόλασιν, ἀλλὰ χαὶ
, M , : T Pf ,
χαθαίρειν τοὺς δικαίους, ἐν οἷς εὑρήσει τί ποτε
χαθάρσιμον, xai αὐτοὺς ἀχηλιδώτους χαταστῆσαι.
Y 2
Ἔστιν οὖν ἡ ἡμέρα ἣ δηλοῦσα τὸ αἰώνιον xol ἀτελεύ-
τήτον πῦρ, ἣν περὶ ἐσχάτης χρίσεως μεθ᾽ ὑμῶν &o-
μοδίως λαμιθάνειν" δυνάμεθα. "ἔστι χαὶ f, δευτέρα
ἡμέρα f$ δηλοῦσα τὸ πρόσκαιρον πῦρ xal ταῖς
ἔἐλαφραῖς τῶν ἁμαρτιῶν ἀφωρισμένον, τὸ χυρίως
, , , u ' M 5 ,
ἡμέρα Κυρίου τυγχάνον, ὅτι καὶ τὴν γενιχὴν ἐχείνην
, , , ^' € , y »r
προφθάνει, χἀχείνης δὲ f χρίσις ταύτης ἐξήρτηται.
14. Λείπεται περὶ τοῦ ἀποστολιχοῦ ῥητοῦ τοῦ
σωθήσεται διὰ Box, έων διαλέγεσθαι. Λεγόντων γὰρ
ὑμῶν τὸ ῥητὸν ἐκεῖνο τὸ σωθη σεται καὶ σώζεσθαι
χαὶ σωτηρία ἐν τῇ ἑλλάδι φωνὴ διαμονήν τινα χαὶ
Y T , ἌΡ 3 ἡ ^ , ἄντ κ ,
τὸ εἶναι σημαίνειν ἀεί, αἰδούμεθα δικαίως ἐπίφθονόν
τι δόξαι ποιεῖν, ἂν Λατῖνοι ὄντες, οὐχ ὀρθῶς ὑφ᾽
€ M - - "n ᾿ ^ “-
ὑμῶν εἰρῆσθαι τοῦτο λέξωμεν᾽ χαὶ γὰρ οὐδαμῇ
M M ^f, pr , ^ , Ὕ -
τυχὸν xaX οὐδέποτε εὑρίσχεται ἐν τῇ θεία Γραφῇ
, M [4 4 Ἁ 5 "Ὁ ^ ,
ταύτας τὰς λέξεις εἰ μὴ περὶ ἀγαθοῦ xa σωτηρίας
χεῖσθαι. Καὶ ἵνα μὴ πόρρω ἀπέλθωμεν, ἐν τῇ αὐτῇ
ἐπιστολὴ Παῦλος οὕτω λαλεῖ: 'O λόγος γὰρ 0
τοῦ σταυροῦ τοῖς μὲν ἀπολλυμένοις μωρία ἐστί,
- ES ll , € » , E mL M
τοῖς δὲ σωζομένοις ἡμῖν δύναμις Θεοῦ ἐστι.
Καὶ μικρῷ ὕστερον: ὐδόχησεν ὁ Θεὺς διὰ τῆς
μωρίας τοῦ κηρύγματος σῶσαι τοὺς πιστεύον-
1. ἐνθέδε A. — 2. λαμθάνει A.
ἃ) Joan. xiv, 3.
— b).A poc. 11, 5. — c) Dan. vii, 10.
IV. — LATINORUM RESPONSIO AD LIBELLUM GRAECORUM. 95
ut idcirco inferendum sit, animas post hinc
migrationem expurgari non posse. Et sane nos
diem illum non de universali tantum iudicio,
verum de die mortis uniuscuiusque dictum
intelligimus : quandoquidem quo modo dies
iudicii vocatur dies Domini, quia dies est ad-
ventus illius ad universale totius orbis iudicium,
ita quoque dies mortis nuncupatur dies Do-
mini, quoniam in morte ad unumquemque venit
Christus sive remuneraturus sive damnaturus.
Quocirca de iustorum retributione ipse in evan-
gelio secundum loannem dicit discipulis suis:
Si abiero, et praeparavero vobis locum : iterum
venio, et accipiam vos ad meipsum, ut ubi sum
ego, et vos sitis. De improborum autem damna-
tione legitur in Apocalypsi" : Age paenitentiam,
et prima opera fac : sin autem, venio tibi, et
movebo candelabrum tuum. Mle vero igneus
fluvius, de quo Daniel propheta praedixit", non
solum improbos est convoluturus ad aeternum
supplicium, sed etiam iustos purgaturus, in
quibus quicquam purgandum repererit, eosque
immaculatos redditurus. Est igitur dies desi-
gnans aeternum sempiternumque ignem, quem
vobiscum de extremo iudicio congruenter
accipere possumus. Est etiam alter dies signi-
ficans temporarium ignem levibus peccatis
destinatum, qui proprie dies Domini dicitur,
quia generalem illum praecedit, cuius iudicium
ex hoc pendet. '
14. Reliquum est, ut de vocabulo" sa/eus erit
in apostolico dicto breviter disputemus. Vobis
enim dicentibus, voces illas sa/vus erit, salvari,
salus, semper in graeco sermone permansionem
quamdam existentiamque significare, iure vere-
mur, ne quid odiosi videamur agere, si, Latini
ut sumus, haud recte vos id dixisse asseramus.
Etenim nuspiam forte nec ullo modo reperire
est in divina Scriptura istas voces, nisi de re
bona ac de salute adhibitas. Ac ne longius
abeamus, in eadem epistola Paulus ita loquitur":
Verbum enim crucis pereuntibus quidem stulti
tia est; iis autem, qui salvi funt, id. est nobis,
Dei virtus est. Et iterum: Jam iudicavi tradere
hominem huiusmodi Satanae in interitum car-
I Cor. ΠῚ, 15 e) Ibid. 1, 18. — f
* f: au
T61
96 '* A— DOCUMENTS RELATIFS AU CONCILE DE FLORENCE.
nis, ut spiritus salvus sit in die Domini lesu.
Rursus * : Qmnibus omnia factus sum, ut omnes
facerem salvos. Sanctus vero Lucas, qui Acfus
Apostolorum scripsit, ubi legitur" : Domine quid
me oportet facere, ut. salvus fiam? — Crede,
inquit, zz Dominum Jesum nostrum Christum,
et salvus eris δι, οἱ domus tua. Namque si revera
haec fuisset Apostoli sententia, ut ipsi in igne
servarentur, quin absumantur, cum uberrima
sit lingua graeca, proprium vocabulum adhi-
buisset minime ambiguum, atque dixisset aut
permanebit, aut. perseverabit, aut custodietur,
aut cozservabitur, aut quamlibet aliam vocem
magis propriam, qua removeretur omnis ambi-
guitas, si qua sit, in vocabulo, quamvis reipsa
nulla sit. Etenim ubinam videre est vocem
salutis de re alia a salute adhibitam? Paulum
enim, cum studiose curaret, dum in concio-
nibus loqueretur, ut claro ac simplici sermone,
etsi arcanis referto, uteretur, non omnino licet
arbitrari ista usurum fuisse ambiguitate, si
id intellexisset quod dicitis vos. Quapropter
cum vestra illa explicatio neque Apostoli sen-
tentiae. neque vocis significationi congruat,
haud dubie constat, quam exposuimus men-
tem, eam Apostoli fuisse. Cum hac doctorum
nostrorum explicatione praepositio illa per
optime convenit, quia transitum quemdam, non
permansionem significat. Nam si ea fuisset
Apostoli mens, ut vox saleus erit pro conserva-
bitur vel permanebit sumeretur, dixisset utique:
Ipse autem salvus erit, sic tamen quasi in igne.
Cum autem dixerit : Sa/ous erit quasi per ignem,
transitionem quamdam fieri per ignis suppli-
cium ad salutis locum luculentissime ostendit.
15. Deinde dicitis, verbum illud detrimentum
patietur nequaquam iis qui expurgantur con-
gruere, ut qui non detrimento afficiantur, sed
magnum lucrum faciant, ac proinde solos im-
probos ab eo designari. A vestra istiusmodi
mente multum dissentimus : namque, ut se
habet nostra sententia, qui purgantur, procul-
dubio detrimentum patiuntur, sicut ait Aposto-
lus, cum acerrima poena puniantur; quae
quidem, ut superius diximus, teste sancto
1 διαοία A. — 2. χάλιστα A.
8) I Cor. ΙΧ, 22. — b) Act./xvr, 30-31.
[96]
!
τας. Ko πάλιν" " Hó5 κέχριχα παραδοῦναι vov
^w ^ - »y*s LH v -" ,
τοιοῦτον τῷ “Σατανῷ εἰς 0ÀsÜgov τῆς oogxoc,
o ^ lod 2-3 ἂν c ! Aw, ,
ἵνα τὸ πνεῦμα 0007 ἐν τῇ ἡμέρᾳ τοῦ Κυρίου
᾿]Ιησοῦ. Καὶ πάλιν: Τοῖς πᾶσι γέγονα τὰ
Ὁ δὲ
Λουχᾶς $ συγγραψάμενος ᾿“ποστόλων rag πρά-
πάντα, ἵνα πάντως τινῶς σώσω. ἅγιος
da , - -
ἕξις, ὅπου λέγεται: Κύριε, τί με δεῖ ποιεῖν, ἵνα
6000; -- Πίστευε εἰς τὸν Κύριον ἡμῶν
2 - 7 20»
Ἰησοῦν Χριστόν, ἔφη, xoi σωθήσῃ αὐτὸς xoi ἡ
οἰκία σου. Kel γὰρ ὡς ἀληθῶς ἂν εἴη αὕτη ἣ
, , ΕΣ Ὁ» "
Α ποστόλου ἔννοια, τοῦ διατηρεῖσθαι αὐτοὺς ἐν πυρὶ
xat μὴ ἀναλίσκεσθαι, οὔσης εὐπορωτάτης τῆς ἕλλη-
γικῆς γλώσσης, κυρίᾳ λέξει ἐχρήσατ᾽ ἂν τῇ ἀναμφι-
δόλῳ οὔσῃ. λέξειέ τε ἢ διαμιενεῖ ἢ διακαοτερήσει
ἢ διαφυλαχθήσεται ἢ διατηρηθήσεται, ἢ ἄλλη
τινὶ χυριωτέρα λέξει, δι᾿ ἧς ἀφαιρεθείη πᾶσα ἣ
ἀμφιβολία, εἴ τίς ἐστιν, ἐν τῷ ῥήματι, εἰ xal οὐδεμία
ἐστί: ποῦ γὰρ εὑρίσχεται σωτηρία περὶ ἄλλου τινὸς
ἢ περὶ σωτηρίας χεῖσθαι: “Ἰὔχων γὰρ διὰ σπουδῆς ὃ
[Παῦλος ταῖς ἐχχλησίαις διαλεγόμενος τῷ σαφεῖ xal
ἁπλῷ τῆς λέξεως χρῆσθαι, εἰ xat μυστηρίων γεμού-
σης, οὗ δεῖ ὅλως πιστεύειν αὐτὸν τοιαύτη ἀμφιθδολίᾳ
χρήσασθαι, εἰ οὕτως ἐνοήσατο ἐχεῖνος, ὥς φατε
ὑμεῖς, ᾿Ιπειδὴ τοίνυν ὑμετέρα ἐχείνη ἣ ἔννοια
* οὔτε τῇ τοῦ Ἀποστόλου διανοίᾳ ' οὔτε τῇ σημασία
τῆς λέξεως ἁρμόζει, ϑζλον δή που, ἣν ἐξηγησάμεθα
ἡμεῖς, τοῦ ᾿Αποστόλου γνώμην εἶναι. Ταύτη δὲ τῶν
ἡμετέρων ἐξηγήσει ἣ πρόθεσις ἐχείνη ἣ διά
χάλλιστα 5 ἁρμόζει, διάδασίν τινα, οὐ διαμονὴν
δηλοῦσα. Ei γὰρ τοῦ Ἀποστόλου εἴη αὕτη fj ἔννοια,
ἵνα τὸ σωθήσεται ἀντὶ τοῦ διατηρηθήσεται ἢ
διακαρτερήσει ληφθείη, λέξειεν dv Αὐτὸς δὲ
σωθήσεται, οὕτως δέ, ὡς ἐν πυρί" εἰρηκὼς δὲ
σωθήσεται ὡς διὰ πυρός, διάθαςσίν τινα διὰ τιμω-
οίας τοῦ πυρὸς πρὸς σωτηρίας τόπον ἀριδήλως ἀνέφηνε.
15. Ἔπειτα λέγετε, τὸ ῥῆμα ἐχεῖνο τὸ ζημιω-
θήσεται οὐδαμῶς τοῖς χαθαιρομένοις προσήχειν,
ἐχείνων οὐ ζηκιουμένων, ἀλλὰ χερδαινόντων μεγάλα"
διὰ τοῦτο δὲ μόνους τοὺς μοχθηροὺς δηλοῦσθαι. Πολὺ
διαφωνοῦμεν ἡμεῖς ταυτησὶ τῆς ὑμετέρας ἐννοίας" xad
γάρ, ὡς ἔχει ὃ λόγος ὃ ἡμέτερος, ζημιοῦνται πάντως
οἱ καθαιρόμενοι, ὡς ἔφη ὃ ᾿Απόστολος, τῇ αὐστηρίᾳ
τὴς ποινῆς τιμωρηθέντες, εἴπερ, ὡς ἐν τοῖς ἄνω
εἴπομεν, μαρτυροῦντος τοῦ ἁγίου Αὐγουστίνου,
Ξ zh τῷ 5 M M er € c! , cm Ὁ
βαρυτάτη ἐστὶν χαὶ οὕτως, ὡς οὐδεμίαν TOU νῦν
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[97] ΠΥ. — LATINORUM RESPONSIO AD LIBELLUM GRAECORUM. 97
P
5
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AO
^ , 7: εἰ
αἰῶνος ποινὴν ἐχείνῃ συγχρίνεσθαι οἷόν τε εἰναι.
Καθάπερ γὰρ διὰ πιχρίας τῶν φαρμάχων πρὸς τὸ
^ ^ ^ UI ^P
ἱλαρὸν τῆς ὑγείας ἀφιχνούμεθα, οὕτω xat οἱ δίκαιοι
διὰ τοῦ αὐστηροῦ τῆς χαθάρσεως καρποῦνται τὴν
ἀΐδιον σωτηρίαν, ἔχοντες λέγειν μετὰ τοῦ ψαλ-
μῳδοῦ: Ζ᾽ήλθομεν dui πυρὸς καὶ ὕδατος, καὶ
ἐξήγαγες ἡμᾶς εἰς ἀναψυχήν. Ὅθεν καὶ ὃ ᾿Από-
στολος εἰπὼν τὸν τοιοῦτον ἄνθρωπον διὰ χαθάρσεως
ζημιωθήσεσθαι, ἐπάγει παραχρῆμα τὸ σωτήριον
χέρδος λέγων. Οὕτως δέ, εἷς διὰ πυρός. Καλῶς
οὖν ἁρμόζειν δοχεῖ καὶ τὸ τιμωρητιχῶς ζημιοῦσθαι
χἀχεῖθεν μεγάλα χερδαίνειν.
16. Τῆς δὲ Ῥωμαϊχῆς ᾿κχλησίας τὸ χῦρος εἰς τὸ
μέσον ἠνέγκαμεν, οὐ τυχούσης τινὸς ἐχκλησίας τὸ
ἔθος" ἐχείνη γὰρ παρὰ πᾶσιν del xal τετίμηται καὶ
δεδόξασται διδαχθεῖσα ὑπὸ τῶν μαχαρίων ἀποστόλων
Πέτρου καὶ Παύλου, τῶν τῆς ἡμετέρας πίστεως
θεμελίων χαὶ φωστήρων, xxi ὑπὸ τῶν ἄλλων ἵερω-
τάτων ἀρχιερέων, oc ἁγίους γενέσθαι διὰ θαυμάτων
πλείστων ἔδειξεν ὁ Θεός. Ταύτην δὲ τὴν πίστιν
2 , ΄ 2
ἀσάλευτον &x προοιμίων αὐτῶν εἰς δεῦρο πάντοτ᾽
ἐχήρυξε xal ἐδίδαξεν, Ὃ δὲ ὑμᾶς πεῖσαι πάνυ xoi
δυσωπῆσαι ὀφείλει, πρὸ τοῦ ἀναφῆναι τὸ νῦν σχίσμα
οἱ ὑμῶν πατέρες ταύτη τῇ ἡμετέρᾳ ἀποφάσει οὔ ποτε
ἀντιλέγειν ἐρωράθησαν, x«l ὡς εἰπεῖν μεθ᾽ ἡμῶν
ἐφρόνησαν. “ αύτην δὲ τὴν ᾿Ρωμαϊκὴν ᾿Εχχλησίαν
οἷα κεφαλὴν καὶ μητέρα xxi διδάσχαλον oi λοιπαὶ
ἐχχλησίαι πάντοτε ἐτίμησαν, ὡς μαρτυρεῖ καὶ ὃ
ἅγιος Μάξιμος ἐν τῇ σταλείσῃ πρὸς τοὺς Ἀνατολι-
χοὺς ἐπιστολῇ οὑτωσὶ λέγων « Πάντα — τὰ —
« τῆς οἰκουμένης πέρατα τὰ εἰλιχρινῶς ἀποδεχόμενα
« τὸν Κύριον xal πανταχοῦ τῆς γῆς ἐν τῇ χαθολιχῇ
« xa ἀποστολιχῇ πίστει διάγοντα εἰς τὴν Ρωμαϊχὴν
« ᾿᾿ἰχχλησίαν ὡς ἡλίου σέλας ἐνατενίζουσι, χἀχεῖθεν
« τῆς χαθολιχῆς xal ἀποστολιχῆς * πίστεως δέχονται
« τὸ φῶς ». Οὔτε δηλαδὴ παρ᾽ ἀξίαν" ὁ γὰρ Πέτρος
^
πρῶτος τὴν ἀληθὴ πίστιν, ἀποχαλύψαντος αὐτῷ τοῦ
Πατρός, ὡμολόγησε λέγων" NU εἰ Χριστὸς 6
υἱὸς τοῦ Θεοῦ τοῦ ζῶντος. ᾿Αλλὰ περὶ μὲν
τούτων ἅλις.
' ks ' e) , ^
17. ἸΙρὸς μὲν οὖν τὸν ἡμέτερον λόγον, ὃν χατ-
ἐσχευάσαμεν ἀπὸ τῆς θείας δικαιοσύνης, οὐδὲν ἀπεχρί-
&) Psal. χν, 12.
PATR. OR. — T. XV. E. 1.
— b) Maximi, ex epistola Romae seripta
Augustino, acerbissima est atque eiusmodi, ut
nulla in isto saeculo poena illi comparari queat.
Quemadmodum enim per remediorum amari-
tudinem ad sanitatis iucunditatem pervenimus,
ita quoque iusti per purgationis acerbitatem
aeternae salutis fructum percipiunt, habentes
quod cum psalmista dicant* : Zransivimus per
ignem et aquam, et eduxisti nos in refrigerium.
Quare Apostolus, postquam dixit eiusmodi
hominem per purgationem mulctandum, statim
addit salutare lucrum, inquiens : Sic tamem,
quasi per ignem. Optime igitur quadrare
videntur illa duo, et mulctari in repetundis
poenis et multum lucrum inde capere.
16. Dum autem ecclesiae Romanae auctori-
tatem in medium protulimus, non vulgaris
cuiuslibet ecclesiae consuetudinem adduximus:
illam enim omnes semper et observantia et
honore prosecuti sunt utpote edoctam a beatis
apostolis Petro et Paulo, illis fidei nostrae fun-
damentis ac luminibus, nec non ab aliis sanctis-
simis pontificibus, quos sancte vixisse plurimis
miraculis ostendit Deus. Quam quidem fidem
inde ab ipso principio ad hanc usque diem in-
concussam indesinenter praedicavit ac docuit.
Est quod vos maxime compellere debeat ac
flectere, patres scilicet vestros, ante exortum
praesens schisma, huic nostrae sententiae nun-
quam contradixisse, ut exploratum est, sed, ut
summatim dicamus, plane nobiscum sensisse.
Hanc autem Romanam ecclesiam tamquam
suum caput et matrem et magistram reliquae
ecclesiae semper coluerunt, quemadmodum
testatur ipse sanctus Maximus in epistola ad
Orientales missa ita inquiens" : « Omnes orbis
-
« terrarum fines, qui sincere Dominum confiten-
-
« tur et ubique gentium in catholica et aposto
« lica fide vitam agunt, in Romanam ecclesiam
-
« tamquam in solis iubar intuentur, indeque
« catholicae et apostolicae fidei lumen acci
« piunt ». Nec immerito quidem : nam primus
omnium Petrus veram fidem sibi ἃ Patre reve
latam confessus est dicens
filius Dei vivi. Sed de his quidem hactenus.
17. Ad nostrum argumentum, e ratione divi
nae iustitiae petitum, nihil plane respondistis,
P. G.,1. 91, c. 137 D.
Zu es Christus,
98
sed potius argumenta plurima quasi in contra-
rium congessistis. Poteramus quidem et nos
multa ad rem facientia seligere, nisi brevitatis
studium nos cohibuisset. Ouare uno solo argu-
mento contenti, nihil amplius disputavimus;
nam fidei nostrae fundamentum non in ratio-
nibus, quae fetus sunt humanae mentis, consi-
stit, sed zz petra? divinae Scripturae, et Zu 21011--
tibus sanctis", id est in praeceptis sanctorum
Patrum, quos catholica Ecclesia veluti sponsi
amicos veritatisque praecones tamquam sponsa
complexa est. lam vero ad ipsa argumenta
vestra accedamus.
|. Dicitis igitur in primis, « magis conve-
« nire divinae bonitati, exiguum bonum non
« contemnere, quam exiguum peccatum ulcisci.
5 5
« Atqui exiguum bonum in iis, qui gravius
« peccarunt, nullum praemium consequitur
« propter praeponderantem nequitiam. Neque
« igitur exiguum malum in iis, qui multa prae-
« clare gesserunt, decet poena mulctari, eo
« quod praestantiora praevaleant. Si enim id
« quod magis videtur, non est; id, quod minus
« videtur, aegre profecto erit. Neque igitur
« ignem esse purgatorium credendum est ».
Solutio. Ad id respondemus, maiorem a
vobis assumptam tum veritate inniti, cum
exiguum illud bonum manet incolume, quod
plane non evenit, si ei accidat per culpam in-
terimi, quemadmodum iis omnibus accidit, qui
in mortale peccatum incidunt. Siquidem mor-
tale peccatum cuncta ea, quae hactenus probe
acta fuerant, interimit. Certe quidem peccator,
quando per peccatum Deum offendit, omnia
bona ab eo accepta amittere meretur. Qua-
propter homini.in mortali aliquo peccato dece-
denti nullum post hanc vitam superest manu-
pretium, quidquid forte recti tandem perfecerit.
Unde Dominus per Ezechielem prophetam
dicit^ : S; autem averterit se iustus a. iustitia
sud, omnes iustitiae eius non recordabuntur.
Idem servat ipsa lex humana, et vero rationi
consentaneum videtur, ut miles, quamvis ob
multa praeclare gesta regi esset acceptissimus,
1, ἐπιτυγχάνειν A. — 2. χατορθωχόσι A. — 3.
a) Cf. Luc. vr, 48. — b) Psal. LxxxvI, 1.
DOCUMENTS RELATIFS AU CONCILE DE FLORENCE.
τὰ supra ' versum A.
[98]
nre, λόγους δὲ μᾶλλον πλείστους ὡς ἐξ ἐναντίας
5 , , m M ^ v € — €.
ἐσωρεύσατε. Ηὐποροῦμεν μὲν xat ἡμεῖς πολλῶν ὡς
, , ^ , , : -
ἐν τοιούτοις δυναμένων λέγεσθαι, εἰ μὴ χατεῖχεν
CEN
ἡμᾶς ἣ τῆς βραχυλογίας σπουδή" ἑνὶ δὲ καὶ μόνῳ
λόγῳ ἀρχούμενοι, οὐδὲν περαιτέρω ἐζητήσαμεν" Ó
γὰρ τῆς ἡμετέρας πίστεως θεμέλιος οὐχ ἐν λόγοις
τοῖς τῆς ἀνθρωπίνης ἐννοίας γεννήμασι χαθίσταται,
ἀλλ᾽ ἐν τῇ πέτρᾳ τῆς ἁγίας ΤΙραφῆς χὰ ü
ἐν τῇ πέτρᾳ τῆς ἁγίας Doeyne x&v τοῖς
(c , » », 5 - mo € , ,
ἁγίοις ὄρεσιν, ἤγουν ἐν ταῖς τῶν ἁγίων Πατέρων
διδασχαλίαις, οὺς ἢ χαθολικὴ ᾿χχλησία οἵα νύμφη
€ ^ , (λ M y, e , ,
ὡσεὶ νυμφίου φίλους x«i χήρυχας τῆς ἀληθείας
^Y Y *
περιεπτύξατο. Ἤδη δὲ πρὸς αὐτοὺς τοὺς ὑμετέρους
λόγους ἴωμεν.
YS D , 3 / ΚΞ ,
a^. Λέγετε τοίνυν ἐν πρώτοις, « μᾶλλον προσήχειν
« τῇ ἀγαθότητι τοῦ Θεοῦ τὸ ὀλίγον ἀγαθὸν μὴ παρ-
!
« τιδεῖν ἢ τὴν σχαικρὰν ἁυαρτίαν δίχης ἀξιοῦν" ἀλλὰ
SA 5 b , n ' / € ,
« τὸ ὀλίγον ἀγαθὸν ἐν τοῖς τὰ μεγάλα ἡναρτηχόσιν
« οὐδεμιᾶς ἀμοιδῆς ἐπιτυγχάνει ' διὰ τὴν τῆς
« πονηρίας πλεονεξίαν" οὐδ΄ ἄρα τὸ ὀλίγον χαχὸν ἐν
αν Χ £L , 2 "4 ^J
« τοῖς τὰ μεγάλα xavopÜxoci? προσήχει δίχης
« τυχεῖν διὰ τὸ τὰ ὃ βελτίω νικᾶν" εἰ γὰρ τὸ
ν
« μᾶλλον δοχοῦν οὐχ ἔστι, σχολὴ τό γε ἧττον ἂν
« εἴη. Οὐδ᾽ ἄρα πῦρ χαθαρτήριον νομίζειν προσ-
« ἤχει».
“1ύσις. Πρὸς τοῦτο λέγομεν, ὅτι ἣ μείζων, ἣν
λαμδάνετε, τῆς ἀληθείας ἔχεται, ὅπου τὸ σμιχρὸν
5 - , b E ἀ , ed Ὕ ,
ἐχεῖνο ἀγαθὸν ἄμευπτον * μένοι, ὅπερ οὐ γίνεται,
^ "^ 3) τ ῸὩ , 3 / eu ,
ἂν Ov αἰτίαν νεχροῦσθαι συμύαίη αὐτό, ὥσπερ ἐν
b - τω , ἰς , ,
πᾶσι τοῖς τῇ θανασίμῳ ἁμαρτίᾳ περιπίπτουσι συμ-
6 , t *H iT 0 , € , , b] d
jalvet. γὰρ θανάσιμος ἁμαρτία πάντα τὰ πρὶν
, μεν Ἢ, ἥν 6 c € ^ e ^ 95
γεγενημένα vexpot ἀγαθά, Ὃ γοῦν ἁμαρτωλὸς ὅτε δι
ἁμαρτίαν προσχόπτει τῷ Θεῷ, πάντα τὰ παρ’
αὐτοῦ ληφθέντα ἀγαθὰ ἀποδάλλειν ἀξιοῦται. “Ὅθεν
τῷ μετὰ θανασίμου τινὸς ἀπούδιοῦντι οὐχ ἀπόχειται
N N ὍΝ , c εἴς , ew 32/73 M
μετὰ τὸν τῇδε βίον ἐπίχειρόν τι, οαδήποτ᾽ ἀγαθὰ
ἐργασάμενος τυγχάνη ὦν. Ὅθεν ὃ Κύριος διὰ τοῦ
Ἰεζεχιὴλ προφήτου φησίν EL δὲ ἀποστραφὴ ὁ
δίκαιος ἀπὸ τῆς δικαιοσύνης αὐτοῦ, πᾶσαι
αὐτοῦ αἱ δικαιοσύναι οὐ μνημονευθήσονται.
“Ἔχει δὲ τοῦτο xot ὃ ἀνθρώπινος νόμος, καὶ συμφω-
^
- ᾿ - , eq c , H M
γεῖν δὲ δοχεῖ ὃ λόγος, ἵνα ὃ στρατιώτης, εἰ xot
, -ὝὉ / , y e— ^
παντοίων χαλῶν πράξεων χάριν εἴη τῷ βασιλεῖ
τὶ // 5 /i , m ^
εὐπρόσδεχτος, εἰ προσχόψῃ μετέπειτα τῷ βασιλεῖ
— ^. ἀμειπτόν A.
— c) Ezech. xvin, 24.
10
20
πὸ
10
[99]
Ll ; , ^ M , ,
σφοδρῶς, πάντων στερηθεὶς xai ἀπαλειφθέντων
, SR m , m 3. ἢ ,
τρόπον τινὰ ἀπὸ τῆς μνήμης τῶν ἀνδραγαθημάτων
ἁπάντων, τιμωρία περιπέση! δεινῇ. Οὐχ ἔχει δὲ
οὕτως περὶ σμικροῦ σφάλματος ἤγουν συγγνωστοῦ
αἰτίας ἤτοι ἐνοχῆς τῆς τιμωρίας ἐν τοῖς σὺν ἀγάπη
, 34 fq 3:4 z , OPER!
&no6sGuoxógty, ἐπεὶ ἡ ἀγάπη ἄυα σφίσι πάσχει" οὐ
qXo ἔχει ταῦτα τὰ σμικρὰ χοινῇ ἀπαλείφειν, ἀλλὰ
, M δ m 6» E , € , E
μόνην τὴν αὐτῇ ἐναντίαν θανάσιμον ἁμαρτίαν, ἥτις
"^ - ^ / -. ON GS
ἀποστερεῖ τῆς ζωῆς, ἣν ἢ ἀγάπη χορηγεῖ" Ov ἣν
" m i
ἀνισότητα τὸ ἀξίωμα ἐχεῖνο *" ὑφ᾽ ὑμῶν εἰσαχθὲν
χώραν οὐκ ἔχει. Δυνάμεθα xat πρὸς τὴν ἐλάττω τοῦ
€ C -Ὁ , , , , T.
ὑμετέρου λογισμοῦ λέγειν, ἀρνούμενοι αὐτήν, ἥτις
ἐστίν, ὅτι τὰ σμικρὰ τῶν ἀγαθῶν ἐν τοῖς ἄλλως φαύλοις
οὐδεμίαν ἀμοιδὴν δέχονται, ἐὰν ἀμοιδὴν ἔστιν εἰπεῖν
“ Y x
χουφισμόν τινα τῆς τιμωρίας" ὃ γὰρ σὺν ἀγαθοῖς
τισιν εἰς ἅδην χαταδαίνων χουφοτέρα ποινῇ τιλωρη-
m Ὁ ^ LM
θήσεται ἢ «εἰ» χωρὶς αὐτῶν τῇ ἀϊδίῳ τιμωρίο"
παρεδόθη" ὅπερ τῆς εὐεργεσίας γένος οὐδενὶ μᾶλλον
ἢ σμικροῖς ἐχείνοις κατορθώμασι προσγράφεται.
6". Δεύτερον δὲ λέγετε. « Ὥς ἔχει τὸ ὀλίγον
« ἀγαθὸν ἐν τοῖς τἄλλα " φαύλοις, οὕτω τὸ ὀλίγον
^ ^" ,
« χαχὸν ἐν τοῖς τἄλλ᾽ ἀγαθοῖς. ᾿Αλλὰ τὸ ὀλίγον
« ἀγαθὸν ἐν ἐχείνοις οὐ δύναται ἀγαθῶν ἀνταπόδοτιν
« ποιεῖν, ἀλλὰ μόνον διαφορὰν χολάσεως" χαὶ τὸ
- ,
« ὀλίγον ἄρα xaxov «ἐν τούτοις — οὐ ποιήσει
« χόλασιν, ἀλλὰ μόνον διαφορὰν ἀπολαύσεως, Οὐχ
« ἄρα πῦρ καθαρτήριον νομιστέον ».
“ύσις. Πρὸς ταῦτα εἰ xal ἐχ τῶν ἄνω ἀποχρί-
^ - , , M M ,
νασθαι δοχοῦμεν, λεχτέον μέντοι χατὰ τὰ εἰρημένα,
"Ὁ"Ὁ-ἢ — ,
οὐχ οὕτως ἔχειν χαθολιχῶς, ὡς ἐν τῇ μείζονι ὑμετέρα
προτάσει τίθετε᾽ οὐ γὰρ ὁμοίαν χρίσιν δεῖ ἔχειν περὶ
συιχροῦ ἀγαθοῦ ἐν τῷ σὺν θανασίμῳ ἁμαρτήματι
^ ^ -— 03 Led ,
ἀπούιοῦντι xal περὶ μικροῦ χαχοῦ ἐν τῷ μετὰ ἀγά-
πῆς ἀπὸ τοῦδε τοῦ βίου εἰς ἄλλον μεταθαίνοντι. To
Lg M - - ,
μὲν πρῶτον, διὰ τὸ νενεχρῶσθαι διὰ τοῦ θανασίμευ
ς , *, M *, ^ m “ων ἡ M
ἁμαρτήματος, οὐδεμιᾶς ἀντιδόσεως τῆς ἀϊδίου ζωῆς
^ : - ^ ,
ἢ ἀτελείας τῆς αἰωνίου χολάσεως ἀξιοῦται᾽ τὸ δεύτε-
pov δέ, δικαίᾳ Θεοῦ χρίσει xal διὰ τὸ ἄχρον τῆς
τελειότητος χαὶ χαθαρότητος τῆς ἄνω μαχαριότητος
Ἐν ^ ^ - , ^ ,
xai διὰ τὸ μεγαλεῖον τοῦ θεωρηθέντος χαλοῦ, πάντως
- ^. , , ΗΠ , , *
πρῶτον δεῖ χαθχαίρεσθαι" οὐ γὰρ ἀνθρωπων τις τὸ
ἀναλλοίωτον ἐκεῖνο ἀγαθὸν θεωρήσει ὁποιῳδήποτε
m 9 , E] LI L , ^r,
βαθμῷ τῆς θεωρίας, εἰ μὴ καθαρὰν mapa; ot διάνοιαν
|l. περιπέσοι ΔΛ. --- 2.
τἡμωρία A. -- 3. τ᾽ dx ΔΛ.
IV. — LATINORUM RESPONSIO AD LIBELLUM GRAECORUM. — 99
tamen si regem postea graviter offendat, omni-
bus bonis amissis ac facinoribus omnibus ad
unum quasi e memoria excisis, poena mulctetur
acerba. Non ita vero se res habet ob leve
peccatum, id est venialem culpam, vel reatum
poenae, in iis qui in caritate decesserint, quia
caritas etiam cum illis operatur : non enim
eiusmodi est, ut leviora haec penitus deleat,
sed mortale dumtaxat peccatum sibi oppositum,
quo quis privatur vita, quam caritas largitur.
Hac dissimilitudine posita, principium illud a
vobis adductum locum non habet. Possumus
etiam ad vestrae ratiocinationis. minorem re-
spondere negando eandem, videlicet, exigua
bona in iis, qui ceteroqui pravi sunt, nullo
praemio donari, si per praemium intelligatur
mitigatio poenae; nam si quis cum nonnullis
piis actionibus in infernum descenderit, leviore
poena mulctabitur quam qui absque iisdem
aeterno supplicio fuerit addictus : quod quidem
beneficii genus nulla alia re nisi exiguis illis
probe actis suppeditari videtur.
II. Dicitis secundo : « Quemadmodum se
« habet exiguum aliquod bonum in iis qui
« ceteroqui pravi sunt, ita exiguum malum in
«iis qui ceteroqui boni sunt. Sed exiguum
« bonum in illis non potest iustorum retribu-
« tionem efficere, sed differentiam dumtaxat
« supplicii. Neque igitur exiguum malum in
« istis damnationem efficiet, sed differentiam
« dumtaxat fruitionis. Non est ergo putandum
« ignem esse purgatorium ».
Solutio. Ad haec quamvis supra respondisse
videamur, tamen ex dictis notandum, rem
non ita in universum se habere, ut in maiore
vestra propositione supponitis. Non enim eadem
de exiguo bono ratio habenda est in eo qui cum
mortali peccato decedit, et eadem de exiguo
malo in eo qui cum caritate ex hac vita in alte-
ram migrat. Nam illud quidem, cum per mor
tale peccatum interierit, nullam omnino neque
aeternae vitae retributionem neque aeterni
supplicii mitigationem promeretur; hoc vero,
iusto Dei iudicio ac propter absolutissimam
supernae beatitudinis perfectionem οἱ puri-
tatem, praestantiamque boni conspiciendi, ante
omnia plane debet expurgari : neque enim
quispiam hominum immutabile illud bonum
* (7.02,
100
adspiciet quocumque tandem visionis gradu,
habuerit mentem penitusque
illibatam, in qua malum existere
omnino non licet. Et vero si exigua bona in
iis, qui ceteroqui pravi sunt, quamdam poenae
differentiam inferunt, tamen in iis, qui iusti
facti sunt, exigua mala non inducunt regulariter
primum, quia contin-
numero leviorum
nisi puram
quodvis
differentiam fruitionis :
git ut quis cum maiore
eiusmodi defectuum ex hac vita migret quam
alius, at cum vehementiore caritate, pro cuius
amplitudine ac mensura gradus ipsi fruitionis
dispensantur; deinde, quia contingere potest,
ut qui omnino melior est, maioris poenae
reatu irretitus hinc demigret. Constat igitur
exiguum malum in iis, qui ceteroqui boni sunt,
poena esse mulctandum.
III. Tertio dicitis: « Aeterni supplicii aequitas
« in eo maxime ostenditur, quod immutabilem
« habeant, qui peccarunt, pravam voluntatem :
« nam voluntati sempiterne pravae sempiterna
« etiam debetur poena; sicut vicissim plane
« consequens est, ut si is, qui ad malum per-
« petuo immobilis est, perpetua poena mulcta-
« tur, is qui non perpetuo castigatur, nec
« immobilem voluntatem habebit. Nam qui
« eandem habuerit immobilem, si ad malum
« quidem, aeternae poenae servatur ; sin autem
« ad bonum, quid ei opus est supplicio, quem
« certe coronae decent? Verumtamen eos, qui
« hoc igne purgantur, immobilem habere vo-
« luntatem vos ipsi dicitis. Non ergo iisdem
« opus est igne purgari ».
Solutio. Ad haec dicimus, consequentiam
huiusmodi nihil contra nos valere, quamvis
rectae voluntatis immutabilitas ad beatitudinem
adipiscendam necessario requiratur: non enim
per se sufficit, sed multa concurrant oportet ad
bonum opus constituendum, maxime vero ad
consequendum ultimum finem. Habemus enim
ex Aristotelis magnique Dionysii sententia, non
eandem esse rationem boni et mali in. sua
ipsorum constitutione. Etenim malum ex una-
quaque levissimarum culparum oriri par est;
bonum vero nisi ex tota sua integraque ratione
perfici non potest, ac propterea obex quilibet
impedit boni perfectionem ac consecutionem.
Etenim licet ad aliquem aeterna poena mulc-
DOCUMENTS RELATIFS AU CONCILE DE FLORENCE.
[100]
xai πάντως ἀλώθητον, ἥτινι καχὸν οὐδὲν παρεῖναι οὐ
θέμις. " Ext δὲ εἰ μικρὰ ἀγαθὰ ἐν τοῖς ἄλλως φαύλοις
διαφοράν τινα χαθίστησι τῆς τιμωρίας, ἐν τοῖς
μέντοι γενομένοις ἀγαθοῖς μιχρὰ χαχὰ οὐ ποιεῖ χανο-
νιχῶς διαφορὰν ἀπολαύσεως" πρῶτον μέν, ὅτι συμ-
6 H M A λ , -Ὁ , ἐλ
αίνει τινὰ μετὰ πλειόνων σμικρῶν τούτων ἐλαττω-
LI
μάτων ἀπαλλάξαι τὸν βίον ἢ ἕτερον, μετὰ μέντοι
ME.
μείζονος ἀγάπης, καθ᾽ f; τὸ πλάτος καὶ τὸ μέτρον
οἰχονομοῦνται xxt oí βαθμοὶ τῆς ἀπολαύσεως" δεύ-
τερον δέ, ὅτι συμόαίνειν πέφυχεν, ἵνα ὃ ἁπλῶς
, m "n 3
βελτίων ἐνοχῇ τῆς μείζονος τιμωρίας δεθεὶς ἔνθεν
μετασταίη. Δῆλον οὖν τὸ μιχρὸν χαχὸν ἐν τοῖς ἄλλως
ἀγαθοῖς τιμωρίαν ἐμποιεῖν,
Y". Λέγετε τρίτον᾽ « 'H τῆς αἰωνίου κολάσεως
^ , M c , , ' N
« δικαιοσύνη κατὰ τοῦτο μάλιστα δείχνυται, χατὰ τὸ
τὶ / “- e c , , , ,
« ἀμεταύλητον τῆς τῶν ἡμαρτηχότων ἀτάχτου θελή-
« σεως᾿ τῇ γὰρ ἀϊδίως πονηρᾷ θελήσει xol ἀΐδιος
2 , / xA M EJ , M N
« ὀφείλεται δίκη" ὥσπερ xat τοὐναντίον κατὰ τὸ
« ἀκόλουθον δή, εἰ ὃ τοῦ πονηροῦ ἀκίνητος ἀϊδίῳ
« δίχη χολάζεται, ὃς μὴ ἀϊδίως εὐθύνεται, οὐδ᾽
« ἀμεταύλητον θέλησιν ἕξει εἰ γὰρ ἀμετάδλητον
31—N ch 3 1 9 τω ΩΝ P] ; ,
« αὐτὴν ἕξει, εἰ μὲν ἀπὸ τοῦ πονηροῦ, αἰωνίῳ δίκη
« τηρεῖται" εἰ δὲ τἀγαθοῦ, *
/ 1 / ) ,
τίς ' χρεία χολᾶσεως
κὰ 1 , 15 Y M ,
« ᾧ γε στεφάνων προσήχει; ᾿Αλλὰ μὴν τοὺς τούτῳ
, - ^ , , , »
« χαθαιρομένους τῷ πυρὶ θέλησιν ἀμετάδλητον ἔχειν
x M € - 5 » ' , τὰ δ,
« φατε χαι υμεις. Οὐχ «pa πυρι TOUTGUG αναγχὴ
^
A
χαθαίρεσθαι ». [
“ύσις. Πρὸς ταῦτα λέγομεν, τὴν ἀχολουθίαν
, ὑδὲ 5 νὰ y 5 M 1 ^ ΓΝ (6).
ταύτην οὐδὲν ἰσχύειν, εἰ καὶ γὰρ τὸ ἀμετάόλητον
τῆς ὀρθῆς θελήσεως ἐν τῇ τῆς μαχαριότητος περι-
/ ΟΝ, - TS V € SNL. -.
ποιήσει ἐξ ἀνάγκης ζητεῖται" οὐ γὰρ ἑαυτῷ ἀρχεῖ
πολλὰ γὰρ χρὴ συνδραμεῖν ἐν τῇ χαταστάσει τοῦ
m y , ^ , 2 E , m
χαλοῦ ἔργου, μάλιστα δ᾽ ἐν" τῇ περιποιήσει τοῦ
5 , 4/ ΕΙΣ ^ ^ , ^ - D
ἐσχάτου τέλους. "ἔχομεν γὰρ xal ἀπὸ τῆς τοῦ
"A P). A C LÀ. Δ , * ,
ριστοτέλους xo τοῦ μεγάλου Διονυσίου ἀποφάσεως,
, 5 ' 3.5 / 5» - e 2
οὐχ εἶναι τὸν αὐτὸν λόγον ἀγαθοῦ xal χαχοῦ ἐν τῇ
αὐτῶν καταστάσει᾽ χαὶ γὰρ τὸ χαχὸν Ex ἑχάστου τῶν
, e , , b] , M ^T
λεπτοτάτων ἁμαρτημάτων φύεσθαι εἶχός, τὸ ὃ
5 DN ^ ATIS , τω 5 Ld 3), m
ἀγαθὸν ἂν μὴ £x πάσης τῆς αὐτοῦ αἰτίας τελειοῦσθαι
, Tg ^N e ΕἸ ΡῚ , 238
οὐχ οἷόν τε' διὸ πᾶν ἀποτέλεσμα ἐμποδίζει ἀπὸ
, δ , , m , ? M
τελειώσεως x«i περιποιήσεως τἀγαθοῦ. Διότι εἰ καὶ
N b - , zz 2 , / 2
προς το τιμωρεῖσθαι τινα τὴ (ovt) τιμωρια ἐξαρ-
8T. MICHAEL'8
COLLEGE
10
25
30
A0
45
20
25
30
Jo
A0
[101]
^
χέσῃ τοῦτο μόνον, τὸ ἀϊδίως ἀπὸ καχοῦ εἶναι ἀμε-
τάδλητον, πρὸς μέντοι τοῦτο, ὅπως ἕκαστος
ἐνθένδε! μεταστὰς ἀμέσως τὴν ἀΐδιον πεοιποιή-
σῆται μαχαριότητα, οὖκ ἀρχεῖ ἀμεταχίνητον ἔχειν
ἐν τἀγαθῷ θέλησιν, ἀλλὰ ὠετὰ τούτου χαὶ τόδε
ζητεῖται, τὸ μηδὲν ἔχειν χαθαρτιχὸν ἢ αἰτίας ἢ
ἐνοχῆς, ὅτι, ὡς ἄνω εἴρηται, οὐδὲν ἡ ἄνω μαχαριότης.
Y ^ m
προσίεται μεμολυσμένον. "ἔτι δὲ εἰ τὸ τῆς ὀρθῆς
θελήσεως ἀμετάδλητον ἐν τῷ προωρισμένῳ εἰς ζωὴν
"n , m , ἽῬ - bl ,
αἰώνιον ἑαυτῷ μόνον ἐξαρχεῖ πρὸς τὴν περιποίησιν
τῆς ἀληθοῦς μακαριότητος ὥσπερ xxi τὸ ἀμετάῤλη-
“Ὁ m , , Led , '
τον τῆς χαχῆς θελήσεως ἐν τῷ χαταχριθέντι πρὸς τὴν
αἰώνιον ἀπώλειαν, τί δεῖ εὔχεσθαι ὑπὲρ τῶν ἀποθα-
νόντων ἢ τὰς ἐπιχουρίας ἄλλας αἰτεῖν, ἂν (ὥς φατεὶ
bi - , -» " m Ἧς , , Ze.
τὸ ἀμεταάδλητον τῆς ὀρθῆς θελήσεως μόνον ἀρχῇ ;
"Ex τούτου δὲ γίνεται, ἵνα ἢ ἀχολουθία ἐχείνη, ἣν
εἰσάγειν ἐδοχεῖτε, προσιτέα οὐχ εἴη, δι᾿ ἧς λέγετε,
E
PE “Ὁ “.π ^ -— 5 , » '
τὸν αἀϊδίως ἀπὸ τοῦ χαχοῦ ἀμεταδλήτως ἐχοντα
Ὡ
τῇ ἀϊδίῳ κολάσει τιμωρεῖσθαι" ἄρα 6 οὐχ ἀϊδίως
P^ 5 Μ ,ὔ » ^ ,
τιμωρούμενος οὖκ ἀμετάῤλητον ἔχει τὴν θέλησιν.
δον, Τέταρτον δέ φατε" « Ei τὸ τέλειον ἔπαθλον
M LA MI
τοῖς χαθαροῖς τῇ καρδία xal τῇ ψυ ἢ τὸ ἰδεῖν τὸν
-
Ξ
Θεόν, τούτου δὲ oU, ὁμοίως ἅπαντες ἐπιτυγχά-
^
A
« νουσιν, οὐδ᾽ ἄρα τῆς αὐτῆς χαθάρσεώς εἰσιν ἅπαν-
5. Ἂ * , "Ὁ , , Ν
« τες οὐδ᾽ ἄρα χρεία τοῦ χαθαρσίου πυρός, εἴπερ
--
3
3
« ἔν τισιν ἐλλιπὴς f χάθαρσις" ἡ γὰρ ἂν ἦσαν
ι
2 ἃ , ^ M , M ^
« ἅπαντες ἐπίσης χεκαθαρμένοι διὰ τοῦ αὐτοῦ πυρὸς
« xa πρὸς θεοπτίαν ὁμοίως ἔχοντες. "l'oovo δὲ xal ἐπὶ
« τοῦ τῆς νομοθεσίας ὄρους συμέολιχῶς τε χαὶ
- , 4 , M , , m » mM
« τυπιχῶς ἐγένετο᾽ τότε γὰρ οὐ πάντες τῆς αὐτῆς
« ἀξιωθέντες φαίνονται στάσεώς τε χαὶ τάξεως, ἀλλ᾽
« ὃ μὲν τῆς, Ó δὲ τῆς, ποὸς μέτρον (οἵ αι) τῆς
μὲν τῆς; y T»pos. [A6vp μ ἧς
« ἑαυτοῦ καθάρσεως ἕκαστος χατὰ τὸν θεολόγον
* ,
« Γρηγόριον ».
, ^ - , , ^ A] Ὁ
“ύσις. Πρὸς ταῦτα λέγομεν, ὅτι διαφορὰν τῆς
μαχαρίας ἐχείνης θεω ρίας οὐ ποιεῖ ἐχείνη ἣ χά-
?To^ , * $coN mM , ,
θαρσις, 1, διὰ χαθαρσίου πυρὸς ἀπὸ τῶν αἰτιαμάτων
xal τῆς voy, τῶν τιμωριῶν χαθαίρεσθαί φαμεν.
Διαιρεῖσθαι γὰρ ἐν τῷ παρόντι δύναται διττή τις
, »* , *, ^
χαθαρότης εἴτε κάθαρσις. Πρώτη μέν ἐστι, περὶ ἧς ὃ
, " Ld " hk]
Κύριος ἐν τῷ κατὰ Ματθαῖον εὐαγγελίῳ ἔφη"
1. ἐνθέδε Α.--- ῶ, τῆς αὐτοῦ A.
IV. — LATINORUM RESPONSIO AD LIBELLUM GRAECORUM. 101
tandum illud unum sufficiat, quod ad malum
perpetuo immobilem se habeat, ad hoc tamen,
ut quis hinc decedens confestim aeternam adi-
piscatur beatitudinem, non satis est immobilem
habere ad bonum voluntatem, sed praeter hoc,
et illud requiritur, ut nihil nec culpae nec
poenae supersit expurgandum, quia, ut supra
dictum est, nihil superna beatitudo patitur
inquinatum. Insuper, si rectae voluntatis immu-
tabilitas in eo, qui ad vitam aeternam praedesti-
natus est, per se sola sufficiat ad adipiscendam
veram beatitudinem, sicut et pravae voluntatis
immutabilitas in eo, qui ad aeternam perniciem
damnatus est, quid opus est pro mortuis orare
aut alia suffragia poscere, si rectae voluntatis
immutabilitas dumtaxat, ut dicitis, sufficiat? Ex
quo fit, ut consequentia illa, quam volebatis
inferre, haud recte collecta videatur, dum dici-
tis : Qui ad malum perpetuo immobilis existit,
aeterno supplicio mulctatur; ergo qui non
perpetuo mulctatur, non immutabilem habet
voluntatem.
IV. Quarto asseritis : « Si perfectum prae-
« mium eorum, qui sunt puri corde et animo,
« est videre Deum, id autem non aequaliter
« omnes consequuntur : neque igitur par est
« omnium purgatio; nec proinde opus erit
« purgatorio igne, si in nonnullis quidem im-
« perfecta fuerit purgatio. Certe enim omnes
« essent aequaliter purgati per eundem ignem
« et ex aequo apti ad videndum Deum. Id etiam
« in monte, ubi lex data fuit, significative ac
« figurate contigit : tunc enim non eodem statu
« atque ordine omnes dignos habitos fuisse
« constat; verum hunc alio, illum alio, unum-
« quemque, ut opinor, pro purgationis suae
« ratione, iuxta Gregorium Theologum ».
Solutio. Ad haec respondemus, beatae illius
visionis differentiam non effici ex illa purga
tione, qua quis per purgatorium ignem ἃ « ulpis
et a poenarum rcatu expurgari asserimus. Nam
distingui in hac vita potest duplex quaedam
puritas seu purgatio. Prima quidem ea est, de
qua Dominus in evangelio secundum Mattheum
᾿ ἢ
υ.,
102
dixit? : Beati mundo corde, quoniam ipsi Deum
videbunt; mentis videlicet castimonia, quam
virtutes divinaque dona perficiunt. Quare haec
verba habet sanctus loannes Chrysostomus " :
« Mundos autem hic vocat, sive eos qui omni-
« modam virtutem possident nulliusque sibi
« mali conscii sunt, sive eos qui in continentia
« vivunt, qua maximopere nobis opus est ad
« videndum Deum, secundum illud Pauli* :
« Pacem sectamini cum omnibus οὐ sanctimo-
« niam,sine qua nemo videbit Dominum ». Et
haec est quae differentiam οἱ gradum in
aeterna fruitione constituit. Altera purgatio est,
de qua nunc loquimur, ea scilicet, quae animas
a venialibus culpis et reatu poenarum, quibus
post hinc discessum ab aeterna vita retardan-
tur, solvit atque expurgat; ex qua non deprehen-
ditur, ut modo diximus, differentia gradus in
beatitudine. Hoc enim genere purgationis pror-
sus necesse est animas omnes ad unam ex
aequo purgari, quoniam a quavis culpa ac
réatu solvantur oportet, licet a culpis dispari-
bus expurgentur.
V. Quinto ita argumentamini : « Sanctus ille
« magnus Gregorius Theologus de Paschate
^
« contemplative atque anagogice sermonem
« faciens, cum ad eam partem venit, in qua
dicit? : Noz efferemus autem quidquam neque
^
EI
in postridianum relinquemus, illud expresse
^
A
« aperteque statuit, nimirum non esse ultra
« praesentem noctem aliquam purgationem;
« zocfem quidem praesentem uniuscuiusque
« vitam appellans, neque ullam purgationem
« post eam admittens ».
Solutio. Ad haec respondemus, huiusmodi
beati viri sententiam minime adversari huic de
purgatorio veritati. Cum enim improborum
hominum duplex purgatio dicatur, altera qui-
dem in hac vita per poenas, quas qui sese in
paenitentia expurgat, sibi infligit, altera vero
post hanc vitam : prior purgatio, quae a paeni-
tentia nomen sortitur, post animae exitum dari
non potest; requiescunt enim a suis laboribus,
]. ἐνθέδε.
a) Math. v, 8. — b) Chrysost. homil. XV in Mat-
tibaenma—o ps Ὁ: 2: οὐ 29. Ὁ. -Ξ C)SETE DIETS
DOCUMENTS RELATIFS AU CONCILE DE FLORENCE.
, € .
AMaxe&giov οἱ καθαροὶ τὴν καρδίαν, ὅτι αὐτοὶ
^ » er ^N,» ee , m -Ὁ
Θεὸν ὀψονται" αὕτη δέ ἐστιν f; ἁγιωσύνη τοῦ νοῦ,
ἣν αἱ ἀρεταὶ xal θεῖαι δωρεαὶ ἀνύουσιν. Ὅθεν ῥητὰ
,
Ὁ ς 3 m
τοῦ ἁγίου ᾿Ιωάννου τοῦ Χουσοστόμου τάδε εἰσί"
« Καθαροὺς δὲ ὧδε λέγει ἢ τοὺς τὴν χαθόλου ἀρετὴν
« χτησαμένους χαὶ μηδεμιᾶς ἑαυτοῖς χαχίας συν-
3 , x
« ίστορας, ἢ τοὺς ἐν τῇ σωφροσύνῃ χαθισταμένους
« τῇ μάλιστα πρὸς τὸ δρᾶν τὸν Θεὸν ἀναγκαία xax?
« ἐχεῖνο τοῦ Παύλου" Τῇ εἰρήνῃ αἀκολουθεῖτε
^ € NIC , (CU EO. 2 ^ »
« σὺν πᾶσι καὶ ἁγιωσύνη, ἧς ἄνευ οὐδεὶς ὄψε-
« ται τὸν Θεόν ». Καὶ αὕτη ἐστὶν f; διαφορὰν xal
βαθμὸν ἐν τὴ
]
» , * JN , 5 ,
αἰωνίῳ ἀπολαύσει ἐργαζομένη.
΄ ^ / - -
Δευτέρα δὲ χαθαρσίς ἐστι, περὶ ἧς ὁ νῦν λόγος,
e “ c -
ἥτις τῶν συγγνωστῶν αἰτιαμιάτων χαὶ ἐνοχῆς
“- T / ,
τιμωριῶν, αἷς at ἐνθένδε! μεταναστήσασαι ψυχαὶ
*, M LJ , -
ἀπὸ τῆς αἰωνίου ζωῆς βραδύνονται, ἀπολύει καὶ
b) , " , er »
ἀποχαθαίρει, καθ᾿ ἥν, ὡς ἔφθημεν εἰπόντες, οὐ
, A - e ,ὔ
λαμόάνεται διαφορὰ βαθμοῦ τῆς μαχαριότητος.
Πού b d D θά ΤΟΥ, e N
ὕτῳ γὰρ γένει τῆς χαθάρσεως ἀνάγχη πᾶσα τὰς
N (2*9 4 ERES
Ψυχὰς ἁπάσας ἐξ ἴσου χεχαθάρθαι, ὅτι ἀπὸ πάσης
27 Mode EET / 2) , ,
αἰτίας xoi ἐνοχῆἧς ἐλευθέρας εἰνα! προσήχει, καίτοι
ἀνίσων αἰτιῶν καθαιρομένας.
εὐ, Πέμπτον οὕτως ἐπιχειρεῖτε᾽ « Ὁ ἐν ἁγίοις
/ m
« μέγας ΤΓρηγόριος ὃ θεολόγος τὸν περὶ τοῦ Πάσχα
« λόγον θεωρητιχῶς xal ἀναγωγιχῶς ποιούμενος,
2 ^ E] ^ / , T ^ 2 οὶ ,
« ἐλθὼν εἰς τὸ μέρος, ἐν o φησιν Οὐχ ἐξοί-
MN 2 Ν b ^ S
« couev δὲ οὐδὲν οὐδὲ sig τὸ πρωὶ καταλεί-
; , € m el R m»
« y/jou£v, ἀποφαίνεται ῥητῶς οὕτω xal καθαρῶς,
[uj M € M N , , y ,
« ὅτι μὴ ὑπὲρ τὴν νύχτα ταύτην ἔστι τις χάθαρ-
, Ν € fa , , » ——
« σις, γύχτα τὸν ἑχάστου παρόντα βίον ἀποκαλῶν
« καὶ μηδεμίαν κάθαρσιν μετ᾽ αὐτὸν εἶναι παρα-
p r μ ρ
« χωρῶν ».
, ^ m Ὁ»
“Πύσις. [Πρὸς ταῦτα λέγομεν, ταύτην τοῦ ἁγίου
E 4 ^
ἀνδρὸς τὴν δόξαν οὐχ ἀντιλέγειν τούτῳ — 50 —
M 7 , m ^
περὶ χκαθαρτηρίου δόγματι" χαὶ γὰρ τῆς τῶν ἁμαρ-
τωλῶν χαθάρσεως διττῆς λεγομένης, πρώτης μὲν
, M τω A NUS - e 2 !
ἐν τὴδε τῇ ζωῇ διὰ τιμωριῶν, ὧν ὃ ἐν μετανοία
J € e r - (A 0/2 b! i N
χαθαιρόμενος ἑαυτῷ προξενεῖ, ἑτέρας δὲ μετὰ τὸν
^ 7 € , D
τὴδε βίον, f, μὲν πρώτη κάθαρσις τῆς μετανοίας
* / - “-
εἶναι λεγομένη μετὰ τὴν ἔξοδον τῆς ψυχῆς γίνε-
5 , " , , ^ ? ^ -Ὁ » ,
σθαι οὐ πέφυχεν' ἀναπαύονται y&Q ἀπὸ τῶν ἰδίων
14. — d) Gregor. Naz. Orat. XLV in sanctum
Pascha, n. 16 — P. G., t. 36, c. 655 A.
10
15
30
10
45
25
^0
[103]
κύπων, ὡς ἐν τῇ Ἀποχαλύψει 6 ᾿Ιωάννης ἔφη,
7 , m , , » 3» Ld
παυομένης πάσης τῆς ἐχείνης πράξεως εἴτε ἀξιωτιχῆς
εἴτ᾽ ἀπαξιωτιχῆς. "O0:w 6 σοφὸς ἔφη" ΠΙ|οὺ τῆς
, € , , € ^ ^ ,
χρίσεως ἑτοιμάσαι δικαιοσύνην. Ἢ δὲ δευτέρα,
περὶ ἧς νῦν ἡμῖν ὃ λόγος, ἣ οὐχ αἱ βαρεῖαι, ἀλλ᾽ αἱ
χοῦφαι ἀπολύεσθαι λέγονται, μετὰ τόνδε τὸν βίον
ἐστίν. Ὃ δὲ Γρηγόριος ὃ θεολόγος ἐξαίρετος οὐ περὶ
τῆσδε τῆς δευτέρας καθάρσεως ἐλάλησεν, ἀλλὰ περὶ
“Ὁ , [4 v 5 d * Lud , , —-
τῆς πρώτης, ὡς ἐξ ἀκολουθίας * τῶν λόγων αὐτοῦ
, » , ^ oem ^ 2 R/ ,
φαίνεται, ὅπου ἐξηγούμενος τὸ ῥῆμα τὸ οὐχ ἐξοίσετε,
Ὁ 9 , » , “ὦ. ὦ , ,
πολλὰ τῶν ἡμετέρων ἔφη μυστηρίων οὐ δεῖν ἐκφέρειν
^ »* M er 2 , M e 21€ m 2?
τοῖς ἔξω, x«t οὕτως ἐπάγει τὰ (y ὑμῶν εἴρη-
/ Veces Y M , , *
μένα, ὅτι μὴ ὑπὲρ — τὴν — νύχτα ταύτην ἔστι
τις χάθαρσις. ᾿Εξ ὧν εὔδηλον, ὅτι περὶ χαθάρσεως
ἐχείνης διαλέγεται, ἣ τὰ μείζονα τῶν ἁμαρτημάτων
H “ M Y m. , 2^ ,
χαθαίρονται, ἥτις μετὰ τὸν τῇδε βίον οὐδεμία
ἐστίν.
c^. "Excoy δὲ οὕτως ἐπιχειρεῖτε᾽ « Ὁ αὐτὸς ἐν
« τῷ εἰς τὴν πληγὴν τῆς χαλάζης λόγῳ διαγο-
τῷ εἰς τὴν πληγὴν τῆς χαλάζης λόγῳ διαγο
, e - 5p , LN " ^ ,
« ρεύων οὕτως" « "Eo λέγειν τὰ ἐχεῖσε διχαιωτήοια,
« οἷς f, ἐνταῦθα φειδὼ παραδίδωσιν, ὡς βέλτιον εἰναι
« νῦν παιδευθῆναι xal χαθαρθῆναι ἢ τῇ ἐχεῖθεν
« βασάνῳ παραπεμφθῆναι", ἡνίχα χολάσεως χαιρός
| «9 mou TE. QUT, 9 ἢ ως χαιρος,
« οὐ καθάρσεως », παρίστησι φανερῶς μηδεμίαν εἰναι
« χάθαρσιν μετὰ τὴν ἐνθένδε 2 ἀπαλλαγήν, ἀλλ᾽
« ἢ μόνον τὴν αἰώνιον κόλασιν ».
, " m ΕΣ mM e ΝΜ
“σις. Πρὸς ταῦτα ἀπολογοῦμεν, ὡς ἄνω
NS
οιχ
,
i] p"
εἴρηται" xat γὰρ περὶ πρώτης χαθάρσεως τῆς
-
θρήνων μετανοίας χαὶ τῆς τῶν ἁγίων ἔργων χρείας
, ἅ ^ , ^ * 2^ , , ,
γινομένης, ἥτις μετὰ τήνδε τὴν ζωὴν οὐδεμία ἐστί,
λαλεῖ 6 ἅγιος, ὡς ἐξ ἀχολουθίας τοῦ λόγου αὐτοῦ
δῆλον" ἐπάγει γάρ' « “Ὥσπερ γὰρ τοῦ θανάτου
, 2 MI , LI ^ “ν ,
« χρείττων ἐστὶν ὃ ἐνταῦθα τοῦ Θεοῦ μεμνημένος,
b^ - ^ , ^"
« ὅπερ ὃ θεῖος ψαλμῳδὸς χάλλιστα φιλοσοφεῖ,
, 3 , y - , et 6 ,
« οὕτως ὃ οὐχ ἔστι τοῖς εἰς ἅδην χαταῤαίνουσιν
« δμολόγησις xal διόρθωσις᾽ συνέχλεισε γὰρ ὃ Θεὸς
« ἐνταῦθα μὲν ζωὴν xat πρᾶξιν, ἐχεῖ δὲ τῶν πε-
, »t
« πραγμένων τὴν ἐξέτασιν ».
t», "E68opov οὕτως ἐπιχειρεῖτε᾽ « Ὁ Κύριος ἐν
"m" -" Α m , , ^ '
« τῇ τοῦ χατὰ Λουχᾶν εὐαγγελίου mapa60)T, περὶ
IV. — LATINORUM RESPONSIO AD LIBELLUM GRAECORUM,
103
ut ait Ioannes in Apocalypsi", iam cessante qua-
libet illius actione sive honesta sive inhonesta.
Quare sapiens ait" : Ante iudicium operare iusti-
tiam. Altera vero, de qua nunc nobis est sermo,
qua non graviores, sed leviores culpae solvi
dicuntur, post hanc vitam locum habet. Grego-
rius autem, praestantissimus ille theologus, non
de hacce altera purgatione locutus est, sed de
priore, sicut ex tenore verborum eius apparet,
ubi explicans vocabulum illud Non efferetis,
multa nostrorum ait mysteriorum nefas esse
efferre ad eos qui foris sunt, atque tum demum
ea subiungit quae adduxistis, videlicet non esse
ultra hanc noctem aliquam purgationem. Ex
quibus constat, illum loqui de ea purgatione,
qua maiora expurgantur peccata, quae sane
post hanc vitam nulla habetur.
VI. Sexto ita argumentamini :
« in sermone de P/aga grandinis sic disserit" :
« Mitto dicere futurae vitae tormenta, quibus
« Idem dum
« huiusce vitae indulgentia eos tradit; ita ut
« satius sit nunc castigari ac. purgari, quam ad
« cruciatum illum transmitti, cum iam poenae
-
tempus erit, non purgationis », manifeste
-
i
^
EI
ostendit nullam esse purgationem post disces-
« sum- ex hac vita, sed aeternum dumtaxat
« supplicium ».
Solutio. Ad haec ita respondemus, quemad-
-
modum supra dictum est : namque de priore
purgatione, quae per paenitentiae gemitus sanc-
tarumque actionum usum perficitur, quaeque
post hanc vitam nequaquam existit, loquitur
sanctus, sicut ex orationis serie patet; nam
subiungit" : « Ouemadmodum enim, ut a divino
« psalmista optime dictum est, morte superior
« est, qui hic Dei memor est; ita non est mor-
« tuis in inferno confessio nec morum correctio.
« Hic enim Deus vitam et actionem, illic autem
-
« rerum gestarum censuram conclusit ».
VII. Septimo ita argumentamini : « Dominus
« in illa evangelii secundum Lucam parabola'
1. παραπεμφῆναι A. — 2. ἐνθέδε A. — 3. οὕτως posui eum Gregorii edilis pro λέγων, quod legebatur. in
codice, quasi Davidis verba essent
: οὐχ ἔστι etc., dum huiusmodi Davidis testimonium ad ea, quae
praecedunt, refertur. Alludit siquidem ad Psal. vi, 6.
a) Apoc. xiv, 13. — b) Eccli. xiv, 17. — c)
— d) Loc. cit., C. — e)ILuc. xvi, 20 sq.
(ΟΝ,
NuZ XVI, n P. «4H
Orat.
* f. 63".
EDO.
104
^
« de divite et Lazaro docens quae sors utrique
(
obtigerit, Lazarum quidem ait statim post
(
A
mortem delatum fuisse ab angelis in sinum
« Abrahae, divitem vero, vix dum decessisset,
« sepultum fuisse, animamque eius inventam
« esse in inferno, tormentis addictam. Atque
« ita cum per sinum Abrahae perfectissimum
« illum statum in beata requie eorum qui Deo
« placuerunt significasset, per infernum vero et
« tormenta extremam improborum damnatio-
« nem aeternamque poenam indicasset, nullum
« inter duo alterum reliquit locum alicui tem-
« porali poenae destinatum, sed magnum
« dumtaxat imperviumque hiatum, quo alter
« ab altero disiungitur, eorumque absoluta
« ac contraria oppositio exprimitur ».
Solutio. Xd haec primum quidem dicimus,
locum a dicto cum negatione assumptum
absque ulla alia appositione, quemadmodum in
vestra argumentatione allegari videtur, apud
viros doctos plane inusitatum deprehendi.
Praeterea dicimus, quod etsi Christus in dicta
parabola duo dumtaxat loca designaverit (non
enim de animarum corporibus solutarum
receptaculis, sed de ultimis hominum finibus
disputabat, inter quos purgatorium locum non
habet), non idcirco consequitur, tertium non
esse locum transitoriae purgationis, praesertim
cum ipse Salvator noster in evangelio secundum
Matthaeum? eundem vere existere praesuppo-
nat, ubi culpas quasdam in futura vita venia
donari posse docet; quae quidem cum neque
in paradiso neque in inferno habeatur, prorsus
necesse est tertium supponi locum, in quo
dicta remissio fiat. Eundem statuit etiam incly-
tus Apostolus, tum etiam doctores tam latini
quam graeci, ut supra dictum est.
.. VIII. Octavo sic argumentamini : « Animam
« corpore solutam iamque omnino incorpoream
« ac materiae expertem redditam, aequum non
« est a corporeo igne cruciari, cum corpus
«ipsius, quod ignis erat apprehensurus, iam
« interierit. Profecto, post resurrectionem, cum
« denuo assumpserit corpus incorruptibile, et
« creatura omnis immutata fuerit, ipseque
a) Mat. xL1, 39.
DOCUMENTS RELATIFS AU CONCILE DE FLORENCE.
[104]
« τοῦ πλουσίου καὶ τοῦ Λαζάρου διδάσχων τὸν ἑχά-
NONI T S ' " / -
« τερον διαδεξάμενον χλῆρον, τὸν μὲν Λάζαρόν φησιν
« ἅμα τῷ ἀποθανεῖν ἀπενεχθῆναι ὑπὸ τῶν ἀγγέλων
« εἷς τὸν κόλπον τοῦ Ἁδραάυ,, τὸν δὲ πλούσιον ὁμοῦ
- , / ' M M 9. m
« τε ταφῆναι ἀποθανόντα xoi τὴν ψυχὴν αὐτοῦ
« εὑρεθῆναι ἐν τῷ ἅδη, ὑπάρχουσαν ἐν βασάνοις
x. n (P ny rd ex ^
« Καὶ οὕτω διὰ μὲν τοῦ κόλπου τοῦ Ἁδραὰμ. τὴν
3 /, , 5 LJ , , , D
« ἀκροτάτην χατάστασιν ἐν τῇ εὐδαίμονι λήξει τῶν
« τῷ Θεῷ φίλων ἐμφήνας, διὰ δὲ τοῦ ἄδου xal τῶν
« βασάνων τὴν ἐσχάτην χατάχρισιν xol αἰωνίαν
, e € Lud , ^ τὰ
« δίκην τῶν ἁμαρτωλῶν παραστήσας, οὐχ ἔτι
v / e , Ν᾽ , ,
« μεταξὺ τούτων ἕτερον τόπον χατέλιπε πρόσχαιρόν
« τινα βάσανον ἔχοντα, ἀλλ᾽ ἢ χάσμα μέ ὶ
Ei χοντα, ἢ χάσμα μέγα χαὶ
« ἀδιάδατον, διεῖργον ἑκατέρους ἐξ ἀλλήλων xat τὴν
« ἄχραν καὶ ἄμεσον ἐναντίωσιν παριστῶν ».
, ^ m , m , «“
“σις. Πρὸς ταῦτα λέγομεν, πρῶτον μέν, ὅτι ὃ
, ἌΞΙΟΝ m € m-— 5 e b » ki
τόπος ἀπὸ τοῦ ῥητοῦ ἀποφατιχῶς ληφθεὶς ἄνευ ἄλλης
n cr m - te ,
προσθήχης, ὥσπερ χρῆσθαι δοχεῖτε τῇ ὑμετέρα
5 , Sj - ^ / *$ ,
ἐπιχειρήσει, παρὰ τοῖς πεπαιδευμένοις ἀνδράσιν
5 ᾿ς , J , "E δὲ RM
ἀνεπιχείρητος φαίνεται πάμπαν. "Ext δὲ λέγομεν,
E WM of ese SN AMA rn To
ὅτι εἰ χαὶ ὁ Χριστὸς ἐν τῇ εἰρημένη παραδολῇ δύο
L4 bJ ^" , 1 - à N ^ bd A , ΕΝ
μόνους ἐνέφηνε τόπους (οὐ γὰρ περὶ δοχείων τῶν
Ψυχῶν τῶν λελυμένων ἀπὸ τῶν σωμάτων, ἀλλὰ περὶ
5 / Ὁ , , 2 “ο΄ 5, τ ^
ἐσχάτων τῶν ἀνθρώπων τελῶν ἐδίδασχεν, ἐν oic τὸ
χαθαρτήριον χώραν οὐχ ἔχει), * xol οὐ διὰ τοῦτο
oU) (o0 χει)»
ἀχολουθεῖ, τὸ μὴ εἰναι καὶ τρίτον τόπον τῆς διαόα-
tux; καθάρσεως, μάλισθ᾽ ὅτι ὃ αὐτὸς Σωτὴρ ἡμῶν
ἐν τῷ χατὰ Ματθαῖον ἐχεῖνον ἀληθῶς εἶναι
“ , ea € , à] 5 z λλ Cea
προὐποτίθησιν, ὅτε ἁμαρτίας τινὰς ἐν τῇ μελλούσῃ
eo3 92 4 NM L3 , ty e Y p
ζωῇ ἀφέσεως δύνασθαι τυχεῖν διδάσχει" τῆς δὲ ut
HS δεῖ ἈΠ ΠΩΣ dixe eod
ἐν τῷ παραδείσῳ μήτ᾽ ἐν ἅδη γινομένης, ἐξ ἀνάγχης
ὑποτίθεται ὃ τρίτος τόπος, ὅπου γένηται ἣ προειρη-
μένη ἄφεσις. Συνιστᾷ δὲ ἐχεῖνον xa 6 χλεινὸς Ἀπό-
στολος xai δὴ xai ot διδάσχαλοι λατῖνοί τε xal
ἕλληνες, ὡς ἄνω εἴρηται.
M ΟΣ ^ NC) E ers sve p SUN
ἡ), "O8oov δὲ οὕτως ἐπιχειρεῖτε᾽ « Τὴν ψυχὴν
« ἀπαλλαγεῖσαν τοῦ σώματος καὶ ἀσώματον πάντη
gaps , ΕΣ ΡΥ ΨΥ 2
« χαὶ ἀῦλον γενομένην οὐχ ἔστιν εἰχὸς ὑπὸ σωματι-
- M , m , » vw Ἐν ΒΑ
« XOU πυρὸς χολάζεσθαι, τοῦ σώματος αὕτης, OU τὸ
^
A
πὺρ ἔμελλε περιδράττεσθαι, διαφθαρέντος. Μετὰ
* A 5 , 5 , N —M- Y»
« γὰρ τὴν ἀνάστασιν ἐπαναλαδούση τὸ σῶμα ἄφθαρ-
M m , , 2 , M
« toy xol τῆς χτίσεως πάσης ἀλλοιωθείσης xat
INI J τ ! € , M
« διαιρεθέντος τοῦ πυρός, ὡς μανθάνομεν, εἰχὸς
10
25
30
35
A40
T"———— eC" VN oS MU
tá
΄
[105]
« αὐτῇ τὴν ἀπὸ τούτου χόλασιν χατάλληλον ἔσεσθαι,
« καὶ οὖχ αὐτῇ μόνον, ἀλλὰ xa τοῖς δαίμοσιν, ἅτε
« χαὶ αὐτοῖς ζοφεροῖς οὖσι xal ὕλην τινὰ xal παχύ-
, ^ , 5 9 2 ,
« vta περιδεύλημένοις xal σώματα ἀέρια ἢ πύρια
« χατὰ τὸν μέγαν Βασίλειον᾽ πρὶν δὲ τὸ οἰχεῖον
E PT. - E *6 - e
« σῶμα ἀπολαύεῖν, εἶδος οὖσα μόνον τῆς ὕλης
« ἄμικτον, εἰ xal χαθ᾽ ἑαυτὴν ὑφέστηχε, πῶς ἂν ὑπὸ
"Ὁ΄ M , ,
« σωματιχοῦ πυρὸς χολάζεσθαι δύναιτο: »
“σις. Πρὸς ταῦτα λέγομεν, τὴν ψυχὴν ἀπολε-
mM , Ὁ M c
10 λυμένην τοῦ σώματος σωματιχῷ πυρὶ τιμωρεῖσθαι
τῇ θεία δυνάμει xa διχαιοσύνη εἶνα! ἁρμοδιώτατον
τῇ θείᾳ δυνάμε 2 eu
Καὶ πρῶτον μὲν ὁμολογοῦμεν, μηδὲν σωματιχὸν τῇ
, , 5 , -1 M . , ? ^
οἰκεία δυνάμει ἰσχύειν εἰς τὸ ἀσώματον xol εἰς τὸ
πνεῦμα΄ τοῦτο μέντοι τῇ θείᾳ δυνάμει γίνεσθαι
τὶ Π D
15 οὐδεὶς τῶν σοφῶν ἀντερεῖ. Καὶ γὰρ ἂν ὅλη ἣ χτίσις
ΕἸ m , € D , u [4
ἐν τῇ δυνάμει ὑποθετιχῇ συνίσταται ὥσπερ xal ἣ
c , δ, ἐν Σὰ / 2 rom. 3 5
ὕλη f$ ἱσταμένη ἐν τῇ δυνάμει Avant! ἀπὸ
τοῦ ἐνεργοῦντος φυσιχοῦ, τί ἄτοπον ἀπὸ τούτου
, , ? “ὦ , , [4 ,
συμπεραίνεσθαι δύναται, el τῇ θείᾳ νεύσει ὑπόχειται
Ὁ ταῦτα τὰ πνεύματα πρὸς τὴν τῆσδε τῆς τιμωρίας
αἴσθησιν; Πρὸς τούτοις δὲ τοῦτο ζητεῖ τῆς θείας
δικαιοσύνης ἢ τάξις, ἵνα ἢ ψυχή, ἣ δι’ ἁμαρτίας
ἑαυτὴν τοῖς σωματικοῖς ὑποβέῤηχεν, αὐτοῖς κἀν ταῖς
f ,ὔ »* y LIE ν
τιμωρίαις υποτασσηγται. Οὔχουν ατοποὸν ἐστιν οὐτε
25 θαυμαστόν, εἰ τὸ πῦρ ἐχεῖνο ἐν τῇ θεία δυνάμει
, Lg Y , , ΕῚ " , —
ἐνεργοῦν ὅτου ὄργανόν ἐστιν εἰς ἐχδίχησιν τῶν
po^ nov, ἐνεργεῖ χἀν" τῇ χεχωρισμένη ψυχῇ
ϑήρων, ev ! χωρισμενὴ vum,
, , r, [4 MA m ea Ej €
κατατρύχον αὐτήν. Οτι δὲ τοῦτο οὕτως ἔχει, ἣ
παραῤολὴ ἐχείνη ἡμᾶς διδάσχει, ἣν περὶ πλουσίου
30 τοῦ ἁθροδιαίτου πρὸ μιχροῦ εἰσηγάγετε, ὅπου ἣ ψυχὴ
τοῦ πλουσίου πρὸ τῆς ἀποκαταστάσεως τοῦ σώματος
πυρίνῃ φλογὶ βασανίζεσθαι λέγεται" δῆλον δὲ τοῦτο
χαὶ ἐκ τῆς θείας ἐκείνης ἀποφάσεως τῆς τοὺς χατα-
* *, , , ap — ^ -“
χρίτους ἀπιέναι χελευούσης εἰς αἰώνιον πῦρ τὸ τῷ
" Li L] - "» , , ^— € ,
35 διαθόλῳ χαὶ τοῖς ἀγγέλοις αὐτοῦ ἡτοιμασμένον.
Οὔτε ἀρέσχει ἡμῖν ἐχείνων ἢ δόξα, οἵτινες λέγουσι
τοὺς δαίμονας ἀπολήψεσθαι μέλλειν σώματά τινα
τ 4
ἀέρια ἢ ἐμπύρια, ἵνα ἐπιτηδειότεροι ὦσιν εἰς τὰς
βασάνους, δοχοῦντος τούτου τῇ θείᾳ ἐπηρεάζειν
^0 δυνάμει.
0^*, " Evvatzov δὲ οὑτωσὶ λέγετε" « Οἱ τὸν ἰσάγγε -
« λον ἐπὶ γῆς πολιτευσάμενοι βίον ὅσιοι πατέρες
« ἡμῶν πολλαχοῦ xxl πολλάχις OU ὀπτασιῶν xal
1. ἀναλιπτιχῇ A. — 2. x&v A.
ἃ) Mat. xxv, ^1.
IV. — LATINORUM RESPONSIO AD LIBELLUM GRAECORUM. 105
« ignis, ut novimus, divisus fuerit, consenta-
« neum est, cruciatum ab eo irrogandum illi
« accommodatum fore; neque vero illi dum-
« taxat, verum etiam daemonibus, cum et
« ipsi caliginosi sint, materia quadam crassi-
« tieque circum vestiti nec non corporibus
« aereis vel igneis secundum Basilium ma-
« gnum. Prius quam vero corpus suum reci-
« piat, cum forma tantum sit nulli materiae
« immixta, quamvis per se subsistat, quomodo
« ἃ corporeo igne cruciari possit? »
Solutio. Ad haec dicimus, quod anima cor-
pore soluta corporeo igne torqueatur, rem esse
divinae potentiae ac iustitiae convenientissi-
mam. ἃς primum quidem fatemur, rem corpo-
ream sua virtute nihil omnino valere in incor-
poreum quiddam et in spiritum; id tamen
divina virtute fieri posse nemo doctorum
inficias iverit. Etenim si universa rerum ma-
china in potentia hvpothetica consistit. non
secus ac materia determinata in potentia
susceptiva ab agente naturali, quae repugnantia
potest esse, si quis inde colligat, eiusmodi
spiritus divino nutu aptos reddi ad hancce
poenam percipiendam? Praeterea illud exigit
divinae iustitiae ordo, ut anima, quae sese cor-
poreis rebus peccando subiecerit, iisdem etiam
sit obnoxia in poenis repetundis. Non igitur
absurdum est neque mirandum, quod ignis ille
divina virtute actus, cuius instrumentum est ad
improbos ulciscendos, in animam quoque sepa-
ratam agat eam torquendo. Quod autem ita se
res habeat, parabola illa nos docet, quam de
divite epulone paulo ante attulistis, ubi divitis
anima vel ante corporis resurrectionem ignea
flamma cruciari dicitur. Idem perspicuum fit
ex divina illa sententia, qua damnati iubentur
abire* in ignem aeternum, qui diabolo et angelis
eius paratus est. Neque nobis placet illorum
opinio qui asserunt, daemones assumpturos
esse corpora quaedam aerea vel ignea, quo
aptiores reddantur ad ferendos cruciatus, cum
hoc videatur divinae potentiae iniuriam facere
IX. Nono vero sic loquimini : « Sancti Pa
« tres nostri, qui angelicam in terris duxerunt
« vitam, cum multis in locis ac saepe per visio-
106
« nes et insomnia aliaque miracula de aeterno
« supplicio deque impiis ac peccatoribus in eo
« torquendis, ea quae ipsi didicerint, alios
« doceant, ac veluti praesentia et quasi iam
«facta intueantur sermoneque ostendant,
« quemadmodum et in illa evangelii secundum
« Lucam parabola divitis ac Lazari res descri-
« bitur : de purgatorio temporarioque igne
^
« nihil uspiam declararunt ».
Solutio. Respondebimus negando habitas non
fuisse visiones revelationesve et alia eiusmodi,
quibus manifestetur purgatorium. Haec testa-
tur Gregorius magnus, quin etiam Damascenus
talia quaedam enarrat, et vero in beati Hiero-
nymi vita Cyrillus* multa eiusmodi miranda
exposuit; nosque ipsi plurima et evidentissima
doctorum tam latinorum quam graecorum te-
stimonia supra protulimus.
X. Decimo hac ratione argumentamini
« Opinio illa de instauratione omnium et fine
« aeterni supplicii, quae ab Origene, ut dictum
« est, primum inventa, apud nonullos ecclesia-
« sticos viros, inter quos fuit etiam Didymus et
« Evagrius, invaluit, ut quae Dei misericordiam
« praetexendo acceptissima socordioribus ha-
« beretur, sicut deiferus ille Ioannes caelestis
« scalae auctor ait : explosa nihilominus dam-
« nataque fuit a sancta quinta et universali
« synodo, tanquam debilitationem animis infe-
« rens et ignavos etiam ignaviores reddens,
« dum exspectant aliquando liberationem a
« tormentis promissamque — instaurationem.
« Propter easdem igitur causas propósitum
« hoc dogma de purgatorio igne exterminan-
« dum est ab Ecclesia, quippe quod negligen-
« tiam diligentioribus ingerat, eis persuadendo,
« ne totis viribus studeant sese in hac vita
« expurgare, cum altera purgatio exspectetur ».
Solutio. Etsi hanc difficultatem supra solve-
rimus, attamen maioris claritatis gratia de
eadem re iterum loquemur. Itaque asserimus,
nullum huiusmodi, posita hac purgatorii veri-
tate, secuturum inconveniens : etenim nemo est
1. x&v τῷδε À. — 2. xàv A.
a) Cyrilli opus de miraculis Hieronymi habetur
inter supposilitia; nam constat Cyrillum ante
Hieronymum obiisse. Quisquis tandem fuerit
DOCUMENTS RELATIFS AU CONCILE DE FLORENCE.
[106]
5 ! X ce IP). , M M m
« ἐνυπνίων xoi ἑτέρων θαυμάτων τὰ περὶ τῆς
.} , , M Ὁ 5 5 z » 60) ὶ
« αἰωνίου χολάσεως καὶ τῶν ἐν αὐτῇ ἀσεύῶν xo
€ ^o τ ,ὕ , M AN y
« ἁμαρτωλῶν αὐτοί τε μυούμενοι xal τοὺς ἄλλους
- LA ,
« μυοῦντες χαὶ ὡς παρόντα χαὶ ὡς ἤδη γινόμενα
, , ^ / M , ,
« θεώμενοί τε καὶ προδεικνύντες τῷ λόγῳ, χαθάπερ
AL Ἂς ἢ V
« καὶ ἢ τοῦ χατὰ Aouxüv εὐαγγελίου mapaGoM, τὴν
ΩΣ , A m , , ^
« τοῦ πλουσίου xal τοῦ Λαζάρου χατάστασιν δια-
« ζωγραφεῖ, περὶ χαθαρτιχοῦ προσχαίρου πυρὸς
^ M 5^ Dd /
« οὐδὲν οὐδαμῇ διεσάφησαν ».
[4 5 , ^ , M M
“1ύσις. ᾿ΑἈποχρινούμεθα ἀρνούμενοι τὸ μὴ "feos
J , , M 5 ΤΑ M M ^2
νέναι ὀπτασίας xal ἀποχαλύψεις χαὶ τὰ τοιαῦτα
, ^ / “ κι ,
σημαίνοντα τὸ χαθαρτήριον. Μαρτυρεῖ δὲ τούτοις ὃ
μέγας Γρηγόριος, xal δὴ καὶ ὃ Δαμασχηνὸς τοιάδε
» ,ὔ - e Aw ^e p) [7 ,
διηγεῖταί τινα, κἂν τῷ O8! τοῦ ἁγίου ᾿Ϊερωνύμου
βίῳ ὃ Κύριλλος θαυμαστὰ πολλὰ τοιαῦτα ἐξηγή-
5) - » NY , V f,
σατο, xdv? τοῖς ἄνω δὲ πλείστας καὶ σαφεστάτας
ἀποδείξεις διδασχάλων χαὶ λατίνων χαὶ ἑλλήνων
εἰσηνέγχαμεν.
v". Τὸ δέχατον δὲ οὕτως ἐπιχειρεῖτε᾽ « Τὸ τῆς
« ἀποχαταστάσεως δόγμα xot τοὺ τέλους τῆς αἰωνίου
DU N Ὠ 7 € » M EN
« χολάσεως παρὰ Ὠριγένους, ὡς εἴρηται, τὴν ἀρχὴν
ΕῚ M , Led e 35 , , τ
« εἰληφὸς xal τινων τῶν τῆς ἰχχλησίας ἐπιχρατῆσαν,
« ὧν ἐστι χαὶ Δίδυμος χαὶ Εὐάγριος, ἅτε τὴν τοῦ
« Θεοῦ φιλανθρωπίαν προδαλλόμενον καὶ εὐπαρά-
« δεχτον ἐν τοῖς ῥαθύμοι ju. ὡς 6 θεοφὸ
XT τοῖς ῥαθύμοις γινόμενον, ὡς 6 θεοφόρος
5 , Ὁ 5 , y, 5 , .
« Ἰωάννης ὃ τῆς οὐρανίου KXtpaxog ἀρχιτέχτων
, c 2 , M 3 , M
« φησίν, ὅμως ἀπεχηρύχθη xot ἀνεθεματίσθὴ παρὰ
« τῆς ἁγίας πέμπτης χαὶ οἰκουμενιχὴς συνόδου, ὡς
» G2 3 - 2 D 3 M N 4 ,
« ἔχλυσιν ταῖς ψυχαῖς ἐμποιοῦν xat τοὺς ῥαθύμους
» € 14 zd , DN ,
« ἔτι ῥαθυμοτέρους ἀπεργαζόμενον, ἐχδεχομένους
3 ι c , / ^ 2 4
« ποτὲ τὴν τῶν βασάνων λύτρωσιν xat τὴν ἐπηγγελ-
, E , ἌΓΑΝ ' 5 5 J τ
« μένην ἀποχατάστασιν. Διὰ τὰ αὐτὰ τοίνυν xoi τὸ
« προχείμενον δόγμα τοῦ χαθαρτηρίου πυρὸς ἀπο-
« λητέον ἂν εἴη τῆς ᾿ἰχχλησίας, ὡς ῥαθυμίαν
« ἐμποιοῦν τοῖς σπουδαίοις χαὶ πεῖθον αὐτοὺς μὴ
Ὁ /, , ὔ M b , ,
« πᾶσι τρόποις ἀγωνίζεσθαι χατὰ τὸν παροντα βίον
€ Y 2 , € ^ , Et ,
E£X4UTOUG &xxaÜatotv, ως T 900 00X0)U.2 VY,G ἑτερᾶς
,
καθάρσεως ».
, , M , γι Ei , A E] ,
“1ὑσις. Et xat ἐν τοῖς ἄνω ταύτην τὴν ἀπορίαν
ἐλύσαμεν, ἀλλ᾽ ὅμως σαφηνείας μείζονος χάριν περὶ
co 5 τ " AN "ὦ Φ ' 3
τοῦ αὐτοῦ πράγματος πάλιν ἐροῦμεν. Φαμὲν οὖν,
^ D ^ 4, o s, , ,
υμηδὲν τοιοῦτον, δοθέντος τοῦ δόγματος, ἀχολουθήσειν
,
ἄτοπον" οὐ γάρ ἐστιν ἢ διδάσκαλος οὕτως ἀμαθὴς ἢ
i
falsus ille Cyrillus, eius epistola hie in testimo-
nium adducta exhibetur apud Migne, P. L., t. 22,
c. 289: sq.
10
15
20
30
40
"ETVI aem
PX TEZESO EUN EN
A&rnds. cat
dii A
[1071 IV. — LATINORUM RESPONSIO AD LIBELLUM GRAECORUM.
ἀχρο"ατὴς οὕτως ἄπειρος, ὡς οὐ νοεῖν ῥαδίως, ὅσον
ἐστὶ τὸ μέσον τῆς τε κολάσεως τοῦ ἄδου χαὶ τῆς τοῦ
ῃ ^T^ , , v eu f 0). 6 , U
χαθαρτηρίου τιμωρίας, οὔτε αὕτη ἢ εὐλαδείας μεστὴ
IN - M , , “2
παράδοσις ῥαθυμεῖν τοὺς ἀνθρωπους παρασχευάζει,
ἀλλ᾽ ἀγρυπνεῖν ὡς μάλιστα ἀχούοντας ἐχεῖσε χολά-
^5
σεις εἶναι χαὶ τιμωρίας ἀφορήτους, δριμυτέρας τε
m 9 ^^ M , ? , , M
πασῶν, ὧν £v τῷδε τῷ βίῳ ἐπειράθημέν moze* τοῦτο
δὲ xal τῇ πείρα ἐδιδάχθημεν. Πάντες γοῦν ὅσοις
17 , LÀ - ^d , - $3 *
συνέθη τοιαύταις ταῖς ἀποχαλύψεσιν ἐντυχεῖν, εἰσὶ
ii - ;
δὲ πλεῖστοι, οὔ ποτε πλέον ἐχάρησαν, ἀλλὰ σύννοι
M ' , , FA "ON
καὶ σχυθρωποὶ διεκαρτέρησαν, πάντοτε ὄντες δεδιτ-
τόμενοι αἷς εἰδον βασάνοις περιπεσεῖν. Εἰ δὲ τοῦ
χαθαρτηρίου τὸ δόγμα τοὺς ἀνθρώπους, ὥς φατε,
«ῥαθυμεῖν παρασχευάζει. πόσῳ ῥαθυμότεροι Ὑγενή-
σονται μηδὲν ἀχούοντες τοιοῦτον; Ζημιωθήσονται
δὲ πλεῖστα ἀπὸ μιχρᾶς συντριδῆῆς ἢ βοαχείας ἐξαγο-
, ^ , , kJ ^ , ,
ρεύσεως ἢ τοῦ σωτηρίας χάριν ἀποδημίαν στείλασθαι
μαχρὰν ἢ ἀλλάξεως τῆς τιμωρίας χαὶ τῆς ἡδυτάτης
^ , Ὁ n , e j?
φωνῆς ἐχείνης τῆς “Οποιᾳδήποτε woe ἐπιστε-
γάξει 0 ἁμαρτωλός, καὶ τὰ λοιπά. ᾿αὖτα δὴ χαὶ τὰ
τοιαῦτα πάντα βλάψει σφοδρῶς, ἅπερ εἰς ἐπιχουρίαν
ἡμῶν ὑπὸ τῶν Πατέρων εὑρέθη εὐσεδῶς, ἂν τοῦ
χαθαρτηρίου τὸ δόγμα xa0' ὑμᾶς βλάπτη. Μᾶλλον
3 *
μὲν οὖν oi ἀρνούμενοι τὸ χαθαρτήριον πῦρ τοὺς
E , 2 , à D M!
ἀνθρώπους ἀπογινώσχειν παρασχευάζουσιν, εἰδότας
οὐδὲν μεμολυσμένον εἰς τὴν αἰωνίαν ζωὴν εἰσελθεῖν
ἴό * RAS » ; VM, -— xy
οἷον τε elvat xat τὸν ἄνθρωπον οὐ δύνασθαι ζῆν ἄνευ
* , ^ 3^ m , "Ὁ ^ , 4 el!
ἁμαρτίας τινὸς ἐλαφρᾶς ἐνταῦθα διάγοντα !. Καὶ
γὰρ εἰ μετὰ χηλῖδος τῶν συγγνωστῶν ἁμαρτιῶν 7,
μετ᾽ ἐνοχῆς τῆς τιμωρίας τῶν μειζόνων τῶν σωματι-
χῶν ἀπολύεται δεσμῶν, οὐ συγχωρουμένου ἐν τῷ
μετὰ ταῦτα βίῳ ! τοῦ τῆς χαθάρσεως τύπου, xxl οὕτω
δὲ μιανθέντες τὸν Θεὸν δρᾶν οὐ δύνανται, ἀνάγχη
πᾶσα οὐδεμία λοιπὸν περιέσται ἐλπὶς τοῦ τὴν σωτη-
ρίαν περιποιεῖσθαι. (Ux ἄρα τὸ τοῦ χαθαρτηρίου
πυρὸς δόγμα ἀπούλητέον τῆς ᾿Εχχλησίας ἐστίν, ὡς
ἐλέγετε ὑμεῖς, ὡσεὶ βλαδερὸν xal ποιητιχὸν τῆς ἔπι-
κινδύνου ἀμεριμνίας, ἀλλ᾽ ἀποδεχτέον μᾶλλον xal
^ Ὁ "Ὁ ^ ^
ἀπὸ τῆς καθολικῆς ᾿Πχχλησίας μετὰ τιμῆς δοξαστέον,
€ , Ὁ M hi , , |--
ὡς μάλιστα σωτηριῶδες xat τὰς ἀμελούσας xxt ῥαθυ-
μούσας ψυχὰς μεριμνᾶν ἀεὶ xal γρηγορεῖν παρα-
, * ^ b , ͵ *, FS
σχευάζον xat τῇ τῆς μελλούσης μαχαριότητος ἐλπίδι
προθυμοτέρους ποιοῦν. Ταῦτα πρὸς τοὺς ὑμετέρους
λ M ΝΣ , , *, f " ῃ 3
ογίσμους εἰρηχεναι τεωὼς χρχεσνησομεῦσ"“.
1, διάγων Δ. 9. ἐν τῇ... βίῳ Α. jg.
Y (i :
Subiungit amanuensis
107
aut magister tam indoctus aut auditor tam rudis,
qui facile non intelligat, quantum sit discriminis
inter inferni supplicium et purgatorii poenam;
neque haec traditio pietatis plena in causa est,
ut homines torpescant, verum ut quam acer-
rime invigilent, dum audiunt illic esse supplicia
tormentaque intolerabilia, iisque omnibus acer-
biora, quae in hac vita unquam experti fuerimus.
Id ipsum vel experientia didicimus. Nam qui-
buslibet contigit eiusmodi revelationibus per-
frui, sunt vero bene multi, ii nunquam amplius
hilares visi sunt, sed graves vultuque tetrico
permanserunt, semper formidantes ne in cru-
ciatus, quos vidissent, inciderent. Quod si pur-
gatorii dogma homines, ut dicitis, socordes
reddat, quanto socordiores fient, si nihil tale
audierint? Sed vero maximum item capient
detrimentum ex levi contritione, aut ex brevi
confessione, aut
longa peregrinatione, aut ex poena ultro sumpta,
necnon ex dulcissima illa voce, nimirum
Quacumque hora ingemuerit peccator, et cetera.
Scilicet haec aliaque id genus omnia, quae ad
ex suscepta salutis causa
nostrum solatium a Patribus pie probata sunt,
gravissime laedent, si purgatorii dogma, quae
vestra est sententia, laedat. Enimvero qui pur-
gatorium ignem negant, multo magis efficiunt
ut homines desperent, qui probe sciunt, nihil
inquinatum in aeternam vitam ingredi posse,
neque hominis esse absque leviore aliqua culpa
vitam traducere, dum hic degit. Etenim si cum
leviorum peccatorum macula aut cum reatu
poenae pro gravioribus debitae corporis sol-
vatur vinculis, cum non admittatur in futura
vita purgationis locus, ac proinde qui macula
foedati fuerint, Deum nequeant videre, prorsus
necesse est, nullam iam superesse spem salutis
consequendae. Non ergo purgatorii ignis dogma
abiiciendum est ab Ecclesia, uti dicebatis, tan-
quam damnosum ac perniciosae negligentiae
incentivum, sed potius amplectendum et a ca-
tholica Ecclesia honorifice praedicandum, ut
quod maxime salutare sit, negligentes desi
magisque
desque animas parans ad magis
futurae
Hae ad
vestra argumenta dixisse in praesentia satis
curandum οἱ vigilandum, speque
beatitudinis promptiores reddens.
erit.
αἱ Ψψυγραὶ
codicis ^ ταυται ὃ igi,
(male ψυχιχαὶ apud Martini-Bassi) ἀπολογίαι τῶν σχησματιχῶν xad πονηρῶν λαττίνω
* f. 65.
Ambros.
653.
δος, 07.
V
MARCI ARCHIEPISCOPI EPHESII ORATIO ALTERA
DE IGNE PURGATORIO
SAPIENTISSIMI AC DOCTISSIMI ARCHIE- ΤΟΥ ΣΟΦΩΤΑΤΟΥ͂ ΚΑΙ AOPLIOTATOY
PISCOPI EPHESII DOMNI MARCI EU- ded unoidbn NONE
GENICI ALTERA AD LATINOS RE- M
] AEYTEPA, EN ^H 'EKTIOHXI ΚΑΙ THX
GRAECAE DOCTRINAM EXPONIT *. AAHOH AOZAN'.
1. Multa profecto investigatione et inquisi- 1. Πολλῆς" μὲν ὡς ἀληθῶς ἐρεύνης δεῖται xoi
tione indigent quaecumque controversa sunt συζητήσεως ὅσα τῶν δογμάτων ἀμφισθητήσιμα
dogmata, occurrentibus pro utraque parte xoi τοὺς ἐφ᾽ ἑχάτερα λόγους ἰσχυροὺς xai γενναίους
validissimis gravissimisque argumentis; mul- ἔχοντα: πολὺ δὲ ἄρα καὶ τὸ Ex τῆς τοιαύτης συζη-
tum vero lucri ex illa inquisitione obvenit, dum- τήσεως περιγινόμενον ? χέρδος, ὅταν μὴ πρὸς ἔριν,
modo ne ad contentionem, sed ad veritatem τ CLE T ἢ A A UE MR
ἀλλὰ πρὸς ἀλήθειαν βλέπωμεν, μηδὲ νιχᾶν Ex
intendamus, neque pro viribus studeamus : : A Ner ^ ,
1 ) ἢ ; παντὸς σπουδάζωμεν ὃ μόνον, ἀλλ᾽ ἔστιν ὅπου xal
solum vincere, verum etiam, si quandoque vin-
: : ἡττᾶσθαι χαλῶς ἀνεχώμεθα 9. Καὶ τοῦτό γε οὐκ
camur, aequo animo perferamus. Quod quidem
339 0:6. m ,ὔ e , T e M
; D . . εῷ μων OVOV OUTU) cuu Gatyet τῶν ιχρὰ λε-
non nobis tantum contingere solet, qui animum a sedi : ? pen
; ; EN
ad exigua convertimus, humi incedentes et ἮΤΟΝ χαὶ χαμαὶ ἐρχομένων καὶ πολὺ τῆς ἀλη-
procul a.vera sapientia digressi; sed ipsis '"is σοφίας ἀφεστηχότων, ἀλλὰ xal ἐπὶ τῶν
etiam discipulis illius, qui ipsamet sapientia μαθητῶν αὐτῶν τῆς αὐτοσοφίας, ᾿Ιησοῦ Χριστοῦ
est, lesus Christus Dominus noster, idem acci- τοῦ Κυρίου ἡμῶν, οὕτω συμόεθηκέναι καὶ ἀχούομεν
disse audimus et credimus. Nam cum inter eos χαὶ πιστεύομεν. Καὶ γὰρ ἐν ἐκχείνοις ποτὲ τοῦ
aliquando quaereretur", an circumcidendi ζητήματος ὄντος, εἰ δεῖ " περιτέμνειν τοὺς ἐξ ἐθνῶν
essent qui ex gentibus ad fidem accessissent, προσιόντας τῇ πίστει xal διδάσχειν τηρεῖν τὸν
ac docendi servare legem Moysi, convenerunt νόμον Moséoc?, συνῆλθον μὲν oi ἀπόστολοι xai
apostoli et seniores de eiusmodi quaestione
o
i πρεσθύτεροι ἰδεῖν περὶ τοῦ λόγου τούτου" πολλῆς
. . . . . .. 6,9 ^ ' / / *5 ' ,
cognituri; ac facta, inquit, magna inquisitione, δὲ (φησί) συζητήσεως γενομένης, εἶπε μὲν ὃ Πέτρος,
5 Β Gesn ^ e v m M
sententiam quidem Petrus dixit, quam lacobus ἐπεψηφίσατο δὲ Ἰάχωύος, χοινῇ δὲ ἔδοξε πᾶσι σὺν
suffragio suo comprobavit, et communiter τῷ Ἁγίῳ Πνεύματι, μὴ παρενοχλεῖν τοῖς ἀπὸ τῶν
1. Titulum damus prout se habet in A; in aliis hic est : Τοῦ αὐτοῦ πρὸς τοὺς αὐτοὺς ὁμιλία δευτέρα
περὶ τοῦ αὐτοῦ χαθαρσίου πυρός. In ἢ vero nullus est. In G : τοῦ αὐτοῦ ὁμιλία δευτέρα πρὸς Λατίνους περὶ τῆς
αὐτῆς ὑποθέσεως ἐν τῇ αὐτῇ πόλει ῥηθεῖσα. — 2. ολλῆς BR, omissa scilicet prima littera, a rubricatore
addenda; habet vero ad marg. : πρόλογος. — 3. περιγενόμενον MR. — A4. βλέπομεν Q. — 5. σπουδάζομεν QR.
— 6. ἀνεχόμεθα M : ἐνεχώμεθα C. — 7. συμθαῖνον M, — 8.. Μοσέως R.
a) Ambros. 653, f. 705-850 (— A). (od. Paris. (— G); Goislin. 289, f. 29-91 (— C); ᾿Αλήθεια (1880),
1218, fol. 17-41 (— P): Paris. 1961, fol., 13-39" p. 67-8, 106, 120-1, 135-7, 151-3, 201-2, 217-8, 269-70
(— Q); Paris. 1286, fol. 283-311 (— R); Oxonien. (M). — b) Cf. Act. xv, 5-6.
Laud. 22, f. 17'-55* (— O); Paris. 1292, f. 16-15
10
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30
»
[109]
V. — MARCI EPHESII ORATIO
ἐθνῶν ἐπιστρέφουσι πρὸς τὸν Θεόν. Εἰ τοίνυν ἐχεῖ
χαρπὸν ἢ συζήτησις" ἤνεγκε τὴν τῶν συζητούντων
ὁμόνοιαν, ἐλπίς ἐστι xal ἡμᾶς ὑπὸ τῷ͵ αὐτῷ xtvou-
μένους πνεύματι καὶ τῇ αὐτῇ πρὸς ἀλλήλους ἀγάπη
συνδεδεμένους x«l τοῦ αὐτοῦ τέλους στοχαζομένους,
ὅπερ ἐστὶν f$ τῆς ἀληθείας εὕρεσις, μὴ ἁμαρτή-
σεσθαι τοῦ προχειμένου σχοποῦ, xXv ἐπὶ πλεῖστον ὅ
ἣ ζήτησις ^ προχωρῇ ἢ, πάντα δὲ μετὰ εἰρήνης xoi
ἀχούσαντας χαὶ εἰπόντας ἐπὶ τῷ μάλιστα" ἀληθεῖ
χαὶ συντείνοντι πρὸς ὁμόνοιαν ἀγαπητιχῶς συν-
-
αφθήσεσθαι.
9. '['aüca μὲν Τ οὖν καὶ ὑμεῖς f uiv? συνομολογεῖτε"
χαὶ συνελπίζετε" φάσχετε δὲ ἡμᾶς ὥσπερ ἐπιλαθο-
, , , 10 - NI P (t A ^
μένους τούτων, πέρα ! τοῦ δέοντος σπουδάζειν τε xat
πειρᾶσθαι τὴν μὲν οἰκείαν δόξαν χρατύνειν, τὴν ὑμε-
τέραν δὲ"! χαταδάλλειν" 5. Πρὸς δὴ" τοῦτό φαμεν,
ὡς ἡμεῖς τὴν οἰχείαν δόξαν οὐδόλως '΄, ἥτις ἐστίν,
ἐξεθέμεθα, μή τί γε δὴ xal χρατύνειν 15 ἐπεχειρή-
16
σαμεν" καὶ τοῦτό f προϊόντες ὑμεῖς ἡμῖν!" ἐγχαλεῖτε,
xai ἀξιοῦτε σαφέστερον ἐχμαθεῖν ὅ᾽ τι φρονοῦμεν'
^»
τὴν δ᾽ ὑμετέραν δόξαν οὐ 7 καταύάλλειν, ἀλλ᾽ οὐχ
ἀναγκαίαν εἶναι δεῖξαι πειρώμεθα, διὰ τὸ μήθ᾽
ὑπὸ !5 τῶν Ὑραφῶν οὕτω σαφῶς ἡμῖν παραδεδο-
μένην εἶναι, μήθ᾽ ὑπὸ 1" τῶν πατέρων ἡμῶν δεδοχι-
μασμένην, μήτ᾽ ἄλλως εὔλογον φαινομένην ?". "Iva
δ᾽ ὅμως ἀπό γε τοῦ νῦν ὑμῖν χαρισώμεθα (δίκαιον
, ,
γάρ), τήν
» , 22
τερον, οὐ πέρα "5 τοῦ
^
τε ἡμετέραν ὀόξαν ἐχθησόμεθα 5! χαθαρώ-
δέοντος, ἀλλ᾽ ἐφ᾽ ὅσον ἐστὶ
, ^, 28 , ^ Ὁ MI
μάλιστα Ofov??, αὐτὴν συνιστῶντες, xal τὴν
΄ , [4 , 24 7 , , , LEA ,
ὑμετέραν, δποία 2 ποτ᾽ ἐστίν, ἀχριδέστερον ἐξετάσο-
μεν 55: ἴσως γὰρ ἐκ τούτων τὸ ἀληθὲς εὑρεθὲν ἀπαλ-
λάξει πραγμάτων ἡμᾶς χαὶ τοῦ περαιτέρω πρὸς
ἀλλήλους διαφωνεῖν.
3. Ἡμεῖς οὔτε τοὺς διχαίους ἀπειληφέναι τελέως
D Y^ "f n , ἡ. μὲ
τὸν ἴδιον χλῆρόν φαμεν xal τὴν μαχαρίαν ἐχείνην
, ^ *, ^ "S - » í
χατάστασιν, πρὸς ἣν ἐντεῦθεν διὰ τῶν ἔργων ἕαυ-
M , q^)
τοὺς παρεσχεύασαν, οὔτε τοὺς ἁμαρτωλοὺς αὐτίκα
1. ἐπιστρέφουσιν ἐπὶ AR. — 2.
ALTERA DE IGNE PURGATORIO.
s» supra versum RQ. — 3. πλεῖον C.
109
visum est omnibus cum Spiritu Sancto, non
molestandos esse qui ex gentibus ad Deum
redirent. Si ergo inquisitio illic fructum tulit
litigantium concordiam, spes bona subest, nos
etiam, qui uno spiritu acti et eadem invicem
caritate revincti ad eumdem finem collinea-
mus, ut nempe veritatem assequamur, a pro-
posito scopo nonaberraturos, quamquam inqui-
sitio plurimum protrahitur, sed omnia pacato
animo et audientes et dicentes, in eo quod
maxime verum congruumque fuerit, concor-
diam fraterne inituros.
2. Atque haec quidem vos non secus ac nos
profitemini ac speratis; palam tamen edicitis,
nos eiusmodi rei veluti immemores, plus aequo
curare et conari, ut propriam nostram opinio-
nem obfirmemus, vestram vero convellamus.
Ad quod respondemus, propriam nos opinio-
nem, quaecumque sit, neutiquam exposuisse,
nedum obfirmare studuisse; idque vos ipsi
paulo inferius crimini nobis datis, clarius per-
discere postulantes quae tandem sentiamus.
Itaque in id studebimus, non ut vestram sen-
tentiam evertamus, sed ut probemus, eam esse
minime necessariam, tum quod a Scripturis
non satis perspicue nobis tradita sit, nec a
patribus nostris comprobata, tum quod cete-
roqui rationi consentanea haudquaquam videa-
tur. Attamen, quo vobis, ut decet, e vestigio
morem geramus, opinionem nostram apertius
exponemus, eam non plus aequo, sed quoad
aequissime fieri poterit, stabilientes; vestram
accuratius
demum sit,
expendemus. Nam forte comperta exinde veri-
vero, qualiscumque
tas liberabit nos a negotiis et ab ulteriore inter
nos dissidio.
3. Profitemur ergo, nec iustos perfecte con-
secutos esse propriam suam sortem et beatam
illam conditionem, ad quam in hac vita per
opera sese praepararunt, nec improbos statim
^. συζήτησις M προχωρεῖ
A. -- 6. μάλιστα om. ΘΟΩ͂, — 7. Loco μὲν. scripserat δὲ R, quam voeulam dein delevit 8. ἡμῖ
om. H. — 9. συνομολογεῖται A. — 10. πάρα C : πέραν M. 11. τὴν δ᾽ ὑμετ. ἢ : ἡμετέραν QO : ex corr.
ὑμετ. P. --- 12, χαταθάλειν A. — 13. δὴ : δὲ ΑΜ. — 1^. οὐδ᾽ ὅλως MC. I5. χρατύνειν ταύτην M 16. ἡμῖν
om. A. — 17. οὐχ ἂν QO. — 18. θ᾽ ὑπὸ in marg. P. 19. μὴ ὑπὸ HR. 20, Ad marg. in H : ὡραῖον
— 921. δίκαιον-ἐχθησόμεθα om. M. — 22. πέραν ΘΟ, — 23. δέον supra versum HR, moxque συνιστῶντες
αὐτήν. — 92^. Post ὁποῖα (sic) ilerum ποῖα habebat Q, quod. postea delevit, — 25. ἐξετάσωμεν G 26, Ad
marg. in R : ἀρχὴ τῆς ὑποθέσεως.
ut".
110
post obitum aeterno addici supplicio, quo in
perpetuum cruciabuntur; sed ambo haec post
extremam illam iudicii diem omniumque resur-
rectionem plane eventura esse; nunc autem
utrosque degere in idoneis locis, alteros quidem
omnino quietos ac liberos in caelo cum angelis
et coram ipso Deo, imo vero in paradiso, ex
quo excidit Adam, in quem primus omnium
introivit probus latro, nobiscum ubique
conversantes in quibus coluntur templis, eos
exaudientes qui ipsos invocaverint et pro eis
apud Deum intercedentes, utpote eximio eius-
modi munere ab illo praeditos, miracula per
proprias suas reliquias patrantes, quin etiam
beata perfruentes Dei visione et illo quod inde
emittitur fulgore multo perfectius ac nitidius
quam prius, dum vitam agerent; alteros vero
ex adverso in inferno occlusos versari iz fezne-
brosis* et in umbra mortis et in lacu infimo,
prout David ait, rursusque lob" : /m terram
tenebrosam et caliginosam, in terram tenebra-
rum aeternarum, ubi nullus splendor, nec vita
est hominibus. Atque illos quidem summa
potiri laetitia animique voluptate, exspectantes
iam ac propemodum prae manibus habentes
promissum sibi regnum arcanaque bona; hos
vero contra maxima confici angustia et incon-
solabili moerore, exspectantes damnatorum
more iudicis sententiam illaque supplicia pro-
spicientes. Neque tamen illos adeptos esse
regni hereditatem eaque bona, quae^ « nec
« oculus vidit, nec auris audivit, nec animus
« hominis effinxit »; neque hos aeternis iam
addictos esse suppliciis igneque inextinguibDili
exuri. Atque hanc doctrinam non solum a
patribus nostris antiquitus acceptam tenemus,
verum etiam ex ipsis divinis Scripturis com-
probare facile possumus.
DOCUMENTS RELATIFS AU CONCILE- DE FLORENCE.
[110]
μετὰ τὸν θάν
, d , 1 5.57 , 3 » 7
; ἐν dj βασανισθήσονται'[ ἀϊδίως, ἀλλ᾽ ἄμφω
e / -ὉὝ
ταῦτα μετὰ «τὴν ἐσχάτην ἐκείνην ἡμέραν τῆς χρί-
& ,ὔ
σεως ἡ. xa τὴν ἀνάστασιν πάντων ἀναγχαίως γενή-
SCENA γε “Ὁ 1 c / 2 -
σεσθαι" τὸ δὲ νῦν ἔχον, εἰναι μὲν ἑκατέρους ἐν τοῖς
hi
προσήχουσι τόποις, τοὺς μὲν ἀνέτους πάντη χαὶ
j
2 , » ld , c 6 h e , , M
ἐλευθέρους £y τε τῷ οὐρανῷ " μετὰ τῶν ἀγγέλων χαὶ
παρ᾽ αὐτῷ τῷ Θεῷ, * καὶ δὴ κἀν ^ τῷ παραδείσῳ,
1 1 ^ à r
οὗ ἐξέπεσε μὲν ὃ ᾿Αδάμ, ἀντεισήχθη δὲ πρὸ τῶν
ἄλλων ὃ εὐγνώμων ληστής, καὶ ἥμιν ἢ δὲ ἕχάστοτε
ἐπιχωριάζειν, ἐν οἷς τιμῶνται ναοῖς, χαὶ τῶν ἐπιχα-
λουμένων αὐτοὺς émaxoóctv χαὶ ὑπὲρ αὐτῶν τῷ
Θεῷ πρεσύεύειν ἴ, ἐξαίρετον τοῦτο γέρας παρ᾽ αὐτοῦ
9 M ^N Lud 5 , ,
εἰληφότας, xol διὰ τῶν οἰκείων λειψάνων θαυμα-
τουργεῖν, xal μὴν xoi τῆς μακαρίας ἀπολαύειν τοῦ
- f N c "Qe mn ^ 2 y »*
Θεοῦ θεωρίας χαὶ τῆς ἐκεῖθεν ἐχπεμπομένης αἴγλης
τελεώτερόν τε xal χαθαρώτερον 7| πρότερον ἐν τῷ
e βρῴτερον onec
βίῳ τυγχάνοντας ?* τοὺς δ᾽ 19 ἐναντίους αὖθις ! ! ἐν τῷ
ΔΝ λ , 12 € Uu ,? -
ἅδη, καταχεχλεισμένους 12 ὑπάρχειν ἐν σχοτεινοῖς
καὶ ἐν σκιᾷ θανάτουχαὶ ἐν λάκκῳ κατωτάτω,
χαθά 15. φησιν ὃ Δαυίδ, καὶ 6!^ ᾿Ιὼ6 πάλιν. εἰς
-᾿ £ L2 ,
γὴν σκοτεινὴν καὶ γνοφεράν, sic γῆν σχότους αἰω-
, (a NS ! 30$* C νὰ ' ΤΩΝ
γίου, οὗ οὐκεστιφεγγος, οὐδὲ ὁρᾶν ζωὴν βροτῶν
Y N δἰ τ E n ; SS δία 19
χαὶ τοὺς μὲν ἐν εὐφροσύνη πάση xai? θυμηδία
ὃ - » ex , E 5 '
διάγειν, προσδοχῶντας ἤδη xxl μόνον οὐχ ἐν χερσὶν
y
M , , 2 - , ^ M
ἔχοντας τὴν ἐπηγγελμένην αὐτοῖς βασιλείαν xot τὰ
571 ἐν 2 , δὴ E] , 5, Ἢ
ἀπορρῆτα d Yao τοὺς O&€ τουνᾶντιον EV στενοχωριαᾶ
n
T αἱ ἀπαραμυθήτῳ λύπη, χαθάπερ τινὰ
| maon x βαμυνητῷ λυπῇ; e ς
χαταδίχους ἐχδεχομένους τὴν ἀπόφασιν τοῦ χριτοῦ
N M , , J 17 , EA NY
x«i τὰς βασάνους ἐχείνας [7 προορωμένους" οὔτε δὲ
"m , -
τὴν χληρονομίαν τῆς βασιλείας ἐχείνους ἀπολαύεῖν "ὃ
χαὶ « ἃ ὀφθαλμὸς οὐχ εἶδεν 3, οὔτε οὖς ἤχουσεν,
Y c 9 s 5 Ἕ 20 » , y
« οὔτε νοῦς ἀνθρώπου évexumeoato?0 ἀγαθά », οὔτε
"m » * , *) *) ,
τούτους ταῖς αἰωνίοις ἤδη ^! παραδεδόσθαι "3 βχσά-
, ^ m
νοις xai ἐν ἀσδέστῳ πυρὶ χαταχαίεσθαι. Καὶ τοῦτο
, e , (2 Ὁ » "NON , 23
παρά τε τῶν πατέρων ἡμῶν ἄνωθεν παραδεδομένον
ἔχομεν χαὶ ἐξ αὐτῶν τῶν θείων γραφῶν παραστῆσαι
e uN [v ,
δαδίως δυνάμεθα.
1. βασανισθήσεται Q, addito tamen ον supra versum. — 2. Ad marg. in R : ὅτι μετὰ τὴν ἀνάστασιν
ἕκαστος λήψεται κατὰ τὰ ἔργα αὐτοῦ. — 3. Ad marg. in R : ἐχ τούτον σημειούμεθα, ὅτι διαφέρει παράδεισος
βασιλείας" ὅτι ὁ μὲν παράδεισος, τόπος. — A. xàv AM. — 5. ἡμῖν : ἡ μὲν QOC, addito ad marg. in Q : ἴσως
γραπτέον οἶμαι. --- 6. ὑπαχούειν Ο. -- 7. Ad marg. in R : ὡραῖον. — 8. τελειότερον M. — 9. ὑπάρχοντας M. —
10. τοὺς δὲ M. — 11. αὐτοῖς (ad marg. αὖθις) C. — 12. καταχεχλυσμένους A. — 18. καθ᾽ ἃ M. — 1^. ὁ om.
OC. — 15. εὐφροσύνῃ πάσῃ x«i om. R. — 106. θυμηδίᾳ πάσῃ M. — 17. ἐχείνους P. — 18. ἀπολανεῖν QO. —
19. οἶδεν QO
23. παραδεδομένων A.
a) Cf. Psal. rxxxvrr, 7. Eadem habet Pseudo-
Athanasius; Quaest. ad Antiochum, q. 19 — P.G.,
: εἶδε R. — 20. ἀνετυπώσατο PMRG. — 21. τούτους ἤδη M. — 22. παραδιδόσθαι QOC. —
D::285301
II, 9.
609. — b) Iob, x, 22. — c) Gf. I Gor.
? 4 9f. , /, ,
ατον εἰς τὴν αἰώνιον ἀπάγεσθαι χόλα- "
10
20
90
35
^
1
L
c
:
h
4
x"
[111]
A. Φέρεται γὰρ ἐν ἀρχαιοτάταις τισὶν ἀποχρί-
σεσιν ἐπιγραφὴν ἐχούσαις. ᾿ΑἸθανασίου τοῦ
πάνυ πρὸς "vriogov ἄρχοντα, τοιαύτη τις
ἐρώτησις "" « Τί οὖν; ἀπέλαδον; οἱ δίκαιοι τὰ
« ἀγαθὰ καὶ οἱ ἁμαρτωλοὶ τὴν χόλασιν ; --- Οὐδα-
« μῶς" Op. δὲ αὐτὴ ἢ χαρά, ἣν ἔχουσι νῦν αἱ τῶν
« ἁγίων ψυχαί, μερικὴ ἀπόλαυσίς ἐστιν, ὥσπερ
« καὶ f, λύπη, ἣν οἱ ἁμαρτωλοὶ ἔχουσι 5, μεριχὴ *
« χόλασις. Ὥσπερ μεταστέλλεται βασιλεὺς " φίλους
« αὐτοῦ ἐπὶ τῷ συναριστῆσαι αὐτῷ, ὡσαύτως 9 xai
« χαταδίχους ἐπὶ τῷ ἴ χολάσαι αὐτούς, xal οἱ μὲν
« εἰς τὸ ἄριστον χληθέντες ἐν χαρᾷ εἰσιν ἔμπροσθεν
« τοῦ οἴκου τοῦ βασιλέως ἕως τῆς ὥρας τοῦ ἀρίόδτου,
« οἵ δὲ χατάδικοι, ἐν φυλαχῇ ἀποχεχλεισμένοι, ἐν
« λύπῃ ὑπάρχουσιν ἕως ὃ ἐξέλθῃ 6 χριτής" οὕτω
« δεῖ λοιπὸν νοεῖν περὶ τῶν ἐχεῖσε ἀφ᾽ ἡμῶν προ-
« λαδουσῶν ψυχῶν, λέγω δὴ δικαίων xxt ἅμαρ-
« τωλῶν.
« Εἰ οὖν οὐδείς, καθὰ εἴρηται, οὔτε ἐν βασιλείᾳ
« οὔτε y! γεέννη εἰσελήλυθε, πῶς περὶ τοῦ πλουσίου
11
« τοῦ κατὰ τὸν !! Λάζαρον ἀχούομεν, ὅτι ἐν πυρὶ
« χαὶ βασάνοις ὑπάρχων πρὸς τὸν Ἁραὰμ. διελέ--
-«Ὑετο; .--- Παραδολιχῶς 6 Κύριος ὅλα τὰ κατὰ τὸν
« Λάζαρον εἶπεν, ὥσπερ καὶ περὶ τῶν δέκα !? παρ-
« θένων καὶ τῶν λοιπῶν παραθολῶν" " οὐ γὰρ ἐν
« πράγματι γέγονεν ἢ τοῦ Λαζάρου mapa6oM,,
« διότι οὐχ δρῶσιν οἱ ἁμαρτωλοὶ οἱ ἐν γεέννη "" τοὺς
« δικαίους τοὺς μετὰ Ἁδραὰμ. ὄντας ἐν τῇ βασι-
« λείᾳ, ἀλλ᾽ οὔτε δὲ "΄ πάλιν ἐπιγινώσχει τις τὸν
« πλησίον αὐτοῦ ἐν σχότει ὑπάρχων ».
ὃ. Ταύτην τὴν δόξαν ἢ χαθ᾽ ἡμᾶς ᾿ἰχχλησία
παραλαῤοῦσα xal φρονεῖ χαὶ χηρύττει, χαὶ πρὸς
τὴν ὑπὲρ "" αὐτῆς ἀπολογίαν ἑτοιμότατα παρεσχεύα-
σται. Πρῶτον μὲν γὰρ" ὃ Κύριος ἐν τῷ κατὰ Ματ-
θαῖον [7 εὐαγγελίῳ τὴν μέλλουσαν χρίσιν ἐχείνην "5
^ * , ad » , 18 & Lj F δὴ
προδιαγράφων zfeüre φησίν ἢ οἱ εὐλογημένοι
1. Ad marg. in ἢ : ἐρώτησις ᾿Αντιόχον, pauloque inferius
V. — MARCI EPHESII ORATIO ALTERA DE IGNE PURGATORIO.
111
4. Etenim in antiquissimis aliquot responsio-
nibus hoc titulo praenotatis : A/Aanasii prae-
clarissimi doctoris ad Antiochum principem,
haec habetur quaestio? : « Quid igitur? Bonane
« iusti receperunt, et peccatores supplicium?
« — Nequaquam. Ipsum tamen gaudium, quo
« fruuntur sanctorum animae, pars est illorum
« felicitatis, ut tristitia, quam habent peccato-
« res, pars est illorum supplicii. Quemadmo-
« dum si suos amicos accerserit imperator, ut
« secum prandeant, damnatos vero ut punian-
« tur, illi quidem ad prandium vocati laetantur
« ante domum imperatoris, donec venerit hora
« prandii; damnati vero, in custodia inclusi,
« in moerore degunt, usque dum veniat iudex :
« sic sentiendum est de animabus quae ante
« nos illuc discesserint, iustorum inquam et
« peccatorum.
« Si igitur nemo, prout dictum est, neque in
« regnum neque in gehennam introivit, quid
« illud ergo est quod de divite et de Lazaro
« audivimus, illum nempe divitem in igne et
« tormentis loqui ad Abraham? — Quae-
« cumque Lazarum spectant, parabolice locu-
« tus est Dominus, ut et quae de decem virgi-
« nibus et ceteris parabolis dixit. Nec enim
« reipsa contigit Lazari parabola; quippe in
« gehenna peccatores non vident iustos, qui
« cum Abraham in regno sunt; imo nec quis-
« quam illic in tenebris proximum suum
« agnoscit ». /
5. Hanc opinionem nacta Ecclesia nostra
et sentit et edicit; ad eam vero defendendam
paratissima suppetunt argumenta. Primum
quidem Dominus in evangelio secundum Mat-
thaeum futurum illud iudicium cum describit ",
Venite, inquit, benedicti Patris mei, possidete,
: ἀπόχρισις ᾿Αθανασίου τοῦ θείου. 2. ἀπέλαυον
QO. -- 3. ἔχουσιν οἱ ἁμαρτωλοί P, at. adiecto signo monemur locum fuisse praepostere exaratum,
A. μετριχὴ C. — 5. ὁ βασιλεύς POQM. — 6. ὡσαύτως : ὡς οὕτως Q : ὡς οὕτω Ὁ. 7. ἐπὶ τὸ QO. 8. ἕως
ἂν M. — 9. Ad marg. in HR : ἐρώτησις ἑτέρα τοῦ αὐτοῦ ἐνστατιχῶς, moxque : ἀπόχρισις τοῦ θείου ᾿Αθανασίον
Ima vero pagina, alia manu : Καὶ εἰς τὸν περὶ χεχοιμημένων λόγον, "Aüxvdatoz ὁ θεῖος ἔτι τησίν Ott m
χαὶ τοῦτο ὁ Θεὸς τοῖς σῳζομένοις χεχάρισται, τὸ μέχρι τῆς κοινῆς ἀναστάσεως ψυχιχῶς ἀλλήλοις συνεῖναι, συνευφρα
νεσῦαι xai συναγάλλεσθαι, ἀπεχδοχὴν ἔχοντας τῶν ἀποχειμένων αὐτοῖς θείων ἀμοιθδῶν ν. Haec Athanasii oralio
non exstat; laudatur tamen a Damasceno, oratione pro defunctis eirea finem, apud Migne, P. 6., τ 95,
0. 277 A. — 10. τῇ erasum in O. — 11. τὸν om. M. 12. δέχα om, C. — 13. τῇ ysévvr IV. — 1^4. οὐ δὲ G.
— 15. ὑπὲρ supra versum Ὁ. — 16. μὲν γὰρ OAG, om. alii, — 17. Ματθαίω BR. — 18, ἐχείνην χρίσιν M
8) Op. cit., q. 20-291 — P, G,, t. cit., c. 609.
b) Mal. xxv. 34.
112 DOCUMENTS RELATIFS AU CONCILE DE FLORENCE.
ergo nondum possidebant; deinde paratum,
inquit, vobis regnum; paratum, non datum.
Rursusque ad peccatores? : Discedite maledicti
(ereo nondum discesserant) 171 ignem aeternum,
qui paratus est, non vobis, sed diabolo et ange-
lis eius. Hoc etiam in loco iterum habetur
paratus, ut qui nondum damnatos apprehen-
derit daemones; nam qui fieri istud possit, cum
illihactenus et usquead diem illam passim perva-
gentur in aere, suam operam sine impedimento
in eos exercentes qui sibi paruerint? Idipsum
et ipsi alias clamant ad Dominum, prout in
eodem evangelio habetur" : Vezisti huc ante
tempus torquere nos; ergo non iam torqueban-
tur, cum tempus nondum advenisset. Itaque si
improbi daemones primique totius mali archi-
tecti, quibus potissimum paratum est reposi-
tumque supplicium, debitam poenam nondum
luant, verum libere circumeant quocumque
voluerint, quae tandem ratio id nobis persua-
deat, ut eorum animae, qui hinc in peccatis
migraverint, statim igni tradantur illisque
poenis, quae aliis fuerunt paratae? Imo vero cur
opus foret iudicio vel ipsa corporum resurrec-
tione et secundo in terram iudicis adventu,
necnon tremendo illo universalique spectaculo,
si ante diem illam utrique pro suo quisque
merito mercedem accepissent? Et qui fit ut
Dominus in illa virginum parabola, egressas
hinc obviam sponso virgines, nempe animas,
dormitasse dicat et obdormuisse, dum tardaret
sponsus, id est obiisse, necdum vero in thala-
mum iníroisse, donec sponsus e caelo veniat,
cunctas simul veluti e somno excitaturus, et
alteras quidem secum introducturus, alteras
vero exclusurus; quod sane, prout cuique per-
spicuum est, in die illa locum habebit? 7uzc
1. Ad marg. in R
: τί δηλοῖ τὸ χληρονομήσατε, moxque :
litteris supra versum posilis significatur praepostere has voces fuisse exaratas :
[112]
E , ^e M
τοῦ πατρύς μου, κληρονομήσατε, δῆλον ὡς μὴ
bj c
ἤδη, χληρονομήσαντες" ἔπειτα τὴν ἡτοιμασμένην
- D € ,
ὑμῖν φησί βασιλείαν 2, ἡτοιμασμένην, οὐ δεδομέ-
γὴν" πρὸς δὲ τοὺς ἁμαρτωλοὺς αὖθις" Ilogsvso0s? ot
! 67 4 € A YyN , LH
κατηράμενοι, δῆλον ὡς μὴ Ὥδη πεπορευμένοι, εἰς
m N^ 2€ P bd
τὸ πῦρ τὸ αἰώνιον TO ἡτοιμασμένον ", 00 ὑμῖν,
τ E -
ἀλλὰ τῷ διαθόλῳ καὶ τοῖς ἀγγέλοις αὐτοῦ" xàv-
τω , , , » M
ταῦθα πάλιν ἡτοιμασμένον, οὐχ ἤδη τοὺς χατα-
, , ͵ e , ce »
χρίτους δεξάμενον δαίμονας" πῶς γάρ, οἵτινες ἄχρι
b τ Noon ΛΘ m [4 J , , 2?
τοῦ νῦν xal ἕως δὲ ὃ τῆς ἡμέρας ἐχείνης ἐμπλα--
νῶνται πανταχοῦ τῷ ἀέρι xol τὰ ἑαυτῶν ἐνεργοῦσιν
5 , 5 e) , 3. C Ὁ X
ἀνεμποδίστως ἐν xoi; πειθομένοις αὐτοῖς ; Τοῦτο δὲ
xoi ἀλλαχοῦ βοῶσιν αὐτοὶ πρὸς τὸν Küptov, ὡς
E: M Jo MS τ
ἐν τῷ αὐτῷ εὐαγγελίῳ χεῖται: HAOsc ws" πρὸ
— c - "m
καιροῦ βασανίσαι ἡμᾶς ὃ, δῆλον ὡς οὕπω βασα-
f m m M / 9 25 ,ὔ
νιζόμενοι, τοῦ χαιροῦ μὴ παρόντος. Εἰ τοίνυν οἵ
πονηροὶ δαίμονες καὶ τῆς κακίας πρῶτοι δημιουργοί 9,
δι᾿ οὺς μάλιστα ἣ κόλασις ἡτοίμασταί τε xot τετα-
μίευται, τὴν προσήχουσαν δίχην οὔπω τιννύουσιν,
ἀλλ᾽ ἄφετοι περινοστοῦσιν !! ἔνθα x«l βούλονται,
τίς ἡμᾶς ἔτι πείσεις λόγος, τὰς τῶν ἐντεῦθεν ἀπαλ-
, 3 ε , " ΘῈ ΟὟ hd M
λαττομένων ἐν ἁμαρτίαις ψυχὰς αὐτίχα τῷ πυρὶ
διὸ NX " , 5 14 12 xc.
παραδίδοσθαι xal ταῖς βασάνοις ἐκείναις" ? ταῖς ἑτέροις
ἡτοιμασμέναις; Τίς δὲ xol χρεία 13 τῆς χρίσεως ἢ
xai τῆς Γ΄ τῶν σωμάτων αὐτῶν ἀναστάσεως καὶ τῆς
ἐπὶ γῆς τοῦ χριτοῦ παρουσίας χαὶ τοῦ φοδεροῦ
, , ^ , / 5 N bd ,
ἐχείνου xai παγχοσμίου θεάτρου, εἰ πρὸ τῆς ἡμέρας
ἐκείνης ! ἑχάτεροι τὰ 19 κατ᾽ ἀξίαν ἀπέλαύον ! " ; Πῶς
δὲ xal 6 Κύριος ἐν τῇ τῶν παρθένων ὃ παραδολῇ τὰς
3 , ἊΝ e 5 » , m ,
ἐξελθούσας ἐντεῦθεν εἰς ἀπάντησιν τοῦ νυμφίου
, A] J M ^ es ,
παρθένους ψυχὰς νυστάξαι μὲν xo καθευδῆσαί φησι,
χρονίζοντος !? τοῦ νυμφίου, τουτέστιν ἀποθανεῖν, μη-
δέπω δὲ εἰσελθεῖν 20 τὸν νυμφῶνα, μέχρις ἂν ὃ
νυμφίος ἐξ οὐρανοῦ παρεγένετο, πάσας ὁμοῦ διεγείρων
[7 Rl er N N M € Lu , 24
ὥσπερ ἐξ ὕπνου xal τὰς μὲν ἑαυτῷ συνεισάγων ?! ,
τὰς δὲ ἀποχλείων ?2, ὃ παντί 23 που δῆλον, ὡς χατὰ
N € , Rl , , , M ,
τὴν ἡμέραν ἐχείνην γενήσεται; Ὅτε γάρ φησίν
τί τὸ ἡτοιμασμένην. — 2. ac. φησίν A, at
ὑμῖν om. PMR : φησὶ
ἡμῖν QO : ἥτοιμ. Bac. φησίν RB. — 3. πορεύεσθαι Q. — 4. δῆλοι A. — 5. Ad marg. ὡραῖον R. — 6. δὲ om. M.
— 7. o0; -- 8. Ad marg. in R : πρὸ χαιροῦ βασανίσαι ἡμᾶς. --- 9. Ad marg. ὡραῖον R. — 10. οἱ τῆς xaxiac
πονηροὶ δαίμονες πρῶτοι δημιουργοί R.
— 11. περινομοῦσιν M. — 12. ἐχείνοις Α. — 13. Ad mare. R : τίς
χρεία τῆς χρίσεως, εἰ ἀπέλαδον ἁμαρτωλοί τε xat δίκαιοι. — 1^4. τῆς sup. lin. P. — 15. ἐχείνης soli habent AR.
— 16. τὰ solus A habet. — 17. ἀπέλαυον NO. — 18. Ad marg. ἢ : 7, «àv δέχα παρθένων παραθολή. ---
19. χρονίζοντος δὲ ἢ. — 20. εἰς τὸν M. — 21. σὺν supra versum Q : συναγαγών R. — 22. ἀποχλύων A. —
23. παντή Α.
a) Mat. xxv, 41. — b) /bid. vir, 29.
10
20
30
35
2 2 ern
. Ἂν ; τ
E
| ὁμοιωθήσεται ἡ βασιλεία τῶν οὐρανῶν δέκα
! “- ^ 3 2 ^ u E à
: παρθένοις. Πῶς δὲ x«i ἀποδημήσας χαὶ τοῖς
, , * ,
: ἰδίοις δούλοις! τὰ ὑπάρχοντα παραδούς, εἶτα ἐπαν-
᾿ς ελθὼν ἀπήτει2 map ἑκάστου τὴν ἐργασίαν, διμοῦ
"Ὁ πάντας παραστησάμενος, εἰ πρὸ τῆς δεσποτιχῆς
5 /^ Los Γ᾿ φ , 2 *sp at I P 3
ἐπανόδου τῶν δούλων ἕχαστος ἐπεδείκνυτο τὸ ἔργον
xa τὸν αισθὸν dedu save ἡ:
6. Καὶ μὴν x«t 6 θεῖος ἀπόστολος ἐν τῇ πρὸς
Κορινθίους ἐπιστολῇ δευτέρα" τοιάδε φησίν ""
Πάντας ἡμᾶς φανερωθῆναι δεῖ ἔμπροσθεν τοῦ
βήματος τοῦ Χριστοῦ, ἵνα κομίσηται ἕχαστος
P" ' ΓῚ » - »
rà διὼ τοῦ σώματος, πρὸς O^ ἔπραξεν, εἴτε
ἀγαθόν, εἴτε καχόν. Βλέπεις, ὅτι πρὸ τοῦ βήματος
“ἐχείνου χαὶ πρὸ τοῦ φανερωθῆναι πάντας ἡμᾶς διμοῦ
συνηγυένους xo χωρὶς σώματος οὐδεὶς ἀπολαμέάνει
πρὸς ὃ διὰ τοῦ σώματος ἔπραξεν; ᾿Αλλὰ χαὶ ἐν τῇ
πρὸς Τιμόθεον αὖθις δευτέρα ὃ τὸν μὲν χαιρὸν τῆς
οἰκείας ἀναλύσεως ἐφεστηχένα! φησί, τὸν δὲ τῆς
διχαιοσύνης στέφανον ἀποχεῖσθαι λοιπόν, οὐκ ἐφ-
,
εἐστηχέναι", ὃν ἀποδώσει μοι φησίν 0 Κύριος
ἐν τῇ ἡμέρᾳ ἐκείνη 0. δίκαιος κριτής. οὐ μόνον
- - ^
δὲ ἐμοί, ἀλλὰ xai πᾶσι τοῖς ἠγαπηχόσι τὴν
ἐπιφάνειαν αὐτοῦ. Καὶ ἐν τῇ πρὸς Θεσσαλον!ιχεῖς
δευτέρα. Εἴπερ δίχαιον παρὰ Oso! ἀνταπο-
-“ - , — *| —- € -
δοῦναι τοῖς θλίθουσιν ὑμᾶς "" θλῖψιν, καὶ ὑμῖν
- , » ᾽ € ^t j Ὁ 2
τοῖς θλιθομένοις ἄνεσιν μεθ᾽ ἡμῶν ἕν τῇ ἀπὸο-
χαλύψει τοῦ Κυρίου "" "[noov ἀπ᾽ οὐρανοῦ μετ᾽
EJ , , 2 “Ὁ , ^ *
ἀγγέλων δυνώμεως αὐτοῦ, ἐν πυρὶ qAoyoc
διδόντος ἐχδίκχησιν τοῖς μὴ sidoot τὸν Cor καὶ
Ron c , - 2 , -»Ὕ ,
τοῖς μὴ ὑπαχούουσι τῷ εὐαγγελίῳ τοῦ Κυρίου
ἡμῶν ᾿Ιησοῦ Χριστοῦ, οἵτινες δίχην τίσουσιν
» 224 » E , m , N
ὄλεθρον αἰώνιον «7:10 προσώτπιου τοῦ Κυοίου καὶ
ἀπὸ τῆς" δόξης τῆς ἰσχύος αὐτοῦ, ὅταν ἔλθῃ
5 D - E] ὦ". ἢ 3. "45 N
ἐνδοξασθῆναι ἐν τοῖς ἁγίοις αὐτοῦ "" xai θαυ-
μασθζναι ἐν πῶσι τοῖς πιστεύουσιν, ὅτι ἐπι-
στεύθη τὸ μαρτύριον 2v ἐν τῇ ἡμέρᾳ ἐχείνη.
j
Kat δὴ xiv'!* τῇ πρὸς 'E6paíouc περὶ τῶν προ-
À ed (RA ^ , Ob , 3 ,
αθόντων ἁγίων διηγούμενος, Οὗτοι πώντες φησί
μαρτυρηθέντες διὰ τῆς πίστεως, οὐχ ἐχομίσαντο
e) II Thess. 1r, 6-10. — f) Hebr. xr, 39-40.
PATR. OH. — T. XV. P1.
413] V. — MARCI EPHESII ORATIO ALTERA DE IGNE PURGATORIO. 113
enim, inquit^, simile erit regnum caelorum decem
virginibus. Quo autem pacto peregre profectus
sua" servis suis bona
distribuisset, postea
vero regressus, omnibus simul congregatis, ἃ
singulis exigeret operis rationem, si ante Do-
mini reditum servorum quisque operis ratio-
nem exhiberet mercedemque acciperet ?
6. Et sane divus Apostolus in altera ad
Corinthios epistola haec ait" : Omnes nos mani-
festari oportet ante tribunal Christi, ut referat
unusquisque propria corporis, prout gessit, sive
bonum, sive malum. Vides,
tribunal illud, et antequam omnes nos una
neminem, ante
collecti manifestemur, assumpto ab unoquoque
proprio corpore, mercedem accepisse prout
gesserit in corpore? Praeterea in altera etiam
ad Timotheum epistola, zezpus resolutionis
suae instare, ait, coronam vero iustitiae sibi in
reliquo repositam esse, non inpertitam, quam
reddet mihi, inquit, Dominus in illa die iustus
iudex : non solum autem mihi, sed οἱ iis qui
diligunt adventum | eius. Et in secunda ad
Thessalonicenses* : Si tamen iustum est apud
Deum, vretribuere tribulationem iis qui vos
tribulant; et vobis, qui tribulamini, requiem
nobiscum in revelatione Domini lesu de caelo
cum angelis virtutis eius, in flamma ignis dantis
vindictam iis, qui non noverunt Deum, et qui
nom obediunt evangelio Domini nostri lesu
Christi; qui poenas dabunt in interitu aeternas
a facie Domini et a. gloria virtutis eius, cum
venerit glorificari in sanctis suis, et admirabilis
fieri in omnibus qui crediderunt, quia creditum
est testimonium nostrum super vos in die illo.
Quin etiam in epistola ad Hebraeos de sanctis
qui praecesserunt sermonem habens", /7i ones,
inquit, Zesimonio fidei probati, non acceperunt
repromissionem, Deo pro nobis melius aliquid
providente, ut non. sine nobis consummarentur.
l. Ad marg. R : ἡ τῶν δούλων παραδολή. — 2. & in ἀπήτει supra versum HB. 3. ἐπεδείχνυ τὸ ἔργον
A: τὸ 0m. PQOMG. — 4. ἀπελάμδανεν M. — 5, Ad marg. H : Παύλου ἐν τῇ πρὸς Κοοινθίους δευτέοᾳ
ὃ 4 r
ἐπιστολῇ; moxque : Παύλου, iv τῇ πρὸς Τιμόθεον; demum : Παύλου iv τῇ πρὺς Θεσσαλονιχεῖς δευτέρα:
Ἢ μ. ] Ὦ "9 23
aliaque pagina : Παύλου, ἐν τῇ πρὸς Ἑ δραίους. — 6. φησί M. 7. πρὸς ἃ Μ. 8. Post δευτέρᾳ add. ἢ
f e ? ἱ
τοιαῦτα φησί: — 9. ἐφεστηχέναι δέ, ὄντινα δώσει QOC. — 10. φησίν ὁ om, P. — 11. Θ τῷ M, prorsus
inepte. — 12. ἡμᾶς (ad marg. ὑμᾶς) C : ἡμᾶς M. — 13. Post Κυρίον seripserat ἡμῶν P, quam particulam
poslea erasit. — 1^4. τῆς om. M. — 15. ὅταν ἔλθη- ἁγίοις αὐτοῦ 0m. A. 16. xal ἐν C : xàv M.
a)Mat. xxv, 1, — b) Cf. Mat. xxv, 14 sq Gh 1 Gor. v, 10 d) Hl Tim. 1v, 6-8
mul. 73.
114
Quod quidem intelligendum est de omnibus
fidelibus et iustis, qui ante Domini adventum
vixerunt. Quemadmodum enim prisci illi
patres non consummati sunt sine apostolis, ita
neque apostoli sine martyribus, neque hi
rursus sine illis qui post ipsos ingressi ingres-
surive sunt in optimam Ecclesiae vineam : quod
et apertissime parabola illa docet, in qua di-
versi quidem diversisque temporibus operarii
in vineam conducti visuntur, eodem vero tem-
pore omnibus datur merces, quin maiorem ii
recipiant qui prius advenerunt". Similia quoque
maximus ille evangelista loannes Theologus
in Apocalypsi dicit" : Et cum aperuisset sigillum
quintum, vidi subtus altare animas interfectorum
propter Verbum Dei, et propter testimonium
Agni, quod habebant, et clamabant voce magna,
dicentes : Usquequo, Domine sanctus et verus,
non iudicas et non vindicas sanguinem nostrum
de iis qui habitant in terra? Et datae sunt illis
singulae stolae albae; οἱ dictum est illis, ut
requiescerent adhuc. tempus modicum, donec
compleantur conservi eorum, et fratres eorum,
qui interficiendi sunt sicut et illi. Ex quibus
omnibus evincitur, nec sanctos perfecte bonis
illis futuraque beatitudine perfrui, nec pecca-
tores ipsos, capta iam damnatoria sententia,
supplicio torqueri. Nam qui fieri possit, imper-
fecti ut sunt et quasi dimidiati corporisque
expertes (nam rursus post resurrectionem illud
sumpturi sunt incorruptibile), ut perfecta nacti
sint praemia? Quapropter Apostolus ait :
Primitiae Christus; deinde ii qui sunt Christi,
eius crediderunt; deinde
qui in adventu
finis. Tunc apparebunt, inquit, tunc fulgebunt,
tunc consumentur. Et Dominus in evangelio" :
Tunc iusti fulgebunt sicut sol im regno cae-
lorum.
d ooxinemarg Εἰ — 2.
5. oUroc-n&Aw χωρὶς ad marg. Q.
DOCUMENTS RELATIFS AU CONCILE DE FLORENCE.
τελειωθῶσιν M. — 3. Ad marg. R
— 6. καὶ ἐλευσομένων
[114]
^ n D m nd AVE aes - ,
τὴν ἑπαγγελίαν, vov Θεου περι ?]t0v κρεῖττον
ωτιπροθλειναμένου", ἵνα μὴ χωρὶςἡ μῶν τελειω-:
θῶσι 3. Τοῦτο δὲ νοεῖν ἐστι περὶ πάντων ὅ τῶν ἄχρι
τῆς δεσποτιχῆῇς παρουσίας πιστῶν xat δικαίων" ὥσπερ
γὰρ οὐχ ἐτελειώθησαν οἱ προλαύόντες Exelyot^ τῶν
Υ T
ἀποστόλων γωρίς, οὕτως οὐδ᾽ ol ἀπόστολοι χωρὶ
ODD t5, τ χωρὶς
τῶν μαρτύρων, οὐδ᾽ οὗτοι πάλιν" χωρὶς τῶν μετ᾽
»5 ^ 5 7ὔ 6 ^ 5 , 5 »
αὐτοὺς εἰσελθόντων ἢ τε χαὶ εἰσελευσοιλένων εἰς τὸν
χαλὸν ἀμπελῶνα 1 τῆς ἐχχλησίας" τοῦτο γὰρ σαφέ-
' 7 (19. Ὁ
στατα xal ἣ παραδολὴ ἐχείνη διδάσχει, ἐν ἣ διά-
φοροι μὲν xol κατὰ διαφόρους καιροὺς αἵ χλήσεϊς
τῶν ἐργατῶν εἰς τὸν ἀμπελῶνα γεγόνασι, χατὰ δὲ
τὸν αὐτὸν χρόνον ἅπασιν 6 μισθὸς ἀπεδόθη ὅ, μηδὲν
τῶν φθασάντων ἀπὸ τούτου ὃ πλέον ἐνεγχαμένων. Τὰ
δ᾽ αὐτὰ xai ὃ μέγιστος εὐαγγελιστὴς ᾿Ιωάννης ó
θεολόγος "5 * ἐν «Tj ᾿Αποχαλύψει φησί: Καὶ ὅτε
ἤνοιξε τὴν πέμπτην σφραγῖδα, εἶδον ὑποχάτω
^
τοῦ θυσιαστηρίου τὰς wvycc τῶν ἀνθρώπων
τῶν ἐσφαγμένων "" διὰ τὸν λόγον τοῦ Θεοῦ καὶ
διὰ τὴν μαρτυρίαν τοῦ ἀρνίου, ἣν εἶχον, καὶ
Ν 2 7 ν p
ἔχραξαν φωνῇ μεγάλῃ λέγοντες" “ως πότε, ὁ
, «rn . i)
δεσπότης ὁ ἅγιος καὶ ἀληθινός, οὐ κρίνεις καὶ
ἐχδικεῖς τὸ αἷμα ἡμῶν ἐκ τῶν κατοικούντων ἐπὶ
τ ης; Καὶ ἐδόθη ἑχάστω αὐτοῖς στολὴ
2 t
^ " 2 b D
λευκὴ καὶ ἐρρέθη αὐτοῖς, ἵνα ἀναπαύσωνται '?
» , 13 ct "2 , s. « ,
ετι ygovov'?, &oc οὗ πληρώσωσι καὶ 0t συν-
2 eu € E
δουλοι αὐτῶν καὶ οἱ ἀδελφοὶ αὐτῶν οἱ μελ-
λοντες ἀποχτείνεσθαι ὡς καὶ αὐτοί". 'Ex
τούτων τοίνυν ἁπάντων παρίσταται, μήτε τοὺς ἁγίους
5 - ) , , Ὁ» ΕῚ D 5 , ^ e
ἐν ἀπολαύσει τελείᾳ τῶν ἀγαθῶν ἐχείνων χαὶ τῆς
“ελλούσης μακαριότητος ? εἰναι, μήτε μὴν τοὺς
ἁμαρτωλοὺς ἤδη τὴν χατάχρισιν εἰληφέναι xai
τῇ χολάσει παραπεμφθῆναι "1: καὶ πῶς γάρ, ἀτελεῖς
y T « DS E
ὄντες xal oiov ἡμίτομοι xal τοῦ σώματος ἐλλιπεῖς,
0!5 προσλαθεῖν ἐχδέχονται μετὰ τὴν ἀνάστασιν
ἄφθαρτον, τῶν τελείων ἂν ἐπέτυχον ἄθλων ; Διὰ τοῦτό
c σ΄ »
φησιν ὃ 'Amógto)oc ᾿“παρχὴ Χριστός, ἔπειτα
οἱ τοῦ Χριστοῦ ἐν τὴ παρουσίᾳ αὐτοῦ, εἶτα τὸ
! F
τέλος. ὅτε φανήσονται φησί, τότε λάμψουσι,
, m .
τότε τελειωθήσονται. Kat ὃ Κύριος ἐν τῷ εὐαγ-
γελίῳ 19- 7 τε οἱ δίκαιοι ἐχλάμψουσιν"" ὡς ὁ
« - Ll ΩΝ
ἥλιος ἐν τῇ βασιλείᾳ τῶν οὐρανῶν.
: ὡραῖον. — ^. ἐκεῖνοι oi προλαθόντες Ἦ. --
R. — 7. Ad marg. R : ἡ τοῦ ἀμπελῶνος
mapa6olf. — 8. παρεδόθη R. — 9. ἀπὸ τούτου A. — 10. ὃ θεολόγος om. ἢ, in quo ad marg. : ἀποκάλυψις
Ἰωάννου. — 11. ἐσφραγισμένων G. Vocem ἐσφαγμένων legere non potuit M; P habet ἐσφραγισμένων, quod
altera manus emendavit in ἐσφαγμένων margini adscriptum. — 12. ἀναπαύσονται Q. — 13. χρόνου C. —
14. xai οὗτοι M. — 15. τῆς ἐπηγγελμένης μαχαριότητος RA. — 16. τὴν om. PM. — 17. Ad marg. R : ὡραῖον.
— 18. ὃ : ἢ QO. — 19. ἐν τῷ εὐαγγελίῳ φησίν RB, sed verbis post ἐχλάμψουσιν reiectis. — 20. λάμψουσιν AG.
a) Cf. Mat. xx, 1-8. — b) Apoc. vi, 9-11. — ce) I Cor. xv, 23-24. — d) Mat. xiii, 43,
10
20
A0
— [í5] V.— MARCI EPHESII ORATIO ALTERA DE IGNE PURGATORIO. — 115
5]
7. Λείπεται δὴ καὶ τοὺς διδασκάλους τῆς ἐκκλη- 7. Superest demum, ut Ecclesiae doctores
inducamus eidem sententiae faventes eamque
in universum obfirmantes. Atqui magnus ille
Gregorius Theologus in oratione funebri ad
laudem Caesarii fratris haec dicit": « Sapientum
- ^ , , 2
σίας εἰσαγαγεῖν τῇ τοιαύτη δόξῃ συμφθεγγομένους
^ , L4
xaX ταύτην διὰ πάντων χρατύνοντας ὅ. Φησὶ τοίνυν ὃ
, , 2 - ? , *
μέγας Τρηγόριος ὃ θεολόγος ἐν τῷ εἰς Ἰ(αισάριον τὸν
E" * j - A , n.
b ἀδελφὸν ἐπιταφίῳ τοιαῦτα i « Πείθομαι σοφῶν
]
, ͵ , 4^ ^ “»
P « περιχειμένας ἀποσεισαμένη πέδας, Ug ὧν τὸ τῆς
« λόγοις, ὅτι ψυχὴ πᾶσα χαλή τε χαὶ θεοφιλής,
« ἐπειδὰν τοῦ συνδεδεμένου λυθεῖσα σώμιατος ἐνθένδε"
« ἀπαλλαγῇ, εὐθὺς μὲν ἐν συναισθήσει χαὶ θεωρία
« τοῦ μένοντος αὐτὴν ἢ χαλοῦ γενομένη (ἅτε τοῦ
« ἐπισχοτοῦντος ἀναχαθαρθέντος 7, ἀποτεθέντος ἢ
« οὐχ οἵδ’ ὅ τι xoi λέγειν χρή), θαυμασίαν τινὰ
« ἥδονὴν ἥδεται χαὶ ἀγάλλεται xal ἵλεως χωρεῖ
« πρὸς τὸν ἑαυτῆς δεσπότην, ὥσπερ τι δεσμωτήριον
* - ^ ^ M
« χαλεπὸν τὸν ἐνταῦθα ὃ βίον ἀποφυγοῦσα χαὶ τὰς
7 Y^ -
« διανοίας πτερὸν χαθείλχετο, οἷον ἤδη τῇ φαν-
"- , , "
« τασίᾳ χαρποῦται τὴν ἀποχειμένην μαχαριότητα
᾿ AS er ' ' IE ,
« px pov δὲ υστερον xat TO συγγένες σαάρχιον
« ἀπολαθοῦσα, ᾧ τὰ ἐκεῖσε [5 συνεφιλοσόφησε, παρὰ
« τῆς χαὶ δούσης χαὶ πιστευθείσης γῆς, τρόπον ὃν
" m , , ,
« οἶδεν ὃ ταῦτα συνδήσας χαὶ διαλύσας Θεὸς, τούτῳ
«
«
-
«
verbis adducor ut credam, pulchram omnem
animam et Deo caram, posteaquam vinculis
corporis soluta hinc excesserit, protinus bo-
num, quod eam manet, persentientem et con-
templantem (utpote eo, quod tenebras offun-
debat, vel purgato, vel deposito, vel, quo
verbo ea res appellanda sit, nescio), mirabili
quadam voluptate affici et. exsultare, atque
hac vita tanquam gravi quodam ergastulo
liberatam, compedibusque illis, quibus men-
tis alae deprimebantur, solutam, placide ad
Dominum suum tendere, ac recondita frui
beatitudine, qualem iam per imaginem per-
ceperat: post etiam aliquanto, cum cognatam
carnem a terra, quae et dederat et in fidem
acceperat, receperit (quod quo modo fiet,
Deus novit, qui ea inter se coniunxit atque
dissolvit), tum demum eam quoque ad glo-
riae caelestis hereditatem secum admissu-
« ram; et quemadmodum ob naturae coniunc-
« συγχληρονομεῖ τῆς ἐχεῖθεν "' δόξης" x«i καθάπερ ( tionem aerumnarum ipsius particeps fuerat,
« τῶν μοχθηρῶν αὐτοῦ * μετέσχε διὰ τὴν συμφυΐαν, « sic etiam iucunditates suas cum ipsa com-
4 otu) xal ὑτῶν τερπνῶν ἑαυτῆς "5 μεταδίδωσιν !?, « municaturam, totum videlicet corpus in se
« ὅλον εἰς ἑαυτὴν ἀναλώσασα xo τενομένη σὺν “ ipsam absumentem et cum eo unum effectam,
EOM 1 » à a NUS : « et spiritum et mentem et deum, absorpto
« τούτῳ Bv καὶ πνεῦμα καὶ νοῦς καὶ θεός, καταπὸ- « nimirum a vita eo, quod mortale et caducum
« θέντος ὑπὸ τῆς ζωῆς τοῦ θνητοῦ τε xai ῥέοντος ». —— ( erat y,
8. Καὶ ὁ τὴν γλῶτταν χρυσοῦς ᾿Ιωάννης '* ἐν τῷ 8. loannes vero ille lingua aureus in oratione
1. δὴ : τοίνυν RB, in quo ad marg. : ἐντεῦθεν ἄρχονται xai αἱ τῶν διδασχάλων μαρτυρίαι. — 2. augfücy-
γομένους A. — 3. Hoc loco duo Basilii et Athanasii testimonia exhibet R, quae in aliis codd.
omnino desiderantur, neque à me impetrare potui, ut unius cod. auctoritate innixus ea in textum
reciperem. His adde, eadem testimonia in tertia Marci oratione iterum occurrere in BR, ceteris eodd
quos adire potui, prorsus silentibus. Basilii locus ex opusculo de Fide, n. 2 P. G., t. 31, c. 681 A,
desumptus est, non sine varietatibus bene multis, iisque gravissimis; Athanasii vero verba ex ora-
lione deperdita leguntur apud Damascenum, P. (ἦν, l. 95,
c. 2977. En lextus in ἢ : Φησὶ τοίνυν ὁ
οὐρανοφάντωρ Βασίλειος περὶ τῆς ἀχαταλήπτου τοῦ Θεοῦ μεγαλειότητος οὑτωσί « Τὸ μὲν yàp πρόσωπον πρὸς
« πρόσωπον xai ἡ τελεία ἐπίγνωσις τῆς τοῦ Θεοῦ ἀχαταλήπτον μεγχλειότητος ἐν τῷ μέλλοντι αἰῶνι τοῖς ἀξίοις
« ἐπιδοθῆναι ἐπήγγελται' νῦν δέ, xàv ΠΙαῦλος, xàv Πέτρος, xàv ἄλλος τις, βλέπει μὲν dO χαὶ οὐ πλανᾶται οὐδ
« φαντάζεται, δι᾽ ἐσόπτρου δὲ ὅμως καὶ ἐν αἰνίγματι, τὸ τέλειον εἰς τὸν μέλλοντα αἰῶνα περιχαρῶς ἐχδέχοντα
Καὶ πρὸ τούτου δὲ τὸ περιφανὲς σχεῦος τῆς ἐχχλησίας ᾿Αθανάσιος ὁ μέγας ἐν τῷ περὶ τῶν χεχοιμημένων λόγῳ τάδε
φησί" « "Ott περ xal τοῦτο ὁ Θεὸς τοῖς σῳζομένοις χεχάρισται, τὸ μέχρι τῆς κοινῆς ἀναστάσεως ψυχιχῶς ἀλλήλοις
« συνεῖναι, συναγάλλεσθαί τε xal συνευφραίναισθαι (sic), ἀπεχδοχὴν ἔχοντα; τῶν ἀποχειμένων αὐτοῖς θείων ἀμοιδῶν »
Καὶ ὁ ἢεολογηχότατος (sic) Γρηγόριος ταυτὰ (sic) ἐν τῷ elc. — ^4. om. R. 5. ἐνθέδε A. — ὃ. αὐτὲ M
— 7. ἐπισχοποῦντος POQ, sed addita in O littera τ supra x emendandi eausa; ad marg. ἢ τ ὡραῖον ὅλον
— 8. τὸν ἐνθάδε M. — 9. εὐγενές M. — 10, τὰ ἐχεῖθεν A. — 11. In ἐχεῖθεν add. in ἢ σ supra 6 12. ἑαυτῆς
ex αὐτῆς COIT, ÁÀ : ἑαυτοῖς M. — 13. μεταδίδοσιν ἢ. — 14, Ad marg. in. Τὰ : τοῦ χρυσορρήμονος
8) Orat. 7, n. 21 — P. G., Ll. 35, p. 781.
116
sexta Je Statuis? : « Sicut pugil, inquit, stadio
«
exire festinat, ut vulneribus liberetur, et
athleta spectatores exsurgere concupiscit, ut
laboribus absolvatur : sic et qui in rigida et
aspera vita cum virtute vivit, finem desiderat,
ut praesentibus eripiatur laboribus, et pro
repositis valeat coronis confidere, ad tran-
quillum navigans portum, et illo transmi-
erans, ubi non est amplius timendum naufra-
eium ». Et in quarto deersus Judaeos
sermone, dum in exordio martyres laudat, haec
ait^ : « Deriserunt hanc vitam, conculcarunt
«
«
«
«
«
«
«
carnificinas ac tormenta, despexerunt mor-
tem, erepti sunt e fuco rerum humanarum,
in tranquillum enavigaverunt portum;et nunc
in Pauli chorum pervenerunt, ante coronas
suas exspectatione coronarum alacres, eo
quod iam de futuro incerti esse desie-
runt ».
9. Rursus divinus Gregorius oratione 75
Plagam grandinis, postquam futurum illud
iudicium descripsit, « Procedent, inquit^, qui
«
I.
bona fecerunt, in resurrectionem vitae, nunc
quidem in Christo absconditae, verum postea
simul cum ipso manifestandae; qui autem
mala egerunt, in resurrectionem iudicii, quo
etiam ii qui non credunt, a Verbo eos iudi-
cante iam condemnati sunt. Atque illos
quidem lux omni sermone praestantior exci-
piet, et sanctae regiaeque Trinitatis purius
iam et clarius illuminantis, totamque se cum
tota mente miscentis, contemplatio, in qua
ego vel sola praecipue regnum caelorum
positum esse censeo; his autem, simul cum
aliis, vel potius ante alia, istud restabit tor-
mentum, abiici nempe a Deo, et conscientiae
pudor, qui nullo fine claudatur. Verum haec
posterius ». — Et oratione /m Sanctum
1. τῶν εἰς AQO : τῷ alii :
"o
DOCUMENTS RELATIFS AU CONCILE DE FLORENCE.
- [116]
ἕχ "rt λόγῳ τῶν εἰς! τους αἰνδριάντας" « Καθάπερ
(
K
6 πυχτεύων 2. » φησίν « Emet[evat? τοῦ σταδίου
ἐξελθεῖν, ἵνα ^ ἀπαλλαγῇ τῶν τραυμάτων, xol ὃ
ἀθλητὴς ἀναστῆναι τὸ θέατρον ἐπιθυμεῖ, ἵνα ἀπαλ-
ἔα ὮΝ E] ^ 5 -“ E
λαγὴ" τῶν πόνων, οὕτω χαὶ 6 ἐν σκληρῷ xat τραχυ-
τῳ βίῳ ζῶν μετὰ 9 ἀρετῆς ἐπιθυμεῖ τῆς τελευτῆς,
ce M m , , ^ - m , 1 ^
ἵνα xol τῶν πόνων ἀπαλλαγῇ τῶν παρόντων " xal
ὑπὲρ τῶν ἀποκειμένων &y n στεφάνων θαρρεῖν, πρὸς
^ E ^ -
τὸν εὔδιον χαταπλεύσας λιμένα xat ἐχεῖ μεταστάς,
» N 5 y € m 9 ,
ἔνθα λοιπὸν οὐχ ἔστιν ὑποπτεῦσαι ναυάγιον ».
WS τῇ ΄, 1723 , , E
αἱ ἐν τῷ τετάρτῳ κατὰ lovdatcv λόγῳ ἐγχω-
μιάζων ἐν προοιμίοις τοὺς μάρτυρας τοιάδε φησί ^9
«
«c
{
(
(
(
€
«
Κατεγέλασαν 1! τὴς παρούσης ζωῆς, χατεπάτησαν
/ ^ , € ^ ,
βασανιστήρια xol χολάσεις, ὑπερεῖδον θανάτου,
ἀπηλλάγησαν τὴς πλάνης τῶν βιωτιχῶν πραγμά-
5 b Dy / , M —
τῶν, εἰς τὸν εὔδιον λιμένα χατέπλευσαν" xai νῦν
εἰς τὸν τοῦ Παύλου τελοῦσι χορόν, πρὸ τῶν
στεφάνων αὐτῶν τῇ προσδοχία τῶν στεφάνων
πτερούμενοι χαὶ τὸ τοῦ μέλλοντος ἄδηλον λοιπὸν
5 ἜΣΤΕ ΡΣ
διαφυγόντες 1? ».
9. Καὶ αὖθις 6 θεῖος Γρηγόριος !? ἐν τῷ εἰς τὴν
πληγὴν τῆς χαλάζης λόγῳ, τὴν μέλλουσαν κρίσιν
ἐκείνην προδιαγράψας, « ΠΠορεύσονται » φησίν
«
«
«
«
5
ξεν
e MC 5) Y 4 ΠῚ Sm c ΩΝ
οἱ τὰ ἀγαθὰ ποιήσαντες εἰς ἀνάστασιν ζωῆς τῆς
ἐν Χριστῷ νῦν χρυπτομένης χαὶ ὕστερον αὐτῷ
LI
, e NV h] e^ , 5
συμφανερουμένης" ol δὲ τὰ φαῦλα πράξαντες, εἰς
ἀνάστασιν χρίσεως, ἣν ἤδη παρὰ τοῦ χρίνοντος
3 A 2v. JA ΤῈ M , ,
αὐτοὺς λόγου "Ἶ oi μὴ πιστεύοντες χατεχρίθησαν.
Καὶ τοὺς μὲν τὸ ἄφραστον φῶς διαδέξεται xat 71?
M
τῆς ἁγίας xal!9 βασιλιχὴς θεωρία 17 Τριάδος,
ἐλλαμπούσης τρανότερόν 'ὃ τε 1? καὶ καθαρώτερον,
xa ὅλης ὅλῳ vot μιγνυμένης, ἣν δὴ 595 xol μάλιστα
βασιλείαν οὐρανῶν ἐγὼ τίθεμαι" τοῖς δὲ μετὰ τῶν
ἄλλων βάσανος, μᾶλλον δὲ ποὸ τῶν ἄλλων, τὸ
ἀπερρίφθαι"! Θεοῦ xoi f, ἐν τῷ συνειδότι αἰσχύνη
πέρας οὐχ ἔχουσα". Καὶ ταῦτα μὲν ὕστερον ». Kal
293 M » ^ , V ΕῚ , 86 T D]
τῷ εἰς τὸ βάπτισμα πάλιν, £v ὀγδόῳ τῆς παρ
αὐτοῦ συντεθείσης νέας δεχαλόγου ?*, « Δέχου πρὸς
ἵν᾽ R. — 5. tva ἐλευθερωθή AR. — 6. μετ᾽ B. —7. τῶν παρόντων :
τῷ corr. ex τῶν P. — 2. ὁ πυχτεύων legere non potuit M. — 3. ἐπίγεται A. —
om. τῶν C. — 8. ἀποχόμων ἔχει M : ἔχει
QOR..— 9. ὑποσπεῦσαι M. — 10. φησίν M. — 11. ἀπελλάγησαν QO. — 12. xai ἐν τῷ-διαφυγόντες (l. 11-20)
om. RAG. — 13. Ad marg. R : Τρηγορίου τοῦ θεολόγου. — 1^. αὐτοὺς λόγου om. M. Ad marg. R : ὡραῖον.
— 15. ἡ om. ἢ. — 16. xoi om. M. — 17. θεωρίας M. — 18. τρανώτερον omnes ; praeterea ἢ habet ad marg. :
Ὅρα ὅπως οὐχ ἐμνήσθη ὁ θεῖος οὗτος xai παγχόσμιος φωστὴρ ἑτέρου τρίτον τόπον, ἤγουν τρίτης χολάσεως, ἀλλὰ
δύο μόνον. — 19. «€ om. M. — 20. δὴ : δὲ M. — 21. ἀπερίφθαι P. — 22. πέρας οὖχ ἔχουσα αἰσχύνη C. — 38. ἐν
om. C.
— 29h. δεχαλογίας M.
Epor 349,6;
85. — b) P. G., t. 48, c. 905. -— c) P.
GRE
35, C.
10
15
τ
οτ
30
- i dev "UT NC - ΓΕ
εἴς, "
, , F. AS , I^ Π
« τούτοις » φησίν « ἀνάστασιν, κρίσιν, ἀνταπόδοσιν
- ^ , ^ "Ὁ lod * A
« τοῖς δικαίοις τοῦ Θεοῦ σταθμοῖς », μετὰ τὴν
"ma ἢ "ὦ Π , 1.402 LES 1
ἀνάστασιν xui? τὴν χρίσιν τὴν ὁ ἀνταπόδοσιν εἶναι
ΕῚ ,
ἀποφαινόμενος, ὡς πρότερον πάντως οὐ Ὑέενο-
,
μένην.
- - ats ἥ
10. Δῆλον οὖν £x τούτων ἁπάντων, ὡς ὅσα τινὲς
τῶν ἁγίων δι᾽ ὀπτασίας xat ἀποχαλύψεως εἰδον περὶ
^ ^ ΄-«- ^ "Ὁ ^
τῆς μελλούσης χολάσεως xai τῶν £v αὐτῇ ἀσεθῶν xat
ε “ "e: ' - λλ , 7 6
ἁμαρτωλῶν, σχκιαγραφίαι τινὲς τῶν μελλόντων ἦσαν
χαὶ οἷον διατυπώσεις, ἀλλ᾽ οὐκ ἤδη παρόντα χαὶ
ἐνεργούμενα πράγματα, χαθάπερ ὁ Δανιὴλ τὴν
μέλλουσαν χρίσιν ἐχείνην προφητικῶς διαγράφων,
ἴα ἐς 2
᾿Ἐθεώρουν, φησίν ἕως οὗ θρόνοι ἐτέθησαν, καὶ
, ,
χριτήριον ἐχάθισεδ, καὶ βίθλοι ἠνειύχθησαν,
, M M ^ , "E i. j € τ ΄
καὶ τὼ καὶ τὰ γένονε᾽ δῆλον γὰρ ὡς οὐ γέγονε
ταῦτα, τῷ δὲ προφήτῃ πνευματιχῶς προεδείχ-
νυτο ".
11. Ei τοίνυν κατὰ τοὺς εἰρημένους ἅπαντας
λόγους καὶ τὸ τῆς ἐκχλησίας ἡμῶν εὐσεδὲς φρόνημα '"
οὔτε fj αἰώνιος χόλασις " τοὺς ἁμαρτωλούς, οὔθ᾽ f,
βασιλεία τοὺς δικαίους ἀπέλαδεν, ἀλλ᾽ ἑκάτεροι πρὸς
τὴν τελειότητα xal τὴν κατ᾽ ἀξίαν ἀπόληψιν !! τῶν
€ L hd. qe o9 ὟΝ D L 12 ,
ἡτοιμασμένων αὐτοῖς ἐχείνην τὴν μέλλουσαν !* χρίσιν
ἐκδέχονται, πῶς ἔτι παραδεξόμεθά "ὃ τε καὶ συγχωρή-
σομεν ἄλλην τινὰ τιμωρίαν "Γ΄ ἀπὸ τοῦ νῦν ἐνεργεῖ-
M — , , m ,
σθαι xal πῦρ ἕτερον πρόσχαιρον τὰς τῶν μέσως βιω-
, , " , — m
σάντων χολαάζειν !? ψυχάς, τῆς καθολιχῆς ἐχείνης
τιμωρίας ἀργούσης χαὶ τῶν ἀσεδεστάτων τε xal
πονηροτάτων χαὶ αὐτῶν τῶν δαιμόνων οὕπω xaT
ἐκείνην χολαζομένων ; ᾿Εχδέχεσθαι γὰρ xal αὐτοὺς
^ , , - , , ^ , , -
τὴν χρίσιν ἐκείνην 5 θεῖος ἀπόστολος Πέτρος ἐν τῇ
ἐπιστολῇ, λέγει", χαθάπερ ἐν εἰοχτῇ xat δεσμοῖς ἐν
t ἅδη χατεχομένους, ἀλλ᾽ οὕπω χολάζεσθαι" Εἰ
A, ; 4 , y! τ / : 11 f d t (: P
γάρ ἀγγελων &uaornoavrev'! φησιν ὁ Ckoc
? ? , 3 ^ - 0g ,
ovx ἐφείσατο, ἀλλὰ σειραῖς δου ταρταριύσας
, » , , , , ,
σπιαρέδωχεν, εἰς κρίσιν τηρουμένους. Axoutts, ὅτι
[M7] V. — MARCI EPHESII ORATIO ALTERA DE IGNE PURGATORIO. 117
Baptisma, in octavo decalogi novi ab eo editi
praecepto* : « Crede praeterea resurrectio-
« nem, iudicium, mercedem ad iustam Dei
« lancem exigendam », mercedem nimirum
statuens post resurrectionem et iudicium, ut
quae prius reddita omnino non fuerit.
10. Ex his igitur omnibus illud perspicue
apparet, quaecumque a nonnullis sanctis per
visiones et revelationes visa fuerint de futura
damnatione deque impiis ac peccatoribus eidem
obnoxiis, ea futurorum adumbrationes quas-
dam ac veluti delineationes esse, non autem res
iam praesentes et in actu positas. Sic futurum
illud iudicium more vatum describens Daniel":
Aspiciebam, inquit, donec throni positi sunt, et
tribunal sedit, et libri aperti sunt, atque haec et
illa [acta sunt. Constat enim, haec peracta non
fuisse, sed prophetae illi in mentis excessu
praemonstrata.
11. Si ergo tum ex omnibus allatis rationi-
bus, tum ex pia Ecclesiae nostrae sententia,
neque aeternum supplicium peccatores, neque
regnum aeternum iusti adepti sunt, sed utrique
ad ea perfecte ac pro suo quisque merito
consequenda quae sibi parata sint, futurum
illud iudicium exspectant, qui fieri possit, ut
recipiamus et admittamus aliam aliquam puni-
tionem, quae iam nunc perficiatur, aliumque
ignem temporaneum, quo animae eorum, qui
mediocriter vixerint, excruciantur, dum uni-
versalis illa suspenditur punitio, nequissimi
vero ac scelestissimi homines, imo daemones
ipsi nondum illa afficiantur? Nam divinus apo-
stolus Petrus in epistola sua dicit, ipsos etiam
iudicium illud exspectare, in inferno veluti in
carcere ac vinculis detentos, nondum vero
cruciari : S enim Deus, inquit^, angelis, post-
quam peccassent, non pepercit, sed catenis
inferni detractos in tartarum tradidit. in iudi-
cium reservatos. Audis, illos priore potestate
1. ἀνταπόδοσιν om. QOC; in R ad marg., hinc : ὡραῖον, inde : ὡραιότατον, quae vox iterum recurril
paulo inferius. — 2. xai sup. lin. P. —3. τὴν om. € — 4. ὡς : xai M. — 5. δι᾿ ὁπτι εἶδον xal ἀποχ. ἢ
6. ἦσαν τῶν μελλόντων C. — 7. ἐθεώρει QOC. — 8. ἐκάθησε RM. — 9. προεδείχνυντο M 10, φρόνιμα Q
— 11. ἀπόλαυσιν BR. — 12. μένουσαν C, — 13. παραδεξώμεθα ὦ, sed cum o supra o I^. Loco τιμωρίαν
seripserat χρίσιν BR, sed delevit. — 15. χολάζειν sup. lin. & : ad marg. R, deleta per errorem syllaba τῶν
in βιωσάντων. — 16. Ad marg. R : ὅτι ὁ θεῖος ἀπόστολος Πέτρος φησὶν ἐν τῇ αὐτοῦ ἐπιστολῇ ἐχδέχεσθα
δαίμονας τὴν χρίσιν. — 17. ἡμχρτησάντων B.
a) Cf. P. G., t. 36, c. 424. — b) Dan. vil,
9 86.
II Petr. 11, 4
Ef:
4
7v.
118
exspoliatos distineri veluti in. carcere, dum
iudicium illud exspectant? Pari profecto ra-
tione pessimi peccatores cruciantur quidem ex
parte, nondum vero in ipsummet supplicium
coniecti sunt. Dixerimus ergo poenam, qua
medii afficiuntur, moerorem esse, vel con-
scientiae pudorem ac stimulum, vel paenitu-
dinem, vel inclusionem et caliginem, vel pavo-
rem ac futuri ambiguitatem, vel solam divinae
visionis dilationem, pro ratione culparum ab
unoquoque admissarum, et rectissimus habe-
bitur hic sentiendi dicendique modus; animas
vero incorporeasa corporeo igne cruciari expur-
garique, dicere omnino nequimus; eos autem
qui id dixerint, rogabimus, ne nobis indignen-
tur, si rem haud facile excipiamus. Nisi forte
existimaverimus ignem ab eis per allegoriam
dictum fuisse vel callide excogitatum ob ali-
quam illius temporis necessitatem audien-
tiumque utilitatem : has enim rationes ad excu-
sanda nova insolitaque dogmata et Scripturae
minime consentanea subiicere solemus.
12. Ouapropter preces illas pro mortuis,
quas Ecclesia ex usu ab apostolis ipsis patri-
busque accepto peragit in mystico sacrificio et
in aliis quibusdam caerimoniis, quae per diversa
tempora fieri solent, pro omnibus aequaliter
fundimus qui in fide obdormierunt, easque
omnibus nonnihil procurare et conferre pro-
nuntiamus, efficacia et utilitate, quae ex ipsis
derivatur, in cunctos redundante : in pecca-
tores quidem et in eos qui in inferno detinentur,
ut tantillum relaxationis percipiant, etiamsi non
plane liberentur, prout Basilius Magnus ait in
precibus ad Pentecosten recitandis, haec ad
verbum scribens : « Qui et in ista omnium
« solemnissima et salutari festivitate, expiatio-
« nes quidem deprecatorias pro iis, qui in
« inferno detinentur, dignatus es suscipere;
« magnam vero spem nobis praebes, relaxatio-
DOCUMENTS RELATIFS AU CONCILE DE FLORENCE.
[118]
3 L -
χαὶ αὐτοὶ τὴν προτέραν ἰσγὺν ἀφηρημένοι χεῖνται
, ^ / NA Ἐν
χαθάπερ ἐν δεσμωτηρίῳ ", τὴν χρίσιν προσδοκῶντες
er NM S ^ .«- 4 "n
ἐχείνην; Οὕτω δὲ δήπου xai οἱ τῶν ἁμαρτωλῶν
MÀ 44 ' τ ΄ L4 NAE 9 cda
ἄκροι κολάζονται μὲν ἐχ μέρους, οὕπω δὲ εἰς αὐτὴν
, » ἘΦ Νὴ Ν
τὴν χόλασιν ἐμπεπτώχασι᾽. Λύπην ἄρα" χαὶ τὴν
' ; 3 ZY 5 , A δό
τοὺς μέσους χολάζουσαν εἰναι φήσαντες, ἢ συνειδότος
3 , την πὴ
αἰσχύνην καὶ βάσανον, ἢ μετάμελον 9, ἢ συγχλεισ-
' "7 , m /
uv" xat σχότος, ἢ φόδον καὶ ἀδηλίαν τοῦ μέλλοντος,
e / y 2
ἢ χαὶ μόνην ἀναξολὴν τῆς θείας θεωρίας, xac
m , -
ἀναλογίαν τῶν πεπλημμελημένων ὃ αὐτοῖς, εὐλο-
10 . M b b λέ
χαι ῴρονουντες χαι evov-
, 2 ἃ bi Qu.
γώτατ᾽ ἂν εἴημεν " οὕτω
D ^Y 'N τὸ , δι ^ -
τες" πὺρ δὲ σωματιχὸν ἀσωμάτους ψυχὰς χολάζειν τε
9 ii N
χαὶ καθαίρειν"), οὔτ᾽ ἂν εἴποιμεν !? ὅλως xal τοὺς
5 , , ων d , e 15 $ bd δ᾽
εἰπόντας παραιτησόμεθα μὴ δυσχεραίνειν !? ftv, εἰ
, b ^ ,
μὴ ῥαδίως παραδεχόμεθα. Τάχα δὲ xol φήσομεν
ΕῚ -“ E N ? , ' e A 5 En
ἀλληγορικῶς αὐτοὺς εἰρηκέναι τὸ πῦρ, ἢ οἰκονομικῶς
τ m Ld ,
πρὸς χρείαν τινὰ τοῦ τότε χαιροῦ xol τῶν ἀκουόντων
5 I^ » , hy A 5 , 5, ὃ δό -Ὁ
ὠφέλειαν" ταύτας γὰρ τὰς αἰτίας ἀποδιδόναι τοῖς
/ xot ditegi 1^ 8d Y. 3
χαινοτέροις τε xot ἀήθεσι ! ^ δόγμασι καὶ τῇ γραφῇ
λον τ ’ 1,
μὴ ὁμολογουμένοις εἴωθαιεν.
z E -“ ΄,
12. Διὰ δὴ ? ταῦτα xat τὰς ὑπὲρ τῶν χεχοιμημέ-
νων εὐχάς, ἃς f, ἐχχλησία παρὰ τῶν ἀποστόλων !?
d uo τ » - »
αὐτῶν xai τῶν πατέρων ἐχδεξαμένη ποιεῖται ἔν τε
Ὁ m ΕΣ i M “Ὁ
τῇ μυστιχῇ θυσία καὶ ἐν ἄλλαις "1 τισὶ τελεταῖς χατὰ
Ota co Uc 1 ἕέναις 5, ὑπὲρ πάντων διμοί
διαφόρους χαιροὺς γινομέναις 5, ὑπὲρ πάντων ὁμοίως
Ὁ » Ὁ , / M
ποιούμεθα τῶν ἐν v7? πίστει xexotumu£voyv, καὶ
ἐπέ ADR 4 QM 4
πᾶσιν αὐτὰς συντελεῖν τι χαὶ συνεισφέρειν φαμὲν
' N el ^ 6 H M 3 AV A UNE
xoi πρὸς ἅπαντας διαθαίνειν τὴν ἀπ᾿ αὐτῶν δύναμιν
' » /^ 20. ' Y € An je e
x«t ὠφέλειαν "0 τοὺς μὲν &uapreouc xol ἐν τῷ
ΩΝ
ἄδη χαταχεχλεισμένους, ἵνα νιχρᾶς τινος ἀνέσεως
τύχωσιν, εἰ χαὶ μὴ τελείας ἀπαλλαγῆς" xal τοῦτό
φῆσιν ὃ μέγας Βασίλειος ἐν ταῖς εἰς τὴν Πεντηκοστὴν
ὀναγινωσχομέναις εὐχαῖς ταῦτα χατὰ δῆνα γρα-
φων 5" « Ὁ καὶ ἐν ταύτῃ τῇ παντελείῳ ἑορτῇ xai
99 ^ M , r1 m
« σωτηριώδει 5 ἱλασμοὺς μὲν ἱχεσίους ὑπὲρ τῶν
« nem eorum, quibus plectuntur, suppliciorum « χατεχομένων " iv ἅδου χαταξζιώσας δέχεσθαι,
1. δεσμοτηρί R. — 2. δὲ om. R. — 3. αὐτὴν A : ἐχείνην alii omnes. — ^4. ἐχπεπτώχασι C. — 5. ἄρα
QO; ad marg. in R : ὃ οἱ Λατῖνοι χαθαρτήριον λέγουσι, τοῦτο τὸ χωρίον ἡμεῖς ἐχεῖ λέγομεν εἶναι" ἤγουν αὕτη 7,
ἔννοια τοῦ χειμένου. — 6. μετάμελλον P. — 7. xoi συγχλεισμὸν PMO : συγχεισμὸν B. — 8. πεπληλημένων G. —
9. εἴη μὲν PQOM. — 10. οὕτω τε G. — 11. Ad marg. R : ὅτι πῦρ σωματιχόν, ἀσωμάτους Ψυχὰς οὐ κολάζει. —
12. εἴπωμεν M. — 13. δυσχαιραίνειν OR. — 14. ἀηθέσι O. — 15. δὲ C. — 16. Loco ἀποστόλων, iterum scri-
pseral. ἢ xexouuévov, quod mox delevit. — 17. ἐν sup. lin. P; ἄλλες P. — 18. γινόμενας G. — 19. τῇ om.
CM. — 20. Ad marg. in R habetur, hinc quidem : ὡραῖον, inde vero :
πρὸς τὸν μέγαν ᾿Αθανάσιον ἐρωτήσεσι τοῦ
λειτουργιῶν, χαὶ εὐποιϊῶν. --- 91.
p- &0, 1. 95. sq. — 29. σωτηριώδη P.
ἰστέον δέ, Ott εὕρηται ἐν ταῖς
᾿Αντιόχου πῶς αἰσθάνονται οἱ τεθνεῶτες τῶν ὑπὲρ αὐτῶν γινομένων
Locus e Pentecostario assumptus iam habetur supra, oratione prima,
10
20
30
35
d
« μεγάλας δὲ παρέχων fiv ἐλπίδας, ἄνεσιν τοῖς
« χατεχομένοις τῶν χατεχόντων αὐτοὺς ἀνιαρῶν χαὶ
« παραψυχὴν" παρὰ σοῦ χαταπέμπεσθαιΞ », Καὶ
θαυμαστὸν οὐδὲν εἰ ὑπὲρ τούτων εὐχόμεθα, ὅπου
ὙΞ καὶ ὑπὲρ ἀσεῤῶν ἰδία τινὲς εὐξάμενοι εἰσηκού-
σθησαν, ὡς f, μαχαρία Θέχλα τὴν Φαλχωνίλλαν Ex
τοῦ χώρου τῶν ἀσεύῶν μετέστησε ταῖς εὐχαῖς
χαὶ ὃ μέγας Ἰ᾽ρηγόριος ὁ Διάλογος, ὥς φασι, τὸν
βασιλέα Ἱ ραΐανόν ὅ. ᾿Αλλ᾽ ἢ τοῦ Θεοῦ ἐκχλησία τῶν
μὲν τοιούτων οὐδαμῶς ὑπερεύχεται", τοῖς δ᾽ ἐν mace:
χεχοιμημένοις ἅπασι, χἂν ἁμαρτωλότατοι εἶεν,
ἐξαιτεῖται παρὰ Θεοῦ τὴν ἄνεσιν καὶ xowT, xai
ἰδία ὑπὲρ αὐτῶν εὐχομένη. Καὶ τοῦτο δῆλον μὲν
xai ἐξ αὐτῆς τῆς περιληπτιχῆς φωνῆς" πάντων
γάρ φησι τῶν ἐν πίστει χεχοιμημένων" δῆλον δὲ
7 τοῦ μεγάλου ἰΙδασιλείου
ἐχ τῶν προεχτεθειμένων
φωνῶν" δῆλον δὲ xat ἐξ ὧν φησιν ὃ μακάριος Ἰωάν-
[4 8 , Σ - 5 * ' , ,
γῆς δὴ Χρυσόστομος ἐν τοῖς εἰς τὸ χατὰ ᾿Ιωάννην
εὐαγγέλιον ἐξηγητικοῖς", ἐν ὁμιλία EG « Εἰ μὲν
« ἁμαρτωλὸς ὃ τεθνηχὼς xai πολλὰ τῷ Θεῷ προσ-
« χεχρουχώς, δεῖ δαχρύειν, μᾶλλον δὲ οὐδὲ δαχρύειν
« μόνον (τοῦτο γὰρ οὐδὲν ὄφελος ἐχείνῳ), ἀλλὰ
“ M , , , 3 «ὦ M
« ποιεῖν τὰ δυνάμενά τινα παραμυθίαν αὐτῷ OoU-
« vat !9, ἐλεημοσύνας xat προσφορᾶς ». Καὶ αὖθις
*, —— εὐ , ^ ^ , , D
ἐν τῇ ἐξηγήσει τῆς πρὸς Κορινθίους πρώτης, διιλία
μα", τοιάδε φησίν" « El ἁμαρτωλὸς ἀπῆλθε, xal διὰ
« τοῦτο δεῖ χαίρειν, ὅτι ἐνεχόπη τὰ ἁμαρτήματα
^ , , M , ' - ε E
« χαὶ οὐ προσέθηκε τῇ χαχία, x«t βοηθεῖν, ὡς ἂν
12,
7: i. a ^"
« οἷόν τε 7j, οὐ δακρύειν "3 », Kal μετά τινα" « Τί
[1190] V. — MARCI EPHESII ORATIO ALTERA DE IGNE PURGATORIO. — 119
« et refrigerium quoddam eis a te concessum
« iri ». Neque mirandum, nos pro istis rogare,
quandoquidem sanctorum nonnulli, pro impiis
cum peculiariter orassent, exauditi sunt. Sic
beata Thecla Falconillam e regione impiorum
suis precibus transtulit, et Magnus Gregorius
Dialogus, ut aiunt, Traianum imperatorem. Pro
eiusmodi tamen hominibus Dei Ecclesia neuti-
quam deprecatur; iis vero omnibus qui in fide
obierunt, etiamsi scelestissimi fuerint, condo-
nationem a Deo postulat, preces et publice et
privatim pro illis fundens. Id patet quidem ex
illa ipsa collectiva formula, nam Omnium, in-
quit, qui in fide obdormierunt; patet vero ex
antecedentibus Magni Basilii verbis; liquet
etiam ex iis quae dicit beatus loannes Chrvso-
stomus in suis ad evangelium secundum loan-
nem commentariis, homilia LXII* : « Si pecca-
« tor erat is qui defunctus est, qui saepe Deum
« offenderit, deflendus utique est; imo non
« deflendus tantum, cum id nihil ipsi afferat
« utilitatis, sed ea facienda sunt, quae possint
« illum iuvare, ut eleemosynae et oblationes ».
Et rursus in commentario in primam ad Corin-
thios epistolam, homilia XLI, haec att" : « Si
« peccator excessit, propterea etiam laetari
« oportet, quod interscissa sunt peccata et vitio
« nihil adiecit; et, quoad eius fieri potest, οἱ
« succurrere, non lacrymas ciere ». Et post
nonnulla* : « Cur ergo doles? cur lamentaris,
1. παρὰ ψυχήν M. — 2. παραπέμπεσθαι A. — 3. Ad marg. ἢ : ὅτι τινες τῶν χριστιανῶν ὑπὲρ ἀσεδῶν εὐξά-
μενοι, εἰσηχούσθησαν. — ^. χοροῦ M. —5. τὸν Τραΐανον Ci. —6. Ad marg. Il : ὅτι ἡ τοῦ Θεοῦ ἐχχλησία ὑπὲρ ἀσεδῶν
οὐχ εὔχεται, ἀλλ᾽ ὑπὲρ ἁμαρτωλῶν ; moxque, ima pagina, subiungit, alia lamen manu :
(sic) λζ΄ τοῦ xarà Ματθαίου (sic) ensi γὰρ ἐν τῷ τέλει τῆς ὁμηλίας (— P. G., 1. 57, c.
ἁμαρτία τοσαύτην ἐντίθησι χηλῖδα, ὡς μηδὲ μυοίαις πηγαῖς
Χρυσοστόμου ἐν ὁμηλία
Ἡ δὲ
ἐχχαθᾶραι ταύτην δύνασθαι, ἀλλὰ μόνοις δάχρυσι χαὶ
^96, πηι."
ἐξομολογήσεσιν ». Μόνοις φησὶ δάχρυσι xai ἐξομολογήσεσι' εἰ γὰρ ἣν xai πῦρ τὸ χαθαῖρον ἁμαρτίαν, ὥς φατε, εἶπεν
ἂν ὁ πολυόματος (Sic) οὗτος νοῦς μὴ ὄντος δὲ πυρὸς τοῦ καθαίροντος, τὰ δάχρια (510) ἔφησε xai τὴν ἐξομογόγησιν
ὡς δύναμιν ἔχοντα καθάραι. "Apa οὐκ ἔστιν πῦρ καθαρτήριον (postrema haee. verba, reseeto marg. infer., vix
legi possunt; tum averso folio :) Χρυσοστόμον πάλιν ἐν τῷ αὐτῶ" « ᾽Αλλ᾽ ὅταν ἁμαρτήσῃης, εἰπὲ ἥμαρτον
ἵ D , : t ἵ i I
ταύτης τῆς ὁμολογίας οὐδὲν ἀνώτερον ». Οὐδὲ κάθαρσις ἄρα. — Χρυσοστόμου ἐν τῇ ἐξηγήσει τοῦ ov ψαλμοῦ" φησ
γάρ᾽ « Δέον γὰρ ὁμολογῆσαι τὸν ᾿Αδὰμ τὰ πεπλημμένα (Sic)! ὁ δὲ ἐφ᾽ ἑτέραν μεταφέρει τὴν αἰτίαν, χἀχείνη πάλιν
ἐπὶ τὸν διάδολον.
λύσις ἐστὶ τῆς ἁμαοτίας, πείθει τὴν
--Ἠ 9. Ad marg. R : ὅτι προτρέπει ἡμᾶς ὁ Χρυσόστομος, ποιεῖν ἐλεημοσύνας xax
τεθνεώτων. — 10. Ad vocem δοῦναι hoc habet in. marg.
ἣν ὅλως" Uu» εἰπόντος δέ, δῆλον ὡς οὐχ ἔστιν, ἀλλ᾽ ἵνα λύσης, φησί, τὴν αἰσχύνην τοῦ συνειδότος xxi c
ψυχὴν ἐξαισχυντεῖν ».
ἔον εἰπεῖν ἡμάρτωμεν (sic), ἠνομήσαμεν" ἀλλ᾽ ὁ διάδολος εἰδώς, ὅτι ἡ ὁμολογία τῆς ἁμαρτίας
προτεθειμένων — RB. 8. Om. ó (
λειτουργίας ὑπὲρ τῶν
scholion R : ἐν τῷ πυρὶ τῷ χαθαρτιχῷ ἔδει εἰπεῖν, εἰ
τοῦ μέλλοντος, δὸς ἐλεημοσύνας, πρόσφερε λειτουργίας χαὶ ὅσα τῶν ἄλλων ἀγαθῶν τελεῖ ὑπὲρ τῶν τεθνεώτων
11. ἐνεχόπει ἢ : ἀνεχόπη M. — 12. οὐ δαχρύειν om. G.
ΒΟΥ ; GL. 59; 06,348; — b) P. G., 1. 81, c. 306
ι Ibid.
« quando defuncto potest tanta conciliari
« venia? » In expositione vero epistolae ad
Philippenses iterum" : « Si gentiles, inquit, una
« cum defunctis res ipsorum cremare solent,
« multo magis te, qui fidelis es, par est ad
« defunctum mittere ea quae ad ipsum perti-
« nent; non ut in cinerem reducantur velut
« illa, sed ut maiorem illi gloriam concilies; et
« si obstrictus peccatis erat qui vita functus
« est, ut peccata eius eluas; sin iustus, ut illi
« mercedis ac retributionis augmentum acce-
« dat ». Et vero ex ipso dicto illo ἃ vobis
allato e Machabaeorum libro", utpote apto ad
probandum, Ponum esse ac salutare pro mortuis
orare, ut a peccatis solvantur, constat, propitia-
tionem illam sacrificiumque pro iis tantum
oblatum fuisse, qui in impietatem idolola-
triamque cecidissent. « Iudas enim Macha-
« baeus, inquit, cum populum, cui praeerat, ab
« alienigenis hostibus caesum vidisset, vesti-
« busque eorum excussis, condita in eis idolo-
rum donaria
^
Ξ
comperisset, sacrificium ac
^
A
propitiationem statim pro unoquoque eorum
^
A
Deo obtulit ». Quare si eiusmodi hominibus
prosint Ecclesiae preces supplicationesque, et
multum lucri eis conferant, ut qui nondum
1. συνησαγαγεῖν BR. — 2. Φιλιππισήους ἢ
DOCUMENTS RELATIFS AU CONCILE DE FLORENCE.
[120]
, , - , ^N " € , ,
« τοίνυν ἀλγεῖς; τί δὲ θρηνεῖς, ὅποτε τοσαύτην
^ , 5 ^ “ος αὶ AM ee) ^ :
« δυνατὸν συγγνώμην συνεισαγαγεῖν ! τῷ ἀπελθόντι: »
M5 EX D 5 ΠΥ
Καὶ ἐν τῇ πρὸς Φιλιππησίους 2 αὖθις « Ei “λληνες »
΄ - ^ e ^ m
φησί « συγχαταχαίουσι τοῖς ὃ ἀπελθοῦσι τὰ ἑαυτῶν,
, ex Α ' M ,
πόσῳ γε μᾶλλον σὲ τὸν πιστὸν συμπαραπέμψαι
« δεῖ τῷ πιστῷ τὰ οἰχεῖα, οὐχ ἵνα τέφρα γένωνται
« καθὼς ἐχεῖνα *, ἀλλ᾽ ἵνα μείζονα τούτῳ περιδάλης ?
Ἂν ΠΝ : "S γι We j NUS B2 OU,
« τὴν δόξαν" xal et μὲν ἁμαρτωλὸς ὃ τεθνηκὼς ἢ ἡ,
« ἵνα λύσῃς τὰ ἁμαρτήματα δ᾽ εἰ δὲ" δίκαιος, ἵνα
« προσθήχη γένηται μισθοῦ xot ἀντιδόσεως». Καὶ ὃ δὲ
προηνέγκατε "ῦ ῥητὸν ὡς ἐχ τῆς βίόλου τῶν Moxxa-
δαίων "!, οἷα δὴ ἐκεῖθεν "2 δεδηλωμένον, καλὸν εἶναι
ἊΝ E " Ν c Ν Ld 2 ,
καὶ σωτηριῶδες τὸ ὑπὲρ τῶν ἀποθανόντων
» «t »* ἊΝ c 2 EJ 5 m
εὔχεσθαι, ὅπως ἂν τῶν ἁμαρτιῶν (710210001,
δῆλόν ἐστιν, ὡς ὑπὲρ ἀσεθησάντων σχεδὸν καὶ εἰδωλο-
λατρησάντων ὃ ἱλασμὸς ἐχεῖνος xal ἣ θυσία !? γεγέ-
γηται. « Ἰούδας » γάρ φησιν « 6 Moxxa6atoc ! * ἰδὼν
« τὸν ὑπ᾽ αὐτὸν λαὸν τεθανατωμένον ὑπὸ τῶν ἀλλο-
« φύλων, ἐρευνήσας αὐτῶν τοὺς κόλπους xal ἔνδον
{
εὑρὼν εἴδωλα, θυσίαν χαὶ ἱλασμὸν αὐτίκα ὑπὲρ
(
2 — e , Ly
ἑχάστου τούτων τῷ Θεῷ προσενήνοχεν ». Εἰ οὖν ἐπὶ
15* ἰσχύουσιν 16
τοῖς τοιούτοις αἱ τὴς ἐχκλησίας εὐχαί
1T ' MA ^ M bi Po€N 5 "m ,
ze! 7. xal δεήσεις xat πολὺ τὸ χέρδος αὐτοῖς συνεισφέ-
, , M
ρουσιν 18, ἅτε δὴ μήπω χαταχεχριμένοις "5 μηδὲ τὴν
Ὁ m UN P SEE n MAX , Ἢ )
ψῆφον τοῦ διχαστοῦ δεξαμένοις καὶ εἰς τὴν χόλασιν
2 — Δ Σοῦ Era ; 20
ἐμπεσοῦσι, πολλῷ μᾶλλον ὑπὲρ τῶν μέσων γινόμεναι
: Φιλιππισίους M. — 3. Ante τοῖς ilerum scripserat φησί Rh,
quod postea erasum fuit. — ^. οὐχ ἵνα-ἐχεῖνα om. G. — 5.
περιδάλλης R. : περιδάλλῃης M. — 6. εἴη ὃ τεθνηχὼς
QOGQ. — 7. ἢ : ἦν M. — 8. ἵνα τὰ ἅμ. λύσης AR, in quo ad marg. habetur sequens scholion : Δῆλον ἄρα
εἰ xai μὴ βούλονται Λατῖνοι ὁμολογεῖν ὅτι ἕτερόν τι ἐστὶ τὸ λῦον τὰς τῶν μέσων ἁμαρτίας, ἀλλ᾽ οὖν χαταπισθήσονται
χαὶ ἄχοντες, ἀχούοντες ὅτι αἱ ἀγαθοεργίαι αἱ ὑπὲρ αὐτῶν τῶν τεθνεώτων «γινόμεναι λυτήριόν ἐστιν ὡς 6 θεῖος φησὶ
Χρυσόστομος, xoi οὐ τὸ παρ᾽ αὐτοῖς χαθαρτήριον. Καὶ πάλιν ἐν ς΄ ὁμηλίᾳ (sic) τοῦ κατὰ Ματθαίου (sic) οὕτω
φησὶν ὁ Χρυσόστομος (— P. G., l. 57, c. 69, med.) « Καθάπερ γὰρ ὑετοῦ καταρραγέντος σφοδροῦ αἰθρία γίνεται
χαθαρά. οὕτω xci δαχρύων χαταφερομένων, γαλήνη γίνεται xai εὐδία xal τὸ Ex τῶν ἁμαρτημάτων ἀφανίζεται
σχότος. Καὶ ὥσπερ ἐξ ὕδατος xal πνεύματος, οὕτως ἀπὸ δαχρύων xai ἐξομολογήσεως χαθαιρόμεθα πάλιν, ἂν μὴ
H
πρὸς ἐπίδειξιν τοῦτο ποιῶμεν xai πρὸς φιλοτιμίαν ». "Apo οἱ ἐξομολογηθέντες xxi χλαύσαντες χαροὶ (sic —
χαθαροί) ὥσπερ εἰ βαπτίσματος ἔτυχον᾽ ἄρα ἀτιμώρητοι. Sequitur ima. pagina alterum scholion : Χρυσοστόμου
εἰς τὸν (sic) κατὰ Ματθαῖον ἐν ὁμιηλίᾳ (Sic) c«. φησὶ γάρ (P. G., t. cit., c. 70, med.) « "Eni μὲν γὰρ τῶν ἔξωθεν
δικαστηρίων, ὅσα ἂν δαχρύσης, οὐκ ἐχφεύξῃ τὴν χόλασιν μετὰ τὴν ἀπόφασιν" ἐνταῦθα δέ, ἂν στυγνάσῃς μόνον, ἔλυσας
τὴν ψῆφον χαὶ συγγνώμης ἀπέλαυσας. Διὰ τοῦτο πολλὰ περὶ πένθους ἡμῖν ὁ Χριστὸς διαλέγεται, χαὶ μαχαρίζει τοὺς
πενθοῦντας xoi ταλανίζει τοὺς γελῶντας ». — 9. δὲ
lamen ad marg. hinc
: δὴ R. — 10. προσηνέγχατε A
: γράψον προηνέγχατε, inde vero
: προσενέγχατε ἢ, addito
τὸ προσενεχθὲν παρὰ τῆς βίόλου τῶν μαχχαδαίων
ῥητόν. — 11. Maxa66a(ov M ; item 1. 17. — 12. ἐχεῖ C. — 13. καὶ ἡ θυσία om. R. — 14. μαχαδθαῖος Q, addito
supra versum altero x. — 15. ἐπὶ τούτοις ORC. Ad marg. in R utraque ora : ὡραιότατον. --- 16. ἰσχύουσι
A. — 17. τε solus A. — 18. εἰσφέρουσιν AR. — 19. χαταχεχρυμμένοις QOC. — 30. γενόμεναι M.
a) Idem locus allegatur a Ioanne Damasceno,
P. G., t. 95, c. 252, quasi ex enarralione in Epist.
ad. Philippenses et ad. Galatas, itemque a Iosepho
Methonensi in Defensione quinque capitum, P. G.,
t- 159, c. 1240 C ; at reipsa legitur in homil. 31 (alias
32) in Matthaeum, P. G., t. 57, €. 375 B; sane in
laudatis Chrysostomi commentariis in Philipp.,
si bene legi, neutiquam occurrit. — b) II Mac.
ΧΙ, 40 sq. Haec e Ioanne Damasc. exscripta sunt,
12/5 Unser 9.5. ΟΣ ΡΟ 163
10
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20
25
"ctc n crt
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[121] ^ Y. —
jw
δικαίων ἀποχαταστήσουσι κλήρῳ, ἂν ἐλάχιστα ἢ χαὶ
τὰ μεγάλα αὐτοὺς ὀνήσουσι', χαὶ τῶν
- πε "ἢ 7 E , -29 2 7 ,
χοῦφα τὰ ἁμαρτήματα, ἢ τέως γοῦν" ἐν οἷς εἰσι
μένοντας ϑχουφιοῦσι τῶν δυσχερῶν xai πρὸς ἐλπίδας
ἐπανάξουσι χρηστοτέρας. Ὅτι δὲ χαὶ πρὸς τοὺς
PIT , Á 16 , , 5 € ΄“ v NS, ,
αίως ce καὶ ὁσίως βιώσαντας " f, τῶν εὐχῶν τού-
" , Ll ^ , , ,
τῶν xa μάλιστα τῆς μυστιχῆς θυσίας δύναμις διαδαί-
, M 3 ' εἰ bd Y UI b 1
νει, ἅτε xal αὐτοὺς ἀτελεῖς ὄντας χαὶ τὴν πρὸς
τἀγαθὸν" ἐπίδοσιν ἀεὶ προσλαμύάνοντας χαὶ μήπω
αἰ, m , , , — Ela
τελείας τῆς μαχαριότητος ἀπολαύοντας, δῆλον ἐξ
θεοφάντωρ Διονύσιος iv? τῇ θεωρίᾳ ὃ τοῦ ἐπὶ τῶν
ἱερῶς" χεχοιμημένων μυστηρίου τὸν ἱεράργην φησὶν
« ἐξαιτεῖσθαι παρὰ Θεοῦ τοῖς ὁσίως Ὁ βιώσασι
« τὴν φανοτάτην "! xoi θείαν ζωὴν xav! ἀξίαν ὑπὸ
i i j
« τῶν δικαιοτάτων "2 ζυγῶν ἀντιδιδομένην xal τὰ
, * , b , , , [4
« ἐπηγγελμένα xot πάντως δωρηθησόμενα ἀγαθά, ὡς
« ἂν ἐχφαντοριχὸν ὄντα τῶν θεαρχιχῶν διχαιωμάτων
« χαὶ τὰς θείας δωρεὰς ὡς 3 οἰκείας ἐξαιτοῦντα χάρι-
« τας χαὶ τοῖς παροῦσιν ἐχφαντοριχῶς ἐμφαίνοντα,
« ὅτι τὰ παρ᾽ αὐτοῦ χατὰ θεσμὸν ἱερὸν ἐξαιτούμενα !*
, Ὑ - M , * ,
« πάντως ἔσται τοῖς χατὰ θείαν ζωὴν τετελειωμέ-
" 4 m
« νοις !? ». Οὕτως εἰς ἅπαντας τῆς δυνάμεως ταύτης
, ^ — m Ll "ἫὮὉὋ
διαθαινούσης Xa τῆς ἀπὸ τῶν εὐχῶν xal τῶν μυ-
στιχῶν τελετῶν βοηθείας πᾶσιν ὁμοῦ συντελούσης !
τοῖς ἐν πίστει 7 χεχοιμημένοις, ὡς ἀποδέδειχται,
, , , , m — ,
οὐδεμίαν ἀνάγκην ἐνυπάρχουσαν δρῶμεν τῷ λέγοντι
, , - Ὁ ᾿
λόγῳ, μόνοις τοῖς ἐν τῷ χαθαρτηρίῳ πυρὶ τὴν
, —
τοιαύτην βοήθειαν παρ᾽ fpv!9 cuvetagépecDat!?.
᾿ D δ NA ,
13. Καὶ ὃ δὲ μέμφεσθε29 ἡμᾶς εἰπόντας, ὡς
ἀχολουθήσει τῷ δόγματι τούτῳ λώῤη τῶν ἠθῶν xal
, mM , , b] ^, ,; ^
ῥαθυμία τοῦ βίου, οὐχ ὡς ἀναγχαίως, ἀλλ᾽ ὡς ἐνδε-
, M DT *
χομένως ἀκολουθοῦν! εἰρήκαμεν. Τινὰς μὲν"3 γὰρ 2?
, B ^ 9*5 P^ E
ἴσως φοδήσει"᾽΄ τὸ xa0xpotov?? ἐχεῖνο πῦρ, δριμύ-
τατον εἶναι λεγόμενόν xe? xat πιστευόμενον᾽ τινὰς
* , ΕῚ “ἢ
δὲ πάντως εἰς δαθυμίαν ἐμβαλεῖ 21 xai ἀμέλειαν,
- * , , * , *|
ὁποῖον" ὃ μέν ἐστιν ἀγνοούμενον, τἐρόσκαιρον δὲ" ὅμως
MARCI EPHESII ORATIO ALTERA DE IGNE PURGATORIO.
121
condemnati sint nec iudicis sententiae obnoxii
nec in supplicium detrusi, multo amplius medios,
si pro eis factae fuerint, coadiuvabunt, sive in
iustorum ordinem referendo, si minima fuerint
leviaque eorum peccata, sive a doloribus suble-
vando et in meliorem spem provehendo, si
interim in sua quidem conditione relinquantur.
Ac quidem in eos etiam, qui iuste sancteque
vixerint, cum precum istarum tum praecipue
arcani sacrificii virtutem pertingere, cum et ipsi
imperfecti sint, et in bono acquirendo semper
proficiant, necdum perfecta beatitudine per-
fruantur, ex iis constat quae rerum divinarum
explanator Dionysius in speculatione mysterii",
quod pro iis qui sancte obdormierunt, agitur,
asserit : « Antistes, inquit, iis qui sancte vixerunt
«ἃ Deo adprecatur clarissimam divinamque
« vitam, pro cuiusque meritis ab aequissimis
« illis lancibus retribuendam, necnon promissa
« ac profecto donanda bona: est enim interpres
« divinorum iudiciorum, divina dona ut pro-
« prias poscens gratias, praesentibus etiam
« aperte declarans, ea quae ab ipso pro iure
« sacro postulantur, prorsus eventura illis, qui
« secundum Deum vitam consummarint ».
Quocirca cum in omnes omnino virtus illa re-
dundet, subsidium vero ex precibus arcanisque
sacrificiis obveniens iis omnibus simul proficiat
qui in fide obdormierunt, ut ostensum est, nul-
lam arguendi vim inesse comperimus sermoni
dicenti, solis iis qui in purgatorio igne versan-
tur eiusmodi subsidium a nobis conferri.
13. Illud autem quod nobis vitio vertitis,
dictum nempe a nobis fuisse, ex ista opinione
induci morum perniciem vitaeque socordiam,
id diximus, non quod necessario, sed quod
probabiliter talis. consecutio inferatur. Alios
enim timore forte percutiet purgatorius ille
ignis, qui acerrimus esse dicitur ac creditur:
alios vero in negligentiam iniiciet et incuriam,
1. ἀνύσουσι M. — 2. γοῦν om. A. — 3. μένοντα M. — ^4. διχαίους (ad marg. διχαίως) C. 5. βιωσάντων
QO. — 6. τὸ ἀγαθὸν A. — 7. iv : ἐπὶ A. — 8. Ad marg. ἢ : ὅτι ὁ δικαίως βιώσαντες οὕπω τῆς τελείας
μοχαριότητος ἔτυχον, ὡς ὁ θεῖος Διονύσιος φησί. — 9. ἱερῶν M. — 10, ὁσίοις C. 11. φανωτάτην PQORM
— 12. δικαιομάτων PR. — 13. ὡς : καὶ M. — 14. Ad marg. R : ὡραιότατον. — 15. τελειουμένοις M 16. πᾶσι
σχεδὸν συντ. RA. — 17. τῇ πίστη A. — 18. ὑμῶν QO ἡμῖν PM : ἡμῶν RA, addito tamen in R à
supra $4. — 19. εἰσφέρεσθαι HR. — 20. μέμφεσθαι MQ, addito & supra ax in Q. — 21. àxoJou)ouv A QU
reliqui ἀκχολουθεῖν. — 39, μὲν. add. àd marg. R, in quo allera paginae ora habetut ὑποφορ ἃ
pauloque inferius : λύσις τῆς ὑποφορᾶς. — 33. yàp om. M. — 24. φοδήσῃ PQOUC ὃ, χαδαρτήριον KM
— 96. xal λεγόμενόν τε Α. — 37. ἐμθάλλει C. — 38. ὁποιοῦν (ad marg. ómot ( 20, xai πρόσα
δὲ R.
a) De Eccl. Hierarch. c. VII, 2 7 — P. G., V. 3, c. 561; cf. supra, p
122 DOCUMENTS RELATIFS AU. CONCILE DE FLORENCE.
dum qualis demum sit ignoratur, temporarius
tamen esse affirmatur. Siquidem multos audire
licet dicentes : « Opto ut purgatorius ille ignis
post mortem habeatur, nimirum ut tuto pec-
cem, exspurgationem illam exspectans ». Pari
modo alii dicunt : « Opto ut tormenta illa
finem habeant, ne scilicet curae mihi sint
culpae admissae ».
14. Quid amplius? Dicentibus nobis, opinio-
nem illam a nullo doctore traditam fuisse,
eam mire admodum statui contenditis ex illis
Basilii Magni verbis*, ubi orans a Deo postu-
lat, ut mortuorum animas in locum vefrigerii
transferre dignetur. Oua quidem voce illud
significari dicitis, supplicio per ignem cruciari
animas, pro quibus, ut in statum contrarium
traducantur, obsecrat. Atqui mirari subit, quo
pacto quod nullo in loco suorum sermonum
et precum sanctus ille dixerit, neque significa-
verit, se scilicet orare, ut ex igne purgatorio
eiusmodi animae liberentur, id vos vocis istius
ope aucupemini et eiusmodi opinionis illum
fuisse autumetis : quasi vero ad aliam aliquam
condonationem et ab aerumnis liberationem
significandam vox illa adhiberi non possit!
Sed quid? David quidem ait^: Aeritte mihi,
ut refrigerer priusquam abeam, non certe quod
igne comburatur, sed quod diversis in angu-
stiis versetur.
15. Ouoad Gregorium Nyssenum, celebrem
ilum doctorem, mirum vobis videtur, imo
aegre et acerbe ducitis, quod hanc protulerimus
sententiam, illum scilicet a recta doctrina aber-
rasse, homo ut erat, et existimatis, omnia
dogmata universamque Scripturam hoc argu-
mento pessumdari. Ád haec vero dicimus,
maximum esse discrimen inter ea quae tum a
canonicis Scripturis pronuntiata, tum ab Eccle-
sia tradita fuerint, et ea quae doctorum quis-
[122]
3 ^ , 1 - ἈΝ E , ,
εἶναι Ae 0p.evov! m0) 0v γὰρ ἔστιν ἀχούειν λεγόντων"
NEU N , 9 2? “Ὁ ^ M ,
« Ebyopat τὸ xa0&pctov? 2xeivo πῦρ μετὰ θάνατον
8 0 €
- ^ f , “-
εἶναι, δηλονότι ἵνα ἀδεῶς ἁμαρτάνω προσδοχῶν
, , M , Y er e , :
ἐχείνην τὴν χάθαρσιν »' ὥσπερ ἕτεροι λέγουσιν
nPA 3 n / 527 , Y. el
« Eójopat? τὰς χολάσεις ἐχείνας τέλος ἔχειν, ἵνα
L4 ο-ὉὉ- € , ^
δηλονότι ὑπὲρ τῶν ἡμαρτημένων ἀφροντιστῶ ».
44. Τί £5; Τὴν δόξαν ταύτην παρ᾽ οὐδενὸς τῶν
διδασχάλων παρειληφέναι λεγόντων ἡμῶν, ἐκ τῶν τοῦ
ἢ ͵ [4 , , »
μεγάλου BactAs(ou ῥημάτων θαυμασίως ἄγαν συν-
“ d ^ ᾿ς -
ίστασθαι ταύτην διϊσχυρίζεσθε ", ὃς εὐχόμενος αἰτεῖ
παρὰ Θεοῦ δ, ἵνα τὰς τῶν θανόντων ἴ ψυχὰς εἰς τόπον
ἀναψύξεως " ἀγαγεῖν ὃ ἀξιώση, καὶ τὴν λέξιν ταύ-
» , , el , D 8 ET b ,
τὴν σημαίνειν φατέ, ὅτι τιμωρίᾳ τῇ διὰ πυρὸς τρύ-
€ Fo 5 Σ , , »
χονται αἱ Ψυχαί, ἃς εἰς ἐναντίαν κατάστασιν ἄγεσθαι
4 0 cr ^
2. 3 orU ὁ
ἱκετεύει, Θαυμάζειν οὖν fuiv ἔπεισιν
^ e 0 € c ? , N Ed 29 M pen en
υηδαμοῦ τῶν ἑαυτοῦ λόγων xxt τῶν εὐχῶν “" ὃ ἅγιος
» 13 X2 γὼ ἢ cl P] b n , EH
gine !? μηδὲ ἐδήλωσεν, ὅτι ἐχ πυρὸς χαθαρσίου τὰς
, PI Eee - S DEBIT Ὁ 2142 D
τοιαύτας αἰτεῖται ῥυσθῆναι vy aic , ὑμεῖς," ἐχ τῆς
15
v , D M , » ge 16
ἐζεως ταύτης θηρᾶτε ? xat τοιαύτην ἐχειν αὐτὸν
διάνοιαν οἴεσθε, χαθάπερ ἂν εἰ μιὴ ἐπ᾽ ἄλλης τινὸς
ἀνέσεως xut ἀπαλλαγῆς δυσχερῶν f, λέξις ἠδύνατο
χεῖσθαι" 7, χαί τοί γε τοῦ Δαυὶδ λέγοντος" "“νες μοι
ἵνα ὀναψύξω πρὸ τοῦ με΄ 8 ἀπελθεῖν, οὐ πυρὶ
19
[d
χαιομένου 13 πάντως, ἀλλὰ διαφόροις θλίψεσιν διαι-
λοῦντος.
15. Περὶ 3) δὲ τοῦ Νύσσης "" l'onyoptou τοῦ πάνυ
θαυμάζετε xot βαρὺ xal πικρὸν 25 ἡγεῖσθε, τοιαύτην
(ΟΝ Ὑ E , δόξ « 3 , m , 6 ,
ἡμᾶς 335 ἐσχηχέναι δόξαν, ὡς ἐκείνου τῆς ἀχριδείας
, el », , A ,
παρασφαλέντος, ἅτε ἀνθρώπου, χαὶ λυμαίνεσθαι
πᾶσι τοῖς δόγμασι χαὶ ταῖς γραφαῖς ἁπάσαις τὸν
λόγον τοῦτον νοιλίζετε ?*, Πρὸς δὴ ταῦτά φαμεν, ὅτι
MEN , Ne EN EU 95 5 , 26
πολὺ διαφέρει τὰ ὑπὸ τῶν χανονικῶν 3" εἰρημένα
m M "m 2 , NON / fx uu)
γραφῶν xal τῇ ἐχχλησία παραδεδομένα τῶν ὑφ
[4 , c DU / »^5/ l4 ^ N
ἑχάστου τῶν διδασχάλων ἰδίᾳ συγγεγραμιμένων ἢ xat
SON 2
^ / nee ᾿ ^ € 98 /-
οεοιοαγμενων ^ * EXEUVX μὲν γὰρ ως θεοπαραδοτα
1. γενόμενον C. — 2. χαθαρτήριον RM. — 3. εὔκομαι R; ad marg. ὡραιότατον. — 4. τὶ, τὶ QO. —
5. διϊσχυρίζεσθαι R. — 6. παρὰ τοῦ Θεοῦ AR. — 7. θανόντων om. M, loco vacuo relicto, quia vox legi non
potuit. — 8. ἀναγαγεῖν (ras. ἀν) C. Ad marg. R : τί δηλοῖ τὸ ἀναψύξεως. — 9. ἱχετεύειν M. — 10. ἔπεισιν Q. —
11. xat εὐχῶν R. — 12. εἶπεν M. — 13. τοιαύτας ψυχάς M. — 11. ὑμᾶς M. — 15. θηρᾶται Q, addito e supra «t;
itemque 1. 20 in οἴεσθε. — 16. Post αὐτὸν R habet erasum ἔνο, initium forsitan vocis ἔννοιαν. — 17. Ad
marg. R 18. ue om. C, — 19. χαιόμενον COQM. — 20. Ad marg. R : περὶ τοῦ
ῥητοῦ τοῦ πάνυ Γρηγορίου τοῦ Νύσσης. — 21. Νύσης “Ω, scripto tamen altero σ supra versum. — 29. xai
πιχρὸν x«l βαρὺ ΘΟΕ. -- 28. ὑμᾶς P. — 24.
ὡραιότατον. —
Pro νομίζετε scripserat O ὀνομάζετε, postea erasum. —
25. χανονιχῶς hR. — 26. ἠρημένα P. — 27. διδαγμένων O ; ad marg. R : χαὺὶ M.
: ὡραῖον ὅλον. --- 38, ὡς
a) Cf. supra, p. 85, 1. 5. — b) Psal. xxvii, 14.
*i
οτ
uunc FCU
10
15
30
΄
- [123] V. — MARCI EPHESII ORATIO ALTERA DE IGNE PURGATORIO. 128
πιστεύειν τε xai συμόιδάζειν ἀλλήλοις ὀφείλομεν,
M - m i! ,
εἴ τινα δοχοῦσι διαφωνεῖν, ταῦτα δὲ οὐχ ἐξ ἀνάγχης
πιστεύειν οὐδ᾽ ἀνεξετάστως ὀφείλομεν παραδέγε-
D ^6
σθαι" ἔστι γὰρ τὸν αὐτὸν χαὶ ' διδάσκαλον εἰναι χαὶ
μὴ πάντα" πρὸς ἀχρίόειαν λέγειν" Ὦ τίνος χάριν
᾿ συνόδων οἰχουμενιχῶν" ἐδέησε τοῖς πατράσιν, εἰ
μηδαμοῦ τῆς ἀληθείας ἕκαστος ἐχπίπτειν ἔμελλε *;
—'[oUro χαὶ Διονύσιος ἔν τισιν ἔπαθεν ὃ τῆς ᾿Αλε-
ανδρείας ἐπίσχοπος xat Γοηγόοιος ὃ θαυματουσγός
ἵ D ' r ,
r^ 6 4 , , Y Π -—- NS *
ἣν 6 piv μαρτυρίου στέφανον ἤρατο", τοῦ δὲ xal
τοὔνομα μόνον πρὸς εὐφημίαν ἀρχεῖ, Καὶ περὶ μὲν
. 400 θείου Διονυσίου φησὶν ὃ μέγας Βασίλειος 7 πρὸς
Μάξιμον γράφων, ὅτι « τοιαύτην ἔχομεν γνώμην"
e ? ᾽ i 1; t bí * i
« οὗ πάντα ὃ θαυμάζομεν τοῦ ἀνδρός: ἔστι δὲ ἃ
-.« xa παντελῶς διαγράφομεν 1 σχεδὸν γὰρ ταυτησὶ
^ Eh. [/ λλ , , 6 , Ls 4 ^
« τῆς νῦν περιθρυλλουμένης ἀσεδείας, τῆς χατὰ τὸ
] T -
- ἀνόμοιον "! λέγω, οὗτός ἐστιν, ὅσα γε ἡμεῖς ἴσμεν
/ , , pets ἴσμεν,
— «6 πρῶτος ἀνθρώποις τὰ σπέρματα παρασχών"
] Y r ἡ ὦ
« αἴτιον δὲ οἶμαι 132, οὐ πονηρία '" γνώμης, ἀλλὰ τὸ "΄
| ν᾿ :
«σφόδρα βούλεσθαι ἀντιτείνειν τῷ Σαφελλίῳ !* ».
| L γε" Ὁ * T
-— Kat μετ᾽ ὀλίγα" « ᾿Γοιοῦτόν τι xat περὶ ! τὸν ἄνδρα
| « τοῦτον γεγενημένον εὕρομεν: ἀντιδχίνων γὰρ
| « σφοδρῶς τῇ ἀσεδείᾳ τοῦ Λίόυος, ἔλαθεν ἑαυτὸν
— « εἷς τοὐναντίον χαχὸν mo!" τῆς ἄγαν φιλοτιμίας
F.
|
M m
« συνέθη χαχὸν μὲν αὐτὸν χαχοῦ διαμείψασθαι "ὃ,
ὑπενεχθείς ». Καὶ μετὰ paxpóv: « "Ex τούτου
« τῆς δὲ ὀρθότητος τοῦ λόγου διαμαρτεῖν ». Περὶ
δὲ 1 ρηγορίου τοῦ θαυματουργοῦ πρὸς τὸν ἴδιον ἀδελ-
- gbv γράφων, τοιάδε φησίν᾽ « [ἔπειτα μέντοι τὸν
« Ἕλληνα πείθων οὐχ ἡγεῖτο χρῆναι dxpioAo-
« γεῖσθαι περὶ τὰ ῥήματα, ἀλλ᾽ ἔστιν ὅτε χαὶ
« συνδιδόναι τῷ ἔθει τοῦ ἐναγομένου, ὡς ἂν ! μὴ
« ἀντιτείνη 2 πρὸς τὰ καίρια" διὸ δὴ xat πολλὰς ἂν
« εὕροις 3' xci ^? * φωνὰς τὰς νῦν τοῖς αἱρετιχοῖς
« μεγίστην παρεχομένας ἰσχύν, ὡς τὸ χτίσμα χαὶ
, , ' » € 4.1.6 ,
« τὸ ποίημα, καὶ εἰ τι τοιοῦτον », Καὶ τί θαυ-
μαστὸν εἰ ὃ δεῖνα xal 6 δεῖνα τῆς ἀχριδείας 7?
l 1 D 2*5 ^ ,
διήμαρτεν 2^, ὅπου γε x«i 0Xn?? σύνοδος ἣ ἐν
Νεοχαισαρεία ?9, μετὰ τῶν ἄλλων 27 xxi Βασιλέα 25
^ ,
1. x«i om. M — 2. τὰ πάντα ἢ.
que peculiariter scripserit vel etiam docuerit:
siquidem illa utpote divinitus tradita credenda
sunt et mutuo concilianda, si qua videntur
discrepare; haec vero non sunt nobis neces-
sario credenda neque inexplorato suscipienda.
Nam fieri potest ut quis magistrum agat quin
omnia accurate dicat. Imo synodis oecumenicis
quid opus fuisset Patribus, si nuspiam licuisset
unumquemque a veritate excidere? Quod
quidem in nonnullis passi sunt Dionvsius,
Alexandriae episcopus, et Gregorius Thau-
maturgus, quorum alter martvrii coronam tulit,
alteri suum dumtaxat nomen ad laudem sufficit.
Atque de divino quidem Dionysio Basilius
Magnus ad Maximum scribens dicit^ : « Senten-
« tia nostra haec est. Non omnia viri huius
« admiramur : imo sunt, quae prorsus etiam
« improbemus. Nam fere illius, quae nunc
« circumstrepit, impietatis, Anomoeam dico,
« is est, quantum quidem scimus, qui primus
« semina hominibus praebuerit. Causa autem,
« opinor, non sententiae pravitas, sed vehe-
« mens studium Sabellio adversandi ». Et post
pauca : « Tale aliquid, inquit, et huic viro con-
« tigisse comperimus. Cum Libyos impietati
« occurreret
vehementer, intellexit se
« nimio contendendi
non
contrarium
« malum delabi ». Et paulo post : « Quare
« inde contigit, ut mutarit quidem malum
studio in
« malo, a recta autem doctrina aberrarit ». De
Gregorio autem Thaumaturgo ad fratrem suum
scribens, haec ait^ : « Deinde vero gentilem
« erudiens non existimabat accuratius discep-
« tandum esse de verbis, sed nonnihil etiam
€
indoli illius, qui introducebatur, conceden-
« dum, ut ne iis quae praecipua sunt, repugna-
illic
D . δὶ ὦ
« VOCCS, quae nunc robur maximum haereticis
« ret. Quapropter et multas invenies
« praebent, quales sunt creatura. et factura, et
«si quid eiusmodi ». Et quid mirum, quod
recta doctrina aberraverit,
unus alterve a
quando universa synodus, nempe Neocaesa
3. Ad marg. ἢ : τίνος χάριν συνόδεις (sic)
» M. os " A «
λεν M : ἔμελλεν ἰπ ἔμελλε corr. vult A.
γεγόνασιν οἰχουμένιχα | ἔμε)
- b. τοῦτο δὲ xal MG, moxque ἕν τινι M. — 6. ἤρατο : εἴληφε RH 7. Ad
marg. R : τί φησὶν ὁ μέγας Βασίλειος περὶ τοῦ θείον Διονυσίου, xai ὡς παρεσύρησε τῆς ἀληθείας ἄχων 8. ἅπαν
τὰ omisso οὐ M. — . δ᾽ ἃ RH. — 10. διαγράφωμεν A. 11. ἀνόμιον PQOG : τὸ ἀνόμοιον (in marg
ἀνόμον) C. — 12. δ᾽ οἶμαι ἢ, — 13. πονηρίᾳ M. 1^. τῷ σφόδρα M, I5, Σαδελίῳ HR I6. In περὶ svllaba
οί supra. versum Q. — 17. ἀπὸ M. 18. ἀμείψασθαι A. 19. ὡσὰν MB. 20. ἀντιτείνειν M M. εὔρυς
M. — 22. Ad marg. Τὶ : ὡραιότατον. — 23. τῆς ἀληθείας R. 2^4. διήμαρτον M 35. n AP ^h. Nto
χαισταρίχ AR. 27. «ov ἄλλον C. — 38, Βασιλέα (ad marg. Baaoa) C ; βασιλέα, absque littera maiore M
8) Cf. P. G.; t. 32, Φ, 268-9. — b) P. G., t. cit., 6. 776
124
riensis, cui cum aliis locuples praeses fuit
Basileus martyr, Amasiae episcopus, aposto-
licum dictum, quod ad condendum canonem
adhibuit, non intellexisse videtur. Siquidem
canonis huius abrogationem pronuntians sexta
illo habet,
canone XVI?: « Quoniam Actuum liber septem
synodus oecumenica, haec de
diaconos ab apostolis constitutos esse tradit,
A
« Neocaesariensis autem synodus in editis a
« se canonibus aperte disseruit, quod septem
« debeant esse diaconi ex canone, etiamsi sit
« magna civitas, prout ex libro Actuum persua-
« deberis : nos, cum dicto apostolico patrum
« mentem adaptassemus, invenimus eos locu-
« tos, non de viris qui ministrant mysteriis,
« sed de ministerio quod in usu mensarum
« adhibebatur ». Solas autem Scripturas cano-
nicas ab errore immunes esse, testis etiam est
beatus Augustinus in iis quae ad Hieronymum
scribit^ : « Solis, inquit, Scripturarum libris qui
« iam canonici appellantur, didici hunc timo-
« rem honoremque deferre, ut nullum eorum
« auctorem scribendo aliquid errasse firmis-
« sime credam... Alios autem ita lego, ut quan-
« talibet sanctitate doctrinaque praepolleant,
« non ideo verum putem, quia ipsi ita scrip-
« serunt vel senserunt ». Et iterum in epi-
stola ad Fortunatianum* : « Neque enim quo-
« rumlibet disputationes, quamvis catholicorum
« et laudatorum hominum, velut Scripturas
canonicas habere debemus, ut nobis non
^
« liceat, salva honorificentia quae illis debetur
« hominibus, aliquid in eorum scriptis impro-
« bare atque respuere, si forte invenerimus
« quod aliter senserint ac veritas habet, di-
« vino adiutorio vel ab aliis intellecta, vel a
« nobis. Talis ego sum in scriptis aliorum;
DOCUMENTS RELATIFS AU CONCILE DE FLORENCE.
[124]
* , ^ Ὁ
τὸν μάρτυρα τὸν τῆς ᾿Αμασείας ἐπίσχοπον ἡγεμόνα
^ 5 ^ ^ , , ,
πλουτοῦσα, ἀποστολιχὸν ῥητὸν ἀγνοήσασα φαίνε-
T A , , ELI , M b
ται, ᾧ χρησαμένη χανόνα ἐξέθετο. Τούτου δὴ τοῦ
χανόνος ἀργίαν" χαταγνοῦσα ἣ τῶν οἰχουμενιχῶν
e , 9 I^ ^ LAE 5» ,
ἕχτη συνόδων 5, τοιάδε περὶ αὐτοῦ φησιν ἐν χανόνι
is 1 ΑἹ
tg c CEne07 5$ τῶν Πράξεων βίόλος ἑπτὰ δια-
« χύνους ὑπὸ τῶν ἀποστόλων καταστῆναι παραδί-
^ 3 € ^N ^ M , /N
« ὅωσιν 5, οἱ δὲ τῆς χατὰ Νεοχαισάρειαν συνόδου
« ἐν τοῖς ἐχτεθεῖσι παρ᾽ αὐτῶν χανόσι σαφῶς διεξ-
« ἦλθον, ὅτι διάχονοι ἑπτὰ ὀφείλουσιν εἶναι κατὰ
« τὸν κανόνα, χἂν πάνυ μεγάλη fj πόλις εἴη, πει-
, iu Α m m LJ —
« σθήσῃ ὕ δὲ ἐχ τῆς βίδλου τῶν Πράξεων, ἡμεῖς τῷ
« ἀποστολιχῷ ῥητῷ τὸν νοῦν ἐφαρμόσαντες ὃ τῶν
, ^ - m
« πατέρων, εὕρομεν ὡς ὃ λόγος αὐτοῖς οὐ περὶ τῶν
« τοῖς μυστηρίοις διαχονουμένων ἀνδρῶν ὃ ἣν, ἀλλὰ
Ue e E - , τω ἐς
« περὶ τῆς ἐν ταῖς “ρείαις τῶν τραπεζῶν ὑπουρ-
, [74
« γίας ». "Oct δὲ αἱ χανονικαὶ μόναι γραφαὶ !? τὸ
5^ , » 14 " € , 3
ἀδιάπτωτον ἔχουσι"), μαρτυρεῖ xal ὃ μαχάριος AO-
ουστῖνος, ἐν οἷς πρὸς " Ἱερώνυμον vod « Μό-
1 ς, ς πρὸς ρώνυμον γράφων « Μό
« yate » φησί "2 « ταῖς λεγομέναις χανονικαῖς τῶν
« γραφῶν βίῤλοις ταύτην ἀποδιδόναι xa
To ς ταυτὴ μεμανηκ
M , e Ὁ, D D ΕἸ ,
« τὴν τιμήν, ὥστε μηδένα πλανηθῆναι τῶν ἐχεί-
13 , 6 L , M
« vac [ὁ συγγραψαμένων βεδαίως πιστεύειν" τοὺς
$^ o» e 3 , er *
« δ᾽ ἄλλους οὕτως ἀναγινώσχω, ὥστε Xàv ὅποση-
« οὖν !* ἁγιωσύνη !? ἣ διδασχαλίᾳ διήνεγκαν, μὴ διὰ
c , Α e er 2) - v
« τοῦτο ἀληθὲς νομίζειν ὅτι οὕτως ἐχεῖνοι ἔγραψαν
« ἢ ἐνόμισαν ». Καὶ ἐν τῇ πρὸς Φουρτουνάτον !?
αὖθις ἐπιστολῇ 117" « Οὐδὲ τὰς τῶν ὡντινωνοῦν "8 δια-
, E * , ΠῚ ΕΣ Y
« λέξεις, x&v χαθολιχοί τινες ἄνδρες ὠσι xal περι-
« θόητοι, ὥσπερ τὰς χανονιχὰς γραφὰς ἔχειν ὀφεί-
Y c ^ wow 5 6&9 pr. 19 E
« λοόμεν, ὡς μὴ ἐξεῖναι xal ἡμῖν, σωζομένης !? τῆς
« ὀφειλομένης αὐτοῖς τιμῆς, τὶ τῶν ἐν τοῖς αὐτῶν
, 20 » 8 u ii ὃ , »
« συγγράμμασιν ?? ἀποδοχιμαάζειν xat διαπτύειν, εἴ
9^ , 24 e EA p ^
« ποτέ τι φωράσαιμεν "} ὃ ἄλλως φρονοῦσιν ἢ ἣ
« ἀλήθεια ἔχει, ἢ 22 τῇ τοῦ Θεοῦ βοηθείᾳ παρ᾽ ἀλ-
« λων 33 ἢ παρ᾽ ἡμῶν νοηθεῖσα. ᾿Εγὼ γοῦν τοιοῦτος
TC ERNEAE EXEAT IE ; CP SPAPIS
« εἶμι ἐν τοῖς τῶν ἄλλων συγγράμμασιν 7", otouc?
1. ἀργείαν AOPQ. — 2. Ad marg. R : ὅτι οὐ μόνον κατ᾽ ἰδίαν διδάσχαλοι ἑαυτοὺς ἔλαθον, ἀλλὰ xal
τοπιχαὶ σύνοδοι, ὡς ἔστιν ἰδεῖν. — 3. παραδίδωσι M.' — ^4. 4 πόλις μηγάλη A. — 5. πεισθήσεται OC. —
6. ἐφαρμώσαντες ἢ. — 7. ἐν τοῖς ΘΟ. -- 8. ἀνδρῶν : αὐτοῖς A. — 9. ὑπουργίαις G : ὑπουργείας OPQM. —
10. Ad marg. BR : oct «i χανονιχαὶ μόναι γραφαὶ τὸ ἀδιάπτωτον ἔχουσι. — 11. ἔχουσαν Ὁ, addito ? supra αι.
— 12. φησίν ; ad marg. R : Αὐγουστίνου τοῦ θείου. — 13. ἐχείνων M : ἐχεῖνας P. — 14. ὁποσοῦν P : ὁπωσοῦν
M. — 15. διχαιοσύνῃ MG, ac lin. sq. ὅ,τι. M. — 16. Legendum Φουρτουνατιανόν, id est Fortunatianum.
— 17. ἐπιστολῇ αὖθις φησί R. — 18. ὡντινοῦν P : ὡντινῶν OQ. — 19. σωζομένοις C. — 20. συγγράμασιν
h. — 21. φοράσαιμεν MG. — 22. ἡ om. AR : ἢ τῇ M. — 23. ἢ παρ᾽ ἄλλων AR. — 24. συγγράμασιν A. —
25. οἴους Q : add. oov C.
a) Cf. Pitra, Juris ecclesiast. Graecorum hist. et monum., t. IT, p. 32. — b) Class. II, ep. 82 —
DA 1::33.:0:2279, — c) Οἵ. Classe ΤΡ: AS — ΡΘΕ Εἴ: OYDIN GRO? B:
25
30
25
30
ne - £ 9 ,
« εἶναι θέλω! τοὺς τὰ ἡμέτερα" μετιόντας ».
“- 4“ M Γ] *
16. Τῆς οὖν τοιαύτης τιμῆς, ὡς εἴρηται", χαὶ
- - ^ ;
πίστεως x«l ὑπακοῆς μόναις ταῖς χανονιχαῖς ὀφει-
λομένης γραφαῖς, τί ποιοῦμεν ἡμεῖς ἄτοπον, εἰ
, y , » 4 * 4
Γρηγόριον τὸν Νύσσης, ἄνθρωπον ὄντα, διημαρ-
Ll ^ "Ὁ
τηχέναι κατά τι τῆς ἀχριδείας φαμέν, xui ταῦτα
m MN, , & , - , A fj LE
τοῦ δόγματος ἀμφωισδητουυμένου τῷ τότε, χαθάπερ
" - , Uu '
ἡμῖν εἴρηται πρότερον; Ei δ᾽ ὑμεῖς λέγετε xoi τὸ
αἰώνιον πῦρ αὐτὸν διομολογεῖν ^, ὡς ἐν τῷ Κατηχη-
m m - [74
τικῷ 9 λόγῳ xal ἐν τῷ περὶ τῶν πρὸ ὥρας ἄναρπα-
L L 4
,
ζομένων " νηπίων ὃ ἀριδήλως δείκνυται, πλείστην "0
- LI , -
ὑμῖν"! εἰσόμεθα χάριν, εἰ τοιοῦτόν τι λέγοντα τοῦτον
"m - - M ἡ ^
ἢ φρονοῦντα δυνηθείητε δεῖξαι" ἡμεῖς γὰρ οὔτε πῦρ
αἰώνιον xo ἀπεράντους κολάσεις "2 * οὐδαμοῦ τοῦτον
€ , , » X ^ € ,
εὑρίσκομεν λέγοντα, οὔτε τὰς μιχρὰς ἁμαρτίας
, , , - , € ,
μόνον χαθαιρομένας, ἀλλὰ πᾶσάν τε ἁμαρτίαν
καθάρσιμον εἶναι διὰ τοῦ 15 πυρὸς ἐχείνου xoi πᾶσαν
ἴω [4
χόλασιν λυθησομένην ποτὲ xal ἕξουσαν τέλος, ἅτε
μηδὲν ἄλλο τυγχάνουσαν ἢ χάθαρσιν οὐ τῶν ἀσε-
ὑῶν ^ ἀνθρώπων xa πονηρῶν μόνον ^, ἀλλὰ χαὶ
"Ὁ m , ,
τῶν δαιμόνων αὐτῶν 9 ἀποχαταστησομένων. Λέγει
- — - Ὁ ,
γοῦν v 7 μὲν 8 τῷ Κατηχητικῷ περὶ τοῦ διαόλου
m των m , M
τοιαῦτα 3" « 'O μὲν ἐπὶ διαφθορᾷ τῆς φύσεως τὴν
*
« ἀπάτην ἐνήργησεν᾽ ὃ δὲ δίχαιος ἅμα καὶ ἀγαθὸς
« χαὶ σοφὸς ἐπὶ σωτηρία τοῦ χκαταφθαρέντος τῇ
RJ ^
« ἐπινοία τὴς ἀπάτης ἐχρήσατο, οὐ μόνον τὸν
— M
« ἀπολωλότα διὰ τούτων εὐεργετῶν, ἀλλὰ xal αὐτὸν
« τὸν τὴν ἀπώλειαν χαθ᾽ ἡμῶν ἐνεργήσαντα" Ex
« γὰρ τοῦ προσεγγίσαι" τῇ ζωῇ μὲν τὸν θάνατον,
Ὁ — , V ^ ,
« τῷ φωτὶ δὲ τὸ σκότος, τῇ ἀφθαρσία δὲ τὴν φθοράν,
? * 21 4 m . , , MI kJ S
« ἀφανισμὸς" μὲν τοῦ χείρονος γίνεται xat εἰς τὸ
4) *j "Ὁ ^ ,
« μὴ ὃν μεταχώρησις, ὠφέλεια 2? δὲ τοῦ ἀπὸ τούτων
, , ^23 M zl kJ , 24
« χαθαιρομένου, Καθάπερ “" γὰρ τῆς ἀτιμοτέρας ^
« ὕλ ῷ σῷ χαταμιχθείσης, τῇ διὰ τοῦ πυρὸς
ἧς τῷ χρυσῷ χαταμιχθείσης, τῇ p
« δαπάνη τὸ ἀλλότριόν τε xai ἀπόύλητον οἱ θερα-
2*2 ,
35 χαταναλώσαντες, πάλιν
« πευταὶ τοῦ χρυσίου
« ἐπανάγουσι πρὸς τὴν κατὰ φύσιν λαμπηδόνα τὴν
"» , €
« προτιμοτέραν ὕλην, οὐκ ἄπονος μέντοι γίνεται f,
[125] V. — MARCI EPHESII ORATIO ALTERA DE IGNE ΡΟΒΟΛΤΟΒΙΟ. 125
« tales volo esse intellectores
meorum ».
16. Cum igitur eiusmodi honor, ut dictum
est, et fides et obsequium solis canonicis debea-
tur scripturis, quidnam nos inepti admittimus,
dum Gregorium Nyssenum, utpote hominem,
nonnihil a recta doctrina aberrasse dicimus,
idque cum ea aetate res adhuc esset con-
troversa, quemadmodum iam diximus? Quo-
niam vero contenditis, ne aeternum quidem
ignem ab illo negari, prout ex oratione Cate-
chetica et ex altera de infantibus qui praema-
ture abripiuntur liquido patet; si tale quicquam
dixisse illum vel existimasse probare potue-
ritis, plurimam vobis habebimus gratiam; nos
enim non deprehendimus illum usquam dicen-
tem, aeternum esse ignem sempiternave sup-
plicia, vel sola parva peccata expurganda fore,
sed quamlibet culpam per ignem illum dele-
tum iri, quodvis vero supplicium aliquando
desiturum finemque habiturum, cum nihil
aliud sit quam purgatio non hominum modo
impiorum improborumque, verum etiam dae-
monum ipsorum in pristinum statum restituen-
dorum. Nam de diabolo haec dicit in oratione
Catechetica^ : « Ille quidem fraude usus est ad
« perimendam naturam; hic autem simul et
« iustus et bonus et sapiens excogitatam adhi-
« buit deceptionem ad salutem eius qui perie-
« rat, per haec beneficio afficiens non eum
« solum qui perierat, sed eum etiam qui per-
« niciem contra nos molitus erat. Nam ex eo
« quod vitae quidem mors appropinquavit,
« luci autem tenebrae, interitus vero incorrup-
« tioni, deletur quidem id quod est deterius,
« et in nihilum redigitur, iuvatur vero id quod
« per illa purgatur. Ut enim viliore materia
« auro commixta, ubi auri excoctores quod in
« eo peregrinum ac reiculum est, igne con-
1. θέλει M. — 2. Littera ε syllabae τε in voce ἡμέτερα supra versum P. — 3. xai πίστεως ὡς εἴρηται
H. — ^4. τῶν τότε PM. — 5. διωμολογεῖν R, addito ad marg. : ἤγουν ὁμολογεῖ καὶ αἰώνιον πῦρ xal χαθαρτιχὸν
— 6. χατιχητιχῷ Α. — 7. ἁρπαζομένων ΛΗ. — 8. νηπίων bis scriplum in P, sed alterum erasum fuit
9. Ad ógxvvoza: HR. adnotat. in. marg. χάθαρσιν δηλαδή. — 10. πλήστην BR. — 11. ἡμῖν rüs, ὑμῖν (
12. xal ἀϊδίους xo). AR. — 13. τοῦ Om. A. 14. εὐσεθῶν M. — 15. οὐ τῶν ἀσεδῶν μόνον xal πονηρῶν
ἀνθρώπων C. — 10, αὐτῶν : ὄντων C. — 17. γοῦν ἐν sup. lin. P. 18. λέγει μὲν οὖν QOC; ad marg
HR : τοῦ Νύσσης ἐν τῷ χατηχητιχῷ αὐτοῦ λόγῳ. — 19. τοιαῦτα : ταῦτα A. 20. προσεγχίσαι Δ. 21. ἀφανισμόν
OG (ad marg. vel ἀφανισμός) C. — 22. γίνεσθαι... μεταχώρησιν, ὠφέλειαν (ad marg. vel 3 u) {
23. Ad marg. H : παράδειγμα. — 2^4. ἀτιμωτέρας AR; ilem infra 1. 38 : προτιμωτέραν. — 25. χρυσοῦ M
a) P. G., 1. 45. c. 68-69.
xl e
1
1
z
«
«
sumpserint, rursus ad nativum splendorem
praestantiorem revocant materiam, neque
tamen labore vacat ista secretio, cum ignis
sua consumendi vi aliquanto temporis spatio
quod adulterinum est deleat; verum, enim-
vero auri quaedam est medicatio, quod in
ipso eliquatur, quod ad melioris perniciem
insitum illi fuerat : eodem modo, cum mors
et interitus et tenebrae, et si quis est alius
nequitiae fetus, ad mali repertorem adhaere-
scerent, divinae virtutis accessus, ignis instar,
id, quod praeter naturam inerat, abolens,
naturam incorruptionis afficit beneficio,
tametsi laboriosa sit secretio. Ergo ne ipse
quidem dubitavit adversarius, quin id, quod
fit, iustum ac salutare sit, siquidem ad sen-
tiendum beneficium pervenerit. Nunc enim
quemadmodum illi, qui curandi gratia secan-
tur et uruntur, iis qui curant irascuntur,
quod eos acriter pungat sectionis dolor; at
si ex eo sanitas consequatur, et adustionis
transeat dolor, iis a quibus curati sunt gra-
tiam habebunt : ita longis temporum circui-
tibus ablato e natura malo, quod ei nunc
immixtum concretumque est, postquam
eorum, qui nunc in malis iacent, pristi-
num in statum erit facta restitutio, una
voce creatura omnis eratias aget, tam ii
scilicet qui in purgatione castigati fuerint,
quam qui nulla unquam purgatione opus
habuerint ». Et rursus oratione de Mor-
(uis, de quovis vitio sermonem habens haec
ait^: « Quamobrem ut simul et humanae natu-
«
— 6. οἴσονται M. — 7. ἐπ᾿ αὐτὸν QO : αὐτοὺς C. — 8. συμφιέντος Α. — 9. ἀποχατάσις A. Ad marg. R :
rae relinqueretur dignitas liberae volunta-
tis, et ipsum auferretur malum, hanc divina
sapientia rationem excogitavit, ut in iis ho-
minem esse sineret, quae sibi ipse elegisset,
quo gustatis malis, quae concupiverat, expe-
riendoque discens quae quibus commutas-
set, ea cupiditate rursum incenderetur, ut
vitiorum perturbationumque, quae rationi
inimicae sunt, onere deposito, et vel in prae-
|. ἀπεργάσμενος ἃ. — 2. 3
DOCUMENTS RELATIFS AU CONCILE DE FLORENCE.
[1261
δι , 2 , e UA e ^ a) - ὃ 7
ἄκρισις, χρόνῳ τοῦ πυρὸς τῇ ἀναλωτιχῇ δυνάμει
^ 4 M
τὸ νόθον ἐξαφανίζοντος, πλὴν ἀλλὰ θεραπεία τίς
ἐστι τοῦ χρυσίου, τὸ ἐχταχῆναι πᾶρ᾽ αὐτοῦ τὸ
3 NN / e m 5 , M ^ Cn Y
ἐπὶ λύμη τοῦ καλοῦ ἐγχείμενον: χατὰ τὸν αὐτὸν
, , ^ mM M , 4
τρόπον θανάτου xat φθορᾶς x«t cxorouc xoi εἴ
, c As τω m
τι χαχίας ἔχγονον τῷ εὡρετῇ τοῦ χαχοῦ περιφυέν-
^ e , , οὗ
των, Ó προσεγγισμὸς τῆς θείας δυνάμεως πυρὸς
f 2r , N s A er IF , 4
δίκην ἀφανισμὸν τοῦ παρὰ φύσιν χατεργασάμενος!,
» -ἃ ,
εὐεργετεῖ τῇ χαθᾶρσει τὴν φύσιν, χἂν ἐπίπονος
ἣ διάκρισις ἡ“. Οὐχοῦν οὐδ᾽ ἂν παρ᾽ αὐτοῦ τοῦ
, , AN v N / ' , 3
ἀντιχειμιένου Ud εἶναι δίκαιόν τε xat σωτήριον᾽
τὸ γεγονὸς ἀμφιύάλλοιτο, εἴπερ εἰς αἴσθησιν τῆς
ὔ N M
εὐεργεσίας ἔλθη: νυνὶ γὰρ χαθάπερ οἱ ἐπὶ θερα-
, ,
πεία τεμνόμενοί τε xal χαιόμενοι χαλεπαίνουσι
- , M 5f Lu c
τοῖς θεραπεύουσι, τῇ ὀδύνη τῆς τομῆς δριμυσ-
, A hi
cóuevot ^, εἰ δὲ τὸ ὑγιαίνειν διὰ τούτου προσγέ-
^ - , 3
νοιτο xol ἣ τῆς καύσεως" ἀλγηδὼν παρέλθοι,
͵ y 6 e iN à ἢ BS V spine 7T
χάριν εἴσονται ὃ τοῖς τὴν θεραπείαν ἐπ᾽ αὐτῶν
/ WM ^ ^ - -
ἐνεργήσασι, κατὰ τὸν αὐτὸν τρόπον ταῖς μαχραῖς
HÀ , Ὁ m—- ΩΣ τω
περιόδοις ἐξαιρεθέντος τοῦ χαχοῦ τῆς φύσεως, τοῦ
νῦν αὐτοῖς χαταμιχθέντος xal συμφυέντος ὃ, ἐπει-
5 ^
M DJ - mM»
δὰν f, εἰς τὸ ἀρχαῖον ἀποχατάστασις τῶν νῦν ἐν
, ,
χαχία χειμένων γένηται, ὁμόφωνος εὐχαριστία [Ὁ
h , » ec c c^
παρὰ πάσης ἔσται τῆς | χτίσεως, καὶ τῶν ἐν τῇ
, c D
χαθάρσει χεχολασμένων xol τῶν μηδὲ" τὴν
ἀρχὴν "3 ἐπιδεηθέντων χαθάρσεως ». "Ev δὲ 11 τῷ
περὶ τῶν χεχοιμημένων αὖθις περὶ πάσης xoxtac
τὸν λόγον ποιούμενος τοιάδε φησίν « Ὡς ἂν οὖν
: ἣν OC. — 3. σωτήριον om. C.
A [4 2 , / 45 EI , M ^ N
xat ἢ ἐξουσία pev T φυσει χαι τὸ χᾶχον
T
2 n ΄ ς ; € ^ M
ἄπογξνοιτο, ταύτην εὗρεν ἣ σοφία TOU Θεοῦ τὴν
/ 5 M 2s T
ἐπίνοιαν 19, τὸ ἐᾶσαι τὸν ἄνθρωπον ἐν οἷς ἠύου-
, // , e "m 74
λήθη γενέσθαι, " ἵνα γευσάμενος τῶν χαχῶν, ὧν
3 / ) Ὁ , N T :
ἐπεθύμησε, xoi τῇ πείρα μαθὼν 1 οἷα ἄνθ᾽ οἵων
18
3N 4 7* ^ “ὡ
ἠλλάξατο! 8, παλινδρομήσῃ διὰ τῆς ἐπιθυμίας
, κι A à
ἑχουσίως πρὸς τὴν πρώτην μαχαριότητα 3, ἅπαν
M ,
τὸ ἐμπαθές τε xat ἄλογον ὥσπερ τι ἄχθος ἀπο-
endo door LM E aad T
σχευύσας "Ὁ τῆς φύσεως, ἤτοι κατὰ τὴν 5) παροῦσαν
^ D
ζωὴν διὰ προσοχῆς τε xo φιλοσοφίας ἐχχαθαρθείς,
A b M , JOSN 223 , 923 "NN - m€—
ἡ μετα τὴν ἐνθένδε μεταναστασιν ““οιὰ τῆς του
L
χαθαρσίου πυρὸς χωνείας ». [Καὶ μετ᾽ ὀλίγα"
*
— ^. δριμυττόμενοι M. — 5. χολάσεως G.
ἐν
; D CEU An " , ; S EAT Ἶ MORES A τὴ :
τούτοις δηλοῖ, ὅτι πᾶσα χτίσις σωθήσεται, χαὶ δαίμονες, xai ἀσεθεῖς, xxi οἱ τῶν ἄχρων ἁμαρτωλοί" ἀλλ᾽ οὐχ
ἔστιν οὕτως ἣ τῆς ἐχχλησίας παράδοσις. --- 10. εὐχαριστεία QO. — 11. τῆς om. C.
— 12. τῶνδε μὴ QOC. --
13. τὴν ἀρχὴν R. — 1^. δὲ sup. lin. P. — 15. μένει M. — 16. ἐπίννοιαν A. — 17. μαθεῖν QOC.. — 18. ἠλάξατο
R. — 19. μαχαριώτητα R. — 20. ἀποσχευάσαι Q. — 21. τὴν ex τῶν corr. O. — 22. ἐνθέδε A. — 23. μετάστασιν R.
a) P. G., t. 46, c. 52^.
25
30
A0
[m] V.
«
«c
En a p
- í | 9 ῳ0ῷ , cox
Τούτοις ἐμδιοτεύων ! κατὰ τὸν" τῇδε βίον ὁ ἄν-
ne / ? P ^ "n
θρωπος τῇ αὐτεξουσίῳ χινήσει, εἰ μὲν διαχρίνει
"- 5 , * oy 3 * ^ e * ^r e
τοῦ ἀλόγου τὸ ἴδιον " καὶ πρὸς ἑαυτὸν βλέπει διὰ
ἧς ἃ ρας ζωῆς, xaO rc ἧς ἐμ μιυχθείσης
τῆς ἀστειοτέρας“ ζωῆς, καθάρσιον τῆς ἐμμιχθείση
m ^-^
χκαχίας τὸν παρόντα βίον ποιήσεται, κρατῶν διὰ
“Ὁ V ^ x ri :
τοῦ λόγου τῆς dÀoy(xc?- εἰ δὲ πρὸς τὴν ἄλογον
D ^M d , - Lol , δ
τῶν παθῶν ἐπιχλιθείη" ῥοπήν, τῷ τῶν ἀλόγων
^ // * 4 , 2
δέρματι συνεργῷ χρησάμενος πρὸς τὰ πάθη,
M ^ LÀ
ἄλλως μεταύληθήσεται πρὸς τὸ κρεῖττον, μετὰ
Ὁ M " 2 c ,
τὴν Ex" τοῦ σώματος ἔξοδον γνοὺς τῆς ἀρετῆς τὸ
m E
πρὸς τὴν χαχίαν διάφορον, ἐν τῷ μὴ δύνασθαι
- Ὁ * m ,
μετασχεῖν τῆς θειότητος, μὴ τοῦ χαθαρσίου
£ - ^ τ ,
πυρὸς τὸν ὃ ἐνόντα τῇ ψυχῇ ῥύπον ἀποχαθάραντος.
"Ὁ "Ὁ , - , kJ
Ταῦτά ἐστιν ἃ τὴν τοῦ σώματος χρείαν ἀναγ-
- - , E c ,
χαίαν ἡμῖν ἐποίησε, OV οὗ 19 τό τε αὐτεξούσιον
, ^ ,
σῴζεται x«i ἣ πρὸς vo ἀγαθὸν πάλιν ἐπάνοδος οὐ
- E , ,
χωλύεται, ἀλλὰ τῇ περιοδιχῇ ταύτη ἀχολουθία
"Ὁ - * " ^ [- “414
δι᾿ αὐτοῦ γίνεται ἡμῖν ἣ πρὸς τὸ χρεῖττον Qon! ',
Ld "Ὁ ^ M “Ὡ M
τῶν μὲν ἐντεῦθεν ἤδη διὰ τῆς ἐν σαρχὶ ζωῆς τὸν
y ,
πνευυιατιχὸν ἐν ἀπαθεία χατορθούντων βίον, οἵους
-᾿ ^ ,
γεγενῆσθα! τοὺς πατριάρχας "3 τε xal! προφήτας
2 , " ' M , ^ M 1. ,
ἀχούομεν, XX τοὺς σὺν αὐτοῖς τε χαὶ μετ᾽ ἐχεί-
"m ,
vouc!* δι’ ἀρετῆς xal φιλοσοφίας ἀναδραμόντας
δ
ἐπὶ τὸ τέλειον, μαθητὰς λέγω xal ἀποστόλους
M / M , M * z ,
χαὶ μάρτυρας xa πάντας τοὺς τὴν ἐνάρετον ζωὴν
E m * ,
πρὸ 5 τοῦ ὑλικοῦ τετιμιηχότας βίου, οἱ xàv ἐλάττους
ὦ ἢ ἀριθμῷ τοῦ πλήθους τῶν πρὸς τὸ χεῖρον
(6t τῷ ἀριθμῷ θους eos 45g
ἀπορρεόντων, οὐδὲν ἧττον τὸ δυνατὸν εἶναι διὰ
σαρχὸς τὴν ἀρετὴν κατορθῶσαι μαρτυροῦσι" τῶν
δὲ λοιπῶν διὰ τῆς εἰς ὕστερον ! ἀγωγῆς ἐν τῷ
uU I4
χαθαρσίῳ πυρὶ ἀποδαλλόντων τὴν πρὸς τὴν ὕλην
προσπάθειαν, xai πρὸς τὴν ἐξ ἀρχῆς ἀποχληρω-
θεῖσον 17 τῇ φύσει γάριν διὰ τῆς τῶν ἀγαθῶν ἐπι-
r ^ "m LI
θυμίας ἑχουσίως ἐπανιόντων ». Καὶ ἐν τῷ περὶ
-» [7] E , , * ΟῚ
τῶν !8 πρὸ ὥρας ἀναρπαζομένων 19 νηπίων αὖθις 30:
(
«
rq ^ "Ὁ ^ , -»
Τὸ μὲν δύνασθαι xal τὸν πρὸς τοῦτο τὸ μέτρον τῆς
πονηρίας ἐλάσαντα χρόνων *! τισὶ μαχρῶν περιό-
— MARCI EPHESII ORATIO ALTERA DE IGNE PURGATORIO. 491
-
senti vita diligentiae sapientiaeque studio
purgatus, vel post obitum per expurgantis
ignis fornacem expiatus, ad pristinam vellet
redire felicitatem ». Et post pauca : « In his
homo, dum hic vivit, pro arbitratu suo ver-
satus, si neglecto quod bestiarum est, urba-
nius vivendi genus complectetur, ratione
vincens quod rationi contrarium est, prae-
senti hac vita vitium sibi admixtum expia-
bit; sin quo perturbationum impetus ducet,
inclinabit, bestiarumque pellem ad vitia
ministram et adiutricem adhibebit, aliud ei
deinde ineundum erit consilium, ut ad bonum
perveniat, cum e corpore egressus, cognita
quae inter virtutem et vitium differentia est,
non poterit divinitatis particeps fieri, nisi
maculas animo immixtas purgatorius ignis
abstulerit. His de causis corporis usus nobis
est necessarius; eo namque et liberum nobis
adest arbitrium, et reditus ad bonum non
intercluditur, sed ordine et versu volentes
ad meliora provehimur, aliis quidem iam
inde ab eo tempore, quo vivunt hic, spirita-
lem et a vitiis ac perturbationibus alienam
vitam instituentibus, quales intelligimus
patriarchas et prophetas exstitisse, et qui
una cum ipsis et post ipsos per virtutem et
sapientiae studium ad perfectionem reverte-
runt, discipulos et apostolos et martyres
dico, et quicumque corporeo in materiaque
demerso honestum et cum virtute coniunc-
tum vivendi genus anteposuerunt : qui licet
numero pauciores fuerint, quam illi, qui ad
deteriora deflexerunt, exemplo tamen ac
testimonio suo virtutem in carne coli com-
pararique posse testantur; aliis autem post
hanc vitam purgatorio igne materiae labes
et propensionem ad malum abstergentibus,
et ad gratiam initio
naturae concessam
voluntaria bonorum cupiditate redeuntibus ».
Et in oratione de infantibus qui praemature
abripiuntur : « Posse quidem eum qui ad
« istud nequitiae fastigium pervenerit, post
1. ἐμδιωτεύων QOM. — 2. τὴν (ras.) ad marg. τὸν C. — 3. Ad vocem ἴδιον hoc habetur. scholion
ad marg. in BR : ἴδιον τῆς φύσεως, τὸ ἀγαθόν" ἀλλότριον δὲ xxi ἄλογον τὸ xaxov. ^. Vox ἀστειοτέρας ila
explanatur ad marg. ἢ : ἤγουν χαθαρωτέρας xxi ἀμωλύντου. — ὃ. τῆς εὐλογίας QUOC. 6. ἐπιχληϑ
QO. — 7. ἐκ om. A. — 8. πρὸς τὸν A. — 9. ἡμῖν om. C. l0, ὧν (ad marg. o9) C. — 11. ῥὸπ 1
— 12. x«l τοὺς προφ. HR. — 13. τε om, R. — 1^4. τοὺς μὲν αὐτούς τε xal σὺν ἐχείνοις M. ἰδ, πρὸ ex πρὸ
corr. Q. — 16. εἰσύστερον PQ. — 17. ἀποχληροθεῖσαν A. 18. περὶ τῶν om. R ὧν Om. A
19. ἁρπαζομένων AR. — 20. Locum reperire haud mihi contigit, — 21. χρόνων ex χρόνον corr. P,
128
« multos annorum circuitus, aeternae purga-
« tionis ope iterum restitui salvandorum coe-
« tui, perspicuum omnino ei videtur, qui divinae
« potentiae rationem perspectam habuerit ».
17. Haec dicta ab eo fuisse de quavis culpa
aequaliter et de omnibus peccatoribus impro-
bisque hominibus necnon de ipsis daemonibus,
vel caeco ut aiunt perspicuum est. Illum autem
asseruisse hanc purgationem per ignem fa-
ciendam post resurrectionem et iudicium ha-
bitum iri, liquido apparet ex iis quae in eadem
de infantibus oratione ait* : « An illa quoque
« anima iudicis tribunali cum aliis sistetur?
« subibit actae vitae iudicium? accipiet pro
« merito retributionem? vel igne sit purgata,
« iuxta Evangelii verba, vel in rore benedictio-
« nis refrigerata atque refocillata? » Quid
commune, quaeso, hisce verbis cum purgatorio
quod vos inducitis? Omnes enim peccatores
omnesque culpas aequaliter illo igne purgari
statuit; vos autem nonnullas, nempe leviores,
et nonnullorum, eorum nimirum qui non
omnino improbi fuerint, purgari affirmatis ; et
ille quidem, post extremum iudicium; vos
autem, statim post solutionem a corpore.
Nonne ergo recte agimus dum eiusmodi dictis
non penitus assentimur, sed ea sive pro spuriis
habemus, sive etiam si genuina sint, respuimus
tanquam Scripturis dogmatibusque communi-
ter receptis contraria?
18. Atque haec quidem ut se habent ad
verbum referre coacti fuimus, ne sanctum
calumniari videamur, cum dicimus eum Ori-
genianis placitis adstipulari; plane vero decet,
ut vos etiam quamdam verborum istorum
defensionem adferratis, si. quam | inauditam
excogitare potueritis (decet, inquam, quando-
quidem et communis habetur doctor), et qui
factum sit, ut in talem inciderit opinionem
quin eius opera a quinto concilio damnata
fuerint et igni tradita? Etenim illud causari,
post hanc synodum illa corrupta fuisse ab aliis
quibusdam et alterius rei gratia, rudis est et
DOCUMENTS RELATIFS AU CONCILE DE FLORENCE.
[128]
« δοις διὰ τῆς αἰωνίας! χαθάρσεως πάλιν ἀναδοῦναι
« τῷ ES id /. )V , MA Hb λ
ᾧ τῶν σῳζομένων πληρώματι, παντὶ " πρόδηλον
/, E
« πάντως 5 τῷ πρὸς τὴν θείαν δύναμιν βλέ-
« ποντι ».
- - r - eJ ᾿ , c [
17. Ταῦτα μὲν οὖν ὅτι περὶ πάσης ἁμαρτίας
ς D ᾿ D ἢ € e ΓΕ -
ὁμοίως xal περὶ πάντων ἁμαρτωλῶν τε xal ἀσεδῶν
ας M αὖ Dl D δ , zx / ^ Ἂ λῶ ,
xaX αὐτῶν τῶν δαιμόνων εἴρηται *, xat τυφλῷ (φασί)
DU [7] M
δῆλον. “Ὅτι δὲ μετὰ τὴν ἀνάστασιν xai τὴν χρίσιν
M , *
τὴν τοιαυτὴν
» λέ 5 ^N ' ,
ἔσεσθαι λέγει ὅ διὰ πυρὸς χάθαρσιν,
57. 2E T 2 - » ὦ N c ,ὕ ,
δῆλον ἐξ ὧν ἐν τῷ αὐτῷ περὶ τῶν νηπίων λόγῳ
, 5 c c Ὁ
φησίν" « Ἀραῦ χἀχείνη f, Ψυχὴ τοῦ χριτοῦ παρα-
« στήσεται μετὰ τῶν ἄλλων τῷ βήματι; ὕφέξει
n nth
e ,
« τῶν βεδιωμένων τὴν χρίσιν; λήψεται τὴν xac
« ἀξίαν ἀντίδοσιν, ἢ πυρὶ χαθαιρομένη κατὰ τὰς
ἐξ , VD PS. πὸ
« τοῦ εὐαγγελίου φωνὰς ἢ τῇ δρόσῳ τῆς εὐλογίας
" " * S , ,
« συναναψύχουσα; » Τί χοινὸν τοῖς τοιούτοις λόγοις,
εἶπέ μοι, χαὶ τῷ παρ᾽ ὑμῶν εἰσαγομέν θαρ-
E μοι, o Tap, ὕμῶων. εἰσαγομενῷ χαύαρ
, ad '
τηρίῳ; Πάντας μὲν γὰρ οὗτος ἁμαρτωλοὺς xci
m [3 , , ^ D N 5 ,
πᾶσαν ἁμαρτίαν ὁμοίως διὰ τοῦ πυρὸς ἐχείνου
, »
χαθαίρει, τινὰς δὲ ὑμεῖς, ὅσαι χουφότεραι, xol ἐπί
d M , , ,
τίνων, ὅσοι μὴ παντάπασι μοχθηροί, χαθαίρεσθαι
1 ji i] , , 4
λέγετε" καὶ ὃ μὲν μετὰ τὴν τελευταίαν χρίσιν, ὑμεῖς
^Y (n D
δὲ αὐτίχα μετὰ τὴν ἀπαλλαγὴν τοῦ σώματος ὃ, Ac
"59 i9 πὰ f£. ^, , , - ,
00? χαλὼς ποιοῦμεν οὐ πάντα πειθόμενοι τοῖς τοιού-
, ^ , EY ,
τοῖς λόγοις, ἀλλ᾽ ἢ νόθους αὐτοὺς νομίζοντες, ἢ
M 10 , Y c M ES ,
x«i! γνησίους ὄντας, ὡς ταῖς γραφαῖς ἐναντίους
xol τοῖς χοινοῖς δόγμασιν οὐ παραδεχόμενοι ;
18. Ταῦτα μὲν οὖν ὡς ἔχουσιν ἐπὶ λέξεως
; , , 41 e M »j [44
ἐχθέσθαι χατηναγχάσθημεν i^, ἵνα μὴ τὸν ἅγιον
δοχῶμεν συχοφαντεῖν ὡς τοῖς Ὠδριγενιαχοῖς "2 συμ-
φερόμενον 13 δόγμασι" τὴν δ᾽ ὑπὲρ τούτων ἀπολογίαν
χαὶ ὑμεῖς ἂν εἴητε δίχαιοι συνεισφέρειν, εἴ τινα
χαινοτέραν ἐπινοῆσαι δυνηθείητε (δίκαιον γάρ;
5 NY M b € , NN ei 44
ἐπειδὴ xa χοινὸς ὑπάρχει διδάσκαλος), Omoc!* τε
ἐῶν Δ 15 , ἌΝ / Δα ΟὟ ἘΣ ΔΝ
εἰς τὴν "" τοιαύτην ἐνέπεσε δόξαν xat ὅπως οὐχ. ὑπὸ
^ Hi E bj , , - Y ,
τῆς πέμπτης ἀπεδοχιμάσθη συνόδου τὰ τούτου
,
συγγράμματα
, Lg
τὴν σύνοδον ταύτην αὐτὰ νενοθεῦσθαι "ὃ λέγειν ὑπ᾽
*
xol πυρὶ παρεδόθη. Τὸ γὰρ μετὰ
*
ἄλλων τινῶν xai ἄλλου του χάριν, ἕωλον ἀτεχνῶς
,
x«i χομιδῇ περιττόν. ἀλλὰ μὴν 11 οὐδ᾽ ἀναγκαῖον
1. αἰωνίου ΔΑ. — 2. πάντη C. Ad marg. Β : ὡραιότατον. --- 8. πάντες M. — 4. Ad marg. R : ὅτι μετὰ τὴν
ἀνάστασιν καὶ τὴν χρίσιν, τοιαύτην ἔσεσθαι χάθαρσιν. — ὅ. λέγει :
— 8. Ad marg. R :
11. χατηναγχάσθησαν M. — 12.
τοῦ ὅτι. — 15.
marg. R : ἀντὶ
2)-P. G., i. 46, c. 168.
ὡραιότατον. — 9. ὄρ᾽ o) MA, moxque τοῦ τοιούτοις M. — 10. ἢ xai
ὡριγενειαχοῖς R, et ad marg. :
τὴν Om. Α. — 16. νενοθοῦσθαι M. — 17. μὴν : μὴ M.
λόγῳ M. — 6. ἄρα AM. — 7. παρ᾽ ὑμῖν PM.
τε χα M. —
ὡραῖον --- 13. συμφερόμενοι M. — 14. Ad
10
20
n5»
et
30
A0
[129]
ἄλλως, ὅτι τοιαύτην ὅλως ἔσχηχε δόξαν, διὰ τοῦτ᾽
ἀφανισθῆναι τὰ τούτου συγγράμματα καὶ πυρὶ
δοθῆναι" τοῦτο γὰρ οὐδὲ τὰ Ὠριγένους ἔπαθε πάντα,
xui δῆλον ἐχ τῆς λεγομένης αὐτοῦ (βιλοχαλίας,
ἥτις ἐξελέγη uiv καὶ συνετέθη παρὰ ΓΓρηγορίου τοῦ
Θεολόγου σὺν τῷ μεγάλῳ φιλοπονήσαντο: " Ἰδασι-
SEN] , P “ , $5. - '
λείῳ, πλήρης δὲ τῶν τοιούτων ἐστὶ φωνῶν xat
Y
δογμάτων διὰ τὸ ἀμφισθητήσιμον εἶναι τότε τὴν
δόξαν, ἧπερ2 ἡμῖν εἴρηται πρότερον3. Ἀλλὰ xai
ἣν δ΄ ἅγιος Μάξιμος ἐπινοεῖ παραμυθίαν τῇ τοιαύτη
Ld , 44 mM M ,
τῆς ἀποχαταστάσεως δόξῃ τοῦ θαυμαστοῦ l'onyoptou;
ἐχθησόμεθα μὲν ἡμεῖς δλοκλήρως" κρίνατε δὲ ὑμεῖς,
^ , , A ^— , ^
εἰ ἱκανὴ πρὸς θεραπείαν ἐστὶ τῶν τοιούτων τε xai
τοσούτων 9 λόγων. « Τρεῖς ἀποχαταστάσεις οἶδεν ἣ
« ᾿Κχχλησία » φησί 1" « μίαν μέν, τὴν ἑχάστου
« χατὰ τὸν τῆς ἀρετῆς λόγον, ἐν ἣ ἀποχαθίσταται,
* ως 5 -. m , ^ πὰ “Ὁ 5 ,
« τὸν ἐπ αὐτῷ λόγον τῆς ἀρετῆς ἐχπληρώσας"
- « δευτέραν δέ, τὴν τῆς ὅλης φύσεως ἐν τῇ ἀναστά-
, 5 , NOS , 5 ,
« σει εἰς ἀφθχρσίαν xat ἀθανασίαν ἀποχατάστασιν᾽
, ^ T ' / £- 83
« τρίτην δέ, ἢ xoi μάλιστα χαταχέχρηται ὃ ἐν
- ΄ ^ , , ^" , ^ -"-
« τοῖς ἑαυτοῦ λόγοις ὃ Νύσσης ᾿Γρηγόριος, τὴν τῶν
΄Ψ , “ὦ ὁ 8 , € m E]
« Ψυχιχῶν δυνάμεων τῇ ἁμαρτία ὑποπεσουσῶν εἰς
« ὅπερ" ἐχτίσθησαν πάλιν [5 ἀποχατάστασιν' δεῖ
« γὰρ ὥσπερ τὴν ὅλην φύσιν ἐν τῇ ἀναστάσει τὴν
« τῆς σαρχὸς ἀφθαρσίαν χρόνῳ ἐλπιζομένην ἀπολα-
6 ^" , ' f. LJ b ^ ,
« θεῖν, οὕτω τὰς παρατραπείσας τῆς Ψυχῆς δυνά-
Ld , Led , , - 1 [| Y
« μεῖς τῇ παρατάσει τῶν αἰώνων ἀποδαλεῖν !! τὰς
ἐ θεί 12 5 ec m , , i ΝᾺ LL.
« ἐντεθείσας !? αὐτῇ τῆς xaxtac μνήμας, καὶ περά
« σασαν τοὺς πάντας αἰῶνας xal μὴ εὑρίσχουσαν
« στάσιν, εἰς τὸν Θεὸν ἐλθεῖν τὸν μὴ ἔχοντα πέρας,
« χαὶ οὕτω τῇ ἐπιγνώσει οὐ τῇ μεθέξει τῶν ἀγαθῶν
, ). 6 —- 13 ^ z ^ 22 bd , “
« ἀπολαθεῖν !? xai εἰς τὸ ἀρχαῖον ἀποχαταστῆναι,
i ^ o*.un 44 * ^ D ^, , m
« xal δειχθῆναι nov δημιουργὸν ἀνχίτιον τῆς
€ , , , Α [4 A M ,
« ἁμαρτίας ». Τ᾿ αὐτὴν εἰ μὲν ἱκανὴν τὴν θεραπείαν
45 λ Y "WD. j PE MET.
νομίζετε 1ὅ, χοινὸν ἂν εἴη τὸ ἕρμαιον" εἰ δ᾽ ἑτέραν
ἐπ᾿ αὐτῇ ζητητέον ἀχριδεστέραν, ξυνὸς (φασίν)
Ἐνυάλιος !5* ὅτι γὰρ τοῖς "1 ᾿Ωριγένους ἔοιχε συμ.-
1. φιλοπονήσαντι M. — 3, ἥπερ M. — 3, ἀλλὰ μὴν οὐδ᾽ ἀναγχαῖον- ἧπερ ἡμῖν
^. ὁ om. M. Ad marg. ἢ
στοῦ Τρηγορίον. — 5. δ᾽ ὑμεῖς B. — 6. τὸ
10. πάλιν ad marg. C.
14. δειχθεῖναι :
— 1l. ἀποδαλλεῖν QO
* 8) P. G., t. 90, c. 706.
PATI OR. — T. NV. — FF, 1.
σοῦτον A.
: ἀπολαδεῖν Dh. 13.
δεχῆῆναι τὸ δημιουργόν M. — 15. νομίζειτε A. — 06.
309. P habet in marg. altera manu : Κοινὸς ὁ Ἄρης. — 17
V. — MARCI EPHESII ORATIO ALTERA DE IGNE PURGATORIO. 129
obsoleta excusatio ac prorsus supervacanea.
Ceterum quod eiusmodi plane fuerit opinionis,
haud quidem inde necessario consequitur fu-
turum fuisse ut opera eius delerentur ignique
traderentur : id enim ne omnibus quidem Ori-
genis libris accidit, uti apparet ex P/ilocalia
quae nuncupatur, quae collecta quidem et
compacta a Gregorio Theologo, operam etiam
navante Basilio Magno, eiusdem generis voci-
bus ac sententiis abundat, propterea quod res
adhuc erat controversa, prout superius dictum
a nobis est. Quem vero sanctus Maximus exco-
gitaverit modum liniendi illam inclyti Gregorii
sententiam de restitutione in integrum, nos
referemus nihil praetermittentes; num vero
sufficiat tot tantisque sermonibus sanandis, ve-
strum esto iudicium. « Triplicem, inquit^, in
« integrum restitutionem novit Ecclesia : unam
« quidem, uniuscuiusque singulorum, secun-
« dum virtutis rationem, ad quam restituitur,
« ubi in se virtutis rationem expleverit; alte-
« ram, universae naturae in resurrectione, qua
« ad incorruptionem ac immortalitatem repa-
« retur; tertiam denique, qua et maxime Gre-
« gorius Nyssenus in suis orationibus abusus
« est, eam nimirum, qua animi vires, quae
« peccato succubuerant, in pristinum illum
« statum restituantur, in quo conditae erant.
« Necesse enim est, sicut omnis natura in re-
« surrectione, quo tempore speramus, incor-
« ruptionem carnis receptura est; sic et per-
« versas animi vires, insitas illi ad memoriam
« vitiositatis malitiaeque imagines, longa sae-
« culorum duratione amittere, cunctisque su-
« peratis saeculis, nec requiem aliquam nac-
« tam, ad Deum, qui fine caret, venire; sicque
« agnitione, non bonorum participatione ac
« commercio, vires recipere, ac in pristinum
« iis reparari, palam prodito, verum condito-
«rem peccati auctorem non esse ». Quam
medicinam si idoneam habueritis, optima erit
utrinque fortuna; sin altera accuratior quae-
renda sit, aequus Mars ut aiunt faveat utrisque.
εἴρηται πρότερον om. AR
: ἣν ὁ ἅγιος Μάξιμος ἐπινοεῖ παραμυθίαν, τῇ δόξη τῆς ἀποχαταστάσεως, τοῦ Üxuga-
— 7. φαοί C. — 8. χέχρηται M 9. εἰς ὅπη M. —
Ἐν
ἀπολαύειν ΛΗ.
Homer. ἢ
ἐχτεθείσας A. — 13.
ἐνγάλιος M. CF. XVI
. τοῖς ex τῆς COTFI Q
130
Nam Origenis sententiae potius quam vestris
dictis illa plane convenire, liquido cuique
apparet ex ipsis verbis modo allatis; ac mirari
licet, quod veterem quamdam Ecclesiae
mediamque inter duo opposita existimetis
purgatorii ignis opinionem, quando plerique
et clarissimi doctorum aeternum illum ignem
sempiternaque supplicia potius allegorice ex-
plicarunt; adeo ut ignem illic corporeum et
tenebras exteriores nihil aliud existiment nisi
Dei ignorantiam, quo nempe modo lux ipsa
beatis dicitur illius visio; vermem vero, be-
stiam scilicet reptilem venenum eiaculantem et
carnis edacem, non aliud quam conscientiae
stimulos et acerbam illam in improbis paenitu-
dinem; dentium autem stridorem non alium
ac furorem eorum qui ulcisci cupiunt et moe-
rorem inde provenientem et amarum fletum.
Porro si huius generis sunt tormenta illa post
resurrectionem iudiciumque futura, quo pacto
credamus incorporeas animas, statim ac solutae
fuerint, a corporeo igne exuri et expurgari, nisi
quis dicat haec etiam verba perinde atque illa
ad aliud significandum spectare, utpote alle-
gorice spiritualiterque sumpta?
19. Praeterea, cum testimonia, tum e Macha-
baeorum libro, tum ex Evangelio a vobis allata,
expendissemus, candide sincereque significan-
tes, nullam in eis ostendi poenam neque purga-
tionem, sed solam peccatorum remissionem;
miram quamdam distinctionem adhibuistis,
quodlibet peccatum asserentes in duo secerni,
in ipsam nimirum Dei offensam et in poenam
ex ea inferendam; atque offensam quidem
dimitti post contritionem ac mali detestatio-
nem, poenae vero reatum omnino deberi, adeo
ut necesse sit huius rei causa eos, quibus
remissa fuerint peccata, adhuc etiam propter
illa torqueri. Haec autem cum rebus luculentis-
simis et confessis omnino pugnare, mittimus
dicere : neque enim reges videmus, post datam
DOCUMENTS RELATIFS AU CONCILE DE FLORENCE.
[130]
i v A Ys 189 βυνο σις LL , 4 ,
φωνεῖν μᾶλλον ἢ τοῖς ὑφ᾽ ὑμῶν λεγομένοις", παντί
που δῆλον ἐξ αὐτῶν τῶν εἰρημένων ἐστί. Θαυμά-
ζειν δὲ ἄξιον, εἰ ἀρχαίαν 35 τινὰ δόξαν τῆς ἐχχλησίας
D " » , 3 E D 4 -
xol μέσην ἐναντίων ὃ δυοῖν νομίζετε τὴν τοῦ χαθαρ-
σίου πυρός, ὅπου γε οἱ πλεῖστοι τῶν διδασχάλων
καὶ γνωριμώτατοι ὅ τὸ αἰώνιον πῦρ ἐχεῖνο χαὶ τὰς
ἀπεράντους χολάσεις 9 ἀλληγοριχώτερον " ἐξελάδοντο,
ὡς μήτε πῦρ ἐχεῖ σωματιχὸν νομίζεσθαι μήτε
σχότος ἐξώτερον ὃ ἄλλο πλὴν ἢ τὴν τοῦ Θεοῦ ἄγνοιαν,
y M -Ὁ e" 2r! 2 , m 0 /
χαθάπερ xal φῶς τοῖς ἀξίοις τὴν αὐτοῦ θεωρίαν,
μήτε σκώληκα ὃ, γένος τι ἑρπετῶν 10 ἰούόλον xot
σαρχοφάγον "', ἀλλ᾽ ἢ τὴν τῶν ἀχολάστων ὑπὸ τῆς
ὃ , , 2 M )1 ' 5 - 13 ,
συνειδήσεως βάσανον xai τὸν πιχρὸν éxetvov 12 μετά-
μέλον, ἦτε βρυγμὸν ὀδόντων ἄλλον !3 παρὰ τὴν τῶν
θυμομαχούντων Γ΄ μανίαν xal τὴν ἐπ΄ αὐτῇ λύπην
b ^ b 5^ /, 45 ? , ^ “ m
xat τὸν πιχρὸν ὀδυρμόν !?.. Εἰ τοίνυν ἐχεῖνα τοιαῦτα
ν 10 AOT Pom T Aes , e x
τὰ 10 μετὰ τὴν ἀνάστασιν καὶ τὴν χρίσιν, πῶς τὰς
ἀσωμάτους ψυχὰς αὐτίχα μετὰ τὴν λύσιν ὑπὸ ἴ
b * , , ^ ,
σωματιχοὺ πυρὸς δεξόμεθα χαταχαίεσθαι καὶ χαθαί-
ρεσθαι 3, πλὴν εἰ μή τις φαίη [5 καὶ ταὐτὰ "Ὁ τοῖς
5 , b e , , 3 m 21
εἰρηχόσι, πρὸς ἕτερον τείνειν σχοπόν, ἀλληγοριχῶς
τε xal πνευματιχῶς λαμόανόμενα ;
19. ᾿Ἐπὶ τούτοις 53 τὰς παρ᾽ ὑμῶν εἰρημένας
χρήσεις ἔχ τε τῆς τῶν Μαχκαδαίων 53 βίδλου καὶ τοῦ
Εὐαγγελίου θεωρούντων ἡμῶν, ἁπλῶς τε xal φιλα-
λήθως εἰπόντων, μηδεμίαν ἐν αὐταῖς ἐμφαίνεσθαι
χόλασιν, οὔτε μὴν κάθαρσιν, ἀλλ᾽ ἢ μόνον ἁμαρτιῶν
ἄφεσιν, διαίρεσίν 21 τινα θαυμαστὴν ὑμεῖς ἐποιήσα-
σθε, πᾶσαν ἁμαρτίαν εἰπόντες εἴς τε τὴν πρόσχρουσιν
αὐτὴν τοῦ Θεοῦ διαιρεῖσθαι καὶ τὴν ἐπαχολουθοῦσαν
αὐτῇ τιμωρίαν᾽ ὧν τὴν μὲν πρόσχρουσιν ἀφίεσθαι
μετὰ τὴν συντριδὴν xal ἀποχήρυξιν τοῦ ἢ
χαχοῦ, τὴν
δὲ ἐνοχὴν τῆς τιμωρίας ὀφείλεσθαι 26 πάντως, ὡς
ἀνάγχην εἶναι ἐκ τούτου τοῦ λόγου τοὺς ἀφιεμένους
τῶν ἁμαρτιῶν ἔτι καὶ δι᾿ αὐτὰς 27 χολάζεσθαι. Ταῦτα
1 ud -.5 , M n ,
μὲν οὖν ὅτι τοῖς ἐναργέσι xat δμολογουμένοις μάχον-
ται, λέγειν ἐῶμεν" οὔτε γὰρ βασιλεῖς ὁρῶμεν 38 μετὰ
1. λεγομένοις : λογισμοῖς QOC. — 2. ἀρχαίων C. Ad marg. R : ὡραιότατον. — 3. ἐναντίον OC. : ἐναντίαν
M. — ^. τὴν τοῦ -πυρός om. M. — 5. γνωριμωτάτων M. --- 6. τὰς ἀϊδίους xo). AR. — 7. ἀλληγοριχότερον A. —
8. ἐξότερον M. — 9. σχώλιχα P. — 10. ἑρπετὸν M. — 11. σαρχοφαγόν R. — 12. τὸ... ἐχεῖνο (ad marg. corr.) C :
post éxeivov habetur x«i erasum in RC. — 13. ἄλλον AM : ἄλλο alii. — 1^4. θυμομαχούντων explicatur
in marg. cod. P ita: μετὰ θυμοῦ μαχούντων. --- 15. Ad marg. R : ὡραιότατον. — 16. τὰ om. M. — 17. Post
ὑπὸ habet τοῦ deletum O. — 18. χαθέρεσθαι A, sed dein emendatum, addita supra versum syllaba at. —
19. φαίει (ras.) in φαιη cor. C. — 20. ταῦτα PORM. — 21. ἀληγορικῶς A. — 22. Ad marg. R : ἐντεῦθεν ἄρχεται
λέγειν τὰ τῆς προσχρούσεως xai τιμωρίας. --- 23. μακαδόαίων cor. 35 man. Q. — 24. Ad vocem διαίρεσιν R. notat
in marg. : εἰρωνεία, moxque latino sermone : culpam, ac paulo inferius : poena. — 25. Vox τοῦ bis
in R. — 26. ὀφείλεσθαι : ἀφύεσθαι A. — 27. αὐτᾶ C. — 38. Ad marg. R : παράδειγμα τοῖς λεγομένοις.
10
15
20
τ
[31
30
35
τὸ δοῦναι τὴν ἀμνηστίαν χαὶ ἄφεσιν ἔτι xal! χολά-
ζοντας τοὺς ἡμαρτηχότας, οὔτε Θεὸν αὐτὸν πολλῷ
μᾶλλον, ᾧ πολλῶν ὄντων 3 τῶν γνωρισμάτων, φιλαν-
θρωπία ἐστὶ τὸ ἐξαίρετον, ἀλλὰ μετὰ μὲν τὴν ἅμαρ-
τίαν χολάζοντα, μετὰ δὲ τὴν ἄφεσιν εὐθὺς xai
τὴν χόλασιν λύοντα. Καὶ τοῦτο εἰκότως" εἰ γὰρ
τὸ προσχροῦσαι Θεῷ ποιεῖ τὴν χόλασιν, τοῦ αἰτίου
λυθέντος καὶ τῆς χαταλλαγῆς γενομένης, xoi τὸ
αἰτιατόν, ὅπερ ἐστὶν ἣ χόλασις, ἐξ ἀνάγκης συνδιαλέ-
λυται΄. Οὕτως 6 μὲν τελώνης μετὰ συντριύῆς προσ-
εὐξάμενος οὖχ ἀφείθη τῶν ἁμαρτιῶν μόνον, ἀλλὰ
xai δεδικαιωμένος ὕ κατῆλθε, ταὐτὸν δὲ εἰπεῖν,
οὐδεμιᾶς χολάσεως ἔτι δεόμενος" 6 δὲ Μανασσῆς"
ἐν τῇ Παλαιὰ ὁμοῦ τε προσηύξατο μετὰ ταπεινώ-
σεως χαὶ τῆς συγχωρήσεως ἔτυχε, xal τοῦ ζώγρου ἴ
* ἐν ᾧ χατείχετο, πρὸς τὴν ᾿Ιουδαίαν
διαρραγέντος,
ἐν ἀκαρεῖ μετετέθη θεία δυνάμει xai τὴν ἑαυτοῦ
βασιλείαν αὖθις ἀπέλαδεν 8" οἱ Νινευῖται δὲ μετα-
ἡνόντες οὕτως ὀξέως, ὁμοῦ τε τὴν ἁμαρτίαν ἔλυσαν
δηλονότι χαὶ τὴν ἠπειλημένην "0 τιμωρίαν "! ἐξέφυ-
qov* ὃ δὲ ἐν τῷ εὐαγγελίῳ παραλυτιχός !?, πρότερον
τὴν τῶν ἁμαρτιῶν ἄφεσιν χομισάμενος, εὐθὺς ὡς
ἑπομένην αὐτῇ τὴν τοῦ σώματος ἀνόρθωσιν mpoc-
ελάδετο. Καὶ τί δεῖ καταλέγειν τὰς ἱστορίας ἁπάσας
ἐφ᾽ οὕτω σαφεῖ xal ὁμολογουμένῳ πράγματι; Πλὴν
ἀλλὰ πόθεν ὑμεῖς τὴν τοιαύτην λαβόντες 3 διαίρεσιν,
ὡς ἀναγχαίαν τινὰ καὶ χαθολικὴν παρεθήχατε;; Ὑἴς
εὐαγγελιστὴς ἢ ἀπόστολος 7 τῆς ἐχχλησίας διδάσχα-
Joc τοιοῦτόν τι γέγραφε πώποτε ! * ; Ποία πεῖρα τοῦτο
παρέστησεν; Οὐ γὰρ δὴ τὸ τοῦ Δαυὶδ ἱκανόν, ὃς
ἀφείθη μὲν "ὃ τῆς ἁμαρτίας ' 9 τῆς ἐπὶ μοιχεία 7 καὶ
φόνῳ, τὸν δὲ [8 γεννηθέντα υἱὸν ἀπεδάλετο * xai
γὰρ δὴ κἀχεῖνος ἀφείθη μὲν" τῆς ἁμαρτίας τελείως"),
x«i δῆλον", ὅτι xal τὸ προφητιχὸν οὐχ ἀπέθαλε
χάρισμα, μικρὰν δέ τινα ποινὴν ἔτισεν 5", οὕτω τοῦ
,
1. xai om. A. — 2. ᾧ πολλῶν ὄντων :
ὁ θεῖος Χρυσόστομος" « Οὐ yop χρόνῳ λύεται τὸ ἁμάρτημα, ἀλλὰ διαθέσει ψυχῆς ». ἡ, συνδιαλύεται R.
5. δεδιχαιομένος P. — 6. Ad marg. R : ὁ Μανασσῆς. — 7. ^d vocem ζώγρον legitur in marg. eod, P ho
scholion : ζῶγρος, xai ζωγρεῖον εἶδος σπνυριδίον. — 8. ἀπέλανεν A. — 9. Ad marg, ἢ : περὶ Νινενιτῶν. —
10. εἰπειλημένην A. — 11. Post τιμωρίαν ilerum τιμῶ, sed erasum in. RR. 12. Ad marg. ἢ : ὁ ἐν τῷ
εὐαγγελίῳ παραλυτιχός. — 13. πόθεν λαθόντες ὑμεῖς M. — 1^. Ad marg. HR : ὡραιότατον, pauloque inferius
Περὶ Δαυίδ, — 15. μὲν om. C, — 16. μετὰ τῆς ἁμαρτίας C. 17. uotyla R. — 18. 2t A. — 19. ἀπεδάλετο
ex ἀπεδάλλετο corr. P. — 30, μὲν : μετὰ C, — 31. τελείως om, HR, — 22, δεῖλον A 33. ἥτησεν OC. : ἔτισε M.
8) Cf. Luc. xvii, 14. — b) II Paral. xxxii, 13. €) €f. Ion. Π|, 5, — d) Cf. Mat, ix, 6
*
οὐτινος M. —
V. — MARCI EPHESII ORATIO ALTERA DE IGNE PURGATORIO. | 431
veniam remissionemque, etiamtum poenis affi-
cientes eos qui scelera admiserint, multoque
minus Deum ipsum, cuius cum multa sint
attributa, horum omnium misericordia potis-
sima est, quique post peccatum quidem punit,
post remissionem vero statim vel poenam ipsam
solvit. Et recte quidem. Nam si Dei offensa
poenam promeretur, sublata causa et facta re-
conciliatione, effectus ipse, id est poena, simul
necessario tollatur oportet. Sic publicanus,
animo contrito ubi oravit, non a peccatis modo
solutus est, verum etiam" iustificatus descendit,
quod idem est ac si diceretur, nulli amplius
poenae obnoxius. Manasses" vero in Vetere
Testamento simul ac deprecatus est cum humi-
litate, veniam consecutus est, atque diffractis
compedibus, quibus detinebatur, in Iudaeam
brevissimo tempore reductus est divina virtute,
regnum suum rursus adeptus. Ninivitae^ autem
tam promptam egerunt paenitentiam, ut simul
peccatum solverent comminatamque poenam
effugerent. Et paralyticus in Evangelio, ubi
primum peccatorum remissionem obtinuit,
mox velut huius sequelam corporis erectionem
consecutus est. At quid opus est omnia exem-
pla enumerare in re tam aperta ac manifesta?
Verum enimvero undenam vos distinctionem
illam sumpsistis, eandem uti necessariam et uni-
versalem proposituri? Quis evangelista aut
apostolus aut Ecclesiae doctor tale quidpiam
conscripsit unquam ? Quibus factis id demon-
stratur? Neque enim satis est Davidis exem-
plum, cui remissum quidem fuit adulterii homi-
cidiique delictum, filium vero quem genuerat
amisit; nam et ille plenam quidem peccati
remissionem obtinuit, prout ex eo liquet quod
prophetiae donum non amiserit, aliquam vero
levem poenam luit, Deo ita iudicante, imo vero
non poenam, sed potius moerorem, ob alias
causas forsitan indultum, quas doctores in dis-
putando de multis illis infantibus, qui praema
3. Ad marg. ἢ : ὡραιότατον, moxque : Φησὶ δὲ xai
TL
N*
132
ture abripiuntur, recensere solent; etenim
filius, quem post illum ex eadem muliere
genuit, non superstes modo exstitit, sed in
patris regnum successit, et is fuit Salomon, vir
ille sapientissimus. Quapropter, ex peculiari
illius facto generali statuta illatione, exinde opi-
nari solius offensae dari remissionem, poenam
vero necessario manere exsolvendam, omnino
repugnat tum communi opinioni tum rerum
naturae, nec vobis ipsis consentaneum videtur.
Nam si dimittitur causa, nempe labes, ut ve-
stris vocibus utamur, animae inhaerens post
offensam Creatori irrogatam, quid superest
supplicio purgandum, cum macula illa fuerit
per remissionem expurgata? Si remissio qui-
dem prorsus non posset absque poena purga-
tionem inducere, recta videretur vestra sen-
tentia; sin vero prima illa et maxima et per-
fectissima peccatorum remissio, quae fit per
baptismum, secum ferat omnis maculae pur-
gationem omnisque poenae solutionem, quae
est necessitas cur altera haec remissio pur-
gandi virtute careat, sed soli poenae hanc
tribuamus? Praeter ea quae modo dicta sunt,
asserimus adductas auctoritates ne vestrae
quidem opinioni prodesse :
quidem quae ex Machabaeorum libro de-
prompta est, dictum est non propter levem
quamdam culpam, sed propter gravissimum
quoddam et mortiferum scelus propitiationem
illam sacrificiumque fuisse pro mortuis perac-
tum; quod vero spectat illud Evangelii, nimi-
rum Zi qui blasphemaverit,non remittetur neque
in praesenti saeculo neque in futuro, id non
profecto in vestram sententiam facit, quasi re-
missio tunc daretur, sed illud significat, scilicet
nam quoad illam
1. Ad marg. R : παρένθεσις τὸ χωρίον τοῦτο. — 2. τῶν :
DOCUMENTS RELATIFS AU CONCILE DE FLORENCE.
[132]
LJ , τ
Θεοῦ χρίναντος, ἢ λύπην μᾶλλον καὶ οὐ ποινήν, ἴσως
M b NS. —" -
xot δι᾿ ἄλλας αἰτίας συγχωρηθεῖσαν 5, ἃς καὶ ἐπὶ τοῖς
, Ὁ i^
πλείστοις τῶν 2 πρὸ ὥρας ἀναρπαζομένων " νηπίων οἵ
^ e
διδάσχαλοι λέγουσιν ὁ γὰρ δὴ μετ᾽ αὐτὸν γενόμενος
παῖς ἐκ τῆς αὐτῆς γυναιχὸς οὖχ ἔζησε μόνον, ἀλλὰ
M - πε -
χαὶ τὴν βασιλείαν τοῦ πατρὸς διεδέξατο, καὶ οὗτος ἦν
1 , b )
Σολομὼν 6 σοφώτατος. Τὸ γοῦν " ἐπ᾽ éxetvou γενό--
μενον χαθολιχῶς ἀξιοῦν xal οἴεσθαι ἐκ τούτου τὴν
» e , *5
ἄφεσιν τῆς προσχρούσεως slvat μόνης, τὴν δὲ τιμω-
, Lu
ρίαν ἐξ ἀνάγκης ὀφείλειν ἕπεσθαι, παντελῶς ἀπᾶδον
- - ; τὸ μάν 61A ea / pin hf.
τῇ χοινῇ ψήφῳ xal τῇ τῶν πραγμάτων φύσει καὶ
082 [2800.2 ^ - , - 2 M ety 6 Ὁ
οὐδὲ ὑμῖν αὐτοῖς σύμψωνον᾽ εἰ γὰρ ἣ ἄφεσις τῆς
, , J
αἰτίας ἐστίν, ἥτις ἐστὶ λώδη xatà τὰς ὑμετέρας
M] - bh e ^ "m
φωνὰς ἀπολειφθεῖσα ὃ ἐν τῇ ψυχῇ ? μετὰ τὸ προσχροῦ-
σαι τῷ δημιουργῷ !, τί ἂν ἔτι χαθάραι fj χόλασις,
Ὁ , Ὁ
τῆς Acne ἐχείνης διὰ τῆς ἀφέσεως χαθαρθείσης;
M M ,
Ei μὲν γὰρ καθάπαξ ἣ ἄφεσις ἄνευ τιμωρίας οὐχ
, e *
ἠδύνατο χάθαρσιν ἐμποιεῖν, εἶχεν ἂν τὸ εὔλογον ὁ
€ / λό τ ἃ ἢ Ὁ , » M y, N
ὑμέτερος λόγος" εἰ δ᾽ f, πρώτη τε xol μεγίστη xai
cae) / ὃ Y - , — T4 ΣΦ
τελεωτάτη διὰ τοῦ βαπτίσματος τῶν ἁμαρτιῶν
» 2 A " 7 5 ver , ^
ἄφεσις ἣ αὐτὴ xal παντός ἐστι ῥύπου χάθαρσις καὶ
τιμωρίας πάσης ἀπαλλαγή, τίς ἣ ἀνάγχη μὴ καὶ τὴν
E
ἄφεσιν ταύτην τὸ δύνασθαι καθαίρειν ἔχειν, ἀλλὰ
$44 , , m 123 , e S NE -
τῇ "' τιμωρίᾳ μόνῃ τοῦτο" λογίζεσθαι ; Πρὸς δὲ τοῖς
3 ΄ ] -
εἰρημένοις 5 φαμέν, ὡς οὐδ᾽ Go! τῇ ὑμετέρα
δόξη συμδάλλονται τὰ ἀναγεγραμμένα ῥητά" τὸ μὲν
ἃ 5 Ὁ γ - , 45 e , A “
γὰρ ἐκ τῶν Μακκαδαίων ληφθέν!" ", ὅτι οὐ περὶ μικρᾶς
τινος ἁμαρτίας, ἀλλὰ περὶ μεγίστου καὶ θανασίμου
A d // ^ - “
τινὸς ! 5 ἁμαρτήματος ὃ ἱλασμὸς "ὃ ἐχεῖνος ὑπὲρ τῶν
e
τεθνεώτων xai ἣ θυσία γέγονεν, ὡς !? εἴρηται τὸ δὲ
Ξ , ῳ - , 20 » 2
εὐαγγελιχόν, ὅτι τῷ βλασφημήσαντι"" ovx ἀφε-
» €- € - y -
θήσεται οὔτε £v τῷ νῦν αἰῶνι οὔτε ἐν τῷ μελ-
χ , y. 5 Δ € , 21 , ,
οντι οὐ πάντως εἰς τὴν ὑμετέραν “' φέρει διάνοιαν,
ὡς τότε τῆς ἀφέσεως διδομένης, ἀλλ᾽ ἐχεῖνο δηλοῖ,
τοῦ M. — 8. ἁρπαζομένων R. — ^4. ἐξ (ras.)
ἔζησε C. — 5. δ᾽ oov C. — 6. ἡ γὰρ ἡ ἄφ. R. — 7. ἡμετέρας G. — 8. Ad vocem ἀπολειφθεῖσα P habet in
marg.: ἀπαλειφθεῖσα, ἐξαλειφθεῖσα, qua de causa, plane non video, nisi forte quis dicat locum a scho-
liasta perperam intellectum fuisse. — 9. Ad marg. R : ὡραιότατον. — 10. Θεῷ (ras.) δημιουργῷ C. —
11. ἀλλὰ xai τῇ HR. — 12. τοῦτο : τοῦ PQO. — 13. τὰ εἰρημένα A. — 14. ἄλλων M. — 15. Ad marg. R :
τὸ ἐκ Μαχχαδαίων ληφθέν. — 16. τινὸς : σχεδὸν ἢ. — 17. ἁμαρτίματος À. — 18. μεγίστης xoi θαν. ὃ ἱλασμὸς
POM. — 19. ὡς soli PM. — 20. Ad marg. ἢ : τῷ βλασφημήσαντι εἰς τὸ πνεῦμα οὐχ ἀφεθήσεται, moxque
alia manu : Ἔχ τοῦ κατὰ Μάρχου (510) : ἀμὴν λέγω ὑμῖν, ὅτι πάντα ἀφεθήσεται τὰ ἁμαρτήματα, ἕως ἔλεγον
πνεῦμα ἀκάθαρτον ἔχει : "Epumwsta. Τὴν εἰς Θεὸν βλασφημίαν, ἀσύγνωστον εἶναι φησί, τῷ τοῦ πνεύματος
ὀνόματι ὥσπερ ἡἣ τοῦ πνεύματος ἐνέργεια βασιλεία Θεοῦ, οὕτω καὶ 7, βλασφημία ἣ κατὰ τούτου, χατὰ Θεοῦ
γίνεται: ἀσυγχώρητον δὲ εἶναι ΄ λοιδωρίαν Θεοῦ, συγγνώμνην οὐχ ἔχουσαν᾽ τὴν γὰρ εἰς ἑαυτὸν ἔχειν πρὸς
σύγχρισιν ἐχείνης, χαθὸ νενόμιστο τότε. Καὶ ἑωρᾶτο ἄνθρωπος ὦν, καὶ δι᾽ εὐτελείας ἐλθών, καὶ γένους εὐκατα-
φρονήτου. Τὸ δὲ μήτε ἐπὶ τοῦ παρόντος αἰῶνος, μήτ᾽ ἐπὶ τοῦ μέλλοντος ἀφίεσθαι, τὴν χατὰ νόμον ἑρμηνεύει
χρίσιν, καὶ τὴν μέλλουσαν" ὃ τε γὰρ νόμος τὸν χαταρώμενον Θεὸν θανατοῦσθαι χελεύει, xol ὁ χύριος ἐπιψηφιεῖται τῷ
νόμῳ, συγγνώμην ἐπὶ τῷ τοιούτῳ μὴ διδούς. --- 31, ἡμετέραν A.
10
n2
ct
30
30
35
^40
PAIS υς.
ὅτι τινῶν μὲν ἁμαρτιῶν ἐνταῦθα χολαζομένων,
τινῶν δὲ ἐν τῷ μέλλοντι βίῳ, τῶν δὲ
τέροις, ἣ τοιαύτη " παντάπασιν ἀσύγγνωστος οὖσα
1
* 3 ,
χαὶ ἐν ἀμφο-
Y4 ur ΣΆ mJ , D aD),
xa ἀσυγχώρητος, κἀν τῷ παρόντι xàv! τῷ μέλλοντι
βίῳ τὴν ἀπαραίτητον δίκην ὑφέξει.
20. ᾿Ιτέον 3 δὲ ἡμῖν ἤδη πρὸς τὸ μέγιστόν τε καὶ
χυριώτατον τῶν ἀγωνισμάτων, ὅπερ ἐστὶν fj τοῦ
ἀποστολιχοῦ ῥητοῦ δύναμις" ταύτης γὰρ μόνης
ἐξῆπται σχεδὸν τοῖς λατινιχοῖς διδασχάλοις ἢ τοῦ
χαθαρσίου δόξα πυρός. "Qt μὲν οὖν πολλῶν ὄντων
παρ᾽ ἡμῖν τοῖς Γραικοῖς τῶν τὴν ἱερὰν γραφὴν
ἐξηγησαμένων ἁγίων ἀνδρῶν, ὧν ἐστι τὸ χεφάλαιον
Ἰωάννης ὁ τὴν γλῶτταν χρυσοῦς", οὐδεὶς εἰς τὴν
τοιαύτην διάνοιαν ἦλθεν οὐδ᾽ ἐξέλασεν Ex τῆς
ἀποστολιχῆς φωνῆς τὸ παρ᾽ ὑμῶν δοξαζόμενον χαθάρ-
ctov πῦρ, ὁμολογούμενον εἶναι χαὶ παρ᾽ ὑμῖνῖ
, P μι ^ , , 8 Lad €
φαίνεται᾽ οὐδὲ γὰρ τοιαύτην ἑρμηνείαν ὃ τῶν ἥμε-
τέρων τινὸς παρεθήχατε. Καὶ ὅτι 329 διαφόρως οἱ
ἅγιοι τὰ ῥητὰ τῆς ἱερᾶς ἐξηγοῦνται Γραφῆς, καὶ
^n* € , 2 , , c λέξ , A
τοῦθ᾽ ὡμολογημένον ἐστίν, οὐ ταῖς λέξεσι μόνον ἐπὶ
, , , , [4 72
διαφόροις ἐννοίαις χρώμενοι, καθάπερ ἣ ὑμετέρα "!
σοφία τὴν τοῦ λέοντος λέξιν καὶ τὴν τῆς πέτρας
παρέθηχε !? (τοῦτο γὰρ τῆς γραφῆς ἐστιν ἴδιον), ἀλλὰ
xal νοημάτων σύνθεσιν ὁλοχλήρων ἐπὶ διάφορα,
πολλάχις δὲ 13 χαὶ τἀναντία ! — μεταχειρίζοντες,
ὥσπερ "" 6 μὲν μαχάριος ᾿Ιωάννης ὃ Χρυσόστομος τὴν
τῶν ἀποστόλων σὺν τῷ Χριστῷ καθέδραν ἀξίαν τινὰ
u , ! ^" —- Ὁ
μόνην "" σημαίνειν ἐνόμισε xal τὴν τῶν φυλῶν τοῦ "7
Ἰσραὴλ κρίσιν ἀντὶ τῆς χαταχρίσεως ἐξεδέξατο"
Μ , Nm » m
« οὔτε γὰρ » φησί « συγχαθεδοῦνται ἄνθρωποι τῷ
, m UI - ΝΜ M " ι
« πάντων χριτῇ χαὶ Θεῷ, οὗτε χρινοῦσιν, ἀλλὰ
« χαταχρινοῦσιν ἁπλῶς, ὥσπερ oi Νινευῖται xal ἣ
« βασίλισσα Νότου, τὴν τῶν ᾿ἸΙουδαίων πονηρὰν
-
| « γενεάν »* οἵ δὲ λοιποὶ διδάσχαλοι καὶ συγχαθέδρους
τοῦ δεσπότου Χριστοῦ xal συνδιχχαστὰς τοὺς ἀποστό-
΄ “ *. ,
λους xal δέχονται καὶ" 9 καλοῦσιν. Ag! οὐχ ! ἐναντία
ταῦτα δοχοῦσιν ??
Ἀλλ᾽ οὐδὲν θαυμαστόν, εἰ ἐπί
[4 , ^ , - ,
τινων ὑποθέσεων xal δογμάτων τῶν μὴ xatplov
' *
πρὸς διάφορον ἕκαστος ἀπηνέχθη “' διάνοιαν, οὕτω
τοῦ λογισμοῦ 3 χρίναντος, ἢ τῆς δόξης ὑπούα-
[1338] ΥΟΥυἰ. — MARCI EPHESII ORATIO ALTERA DE IGNE PURGATORIO. 133
cum aliae quidem culpae in hac vita castigen-
tur, aliae vero in futura, aliae demum in
utraque, culpa illa, ut quae dimitti condonarive
nequeat nec in praesenti nec in futura vita,
severissimas dabit poenas.
20. lam nobis progrediendum est ad gravis-
simum potissimumque argumentorum, illud
nimirum cui apostolicum dictum vis est ac
firmitas : huic enim fere uni tota innititur lati-
norum doctorum sententia de purgatorio igne,
Porro cum multi sint apud nos Graecos sanc-
tissimi viri qui sacram scripturam tractave-
rint, quorum princeps est et caput loannes ille
lingua aureus, haud quemquam in hanc venisse
sententiam, ut ex apostolico dicto eum inferret
purgatorium ignem, quem vos tenetis, in
confesso esse vel apud vos videtur; nam ne
nostratium interpretationem
ullius. quidem
eiusmodi protulistis. Omnes etiam ultro faten-
tur, diversimode sacrae Scripturae dicta ἃ
sanctis explicari, non modo vocibus ad diversa
significanda adhibitis, quemadmodum pro ve-
stra sapientia voces /eozis ac petrae in medio
proposuistis (id enim Scripturae peculiare
est), verum etiam tota alicuius loci serie in
diversos ac saepe etiam contrarios sensus usur-
pata :
mus per* apostolorum cum Christo sessionem
quo pacto beatus loannes Chrvsosto-
honorem quemdam tantum denotari censuit,
atque iudicium tribuum Israel de sola condem-
natione intellexit : « neque enim, inquit, homi-
-
« nes una sedebunt cum omnium iudice Deo,
« neque iudicabunt, sed solummodo condem-
« nabunt, sicut Ninivitae et regina Austri pra-
-
« vam ludaeorum gentem »; ceteri vero
doctores Christi Domini tum consessores tum
coiudices apostolos ducunt et appellant. Nonne
haec contraria videntur? At nihil miri, quod in
nonnullis negotiis et placitis haud necessariis
in diversam quisque abierit sententiam, sive
ὕπται τοῖς
1. xàv... χἂν APM. — 2. ἱστέον M. — 3. Ad marg. ἢ : ὅτι ἀπὸ τοῦ ἀποστολιχοῦ ῥητοῦ
Λατίνοις ἣ τοῦ χαθαρσίου πυρὸς δόξα. — ^. πυρὸς δόξα G. 5. Ad marg. R : ὅτι τὸ χεφάλαιον τῶν ἐξηγητῶν
ὁ θεῖος ἐστὶ Χρυσόστομος. --- ὃ. διάνοιαν Om. M. — 7. παρ᾽ ἡμῖν M. 8. ἑρμηνεύει C. 9. δὲ om. M
10. τῆς γραφῆς ἐξηγοῦνται omisso ἱερᾶς M. — 11. Litterae ot in voce ἐννοίαις sup lin. P; item τε in voce
ὑμετέρα. -- 12. παρέθηχεν PM. — 13. δὲ om. OG. — 14. τἀντία Ο. — 15. ὅπερ POM ; ad marg. RH : ὡραῖον
16. Post μόνην habetur in HR ἐν erasum. 17. τοῦ om. €. I8. xai om. C 19. Xo' οὐκ AM
&p' οὖν οὐκ Ο. — 20, δοχοῦσι M. 21. ἐπηνέχθη M. —
a) Cf, Chrysost. homil. δά in Mat. BG; t
58, c.
93. λογιχοῦ M
610-11.
TE
79.
1. 70.
134
mens ita censuerit, sive opinio suggesserit, sive
tempus et rerum adiuncta aut audientium vis
ac voluntas exegerit. Eadem igitur ratione et
propositum hoc dictum par est diversis subiici
interpretationibus tam apud nostros quam apud
vestros tractatores. Atqui beati patris Ioannis
Chrysostomi expositionem omnibus esse accu-
ratiorem verioremque, id non ex eius dignitate
solum atque eminentia, ob quam cum ipso vel
magnus apostolus Paulus visus est confabulari,
necnon ex unanimi cum eo ceterorum docto-
rum nostrorum consensu colligitur, verum
etiam ex eo quod ille prae ceteris omnibus
apostolicae sententiae seriem ordinemque se-
qui videatur, ut qui non singula dicta interscin-
dat seorsim et interpretetur, sed altius et a
principio iuxta apostoli scopum repetitam ac
veluti in unum corpus contextam expositionem
ex toto exhibeat. Porro cuique volenti animad-
vertere est, praesertim si hicce apostoli scopus
finisque ab initio propositus prae oculis habea-
tur, Chrysostomi interpretationem mox a nobis
producendam longe accuratiorem esse, quam
quae a vobis affertur et autumatur.
21. Namque Corinthii, quorum nomine
inscribitur epistola, cum sibi ipsi, quo tempore
apostolus absens erat, dissentirent, et alii alium
praeferrent magistrum ex iis, qui divitiis et
externa sapientia clarescerent (haec enim
magno habebant decori multumque ob ea
gloriabantur), maiorem ea de causa dissensio-
nem contentionemque commovebant, adeo ut
vel eum qui novercam duxerat, inultum impu-
nitumque dimitterent. [s unus erat doctorum
illorum, quibus superbiebant, et quamvis in
tantum incidisset scelus, tamen magisterii digni-
tatem retinebat, collegium sub se habens haud
contemptibile, et doctrina profana et divitiis
fretus. Quae cum emendare cuperet divinus
apostolus?, primum quidem communem ad
1. ὑποδαλλούσης M. — 2. ἐφεστώτων Α : συνυφασμένον C. — 3. τε om. C. — ἡ
ἡμῖν BR. — 5.
H, in quo ad marg. : ὡραῖον. --- 9. ὑμεῖς A.
νῦν ἄρχεται τῆς ὑποθέσεως. — 13. ἄλλος
DOCUMENTS RELATIFS AU CONCILE DE FLORENCE.
[134]
m DL m ,
λούσης!. ἢ τοῦ καιροῦ καὶ τῶν ἐνεστώτων 5 πραγ-
μάτων ἢ τῆς τῶν ἀκροατῶν δυνάμεως χαὶ βουλήσεως
ἀπαιτούντων. Οὕτω τοίνυν χαὶ τὸ προχείμενον τοῦτο
ῥητὸν εἰκὸς μέν ἐστι διαφόρους δέξασθαι ἑρμηνείας
τῶν τε παρ᾽ ἡμῖν καὶ τῶν παρ᾽ ὑμῖν * διδασκάλων.
Ὅτι δὲ ἣ τοῦ μακαρίου πατρὸς ᾿Ιωάννου τοῦ Χρυσο-
στόμου πάντων ἐστὶν dxoióeotéoa τε xoi dÀm-
θεστέρα, οὐχ ἀπὸ τῆς ἀξίας αὐτοῦ καὶ ὑπεροχῆς
μόνον, ἀφ᾽ ἧς αὐτῷ χαὶ ὃ μέγας ἀπόστολος Παῦλος
ἐφάνη διομιλούμενος, οὐδ᾽ ἀπὸ τὴς πρὸς αὐτὸν
, -— ) m 6 9.;€ - ὃ ὃ χλ 5 *
συμφωνίας τῶν λοιπῶν ὃ παρ᾽ ἡμῖν διδασχάλων ἰσχυ
ριζόμεθα, ἀλλὰ xal ὅτι μάλιστα πάντων οὗτος τῇ
ἀποστολικὴ διανοίᾳ κατὰ τάξιν καὶ ἐφεξῆς ἀκολουθῶν
φαίνεται, xot οὐ χαθ᾽ £v τῶν ῥητῶν ἀποτεμνόμινος
207 1 A. € p , Ἄς - , ^ 2 , Zo
ἰδίᾳ 7 xal ἑρμηνεύων, ἀλλ᾽ ἀνωθέν τε xat ἐξ ἀρχῆς
* ^ 5, NN ^ , M
χατὰ τὸν ἀποστολιχὸν σχοπὸν ὁλόχληρον xol cuv-
υφασμένηνδ ὥσπερ ἕν σῶμα τὴν ἑρμηνείαν ἀπο-
διδούς. "Ecttv οὖν συνιδεῖν τῷ βουλομένῳ παντί
à f! ,
hj mM ^ / ^ 3 b ^
χατὰ τοῦτον δὴ μάλιστα TOV ἀποστολιχὸν OXOTOV
x«i τὴν ἐξ ἀρχῆἧς πρόθεσιν, ἀχριδεστέραν εἶναι τὴν
Χρυσοστομιχὴν ἑρμηνείαν ταύτην, ἣν ἡμεῖς ὃ εἰσά-
e * 25e Lud , * Got
γομεν, τὴς * map ὑμῶν λεγομένης ve xai δοξαζο-
,ὔ
μενης.
21. Οἱ γὰρ δὴ "0 Κορίνθιοι, πρὸς οὺς ἣ ἐπιστολή! !",
παρὰ τὸν χαιρὸν !? τῆς ἀπουσίας τοῦ ἀποστόλου πρὸς
ἀλλήλους σχιζόμενοι xol ἄλλος "3 ἄλλον διδάσχαλον
προδαλλόμενοι τῶν !^ πλούτῳ τε xol σοφία τῇ ἔξω
λαμπρυνομένων (καὶ γὰρ πολὺ τὸ χλέος ἐν τοῖς
τοιούτοις εἶχον καὶ σφόδρα ἐπ᾽ αὐτοῖς ἐτετύφωντο),
᾿ " N ? , V 45 P
πρὸς μείζονα διάστασιν ἐκ τούτου χατὰ ? μιχρὸν
^ , 16 »v- M διὸ - ^ ^
x«i φιλονειχίαν [ὁ ἐξῆγον, καὶ διὰ τοῦτο καὶ τὸν
λαθόντα τὴν μητρυιὰν ἀνεπιτίμητον παρεώρων" ἦν δὲ
NA AC: 9 M8. , CPUS | T7 349 ,
καὶ οὗτος τῶν διδασχάλων ἐχείνων εἷς, ἐφ᾽ οἷς μέγα
5 , , ^ 5 ,
ἐφρόνουν, xal τηλιχούτῳ περιπεπτωχὼς ὀλισθήματι,
Ld Ὁ 55) ce , ,ὔ ,
τῆς διδασχαλικὴς ἀξίας ὅμως ἀντείχετο, σύστημα
ἔχων ὕφ᾽ ἑαυτὸν οὐχ εὐκαταφρόνητον xai! τῇ ἔξω
, ^ - , D [4 ABEL , € -
σοφία χα! τῷ πλούτῳ θαρρῶν. Ταῦτα τοίνυν ὃ θεῖος
ἀπόστολος διορθῶ λό () ὲ
τολος διορθῶσαι βουλόμενος, πρῶτον μὲν χοινὴν
πρὸς πάντας ποιεῖται 5 τὴν παραίνεσιν xal τὴν ἐπι-
: μετὰ M. --- 16. φιλονιχείαν Ο. --- 17. xoi om. M.
— 18. ποιεῖται πρὸς πάντας A, at additis supra versum signis ad rectum ordinem instaurandum.
283 01:91, ΤῸ;
. παρ᾽ ὑμῖν καὶ τῶν παρ᾽
αὐτὸς C. — 6. λοιπῶν om. G. — 7. ἰδίᾳ om. G. — 8. συνυφασμένον M : ὁλόχληρόν τε xal συν.
— 10. δὴ om. M. — 11. ἀποστολιχὴν G. — 12. Ad marg. R :
: ἄλλοι M. — 1^. τῶν om. A; ad marg. R : ὡραιότατον, pauloque
inferius : τὸν λαθόντα τὴν μητρυιὰν Κορίνθιον. — 15. χατὰ
[-5 1
10
15
[5]
et
30
35
TUNI Ὁ ν᾿
|
|
;
:
-
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(3
^
L
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E Ὁ"
[135] V. — MARCI EPHESII ORATIO AETERA DE IGNE PURGATORIO. | 435
*
ΕΝ ΤΟΥ ἘΣ PATRUM
LAN ΟΣ τὰ
, M - ^ , ' , M A»
τίμησιν καὶ παρακαλεῖ τὸ αὐτὸ λέγειν X0 μὴ ἐχειν
σχίσματα, wnàüi προσνέμειν ἑαυτοὺς ἄλλον ἄλλῳ
τῶν διδασχάλων, οὃς ἀνωνύμως δηλῶσαι βουλόμενος,
ἕχαστος! ὑμῶν φησί λέγει" ᾿Εγὼ μέν εἶμι
5. Παύλου, ἐγω δὲ ᾿“πολλώ3, £y) δὲ Κηφᾶ, ἐγὼ
δὲ Χριστοῦ, καὶ τὸν Χριστὸν τούτοις συντάττων
ἐντρεπτιχῶς 7, ὡς δέον ἅπαντας εἶναι uovou Χρι-
στηῦ xat μιηδενὸς ἄλλου προσονομάζεσθαι, μηδ᾽ αὐτῶν
τῶν χορυφαίων ἐν ἤ ἀποστόλοις" ταῦτα γάρ, φησί,
10. μετεσχημάτισα εἰς ἐμαυτὸν καὶ ᾿ Α΄ πολλώ, ἵνα ἐν
ς » ,
^ -
ἡμῖν μάθητε τὸ μὴ ὑπὲρ 0 γέγραπται φρονεῖν".
βπειτα τὸ τῆς ἔξω σοφίας φρύαγυα καθαιρεῖ xal ὡς
αἰτίαν αὐτὴν τῶν σχισμάτων ἐκθάλλει τῆς ἐχχλη-
σίας, χένωσιν αὐτὴν ὀνομάζων τοῦ σταυροῦ τοῦ
15 Χριστοῦ χαὶ μωρίαν παρὰ τῷ Θεῷ xa εἴ τι
τοιοῦτον. Εἶτα τὴν τῶν διδασκάλων συντέλειαν ὡς
“μικρὰ δυναμένην ἐξευτελίζει" Tic γάρ ἐστι Πᾶαῦλος,
" {4
φησί, τίς δὲ ᾿απολλώς, ἀλλ᾽ ἢ διάκονοι, δι᾿ ὧν
,? , &^€ , € € , »
ἐπιστεύσατε, καὶ ἑχάστω ὡς ὁ Κύριος ἔδωχεν;
0 "Ero ἐφύτευσα, “Ιπολλως ἐπότισεν, ἀλλ᾽ 0 Θεὸς
LA 8. o » € , » » €
qU&avev** στε οὔτε 0 φυτεύων ἔστι τι, οὔτε ὁ
ποτίζων, ἀλλ᾽ ὁ αὐξάνων Θεός. 'O φυτεύων δὲ
καὶ ὦ ποτίζων ἕν εἰσι. To πᾶν ἐστι, φησί, τῆς
θείας δυνάμεως" ἡμεῖς δὲ πάντες, ἄνθρωποι" ὄντες,
25 ὀλίγα τινὰ xal μιχρὰ συνεισφέρομεν, οὐδὲν ἄλλος
ἄλλου πλέον ἐν τούτῳ δυνάμενοι, καὶ ταῦτα δὲ τὸν
μισθὸν ἐπὶ τούτοις ἀπεχδεγχόμενοι "0"
ἕχαστος γάρ
φησίτον ἴδιον μισθὸν λήψεται xarà. τὸν ἴδιον""
χύπον. Μισθωτούς τινας ἐνταῦθα τοὺς διδασχάλους "3
- 90 φησίν, ἵνα μὴ μέγα φρονῶσιν, ὡς ἑτέρου ὄντος τοῦ
δεσπότου xat μισθοδότου. Καὶ ἐφεξῆς τὰ περὶ ᾿" τοῦ
πεπορνευχότος ἐχείνου διδασχάλου προαναχρούσα-
σθαι βουληθείς, ὃν ἐν τοῖς ἔμπροσθεν ἀποτέμνει χαὶ
τῷ Σατανᾷ παραδίδωσι, ()εοῦ (v ἐσμὲν σὺν
ἢ i πὰρ , Θεοῦ φησίν ἐσμὲν συνερ-
85 γοί" οὗ γὰρ ἴδιον ἔργον ποιοῦμεν, ἀλλὰ τῷ τοῦ δεσ-
ἰζηου 1. Dp λήματι: Θεοῦ νειώονιον
vou !' συνεργοῦμεν βουλήματι: (ϑεοῦ γεώργιον
« - 5 , - » Y ,
ὑμεῖς ἐστε '? οἵ μαθητευόμενοι, Θεοῦ οἰχοδομιή,
omnes commonitionem increpationemque facit,
eos obsecrans, ut idem dicant, et non sint in eis
schismata, neque se ipsi adscribant alius alii
illorum magistrorum, quos suppressis nomini-
bus cum vellet indicare, Unusquisque vestrum,
inquit^, dicit : Ego quidem sum Pauli,ego autem
Apollo, ego vero Cephae, ego vero Christi,
Christum ipsum illis addens ad pudorem incu-
tiendum cum omnes debeant in unius Christi
partes venire, quin. ab ullo altero, ne a princi-
pibus quidem inter apostolos, vocentur; [aec
enim, ait^, transfrquravi in me et Apollo, ut in
nobis discatis non supra id, quod scriptum est,
sapere. Deinde externae sapientiae fastum retun-
dit, eamque tanquam schismatum originem et
causam ex Ecclesia extrudit, eam appellans*
evacuationem crucis Christi, et stultitiam coram
Deo, et si quid eiusmodi. Tum doctorum doc-
trinam tanquam debilem et infirmam deprimit" :
Quis enim est Paulus? inquit, quis Apollo? nisi
ministri, per quos credidistis, et unicuique sicut
Dominus dedit. Ego plantavi, Apollo rigavit,
Deus autem incrementum | dedit. Itaque. neque
qui plantat est aliquid, neque qui rigat, sed qui
dat incrementum Deus. Qui autem plantat et
qui rigat unum sunt. Totum est, inquit, a divina
potentia; nos vero omnes, homines ut sumus,
parva quaedam et exigua conferimus, quin alius
alio amplius in hoc negotio valeat, quamvis
mercedem de iis exspectemus. Unusquisque
enin, ait^, propriam mercedem accipiet secun-
dum suum laborem. Mercenarios autem homi-
nes hoc in loco doctores vocat, ne se extollant,
cum longe alius sit dominus mercedem perso-
luturus. Deinceps cum iam ad fornicatorem
illum doctorem alludere vellet, quem postea
segregat traditque Satanae', Dei, inquit, adiu-
tores sumus; non enim ipsi proprium opus
agimus, sed mutuam Domino volenti ope-
ram conferimus. ei agricultura estis vos,
qui disciplinam accipitis; Dei aedificatio ab
alteram oratio-
agriculturae metaphora ad
nem convertens; quocirca se ipse architec-
1. Ante ὑμῶν scripserat R ὑφ᾽, quod deinde delevit. 2. ἀπόλω (᾿Απόλλω cor.) C ὃ, ἐχτρεπτιχῶς M
— 4. μόνον POCM. — 5. ἐν : add. τοῖς C. — 6. Ad marg. R : ὡραῖον. — 7. ἀλλ᾽ οἱ M : οἱ €. — 8, ηὔξανε
M. — 9. ἄνθρωποι πάντες A, sed additis supra versum f, a, emendandi gratia 10. ἀπεχδεχόμενος C
— 11. ἴδιον : ἑχάστον A. — 12. τινας φησὶ τοὺς διδ. ἐνταῦθα R. — 13. περὶ om. R, in quo ad marg. : ἄχρις ὧδε,
τὰ κοινῶς διδάγματα' νῦν δὲ ἄρχεται τῶν μεριχῶν. — 14. δεσπότον : Θεοῦ C, — 15. ἐστε om. G
&) I Gor. 1, 12. — b) /hid. 1v, 6.
v,5. — g) Ibid. ui, 9.
— c) Ibid. 1,
17 sq. — d) /bid. i, 5-7
e) Ibid. τοι, 8. — f) Ibid
x. [
. 80.
136
tum vocat secundum Dei gratiam, iam se
iactans suamque eminentiam ostendens, quo
acerbius increpare et comminari valeat. Ego
quidem, ait?, fundamentum posui,a fide in
Christum auspicatus; ea enim fundamentum
est; alius autem. superaedificat, nempe unus-
quisque vestratium doctorum. Is autem videat
quomodo superaedificet. In fornicatorem iam
significanter invehitur; videat, inquit, unus-
quisque, num consona sermonibus in docendo
adhibitis et iacto fundamento opera praebeat;
nam doctorum aedificatio in operibus potissi-
mum consistit, quibus ipsa commendatur. Ne
quis ergo solummodo se aedificare consideret,
neve eapropter quidquam proficere existimet,
sed qualia sint quae aedificantur secum repu-
tet : nam ea igne probanda sunt in die illa.
Quonam igne? eo nimirum qui in conspectu
Dei praecedet" secundum Davidis effatum,
quique sanctos quidem et optimos doctores,
quorum eximia opera super Christi fundamen-
tum aedificata fuerint, apprehendet proba-
tosque illustrabit et splendidiores reddet, ac per
hanc operis conservationem et claritatem ipsis,
ut qui laboraverint, mercedis causa fiet; iis
vero qui ligna, foenum, stipulam, materiam
nempe vilem, ustuque facilem, a bono funda-
mento abhorrentem, superaedificaverint, qualis
fuit fornicator ille, doctoris munus adhuc sibi
arrogans, non modo haud ulla magisterii gra-
tia dabitur merces, verum etiam ipsum magi-
sterii opus ubi arserit, utpote ex istiusmodi
actibus contextum, detrimenti, non mercedis
causa fiet : neque enim eius generis opus ma-
gisteriumve ignis illius vim derent. Doctor
tamen ille non una ipse peribit cum proprio
suo opere, sed salvus erit et manebit, in con-
spectu iudicis adstiturus rationemque eorum
quae egerit redditurus, necnon aeternas daturus
poenas, quin ullum ex peracto illo magisterio,
DOCUMENTS RELATIFS AU CONCILE DE FLORENCE.
[136]
πρὸς *
,
λόγον μεταγαγών '* διὸ καὶ ἑαυτὸν ἀρχιτέχτονα ὀνο-
e. 4 Ὁ
ἑτέραν μεταφορὰν ἀπὸ τῆς γεωργίας τὸν
p 9 m e
υάζει" χατὰ τὴν τοῦ Θεοῦ 5 χάριν, ἐπαίρων ἑαυτὸν
XN. A a 4 em un 3 , er RH m M
ἤδη καὶ τὴν 1 ὑπεροχὴν ἐμφαίνων, ἅτε ἐπιτιμῆσαι ἢ
, τ
σφοδρότερον χαὶ ἀπειλῆσαι βουλόμενος. ᾿Εγὼ
^ 5 , M !
μὲν οὖν, φησί, τὸν θεμέλιον τέθεικαϑ xol τὴν
εἰς Χριστὸν πίστιν κατεδαλόμην" αὕτη γάρ ἐστιν ὃ
/*, » LJ
θεμέλιος: ἄλλος δὲ ἐποικοδομεῖ", τουτέστιν ἕχα-
cto; τῶν παρ᾽ ὑμῖν" διδασχάλων. Βλεπέτω οὖν"!
ὃ τοιοῦτος πῶς ἐποιχοδομεῖ, Πρὸς τὸν πεπορνευχότα
^ M e
λοιπὸν ἐμφαντιχῶς ἀποτείνεται᾽ βλεπέτω, φησίν,
e , n Mov c τ Ὁ N ,
ἕχαστος, εἰ σύμφωνα τὰ ἔργα τοῖς τῆς διδασχαλίας
, ^ m , Li -
λόγοις χαὶ τῷ χειμένῳ θεμελίῳ παρέχεται "2: διὰ τῶν
RÀ ^ /, m
ἔργων γὰρ μάλιστα ἣ οἰχοδομὴ τῶν διδασχάλων
, ^ m , AY * , A -
συνίσταται χαὶ ταῦτα αὐτὴν ἐξαίρουσι. Μὴ οὖν
ε e L9 H p
ἁπλῶς ὅτι 15 οἰκοδομεῖ σκοπείτω, μηδ᾽ ix τούτου !*
, - —" .
πλέον τι ποιεῖν νομιζέτω, ἀλλ᾽ Ómoik!? ἐστι τὰ
^ , , m
οἰχοδομούμενα λογιζέσθω᾽ διὰ πυρὸς γὰρ ταῦτα δοχι-
μασθήσεται χατὰ τὴν fic ἐχείνην. Ποί ς ;
ἶ j ἣν ἡμέραν ἐχείνην. Ποίου πυρός ;
^ , - m
O ἐνώπιον τοῦ Θεοῦ προπορεύσεται" xarà τὸ
, e
εἰρημένον ὑπὸ Δαυίδ" 7, ὃ τοὺς μὲν ἁγίους χαὶ ἀγαθοὺς
διδασχάλους xal τὰ λαμπρὰ 18 τῶν ἔργων ἐπὶ τῷ
LI
θεμελίῳ τοῦ Χριστοῦ ἐποικοδομοῦντας ὑποδεξαάμενόν
τε καὶ δοχιμάσαν ἐπιλαμπρυνεῖ καὶ φωτεινοτέρους
, , M ὃ M M - » AN M
ἐργάσεται xal διὰ τὴν τοῦ ἔργου διαμονὴν xal
λαμπρότητα μισθοῦ πρόξενον ἅτε δὴ χεχοπιαχόσ
μπρότητα μ p "2 χόσιν
αὐτοῖς γενήσεται" τοῖς δὲ ξύλα, χόρτον, καλάμην *?,
L4 0A ^ » M -Ὁ E J
ἄτιμον ὕλην xal εὔπρηστον xot τῷ χαλῷ θεμελίῳ
ἀπάδουσαν, ἐποιχοδομήσασιν, οἷος ἦν ὃ πεπορνευχὼς "Ὁ
ἐχεῖνος χαὶ ἔτι διδάσχαλος εἶναι βουλόμενος, οὐ μόνον
οὐδεὶς μισθὸς τῆς διδασχαλίας δοθήσεται, ἀλλὰ χαὶ
τὸ ἔργον αὐτὸ τῆς διδασχαλίας χαταχαέν 2), ἅτε δὴ
E] , , 22 /t , SN
&x τοιούτων συνυφασμένον ?? πράξεων, ζημίας, οὐχὶ
D , Ῥ ^ »N ^j Ὁ y
μισθοῦ γενήσεται πρόξενον᾽ οὐδὲν γὰρ τοιοῦτον ἔργον
58 , , ' m πὰ “ € J ,
οὐδὲ διδασχαλία τοιαύτη τὸ πῦρ ἐχεῖνο ὑφίσταται" αὖ-
τός γε μὴν ?? ὃ τοιοῦτος διδάσχαλος o0 συνδιαφθαρή--
σεται τῷ οἰχείῳ ἔργῳ, ἀλλὰ σωθήσεται 5΄ καὶ παρα-
μενεῖ καὶ τῷ χριτῇ παραστήσεται καὶ λόγον 5" ὑφέξει
ut t . d s c n d M P Ὁ 26 € , 21
pote penitus consumpto, commodum fruc- των πεπραγμένων Xt τὴν αἰώνιον ὑποστήσεται
1. ποιούμενος R, αἱ in marg. : γράψον μεταγαγών ; in : μεταγαγόν Δ. — 2. ἐπονομάζει C. — 3. Θεοῦ : Χρι-
στοῦ R. — ^4. τὴν om. R. — 5. ἐπιθυμῆσαι M. — 6. σφοδρώτερον C. --- 7. τὸν μεμέλιον Δ. --- 8. τέθηχα RM.
μη φοόρῶτερ μεμ.
— 9. ἐπιχοδομεῖ OPA, at A corr. vult, addito supra versum o. — 10. παρ᾽ ἡμῖν AM. — 11. οὖν : δὲ M. —
12. παρέχετε RB; idem ad marg. : ὡραιότατον. — 13. 6, τι M. — 14. τούτου : τοῦ R. — 15. ὁποία P. — 16. npo-
πορεύεται M. — 17. ὑπὸ τοῦ Δ. OC. — 18. καὶ τὰ 2. : τοὺς τὰ λ. M. — 19. Ad marg. R : τούτοις τοῖς ὀνόμασι,
σημαίνει τὰς αἰσχρὰς τῶν πράξεων. --- 20. πεπορνευχός A. — 21. καταχαέν : χκαταχτήσεται M. — 22. συνυφασμένων R.
— 93. μὲν C. — 2^4. Ad marg. R : τί τὸ σωθήσεται. --- 35. λόγων M. — 26. αἰώνιον : ἀλώνην M. — 27. δίγην ὑποστ. R.
a) Gf. T Gor. 115, 10. — b) Of. ΒΕ: XGVI; 8.
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PHP ἑν δή
10
90
30
O35
^0
-- [137 V. — MARCI EPHESIHI ORATIO ALTERA DE IGNE PURGATORIO.,
δίκην, μηδὲν τοῦ ἔργου τῆς διδασχαλίας ἐκείνης,
ἅτε διαφθαρείσης, ὀνάμενος᾽. οὕτως" γὰρ φησί
σωθήσεται, εἷς διὰ πυρός, τοῦ τὴν τοιαύτην ὕλην
ἐμπιπρῶντος 5 xai χαταχαίοντος, χαὶ σωθήσεται
σωτηρίαν ἀπωλείας χείρονα" βέλτιον γὰρ ἦν αὐτῷ
εἰ μηδὲ ἐγένετο μηδὲ τότε ἐσώθη, τοιαύτην ὕλην
ἐπιφερόμενος. Καὶ ἐφεξῆς ἐπάγει, σαφῶς ἤδη * περὶ
τοῦ πεπορνευχότος τὸν λόγον ποιούμενος" Ovx
οἴδατεῦ ὅτι ναῦς" Θεοῦ ἐστε καὶ τὸ πινεῦμα τοῦ
Θεοῦ οἰχεῖϊ ἐν ὑμῖν; Et τις τὸν ναὺν τοῦ Θεοῦ
€
φθείρει, φθερεῖ τοῦτον 0. Θεύς 0 ydo vaoc τοῦ
, ,
Θεοῦ ἅγιός ἐστιν, οἵτινές ἐστε ὑμεῖς. Καὶ ἐπειδὴ
Ἐἴ ΘΝ 8 ὦ “9 ὃ δά 2 , ε
σοφος Ἣν £XEtVOG" XQ&t ἐπι τῳ 12XGXEtV ἐφρόνει, ως
ἐντεῦθεν τὴν δίκην δια φευξόμενος, συνημμένως
εὐθὺς! ἐπάγει: Π]Πηδεὶς ξαυτὸν ἐξαπατάτω; εἴ τις
δοκεῖ σοφὸς εἶναι ἐν ὑμῖν ἐν τῷ αἰῶνι τούτω,
μωρὸς γενέσθω, ἵνα γένηται σοφός" ἡ γὰρ σο-
φία τοῦ χόσμου τούτου μωρία παρὰ τῷ Θεῷ
ἐστι"". Καὶ μεταξὺ διελθὼν ὀλίγα, πάλιν χαταφορι-
χώτατα τῷ λόγῳ χρώμενος ἀναχαλύπτει φανερῶς ἤδη
τὸν τὴν ἁμαρτίαν εἰργασμένον ἐκείνην καὶ ὀνειδίζει
σφοδρῶς τοὺς ἐπ᾽ αὐτῷ πεφυσιωμένους xal πρὸς
τὸν λόγον ἀποδλέποντας μόνον, ἀλλ᾽ οὐ τὴν δύναμιν
αὐτοῦ xai τὴν διάθεσιν σχοπουμένους" λέγει "2 γὰρ
' € rne) , , ^ € rd
οὕτως" "c μὴ ἐρχομιένου δέ μου πρὸς ὑμᾶς,
3 , , ? , ^ , ἝΝ c
ἐφυσιώθησάν τινες" ἐλεύσομαι δὲ ταχέως, ἐὼν ὁ
Κύριος θελήση, καὶ γνώσομαι οὐ τὸν λόγον τῶν
, » M M , 2 2 ^ P;
πεφυσιωμένων, ἀλλὰ τὴν δύναμιν" οὐ y&Q ἐν
λόγῳ ἡ βασιλεία τοῦ Θεοῦ "", ἀλλ᾽ ἐν δυνάμει" ".
Τί θέλετε; ἐν ῥάθδω ἔλθω πρὸς ὑμᾶς ἢ ἐν ἀγάπῃ
πνεύματί τὲ πραύτητος; “Ὅλως ἀκούεται ἐν
ὑμῖν πορνεία, καὶ τοιαύτη πορνεία, ἥτις οὐδὲ ἐν"Ὁ
τοῖς ἔθνεσιν ὀνομάζεται, ὥστε γυναῖχώ τινα τοῦ
πατρὸς ἔχειν" καὶ ὑμεῖς "ὃ πεφυσιωμένοι ἐστέ,
χαὶ οὐχὶ μᾶλλον ἐπενθήσατε, ἵνα ἐξαρθὴ ' ἐκ
μέσου ὑμῶν ὦ τὸ ἔργον τοῦτο ποιήσας; BAé-
€ 90 ^" v , [ἢ ΠῚ , λέ
πεις ÉvTXUUX ποῖον εργον χαταχαησεσύχι “τότε λέγει,
xal ποῖον οἰχοδόμον ' διὰ τοῦ πυρὸς ἐχείνου σωθή-
. Et uiv οὗ pr θεν τέρα PU
σεσθαι; Vt μὲν οὖν μιχρόν τι" χαὶ μέσον ἁμάρτημα
ἣ πορνεία, xal τοιαύτη πορνεία, χρατείτω ?! 4 τῶν
1. διαφθαρείσης, ὀνάμενος : διαφθαρείσας ὁ γάμο: OC
vult R, addito o supra versum, — 3. ἐμπρῶντος .
7. οἰκεῖ : ἐκεῖ C, — 8. ἐχεῖνος ἣν HR, in quo àd marg.
10. εὐθὺς :
om. M. — 14. Ad marg. ὡραῖον R. — 15, οὐδ᾽ ἐν ἢ.
HR, tum ad marg. : ὡραιότατον. — 19. οἰχονόμον M.
à) I Cor. 11, 15. — b) /bid. 16. — c) Ibid. 18-19, — d) Ibid. 1N, 18-21
αὖθις C. — 11. μωρία ἐστὶ πχρὰ τῷ Θεῷ C. -
20. μιχρὴν ὧν τι
137
tumve percipiat. Sic enim, inquit^, salvus erit
quasi per ignem, quo eiusmodi materies incen-
ditur et comburitur, salutemque consequetur
ipso interitu peiorem : satius enim illi fuit, si
ne in lucem quidem editus fuisset, neve tunc
supervixisset talemimportans materiam. Deinde
subiungit, aperte iam de illo, qui fornicatus erat,
sermonem habens" : Nescitis quod templum Dei
estis, et Spiritus Dei habitat in vobis? Si quis
templum Dei violaverit, disperdet illum Deus;
templum enim Dei sanctum est, quod estis vos.
Et cum sapiens esset ille ac de magisterio glo-
riaretur, arbitratus hinc se poenam evitaturum,
continuatim mox subiungit" : Nemo seipsum
seducat. Si quis videtur inter vos sapiens esse
in hoc saeculo, stultus ftat, ut sit sapiens ; sapien -
tia enim huius mundi stultitia est apud Deum.
Et cum interim nonnihil disseruisset, rursus
vehementissimo utitur sermone, eum iam pro-
diturus qui scelus illud admiserat, et acerrime
eos perstringit, qui altum ob doctorem illum
sapiebant, ad solam eius spectantes orationem,
non autem in virtutem animumque intuentes.
Ita enim loquitur" : Zanquam non venturus sim
ad vos, sic inflati sunt quidam; veniam autert
cito ad vos, si Dominus voluerit, et cognoscam,
non sermonem eorum qui inflati sunt, sed virtu-
tem : non enim in sermone est regnum Dei, sed
in virtute. Quid vultis ? in virga veniam ad vos,
an in caritate et spiritu mansuetudinis ? Omnino
auditur* in vobis fornicatio, et talis fornicatio,
quae ne quidem inter gentes nominatur, ut uxo-
rem patris sui aliquis habeat; et vos inflati
estis, et non magis luctum habuistis, ut tollatur
de medio vestrum qui hoc opus fecit? Vides in
hoc loco quale opus dixerit eo temporis com-
bustum iri, quem vero architectum per ignem
illum salvum fore? Si ergo levis aliqua medio-
crisque culpa sit fornicatio, et talis fornicatio,
vincito doctorum vestrorum interpretatio, bo-
: ὀνούμενο: A. — 2. οὕτω O : οὕτως in οὗτος mutari
ἡ, ὅτι ἤδη M. — ὃ. οἴδατε φησί ἢ 6. ναοί α
: ὡραῖον. — 9, ἐπὶ τὸ M, ac lin. 54. συνημένως. —
12, λέγει : λέγω Μ. 18. ἀλλὰ τὴν-βασιλεία τοῦ Θεοῦ
16. ἡμεῖς M. — 17. ἐξαχθῇ M. — 18. χαταχαήσεται
I'M »1
"
χρατήτω Rh.
[hbid. v, 1-2
εἶ ἐν
EXIST
138
namque consequatur salutem magister ille
fornicator; sin ad illum quidem aperte spectet
oratio, eiusque opus et peccatum ex mortiferis
sit et pessimis inter mala, ut ne facile quidem
inter gentes perpetretur, quae iam superest
ratio, cur Chrysostomi expositio robur non
obtineat, nec per salutem intelligamus illud
ipsum dumtaxat, quod non penitus ille cum
opere suo absumatur, sed relinquatur, opere
iam deleto, ceu cremium aliquod ambustum
universorum iudici adstiturus. Nam vim solam
probandi habet ignis ille, at non is ipse est qui
peccatores in aeternum est apprehensurus; ac
forte ob hanc ipsam causam David ait^ : Zzflani-
mabit in. circuitu inimicos eius, id est amburet
et obscurabit ac deformes reddet, quales fieri
solent homines igne adusti, non autem penitus
absumet. Gregorius itidem Theologus hunc
distinguit ab aeterno illo igne in sua iz Paptisma
oratione, dum ignium genera percenset : « Sive
« ille, inquit^, quiante faciem Domini procedet
« et inflammabit in circuitu inimicos eius, sive
« ille omnibus his formidabilior, qui cum in-
« somni illo verme coniunctus est, nec unquam
« extinguitur, verum in sceleratorum hominum
« poenam sempiternus est ».
22. Cum haec explicatio potior videatur et ad
ipsum apostolicae sententiae scopum spectet,
ut apertissime ostensum est, bonis illis exi-
miisque operibus, quae per aurum, argentum,
pretiosos lapides significantur, vilissima ea ac
pravissima opera opponi dicimus, quae per li-
gnum, foenum, stipulam manifestantur; quae
res idoneae quidem sunt ad aedificandum,
opificium vero, cui fabricando adhibentur, ustu
DOCUMENTS RELATIFS AU CONCILE DE FLORENCE.
[138]
2
€ , 1 ^ / »t M , M
ὑμετέρων ! διδχασχάλων ἐξήγησις xal σεσώσθω τὴν
A ^"
ἀγαθὴν σωτηρίαν ὃ πεπορνευχὼς ἐχεῖνος διδάσχαλος"
εἰ δὲ πρὸς ἐχεῖνον μὲν ὁ λόγος φανερῶς ἀποθλέπει,
^ ^9 » 5 , M ^ € , ima,
τὸ δ᾽ 5 ἔργον ἐχείνου καὶ τὸ ἁμάρτημα τῶν θανα-
σίμων ἐστὶ καὶ τῶν ἄχρων ἐν τοῖς καχοῖς xol μηδ᾽
ἐν τοῖς ἔθνεσιδ γινομένων᾽ ῥαδίως, τίς Exi? λείπεται
λόγος μὴ τὴν Χρυσοστομικὴν ἐξήγησιν ἔχειν τὸ
χῦρος καὶ σωτηρίαν νοεῖσθαι τοῦτ᾽ αὐτὸ μόνον,
b ^A D
τὸ μὴ τῷ ἔργῳ συνδιαφθείρεσθαι, περιλείπεσθαι 8
δέ, ἐχείνου διαφθχρέντος, καθάπερ ἀναλέον ὃ τινὰ
^ m τ τ
χαὶ περιπεφλεγμένον'ῦ τῷ χριτῇ τῶν ὅλων!" παρα-
στησόμενον' δοχιμαστικὸν γὰρ μόνον ἐχεῖνο τὸ
πῦρ' 5, ἀλλ᾽ οὐχ αὐτὸ ἐκεῖνο τὸ τοὺς ἁμαρτωλοὺς
αἰωνίως ὑποδεξόμενον 13- καὶ τάχα xoi!* OU αὐτὸ
τοῦτο xai ὃ Δαυὶδ φλογιεῖ" φησί κύχλῳ τοὺς
, M Li ^ 7 (4 ἢ ,
ἐχθροὺς αὐτοῦ, τουτέστι περιφλέξει τε xal ζοφώσει
x«i δυσειδεῖς τινας, οἷον εἰχὸς τοὺς πυριχαύστους,
ἐργάσεται, ἀλλ᾽ οὐχ εἰσάπαν᾽ ὁ χαταναλώσει. Καὶ
Γρηγόριος 11 δὲ ἀκολούθως 6 θεολόγος διαστέλλων αὐτὸ
τοῦ αἰωνίου πυρὸς ἐχείνου, ἐν τῷ περὶ τοῦ βα-
πτίσματος λόγῳ περὶ΄ διαφορᾶς πυρὸς "5 ἐξηγού-
μενος, «εἴτε ὃ » φησί « πρὸ προσώπου Κυρίου πορεύ-
M - , * , ' , D
« σεται xal φλογιεῖ χύχλῳ τοὺς ἐχθροὺς αὐτοῦ,
“᾿ bi , » [2 , 519 -- »
« εἴτε τὸ τούτων ἔτι φοδερώτερον, ὃ 13 τῷ ἀχοι-
, , , M ,
« μήτῳ σχώληχι συντέταχται, μὴ σδεννύμενον,
« ἀλλὰ διαιωνίζον 29 τοῖς πονηροῖς ».
22. Ταύτης * χρατούσης τῆς ἐξηγήσεως xol πρὸς
τὸν σχοπὸν τοῦτον τῆς ἀποστολιχῆς διανοίας ἀπο-
ὀλεπούσης, ὡς φανερώτατα δέδειχται, τοῖς μὲν
5 bd ^ "ou. » ^ Li [d Ὁ ᾿
ἀγαθοῖς καὶ ἀρίστοις ἔργοις, ἃ διὰ τοῦ χρυσοῦ καὶ
E , Y - , , E n ,
ἀργύρου xal τῶν τιμίων λίθων νοεῖται, τὰ φαυλό-
τατὰ τῶν ἔργων xol πονηρότατα ἀντιχεῖσθαί φαμεν,
διὰ ξύλων καὶ χόρτου χαὶ χαλάμης δηλούμενα, ὕλης
M ii - ^ M , v 21 NY band
πρὸς μὲν οἰκοδομὴν συντελούσης, εὔπρηστον"! δὲ τῷ
Y. 99 XU Caes ΄ 23 3 ,
πυρι τὸ t αὑτῶν συνιστάμενον ἀπεργαζομένης.
Ι. ἡμετέρων M. — 2. τὸ δ᾽ ἄν C. — 3. Littera v vocis ἔθνεσι sup. lin. P. — A. γενόμενον C. — 5. ῥαδίως τις ἔτι
M. — 6. τοῦτο αὐτὸ M. — 7. τὸ (supra versum) ἔργον O : τὸ ἔργον Ci. — 8. περιλείπεται M. Ad περιλείπεσθαι hoc
R ad marg. exhibet scholion : αὐτὸν τὸν διδζσχαλον δηλαδή; tum ad vocem ἐχείνον alterum hoc scholion
addit supra versum : τοῦ ἔργου δηλαδή. — 9. ἀναλέον ita explicatur altera manu in marg. codicis P :
ἀναλέος ὁ χατάξηρος ἄνθρωπος ὁ ξηρός. Quid significet, non intellexit M, ut perspicuum fit ex subiuncto
signo (;). Ego equidem, adiectivo in substantivum mutato, cremium dixi in interpretatione, quo aptius
sensus redderetur. — 10. περιφλεγόμενον MG : περιπεφλεμένον OP, sed altera manus in P sup. lin. y posuit.
— 11. τὸν ὅλον A. — 12. ἐχεῖνο τὸ πῦρ μόνον M. — 13. ὑποδεξάμενον R. — 1^4. xoi solus habet A. —
I». φησί om. OC : sup. lin. A. — 16. εἰς ἅπαν MC. — 17. Ad marg. R : Γρηγόριος ὃ θεολόγος. — 18. Loco
υρὸς scripserat R. βαπτὶς, quod mox delevit
τ
: πυρὸς om. M. — 19. ὃ : à M. — 20. συνδιαιωνίζον A.
— 21. εὔπρηστα R, et ad marg. ὡραῖον. --- 22. τὸ sup. lin. P. — 23. τῶ... συνιστομένω R.
a) Psal. xcvi, 3. — b) P. G,, t. 36, c. 41
n2
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ct
30
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Τοῦτο γὰρ ἦν τῷ ἀποστόλῳ σχοπὸς ἐνδείξασθαι, τὸ
μηδεμίαν ὄνησιν εἶναι μηδὲ μισθὸν τῷ μετὰ μο-
᾿χθηρῶν ἔργων ἐπὶ τῷ τοῦ Χριστοῦ θεμελίῳ τὴν
διδασκαλίαν ὑφαίνοντι, xai διὰ τοῦτο τῷ μισθῷ τὴν
, 2 / e ^ A , ^
ζημίαν ἀντέθηχεν, ὡς τοῦ ἔργου μὴ σῳζομένου μηδὲ
Q χριτῇ ' xal μισθοδότη φανησομένου 2, αὐτόν γε
my xpo y PI quu nowh , »1
αὐ - ^ , , ,
μὴν ἐχεῖνον τὸν slo'aou.évov χαὶ σωθήσεσθαί φησιν
ὡς διὰ πυρός, ἡμίφλεχτον οἷον xai ἄθλιον, xai τῷ
m y ^ , -Ὁ , ^
χριτῇ παραστήσεσθαι xal τὸν λόγον τῆς οἰκοδομῆς
ὑφέξειν 3" καὶ διὰ τοῦτο τάχα xat ὃ προψητιχὸς λόγος
περὶ τῆς ἡμέρας ἐχείνης qnot Καὶ αἱ * idov ἄνθρωπος
^ NUM ^ LJ Qr € ὁ D ^ -— y
xai τὸ ἔργον αὐτοῦ, ὡς ὀφείλοντος xal τοῦ ἔργου
, - , , P ^
συμπαραμένειν τοῖς εἰργασμένοις, εἰ μέλλοι μισθοῦ
πρόξενον αὐτοῖς ἔσεσθαι. Τὰ δὲ πονηρότατα ταῦτα
τῶν ἔργων ἐποιχοδομεῖσθχί φαμεν οὔτε παρὰ τῶν
E m x Ma, , 4 ' ,
ἀσεύῶν χατὰ τὸν ὑμέτερον λόγον, οὔτε παρὰ πάντων
ἁπλῶς τῶν ἀυαρτωλῶν᾽ οὐδὲ γὰρ πρὸς πάντας
ἔόλεπεν ὃ τοῦ ἀποστόλου σχοπὸς " οὐδὲ χαθολικήν
τινα διαίρεσιν ἠδούλετο παραδοῦναι, ἀλλὰ περὶ τῶν
"Ὁ -Ὁ , - * , ,
τῷ Θεῷ συνεργούντων ἐποιεῖτο τὸν λόγον, οἵτινές
εἰσιν οἵ διδάσχαλοι’ τούτους γὰρ ἐποιχοδομοῦντας
τῷ τοῦ Χριστοῦ θεμελίῳ (χαὶ γὰρ ἄλλως οὐχ ἐνε-
ϑέχετο χριστιανῶν διδασχάλους ὄντας) ἐνδέχεσθαί
φησιν ἐποιχοδομῆσαι χαὶ τὰ φαυλότατα τῶν ἔργων
ὶ , , 7 H ! , T7
xa ἀτιμότατα xal διαφθαρησόμενα πάντως, οἷον
ἔπαθεν ἐχεῖνος 6 τῇ πορνείᾳ περιπεσών. Εἰ δ᾽ ὑμεῖς
λέγετε μὴ δύνασθαι τῷ τοῦ Χριστοῦ θεμελίῳ τὰ
χάχιστα χαὶ θανάσιμα συμφωνῆσαι τῶν ἔργων, οὐδὲ
ὰ , M , ^ ^ [4 - IS ?wd
τὰ μετρίως χακὰ φαίημεν ἂν ἡμεῖς συμφωνεῖν" d
* x s u »
οὖν ἐποιχοδομοῦνται τῇ πίστει xal ταῦτα xdxeiva
παρὰ πολλῶν, οὐ τῶν τυχόντων μόνον ἁπλῶς, ἀλλὰ
' "T 7 ' -
xal διδασχάλων xal τότε χαὶ νῦν, οἷον δὴ χαὶ ἐκεῖ-
νος ὃ ἔπαθεν", Ὅτι δὲ τὸ σωθήσεται κατὰ τὴν Χρυ-
σοστομιχὴν 15 ἑρμηνείαν 1! τὸ περιλειφθήσεται
μόνον δηλοῖ, χαθά φησιν 6 παρὰ τῷ ᾿Ιὼδ ἀγγελος"
» , M d - ,
Eowfnv ἐγὼ μόνος, χαὶ ἤλθον του ἀπαγγεῖλαί
σοι, χαὶ οὐχ ἐπ᾽ ἀγαθῷ κεῖται πάντως, ὡς οἱ "3
, ^ , T 4 ^ ' t
ὑμέτεροι λόγοι, δῆλον ἐξ w^, τοῦτο φοβηθεὶς ὃ
ἀπόστολος ἵνα μή τις νομίσῃ, ἐπήγαγεν: Οὑτω δὲ
1. xpntz, ἢ, — 2. φανησόμενον RA:
φανησαμένου C. — 3.
[139] V. — MARCI EPHESII ORATIO ALTERA DE IGNE PURGATORIO. — 139
facile reddunt. Illud enim apostolo consilium
fuit, ut demonstraret, haud ullam eum percep-
turum utilitatem et mercedem, qui super
Christi fundamentum doctrinam struxerit pra-
vis operibus coniunctam, ac propterea mer-
cedi ita detrimentum opposuit, ut, cum opus
nec salvari nec iudici stipendium persoluturo
exhiberi possit, illum tamen ipsum, qui opus
perfecerit, salvum fore dicat quasi per ignem,
veluti semiustum et miserum apud iudicem ad-
stiturum opificiique rationem redditurum. Ea
forsitan de causa propheta, dum de die illa
loquitur, ait : £cce Aomo et opus eius; quo
ostendatur opus cum operariis servandum esse,
si ipsis mercedi futurum sit. Haec vero pravis-
sima opera superaedificari dicimus neque ab
impiis, quae vestra est sententia, neque ab ullo
prorsus peccatore : non enim ad omnes apo-
stolus intendebat animum neque generalem
quamdam divisionem tradere volebat, sed de
iis loquebatur, qui mutuam cum Deo navant
operam, id est de doctoribus. Qui dum struunt
super Christi fundamentum (secus enim fieri
nequit, cum christianorum praeceptores sint),
fieri potest, ait, ut pravissima etiam opera et
vilissima et omnino peritura struant, sicut ei
contigit qui in fornicationem ceciderat. Quod
si vos dixeritis, pessima mortaliaque opera cum
Christi fundamento convenire non posse, nos
ne mediocriter quidem mala cum eo convenire
dicemus. Nunc vero cum haec tum illa super
fidei fundamento aedificantur a multis, non
a quibuslibet modo et plane vulgaribus, sed
etiam a doctoribus et olim et nunc, prout illi
etiam doctori accidit. Illud autem sa/eus. erit
nihil aliud significare ex Chrysostomi sententia
nisi supererit, sicut angelus ait apud lob*
Salvus sum (effugi) ego solus et veni ut nuntia-
rem tibi, non. autem usurpari omnino ad
aliquid boni innuendum, quae vestra est opinio,
ex iis perspicuum fit quae apostolus, veritus ne
quis id sentiret, subiunxit : Sic fueem quas
ὑφέξει BR. — ^. xai om. H δ. αὐτῆς M
6. λόγος B, addito tamen ad marg. : γράψον σχοπός, tum ὡραῖον. — 7, ἀτιμώτατα B. -- 8. χἀχεῖνος (ὃ,
9, ἔπαθεν om. C. — 10, Ad marg. in Rh, hine : ὡραιότατον, inde : ὅτι τὸ σωθήσεται χατὰ τὸν Χρυσόστομον,
τὸ περιλειφθήσεται μόνον δηλοῖ. — 11. ἑομηνίαν A. — 12. ot sup. lin, P, — 13. ἐξ ὧν : ἐχ τῶν C.
a) Iob, xvi, 19.
δ ΠΕ SL":
140
per ignem,id est quasi semiustus et atratus
et in statum plane miserandum redactus.
Moxque vehementibus utens verbis" : Nesciftis
quia templum Dei estis, et Spiritus Dei habitat
in vobis? Si quis autem templum Dei violaverit,
disperdet illum Deus. Quo in loco in adversam
partem orationem transtulit, salutem illam per
ignem ad interitum ducere pronuntians. Non
ergo de levibus peccatis quaestio hic movetur,
neque ullum proponitur de purgatione consi-
lium (haud quidquam enim eiusmodi plane
dixit), sed de gravissimis et mortalibus, qualis
fornicatio est; hanc enim nuncupat perniciem
templi Dei, id est corporis. Nihil igitur inepti
nos admittimus dum unam Chrysostomi expla-
nationem per omnia sequimur; nec vicissim
mirari licet, quod nonnulli alteri diversimode
apostoli verba intellexerint. Id enim iamdudum
doctoribus accidere solet in omnibus fere
Scripturae locis, nec fieri potest, ut idem textus
diversimode explicatus, prout iam a nobis antea
dictum est, omnibus significationibus aequaliter
accommodetur; sed necesse est ut alia aliis sit
potior, meliusque codicis scopum assequatur,
qualis illa sane nobis visa est quam protulimus,
ipsa veritate de re iudicante.
23. I. Ad nostra deinde argumenta, quorum
ex multis, quae dicere poteramus, pauca
quaedam produximus, respondere cum velle-
tis, ad primum quidem, in quo diximus magis
esse consentaneum divinae bonitati, exiguum
bonum minime contemnere quam exiguum
peccatum ulcisei; — vos retulistis, non posse
exiguum bonum remuneratione donari, si
per culpam aliquam mortalem interierit;
mortalis enim peccati est interimere omnia
bona opera prius peracta; quoad alia vero
peccata rem non ita se habere, cum in iis,
qui in caritate Dei decedunt, caritas ipsa non
possit levia peccata delere, sed mortale dum-
taxat peccatum, quod directe ipsi opponitur,
a quo vita aufertur, quam caritas elargitur.
DOCUMENTS RELATIFS AU CONCILE DE FLORENCE.
[140]
ὡς διὰ πυρός, ἡμίφλεκτος olov xal ζοφερὸς xai
τὸ ὅλον ἄθλιος: xoi ἐφεξῆς χαταφοριχῶς: Οὐχ
» ce 1 - ^ D ^ -
οἴδατε ὅτι ναὺς Θεοῦ ἐστε καὶ τὸ πνεῦμα TOU
[-- » - 5 € M 1 Ἢ ^ ^ m» fae.
Θεοῦ οἰκεῖ ἐν Pulv! ; ΕἸ τις τὸν ναῦν vot. Θεοῦ
φθείρει, φθερεῖ τοῖτον ὁ (ὐεύς"" * εἰς τοὐναντίον
5 e ^ , , M M N
ἐνταῦθα τὸν λόγον μετήγαγε, τὴν διὰ πυρὸς σωτη-
, 5 / 5 , , , *, ,
ρίαν ἐχείνην εἰς ἀπώλειαν φέρειν ἀποφηνάμενος.
Οὐχ ἄρα περὶ μιχρῶν ἁμαρτιῶν ὃ λόγος οὐδὲ περὶ
, / 5*5 , b »
καθάρσεως ὃ σχοπός (οὐδὲ γάρ τι τοιοῦτον εἴρηκεν
ὅλως), ἀλλὰ περὶ μεγίστων xot θανασίμων xat οἵα ?
3m / , Y ΕΞ ΤΙ 7 -
ἐστὶν ἣ πορνεία: ταύτην γὰρ φθορὰν ὀνομάζει τοῦ
ναοῦ τοῦ Θεοῦ, τουτέστι τοῦ σώματος. Οὔτ᾽ ἄρα
m € “Ὁ 58 Ν , "n ΄“-Ῥ΄Ρ᾿
ποιοῦμεν ἡμεῖς οὐδὲν ἄτοπον μόνη τῇ Χρυσοστομιχῇ
€ , ὃ hy /, dp e P. ^ ^ 082
ἑρμηνεία διὰ πάντων ἑπόμενοι, xal θαυμαστὸν οὐδὲν
00 » e ^ ὃ , y. 5 '
αὖθις εἴ τινες ἕτεροι πρὸς διάφορον &vvotav? τὰ
εἰρημένα τῷ ἀποστόλῳ ἐξέλαδον: ἔθος τε γὰρ τοῦτο
- ^ , Ψ - ES Y M V -
τοῖς διδασχάλοις ἀρχαῖον ἐπὶ πᾶσι σχεδὸν τοῖς
δητοῖς, χαὶ τὴν αὐτὴν χρῆσιν διαφόροις ἀποδιδο-
, ^ / ce € y NY /,
μένην ἐννοίαις, ὅπερ ἣυῖν ἤδη καὶ πρότερον
εἴρηται, πάσαις ἐφαρμόζειν ὁμοίως ἀμήχανον, ἀλλ᾽
2.7 , P] » 5 “- »
ἀνάγκη τούτων τινὰ χυριωτέραν εἰναι τῶν ἄλλων
χαὶ μᾶλλον ἐφιχνουμένην τοῦ τῶν γεγραμμένων
σχοποῦ, ὁποία δὴ καὶ ἣ ῥηθεῖσα, διχαζούσης τῆς
ἀληθείας, ἡμῖν χατεφάνη.
23. a"8. Μετὰ δὲ ταῦτα πρὸς τοὺς ἡμετέρους
λόγους, οὺς ἐχ πολλῶν, ὧν εἰπεῖν εἴχομεν", ὀλίγους
τινὰς παρεθήχαμεν, ἀπαντῆσαι προθέμενοι, πρὸς
-
μὲν τὸν "0 πρῶτον, ἐν ᾧ λέγομεν !! μᾶλλον προσήχειν
τὴ ἀγαθότητι" 5 τοῦ Θεοῦ τὸ ὀλίγον ἀγαθὸν μὴ παρ-
ιδεῖν ἢ τὴν μιχρὰν ἁμαρτίαν δίκης ἀξιοῦν, — ἀντε-
θήχατε μὴ δεῖν τὸ ὀλίγον ἀγαθὸν ἀμοιόῆς τυγχάνειν,
ἂν Ov ἁμαρτίας τινὸς θανασίμου νεχρωθῇ" πάντα
γὰρ τὴν θανάσιμον ἁμαρτίαν τὰ πρὶν γεγενημένα "5
νεχροῦν ἀγαθά, οὐχ οὕτω δὲ xol! ἐπὶ τῶν ἐναντίων
ἔχειν" τοῖς γὰρ σὺν ἀγάπη θανοῦσι μὴ δύνασθαι τὴν
3) , , ^ εἶ hj o Cs Id ? ) ,
ἀγάπην αὐτὴν τὰς μικρὰς τῶν ἁμαρτιῶν ἀπαλείφειν,
ἀλλὰ μόνην τὴν αὐτῇ ἐναντίαν!" θανάσιμον ἅμαρ-
τίαν, ἥτις ἀποστερεῖ! 9 τῆς ζωΐ)ς, ἣν fj ἀγάπη χορηγεῖ.
1. ἡμῖν M. — 2. Ad marg. ὡραῖον R. — 3. οἷα ΡΟΝ. — ^4. διὰ πάντω A. — 5. ἔννοια R.. — 6. πρότερον
εἴρηται, in prima scilicet oratione. Cf. supra, p. 48, l. 13; vel potius in secunda, p. 71,1. 11. — 7. ὁποῖα R. —
8. In margine : a» R : Πρὸς τὸ a» P, ac sic deinceps Πρὸς τὸ ov, πρὸς τὸ γον χτλ. quod semel monuisse,
salis erit, — 9. ἔχομεν OMC. — 10. τὸν :
τὸ POM. — 11. Cf. supra, p. 76. — 12. τῇ φιλανθρωπία xoi
ἀγαθότητι R. — 13. Alterum γε in γεγενημένα supra versum A. — 14. xai om. C. — 15. ἐναντίαν om. M. —
16. ἥτις ἀποστερεῖ-θανάσιμον ἁμαρτίαν (p. 141, 1. 2) om. A.
a) I Cor. ΠΙ, '6-17.
10
20
25
30
"hd abb dst.
10
15
25
30
Τοῦτο μὲν οὖν x«i σφόδρα τεράστιον, εἰ τὴν
θανάσιμον ἁμαρτίαν ἀπαλείφουσα f$! ἀγάπη, τὰς
μικρὰς τῶν ἁμαρτιῶν οὐ δύναται τοῦτο ποιεῖν,
ὥσπερ" ἂν εἴ τις χναφεὺς τὰ μὲν δευσοποιὰ ὅ xat
ἀναπόνιπτα τῶν ῥυπασμάτων ἐχπλύνειν ἔλεγε δύνα-
σθαι, τὰ δὲ μικρά ve^ xal ἧττον κατὰ βάθους
ἐνδεδυχότα μηκέτι δύνασθαι. "AAA ἡμεῖς γε χαθά-
6. λέγοντος: ’᾿Εὼν
περ ἀκούομεν τοῦ προφήτου
» » "
ἀποστραφὴ ὁ δίκαιος ἀπὸ τῆς διχαιοσύνης
^ ^ ^ [i 2
αὐτοῦ, πᾶσαι αὐτοῦ αἱ δικαιοσύναι OU μνημο-
, 4, M , , * , 8 E
νειθήσονται, οὕτω xa τοὐναντίον ἀκούομεν, ὅτι “Εἶν
x £e '
ἡ ἂν ἡμέρᾳ ἀποστραφεὶς 0 ἁμαρτωλὸς Ort-
$e lod ^ 2 Ἁ
γάξῃϊ, ζωὴ" ζήσεται καὶ οὐ μὴ ἀποθάνη. Καὶ ἐν
^" , , , , "-Ὁ 1). 9 "AU ,
ταΐς εἰρημέναις ἀποχρίσεσι τοῦ μεγάλου ανασίου
, y - H , : 10. Ἢ , £ *
τοιαύτη τις χεῖται ἐρώτησις "0" « "Edv τις ποιήσῃ
« ἁμαρτίαν μεγάλην, εἶτα χαταγνῷ ἑαυτοῦ καὶ
« ἄρξηται μετανοεῖν, καὶ μετὰ τρεῖς ἡμέρας ἀπο-
« θάνῃ, τί χρὴ νομίζειν περὶ αὐτοῦ; — Ἐὰν ἀρ-
« ξάμενος τῆς μετανοίας συνέστειλε τὴν ἑαυτοῦ
« Ψυχὴν ἀπὸ τῶν πονηρῶν βουλῶν χαὶ διέθετο πρὸς
« τὸν Θεὸν συνταγάς"!, ὅτι οὐχ Exi! 5 παρέρχεται διὰ
m , , - € L2 7 Y » 13 ^
« τῶν προτέρων αὐτοῦ ἁμαρτιῶν, ὧν ἔπραξε! 3, xàv
« ἐπὶ τὴν αὔριον τελευτήσῃ, ἐδέξατο 6 Θεὸς τὴν
« μετάνοιαν αὐτοῦ ὡς τὴν τοῦ ληστοῦ" τὸ μὲν γὰρ
« ἄρξασθαι τῆς μετανοίας ἐν τῷ ἀνθρώπῳ ἐστί" "͵ τὸ
« δὲ ζῆσαι ἢ τελευτῆσαι ἐν τῷ Θεῷ ἐστι" πολλοὺς
« γὰρ ἀρξαμένους μετανοεῖν εὐθέως ἁρπάζει ὃ Θεὸς
' ' Li [1 , / AN , * 8
« πρὸς τὸ συμφέρον ὡς ἀγαθός" ὅ, προγινώσχων " ὅτι,
« ἐὰν πολυχρονίσωσι 6, πάλιν πίπτουσι καὶ ἀπόλ-
« λυνται "7 », Καὶ 6 μαχάριος Ἰωάννης ὃ Χρυσό-
στομος "ὃ ἐν τῷ εἰς Φιλογόνιον λόγῳ τούτῳ συμφώ-
4 4 4 L
νγως 15. « ᾿Εγὼ διαμαρτύρομαι xal ἐγγυῶμαι »
Ld € , ΒΨ, D ,
φησίν, « ὅτι τῶν ἁμαρτανόντων ὑμῶν 30 ἕχαστος,
« ἂν ἀποστὰς τῶν προτέρων χαχῶν, ὑπόσχηται"' τῷ
« Θεῷ μετὰ ἀληθείας μηχέτι τῶν αὐτῶν ἅψασθαι"",
« οὐδὲν ἕτερον 6 Θεὸς ζητήσει πρὸς ἀπολογίαν
« μεῖζον" 5», Ποῦ τιμωρίας ἐνταῦθα xol χαθάρσεως
1. ἡ om. OG. — 2.
scholion, altera manu scriptum
Ad marg. αὶ
— A. τε om. M. — 5. βάθος M. — 6. Ad marg. ὁ προφήτης BR. — 7.
OC. — 9. μεγάλον ἁγίον ^.
üd marg. :
13. ἔπραξεν Τὰ, ubi tamen v vult poslea deleri, ut videlur; ad marg
ἀγαθὸς πρὸς τὸ συμφέρον ARR. — 16. πολυχρονήσωσι PAOR. — 17
τοῦ Χρυσοστόμου.
marg. ἢ : ὡραιότατον, moxque : ὁ εὐγνώμων ληστής
8) Ezech. 111, 20. — b) Cf. P. G., ἴ, 28, c. 6^8.
: παράδειγμα. — ὃ.
-- 10, Loco ἐρώτησις primum seriptum fuit in H
ἐρώτησις ᾿Αθανασίου, pauloque inferius ἀπόχρισις. — 11.
— 19. συμφόνος P. — 30. ἡμῶν ed.
[441] V. — MARCI EPHESII ORATIO ALTERA DE IGNE PURGATORIO. | 141
Atque illud quidem valde portentosum vide-
tur, per caritatem, qua mortale peccatum absu-
mitur, leviora peccata deleri non posse; velut
si quis fullo dicat, indelebiles illotasque ma-
culas a se elui posse, parvas vero, quae minus
alte in vestes transierint, nequaquam. Verum
nos quidem, ut prophetam audimus dicentem":
Si averterit se iustus a iustitia sua, omnes
iustitiae eius non recordabuntur; sic contra
audimus quod, quo die conversus impius ge-
muerit, vita vivet, et non morietur. Atque in
magni Athanasii responsionibus supra memo-
ratis eiusmodi habetur quaestio" : « Si quis post
« admissum grave peccatum, seipsum con-
« demnet, incipiatque agere paenitentiam, ac
« post tres dies moriatur, quid de illo cogitan-
« dum est? — Si, incepta paenitentia, animam
« suam a pravis compescuerit cogitationibus,
« pactusque cum Deo fuerit se non amplius
« eadem quae antea peccata commissurum,
« ac postero die obierit, Deus gratam habebit
« eius paenitentiam, ut olim latronis; siquidem
« in paenitentiam ingredi, penes hominem est:
« at vivere vel mori, penes Deum est. Namque
« multos, cum paenitentiam agere incepissent,
« statim eripit Deus, quo eos lucrifaciat, bonus
« ut est, cum praenoscat illos, si diutius vive-
« rent, lapsuros iterum esse ac perituros ». —
His similia beatus loannes Chrysostomus
habet in oratione in Philogonium^: « Ego te-
« stificor, ait, ac fideiubeo fore, ut si vestrum
« quisque, qui peccatis obnoxii estis, recedens
« a pristinis malis, ex animo vereque promit-
« tat Deo se postea nunquam ad illa reditu-
« rum, haud quidquam amplius Deus requirat
Ubinam hic
« ad excusationem ». poenae
purgationisque memoria? Quot vero ad haec
Ad vocem δενσοποιὰ habetur in P sequens
Δευσοποιὸς βαφὴ ἣ δυσέχπλυντος" λέγεται χαὶ . δευσοποιὸς δόξα ἡ βεδαία
τενάξει ἢ : στενᾶξοι α S. ζωὴν
ἀπόχρισις, mox deletum,
συνταγεὶς C. 13. οὐχέτι C. —
ὡραιότατον. l4. ἐστίν Ἦ. 15. ὡς
, ἀπόλυνται P. I8, Ad marg. RH: 'Iex»vov
— 91. ὑπόσχεται ἢ. — 22, ἅψεσθαι M, — 23... Ad
: ὁ τελώνης : ὁ Δαυΐδ : ὁ Μανασσύς
AYOLUA. ἃ b. 88, ( DT
142
confirmanda suppetunt exempla! Bonus latro,
publicanus qui descendit iustificatus, David
qui post commissum peccatum ductamque
paenitentiam propheta permansit, Manasses a
vinculis liberatus. Ergo multo magis per cari-
tatem et paenitentiam possunt graves aeque ac
leves culpae solvi quam per mortalem culpam
bona opera, quae prius acta fuerint, deleri.
Il. Ad secundum, cum hoc rursus dixisse-
mus, quod si exiguum aliquod bonum in iis,
qui ceteroqui mali sunt, non possit retributio-
nem efficere, sed tantum differentiam supplicii,
ne exiguum quidem aliquod malum suppli-
cium efficiet, sed tantum differentiam retri-
butionis; — iterum eadem fere ac prius repo-
suistis, nempe exiguum bonum, cum perierit
peccato mortali, nullam mereri retributionem
ad sempiternam vitam consequendam aut ad
vitandum aeternum supplicium; exiguum vero
malum Dei iudicio in bonis expurgandum esse
propter praestantissimam supernae beatitudi-
nis perfectionem ac puritatem.
Ad hoc autem respondemus, ne nos quidem
dicere, exiguum illud malum ab iis secum ferri,
qui ad supernam beatitudinem vocentur, sed
dimitti ac condonari a divina bonitate ac mise-
ricordia secundum eximium inter sanctos Dio-
nysium? ; minore tamen gloria eos afficiendos
esse, qui exiguum illud malum admiserint,
quam qui ne quidquam quidem eiusmodi
patrarint, si qui plane inveniantur qui tales
sint, nisi ponamus virtutes cum vitiis ex aequo
rependendas (id enim doctores affirmant), et
ampliori parti" ac propendenti victoriam ob-
venturam, prout Gregorius Theologus dicit in
oratione in laudem magni Athanasii* : « Tum
« cum et sermo et actio et cogitatio iusta Dei
« trutina expendentur, cum scilicet ipse ad
1. πόσα δὲ-ληστῆς om. M. — 2. Ad marg. R : ὡραῖον. -- 3. δύναται B. — ^4. ἢ ἀθανάσιμος OC. — 5.
διαφθοράν Rh; item 1.
γεγραμμένα M. — 6. δύνανται A. — 7.
DOCUMENTS RELATIFS AU CONCILE DE FLORENCE.
[142]
μνήμη; Πόσα δὲ xal ἐπὶ τούτοις τὰ παραδείγ-
ματα; ὋὉ εὐγνώμων ληστής!, ὃ χατελθὼν δεδι-
χαιωμένος τελώνης, ὃ ἡμαρτηκὼς χαὶ μετανοήσας
χαὶ προφήτης διαμείνας Δαυίδ, ὃ τῶν δεσμῶν
ἀπολυθεὶς Μανασσῆς". Πολλῷ ἄρα μᾶλλον f, ἀγάπη
xut ἣ μετάνοια δύνανται" λύειν τὰς μεγάλας δμοίως
καὶ μικρὰς τῶν ἁμαρτιῶν ἢ ἢ θανάσιμος * ἁμαρτία
τὰ προγεγενημένα 9 νεχροῦν ἀγαθά.
p». Πρὸς δὲ τὸ δεύτερον αὖθις λεγόντων ἡμῶν,
ὅτι εἰ τὸ ὀλίγον ἀγαθὸν ἐν τοῖς τἄλλα φαύλοις οὐ
δύναται 6 ἀνταπόδοσιν ποιεῖν, ἀλλὰ μόνον διαφορὰν
χολάσεως, καὶ τὸ ὀλίγον ἄρα χκαχὸν οὐ ποιήσει ὃ
,F ^
χόλασιν, ἀλλὰ μόνον διαφορὰν ἀπολαύσεως, —
,ἀντεθήκατε πάλιν τὰ αὐτὰ σχεδὸν ἃ xoi πρότερον,
[“᾿ ^ M ^ *, ^ M Ν Ὁ 9 bd
ὅτι τὸ μὲν uixpov ἀγαθὸν διὰ τὸ νενεχρῶσθαι ? τῇ
, X C
θανασίμῳ 10 ἁμαρτία οὐδεμιᾶς ἀντιδόσεως "! ἀξιοῦ-
at!? πρὸς ἐπιτυχίαν τῆς ἀϊδίου ζωῆς ἢ ἀπαλλαγὴν
Ὁ 5 ,ὔ N x N ' 2 Ὁ τας
τῆς αἰωνίου χολάσεως" τὸ δὲ σμιχρὸν χαχὸν ἐν τοις
ἀγαθοῖς ὀφείλεται χαθαρθῆναι τῇ τοῦ Θεοῦ χρίσει
διὰ τὸ ἄχρον τῆς τελειότητος χαὶ καθαρότητος τῆς
ἄνω μαχαριότητος ! 9.
Πρὸς δὲ δὴ τοῦτό φαμεν, ὡς οὐδ᾽ ἡμεῖς τὸ
* 2 »" ^ , , , Ἂς M
μιχρὸν éxelvo χαχὸν ἐπισύρεσθαι λέγομεν τοὺς πρὸς
τὴν ἄνω μαχαριότητα χεκλημένους, ἀλλ᾽ ἀφίεσθαι
τοῦτο xal παρορᾶσθαι τὴ θεία χρηστότητι xot φιλαν-
θρωπίᾳ χατὰ τὸν ἐν ἁγίοις μέγιστον Διονύσιον"
ἥττονος μέντοι δόξης ἀξιωθήσεσθαι τοὺς ἐκεῖνο τὸ
Sen. Po ͵ A ἢ n n 1
cpixgov!* εἰργασμένους ἢ τοὺς μηδὲ τοιούτῳ τινὶ
περιπεπτωχότας, εἴπερ τινὲς ὅλως εἰσὶ τοιοῦτοι,
, X ^ , , ^ τ ^
τάχα δὲ xoi ἀντισταθμήσεσθαι τὰ φαῦλα τοῖς
ἀγαθοῖς 1? (καὶ τοῦτο γὰρ οἱ διδάσκαλοι λένουσι) χαὶ
τῷ ῥέποντι μέρει καὶ πλεονάζοντι τὴν νικῶσαν δοθή-
σεσθαι, χαθά φησιν ὃ θεολόγος l'pmyóptog ἐν τῷ
εἰς τὸν μέγαν ᾿Αθανάσιον ἐγχωμίῳ, « ἡνίκα καὶ [Ὁ
Pls M , , - , m
« πρᾶξις καὶ λόγος xai διανόημα τοῖς δικαίοις τοῦ
« Θεοῦ σταθμοῖς 17 ταλαντεύεται, ὅταν ἀναστῇ
προ-
13. — 8. ποιεῖ M. — 9. νεχρῶσθαι Rh:
γεχροῦσθαι M. — 10. θανασίμῳ om. BR. — 11. ἀντιδώσεως R. — 12. ἀξιοῦνται MP. In margine λύσις PO : quae
vox deinceps ad singula argumenta recurrit. — 13. μαχαριώτητος R. — 1^. μιχρὸν A. — 15. Ad marg. R,
hinc : ὡραιότατον, inde vero
ὅτι ἀντισταθμύήσεσθαι μέλλουσι τὰ φαῦλα τοῖς ἀγαθοῖς, pauloque inferius :
Γρηγορίονυ τοῦ θεολόγον. — 16. καὶ om. BR. — 17. σταθμοῦ R.
a) Dionys. Areop. De Eccles. Hierarch. c. VII, 2 7 — P. G., t. 3, c. 561. — b) Verba sunt Gregor.
Naz. P. G., t. 35, c. 955. — c) P. G., t. 'cit., c. 1100.
10
15
20
30
35
»-
- - M m dO ^ € , *
« χρῖναι τὴν γῆν, τὴν βουλὴν καὶ τὰ ἔργα συνάγων καὶ
« γυμνῶν τὰ ᾿ἐσφραγισμένα map! αὐτῷ χαὶ σῳζό-
« μενα! ». Et τοίνυν ἀντισταθμῶνται τότε τὰ φαῦλα
τοῖς ἀγαθοῖς (τοῦτο γὰρ ol σταθμοὶ βούλονται) χαὶ
5 δεῖ τὸ πλεονάζον πάντως 2. ἐπιχρατεῖν, οὐχ ἄρα
10
15
25
πρὸ τῆς ἡμέρας ἐχείνης χαὶ τοῦ καιροῦ τῆς χρίσεως
διὰ πυρός, ὡς ὑμεῖς λέγετε, τὰ ψαῦλα χαθαίρεται"
μένουσι 3 δὲ xal αὐτὰ τότε φανῆναι xal γυυνωθῆνα!
καὶ ἐντεθῆναι τῇ πλάστιγγι, ἵνα τὸ ῥέπον νικήση
χαὶ μετὰ τοῦ πλείονος ἢ ψῆφος γένηται" xai τότε
διαφορὰ πάντως τῆς ἀπολαύσεως ἔσται τοῖς μετ᾽
αὐτῶν ἀπελθοῦσιν, ἀλλ᾽ οὐχὶ προσθήχη τινὸς χολά-
σεως.
γ΄. Τὸ δὲ τρίτον λεγόντων ἡμῶν, τὴν τῆς
* αἰωνίου χολάσεως διχχιοσύνην χατὰ τὸ ἀμετά-
ἤλητον * δείκνυσθαι τῆς τῶν ἡμαρτηκότων ἀτά-
χτου θελήσεως, ὥστε τοὺς μέσους ἀμετάδλητον"
θέλησιν πρὸς τὸ χαχὸν ἔχοντας οὐχ ἀνάγχην εἶναι
τῷ τοιούτῳ πυρὶ καθαίρεσθαι, --- πρὸς τοῦθ᾽ ὑμεῖς
ἀπηντήσατεϊ λέγοντες, μὴ τὸ ἀμεταδλητον τῆς
ὀρθῆς θελήσεως μόνον ἐν τῇ τῆς μαχαριότητος
περιποιήσει ζηϊεῖσθαι' μηδὲ γὰρ ἀρχεῖν ἑαυτῷ,
πολλὰ δὲ χαὶ ἕτερα συνδραμεῖν δέον ἔν τε τῇ χατα-
στάσει τοῦ χαλοῦ ἔργου χαὶ τῇ περιποιήσει τοῦ
ἐσχάτου τέλους, ὅπερ οὐκ ἐξ ἀνάγχης ἐν τῷ χαχῷ
θεωρεῖσθαι" τὸ γὰρ κακὸν ἐξ ἑχάστου τῶν λεπτο-
τάτων ἁμαρτημάτων φύεσθαι εἰχός.
Τοῦτο μὲν οὖν ἡμεῖς οὐκ ἀπὸ τῆς ἡμετέρας
εἴπομεν δόξης, οὐδέ τις ὃ τῶν παρ᾽ ἡυῖν διδασχάλων
ὅλως τὸ τῆς πονηρᾶς θελήσεως ἀμετάδλητον αἴτιον
εἶπεν εἶναι τῆς αἰωνίου χολάσεως, ἀλλὰ Θωμᾶς
6 ὑμέτερος διδάσχαλος κατὰ τῶν ᾿Ωριγένους λόγων
φερόμενος, ὡς εὔλογόν τινα ταύτην αἰτίαν ἀπέδωχε
τοῦ τῆς χολάσεως ἀμεταθλήτου, τὸ ἀμετάθλητον
τῆς θελήσεως "5, " Ex τῶν ὑμετέρων οὖν ἡμεῖς"! τοὺς
ὑμετέρους διασείοντες λόγους, οὐκ εὔλογον εἶναι
, , ^ - 5 “ “
ἔφαμεν τὴν ἀμετάθλητον ἀπὸ τοῦ ἀγαθοῦ τῶν
[143] V. — MARCI EPHESH ORATIO ALTERA DE IGNE PURGATORIO. 143
« iudicandam terram surrexerit, consilium et
« opera colligens, eaque denudans quae apud
« se condita et obsignata habuerit ». Itaque
si bona cum malis tunc libranda sunt (id
sibi
omnino vincat oportet, non igitur ante diem
enim vult trutina), et amplior pars
illam tempusque iudicii per ignem, ut vos
dicitis, mala expurgantur, sed supersunt et
ipsa tum denique manifestanda et denudanda
et in stateram imponenda, ut quod propen-
derit vincat, atque ab ampliore parte sententia
stet. Tum vero iis, qui cum istis malis deces-
serint, differentia certe fÍfruitionis erit, non
autem accessio alicuius supplicii.
ΠῚ. Tertium, cum dixissemus, aeterni sup-
plicii aequitatem in eo ostendi, quod immuta-
bilem habeant
voluntatem; ac proinde mediis, cum immuta-
bilem mali vitandi voluntatem habeant, opus
ii qui peccarint perversam
non esse hoc igne purgari; — huic argumento
respondistis dicentes, non solam rectae volun-
tatis immutabilitatem ad asse quendam beati-
tudinem requiri, cum ea per se non sufficiat,
sed multa alia concurrant oporteat, tum ad
constituendum bonum opus, tum ad acquiren-
dum ultimum habemus
finem, quae non
necesse in mali ratione considerare; siquidem
malum ex unoquoque minutissimorum pec-
catorum utique oritur.
At vero non ex propria nostra sententia id
diximus, neque ullus nostratium doctorum
unquam asseruit, aeternum supplicium ex per-
versae voluntatis immutabilitate pendere, sed
Thomas* doctor ille vester, dum Origenis argu-
menta confutat, hanc ut probabilem inducit
causam cur supplicium sit immutabile, nimi-
rum quod voluntas sit immutabilis. Vestratium
igitur ope vestras eversuri rationes, haud pro-
babilem esse diximus immutabilem illam me-
, , , ' *, M] ^ ! * * * " "
μέσων θέλησιν: ἐν ταύτῃ γὰρ αὐτοὺς τοῦ βίυ — diorum in bono voluntatem : siquidem illos
1. Ad marg. HR : ὡραιότατον. — 2. πάντων M. — 3. μέλλουσι ROC. — ἡ, ἀμετάδλειτον ἡ 9. δείχνυσθαι
διήνυσθαι M. — 6. ἀμετάδλητον in εὐμετάδλητον corr. vult O, addito εὖ ad marg. : εὐμετάδλητον !
7. ἀπειντήσαντε Α : ἀπητήσατε C. — 8. τῆς ras. (ad marg. corr. τις) C. 9. Ad marg. H : ὅρα ὅπως
διαδάλει (Sic) τὸν Θωμᾶ. — 10. θελήσεως : κολάσεως C. — ΤΙ, ὑμεῖς M.
a) Saepius de hac quaestione disputat S. Thomas, praesertim Confra Genf. |. HI, e. Ve, et Fl. IV,
c, 93.
* (8585
as 3S
144
hac voluntate | affectos e vita decessisse;
quare si deinceps immutabilis perseveret,
immutabile etiam ab ea perferendum esse
supplicium. Illud autem quod reposuistis,
bonam nempe voluntatem per se non sufficere
ad bonum opus constituendum et ad ultimum
finem consequendum, id ipsum nos vel in
contrariam partem dixerimus, scilicet ne per-
versam quidem voluntatem satis esse ad
efficiendum malum et ad parandum suppli-
cium, quod ex eo oritur. Nam qui pravus esse
voluit, non ideo pravus nunc est, nec propterea
cruciandus. Idem etiam dicit Gregorius Theo-
logus oratione im Sanctum Baptisma*? : « Si
« eum, qui occidere tantum voluit, caedis
« damnandum putas, eum quoque habeas
« pro baptizato, qui baptismum tantum expe-
« tivit ». Si ergo voluntas bene agendi non
sufficit ad beatitudinem consequendam, ne
perpetua quidem in malo voluntas ad perpe-
tuum supplicium satis erit; quare si haec
aeterni supplicii causa habeatur, prout Thomas
existimavit, ipsa quoque immutabilis in bono
voluntas aut gloriae causa possidentibus pro-
fecto erit, aut saltem supplicium non promere-
bitur. Nam si opposita oppositi, etiam oppositi
profecto opposita est causa, sicut ex Aristotele,
imo e rei natura cognoscitur.
IV. Item quoad quartum nos quidem dixi-
mus, desumpta ex Evangelio auctoritate, per-
fectum praemium eorum, qui sunt puri corde
et animo, esse videre Deum, hoc vero non
aequaliter omnes consequi; neque proinde
parem esse omnium purgationem, ac propter-
ea opus non esse purgatorio igne, si in non-
nullis imperfecta fuerit purgatio.
Quod
asserendo, duplicem dari puritatem ac pur-
argumentum non plene solvistis
gationem, alteram quidem in praesenti vita,
DOCUMENTS RELATIFS AU CONCILE DE FLORENCE.
[144]
^ p" ,
υεθίστασθαι', τὸ δὲ ἑξῆς ἀμεταδλητον μένειν, atv
* ἃ Y -»
δὴ 2 xol χόλασιν τοιαύτην ὑφίστασθαι. Ὃ δὲ ὑμεῖς
E" ἘΞ 4 ,
ἀντεθήκατε, μὴ ἀρχεῖν ἑαυτῇ τὴν ἀγαθὴν θέλησιν
N M e - , » M M
πρὸς τὴν τοῦ χαλοῦ χατάστασιν ἔργου xxt τὴν
m Ll Mi M
περιποίησιν τοῦ ἐσχάτου τέλους, τοῦτο χαὶ περι
τοῦ ἐναντίου φαίημεν ἂν ἡμεῖς, ὡς οὐδ᾽ fj πονηρὰ
D - M
θέλησις πρὸς τὸ ἀποτέλεσμα TOU xaxoU xal τὴν ἐξ
D - ,
αὐτοῦ φυομένην χόλασιν ἐξαρχεῖ" οὐδὲ γὰρ ὃ θελή-
^5 j Y^ E Y. ui TE
σας εἶναι πονηρὸς ἤδη x«i πονηρός ἐστιν, οὐ
ὀφείλει διὰ τοῦτο χολάζεσθαι. Καὶ τοῦτο 6 θεολόγος
φησὶ" Τρηγόριος ἐν τῷ εἰς v0 Βάπτισμα λόγῳ"
5 , 6 , ^ ^ , p οὖὥὡ ))
« Εἰ χρίνεις ὁ φόνου τὸν φονιχὸν ἐκ μόνου τοῦ βούλε-
« σθαι, βεδαπτίσϑω σοι χαὶ ὁ θελήσας τὸ βάπτισμα ».
Εἰ τοίνυν ἣ τἀγαθοῦ θέλησις οὐκ ἐξαρχεῖ πρὸς
ἐπιτυχίαν τῶν ἀγαθῶν, οὐδ᾽ ἣ Τ ἀΐδιος ἐν τῷ χαχῷ
^ ' HA
θέλησις πρὸς τὴν ἀΐδιον χόλασιν ἐξαρκέσει" εἰ δ᾽ ὃ
ἐχείνη 3 τῆς ἀϊδίου χολάσεώς ἐστιν αἰτία κατὰ !?
τὸν τοῦ Θωμᾶ λόγον, καὶ ἣ ἀμετάδλητος ἄρα τοῦ
καλοῦ θέλησις ἢ δόξης αἰτία πάντως ἔσται τοῖς
c ,
χεχτημένοις !!. ἢ τοὐλάχιστον γοῦν οὐχ ἐπιδέξεται
L E] hj E] , " 5 , y M
χόλασιν" εἰ γὰρ τοὐναντίον τοῦ ἐναντίου αἴτιον, xoi
12
3 , D Ὁ: 5 , ἈΠ ΞΥ 912
τουνᾶντιίον πάντως TOU ἐνᾶάντιου, χατὰ τὸν Apt-
, » * ^ N N ,
στοτελιχόν, ἔτι δὲ xal τὸν φυσιχὸν λόγον.
δον, Κατὰ δὲ τὸ"! τέταρτον αὖθις ἡμεῖς μὲν
εἴπομεν ἐκ τοῦ εὐαγγελίου λαύόντες, τὸ τέλειον !?
» *Y ES - b ^, ATP eus -
ἔπαθλον εἰναι τοῖς χαθαροῖς τῇ χαρδίᾳ xat 17, ψυχὴ
τὸ"! ῦ ἰδεῖν τὸν Θεόν, τούτου δὲ οὐχ ὁμοίως ἐπιτυγ-
joven 1
*
E .029NY o - “ὦ ,
ἅπαντας" οὐδ᾽ ἄρα τῆς αὐτῆς καθάρσεως
εἶναι πάντας, οὐδὲ χρείαν εἰναι τοῦ χαθαρσίου
, Y " 2X X re 10
πυρος, ειπὲρ £V τισιν ελλιπὴς Y, χαναᾶρσις.
ἹῬοῦτο δὲ ὑμεῖς οὐχ ἱκανῶς ἐλύσατε, διττὴν εἶναι
τὴν χαθαρότητα [ὃ xal τὴν χάθαρσιν λέγοντες, τὴν
Y , Dd , , ὃ 4 Ὁ, m Ae ,
μὲν ἐν τῷ παρόντι βίῳ Ov ἀρετῆς xat ἁγιωσύνης
1. Ad marg. R : ὡραιότατον. — 2. δὴ : δὲ OC. — 8, τοῦ ἀγαθοῦ B. — ^. αἰναντίου R. — 5. φησὶ om. R,
qui addit ad marg. : ὃ θεολόγος Γρηγόριος. --- 6. χρίνης O. — 7, οὐδ᾽ ἡ : om. ἡ C. — 8. εἰ δ᾽ : οὐδ᾽ PMG. —
9. ἐχείνης M. — 10. χατὰ : μετὰ M. — 11. τῆς χεχτημένης M. — 12. τὸ ἐναντίον R.— 18, τὸν om. C. —
14. Ad marg. ἢ : ὅλον ὡραῖον. — 15. τέλιον P. — 16. τὸ om. C. — 17. Scripserat P ἐπιτυγχάνει, sed eadem
manus v addidit sup. lin. — 18. τὴν χαθαρότητα in marg. P.
a) P. G., t. 36, c. 389. — b) Vereor ne rem acu
tetigerim. Ponamus, exempli causa, A et B esse
opposita. Si A se habet ad B ut causa ad effec-
tum, vicissim ipsum B se habebit ad A ut causa
ad effectum. Eadem ratione geometrae dicunt sic
se habere consequens ad praecedens, sicut est
praecedens ad consequens, cum ambo conversim
sumantur. Apud Aristotelem vox ἐναντίον potius
oppositum seu coníradictorium quam contrarium
significat.
10
20
[5s]
ὧι
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"τὴν δὲ
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* Ad zu "^ "E TUB, f ν᾿ ÀJ Lp
χκατορθουμένην, ἥτις! ἐστὶν αἰτία τοῦ τὸν Θεὸν ὄψε-
σθαι, τὴν δὲ διὰ τοῦ πυρὸς ἐν τῷ μέλλοντι γινο-
μένηνΣ, ἥτις τῶν συγγνωστῶν αἰτιαμάτων τὰς
ψυχὰς ἀπολύει' πρῶτον μέν, ὅτι τὸ ζητούμενον ὡς
διολογούμενον ἔθεσθε 7" ἔπειθ᾽ ὅτι χαὶ πᾶσα χαθα-
΄
ρότης ἢ χάθαρσις, κἂν ἐν τῷ παρόντι βίῳ δι᾽ ἀρετῆς
χαὶ πολιτείας ἀγαθῆς ἐνεργεῖται", δῆλον ὡς ῥύπου"
a , , , € - M , “«κ Í
τινὸς ἀπαλλάττει, τουτέστιν ἁμαρτιῶν, τοὺς αὐτῇ
χεχρημένους" xal εἰ μὲν ἱκανὴ πρὸς ἐξάλειψίν τε
IN ἢ 9 ^^ € Led lj er
καὶ χάθαρσιν᾽ τῶν ἁμαρτιῶν γένοιτο, ῥύπου τε
ἀπήλλαξε τοὺςχεχαθαρμένους καὶ χολάσεως ἐπ᾽ αὐτοῖς
οὐδεμιᾶς ἔτι χρεία, καὶ λείπεται "5 πάντως τὸ "! τὸν
Θεὸν ἰδεῖν, ὅπερ ἐστὶν ἔπαθλον, κατ᾽ ἀναλογίαν" 2 τῆς
τῶν ἀγαθῶν ἐργασίας" εἰ δ᾽ ἐλλιπὴς ἐκείνη ἣ
κάθαρσις, πρὸς μέτρον ἐχείνης τῆς ἐλλείψεως ἧττον
ὄψονται τὸν Θεὸν οἱ ἧττον χεχαθαρμένοι, ὅπερ xai
ἐπὶ τοῦ τῆς νομοθεσίας ὄρους "3 συνέῤδη. Συνάγεται
dox πάλιν, ὅπερ ἔφαμεν, ἀναγκαίως, μηκέτ᾽ εἶναι
μετὰ τὸν τῇδε βίον ἑτέραν "΄ χάθαρσιν '? τοὺς ἐλλιπῶς
Ἴ ^ , , ὃ 3. κακὰ ,
ἔχοντας τῆς χαθάρσεως ἐχχαθαίρουσαν᾽ εἰ δὲ μή,
, » , " , , ^
πάλιν ἔσονται πάντες ἐπίσης χεχαθαρμένοι᾽ τοῦτο
δὲ ἡυῖν οὐχ ὑπέκειτο "ῦ,
e", Πάλιν ἐκ τοῦ ῥητοῦ τοῦ μεγάλου Γρηγορίου
τοῦ Θεολόγου τοῦ ἐν τῷ περὶ τοῦ Π͵|ἀσχα λόγῳ
M
διειληφότων ἡμῶν, ὅτι μετὰ" τὸν τῇδε βίον οὐχ ἔστι
τις χάθαρσις 8, ἀπηντήσατε 19 τοῦτο λύοντες 50, ὅτι
ὃ LI — "Ὁ € -Ὁ , 21 Ὕ , & 22
ιττῆς τῆς τῶν ἁμαρτιῶν χαθάρσεως"! λεγομένης23,
τῆς μὲν ἐν τῇ παρούσῃ ζωῇ διὰ τῶν τῆς μετανοίας
e«- m ^ € * mM , ^ ,
τιμωριῶν, τῆς δὲ μετὰ τὸν 170: βίον, τὴν πρώτην
μὲν 6 ἅγιος ἀναιρεῖ, μὴ εἶναι μετὰ τὸν τῇδε βίον",
συγχωρεῖ, ταύτην ἣν ὑμεῖς δηλονότι
4 7
λέγετε.
-" ' Cb EE. y 9413/4 D 3^
Τοῦτο δὲ ταὐτόν ἐστιν οἴεσθαι 5 λέγειν τὸν εἰπόντα,
ó 25 , , , ΕΣ , 26
1t?*5 οὐχ ἔστι τις χάθαρσις, ὅτι ἔστι τις χάθαρσις" Ὁ,
xai οὕτω φανερῶς ἑαυτῷ περιπίπτειν" ἀλλ᾽ οὕτω
ῥάδιόν ἐστι πάντα λύειν, εἰ "7 τὸν εἰπόντα ὅτι "5 οὐχ
ν E ' ! ὃ. v *, ^
ἔστι τι ζῷον λίθος, τὸν αὐτὸν 5" αὖθις ἐροῦμεν λέγειν τε
xat φρονεῖν, ὅτι ἔστι ci? ζῷον λίθος, Ἀλλ᾽ οὐχ
"s
445] V. — MARCI EPHESII ORATIO ALTERA DE IGNE PURGATORIO. — 145
per virtutem ac sanctitatem perficiendam, quae
causa sit Deum videndi; alteram vero in futuro
saeculo per ignem efficiendam, qua venialibus
culpis animae exsolvantur : primum quidem,
quia quod erat in disquisitione, ut probatum
sumpsistis; deinde, quia quaelibet puritas sive
purgatio, etsi in hac vita virtutis bonaeque
conversationis ope completur, profecto labem
aliquam, id est peccata, ab iis tollit qui eam
adhibuerint. Quae si satis fuerit ad delenda
abluendaque peccata, labem ex iis auferet qui
expurgantur, neque ulla amplius iis poena
opus erit; superest igitur ut Deum plane videre
possint, id est praemium ferre, pro ratione ac
modo quo virtutes quisque actu perfecerit.
Sin autem defieiens fuerit illa purgatio, pro
rata huius defectus parte, minus ii Deum vide-
bunt qui minus mundati fuerint, quod vel in
monte, ubi lex data fuit, contigit. Illud itaque
rursus necessario colligitur quod diximus, sci-
licet nullam alteram post hanc vitam dari pur-
gationem ad eos purgandos, qui imperfecte
purgati fuerint : sin minus, iterum dicendum
erit, omnes ex aequo purgari. Id autem nobis
nequaquam admittendum videbatur.
V. Item ex dicto magni Gregorii Theologi,
quod habetur oratione iz Pascha, cum statuis-
semus, haud ullam post praesentem vitam
esse purgationem, illud retulistis, argumentum
soluturi, quod duplex cum habeatur peccato-
rum purgatio, una quidem in hac vita per
paenitentiae satisfactiones, altera vero post
hanc vitam; illam quidem sanctus negat esse
vero admittit,
post praesentem vitam, hanc
eam nimirum quam vos profitemini.
Id autem si quis opinetur, idem est ac si
dicat, eum qui asseruerit nullam esse purga-
tionem, asserere aliquam esse purgationem,
ac proinde aperte secum pugnare. Profecto
facile erit omnia solvere, si qui dixerit animal
aliquod lapidem non esse, eum ipsum iterum
1, ἥτις A. — 2. γινομένην om. C (add. ad marg.). — 3. ἔθεσθαι ras. ἔθεσθε C. ἡ, ἢ :ἡ M. — 5. ἐνερ
γῆται OM. — 06. ῥύπου : οὔπον A. — 7. ἐν αὐτῇ M. — 8. εἰ : ἡ C. — 9. χάθαρσις A. 10. xal λείπεται
λείπεται τοίνυν R.. — 11. τὸ sup. lin. P. — 12. κατὰ ἀνχλ. R. — 13. ὄρους : ὅρου M : ὄρους Ὁ. I4. ἑτέραν :
ἑστίαν M, prorsus ineple. — 15. χάθαρσιν ἑτέραν B, reliquis usque ad ἐχχαθαίρουσαν inclusive omissis,
— 16. ὑπέχειτε A. — 17. μετὰ : κατὰ C. — 18. Ad marg. ἢ : ὡραιότατον. — 19. ἀπητήσατε C. 20, λύοντες
"λέγοντες M. — 21. χαθάρσεως : χολάσεως B. — 22. λεγομένης : γενομένης C. — 23. τὴν πρώτην -τὴδε βίον om. M
— 9^. οἴεσθε OC; vocem om. RA. — 25. ὅτι om, M. — 26, ὅτι ἔστι τις χάθχρσις om. M, — 27. «0: ἢ M.
— 28. ὅτι om. M. — 29. τὸν αὖ τὸν (cor. 2* man. ad marg.) Q. — 30, τι om. M.
PATR. OR. — T. XV. — F. 1. ᾽ο
EST
esM
*
146
pronuntiaverimus et dicere et sentire, animal
aliquod esse lapidem. Nunc vero multum abest
ut haec sit sancti sententia; verum post exposi-
tos duos usus, qui in Pascha fieri solent", unum
nempe quo nihil nobis efferendum sit, alterum
quo nihil usque ad mane relinquendum; has
duas subiunxit considerationes : ad illud quidem
Nec quicquam efferemus, non esse ad exteros
magnam nostrorum mysteriorum partem effe-
rendam; ad illud vero Nec usque ad mane
relinquemus, hic a nobis agendam esse ac serio
perficiendam quamlibet purgationem, sive per
virtutem ac bona opera, sive per paenitentiam
et poenas eius gratia irrogandas, sive per fre-
quentationem caerimoniarum ac mysteriorum
ecclesiasticorum; nullam vere post hanc vitam
purgationem exspectandam, nisi curaverimus
ut per eiusmodi opera hic mundemur. Qua-
propter illa duo : Nullam esse purgationem
(id enim valet illud Gregorii : Nec purgatio
ulla superest), et aliquam esse purgationem,
eam nimirum quam vos inducitis, nempe per
ignem, mutuo contradictorie opponuntur,
neque possunt simul convenire et utraque
vera esse, nisi contradictio pactionem secum
ipsa faciat, quod fieri omnino nequit.
VI. Eadem argumenta molimini in dictum
eiusdem Theologi a nobis ex oratione de P/aga
grandinis prolatum (nam praecedenti affine
est) quo aperte pronuntiat, eos qui non fue-
rint hic purgati, ad cruciatum illum esse trans-
mittendos,.cum iam poenae tempus erit, non
purgationis; nam adhibita hic etiam restric-
tione, non iam tempus esse dicitis eiusmodi
purgationis quae fit per paenitentiam, non vero
purgationis simpliciter. Ad hunc modum facili
negotio omnia solverimus, si quae simpliciter
enuntiata sunt, ea restringendo intelligamus,
et hominem dixerimus non esse animal, quo-
niam homo litteris descriptus animal non est.
Verum enimvero si antea locutus fuisset sanc-
tus de purgatione in hac vita agenda per
paenitentiam et bona opera, nonnihil oppor-
tuna videretur vestra assertio, illic etiam eius-
modi intelligendam esse purgationem. Sin
1. ἑτέραν δὲ-οὐδὲν Om. G. — 2. τοῖς : τῆς M. — 3. ἡμετέρων om. M. — ^. τοῦτ᾽ οὐχ O : τοῦτο οὐχ C.
— b. Ad marg. ἢ : τί δηλοῖ, τὸ δὲ οὐχ εἰς τὸ πρωὶ χαταλείψομεν. — 6. τῶν om. C. — 7. ἐπὶ om. M. —
8. τῇδε : δὲ C. — 9. βίον om. A. — 10. τὸ οὖν POM. — 11. τῷ : τὸ M. — 12. εἰσάγεται R. — 13. πείσασθαι M.
— 1^. Ad marg. R : ὡραιότατον. Γρηγορίου τοῦ θεολόγον. --- 15. ἐκεῖσε Ri. — 16. λέγεται Ri. — 17. εἰ : ἢ M. —
[8. ἐκλαμδανομένων M. — 19. προλαδὸν Α. — 30. xai om. RGC. — 21, ἡμέτερος M.
3) Gt. D: 60 9962561605.
DOCUMENTS RELATIFS AU CONCILE DE FLORENCE.
[146]
οὕτως ὃ ἅγιος ἐφρόνει, πολλοῦ γε καὶ δεῖ: δύο δὲ
πράξεις τῶν περὶ τὸ Πάσχα γινομένων ἐχθέμενος,
υμἱαν μέν, ὡς οὐχ ἐξοίσομεν οὐδέν, ἑτέραν δέ, ὅτι οὐκ
εἰς τὸ πρωΐ καταλείψομεν, δύο θεωρίας ἐπήνεγκε"
πρὸς μὲν τὸ οὐκ ἐξοίσομεν οὐδέν", ὅτι μὴ ἔχφορα
τοῖς" ἔξω τὰ πολλὰ τῶν ἡμετέρων", μυστηρίων"
πρὸς δὲ τὸ οὐχ εἰς τὸ πρωὶ καταλείψομεν", ὅτι
πᾶσαν χάθαρσιν, εἴτε δι’ ἀρετῆς καὶ τῶν ἀγαθῶν
* 2 ,
ἐπι’ ταύτη
, » m
πράξεων, εἴτε διὰ μετανοίας xal τῶν
Lud v : M m m ^ ,
τιμωριῶν, εἴτε διὰ μετοχῆῇς τελετῶν xal μυστηρίων
, Ll τ m
ἐχχλησιαστιχῶν, ἐνταῦθα γίνεσθαι παρ᾽ ἡμῶν xoi
^ / “Ὁ
σπουδάζεσθαι χρή, xal μηδεμίαν μετὰ τὸν τῇδε ὃ
, , eo D
βίον" κάθαρσιν προσδοχᾶν, ἂν μὴ διὰ τούτων ἐνταῦθα
καθαρθῆναι σπουδάσωμεν. "o γοῦν" μηδεμίαν χά-
* EV * NI * 2 »
θαρσιν εἰναι (τοῦτο γὰρ δύναται τὸ οὐκ ἔστι τις
, - il -
κάθαρσις) τῷ 1! εἰναί τινα κάθαρσιν, ἣν ὑμεῖς
, p Με m
εἰσάγειε "2, τὴν διὰ πυρός, ἀντιφατικῶς ἀντίχειται
, * -Ὁ " τ
δηλονότι, καὶ τὸ ταῦτα συνελθεῖν xot ἀμφότερα 3207,
$ ^ A 1d p^ qus N c N !
εἶναι, xol τὴν ἀντίφασίν ἐστι πρὸς ἑαυτὴν σπεί-
13.
σασθαι} τοῦτο δὲ παντελῶς ἀδύνατον.
T rp V o5? AUN N ci NC ὦ ,ὔ € b ,
c^. Ῥὰ δ᾽ αὐτὰ καὶ εἰς τὸ ἐπαγόμενον ῥητὸν Ex
τοῦ εἰς τὴν Π]ληγὴν τῆς χαλάζης λόγου τοῦ αὐτοῦ
, - D
θεολόγου ἐπιχειρεῖτε !* (καὶ γάρ ἐστι τῷ εἰρημένῳ
2 a τ “ EX ΞΡ 13
συγγενές), φανερῶς οὕτω διαγορεῦον τῇ ἐκεῖθεν
, / 'N As M j
βασάνῳ παραπέμπεσθαι τοὺς μὴ ἐνταῦθα χεχαθαρ-
, GIC A , E ,
μένους, ἡνίκα χολάσεως χαιρός, o0 χαθάρσεως"
προσδιορίζοντες γὰρ χἀνταῦθ ot&co θά
p 0 ς γὰρ x ὕθα, τοιᾶσδε χαθάρσεως
^
λέγετε! τῆς διὰ μετανοίας μὴ elvat καιρόν, ἀλλ᾽ οὐχ,
ἁπλῶς καθάρσεως. Οὕτω δὲ βῥάδιον πάντα λύειν, εἰ "7
ἈΠ ΡΝ σὰν 5 , SY M "m 5
τὰ ἁπλῶς εἰρημένα τισὶ μετὰ προσδιορισμῶν ἐχλαμ-
G&voy.ev!8, xat τὸν ἄνθρωπον ἐροῦμεν μὴ εἶναι ζῷον,
ὅτι ὃ γεγραμμένος ἄνθρωπος οὐκ ἔστι ζῷον. Πλὴν
ἀλλ᾽ εἰ μὲν προλαῤὼν 19. ὃ ἅγιος εἰπε περὶ τῆς διὰ
^ » e , ^ ΕΙΣ 5 D , ,
μετανοίας xal τῶν ἀγαθῶν ἔργων ἐν τῷ παρόντι βίῳ
χαθάρσεως, εἰχεν ἄν τινα xol?? χαιρὸν 6 ὑμέτερος ?'
λόγος. τοιαύτην νοεῖσθαι χἀχεῖ τὴν χαάθαρσιν᾽ εἶ δὲ
5
10
15
20
30
TORT NO ERENSE UIS
I E παιδεύσεως M Eahas. xai τῶν ἐνταῦθα
᾿ πιμωριῶν, αἷς οἱ ἁμαρτωλοὶ καθαίρονται (λέγει γὰρ
E βέλτιον
c4 « χαθαρθῆνα! ἢ τῇ ἐχεῖθεν βασάνῳ παραπεμῳθῆναι,
οὕτω!" « εἶναι νῦν παιδευθῆναι χαὶ
^ « ἡνίχα χολάσεως καιρός, οὐ καθάρσεως »), πῶς οὐχ
᾿ ἀνάγκη τοιχύτην ) νοεῖσθαι χάχεϊ τὴν χάθαρσιν, ἣν
ἀπαγορεύει. τὴν διὰ’ τιλωρίας τε χαὶ χολάσεως:
[ Y e ) μ [d 3
3 t», Πρὸς δὲ τὸ ἕῤδομον, ἐκ τῆς εὐαγγελικῆς
ἐχείνης παραδολῆς λεγόντων ἡμῶν, τοῦ μὲν Λαζάρου
- εἷς τὸν χύλπον τοῦ Αὔραὰμ. ἀπενεχθέντος, τοῦ
πλουσίου δὲ ἐν τῷ ἅδη καὶ ταῖς βασάνοις ὑπάρχοντος,
ἐναντίωσιν παριστῶν, --- ἀπηντήσατε μὴ εἶναι τὴν
E εἰρημένην παραθολὴν περὶ τῶν ἄρτι τοῦ σώματος
ἀπολελυμένων ψυχῶν, ἀλλὰ περὶ τῶν ἐσχάτων
τελῶν τῶν ἀνθρώπων, ἐν οἷς τὸ χαθαρτήριον χώραν
οὖχ ἔχει, καὶ διὰ τοῦτο μὴ φέρεσθαι! 5 τρίτον τόπον
εἴ, τῆς διαδατιχῆς καθάρσεως.
Τοῦτο μὲν οὖν χαὶ σφόδρα τοῖς ἡμετέροις συνάδει "3
λόγοις" εἰ γὰρ περὶ τῶν ἐσχάτων τελῶν ! ἣ παρα-
6o)d, διδάσκει, ἐν οἷς τὸ καθαρτήριον χώραν οὐχ
ἔχει, οὐδέπω ἄρα "" τοῦ ἐσχάτου τέλους οὔτε οἱ
δίχαιοι ἔτυχον οὔθ᾽ οἱ ἁμαρτωλοί" καὶ πῶς ol μέσοι
μετὰ!" τὴν ἀπαλλαγὴν αὐτίχα xal κρίνονται καὶ xo-
᾿λάζονται xo καθαίρονται, ἵνα τοῦ ἐσχάτου τύχωσι
τέλους 1; Πῶς δὲ τὸ χαθαρτήριον ἐνεργεῖ, τῆς
χαθολιχῇς ἐχείνης τινωρίας ἀργούσης χαὶ τῶν πονη-
᾿ροτάτων ἀνθρώπων οὕπω χολαζομένων; Πλὴν ἀλλ᾽
εἰ xa περὶ τοῦ ἐσχάτου τέλους ἑχατέρου τῶν ἀπελ-
4. οὕτως Α. — 2. νῦν om. M.
τριῶν M. — 15. ἄρρα P. — 16. μετὰ : χατὰ ἢ,
&) Cf. P. G., t. 36, c. 944.
ἴ — 3. τοιαύτην om. ἢ. — ^. διὰ : δὰ M. — ὃ, Ilic
| duarum fere paginarum omnino vacuus, addita ad marg. hae adnotatione
Rcilicet non. vidit amanuensis quintum sextumque argumentum alia non. esse praeter duo illa dicta
Gregorii Nazianzeni modo explicala. — 6. τοῦ om. POM — 7.
F9. τῶν om. OC. — 10. μέσων M. — 11. ἑχατέρους ἀλλήλων POM ; ad marg. in KR bis ὡραῖον, semel ὡραιοότατ
12. φέρεσθαι : φαίνεσθαι G. — 13. σννάδει τοῖς ἡμετέροις X. Δ,
— 11,
τούτοις δύναται σῴζεσθαι xai τὸ τοῦ ἀποστόλον, ἤγουν τὸ « "Anavttc μὲν χοιμηθήσονται;
ἀτόμῳ, ὡς ἐν ῥοπῇ ὀφθαλμοῦ τοῦτο τὸ φθαρτὸν ἐνδύσεται ἀφθαρσίαν, καὶ τὸ θνητὸν ἀθανασίαν
οὔσης καὶ χατεπειγούσης τῆς ὥρας ἐχείνης, πότε λοιπὸν ἡ χάθαρσις τοῖς
ἀπόδωσις (SiC) καλῶν τε xai ἐσχρῶν (sic) πράξεων, εἰ μὴ λέξει τις, ὅτι μετὰ τὴν
αὐτοῦ μᾶλλον ἢ θεολογίας" οὐδεὶς γὰρ οὕτω ὡς ἐχεῖνος τῶν διδασχάγων
ALTERA DE IGNE PURGATOHIO. 1471
autem loquatur, prout liquet, de castigationi-
bus poenisque huius vitae, quibus expurgantur
peccatores (ita enim dicit* : « Satius est nunc
« castigari ac purgari,
« illum. transmitti,
quam ad cruciatum
cum iam poenae tempus
« erit, non purgationis »), qui fit, ut non ne-
cesse sit, illic quoque eiusmodi, quam exse-
cratur, intelligere purgationem, eam nempe
quae perficitur per castigationem et poenam ?
VII. Quoad. septimum, cum ad illam Evan-
gelii parabolam, ubi Lazarus quidem in sinum
Abrahae defertur, dives vero in inferno tor-
mentisque invenitur, dixissemus, nuspiam ap-
parere tertium aliquem locum, quo eorum
animae qui mediocriter vixerint expurgandae
contineantur, sed ingentem quemdam et imper-
vium hiatum, quo alii separantur ab aliis et
summa omnisque medii expers contrarietas
statuitur; reposuistis, in dicta parabola non
tractari de iis animabus quae nuper e corpore
migraverint, sed de ultimis hominum finibus,
in quibus locum non habet purgatorium; ac
propterea tertii loci transitoriae purgationi
accommodati mentionem illic non occurrere.
Porro haec in nostram sententiam apte qua-
drare videntur. Nam si parabola de ultimis
finibus agit, in quibus purgatorium locum
non habet, nondum igitur ultimum suum finem
adepti sunt nec iusti nec peccatores; qui fit
ergo ut medii, statim ac migraverint, et iudi-
centur et crucientur et purgentur, quo ulti-
mum consequantur finem? Qua vero ratione
purgatorium vim suam diffundit, dum dilata
universali illa poena, vel pravissimi homines
nondum torquentur? Verumtamen quamquam
in R locus
habetur
: οἶμαι λείπει τὸ c", xal c
τόπον : τρῦπον M. — 8. τὸν : τῶν C
at additis intervertendi signis l4. τελῶν
Ad marg. habetur in. KR sequens scholion 'E
οὔ. ἀλλ᾽ dux πάντες ὡς ἕν
ἴς τότε ἁμαρτωλοῖς ἔσεται, xal πότε *
χοίσιν σταθήσεται ἡ αἰώνιος
ἐχείνη.χόλασις, xal ἀναμενεῖ τὴν ἐνέργειαν τῆς προσχαίρον ; xal ἂν οὕτως λέξειεν, γεῦ τῆς παραλογίας xai ληρολογίας
πώποτε ἀποφηνάμενος φαίνεται
* f, 84.
148
de ultimo fine utriusque eorum qui hinc deces-
serunt, ut in confesso est, parabola tractat,
at certe eos, ubi primum e praesenti vita
migraverint, ostendit nanciscentes veluti prin-
cipia atque indicia locorum, quos occupaturi
sunt : id enim sibi vult quod dicitur, « alterum
« quidem fuisse ab angelis delatum, alterum
« vero in inferno inventum ». Quare si. quis
tertius esset locus, de eo non siluisset. Quem
reipsa non dari, ex hiatu, qui tum aditu tum
medio caret, satis ostensum est.
VIII. Cum
esse, animam, ubi migraverit e corpore et
iam prorsus incorporea materiaeque expers
in octavo dixissemus, fas non
evaserit, a corporeo igne torqueri, illud qui-
dem verum esse concessistis, nullam rem cor-
poream virtute sua propria in incorpoream
quicquam pollere; tamen divina virtute id
fieri posse dicitis, neque quidquam mirandum,
quod fiat. Ad quod probandum argumentum
congruum, non necessarium adduxistis, ani-
mam nimirum oportere, quoniam per peccatum
se ipsa rebus corporalibus subiecit, ut easdem
quoque in luendis poenis perferat.
Atqui hoc argumentum plane non ostendit
rem reipsa fieri, sed innuit eandem, si forte
fiat, iuste fieri; quamvis forsitan aliorsum haud
probabilis sit. Nam dixerit quispiam, argumen-
tum retorquens, animam oportere, quoniam
una cum corpore rebus corporalibus ipsa se
subiecit, ut etiam cum corpore corpoream
poenam luat : id enim iustius, aequius, magis
consequens. Dum autem in eius rei argumen-
tum illam etiam parabolam adducitis, in qua
divitis. anima, antequam corpus resurgat,
ignea flamma cruciari dicitur, profecto ipsi
vobiscum pugnare videmini et vestram ipsi
DOCUMENTS RELATIFS AU CONCILE DE FLORENCE.
N 5 , 3 NO , C NY ,
. TUXOV ἰσχυειν εις το «5000.0. 10V * T 6€ θεία
[148]
θόντων ἐντεῦθεν διυολογουμένω: ἣ παραθολὴ Oi-
3A ^ M , ^ 2 , M p pL 3
δάσχει, ἀλλὰ παραυτίκα φησὶν" αὐτοὺς ἅμα TO)
zu , , m iH , Ἀ y EN
τῶν παρόντων ἀπαλλαγῆναι τὰς ἀρχὰς ὥσπερ xat và
, S e ^ , yas, 5 & pe
γνωρίσματα τῶν ὑποδεξουένων * «onov? xava)a6ely
-Ὁ-Ὁ A K ^ ^ * € AN Lad 5 I^
τοῦτο γὰρ βούλεται τὸ « τὸν μὲν ὑπὸ τῶν ἀγγέλων
, “Ὁ Ν "16 € m 2 w^ ^5
« ἀπενεχθῆναι, τὸν δὲ" εὑρεθῆναι ἐν τῷ ἄδη ». Eit
S. M ? 3 , NE Y ET ,
οὖν τις χαὶ τρίτος ἦν τόπος, οὐχ ἂν σιωπῇ παρεδόθ 7,"
^ δὲ Ν icy e € c SA! cu ^
τὸ δὲ μὴ elvat τοῦτον, ἱκανζὴ)ς διὰ τοῦ χάσματος xat
Qf Y , ' , /, ^ , "n
τοῦ ἀμίχτου τε xat ἀμέσου παρεδηλωθη ΄.
T2» ET , E Ü
q^. "Ev δὲ τῷ ὀγδόῳ ὃ λεγόντων ἡμῶν, ὅτι τὴν
^ ES ^ Ld m , ^ 5 ,
Ψυχὴν ἀπαλλαγεῖσαν τοῦ σώματος xxt ἀσώματον
u X EL , 5 » 9S ἢ € s 09
πάντη xut ἀϊλον γενομένην οὐχ ἔστιν εἰχὸς ὑπὸ
τ m 4
σωματιχοῦ πυρὸς κολάζεσθαι, — τοῦτο μὲν ἀληθὲς
f ,
*5 c » , - orna Na. | Fue PPS ἧς
εινᾶιν ὦμο ογησᾶτε. T Ot ELO οὐυναυ.ει μηθὲν σωμα
D
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M É M
γίνεσθαι! τοῦτο λέγετε, xol θαυμαστὸν οὐδὲν εἶναι
1.
γινόμενον !!* πρὸς δὲ σύστασιν τούτου λόγον τινὰ
2 Na , 13 » 3 » , - » , [:J
ἐνδεγόμενον᾽ 5, ἀλλ᾽ οὐχ ἀναγχαῖον εἴλήφατε, ὅτι ἣ
AU Te UN T5)
ψυχὴ ἣ δι
ξχσα, ὀφείλει xav!? ταῖς τιμωρίαις αὐτοῖς !* ὑπο-
ἁμαρτίας ἑαυτὴν τοῖς σωματιχοῖς ὑποτά-
;
τάασσεσθαι.
την m Y 3 . ci , ^ , ,
Τοῦτο μὲν οὖν, οὐχ ὅτι γίνεται, δειχτιχόν ἐστι
, 53 3^ Y » 3 f. 15 , M 2)
πάντως, ἀλλ᾽ εἴπερ ἄρα ἐγίνετο! ^, συνίστησι τὸ γινό-
5. ᾿ t “
μένον εὔλογον εἰναι, τάχα δὲ οὐδὲ εὔλογον ἄλλως
5 , , ^ » , , , ^ ᾧ, f
ἐστί’ φαίη γὰρ ἀν τις εἰς τοὐναντίον τὸν λόγον
, 16 ce PEN 17 € NS e , € LI
μεταγαγών 19, ὅτι ψυχὴ [1 ἢ διὰ τοῦ σώματος ἑαυτὴν
» e Mt
τοῖς σωματιχοῖς ὑποτάξασα μετὰ τοῦ σώματος
35 P] , n NM , eJ, 2
αὖθις ὀφείλει τὴν σωματικὴν τιμωρίαν ὑφίστασθαι
m M ἊΣ , , MN /, 18 ^ Ὁ
τοῦτο γὰρ εὐλογώτερόν τε xot διχαιότερον !? xot τῆς
L , x Y
ἀχολουθίας μᾶλλον ἐχόμενον. τὴν δὲ παραύθολὴν
5» , , , ΄, , L E] Toc
αὖθις ἐχείνην εἰς σύστασιν τούτου λαύόντες, ἐν 1j f
Ὡο C) , A ^ "m *, , m—
τοῦ πλουσίου Ψυχὴ πρὸ τῆς ἀποχαταστάσεως TOU
σώματος πυρίνη φλογὶ βασανίζεσθαι λέγεται᾽", παν-
AME Ses , l 20 MA
τελῶς ὑμῖν αὐτοῖς περιπεπτῶχοτες φαίνεσθε χαιτὰ
1. ἐτεῦθεν Α. — 2. Ad vocem φησὶν ἢ habet supra versum : ἣ παρχδολὴ δηλαδή. — 3. τῷ : xai M. —
^. ὑποδεξαμένων M. — 5. Littera v vocis τόπων sup. lin. P. — 6. δὲ om. O. — 7. Prius scripserat
παρεδόθη h, quod dein in παρεδηλώθη corr. — 8. Ad marg. HB : ὡραιότατον. — 9. Post ὑπὸ scripserat τοῦ
amanuensis cod. P, quod postea ducta linea'deleri vult. — 10. γενέσθαι C. — 11. γενομένον C. —
12. Ad marg. ἢ : ὡραῖον. — 13. xoi ἐν C. : xà». A : xai M. — 14. αὐτῆς M. Supra vocem αὐτοῖς habetur
in ἢ : τοῖς σωματιχοῖς δηλαδή. — 15. ἐγένετο OC. — 16. Post μεταγαγών ἢ habet intra uncinos : (ὡς
xxi τῷ Δαμασχηνῷ δοχεῖ ἐν τῷ περὶ ἀναστάσεως λόγῳ). — 17. ἣ ψυχή R. — 18. διχαιώτερον M. Ad marg.
HR : Δαμασχηνοῦ
μόνη ταῖς ἡδοναῖς
νεσθαι C.
δίχα τοῦ σώματος μετῆλθε. δικαίως ἄμφω ἅμα xol τῶν ἀμοιδῶν τεύξονται. --- 19.
σ
: ἡ μὲν οὖν ψυχή, μόνη τοῖς τῆς ἀρετῆς ἀγῶσιν ἐνήθλησε, μόνη xal στεφανωθήσεται" xol εἰ
ἐνεχυλήσθη (sic), μόνη δικαίως ἂν ἐχολάζετο᾽ ἀλλ᾽ ἐπεὶ μήτε τὴν χαχίαν μήτε τὴν ἀρετὴν ἣ ψυχὴ
λέγετε RAM. -- 20. φαί-
10
159
iind
[149] V. — MARCI EPHESII ORATIO ALTERA DE IGNE PURGATORIO. 149
ἑαυτῶν ἀνατρέποντες", πρότερον μὲν εἶναι τὴν πα-
ραθολὴν περὶ τῶν ἐσχάτων τελῶν " λέγοντες καὶ
M m - - ^5
οὐκ ἀπὸ τοῦ νῦν ἐνεργεῖσθαι, νῦν δὲ αὖθις τὴν
Ψυχὴν τοῦ πλουσίου χολάζεσθχι λέγοντες. "log
δαίμονας δὲ εἷς οὐχ ἀπολήψεσθαι μέλλειν
μ i v
L4 , 27 , A , 4 t 5 EE -
σώματά τινα ἀέριά φαμεν ἢ mópix *, ἵνα" ἐπιτη-
» *5
δειότεροι" ὦσιν εἰς τὰς βασάνους, ἀλλ᾽ ἔχειν αὐτὰ
μετὰ τὴν πτῶσιν ἐχείνην καὶ τὴν εἰς τὸν σωματιχὸν
τοῦτον χύσμον προσπάθειαν, χαθάπερ x«t ὁ ᾿Αδὰμ.
ὰ b 6 ' δ , ^w
μετὰ τὴν παράδασιν rOUG δεοματίνους χιτῶνας
3 ^, , n , , *
ἐνδεδύσθαι λέγεται, τὴν παχυτέραν σάρκα xo
θνητὴν χαὶ ἀντίτυπον᾽ xal τοῦτο γε οὐκ ἀφ᾽ ἑαυτῶν
εἴπομεν, ἀλλὰ τοῦ μεγάλου πατρὸς ἡμῶν Βασι--
λείουϑ λέξεσιν αὐταῖς εἰπόντος ἐν τοῖς εἰς τὸν
“ -
Ἡσαΐαν ἐξηγητιχοῖς "5 ἀκούσαντες.
- 0». Κατὰ δὲ τὸ ἔνατον ', ἡμεῖς μὲν εἴπομεν
u à i
, x , *5 -“ n -" ,
μηδεμίαν ὀπτασίαν εἶναι τῶν ὁσίων ἡμῶν πατέ-
gov!? μηδ᾽ ἄλλο τι * θαῦμα περὶ χαθαρτηρίου
πυρὸς 3 διδάσχοντα᾽ τοὐναντίην δ᾽ ὑμεῖς λέγετε
πολλὰ τοιαῦτα εὑρίσχεσθαι παρά τε 5 τῷ μεγάλῳ
Γρηγορίῳ "ἢ καὶ δὴ xal ἑτέροις.
"n ^ M B
Λέγομεν οὖν πρὸς τοῦτο ὃ, συνιστῶντες τὸ ἐξ
UM d , 14 m— 2 , HI , d
ἀρχῆς εἰρημένον, ὅτι πῦρ ἀφωρισμένον χαὶ πρόσ
χαιρον χαθαρτιχὴν δύναμιν ἔχον ἐκ τῶν τοιούτων
οὐχ ἔστι μαθεῖν" ἀλλ᾽ οἱ μὲν ἡμέτεροι πατέρες, οἱ '7
- χαὶ τὴν ἀρχὴν τῆς οὐρανίου πολιτείας ἐν ταῖς
ἐρήμοις χαταφυτεύσαντες, Αἰγύπτιοί τε χαὶ Παλαι-
στῖνοι, τοιοῦτον οὐδὲν ὁμολογουμένως, ἧπερ clo:
j μολογουμένως, ἧπερ εἴρηται,
διεσάφησαν, ἀλλὰ σχιχγραφίας τινὰς εἰδον χαὶ οἷον
διατυπώσεις τῶν μελλουσῶν ἐχείνων χολάσεων, χαὶ
ἐν αὐταῖς οὐ τοὺς 5 utxod τινα πταίσαντας, ἀλλὰ
)
M , 6 μα 4 UU E ,
τοὺς ἀσεῤεστάτους τε ' xal πονηροτάτους χολαζο-
μένους “5, Ὁ δὲ μέγας Γρηγόριος δοχῶν εἰσάγειν τὸ
sententiam convellere, ut qui antea dixeritis
parabolam de ultimis finibus tractare, non
autem nunc in transferri; nunc
vero rursus asseveretis divitis tor-
iam usum
animam
queri. Ad daemones quod spectat, non edis-
serimus, corporea quaedam aerea vel ignea
eos assumpturos quo poenis sustinendis aptio-
res fiant, verum post
lapsum illum et affectum quo ad corporeum
hunc mundum adhaeserunt, sicut οἱ Adam,
haec eis fuisse data
post violatum praeceptum, f£umicas pelliceas*
sibi induisse dicitur, nimirum
carnem et mortalem et reluctantem. Quod
quidem non ex nobismetipsis enuntiavimus,
crassiorem
sed adhibitis ipsis magni patris nostri Basilii
verbis, quae in eius ad Isaiam commentariis"
leguntur.
IX. Quoad nonum diximus quidem, nullam
referri visionem a sanctis patribus nostris
habitam neque aliud quodpiam miraculum,
quo purgatorii ignis indicium praebeatur. Con-
tra vero vos asseritis, multa eiusmodi facta
occurrere cum apud Gregorium Magnum tum
apud alios.
Ad haec igitur edicimus, illud quod a prin-
cipio dictum fuit confirmantes, ex eiusmodi
factis non deduci ignem distinctum ac tem-
porarium, qui purgandi vim habeat; verum
patres nostri, qui caelestis conversationis se-
mina in desertis conseverunt, sive in Aegvpto
sive in Palaestina, haud quicquam eiusmodi
manifeste, ut dictum est, declararunt, sed deli-
neationes quasdam adspexerunt ac veluti ima-
gines futurarum illarum poenarum, in quibus
non qui leves quasdam culpas / admiserint,
sed qui impiissime ac pravissime vixerint, cru-
ciabuntur. Magnus vero Gregorius, qui purga-
torium videtur inducere, hoc ne ipse quidem
χαθαρτήριον, οὐδ᾽ αὐτὸς οὐδὲν ἡμῖν3! ἀφωρισιένον — ; : : : ds
up bred RUPIPMPRS in loco aliquo circumscriptum tradidit, sed
, m DD , *» y^ 5 τ" 3 ^ . ἢ ὁ . * . 3
ἔν τινι τόπῳ παρέδωχεν ??, ἀλλ᾽ ἄλλον 25 ἀλλαχοῦ alios alibi cruciari purgarique refert, eos
1. Ad marg. R : ὡραιότατον. — 2. τελῶν : τριῶν M. — 3. ἀπολήψεσθχι : ἀπολείψεσῆαι O : ἀποχαλύψεσθαι
M. — ^. πύρινα OCQ : πώρια M. — 5. ἵν᾽ BR. — 6. ἐπιτηδειότερα M. — 7, εἴπομεν om. M. — 8. Ad marg
R: Βασιλείου τοῦ μεγάλου πατρὸ; ἡμῶν. — 9. λέξαισιν BR. — 10. ἐξηγητιχῶς M. .1. ἔννατον ἢ.
12. πατέρων ἡμῶν OC. — 13. περὶ χαθαρτηρίου πνρὸς om. M. — 1^4. παρά τε om. M. — 15. Γρηγορίῳ τῷ Διαλόγῳ
R. — 16. Ad marg. ἢ : ὡραιότατον, moxque : ὡραῖον. 17. οἵ ὁ εἰ OO : ot M : χαὶ ot ἢ 18. οὐ
toU; ; αὐτοὺς M. — 19. τε om. M. — 20. Ad marg. HR : ὡραῖον. — 21. ἡμῖν in ὑμῖν mutari vull. RH, addito
supra versum. Ad marg. vero haee subiungit : Εἴρηται ἔμπροσθεν ἀχριδέστερον ἡ λύσις τούτου : χὰ τ
φανερῶς, οὐ πείθεσθαι ἄξιον, ὅτι τὸ τοιοῦτον δόγμα οὐ χανιχῶς (sic χανονιχῶς) ἐξίδοτο, * o9 γοὺ πείθεσθα
οὕτω γὰρ ἡμᾶς διδάσχει ἱἹερώνυμος ὁ ὑμέτερος διδάσχαλος. — 22. παρέδωχε A. -- 5}, ἅλον Δ.
a) Gen. itr, 21. — b) Ad quem locum hic alludat nondum comperi vel post perlectos Basilii. in
Isaiam commentarios.
TK
8^.
* f. 85.
150
nempe, ut ipse ait, qui in minutissima incide-
runt peccata.
X. Ad decimum quidem et ultimum, cum
istam opinionem Origenis dogmati affinem
similemque collegissemus, atque dixissemus,
ut illam, sic et hanc reiiciendam esse, eo quod
animis socordiam enervationemque inferat,
dum alteram purgationem exspectant; rursus
respondistis eadem ac prius iterantes, neuti-
quam facere hanc doctrinam ut homines negli-
gentiores reddantur, sed ut invigilent quam
maxime, dum acerrimas intolerabilesque pur-
gatorii poenas reformidant.
At nos ea quae diximus urgentes edisseri-
haud ulla quam-
vis omnium acerrima animo concipiatur, eos
mus, temporaria poena,
absterreri, qui ad vitia proclives sint; verum
hi aut ad Origenis sententiam paulatim pro-
labentur, quamlibet poenam pro temporanea
habentes, aut adhibita quadam distinctione,
temporaneam hanc contemnent, quoniam
voluptas laevis est, aspera vero virtus et ardua,
adeo ut satius ducant et praestantius futuri
ambiguitati se committere, haud scientes quod-
nam iudicium ferendum sit de nostris faci-
noribus, nec ulli curae habentes, utrum ex
congrua paenitentia haec plene dimissa fue-
rint, an supersint in die illa iudicii manife-
standa, cum persuasissimum habeant, perfectam
se purgationem aliquando adepturos. Dominus
namque in Evangelio*, eum qui fratrem fatuum
appellaverit, non in purgatorium, sed in
"gehennam detrudendum pronuntiat^; ac de
verbo otioso edicit rationem nos esse redditu-
ros, in tempore profecto iudicii, non autem
illud per ignem eluturos. lllud ergo magis
quam purgatorium terret et ad paenitentiam
movet, nimirum quod Deum offendendo et
mandata eius violando, ipsi nos futuri iudicii et
aeternorum suppliciorum reos constituerimus.
Decet ergo, ut nos quidem censemus, purga-
torium illum ignem, qui a doctoribus vestris
statim post obitum esse dicitur, in mysticum
modum potius interpretari, non autem ut cor-
DOCUMENTS RELATIFS AU CONCILE DE FLORENCE.
[150]
, ^ , - τ τῳ €
χολαζόμενόν τε xal χαθαιρόμενον mutari τῶν (ὡς
,ὔ '
αὐτός φησιν) ἐλαχίστοις περιπεπτωχότων ἐγχλήμασι,
me / 2/ D M 2 ,
V". Δέχατον δέ γε xal τελευταῖον, ἐπιχειρούντων
ἡμῶν ἀπὸ τῆς συγγενείας καὶ ὁμοιότητος ταύτης
! δόγμα χαὶ
τῆς δόξης πρὸς τὸ Ὠριγενιαχὸν
λεγόντων ἀπούλητέαν εἶναι καὶ ταύτην" ὥσπερ
ἐκείνην διὰ τὸ ῥαθυμίαν xoi ἔχλυύσιν ταῖς uy at
fi pa vu S PUE
ἐμποιεῖν προσδεχομέναις ἑτέραν χάθαρσιν, --- ἀπην-
, , x τι Ἁ , ^3 ^ , €
τήσατε πάλιν τὰ αὐτὰ λέγοντες ἃ ? xat πρότερον, ὡς
08 m e δ CAES ENG f - * -) 0 ,
οὐδαμὼς fj παράδοσις αὕτη ῥαθυμεῖν τοὺς ἀνθρώπους
ἀλλ᾽
φοθουμένους τὸ δριμὺ xal ἀφόρητον τῶν ἐν τῷ
, , τὶ ε "n n
παρασχευάζει, ἀγρυπνεῖν ὡς μάλιστα
χκαθαρτηρίῳ τιμωριῶν.
59ι.3. 3 c ch 5 T , , eX n ,
Αλλ᾽ ἡμεῖς qe? τῶν εἰρημένων ἐχόμενοι λέγομεν,
ε τὶ , , , [A E *
ὡς οὐδεμία πρόσχαιρος τιμωρία qobci, χἂν δριμυ-
τάτη πασῶν νομίζοιτο, τοὺς ἐπιρρεπῶς πρὸς τὴν
χαχίαν ἔχοντας, ἀλλ᾽ 7j πρὸς τὴν ᾿Ωριγένους 9 δόξαν
χατὰ μιχρὸν ὑπαχθήσονται, πᾶσαν πρόσκαιρον εἰναι
, , ^ T M , s ,
τιμωρίαν πιστεύοντες, ἢ ^ xal διαστολήν τινα ποιού-
μένοι, χαταφρονήσουσι ταύτης τῆς ἐπικαίρου διὰ
bi “ lod Ὁ M ^A M bod 9 - M
τὸ λεῖον τὴς ἣδονὴς xat τὸ τραχὺ τῆς ἀρετῆς xal
πρόσαντες, Dore? βέλτιον εἰναι xat φοδερώτερον !?
τ $^ , c , € hy 2 , M
τῇ ἀδηλία τοῦ μέλλοντος ἑαυτοὺς ἐπιτρέπειν χαὶ
ἀγνοεῖν ὁποίας vivog!! ἐπιτεύξεται δίχης τὰ παρ᾽
ἡμῶν εἰργασμένα, καὶ εἰ 13 συνεχωρήθησαν ὅλως διὰ
μετανοίας τὴς προσηχούσης ἢ μένουσι χατὰ τὴν
€ , E , Ὁ , 5 13
ἡμέραν ἐχείνην τῆς χρίσεως ἐμφανισθησόμενα 15,
ἢ πεπεισμένους, ὡς χκαθαρθήσονται πάντως, ἀφρον-
- 42 Mei OUS H MA 15 ; n
τιστεῖν !^, Kol γὰρ 6 Κύριος ἐν τῷ εὐαγγελίῳ τὸν
^ , , ^ 5^ ' E] ΕἸ b
μωρὸν ἀποχαλέσαντα τὸν ἀδελφὸν οὐχ εἷς τὸ χαθαρ-
, 2 , 5 7. 45 , M '
τήριον, ἀλλ᾽ εἰς qéevvav!? παραπέμπει, xat περὶ
, m , , 17-4 , NE , E c
ἀργοῦ λόγου λόγον fuc ἀποδώσειν ἐν τῷ χαιρῷ
τῆς χρίσεως πάντως, ἀλλ᾽ οὐ χαθαρθήσεσθαι διὰ
πυρὸς διδάσχει. "l'aüva οὖν "ὃ φοδερώτερα τοῦ καθαρ-
τηρίου καὶ πρὸς μετάνοιαν χινητικώτερα Ó 7, τὸ προσ-
χροῦσαι Θεῷ !9 xai τὰς ἐντολὰς αὐτοῦ παριδόντας
τ one , N/ ^ - , , , €
τῇ μελλούση δίκη x«t ταῖς αἰωνίοις βασάνοις ὑπευ-
θύνους ἑαυτοὺς καταστῆσαι. Δεῖ τοίνυν, ὡς ἡμεῖς γε
νομίζομεν, τὸ παρὰ τῶν ὑμετέρων ῥηθὲν διδασχάλων
αὐτίκα μετὰ τὸν θάνατον χαθαρτήριον πῦρ ἀλληγορι-
ν 49
; Ὁ
χώτερον ἐχλαύεϊν, ἀλλ᾽ οὐ σωματιχόν τι xal
-
1. ὠριγενειαχὸν Μ. — 2. ταύτην τὴν POMC. — 3. ἃ : ἅπερ RG. — ^. μάλλιστα P. — 5. Ad marg. R :
ὡραῖον, pauloque inferius ὡραιότατον. — 6. τὴν ὠριγένειον“Μ. — 7. ἢ : ἢ M. — 8. πρόσαντες :
ποιήσαντες M. — 9. ὥστε : ὥσπερ À. — 10. xat φοῤερώτερον ΟΠ... AR, forte melius : σωτηριωδέστερον C. —
11. ὁποῖάς τινος O. — 12. εἰ : ἢ M. — 13. ἐμφανισθησόμενοι M. — 1^4. πάντως cum ἀφροντιστεῖν iungit R. —
15. εἰς τὴν γε. M. — 16. μὲν οὖν᾽ M. — 17. αἰνοτικώτερα Α, — 18. τῷ Θεῷ C. — 19. xai om. POMGC.
a) Cf. Mat. v, 22. — b) Cf. Mat. xir, 36.
t2
[2
30
35 —
A0
"
ΟΝ εν didis
o να γὼ Ἄν. κδὸν νον πρό
T CR AGREE Ὁ zt
CN vi ofa
io
[151]. V. — MARCI EPHESII ORATIO ALTERA DE IGNE PURGATORIO. 151
τοῦτο! νομίζειν, el? κἀκείνοις οἰχονομιχῶς ἴσως ^ poreum quidpiam accipere, etsi illi temporibus
εἴρηται, ἵν᾽ οἰκεία 5 ἡ χόλασις xax χατάλληλος 7 τῇ cedentes id forte asseruerint : quo fit ut. ani-
ma crucianda congruam accommodatamque
) vr. Ὁ a4 3 3 afe m cA D
χολαζομένη ψυχῇ *, νοητὴ xat ἀῦλος τῇ αὔλῳ xat
luat poenam, spiritualis ut est materiaeque
, RA. Ὁ Ü X 12:4) ' » ἀλεθεί
αἀσωματῳ "οὕτω γὰρ ἀλλήλοις τε χαι τῇ " ἀληθεία : :
; * expers, materiae expertem et incorpoream.
Hoc enim pacto inita inter nos et cum ipsa
- , , ῳ τὴν 2M - r4 , * » . ᾿
τὴ αὐτοαληθείᾳ Χριστῷ τῳ Θεῷ ἡμῶν, (€) πρεπε!: veritate consensione, unanimem laudem ei
M
πᾶσα δόξα 5, τιμὴ καὶ προσκύνησις σὺν τῷ ἀνάρχῳ —— referemus, qui est ipsamet veritas, Christo
Deo nostro, quem decet omnis gloria, honor
συμφωνήσαντες δόξαν ὁμόφωνον ἀναπέμψομεν
, “ΜΙ ὶ Mi - , , Ὁ ,
αὐτοῦ !! Πατρὶ xai τῷ παναγίῳ αὐτοῦ Πνεύματι,
s: 2 ΟΣ ἢ ἣν ἣν w et adoratio, cum aeterno suo Patre et sanctis-
vU» xal del xai εἰς τοὺς αἰῶνας τῶν αἰώνων, : Ad :
simo Spiritu, nunc et semper et in saecula
» ,
s . saeculorum, amen.
1. τοῦτο 0m. C. — 2. εἰ : ol. A. — 3. οἰκεῖος A. — ^. ψυχῇ om. ἢ. — 5. Ad marg. R habet, hinc
quidem : ἄδλος ἡ Ψυχὴ x«i &üÀog ἡ τοῦ συνειδότος χόλασις, xxi ὁ μετάμελος xai τἄλλα, inde vero : xai γὰρ
χαὶ ἡ αἰώνιος χόλασις ὑπὸ τῶν διδασχάλων λέγεται εἶναι ἀπουσία τῆς θείας φύσεως, εἰ χαὶ σχώληχα χαὶ πῦρ
ἀἄσόεστωον καὶ βρυγμὼν ὀδόντων xal τἄλλα᾽ οὕτω τοίνυν δεῖ νοεῖν χαχεῖνο, ὡς ἐλεγμὸν συνηδείσεως (sic), ἢ ἀδηλίαν
τοῦ μέλλοντος, 7, μετάμελον, ἀλλ᾽ οὐ πῦρ ὑλιχὺν χκαταχαῖον τὰς ἁμαρτίας. — 6. τῇ οἵη. C. — 7. Post δόξαν
habet R ἀν erasum. — 8. ἀναπέμψωμεν τῇ αὐταληθεία M. --- 9. τῇ ἀληθείᾳ BH. — 10. πᾶσα δόξα εἰς τοὺς
αἰῶνας R, reliquis omissis : σὺν τῶ ἀνάρχω m. Δ, celeris ilem omissis; ὅτι αὐτῷ πρέπει δόξα εἰς τοὺς
αἰῶνας G. — 11. αὐτοῦ om. M.
Ambros.
653.
THUS
AS
MARCI ARCHIEPISCOPI EPHESII RESPONSIO AD POSTREMÁS
LATINORUM QUAESTIONES SUPER IGNE PURGATORIO
EIUSDEM RESPONSIO AD DIFFICUL-
TATES ET QUAESTIONES SIBI SUPER
DICTIS ORATIONIBUS PROPOSITAS A
CARDINALIBUS ET CETERIS DOCTO-
RIBUS LATINIS.
1. Cum a nobis postuletis, ut quaestionibus
a vobis institutis clarius et apertius respon-
deamus, age paucis verbis (id enim in petendo
subiunxistis), ad primam quidem quaestionem,
quomodo nempe illud intelligamus, sanctorum
animas nondum propriam suam sortem bea-
tamque illam conditionem obtinuisse, adseri-
mus, sanctorum fruitionem ac beatitudinem,
qua iam nunc illi potiuntur corporibus suis
soluti, sive Dei visionem eam quis voluerit
appellare, sive Dei participationem communio-
nemve, sive regnum caelorum, sive aliud quid
eiusmodi, quam maxime mancam esse -et im-
perfectam prae omnimoda illa quae speratur
restitutione; remque ita omnino se habere, tum
Scripturarum testimoniis tum doctorum aucto-
ritatibus satis demonstravimus. Cur autem sic
opinemur, has probabiles causas diximus, sive
quod Deus aequum duxerit animas non per-
fecta gloria cumulandas esse absque corpori-
bus, quae simul cum ipsis certarunt, sive quod
TOY* AYTOY "AIIOKPIXEIZ? ΠΡῸΣ TAX
'EIJENEXOEIZAX AYTOQ ἈΠΟΡΙΑΣ
ΚΑΙ 'EPQTHXEIX ΠῚ TAIX PHOKEI-
XAIX 'OMIAIAIS ΠΑΡᾺ ἸῺΝ KAPAI-
NAAIQN ΚΑΙ TON ἌΛΛΩΝ AATINIKON
AIAAXKAAQN.
^ M -
1. ᾿Επειδὴ ὃ σαφέστερον ἡμᾶς ἀπαιτεῖτε * xod xa-
, - M -- , ,ὔ -
θαρώτερον ἐπὶ τοῖς ἠρωτημένοις παρ᾽ ὑμῶν ἀποχρί-
, / » x ,ὔ e
νασθαιὅ, λέγομεν ἡ ἤδη διὰ βραχέων (xat γὰρ τοῦτο
x m A bi ' 1 M m
προσεθήχατε τῇ ζητήσει), πρὸς μὲν τὸ πρῶτον
σ D D
ἐρωτηθέν, ὅπως νοοῦμεν ὃ τὰς τῶν ἁγίων ψυχὰς οὔπω
V 5 - “Ὁ , bd A /
τὸν οἰκεῖον χλῆρον ἀπολαθεῖν xal τὴν μαχαρίαν
2 , , 9 [4 m C^ 5 L M
ἐχείνην κατάστασιν, ὅτι ἣ τῶν ἁγίων ἀπόλαυσις xat
, ^ SI - Ὁ Ν m ? J
μαχαριότης, ἣν ἀπὸ τοῦ νῦν ἔχουσι τῶν οἰχείων
σωμάτων ἀπολυθέντες, εἴτε θεωρίαν Θεοῦ ταύτην
ἐθέλοι τις ὀνομάζειν, εἴτε μετοχ zv? καὶ χοινωνίαν
Θεοῦ, εἴτε βασιλείαν οὐρανῶν, εἴτ᾽ ἄλλο τι τοιοῦτον,
5 / 3 c NW 9 M € ' 2 , M
ἀτελής ἐστι πᾶσα xai ἐλλιπὴς ὡς πρὸς ἐχείνην τὴν
, , , , M mM Ü €
ἐλπιζουένην ἀποκατάστασιν xat τοῦτο διά τε τῶν
- - ^ e ^ « Θ᾿ ,
γραφιχῶν μαρτυριῶν xa τῶν διδασχαλιχῶν ἀποφά-
σεων ἱχανῶς παρεστήσαμεν οὕτω ῥητῶς διηγορευ-
, 10 »y ^N , » 5 u ᾿ ᾿
μένον "ῦ, Αἴτιον δὲ τούτου ἔφαμεν εἰναι τάχα μὲν τὸ
ἌΡ ^ Ὁ 41 b! ' aee) NT m.
χεχρίσθαι παρὰ Θεῷ !! μηδὲ τὰς ψυχὰς δοξασθῆναι
D » τῷ , M ;
τελέως ἄνευ τῶν συνηθληχότων αὐταῖς σώματων,
1. Haec oratio non ultimo, sed primo loco ponitur in R, folio nempe 261, alioque praenoltato titulo,
videlicet : - τοῦ ἱμοχαριωτάτου μητροπολίτου "Egécou Μάρχου τοῦ Εὐγενιχοῦ ἀπόδειξις, ὅτι οὐ τελείως ἀπέλαδον
οἱ τῶν χεχοιμημένων ψυχαὶ τὰ κατ᾽ ἀξίαν" καὶ ὅτι οὐκ ἔστι χάθαρσις μετὰ τὴν ἀποδίωσιν διὰ χαθαρτιχοῦ πυρός,
υήτε μὴν δι᾽ ἄλ)ης τιμωρίας, ὥς τινες φαντάζουνται. In Ambros. item variat titulus hoc pacto : Τοῦ πανιερω-
τάτου μητροπολίτου ᾿Εφέσου χῦρ Μάρχου τοῦ Εὐγενιχοῦ πρὸς τοὺς Λατίνους λόγος Y' : τοῦ αὐτοῦ χεφαλαιώδης
ἀπόχρισις πρὸς τοὺ: παρὰ λατίνων εἰρημένους λόγους περὶ τοῦ αὐτοῦ πουργατορίου G. Haec oratio deest in C.
Titulum servandum censui prout exhibetur a codd. PQOM. — 2. ἀπόχρισις M. — 3. πειδή R, omisso 'E
a rubricatore. — 4. ἀπαιτῆτε Α. — 5. ἀποχρίνεσθαι OM. — 6. λέγωμεν R. — 7. μὲν om. M. — 8. Allusio
ad locum alterius orationis Marci, p. 109, l. 34. — 9. Post μετοχὴν prius scripserat R: xai θεωρίαν Θεοῦ,
quae póstrema verba deinde delevit. — 10. διηγοραμένον R. — 11. τῷ Θεῷ R.
a) God. Ambros. 653, f. 65-70"; God. Paris.
1218, fol, 41-50; cod. Oxonien-Laud. 22. fol. 55'-
687"; Paris. 1292, fol. 45-56 (— G); Ἀλήθεια, p. 270-
T; Ἐχχλησιαστιχὴ ᾿Αλήθεια, t. I (1881), p. 158-62.
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RMUSCIDEEEENM I AS A
adu δὲ τὸ μὴ δεῖν ἕκαστον τῶν εἰρημένων ἁγίων ἢ
ἰδία καὶ παρὰ μέρος" τοὺς μισθοὺς τῶν ἔργων ἀπο-
λαμθάνειν, ἀλλ᾽ ὁμοῦ πάντας τελειωθῆναι κατὰ τὸν
θεῖον ἀπόστολον χαὶ χοινῇ τοὺς στεφάνους ἀπολα-
θεῖν καὶ ἀναρρηθῆναι" ἐπὶ πάσης τῆς" χτίσεως,
τάχα δὲ ἄλλο τι τοῖς ἀπορρήτοις βάθεσι τῶν τοῦ
ς Θ - , ^ ΄, q.- Ἢ 6 , H
E : £OU χριματῶν οιεγνώσμιενον ως συμ. αἰνεῖν £X
τούτων, τὴν νῦν τῶν ἁγίων ἀπόλαυσίν τε χαὶ
θεωρίαν τελειοτέραν " μὲν εἶναι τῆς ἐν τῷ παρόντι
0 βίῳ δοθείσης ἐν ἀρραδῶνος μέρει, ἀτελεστέραν δὲ
“ , » ,
τῆς τότε ἐλπιζομένης.
2. Δεύτερον δ᾽" ἐζητήσατε, τί ποτε ἡμῖν βούλε-
᾿ς ταὶ τὸ λέγειν 'ῦ ἐν τῷ "' οὐρανῷ Xa σὺν τοῖς ἀγγέλοις
Á
» ^ - / *5
εἶναι πάρὰ τῷ Θεῷ τοὺς ἁγίους. — Λέγομεν οὖν
οὐ σωματικόν τινα τόπον τὸν οὐρανόν, ob!" οἰχοῦ-
σιν οἱ ἄγγελοι καθ᾿ ἡμᾶς, ἀλλὰ τὸν ὑπὲρ αἴσθησιν "ὃ
μᾶλλον καὶ νοητὸν τόπον, εἴ γε χαὶ χρὴ τοῦτον
τόπον ἀποχαλεῖν, Θεοῦ δὲ τόπον ὅμως οἰκειότατ᾽ ἂν
* , , —
εἰρημένον" λέγει γὰρ ὃ Δαμασχηνὸς ᾿Ιωάννης ἐν τῷ
περὶ τόπου Θεοῦ χεφαλαίῳ v(" τῶν Θεολογικῶν
ὄντι !** « Ἡόπος Θεοῦ λέγεται, ἔνθα ἔκδηλος f ἐνέρ-
« γειὰ αὐτοῦ γίνεται». Καὶ πάλιν « "Tónoq Θεοῦ
« λέγεται ὁ πλέον !5 μετέχων τῆς ἐνεργείας xal τῆς
« χάριτος αὐτοῦ "δ, Διὰ τοῦτο "7 ὁ" οὐρανὸς αὐτοῦ
, , , m , ^ ^ ,
« θρόνος" ἐν αὐτῷ γάρ εἶσιν οἱ ποιοῦντες τὸ θέλημα
« αὐτοῦ ἄγγελοι ». Καὶ αὖθις" « "l'ónoc ἐστὶ νοητός,
Ü et , ς D | AS y
« ἔνθα νοεῖται χαί ἐστιν ἡ νοητὴ xai ἀσώματος
, » , JN κ 40 ᾿ 2
« φύσις, ἔνθα πάρεστι xai ἐνεργεῖ !? ». Τὸν οὖν
τοιοῦτον τόπον, ὑπερουράνιόν τε xa) ὑπερχόσμιον ??
ὄντα χαὶ νοητὸν χαὶ ἀσώματον, περιέχειν τε 2' τοὺς
i i , ? Λ
9 ' Σ
9 , M οὐ ' A
ἀγγέλους καὶ τοὺς ἁγίους φαμὲν x«i οὐρανὸν ἐκ
τῆς" συνηθείας προσαγορεύομεν, xai ἐν αὐτῷ τὸν
* D Ὁ ' , LOO - pw
Θεὸν καὶ εἶναι xal φαίνεσθαι xai ἐνεργεῖν μᾶλλον
χαὶ μάλιστα πεπιστεύχκαμεν, ἔχοντες Ex τῆς δεσπο-
τιχῆς φωνῇς τὸ « Πάτερ ἡμῶν ὃ ἐν τοῖς οὐρανοῖς »
Ύ D ^" ΡῈ ZU M
* xal αὖθις" « Τὸ πρόσωπον τοῦ πατρὸς “ τοῦ ἐν
« τοῖς οὐρανοῖς 24 », Ως γὰρ οἰκεῖον "" θεότητος αἱ
, ' -Ὕ , , »»ὕ ^
νοεραὶ φύσεις xal νῷ μόνῳ ληπταί, ξένον δὲ παν-
τάπασιν ὅσαι" ὑπὸ τὴν αἴσθησιν xavk τὸν θεολόγον
- [153] VI. — MARCI EPHESII RESPONSIO AD QUAESTIONES LATINORUM. 153
singulos illos sanctos nequaquam deceat singil-
latim ac vicissim operum praemia accipere,
sed omnes una simul consummari secundum
divinum Apostolum* et coniunctim coronas
adipisci et in praesentia totius universi procla-
mari, sive ob aliam aliquam causam, quam
Deus noverit pro ineffabili iudiciorum suo-
rum altitudine. Ex quibus colligitur, fruitionem
ac visionem, qua nunc potiuntur sancti, perfec-
tiorem quidem illa esse quam in praesenti
vita in pignus receperunt, sed non ita absolu-
tam, ut quae futura speratur.
2. Secundum quaesivistis, quid tandem veli-
mus dum dicimus sanctos apud Deum esse in
caelo et cum angelis. — Itaque profitemur,
caelum non esse locum aliquem corporeum, in
quo angelos habitare censeamus, sed supersen-
sibilem potius ac spiritualem locum, si quidem
hunc liceat locum appellare; tamen Dei locus
quam maxime proprie dicitur. Ait enim loannes
Damascenus capite de /oco Dei", quod tertium
decimum est operis eius theologici : « Dei locus
« id appellatur in quo eius actio exseritur ».
Et iterum : « Dei locus is dicitur, qui uberius
« ipsius operationem οἱ gratiam participat.
« Idcirco caelum sedes eius est : illic enim sunt
« angeli, qui faciunt ipsius voluntatem ». Et
rursus : « Est spiritualis locus, ubi intelligitur
« et exsistit intellectualis natura et incorporea;
« ubi nimirum praesens est et agit ». Hoc
igitur loco, qui supercaelestis est et super-
mundanus, intelligibilis et incorporeus, tam
angelos quam sanctos contineri censemus, eum
pro more recepto caelum appellantes, Deumque
in eo potius, imo quam potissime et esse et
manifestari et operari persuasissimum habe-
mus, illud ex Domini verbis assumentes
« Pater noster qui es in caelis », et iterum :
« Faciem Patris mei qui in caelis est ». Quem-
admodum enim divinitatis propinquae sunt
1, Ad marg. ἢ : καὶ ὁ θεῖος Δαμασχηνὸς τοῦτο φησὶ εἰς τὸν πεοὶ ἀναστάσεως λόγον. Tum altera pagina:
Ola : ὡραῖον. — 2. τῶν εἰρημένων ἁγίων : τούτων AR. — 3. μέρους A. — ^. πάντας om. 6. » ἀναρρηθεῖναι
M. — 6. τῆς oni. AM. — 7. ἐγνωσμένον M. — 8. τελειωτέραν O. — 9. δ᾽ om. PM. l0. Cf. supra, p. 110
l. 7. — 11. τῷ om. A : supra versum R. — 12. οὗ : οὐ M. — 18. οἰκοῦσιν-αἴσθησιν om. POM. —
14. ὄντι : οὔτε M. voculamque tribuit Damasceno, — 15. πλέων HR. — 16. αὐτοῦ om. ἢ, 17. Post τοῦτο
add. οὖν R. — 18. ὁ om, POM. — 19. Ad marg. R : ὡραῖον. 90, τε ὄντα xal ὑπ. TH. 3| mtouy
περιέχοντα M. — 22. τῆς om. R. — 23, πατρὸς ἡμῶν AR, — 21. xal αὖθις-τοῖς οὐρανοῖς om. M : ad marg
A. — 925. οἰκείφυ M. —.26. ὅσα RA.
a) Cf. Hebr. xi, 40,
-. b) Gf. P. G., t. 94, c. 85:
. Uh,
154
intelligentes naturae, quaeque mente sola per-
cipi queunt, alienae autem omnino, quae-
cumque sub sensus cadunt, iuxta Gregorium
Theologum?; eodem modo Dei locus ac mun-
dus is propior est, quo naturae intellectuales
materiaeque — expertes continentur, quique
prior ab illo creatus est ex eiusdem Theologi
sententia"; alienus vero prorsus noster iste, qui
terram ambit. Quapropter praestantissimae Dei
manifestationes contigisse leguntur scissis seu
apertis caelis, quo plane ostenditur, ex super-
caelestibus illis regionibus, quocumque tandem
modo, Deum descendisse, quotiescumque be-
nigne voluerit hominibus se manifestum facere.
Ex eodem loco ad corporeum hunc mundum
angelos a Deo mitti dicimus ad ministerium
aliquod obeundum, nec posse eos simul hic
adesse et illic, et agere; sed quemadmodum,
dum illic sunt, suis funguntur officiis, id est
Deo assistunt eumque contemplantur et lau-
dant; eodem modo dum hic adsunt, sua item
perficiunt ministeria, aliquantisper conquie-
scentes ab altissima illa contemplatione et
apparitura. Ait enim loannes Damascenus,
capite illo.de /oco Dei* : « Angelus etsi non ad
« modum corporis ita in loco continetur, ut
« formam et figuram recipiat; in loco tamen
« esse dicitur, quia spirituali modo adest et
« agit, prout naturae suae consentaneum est;
« nec alibi est, sed ibi intelligibili modo cir-
« cumscribitur, ubi et operatur. Neque enim in
« diversis locis eodem tempore operari potest :
« Dei namque solius est ubique simul operari ».
Quare si ex theologi huius sententia angelus
non potest eodem momento in diversis locis
agere, nec in caelo praesens poterit muneribus
corporeis perfungi, neque etiam, dum nobiscum
conversatur et res nostras operatur, simul po-
terit Deum, quatenus illum videre licet, sincere
contemplari et laudare, sed ab operatione illa
ferietur oportet, etsi ad modicum tempus.
Namque si Dei solio adsistere illud secum ferat, — t5?! μὴ παρεῖναι πανταχοῦ τὸν δριύμενον, ἀλλὰ
1. θεοφανῶν A, sed addito postea εἰ supra versum. — 2. πεφήνασι : πεφύκασι M. — 3. ὕπερ supra
versum R. — 4. εὐδόχησε PO. — 5. ἠθέλησε xai ηὐδόχησεν RA. — 6. ἀποστελλόμενος G. — 7. διακονίαν
R. et ad marg. ὡραῖον. — 8. παρῆναι O; ilem lin. 23. — 9. χαταυτὸν P : κατ᾽ αὐτὸν Ὁ
xat' αὐτὰ M. — 10. ἀλλ᾽ ὥσπερ-ἐνεργεῖν ad marg. O. — 11. Post αὐτὸν add. R : ὡς οἷόν τε αὐτοῖς.
— 12. φήσιν A. — 13. χαταυτὸν P, sed addita eadem manu syllaba τὰ sup. lin. — 14. ἐν τῷ oup. O. —
15. δύνασθαι R. — 16. ἐνεργεῖν M. — 17. ὁμοῦ : ὅμως M. — 18. ἀπολεῖσθαι O. — 19. Ad marg. R : ὡραῖον. ---
20. τὸ μὴ χαθ’ M. — 21. τῷ : τὸ M.
DOCUMENTS RELATIFS AU CONCILE DE FLORENCE.
[154]
Γρηγόριον, οὕτως οἰκεῖος μὲν Θεοῦ τόπος xoi
, m m A54 , ^ '
κόσμος ὅ τῶν νοερῶν xxt ἀύλων φύσεων, ὃς xat
“Ὁ € , , €" ΚΝ , ^ ^ CN
πρώτος UT αὐτου δεδημιούργηται χατὰ TOV QUTOV
θεολόγον, ξένος δὲ παντάπασιν 6 περίγειος οὗτος
Ν » c * m * , Ld
καὶ xa0 ἡυᾶς. Διὰ τοῦτο x«l oi μέγισται τῶν
θεοφανειῶν ! σχιζομένων ἢ ἀνοιγομένων τῶν οὐρανῶν
πεφήνασι 2, δηλοῦντος τοῦ γινομένου πάντως, ὡς
, m € , doa J 2 [4 /
ἐχ τῶν ὑπερουρανίων ὃ ἐκείνων χώρων ὅτῳδήποτε
, , "m "m
τρόπῳ συγχκαταδάσεως ὃ Θεὸς ἐπιφανῆναι τοῖς
xa0' fuc ηὐδόχησε * xat ἠθέλησεν ?. ᾿Εκ τούτου τοῦ
τόπου πρὸς τὸν σωματιχὸν χόσμον ἀποστελλομένους ὃ
- /
ὑπὸ Θεοῦ τοὺς ἀγγέλους ἐπὶ Owxxovia" φαμέν, μήτε
- 8 M S.N 9 5 Ὡ “ - u:9
παρεῖναιδ xarà ταὐτὸν ἐνταῦθα xdxci, μήτ
E] - 5 διπλῷ y ^s. , Mx Me -€-
ἐνεργεῖν. ἀλλ᾽ ὥσπερ ἐχεῖ παρόντας τὰ ἑαυτῶν
10
5 e n , E m A "
ἐνεργεῖν !?, παρίστασθαί τε τῷ Θεῷ xai, θεωρεῖν
5.1 Ἀν τ ἢ ive v cr ΕἸ m , 4 m
αὐτὸν !! xal ὑμνεῖν, οὕτως ἐνταῦθα παρόντας τὰ τῆς
^ , 5 - / s s
διακονίας αὖθις ποιεῖν, σχολάζοντας πρὸς μιχρὸν
τῆς ἀχραιφνοὺς θεωρίας ἐχείνης χαὶ παραστάσεως.
ΟῚ , ΩΝ
Λέγει 13 γὰρ ὃ Δαμασχηνὸς ᾿Ιωάννης ἐν τῷ εἰρη-
, b 4 »
μένῳ περὶ τόπου Θεοῦ xeoohator « 'O ἄγγελος
« σωματιχῶς μὲν ἐν τόπῳ οὐ περιέχεται, ὥστε
“ ᾿ L d ΄, ᾿
« τυποῦσθαι χαὶ σχηματίζεσθα!" ὅμως λέγεται εἰναι
« ἐν τόπῳ διὰ τὸ παρεῖναι νοητῶς χαὶ ἐνεργεῖν
* Y € “ὦ ΄ Y R7 E Ὁ
« χατὰ τὴν ἑαυτοῦ φύσιν, χαὶ μὴ εἶναι ἀλλαχοῦ,
ὡς , , bd Ὁ , “ M
« ἄλλ᾽ éxeios νοητῶς περιγράφεσθαι, ἔνθα χαὶ
3 OS" Y τ WA ' 3. 2 bJ ,
« ἐνεργεῖ" οὐ γὰρ δύναται χατὰ ταὐτὸν ἐν διαφόροις
« τόποις ἐνεργεῖν" μόνου γὰρ Θεοῦ ἐστι τὸ παντα-
« χοῦ χατὰ ταὐτὸν !? ἐνεργεῖν ». Ei τοίνυν xac
M , e 5 , » , ,
τὸν θεολόγον τοῦτον οὐ δύναται ἄγγελος ἐν διαφόροις
/ ' TI , bd 3509179 E 944
τόποις χατὰ ταὐτὸν ἐνεργεῖν, οὔτ᾽ ἐν οὐρανῷ
M ΠΥ LS τὺ Ὁ ES E cov
Oóvacai!? τὰ σωματικὰ ἐνεργεῖν, οὔτε παρ’ ἡμῖν
^ ὅθις ' τ θ᾽ ἐμᾶς e e 46: i
ὧν αὖθις xoi τὰ xa«0' ἡμᾶς ἐνεργῶν δ ἀχραιφνῶς
διοῦ 11 δύναται θεωρεῖν τὸν Θεόν, ἔνθα φαίνεσθαι
΄ M € LJ 3 5 2 /, - 5 ,
πέφυχε, xui ὑμνεῖν, ἀλλ᾽ ἀνάγκη τοῦτον ἀπολεί-
TUS en ἘΠ CRUS E ᾿ s *
πεσθαι ὃ τῆς ἐνεργείας ἐχείνης, εἰ xxt πρὸς μιχρὸν
χρόνον. Ei γὰρ τῷ παρίστασθαι τῷ Θεῷ τὸ δρᾶν."
αὐτὸν ἕπεται, τῷ ἀποστέλλεσθαι πρὸς Θεοῦ τὸ
/n^20 € , € c 5: ὧδ 5 » s » 3 Δ.
tnx£0. 7" ὁμοίως δρᾶν aurov ἄχο ουθήσειεν ἄν, οὐχὶ
a) Cf. P. G., t. 36, c. 321. — b) Greg. Naz. Orat. 38 in Theophania, n. 9 — P. G., t. 36, c. 320-1. —
6) Op. et loc. cit.
10
r2
Qt
30 .
35
(4 Ξ΄-.
[155] VI. — MARCI EPHESII RESPONSIO AD QUAESTIONES LATINORUM. 155
τῷ! ἀπεστράφθαι xal. πρὸς ἄλλο τι Og»? τὸν
ὁρᾶν ὀφείλοντα. Καὶ τοῦτο σφόδρα χατάδηλον, εἰ
j ^
μή τις σφόδρα φιλονεικεῖν βούλοιτο" τίς γὰρ ἂν
φαίη τὸν τέμνοντα τοὺς ᾿Ασσυρίους ἐχεῖνον ἄγγελον
ἐν αὐτῇ τῇ ὥρα χαὶ τῷ Θεῷ παρίστασθαι χαὶ θεω-
.geiv αὐτὸν " xal ὑμνεῖν; Διὰ τοῦτο xat ὁ Κύριος ἐν
-“ b 1 -
εὐαγγελίοις οὐ, ἁπλῶς εἶπεν, ὅτι οἱ ἄγγελοι αὐτῶν '
διαπαντὸς βλέπουσιν, ἀλλ᾽ ὅτι « οἱ ἄγγελοι αὐτῶν ?
* - , - »- ^ [4 * ,
« ἐν τοῖς οὐρανοῖς διχπαντὸς βλέπουσι τὸ πρόσ-
« (ymo τοῦ πατρός μου τοῦ ἐν οὐρανοῖς ». 'Év
" , ὦ Ψ A * , *
τοῖς οὐρανοῖς ὄντες, φησί, διαπαντὸς βλέπουσι τὸ
πρόσωπον τοῦ ἐν οὐρανοῖς φαινομένου, ὡς εἴ γε μὴ
ἐν οὐρανοῖς εἰσιν, οὐδὲ βλέπουσι τὸ πρόσωπον τοῦ ἐν
- - , , MI
τοῖς σωματιχοῖς μὴ πεφυχότος φαίνεσθαι. Καὶ ὁ
᾿πάμμεγας " δὲ Διονύσιος ἐν κεφαλαίῳ τε" 1087 περὶ
^ 8 2 , € , bd , - d διὸ
τῆς" οὐρανίου ἱεραρχίας τρεῖς αὐτοῖς ἀποδίδωσι
γενιχὰς ἐνεργείας ἀλλήλων διωρισμένας" « 'Tó πρὸς
^ , e^ * , ,
« τὸ ἄναντες ἐπιστρεπτιχῶς “ ἀνατείνεσθαι, ὅπερ
« ἐστὶ τὸ τὸν Θεὸν δρᾶν ἀχραιφνῶς xac ἢ ἀναλο-
« γίαν τῆς ἑαυτῶν στάσεώς τε χαὶ τάξεως" χαὶ τὸ
« περὶ ἑαυτοὺς ἀρρεπῶς εἵλεϊῖσθαι ᾽5 τῶν οἰχείων
Y τ * ,ὔ M *
« ὄντας φρουρητιχοὺς δυνάμεων, ὅπερ ἐστὶ τὸ
« ἑαυτοὺς νοεῖν ve ! χαὶ εὐθετεῖν "5" καὶ τὸ τῇ 3 περὶ
« τὰ δεύτερα χοινωνιχῇ προύδῳ τῆς προνοητιχῆς
« αὐτοὺς ἐν μεθέξει δυνάμεως εἶναι, ὅπερ ἐστὶ τὸ
« προνοεῖν τῶν χαταδεεστέρων χαὶ περὶ αὐτοὺς
« ἐνεργεῖν». Οὐχ ἄρα τὸ τὸν Θεὸν δρᾶν ἔργον
dei! μόνον xal διηνεχὲς χατὰ τὸν αὐτὸν τρόπον
x. e ^P, L4 415 ὃ ' "ὉὉ LI "Ὁ
ἔχουσιν. El δέ τις οἴοιτο "5 διὰ τοῦτο καὶ τῆς μαχα-
διότητος αὐτοὺς ! ὑφίεσθαι, διότι μὴ τὸν Θεὸν
μόνον "Ἶ ἀεὶ xav! ἐνέργειαν ἀχραιφνῶς δρῶσιν, ἀλ)ά
τι xal ἕτερον ἔργον ἔχουσιν, ἐλεεινὸς '* τῆς μιχρο-
, E 3 , -
λογίας, εἰ τοσοῦτον εὐαπόῤλητόν τι χρῆμα νομίζοι '?
, A , ^ ^^
τὴν μαχαριότητα εἶναι χαὶ ἐν στενῷ κομιδῇ χατα-
χεχλεισμένον, ὡς πρὸς μίαν ἐνέργειαν ἀεὶ συντετά-
σῆαι 3" xa μηϑὲν ἔξω ταύτης ἐχνεῦσαι δύνασθαι' πῶς
δ᾽ ἂν xal ἀπούάλοιεν"! τὴν μακαριότητα οἱ 55 ὅλοι
Deum nempe intueri; a Deo mitti illud item
consequitur, a Deo videndo iam cessare, non
quod non ubique sit qui conspiciendus est, sed
quod is qui conspecturus est alio se converte-
rit ad aliud quidpiam faciendum. Quae res ad-
modum perspicua est, nisi quis admodum
iurgari velit. Quis enim dixerit angelum illum,
dum Assvrios caederet, eadem hora et Deo
adstitisse et eum contemplatum esse et lau-
dasse? Hanc etiam ob causam Dominus in
Evangelio non absolute dixit : « Angeli eorum
« semper vident », sed « Angeli eorum iz caelis
« semper vident faciem Patris mei qui in caelis
« est ». Dum in caelo sunt, inquit, semper
vident faciem eius qui in caelis conspicitur;
hinc fit ut si neutiquam in caelis fuerint, ne
videbunt quidem faciem eius qui se in rebus
corporeis manifestum facere non consuevit.
Porro maximus ille Dionysius, capite XV
Caelestis hierarchiae, tres eis tribuit generales
operationes alias ab aliis distinctas, videlicet" :
« Ad anteriora se conversive extendere, id est
« Deum pure contemplari, quemque pro suo
« statu et ordine; secum constanter se volutare
« ad proprias suas virtutes custodiendas, id est
« semetipsos intelligere ac movere; inferiores
. « denique per diffundentem se in eos illapsum
« providae suae virtutis participes facere, id
« est minoribus providere et curam eorum
« agere ». Non ergo unum tantum perficiunt
opus eodem modo iugiter continuatum, Deum
nempe contemplandi. Si quis autem arbitretur
eos nonnihil beatitudinis propterea amittere,
quod Deum solum non semper et reipsa pure
contemplentur, sed aliud quicquam — ipsis
obeundum sit, o miserandam parvi et angusti
animi aestimationem! qui beatitudinem censeat
rem amissu tam facilem ac tam anguste coarc
tatam, ut uni operi continuo tenore incumbant,
quin aliquantulum alio deflectere queant. Qui
Ι, τῷ τὸ M. — 2, δᾶν A. — 3. αὐτοῦ O, in quo praelerea omittuntur διαπαντός-ἐν τοῖς
οὐρανοῖς, ea scilicel. quae inter ulrumque διαπαντός intercedunt. — à. αὐτὸν M 5. αὐτοῦ M
6. παμμέγιστος M. — 7. τοῦ om. M. — 8. περὶ post τῆς M. — 9. χατὰ M. — 10. εἰλῆσθαι M n
om. M. — 12. ἀθετεῖν PM. — 13. τῇ supra versum Ὁ. — 1^4. ἀεὶ om. M 15. Ad marg. R : ἄνθυ
ποφορά. — 16. αὐτοὺς om. M. — 17. μόνον om. R. — 18, ἐλεεινοί M. 19. νομίζει OM 20, συντετάχϑαι M.
— 21, ἀποδάλλοιεν A. — 22. xai ol O.
aC. ἡ), 5.98, c. 328.
" f. 66".
Ext:167.
156
fieri possit, ut ii a beatitudine excidant, qui toti
primi luminis participatione secundaria lumina
dicuntur et creduntur, vocem sermonum eius
audiunt, voluntatem eius faciunt, universam
suam operationem item habent sive ad Deum
sive secundum Deum? Quibus argumentis
innixi iure profecto diximus, nec sanctos plene
visione illa ac fruitione potiri ob huiusmodi
causam, quod ad corporeum mundum rever-
tantur, et nos eiusdem generis socios foveant,
et nobiscum plerumque conversentur, reliquiis
suis miracula patrantes, necnon invocantibus
se ubicumque erit gentium occurrentes. Neque
enim fieri potest, ut tanta obeant munera et
iis opitulentur qui ipsos invocaverint, ac simul
visione illa sincere perfruantur. Ex eo tamen
nullo modo sequitur, eos minus felices a nobis
haberi, cum vel guttula divinae illius gratiae,
cuius ope tot tantaque operari queunt, satis sit
ad summam felicitatem procurandam. Haec
forsan est causa cur divinus apostolus, cum
omnia in resurrectione futura descripsisset, ac
superstites dixisset rapiendos fore in nubibus
obviam Domino in aera, deinceps subiunxerit* :
« Et sic semper cum Domino erimus »; quo
ostenderet, sanctos hactenus non semper cum
Domino conversari, tum quod ad corpus
propendeant, ad quod recipiendum naturali
desiderio fertur anima, tum quod ad mundum
istum redeant et sodalium , curam gerant.
Quacum apostoli sententia congruit divus Dio-
nysius? : « Quando incorruptibiles, inquit, et
« immortales evaserimus, Christiformem bea-
^
« tissimamque sortem adepti (quod olim plane
« fiet in futuro saeculo), tum seziper, uti scrip-
In. illud
ergo dumtaxat aevum, postquam mundus hic
« tum est, cum Domino erimus ».
praeterierit, perfecta Dei visio et fruitio atque
iugis cum eo conversatio reservata est.
1. φῶτα om. M. — 2. δεύτεροι M. —— 3. ὃὲ :
DOCUMENTS RELATIFS AU CONCILE DE FLORENCE.
[156]
᾿τὉὋᾳ ^ , € ^ má »
φῶτα ! δεύτερα ? τῇ τοῦ πρώτου φωτὸς μεθέξει
, “Ὁ
λεγόμενοί τε xal πιστευόμενοι, καὶ ἀκούοντες μὲν τῆς
d Ὁ , ΕῚ τ Ὁ NY 3 ^ ,
φωνῆς τῶν λόγων αὐτοῦ, ποιοῦντες δὲ ὁ τὸ θέλημα
EJ m EU ^? € , ^ , * ^ ^ ^
αὐτοῦ, πᾶσαν δ᾽ Óuoloc ἐνέργειαν ἢ πρὸς Θεὸν ἢ
χατὰ Θεὸν ἔχοντες; "Ex δὴ τῶν τοιούτων λόγων
» M ^ (DUET »
, Pes
εἰκότως ἄρα χαὶ τοὺς ἁγίους ἔφαμεν ἐλλιπὴ " τὴν
θεωρίαν ἐκείνην xoi τὴν ἀπόλαυσιν ἔχειν xal?
ἥν δ M bc 8 D c N x b
OtX τὴν τοιαυτὴν αἰτιᾶν, OTI προς τὸν σωματιχον
ἐπιστρέφονται χόσμον χαὶ προνοοῦσι τῶν ὁμοφύλων
€ Ὁ M ^ M -- , , € τῳ »
ἡμῶν x«i τὸ πολὺ τοῦ χρόνου μεθ᾽ ἡμῶν ὄντες
διατελοῦσι, διὰ τῶν οἰχείων λειψάνων θαυματουρ-
γοῦντες καὶ τοῖς δεομένοις ἑχασταχοῦ παριστά-
9. 5 b ἐν ' 5 X cr ' ,
p.evot?* οὐ γὰρ δυνατὸν αὐτοὺς ἅμα τε τὰς TOLXU-
5 J 3 , n , - ,
τας ἐνεργείας ἀποδιδόναι xat συμπάσχειν τοῖς ἐπ!-
΄ M m 14 5 , 2) —-
καλουμένοις xxl τῆς θεωρίας ἐχείνης ἀχραιφνῶς
ἀπολαύειν. ᾿Αλλ᾽ οὐ διὰ τοῦτό ve? χαχοδαιμονεῖν
, V 5 , N m de / m ,
αὐτοὺς οἰησόμεθα, xat τῆς μικρᾶς δανίδος τῆς θείας
; , ΤᾺ ὃ » 7 V 44 c Ν 7
ἐχείνης χάριτος, δι᾿ ἧς τὰ 1) τοιαῦτα δύνανται,
ἊΝ A 5 I , ὃ ^ , 3^ , Δ M ο
πρὸς τὴν ἐσχάτην εὐδαιμονίαν ἀρχούσης. At τοῦτο
- *, D Y ^ ,
τάχα xai ὃ θεῖος ἀπόστολος "2 τὰ χατὰ τὴν ἀνάστασιν
[ , M ^ »
πάντα προδιαγράψας xai τοὺς περιλειπομένους
C 2 6 13 ELLA 2 ^ 2). 5 E] , :
ἁρπαγήσεσθαι [ὁ εἰπὼν ἐν νεφέλαις εἰς ἀπάντησιν
m , , .,! à] D 1 A , "m^ ^
toU Κυρίου εἰς ἀέρα, μετὰ τοῦτο Γ΄ ἐπήγαγε" « Καὶ
cr , Ν , 2v ) € J
« οὕτω πᾶντοτε σὺν Κυρίῳ ἐδόμεθα », ὡς mpo-
^ » , N , b M N
τερον οὐχ ὄντες πάντοτε σὺν Κυρίῳ διὰ τὴν πρὸς
EY m € , ^ n» NN E "i e 45 .$
τὸ σῶμα ῥοπήν, ὃ φυσιχῶς ἐφίεται ἀπολαύεῖν !?. $
ψυχή, καὶ τὴν πρὸς τὸν χόσμον τοῦτον ἐπιστροφὴν
χαὶ τὴν τῶν ὁμοφυῶν 1 ἐπιμέλειαν. Καὶ ὁ θεῖος
6i!" Διονύσιος ἀχολούθως τὴ ἀποστολικῇ διανοία
« Ὅταν ἄφθαρτοι » φησί « xxt ἀθάνατοι γενώμεθα
« καὶ τῆς χριστοειδοῦς xol μαχαρίας ἐφικώμεθα
xt el v , M ^ 5».
« λήξεως (ὅπερ ἔσται που πάντως κατὰ τὸν αἰῶνα
« τὸν μέλλοντα), πάντοτε σὺν Κυρίῳ κατὰ τὸ "ὃ
, zu / y - PES 3.4
« λόγιον ἐσύμεθα ». Μόνῳ ἄρα τῷ αἰῶνι ἐχείνῳ
εἶ A * m 7 , έλ " ,
μετὰ τὴν * τοῦ χόσμου τούτου παρέλευσιν ἣ τελεία
^ τ , A , , N EY ET
τοῦ Θεοῦ θεωρία τε xai ἀπόλαυσις x«i τὸ εἶναι
e ,
πάντοτε σὺν αὐτῷ τεταμίευται.
^
δὴ R; ad marg. BH : ὡραῖον. — 4. δὴ : δὲ M. — 5. ἐλλιπῶς
M. — 6. Ad marg. R : ὅτι οἱ ἅγιοι ἐπικαλούμενοι μεθ᾽ ἡμῶν ἀναστρέφονται ἀοράτως. — 7. xoi om. M. —
: ,
8. τοιαυτὴν
: αὐτὴν O. — 9. περιϊστάμενοι M. — 10. ye om. G. — 11. τὰ om. M. — 12. Ad marg. R: ὁ
ἀπόστολος τὰ χατὰ τὴν ἀνάστασιν. — 13. Scriplum erat ἁρπαγήσεθαι in P, sed eadem manus adiecit c sup:
lin. — 14. Post ἀέρα prius scripserat R : xoi οὕτω, quo deleto subiunxit : εἶτα μετὰ τοῦτο. — 15. ἀπολαυεῖν
M. — 16. ὁμοφύλων R. — 17. δὲ om. BR, qui ad marg. add. : ὅτι ὁ Διονύσιος ἀχόλουθα τῷ ἀποστόλῳ ἔλεξεν.
— 18. τὸ supra versum R.
a) Cf. I Thess. 1v,
16. — b) Dionys. Areop. De. div. nomin. c. 1, 2 & —vP, 6.; 1:.37.0.1992.
οι
10
τῷ
et
30
90
T-—:—""' —-—-—-—-——-—-—"—-——-—-——"— —m4
45
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3. “Τρίτον ἦν τῶν dmognuéwov!, d τί ποτε
λοῦ , * n Ó 2f Xy Mn 2 Ἂς $4 *
χαλοῦμεν τὴν μαχαρίαν θεωρίαν ἐκείνην 5, ἧς ἀπὸ
τοῦ νῦν οἱ ἅγιοι ἀπολαύουσι" xal εἰ" αὕτη ἐστὶν
$ δι’ εἴδους, ἥν φησιν ὃ ἀπόστολος, χαὶ el^ xac
ei * 7 "m ^ Α
οὐσίαν οἱ ἅγιοι τὸν Θεὸν θεωροῦσι. — Πρὸς δὴ
ταῦτά φαμεν, ὅτι τὴν θείαν οὐσίαν ὁρᾶν ἢ νοεῖν
, SN. UU 35 , 6 , 22
ἢ γινώσκειν οὐδεμία vevrnth? δύναται" φύσις, οὐδ
αὐτοὶ τῶν ὑπερχοσμίων νόων ol πρώτιστοι 7" πέφυχε
: z
qXp τὸ χατ᾽ οὐσίαν γινωσχόμενον, 7? γνωστόν
10 ἐστι, περιλαυδάνεσθαι ὑπὸ τοῦ γινώσχοντος" ὑπ᾽
᾿ οὐδενὸς δὲ ὁ Θεὸς περιλαμβάνεται' φύσει γὰρ
᾿ ἀκατάληπτος 9. Καὶ περὶ τούτου τοὺς μαχροὺς ἐχεί-
γους xai χαλοὺς λόγους ὃ Χρυσόστομος ᾿Ιωάννης
πεποίηται πρὸς ᾿Ανομοίους ! γράφων τοὺς τὴν
οὐσίαν τοῦ Θεοῦ μεγαλαυγχοῦντας εἰδέναι. Λέγει
δὲ πρὸς αὐτοὺς xai ὃ μέγας ἰ᾿δασίλειος 12 ἐν τῷ
πρώτῳ τῶν!" πρὸς Eüvógsov: « Τί ἐξαίρετον τῇ
« γνώσει τοῦ δονογενοῦ: ἢ τοῦ ἁγίου Πνεύματος
« καταλείψουσιν, εἴπερ αὐτοὶ τῆς οὐσίας αὐτῆς"!
« ἔχουσι τὴν κατάληψιν; Οὐ !5 γὰρ δὴ τῆς δυνά--
«μεῶς χαὶ τῆς σοφίας καὶ τῆς ἀγαθότητος τοῦ
« Θεοῦ τῷ Movorevei! τὴν θεωρίαν προσνείμαντες,
« σύμμετρον ἑαυτοῖς θήσονται τῆς οὐσίας τὴν xa-
« τανόγσιν' πᾶν γὰρ που τὸ ἐναντίον εἰχὸς αὐτὴν
« μὲν "ΤΠ τὴν οὐσίαν ἀπερίοπτον εἶναι παντὶ πλὴν
« ἢ τῷ Μονογενεῖ xat τῷ !9 ἁγίῳ Πνεύματι, ἐκ δὲ
« τῶν ἐνεργειῶν τοῦ Θεοῦ ἀναγομένους ἡμᾶς χαὶ
« διὰ τῶν ποιημάτων τὸν ποιητὴν ἐννοοῦντας τῆς
« ἀγαθότητος αὐτοῦ xai τῆς σοφίας λαμύάνειν τὴν
« σύνεσιν 1"- τοῦτο γάρ ἐστι τὸ γνωστὸν τοῦ
« Θεοῦ, ὃ πᾶσιν ἀνθρώποις ὁ Θεὸς ἐφανέρωσεν "Ὁ ».
Ὅτι δὲ οὐδ᾽ 3! αὐτοῖς τοῖς τῶν ἀύλων τάξεων
ἡγουμένοις f, οὐσία τοῦ Θεοῦ ?? θεωρεῖται, μάρτυς ??
.« bus Dei subvectos nos, et
E 1457] VI. — MARCI EPHESII RESPONSIO AD QUAESTIONES LATINORUM. 157
3. Tertia difficultas haec erat, quo tandem
nomine appellemus beatam illam visionem, qua
iam nunc sancti perfruuntur; sitne illa per
speciem quam vocat Apostolus*, an vero Deum
ut in se est sancti contemplentur? — Ad haec
igitur respondemus, divinam essentiam adspici
vel cogitatione concipi vel cognosci ab ulla
natura creata neutiquam posse, ne ab ipsis
quidem praestantissimis inter supramundanas
mentes. Etenim quod cognoscitur ut in se est,
quatenus cognoscitur, à cognoscente com-
prehendatur oportet. Atqui Deus a nullo com-
prehenditur : est enim natura sua incompre-
hensibilis. Ad quod probandum prolixas illas
optimasque conciones loannes Chrvsostomus
edidit adversus Anomoeos" scribens, qui se
Deum secundum essentiam nosse iactitabant.
Hos item alloquens magnus Basilius libro
primo adversus Eunomium* : « Quid igitur,
« inquit, praecipui relinquent Unigeniti cogni-
« tioni aut sancti Spiritus, siquidem ipsi ipsam
« essentiam comprehendunt ? Nec enim poten-
« tiae, bonitatis sapientiaeque Dei contempla-
« tionem Unigenito attribuentes, accommoda-
« tamsibiesse essentiae intelligentiam putabunt.
« Nam contra omnino constat ipsam quidem
« essentiam nulli nisi Unigenito ac Spiritui
« sancto cogitabilem esse; sed ab operationi-
per ea quae
« condita sunt conditorem intelligentes, sic
« bonitatem ac sapientiam eius percipere. De
« Deo enim notum est", quod cunctis homini-
« bus Deus manifestavit ». Quod autem ne ab
ipsis quidem ordinum immaterialium principi-
bus Dei natura adspectari queat, id testatur loan-
nes aureus ille in homiliis ad Oziam de Sera-
phinis haec scribens: « Cuius gratia, dic mihi,
« facies suas obvelant alasque praetendunt?
« Nonne propterea quod fulgorem e solio mi-
1. Allusio ad ea quae Marcus habet supra, p. 110, 1l. 15. — 3, ἐχείνων M. — 3. c: ἡ A τ om. M. —
^. εἰ : ot M, quam particulam om. post οὐσίαν, — 5. γεννητὴ M. 6. δύναται om. H, in quo ad marg
ὅτι ἀδύνατον γενητὴ φύσις ὁρᾶν ἢ νοεῖν τὸν Θεόν. — 7. πρότιστοι B, qui ad marg. add, : ὡραῖον. — 8. $: ἢ
A : εἰ M. — 9, φύσις M. — 10. ἀκατάλυπτος A. --- 11. ἀνομίους OM; γράφων πρὸς Ἀνομίους AR (ἀνομοίους Δ
addito ad marg. R : Χρυσοστόμον : --- Βασιλείου. — 12. Βασίγειος om. M. 13. τῶν : τὸν Δ. l4. αὐτῆς
αὐτοῖς À. — 15. οὐ : οἱ M. — 16. Ad marg. ἢ : ὡραῖον. — 17. που post μὲν add. M I8. τῷ om. M
19. σύνευσιν OP. — 20. ἐφανέρωσε A; post hane vocem additur in WR : συνῳδὰ τούτῳ xal ὁ δεολόγος Γρηγόριος
ἔλεξε λέγων' Θεός ἐστιν ἡ ἀπειρία, lum eliam ad marg. : ὁ θεολόγος Venyópioz. Porro suspicor hune loeum
ab amanuensi fuisse interpolatum. — 21. οὐδ᾽ : xai M. — 22. οὐ post Θεοῦ add. M. — 22. μάρτης Τὶ,
a) Cf. II Cor. v, 7. — b) Chrysost. orationes d) Cf. Rom. t, 19. — e) Cf. Chrvsost., P. 6, t. 56, c,
contra Anomoeos De incomprehensibili habentur,
P. G., V. 48, 6. 701 sq. — c) Cf. Basil. adv. Eu-
nomium, lib. I, n* 14 — P. G.,t.
ἢ
Lu 7
29, p. 544,
109; ipsa tamen verba hoc loco adducta ibi non
leguntur, bene vero in oratione tertia contra Ano
moeos De incomprehensibili, P. G., A. ^8, 0, 722. A
t: 62*;
158
« cantem et radios illos ferre non possunt? Et
« tamen non merum ipsum obtuebantur lumen,
« neque sinceram ipsam substantiam, sed
« demissio fuit id, quod apparebat. Quid sibi
« vult haec demissio? Quando Deus, non ut in
« se est, apparet, sed ut capere potest is, cui
« videndi fit facultas, ita seipsum exhibet, pro
« intuentium | imbecillitate visionis ostensio-
« nem attemperans.. Quare, quamvis pro-
« phetam audias dicentem? : Vidi Dominum
« sedentem in solio, ne arbitreris illam ab eo
« visam esse substantiam, sed ipsam demissio-
« nem, eamque obscurius, quam supernae po-
« testates ipsam cernere queant ». Idem rursus
confirmat in. prima earumdem orationum" :
« Ineffabilieloria conditorisfruuntur Seraphim,
« dum incomprehensibilem eius pulchritudi-
« nem contemplantur ;non dico illam ut est na-
« tura (haec enim incogitabilis est, nec spectari
« potest, nec figura exprimi, absurdumque est
« sic de illa opinari), sed quantum concessum
« est, quantum ex illo splendore possunt illu-
« strari, quoniam assidue famulantur in circuitu
« solii regalis, in iugi gaudio perseverant, in
« sempiterna delectatione, in exsultatione finem
« non habitura ». Magnus vero Gregorius Nys-
sae episcopusin commentario ad Beatitudines" :
« Divina natura, quidquid ipsa tandem per se
« secundum essentiam est, superat omnem
« comprehendendi rationem atque solertiam ».
Beatus autem Augustinus capite XXXI earum
ad Deum precum quae SoZ/oquía dicuntur,
ait" : « Quoniam incontemplabile, et invisibile,
« et superrationale, et superintelligibile, et
« superinaccessibile, et superincommutabile, et
« superincommunicabile creditur, quod nullus
« unquam angelorum vel hominum vidit, sed
l. σεραφείμ. M. — 2. Ad marg. ἢ
DOCUMENTS RELATIFS AU CONCILE. DE FLORENCE.
[158]
ὃ ρυσοὺς Ιωάννης ἐν τοῖς εἰς τὸν Ὀζίαν λόγοις
περὶ τῶν Σεραοφὶμ οὕτω γράφων 5" « Τίνος ἕνεχεν,
" , , M , ^ ,
« εἶπέ μοι, χχλύπτουσι τὰ πρόσωπα x«t mo064)-
« λονται τὰς πτέρυγας ; Ἢ διὰ τὸ μὴ 3 φέρειν τὴν ex
τῷὦο , , , Ἁ ^ ^
« τοῦ θρόνου λάμπουσαν ἀστραπὴν χαὶ τὰς μαρ-
M , ,
αρυγὰς ἐχείνας, καίτοι 1ε οὐχ αὐτὸ ἄχρατον
τε
ΦΙΑ͂Ξ ^ m 58 DEM -J τος ^ 2-4
« ἑώρων τὸ φῶς οὐδὲ αὐτὴν ἀχραιφνῇ τὴν οὐσίαν,
« ἀλλὰ συγκατάδασις΄ ἦν τὰ ὁρώμενα; TC δέ ἐστι
5)
Li
« συγχατάδασις; "Ocav μὴ ὡς ἔστιν ὃ Θεὸς φαίνη-
ἀλλ᾽ ὃς 6?
Ὁ ,
2:28 - Tg
δυνάμενος αὐτὸν θεωρεῖν οἷος
1
« Tt,
6 5 , cer € M , » m M
« τεῦ ἐστίν, οὕτως ἑαυτὸν δειχνύηϊ, ἐπιμετρῶν τῇ
« ἀσθενείᾳ τῶν δρώντωνϑ τῆς ὄψεως τὴν ἐπίδειξιν...
: "() Ly — * d λέ *, , A
« Ὥστε χἂν τοῦ προφήτου λέγοντος ἀχούσης
« Εἶδον τὸν Κύριον καθήμενον ἐπὶ θρόνου", v1
- c , Jg A 32-9 Hs 4 !
« TOUTO UTOT tEUGTG, Ott τὴν ουσιᾶν εἰδεν εἐχξειν V,
« ἀλλ᾽ αὐτὴν τὴν συγχατάδασιν, χαὶ ταύτην δὲ
« ἀμυδρότερον ῦ ἥπερ αἱ ἄνω δυνάμεις ». Καὶ ὃ
C TET 3 E] — / hd oues ,
αὐτὸς !! αὖθις ἐν τῷ πρώτῳ τῶν αὐτῶν λόγων᾽
« Τῆς ἀφάτου τὰ "2 Σεραφὶμ 13 ἀπολαύοντα δόξης τοῦ
, ' ^ E] , 2) * , ,
« χτίστου χαὶ τὸ ἀμήχανον evo πτριζόμενα χάλλος,
E 5-7 - NT 5 s. e 3 ^ ev , E)
«οὗ λέγω αὐτὸ ἐχεῖνο, ὅπερ ἐστὶ τῇ φύσει (ἀκατα-
, 1 - I2 V 5 /
« νόητον γὰρ τοῦτο x«l ἀθεώρητον xo ἀσχημά-
« τιστον, xal ἀτοπόν ἐστι τὸ οὕτω περὶ αὐτοῦ
« ὑπολαμύάνειν), ἀλλ᾽ ὅσον ἐγχωροῦσιν, ὅσον ὑπὸ
Ὁ 5 bJ 5 J 5 , ,
« τῆς ἀχτῖνος ἐχείνης ἰσχύουσι χαταλάμπεσθαι,
5 M b m m , L2
« ἐπειδὴ διηνεχῶς λειτουργοῦσι xüxÀo τοῦ Daci-
Ὁ , , ^ -€- m ^ ,
« λικοῦ θρόνου, ἐν διηνεχεῖ χαρᾷ διατελοῦσιν, ἐν
n ΄ D
, 5
568, E , / 3 ,
« ἀϊδίῳ εὐφροσύνη, ἐν ἀγαλλιάσει ἀχαταπαύστῳ ».
Kot 6 μέγας Γρηγόριος ὃ τῆς Νύσσης ΄ ἐν τῇ τῶν
Ll με Χ
Τακαρισμῶν ἐξηγήσει « Ἢ θεία φύσις αὐτὸ
᾽ (x ce , 9. 5 , 3.) ,
« xa0' αὑτὸ ὃ τί ποτέ ἐστι xav! οὐσίαν, πάσης
e , c 3? m— AP e ΄
« ὑπέρχειται χαταληπτιχῆς ἐπινοίας ». Kat ὁ μαχά-
ὁ Χρυσόστομος: : Χρυσοστόμον εἰς ὁμιλίαν ια΄ τοῦ χατὰ Ματθαίου φησὶν
οὕτω" Διὰ τοῦτο οὔπω χρίσις, ἵνα χοινῇ πάντες στεφανωθῶμιεν, ἵνα ἀπὸ πονηρίας πολλὴν μεταδληθῶμεν εἰς ἀρετήν.
— 3. μὴ om. M. — ^. Ad marg. R : τί ἔστι συγχατάδασις : moxque addit : Χρυσοστόμου ἐν ὁμηλείᾳ (sic)
xt/ to) χατὰ Ματθαίου. Φησὶ γὰρ ὁ θεῖος ἀνὴρ οὕτως" ὅτι (deleto) « Ὅθεν δῆλον, ὅτι μετὰ τὴν ἐντεῦθεν ἀποδημίαν
εἰς χώραν τινὰ ἀπάγονται αἱ ψυχαί, οὐκέτι χύνιαι οὖσαι ἐπανελθεῖν, ἀλλὰ τὴν φοδερὰν ἐκείνην ἡμέραν ἀναμένουσαι ».
Ἐν τούτοι-ς"- δηλοῖ, ὅτι μετὰ τὴν ἐντεῦθεν βιοτὴν μήτε εἰς χάθαρσιν, ὥς φασι Λατῖνοι, μήτε εἰς τελείαν λῆξιν
ἀγαθῶν, ἀλλ᾽ εἰς τόπον τινὰ ὃν ὁ Θεὸς ἀφώρισεν αὐταῖς, ἀπεχδεχόμεναι 'τὴν φυδερὰν ἡμέραν τῆς ἀπολαύσεως.
Τοῦτο xxi Γρηγόριός που ἐν τοῖς«΄ς"- ἔπεσι φησί, ὅπου διαλέγεται περὶ ψυχῆς. — 5. ὁ. post ὡς supra versum R :
ὁ om. M. — 6. υἱός τε M : οἷός τ᾽ ΡΟ. — 7. δειχνύει MOR. --- 8. ὁρόντων R. — 9. θρόνου ὑψηλοῦ R. —
10. ἀμυδροτέραν M. — 11. ὁ αὐτὸς om. R. — 12. τὸ om. G. — 13. σεραφεὶμ. M. — 1^. Ad marg. R : Γρη-
γορίου τοῦ Νίσσης (sic etiam in textu).
quae habetur typis edita apud Nicodemum mo-
nachum : "Emtcoyz ἐκ τῶν Προφηταναχτοδαδιτιχῶν
Ψαλμῶν (Constantinopoli, 1799), p. 204.'
a) Is. vr, 1. — b) Op. et loc. cit., c. 100. —
c) Greg. Nyss. De Bealil. orat. 6 — P. G., t. 4&,
c. 1268. — d) cf. P. L., t. 40, c. 889-890. Graeca ex-
hibentur ex interpretatione Demetrii Cydonis;
10
15
30
συ υσ eme
" , d καῇ -ς “ὦ
D y
, e Erw * *
RU ike... LA vt E
| guo; Αὐγουστῖνος ἐν τῷ ' λα" χεφαλαίῳ τῶν χαλου-
μένων MovoAé yay. ἐντεύξεων ? πρὸς Θεόν" « Ὅτι
E. « ἀθεώρητον xai ἀόρατον χαὶ ὑπὲρ λόγον xai
| « ὑπὲρ νόησιν xai ὑπεραπρόσιτον xoi ὕπεραμε-
E τάφλητον καὶ ὑπεραχοινώνητον ὅ ἐχεῖνο πιστεύε-
: « vat, ὅπερ οὐδεὶς οὐδέποτ᾽ ὁ ἀνθρώπων ἢ ἀγγέ-
— « Àow εἶδεν ἢ δύναται ἰδεῖν ». Καὶ μετ᾽. ὀλίγα"
E « "F gag ἁγία, ὑπεράριθμε δ, ὑπεραδιήγητε, ὑπερ-
* « ανεξερεύνητε, ὑπεραπρόσιτε, ὑπερακατάληπτε,
ὑπερούσιε xxi ὑπερουσίως ὑπερέχουσα πάντα
— t
I
2
mM ^s τὰ ,
« γοῦν, πάντα λόγον, πᾶσαν διάνοιαν, πᾶσαν νόη-
- - , , ^
σιν, πᾶσαν οὐσίαν τῶν ὑπερουρανίων νόωνἷ, ἣν
nd cla
5 UR
Y"
LI
- Υ̓́ * ,
οὔτε νοεῖν οὔτε λογίζεσθαι οὔτε λέγειν οὔτε γινώ-
pm
Ad
E
νά: ci ac
bo n
σχεῖν δυνατὸν xal αὐτοῖς τοῖς TOv? ἀγγέλων
ὀφθαλμοῖς, ἣν οὔτε τὸ χερουδὶμ τελείως γινώσχει,
T
obce τὰ σεραφίμ., ἀλλὰ ταῖς πτέρυξι" 5 τῶν ἰδίων
ι θεωριῶν χαλύπτονται τὰ πρόσωπα ἀπὸ τῆςς αἴγλης
τοῦ χαθημένου ἐπὶ θρόνου ὑψηλοῦ χαὶ ἐπηρμέ-
)
« νου». Εἰ τοίνυν χατὰ τοὺς διδασχάλους τούτους
A5. li doi
A Aa
ἀθεώρητος f, τοῦ Θεοῦ οὐσία xal τοῖς ἀγγέλοις
αὐτοῖς χαὶ ἀπερίοπτος παντὶ πλὴν ἢ τῷ μονογενεῖ
»,
— Aóqo xai τῷ ἁγίῳ Πνεύματι, οὐδ᾽ ἄρα τοῖς ἁγίοις
412 lA ' M
, 0UTE χατὰ τὸν
αὕτη θεωρητὴ κατ᾽ οὐδένα τρόπον
- - LE -
— αἰῶνα τοῦτον, οὔτε χατὰ τὸν μέλλοντα. — Τί oov! ?
"-Ὁ- , » 4 » ,
ἐστιν, ὃ θεωροῦσιν οἱ ἅγιοι, φαίητ᾽ àv ἴσως, εἰ μὴ
-Xat' οὐσίαν τὸν Θεὸν θεωροῦσιν ; ---Ὃ χαὶ οἵ ἄγγελοι,
πρῶτοι « τῆς ἀφάτον, φησί "", τὰ σεραφὶμ ἀπο-
» .* , , —— , ^ E] M.
- « Auóovtx δόξης τοῦ χτίστου xal τὸ ἀμήχανον
« ἐνοπτριζόμενα κάλλος. Ὡς 6'5 δυνάμενος αὐτὸν
« θεωρεῖν οἷός τέ ἐστιν "1, οὕτως ἑχυτὸν δειχνύει ».
Ὑί ἐστιν ὃ θεωροῦσιν ; Οὗ xal μετέ ουσι: μετέχουσι
- δὲ οὐ" τῆς οὐσίας αὐτῆς (ἄπαγε) ἀλλὰ τίνα τρόπον
" , » - , »r
Θεοῦ μετέχουσιν ; Ἄχουσον τοῦ θειοτάτου Μαξί-
μου, τί περὶ τῆς μεθέξεως ἐχείνης διδάσχει" λέγει
᾿γὰρ οὗτος ἐν χεφαλαίῳ 3 C" τῆς τρίτης ἕχατον-
O : om. G. — ^4. οὐδέποτε POMG. — 5. ὀλίγον M.
φαῖεν 5 àv οἱ διδάσχαλοι, xal οἱ τῶν ἀγγέλων
— ὃ, ἡ ἁγία M. Loco supernumerabilis
ἜΤΙ Eo Ύ ,
. — MARCI EPHESII RESPONSIO AD QUAESTIONES LATINORUM. 159
-
nec videre potest ». Et post pauca : « Trinitas
« sancta, et supernumerabilis (ege supermira-
« bilis), et superinenarrabilis, et superinscru-
« tabilis, et superinaccessibilis, et superin-
« comprehensibilis, et superintelligibilis, et su-
« peressentialis, superessentialiter exsuperans
« omnem sensum, omnem rationem, omnem
« intellectum, omnem intelligentiam, omnem
« essentiam supercaelestium animorum : quam
« neque dicere, neque cogitare, neque intelli-
« gere, neque cognoscere possibile est, etiam
« oculis angelorum...; quam neque Cherubim
« perfecte cognoscunt neque Seraphim, sed alis
« contemplationum suarum velatur facies
« sedentis super solium excelsum et elevatum ».
Si ergo ex doctorum istorum sententia Dei
natura ne ab ipsis quidem angelis spectari
potest, et cuiusquam obtutum extra Verbum
unigenitum sanctumque Spiritum plane effugit,
fieri nequit ut ullo modo cernatur a sanctis,
sive in hoc saeculo sive in futuro. Quid igitur
rei est, dixerit forte quispiam, quod sancti
vident, si essentiam non
videant? Illud ipsum quod et angeli vident,
responderint doctores, et primi quidem inter
angelos. « Ineffabili, inquit, gloria conditoris
« perfruuntur Seraphim, dum incomprehensi-
« bilem eius pulchritudinem contemplantur.
« Quantum capere potest is cui videndi fit
«facultas, tantum se ipse conspiciendum
« ostendit ». Quid est quod vident? Id ipsum
quod participant. Porro non participant natu-
Deum secundum
ram ipsam (absit!) Quanam ergo ratione Deum
participant? Audi divinissimum Maximum quid
de participatione illa doceat; is enim dicit ca-
pite VII centuriae tertiae No£ionum scientifica-
rum : « Qui per essentiam nullo modo rebus
« participabilis est, secundum alium modum,
« his, qui participare valeant, vult participari,
1. τῷ om. AR. Moxque δ», tum ad marg. : Αὐγουστίνου τοῦ θείου. — ἡ. ἐντεύξεως M. — 3. ὑπεραχοινώνιτο
Ὑπεραριῦμε͵,
cum textu genuino legendum supermirabilis, quam vocem interpres graecus perperam legisse videtur
— 7. νόων 0m. POMQ. — 8. τῶν om, M. — 9. χειρονδεὶμ. M, itemque lin. seq. σεραφείμ 10, πτέρυξιν
R. — 11. ἰδίων : θείων OQ. — 12. Post τρόπον haec praeterea habentur in B, intra uncinos quidem
ab amanuensi, ut opinor, addita : (ὡς παχυτέρας οὔσης τῆς οὐσίας τῆς ψυχῆς ὡς πρὸς ἀγγέλον οὐσίαν
καὶ διαφερούσης ὡς ἥλιος σελήνης, (o; ὁ μέγας ᾿Αθανάσιος ἐν ταῖς πρὸς ᾿Αντίοχον ἀποχρίσεσί φησι, ὅτι τοσοῦτο
διαφέρει οὐσία ψυχῆς xal ἀγγέλου, ὅσον ἥλιος σελήνης). — 18, Ad marg. R : ἀνθυποφορά, pauloque inferius
λύσις τῆς ἀνθυποφορᾶς. --- l^. φαΐην : φαίεν P. --- 15. φασί M. 16. ὡς ὁ : 6; M 17. ἐστὶ P 18. οἱ
om. R, subiuncto post αὐτῆς signo interrogandi. 19. ἐν κεφ. τρίτῳ τῆς ζ΄ 125 4 x34o; M, quae quid
sibi velint, videat editor graecus; cf. capitum CM centur. I, n. 7 τὸ P. G., t. 90, c, 1180
Ef. 88.
160 DOCUMENTS
« ab essentiali arcano suo occultaque ratione
« nihil prorsus excedit;
« secundum quem (quod ita velit) participatur,
« cunctis in perpetuum manet inexplicabilis ».
Audisne? lpse dixit; ne quidquam aliud
curiose inquiras, sed exopta ut usu ipso rem
discas, imo vero sentias, si fueris dignus.
« Eo enim mihi veritatis splendor ille, quem
« hic exigue haurimus, tendit, inquit Gregorius
« Theologus?, ut Dei claritatem et videam et
« sentiam dignam eo, qui et constrinxit et dis-
« solvit, ac rursus excellentius sublimiusque
« constringet ». Ut Dionysius magnus, sic et
iste, post consummatam sublimem illam di-
vinamque unionem, Dei claritatem et videndi
et sentiendi spe ac desiderio tenetur. Cum
igitur discrimen inter visiones intercedat, qua-
rum alia appellatur per fidem, alia per specu-
lum et in aenigmate, alia per speciem, alia facie
ad faciem, harum nullius quidem ope Dei na-
tura plane comprehendi potest. Etenim Moysen
quidem ferunt cum Deo facie ad faciem
congressum esse et os ad os cum eo locutum,
per speciem nimirum, non per aenigmata";
nemo tamem zz substantia et essentia Domini,
ut Scriptura loquitur, s/e£i£, nec Dei naturam
aut vidit aut aliis prodidit et patefecit, neque
quisquam Deum unquam vidit, sed Unigenitus
Filius ipse enarravit. Ouominus autem vel inter
ipsas, quas recensuimus, visiones altera sit
altera perfectior", nihil prorsus impedit; hinc fit
ut omnium perfectissima ea quidem censeatur
quae futura speratur post omnimodam rerum
instaurationem; ceteras vero, quocumque tan-
dem onmine a quovis vocentur, aliam cum alia
conferre licet. Nihil igitur mirum, quod sanc-
S RELATIFS: AU CONCILE DE FLORENCE.
cum et modus ipse,
/N e 1 - e M -
τάδος τῶν ['reorixcr « Ὁ τοῖς οὖσι μὴ xac
« οὐσίαν ὑπάρχων μεθεχτός, κατ᾽ ἄλλον δὲ τρόπον
« μετέχεσθαι τοῖς δυναμένοις' βουλόμενος, τοῦ xac'
» yp, , Ll τς vt ,
« οὐσίαν χρυφίου παντελῶς οὐχ ἐξίσταται, ὅπότε
τῆς ELE e , 3- «X , ,
« χαὶ αὖτος ὃ τρόπος, χαῦ ὃν θέλων μετέχεται.
τοῖς πᾶσιν ἀνέχφαντος ? ».
, e
« μένει διηνεχῶς
Υ̓͂ b
*"Hxoucac?; Αὐτὸς ἔφα" μηδὲν λοιπὸν προσπεριερ-
2500", μένε δὲ διὰ τῆς πείρας μαθεῖν παθεῖν μἂλ-
« Εἰς ὅ
« τὸ μέτριον ἐνταῦθα φέγγος τῆς ἀληθείας », φησὶν
^ 3 »» 2 MUT Z -
λον, ἂν ἧς ἄξιος. τοῦτο γὰρ ἐμοὶ 1 φέρει
€ , , "m
ὃ θεολόγος Γρηγόριος, « λαμπρότητα Θεοῦ xol
« ἰδεῖνϑ xal παθεῖν ἀξίαν τοῦ χαὶ συνδήσαντοςϑ xal
) , SALT ^ 95e qu ς
« λύσαντος, xal αὖθις συνδήσοντος " ὑψηλότερον ».
, SV. τὰς c
Σύμφωνα xat οὗτος τῷ μεγάλῳ Διονυσίῳ μετὰ τὸν
M - - m m
ὑψηλὸν ἐκεῖνον xat θεῖον σύνδεσμον τὴν τοῦ Θεηῦ
,ὔ M - -
λαμπρότητα xo ἰδεῖν xat παθεῖν ἐλπίζει xot εὔχε-
τοιγαροῦν ἐν ταῖς -«-θεωρίαις
Διαφορᾶς "1
ται,
, M τ “
εὑρισχομένης xai τῆς μὲν αὐτῶν διὰ πίστεως
, Ὁ A [4 €
καλουμένης, τῆς δὲ δι᾽ ἐσόπτρου χαὶ ἐν 15 αἰνίγματι,
ΙΑ
τῆς δὲ Ov εἴδους, ἑτέρας δὲ πρόσωπον πρὸς mpóc-
cov, ἔστι μὲν οὐδεμία τούτων τῆς οὐσίας τοῦ
c , M 2 “«ἅ΄χἋῃῳῳ- "
Θεοῦ !? χατανόησις" καὶ γὰρ δ᾽ Μωῦσῆς ἐνώπιος
ἐνωπίῳ τῷ Θεῷ !? ὁμιλὴσ Ξ χαὶ στό
» τῷ Θεῷ αιλῆσαι γέγραπται xal στόμα
M , m (o
χατὰ στόμα λαλῆσαι αὐτῷ, ἐν εἴδει xal οὗ δι᾽ αἶνιγ-
μάτων 16, ἀλλ᾽ οὐδεὶς ἔστη "7 ἐν ὑποστήυατι 18 xol
,
οὐσία Κυρίου κατὰ τὸ γεγραμμένον καὶ Θεοῦ φύσιν
ἜΤΟΣ
ἢ εἶδεν ἢ
πώποτε, ὃ μονογενὴς Υἱὸς ἀν 19. Τελεωτέραν
ἐξηγόρευσεν, οὔτε Θεὸν οὐδεὶς ἑώραχε
2
δ 0 Oe 3 AS S 9 “Ὁ
δὲ εωρίαν ἑτέραν ἑτέρας ? εινᾶι χαι ἐν αυταις
ταῖς"Σ ἠριθμημέναις, οὐδὲν τὸ χωλῦον, ὡς εἶναι
τελεωτάτην 2" μὲν ἐκείνην τὴν τότε ἐλπιζομένην
μετὰ τὴν τελείαν ἀποχατάστασιν, τὰς δὲ λοιπάς, ὡς
dv τις ἐθέλοι 2 χαλεῖν, ἐξεῖναι πρὸς ἀλλήλας συγ-
χρινομένας. Οὐδὲν οὖν θαυμαστόν, εἶ xal νῦν τοὺς
ἁγίους φαίημεν OU εἴόους δρᾶν" τὸν Θεὸν χατὰ
, A ^ M , , € ,
συγχρισιν τὴν προς τον παροντα βίον, ως τελεώ-
1. Prius scripserat ἢ βουλομένοις, quo deleto δυναμένοις exaravit. — 2. ἀνέφιχτος M. — 3. εἴχουσας ; αὐτὸς
TES R. — ^. πρὸς om. R. . Ad marg. R : ὃ θεολόγος. — 6. yàp om. POM. — 7. ἐμὲ M. — 8. Θεοῦ
ἰδεῖν. h. 9. συνδήσαντος M. — 10. ἐλπίζειν εὔχεται B. — 11. διαφορὰν Α. — 12. ἐν om. ΩΡ : xai αἰνίγματος
OM. — 13. τοῦ Θεοῦ om. M. — 1^. ὁ om. M. — 15. Ad marg. R : ὅτι Μωῦσῆς ἐνόπιος (Sic) ἐνωπίῳ τῷ
Θεῷ, — 106. ἐνειγμάτων BR. — 17. ἐστι Δ. — 18. οὐδείς ἐστιν ἐνυποστόματι (") OM : xoi οὐσίαν M prorsus inepte.
Porro ἔστη ἐν ὑποστήματι vox est Hieremiae xxx, 18, cui subiunxit Gregor. Naz. x«i οὐσία explicationis
rectene an MAE. videant tractatores
10. —J3 DP...
causa,
Greg. Naz. n.
36, c. 52. — 19. ἐξηγόρασεν O ; ad marg. ΒΕ :
s. Periodi huius finem deprompsit Mareus ex Orat. 28
ὅτι Θεὸν οὐδεὶς ἑώραχε πώποτε :
xai τί τὸ οὐδεὶς δηλοῖ γενιχῶς, xai οὐχ εἰδικῶς. — 20. ἑτέραν om. RB. --- 21. ἑτέρας : ἑτέρως M. — 22, ταῖς
om. POM. — 23. τελειωτάτην P. : τελειοτάτην M. — 24. ἐθέλει Ο: ἐθέλοι ἂν τις M. — Ad marg. R : ὡραῖον.
a) Greg. Naz. Orat. 45 in sanctum Pascha, n. 7 — P. ἃ... 1. 36, c. 632. — b) Cf. I Cor. xui, 12. —
c) Cf. Exod. xxxur, 11. — d) Ioan. r, 18.
160]
c
10
15
20
25
35
RD HEC
icr uM dor Uu" tq K 2
P Pe ]
, Ee É A
- [461] vI.— MARCI EPHESII RESPONSIO AD QUAESTIONES LATINORUM. 161
Tf , " x " ὃ
E βλέποντας. Ὅτι δὲ xal ταύτης 5 μετὰ Thv — fos dicamus iam nunc per speciem Deum
oaxgían ἐχείνη τελεωτέρα χαὶ μόνη δικαίως ἂν χαλου- intueri, comparate nimirum ad praesentem
- μένη πρόσωπον πρὸς πρόσωπον, μαρτυρεῖ χαὶ ὃ vitam, quippe qui perfectius videant. Quam
μακάριος Αὐγουστῖνος ἐν χεφαλαίῳ ι0" τοῦ (^ —— quidem visionem minus perfectam esse quam
- [i6Mou περὶ Τριάδος οὕτω λέγων"" « Ἢ dva- .— eam post iudicium futuram, quae sola iure dici
« χαινιζομένη εἰχὼν ày? τῷ πνεύματι τοῦ νοὺς ἐν potest facie ad faciem, testatur ipse beatus
oc ἐπιγνώσει ET Θεοῦ, οὖχ, ἐκτὸς ἀλλ᾽ ἐντὸς εἷς Augustinus capite xix libri XIV De Zrinitate
um JA j " ;
o5 ἡμέραν ἐξ ἡμέρας miri? τῇ αὐτοψία τελειωθή- haec scribens* : « Imago quae renovatur in
4 di^ ἥτις τηνικαῦτα χε μετὰ τὴν χρίσιν * « spiritu mentis in agnitione Dei, non exterius,
« sed interius de die in diem, ipsa perficie
Ὁ « πρόσωπον πρὸς πρόσωπον, νῦν δὲ βλέπει δι᾽ m : diem, ipsa perficietur
? j p "e a edic : « visione, quae tunc erit post iudicium facie ad
-.« ἐσόπτρου xal £v? αἰνίγματι", zie διὰ τὴν τελείω- : Vl
- s hM rS A τὸ , . *faciem, nunc autem proficit per speculum
« σιν νοητέον ἐστὶ c0 εἰρημένον: “Ὅμοιοι aw ro : : ἢ ᾿ :
E ΒΕ E HIA et a - « in aenigmate. Propter cuius perfectionem
« ἐσύ ὅτι ὀψόμεθα αὐτὸν xac ἐστι" . ; : uto NM.
μεθα, ovo, 5 « dictum intelligendum est": Similes ei erimus,
[ τοῦτο γὰρ. τὸ δῶρον τηνικαῦτα ἡμῖν δοθήσεται, quoniam videbimus eum sicuti est. Hoc enim
« Pinus bnt 4e)re οἱ εὐλογημένοι τοῦ « donum tunc nobis dabitur, cum dictum
, S es. “(Ὁ , PP 4 4 "
« πατρύς μοὺ, xAnoovoumoarc? τὴν ἡτοιμασ- « fuerit" : Venite benedicti Patris mei, possidete
* , ΓΝ , u ^
2€ μιένην ὑμεῖν βασιλείαν)" ». « paratum vobis regnum ».
"P, ^N , 9€ 23 , 1,44 . 3
A. έταρτον ἐπὶ τούτοις ἡμᾶς ἠρωτήσατε, τίς 4. Quartum praeterea nos interrogastis,
ἐστιν ἡ £x τοῦ Θεοῦ πεμπομένη αἴγλη, ἧς ἀπολαύειν quidnam esset fulgor ille ex Deo micans, quo
dy οὐρανῷ !? τοὺς ἁγίους λέγουεν "5. —"H2v, μὲν οὖν — Sanctos in caelo perfrui dicimus. — Equidem
ἡμῖν "" εἴρηται!" περὶ ταύτης, ὅσον ἐγχωροῦν εἰπεῖν iam a nobis de eo dictum est, quantum iis
£$ E Ὁ χὰ à Η ie d - 1 - 4 ὃ δν » -
τοῖς μὴ πείρᾳ μαθοῦσιν, ἐκ τῶν ἁγίων λαμθά- dicere fas est qui rem usu non didicerunt, sed
τ js rir TU QNT TEE NETT £0 ny € sanctorum libris hauserunt; unde nihil
vouctv*. etorjoevat!? δὲ xal νῦν οὐδὲν πλέον, ἀλλ à : E
; gom) ε ; P et 1 amplius modo dicetur, praeter id quod ipsi
ὅπερ αὐτοὶ λέγουσιν. Οριζόμενος γὰρ αὐτὴν 6 σοφὸς 3 , rd ἢ
δῇ ἘΣ Ων εἰκῇ "lod : ^ dicunt. Porro doctus Caelestis Scalae archi-
χιτέκτων τῆς οὐρανίου Κλίμαχος "Iwavv ui. Á XY
E "eX E UE ; $ ἧς tectus loannes Deifer ille, dum illum definit
- (&o96poc, ἣν ἐχεῖνος ἔλλαμεψιν 7 ὀνομάζει 9, τοιάδε ; ; "δά
, . , (lustrationem eum appellat), haec ait" : « Illu-
/ v 2 4 - "| * ὃ * * * IE - *
Ἢ φησίν" «᾿λλαμψίς ἐστιν ἐνέργεια ἄρ"ρητος ὁρωμένη « stratio est inexplicabilis quaedam eflicacia, * (ss.
, x , , , v ^
« ἀοράτως xaX νοουμένη ἀγνώστως ». Ἴχουσας τὸν
ὅρον; Μηδὲν πλέον πολυπραγμόνει" περὶ ἀοράτων
1. λέγων οὕτως G. Ad marg. KR
quidem manu, subiungit :
Pv χρηστὸν χαὶ μὴ λάθης
τοῦ θείου Αὐγουστίνου τὸ μὲν πρόσωπον πρὸς πρόσωπον, moxque,
Χρυσοστόμου ἐν ὁμηλίαᾳ (sic) λδ΄ τοῦ χατὰ Ματθαίου (sic). Φησὶ γάρ᾽
αὐτοῦ τὴν ἀντίδοσιν ἐνταῦθα, μὴ ταράττον᾽ μετὰ γὰρ προσθήχης ἐν τῷ μέλλοντί σε
« quae non videndo videtur et latenter intel-
« ligitur ». Audisti definitionem? Ne quidquam
alia
« Κἂν ποι στὶς
χαιρῷ
ἀναμένει τούτων ἧ ἀμοιδή ». Καὶ παραχατιών φησι" « Τότε γὰρ ἡμῶν εἶσι xxl. τῶν ἀγαθῶν αἱ δωρεαὶ xal τῶν
χαχῶν al τιμωρίαι ». --- 2. ἐν om. OG. --- 3. αὐτὴ O. — ἡ, μετὰ τὴν χρίσιν om. ΡΟΝ. — 5.
x 6. χαὶ ἐνίγματι P : xal αἰνίγματος M. — 7. ἧς : εἰς M. — 8. R. — 9.
10. Post βασιλείαν haec etiam habet HB, adiecta ut
supra, p. 115
πρόσωπον xal ἡ τελεία ἐπίγνωσις τῆς τοῦ Θεοῦ ἀχαταλήπτου μεγαλειότητος
ἐν om, OG, -
ἢ, --
in oralione secunda,
γὰρ
(μεγαλήοτος cod.) ἐν
ἐστί om.
fallor,
D χσΐίλειος
χληρωνομήσατε
ab amanuensi, ni
Συνῳδὰ τούτο'ς, xxl ὁ οὐρχνοφάντωρ εἴρηκε « Τὸ piv πρόσωπον πρὶ
τῷ μέλλοντι
αἰῶνι τοῖς ἀξίοις ἐπιδοθῆναι ἐπήγγελται' νῦν δὲ xàv ΠΙχαῦλος, xàv Πέτρος, xxv ἄλλος τις, βλέπει μὲν ἀληθῶς xai οὐ
᾿ πλανᾶται οὐδὲ φαντάζεται, δι᾽ ἐσόπτρου δὲ ὅμως xal ἐν αἰνίγματι, τὸ τέλειον εἰς τὸν μέλλοντο αἰῶνα περιχαρῶς x
χεται ». Tum ad marg. haec alia : Καὶ ᾿Αθανάσιος ὁ μέγας" «
τὸ μέχρι τῆς χοινῆς ἀναστάσεως ψυχιχῶς ἀλλήλοις συνεῖναι xal συναγάλλεσθαι χαὶ συνευφραίνεσθαι, ἀπεχδοχὺ
"Octo xai τοῦτο ὁ Θεὺς τοῖς σῳζομένοις χεγάρισται,
ἔχοντας τῶν ἀποχειμένων αὐτοῖς θείων ἀμοιδῶν ». "Ev τῷ περὶ τῶν χεχοιμημένων λόγῳ ταῦτα φησί. Paulo superius
-ad marg. addiderat : ασιλείον, περὶ ἀχαταλήπτον μεγαληότητος (sic). It. εἴ POM. 1? ρανοί
IPM. — 13. Cf. p. 110,1. 16. — 14. ἡμῖν om. M. — 15. εἴρηται Q. — 16. εἴρηται P, sed in marg. alia manu
εἰρήσεται. — 17, ἔλαμψιν AB; ilem 1. 27; ad marg, vero Ἰωάννου τοῦ χλίμαχος περὶ ἐλάμψεως; prius
Seripseral ἐνεργείας. — 18. ὀνομάζειν ΔΛ. .
a) OL P. L., τ. 42, c. 1050, — b) 1 Ioau. ttt, 3. -e €) Mat, xxv, M, — d) SNcala Paradisi, grad. V "
me DP, (., 1. 88, c. 813.
PATR. OR. — T. XV. — F. 1. "
162
aliud scisciteris; de iis enim quae spectari
cognoscive nequeunt, nos nec volumus nec
possumus loqui.
5. Quintum praeterea, cum percunctati esse-
tis, quid intelligeremus per regnum Dei et
ineffabilia illa bona, ad quorum perfectam
perfruitionem sanctos nondum pervenisse edis-
serimus, iam tunc reposuimus, et nunc dici-
mus, Dei regnum ita definiri a vere perquam
magno illo Maximo? : « Dei regnum est bono-
« rum quae naturaliter Deo insunt per gratiam
« impartitio ». De bonis vero. illis, quae Apo-
stolus" dicit nec ab oculo spectari, nec ab aure
audiri, nec ab hominis animo concipi, nos, homi-
nes ut sumus, curiose inquirere non audemus;
illud satius esse existimantes, ut qui experien-
tia didicerint, hinc nobis de bonis illis expo-
nant, quid natura sua sint, quam ut nos in
rebus istis plane rudes tentemus ratione ea
demonstrare quae rationem superant. Ceterum
tam hoc quam illud ut fiat, aeque impossibile
est; mellis enim dulcedinem, ait, quomodo
referam ignaris? Videntur tamen illa non
nomine modo inter se differre, verum etiam
re ipsa. Et recte quidem. Etenim si in pec-
catores comminatio fertur non solum priva-
tionis Dei, sed etiam alicuius gehennae alio-
rumque suppliciorum, decet profecto ut
sanctis quoque non una tribuatur Dei visio,
sed etiam alia quaedam bona, quae in Scrip-
turis mystice memorantur; de quibus ipse
Dominus in evangelio secundum loannem ait" :
Ego veni ut vitam habeant, et. abundantius
habeant; vitam quidem appellans aeternam
illam, de qua dicit? : Zaec est vita aeterna, ut
cognoscant te solum verum Deum, et quem
misisti lesum | Christum; per vocem vero
abundantius cetera designans bona, quibus
sanctis perfruentur.
6. Quoad sextum, ut a vobis scriptum est,
sic et olim diximus et modo dicimus, eorum
animas qui in mortalibus decedunt pecca-
tis, in inferno quidem versari velut in custo-
1. Cf. supra, p. 110, 1. 26. — 9.
ὅρος βασιλείας. — ^. xoi τὰ
DOCUMENTS RELATIFS AU CONCILE DE FLORENCE.
᾿εἴπομέν τε xat νῦν λέγομεν
[162]
' c - M 5 , , / , $^
γὰρ ἡμεῖς xal ἀγνώστων οὐ βουλόμεθα λέγειν οὐδὲ
δυνάμεθα.
5. Πέμπτον πρὸς τούτοις ἐρωτώντων ὑμῶν, ὅ τι
νοοῦμεν διὰ τῆς τοῦ Θεοῦ βασιλείας" χαὶ τῶν
ἀρρήτων ἐχείνων ἀγαθῶν, ὧν ἐν ἀπολαύσει τελείᾳ
M € , Y , , - ,
τοὺς ἁγίους οὔπω γεγονέναι φαμέν, ἀπεχρινάμεθα
xol τότε, xal νῦν λέγομεν 2, ὅτι τὴν τοῦ Θεοῦ βασι-
λείαν ὃ τῷ ὄντι μέγιστος δριζόμενος Μάξιμος « 'H
D τω , , Ὁ , -
τοὺ Θεοῦ » φησί « βασιλεία τῶν προσόντων τῷ
« Θεῷ φυσικῶς ἀγαθῶν κατὰ χάριν ἐστὶ μετάδοσις »
D φυσιχὼς ἄγανὼ) χᾶρινε Uu 6$»,
Καὶ 1X ἀγυθὰ ἐχεῖνα, & φησιν ὃ ἀπόστολος
2 * A 25. EPI A59 s M ]
ὀφθαλμὸν μὴ ἰδεῖν χαὶ οὖς μὴ ἀκοῦσαι καὶ καρδίαν
ἀνθρώπου μὴ παραδέξασθαι, ἄνθρωποι ὄντες οὐ
τολμῶμεν περιεργάζεσθαι" ῥᾷον γὰρ εἶναι νομίζομεν
rot ερίεργα βου CONS μιξοι
τοὺς τῇ πείρα μαθόντας ἐχεῖθεν ἡμῖν ἀπαγγεῖλαι
$7 ὦ τ 5 “ὦ τ gut ΞΔ , esf rer
περὶ τῶν ἀγαθῶν ἐχείνων, ὁποῖα τὴν φύσιν εἰσίν, ἢ
τοὺς μὴ πεπειραμένους ἥμᾶς ἐπιδεικνύναι" τῷ
CODE
λόγῳ πειρᾶσθαι τὰ ὑπὲρ λόγον. 'AXX ὅμως" χαὶ
τοῦτο χἀχεῖνο τῶν ἀδυνάτων ἐστί“ γλυκύτητα γὰρ
, , "i e , d ^ , ΩΣ ^
(eot) μέλιτος πῶς ἀναγγείλω τοῖς ἀγνοοῦσιν ;
y m
Ecwxc5 δὲ Ouec? οὐχ ὀνόματι ταῦτα διαφέρειν
μόνον, ἀλλὰ xal! πράγματι "}, Καὶ τοῦτο εἰκότως"
εἰ γὰρ τοῖς ἁμαρτωλοῖς oby f, τοῦ Θεοῦ μόνον
ἔχπτωσις, ἀλλὰ xoi γέεννά 13 τις ἠπείληται xod
el 13 , κι - , »y "a 14
ἕτεραι "3 βάσανοι, xal τοῖς δικαίοις ἄρα προσήχειν
εὔλογον οὐ τὴν τοῦ Θεοῦ θεωρίαν μόνην, ἀλλὰ χαὶ
ἕτερά τινα ἀγαθὰ τὰ ταῖς γραφαῖς μυστιχῶς παρα-
δεδομένα 9, περὶ ὧν xal! ὃ Κύριος ἐν τῷ κατὰ
, ΄ ^C 35 P
Ἰωάννην εὐαγγελίῳ φησίν: Eya) ἡλθον ἵνα ζωὴν
» ^ , ^ » ^ ji El
δθωσι, xai περίσσον ἔχωσι, — ζωὴν μὲν óvo-
/ A 2, ety NA AT. A
μάζων τὴν αἰώνιον ἐκείνην, περὶ ἧς φησιν UIT
ἐστὶν ἡ αἰώνιος ζωή, ἵνα γινώσκωσί os vOv
μόνον ἀληθινὸν Θεὸν καὶ ὃν ἀπέστειλας
᾿Ιησοῦν Χριστόν περισσὸν δὲ τὰ λοιπὰ ἀγαθά,
ὧν οἱ ἅγιοι ἀπολαύσουσιν "δ,
6. Τὸ δὲ ἕχτον, ὡς γέγραπται παρ᾽ ὑμῶν,
19. ὅτι αἵ ψυχαὶ τῶν ἐν
- , 5 , € , 5 [S - 2
ταῖς θανασίμοις ἀποδιούντων ἁμαρτίαις ἐν τῷ 1,
20
, 3 c 2» ^5 , M τὸ
μεν εἰσιν ὃς EV οεσμωτηριῳ χαι φυλαχ fi χαταχε-
ἀπεχρινάμεθα-λέγομεν om. R. — 8. τωόντι P; ad marg. ἢ : Μαξίμου
: τὰ δὲ POM. — 5. ἀποδειχνύναι M. — 6. ὅμως om. POM. — 7. μέλητος O.
— 8. ἔοικα M. — 9. δ᾽ ὅμως R. — 10. xai om. M. — 11. Ad marg. R : ὡραῖον. — 12. γέενα M. — 13. ἕτεροι
G. — 1^. προσήχει R. — l5. παραδιδομένα A. — 16. xol om. M. — 17. φησί A. — 18. ἀπολαύουσι M.
— 19. καὶ λέγομεν xai νῦν G. — 20. Cf. supra, p. 110, 1, 28.
a) Maxim. Capitum theolog., cent. II, ne 90 — P, G., t. 90, c. 1168. — b) I Cor. 11, 9. — €) Ioan. x, 10.
— d) Cf. Ioan. xvir, 3.
10
20
30
" * .* -
ET
TA. γεέννης", ἀλλ᾽ οἷον πρὸ ὀφθαλμῶν ἔχουσαι
M - lo DL A ^ (ae. - , ,
Ε τοῦτο, τῇ θέα τε X0 τῇ προσδοχία " τοῦ πάντως εἰς
LI
^ abso ἐμπεσεῖσθαι, πιχρώτατα ' ὀδυνῶνται.
΄ . *
M τ ^ *
7. "E680uov ἐπὶ τούτοις ἦν τῶν ἠρωτημένωνῦ,
ὅπως αἵ τῶν ἁγίων “ψυχαὶ πᾶσαν εὐφροσύνην xai
A M - -
θυμιηδίαν χαρποῦνταιδ, μηδέπω ἀπολαθοῦσαι" ἐχεῖνα
τὰ ἄορητα ἀγαθά, — Kal πρὸς τοῦτο λέγομεν, ὅτι
; M , - “οὖ ^ , , - , . ^
- xai τὸ μέρος τῶν ἤδη δοθέντων αὐτοῖς πάσης ἐστὶ
) θυμηδίας ποιητικόν, ὅπου γε τὸν (θεὸν ὁρῶσιν
ἀμέσως, ὡς χαὶ οἱ ἄγγελοι βλέπουσι, χαὶ ἢ ἐλπὶς
Y
τῶν δοθησομένων οὕτω βεύῤχιοτάτη τυγχάνουσα
τῶν δοθησομ βε ἢ UT
βεβαίας αὐτοὺς εὐφροσύνης ἱχανῶς ἔχει χατεμπι-
- mv 9. "Emi δὲ τούτοις ἐπελθὸν"! οὕτω, xal τῶν
" Ὁ , , αἵ - , , I^ *
j τριῶν ἐμνήσθημεν ἀρετῶν, πίστεως, ἐλπίδος xai
ἀγάπης, o δὴ καὶ "2 πᾶσαι μὲν ἐνεργοῦνται xàv!? τῷ
1 , , ΄“« , 5» -— ,
παρόντι βίῳ τριῶν δ᾽ ὅμως οὐσῶν χκαταστάσεων
^ A . “ -
τῶν ἀνθρώπων, τῆς τε £v τῷ βίῳ τούτῳ καὶ τῆς μετὰ.
τὴν ἐνθένδε ἀπαλλαγὴν "΄ xal τῆς ἐν τῷ αἰῶνι τῷ
μέλλοντι, μιᾷ τούτων ἑκάστῃ μίαν τῶν ἀρετῶν προσ-
", ἈΠ ΩΝ, ΕΣ As - ,
ἥχειν φαμὲν "ἢ xal χατ᾽ αὐτὴν ἐνεργεῖσθαι τελείως,
- "Ectt γὰρ ἣ μὲν πίστις τοῦ παρόντος ἔργον αἰῶνος"
διὰ πίστεως γὰρ ἐνταῦθα περιπατοῦμεν καὶ
πάντες oi ἅγιοι διὰ πίστεως εὐηρέστησαν τῷ Θεῷ.
Ἢ δὲ ἐλπὶς μετὰ τὴν ἐντεῦθεν ἀπαλλαγήν" ἐνταῦθα
μὲν" γὰρ ὁ φόδος αὐτῇ συνέζευκται, xai [Παὖλος
“ον
le 417 6 ri , y ^» UK
&ütOg!7 φούεῖται, μήπως ἄλλοις κηρύξας, αὐτὸς
ἀδόκιμος γένηται" λυθέντος δὲ τοῦ θεάτρου xa τοῦ
τῶν ἀγώνων χαιροῦ παρελθόντος, ἕτοιμα τὰ βραδεῖα
L xw wai 15 1 ^ —-— ^N
᾿ χαὶ μόνον οὐχ ἐν χερσί! 5, xai λοιπὸν ὃ τῆς δικαιο-
- σύνης ἀπόχειται'" στέφανος. Ὅτι δὲ τῇ ἐλπίδι τὸ
, e ' ^90 $3. H L POM on
χαίρειν ἕπεται, καὶ τοῦτ᾽ “Ὁ αὐτὸς ὁ μέγας ἀπόστολος
Παῦλος
χαίροντες. Λοιπὴ δὲ ἣ ἀγάπη, τελειοτάτη τῶν
παραδηλοῖ" — "T5 γὼρ ἐλπίδι, φησί,
ἀρετῶν οὖσα xai μείζων ἁπασῶν τούτων xat χορυφὴ
τῶν χαρπῶν τοῦ πνεύματος" διὰ τοῦτο xal μόνη τοῦ
μέλλοντος ἔργον αἰῶνος, xai δι᾿ αὐτῆς οἱ ἅγιοι
συνάπτονταί τε χαὶ σύνεισι τῷ Θεῷ, τῆς ἐλπίδος
λοιπὸν xa τῆς 7! πίστεως παρελθούσης.
A)II- Cor. v, 7, — b) I Cor. 1x, 27.
1. χαταχεχλυσμέναι Α, — 2. γεένης M. — 3. τῆς προσδοχία P. — ἡ.
- (163) VI. — MARCI EPHESII RESPONSIO AD QUAESTIONES LATINORUM. 163
dia et carcere reclusas, non autem iam nunc
addici igni gehennae, sed hunc quasi prae
oculis habere. Porro quod illum videant et
stent exspectantes dum in eum procul dubio
ruant, acerbissimo moerore conficiuntur.
7. Septima praeterea interrogatio haec erat,
quomodo nempe sanctorum animae summa
laetitia ac voluptate perfundantur, cum ineffa-
bilia illa bona nondum adeptae fuerint. —
Respondemus, vel solam eorum particulam
quae iam data sunt, summae ipsis esse volup-
tati, quandoquidem Deum sine ullo medio
vident, prout angeli ipsi eum contemplantur ;
eorum vero quae danda sunt spem ita habent
perquam certam, ut satis sit ad eos certa lae-
titia replendos. Insuper, cum id menti occur-
risset, de tribus etiam virtutibus mentionem
fecimus, fidei nimirum, spei, et caritatis. Quae
omnes actu quidem perficiuntur etiam in hac
vita; tamen cum triplex sit hominum condi-
tio, prout aut in hac vita spectentur, aut post-
quam hinc migraverint, aut in saeculo futuro
versentur, unicuique statui unam e virtutibus
convenire censemus, quae perfecte in eo facti-
tetur. Est igitur fides praesentis opus saeculi;
per^ fidem enim ambulamus, et sancti omnes
per fidem. Deo placuerunt. Spes vero post-
quam hinc migratum est, exseritur : in hac
enim vita cum timore connectitur, et Paulus"
ipse timet, ne postquam aliis praedicaverit,
ipse reprobus efficiatur; post absolutum autem
spectaculum et transactum certaminis tempus,
praesto sunt praemia, hoc uno excepto quod
prae manibus non habeantur, et /m* reliquo
reposita sit iustitiae corona. Quod autem ex spe
gaudium oboriatur, id magnus ipse apostolus
Paulus declarat, namque ait : Spe gaudentes.
Superest caritas, quae virtutum est perfectis-
sima et cunctarum istarum maior, summusque
fructuum spiritus vertex. Hinc fit ut. sola ha-
saeculi cum eius
beatur futuri ope
sancti se Deo coniungant et copulent, spe et
opera,
fide iam desinente.
ἡ, πιχρότατα O : διηνεχῶς AH b. ὁδι
- vóvrat M. — 6. ἐρω :ημένων R. — 7. Cf, supra, p. 110, l. 24. — 8. χαρποῦνται : ἔχουσι AR 9. ἀπολχνοῦσα
Ὁ : ἀπωλαδοῦσαι P. — 10, χαταπιμπλᾷν AW: ἐμπιπλᾶν M. 11. ἐπελθὼν (ὦ — 12. a xai om. POMQ
-— 13. xàv M. — 1^4. ἀπαλλαγῆς M. — 15. φαμὲν om. RA. — 16. μὲν om, ἢ, 17. Ad marg. ἢ : Hav
περὶ ἀπολαύσεως. — 18. χειρὶ Μ, — 19, ἐπίχειται M. 20, τοῦτ᾽ : ταῦτ᾽ M. — 21. τῆ; om. M
— €) II Tim, iv, 8.
"Y. 50
* f.'69*.
164
8. Praeterea octavum interrogastis, num
divinae visionis carentia damnatis maiori sit
poenae quam aeternus ignis; num vero eius-
modi poena iam crucientur damnati. — Ad
haec responsum dedimus, maiorem illam
poenis omnibus esse ac graviorem, cum cete-
rarum veluti causa sit et fundamentum; ean-
dem vero multo graviorem maioremque fore
post acerbam illam ultimamque sententiam,
qua pronuntiabitur? : Discedite a me maledicti
in ignem aeternum. Tum enim ipsi ultimum
videntes Deum, quantum eis videre licebit,
iam ne sperabunt quidem se deinceps eum
visuros; et quod talem ac tantum dominum ad
iram concitarint, quam acerbissime discru-
ciabuntur.
9. Item praeterea nonum, quoad poenas,
affici diximus, — sciscitati
quibus | medios
estis, num cunctis vicissim illi afficiantur,
ignorantia nempe, moerore, conscientiae pu-
dore, et ceteris. — Ad haec etiam diximus,
quemadmodum vos quoque scripsistis, poenas
eiusmodi, pro diversis et inaequalibus homi-
num culpis, in nonnullos quidem universas
simul cadere, in alios vero alias, et in illos
quidem maiores, in hos vero minores.
10. Decimum percunctantibus vobis, quid-
nam intelligamus per futuri incertitudinem,
reposuimus, incertitudinem eiusmodi pro tem-
poris ratione accipiendam esse, quandonam
nimirum a poenis illis liberandi sint et in
salvandorum coetum connumerandi.
11. Quoad conscientiae pudorem, quae un-
decima quaestio est a vobis proposita, respon-
dimus, ex qualibet culpa, quae per paeniten-
tiam soluta non fuerit, pudorem aliquem et
cruciatum in animam inferri culpae consciam.
Etenim adversarius ille, quocum ut in gratiam
redeamus, Dominus in Evangeliis praecipit",
DOCUMENTS RELATIFS AU CONCILE DE FLORENCE.
[164]
^4 , Ld
8. ᾿Επὶ τούτοις ὄγδοον ἠρωτήσατε, εἰ 7$! τῆς
, , , , - , -
θείας θεωρίας στέρησις μείζων εἴη τιμωρία. τοῖς
χαταχρίτοις τοῦ αἰωνίου 2 πυρός, xal εἰ ταύτη τῇ
: '
τιμωρίᾳ ἤδη" χολάζοιντο οἱ κατάχριτοι. --- Καὶ
M - 9 Ἶ , , E 5 2! M € -
πρὸς τοῦτ᾽ ' ἀπεχρινάυεθα ?, «μείζονα μὲν ἁπασῶν
5 , EY , ψΨ ΠΥ “- € 6
εἶναι ταύτην xat βαρυτέραν, ἅτε xol τῶν λοιπῶν
ὥσπερ αἰτίαν οὖσαν xoi ὑποβάθραν᾽ ἔσεσθαι δὲ xol
ταύτην ἔτι πολλῷ βαρυτέραν χαὶ μείζο ὰ τῇ
ἢ X βαρυτέραν xat μείζονα μετὰ τὴν
i] , , A] , 2 , ^
πικρὰν ἐχείνην xal τελευταίαν ἀπόφασιν τὴν [[o-
,ὔ A, 3 9. WE m € * »
osv&oÜs λέγουσαν ἀπ᾽ ἕμου OL κατηραμένοι εἰς
Ν a, ^ 2x Ui - , M] M kJ ^ b ^
τὸ πῦρ VO αἰώνιον" τότε γὰρ καὶ αὐτοὶ τὸν Θεὸν
55} b - € 5 D 2 ,ὔ 558
ἰδόντες τὸ τελευταῖον, ὡς ἐγχωροῦν ἐχείνοις ἰδεῖν,
οὐχέτ᾽ αὐτὸν οὐδ᾽ ἐλπίσουσιν ὄψεσθαι τοῦ λοιποῦ,
χαὶ ὡς τοιοῦτον δεσπότην χαὶ τηλικοῦτον παρωργι-
χότεςἴ πιχρότατα πάντων ἀνιαθήσονται.
» 1^ 8 ^ r, Ν 9 4 Ld Led
9. τι πρὸς τούτοις ἔνατον" περὶ τῶν τιμωριῶν,
a ἊΝ € ΄ ' / , / or S
Vs Ego u.ev υπομιξενειν τοὺς μέσους, ἐζητήσατε μαθεῖν,
εἰ 2, ΓΞ ἊΝ ς , « / » A »
«εἰ ἀμοιδαδὸν ἁπάσας ὑπομένουσιν, ἤγουν τὴν ἄγνοιαν,
Y ) (/ LEO M s Ss 11 T EA MN
τὴν λύπην ! 6, τὴν τοῦ συνειδότος! αἰσχύνην xat τὰ
M D ^ D *
λοιπά. --- Λέγουεν δὲ χαὶ πρὸς τοῦτο, χαθὼς! 2 χαὶ "3
P Ὁ» τὀὄν
γεγράφατε, ὅτι ποιχίλων οὐσῶν χαὶ ἀνίσων τῶν
3 , € -“ 3:3. hi € / [τὴ
ἀνθρωπίνων ἁμαρτιῶν, ἐνίοις μὲν ἁρμόζουσιν ἅπασαι
αἷ τοιαῦται τιμωρίαι, τινὲς δὲ ἑτέροις, καὶ τισὶ μὲν
5
πλείους, τισὶ 0 ! ^ ἐλάττους.
10. Δέκατον ἐρωτώντων ὑμῶν!" Ὁ, ὃ τι νοοῦμεν διὰ
τῆς ἀδηλίας τοῦ μέλλοντος, ἀπεχρινάμεθα, " χατὰ
τὸν τοῦ" χρόνου" λόγον εἶναι τὴν ἀδηλίαν 8, ὁπότε
τῶν τιμωριῶν ἐκείνων ῥυσθήσονται xal τῷ 9 τῶν
σῳζομένων χορῷ συναφθήσονται 25,
[! J - ͵
11. T7,» δὲ τῆς συνειδήσεως αἰσχύνην, ἥτις ἐστὶν
. ΤῊΝ ὁἐ τῆς Ϊ ς χυνὴν, τις ἐσ
“ m 7
ἑνδέχατον ζήτημα προδαλλομένων ὑμῶν, ἀπεχρινά-
b [3 , e 5 / N
μεθα, πᾶσαν ἁμαρτίαν, ἥτις οὐ λέλυται διὰ μετα-
, ΡΣ , A, ^ , Ld bh ^
votxc, αἰσχύνην τινὰ x«t βάσανον τῇ ψυχῇ χατὰ
- Ὁ 5 *
συνείδησιν ἐμποιεῖν" τοῦτον γὰρ εἰναι καὶ τὸν ἀντί-
^ ὍΝ » DJ "PS $ Kó 2 - 5 2
Gov, ᾧ εὐνοεῖν ἡμᾶς ύριος ἐν τοῖς εὐαγγε
λίοις διδάσχει, καθὼς παραδίδωσιν ὃ τὴν γλῶτταν
1. 4 : οἱ M. — 2. τοῦ πυρὺς τοῦ αἰωνίου P, sed adieelis sup. lin, litteris β et o ad significandam ver-
borum inversionem. — 3. ἤδη : ἤδει A : om. M. — 4. ταῦτ᾽ M. — 5. ἀπεχρινώμεθα A. — 6. λοιπῶν : ἄλλων
AR. — 7. παροργιχότες R, quod emendari vult addito o supra versum. — 8. ἔτι : ὅτι OQ. — 9. ἔννατον
ORAM. Cf. p. 118, 1. 5 sq. — 10. τὴν λύπην, τὴν ἄγνοιαν AR. — 11. συνειθοτὼς Ὁ. — 12. χαθὸς Δ. —
13. xxi om. ἢ. — 14. δὲ M. — 15. ἡμῶν 6. — 16. τοῦ om. POMQ. — 17. χρόνου MP, at in P corr. in
χρόνου eadem manus. — 18. τὴν ἀδηλίαν : τῶν ἀδήλων M. Cf. p. 118, l. 8. — 19. τῷ om. AR. — 20. συνα-
φθείσονται Rh.
a) Mat. Xxv, 41. — b) Mat. v, 25.
ir
15:
: AVE 8: πν
- [165] VI. — MARCI
» 4
L n - 5 , ^ * M ' ,
χρυσοῦς ᾿Ιωάννης, τὸ συνειδὸς τὸ τὸν ἡμέτερον
LE —M— Lord , * ,
ὑπομιμνῆμσχον! ἡμᾶς τῶν ἡμαρτημένων xat ἀπαι-
— τοῦν 2 τὰς" εὐθύνας καὶ τὴν ψυχὴν χαταισχύνον *.
— — Ki? μὲν οὖν ἀκριδὴς ἡ μετάνοια χαὶ τελεία γένοιτο,
᾿ὅ λέλυται καὶ" ἡ ἁμαρτία καὶ f, ἐπ᾽ αὐτῇ τιμωρία, xat
ΕΣ LI ^^ ^ E ^ , "Ὁ΄ , , -
τὸ χωλῦον οὐδὲν τὸν ἀπολυθέντα τοῦ σώματος ἐν τῷ
CETT , gun m ἢ, 22 212 te
᾿ς τῶν σῳζομένων χλήρῳ χαταλεγῆναιδ᾽ εἰ δὲ ἐλλιτοὴς ἢ
. " , L4 ΠῚ ^ " € , - , ).
μετάνοια εἴη" xai μὴ τοῖς ἡμαρτημένοις ἀναλο-
γοῦσα!", πάντως οὐδὲ ἢ ἁμαρτία ἀφείθη "!, xat διὰ
A4 2 - bd , H , i ue e e"
10 τοῦτο ταῖς τιμωρίαις ἐκείναις ἐνέχονται οἱ οὕτως
—— ἀποθιοῦντες "2, οὐ" ὅτι τὴν μὲν ! 3 ἄφεσιν ἐχομίσαντο,
. c $ , γᾷ L D
τὴν δὲ ποινὴν οὐκ ἔφθασαν ἀποτῖσαι. Πολλὰ δὲ
Μ - m ) H , e , - M € , 2,"
᾿ τοιαῦτα χαθ᾽ ἔχάστην ἁμαρτάνομεν τὴν ἡμέραν, ἐφ
E * ;
-. οἷς ἢ οὐδόλως * ἢ οὐ γνησίως μετανοοῦμεν, οὔτε δι
— * Ld
45 ἑτέρων ἀγαθῶν πράξεων ἀντισηχοῦμεν αὐτά" χαὶ
᾿ διὰ τοῦτο πολλὰ τῶν τοιούτων ἐν τῷ χαιρῷ τοῦ θανά-
του ἢ μετὰ θάνατον τὰ μὲν ὑπὸ τῆς θείας ἀγαθό-
^"
. Tftog παρορῶνται χατὰ τὸν ἐν ἁγίοις μέγιστον
᾿ς Διονύσιον, τὰ δὲ δι᾿ εὐποιϊῶν xal εὐχῶν καὶ τῶν
90 ἄλλων, ὅσα παρὰ τῆς ἐχχλησίας ἐπὶ τοῖς τεθνεῶσ!
᾿ γίνονται, συγχωροῦνται.
᾿ς 12, Ἔτι!" δωδέκατον ἡμῖν προεδάλεσθε "' τὴν
€ , » , - ^ “-
— τῶν χαταχρίτων ἄνεσιν, οὺς ὠφελεῖσθαι διὰ τῶν
(0 τῆς ἐχχλησίας εὐχῶν εἴπομεν", ὁποίαν ' τινὰ χρῆναι
E , , / , , mM ;
$5 νομίζειν. — ᾿Απεχρινάμεθα τοίνυν ἐχ τῶν πατέρων
- ». ὅ L 19 2 7 ^ ,
ἡμῶν ἔχοντες, ὅτι μένουσιν ' ἐν οἷς xal πρότερον
ἦσαν ἣ παραυυθίχ"" τοῖς χαταχρίτοις δίδοται, καὶ οὐκ
εἰσάπαν αὐτῶν"! ἀπαλλαττομένοις. "ἔστι δὲ χαὶ
τοῦτο" μέγα τοῖς ταλαιπώροις, τὸ μετρίας γοῦν τινος
D , om 3 ς 40, 3 -
go xai προσχαίρου παραψυγῆς αὐτοὺς" ἀπολαῦσαι.
. 4 , Ξ-
—— "l'oc δαίμονας δὲ οὐ πάντας, ἀλλὰ τινας ἴσως αὐτῶν
τοὺς βιαιοτέρους ἐγχαθεῖρχθαι σὺν αὐτοῖς ὡς ἐν
M ^ - Y ^ m-— ,
φυλαχῇ xat δεσμοῖς εἴπομεν xatà τὴν τοῦ ἀποστόλου
, 9 , i
— Mécgou?! φωνήν, ὅς φησιν ὅτι ἀγγέλων ἁμαρτη-
E , c ' E , , -
35 σάώντων ὃ Θεὺς οὐκ ἐφείσατο, ἀλλὰ σειραῖς
». ^ Ὁ" ,
.. ζύφου ταρταρώσας " παρέδωχεν, εἰς χρίσιν
EPHESII RESPONSIO AD QUAESTIONES LATINORUM. 165
iuxta interpretationem loannis lingua aurei *,
conscientia nostra est, quae de peccatis admis-
sis nos admonet, rationes repetit, animam pro-
bro adficit. Itaque si accurata fiat et. perfecta
paenitentia, tam peccatum ipsum quam poena
pro eo debita solvitur, nihilque impedit quo-
minus qui corporé migraverit, in salvandorum
album referatur; sin manca fuerit paenitentia,
nec culpis admissis accommodata, profecto
ne culpa.quidem remittetur, ac propterea poe-
nis illis tenebuntur qui ita decesserint, non
autem ea de caüsa quod remissionem quidem
retulerint, poenam vero luere non potuerint.
Multas sane eius generis culpas singulis die-
bus admittimus, quas aut nullo modo aut non
eluimus, nec aliis
operibus bonis ex aequo rependimus. Quare
earum bene multae ipso mortis tempore vel
post mortem aliae quidem a divina benignitate
condonantur iuxta
satis sincere paenitentia
maximum inter sanctos
Dionysium", aliae vero per eleemosynas et pre-
ces et alia opera, quaecumque super mortuis
ab Ecclesia fieri consueverunt, diluuntur.
12. Item duodecimum a nobis quaesivistis,
quoad damnatorum relaxationem, quam eis ex
Ecclesiae precibus profuturam diximus, qua-
lis tandem censenda sit. — Respondimus igitur
ex sententia a patribus nostris accepta, sola-
tium damnatis impertiri, manentibus ipsis in
quibus antea versabantur tormentis, quin plene
ab iisdem liberentur. lllud autem infelicibus
illis multum. proficit, quod exiguum saltem
aliquod ac temporarium laxamentum capiant.
Quod ad daemones attinet, si non omnes, at
certe nonnullos, forsitan violentiores, detru-
sos fuisse diximus cum illis damnatis velut
in carcere atque ergastulo iuxta Petri apostoli
sententiam, qua pronuntiat", angelis, cum pec-
cassent, Deum non pepercisse, sed eos vinculis
inferni. detractos in. tartarum — tradidisse, in
-1. ὑπομιμνήσχων M. — 2. ἀπαιτῶν M. — 3. τας P. — ἡ. χαταισχύνων M. — 5. εἰ : ἡ Bl. — ὃ. xai om, M.
— 7. χλήρῳ : τόπῳ BR. — 8. χαταλλεγῆναι R : χαταλεγεῖναι Ὁ, — 9. εἴη om. BR. τα τὸ, Ad marg. H
- moxque latinis litteris el sermone : culpa, poena. — 1. ἀφέθη M. — 12. ἀποδιοῦνταις A. — 13 μὲν om. M
"14. οὐδ᾽ ὅλως OR. — 15. ἔτι : ὅτι OQ. — 16. προεδάλλεσθε O : προεδάλεσθαι (προεδάλεσθε 2* mun.) Q προυδάλεσϑ
»G. — 17. Cf. p. 118, l. 30. — 18. ὁποίαν : ἣ ποίαν M : οἱ ποιάν P, — 19. μένοντες H 20, ἦσαν. Ἢ παρὰ
μυθία M (!). — 21, αὐτῶν om. M. — 22. τούτω A. — 23. αὐτοὺς om. RM. — 21. Πέτρον om. POM; ad marg
R : ὅτι τοὺς βιαιοτέρους τῶν δαιμόνων ἐγχαθεῖρχθαι εἰς δεσμοὺς εἰς φυλαχὴν χρίσεως. 35. ταρταρῶσαι M
— &) Chrysostomus nusquam, quod equidem me- ι. 28, c. 717; el Dorotheus abbas, Orat. De Con:
minerim, docuit per adversarium illum intelli- scientia, P, G., V. 88 1633 h) Dion, Areop
gendam esse conscientiam, bene vero Pseudo- P. G., V. 3, c. 501 e) Gf. H Petr, ΑΙ, ἢ
á
AMhanasius, Quaest, 26 in Nov. Testam. — P. (ἦν,
Efe
70.
166
iudicium | reservatos. Quae vincula. quidnam
essent vobis postulantibus, reposuimus, per
vincula forte intelligendam esse cessationem
ab illis malis, quae in homines antea exerce-
bant, quin aeterno tamen supplicio vel ipsi
plene obnoxii fiant. Nam subiunctum est illud
im iudicium reservatos, id est, tum demum
supplicio cumulatissime afficiendos.
13. Decimum tertium interrogastis, quae-
nam essent parvae illae et leves culpae, qui-
bus medii tenentur. Et certiores facti, eas
esse quae apud vos veziales appellantur, uti
verbum otiosum et alia eiusmodi, reposuistis,
fieri non posse, ut illae in iis maneant qui in
caritate decesserint, cum huius simus opinio-
nis, ut caritas, quae graviora deleat peccata,
etiam leviora expungat. Αἱ vero nostra non
est haec sententia, nec prorsus apud nos ne
nomine quidem noscitatur : non enim per
caritatem, sed per ipsam paenitentiam peccata
ignosci dicimus. Quod perspicue ex eo colli-
gitur, quod Ioannes Chrysostomus, etsi pas-
sim et frequenter in suis concionibus de pae-
nitentia sermonem faciat, ita ut alter paeni-
tentiae praeco post priorem illum
dem nominis praeconem habeatur, eiusque
eius-
vim ac virtutem copiosissime exponat, nus-
quam quod in fpaeni-
tentibus inveniatur, commemoret. Et merito
quidem. Nam si timor in caritate nullus est,
ille vero qui timet, in caritate decedere non
tamen de caritate,
potest, timor autem est qui nos quam maxime"
profecto sequitur,
praestantiorem esse paenitentia caritatem, quae
virtutum perfectissima cum sit, non paeniten-
ad paenitentiam incitat :
tibus, sed eximia virtute praeditis congruit.
Itaque opinionem illam nos non ex nobismet-
ipsis protulimus, sed contra, cum vos dixisse-
tis, gravia et mortalia peccata a caritate utpote
sibi contraria expungi, levia vero non item ab
ea deleri posse; assertionem hanc tanquam
improbabilem redarguimus. Ad paenitentiam
vero quod attinet, illud edisserimus, paeniten-
tiam, cum eorum sit quae ad aliquid sunt (ali-
quorum enim est, scilicet peccatorum), quo-
rum delictorum sincere ac plene paenituerit,
DOCUMENTS RELATIFS AU. CONCILE DE FLORENCE.
[166]
, ὶ M] b] 4 & LA , ,
τηρουμένους. Καὶ τὰς σειρὰς ! ὅποϊαί τινές εἶσιν
2 y € m , , , M ^ ,
ἐρωτώντων ὑμῶν, ἀπεχρινάμεθα, τάχα τὴν ἀπραξίαν
τῶν προτέρων χαχῶν, ἅπερ ἐνήργουν ἐν τοῖς ἀνθρώ -
ποις, σειρὰς χρῆναι νοεῖσθαι", τὴν χόλασιν δὲ χαὶ
E M cl 3 , , vest " , ^
αὐτοὺς ὅμως ὃ οὐ τελείαν * ὑπέχειν: πρόσχειται γὰρ
κ᾿ ᾿ , ' el 2X , D
τὸ εἰς χρίσιν τηρουμένους , ὅπερ ἐστὶ τότε τὴν
, / € ,
τελείαν χόλασιν ὑποστησομένους.
ΝᾺ
13. Τὸ τρισκαιδέκατον ἠρωτήσατε, τίνες εἰσὶν αἱ
^ ^ D m t e *
σμικραὶ xat * χοῦφαι τῶν ἁμαρτιῶν, αἷς οἱ μέσοι
, 4 -
ἐνέχονται". Kal λαύόντες ὅτι αἱ παρ᾽ ὑμῖν συγ-
* n T7 3, ^ , b 3
γνωσταὶ καλούμεναι, otov ἀργὸς λόγος x«i τὰ
τοιαῦτα, μὴ δύνασθαι ταύτας μένειν ἐν τοῖς ἀπαλ-
Y L4 M ΕῚ , 2 , Ne ^ , ,
αττομένοις μετὰ ἀγάπης εἰρήχατε, διὰ τὸ ἀπόφασιν
^ "m 1
$ zr 2 : Du 2x ; N ,
(uus τερᾶν εἰναι, τὴν αγαπὴν ἑςαλειφουσᾶν το. μείζω
DU ,
τῶν ἁμαρτημάτων, xot τὰ ἐλάττονα ἀπαλείφεινϑ. —
'T "m ^' 3t € , 5 M , , 5 19 A ἊΥ
οὗτο δὲ οὐχ ἡμετέρα ἐστὶν ἀπόφασις, οὐδὲβ τὸ ὄνομα
γνώριμον παρ᾽ ἡυῖϊν ὅλως" οὐ γὰρ ἀγάπην "5, ἀλλὰ
τὴν μετάνοιαν αὐτὴν εἶναι τὴν συγχωροῦσαν τὰ
, Ld m DU - Yd
ἡμαρτημένα φαμέν. Kal τοῦτο δῆλον ἐξ ὧν ὃ Xpvu-
σόστομος ᾿Ιωάννης πολλαχοῦ καὶ πολλάκις !! ἐν τοῖς
5 , , A , ͵ ke X 4
οἰχείοις λόγοις περὶ μετανοίας διδάξας χαὶ δεύτερος
«Tout μετὰ τὸν συνώνυμον χρηματίσας τῆς μετανοίας
ὉΠ πα ESUIA ORC , , ^
xoi!? τὴν ἰσχὺν αὐτῆς ἱκανώτατα παραστήσας, οὐδα-
m T , , , , τ 3 13 -—- e
U.0U τῆς ἀγάπης ἐμνημόνευσεν ὡς ἐν" τοῖς μετανοοῦ-
€ / M -Ὁ 5 , rj 5 A] 6 ^,
σιν εὑρισχομένης. Καὶ τοῦτο εἰκότως" εἰ γὰρ φόθος οὐχ
Y , e o». ΤΕ D , 2 ,
ἔστιν ἐν τῇ ἀγάπη, καὶ ὃ φοδούμενος οὐ τετελείωται
, σῷ 5 , ; 6 δὲ € -' , , 14
ἐν τῇ ἀγάπη, φούος δὲ ὃ τὴν μετάνοιαν μάλιστα
συνιστῶν, ὑπέρχειται ἄρα τῆς μετανοίας ἣ ἀγάπη,
, 1 5 m ΕἸ D Á L ΕἸ "
τελεωτάτη ? τῶν ἀρετῶν οὖσα, xxi οὗ τοῖς μετα-
D - ΝᾺ , , 9 MI ,
νοοῦσι, τοῖς δὲ τελείοις χατ᾽ ἀρετὴν προσήχουσα.
1) b S ΟΝ , 3) 7€ - 8. καὶ Let
ὴν uiv οὖν ἀπόφάσιν ταύτην οὐχ ἡμεῖς παρ᾽ ἡμῶν
3 7 9A v , , ae .« 2 , τ᾿ ,
αὐτῶν ἐξηνέγχαμεν, ἀλλ᾽ ὑμῶν τοὐναντίον εἰπόντων,
« € » , A] , MI , - €
ὡς ἣ ἀγάπη τὰς μεγάλας xo θανασίμους τῶν ἅμαρ-
Led € 5 , , E 3 ᾿ A LI ,
τιῶν ὡς ἐναντίας αὐτῇ ἀπαλείφουσα, τὰς μιχρὰς οὐ
ὉΠ b - € 5» , ^ , 34-7 T
δύναται τοῦτο ποιεῖν, ὡς ἀπίθανον τὸν λόγον ἠλέγξα-
M
hl e p ^ €
μεν. Περὶ δὲ τῆς μετανοίας ἡμεῖς φαμεν, ὡς ἣ "δ
£
μετάνοια τῶν πρός τι τυγχάνουσα (τινῶν γάρ ἐστι,
, [3 €T 327 t XT , 48
τουτέστιν ἁμαρτιῶν), ἐφ᾽ αἷς μὲν [7 ἁμαρτίαις
, M , , , Mi ,
γνησίως τε xat τελείως γίνεται, ταῦτας Xat δύναται
1. σειρὰς : σάρχας M. — 2. Prius scripserat R νομίζειν, quod emendari vult in νοεῖσθαι; deleto μίζειν.
— 3. δὲ ὅμως R. — 4. οὐ τελείαν : εὐτέλειαν M. — 5. Cf. p. 121, 1. 3. — 6. ὑμῶν ΡΟ: ἡμῶν M. — 7. ἐξαλεί-
qgoucw M. — 8. ἀπαλίφειν A. — 9. ἀλλ᾽ οὐδὲ G. — 10. ἀγάπη P. — 11. xai πολλάχις om. R. — 12. xai om.
O.'— 13. ἐν : ἂν M. — 1^. μάλιστα ὁ τὴν μετ. R. — 15. τελειοτάτη M. — 16. ἡ om. M. — 17. μὲν : τε OQ.
— 18. ἁμαρτίαι POQ.
10
30
ct
10
20
30
25
7
[167] VI. — MARCI EPHESII RESPONSIO AD QUAESTIONES LATINORUM. 167
ἐξαλείφειν, εἰ καὶ μέγισται πασῶν ὑπάρχουσιν "" ἐφ᾽
αἷς δὲ ἀμελεῖται ἢ διὰ σμικρότητα νομιζομένην ἢ
διὰ λήθην, αὗται, κἂν μιχραὶ δοχῶσιν, ἀνεξάλειπτοι
μένουσι, καὶ ἐπ᾽ αὐταῖς δεῖται τῆς θείας φιλαν-
θρωπίας 6 τεύνεώς 2, ἵνα διὰ τῶν τῆς ἐχχλησίας
εὐχῶν τὴν" ἄφεσιν χομισάμενος, ἐν τῷ χορῷ τῶν
σῳζομένων ἀριθμηθῆ,.
14. Ῥεσσαρεσχαιδέχατον * xat τελευταῖον ἦν τῶν
ἠρωτημένων, εἰ τοῖς μετανοοῦσιν ἡμεῖς ἐπιτίθεμεν
ἐπιτίμια, καὶ τίνος χάριν. --- Λέγομεν οὖν, ὡς οὐ
πρότερον τὴν ἄφεσιν χαὶ τὴν λύσιν δόντες, ὥσπερ
ἔχομεν ἐξουσίαν παρὰ Θεοῦ, τότε τὰ ἐπιτίμια τάτ-
τομεν, ἀλλ᾽ οὐχ ἄλλως τὴν ἄφεσιν δίδομεν ἢ μετὰ
τοιούτων ἐπιτιμίων. Ποιοῦμεν δὲ τοῦτο διὰ πολλὰς
τὰς" αἰτίας. Πρῶτον μέν, ἵνα διὰ τῆς ἐνταῦθα χαχο-
παθείας, ἣν ἑκὼν ὃ ἡμαρτηχὼς καταδέχεται, τῆς
ἀκουσίου ὃ τιμωρίας ἐχεῖσε ἀπαλλαγῇ" « οὐδενὶ γὰρ
« οὕτω τῶν ἄλλων ὡς χαχοπαθεία Θεὸς θεραπεύε-
« ται », φησὶν ὃ θεολόγος Γρηγόριος, « xai δάχρυσι
« τὸ φιλάνθρωπον ἀντιδίδοται ». “ Δεύτερον, ἵνα τὸ
φιλήδονον φρόνημα τῆς σαρχός, ὃ τὴν εἰς Θεὸν ἔχθραν
5 “- 9g Y 40 M , ε , , '
ἀπογεννᾶν" εἴωθε xal πάσης ἁμαρτίας ἐστὶν
αἴτιον, διὰ τῆς ἐπιπόνου ταύτης μεθοδείας "! ἐξαι-
m E] , , - , , 2:
QeU7" τὰ γὰρ ἐναντία, φασί, τῶν ἐναντίων ἰάματα,
xal τὴν ἥδονὴν ἀνάγχη δι’ ὀδύνης ἀποδληθῆναι "5,
ri "i , «* 147 ^ M Ὁ
Γρίτον, ἵνα δεσμός τις ἡ xai! χαλινὸς τῇ duy,
^ ^ ^ , ^, ^ , - , - , z
τὸ δοθὲν ἐπιτίμιον εἰς τὸ pxétt τοῖς αὐτοῖς ἐγχει-
ρῆἧσαι χαχοῖς. Τέταρτον, ὅτι xxt φύσει τὸ τῆς ἀρετῆς
ρῆμα ἐπίπονον, χαὶ δεῖ συνεθισθῆναι τοῖς πόνοις
τὸν εἰς ἕξιν αὐτῆς ἐλεύσεσθαι μέλλοντα, χαθάπερ διὰ
mn LU "Ὁ RJ εἶ e , L4 , λ L| [| Hu ,
τῆς ἡδονῆς εἰς τὴν ἁμαρτίαν ὑπώλισθε "!, Πέμπτον,
ὅτι xal πίστεις λαθεῖν βουλόμεθα διὰ τῆς τοῦ δοθέντος
γ10
, -
ἐπιτιμίου χαταδοχῆς, εἰ "ἢ τελείως τὴν ἁμαρτίαν
, ' Hd "Ὁ ,
ἐμίσησεν. Αὗται μὲν "ὃ αἱ τῶν ἐπιτιμίων αἰτίαι, καὶ
, , , ^ *, i] ^
πλείονες ἴσως ἕτεραι. Π᾿άντα δὲ αὐτὰ παρορῶμεν
* ^ 5 ' —-
ἐν οἷς τὸ χρεὼν χατεπείγει πρὸς τὴν ἀπὸ τοῦ
σώματος ἔξοδον, ἀρχεῖν ἡγούμενοι τὴν τοῦ μετα-
ea delere posse, quamvis omnium gravissima
existant; quorum vero nullam curam habuerit,
propterea quod eadem aut levia animo effinxe-
rit aut oblivioni dederit, ea, quamvis
videantur, nequaquam obliterari, sed illis de-
lendis defunctum divina indigere miseratione,
levia
ut impetrata per Ecclesiae preces remissione,
in salvandorum numerum referatur.
14. Decimum quartum et ultimum quaesi-
tum fuit, num paenitentibus
irrogemus, et cuius gratia. — Dicimus igitur,
peccatorum remissionem absolutionemque non
prius a nobis, pro facta a Deo potestate, im-
pertirij quam satisfactiones imponamus, sed
remissionem neutiquam tribuimus nisi cum
eiusmodi poenis. Sic autem agimus multis ex
causis. Prima quidem est, ut peccator per
molestiam his in terris ultro susceptam, illic
satisfactiones
invitam castigationem effugiat; « neque enim
« ullus omnino cultus Deo perinde gratus est,
« ut afflictio », ait Gregorius Theologus, « et
« lacrymis benignitas ab eo rependitur ».
Altera est, ut carnis sensus ad voluptatem
pronus, ex quo odium in Deum concipi omne-
que peccatum produci consuevit, hac labo-
riosa methodo adhibita auferatur; nam contra-
ria, ut aiunt, per contraria curantur, et necesse
est ut voluptas per dolorem evellatur. Tertia
est, ut vinculi ac fraeni instar animae sit satis-
factio irrogata, ne eadem in posterum commit-
tantur delicta. Quarta est, cum virtus natura
sua laboriosa res sit, ille laboribus assuescat
oportet, qui ad eiusdem habitum pervenire
voluerit, quemadmodum per voluptatem in
peccatum lapsus est. Quinta, ut paenitens irro-
gatam satisfactionem acceptando argumenta
nobis praebeat, prorsusne peccatum odio pro-
sequatur. Atque hae quidem sunt satisfactio-
num rationes, et aliae forsan complures. Quae
omnia praetermittimus, si qui urgente [ato
prope fuerint ut corpore solvantur, duo illa
satis esse arbitrantes ad peccatorum remis
sionem, conversionem nimirum paenitentis et
virtutis — colendae
sincerum propositum.
"Ὁ MI Ἁ , Fi , ^ * " .
νοοῦντος ἐπιστροφὴν xol γνησίαν εἰς τἀγαθὸν Quamobrem illa tum remittimus pro facultate
p ὑπάρχουσαι OQ; σαι in σιν corr. P. — 2, τεθνηχώς OQ. — 3. τὴν om. PM. — ^. τεσσαραχαιδέχατον M
— b. οὐ sup. lin. P. — 6. τὰς om. AH. — 7. χαχοπαθίας AR; item lin. 18 in ἢ. — 8. ἐχουσίου M
— 9. ἀπογενᾶν ἢ, — 10. εἴωθεν P. —- 11. μεθοδίας M. — 12. δι᾽ ἡδονῆς ἀποθλίδεσθαι M. — 13. xai om
PMQ. — 14. ὑπόλισθε O : ὑπώλισθαι It. — 15, εἰ om, M. 16. μὲν om, M.
Orat, 14
misericordia, non de aerumnis locutum fuisse,
ἃ) Greg. Naz.
de Pauperum amore, n.
o P 0. l Il», Ü Nt 6g Nota UGOregzorium de
ὌΝ 70v,
nobis concessa, tum credimus a Deo condo-
nari et quoad culpam ipsam et quoad poenam
eorum causa luendam : quaecumque enim,
inquit^, soZveritis super terram, erunt soluta et
in caelis. Qua fide freti divinum Eucharistiae
donum eiusmodi moribundis impertimur;
siquidem ad bonam frugem se recipere et
sinceram agere paenitentiam, penes animum
est eius qui peccavit; at satisfactionem actu
perficere, penes iudicium Dei est, qui homi-
nem clam ex hac vita tollit; ac propterea mise-
ricors ille regis instar, pro sola sua misericor-
dia, ei qui peccavit remissionem elargitur,
quemadmodum etiam latroni", cum is extre-
mum halitum mox redditurus tantum rogasset
Christum, ut sui memor esset in regno suo,
paradisum ipsum munificentissimus submini-
L ^ 5 ^ ,
stravit. δωρος ἐπεδαψιλεύσατο.
l. χατὰ : xai M. --- 2. τῷ Θεῷ O : Θεοῦ M; ad marg. R : ὡραῖον. --- 3. λύσηται M. — ^. εὐχαριστείας O.
— 5. ἐπιστρέψαν xal μετανοῆσαν M. — 6. χεῖσθαι M. — 7. μὴ om. R. — 8. πληρῶσαν M. - 9, ἤδη ταῖς om. M.
a) Mat. xxi, 18. — b) Cf. Luc. xvirr, 42. Sententiam Marcus mutuatus est a Ioanne Climaco,
SCQLOPD OT CUSU Ne p NONSE SUD
DOCUMENTS RELATIFS AU CONCILE DE FLORENCE.
l1. 88, p. 1000 D.
[168]
, NAA A e € L d p 4
πρόθεσιν ἐπὶ τὴν τῶν ἡμαρτημένων ἄφεσιν. Διὰ c
bd Uo roy? ud 3,4 M ^ - -
τοῦτο xal ἀφίεμεν αὐτὰ xxr! τὴν δοθεῖσαν ἡμῖν
ΕἾ «ἢ , A à] - 9 , - ,
ἐξουσίαν x«i παρὰ Θεῷ“ ἀφεῖσθαι πιστεύομεν
, , M M 5 *, , - J «t ^
αὐτά τε χαὶ τὴν ἐπ᾽ αὐτοῖς τιμωρίαν (ὅσα γὰρ
/, ZUM , 3 3 ^ lod lod »
φησίν ἐών λύσητε" ἐπὶ τῆς γῆς, ξἕσται λελυ-
! ? LJ 3), - M 5 , , ,
μένα ἕν τοῖς οὐρανοῖς), καὶ εἰς ἐχέγγυον τούτου τὴν
A EC 1 "
θείαν δωρεὰν τῆς εὐχαριστίας * ἐπιδίδομεν τοῖς οὕτως
ἀπαλλα ἔνοις᾽ τὸ μὲν γὰρ ἐπιστρέψαι χαὶ α
ἀπαλλαττομένοις" τὸ μὲν γὰρ ἐπιστρέψαι χαὶ μετα-
γοῆσαι" γνησίως ἐν τῇ γνώμη κεῖται τοῦ ἅμαρ-
, E M δὲ AU A Ὁ 8 δ) S , 5
τήσαντος" τὸ δὲ μὴ πληρῶσαι τὸ ἐπιτίμιον ἐν
τ , m - 5 e AN " "E
τῇ χρίσει τοῦ Θεοῦ ἐστι τοῦ τὸν ἄνθρωπον ὑπεξαι-
ροῦντος τοῦ βίου, xat διὰ τοῦτο βασιλιχῶς ὃ φιλάν-
, , , M » €
Üpe og éx φιλανθρωπίας μόνης τὴν ἄφεσιν τῷ
ἡμαρτηχότι χαρίζεται. χαθάπερ xot τῷ Anat? πρὸ
[Ih e i /. D z ) oux e α ῳ 7 7 e ς
2S y. 792 - 4 2 m ,
ἐσχάταις ἤδη ταῖς" ἀναπνοαῖς υνήυτην ἐν τῇ βασιλεία
, 5 ΄ ^ NES 0 EE. ε λό
μονον a Ur Go EVO) TOV παραόεισον αυτὸν ὁ μεγὰ 0-
10
15
LES TROPHEES DE DAMAS
CONTROVERSE JUDÉO-CHRÉTIENNE
DU VII* SIÉCLE
ΕΞ ΓΕ GBECO ÉDITÉ IET TRADUIT
Gustave BARDY
MAITRE DE CONFERENCES A L'UNIVERSITÉ CATHOLIQUE DE LILLE.
PATR. OR. — T. XV. PC 2.
Nihil obstat.
R. GRAFFIN.
ἜΝ
Év. auxiliaire di Paris.
INTRODUCTION
|. NATURE, AUTEUR, DATE.
Les Trophées de Damas ', que nous publions ici, appartiennent à la litté-
rature antijudaique. Cette littérature est presque aussi vieille que le chris-
tianisme. On pourrait en regarder l'Épitre aux Galates comme le premier
monument. Chaque siécle vit se renouveler, entre chrétiens et juifs, les
vieilles controverses sur le sens et l'interprétation des prophéties, sans que
jamais füt résolue de facon dé(initive la question posée. Naturellement, on
en vint à tourner en un cercle assez restreint d'arguments ou d'objections.
Les Juifs se refusaient à voir en Jésus-Christ le Messie prédit par leurs pro-
phétes. Les Chrétiens affirmaient que le Sauveur avait réalisé en sa personne
el en sa vie toutes les promesses faites jadis à Israel. De part et d'autre,
l'Ancien Testament formait le point de départ, la base commune; et un certain
nombre de textes, toujours les mémes, le Serviteur de lahveh dans Isaie, la
. prophétie des Semaines dans Daniel, reviennent immanquablement dans tous
les ouvrages de controverse juive.
D'autre part, la forme littéraire des ouvrages consacrés à cette apolo-
gétique un peu restreinte découle, de maniere trés naturelle, de la nature du
sujet. Quoi de plus simple que d'imaginer un dialogue, ou un juif et un
chrétien prendraient la parole à tour de róle pour exposer leurs idées, et au
terme duquel le juif se proclamerait vaincu, pour la plus grande gloire de
l'Église ? Dés le i? siecle, Ariston de Pella éerit ainsi le Dialogue de Jason e!
de Papiscos, qui ne nous est pas parvenu, et saint Justin compose le Dialogue
avee 'l'ryphon, qui, s'il n'est pas le monument le plus ancien de la contro-
verse antijudaique, — l'Épitre de Barnabé est sans doute antérieure, en
est du moins le chef-d'eeuvre et le modele toujours imité.
C'est un dialogue aussi que sont censés rapporter les Trophées de Damas.
1. Ce dialogue a été signalé et brievement étudié par N. Dowwrrscn, dans les
Nachrichten von der Kgl. Gesellschaft der Wissenschaften zu. Góttingen, Phil.-hist.
Klasse, 1909, Heft 2, p. 151-154 (Berlin, Weidmann, 1909.
174 INTRODUCTION. [4]
Les chrétiens sont représentés par un moine (Prol. 3; 1 1, 1; Iv 7, 1), qui est
d'ailleurs un personnage assez falot, et sans individualité bien marquée. Du
cóté des Juifs, plusieurs interlocuteurs prennent successivement la parole :
c'est d'abord un anonyme délégué par quelques-uns de ses fréres qu'inquiéte
une parole de saint Paul (Prol. 2; : 1, 1). A la fin du premier entretien,
celui-ci s'avoue vaincu et impuissant à continuer la discussion (r 8, 4).
Il se fait done remplacer par des hommes plus instruits que lui dans la loi,
des prétres et des archisynagogarques, qui nous sont dépeints comme des
sophistes, pleins d'un faux zéle de vaine recherche : « ils parlent avec pré-
cipitation, leurs attitudes sont insolentes, leurs paroles vives » (π 1, 1).
Malgré leur habileté, ces savants se laissent pourtant réduire au silence; un
prétre de Jérusalem n'intervient en leur faveur que par une bréve sentence
(11 8, 2), et ils sont remplacés à leur tour, pour une troisiéme séance, par
des Juifs de Cappadoce (i1 8, 3). Il faut. bien dire que rien, dans leur argu-
mentation, ne laisse deviner des personnalités supérieures : comme ceux
qui les ont précédés, comme le porte-parole des chrétiens, ce sont sur-
tout des pantins que l'auteur de l'ouvrage fait apparaitre ou disparaitre à
volonté.
A cóté des protagonistes, se laissent parfois entrevoir les foules qui
assistent à la discussion. Le premier entretien était censé se passer dans un
endroit retiré, comme en cachette (Prol. 2). Les trois suivants ont lieu au
grand jour de la place publique, en présence d'une vaste assemblée composée
de Juifs, de chrétiens, de Samaritains, d'hérétiques (u 1, 1L; τι 8, 25; vv 1, 4):
parfois, la foule applaudit ou murmure; les Juifs ne sont pas tous d'accord
avec leur porte-parole; les chrétiens et méme les paiens se réjouissent de voir
les circoneis réduits au silence (n 8, 1).
Malgré ces artifices de mise en scéne, la discussion est souvent trainante.
ll est évident que l'auteur du dialogue n'est pas un artiste, et que son ceuvre
est sans valeur littéraire. Les phrases interminables et embarrassées qui cons-
tituent le prologue témoignent d'un vaste effort, et retombent lamentable-
ment, sans que l'aecumulation des épithétes qui servent à désigner saint Paul
réussisse à les relever. Au reste l'écrivain est assez coutumier de ces accu-
mulations de synonymes dont il pense sans doute tirer grand effet, pour
dépeindre par exemple l'impuissance des ennemis du Christ (rv 5, 9) ou la
stupeur des Juifs définitivement vaincus (rv 7, 1). En un seul endroit son style
s'éléve et atteint peut-étre une certaine éloquence : lorsqu'il s'agit de montrer
comment se sont accomplies les prophéties faites par 16 Christ (1v 5), l'enfant
dévoué de l'Église s'anime, et il n'est pas loin d'entrainer son lecteur.
Par ailleurs, de l'écrivain inconnu des Trophées de Damas, nous ne
savons rien que quelques pauvres renseignements éópars. Il ne nous est pas
interdit de supposer qu'il était moine : non seulement parce que le défenseur
: [5] INTRODUCTION. 175
des chrétiens est un moine (Prol. 3; rv 7, 1), mais parce qu'à plusieurs
reprises il est parlé avec sympathie des moines, de ces ravisseurs du royaume
de Dieu qui s'enferment dans des cavernes, se réfugient au fond des déserts,
habitent sur des colonnes ou parmi les rochers, souffrent de la faim, de la
soif, du froid pour conquérir la vie éternelle (rv 5, 3) : chaque jour, il est
possible de voir des hommes et des femmes qui laissent ainsi le monde, qui
abandonnent la richesse, le luxe, qui renoncent à tout et suivent le Christ
(ιν 5, 4). On croit sans peine que l'écrivain était un de ceux-là.
Ce qui est plus sür, c'est qu'il avait voyagé. Il nous parle des nombreux
pays ou est répandu le christianisme, sans qu'il faille en conclure qu'il a vu
l'Éthiopie, la Bretagne, le sud de l'Égypte, la Perse (cf. 11 2, 2). Mais il trouve
l'occasion de rappeler qu'il est allé au Sinai, et qu'il a vu sur le rocher la trace
des reins de Moise (τι 7, 11), ce qui lui permet de donner une explication
authentique du passage de l'Exode oü est racontée l'apparition de lIahveh
(Ex. xxxi, 21 ss.). |
Nous nous intéressons spécialement au loyalisme dont il fait preuve vis-
à-vis de l'empire grec : il en parle en disant : notre empire (11 3,2); il explique
avec émotion que dans l'unique troupeau du Christ les chefs et les rois
paissent en paix avec les pauvres et les ignorants (nu 3,6). Il donne à Cons-
tantin l'épithéte protocolaire, on dirait presque liturgique : gardé de Dieu, et
il l'appelle notre empereur (Tit.). Ces détails ne vaudraient pas la peine
d'étre remarqués en un autre temps; mais ils sont significatifs à l'époque
ou fut écrit le dialogue.
Cette époque est pleine de troubles : un grand nombre de chrétiens sont
faits prisonniers de guerre; des régions immenses sont dévastées (n 3,1).
Depuis cinquante ans bientót ont commencé les guerres actuelles (n 23,2,
el les chrétiens n'y ont pas fait figure de vainqueurs. Le titre d'ailleurs
nous permet de préciser ces vagues indications. Les Trophées de Damas ont
été composés, y est-il dit, « la vingliéme année de Constantin gardé de
Dieu, notre empereur aprés Constantin, au mois d'Aoüt de la neuviéme
indiction ».
IIéraclius mourut le 11 février 641, Constantin II, son fils, lui succéda: et
le frére de celui-ci, Héracléonas, lui fut associé à l'empire Mais ce double
regne fut de courte durée. Dés le 24 mai 641, Constantin mourut. Héracléonas
fut assassiné avec sa mére durant l'automne de la méme année, et le. fils
de Constantin, Constant, devint empereur. Il devait. régner jusqu'en. 668.
Officiellement, il porta le nom de Constantin', de sorte que la notice de
notre titre semblerait d'abord s'appliquer exactement à lui : telle. est. la
1. H. Gurzgn, Abriss der Byzantinischen Naisergeschichte, ap. N. knewnachkR,
Geschichte der. Byzantinischen L'teratur?, München, 1897, p. 951.
176 INTRODUCTION. [6]
conclusion de M. H. Omont, lorsqu'il propose de lire le nom de Constant au
lieu de celui de Constantin '.
Il y a seulement une difficulté. La vingtiéme année de Constant tombe en
661. La neuvieme année de l'indiction, sous le régne de cet empereur, arrive
en 651 et en 666. En tenant compte d'abord de l'indiction, on est tenté
de fixer la date du traité à 681. A ce moment c'est encore un Constantin,
Constantin IV. Pogonat, fils de Constant, qui est empereur. Il ne régne sans
doute que depuis 668 comme seul empereur. Mais il est vraisemblable que
dés 661 ou 662 il avait été associé en quelque maniére au pouvoir et que l'on
avait commencé à dater de là les années de son régne. En 662 en effet,
Constant avait quitté Constantinople pour aller s'établir à Syracuse, οἱ il
devait mourir assassiné. On croira difficilement qu'en Orient, il ne se soit
pas fait représenter par un lieutenant, en l'espéce par son fils".
C'est la méme date de 680 à laquelle nous sommes amenés par d'autres
indications du dialogue. ll y a six cents ans, est-il dit, que les Romains ont
détruit le temple de Jérusalem et que les Juifs sont dispersés sans société
et sans chef (n 6, 8; p. [60]) : la prise de Jérusalem par Titus ayant eu lieu
en 70, nous revenons ainsi aux environs de 680.
D'autre part, les guerres actuelles ont commencé depuis bientót cin-
quante ans (u 3, 2) : or les Arabes avaient pris Jérusalem en 632; Damas était
tombé en leur pouvoir dés 635, et en 636 la grande bataille du Sarmuk avait
fait tomber la Syrie entiére entre les mains des musulmans. Depuis ce temps,
les invasions, les combats, les guerres n'avaient pas cessé un seul jour. Ni
Héraclius, ni ses successeurs n'avaient su rétablir la fortune de l'empire qui
s'écroulait, et le Juif de notre dialogue pouvait justement railler les chrétiens
de leurs prétentions à une paix universelle.
C'est done dans une ville soumise aux Arabes que se passe la discussion. .
Damas, la métropole magnifique et aimée du Christ (Tit.), est sous la puissance
des infidéles : sans doute quelques-uns d'entre eux sont-ils censés assister
àla réunion, ceux que l'auteur appelle les Sarrasins ou les Tures, de leur
nom ethnique. Il n'est pas impossible que de telles circonstances aient
amené les Juifs à relever la téte et à renouveler contre les chrétiens une
opposition qui rendait toute son actualité à un ouvrage de controverse. La
seule allusion, semble-t-il, aux nécessités présentes de l'apologétique, est la
discussion relative aux images (f^ [48 ν᾽ 1) : on sait que la controverse icono-
1. H. Ouoxr, /neentaire sommaire des manuscrits grecs de la Bibliotheque natio-
nale, 1115 partie, p. 174. « Tropea divinae et invictae Dei ecclesiae erecta contra ludaeos
in metropoli Damasco anno vigesimo Constantini (Constantii) dialogis IV. » — 2. C'est
aussi la solution adoptée par N. BowwerscH, Kin antimonophysitischer Dialog, dans
Nachrichten... de Goóttingen, 1909, p. 154.
E
8
3»
É
1
à
[7] INTRODUCTION. 177
claste débuta précisément vers 680 et fut encouragée, sinon provoquée, par
un juif de Tibériade ', s'il faut croire le témoignage de Nicéphore.
Les Trophées de Damas ne sont pas le seul ouvrage que nous possédions
de leur auteur. Le manuscrit qui nous les a conservés (Paris, B. N., Coislin 299)
contient, immédiatement aprés, un dialogue contre les monophvsites; et ce
dialogue, naguére édité par N. Bonwetsch?, est en quelque maniere la suite
ou la contre-partie du dialogue contre les Juifs. Il est précédé d'une introduc-
tion qui met en relief la suite des idées : Ἐπειδὴ οὐ πᾶς ὁ βαπτιζόμενος, ἀλγὰ πᾶς
ó ὀρθοδόξως φωτιζόμενος θεοῦ υἱὸς ἀναδείχνυται. φέρε δὴ, φέρε λοιπὸν μετὰ τὸν ἰουδαιχὸν
πρὸς αἱρετικὸν ὥσπερ ἐκ δυνάμεως εἰς δύναμιν καιροῦ χαλοῦντος εἰσπηδήσωμεν πόλεμον
.
D
(f 164 τ΄ D). Ainsi, aprés avoir converti les Juifs au. christianisme, il faut
encore ramener les chrétiens hérétiques à l'unique bercail de l'orthodoxie.
Nombreux sont les dissidents : Arius, Macedonius, Nestorius, Eutychés
et Dioscore; puis Origéne, Eunomius, Apollinaire, Sabellius, Nestorius,
Gaius et Julien, Jaeques, Dioscore, les Manichéens, Eutyches, sont nommés
un peu péle-méle, sans que l'on sache toujours trés bien les raisons qui les
ont fait mentionner de préférence à tant d'autres. D'ailleurs l'auteur ne
s'attachera pas à les combattre tous. Déjà les adversaires de la Trinité, les
ennemis de Dieu, Arius, Sabellius, Eunomius ont été vaincus par Athanase,
par Grégoire, par Basile : τοὺς τριχδομάχους ἐχθροὺς τοῦ θεοῦ Ἄρειον χαὶ Σαδέλλιον
x«i Εὐνόμιον ἐνίκησαν ᾿Αθανάσιος ὁ τῆς ἀθανασίας συνόμιλος, χαὶ Γρηγόριος ὁ τῆς θεολο-
γίας ἐπώνυμος, xai Βασίλειος ὁ τῆς βασιλείας συνώνυμος (^ 167 τὸ 2). Restent à
abattre les Nestoriens et les Sévériens; et bien plus encore les Théodo-
siens, les Gaianites, les Dioscorites (f^ 167 v^ 1).
Le dialogue qui suit ce préambule est composé d'une maniére tout à
fait analogue aux Trophées de Damas. La scéne se passe aux environs de
1. Cf. NicéPuonz, Antirrheticus 11l ade. Constant., 85; P. G., C, c. 528. Notredialogue
donne encore sur l'époque de sa composition quelques renseignements plus vagues. C'est
ainsi qu'il compte environ 1100 ans depuis l'époque de Daniel (f? 157 v^ 1: or le Christ
esL venu 490 ans, 500 ans en chilIres ronds, aprés Daniel (f* 160 v* 1). Ceci nous ame-
nerait à l'an 600. Mais on ne saurait tirer de cette donnée de conclusion ferme. ll est
curieux de remarquer que dans le Dialogue de Papiscos et de Philon, écrit sans doute
au vi^ siécle et directement inspiré des Trophées de Damas, on dit encore que le
Christ a prophétisé voici 600 ans (10; éd. Mc. Curran, p. 65, 1). Ce chiffre, desormais
inexaet, a été corrigé dans un des manuscrits qui écrit à la place πρὸ πολλῶν ἐτῶν, La διάλεξις
d'Anastase (P. G., LXXXIX, 1203-1282), composée elle-méme d'apres le Dialogue de Papis
€os et de Philon modifie plus franchement la date et dit : πρὸ χρόνων ὀχταχοσίων 7, καὶ ἐπέκεινα
— 2. N. Bowwrrscu : Kin Antimonophysitischer Dialog, dans Nachrichten der. Ναὶ
Gesellschaft der Wissenschaften zu Góttingen, 19009, p. 123 ss. Le prologue | Gois-
lin. 199, Ὁ 164 r. 1-f* 168 r. 2) est encore inédit, M. Bonwetsch en a seulement donne une
courte analyse, /. cit., p. 151. Nous en publions le texte et la traduction à la suite^des
Trophées, suivant l'ordre méme du manuscrit
178 INTRODUCTION. [8]
Damas; les interlocuteurs sont un moine et un hérétique; et les épisodes de
la controverse se reproduisent semblables dans les deux ceuvres jusqu'à la
conclusion qui est la vietoire de l'orthodoxie.
Il serait sans grand profit de relever tous les points de contact des deux
dialogues. Nous n'apprendrions pas grand'chose de plus sur la personnalité
de leur auteur. Aussi bien celui-ci nous intéresse-t-il bien moins pour lui-
méme que comme un témoin renseigné du mouvement religieux à la fin
du vn* siécle. Ses ouvrages sont des documents caractéristiques d'une
époque : sans grande portée théologique, ils représentent la mentalité d'un
esprit moyen, qui cherche d'abord la vérité et la voie du salut.
Du point de vue littéraire leur intérét est peut-étre plus considérable :
ce ne sont pas des oeuvres d'art, loin de là; ce sont des écrits de la langue
vulgaire, de celle que l'on parlait dans le peuple sous le régne de Cons-
tantin IV. Sauf de rares exceptions, les phrases sont courtes, rapides, comme
il convient au style de la conversation. Les mots sont ceux de tous les jours :
parfois hérités de la tradition classique et chargés seulement d'un sens nou-
veau; d'autres fois, plus récents d'origine. Les régles de la grammaire, méme
les plus simples, les lois d'accords entre les genres et les nombres, subissent
d'étranges aventures. L'historien de la langue grecque trouvera dans ces
deux dialogues de nombreux éléments d'information : gràce à eux nous
pénétrons davantage dans lintimité de la vie quotidienne; nous entrons en
contact plus immédiat avec le peuple chrétien de la Syrie durant les premiers
temps de la domination arabe. |
II. ANALYSE.
Aprés un prologue oü est exposée, d'une facon d'ailleurs bien embarrassée,
l'occasion de la discussion, les Trophées de Damas comprennent quatre entre-
tiens. Chaeun d'eux:est censé occuper à peu prés l'espace d'une journée
(1 8,4), et 11 semble bien qu'en introduisant ces divisions assez artificielles,
l'auteur se soit trop peu soucié de l'unité et de la suite des divers dévelop-
pements.
Le premier entretien est le mieux composé. Il s'agit de prouver que le
Messie est véritablement le Fils de Dieu. Naturellement la démonstration s'ap-
puie sur les textes classiques de l'Aneien Testament : le psaume πὶ (chap. 2),
le récit de la eréation de l'homme fait à l'image et à la ressemblance de Dieu
(Gen. 1, 26; — chap. 3, 1-2) et devenu aprés le péché « comme l'un d'entre
nous » (Gen. ir, 22; — chap. 3, 3); le psaume cix (chap. 4), la prophétie de
l'Emmanuel (Is. vir, 10 ss.; — chap. 5); les psaumes cxvir, 26 s. (chap. 6, 1)
et axxxvi, 5 (chap. 6, 2), enfin le cantique d'Habacuc (chap. 7, 1-6) et le
[9] INTRODUCTION. 179
psaume xrv (chap. 7, 7-8). Le juif ne sait que répondre, et les deux interlo-
cuteurs prennent jour pour un nouvel entretien (chap. 8).
Cette seconde discussion s'engage à faux : le juif demande au chrétien
s'il descend de Jacob ou d'Ésaü (chap. 1, 2) et le chrétien refuse de répondre
(chap. 1, 3). Aprés une lacune, probablement assez courte, le triomphe du
christianisme, sans doute héritier des promesses faites à Jacob, est opposé à
la déchéance des Juifs (chap. 2). Il est vrai, ce triomphe ne réalise pas la
lettre des prophéties anciennes; mais l'Écriture doit étre interprétée au sens
spirituel (chap. 3 et 4). D'une maniere spéciale, l'incarnation (chap. 5) et sur-
tout la rédemption (chap. 6) ont été magnifiquement prédites dans I Ancien
Testament : le chapitre ri: d'Isaie ne s'applique qu'au Christ erucifié, comme
aussi tant de figures de la croix, dont la plus importante est le serpent d'ai-
rain (chap. 7).
Au début du troisiéme entretien, nous retrouvons la question posée préce-
demment et laissée sans réponse : De qui les chrétiens sont-ils les fils? Cette
fois, leur porte-parole ne refuse pas del'avouer : sans doute, les chrétiens sont
une race nouvelle (chap. 1), mais ils sont aussi les véritables fils de Jacob,
puisque les Juifs ont été infidéles à la promesse et à l'alliance (chap. 2). Le
Christ était l'attente des nations (Gen. xrix, 10; — chap. 3): lorsqu'il est venu,
il a donné aux hommes une alliance nouvelle (chap. 4 et 5) que les paiens ont
'acceptée avec joie. Ici, le juif interrompt la discussion : les chrétiens ne sont-
ils pas, demande-t-il, des idolàtres mal déguisés? ils adorent la croix et les
images (chap. 6); ils adorent le soleil puisqu'ils se tournent vers l'orient pour
prier (chap. 7). 4 ces deux objections répondent deux arguments ad hominem :
Les Juifs, eux aussi, rendent un culte à leurs livres saints (chap. 6), et lorsqu'ils
prient, ils se tournent vers le midi (chap. 7). Cependant, l'adoration vers
l'orient, prescrite par Moise et David, est plus autorisée et plus ancienne que
celle vers le sud, dont Daniel est le plus ancien représentant. Et tandis que
l'on cherche le livre de Daniel pour vérifier le temps de sa venue (chap. 7, 9
le chrétien explique encore pourquoi les prophétes n'ont pas plus clairement
annoncé le Christ (chap. 8 et 9) et pourquoi les Évangélistes présentent dans
leurs récits quelques divergences de détail (chap. 10).
Le livre de Daniel arrive trop tard pour pouvoir étre examiné dans le
troisiéme entretien. La discussion relative à la date de sa prophétie est done
remise à un autro jour. La quatriéme assemblée débute par un long et lourd
prologue qui rappelle d'assez prés celui qui ouvrait le livre, et ou les Juifs sont
copieusement maltraités (chap. 1); puis on en vient au fait : d'apres les Juifs,
Il s'est écoulé déjà 1100 ans depuis Daniel; le chrétien prétend qu'il ne peu!
encore y avoir 500 ans (chap. 2). En effet, il lit et commente la. 10 vision du
prophete (chap. 3); il rappelle la chronologie des rois de Perse, d' Egypte et
de home (chap. 4) : Le Messie doit venir 500 aus apres Daniel; Jésus-Christ
180 INTRODUCTION. [10]
est done le Messie, puisque seul il est venu à la date fixée. De la dé-
fense, le chrétien passe alors à l'attaque. Non seulement Jésus a réalisé les
prophéties de l'ancienne Loi, mais il a fait lui-méme des prophéties dont l'évé-
nement confirme chaque jour la vérité (chap. 5). L'avenir ne cessera pas
de témoigner aussi en faveur du Christ (chap. 6). Que tous viennent donc et se
convertissent. Ce dernier appel n'est écouté que d'un petit nombre de Juifs qui
sont assez loyaux pour se rendre à l'évidence (chap. 7).
Ce dénouement attendu n'a rien que de banal et de traditionnel. rs méme
remarque vaut d'ailleurs pour la plupart des thémes qni sont développés au
cours de la controverse. Il est curieux de remarquer à quel point les mémes
arguments se répétent le long des siécles, inlassablement repris sous des
formes à peine différentes. Prouver par les prophéties que le Messie est le Fils
de Dieu, établir par le chapitre riui d'Isaie la foi au Christ souffrant, s'appuyer
sur la dixiéme vision de Daniel pour montrer que Jésus est seul venu à
l'époque fixée par Dieu : depuis longtemps saint Justin et ses successeurs
avaient fait tout cela. A la fin du vn* siécle, ces démonstrations gardent leur
utilité, car la position des Juifs à l'égard du christianisme n'a pas sensible-
ment varié.
L'individualité des différents auteurs ne se manifeste que dans le choix et
la mise en valeur des preuves qu'ils apportent. Chacun n'a pas la prétention
de tout. dire. La Didascalie de Jacob, qui, à moins d'un demi-siéele prés, est
contemporaine des "Trophées de Damas, présente un plus grand nombre de
textes scripturaires et insiste davantage sur le détail de la passion du Christ,
sur l'inutilité des observances juives, sur le salut apporté par I' Église. Notre
dialogue aecorde une place de choix à la prophétie des semaines de Daniel,
et à la réalisation des prédictions faites par le Christ. Pourquoi ces préfé-
rences? 1] serait difficile de le dire, et peut-étre vain de le chercher.
C'est à peine parfois si un argument, plus fortement appuyé, est révélateur
d'une époque ou d'un état d'esprit. Dans les Trophées de Damas, les longues
diseussions sur l'adoration de la croix et la priére vers l'orient sont peut-étre
telles. Elles supposent un culte développé, une liturgie fixée, et aussi des
adversaires de ce culte et de cette liturgie. Mieux qu'en tout autre temps,
elles se placent au moment de la controverse des images; et les réponses
faites par le. chrétien ne visent pas seulement les objections des Juifs; elles
s'adressent plus généralement à tous ceux qui, sous prétexte de spiritualiser
la religion, condamnent les représentations matérielles.
IH. Lks crrATIONS BIBLIQUES.
La principale source de tout traité contre les Juifs est la Bible. Dés le
mr siécle, et peut-étre bien auparavant, s'il faut croire M. J. Rendel
peu w
[11] INTRODUCTION. 181
Harris ', circulaient des recueils de Testimonia, c'est-à-dire de textes bibli-
ques disposés dans l'ordre des controverses. Le plus célébre de ces recueils,
du moins en Occident, doit son origine à saint Cyprien.
Nous ne saurions affirmer que l'auteur des Trophées de Damas a eu recours
à un pareil ouvrage, plutót qu'à la Bible elle-méme. Les nombreuses citations
Scripturaires qu'il introduit dans son ouvrage nous renseignent du moins sur
la nature du texte dont il se servait, car le plus souvent ces citations sont
irés littérales. Ce texte est, à ce qu'il semble, neutre. Lorsqu'il s'agit des
Psaumes en particulier, il est le plus souvent d'aecord avec les manuscrits
liturgiques Hi, T?, avec le second correcteur du Sinaiticus (x), et ne présente
pas de lecons qui l'apparentent spécialement aux recensions de Lucien ou
d'Hésychius. Il faut faire des remarques analogues en ce qui concerne les
Prophétes et le Nouveau Testament. Ainsi notre dialogue est moins intéres-
sant du point de vue du texte biblique, que la Didascalie de Jacob ou
M. Nau a trouvé de nombreuses traces d'une recension égyptienne*.
Certaines variantes méritent pourtant de retenir l'attention :
Num. xxiv, 17 (p- [81]. 11) : ἀνατελεῖ ἄστρον ἐξ Ἰούδα. Le texte des prin-
cipaux manuscrits porte Jacob.
Deut. xxvn, 66 (p. [62], A M UT Ὄψεσθε τὴν ζωὴν ὑμῶν χρεμαμιένην ἐπὶ ξύλου
ἀπέναντι τῶν ὀφθαλμῶν ὑμῶν xxi οὐ μὴ πιστεύσετε ἄν τις ἐχδιηγήσετα!: ὑμῖν. Au lieu de
Ὄνψεσθε etc., les mss. ἃ et B ont ἔσται ἡ ζωή σου. Ces deux mss. lisent la fin du
passage de la maniére suivante : xai o) πιστεύσεις τῇ ζωῇ σου. ll faut surtout
remarquer les deux mots ἐπὶ ξύλου qui ne figurent pas dans le texte des
Septante, et qui sont une addition destinée à rendre plus immédiatement
sensible l'allusion à la croix '. La méme addition se retrouve encore dans
une citation de Joan. ur, 14, qui est ainsi transerite (p. [101], 11 s.) : ὥσπερ !
Μωύσῆς ὕψωσε τὸν ὄφιν ἐπὶ ξύλου ἐν τῇ ἐρήμῳ, οὕτως, elc. ἢ
Is. v, 9 (p. [74], 10 s.) : ἀκοῇ ἀκούσητε χαὶ οὐ μὴ πιστεύσητε, καὶ βλέποντες βλέψητε
χαὶ οὐ μὴ συνεῖτε, ὅπως ἂν οἱ μὴ βλέποντες βλέψωσιν, οἱ δὲ βλέποντες τυφλοὶ γένωνται.
Au lieu de πιστεύσητε, les mss. NABQT lisent συνῆτε: par contre à la place de
συνεῖτε, ils portent ἴδητε. La fin de la citation est trés libre et ne se rencontre
ni avec le texte d'Isaie, ni avec les passages du Nouveau Testament qui se
1. J. RHeNpxkr Hannis, Testimonies, Part I, Cambridge University Press, 1016. Cf. V.
p'ALEs, Testimonia et Logiía, dans flecherches de Science Fteligieuse, Mai-Septembre
1917, pp. 308-326. — 2. Sur ces deux manuscrits, cf. IH. B. Swxyrr, [An /ntroduction to
the Old Testament ín greek, 1900, p. 141 s. — 3. F. Nav, La Didascalie de Jacob | P. Ὁ
VIII, 5), p. 727 [17]. — 4. Le texte Deut. xxvur, 66 est encore cité p. 8S4, mais sans les
deux mots en question. L'addition de ces mots : ἐπὶ ξύλου est d'ailleurs ancienne. On les
rencontre chez Tertullien, dans saint Athanase et dans saint Jean. Damascene x d
ne connais pas d'autre témoin de cette addition dans le texte de 5. Jean.
EE.
182 INTRODUCTION. ; [12]
référent à ce verset du prophéte (cf. Matth. xir, 14; Mc. 1v, 12; Loc. vri, 10;
Joan. xit, 40; Act. Ap. xxvir, 26; Rom. xr, 8).
Jer. xxxviir (xxxi), 31-32 (p. [72], 14 s.). Plusieurs variantes d'expressions
distinguent le texte de la citation de celui des mss. : συντελέσω au lieu de
διαθήσομαι: (SA ΒΩ); ἐπὶ τὸν oixov pour τῷ οἴχῳ (1d.) ; ἡνίκα pour ἐν ἡμέρᾳ (id. ). Le
v
r
méme passage est cité par la Didascalie de Jacob chap. 11, conformément au
lexte des manuserits.
Dan. 1x, 25 (p. [95], 2 ss.). La moitié de ce verset 25 est omise, probable-
*
ment à la suite d'une négligence du copiste; car le sens demanderait que la
citation füt complete.
Mich. 1v, 1-2 : Is. ir, 2-3 (p. [25], 14 s.) : ἔσται ἐν ταῖς ἐσχάταις ἡμέραις ἐμφανὲς
,
τὸ ὄρος xupíou, ἔντιμον ἐπὶ τὰς κορυφὰς τῶν ὀρέων χαὶ ἐροῦσιν" δεῦτε ἀναδῶμεν εἰς τὸ ὄρος
χυρίου καὶ εἰς τὸν οἶχον τοῦ θεοῦ Ἰχχώδ, χαὶ γνωρίσῃ ἡμῖν ὁδὸν ἐν ἦ πορευσόμεθα ἐν αὐτῇ.
Ce texte se rapproche tantót de Michée, tantót d'Isaie et parfois se sépare de
l'un et de l'autre. L'adjectif ἔντιμον par exemple est substitué à ἕτοιμον du texte
de Michée. La graphie de ces deux mots est presque semblable, et ἔντιμον — |
présente, pour le sens, un meilleur parallélisme avec ἐμφανές du premier
membre de phrase.
Habac. rn, 3 : καὶ τῆς συνέσεως αὐτοῦ πλήρης ἡ y" (p. [41]). Les LXX lisent
αἰνέσεως au lieu de συνέσεως qui n'est attesté que par un seul des manuscrits
cités par Holmes-Parson. La Didascalie de Jacob, 46; éd. Nau, p. 773 [63],
porte également συνέσεως, mais c'est, à ce qu'il semble, la seule fois que son
texte biblique coineide avec celui des Trophées de Damas.
Remarquons encore quelques détails. Lorsque notre auteur cite un passage
des Septante rapporté par le Nouveau Testament, son texte est conforme à
celui du Nouveau Testament et reproduit les mémes variantes : ainsi pour
Deut. xxr, 23 (p. [24]} cité comme Gal. 1, 13; Mich. v, 2 (p. [34]), cité
comme Matth. τι, 6; Zach. XII, 10 (p. (61) cité comme Joan. xix, 37.
Assez souvent deux textes d' origine différente sont bloqués en une seule
citation, p. ex. Matth. x, 5 4- xv, 24 (p. (74]) ; Dan. vir, 9 - vn, 13 (p. (88)).
Is. ix, 7 et Dan. vir, 14 cités ensemble sont attribués en bloc à Daniel (p. [37]).
Parfois des erreurs d'attribution : Joel rir, 15-16 est cité p. [42] sous le nom
d'Osée; Zacharie xir, 10 sous celui d'Isaie (p. 61). L'auteur met dans la
bouche du Christ les paroles : « Les Romains viendront et détruiront notre
race et notre ville », qui, selon saint Jean xiv, 48, ont été prononcées par .
les prétres et les pharisiens (p. [100)).
Il semble que la plupart du temps ces variantes, ou ces erreurs, sont le
fait de l'auteur méme des Trophées, qui cite de mémoire ou par à peu prés.
Lorsqu'elles ne sont pas attestées par un groupe connu de manuscrits, on
hésite à affirmer qu'un écrivain du vir? siecle les ἃ rencontrées, alors quil
est si naturel d'attribuer des défaillances à sa mémoire ou des habitudes
τ (09 c
"
[13] INTRODUCTION. 183
de son esprit. Dans le dialogue contre les monophysites, nous retrouvons
quelques-unes des particularités que nous venons de signaler : c'est ainsi que
Zach. xu, 10 y est aussi attribué à Isaie (32; éd. Bowxwersci, p. 131, 17) et
-
cité sous la forme que lui donne Joan. xix, 37.
IV. LE MANUSCRIT.
Les Trophées de Damas ne nous ont été conservés, à ce qu'il parait, que
par un seul manuscrit, le Coislin 299, du χα" siecle. Ce manuscrit, écrit sur
parchemin, compte 295 feuillets, plus, en téte, deux feuillets 4, B et un
feuillet 181 bis; 1] mesure 24 ctm. sur 20, et est écrit sur deux colonnes de
26 lignes chacune'. Son contenu est assez varié : il débute par des ouvrages
de controverse judaique : la Didascalie de Jacob (fol. 1-69); le Dialogue de
Timothée et d'Aquila, au temps de S. Cyrille d'Alexandrie (fol. 69-122); les
Trophées de Damas (fol. 122-164). A la suite des Trophées de Damas et du
dialogue antimonophysite qui est du méme auteur, viennent la lettre de
Denys d'Alexandrie à Paul de Samosate (fol. 190) et les dix propositions de
Paul de Samosate avec les réponses de Denys (fol. 195), la lettre des six évé-
ques à Paul de Samosate (fol. 219), et enfin différentes ceuvres patristiques.
Les Trophées commencent au f^ 122 r* 2 et finissent au [^ 164 τ΄ 1. Le
titre, précédé d'une ligne d'ornements, est écrit en petites onciales. Les titres
des divers entretiens sont en grandes onciales, mais le début de la 1" con-
lérence est immédiatement rattaché au prologue sans titre spécial.
Les citations bibliques sont. généralement indiquées par des guillemet«s
mis en marge au bout de chaque ligne. Toutefois cette régle souffre de nom-
breuses exceptions, surtout lorsqu'il s'agit de citations assez courtes.
Le texte de l'ouvrage semble à peu prés complet. Il y a cependant quelques
lacunes : le f" 124 γ᾿ 1 commence brusquement par une réponse du ehre-
lien, sans que le changement d'interlocuteur ait été annoncé. D'ailleurs au
EI 193: v^ 9. Ta question du juif n'est pas compléte. Il ne parait pas que la
lacune 5010 trés considérable ἡ.
Le f" 135 r* 1 débute par la fin. d'un mot dont les premieres lettres font
défaut. Le f^ 134 v^ 2 s'achevait sur des acclamations de la foule. Le commen-
cement du dialogue manque. Dans ces deux eas, un leeteur à noté, à la
marge inférieure, l'existence d'une lacune.
Le début du f" 149 v* 1 parait aussi indiquer une lacune, ou du moins une
altération du texte; la suite des idées laisse fortement à désirer.
Le manuserit est trés bien éerit, et généralement correct, Les principales
1. Sur l'histoire du manuscrit cf. F. Nav, La Didascalie de Jacob, Introduction,
loc. cit., p. 725 [15]. — 2. Il manquerait un folio d'apres M. Bowwerscn, £. eit, p. 151
184 INTRODUCTION. [14]
fautes ont été relevées par M. Nau, loc. cit., p. 726 |16]' ; elles sont les mémes
pour les Trophées de Damas que pour la Didascalie de Jacob.
Parfois des corrections ont été introduites par une seconde main
[^ 124 r* 1, quelques lettres effacées aux premiers mots des lignes 14 et 15
ont été réerites.
De méme au f^ 144 v? 1, avant les mots περὶ 464) χαὶ izxo6, le copiste n'avait
pas indiqué le changement d'interlocuteur; une seconde main écrit en
marge : ὁ ἰουδαῖος εἶπεν".
V. Sun r'uisrTOIRE LiTTÉRATRE DES "TRoPHÉES.
Il n'est pas encore possible de faire avec précision l'histoire des contro-
verses antijudaiques et des documents qui en marquent les différentes étapes
pendant la période byzantine. Il faudrait d'abord que fussent publiés les
nombreux inédits que renferment nos bibliothéques. En particulier nous ne
saurions dire quelles sont au juste les sources auxquelles a puisé l'auteur
des Trophées de Damas.
On retrouve, dans ce dialogue, des éléments qui sont aussi anciens que le
christianisme lui-méme. Les Actes des Apótres et les Évangiles, avant eux
les apótres dans leur prédication et le Sauveur au cours de son ministére,
avaient fait appel aux prophéties pour combattre le judaisme et prouver que
le Messie était déjà venu. Le chapitre rm d'Isaie, par exemple, se retrouve
cité dans presque tous les monuments de la littérature antijudaique; il en est
de méme d'un grand nombre d'autres textes de l'Ancien Testament (Ps. π|
Ps. cix; Is. vir, 44; Gen. ir, 26 etc...). Et l'on ne saurait conclure, du fait
qu'on en peut lire le commentaire dans toutes les apologies successives du
christianisme, à une dépendance littéraire des unes vis-à-vis des autres. J'ai
cité, dans les notes qui accompagnent le texte des Trophées, quelques rap-
prochements avec le Dialogue de saint Justin ou avec Origene, ou encore
1. Le manuscrit n'indique pas le « souscrit. En régle générale, il écrit δι, πὰρ, μεθ,
ὗφ, ἐπ, dm et ἀφ, χατ et χαθ, ἀλλ, ουδ, sans apostrophe, et sans esprit sur le mot suivant :
αυτοῦ etc... De méme souvent ἐπι, περι, dvrt, xoc, μετα, προ, προς, ὕπερ, ἐπι, àv eb x&v sont
écrits sans accent; parfois aussi uev, δε, οὖδε, μηδε, μη. Par contre on trouve quelquefois
μὴ, δὴ avec deux aecents; et encore μὴ δὲ et μὴδὲ; οὐχοῦν, οὐχἔτι, méme ux ἔτι sont
Íréquents. Le scribe a corrigé assez souvent des accents défectueux; plus souvent il les
a laissés tels quels; d'ailleurs en pareille matiére, il pouvait suivre l'usage de son époque.
Sur la graphie du ms., cf. encore N. Boxwzrscu, Jie διδασχαλία ᾿Ιαχώδου νεοδαπτίστου, dans
Nachrichten von der kgl. Gesellschaft der Wissenschaften zu Góttingen, Philologisch-
historische Klasse, 1899, p. 413 et 440; N. BowwzTscH, Ein antimonophysitischer
Dialog, dans Nachrichten etc., 1909, p. 123 et 149. — 2. Je dois à l'obligeance de
M*' Graffin la photographie de ce manuscrit. Qu'il me soit permis de le remercier en-
core une fois de sa complaisance.
——.o— "T S——D—vTrm—————— ——— wet cyg9 0 *
T
[15] INTRODUCTION. 185
avec l'Altercatio Simonis οἱ Theophili ; i| faut bien se garder d'en conclure
que le moine de Damas avait lu ces ouvrages et s'en inspirait. J'ai voulu
seulement montrer par quelques exemples le maintien des traditions et la
persistance des arguments anciens.
Parfois à cóté des vieilles preuves, surgissent des développements nou-
veaux, empruntés aux nécessités de la vie qui change. Ces développements
sont rares dans les controverses contre les Juifs. Des hérésies nouvelles
exigent d'autres armes offensives ou défensives, Le judaisme est l'ennemi
de toujours, et c'est à peine si l'on sent le besoin de rajeunir ses argu-
ments. A l'époque oü paraissent les Trophées de Damas, les Juifs ont. trouvé
des alliés dans les Arabes musulmans, qui, comme eux, enseignent un
monothéisme rigide et proscrivent le culte des images. La défense du dogme
trinitaire, de l'unité de la substance divine dans la trinitéó des personnes,
l'apologie des images et des reliques sont donc les preuves actuelles entre
toutes : encore faut-il remarquer que notre dialogue n'insiste pas d'une
maniere spéciale sur la divinité du Christ, et que c'est seulement à propos des
images qu'il semble manifester son sens de l'adaptation.
Les Trophées connaissent done les arguments traditionnels; ils essaient
méme d'apporter de nouvelles ressources à l'apologétique. On ne saurait aflir-
mer que leur auteur a lu le Dialogue de Justin ou quelque autre parmi les
oeuvres de ses prédécesseurs. ll est d'ailleurs certain qu'il a lu : il n'a pu
inventer, par exemple, ni méme citer de mémoire toute la liste des rois de
Perse, d'Égypte et de Rome, qui se sont succédé depuis Daniel jusqu'au
Christ. Il emprunte cette liste à une chronique, comme il en circule tant à
son époque, mais je ne saurais préciser à laquelle.
Une quarantaine d'années avant les Trophées avait été écrite la Doctrina
lacobi nuper baptizati'. Cet ouvrage était destiné à une grande diffusion, puis-
qu'on en a retrouvé, en plus de l'original grec, des traductions éthiopienne,
arabe et slave. Les Trophées ne semblent pas l'avoir connu : [ἃ] vainement
cherché des points de contact entre les deux documents, sans rien trouver
d'autre que les ressemblances d'ordre général qui ne peuvent faire défaut en
pareille matiére.
Mais si les Trophées n'ont pas, à ma connaissance, de précurseur immé-
diat, il semble possible de suivre leur influence. Le Dialogue de Papiseus et
1. Le texte grec de la 1 partie de cet ouvrage ἃ été publié par M. l'. Nav, dans
la Patrologia orientalis, L. VIIH, fasc. 5; le livre entier a été édité par N. Box wrTscH,
Doctrina Iacobi nuper baptizati, Berlin, 1910. Le texte éthiopien a éte publie et traduit
par M. S. GnésaAvT sous le titre de Sargis d'Aberga dans la. Patrologia. orrentatis,
t. III, fasc. ^; t. XIII, fasc. 1. M. 1. PiniEn en étudie la version arabe dans un appendice
au tome XIII, fasc. 1 de la Patrologia orientalis. La traduction slave ἃ éte utilisee par
M. Boxwzgrscn et par M. Nav pour leurs éditions du texte grec
A
186 INTRODUCTION. 3 [10]
de Philon avee un moine, écrit vers l'an 740, et peut-ótre méme dés la fin du
vi? siecle au témoignage de M. Me. Giffert', s'en inspire visiblement, non
pas seulement dans le choix et l'agencement des preuves, mais daus les
expressions mémes. Le parallélisme est particuliérement frappant entre Dial.
23755,7595. ss5:8t Tropb/ 19; UE pn 126 8:]-5 Dial. 5, p. 53, 22 ss. et Troph.
1 4, 2, p. [31]; Dial. 8, p.66, 20-$s.et Troph.1 6, 4, p. [37]; DiaL./9 p BON
3 ss. et Troph. n 2, 2, p. [48]; Dial. 13, p. 74, 4 ss. et Troph. 112, 2, p. [49]s.;
Dial. 12, p. 69, 4 ss. et Troph. 11 6, 1-2, p. [57] ss.*
Il est à remarquer que les ressemblances sont surtout fréquentes entre le
Dialogue de Papiseus et les deux premiers entretiens des Trophées. La discus-
sion relative aux images qui est développée dans le troisiéme entretien a
son parallele dans le début du Dialogue (Dial. 1; p. 51, 6 ss.). Mais ce premier
paragraphe, qui n'est pas relié à la discussion qui suit, semble un hors-
d'oeuvre, et Mc. Giffert y voit une addition d'un auteur postérieur ?.
D'autre part, la longue citation de Daniel et le commentaire de ce passage,
par οὐ se termine actuellement le Dialogue (17; p. 80, 20 ss.), ne figure pas
1. A. C. Mc. Girrznr, Dialogue between a christian and a Jew entitled ᾿Αντιθολὴ
Παπίσχου xai Φίλωνος ἰουδαίων πρὸς μοναχόν τινα, Marburg, 1889, p. 42. — 2. Dans le Dialo-
gue, comme dans les Trophées, c'est un juif unique qui prend habituellement la parole.
Cependant dans les deux ouvrages, de nombreux Juifs assistent à la discussion, et l'in-
terrompent de temps à autre (p. ex. Dial. 8, p. 56, 24); parfois méme ils semblent se
substituer à l'interlocuteur principal (cf. Dial. 8, p. 56, 22 [lecon de Par. 1111]; 11,
p. 65, 6 [lecon de Ven. 505]. Mc. Giffert semble attacher beaucoup d'importance à ces
changements de nombre qui s'expliquent sans difficulté par le caractére populaire de
ces deux controverses : ni l'une ni l'autre ne sont tenues à respecter les régles strictes
dela composition. Cf. Mc. GarrEnr, op. cit., p. 38 s., p. 89, note relative à la p. 65, 6.
— 3. Mc. Gurrznr, op. cit., p. 37 s. Remarquons cependant que la Διάλεξις ἰουδαίου xoi
42:5::v09 du manuscrit Paris BN gr. 1788, — διάλεξις qui reproduit presque entierement
le texte du Dialogue — commence aussi par la méme discussion sur les images. Dans la
Διάλεξις cette diseussion est un peu plus longue, mais l'hiatus est le méme entre elle et le
développement qui suit. Ajoutons d'ailleurs que l'un des meilleurs arguments de Mc. Gif-
fert en faveur de l'interpolation tombe, par suite dela comparaison des deux textes. Dans
le premier paragraphe, dit Mc. Giffert, le chrétien est appelé μοναχός par le ms. de Venise
505; à66a4s parle ms. de Paris 1111; ailleurs il est simplement un chrétien quelconque.
Dans le Paris. graec. 1788 on lit ἠρώτησεν ἰουδαῖος χριστιανὸν λέγων, 1] n'est pas question de
moine. Enfin, dans les Trophées, c'est aussi un moine qui est censé prendre la parole
au début du premier entretien, et à la fin de la discussion, les Juifs s'écrient : ὃ &668;
ἐνίκησεν.
Le Dialogue de Papiscus, tel que l'a édité Mc. Giffert, s'arréte sans conclure. Dans le
ms. 1788, nous trouvons au contraire une finale qui rappelle étrangement celle des Tro-
phées : f? 246 v? ταῦτα ἀχούσαντες ἀνέστησαν λέγοντες : ᾿Αδωναὶ μὰ τὸν νόμον, ὁ ἀδᾶς ἐνίχησεν. Ἄλλοι
στενάζοντες ἔλεγον᾽ ᾿Αδωναΐ πλανώμεθα" τινὲς δὲ αὐτίκα χαὶ εἰς χριστὸν πιστέυσαντες, ἐδαπτίσαντο, xot
τοῖς ἄλλοις διδάσχαλοι ἐγένοντο. Cf. Troph. 1v 7, 1, p. [105].
p] INTRODUCTION. 187
. dans le manuscrit de Venise, le meilleur représentant du texte original, selon
.. Mc. Gilffert, et c'est précisément à la discussion de la prophétie de Daniel
qu'est consacrée toute la premiere partie du quatriéme entretien des Trophées.
On serait ainsi tenté de conclure que l'auteur du Dialogue n'a utilisé que les
᾿ς deux premiers entretiens des Trophées '.
"Toutefois cette conclusion serait prématurée. Me. Giffert a fort bien mis
en relief les rapports qui existent entre le Dialogue et la Διάλεξις ᾿Ανχστα-
σίου A66Z χατὰ oaov. Cette derniere cuvre n'est pas due à Anastase le
Sinaite?, bien qu'elle figure parmi ses écrits. Elle est méme postérieure au
| Dialogue de Papiscus qu'elle utilise, et dont elle copie un long passage
Me. Giffert en fixe la date à la fin du ix* siécle. Or on trouve dans la ΔιΖλεξις
d'Anastase des ressemblances nombreuses avec le troisieme et le qua-
triéme entretiens des Trophées : ces ressemblances exigent-elles qu'Anas-
tase ait connu directement les Trophées, ou n'aurait-il pas trouvé dans le
Dialogue postérieur dont il se servait les thémes et jusqu'aux expressions de
son livre?
La question est d'autant plus compliquée que l'histoire littéraire du
Dialogue de Papiseus et de Philon est loin d'avoir été livrée au clair par
Mc. Giffert. Celui-ci ne connait pas tous les manuscrits du Dialogue; il laisse
de cóté en particulier les mss. Paris. graec. 854, f^ 220 ν"- 225. du xir? siecle ;
- 1000, fol. 257-264, du xiv* siécle; 1788, f^ 239 v?-246 v5, de l'an 1440. Cette
ignorance est d'autant plus regrettable que ces divers manuscrits présenten!
entre eux et avec le texte imprimé de nombreuses divergences, Déjà Mc. Gil-
fert avait eru pouvoir conclure des différences entre Ven. graec. 505 et Paris.
graec. {111 à l'existence de deux recensions du Dialogue de Papiscus, la
seconde et la plus récente s'inspirant à la fois de la premiere et de la. 5
d'Anastase. Le Paris. graec. 1788 contient encore une recension dillérente *,
et qui, par certains détails, spécialement par la conclusion, se rapproche
davantage des Trophées.
1. Notons cependant la ressemblance étroite qui existe entre Dial. 10, p. 63, 8. ss.
et Troph. iv 5, 1, p. [99] ss. Cf. Awasrasz, Disp. ade. lud. 1; P. G. LNXXNIN, 1225. —
2. Cf. K. KnuwnAcugn, Zyzantinische Literaturgeschichte?, p. 66, München, 1897
3. La recension du 1788 se rapproche cependant de celle du Ven. 505, en particulier par
la lecon courte du 8 12, p. 65, 17 ss.; dans le 1111 ce καὶ occupe 9 pages de texte; dans le
Ven. 505, seulement 12 lignes. Le 1788 représenterait ainsi la premiere forme du Dia-
logue mais en un texte meilleur. — Le texte donné par le 1788 est evidemiment incom-
plet. Ainsi [9 245 v^, on lit: ὃ Χριστιανὸς εἶπεν : οὐδεὶς εἰ μὴ 6 θεός. Ὁ Χριστιανὸς εἶπεν" οὕτως
| ἐστίν ἀχούσωμεν οὖν. Entre ces deux réponses, il y a probablement pla e pour une dis-
cussion. Il est cependant possible que la premiere réponse soit donnée par le juif et
I que le seribe ait écriL par erreur : ὃ Χριστιανός, On remarquera alors que celte reponse
— 86 rattache trés mal à la question précédente.
PATR. OR. — T. XV. — F. 3. !
188 INTRODUCTION. - [18]
Ajoutons que le Dialogue est à rapprocher aussi des Quaestiones αὐ Antio-
chum ducem, qui figurent parmi les Spuria de saint Athanase. La question 137
surtout, trés différente des autres par sa longueur comme par son style,
présente avec certaines parties du Dialogue un parallélisme qui va jusqu'à
l'identité. Le 2 12, dans sa recension longue (p. 66, 7 ss.), reproduit les 22 5 et
suivants de cette question (P. G., XXVIII, 688 ss.). L'origine des Quaestiones
est trés diffieile à déterminer avec précision. Leur nombre méme varie suivant
les manuscrits ', et s'il est sür qu'elles ne sont pas d'Athanase, 51] est sür
encore qu'elles constituent une. compilation due à plusieurs mains incon-
nues ?, on ne saurait dire jusqu'à présent quel en est le dernier rédacteur, ni le
plus souvent à quelles sources il a puisé.
Ce que nous savons de plus clair et de plus précis, c'est la date de la
composition des Trophées. Notre dialogue semble bien le plus ancien de la
série dont nous venons de le rapprocher. Il est d'autre part le plus complet.
Le commentaire développé du cantique d'Habacue, la longue diseussion sur
l'adoration vers l'Orient, la théorie du sens spirituel de l'Écriture, n'ont pas
de paralléles dans le Dialogue, pas plus que chez le Pseudo-Anastase ou le
Pseudo-Athanase. Évidemment, l'auteur des Trophées n'a pas inventé tout
cela. L'objection, tirée par le juif, de l'adoration vers l'Orient, porte la marque
. d'une époque, et il est assez curieux qu'on ne la retrouve pas dans les
ouvrages que nous avons cités. ;
Geux-ci d'ailleurs ne copient pas des pages entiéres des Trophées, comme
ils font les uns des autres dans la mesure οἱ ils constituent méme des oeuvres
différentes, et pas seulement des recensions d'une ceuvre unique. .
Le probléme de l'histoire des rapports entre les ouvrages de contro-
verse antijudaique ne saurait étre encore éclairci définitivement. Il faut, pour
le reprendre avec fruit, achever d'éditer les textes et de collationner les
manuscrits. Travail ingrat, mais dont on peut espérer qu'il sera fécond.
1. Les Quaestiones ad Antiochum ducem se trouvent par exemple dans les mss.
Paris. BN. graec. 426; 1295; 1631; 2873; 3041. La question 137 figure assez souvent
isolée et méme anonyme dans les mss., par exemple dans le ms. Add. 34060 du Brit.
Mus. (xv* siécle), fol. 396; et dans les mss. d'Oxford, Misc. VII (xvi? siecle), p. 86; Misc.
I, VI (xv* siecle), fol. 50*-60. Cf. Nav, La Didascalie de Jacob, p. 740 [30] s. — 2. Cf. O.
BanpENnEwER, Geschichte der altkirchlichen Literatur, 1, p. 68 (Freiburg, 1912).
Je dois à M. Nau l'indication des rapports qui existent entre les Quaestiones et le Dialo-
gue de Papiseus. M. Mc. Giffert n'indique méme pas les Quaestiones dans sa longue
liste d'ouvrages antijudaisants.
. THX OEIAX ΚΑΙ ANIKHTOY OGEOY EKKAHXIAX ΚΑΙ AAHOEIAX ΠΕΠΡΑΓΜΈΝΑ
3 TPOHAIA KATA IOYAAIQN EN AAMAXKO TH ΦΙΛΟΧΡΙΣΤΩ ΚΑΙ ΛΑΜΠΡᾺ MH-
3 .. TPOIIOAEL, TO ETEI TO EIKOXTO KONXTANTINOY TOY OEOXTHPIKTOY TOY
δ΄. META KONXTANTINON HMON BAXIAEOX ΜΗΝῚ AYFOYXTO INAIKTIONOX 9
IIPOAOTOZ
» » S1 - * L - , , 2 " -
[1 Σοφίας ὄντως ἀληθῶς χαὶ φιλοσοφίας τῆς ἀνωτάτω πρόξενος πέφυχε τοῖς ἑαυτῆς
L ΄ U “ , $&« 5 ' P , ,
qois γενέσθαι ἡ τῶν θείων λογίων ἀψευδὴς χατάληψις᾽ ἀλλὰ πίστις ἡγείσθω τοῦ βίου
mt
^. Paris. — Bibliotheque Nationale. Fonds grec, Coislin 229 fol. 22? r* fol. 164 r*. Les variantes
" reproduisent les lecons du manuscrit corrigées dans le texte.
Li ^
PTRoPHÉES' DE LÁ DIVINE ET INVINCIBLE ÉGLISE DE DikEU ET DE L4 VÉRITÉ,
BA .
— —. REMPORTÉS SUR LES JUIFS 4 Dawas?, L4 MÉTROPOLE AIMÉE DU (QmnisT ET
MAGNIFIQUE, LA VINGTIEME ANNÉE DE CONSTANTIN sOUTENU Pan DikUt, NoTRE
E. EMPEREUR APRES CONSTANTIN, AU MOIS D'AOUT DE LA U^ riNDICTION.
LI
PROLOGUE
4] L'infaillible intelligence? des oracles divins est naturellement pour
. ceux qui l'aiment la protectrice de la sagesse véritable et de la trés haute
| philosophie. Que la foi dirige la vie et la course présente, la foi protectrice des
᾿ς Ἴ͵ Τρόπαια. Le mot ne figure pas dans le Glossarium mediae et infimae graecitatis de pU CaNor.
Le Thesaurus d'EsTIENNE ne donne à son sujel aucun renseignement qui puisse nous éclairer sur le
- sens précis qu'il peut avoir ici. Dans la Bibliotheca Coisliniana de MoNTFAUCON, il est. traduit sim-
p plement par Trophaea. Si l'on veut, notre dialogue constitue en elTet des Trophées, le monument d'une
- victoire remportée par le christianisme sur les Juifs qui se convertissent ou sont du moins reduits au
- silence. L'expression τρόπαια πεπραγμένα reste pourtant étrange. On dil habituellemenlk τρόπαια τιθέναι
— ou ἴστάναι. — 2. Damas était toujours restée une importante métropole juive, méme en devenant une
- puissante ville chrétienne. Aprés la prise de Jérusalem, une seete nouvelle, eelle. de la Nouvelle
Alliance, s'y était constituée, qui entretenail avec ferveur les espérances messianiques, Cf. M.-J. F.«
GRANGE, La secte juive de la Nouvelle Alliance au pays de Damas, dans flevue Biblique, 1912, p
7821 ss. On ignore d'ailleurs l'histoire postérieure de celte seete. Les Juifs dont il est question dans
les Trophées sont des orthodoxes, qui ne soutiennent. aucune opinion partieuliere, On peut seulement
- admettre qu'à Damas plus qu'en tout autre endroit l'ardeur religieuse des Juifs était. restee. grand:
οἱ que ce n'est pas une pure n: tion littéraire que d'y avoir établi le lieu de la discussion, sur la date
donnée ici, cf. Introduction, p. [Ὁ]. — 3. Ce début est tout à fait semblable à celui du. prologue qui
X précéde le Dialogue contre les Rc diam DH τῆς ὄντως ἀληθῶς σοφίας πηγὴ, ὁ θησαυρὸς τῶν αἰωνίων
ἀγαθῶν, τὸ φῶς τὸ ἀληθινὴν τὸ φωτίζον πάντα ἄνθρωπον ἐχζητοῦντα τὴν ἀλήθειαν, ὁ τῆς εἰρήνης ἄγγελος καὶ τῶν
4
ὅλων χύριος ᾿Ιησοῦς Χριστὸς, ἐνισχύων τοὺς ἑαυτοῦ μαλητάς φησιν πρὸς τὸν Πέτρον τὸν χορνφαῖον αὐτῶν" σὺ εἰ
ἸΤέτρος elc... (fol. 163 v^ b. — 16^ r* a). Cf. infra p. [107
ν᾿
— χαὶ τοῦ παρόντος δρόμου" πίστις, ἢ τῶν ἀγαθῶν πρόξενος" ᾿ πίστις, ἡ τῶν λόγων βεῤαίωσις. * fol. 139
εΞ v* n.
190 LES TROPHÉES DE DAMAS. [20]
Lr , SW ' - m , / , N. ἘΝ € , M ' 5 ^
Kat ἐπεὶ ἱερὸς ἡμᾶς ἀσφαλίζεται λόγος x«t ὅρος, « ἑτοίμους D» xa θερμοὺς εἰναι «€ πρὸς
᾽ , — M t m 1 tom / » E
« ἀπολογίαν παντὶ τῷ ἐρωτοῦντι ἡμᾶς λόγον περὶ τῆς ἐν ἡμῖν ἐλπίδος », « ὄχνον ἰδυσωπῶ]
΄ , A - 2 ia ratum, (o J ^ θ᾽ c - , P0 , s
« πάντα ἀποθέμιενο! νῦν xxt πᾶσαν φροντίδα ἀνωφελῆ, μεθ᾽ ὑπομονῆς εἰσέλθωμεν εἰς τὸν
e δ᾿ Y» , , N - ,ὔ n ^ ᾽
« προχείμενον ἡμῖν ἀγῶνα, ἀποθλέποντες εἰς τὸν τῆς πίστεως χαὶ τοῦ λόγου ἀρχηγὸν xai
^ € e fes , ΄ : - , , C «ὦ
τελειωτὴν Ἰησοῦν »' ὑπὲρ οὗ χαὶ μεθ᾽ οὗ ὁ σύλλογος γίνεται κατὰ τῶν ἐναντίων. [2] Τοῦ 5
, , , , - NI κα τῷ Δ: 75 a ^ Ly
ἰουδ χίου χαὶ ἐξ ἰουδαίων χαὶ χατὰ ἰουδαίων, μᾶλλον δὲ τοῦ θερμοῦ καὶ ζηλωτοῦ χαὶ ἀεὶ
* fol. 135. θηρευτοῦ, " Παύλου ἐχείνου λέγω, τοῦ σχεύους τῆς ἐχλογῆς; τῆς εὐαγγελιχῆς σα γήνης, τῆς
«
9b. , y "v -— t ΄ yr : Ὶ
πυρίνης γλώσσης, τοῦ ἐχεῖ ὑπάρχοντος xxi ize ἀγρεύοντος, τοῦ ἐν τόπῳ χειμένου χαὶ ἐν
χόσμῳ λαλουμένου, τινὲς σύνεθνοι, οὐ μέντοι xx σύμφρονες ἰουδ αἴο! ἔν τινι τόπῳ χαθήμενοι,
, , , er τ , , ἐς ^ , τ ΕΞ “2 - , - , -
ἀχούσαντες λέγοντος ὅτι « Χριστὸς ἐξηγόρασεν ἡμᾶς ἐκ τῆς χατάρας τοῦ νόμου, γενόμενος 10
t ^ [i - , [4 " X P » ΄ ΗΝ 3 Ξ / p ' ΄ 2
« ὑπὲρ ἡμῶν χατάρα », ὥσπερ τινὲς χθύες δυσάγρευτοι, δίχην ἀγχίστρου θείου τὸν λόγον ἐν
€ n , ε " € - , ΄
ἑαυτοῖς ἐδέξαντο, ὥσπερ ἐξ ὕπνου μιχρὸν ἀνανήψαντες τῆς χατεχούσης σχοτομιήνης, ὑπὸ
x ΄ C ΄ὔ yog ^ 2 L A j T. RT N , - ex ^ '
fol. 193 χατάραν βεδαίαν ᾿ ἑαυτοὺς νοήσαντες, ὡς μηδαμῶς σήμερον τὰ ἐν τῷ βιολίῳ τοῦ νόμου
r»a.
2. δυσωπῶ semble une glose, à supprimer. — 5.09 1? : οὗ. — 7. σχεῦους. — 11. ὑπερ. — 11. ὥς περ. —
2e.
12. ὕπο.
bons, la foi, affermissement des discours. Et puisque la parole et la régle
sacrée nous donnent la certitude d'étre « préts » et ardents « pour défendre
« (notre foi) vis-à-vis de tous ceux qui nous demandent raison de l'espérance
« qul est en nous' », « déposons maintenant toute timidité et toute
« inquiétude jnutile; entrons avec courage dans le combat qui nous est
« proposé en regardant vers le chef et le consommateur de notre foi et de
« notre discours, Jésus? »; c'est pour lui et avec lui qu'(a lieu) notre entretien
contre les adversaires.
[23] De ce Juif, sorti des Juifs et (établi) contre les Juifs, bien mieux, de
cet ardent, de ce zóélé, de cet infatigable chasseur, je parle de Paul,
le vase d'élection?, le filet évangélique', la langue de feu, qui est ici et qui
chasse là-bas, qui habite un lieu et parle dans le monde, de ce Juif donc
quelques compatriotes, des Juifs qui ne partageaient d'ailleurs pas sa pensée,
établis en quelque lieu, l'entendirent. qui disait : « Le Christ nous a rachetés
« dela malédiction de la Loi, devenu pour nous malédiction »*. Ceux-ci,
comme des poissons difficiles à prendre, recurent en eux-mémes cette parole
à la maniere d'un hamecon divin; ils retrouvérent un peu leurs sens au sortir
du sommeil, dans la nuit obscure qui les retenait; ils comprirent qu'eux-mémes
étalent sous une malédiction solide, parce qu'aujourd'hui ils ne gardaient
1. I Petr. 11r, 15. — 2. Hébr. xir, 1-2. — 3. Act. IX, 15. — 4. Cf. Matth. xir, 47. — 5. Gal. ri, 13. —
6. Le lamecon reprend l'image de la péche exprimée d'abord par le filet. Les Juifs sont les poissons,
et la parole de Paul le hamecon ; mais la comparaison est bien artificiellement conduite puisque tout
à l'heure Paul était la seine. La langue de feu peut étre une allusion à la Pentecóte.
PREMIER ENTRETIEN. 191
M - ^ T7 - 4 M “- " - U - ui ἢ ,
φυλάττοντες λόγια, εἶτα, ὡς ὑπὸ σπινθῆρος ἔνδοθεν τῷ ἀποστολιχῷ γόγῳ συγκαιόμενοι, τινὶ
Ἐν L4 M , d , NI - , , - " , ^ *- ᾿
᾿ τὸ ἑαυτῶν μυστήριον ἐξειπεῖν οὐκ ἤθελον" ἐζήτουν δὲ λεληθότως τίς Xox εἴν, ἱχανὸς χαὶ ἀληθὴς
EB. ! ^ M ) , P *, - , EE . , 7 3 - Μ
τὸ τοῦ θείου ἀποστόλου χὐτοῖς σαφηνίσχι τρανότερον, καὶ τίν: τρόπῳ Χριστὸς τοὺς Χριστιανοὺς
Ei - ΄ , ΄ 3 ε ε f^ ΄ J , - ^ , : ;
ἐκ τῆς κατάρας ἐρρύσατο. [Ὁ] 'O οὖν θέλων πάντας ἀνθρώπους σωθῆναι χαὶ εἰς ἐπίγνωσιν
*
2 , * * - , , , * ΄ ᾿ , ι , , ^ .
5 ἀληθείας ἐλθεῖν κύριος πεποίηχεν αὐτοὺς ὡς ἐν μυστηρίῳ τινὶ ἀγνώστῳ παιδὶ θαρρῆσαι τὸ
p. tà LP PS * , ts * *, ΄ M DOE ΄ - , - , . -
; νότον ἐρωτημ. Κα. τις; qat, TX μῶν αρα ἔστι O0 τοῦτο ἡμῖν εἰσηνιίχως ÓUXÀA562..
, ' * Ü ^ 5 v - r ῳ 9 ra v ἢ - ᾽ - 5
3 δυνάμινος: Κεντρωθεὶς οὖν ὁ παῖς ἀνδριχῷ Χριστοῦ ζήλῳ αγει τὸν πρῶτον αὐτῶν πρὸς ἄνδρα
E p * , ΄ , P. NC. P ; - " ^
μοναχὸν δυνάμενόν τε καὶ τὸ ἐνιστάμενον αὐτοῖς διὰ θεοῦ γάριτος φιλιχῶς διχλῦσαι, χαὶ
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NT. » ' , L * Pd EZ
-— ἀβθριάμόευτον τέως τὸ χατ᾽ αὐτοὺς φυλάξαι μυστήριον.
ὃ AIAAEXZXIX Α΄. ᾿
T 1 Ὕ , "3 y 3 v * , ' - , Ee , Ὁ * - , M.
[1] Συνελθόντων οὖν ἐπὶ τὸ αὐτὸ, τοῦ τε εὐλαθεστάτου μοναχοῦ καὶ τῶν ἰουδαίων,
10. Ce titre manque dans le ms.
. plus les paroles du livre de la loi. Alors, brülés intérieurement par la parole
apostolique comme par une étincelle, ils ne voulurent pas déclarer leur secret,
. mais ils se mirent à chercher en cachette quelqu'un qui [ἀξ capable de leur
. expliquer clairement et en vérité la parole du divin apótre, et de quelle maniere
le Christ avait délivré les chrétiens de la malédiction.
[9] Le Seigneur done, qui veut que tous les hommes soient sauvés et
- viennent à la connaissance de la vérité', fit qu'ils confiassent leur question en
secret à un enfant inconnu : Y a-t-il quelqu'un parmi vous, dirent-ils, qui
X puisse nous expliquer cela de maniere pacifique? Piqué au vif par un amour
viril du Christ, l'enfant conduisit le premier d'entre eux vers un moine
- eapable de résoudre amicalement, par la gràce de Dieu, leurs diflieultés, ct
. 8862 discret pour garder leur secret?.
PREMIER ENTRETIEN '.
| [11 Le trés religieux moine et les Juifs se réunirent done pour discuter,
1. I Tim. 11, 4. — 2. Cf. Dial. antimonophys. 4-2; éd. BoswETSCH, p. 123, 1-124, 10. Dans les deus
ouvrages la mise en scéne est analogue. Le lieu du Dialogue contre les monophysites est determin:
- avec beaucoup plus de précision: « Dans les confins de l'Arabie silués prés de Damas et de Bostra
Il y a un bourg nommé Gasyrmeos, (partisan) tout entier de l'hérésie de Jacques, X deux stades au sud «
ce bourg se tenait un stylite, apparlenant à la méme hérésie, naguére (encore) faisant partie de E Eglis
- du Christ, elc... » Toute cette introduction, est bien artificielle et bien. embarrassee. Le. titre paraiss
sait localiser le dialogue à Damas. Mais on voit que lauteur préfere. rester. dans. le. và
Juifs dont il parle sont établis quelque part, en un lieu queleonque, £v τινι τόπῳ. Eti celul d'entre eux
qui prend la parole en leur nom est anonyme, sans aucune personnalité, de méme que Ie molne qui
représente les ehrétiens. Les deux personnages du dialogue sont deux. abstractions t, Le prolo
gue s'achéve ici, mais le copiste (ou peult-étre l'auleur Iui-iméme qui s'embrouille da une longue
| phrase) oublie de l'indiquer, Je supplée le titre, en parallelisme ἃ ceux qui ouvrent ἢ leux entr
liens. suivants,
᾿.
- fol. 128
γε. Ὁ,
192 LES TROPHÉES DE DAMAS. [22]
μᾶλλον δὲ τοῦ ἰουδαίου (ὡς ἐξ ἑνὸς γὰρ πρὸς ἕνα τὴν ἱστορίαν συμφερότερον γίνεσθαι)
, r 3. ἢ [i - ^ , ΄ M ^ Ὁ D , ^
αορᾶτως τὸν αορᾶτον χαὶ ορᾶτων *X (opo T ov ποιητὴν διὰ προσευγχὴς ἐπικαλεσάμιενος
* 9t . * " ^ , , Wi» , ' ' , à - , 6 , t
fol. 123 ὁ χριστιανὸς χύοιον, καὶ εἰς συνέργειαν ^ ἐπισπασάμενος, πρὸς TOv ἰουδαΐον μετ᾽ εὐλαθείας 3
vo a. ! " » , m M , ΕΣ T , ᾷ
λέγει" θεῷ τῶν θεῶν, κυρίῳ χαὶ βασιλεῖ τῶν δυνάμεων, παντοχρἄάτορι ἐν φριχτῷ δικαστηρίῳ :
, , c N / ^ - d ( , S κε τὶ S Ὁ - ΄ " !
ἀπολογήσασθαι QO6Q χαὶ τρόμῳ, ὦ ἄνθρωπε, μέλλοντες, αὐτὸν χαι νῦν τοῦ λόγου μεσίτην 5
^ ^ , , - M S D ε M M M N / -
χαὶ δικαστὴν ποιησώμεθα, . ἀληθινῶς χαὶ ἀπειράστως ἑαυτοῖς περὶ θεοῦ διαλεγόμενοι τοῦ 1
ἐτζζοντος χαρδίας χαὶ νεφροὺς, καὶ ἀπόλλοντος τοὺς λαλοῦντας τὸ ψεῦδος.
€ * Nom * ^ ΄ e, 2] ' Ea N - ^ D
O ἰουδαῖος εἶπεν" μὰ τὸν μέλλοντα ὕψιστον ca 6a00 ἐν τὴ χοιλάδι τοῦ ᾿Ιωσαφὰτ τὸν
, -— ΄ ' ^ m r ^ 5 , yu , '
ἀγειροποίητον αὐτοῦ τιθέναι θρόνον εἰς τὸ διαχρῖναι πάντα τὰ ἔθνη, οὐκ ἐχπειράζοντες οὐδὲ
χε : , S
*-fol. 193
: χλευάζοντες προσεληλύθαμεν, " ἀλλὰ ἐν ἀληθείᾳ ζητοῦντες τὴν ἀλήθειαν. 1
VS [^ -
" * " l4 *5 e t , ' "et f En) , ^ " 6 | /, mi
O χριστιανὸς Aéyev τί οὖν ὑμῖν ἐστι τὸ (ἡτούμενον ἢ τί τὸ ἄμφι αλλοόμενον εἴπατε
, (p 4 ' 06 Na; 1 , € M 2 36. ὦ , IN & ,
ἀφόθως, μόνον χωρὶς ὕορεων xat βλασφημίας" τοῖς γὰρ ἐν Qoo χυρίου δογματίςουσιν, οὐ
πρέπει οὐδὲ ὑύρίζειν οὐδὲ βλασφημεῖν τὰ τοῦ ἐξ ἐναντίας, ἕως οὗ εὑρεθῇ ἡ ἀλήθεια.
3. ευλαδειας.
ou plutót le Juif (car il sera plus utile de faire le récit comme celui d'un
dialogue entre deux personnages). Le Chrétien, ayant invoqué invisiblement
par la priére le Seigneur invisible, créateur des choses visibles et invisibles',
et l'ayant attiré à son secours, dit au Juif avec piété : Sur le point de plaider
avee crainte et tremblement? devant le Dieu des dieux?, devant le Seigneur
et Roi tout-puissant des armées, en un tribunal terrible, prenons-le, homme,
dés maintenant pour médiateur et pour juge de nos discours; et parlons en
toute vérité, sans aucune séduction de Dieu qui sonde les reins et les coeurs *
et qui perd ceux qui disent le mensonge *. |
Le Juif dit : Par le Trés-Haut Sabaoth* qui doit placer son tróne éternel"
dans la vallée de Josaphat? pour juger toutes les nations, nous ne sommes
pas venus l'un à l'autre afin de nous tenter ou de plaisanter, mais afin de
chercher vraiment la vérité.
Le Chrétien : Qu'est-ce donc que vous cherchez? sur quoi étes-vous dans
le doute? dites-le sans crainte, mais aussi sans excés et sans blasphéme. Car
à ceux qui soutiennent leur opinion dans la crainte du Seigneur ne con-
viennent ni les excés ni les blasphémes contre les croyances opposées jusqu'à
ce que soit trouvée la vérité.
1. C'est la formule du symbole, mais qui est fondée sur l'enseignement de l'Écriture. Cf. Dial. an-
limonoph. 3, éd. BoNwETSCH, p. 124, 18 : χατὰ νοῦν πρὸ πάντων θεῷ προσευξάμενος. — 2. Cf. Phil. τι, 12.
— 3. Ps. xuix (n), 1. — ^. Cf. Ps. vir, 10. — 5. Ps. v, 6. — 6. Σαδαώθ. Dieu est le Seigneur des armées
d'Israél. Le terme hébreu Sebaoth a été simplement transcrit par ies Septante (Is. vr, 3). Les
auteurs chrétiens ont conservé l'habitude de l'employer tel quel; cf. JusriN, Dial. 65, 2 : ἀπὸ κυρίου
σαθαώθ. Il ἃ méme fini par devenir un nom propre, pour désigner le Dieu d'Israél. — 7. Litt. non fait
de main d'homme, cf. Mc. xiv, 58; II Cor. v, 1; Col. rt, 11. — 8. La tradition selon laquelle le juge-
ment général doit avoir lieu dans la vallée de Josaphat est fondée sur l'Ancien Testament. Elle est
restée classique. Cf. Joel ri, 2 ss.
Ὁ [25] - - LA MALÉDICTION DE LA LOI. 193
Li ,
C "ἢ -" 1 -€- - * , "n , , ,
[2] Θεραπευθεὶς οὖν ὁ ἰουδαῖος ἐπὶ τῷ λόγῳ, ἠρώτησε λέγων" ἐν τῷ νόμῳ γέγραπται"
. δ ἱ L , ε8 J
/ z B LU τ, τὶ A ER πη δέν 74 T : :
« ὅτι πᾶσα ψυχὴ Ἢ μὴ περιτεμνομένη τῇ ἡμέρα τῇ ὀγδόῃ, ἐξολοθοευθήσεται ». Καὶ
» ^ . * , , - , , ,
πάλιν' « ἐπιχατάρατος πᾶς ὁ μὴ ἐμμένων ἐν πᾶσι τοῖς γεγραμικένοις iv τῷ νόμῳ τοῦ
E Fs ioc " ; & t
E /
« βιδλίου τούτου ».
« ' - X [p X cw d " 2 " ^ ,
..«{Ὁ χριστιανὸς εἶπεν") ... " ᾿Επεγνώχαμεν. Ἀλλὰ εἰς εἰδωλομανίας χαὶ τεχνοθυσίας καὶ
, , ͵ γ᾽ 7 Ὁ , , 3 " Y -. “"
ἀλληλοφονίας ᾿σχολήθημιν. Γέλος γοῦν πάντων, ὡς εἶδεν ὅτι ἀνίατα νοσεῖ τὸ χυθοωπίνον
Ls , 1 » ΄ ΄ ;* , * , e » ^ ,
᾿ γένος, ὡς ἰατρὸς εὔσπλαγχνος ὡς ἐθεάσατο ἐξατονήσαντας τοὺς αὐτοῦ ὑπηρέτας χαὶ δικαίους,
& ^ ΄ —- , ^ DEN , $05 * » m ᾿ ^ 5$ *
αὐτὸς δι’ ἑαυτοῦ ἀντὶ λεντίου σάρχα ἐνδυσάμενος, ἐπὶ τὸν ἄρρωστον ἔρχεται, καὶ λύει ὡς
ει Nc -
, t, » ^ , [4 , * » “- ᾿ ^ , - :
ἐξουσίαν ἔχων τὴν κατάραν ἥνπερ αὐτὸς ἔδησεν, πληρώσας μὲν χαὶ παίσας τὸν παλαιὸν
ἫΝ ! 4 ' ^ D ^ NE ^ , FH ^ " ,
10 νόμον, καὶ νέαν περιτομὴν ἡμῖν χαρδίας καὶ διχθήχην εὐχερῇ τε xa ἁγίαν τὸ
/
᾿ δωρησάμενος.
D , τ T : H A Lh "n ^ T 4 - . αὶ
[9] 'O ἰουδαῖος εἴπεν᾽ οὐκ ἐσαφήνισας χαθαρῶς ' πῶς ἐξηγόρασεν ὑμᾶς, ἢ πῶς αὐτὸς
΄ ΄ Di -: * , vi , * νἊ . , ,
χατάρα γέγονεν, ἢ πῶς τὴν κατάραν ἔλυσεν, χαὶ ποίαν περιτομὴν ἔδωχεν, ἢ ποίαν διχθήχην
OXON.
5. Il y a une lacune dans le manuscrit. Un folio a disparu qui contenait la fin de la question du Juif et
,
16 début de la réponse du chrétien. — 8. ἀντιλ. τίου 2 lettres elfacées [λεντέου, cf. Joan. xtit, 4]. —
ἄρρωστον : poc écrit de 39 main.
[2] Le Juif fut soulagé par ces paroles et demanda : Dans la loi il est éerit :
-« Tout homme qui n'est pas circoncis le huitieme jour sera exterminé »'. Et
encore : « Maudits tous ceux qui ne demeurent pas attaehés à tout ee qui est
« écrit dans la loi de ce livre »*.
... [Le Chrétien] : ... Nous le reconnaissons. Mais nous nous adonnions
(alors) au eulte des idoles, aux sacrifices d'enfants, aux tueries mutuelles *.
Enfin de tout, (Dieu) voyant que le genre humain souffrait d'un mal sans
reméde, constatant comme un médecin compatissant* que ses serviteurs,
méme les justes, s'alfaiblissalent, revétit la chair comme un (vétement) de toile;
- il vint vers les malades, et délia, comme en ayant puissance?, la malédic-
. tion qu'il avait lui-méme liée : il aecomplit ainsi et. scella l'ancienne loi*,
il donna aux nations une nouvelle cireoneision du eceur', une alliance. facile
οὐ sainte.
[3] Le Juif : Tu n'as pas montré clairement comment il vous* a rachetés, ni
- eomment il est devenu lui-méme malédietion*, ni comment il a délie la
malédietion, ni quelle circoncision ou quelle alliance nouvelle il à. données
1. Cf. Gen. xvii, 14. — 2. Cf. Deutér. xxvii, 26. — 3. Jusqu'à la. venue du Sauveur, les gentils
4 étaient plongés dans le vice et soumis à la malédiction (ef. Rom. r, 24 ss). Le chrétien est leur her!
lier et parle d'eux, en s'associant à eux, à la premiere personne du pluriel t. Là compa on
- de Dieu avec un. médecin est fréquente dans l'Eeriture (ef. Is, xix, 22; Jer, virt, 15 6d Parmi les
Péres, Origéne est un de ceux qui l'emploient ἀνθὸ le. plus de. faveur; cf. Je prin l d
Korrscuav, p. 179, 12); in Jerem. hom. XII, 5 (éd. KLOsTERMANN, p. 92, Ht), el« ᾿ς, Gf. ΜΗ]
128. — 6. Cf. Matth. v, 17. — 7. Cf. Rom. it, 29. — 8. Le Juif n'admet pas encore que ceux de Βα rae
sont rachetés par le Christ; d'oü la formule : ἐξηγόρασεν ὑμᾶς, que je ne crois pas devoir. changer
Cependant le texte de Gal. i1, 13 déjà cité. plus haut p. (20) porte ἡμᾶς !. Gal
* fol. 124
Pr a
* fol. 134
r? b.
* fol]. 124
xe
* fo]. 124
v? b.
194 LES TROPHÉES DE DAMAS. [24]
ε ] - € εν * ' - m DEN , € M
O χριστιανὸς εἶπεν" ὁ μονογενὴς υἱὸς χαὶ λόγος τοῦ θεοῦ, εὐδοκίχ τοῦ πᾶτρος, em
, - € ^ Hu / « - » * - “ ^N b '
ἐσχάτων τῶν ἡμερῶν ἐνανθρωπήσας, δούλους ἡμᾶς ὄντας τοῦ duxGd)oU χαὶ τῆς ἁμαρτίας
ἐδ νοοσἕε οὐ ΠῚ δὶ (6λ δώς c ἡὑπὲο ὁμῷ 1 : x) 2? : ὃν T σα 1
£202 4 S Et, JU τῳ οιχοολῷ 7l O(OGQ.G “πὲρ μων; μη γένοιτο, αλλ εἄυτὸν τῷ π τρι προσ-
ἐνέγχαις δι ἡμᾶς, ὃν ἡμεῖς ἐχρεωστοῦμεν θάνατον ὑπὲρ ἡμῶν ὑπομείνας" ἰδοὺ ὁ τρόπος τῆς
ct
Tuy ἐξαγοράσεως. ᾿ ἔγονεν δὲ ὑπὲρ ἡμῶν χατάρα ὅτι ἐπὶ ξύλου αὐτὸν ἐκρεμάσατε,
"καθώς φησιν ὁ νόμος" « ἐπικατάρατος πᾶς ὁ χρεμάμενος ἐπὶ ξύλου ». Ἴλυσεν δὲ τὴν περὶ ἢ
τῆς περιτομῆς χατάραν, ὡς τὴν ἀπόφασιν τὴν χατὰ τῶν Νηνευϊτῶν χαὶ ὡς τὸ ἐπιτίμιον τοῦ Ε
Ayad6* νέχν δὲ περιτομὴν ἔδωχε τὸ βάπτισμα, οὐ σάρχα περικόπτοντα, ἀλλὰ ἁμαρτίας
ἐξαλείφοντα, νέον δὲ νόμον, τὸ ἐν Σιὼν εὐαγγέλιον ὃ πρὸς τοὺς ἀποστόλους ἐλάλησεν.
II [1] Ὁ ἰουδαῖος εἶπεν" μίαν λύσιν ζητῶν παρὰ σοῦ, ἄλλαις τρισὶ συνεπλάχην. Διὸ 10
δυσωπῶ᾽ ix τῆς γραφῆς μοι τὰς ἀποδείξεις παράστησον πῶς υἱὸν ἔχει ὁ θεός; χαὶ πῶς τὰ
ἔθνη ἐκ τοῦ πατρὸς ἠγόρασεν; καὶ πῶς ' νέον νόμον παρὰ τὸν ἐν τῷ ὄρει Σινά; χαὶ ποῦ ὁ
θεὸς ὀνόμασεν:;
5. ἐξἀγοράσεως. — 9. ἐχ (cf. Is. 11, 3). — 13. ὀνόμασεν est toujours écrit sans augment; nous con-
servons l'orthographe du ms.
Le Chrétien : Le Fils unique ct Verbe de Dieu s'est incarné par la
volonté du Pere aux derniers jours, et il nous rachéte, serviteurs du diable
et du péché, non en donnant pour nous quelque chose au diable' — loin de là
mais en s'offrant lui-méme au Pére à cause de nous? et en supportant pour
nous la mort dont nous étions redevables. Voilà la maniere de notre rachat.
D'autre part, il est devenu pour nous malédietion parece que vous l'avez
suspendu au bois, ainsi que dit la loi : « Maudit celui qui pend au bois? ».
Il a délié la malédiction attachée à la circoneision, tout comme la sentence
(portée) contre les Ninivites* et comme le chàtiment d'Achab?. Enfin, il ἃ
donné une circoncision nouvelle, le baptéme, qui ne coupe pas la chair mais
efface les péchés*, et une loi nouvelle, l'Évangile dans Sion, qu'il a annoncé
aux apótres.
II [1] Le Juif : En te demandant la solution d'un probléme, je me suis
engagé dans trois autres, ce qui me trouble. Prouve-moi d'aprés l'Écriture
comment Dieu a un fils, comment celui-ci a racheté les gentils de son Pére,
comment il a donné une nouvelle loi en plus de celle qui a été donnée sur la
montagne du Sinai, enfin ou il est appelé Dieu.
1. On peut noter la trés vive opposilion faite ici à la théorie des droits du démon. Dieu et le
Christ ne doivent rien au diable. Cf. GnEG. NaZIANZ. Oral. A5, 99. Cf. J. RrvrERE, Le dogme de la
Rédemplion, Étude historique, Paris, 1905, p. 373 ss. — 2. Cf. Hébr. 1x, 14. — 3. Gal. rir, 13; Deut. xxt,
23. L'auteur lit ἐπικατάρατος comme Gal. Π|, 13. Les LXX dans le texte du Deut. ont χεχαταραμένος.
Le sens est le méme. Cf. JÉéRowE, Com. in Ep. ad Gal., in h. 1.: Memini me in altercalione Iasonis
ct Papisci quae graeco sermone conscripta est ita reperisse : Λοιδορία θεοῦ ὁ κρεμάμενος, id est, male-
dictio Dei qui appensus est; JusriN, Dial. 96, 1; TERTULLIEN, Adv. Judaeos, 10. — ^. Cf. Jon. ΠΙ,
1.55. — 5. Cf. III Regn. xx, 29. — 6. On notera en passant que les parlicipes περιχόπτοντα, ἐξαλείφοντα
au masculin s'accordent bien mal avec βάπτισμα au neutre.
LE PSAUME II. 195
Ὁ χριστιανὸς εἶπεν᾽ δίχαχιον T^ οὔμαι. περὶ βασιλέως καὶ θεοῦ εἰπεῖν ἐρχόμενος, ἀπὸ
βασιλέως χαὶ λόγων βασιλικῶν τὴν ἀρχὴν ποιήσασθαι. Πλὴν τοῦτο πρῶτον εἰπέ μο: πόσων
ἐθνῶν ὁ Nau χατεχυρίευσεν, χαὶ πόσον μέρος τῆς γῆς κατεχράτησεν:
Ὁ ἰουδαῖος εἶπεν: οὐ πολλῶν ἐθνῶν, οὐδὲ πλείω χατέσχεν ἢ ἀρχὴ αὑτοῦ τῶν
διαχοσίων μιλίων μιχρῷ πρός.
[2] 'O χριστιανὸς εἶπεν᾽ χαλῶς φησιν ὁ λύγος, ὅτι b σοφῶς λαλῶν οὐ χοπιᾷᾶ, Arca
γὰρ ὄντως εἶπας, καὶ ὡς ἔχει f, γραφή" πῶς οὖν λέγει ἢ περὶ τίνος" « χύριος εἶπεν πρός με.
« υἱός μου εἶ σὺ, ἐγὼ σήμερον " γεγέννηχά oe αἴτησαι παρ ἐμοῦ xxi δώσω σοι ἔθνη, τὴν
« χληρονομίαν σου, καὶ τὴν κατάσχεσίν σου τὰ πέρατα τῆς γῆς" ποιμανεῖς αὐτοὺς ἐν 4500
« σιδηρᾷ, ὡς σχεύη κεραμέως συντρίψεις αὐτούς ». Ἄρα περὶ ἑχυτοῦ ὁ Δαυὶδ τοῦτο εἶπεν;
ς
, " “ * ΄ EY) m ε 4 , ὦ " » , ' ᾿
αὐτὸς ὁμολόγησας. Ορα οὖν ὅτι περὶ τοῦ ἰδίου υἱοῦ ὁ θεὸς ἐνταῦθα εἴσηχεν. Ησαίας δὲ xai
, ΄ -- t M Li M * , - , ^ a '
πάλιν Μιχαίας oi προφῆται οἱ aot, οἱ μετὰ πολλοὺς γρόνους Μωυσέως xat τοῦ νύμου γενόμενοι,
΄ - / , P M A Ὁ - , , ' , » :
πείσουσι σε περὶ τοῦ νέου νόμου λέγοντες" « Ort ἔσται ᾿ ἐν ταῖς ἐσχάταις ἡμέραις ἐμφανὲς
6. σοφῶ — 10. ὡσχεύη.
,
Le Chrétien : Je trouve juste, puisque j'en viens à parler du roi et de Dieu,
de commencer par un roi et des paroles royales! Mais dis-moi d'abord, sur
combien de nations régna David, quelle partie de la terre lui fut soumise?
Le Juif : ll commanda à peu de nations et son royaume n'eut pas plus
de deux cent mille, à peu pres '.
[2]Le Chrétien : Le proverbe a raison de dire : Celui qui parle sagement ne
fatigue pas?. Tu as dit la vérité, conformément à l'Eeriture. Comment donc
est-il écrit, et à propos de qui : « Le Seigneur m'a dit : Tu es mon fils; je t'ai
« engendré aujourd'hui! Demande-moi, et je te donnerai les nations en
« héritage, les limites de la terre pour ta possession. Tu les paitras avec un
« bàton de fer, tu les briseras comme des vases de potier » *? Est-ce sur lui que
David a dit cela? Non pas. Car il n'a pas hérité les nations, il n'a pas possede
les limites de la terre, comme tu l'as avoué toi-méme. Vois done que Dieu
parle ici de son propre Fils. D'autre part, Isaie et Michée, tes prophetes, qui
ont vécu longtemps aprés Moise et la Lot, te persuaderont au sujet de la loi
nouvelle, en disant : « Dans les derniers jours sera célebre la montagne du
« Seigneur, illustre au-dessus des sommets des montagnes, et lon. dira
1. Gelte évaluation de l'étendue du royaume de David est emprunteée sans doute à d'anciennes tra
ditions, — 2. Il s'agit ici. d'un proverbe populaire. L'emploi en est naturellement indiqué. en. unt
discussion familiére. — 3. Ps. τι, 7-9. Cl. Alerc. Sim. et Theoph. v, ἃ (C. S. E. L. NLV, f, p. 9 Di
Pap. et Philon. 1; éd. Mac GirrFERT, p. 52, 9 ss. : « Le Chrétien : Sur. quelle partie du monde régna
Salomon? — Le Juif : Ni sur la moitié, ni sur le tiers », ete... La discussion poursuit comme [ΟἹ par
la citation du Ps. τι, 7-9. Cf. ANasT. SiNAIT., Disput, adv, [ud.; P. G. LXNNIN, 1208 U
* fol. 125
* fol. 125
r* b.
"fol. 125
196 LES TROPHÉES DE DAMAS. [26]
' " M ALSSN M M €- DEA N , ὅλες Nom , T , Pet
« τὸ Opo6 χυρίου, ἔντιμον ἐπὶ τὰς χορυφᾶς τῶν ὀρέων, xat ἐροῦσιν" δεῦτε va uev εἰς τὸ
« ὄρος χυρίου xai εἰς τὸν οἶχον τοῦ θεοῦ ἸἸαχὼξ, χαὶ γνωρίσῃ ἡμῖν ὁδὸν ἐν Ἢ πορευσόμεθα, ἐν
οουσοιλήμ.. » Εἴδετε ὅτι ἐν
3. πο τΝ USD EV Σ᾿ ΄ "e
« αὐτῇ. Ex γὰρ Σιὼν ἐξελεύσεται νόμος, καὶ λόγος xuptou ἐξ '[e
m , , « / - ». / , SX ^ "7
ταῖς ἐσχάταις ἡμέραις εἶπαν ἄλλον νόμον ἐκ Σιὼν ἔρχεσθαι. *
'
[3] Ὁ ἰουδαῖος εἶπεν" ἐμοὶ φοδερὸν ψαίνεται εἰπεῖν ὅτι ὁ θεὸς ἐγέννησέν ποτε, ἢ ὅτι ἐστὶ
gt
-
θεὸς εἰ μὴ εἷς ὁ εἰπών: « Ἄχουε Ἰσραὴλ, κύριος ὁ θεός cou χύριος εἰς ἐστιν », χαὶ πάλιν"
« ἐγὼ θεὸς πρῶτος, καὶ ἐγὼ μετὰ ταῦτα », καὶ πάλιν" « οὐχ ἔσται ἐν σοὶ θεὸς πρόσφατος »,
xai ἐν τῷ 'lo6 φησιν᾽ ' « ὁ τανύσας τὸν οὐρανὸν μόνος », χαὶ ἐν τῷ προφήτῃ" « οὗτος ὁ
« θεὸς ἡμῶν, οὐ λογισθήσεται ἕτερος πρὸς αὐτόν ». Καὶ ἄλλα πολλά ἐστιν εὑρεῖν ὅτι εἷς ὁ
θεὸς, xai οὐ δύο ἡ τρεῖς χαθὼς ὑμεῖς λέγετε. Εἰ γὰρ καὶ ἀχούομεν ὅτι υἱοὶ θεοῦ χληθήσεσθε, 10
xai τινες ἐν τὴ γραφῇ ὀνομάζονται, ὡς ὅταν λέγει" « υἱὸς πρωτότοχοός μου Ἰσραὴλ », xal
πάλιν" « ὑμεῖς δὲ υἱοὶ θεοῦ κληθήσεσθε », xat « ἐγὼ cima" θεοί ἐστε καὶ υἱοὶ ὑψίστου
« πάντες », οὐχ ὅτι ἐχ τῆς οὐσίας 7| ἐν τῷ θρόνῳ τοῦ θεοῦ εἰσὶν, ἀλλ᾽ ὅτι ὡς πρὸς πατέρα
7. οὐχέσται.
« Venez ; montons à la montagne du Seigneur, à la maison du Dieu de Jacob,
« et 1l nous fera connaitre la route par laquelle nous irons. Car de Sion
« sortira la Loi et la parole du Seigneur de Jérusalem'. » Vous voyez que (les
prophétes) ont dit qu'une autre loi sortira de Jérusalem dans les derniers jours.
[3] Le Juif : Il me semble terrible de dire que Dieu a jamais engendré ou
quil y a un dieu autre que le Dieu unique qui a dit : « Écoute, Israél, le
« Seigneur ton Dieu est le seul Seigneur »?; et encore: « Je suis Dieu le
« premier et aprés tout cela »?; et encore : « ll n'y aura pas chez toi de dieu :
« nouveau »'; et dans Job il est dit : « Celui qui seul a étendu le ciel »5; et
dans le prophéte : « Celui-là est notre Dieu; il n'en sera pas compté d'autre
« que lui »*. On peut trouver beaucoup d'autres (passages disant) qu'il y a un
seul Dieu et non deux ou trois, comme vous le dites. Si donc nous l'entendons
(dire) : Vous serez appelés fils de Dieu; ou si quelques-uns portent ce titre
dans l'Écriture, par exemple lorsqu'elle dit : « Mon fils premier-né, Israél » *;
et encore : « Vous serez appelés fils de Dieu »*; et « J'ai dit : Vous étes tous
« des dieux et les fils du Trés Haut »*, ce n'est pas qu'ils soient de la substance
de Dieu, ou qu'ils siégent sur son tróne, mais qu'ils se réfugient vers Dieu
1. Is. rr, 2-3 — Mich. 1v, 1-2. La citation n'est pas absolument littérale. Elle se rapproche tantót de
Michée, tantót d'Isaie, et parfois se sépare de l'un et de l'autre. ἔντιμον est remplacé par ἕτοιμον dans le
lexte de Michée (A BQ) (Isaie omel l'adjectif). Apres ὀρέων tout un membre de phrase est omis ici. Au lieu
de γνωρίσῃ Isaie écrit. ἀναγγελεῖ (ABQE), et Michée : δείξουσιν (RABQ). La Didascalie de Jacob cite plu-
sieurs fois ce passage en un texte différent qui se rapproche de celui de Cyrille d'Alexandrie; éd. Nau,
p. 774 [64], 766 [56], et nel'attribue qu'à Michée. — 2. Deut. vr, 4. —3. Is. xt1v, 6. —4. Ps. Lxxx (Lxxx1), 10.
τι. Job ΙΧ, 8. — 6. Baruch iir, 36. — 7. Ex. 1v, 225 cf. Jér. xxxvii (xxxi), 9. — 8. ΟΞ: τ, 10 (1r, 1). —
9. Ps. nxxx1 (rLxxxi), 6; cf. Joan. x, 34 le premier emploi de ce texte dans la controverse judéo-
chrétienne.
"NT
LA TRINITÉ. 197
" ' ' 4, Lu - , , toc , E τ L m τ , τ
οὕτως πρὸς θεὸν καταφεύγουσιν 006 τῇ σχέσει ὡς υἱοὺς ἀγαπᾷ. Ἄρα εἰ υἱὸν εἶχεν, οὐκ εἶχε
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θαρρῆσαι προφανῶς τῷ ' Μωῦσεϊ μετὰ τῶν λοιπῶν μυστηρίων χαὶ τοῦτο; τί γὰρ ἐχοποῦτο
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εἰπεῖν" ἄχουε ᾿Ισραήλ᾽ χύριος ὁ θεός σου ἐγώ siye xxl ὁ υἱός uoo xxi τὸ πνεῦμά μου; ἢ οὖν
΄ b ἘΣ ἦδε “ Δ ͵ "A λέ "n “ ΤΣ £0 LUE FOTO M rage ΡΝ,
ὁ θεὸς ψεύδεται, ὅπερ μὴ γένοιτο, λέγων ὅτι εἰς ἐστίν: ἢ ὑμεῖς λέγοντες ὅτι τρεῖς θεοί:
L ' * ^ N ^ , , , ^or)»
lI [1] Ὁ χριστιανὸς eixev: μὴ σπουδάσῃς, μιηδὲ τὰς ἐρωτήσεις συγχύσης. Καὶ ἐξ
αὐτῶν τῶν σῶν γραφῶν πείθω σε, ὅτι ἐγεννήθη πρὸ χἰώνων ὁ θεὸς λόγος. Πρὸς τίνα λέγει"
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« ποιήσωμεν ἄνθρωπον χατ᾽ εἰκόνα χαὶ χαθ᾽ ὁμοίωσιν ἡμετέραν »;
[i * P τ 7 * el 1 ' , EN ^; H : ^ ^ f ^
O ἰουδαῖος εἶπεν" τινὲς μὲν λέγουσιν ὅτι πρὸς τοὺς ἀγγέλους λέγει" ἐγὼ δὲ λέγω περὶ
255 XS. ' SN ' , Οὐ ' orf LEE a Ἢ. a "o5 M, 9 ^t. M ,
αὐτὸν πρὸς ἑαυτὸν καὶ μόνον. OO γὰρ βοηθῶν ἔχρῃζεν ὁ θεὸς, οὐδὲ ἐργατῶν" " πολλάκις δὲ καὶ
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εἰς ἄνθρωπος λέγεται πληθυντιχῶς,. ὡς ὅταν εἰπῆς τιν΄ πέμψον ἡμῖν φαγεῖν; χαί ἐγράψαμεν
LE , ΄, ς “ὦ , ^ 3x X » , E , , . ^ E
ὑμῖν, zat στείλατε ἡμῖν βιόλίον. Καὶ οὐδεὶς ἔσται μετά σου, εἰ wá σὺ μόνος" ἐπεὶ τίνος
᾽ * ΄ ^ e MI * ' - - , -M- 9 ^ , *, -
ἕνεχα οὐχ εἶπεν ἢ γραφὴ, ὅτι" χαὶ εἶπεν ὁ θεὸς τῷ υἱῷ αὐτοῦ ἢ τῷ πνεύματι αὐτοῦ" ποιήσωμεν
/
τόδε;
[2] Ὁ χριστιανὸς εἶπεν χαλῶς ἠρώτησας ἄρτι, ὅτι τίνος ἕνεχεν οὐκ ἐφανερώθη τοῖς
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Ἰουδαίοις τὸ τῆς τριάδος μυστήριον. Οὐχοῦν πιστῶς ἄχουσον᾽ ἐξ Αἰγύπτου ἐξελθὼν ὁ
9. συγχύσει:. — 9. ἔχριζεν. --- 15. οὐχοὖν..
!
comme vers un pere, ceux que lui-méme aime comme des fils. S il avalt un
fils, n'aurait-il pas évidemment confié ce mystere à Moise avec les autres
Était-il fatigant de dire : Écoute, Israel : Je suis le Seigneur ton Dieu, moi, et
mon Fils, et mon Esprit? Est-ce Dieu qui se trompe, chose impossible, en disant
qu'il est unique? ou bien vous en disant qu'il y a trois Dieux?
III (1] Le Chrétien : Ne va pas trop vite et ne mélange pas les questions
.Je vais te convaincre par tes Ecritures mémes que le Dieu Verbe a été
engendré avant les siecles. A qui (Dieu) dit-il : « Faisons l'homme à notre
image et à notre ressemblance »??
Le Juif : Quelques-uns disent qu'il parle aux anges. Pour moi, je dis qu il
ne parle que de lui et à lui seul. Car Dieu n'a pas besoin. d'auxiliaires ni
d'ouvriers. Souvent on parle d'un seul homme au pluriel; par exemple lors-
qu'on dit à quelqu'un : apporte-nous à manger; ou bien : nous vous avons
écrit; ou : envoyez-nous un livre. Personne cependant n'est avec vous, et
vous étes tout. seul. Pourquoi l'Écriture ne dit-elle done pas : Dieu dit à
son fils, ou à son Esprit : Faisons ceci *?
[2] Le Chrétien : Τὰ as bien posé la question. Pourquoi Dieu n'a-t-il pas
révélé aux Juifs le mystére de la Trinité '? Ecoute done fidélement, En sortant
1l. Of. Dial. Papisci et Phil. ^; p. 53, 17 : μὴ ὅλα ὁμοῦ ἐρώτα, ἀλλὰ iv xal ἕν et 2. Gen 265
8, Cf. JusTIN, Dial. 62, 2. L'interprétation acceptée ici, est présentée. par saint. Justin. comme une di
celles que proposent les didascales juifs. Dans l'Alere. Sim. e^ Theoph. i, Y (€ S. EF. E. NE V, p
le Τὰ} admet que ce verset s'applique aux anges, — à. CF. NNssm, ΒΊΝΑΤΙΤΙ, PDispuf Ir. ἐπά, Alia
interrog.; P. G. LXXXIX, 127? ἃ D.
* fol.
126
Mafol. 126
ΠΡ Ὁ;
* fol. 126
v? a.
198 LES TROPHÉES DE DAMAS. [28]
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logo, τὰ ἤθη τῶν Αἰγυπτίων καὶ τὴν πολυθείαν αὐτῶν ἠγάπα, ὅθεν καὶ μόσχον ἐποίησεν
χωνευτὸν, λέγων πρὸς Δαρών᾽ « ποίησον " ἡμῖν θεοὺς οἱ προπορεύσονται ἡμῖν ». Kat ὁρῶν
n 7, “7 [7 [i , , ^ € 3» , , e 24 "5 A
τὸ βούχρανον ἔλεγεν᾽ « οὗτοι οἱ θεοί cou, ᾿Ισραὴλ, oi ἐξαγαγόντες σε ἐχ γῆς Αἰγύπτου».
Ὅρᾷς ὅτι ἕν εἴδωλον βλέπει, καὶ θεοὺς αὐτοὺς ὀνομάζει. Τοῦτο γινώσχων ὁ θεὸς, οὐχ
ἐδήλωσεν αὐτοῖς περὶ τοῦ υἱοῦ αὐτοῦ προφανῶς, ἵνα μὴ εἴπωσιν' οὐχοῦν xal ὁ υἱὸς χαὶ
μητέρα. ἐν οὐρανοῖς ἔχει, πάντως δὲ χαὶ ἀδελφὸν, καὶ λοιπὸν εἰς πολυθείαν πάλιν ἀπώλοντο
ἄτοπον. Διὸ οὐδὲ περὶ τῶν ἀγγέλων δημιουργίαν αὐτοῖς ἐφανέρωσεν, ἵνα μὴ καὶ αὐτοὺς ὡς
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οὐρανίους xxi ἀοράτους θεοὺς σεοασθῶσιν, Καὶ τὰς θυσίας δὲ ἃς προσέταξεν αὐτοῖς ποιεῖν,
M ^ » ὦ , ΄ -Ψ δ' , Ἢ , [: or y
διὰ τὴν αὐτῶν ᾿ ἀσθένειαν τοῦτο εἶπεν συγκαταδαίνων αὐτοῖς, γινώσχων ὅτι ἐξ ἔθους
Αἰγύπτου ἀγαπᾷ τοὺ θύειν ὁ λαὺς αὐτῶν: διὸ ἄχουσον τί φησιν ἐξουθενῶν αὐτούς" « οὐ
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« δέξομαι &x τοῦ οἴκου σου μόσχους, οὐδὲ ix τῶν ποιμνίων cou χιμάρους, ὅτι ἐμά ἐστι
« πάντα τὰ θηρία τοῦ ἀγροῦ, χτήνη ἐν τοῖς ὄρεσι xai βόες ». Καὶ πάλιν" « τίς γὰρ ἐξ
« ὑμῶν ταῦτα ἐζήτησεν; πλήρης εἰμὶ θυσιῶν καὶ στέαρ ἀρνῶν ». Διὸ πρὸς τὰ συμφέροντα
οἰχονομεῖ ὁ θεὸς τὰ πράγματα. [3] Πλὴν εἰπέ μοι có: ὅτε εἶπεν ὅτι « ἰδοὺ ᾿Αδὰμ.
9. οὐχοῦν. — 9. ἐξεθους. --- 11. χιμάρρους.
d'Egypte, Israél aimait les moeurs des Egyptiens et leur polythéisme. Aussi
fit-il un veau de métal fondu, et dit-il à Aaron : « Fais-nous des dieux qui
« marchent devant nous »'. En voyant la téte de boeuf, il dit aussi : « Voici tes
« dieux, Israél, qui t'ont fait sortir de la terre d'Égypte »?. Tu vois qu'il con-
temple une idole et la nomme ses dieux. Dieu qui connaissait ces (dispositions),
ne leur ἃ pas clairement manifesté son fils, de peur qu'ils ne disent : Done le:
fils a aussi une mére dans les cieux, ou du moins un frére, et qu'ils ne
périssent ainsi dans un polythéisme insensé. De méme il ne leur a pas révélé
la eréation des anges, pour qu'ils ne les honorent pas aussi comme des dieux
célestes et invisibles. Quant aux sacrifices qu'il leur a ordonné de faire, c'est
à cause de leur faiblesse et par condescendance pour eux qu'il en a parlé,
sachant que leur peuple aimait à sacrifier selon la coutume d'Égypte. Ecoute
done ee qu'il dit d'eux avec mépris : « Je ne recevrai pas les génisses de ta
« maison, ni les béliers de tes troupeaux, car à moi sont toutes les bétes
« des champs, les animaux et les beeufs dans les montagnes »?. Et encore :
« Lequel de vous a cherché tout cela? Je suis rassasié de sacrifices, de la graisse
« des agneaux »'. Mais Dieu dispose toutes choses suivant une sage écono-
mie*. [9] Maintenant, dis-moi à ton tour. Lorsque Dieu dit : « Voici qu'Adam
1. Exod. xxxiz, 1. — 2. Exod. xxxii, 4. — 3. Ps. xuLIX (L). 9-10; οἵ, JusrIN, Dial. 92, 5, ἢ. Cf. Is.
1, 11. La citation n'est pas littérale, et la premiere partie ne figure pas dans ce texte. — 5. JusmIN,
Dial. 45, ^, emploie déjà ce mot à propos du plan de Dieu imposant les préceptes de l'ancienne
alliance. E. Scnwanrz (édition de Tatien, Texte und Untersuchungen, 1. IV, 1, p. 86 ss.) a rassemblé
la plupart des anciens textes chrétiens οὐ apparait le terme d'oixovoy/a. Cf. HENRY PINARD, Les infil-
Irations paiennes dans l'ancienne Loi d'aprés les Péres de l'Église. La thése de la-condescendance,
dans Recherches de Science Religieuse. 1919, p. 197 ss.
10
TU c7. U"CgjC,.-——-" 4 x-——-—U-C—
E ἘΨΨΟΝΝ "ὧς δον,
πνσ-
[29] LA TRINITÉ. 199
« γέγονεν ὡς εἷς ἐξ ἡμῶν », πρὸς τίνα λέγει; πάντως ^ Xo τὸ «ἡμῶν » ἀριθμὸν σημαίνει
Li * * *
E ^ Ὁ ^ X 3 P $ à
ἢ δύο ἢ τριῶν, ἢ πλειόνων. " KZv εἴπῃς ὅτι πρὸς τοὺς ἀγγέλους λέγει, ψεύδῃ. Οὐδὲ γὰρ
Π * *
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ὡς ἀγγέλος ἐγένετο μετὰ τὴν p 0 AÓZu' τότε γὰρ τοῦτο εἶπεν ὁ θεός. Δεῖξον
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πῶς ὅμοιος ὁ θεὸς τῷ AA. μετὰ τὴν παραχοήν' ὁ μὲν γὰρ θεὸς ἄσαρχος, ὁ δὲ Ἀδὰμ.
8 γήϊννος.
; ὃ “ t : "v 3.213 E D [MS ΄ » « 7 Aoc -
O ἰουδαῖος εἶπεν’ Τί οὖν; dox ἡ γοχφὴ ψεύδετα! λέγουσα ὅτ: « ὡς εἷς ἐξ ἡμῶν »,
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χαὶ πάλιν" « ἐν εἰκόνι θεοῦ καὶ xa sixóvx θεοῦ ἐποίησε τὸν ἄνθρωπον » ;
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Ὁ χριστιανὸς εἴπεν᾽ ἡ γραφὴ οὐ ψεύδεται, μὴ γένοιτο, ἀλλὰ δέεται πεφωτισμένων διχνοιῶν
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- ^ m m M ᾽ , "a M ^ 4 " , ^ , * *
χαὶ χαρδιῶν εἰς τὸ νοῆσαι αὐτῆς τὰ ἀποόχρυφα. Πῶς γὰρ νοεῖς τὸ χατ᾽ εἰχόνα χα! ἐν εἰχόνι
10 θεοῦ γενέσθαι τὸν ἄνθρωπον; Ἢ πρόσωπον " xal στόμα χαὶ ὀφθαλμοὺς ὁμοίους ἡμῶν ἔχε:
τ
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ὁ θεός; μὴ γένοιτο τοῦτο εἰπεῖν
[4] Ὃ ἰουδαῖος εἶπεν εἰπὲ οὖν παραχαλῶ σε πῶς αὐτὸς ὑπολαμοάνεις ταύτας τὰς δύο
φωνὰς τῆς θείας γραφῆς, καὶ μάλιστα τὴν πρώτην.
' τ ΄ e , , . ^ ' 7^ - , , - " '
ὋὉ χριστιανὸς εἶπεν: πάντα ὅσα ἐποίησεν ὁ θεὸς xoi μέλλει ποιῆσαι, παρ᾽ αὐτῷ ἤδη ὡς
12. ταῦτας. — 1^. μέλλη.
est « devenu comme l'un d'entre nous »', à qui parle-t-il? Car ce « nous »
indique sürement un nombre : deux, ou trois, ou davantage?. Si tu dis qu'il parle
aux anges, tu te trompes. Car Adam n'est pas devenu comme un ange aprés
la transgression, et c'est alors que Dieu a parlé. Montre-moi comment Dieu
est semblable à Adam aprés la désobéissance : car Dieu est incorporel
Adam fait de la terre?.
Le Juif : Quoi donc? L'Éeriture trompe-t-elle en disant : « comme l'un
« d'entre nous »*'? et encore : « Il fit l'homme à l'image de Dieu, et selon
« l'image de Dieu »*?
Le Chrétien : L'Écriture ne ment pas, loin de là; mais elle demande des
intelligences et des eceurs éelairés* pour en comprendre les secrets. Comment
entends-tu done que l'homme est fait selon l'image et à l'image de Dieu?
Dieu a-t-il un visage, une bouche et des yeux semblables aux nótres? Loin
de nous cette idée!
(A] Le Juif : Dis-moi done, je t'en prie, comment toi-méme expliques ces
deux expressions de la divine criture, et surtout la premiere.
Le Chrétien : Tout ee qu'afait Dieu et tout ce qu'il doit faire est déjà pour
lui comme achevé, Puis done que Dieu le Pere avait décidé avant les siecles
1. Gen. ri1, 22. — 2. Cf. JusriN, Dial. 62, 3. — 3. Cf. Gen. 1t, 7; I Cor, xv, 47 i. Gen, ΠΙ
— 5. Gen. 1, 20. — 6. SAM le mot πεφωτισμένων a-L-il un double sens : le baptéme est une illumi
nation, el le chrétien seul est éclairé, illuminé, parce qu'il est baptisé, et aussi parece. que son esprit
el son. eeur sont bien. disposés. On le rencontre déjà daus Justin; ef. Dial, 39, 2; 123, 1, 3; I Apol
01, 12; 05. 1.
* fol
᾿
» [pt
126
b.
*-fol. 127
να:
200 LES TROPHÉES DE DAMAS. . [30]
τετελειωμένα εἰσι" ἐπειδὴ οὖν προώρισε πρὸ τῶν αἰώνων ὁ θεὸς καὶ πατὴρ τὸν ἑαυτοῦ υἱὸν
g 9 ^" ΄ N 7 ΄ N ^ m" , /, ? el "2 RS δὸ
ἐπὶ γῆς πέμψαι χαὶ σάρκα φορέσαι διὰ τὴν τῶν ἀνθρώπων σωτηρίαν, ὅτε παρέδη ὁ Ἀδὰμ,
^ c M Y € EI ^ . ^ ^ e , ^ , NI
φησὶν ὁ θεὸς πρὸς τὸν ἑαυτοῦ λόγον καὶ πρὸς τὸ πνεῦμα τὸ ἅγιον" « ἰδοὺ γέγονεν ᾿Αδὰμ ὡς
*, /
T 30 τς - - 5» e ΄ M , 4 , c )-
« εἷς ἐξ ἡμῶν », τοῦτ᾽ ἔστιν, " ὡς μέλλει ἄνθρωπος. γενέσθαι χατὰ σάρχα, τὸ « ὡς εἷς ἐξ
c - MS Ὁ 2 , ἊΣ ^ / er Y ^ , E
ἡμῶν ». « Κατ᾽ εἰκόνα δὲ θεοῦ ἐποίησεν αὐτὸν », τοῦτο σημαίνει ὅτι χατὰ τὴν εἰκόνα χαὶ
ὁμοίωσιν ἣν ἔσχεν ὁ λόγος τοῦ θεοῦ ἐπ᾿ ἐσχάτων τῶν αἰώνων, οὕτως ἐποίησεν αὐτὸν τὸν
ἄνθρωπον, οὐ μέντοι κατ᾽ εἰκόνα ἣν ἔχει τὸ θεῖον᾽ ἀόρατος γὰρ ἐχείνη χαὶ ἀπερίγρχπτος.
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IV [1] Ὁ ἰουδαῖος εἶπεν: πάντα ὡς σὺ νοεῖς ἑρμιηνεύεις᾽ εἰ γὰρ ὡς εἶπας τοῖς ἰουδαίοις
διὰ τὸ φιλεῖν τὴν πολυθείαν οὐκ ἐθάορησεν ὁ θεὸς περὶ τοῦ υἱοῦ αὐτοῦ, πολλῷ μᾶλλον σοὶ
πα» E] - , a τὰ , ἐν / ' N Ty ͵ (73 X. E
τῷ ἐξ ἐθνῶν οὐχ εἶχε τοῦτο γνωρίσαι" πολυθείαν γὰρ καὶ εἰδωλολατρείαν οἱ ἐθνιχοὶ ἀγαπῶσιν
V "T ΄ EX , ΄ o [74 / ^, fy N - * /, m Lu
χαὶ ποιοῦσιν πλείω τῶν ἰουδαίων᾽ ὅμως μή με εὐθὺς περὶ τῆς " σαρχώσεως τοῦ Χριστοῦ
διδάσχε" οὐ γὰρ “πείθομαι. Πρῶτον δὲ ἐχ τῆς γραφῆς με πεῖσον ὅτι υἱὸν ἔχει ὁ θεὸς φύσει ἐξ
Dus S MOEEUUO M Dep ἡ ΟΞ E ex 9
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αὐτοῦ γεννηθέντα πρὸ πάσης κτίσεως" ἐπεὶ οἶδα ὅτι λέγει ὁ θεὸς ὅτι « υἱοὺς ἐγέννησα χαὶ
« ὕψωσα », ἀλλ᾽ οὐ φύσει ἀλλὰ σχέσει αὐτοὺς χαλεὶ. Kai τὸν ἠλιμμένον δὲ λέγομεν υἱὸν
4. μέλλη. — 0. ἦν. — 7. ἣν. — 9. οὐχεθάρρησεν. --- 11. ποιῶσιν -- 11. ἰουδαῖων — 1^. L'orthographe
ἡλιμμένος est constante dans notre ms. Il serait plus correcl d'écrire ἠλειμμένος.
d'envoyer sur terre son propre Fils et que celui-ci porterait la chair ' pour le
salut des hommes, lorsque Adam pécha, Dieu dit à son propre Verbe et à son
Saint-Esprit : « Voici qu'Adam est devenu comme l'un d'entre nous », e&'est-à-
dire que l'un d'entre nous deviendra homme selon la chair. La formule : « ll
« le fit à l'image de Dieu » signifie que Dieu fit l'homme méme selon l'image
et la ressemblance qu'eut le Verbe de Dieu aux derniers des siécles, et non
selon l'image qu'a la divinité : car celle-ci est invisible et infinie.
IV [1] Le Juif: Tu expliques tout à ta maniére. Pourtant, si tu dis que
Dieu n'a pas osé (parler) de son Fils aux Juifs à cause de leur amour du
polythéisme, à bien plus forte raison il n'aurait pas dà te le faire connaitre,
à toi qui sors de la gentilité*. Car les gentils aiment et pratiquent le poly-
théisme et l'idolàtrie plus que les Juifs. Cependant, ne m'instruis pas tout de
suite sur l'inearnation du Christ. Car je n'y erois pas. Convainces-moi d'abord
par l'Éeriture que Dieu a un fils, de sa nature, engendré de lui avant toute
créature; je sais que Dieu dit : « J'ai engendré et j'ai élevé des fils »?; mais 1]
les appelle fils par (droit d'adoption, non par (droit de) nature. Nous disons
l. L'expression σάρκα φορέσαι. qui avait une saveur apollinariste à l'époque des controverses chris-
lologiques du rv* et du v? siecle, est ici indifférente. Un peu plus haut (f^ 124 r^ 1), l'auteur écrit : σάρκα
ἐνδυσάμενος; et peut-étre a-t-il quelque préférence pour le mot σάρχωσις (f* 127 vo 1, 130 v? 2; [9 131 v^ 2 :
ὁ ἄσαρχος σαρχοῦται) ; mais il emploie aussi le terme ἐνανθρωπήσας (f^ 124 γὸ 2), et sa pensée sur l'incar-
nation reste toujours orthodoxe. Nous savons d'ailleurs qu'il a aussi écrit un dialogue contre les
Monophysites. — 2. L'objection est embarrassante. Elle ne recoit d'ailleurs pas de solution immédiate.
ἘΞ 5. Ἰἴ ESI qs 92
5
datis, πίω MO L
[31] LE PSAUME CIX. 201
- , - ^ - ^ UMEN , ε " v , * ^
θεοῦ, ἀλλ᾽ ob τῆς οὐσίας τοῦ θεοῦ, ἀλλ᾽ ὡς οἱ προφῆται ἤχουσαν. ᾿Επεὶ xxi Mot θεὸς
Φαραῶ ἀχούει' ἄρα οὖν αὐτὸν θεὸν ὕψιστον εἴπομεν; οὐδαμῶς.
[2] Ὁ χριστιανὸς εἶπεν" ὁ ἠλιμμένος ὃν προσδέχεσθε καὶ ὃ Μωυσῆς χαὶ πάντες ὅσοι
(0 ἤκουσαν ἐν τῇ γραφῇ υἱοὶ θεοῦ, πότε ἐγεννήθησαν χαὶ τίνος υἱοὶ ὑπάρχουσιν;
j 5 'O ἰουδαῖος εἶπεν᾽ τοῦ Au αὐτὸς " γάρ ἐστιν ὁ πατὴρ πάντων ἀνθρώπων’ καὶ τοῦ
(0 ἠλιμμένου, χαὶ Μωύσέως xai τῶν προφητῶν.
- Ὁ χριστιανὸς εἶπεν: ἀγαπῶ σε καὶ πολὺ ἐπαινῶ, ὅτι τὴν ἀλήθειαν λαλεῖς. Καὶ τοῦτο
δὲ παραχαλῶ εἰπέ uov σὺ τὴν παλαιὰν χαλλίω μου ἐπίστασαι: τὸν ἑωσφόρον χαὶ τὸν
[ Ἥλιον, ποία ἡμέρᾳ ἐποίησεν ὁ θεός; xxi τοὺς βουνοὺς xxl τὰ ὄρη xa τὸὺς πηγάς:
|! Ὁ ἰουδαῖος εἶπεν: τοὺς ἀστέρας χαὶ τὸν ἥλιον τῇ τετάρτῃ ἡμέρχ ἐποίησεν.
E Ὁ χριστιανὸς sixev: τὸν Ἀδὰμ. πότε ἢ ποίχ ἡμέρᾳ ἔπλασεν;
| Ὁ ἰουδαῖος sWmev" πρόδηλον ὅτι τῇ Exc ἡμέρα μετὰ δύο ἡμέρας τοῦ ἑωσφόρου χαὶ
τῶν ἀστέρων χαὶ τοῦ ἡλίου.
ὋὉ χριστιανὸς εἶπεν: παραχαλῶ, μετὰ πάντων χαὶ ᾿ τοῦτο λῦσον μοι, καὶ τότε εὑρίσκετε
b.
E
| 2. ἀχοῦει.
|
- aussi du Messie' qu'il est fils de Dieu : non qu'il soit de la substance de
— Dieu, mais comme on l'a entendu des prophétes. Lui encore Moise s'appelle
Dieu de Pharaon* : dirons-nous donc quil est le Dieu Tres-Haut? Pas du
Ε΄ tout.
| [2] Le Chrétien : Le Messie que vous attendez, et Moise, et tous ceux que
—. [Éeriture appelle fils de Dieu, quand ont-ils été engendrés? De qui sont-ils
! les fils?
| Le Juif : D'Adam. C'est lui qui est le pere de tous les hommes, méme
du Messie, de Moise et des prophétes.
| Le Chrétien : Je t'aime et te loue grandement de dire la vérité. Dis-moi
3 encore, je te prie, ceci; car tu connais beaucoup mieux que moi l Ancien
.
(Testament) : quel Jour Dieu a-t-il fait l'étoile du matin et le soleil? les col-
— [nes, les montagnes et les sources?
᾿ |
1 Le Juif : I| ἃ fait les astres et le soleil le quatriéme jour *.
| Le Chrétien : Quand, à quel jour a-t-il formé Adam?
Le Juif : Il est évident que c'est le sixiéme jour ἧς deux jours apres l'étoile
du matin, les astres et le soleil.
Le Chrétien : Je t'en prie, avec tout cela, explique-moi encore une ques-
tion; etalors vous trouverez ce que je cherche. Lorsque David était roi, y avait-
peus.
1. Le terme αἀ᾽ ἠλειμμένος (l'Oint) sert à désigner le Messie dans un grand nombre d'ouvrages d n
Iroverse antijudaique, p. ex. la Didascalie de Jacob, la Doetrine d' Andronicus, le. Dialogue de Pa
piseus et de Philon. C'est le terme classique à l'époque byzantine Z. Cf. Ex. vrl, 1 t. Cf. Gen
L 14 ss. — ^. Cf. Gen. r, 26 ss. Celte discussion est reprise dans le Dial. Papisci et. Phil. 5; éd. Mi
GirFERT, p. 53, 22 ss,
v fol. 197
v*. Dc
* fol. 198
δ 101. 1928
159b:
202 LES TROPHÉES DE DAMAS. [32]
τὸ ζητούμενον: βασιλεὺς ὧν ὁ Δαυὶδ, τίνα θεὸν καὶ χύριον εἶχεν ἢ ὀνόμαζεν ἑαυτοῦ; Xo
τινα τῶν τότε προφητῶν; 7, τὸν ἠλιμμένον ὃν ἐχδέχεσθε κύριον ἑαυτοῦ ὀνομάζει;
Ὁ ἰουδαῖος εἶπεν" μιὴ πείραζέ με, ἄνθρωπε. Kat σὺ γὰρ ἐπίστασαι ὅτι Δαυὶδ οὐδένα
χύριον ἔχει, εἰ [47] τὸν ποιήσαντα τὸν οὐρανὸν Xa τὴν γῆν.
[9] Ὁ χριστιανὸς εἶπεν: ὄντως ὁρῶ σε ὅτι χαὶ νομομαθὴς καὶ πολυμαθὴς ὑπάρχεις, ἀλλὰ
" - Ν 7 i , , τῳ ! m e a ε , - ͵ὔ
ἄκουσον παρακαλῶ" περὶ τίνος οὖν λέγει ἐν τῷ (pO ψαλμῷ ὅτι « εἶπεν ὁ χύριος τῷ xupio
E " , 3 m 'O T, * - ΄ $ ^ N , "
« μου χάθου ix εξιῶν μου ». « Ὁ χύριος εἶπεν τῷ χυρίῳ pou »* περὶ δύο προσώπων λέγει
Y δύ ΄ M za , 7 . N τς A , * * / 9 Et ΄ € ET
xal δύο xupíow: περὶ προφήτου οὐ λέγει" περὶ τοῦ ἠλιμιμιένου ᾿ οὐ λέγει: αὐτὸν χύριον ἑχυτοῦ,
ὡς καὶ σὺ ἐμαρτύρησες" περὶ χυρίου καὶ κυρίου λέγει.
᾿Ἐστενώθη ὁ ἰουδαῖος xai εἶπεν" υὴ εἶπεν ὅτι" « εἶπεν ὁ χύριος τῷ υἱῷ αὐτοῦ" χζθου ix
« δεξιῶν uou » 3 οὐ γὰρ τόχον ἢ γέννησιν ὀνόμασεν.
[A] Ὁ: τ τὰν Qe idbeoun dv, xat dE RAO
[4] χριστιανὸς εἶπεν" μὴ ταραχθῇς, ἀλλὰ νουνεχῶς ἄκουσον, xxt ἀνάλχοε ὅλον τὸν
ψαλμὸν τοῦτον ἀπ᾿ ἀρχῆς, καὶ εὑρήσεις ἐν αὐτῷ ὅλον τὸ τοῦ Χριστοῦ μυστήριον. « Εἶπεν ὁ
΄ - / D , NBI TIE [ EY n 1 εχ Ν EY 3 zy
« χύριος τῷ χυρίῳ μου" κάθου éx δεξιῶν μου». Ὃ πατὴρ πρὸς τὸν υἱὸν μετὰ τὴν ἀνάληψιν
X , - “- , EY 1 » , b N ΄ el ΄ [i (
ΤῊΝ ἔκ τῆς γῆς; ἐπειδὴ γὰρ « ἔκλινεν οὐρανοὺς x«t χατέδη » ὥς φησιν πάλιν ὁ Δαυίδ:
5. ἄλλα. --- 10. u$. — 12. μη.
il quelqu'un qu'il nommait son Dieu et son Seigneur? Était-ce un des pro-
phétes de son temps? Ou bien nomme-t.il son Seigneur le Messie que vous
attendez ?
Le Juif : Ne me tente pas, homme. Tu sais, toi aussi, que David n'a pas de
Seigneur sinon le créateur du ciel et de la terre.
[3] Le Chrétien : Je vois que tu connais fort bien la Loi et beaucoup d'autres
choses. Écoute seulement, je te prie. De qui done parle (David) dans le
psaume cix : « Le Seigifeur a dit à mon Seigneur : Assieds-toi à ma droite » ??
Il parle de deux personnes et de deux Seigneurs; il ne parle pas d'un pro-
phéte; il ne parle pas du Messie, qu'il n'appelle pas son Seigneur, comme
tu en as témoigné. Il parle d'un Seigneur et d'un Seigneur.
Le Juif se lamenta et dit : Dit-il done : Le Seigneur a dit à son fils :
Assieds-toi à ma droite? Il ne parle pas d'enfantement ou de génération.
[4] Le Chrétien : Ne te trouble pas; écoute raisonnablement. Reprends
tout ce psaume depuis le commencement, et tu y trouveras tout le mystére
du Christ. « Le Seigneur a dit à mon Seigneur : Assieds-toi à ma droite »*.
Le Pere parle au Fils aprés son ascension de la terre, car « il a abaissé les
« cieux et est descendu » *, comme dit encore David ; et « 1] est monté vers
1. Gf. Gen. 1, 1; Symb. Nic. 2. — Ps. cix (CX), 1: ce psaume est le texte classique de la controverse
judéo-chrétienne. Le Sauveur, le premier, l'emploie dans l'Évangile, contre les scribes, Mare xit,
35 ss. — 3. PS. cIX (CX), 1. — 4. Ps. xvr (xvii), 10.
*
' mm
—
10
-— [83]
LE PSAUME CIX. 203
xai « ἐπέθη ἐπὶ χερουδὶμ. χαὶ ἐπετάσθη ». Καὶ « Zuffn ἐν ἀλχλχγμῷ » ὅθεν χαὶ κατέβη"
v ^ - , φ-ε ν» , - » " 7 - m »
« ἀπ᾽ ἄκρου γὰρ, φησίν, τοῦ οὐρανοῦ ἡ ἔξοδος " αὐτοῦ xxi τὸ χατάντημα αὐτοῦ ἕως ἄχρου
e ' - ' . NE * “ , , , "-
« αὐτοῦ ». AXoós! παρὰ τοῦ πατρὸς ὁ WrOémoTs χωρισθεὶς τοῦ πατρός « χάθου ἐχ δεξιῶν
LAMP ^ fo 322 I f νὴ M. πόδ Ἐν - ^. 2 " , ὟΝ
« μου ἕως ἂν θῶ τοὺς ἐχθρούς σου ὑποπόδιον τῶν ποδῶν cou ». Τοὺς σταυρώσαντας αὐτὸν
D , ^ ^ b] »| ^ ^ ΄ , , - € res ^ ,
ἐχθροὺς αὐτοῦ ὀνομάζει, ἢ xxi τὰ ἔθνη τὰ μὴ ὑπαχούοντα αὐτοῦ « ῥάδδον δυνάλεως
- ΄ὔ ' . , , , - -
« ἐξαποστελεῖ σοι χύριος ἐκ Σιὼν, xai χαταχυρίευε ἐν μέσῳ τῶν ἐχθρῶν σου ».
^ - M e * . , ' , - -
[5] Περὶ δύο τινῶν ποιεῖτα: ὅλον τὸν ψαλμὸν ὁ προφήτης" ἐκ γὰρ προσώπου τοῦ θεοῦ
' “ τ e ' e" ε , . ον , , . ,
πρὸς ἄλλον τινὰ λέγει ὅτι εἶπεν αὐτῷ ὁ θεὸς ὅτι « μετά σου ἡ “ἀρχὴ ἐν ἡμέρᾳ τῆς δυνάμεώς
: , ES fox , D - € s ^ , MU ᾿ «
σου, ἐν ταῖς λαμπρότησι τῶν ἁγίων coU »' ἀρχὴν τοῦ υἱοῦ τὸν πατέρα λέγων, τὸν λέγοντα
' ' ze ^ e , Ἢ ΄ " , » 4 4 ]
: πρὸς τὸν χύριον τοῦ Δαυὶδ, ὅτι" « ἐν ταῖς λαμπρότησι τῶν ἁγίων σου, t γαστρὸς πρὸ
« ἑωσφόρου ὙΞεγέννηχί σε». Οὐ πεοὶ τοῦ Ἄδαμ, λέγει" μετὰ vào δύο ζιέοας τοῦ ἑωσφίοου
(929 Y*Y a . t p ΞΎ ᾿ ζῶν Y e 2 μὸν Φ- 122 ὦ dr dd t
» ^ “ , , , -« 3 ᾿ * ^ 4 ' , δι ^ —
ἐγεννήθη. Οὐ περὶ τοῦ ἠλιμιμένου λέγει" ἐκ τοῦ AO. γὰρ καὶ μετὰ τὸν ᾿Αδὰμ: γεννᾶται. Οὐ
" , , * M L , ^ 5 ὦ ^" ; ^ , , ^ . *
περὶ ἄλλου ἀνθρώπου" εἶπες γὰρ ὅτι οὐδεὶς ἣν χύριος τοῦ Δαυὶϊὸ, εἰ μὴ ὁ πονήσας τὸν οὐρανὸν
^ ^ " K ^ "u M X - [ - /, - . , " ^ , f. ( E
χαὶ τὴν γῆν. Καὶ ὅτι περὶ Χριστοῦ χαθαρῶς λέγει τοῦ ἡμετέρου, ἄχουσον τὰ ἀχόλουθα
« ὦὥμοσεν κύριος χαὶ οὐ μεταμεληθήσεται" σὺ εἶ ἱερεὺς εἰς τὸν αἰῶνα χατὰ τὴν τάξιν Me-
1. ἐπι. — 3. ἀχούη. — 3. χωρισθῆς. --- 13. περι ἄνθρωπου.
« les chérubins et i| s'est déployé »'. « Il est monté dans les eris de
« triomphe »*, là d'ou il était descendu : car « c'est du plus haut des cieux,
« dit l'Écriture, qu'est sa venue, et sa course s'achéve à l'extrémité (du ciel) » *.
Celui qui n'est jamais séparé du Pére entend du Pére (cette parole) : « As-
« sieds-toi à ma droite jusqu'à ce que 16 place tes ennemis comme marchepied
« de tes pieds »*. Il nomme ses ennemis ceux qui l'ont crucifié, ou les
nations qui ne lui obéissent pas. « Le Seigneur enverra le bàton de ta puis-
« sance de Siom, et domine au milieu de tes ennemis » *,
[5] Le prophéte poursuit tout le psaume sur deux personnages : car c'est
de la personne de Dieu (parlant) à quelqu'un d'autre qu'il dit : Dieu lui a dit :
« Avec toi le principe au jour de ta puissance dans les splendeurs de tes
« saints »^. Le principe du fils, c'est le Pére, puisqu'il dit au. Seigneur de
David : « Dans les splendeurs de tes saints, de mes entrailles je t'ai engendré
« avant l'étoile du matin »*. Il ne parle pas d'Adam qui est né deux jours
aprés l'étoile du matin. Il ne parle pas du Messie, qui est engendre d' Adam et
aprés Adam. ll ne parle pas d'un autre homme, ear tu as dit que personne
n'était le Seigneur de David sinon le créateur du ciel et de la terre. Il parle
clairement de notre Christ : écoute en efTet ce qui suit : « Le Seigneur l'a
« juré et il ne s'en repentira pas : tu es prétre pour l'éternite. selon l'ordre
1, Ps. xvrI (xvii), 11. — 2. Ps. xLvi (ΧΙ), 6. — 3. Ps. xvin, 7. à. Ps. cix (cx), ! », Ps. οἵχ
(0X), 2. — 6. Ps. CIX (CX); 3. — 7. Ps. cix (cx), 3.
PATR. OR. — T. XV. — F. 2. l^
* fol. 128
v* 2,
* fol. 128
v* b.
ΤΟΙΣ 199
noch
204 LES TROPHÉES DE DAMAS. [34]
^
« χισεδέχ ». Οὐχ εἶπεν χατὰ τὴν τάξιν Μωῦϊσέως οὐδὲ Ἀαρὼν οὐδὲ Λευὶ, ἀλλὰ χατὰ
τὴν τάξιν Μελχισεδέκ.
[0] ἢ « Ὁ θρόνος σου ὁ θεὸς εἰς τὸν αἰῶνα τοῦ αἰῶνος" ῥάδδος εὐθύτητος ἡἣ ῥάθδος τῆς
« βασιλείας σου: ἡγάπησας διχαιοσύνην καὶ ἐμίσησας ἀνομίαν, διὰ τοῦτο ἔχρισέν σε ὁ θεὸς
« ὁ θεός σου, ἔλαιον ἀγαλλιάσεως παρὰ τοὺς μετόχους cou ». Τί λέγεις; ἰδοὺ χαὶ τὸν χρί-
σαντα θεὸν λέγει, χαὶ τὸν χρισθέντα θεὸν χηρύττει, ἔχοντα θρόνον εἰς τὸν αἰῶνα τοῦ αἰῶνος.
Ἵνα γὰρ μὴ εἴπῃς ὅτι τινὰ ἄνθρωπον θεὸν ὀνομάζει, διὰ τοῦτο ἠσφαλίσατο τὸν λόγον λέγων᾽
« 0 θρόνος σου ὁ θεὸς εἰς τὸν αἰῶνα τοῦ αἰῶνος ».
[7] Πλὴν εἰπέ μοι’ ποῦ λέγεις τὸν Χριστὸν τικτόμενον, ἢ πόθεν ἐρχόμενον ; μήπως οὐ
νοεῖς τὴν γραφήν;
Ὁ ἰουδαῖος εἶπεν" ' ἐχ Βηθλεὲμ. τῆς Ἰουδαίας" οὕτως γὰρ ὁ προφήτης λέγει" « χαὶ σὺ
« Βηθλεὲμ. οἶχος τοῦ ᾿Ἐφραθᾷ, ὀλιγοστὸς εἶ τοῦ εἶναι ἐν χιλιάσιν Ἰούδα: ix σοῦ γάρ μοι
« ἐξελεύσεται ἡγούμενος, ὅστις ποιμανεῖ τὸν λαόν pou τὸν Ἴσραήλ ».
Ὁ χριστιανὸς εἶπεν" ἐγεννήθη οὖν, ἢ μέλλει: Πρόσχαιρός ἐστιν T, αἰώνιος;
€
ek Ἵ δ - m » L τ 2^ A
O ἰουδαῖος" μέλλει γεννᾶσθαι ἄνθρωπος ὡς εἷς ἐξ ἡμῶν.
« de Melchisédech » '. Il ne dit pas selon l'ordre de Moise, ou d'Aaron, ou de
Lévi?, mais selon l'ordre de Melchisédech.
[6] « Ton tróne, ὁ Dieu, (est) pour les siécles des siécles; le báton de
« justice est le bàton de ton régne. Tu as aimé la justice et tu as hai l'iniquité :
« pour cela, ó Dieu, ton Dieu t'a oint de l'huile de la joie de préférence à
« tes compagnons » ?. Que dis-tu? voici qu'il appelle Dieu celui qui oint, qu'il
proclame Dieu celui qui est oint et qui a un tróne pour les siécles des siécles.
Pour que tu ne puisses pas dire qu'il donne à un homme le nom de Dieu, il
a précisément pris ses süretés de langage en disant : « Ton tróne, ὃ Dieu,
« est pour les siécles des siécles » *.
[7] Maintenant dis-moi : οὐ dis-tu que le Christ est enfanté? D'oü vient-
i]? N'as-tu pas l'Écriture daus l'esprit ?
Le Juif: De Bethléhem de Judée. Car le prophéte parle ainsi : « Et toi
« Bethléhem, maison d'Ephratha, tu es toute petite dans les milliers de Juda ;
« et c'est de toi que sortira pour moi le chef qui paitra mon peuple Israél » *.
Le Chrétien : Est-il done né ou doit-il naítre? est-il du temps ou de
l'éternité Ὁ
Le Juif : Il doit naitre, homme comme l'un d'entre nous *.
1. Ps. cix (cx), 4. Cf. Alterc. Sim. et Theoph. 11, ^ (C. S. E. L. XLV, 1, p. 41 s.). — 2. Cf. Hébr. vir,
11 58. — 3. Ps. xLIv (XLV), 7-8. — ^. Ps. xL1v (xLv), 7; JusrIN, Dial. 38, 3-5, cite tout ce psaume pour
l'appliquer au Christ. — 5. Mich. v, 2. La fin du texte est citée comme dans saint Matthieu rr, 6, tandis
que le début est conforme au texte des Septante. — 6. Cf. Dial. Papisc. et Phil. v1; éd. Mc. GrrrERT,
p. 55, 21^
10
LES PROPHETIES D'ISAIE 205
V [1 Ὁ ἐπξε τ δ τῆι : Ai , 7“ ( ῳ , ^ , m" » ᾿ *65.7 e
χριστιανός" εἰπε μοι οὖν τὰ ἀχόλουθα τῆς αὐτῆς προφητείας" λέγει γὰρ εὐθύς
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« Καὶ ἔξοδοι αὐτοῦ ἀπ’ ἀρχῆς ἐξ ἡμερῶν αἰῶνος ». Ἔχεῖ ὁ Δαυὶδ ὃ θρόνος σου εἶπεν εἰς
LP" ^ "Tm 7 , T e , " , ᾿ , "- i» " E
τὸν αἰῶνα τοῦ αἰῶνος" ὧδε ὁ προφήτης εἶπεν, ὅτι αἱ ἔξοδοι αὐτοῦ ἀπ᾽ ἀρχῆς ἐξ ἡμερῶν
25 "m , t. 3 N^. UD) ΄ ᾽ 4ΖΦ«.. “ - - , - ^ 95
αἰῶνος. Εἶδες συμφωνίαν ; εἰπέ μοι δέ᾽ ᾿Εζεκίας ᾿ τί v; ἢ ποῦ νῦν ἐστιν; 77 ἢ ἀπέθανεν:
à ' ΄ δὲ E] , ^ t t ^ m , ( ,
'& σημείου δὲ ἐγεννήθη, Ἢ ὡς οἱ λοιποὶ τῶν ἀνθρώπων ;
*, ?. * , ' f^ * M EX - -^o$ , , ' 9m “2 ,
'O ἰουδαῖος εἶπεν" τί μὲν θέλεις εἰπεῖν ota πλὴν οὐχ ἀρνοῦμαι τὴν ἀλήθειαν. Av-
f) πος ἦν Ἔζεχία βασιλεύσας τοῦ "looo γεγεννημένος ὡς ις ἐξ fus t τεῖ 072.2
907 $ ἢ ῳ $5 ρῥασιλξεσὰς p ex^, γέγε ἥμενος ως € ες fU. , χα! 7EÀAEUO72.C
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ὡς εἷς ἐξ ἡμῶν τὰς ἡμέρας αὐτοῦ, ἐτάφη μετὰ τῶν πατέρων αὐτοῦ.
C [4 S za τ , , ^ e , T ^
[21270 χριστιανὸς εἰπεν᾽ τί μανθάνομεν παρὰ τῆς γραφῆς εἶναι σημεῖον;
[1 , E n ' , e “- 4 ᾽ ^ ^ * , »,
O ἰουδαῖος εἴπεν᾽ ἐγὼ λέγω Oc: σημιεῖόν ἐστι τὸ παρὰ τὴν συνήθειαν ξένον πράγμα γινύ-
e , , , Kr is NI '
μενον, ὡς ὅταν ἡ θάλασσα ἐσχίσθη, καὶ ὁ Ἰορδάνης διεχύπη.
« * Li e - , - " ' DS ͵ - * ^ γα, - ,
O χριστιανὸς εἶπεν᾽ τὸν ὅρον τοῦ σημείου χαλῶς εἰπὼν, ἔλυσας ἡμῖν ᾿ τὸ μέλλον προτί-
- M , € , T7 , ' ν 2 2 v ἘΞ - "
ÜccÜai* ἄκουσον τί φησιν Ἡσαίας" « εἶπεν χύριος πρὸς Ἄγαζ᾽ αἴτησχι σεαυτῷ σημεῖον εἰς
»
4 » * p - B , , s * . , 4.0 , ᾿ , ,
« βάθος ἢ εἰς ὕψος . Τοῦ δὲ εἰπόντος οὐ uf, αἰτήσω οὐδ᾽ οὐ μὴ πειράσω χύριον τὸν θεόν
14. δὲ;
V |1| Le chrétien : Dis-moi done la suite de cette méme prophétie. (Le
prophéte) dit aussitót : « Et sa naissance est dés le commencement, aux jours
« d'éternité »'. Là David dit : « Ton tróne est pour les siecles des siecles »;
ici le prophéte dit que « sa naissance est dés le commencement, aux jours
« d'éternité ». Tu vois l'accord. Mais, dis-moi, ÉEzéchias, qui était-il? Ou
est-il maintenant? Vit-il ou est-il mort? A-t-il été engendré par miraele ou
comme le reste des hommes?
Le Juif : Je sais ce que tu veux dire; mais je ne nie pas la vérité. Ezéchias
était homme; il ἃ régné sur Israel; il est né comme l'un d'entre nous; il a
achevé ses jours comme l'un d'entre nous; il ἃ été enterré avec ses peres
(2| Le Chrétien : Que nous apprend l'Écriture sur ce qu'est un miraele?
Le Juif : Je dis que le miracle est le fait qui se produit en dehors des
habitudes*; ainsi, lorsque la mer fut séparée, et que le Jourdain fut coupe
en deux *.
Le Chrétien : En donnant la bonne définition du miracle, tu as résolu pour
nous la (difficulté) que j'ai à exposer. Ecoute ce que dit Isaie : « Le Seigneur
« dità Achaz : Demande pour toi un signe dans les profondeurs ou sur les
« hauteurs. » Celui-ci répondit : Je ne demanderai pas et je ne tenterai pas le
1. Mich. v, 2. — 2. Cf. IV Regn. xx, 21. — 3. σημεῖον est à la fois signe et miracle, On pourra se
rappeler la théorie de saint Jéróme sur le miracle, in /se. vit, 14, et celle de saint Augustin, expose
par exemple Sermo 147 De tempore; Sermo ^^ De verbis Domini. Sur la doctrine du. miracle eli
les Juifs au temps de Notre-Seigneur, cf. J.-D. FnEv, La révélation d aprés les conceptions. juiees au
lemps de J.-C., dans Hevue Biblique, 1916, p. 477-480. — ^. GF. Ex, x1v, 21 ». Gf. Jos. ttt, 14 ss
* fol.
124
* fol. 130
T d.
* fol. 130
job:
206 LES TROPHÉES DE DAMAS. [36]
ε
μου, φησὶν ὁ προφήτης" « διὰ τοῦτο δώσει ὑμῖν χύριος ὁ θεὸς σ σημεῖον" ἰδοὺ ἢ παρθένος ἐν
»
« γαστρὶ ἕξει, χαὶ τέξεται υἱὸν, χαὶ χαλέσουσι τὸ ὄνομα αὐτοῦ ᾿Ιϊμμανουήλ », ὅ ἐστι
΄
μιεθερμιηνευόμιενον μεθ᾽ ἡμῶν ὁ θεός. ᾿Ιδοὺ xal οὗτος τὸν θεὸν ἐογόμιενον εἶπεν
DEUS vsu μεθ᾽ ἡμῶν ὁ θεός. : $ ὑχὸμ {ΠΟῪ
[3] 'O ἰουδαῖος εἶπεν" περὶ ᾿Εζεκίου λέγει τοῦ βασιλέως" πλὴν τὸ « ἰδοὺ ἡ νεᾶνις »
ἔχει ἡ γραφὴ, οὐχὶ δὲ παρθένος.
'O χριστιανὸς εἴπεν᾽ περὶ τούτου, ἐγὼ οὐχ ἀμφιδάλλω" πολλάχις γὰρ τὴν παρθένον ὁ
ues νεᾶνιν " ὀνόμασεν. Ὅτι δὲ περὶ ᾿Εζεκίου οὐ λέγει, σὺ προώρισας ὅτι σημεῖόν ἐστι τὸ
ξένον χαὶ παρηλλαγμένον παρὰ τὴν χοινὴν συνήθειαν. Καὶ ποῖον σημεῖον τὸ γεννηθῆναι ἐχ
^ , ' » ,
γυναιχὸς ἄνθρωπον ὡς ἕνα τῶν πάντων ἀνθρώπων; Πλὴν εὑρίσχεται καὶ ὁ θεὸς ἢ ψευδόμενος
ἢ ἀγνοήσας εἰπὼν ὅτι καλέσουσι τὸ ὄνομα αὐτοῦ Ἐμμανουήλ᾽ ἐχλήθη δὲ ᾿Εζεκίας καὶ οὐχ
Ἔ RUM :
Ἢ ς , et , 1 » ΄ [3,70 pA 7
[4] Ἵνα δέ σοι σαφέστερον δείξω ὅτι οὐ ψιλὸς ἄνθρωπός ἐστιν ὁ ἐρχόμενος, ἄχουσον Tl
φήῆσιν ὁ αὐτὸς προφήτης" « x«t θελήσουσιν εἰ ἐγεννήθησαν πυρίκαυστοι, ὅτι παιδίον ἐγεννήθη
^
€ - CN ^ DENS t ze e t , ^ , , ἌΣ Ὡ y , € ^ - M
« ἡμῖν, υἱὸς xoi ἐδόθη ἡμῖν, oo ἡ ἀρχὴ ἐγεννήθη ἐπὶ τοῦ ὦμου αὐτοῦ, καὶ χαλεῖται τὸ
6. περι. — 7. περι. — 13. ἐγενήθησαν. --- 13 et 14. ἐγενήθη.
Seigneur mon Dieu. Et le prophete dit : « À cause de cela le Seigneur Dieu
« vous donnera un signe : voici, la Vierge portera dans ses entrailles, et elle
« enfantera un fils, et on l'appellera de son nom Emmanuel » ', ce qui signifie :
Dieu avec nous ^. Voici qu'Isaie, lui aussi, dit que Dieu viendra.
[3] Le Juif : Il parle du roi Ézéchias, D'ailleurs l'Écriture porte : Voici
la jeune femme?, et non pas la Vierge.
Le Chrétien : Là-dessus je ne discute pas. Souvent en effet la Loi donne
à une vierge le nom de jeune femme. D'ailleurs, (le prophéte) ne parle pas
d'Ézéchias : toi-méme as dit que le miracle est un événement étrange, en
dehors des habitudes communes : quel miracle y a-t-il à ce qu'un homme
naisse d'une femme comme un de tous les hommes? Sans compter que Dieu
se trouve avoir menti ou avoir été dans l'ignorance, en disant : on l'appellera
de son nom Emmanuel. (Ézéchias) s 'appela Ézéchias et non Emmanuel.
[4] Et, pour te faire voir avec plus de clarté que celui qui vient * n'est pas
un simple homme, écoute ce que dit le méme prophete : « Ils voudront, s'ils
« ont été brülés par le feu. Un petit enfant nous est né, un fils nous a été
« donné, sa puissance est sur son épaule; on l'appellera de son nom ange du
1. Is. vir, 10-14. — 2. Cf. le commentaire de saint Jéróme in hunc locum; et l'article du R. P. ABEL,
Saint Jéróme et les prophéties messianiques, dans Revue Biblique, 1916, p. 4318s. —3. La traduction νεᾶνις
est. celle d'Aquila, de Théodotion suivis par les Ébionites (cf. InÉNÉE, Adv. Haeres. YII, xxt, 1; P. G. VII,
946) et de Symmaque. Cf. JusrIN, Dial. 67, 1. Tryphon y soutient également la lecon νεᾶνις, et. prétend
que touté la prophétie se rapporte à Ezéchias. — ἃ. C'est le nom donné au Messie par les disciples
de Jean-Baptiste, Matth. τι, 3. Sans doute était-il resté d'un usage assez courant chez les Juifs.
[511
10
[37] LES PROPHÉTIES D'ISAIE. 207
« ὄνομα αὐτοῦ μεγάλης βουλῆς ἄγγελος, θαυμαστὸς eduosoz, θεὸς ἰσχυρὸς, ἐξουσιχστὴς,
« ἄρχων εἰρήνης, πατὴρ τοῦ μέλλοντος αἰῶνος" μεγάλη ἡ ἀρχὴ αὐτοῦ χαὶ τῆς εἰρήνης
« αὐτοῦ οὐκ ἔστιν ὅριον ». Καὶ εἰ μὲν μὴ προελήφθης χαὶ εἶπες τὸν ἠλιμμιένον σου ἄνθρωπον
ὡς ἕνα τῶν ἀνθρώπὼν καὶ προφητῶν, ἀληθῶς τάχα ἐδύνου εἰπεῖν ὅτι περὶ αὐτοῦ λέγει" ἀλλὰ
συνέχλεισέν σε εἰπὼν ὅτι « θεὸς ἰσχυρὸς xxi πατὴρ τοῦ μέλλοντος αἰῶνος, ἤγουν ποιητὴς, χαὶ
« μεγάλη ἡ ἀρχὴ αὐτοῦ χαὶ τῆς εἰρήνης αὐτοῦ οὐχ ἔστιν ὅριον »" περὶ ποίου βασιλέως δύνη
εἰπεῖν ὅτι τῆς εἰρήνης αὐτοῦ οὐκ ἔστιν ὅριον, χαὶ ἡ ἐξουσία αὐτοῦ ἐξουσίχ ᾿ αἰώνιος ἥτις οὐ
:
παρελεύσεται, ὡς εἶπεν Δανιὴλ περὶ τῆς ToO υσίας τοῦ Χριστοῦ; Καὶ πάλιν Ἡσαίας λέγει"
P '
« οὐκ ἄγγελος οὐ πρέσύυς, ἀλλ᾽ αὐτὸς ὁ χύριος ἔσωσεν αὐτούς ». Ὁ Ἡσαίας ἰουδιχῖος zw
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ΠΥ 34$ M " ^ » , —- "
10 περὶ τίνων οὖν λέγει ὅτι αὐτὸς ὁ χύριος ἔσωσεν αὐτοὺς, εἰ μὴ περὶ τῶν ἐθνῶν; ἄχουσον χαὶ
—
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πὶ TX
IL
τοῦ Δαυὶδ βοῶντος, ὅτι « αὐτὸς ὁ θεὸς ἐμφανῶς ἥξει. », χαὶ « ἐῤθασίλευσεν ὁ θεὸς
« ἔθνη »' οὐχ εἶπεν θεὺς, ἵνα μὴ εἴπῃς ὅτι περί τινος ἀνθρώπου λέγει, ὥσπερ χαὶ τοῦ
Μωύσέως ἀλλ᾽ ἠσφαλίσατο τοὺς λόγους λέγων ὁ θεός.
VI [1] Ὁ ἰουδαῖος εἶπεν: οὔπω ὁ χαιρὸς οὐδὲ τὰ σημεῖα τῆς αὐτοῦ παρουσίας" διό
Qna « εὐλογημένος ὁ ἐρχόμενος ἐν ὀνόματι χυρίου ».
A. περι. — 5. ποιητῆς. — 9. πρεσδης. — 13. Moo. — 1^. οὐδε.
« grand conseil, admirable conseiller, Dieu fort, puissant, prince de la. paix,
« pere du siéele à venir. Son pouvoir est grand et sa paix n'a pas de terme »'
Si tu ne t'étais pas pris à l'avance, si tu n'avais pas dit que ton Messie
serait un homme? comme un des hommes et des prophétes, peut-étre pour-
rais-tu vraiment dire qu'Isaie parle de lui; mais il te tient enfermé en disant :
« Dieu fort, pere, c'est-à-dire créateur du siecle à venir; son pouvoir est grand
« et sa paix n'a pas de terme ». De quel roi pourrais-tu dire que sa paix n'a
pas de terme et que sa puissance est une puissance éternelle, qui ne passera
pas ", comme l'a dit Daniel de la parousie du Christ, ou Isaie, qui dit encore :
« Ce n'est pas un ange ou un envoyé, mais le Seigneur lui-méme qui les a
« sauvés?' » Isaie était juif. De qui done dit-il que le Seigneur lui-méme les a
sauvés, sinon des gentils? Entends encore David criant : « Le Seigneur lui-
« méme viendra manifestement? et : Dieu a régné sur les nations? ». Il n'a
pas dit θεύς (sans article), afin que tu ne dises pas qu'il parle d'un homme
comme Moise, mais il a précisé son langage en éerivant : ὁ θεός (avec l'article
VI [1] Le Juif : (Ce n'est) pas encore le temps ni.les signes de sa venue.
Aussi dit-il : « Béni celui qui vient au nom du Seigneur »
1. Is. 1x, 5-0. On sail que les Septante, probablement effrayés de la majesté de tous ces noms, s
sont contentés du litre de messager du grand conseil. Toute la litanie, absente des mss. BNQF, se
lIrouve dans A et N**; Aquila, Symmaque, Théodotion traduisent, diversement, tous les titres
2. Cf. Dial. Papisc. et Phil. 8; p. 56, 30 ss. — 3. Is. 1x, 7; Dan. vit, 1^ i. Is. Lxun, 9 », Ps. XLIN
(L), 3. — 6, Ps. XLVI (XLVID), 9, 7. Ps. cxvit (CxLvirm), 26, eité par Malthi, xxr, 9 et paralleles
* fol.
v?
130
* fol. 130
v? b.
ΤΟΙ 151
r* a.
208 LES TROPHÉES DE DAMAS. [98]
Ὁ " χριστιανὸς εἶπεν’ εἰπὲ καὶ τὸ ἀχόλουθον" « θεὸς χύριος καὶ ἐπέφανεν ἡμῖν ».
Ὁ ἰουδαῖος εἶπεν’ ἐπιφανεῖ ἡμῖν λέγει, οὐχὶ ἐπέφανεν" ἐξ ἡμῶν γὰρ τὴν παλαιὰν ἐλάῤετε,
χαὶ ὡς θέλετε ἑομιηνεύετε.
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[2] Ὁ χριστιανὸς εἶπεν" μεταχαλοῦ, εἴτε ἦλθεν εἴτε ἔρχεται τέως ὡς θεὸν λέγει τὸν
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ἐρχόμενον καὶ τὸ θαυμαστότερον ὅτι θεὸν χαὶ χύριον᾽ καὶ τὸ παράδοξον, ὅτι αὐτὸς ὁ Δαυίδ
, . , ^ “ TT , Li ' , Na / r ^ ^ » / ᾽
ἐστιν ὁ εἰπὼν ταῦτα" ἄρα εἰ, ὡς σὺ λέγεις καὶ ἐχδέχυ, πρόσκαιρος καὶ ψιλὸς ἄνθρωπός ἐστιν
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΄ , , " [i V.S ^ M EP ' 4 , Y ,
ὁ ἐρχόμενος, ἐτόλμα ὁ Δαυὶὸ xai ot ἄλλοι προφῆται θεὸν αὐτὸν χαὶ χύριον xci αἰώνιον
- x XL SUR 950-8 e ^ 7 Á / NX , Ὁ ᾿» Y
τοῦ Χριστοῦ λέγοντος αὐτὸν ὕψιστον, χαὶ πειθητι « υμήτηρ Σιων ἐρεῖ ἄνθρωπος χαὶ
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« ἄνθρωπος ἐγεννήθη ἐν αὐτῇ, καὶ αὐτὸς ἐθεμελίωσεν αὐτὴν ὕψιστος ». Ὁ γεννη-
θείς φησιν ἄνθρωπος ὕψιστος, αὐτὸς ἐθεμελίωσεν αὐτήν: ποίαν καθαρωτέραν ἀπόδειξιν
, , , Ὁ » ^ N L , , , '
ταύτης θέλεις ἀχοῦσαι; ἀρὰ δὴ χαὶ ὁ [ερευίας οὐ τρανοτέρως πάντων χηρύττει θεὸν τὸν
ἐρχόμενον λέγων᾽ « οὗτος ὁ θεὸς ἡμῶν, οὐ λογισθήσεται ἕτερος πρὸς αὐτόν᾽ ἐξηῦρεν πᾶσαν
δὰ ? , s to , Y , DC -— δὶ , E N , b - ,
ᾳ 000y ἐπιστήμης, χαὶ EOQXEV αὐτὴν ἰχχὼρ τῷ παιὸν αὐτοῦ XXL Ἰσραὴλ τῷ ἡγαπη-
9. ὕψιστος. — 12. τρανωτέρως. --- 13. ἐξεῦρεν.
Le Chrétien : Dis également la suite : « Le Seigneur est Dieu et il nous
« est apparu »'.
Le Juif : (Le psaume) dit : 11 nous apparaitra, non : il nous est apparu.
Vous avez recu de nous l'Ancien Testament, et vous l'expliquez comme vous
voulez *.
[2] Le Chrétien : Qu'il y ait : il est venu, ou : il vient, cependant (le pro-
phéte) appelle Dieu celui qui vient, et, chose plus remarquable : Dieu et Sei-
gneur. L'étrange, c'est que c'est David lui-méme qui a parlé ainsi. Si, comme
tu le dis et tu le recois, celui qui vient est simplement un homme mortel,
David et les autres prophétes oseraient-ils l'appeler Dieu, et Seigneur, et
éternel? Ne te trompe pas, homme. Écoute David (disant) encore sur la venue
et l'inearnation? du Christ qu'il est le 'Trés-Haut, et crois-le. « Notre mére
« Sion demandera un homme; un homme est né chez elle et le "Trés-Haut
« lui-méme en a posé les fondements » *. L'homme qui est né, dit-il, c'est le
Trés-Haut; lui-méme a posé les fondements de Sion. Quelle preuve plus
eclatante veux-tu que celle-là? Voici encore que Jérémie, avec autant de
clarté que les autres, proclame Dieu celui qui vient, en disant : « Voici notre
« Dieu; il n'en sera pas compté d'autre que lui; il a découvert toute voie
« de science, et i| l'a donnée à Jacob son serviteur, à Israél son bien-
1. Ps. cxvir (cxvirr), 27. Cf. Dial. Papisc. et Phil. 8; p 56, 24. — 2. Accusation trés grave, ef. aussi
trés traditionnelle dans les controverses juives. Les Juifs sont trés fiers d'avoir recu l'Ancien Testa-
ment et de l'avoir transmis aux chrétiens. — 3. σάρχωσις est simplement synonyme α᾽ ἐνανθρώπησις sans
arriére-pensée apollinariste ou autre; cf, sup. p. [30]. — 4. Ps. LXXXVI (LXXXVID), 5.
10
10.
[39] - LES PROPHETES. 209
« μένῳ ὑπ᾽ αὐτοῦ" μετὰ τοῦτο ἐπὶ τῆς γῆς ὥφθη, «xi τοῖς ἀνθρώποις συνανεστρΖφη D».
* ΄ , ^ * - , LI 7 “Ὧι * T ’ “ὦ ὦ " ?« «4 *
[3] Ὃ ἰουδαῖος εἶπεν" οὐδὲ οὗτος, οὐδὲ ὁ Δαυὶδ " περὶ πράγματος μέλλοντος εἴπασιν, ἀλλὰ
M] , ' - « "
περὶ παρελθόντων πρὸ αὐτῶν. Ὁ μὲν γὰρ Δαυίδ φησιν ὅτι « ἔνθρωπος ἐγεννήθη ἐν Σιὼν, χαὶ
« αὐτὸς ἐθεμελίωσεν αὐτήν »" ὁ δὲ Ἴερ μίας φησὶν περὶ θεοῦ ὅτ! « ἐξηῦρεν πᾶσχν ὁδὸν
᾽ es E "ECT Nu. « , ^e ^ N. , I erg *- w- 95 Ζ , H
« ἐπιστήμης, ὅτι xat ἔδωχεν αὐτὴν laxó5 τῷ παιδὶ αὐτοῦ, καὶ ᾿Ισραὴλ τῷ ἠγαπημένῳ ὑπ
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« αὐτοῦ », δῆλον τὸν νό ὄμον ἐν τῷ ὄρει τῷ Σινά. « Μετὰ ταῦτα ἐπὶ τῆς γῆς ὥφθη xxt τοῖ
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« ἀνθρώποις συνᾶνεσ τράφη » ἐν τῷ ἁγίῳ ναῷ Ἱερουσαλήμ." τὸ δὲ ἀνθρώποις συνανχστραυῆναι,
ἤγουν ἐν ταῖς χαρδίαις τῶν προφητῶν δίχην πυρὸς ἐνεργῶν χαὶ ἄνχατος: φό! μενος εἶδες ὅτ'
LI
περὶ παρελθόντων εἶπον.
VII [1] Ὁ χριστιανὸς εἶπεν" " μὴ καχομαχήσεις ἄνθρωπε. Θεὸς γὰρ οὐ μυχτηρίζεται, καὶ
᾿ φι Ἃ - ΄ 2 T '
σὺ γὰρ ἐπίστασαι ὅτι οἱ προφῆται πολλάχις τὰ μέλλοντα ὡς παρελθόντ & λέγουσιν, ὡς ὅταν
λέγε: ὁ Δανιὴλ ὅτι θρόνο: ἐτέθησαν χαὶ βίδλο. ἠνεῴγθησαν. Τί οὖν: mox παρῆλθεν
e »f, ) L] LI
: * z ᾿ - - . 4 y 2 *
^. &Enpuev. — 5. ὑπαυτοῦ. — 6. τὸ. — 7. συνἀάνεστράφη. συνἀναστραφῆναι. — 11. ὅταν.
« aimé. Apres cela, il apparut sur la terre et il vécut parmi les hommes »
[3] Le Juif : Ni Jérémie, ni David n'ont parlé d'un événement à venir, mais
des choses passées avant eux. Car David dit : « Un homme est né dans Sion,
« et c'est lui qui en a posé les fondements?. » Jérémie dit de Dieu « quil
« a découvert toute voie de science et qu'il l'a donnée à Jacob son serviteur,
« à Israél son bien-aimé » : c'est évidemment la loi sur la montagne du Sinai.
« Aprés cela, on le vit sur la terre et il vécut parmi les hommes », dans le
temple saint de Jérusalem *. Vivre parmi les hommes, c'est encore agir et vivre
dans les ecurs des prophétes à la maniére du feu *. Tu vois qu'ils ont parlé
du passé *.
VII [1] Le Chrétien : Tu ne lutteras pas à armes déloyales, homme. On ne
se moque pas de Dieu *, et tu sais bien que souvent les prophétes parlent de
l'avenir comme s'il était passé. Ainsi Daniel dit : « On placa les trónes ἧς et
« les livres furent ouverts » *. Quoi donc? Le jugement est-il passé ? A-t-il déjà
1. Baruch 111, 36-38. Les trois textes Ps. cxvir, 26-27; Ps. Lxxxvi, 5; Baruch Π|, 36-38, sont. égal
ment cités à la suite l'un de l'autre dans la Didascalie de Jacob 8; éd. Nav, p. 747, 9 ss, L'attribution
à Jérémie du passage de Baruch est tout à fait habituelle, les livres de ces deux prophetes. etant
réunis dans les Septante. (Cf. Dial. Pap. et Phil. 8, p. 57, 15 ss.) Dans l'euvre de Gilbert de Wes
minster (P. L. CLIN 1005-1036), le Juif refuse d'admettre l'autorité de ce texte parece qu'il n'est pas de
Jérémie : c'est la premiére fois, semble-t-il, que l'on rencontre une telle objection, — 2. Ps. rxxxvi
(LXXXVII), 5. — 3. Bar. 111, 36-38, — 4. L'action divine chez les prophetes est comparee à l'action du feu
Mais il n'y a pas là vraiment une théorie de l'inspiration : l'auteur du dialogue emploie volontier
genre de métaphores ; cf. p. [20]. Peut-étre faut-il en chercher l'origine Deut. 1v, 25 » Dans le Díal
Papisc. et. Phil. 8, p. 56, 2^, les Juifs prétendent que dans le Ps. cxvir, 26, David parle de l'avenir et
qu'il faut lire : ἐπιφάνηθι ἡμῖν au lieu de ἐπεφάνην. Le chrétien répond : Vous avez raison, car le Christ
doit venir. On vient de voir qu'ici la méme objection obtient une. réponse toute. differenti 6. Gal
VI, 7. — 7. Dan, virt, 9. — 8. Dan. vrl, 10,
* fol. 131
r* b.
* fol. 131
v^ ἃ
δ. 10).. 191
v? b.
* fol. 182
151a.
210 LES TROPHÉES DE DAMAS. [40]
" S OVySXM ΄ Ye 3, ΄ ^ « / * N M L m , /
χρίσις χαὶ ἤδη γέγονεν: Kai ἀλλα μυρία τοιαῦτα εὑρήσεις" ἐπεὶ διὰ τί προφῆται ἀχούουσιν,
et
ὅτι τὰ μέλλοντα ὡς παρόντα, ἔῤλεπον χαὶ προέλεγον:;
εἰ μιὴ
[2] Ἐπειδὴ δὲ τὸ χάλυμμα ἀκμὴν ἐπὶ τὴν χαρδίαν σου ἐπίχειται, ἰδοὺ προφέρω προφή-
τὴν σου ἐμφανέστατον, ἐχπληττόμενον μὲν χαὶ αὐτὸν χαὶ φόθῳ πολλῷ συνεχόμενον διὰ τὴν
τοῦ Χριστοῦ ἐπὶ γῆς ^ παρουσίαν, ὅμως χαὶ χύριον αὐτὸν xai θεὸν οὐράνιον, χαὶ πάντων
βασιλέων βασιλέα τῶν τῆς γῆς χρατούντων ὀνομάσαντα, οὐ μὴν δὲ ἀλλὰ καὶ τὸν σταυρὸν
αὐτοῦ χαὶ τὰ πάθη προνοήσαντα, ὅπερ τάχα αὐτὸν χαὶ ἐθορύζησε. Διὸ χαὶ ἔλεγεν ὁ σὸς
΄
ἐκεῖνος Ἀμβακοὺμ. ὁ θαυμάσιος" « χύριε εἰσακήκοα τὴν ἀχοήν σου χαὶ ἐφοσήθην, χύριε χατε-
« νόησα τὰ ἔργα σου Xo ἐξέστην».
[3] M3 καὶ τοῦτο ἄναμμα ἔχει; ἰδοὺ περὶ χυρίου λέγει, ἰδοὺ ταράττεται, ἰδοὺ ἐξίσταται
ὁ προφήτης, τοιαῦτά τινὰ ἴσως πρὸς ἑαυτὸν ἐννοούμιενος χαὶ λέγων, οἷα χαὶ ὑμεῖς πῶς ὁ
ἄσαρχος σαρχοῦται; πῶς θεὸς ἄνθρωπος γίνεται; " πῶς ὁ ἀόρατος ὁρᾶται; πῶς ἐν μήτρχ
γυναιχὸς εἰσέρχεται ; τὸ δὲ παραδοζότερον, πῶς σταυρὸν xa va £y vat; πῶς μεσίτης δύο
λαῶν γίνεται: διό φησιν: « ἐν μέσῳ δύο ζῴων γνωσθήσγη, ». Ἰδοὺ περὶ μελλόντων λέγει
ὴ ἢ φ [eso SON ion lip»
2. προἔλεγον. — 3. 0s. — 10. μῆ. — 10. ἀνάμμα.
eu lieu? Tu trouveras mille autres cas semblables. Pourquoi d'ailleurs les
appelle-t-on prophétes, sinon parce qu'ils voyaient l'avenir comme présent,
et, le prédisaient?
[2] Mais puisqu'un voile couvre encore ton cceur ', voici que je te présente
un de tes prophétes, tout à fait clair, frappé lui-méme et saisi de grande
crainte à cause de la venue sur terre du Christ qu'il nomme aussi (comme les
autres) Seigneur et Dieu céleste et roi de tous les rois qui dominent la terre,
bien plus! dont il prévoit la croix et les souffrances, ce qui, sans doute, le
déconcerte lui-méme. C'est donc ainsi que parlait votre fameux, votre éton-
nant Habacuc : « Seigneur, j'ai entendu le son de ta voix et j'ai été saisi
« de crainte. Seigneur, j'ai vu tes ceuvres et j'ai été frappé de stupeur » *.
[3] Ceci n'est-il pas lumineux? Il parle du Seigneur, il est saisi de crainte,
il est frappé de stupeur, le prophéte qui, peut-étre, pense en lui-méme et dit
tout comme vous : Comment lincorporel s'incarne-t-il? Comment Dieu
devient-il homme? Comment l'invisible se fait-il voir? Comment entre-t-il
dans le sein d'une femme? Et, chose plus étonnante, comment subit-il la croix?
Comment devient-il médiateur de deux peuples? Car il dit : « Entre deux
« animaux, on te connaitra »?^; il parle de l'avenir, il parle du Seigneur.
« On te reconnaitra dans les années qui approchent » : le véritable culte
1. Cf. II Cor. ni, 15. Cf. Alt. Sim. et Theoph. 11, 2 (C. S.E. L. XLV, 1; p. 12, 8 s.). — Δ Habac. ἘΠῚ
1. — 3. Habac. rr, 2. Un peu plus bas, méme passage est appliqué à la Passion. OntcENE, De princ.
1, 3, 4, éd. KoETSCHAU, p. 53, 3 et 8, pense que le texte d'Habacuc : « In medio duorum animalium »
doit s'entendre du Fils et du Saint-Esprit qui entourent le Pére.
10
.10
[41] ; LE CANTIQUE D'HABACUC. 211
* , , - , ^ M ᾽ , " , - , ᾿ *
ἰδοὺ περὶ χυρίου λέγει" « ἐν τῷ ἐγγίζειν τὰ ἔτη ἐπιγνωσθήσῃ »' ὥστε οὐχ ἦν ἀχμὴν ἢ
΄ Ἄν , - M ' * , , . ᾿ * , "
dns θεοσέξειχ ἐπὶ Ἀμβακούμ. € ἐν τῷ παρεῖναι τὸν καιρὸν ἀναδειχθήσῃ »᾽ ἰδοὺ χαὶ αὐτὸς
, ὃ 5 qo ΄ € 73 rali
ἀναδειχνύμενον αὐτὸν λέγει καὶ ἐμφανιζόμενον.
[4] Περὶ τίνος ἄρα λέγεις, προφῆτα; ἄρα περί τινος ἀνθρώπου; ἄρα περὶ προφήτου; ἄρα
πεοὶ Δαυίδ: εἰπὲ ἡμῖν. ἄνθρωπον λέγεις τὸν ἐργόμενον, ἢ θεόν: ᾿ ἐπίγειον T, οὐράνιον; « ἡ
ΐ ;€ p , e v ξγεις vo dU A 9M, ἢ 9M 5 emYy ) | Ὁ ov $ 9"
' DE d et » , , DES ᾿ ^ '
« θεὸς ἀπὸ Θεμὰν ἥξει, xai ὁ ἅγιος ἐξ ὄρους χατασχίου δασέως. ᾿Εχζλυψεν οὐρανοὺς ἡ
, ^ 3 - d ΄ z , » , , , - ' , T "» * ^ rs ( Tc p
« ἀρετὴ αὐτοῦ ». Τί λέγεις; οὐκ ἔστιν ὁ ἐρχόμενος ψιλὸς ὡς εἰς ἐξ ἡμῶν [ἄνθρωπος : οὐκ
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ἔστιν ὅμοιος πάντων ἀνθρώπων; οὐχί qnot αὐτὸς γὰρ ὁ θεὸς ἀπὸ Θεμὰν fee, τοῦτ
ἔστιν ἐκ τοῦ νότου" τοῦτο γὰρ ἑρμηνεύεται Θεμάν' εἰς τὰ νότια δὲ μέρη τῆς Ἱερουσαλήμ.
ἐστιν ἡ Βηθλεέμ.
[5] « Ἔκζλυψεν οὐρανοὺς ἡ ἀρετή αὐτοῦ »" ποίου ἀνθρώπου ἀρετὴ δύνατα: χαλύψα! τοὺς
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οὐρανούς; « Kat τῆς συνέσεως αὐτοῦ πλήρης ἡ γῇ ». Εἶτα δείχνυσ: πῶς χαὶ παντοχράτωρ
1 ^ , - Rs » , , P ^ , "ὦ - ἵν
ἐστι χαὶ φήῆσι᾽ « χαὶ φέγγος αὐτοῦ φῶς ἔστα:, χέρατα ἐν ταῖς γερσῖν αὐτοῦ », τοῦτ ἔστιν
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΄ ^ * -- mM ^ ' /, M (a , , * M * , Fx
αἱ βασιλεῖαι ^ τῆς γῆς τὰ γὰρ κέρατα τὰς βασιλείας σημαίνουσιν, ὡς φησι xxt ὁ Δανιηλ.
1 , - , ^ "yos , , , M € U ^
« πρὸ προσώπου αὐτοῦ πορεύσεται λόγος χαὶ ἐξελεύσεται εἰς παιδείαν χατὰ πόδας αὐτοῦ ».
^. περι. — 7. ἄνθρωπος est restilué ici par conjecture. — 8. Θαιμάν. — 9. Θαιμάν. — 11. ἀρετῇ
n'existait donc pas encore du temps d'Habacue : « Lorsque le temps sera
« venu, tu seras manifesté » : voici que lui aussi dit que (le Seigneur) sera
proclamé, manifesté.
[4] De qui done parles-tu, prophéte? Est-ce d'un homme? Est-ce d'un
prophéte? Est-ce de David? Dis-nous, appelles-tu celui qui vient homme ou
Dieu? terrestre ou céleste? « Dieu viendra de Théman, le saint de la mon-
« tagne ombreuse de la forét. Sa puissance a enveloppé les cieux »'. Que dis-
tu? Celui qui vient n'est pas simplement (un homme) comme l'un d'entre nous:
il n'est pas semblable à tous les hommes? Non, répond-il. « Dieu lui-méme
« viendra de Théman », c'est-à-dire du sud, car tel est le sens de Théman'.
Or c'est au sud de Jérusalem que se trouve Bethléhem.
[5] « Sa puissance a enveloppé les cieux ». De quel homme la puissance
peut-elle envelopper les eieux? « Et la terre est pleine de sa connaissance » ἦν (Le
prophéte) montre ensuite comment il est tout-puissant, et dit : « Sa lumiere
« sera l'éclat du soleil, les cornes seront dans ses mains » ', c'est-à-dire les
royaumes de la terre, car les cornes signifient les royaumes, comme le dit
aussi Daniel*. « Devant lui marchera la parole (sainte), et il s'avancera sur
1. Habac. 111, 3. — 2. Cf. S. JÉROME, in A. 1. : il a entendu un. Hébreu lui donner |a méme expli
calion qui est présentée ici, et qui ne lui déplait pas, bien que lui-méme en propose une autre,
3. Habac. n, 3; notre texte lit συνέσεως au lieu de αἰνέσεως que portent les meilleurs manuscrits des
Septante, ABQ. L'auteur de la Didascalie de Jacob 46, éd. Nau, p. 773, 7, porle aussi συνέσεως, qui
d'aprés M. Nav n'est altesté que par un seul manuserit, — 4. Habac. ΠῚ, à. — €f. Dan. vir, 24
* fol. 132
ye
* fol. 132
vta
* fol. 132
v? b.
212 LES TROPHÉES DE DAMAS. [A2]
Ἴμπροσθεν τοῦ Χριστοῦ ἦλθεν ὁ νόμος, χατὰ πόδας δὲ τοῦ νόμου ἦλθε Χριστός" ἢ τάχα καὶ
Ἰωάννην τὸν βαπτιστὴν λέγει ὁ προφήτης πρὸ προσώπου χυρίου, ὡς φησὶν ἫἩσαίας,
, s € / b «Ἀν 4 er N Y »WM , - 2n
Aéyovra* « ἑτοιμάσατε τὴν ὁδὸν xupiou », ὅπερ δὲ σὺ οὐδὲ ἀκοῦσαι ἀνέχῃ.
^
[6] Ὅρα πῶς προλέγει τὸν σταυρὸν ὁ προφήτης τοῦ Χριστοῦ" « ἔστη xxl ἐσαλεύθη ἡ
« γῆ ». Ποῦ ἕστη; δῆλον ὅτι ἐν τῷ σταυρῷ, óc χαὶ ὁ Δαυίδ φησιν « προσχυνήσωμιεν εἰς 5
1 , E ay € Ü , ΒΝ 2^ Ns 3 , * t€ ES » - ,
« τὸν τόπον οὗ ἔστησαν οἱ πόδες αὐτοῦ ». Ποῦ δὲ ἐσαλεύθη ' ἡ ys «xoucov τοῦ εὐαγγε-
λιστοῦ περὶ τῆς σταυρώσεως τοῦ Χοιστοῦ λέγοντος, ὅτι προσηλωθέντος αὐτοῦ, « σχότος
τς ἐς QI 3 Δ m 3 JN sey Le y 7 D ΄ Ὁ δὲ Ἴ ΣΎΝ ἢ LL zs
« ἐγένετο ἐφ᾽ ὅλην τὴν γῆν ἀπὸ ὥρας τρίτης ἕως ὥρας ἐννάτης. & ᾿Τησοῦς χράξας φωνῇ
« μεγάλῃ ἐξέπνευσεν, χαὶ ἡ γὴ ἐσείσθη ». Τοῦτο σαφῶς σημαΐνων καὶ Ὡσηὲ ὁ προφήτη σὶν
μεγάλῃ ἐξέ σεν, χαὶ ἡ γῆ n ». Τοῦτο σαφῶς σημαίνω Ὡσηὲ ὁ προφήτης qu
' X " cy ". εἰ TA Ae n " bI Qu ΄ δύ
πεοὶ τοῦ πάθους τοῦ Χριστοῦ" « ὁ ἥλιος xai f, σελήνη συσχωτάσουσιν, χαὶ οἱ ἀστέρες ὀδύσου- 10
( σιν τὸ φέγγος αὐτῶν. Ὁ δὲ χύριος £x Σιὼν ἀναχράζεται, χαὶ ἐξ Ἱερουσαλὴμ, δώσει φωνὴν
, E N uL c , s 1 e --Ὄ Ν ^ , , ὃ 7 a A 37
« αὐτοῦ, καὶ σεισθήσεται ὁ οὐρανὸς χαὶ 7; γῇ ». Καὶ τὸ « ἐν μέσῳ δύο ζῴων γνωσθήσῃ »
N - , - m / E - / [4 /
περὶ τῶν δύο λῃστῶν τῶν συσταυρωθέντων τῷ Χριστῷ λέγει ὁ προφήτης.
8. φωνὴ.
« ses pas pour instruire » ', Devant le Christ est venue la loi; àla suite de la
loi est venu le Christ. Peut-étre le prophéte parle-t-il de Jean-Baptiste qui
marche devant le Seigneur, en disant, selon la parole d'Isaie : « Préparez la
« vole du Seigneur »?, ce que tu ne supportes méme pas d'entendre.
[6] Vois (maintenant) comment le prophéte prédit la croix du Christ : « La
« terre s'est tenue ferme et elle a été ébranlée »?. Comment s'est-elle tenue
ferme? Evidemment, sous la croix, comme le dit David : « Adorons le lieu
« Οἱ se sont fixés ses pieds » *. Ou la terre a-t-elle été ébranlée? Ecoute l'Évan-
géliste disant de la crucifixion du Christ que, lorsqu'il fut cloué (à la croix),
« les ténébres se répandirent sur toute la terre, depuis la troisióme heure
« jusqu'à la neuviéme heure. Et Jésus, ayant poussé un grand eri, expira. Et la
« terre trembla »*. Le prophéte Osée, lui aussi, marque clairement ces choses
en disant de la passion du Christ : « Le soleil et la lune s'assombriront ; les
« étoiles perdront leur éclat. Le Seigneur crie de Sion, il élévera la voix de
« Jérusalem; et le ciel et la terre seront ébranlés »*. La parole : « Entre deux
« animaux on te connaitra »*, le prophéte la dit des deux larrons crucifiés avec
le Christ.
«1. Habac. 1i, 5. Le ms. Β lit eic πεδία; A et Q ont ἐν πεδίλοις. La lecon de notre auteur xarà πόδας
αὐτοῦ est donc trés particuliére. — 2. Is. xr, 3. Cf. Me. r, 3. — 3. Habac. in, 6. — 4. Ps. CXXXI
(cxxxti), 7. — 5. Cf. Matth. xxvir, 45 ss. D'aprés le texte des synoptiques, les ténébres n'ont envahi
la terre qu'à la sixieme heure. La troisiéme heure est, d'apres S. Marc xv, 25, celle du crucifiement.
— 6. Joel ΠΙ, 15-16. La citation attribuée par erreur à Osée est en réalité de Joel. — 7. Habac. 11, 2.
Celte interprétation et celle proposée plus haut, p. [40], sont les plus anciennes de ce passage, les
seules que connaissent encore les exégétes de la fin du 1v* s., S. Jéróme en particulier, relativement à
l'Incarnation. Plus tard seulement, on a entendu ce texte du beuf et de l'àne qui auraient assisté à
la naissance de Jésus à Bethléhem.
— ——— ——— —
— —
ων
10
[43] LES PROPHÉETIES DES PSAUMES. 213
* 5 , Á, , , * , " S. 2,
[7] * Ἄρα δέ τις δύναται zoviiouatia. ἢ παραγράψασθαι τὴν προφητείαν τοῦ Δαυὶδ, ἂν “ fol. 132
- - M , * , — [a F , ΄ " 3M ^ ᾿ , r* a.
περὶ τοῦ σεισμοῦ τοῦ γεναμινου ὅτε ἐν τῷ σταυρῷ ὑψώθη ὁ Χροιστὸς ἐῤήλωσεν εἰπών"
' gs [1 *
, » ' s “ ^ , , ΄ " "YN a ἍΝ y na , p V. »
« σχολάσατε χαὶ γνῶτε ὅτι ἐγώ εἰμι ὁ θεός ». Ἰδοὺ αὐτὸς ἀποφθέγγετα! καὶ λέγει
« ὑψωθήσομαι ἐν τοῖς ἔθνεσιν, ὑψωθήσ ἐν τῇ γῆ ». Τοῦτο ὁ Δχυὶδ ἀκούσας wx ὥσπερ
7/jG Uu t$ £UVEOIY, uUO f, G0 U.2.t εν τῇ T^ ». QUTO 9 4910 XX020G9.6 Δ: OGTE2
, t , - ^ Li , - r — ,
πλησίον ἱστάμενος τοῦ σταυροῦ ὅτε τὸ πάθος τοῦ Χριστοῦ γέγονεν, μάρτυρε
p ' , ^ 5 , ΄ e ro? qe ^ " e" , "m τὰ , - ^» -
« ἔδωχε φωνὴν αὐτοῦ, ἐσαλεύθη ἢ y ». i8 Καὶ ἵνα μὴ εἰπῆς ὅτι ἐν τῷ νχῷ ὑμῶν Ἢ ἐν τῷ
» * * , A^ t M - , , e ^ , D» , * ΄ 4
ὄρει ὅτε τὸν νόμον ἐδίδου ὑμῖν ταῦτα ἐγένοντο, ὅρα πῶς ἀσφαλίζεται αὐτὸ ὁ προφήτης,
* 2). δὲ UTD , " : ΄ , ^ , , «ὦ toU) : ^ Y: 2. onset " d
μᾶλλον δὲ ὁ θεὸς xat φησι" « ἡγίασε τὸ σχήνωμα αὐτοῦ ὁ ὕψιστος »* τὴν παρθένον ἐνταῦθα * fol. 153
“Ὁ , , e 2M 312 , , , " ᾿ r* 1.
σκήνωμα. τοῦ ὑψίστου λέγει. Ὅτι δὲ οὐδὲ αὐτὸς ix τούτου μολυνθήσετα: ἄνθρωπος γενάμενος.
οὐδὲ ἡ παρθένος φθαρήσεται ἢ χαταπαίσεται, ἐπήγαγεν « ὁ θεὸς ἐν μέσῳ αὐτῆς χαὶ οὐ
“ - ' ' A o * - , “ὦ , , *
« σαλευθήσεται ». Ἄχουσον πῶς χαὶ τὴν ταραχὴν καὶ ὑποταγὴν τῶν ἐθνῶν ἐπάγει" € ἐτα-
΄ “7 - » t , , " . € ᾿ , “ "
« ράχθησαν ἔθνη, ἔκλιναν βασιλεῖαι », ἤγουν ὑπήχουσαν᾽ ἰδοὺ xxi ὁ θεὸς ἐν τοῖς ἔθνεσι
- v t - - , - ^M ,
λέγει" « ὑψωθήσομα!: ἐν τοῖς ἔθνεσιν, ὑψωθήσομαι ἐν τῇ Yü, κύριος τῶν δυνάμεων ».
VIII (1] Εἰσὶ μὲν καὶ ἄλλαι μυοίχι μαρτυρίαι περὶ τοῦ πάθους αὐτοῦ, ἀλλ᾽ ὅτε τὰ
l|. ἄρα. — 7. ἐδίδη. — 9. οὐδε. — 10. καταχαίσεται.
[7] Pourrait-on nier ou supprimer la prophétie de David qui annonce le
tremblement de terre arrivé lorsque le Christ fut élevé sur la croix en disant :
« Prenez garde et sachez que je suis Dieu »'. Voici qu'il le déclare lui-méme
et dit : « Je serai élevé parmi les nations, je serai élevé sur la terre »*. David
entend ces paroles, et, comme s'il se tenait prés de la croix au moment de la
passion du Christ, témoigne en disant : « Il a élevé la voix, la terre a été
« ébranlée »*. [8] Pour que tu ne dises pas que ces choses se sont passées dans
votre temple ou sur la montagne quand Dieu vous a donné la Loi, vois
comment le prophéte, ou plutót Dieu lui-méme prend ses garanties en disant :
« Le Trés-Haut a sanctifié sa demeure » '. La demeure du Trés-Haut, c'est
ici la Vierge. Pour montrer que Dieu lui-méme, en devenant homme, ne
sera pas souillé par la Vierge, que la Vierge ne sera ni corrompue ni
abattue, il poursuit : « Dieu est au milieu d'elle et elle ne sera pas ébranlée »*
Écoute comment il décrit le trouble et la soumission des nations : « Les
« nations ont été bouleversées, les royaumes ont fléchi »*; c'est-à-dire ont
obéi. Voici que Dieu parle dans les nations : « Je serai élevé dans les
« nations, je serai élevé sur la terre, moi le Seigneur des armées »*
VII [1] Il y a encore mille autres témoignages au sujet de la passion du
I. Ps. xLv (xuvr), 11. La Didascalie de Jacob 46, éd. Nau, p. 772, entend ce texte el le suivant d«
l'Ascension. — 2. Ps. XLv (XLVvI), 11. — 3. Ps. xtv (xLvi), 7 à. Ps. XLV (XLVI), 5 », P8. XLV (XLVIJ,
6. — 6. Ps. XLv (XLVI), 7. — 7, Ps. xtv (χύνῃ), 11, 12. Dans le texte complet, les trois derniers mol
sont rattachés à ce qui suil : χύριος τῶν δυνάμεων μεθ᾽ ἡμῶν
* fo]. 133
v? a.
* fol. 133
v? b.
214 LES TROPHÉES DE DAMAS. [44]
- ΄ Nu L , t ΄ -: ^ 9 m" - L
εἰρημένα δέξῃ, ' τότε περὶ ἑκάστου πράγματος τοῦ Χριστοῦ ἐκ τῶν σῶν γραφῶν παραστήσω
σοι προφανῶς, Τέως δὲ κατὰ τὰ δόξαντα ἀπέδειξ σοι, ὅτι θεὸς ὁ ἐρχόμενος χαὶ οὐ ψιλὸς
ἄνθρωπος.
[2] - Ὁ iovüatog —. Τότε ὁ ἰουδαῖος στενάξας εἴπεν" οἷδεν ὁ θεὸς, ἄνθρωπε, τί ἀντιθεῖναι
, , *5N T" DX. n9 Y , ΄ 3 Ἀν ef, ES el " eom -- el
σοί" οὐχ οἶδα. Kat ἐμὲ μὲν ἀπέχκλεισας" εἰ δὲ ὅλως θαορῆς ὃτι ovr ἡμῖν παραστῆσαι ὅτι 5
6 , , ^ e , M e * ε ' M , ΄ c / ^
βεραία ἐστὶν v, πίστις σου, xai ὅτι ἦλθεν ὁ Χριστὸς, ἔχω ἀνθρώπους ἱχανοτέρους μου χαὶ
νομαμαθεστέρους, εἰς οὃς ὁ λαὸς ὅλος ἀποχρέμαται, ὡς ἱερεῖς χαὶ ἀρχισυναγώγους. Παρακαλῶ
δέ σε, ἵνα δημοσίως ἐπὶ πάντων ἐπὶ πόλ 6άλεις αὐτοῖς, ἐμοῦ ἡ χευζζ ᾿
σε, Ἱμοσίως ἐπὶ πάντων ἐπὶ πόλεως συμθάλεις αὐτοῖς, ἐμοῦ ᾿ παρχσχευζζοντος
αὐτοὺς συναχθῆναι χαὶ συνᾶραι μετά σου.
[3] Ὃ δὲ χριστιανὸς ταῦτα ἀχούσας, καὶ ζήλῳ θεοῦ πυρωθεὶς, εἶπεν" ἐὰν δύνῃ αὐτὸν τὸν
Μωὺῦσέα xoi τὸν Δαυὶδ᾽ xoi τοὺς δώδεχα προφήτας χαὶ τοὺς τέσσαρας τοὺς ἄλλους ἀναστῆσαι
£X τῶν νεχρῶν xol ἐνέγχαι ἵνα συζητήσωμεν περὶ Χριστοῦ, τοῦτο ἐμοὶ χαρὰ xat χαύχημα xod
pA θεοῦ 2 , Kai ΄ δώ τω “Δ Ξ er 3-1 9X o7 N δώδε, , L
ἔργον θεοῦ ἐστίν. Καὶ τίς μοι δώσει τοῦτο ὃ εἶπες, ἵνα κἀγὼ ἐνέγχω τοὺς δώδεχα ἀποστόλους
χαὶ τοὺς τέσσαρας εὐαγγελιστὰς, χαὶ γένηται τοῦ χυοίου x«i περὶ χυρίου ὁ πόλεμος, μᾶλλον
δὲ ὁ σύλλογος.
^. «Có ἰουδαῖος" 065 deux mots sont sans doute à supprimer. — 21. χαρᾶ. — 13. xay.
Christ. Je t'exposerai clairement d'aprés tes Ecritures tout ce qui regarde le
Christ, lorsque tu auras accepté ce que je t'ai déjà dit. Jusqu'ici, à ce qu'il
semble, je t'ai montré que celui qui vient est Dieu et non purement un homme '.
[2] Le Juif.— Alors le Juif dit en gémissant: Dieu sait, homme, que t'op-
poser; moi je ne sais pas. Tu m'as enfermé. Mais si tu as pleine confiance de
pouvoir nous exposer que ta croyance est solide et que le Christ est venu,
jai des hommes plus capables et plus instruits dans la loi que moi : le peuple
entier a confiance en eux, comme en ses prétres et ses archisynagogarques.
Je te demande de te réunir à eux en publie devant tous, devant la ville
(entiére), pour discuter avec eux. Je suis prét pour ma part à les faire venir
et s'entendre avec toi.
[3] A ces paroles, le chrétien enflammé du zéle de Dieu dit : Si tu pouvais
ressusciter des morts et faire venir Moise et David, et les douze propheétes et
les quatre autres (prophétes) afin que nous cherchions ensemble le Christ, ce
me serait sujet de joie et de vanité, et ceuvre de Dieu. Qui me donnera (seule-
ment) ce que tu dis afin que moi aussi j'ameéne les douze apótres et les quatre
éóvangélistes? et qu'il y ait le combat, ou plutót l'entretien du Seigneur au
sujet du Seigneur??
1. Ceci conclut et résume ce premier entretien : Le Messie est Dieu et non un pur homme. A travers
quelques digressions, la pensée se poursuit avec une certaine unité. — 2. Les douze petits prophetes
et les quatre grands s'opposent aux douze apótres et aux quatre évangélistes, mais cette opposition est
inexacte, puisque les douze apótres n'ont pas écrit comme les douze prophétes. Leur témoignage ne
saurait étre que celui de la tradition catholique. — 3. Il s'agit d'une guerre pacifique en quelque
sorte, d'on la correction : μᾶλλον δὲ ὁ σύλλογος.
10
15
2) "TOW
x .
] DEUXIEME ENTRETIEN. 215
[4] Kai ἀναστάντες οἱ ἰουδαῖοι ἀπῆλθον" ἦν γὰρ ἑσπέρα’ ἀπὸ γὰρ ὥρας πρώτης ᾿ ἕως * fol 134
΄ , - , " , - ΄ , , , -- r* a.
ὥρας δεχζτης ἐμπόνως ἐχαθέσθησαν, τῆς βρώσεως ὥσπερ ἐπιλαβόμενοι. ᾿Ωρήσαντες ἑαυτοῖς :
ἡμέραν παρασχευὴν καὶ ἐπίσημον εἰς τὸ ποιῆσαι τὸν σύλλογον, καὶ ἀπελθόντες, πάσῃ
ὃ ΄ LH "d ᾿ h ' Z " ἢ , 5 ^ , v oM , D F
υνάμει ὁπλίζονται, καὶ φέρουσιν ἐκλεχτούς τινας καὶ λογίους ἄνδρας εἰς ἄκρον γινώσχοντας
A A M δὲ - d en -
ὃ ΤῊΝ γραφήν, χαι Un εν ἐπιγινωσχώντας.
AIAAESIX B'
, , M M Uu ^ Ὁ , N t
I (4] Συνελθόντες δὲ ἐπὶ τὸ αὐτὸ κατὰ τὰ δόξαντα ἡμεῖς τε χαὶ τῶν ἰουδχίων οἱ πρόχριτοι,
΄ * n , 3 A , NC y ΄ - ' -
συμπαρόντος καὶ πλήθους οὐχ ὀλίγου λαῶν, ἰουδαίων, ἑλλήνων, σαμιχρειτῶν, αἱρετιχῶν,
- * MN ΄ ' τ ^ E ATO, , P, - Drug uM EO T δ᾽ ps
χριστιανῶν, " δημόσιος γὰρ ἦν χαὶ μάλα ὁ τόπος ἐμφανέστατος, οἷα ἐκ χαχούργου μελέτης * fol. 134
r^ b.
10 ὑπάρχοντες xxi ματαίας σκέψεως xai συμφωνίας, προπετεύονται ὀξέως, καὶ σοδαροῖς τοῖς
ἤθεσι, καὶ λόγοις τρανότάτοις, καὶ γλώττῃ ἕλληνίδι, ἐρωτῶσιν τοιΖδε.
4. ὀπλέζονται. — 11. γλῶττη. --- .11 τοιᾷ δε.
[^] Alors les Juifs se levérent et s'en allérent. Car c'était le soir; et depuis
la premiere heure jusqu'à la dixiéme ', ils avaient combattu avec peine comme
oublieux de la nourriture. Aprés avoir fixé un jour, ils font de grands et solen-
nels préparatifs pour l'entretien, et ils choisissent des hommes remarquables
et savants, connaissant à fond l'Écriture et ne décidant rien ?.
DEUXIEME ENTRETIEN.
I (1] Nous nous rassemblons done pour discuter, selon les conventions,
nous? et les chefs des Juifs; une nombreuse foule de peuple est présente : des
Juifs, des Grees, des Samaritains, des hérétiques, des ehrétiens ', car le lieu
S... ie.-'bh?Ahcca ΨΥ /£ TTC VS WR
est public et tout à fait en vue. Les Juifs semblent tous poussés par un faux
zele de vaine recherche; ils parlent avec précipitation; leurs attitudes sont
insolentes, leurs paroles vives, et ils nous interrogent ainsi en grec *.
1. Le premier entretien est censé s'étre prolongé un jour entier. C'est beaucoup, ear on v a dit bien
peu de choses. Mais qu'importe, puisqu'il s'agil d'une construction artifieielle? — 2, Les Julfs sont-ils
de mauvaise foi en choisissant des sophistes qui se refuseraient à rien conclure? Remarquer peut-étre
l'expression λογίους Xv2pa; qui est en quelque sorte traditionnelle. Malchion, l'adversaire de Paul de
Samosate au concile d'Antioche, est déjà un λόγιος ἀνήρ (EustnEg, H. E. vir, 29, 2). Le concile. d'An
lioche de 324 a également entendu les discours de λόγιοι ἄνδρες qui n'étaient. pas nécessairement des
évéques. — 3. Les interlocuteurs sont nombreux; du cóté chrétien en particulier, le. moine du pr
mier entretien est remplacé par une collectivité, anonyme d'ailleurs, tout eomme celle des chefs tuifs
La discussion a lieu cette fois-ci dans un lieu public. — 4. Toutes les religions et toutes les. races
c'est la foule cosmopolite et. curieuse des eités orientalés, Noter que les hérétiques ne sont pas regar-
dés comme chrétiens, pas plus que les Samaritains ne. sont. confondus avec Ies. Juifs ». L'emploi
du grec était tout naturel dans la cité, en majorité grecque, de Damas. Dans le. Dial antimonoph.
1, p. 123, 8, le stylite qui est le porte-parole des hérétiques, sait. également le syriaque et le grec.
216 LES TROPHÉES DE DAMAS. [46]
[2] Ὁ ἰρυδαῖος" δύο ἔθνη xxi δύο λαοὺς ἡ γραφὴ ἐκ τοῦ ᾿Ισαὰχκ γεννᾶσθαι ἐμαρτύρησεν,
μᾶλλον δὲ γεννηθέντα᾽ ποῖος ἐξ αὐτῶν ὑπάρχεις εἰπὲ ἡμῖν.
'"E» τούτῳ σχοπήσαντες οἱ δεινότατοι, ἵνα ἂν εἴπωμεν ἐχ τοῦ ᾿Ησχῦ, εὐθὺς ἀποχριθῶσιν᾽
᾽ ,
ὅρα οὖν ὅτι μισεῖ ὑμᾶς ὁ θεός" εἶπεν γἄρ᾽ « τὸν Ἰαχὼφ ἠγάπησα, τὸν δὲ Ἤσαὺ ἐμίσησα ».
* fol. 134 Εἰ δὲ εἴπωμεν ὅτι ἐχ τοῦ ^ ᾿Ιαχὼδ, ἀντερωτήσωσιν’ xxl πῶς οὐχ ἐξακολουθεῖτε τῷ νόμῳ
10g Ἰακὼσ, ἀλλὰ τοῦ "Hoa: ἀπερίτμητοι γάρ ἐστε ὡς οἱ υἱοὶ τοῦ "Hoao.
[3] Ὃ χριστιανός" διαχρουσάμιενος οὖν ἐγὼ ἀνοήτως τὸ συμπεπλεγμένον τῆς ἑρωτήσεως,
οἰκοδομῆσαι τὸν λαὸν βουλόμενος, ἅμα τε χαὶ αὐτοὺς διὰ τοῦ λόγου εἰς μείζονα προτρέψασθαι
ζήτησιν πρὸς τὴν τῶν ἀχουόντων ὠφέλειαν εἶπον. Οἱ περὶ θεοῦ χαὶ τῶν τοῦ θεοῦ λόγων zai
ἔργων συζήτησιν συναχθέντες ἐπὶ τὸ αὐτὸ ποιήσασθαι, τὸν φόθον τοῦ θεοῦ πρὸ ὀφθαλμῶν
προθέμεθα. Διαμαοτύρομαι πάντας τοὺς ἐνταῦθα χριστιανοὺς xa ἑδραίους, ἐνώπιον τοῦ θεοῦ
* p. ἢ χαὶ τῶν ἐχλεχτῶν X0 ἀοράτων δυνάμεων, υμηδεὶς ὑθρίσει, μηδεὶς βλασφημιήσει τὴν τοῦ
ἑτέρου πίστιν, υμηδεὶς ἀμύητος ὧν θόρυδον ποιήσει, υηδεὶς τὸ συνειδὸς αὐτοῦ καταπατήσει,
N ^ , 7 , . [/ ΄ €
un9 sic τὴν ἀλήθειαν ἀποχρύψει. Συνετὸς γενέσθω ὁ σύλλογος, ἵνα μὴ γένηται ὡς πόλεμος,
3. δεινώ τατοι. --- 5. ἀντερωτησωσιν. --- 6. ἐσταὶ.
[2] Le Juif : L'Ecriture témoigne qu'Isaae engendre ou plutót a engendré
deux nations et deux peuples. Dis-nous auquel des deux tu appartiens.
Ici, ces hommes habiles voyaient bien que si nous disions : d'Ésaü, ils
pourraient aussitót répondre : Vois done que Dieu vous hait, car il a dit :
« J'ai aimé Jacob et j'ai hai Ésaü »'; que si nous disions : de Jacob, ils
riposteraient : Et pourquol n'obéissez-vous pas à la loi de Jacob, mais à celle
d'Ésaü, car vous étes incirconcis comme les fils d'Esaü.
[9] Le Chrétien : J'écarterai les vaines subtilités de la question?. Car je
veux édifier le peuple et je parle en méme temps pour élever la discussion et
pour étre utile aux auditeurs. Puisque nous sommes assemblés pour chercher
ensemble ce qui concerne Dieu, les paroles et les oeuvres de Dieu, placons
devant nos yeux la crainte de Dieu. Je prends à témoin tous ceux qui sont ici,
chrétiens et Hébreux, en face de Dieu? et des puissances élues et invisibles,
personne ne se montrera insolent; personne ne blasphémera la foi de son
adversaire, personne des non-initiés* ne causera du trouble; personne ne
foulera aux pieds sa conscience, personne ne cachera la vérité. Que notre
entretien soit prudent, pour ne pas devenir un combat ; que notre recherche
1. Mal. 1, 2 (cité Rom. 1x, 13). C'est le méme genre de discussion que l'on trouve si fréquemment
dans l'Évangile entre Jésus et les pharisiens; cf. Matth. xxir, 41 ss.; Me. xr, 27 ss. — 2. Le chrétien
refuse de répondre — tout comme le Christ, cf? Mc. xr, 33 — aux questions oiseuses et aux subtilités
de l'exégése rabbinique. Ainsi avait-il déjà fait au début de la premiere discussion. — 3. Cf. II
Tim. rv, 1; I Tim. v, 21. — ^. Les non-initiés ne sont pas, me semble-t-il, les non-baptisés, mais
seulement ceux qui assistent à la controverse sans y prendre part officiellement.
10
mS ὦ
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[47]
TRIOMPHE DU CHRISTIANISME. 217
΄ , CY e ^ Ζ ' , νειν
μεθ᾽ ἡσυχίας ἡ ζήτησις, ἵνα μὴ γένηται κίνησις, καὶ μεταπέσωμεν ἀπὸ τῶν προφητειῶν
ἰ βλα Auc 1) ). ἀνοιξάτω ἡ θεὸς λό Oc τὸ GTÓlULA “αἱ τὰ ὦτα χαὶ τοὺς ἐωβθαλιεοὺς $ "
εἰς σφημιας, α ις ) ϑεὺς AUTO, τὸ GTOU καὶ τὰ (T0. XXV τοὺς οφήχλμους μων,
ἵνα οἱ μὴ βλέποντες βλέψωσιν, xai οἱ πλανώμενοι: ἐπιστρέψωσι, x«i οἱ ἀγνοοῦντες φω-
t μη ξ ιν X t . p ι τιστρέσωσι, και OL αγνοοντες 20
τισθῷσ'ν.
«275. / ΄͵ » , ' , ,
Καὶ ἀπεχρίθησαν πάντες" ἀμὴν ἀμήν...
* ^ ^ , 4047 - ' , d^ , ^
II (4] * ... « xai προσφορὰν οὐχ ἠθέλησας, σῶμα δὲ χατηρτίσω wot ὁλοχχυτώματα xx
ACE , , , , 4 , ^ " YT ox? /N , s , ,
« περὶ ἁμαρτίας οὐχ ἐζητησας" τότε εἶπον: ἰδοὺ ἥχω ». Τί λέγεις Δαυίὸ ; τί γάρ; ἀσώματος
"e, ^- , ^ , ' * , ᾿ ^ , * , ^ -
εἰ ὅτι σῶμα χατηρτίσω μοι βοᾷς; τί γάρ; μετὰ τὸν νόμον χαὶ τὰς θυσίας ἐφάνης, ὅτι λέγεις
ε , ^ " ΄ , ᾽ » , τ 3s " , , . ᾿
ὁλοχαυτώματα χαὶ περὶ ἁμαρτίας οὐχ ἐζήτησας, τότε εἶπα ἰδοὺ fno; οὐχί φησιν" οὐ περὶ
, M - Z ». , M , ΄ LM , 3 4 v , * , "mp;
ἐμοῦ ταῦτα λέγω, ἄλλος ἐστιν ( εὐλογημένος ὁ ἐρχόμενος ἐν ὀνόματι κυρίου θεὸς χύριος ». T:
2^ , ΄ ἰδ eu! i , "sg ΄, ^ , ^ y. , , , τ -
ποιοῦμεν ἀδελφοί; ἰδοὺ ὁ Δαυϊὸ ἐν ὀνόματι χυρίου θεὸν χύριον λέγει ἐρχόμενον" τίς ἄρα τοῦτο
, 7 δύ ^ CAS ac t - “ ^ * ' * A ^ ,
ἀναλῦσαι δύναται, καὶ μὴ μᾶλλον ὁμολογῆσαι, ὅτι περὶ πατρὸς χαὶ υἱοῦ ἐστι τὸ λεγόμενον,
* - Y ΄, - δὲ E Tm F [92] A LAE - - , “ ᾽ - ^ ^ ( , C ^
τοῦ μὲν πέμποντος, τοῦ δὲ ἐρχομένου ; |2] Διὸ ὑμῶν λεγόντων ὅτι ἀνθεῖτε xxi πληθύνεσθε χαὶ
᾿ M T ' , [i ^ ^ " - ΄ - , - "5
τὸν νόμον φυλάττετε, οὐδὲ εἷς τύπος εἰς ἑορτὴν ἢ θυσίαν ὑπὸ θεοῦ ὑμῖν ἐγχαταλέλειπται,
, ' , , 26) - ἡ] ^ Uf ὧν 4p AN , ^ , - /
ἀλλὰ πάντων ἐστερηθητε, τῆς ἐρουσαλὴμ. πρώτης; τοῦ ὄρους τοῦ Σιναίου, τοῦ τόπου τῶν ὁ
6. Entre le f* 134 et 16 [Ὁ 135, il y a une lacune, probablement d'un feuillet : le f* 135 commence au
milieu du mot προσ]φοράν. — 9. περι.
8011 calme, pour ne pas dégénérer en agitation. Ne tombons pas des pro-
phéties dans les blasphémes; que le Verbe divin ouvre notre bouche, nos
oreilles et nos yeux afin que ceux qui ne voient point voient ', que ceux qui
errent se convertissent, que ceux qui ignorent soient éclairés.
Et tous répondirent : Amen, Amen!
ΠῚ [1] .... Le Chrétien? : « Tu n'as pas voulu d'offrande et tu m'as formé un
« corps. Tu n'as pas désiré d'holocaustes ni de sacrifices pour le péché; alors
« J'ai dit : Je viens »*. Que dis-tu, David? Quoi done? es-tu incorporel que tu
eries : « Tu m'as formé un corps. » Comment? As-tu paru aprés la loi et les
sacrifices, que tu dises : « Tu n'as pas désiré d'holocaustes ni de sacrifices
« pour le péché; alors j'ai dit : Je viens »? Ne dit-il pas : (en réalité) Ce n'est
pas de moi que je parle ainsi, c'est d'un autre : béni celui qui vient au nom du
Seigneur, le Seigneur Dieu ἡ. Que ferons-nous, fréres? Voici que David parle
du Seigneur Dieu qui vient au nom du Seigneur. Qui peut résoudre la dilli-
eulté sans confesser qu'il s'agit (ici) du Pere et du Fils, l'un qui envoie,
l'autre qui vient? [2] Vous dites que vous eroissez et multipliez, que vous
gardez la Loi; et Dieu ne vous a pas laissé un seul endroit pour vos fetes ou
1. Cf. Is. vr, 9-11; Matth. xii, 13; M^. 1v, 12. 3. Le chrétien a repris la parole. ΠῚ s'agit toujours
de l'opposilion entre le peuple chrétien et le. peuple juif δ, Ps. XXXIX (XL), 7-8. i. Ps. 6xv
(Cxvrir), 26-27.
* fol. 135
* fol. 135
r* b.
* fol. 135
v? 8.
ZEtol- 135
v? b.
218 LES TROPHÉES DE DAMAS. [48]
4
φοινίχων, καὶ τῶν δώδεχα πηγῶν. Πάντοθεν ἐξεώσατο ὑμᾶς ὁ θεὸς, ἡμᾶς δὲ εἰσοίχησεν.
ΠΟορεύου ἐν Ἱερουσαλὴμ., εἴσελθε ἐν τῷ Σιναίῳ ὄρει σου, χάτελθε ἐν τῷ ᾿Ιορδάνῃ, ὅπου μετὰ
χαρᾶς ἐχόρευες, ἄνελθε ὅπου Moe; ὁ σὸς ἐτελεύτησεν. Ἴδε τίνες νῦν τοὺς ἁγίους τοῦ θεοῦ
τόπους χατέχουσιν, xxt τί λέγω τοὺς εἰρημένους τόπους: ἐπιζήτησον ᾿ τὰ πέρατα τῆς γῆς, τὰς
͵ὕ N , ΄ὔ κι ᾿ , * ^ , M p *, ,
νήσους, τὰς ἠπείρους, τὴν Αἰθιοπίαν, τὰς βριττανιχὰς γλώττας, τὰ νοτιαῖα Αἰγύπτου,
ὅπου πρώην τὸ πάσχα. ἔφαγες, τὰ κύκλῳ ἧς ἐπέρασας θαλάσσης, τὰς κώμας ἧς διῆλθες ἐρήμου,
^ , [uU * » ?: ἡ, ^ PM , “ ΄ ^ € , / - -
τοὺς τόπους ὅθεν τὰ ἔθνη ἐνίχησας, τὴν τῶν Ἀμαληχιτῶν πόλιν, τὴν ἡλίου πόλιν τῶν θυσιῶν,
ΠΕερσίδος τὰς τῶν ἀστρολόγων τοποθεσίας" πάντα ἁπλῶς τὰ πέρατα περίδραμε, xxi ὄψη
θυσίας μὲν ἑλληνικὰς πεπτωκόσας, θυσίας δὲ νομικὰς παυθείσας, μύθους Ῥλλήνων καὶ παιγνιχὰ
, ὃ, b ΄ - , OT AN ,
παιδαριώδη αἰσχρὰ σιωπήσαντα, πλατωνιχοὺς ᾿ ἀργοῦντας λόγους, ἡρωϊκα uw) φαινόμενα
εἴδωλα, Ἀπολλονίου παυθέντα θεσπίσματα, Αἰγύπτιον φαραὼ λήθη παραδοθέντα, Μεμφιτῶν
b. γλῶττας. — 6. ἧς. — 7. ἡλιοῦ. —— 8. ἀπλῶς. — 10. πλατονιχοὺς. — 10, ἀργοῦντα. — 11. probablement
pour Ἀπόλλωνος.
vos sacrifices. Vous éótes privés de tous, de Jérusalem la premiere, de la
montagne du Sinai, de l'oasis des soixante-dix palmiers et des douze sources'.
De partout Dieu vous a chassés, et il nous y a fait habiter. Va à Jérusalem,
avance vers la montagne du Sinai^, descends au Jourdain ou tu dansais avec
jojie?, monte (à l'endroit) oà ton Moise est mort*; vois qui occupe mainte-
nant les lieux saints de Dieu; et que dis-je ces lieux-là? examine les extré-
mités de la terre, les iles, les continents, l'Éthiopie, les peuples de Bre-
tagne^, les régions du Sud de l'Égypte o tout récemment tu as mangé la
Pàque, les (pays) autour de la mer que tu as traversée, les villages du désert
que tu as parcourus, les lieux oü tu as vaincu les nations, la ville des
Amalécites*, Héliopolis (cité) des sacrifices*; les endroits de la Perse fixés
par les astrologues; parcours, en un mot, toutes les extrémités (de la terre) :
et tu verras les sacrifices paiens tombés et les sacrifices légaux interrompus;
les fables des Grecs et la honte de leurs jeux d'enfants oubliées, les récits
de Platon tombés en désuétude, les idoles des héros disparus, les oracles
1. Cf. Ex. xv, 27. — 2. Cf. Ex. xIx, 1. Des le rv* siécle, le Sinai fut occupé par des moines. C'est
en 527 que Justinien fit construire le couvent actuel qui recut plus tard le nom de Sainte-Catherine.
— 3. Je ne sais à quel incident il est fait ici allusion. Le livre de Josué ne racónte pas que les Juifs
fétérent par des danses le passage du Jourdain. Au v* siécle, des laures s'étaient établies sur
les rives du Jourdain. — 4. Cf. Dt. xxxiv, 1. — 5. Cf. un développement analogue Dial. Papisc. et
Philon. 9, éd. Mac GIFFERT, p. 59, 3 ss. ; ANAST. SiNAiT., Dispult. adv. Iudaeos 1; P. G. LXXXIX, 12?1.
— 6. Lesiles Britanniques sont aussi mentionnées, comme formant l'extrémité de la terre, par le Dial.
Papisc. et Phil. 9; éd. Mc. GrrFrERT, p. 60, 18 s. — 7. L'allusion à une ville des Amalécites est assez
étrange. Dans l'Ónomasticon, Eusebe définit Amalec la région dans le désert situé au sud de la Judée,
s'étendant jusqu'à la ville appelée maintenant Pétra, quand on va vers Aila. — 8. Cf. Is. xix, 18 (Ὁ);
Jér. xtri, 13; Ezéch. xxx, 17.
10
i
" *
-— ὯΝ
[A9 TRIOMPHE DU CHRISTIANISME. 219
/ , iH , , ' $ ἃ 4 , , δὰ
οὐ μαντεῖας ὑποταγείσας, ουμΐήριχα σοφίσματα νικηθέντα, χαι ταῦτα, ὑπὸ δώδεκ τινων ἰδιωτῶν,
10
——
EA s / MT ep ΣΝ Μὴ Zim T , 4 τω » lbc^ : :
ἁλιέων χαὶ GXUTOTOUOV χαὶ τελωνῶν ἀγρευθέντα, ὧν ἐν πάσι, τῇ Yu ἐξῆλθεν ὁ φθόγγος,
M ^ 5 / * A&' 7 ΓΦ * - , , , - * € *
καὶ eig τὰ πέρατα τῆς οἰχουμένης τὰ ῥήματα. [3] Exet ἀχούεις" « ἐν ἀρχῇ T» ὁ λύγος xa
ΕΣ
; ͵ zx ' ' θεὲ 3 , θεὲ 7 ε / CIN ἘΜ. δ δ -
« ὁ λόγος ἣν πρὸς τὸν Usov, χαὶ Uso T, ὁ λόγος, χαὶ σᾶαρξ, ἐγένετο χαὶ ἐσχήνωσεν ἐν ἡμῖν »"
7 Ü ὃ ( 1i Ἵ x). loc ^ 6sne yT-í f Ζ Tr. as "ES ᾿ - LT fol
μιχροῦ παιδαρίου Ἰωάννου ἁλιαῖος λόγος ἁἀπέφραξε στόματα λεοντολόγων ᾿Ελλήνων ' xai .
΄ p^ ^ » —— b]
"Tis rigen ῥητόρων. "Exe ὄψει Παῦλον τὸν ἰουδαῖον, χατὰ ἰουδαίων μάλιστα à γωνιζόμενον
χαὶ λέγοντα" « ἐπ᾿ ἐσχάτων τῶν ἡμιερῶν τούτων, ἐλάλησεν ἡμῖν ὁ θεὸς ἐν υἱῷ ». « Διὸ εἴ τις
ES » , , " ὁ Ν . ν᾿
« οὐ φιλεῖ τὸν κύριον ᾿Ιησοῦν, ἥτω ἀνάθεμα ». "Exe ὁρᾷς τὸν τελώνην λέγοντα « Dico.
E - ^ YS -— ΄ ^" 4d. E
« γενέσεως Ἰησοῦ Χριστοῦ υἱοῦ Azuià uio) Ἀδραάμ. ». "Exsi ὁρᾷς οὐ θυσίας αἱμάτων, ἀλλὰ
* ι
, , , uf du , - ^ ' ' ^ * , ,
θυσίας αἰνέσεως, οὐκ ὀρτυγομήτραν ἐξ οὐρανοῦ ἀλλὰ περιστερὰν νοητὴν ἀγίου πνεύματος,
^ * ' , ^ ,* $& «& * d M
οὐ θάλασσαν ἐρυθρὰν ἀλλὰ χολυμόήθραν φούερὰν, οὐ φαρχὼ ποντίζουσαν ἀλλὰ Ouiboko
1. ὑποταγήσας. — 1. τινῶν. — 2. ἁλιαίων. — 2. σχτυτόμων (το ajoulé au-dessus de la ligne). — ἡ.
λόγος. «ai ἦν πρὸς. χαὶ Semble avoir été effacé. — 8. εἴτω.
d'Apollonius réduits au silence ', le Pharaon d'Égypte livré à l'oubli, les divi-
nations de Memphis? soumises, les sophismes d'Homeére vaincus; et toutes
ces victoires remportées par douze pauvres gens, pécheurs, cordonniers?, ou
douaniers, dont « la voix s'est fait entendre dans toute la terre et les paroles
« aux extrémités du monde habité »*. |3| C'est chez eux que tu entends
(ceci) : « Àu commencement était le Verbe et le Verbe était en Dieu et le
« Verbe était Dieu. Il est devenu chair et il a habité parmi nous » *. La parole
d'un pécheur, de ce pauvre petit Jean, a fermé la bouche aux Grecs rugissants
et aux rhéteurs enflammés. C'est chez eux que tu verras Paul le juif, le grand
adversaire des Juifs, (et que tu l'entendras) dire : « Dans ces derniers jours,
« Dieu nous a parlé par son fils »*. « Si done quelqu'un n'aime pas le Seigneur
« Jésus, qu'il soit anathéme »*. C'est ehez eux que tu verras le douanier qui
dit : « Livre de la génération de Jésus-Christ, fils de David, fils d'Abraham »*
C'est chez eux que tu verras non des sacrifices sanglants, mais des sacrifices
de louange"; non la caille qui descend du ciel'^, mais la colombe intelligible
du Saint-Esprit''; non la mer Rouge, mais la piscine redoutable, qui n'engloutit
pas Pharaon mais qui chasse le démon; non la manne '* en nourriture, mais le
1. H faut sans doute vica ici : les oracles d'Apollon, plutót que de songer à une allusion à
Apollonius de Tyane. — 2. Cf. Dial. Papisc. et Phil. 13; éd. Mc. GrirrERT, p. 75, 4 ss, Les. sacrifices
de l'Égypte, les Mirnatíons de Memphis, les adoraleurs du Nil ligurent là en bonne place. Mc, Gilfert
conclut de ce passage que la source du Dialogue était d'origine égyplienne (p. 43 s... Cela. n'est pae
certain, puisque les Trophées de Damas, écrits probablement en Syrie, et sans. doute utilises. pa
l'auteur du Dialogue, cilent, déjà l'Egyple et ses. cultes. 3. Selon les Acl, Ap. xvii, 3, saint Paul
élait faiseur de tentes (σχηνοποιός); je pense cependant que e'est lui. que l'on veut désigner ici par [s
[πὸ de cordonnier. — 4. Ps. xvitr (XIX), 5; ef, Rom. x, 18 ». Joan. t, 1, 14 ὃ, Hébi
7. 1 Cor. xvi, 22. — 8. Matth. 1, 1. — 9. Cf. Ps. xuix (r1), 14. — 10. Cf. Num 1 11. Cf. Μι
10. — 12.. Cf. Num. ΧΙ, 7 58... Joan. vi, 31 ss.
PATR. OR. — T. XV. — F. 2. 15
136
* fol. 136
"deje
*-fol. 136
v? a.
220 LES TROPHÉES DE DAMAS. [50]
,
ἀφανίζουσαν, οὐ μάννα εἰς βρῶσιν ἀλλὰ σῶμα θεοῦ εἰς μετάληψιν, " οὐχ ὕδωρ 3x πέτρας,
ἀλλ᾽ αἷμα ἐκ πλευρᾶς ἁγίας, οὐ ῥζόδον Ἀρὼν ἁγίαν, ἀλλὰ ῥάῤδον τοῦ σταυροῦ, οὐ
πηγὰς πιχρὰς ἀλλὰ θεηρρύτους πηγὰς γοαφικὰς, οὐ θυσιαστήριον χριοῦ ἀλλὰ θυσιαστήριον
ἀμνοῦ τοῦ θεοῦ, οὐ σαρχὸς περιχοπὴν ἀλλὰ ἁμαρτίας περιτομήν. [4] Ποῦ δὲ καὶ ἑορτάζεις
σήμερον; ποῦ τὸ πάσχα ποιεῖς, τοῦ τόπου ὑπὸ ἄλλων χατεχομένου, ἐν ᾧ ὁ θεὸς ἑορτάζειν
σοι προσέταξεν" εἶπεν γάρ᾽ μὴ ἐξὴν σοι ποιῆσαι ἐχτὸς Ἱεροσολύμων τὴν ἑορτήν᾽ ὥστε χἂν
πάσχα λέγεις ποιεῖν, χἂν σχηνοπηγίαν, χἂν σαλπίγγα, παραχούων τοῦ θεοῦ διὰ τὸν τόπον
παρανομεῖς. Τούτων οὕτως ἐχόντων, ἢ δεῖξόν μοι πῶς σὺ αὐξάνεις, ἐγὼ δὲ ἐλαττοῦμαι.
III [1] Ὁ ἰουδαῖος εἶπεν: εἰ ταῦτα οὕτως ἔχει χαθὼς σὺ λέγεις, πόθεν αἱ αἰχμαλωσίαι
αἱ ἐρχόμεναι πρὸς ὑμᾶς; τίνος αἱ χῶραι αἱ ἐρημούμεναι τυγχάνουσιν" χατὰ τίνος τοσοῦτοι
πόλεμοι ἐξεγείρονται; ποῖον ἄλλο γένος πολεμεῖται ὡς οἱ χριστιανοί: ὅθεν χαὶ δυσπιστοῦμεν
ὅτι Χριστὸς παρεγένετο" ἐκείνου γὰρ ἐρχομένου εἶπεν ὁ προφήτης Ἡσαΐας καὶ ὁ Μιχαῖας ὅτι
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ειρηνευσει "fl Ys xat χαθίσεται ἄνθρωπος αυξεριμνος ἕν τῷ οιἰχῷ αὐτου, χαὶιν συγχόψουσιν τᾶς
corps de Dieu en communion; non l'eau sortie du rocher', mais le sang qui
coule du flanc sacré (du Sauveur)? ; non la verge sainte d'Aaron?, mais le bois
de la Croix; non les sources améres', mais les sources qui font couler l'eau
divine selon les Écritures?; non le sacrifice d'un bouc*, mais le sacrifice de
lagneau de Dieu'; non la circoncision de la chair, mais l'enlévement du
péché. [4] Ou célébres-tu aujourd'hui tes fétes? ou fais-tu la Páque, puisque
d'autres* possédent le lieu οὐ Dieu t'a ordonné de la célébrer, car il l'a dit :
il ne t'était pas permis de faire des fétes hors de Jérusalem?; et 51 tu prétends
célébrer la Pàque, les Scénopégies, la féte des trompettes, tu désobéis à Dieu
et tu es infidéle à la Loi à cause du lieu (οὰ tu célébres). Les choses étant
ainsi, montre-moi comment tu grandis et moi je diminue.
III [4] Le Juif : Si les choses sont comme tu le dis, d'ou vient que tant
des vótres sont faits prisonniers de guerre? A qui appartiennent les régions
dévastées? Contre qui sont soulevées de si grandes guerres? Quelle autre
nation combat-on autant que les chrétiens '"? Aussi croyons-nous difficilement
que le Christ est venu. Car, lorsqu'il viendra, à ce que disent les prophétes
Isaie et Michée, la terre sera en paix, l'homme se reposera sans inquiétude
dans sa maison; on transformera les glaives en faux et les lances en épieux
T Of EX. XVI. 1.58. - - ἃ. Gf» JOan- X1x209/£.. —5 9. f, Ἔχ. VII) 8. 55: Ξ ἡ: UTESBIXO MVIPDOESS -
5. Cf. Joan. 1v, 13 ss. ; vir, 37 s. — 6. Cf. p. ex. Lév. xvr, 15. — 7. Cf. Joan. 1, 29. — 8. On remarquera
que le chrétien ne dit pas : Nous possédons Jérusalem, mais d'autres la possédent. Ces autres, qui
ne sont ni juifs ni chrétiens, sont les Arabes. — 9. Cf. Deut. xit, 5; Joan. 1v, 20. — 10. Il s'agit ici surtout
des guerres soutenues par l'empire grec contre les Arabes. Dés 632, Jérusalem était tombée entre
les mains des musulmans. Damas avait été prise en 634. En 675, il est vrai, le Khalife de Damas avait
consenti à payer un tribut annuel à l'empereur. Mais de toutes parts Constantin avait encore à lutter :
en 679 il avait été battu par les Bulgares.
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10
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[51] . TRIOMPHE DU CHRISTIANISME. 221
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LUN αὐτῶν εἰς δρέπανα, XXL τοὺς σειρομάαστας αὐτῶν εἰς ζυζίνας. Kat πάλιν φησὶν
* 6 προφήτης ὅτι ἐν τῇ παρουσίγ τοῦ Χριστοῦ, λέων χαὶ ὄνος ἐν τῷ ἅμα βοσχηθήσονται,
χαὶ βοῦς xxi πάρδαλις ὁμοῦ φάγονται ἄχυρα. Πῶς τούτων μὴ γεναμένων, ἀλλὰ τοὺ-
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ναντίον ὑμῶν πολεμουμένων, λέγετε ὅτι ηλθεν ὁ Χριστὸς τοῦ θεοῦ;
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[2] Ὁ χριστιανός: διττῆς οὔσης τῆς ἐρωτήσεως, διττὴν xai τὴν ἀπολογίαν ἀνάγχη
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γενέσθαι περι μεν του Eton evt τῶν Toon ΤῊΝ οτι TOU Χριστοῦ
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gyopévou εἰρηνεύσει ἢ γῆ,
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Οὐχ ὡς σὺ νοεῖς τὴν εἰρήνην εἰπεν, αλλ’ ὅτι ἡσυχάσουσιν ἐκ τῆς εἰδωλολατρείας οἱ πολλοὶ
τῶν ἀνθρώπων, χαὶ ἐπιγνώσονται τὸν κύριον" ἰδοὺ μία λύσις, πλὴν ὅτι xz εἰρήνευσεν ἡ
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ἐκκλησία ᾿ χρόνους μαχροὺς, χαὶ βαθεῖαν εἰρήνην τὸ idee ἡμῶν ἐκέκτητο οὔπω γὰρ
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πεντήκοντα ἔτη οἱ παρόντες πόλεμοι ἐγερθέντες ἔχουσι" ἰδοὺ χαὶ δευτέρα ἀπόδειξις,
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[3] Ϊνα δὲ χαὶ τρίτην ειἰπωμεν, πολλάκις φαίνεται ὁ θεὸς εἰπὼν Yo οάμματα χαὶ μεταποιήσας
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αὐτά᾽ ἐπεὶ ἰδοὺ ἐν τῇ βίόλῳ τῆς γενέσεως λέγε i θρώπων, ὅτ ἱ ἔσται ὁ φύθος
τῆς γενέσεως λέγει περὶ τῶν ἀνθρώπων, ὅτι « καὶ ἔσται ὁ φύοος
^ Ἢ , τ ^ - , Uu ^
« ὑμῶν ἐπὶ τὰ θηρία χχὶ ἐπὶ πάντα τὰ ἑρπετὰ τοῦ ἀγροῦ »' εἰπέ μοι οὖν" πῶς νῦν οὐχ αὐτὰ
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φούοῦνται ἡμᾶς, ἀλλ᾽ ἡμεῖς φεύγομεν ἐξ αὐτῶν; Εἶπεν ὅτι « ἔτι τρεῖς ἡμέραι xai Νηνευὶ
,
« χαταστραφήσετα: », xat οὐχ ἐποίησεν. Eimev Oct" « ἑκατὸν εἴκοσι ἔτη ἔσται ἡ Jem τῶν ἀνθοώ-
11. Au lieu de γράμματα, peut-étre faut-il lire πράγματα. --- 13. οὐχ. — 1^. φεύγωμεν.
de chasse '. Le prophete dit encore qu'à l'avénement du Christ, le lion et l'àne
paitront ensemble, le boeuf et la panthére mangeront en méme temps de la
paille?. Puisque tout cela n'est pas arrivé, mais au contraire que vous étes
combattus, comment dites-vous qu'est venu le Christ de Dieu?
[2] Le Chrétien : Ta question est double; il faut done quil y ait une double
réponse. D'abord, de ce que le prophéte a dit qu'à la venue du Christ la terre
serait en paix, 6e n'est pas de la paix comme tu l'entends qu'il a parlé; il
veut dire que la majorité des hommes se reposeront de l'idolàtrie et connai-
tront le Seigneur. Voilà une explication. D'ailleurs l'Église ἃ été en paix
pendant de longs temps et notre empire a possédé une paix profonde. Il n'y a
pas encore cinquante ans que les guerres actuelles ont. commencé. Voilà
une seconde explication. [3] Et en voici une troisiéme. Souvent Dieu semble
dire une chose et en fait ensuite une autre. Par exemple dans le livre de la
Genése, il dit des hommes : « Les bétes sauvages et tout ce qui rampe dans
« les champs vous craindra » *. Dis-moi done, pourquoi maintenant les bétes ne
nous eraignent-elles pas, mais est-ce nous qui les fuyons? ll dit : « Encore trois
« jours et Ninive sera détruit» »*; et il ne le fait pas. Il dit : « La vie des
« hommes sera de cent vingt ans » *, et nous voyons que la plupart des hommes
|. Is. 1t, 4; Mich. 1v, 3. — 2. Cf. Is. xi, 6-8. — 3. Les guerres actuelles : sans doute les campagnes
contre les Arabes. — 4. Gen. ix, 2. Le texte n'est pas cité littéralement; au lieu des serpents de la
campagne, la Genése parle des oiseaux du ciel, — 5. Jonas ΠῚ, à 6. Gen. ΥἹ
* fol. 136
v* b.
* fol. 13
* fol. 1
r* b.
ΤΟΙ 197
v? a.
ΠΟ]: 137
v9 b.
222 LES TROPHÉES DE DAMAS. [52]
πων », xai ἰδοὺ ὁρῶμεν ὅτι οὐδὲ ἐνενήκοντα πληροῦσιν οἱ πολλοὶ τῶν ἀνθρώπων. Ἀπεφήνατο xat
χατὰ τοῦ "Ay a6 χαὶ κατὰ Μανασσὴ xal κατὰ ᾿Ἐζεκίου; καὶ πάλιν ὡς ἀγαθὸς μετεμελήθη"
χατὰ γὰρ τὰ ἔργα τῶν ἀνθρώπων, οὕτω καὶ οἱ θεῖοι λόγοι ἐναλλάσσονται πρὸς τὸ συμφέρον.
[4] Τοῦτο δέ ἐστι τὸ παραδοξότατον, ὅτι χαὶ πολεμουμένη ἡ ἐχχλησία, ἀήττητος καὶ
ἄσύφεστος ἔμεινεν, καὶ πάντων χατ᾽ αὐτῆς προσχρουόντων, ὁ θεμέλιος ἀχίνητος ἔμεινεν. Τῆς
γὰρ χεφαλῆς xxi τῆς βασιλείας ἱσταμένης, καὶ ὅλον τὸ σῶμα εὐχερῶς ἀνανεοῦται, ἔθνος δὲ
* ἀκέφαλον τελείως τέθνηκεν. [D] Εἰπέ μοι δὲ, παρακαλῶ, οὐχὶ τὸ χέρας ὅπερ εἶπεν ὁ
Δανιὴλ ἀνὰ μέσον τῶν δέχα, αὐτὸν λέγετε τὸν ἠλιμμένον ὃν ἐχδέχεσθε, εἰς ὃν xai εἰρήνην
ἐλπίζετε;
Οἱ ἰουδαῖοι εἶπον: ναί: αὐτὸς γάρ ἐστιν ὁ μέλλων ἐπισυνάγειν τὸν Ἴσραηλ.
Ὁ χριστιανὸς εἴπεν᾽ xoi ὄντως οὐδέποτε σύγχυσις τοιαύτη γέγονεν οὐδ᾽ οὐ μὴ γενήσεται,
οἵα ἡ τότε μέλλει ἔσεσθαι, ὡς αὐτὸς ὁ Δανιὴλ μαρτυρεῖ, ὅτι χέρας πρὸς κέρας; ἤγουν βασιλεία
ἐπὶ βασιλείαν ἀναστήσεται, xoi χατὰ πᾶσαν τὴν οἰχουμένην συντριμμὸς χαὶ φόδος γενήσε-
p , , ES Ὁ * ῳ bu fei ? .
ται" χαὶ οὐδεμία ἄνεσις τότε ὀφθήσεται οὐδαμοῦ. Περὶ μὲν οὖν " τῆς εἰρήνης ἧς εἶπεν ὁ
3. ἐνἀλίσσονται. — 8. ἀνα. --- 10. ἐπασύναγειν. — 11. τοιαῦτη.
n'accomplissent méme pas quatre-vingt-dix ans. Il se prononce contre Achab ',
contre Manassé*, contre Ezéchias?; et, dans sa bonté, 1] change d'avis.
Selon les ceuvres des hommes, méme les paroles divines changent ainsi (et |.
s'adaptent) à l'utilité. [4] Ce qu'il y a de plus étonnant, c'est. que l'Église
attaquée soit restée invaincue et indestructible et que malgré toutes les atta-
ques dirigées contre elle son fondement soit resté inébranlable *. Tant que
la téte et l'empire restent fermes, tout le corps se renouvelle facilement,
tandis qu'un peuple sans chef est complétement mort. [5] Dis-moi, je te prie,
la corne dont parle Daniel au milieu des dix (cornes)', ne dites-vous pas
que c'est le Messie que vous attendez, en qui vous espérez aussi la paix?
Les Juifs dirent : Si, c'est lui qui doit rassembler Israél.
Le Chrétien : Eh bien, jamais il n'y a eu, jamais il n'y aura une confusion
telle que celle qui doit arriver alors, comme en témoigne Daniel : corne se
dressera contre corne, c'est-à-dire royaume contre royaume, et sur toute
la terre habitée il y aura ruine et crainte^.. Et nulle part on ne verra
1. III Regn. xvr, 29 ss. — 2. IV Regn. xxr, 10 ss. — 3. IV Regn. xx, 11; l'ordre chronologique
n'est pas respecté. Ezéchias est le pére et le prédécesseur de Manassé. Peut-étre, au lieu d'Achab,
faudrait-il lire le nom d'Achaz, pere d'Ézéchias. — ^4. Dans le Dial. Jas. et ῬαΡ. 9: Ὁ} θ0.. 2. 55:,.18
situation historique n'est plus la méme; les chrétiens sont persécutés par les nations, hais et combat-
fus de toutes parts; Grecs, Perses, Sarrasins se liguent contre eux. Cependant ils tiennent ferme :
leur empire n'est pas anéanti (οὔτε τὸ βασίλειον ἡμῶν χατήργηται), ils conservent leurs églises, ils bátis-
sent des autels, ils offrent le Saint Sacrifice. Cela n'est-il pas admirable? Ici, l'empire grec semble
encore en meilleure posture; il y a à peine cinquante ans que les guerres ont commencé : on peut en
espérer la fin elorieuse. — 5. Dan. vir, 7-8. — 6. Cf. Dan. vir,7 ss.; vim, 3 ss. Il n'y a pas ici une
citation littérale, mais seulement une allusion aux prophéties de Daniel.
σι
10
[53] LE SENS ALLÉGORIQUE. 223
προφήτης, αὕτη ἢ ἀπόδειξις. [6 Περὶ δὲ τοῦ" « χαὶ λέων Xa ὄνος ἅμα φάγονται ἄχυρα, καὶ
« βοῦς xxi πάρδαλις ἐν τῷ ἅμα βοσχηθήσοντα! », ἐμοὶ δοκεῖ τὰ ἔθνη χαὶ τοὺς ἐξ ἰουδ χίων
διὰ τούτων ὃ προφήτης αἰνίσσεται" ἢ τάχα καὶ τοὺς ἄρχοντας καὶ τυράννους χαὶ οἱονεὶ
λέοντας, ὅτι ἐν μιᾷ ποίμνη Χριστοῦ σὺν τοῖς πένησιν καὶ ἰδιώταις εἰρηνικῶς ποιμανθήσονται.
IV [1] Ὁ ἰουδαῖος εἴπεν" μή μοι κατὰ τὸν ἴδιον νοῦν χαὶ λογισμὸν τὰς γραφᾶς ἑρμιήνευε,
^ ,
2 (1.2 Yt, S AE LS a E» s A “( 37,5 DN -- : . ὃ e a.
ἀλλὰ ἔγκυψον εἰς αὐτὸν τὸν νοῦν xai τὸ βάθος τοῦ προφήτου, καὶ τῷ σχοπῷ χαὶ τῇ θεωρίχ
» - ^ LH ,
αὐτοῦ ἐξαχολούθησον: βαθὺς γὰρ ὁ νύμος.
*- € , , - ' ' P p , , ^ " , , ᾿
Ὁ χριστιανός" τί οὖν; χατὰ τὸ γράμμα νοεῖς χαὶ δέχῃ, ἢ κατὰ ἀναγωγὴν χαὶ
ε ΄, ^ ' 2 4
ἑρμηνείαν τὴν γραφὴν ἐχλαμιδάνεις ;
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O ἰουδαῖος εἶπεν" ἐγὼ ἑρμηνεῦσαι: τὴν γραφὴν οὐ πχρχδέχομαι πάντα γὰρ ἐνώπιχ τοῖς
τὰ - ' M , - ' , - , , '
εὖ νοοῦσιν, xxi φανερὰ τοῖς εὑρίσκουσι qwGctv καὶ γὰρ ἐκ τοῦ παρερμιηνεύειν πάντα χαὶ
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2? , - y ΕΣ * 3 H
ἐναλλάττειν, οἱ πολλοὶ πλανῶνται Ur, εὑρίσκοντες τὴν χλήθειαν.
ς ε ^ La -* Ὁ 3 el Y sU 4 Ὁ « , ^ -
[2] Ὁ χριστιανὸς εἶπεν" ἀχοῇ μὲν ἤκουον ὅ τι ἔχει τὰ ἐνταῦθα ἱκανωτάτους χαὶ νομομαθεῖς
' D ^ , ὃ , , / vod δ - , CEA E - '
περὶ τὴν γραφὴν ἰουδαίους" οὐ μιέντο! χαὶ ἤλπιζον συντυχεῖν αὐτοῖς διαπλατῦνα!ι. Διὸ παρα-
D) 3 : f. ; à
- M t - t ^ , ^ * H n , * , , , .
χαλῶ, ἐπειδὴ μᾶλλον ὑμεῖς τὸν νόμον χαὶ τὴν παλαιὰν διχθήχην ᾿ ἐπίστασθε ὡς xx-X* τὸ
, i 7 i -
9. ἐρμηνίαν.
alors de repos. Voilà ma démonstration sur la paix dont parle le prophete.
[6] Quant à la promesse que le lion et l'àne mangeront ensemble de la
paille, que le beeuf et la panthére paitront en méme temps ', il me semble
que par là le prophéte fait allusion aux nations et à ceux qui viennent du
judaisme. Peut-étre aussi par les lions désigne-t-il les chefs et les rois,
qui dans l'unique troupeau du Christ paitront en paix avec les pauvres et les
ignorants.
IV [4] Le Juif : Ne m'explique pas les Écritures selon ton propre esprit
el ton raisonnement personnel. Mais pénétre dans l'esprit et la profondeur
du prophéte; suis son but et sa vision. Car la loi est profonde.
Le Chrétien : Quoi donc? expliques-tu et recois-tu l'Éeriture selon la
lettre? ou l'entends-tu selon le sens spirituel? et allégorique?
Le Juif : Je n'accepte pas l'interprétation (allégorique) de l'Écriture. Car
tout (y) est accessible à ceux qui pensent bien, visible à ceux qui trouvent la
science. A vouloir tout interpréter et changer de sens, la plupart s'égarent et
ne trouvent pas la vérité.
[2] Le Chrétien : J'avais entendu dire ce que pensent là-dessus les plus
instruits et les plus savants des Juifs dans l'Ecriture; mais je n'espérais pas
me rencontrer avec eux pour discuter. Aussi, je vous prie, puisque vous eon-
naissez bien que la Loi et l'Ancien Testament s entendent selon la lettre et non
l. Is. ΧΙ, 6-8. — ἢ, ἀναγωγή signifle le sens spirituel de l'Ecriture; ef. Origene, De prine. 1v 3, & (ed
Ὁ
KOETSCHAU, p. 330, 2); 1v 3, 6 (id. p. 333, 6) ; 1v 3, 7 (id. p. 333, 13 et 26), et
* fol. 138
r" 8.
* fol. 138
v? a.
* fol. 138
v? b.
224 LES TROPHÉES DE DAMAS. [54]
γράμμα χαὶ οὐ xa ἑρμηνείαν ὑπάρχουσαν, διδάξατε, παραχαλῶ, πῶς τοῦ θεοῦ εἰρηχότος
ὅτι « ἐπικατάρατος ὃς οὐχ ἔχει σπέρμα ἐν ᾿Ισραήλ », ἐκεῖνος ἪἬλιοῦ ὁ θεσξίτης xx Ἔλ':σ-
σαῖος χαὶ ἄλλοι τινὲς μὴ ἐσγηχότες σπέρμα, μαχαρίζονται XXL παρ᾽ ὑμῶν χαὶ τοῦ θεοῦ"
U χ PUT τον eed:
Li r4 ^ ἢ τ ^ , —-— t ^ / , M 14 [i ^ LS
ὡσαύτως xxl Μελχισεδὲκ ὃν ἐπαινεῖ ἢ γραφὴ, παρθενεύσας φαίνεται, καὶ μέντοι ἱερεὺς θεοῦ
ὦν. [3] Πῶς δὲ καὶ ὁ Δαυὶδ ψεύδεται λέγων" « νεώτερος ἐγενόμην, καὶ γὰρ ἐγήρασα χαὶ
« οὐκ εἶδον δίκαιον ἐγκαταλελιμμιένον, οὐδὲ τὸ σπέρμα αὐτοῦ ζητοῦντα ἄρτους », τοῦ
΄ τῶ ἢ ' , Δ δ Ν Ἂς, e) ^ “- M i / M ^
σπέρματος τοῦ Ixxo6 ἐν Αἰγύπτῳ πρὸς ᾿Ιωσὴφ ζητοῦντος ἄρτους᾽ ὡσαύτως χαὶ Δανιὴλ
, , ͵ “ ᾽ ? , 5. " » m ^ , ^ * ,
UU ous φαίνεται λέγων, ὅτι « ἐτμήθη λίθος ἐξ ὄρους ἄνευ χειρῶν, xoi ἐπάταξε τὴν εἰχόνα,
« xxi ἐπλήρωσεν ὁ λίθος πᾶσαν τὴν γὴν ». Καὶ μὴν πολλαὶ πεδιάδες χαὶ θζλατται χαὶ ἔρημοί
εἰσιν ἐν τὴ γῆ᾽ πῶς οὖν ἐχεῖνος πᾶσαν τὴν οἰκουμένην πληρωθεῖσαν ὑπὸ τοῦ λίθου λέγει ;
[4] Ἰεζεχιὴλ δὲ χαὶ γέλωτα ἡμῖν προξενεῖ" τί λέγει μὴ ἐπιστάμενος, ἀλλὰ βαττολογῶν
' ΄ ^ . 7 et " » Y , , d 9? , ' DÀ '
xal Aéyow « ἣ πύλη αὕτη χεχλεισμένη ἔσται καὶ οὐχ ἀνοιχθήσεται, οὐδ᾽ οὐ μὴ οὐδεὶς
« διέλθῃ δι αὐτῆς, εἰ uh χύριος ὁ θεὸς εἰσελεύσεται δι αὐτῆς καὶ ἐξελεύσεται, xxi ἔσται
, ax 5 1 ccs , , 7 E 1 D E ΄,
( χεχλεισμένη » εἰς τὸν αἰῶνα. [Ποίαν πύλην Aévsts Ἢ ποῦ ἐστιν ἄρα, ἵνα πορευθέντες
ὀψόμεθα αὐτήν; ἄρα περὶ τῆς τοῦ ναοῦ ὑμῶν λέγει; ἀλλ᾽ οὐ μόνον ἠνοίχθη, χλλὰ χαὶ ἐνεπυ-
1. xat. — t. ὡς αὕτως. --- 7. ὡς αὕτως. — 1^. χεχλεισσμένη.
selon l'explication (allégorique), apprenez-moi comment, Dieu ayant dit :
« Maudit celui qui n'a pas d'enfant en Israél »', le fameux Élie le Thesbite?,
Élisée?,et d'autres encore, bien que n'ayant pas d'enfants, sont bénis de vous
et de Dieu; de méme Melchisédech, que loue l'Écriture, est évidemment resté
vierge bien qu'étant prétre de Dieu*. [3] Comment aussi David ment-il en
disant : « J'étais jeune et j'ai vieilli et je n'ai pas vu de juste abandonné ni sa
« descendance mendiant son pain »*? Les enfants de Jacob n'ont-ils pas mendié
leur pain en Egypte prés de Joseph *? De méme encore Daniel conte une fable
en disant: « Une pierre fut arrachée à la montagne sans (le secours d'aucune)
« main, et elle frappa la statue, et la pierre remplit toute la terre »*. ll y a
sur la terre beaucoup de plaines, de mers, de déserts : comment donc le
prophéte dit-il que toute la terre habitée est remplie par la pierre? [4] Lui
aussi Ézéchiel nous donne à rire; que dit-il, sans savoir mais en radotant :
« Cette porte méme sera fermée; on ne l'ouvrira pas; personne ne la franchit
« sinon le Seigneur Dieu qui entrera par elle et sortira par elle, et elle sera
« fermée pour l'éternité »*. De quelle porte parle-t-il? oà donc est-elle afin
que nous allions la voir? Dit-il une porte de votre temple? mais non seule-
1. La stérilité était regardée en Israél comme un chátiment de Dieu. Cf. Os. ΙΧ, 14. Mais je ne puis
identifier dans la Bible le texte qui serait ici cité. — 2. Cf. ΑΜΒΒΟΙΒΕ, De Virgin. 13, 12; P. L. XVI
192; JÉROME, Ad Jovin. τ, 25; P. L. XXIII, 255. — 3. La Bible n'affirme pas plus la virginité d'Élisée,
que celle d'Élie : au plus permet-elle de la supposer. — ^. Cf. Gen. xiv, 18. — 5. Ps. XXXVI (XXXVII),
25. — 6,'Gf. Gen. xum, 1 58: 7- Dam bs m8 ΕΘΝ CRETA.
et
10
»
10
- 45
[55] L'INCARNATION. 225
ρίσθη. Εἶδες πῶς ψεύδοντα! οἱ προφῆτα! μὴ ἐπιστάμενοι ἃ λέγουσιν: εἰ γὰρ ἠλήθευσαν,
δειξόν μοι τὸν λίθον τὸν τὴν οἰχουμένην πληροῦντα, χαὶ τὴν πύλην τὴν εἰς αἰῶνα χεχλεισ-
μένην, χαὶ δίχαιον μὴ δεόμενον ἄρτου, καὶ μάλιστα τὸν 'Io6 τὸν ἐπὶ χρόνους ἐνδεῖ γενόμενον.
[5] 'O ἰουδαῖος εἶπεν: μὴ ὕδριζε τοὺς προφήτας, ἐπεὶ κἀγὼ χαθάπτομαι τῶν σῶν
διδασχάλων, χαὶ γίνεται μάχη" πάντα ὅσα εἶπαν οἱ προφῆται, ἀλήθειαν ^ εἶπον, ἀλλ᾽ ἡμεῖς
πάντως οὐκ οἴδαμεν τῶν λεγομένων τὴν δύναμ.
Ὁ χριστιανὸς εἴπεν᾽ καλῶς εἶπας ὄντως ὅτι οὐκ οἰδχτε" εἰ γὰρ ἐγινώσχκετε, οὐχ ἂν τῇ
ἀληθεία ἀντεπίπτετε.
V [4] Ὁ ἰουδαῖος εἶπεν" ποία ἀλήθεια τοῦ εἰπεῖν ὅτι θεός ἐστιν ἄλλος πλὴν τοῦ μόνου
θεοῦ" τοῦτο ἀλήθεια: μιὴ γένοιτο; ἀλλὰ τὸ εἰπεῖν ὅτι ἐν μήτρα καὶ ἐν ῥυπαρίχ γυναιχείας
φύσεως ἔμεινεν θεὸς, τοῦτο ἀληθές: οὐδαμῶς.
Ὡς δὲ τοῦτο εἶπεν ὁ ἑδραῖος, ἤρξαντο χράζειν πάντες οἱ σύνεθνοι αὐτοῦ" ἴλεος, ἴλεος! μὴ
γένοιτο ! καθαρὸν τὸ θεῖον χαὶ οὐράνιον, καὶ ἄφθαρτον.
Κατασείσας τοίνυν αὐτοὺς μικρὸν, ὁ χριστιανός φησιν᾽ εἴπατέ μοι παντοδύναμος ᾿ ἐστιν
ὁ θεός; ναὶ 00 ; πάντα ὅσα ἐποίησεν χαλὰ ἐποίησεν ναὶ ἢ οὔ;
Ot ἰουδαῖοι εἶπαν" ναί.
3. ἐπι. — 4. χαγώ.
ment on l'a ouverte; on l'a encore incendiée. Tu vois comment se trompent
les prophétes, en ne sachant pas ce qu'ils disent. S'ils ont dit la vérité,
montre-moi la pierre qui remplit toute la terre habitée, la porte éternellement
fermée, le juste qui ne manque pas de pain, et surtout Job qui fut pour un
temps indigent '.
[5] Le Juif : Ne traite pas insolemment les prophétes; sans quoi moi
aussi je m'attaque à tes maitres, et il y aura bataille. Tout ce qu'ont dit
les prophétes est vrai, mais nous ne savons pas entierement la valeur de ce
qu'ils ont dit.
Le Chrétien : Tu as bien dit que vous ne savez pas. Car si vous saviez,
vous ne résisteriez pas à la vérité.
V [1] Le Juif : Quelle vérité de dire qu'il y a un autre Dieu que le Dieu
unique? Est-ce là la vérité? loin de là. Et de dire que Dieu est resté dans le
sein et dans la souillure d'une femme, est-ce vrai? pas du tout.
Lorsque l'Hébreu eut dit cela, tous ses compatrioles se mirent à erier :
Pitié, pitié! Loin de là! Dieu est pur, céleste, incorruptible!
Le Chrétien leur fit signe de se taire et reprit : Ditesemoi : Dieu est-il tout-
puissant? oui ou non? Tout ce qu'il a fait, l'a-t-il bien fait^? oui ou non?
Les Juifs : Oui!
1. Job 1, 6 ss. — 2. Cf. Gen. 1, ^ οἴου r, 31.
* fol. 13:
* fol. 139
r* b.
* fol. 139
v? a.
Ἐ 0]. 139
v?:b.
226 LES TROPHÉES DE DAMAS. [56]
[2] 9 χρ'στιανὸς εἶπεν" πῶς οὖν ὁ πάντα δυνάμενος, ἐν μήτρᾳ γυναικὸς ἐνοικῆσαι οὐχ
ἠδύνατο ἀφθζοτως xxi ἀμιάντως ; εἰ γὰρ αὐτὸς τὸν τόκον τοῦ ἀνθρώπου ἐποίησεν, πάντως
δὲ D τ ὃς , 0 ΄ὔ , N T E] Ute * » Dy? δέ: ,
οὐδὲν ἀκάθαρτον T, ἀνθρωπεία φύσις xxi γέννησις, ἐπεὶ ὁ θεὸς αἴτιος. Εἰπέ μοι δέ" οὐκ
ἔστιν ^ φύσις τοῦ ἀνθρώπου καὶ τῆς γυναιχὸς μία;
Ὁ ἰουδαῖος eimev: vat^ πάντες EX πηλοῦ εἰσιν.
Ὁ χριστιανὸς εἶπεν" xoi ἰδοὺ ἐν τῷ προφήτῃ λέγει, ὅτι « ἐνοιχίσω ἐν αὐτοῖς χαὶ ἐμπερι-
D , M , 1 , Wr) / " 30 NY 1 M , ΄
« πατήσω ». [αν ἐκ γυναιχὸς μιαίνεται, xo ἐξ ἀνθρώπου μιαίνεται" εἰ δὲ τὸ θεῖον ἀμόλυντον,
ὴ 50 * e e Δ ) 4L , 2 ,ὔ ' NE ὐδὲ : * v τὸ [ 6 9T 7
γνῶθι — ὁτι ὥσπερ τὴν βάτον οὐχ ἐμίανεν τὸ πῦρ, οὐδὲ τοὺς τρεῖς παῖδας ἢ βαδυλωνία
΄ ὐδὲ 1 , €- n - 2 ' DENS! 1 ' ε € - ΄ »W
χάμινος, οὐδὲ τὸν ᾿Ιωνᾶν ἡ τοῦ χήτους γαστὴρ, οὐδὲ τὸν Δανιὴλ ἡ πεῖνα τῶν λεόντων, οὐδὲ
τὸν ἥλιον τοῦτον ἣ ἐν βορδόρῳ χατάθασις, οὐδὲ τὸ πῦρ ὑπὸ σχυδάλων μιαίνεται, οὕτως καὶ
ὁ θεὸς λόγος παντοδύναμος ὧν, ὥσπερ πλευρὰν ix τοῦ Ἀδὰμ. ἔλασεν καὶ γυναῖχα ἐποίησεν,
οὕτως ἐχ γυναιχὸς σάοχα ἐκομίσατο χαὶ φθορὰν οὐχ ὑπέμεινεν. Kat ὑπὲρ λόγον μὲν τὸ μυστή-
prov, ἐπὰν δὲ φανερωθῇ, οὐχέτι ἐστὶν μυστήριον. [3] Πλὴν καθὼς χωρεῖς, dxoucov: ὥσπερ
, [3 ^ e ΄ ze " , * M " ἽΣ
ἐν βήσσα ὑελίνη ὕδωρ βάλλων, xxi κατέναντι τοῦ ἡλίου θήσας πῦρ πολλάκις «ἐξήνεγχας
à D ᾿ ? ) ,
1. ἐνοἰχῆσαι. — 8. οὐχεμιίανεν.
[2] Le Chrétien : Comment donc le tout-puissant n'a-t-il pas pu habiter le
sein d'une femme, sans étre corrompu ni souillé? Car s'il a fait l'enfantement
des hommes, la nature et la génération humaines n'ont absolument rien d'im-
pur, puisque Dieu en est l'auteur. Dis-moi : la nature de l'homme et celle de la
femme ne sont-elles pas une?
Le Juif : Si; tous viennent du limon'.
Le Chrétien : Voici que dans le prophéte Dieu dit : « J'habiterai parmi eux
« et je me proménerai avec eux »*. S'il est souillé par la femme, il est aussi
souillé par l'homme. Mais si Dieu ne peut étre souillé, sache que, comme le feu
n'a pas souillé le buisson?, comme la fournaise de Babylone n'a pas souillé
les trois enfants, ni le ventre de la baleine Jonas, ni la faim des lions Daniel*,
comme ce soleil n'est pas souillé par sa descente dans la fange, ni le feu par
les cendres, de méme le Verbe divin qui est tout-puissant, comme il a pris
une cóte d'Adam et en a fait la femme", ainsi il a pris une chair de la femme
et il n'a pas subi la corruption. C'est là un mystére au-dessus de la raison;
lorsqu'il est manifesté, ce n'est plus un mystere. [3] Écoute toutefois, comme
tu le peux. Si tu verses de l'eau dans un vase de verre et que tu places ce
vase en face du soleil, souvent tu produis du feu sans que le vase soit abimé
ou brisé, sans que l'eau soit souillée, sans que le soleil soit diminué ou
1. Cf. Gen. r1, 7. — 2. Cf. Lév. xxvi, 12. La citation textuelle est en fait tirée de II Cor. vr, 16. C'est
d'une maniére large qu'elle est attribuée au prophéte. Saint Paul d'ailleurs donne déjà cette parole
comme une citation: Cf. encore Jér. xxxr, 1. — 3. Cf. Ex. imn, 2. — 4. Cf. Dan. rm, 23 $s. — 5. Cf.
Jon. 11, 1 ss. — 6. Cf. Dan. vit, 18 ss. — 7. Cf. Gen. 11, 21 ss.
10
[57] L'INCARNATION., 227
^ Li -- 5, , ^ , νι D "s , , ^ " e^, 42 , "
xxi οὐδὲν 7; βῆσσα ἐδλάθη ἢ συνετρίθη, οὐδὲ τὸ ὕδωρ ἐμιώθη, οὐδὲ ὁ ἥλιος ἠλαττώθη ἢ
ἐμολύνθη. οὕτω χαὶ ὁ Χριστοῦ ἐκ παρθένου τύχος πχροχδόξως Ὑενόμενος Luctus ἀσάλευτος.
eU. Tj, OV e "X298 oU 70X06 παρ. 2504 γενόμενος £ULETVEV ασαλευτος
, ' DING! * σι - , , »N - Fem " Ἂν
οὐ γὰρ ἠδύνατο γυμνὴ θεότης φανῆναι ἀνθρώποις, οὐδὲ παθεῖν ὑπὲρ ἡμῶν.
VI [1] 'O ἰουδαῖος εἴπεν᾽ πῶς θεὸς ὧν ὡς λέγεις, ἑαυτὸν σῶσαι οὐχ ἴσχυσεν" θεὸς γὰρ
- *
, / , L4 ^ /
ὃ ἀποθνήσχων, Ουχ ἕν!» Un γένοιτο.
10
΄ ^ , —-- o5 , τῷ , * “ 92 . , "
O χριστιανὸς ἐχ στόματος τοῦ ipud χίου χαταισχῦναι αὐτὸν βουλόμιενος ἠρώτησεν οὕτως"
»! - * »
4 eM ^ , , & ^ NI 2; ' * » - , 4
οὐχ οἷδα περὶ τούτου εἰπεῖν σοι. Μᾶλλον δὲ σὺ τοῦτό μοι εἰπὲ, «(εἰρωνικῶς"-- ἐγένετό τις
, * , "3.4 / z Ὁ ^ A, “ - * m ,
ἀνθρώπων ἢ γίνεται ᾿ἀναμάρτητος, τοῦ Δαυὶδ λέγοντος ὅτι « πᾶς ᾿ ἄνθρωπος ψεύστης », * fol. 110
^ D ; , ὃ o4 2737 ' Ao e LN , 1 SM o ^ * , , r a.
« καὶ πάλιν οὐ διχαιωθήσετα! ἐνώπιόν σου πᾶς ζῶν », χαὶ πάλιν᾽ « ἰδοὺ γὰρ ἐν ἀνομίαις
- LI L]
M θ᾽ 4 * » ΄ ET. ^" A. , - , t D em La 2 'O , r$ ' . , c E
& συνελήφθην, καὶ ἐν ἁμαρτίαις ἐκίσσησέν με ἡ μήτηρ μου »; Ὁμοίως xxi ὁ 'ló6 φησιν
(e γὰο χαθχοὺς ἀπὸ ῥύπου; οὐδεὶς, οὐδ᾽ ἂν μίχ ἡμέοα ζωὴ χὐτοῦ ἀπὸ τῆς vil
« τίς γὰρ χαθαρὸς ἀπὸ ῥύπου: ic, οὐὺ ἂν μία ἡμέρα ζωὴ αὐτοῦ ἀπὸ τῆς γῆς »-
΄ $ - t d * , ᾽ν , ΄ ᾽ ^ ΄ ,
O ἰουδαῖος εἶπεν" οὕτως ἐστίν" οὐδεὶς ἀναμάρτητος, εἰ" μὴ μόνος ὁ θεός.
Ὁ χριστιανὸς εἶπεν" δύνατα. ἄνθρωπος ἀνθρώπων ἁμαρτίας συγχωρῆσαι ἢ ἐξαλεῖψαι;
t , - * ὸ 5 , s , ΄ ΄ὔ
O ἰουδαῖος εἶπεν" οὐδεὶς, εἰ μὴ μόνος ὁ θεός.
[2] Τότε ὁ χριστιανὸς διεγείρων ἅπαντας πρὸς τὴν ἀχρόχσιν εἶπεν" διεγέρθητε, ἀδελφοὶ,
1. βήσσα. — 1. ἐλαττώθη. — 6. χαταἰσχύναι. --- 7. περι. — 7. ἠρωνίω. — 1^. μη. -- 135. διἐγείρων.
souillé; de méme l'enfantement virginal du Christ, miraculeusement accompli,
S'est fait sans passion. La divinité toute seule ne pouvait apparaitre aux
hommes ni souffrir pour eux '.
VI |4] Le Juif : Comment étant Dieu, ainsi que tu le dis, n'a-t-il pas pu se
sauver lui-méme*? Car il n'est pas possible à Dieu de mourir. Loin de là!
Le Chrétien, voulant confondre le Juif de sa propre bouche, lui demanda
(alors) : Je ne sais te répondre là-dessus. Mais toi, dis-moi plutót, y a-t-il eu,
ou y a-t-il un homme qui soit sans péché, alors que David dit : « Tout homme
« est menteur »*; et encore : « Nul vivant ne sera justifié devant tol » '; et
encore : « Voici que j'ai été coneu dans les injustices et que ma mere m'a
« concu dans les péchés »*. De méme Job dit : « Qui est pur de toute souil-
« lure? personne, pas méme s'il n'a vécu qu'un jour sur la terre »
Le Juif : Il en est ainsi : personne n'est sans péché, sinon Dieu seul.
Le Chrétien : Un homme peut-il pardonner ou effacer les péchés des
hommes?
Le Juif : Personne, sinon Dieu seul 7.
(2] Alors, le Chrétien exeita tout le monde à écouter et dit : Maintenant,
1, Cf. Dial. antimonoph. 52; éd. BoNwETSCH, p. 135, 24 : οὐδὲ γὰρ αὐτοὶ γυμνὴν ἴδεσθαι θεότητα ἔφερον
— 2. Cf. Matth. xxvir, 40. — 3. Ps. oxv (cxvr), 3. ἃς: P8. CXLII (CXLit), 3 » Ps. LL (L1), 7
6. Job xiv, 4, 5. — 7. Cf. Me. 1, 7. Pour toute cette discussion, cf. Dial. Pap. et Jas. 12, p. 69
ἢ ss. On y retrouve à peu prés les mémes lextes : Job xiv, ^, 5; Ps. cxtmn (cxt, 2, et surtout I
LII, 7-9, qui est longuement commenté eomme ici
* fol. 140
rez der
* fol. 140
v? a.
* fol. 140
v? b.
298 LES TROPHÉES DE DAMAS. [58]
ὧδε τὸν νοῦν" στῶμεν κατ᾽ αὐτῶν" ἐν γὰρ τοῖς λόγοις τῶν χειλέων αὐτοῦ “συνελήφθη ὁ
ἁμαρτωλός. Ἀλλὰ παοέστω ἡμῖν ἀμφοτέροις Ἡσαίας ἐχεῖνος ὁ μέ θεολόγος, χαὶ ἐχεῖν
ap . ἡμῖν ἀμφοτέροις Ἡσαίας éxeivoc ὁ μέγας Yyoc, * 0G
ἀψευδῶς δηλώσει χαὶ νεσάσει τὸ προχείμενον. Εἶπαν τοίνυν οἱ θαυμάσιοι! οὗτοι, οἱ φωστῆρες
τοῦ ᾿Ισρχὴλ, ὅτι ἄνθρωπος ἁμαρτίας ἀνθρώπου συγχωρῆσαι οὐ δύναται, οὐδὲ ἀναμάρτητος
εἰναι εἰ μιὴ μόνος ὁ θεός. «Ημῶν τοίνυν ἀποδειχνυόντων ὅτι ἄνθρωπός τις ἀποθανὼν χαὶ ἀνα--
μάρτητός ἐστιν καὶ ἁμαρτίας ἡμῶν συνεχώρησεν, ἀνάγχη πᾶσα. ὁμολογεῖν αὐτὸν χαὶ θεὸν εἶναι
ἀληθινόν: [9] « Ἄνθρωπός τις, φησὶν ὁ Ἡσαΐας, ἐν πληγῇ ὧν, χαὶ εἰδὼς φέρειν μαλαχίαν »*
ἰδ 8.59). L PES N e 7) € - ΄ * ^ NODE - Y - ENS
ἰδοὺ ἄνθρωπον λέγει. « Αὐτὸς τὰς ἁμαρτίας ἡμῶν φέρει " χαὶ περὶ ἡμῶν ὀδυνᾶται »* ἰδὸυ
τὰς ἁμαρτίας ἡμῶν ὁ ἄνθρωπος ἐχεῖνος βαστάζει φησίν: « αὐτὸς ἐτραυματίσθη διὰ τὰς
« ἁμαρτίας ἡμῶν: τῷ μώλωπι αὐτοῦ ἡμεῖς ἰάθημεν, καὶ χύριος παρέδωχεν αὐτὸν ταὶς ἁμαρ-
« τίαις ἡμῶν ». Eica ἐπήγαγεν χαὶ τῷ ποίῳ τρόπῳ ἰάσατο ἡμᾶς" « ὡς πρόδατον ἐπὶ σφαγὴν
« ἤχθη, χαὶ ὡς ἀμνὸς ἐναντίον τοῦ χείροντος αὐτὸν ἄφωνος, οὕτως οὐχ ἀνοίγει τὸ στόμια
« αὐτοῦ ». Λάλει προφῆτα᾽ πρέπει γάρ cov « ἀπὸ τῶν ἀνομιῶν τοῦ λαοῦ μου ἤχθη εἰς
7Ζ JA Sl - » s ΄ ^ ΄ , ΄ , d ὃ ^ quA
« θάνατον ». [4] Ὅρα πῶς ἄνω xal κάτω τὸν παθόντα ἀναμάρτητον ἀγωνίζεται δεῖξαι, xou
δι᾿ ἄλλων σωτηρίαν ἑαυτὸν προδώσαντα, " οὐ μόνον δὲ, ἀλλὰ xal τὴν ἐσχάτην ἀπόφασιν
1. χαταυτῶν. — ὅ. τίς (accent effacé de 1'* main). --- 7. πληγὴ. — 8. περι. — 9. ἐκχείνος. — 11. ἐπι.
— 12. οὐχανοίγει.
éveillez vos esprits, fréres. Levons-nous contre eux! D'aprés les paroles de
ses lévres, c'est un pécheur qui a été congu. Eh bien, que décide entre nous
deux Ísaie, ce grand théologien! il nous montrera sans mensonge (la vérité)
et nous départagera. Ces hommes admirables, les lumiéres d'Israél, nous ont
dit qu'un homme ne peut pas pardonner les péchés d'un homme, que personne
n'est sans péché sinon Dieu. 51 done nous montrons qu'un homme mortel est
sans péché, et qu'il a racheté nos péchés, il faut de toute nécessité confesser
quil est aussi vraiment Dieu. (3] « Un homme, dit Isaie, blessé et sachant
« supporter la faiblesse »'. Il parle donc d'un homme. « Il porte nos péchés et
« est chargé pour nous »*. Ainsi cet homme, dit le prophéte, porte nos péchés.
« ll a été blessé pour nos péchés; nous avons été guéris par sa meurtrissure.
« Le Seigneur l'a livré à cause de nos péchés » ὃ. Puis Isaie explique de quelle
maniére il nous ἃ guéris. « Il a été conduit comme une brebis à la boucherie,
« et comme un agneau muet devant celui qui le tond, ainsi il n'ouvre pas sa
« bouche »*. Parle, prophete, cela te convient : « Il a été conduit à la mort par
« les impies de mon peuple » *. [4] Vois comment, du commencement à la fin, il
s'efforce de montrer que celui qui souffre est sans péché et qu'il se livre lui-
1. Is. 111, 3. Le. chapitre rir d'Isaie, texte classique dans la controverse juive dés les origines (cf.
Act. Ap. viIL, 28 ss.), est cité aussi dans la Didascalie de Jacob, 26 et 28; éd. Nau, p. 761 [51] s. Cf.
aussi JusTIN, Dial. 13, 1 ss.; xiv, 2. — 2. Is. Lut, 4. — 3. Is. LII, 5, 6b. : ἁμαρτίας B, ἀνομίας NAQ.
— ^. Is. 111, 7b. — 5. Is. 1111, 8b.
σι
οι
. 10
[59] LA REDEMPTION. 229
χατὰ τῶν σταυρωσάντων αὐτὸν προλέγει᾽ « xxi δώσω γάρ φησι τοὺς πονηροὺς ἀντὶ τῆς
^
e , ΡῈ ' , , ^ "i ΄ , - ' ᾶ " , Ξ
« ταφῆς αὐτοῦ, καὶ τοὺς πλουσίους ἀντὶ τοῦ θανάτου αὐτοῦ ». ᾿Ιδοὺ δὴ σαφῶς ἐνταῦθα χαὶ
,
" * 9e
ἐποιίῆσεν, οὐδὲ
θανάτου χαὶ ταφῆς τινος ἀναμαρτήτου ἐμνημόνευσε λέγων, ὅτι « ἀνομίαν οὐχ
LI
« εὑρέθη δόλος iv τῷ στόματι αὐτοῦ ». Καὶ « τὰς ἁμαρτίας αὐτῶν, φησὶ, αὐτὸς ἀνήσει"
, ,
yl T7 ἊΝ δόθ; ἰς 62 S ἐν uz EE ἔοι λυ - 25 ; μ ^ » 4
« «vU ὧν παρεθοῦη εἰς ὕχνατον Ἢ ψυχὴ αὐτοῦ, καὶ ἐν τοῖς ἀνόμοις ἐλογ'σ)η,) WAV αὐτὸς
« ἁμαρτίας πόλλῶν ἀνήνεγχε, χαὶ διὰ τὰς ἁμχοτίας αὐτῶν πχιεδόθη ». ὃ Τί Xo γέγετε
μαρτίας π (νήνεγχε, s ἁμαρτίας αὐτῶν παρεδόθη ». [9] Τί ἀρὰ λέγετε,
* ^ " ε , , qs i 7 m ^ 0M. ^ m ^ .
ὦ φίλοι; ἄρα ὁ ἡλιμμένος ^ ὑμῶν ἐστιν περὶ οὗ εἴρηται ταῦτα ; οὐδαμῶς" εἴπετε γὰρ ὅτι
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ἐχεῖνος οὐ σταυροῦται. Ἀλλὰ τί; ἄρα μὴ περὶ αὐτοῦ ὁ Ἡσαίας εἶπεν;
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ἐστιν xxi ἁμαρτίας συγχωρῆσαι οὐ δύναται, πλὴν ὅτι οὐχ εἶπεν" ὡς πρόδθατον ἐπὶ σφαγὴν
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X fj £)) T0 ^ [1 , Aer ἔχ K * Ἀδὰ , ἣν , E —P - ἦν pd. n ES. " -
ἤχθην, ἃ ἤχθη, περὶ ἑτέρου τινός. Kal « ὡς ἀμνὸς ἐναντίον τοῦ χείροντος αὐτὸν ἄφωνος,
" , , v , Ὁ , ^ ᾽ ^ Li , , - ""
« οὕτως οὐκ ἀνοίγει τὸ στόμα αὐτοῦ ἐν τῇ ταπεινώσει αὐτοῦ ἡ χρίσις αὐτοῦ ἤρθη ».
, * ΄ , , « T ^ ^ ἢ , ' '
[6]. ᾿Ιδοὺ xai ἑκουσίως πάσχοντα αὐτὸν ὁ προφήτης εἶπεν φησὶ γὰρ, ὅτι ταπεινώσας ἑαυτὸν
"S
ἐπηγαγεν" « τὴν
χατεχρίβη. Εἶτα δειχνὺς ὅτι οὐχ ὅμοιος τῶν πολλῶν ἀνθρώπων ἐστὶν,
« δὲ γενεὰν αὐτοῦ τίς διηγήσεται; ὅτι αἴρεται ἀπὸ τῆς γῆς ἡ ζωὴ αὐτοῦ ». Ὁ δὲ Ἡσαΐας
' LS ' » ' ' , “ὦ Ψ - , - , , f
καὶ γενεαλογεῖται χαὶ οἴδαμεν τὴν γενεὰν αὑτοῦ. [7] Οθεν σαφῶς ἐν τοῖς εἰρημένοις 0
1. ἄντι. --- 3. 0266. — 8, περι.
méme pour le salut des autres. Bien plus, i! prédit méme la derniere sentence
contre ceux qui l'ont crucifié : « Je donnerai, dit-il, les méchants pour sa
« sépulture et les riches pour sa mort » '. Ici, il fait bien mémoire de la mort et
de la sépulture d'un innocent quand il dit : « Il n'a pas fait d'injustice; on
« n'a pas trouvé de ruse dans sa bouche ν΄. Et : «Il remettra les péchés de ceux
« pour qui son àme a été livrée à la mort, il ἃ été compté parmi les impies, il
« a porté lui-méme les péchés d'un grand nombre et il a été livré à cause
« de leurs péchés »?. [5] Que dites-vous, mes amis? Est-ce votre Messie dont
le prophéte parle ainsi? Nullement : ear vous avez dit qu'il n'est pas erucifié.
Mais quoi? Isaie n'a-t-il pas parlé de lui-méme? Mais c'est un homme et il
ne peut pardonner les péchés. D'ailleurs il aurait dit : J'ai été conduit comme
l'agneau à la boucherie, et non : «il ἃ été conduit », à la troisieme personne;
ni non plus : « comme l'agneau muet devant celui qui le tond, ainsi il n'ouvre
« pas sa bouche dans son humiliation. Son jugement a été enlevé » ᾿ς Ὁ De plus
le prophete dit qu'il souffre volontairement : « C'est pour s'étre humilié quil
« ἃ été condamné ». Et pour montrer qu'il n'est pas semblable à la masse des
hommes, il ajoute : « Qui racontera sa génération? sa vie est enlevee de la
« terre »^. Or Isaie a une généalogie et nous connaissons sa génération.
[7] Ainsi, dans ce qu'il a dit, le prophete a bien montré que le Christ est sans
péché, qu'il pardonne les péchés, qu'il n'a pas de généalogie, quil a éte
l5. 8h
1, I8, L11), 98, — 2. LIII, 9a. — 3. Is. Lui, 11b, 12b 4. Is. Lil «Βα » 18
* fol. 141
* fol. 141
r* b.
230 LES TROPHÉES DE DAMAS. ! [00]
προφήτης ἔδειξεν ὅτι χαὶ ἀναμάρτητος ὁ Χριστὸς, χαὶ ἁμαρτίας συγχωρῶν, ὅτι καὶ ἀγε--
νεχλόγητος £x πατρὸς ἐγεννήθη πρὸ πάντων τῶν αἰώνων, χαὶ ὅτι ἑκουσίως ἑαυτὸν παρέδωχεν,
ἀλλὰ xoi ὅτι μέλλουσιν οἱ σταυρώσαντες αὐτὸν ὑπομεῖναι τὴν ἐσχάτην τιμωρίαν᾽ « xal
« δώσω γάρ, φησι, τοὺς πονηροὺς ἀντὶ τῆς ταφῆς αὐτοῦ, χαὶ τοὺς πλουσίους ἀντὶ τοῦ
* fol. 141 « θανάτου αὐτοῦ ». Τίς δὲ ἀγνοῇ ὅτι καὶ οὐ μετὰ πολὺν χρόνον τοῦ " πάθους τοῦ Χριστοῦ, 5
Pin. 7M0ov Τῖτος xxi Οὐεσπασιανὸς, xoi ἐνεπύρισαν ὑμῶν χαὶ τὴν πόλιν χαὶ τὸν ναὸν, χαὶ
ἀμυθήτους μυριάδας χατέσφαξαν, χαὶ ἀνζγχην ὑμῖν λιμοῦ. μεγάλην ἐποίησαν, ὥστε χαὶ
τὰ τέχνα. αὐτῶν ἔφαγόν τινες ὑμῶν, ὥς φησιν Ἰώσηπος ὁ ἑδραῖος ὁ ὑμέτερος συγγραφεύς.
[8] Τί δέ; ἄρα καὶ αὐτὰ τὰ πράγματα οὐ μαρτυροῦσιν; ἰδοὺ γὰρ ἑξακόσια λοιπὸν ἔτη,
ἔρημοι xoà ἀποίμαντοι xo διεσπαρμένοι ἐστέ: ἕως οὗ μὲν γὰρ ἐσταυρώσατε τὸν Χριστὸν, 10
χἂν εἴδωλα προσεχυνήσατε, χἂν προφήτας ἀπεχτείνατε, χἂν τὸν νόμιον παρεδαίνετε, ἢ
* PM συνεχώρει ὑμῖν * ἢ ἐπαίδευεν, xai πάλιν ἀνεχαλεῖτο ὑμᾶς ὁ θεός. Οὐδέποτε γὰρ ὡς νῦν
NS τοσούτους χρόνους ἀπώσατο χαὶ ἠμέλησεν ὑμῶν xoi μέντοι τοὺς χρόνους τούτους οὐδὲ
4 vX
? , , t - ^ DEN E , Y , 2.
προφήτην ἐσφάξατε ἐξ ὑμῶν, μᾶλλον δὲ οὐδὲ ἔχετε" οὐδὲ μόσχον πεποιήχατε. Ἰδοὺ οὖν
e
ὑμεῖς ὁμολογήσατε, ὅτι οὐδεὶς ἀναμάρτητος εἰ μὴ μόνος o θεὸς χαὶ ἁμαρτίας συγχωρῆσαι 15
3
9. μετα. — 5. πολὺ. — 6. ἦλθεν. — 6. ἐνεπύρησαν. — 7. ἀμυθίτους. — 8. τινὲς. — 11. x&v (2 fois). — 11.
προσεχύνήσατε (le 1“: accent a été effacé).
engendré par le Pére avant tous les siécles', qu'il s'est livré volontairement
lui-méme, et encore que le dernier chátiment est réservé à ceux qui l'ont
crucifié : « Car, dit-il, je dónnerai les méchants pour sa sépulture et les
« riches pour sa mort »*. Qui ignore que peu de temps aprés la passion du
Christ vinrent Titus et Vespasien, qu'ils incendiérent votre ville et votre
temple, qu'ils égorgérent d'innombrables milliers d'hommes, qu'ils vous rédui-
sirent à une grande famine, si bien que quelques-uns de vous mangérent
méme leurs enfants, à ce que dit l'Hébreu Joséphe, votre historien?? [8] Quoi
donc? Les faits eux-mémes ne sont-ils pas des témoins? Voici maintenant
six cents ans* que vous étes sans société et sans chef, dispersés. Jusqu'à ce
que vous ayez crucifié le Christ, si vous veniez à adorer les 1doles, à tuer les
prophétes, à transgresser la Loi, Dieu vous pardonnait, vous instruisait, et
vous appelait de nouveau. Jamais aussi longtemps que maintenant, 1] ne vous
a repoussés et délaissés. Pourtant ces temps-ci, vous n'avez pas égorgé de
prophéte de chez vous? — vous n'en avez méme pas — et vous n'avez pas
fait de veau* (d'or). Ainsi vous avouez que personne sinon Dieu n'est sans
1. On notera l'emploi de la formule du symbole de Nicée. — 2. Is. Litt, 9a. — 3. Cf. JosEPHE,
De Bello iud. v, 424-438; le passage de Joséphe est cité au long par EuSEBE, H. E. iir, 6, il n'est pas
besoin que l'auteur des Trophées ait lu lui-méme les ceuvres de lhistorien juif. — ^4. La prise de
Jérusalem est de 70. On conclurait de ce texte que la controverse présente a été composée vers 680.
— 9. Cf. Matth. xxr, 29-31, 37. — 6. Cf. Ex. xxxil, 1 ss.
e
10
LA RÉDEMPTION. 231
δυνάμενος. [9] Τοῦ προφήτου οὖν ἀμφότερα ταῦτα μαρτυρήσαντος περὶ Χριστοῦ, ἀνάγκη
ὑμᾶς αὐτὸν θεὸν ὁμολογῆσαι χαὶ προσχυνῆσαι αὐτῷ πλὴν εἰ χαὶ ἄρτι μὴ πιστεύσητε ἢ
προσχυνήσητε. μέλλετε ἄχοντες ἐν φόδῳ προσχυνῆσαι χὐτῶ. ᾿ timeo μὴ ψεύδεται ὁ αὐτὸ-
e τε, μ κοντ "onc :9007. 1G TT, ξιτπτερ με, “ευόετα!: o ἀὐτος
προφήτης Ἡσαίας εἰπών" « ὄψονται εἰς ὃν ἐξεχέντησαν, χαὶ προσχυνήσουσι στένοντες χαὶ
΄. " ^ , ἊΨ ' , γὃ
€ λέγοντες, ὅτι θεὸς ἐν σοὶ καὶ οὐχ ἤδειμεν ».
Li , ^ y m : rz - e" EN , , * *
VII [1| Ot ἰουδαῖοι εἶπον θαυμάζομεν πῶς οὕτως τὴν γραφὴν ἐπιστάμενος, xai τὸν
, , , , , " , ^5 »; Α s SN A us
νόμον ἐχκστηθίζων, ἐν ἀνθρώπῳ σταυρωμένῳ χαὶ ἐν ξύλῳ τὴν ἐλπίδα σοῦ ἔχεις.
.(}) á ^ - « - H mv “δὺς NE 3 »», "" «494
χριστιανὸς εἶπεν" ὑμεῖς μὲν θαυμάζετε, ἐγὼ δὲ xai ἐξίσταμαι πῶς μαχροθυμεῖ ἐφ
- * LI *
ὑμᾶς ὁ θεὸς, ὅτι πάντα προεῖπεν χαὶ προητοίμασεν ὑμῖν, καὶ χαμμύετε τοὺς ὀφθαλμοὺς
ει 4 3
ὑμῶν, καὶ μὴ νοοῦντες τί λέγετε ἢ τί βλέπετε. "Eme εἰπέ μοι" οὐ διὰ ῥάοδου τὴν ἐρυθρὰν
LI *
* , * ' “ἊΝ , , ' H »,
θάλασσαν ἐπέρασας: οὐ διὰ ξύλου τὸ ὕδωρ σοι ἐγλυχάνθη τὸ πιχρόν; οὐ ξύλον σε
ὃ LI
» Ga A. ex : , "v ^ ᾿ y, "ὃ μὴ 2EL A - , ES " Η E^ €" Ὁ
£GOGEV £X ίψης cuo Up.evoy χαὶι EX πετρᾶς P ωρ ἐςζηγᾶγεν; OU τὸν n £V GuAQ υψωσᾶν-
3. un. — ^. χαι 15. — 6. θαυμάζωμεν..
péché, ni ne peut pardonner les péchés. |9| Puis donc que le prophete atteste
ces deux qualités du Christ, il est nécessaire que vous le reconnaissiez comme
Dieu et que vous l'adoriez. Et si maintenant vous ne croyez pas en lui, si vous
ne l'adorez pas, vous devrez malgré vous l'adorer dans la crainte, si le méme
prophéte Isaie ne ment pas en disant : « Ils verront celui qu'ils ont trans-
« percé, et ils l'adoreront en gémissant et en disant : Dieu est en toi et nous
« ne le savions pas ν΄.
VII [1] Les Juifs dirent : Nous admirons comment avec ta parfaite con-
naissance de l'Écriture et ta science? de la loi tu mets ton espoir en un
homme crucifié, attaché au bois.
Le Chrétien : Vous admirez; et moi aussi je m'étonne de la longanimité
de Dieu envers vous : il a tout prédit et préparé d'avance, et vous fermez
vos yeux, sans comprendre ce que vous dites ou ce que vous voyez. Dis-moi :
n'est-ce pas gráce à la baguette (de Moise) que tu as passé la mer Rouge '?
N'est-ce pas gráce au bois que l'eau amere est devenue douce 2 Le bois ne
ne t'a-t-il pas sauvé quand tu mourais de soif et n'a-t-il pas fait sortir l'eau
de la pierre?? N'est-ce pas en élevant le serpent sur le bois et en regardant
1. La premiére partie du texte provient de Zach. xir, 10. Zacharie est déjà eité sous celte forme
par Joan. xix, 37. Les mss. NABQ ont : xai ἐπιδλέψονται πρὸς μὲ ἀνθ᾽ ὧν χατωρχήσαντο. Dans le Dial
antimonoph. 32, ce méme passage de Zach. est aussi attribué à Isate; ed. BoNwrTscn, p. I3, 17. La
seconde partie de la citation est plus difficile à identifier. Il s'agit sans doute d'Is, xtv, bi-15, qu
l'auteur abrége. On lit dans le texte des Seplante : xai προσχυνήσουσίν aot xai iv σοὶ προσεύξονται" ὅτι
ἐν σοὶ ὁ θεός ἐστιν xal οὔχ ἐστιν θεὸς πλὴν coU: σὺ yàp εἰ θεὸς xal οὐχ ἤδειμεν, ὁ θεὸς τοῦ Ἰσραήλ)
verbe ἐχστηθίζω de formation récente; on le signale chez 8. Jean Climaque et ehez Xnastase le Sinaite
— 3. Cf. Ex. xiv, 16. 4. Ex. xv, 15. 5. Ex. xvit, 5; Num. xx, 11. Cf. Didascalie de Jacob, 45; éd
NAU, p. 771 [61] s.
* fol. 142
r* Bi
* fol. 142
NS.
232 LES TROPHÉES DE DAMAS. [62]
τες ἐν αὐτῷ ὁρῶντες ἐσώζεσθε: οὐχ αἷμα, χαὶ σποδὸν χρεάτων ῥαντιζόμενοδι χαθαρίζεσθαι
e.
λέγετε; πόσῳ οὖν μᾶλλον ἄνθρωπος, ἵνα xa ὑμᾶς λαλήσω, τιμίωτερος ὄφεως χαὶ στα-
χτῆς χαὶ αἵματος τράγων ὑπάρχει; πλὴν εἴπατέ μοι’ περὶ τίνος εἶπε Μωύσῆς πρὸς ὑμᾶς,
ὅτι’ € ὄψεσθε τὴν ζωὴν ὑμῶν κρεμαμένην ἐπὶ ξύλου ἀπέναντι τῶν ὀφθαλυῶν ὑμῶν χαὶ οὐ μὴ
« πιστεύσητε ἄν τις ἐχδιηγήσεται ὑμῖν»;
Οἱ ἰουδαῖοι εἶπον" " διὰ τὸν ὄφιν λέγει" δακνόμενος γὰρ ὁ λαὸς ὑπὸ ὄφεων, ἡνίχα δ᾽ ἂν
ἐθεώρει πρὸς τὸν χαλχοῦν ὄφιν, οὐχ ἀπέθνησκεν.
Ὁ χριστιανὸς εἶπεν" xal πιστεύεις ὅτι ἡ ζωὴ τοῦ λαοῦ ἐπὶ τοῦ ζύλου ἐχρέματο, ἤγουν
ὁ ὄφις ὁ χαλχούς ;
Οἱ ἰουδαῖοι εἶπαν" ναὶ πιστεύομεν᾽ ὁ θεὸς γὰρ ἦν προστάξας τῷ Μωῦσῇ ποιῆσαι οὕτως.
[9] Ὁ χριστιανὸς εἶπεν᾽ ἐπίστευσεν δὲ ἄρα xoi ὁ λαὸς τότε εἰς τὸν ὄφιν ὅτι ἐσώζοντο
δι αὐτοῦ:
Ὁ ἰουδαῖος: τέως οὕτως λέγει ἡ γραφή" οὐ γὰρ εὑρίσχομεν ὅτι παρώξυναν τὸν Μωῦΐσέα
ἐν τῷ ὄφει. Πῶς δὲ καὶ οὐχ εἶχαν πιστεῦσαι, ὁρῶντες ἑαυτοὺς οὕτως εὐεργετουμένους
ὃ , ᾽ -
Ü αὑτοῦ:
9. χαθ. --- 11. ἄρα. — 13. εὑρίσχωμεν.
vers lui que vous avez été sauvés'? N'est-ce pas par l'aspersion du sang et
de la cendre des victimes que vous disiez étre purifiés?? A combien plus forte
raison un homme, pour parler comme vous, est-i] plus précieux qu'un serpent,
qu'une lessive de cendres, que du sang de bouc? [2] Mais dites-moi : de
qui Moise vous a-t-il dit : « Vous verrez votre vie pendue au bois devant vos
« yeux, et vous ne croirez pas si quelqu'un vous l'explique » ἢ
Les Juifs : Il parle du serpent. Le peuple piqué par les serpents ne mourait
pas lorsqu'il regardait vers le serpent d'airain.
Le Chrétien : Crois-tu que la vie du peuple était pendue au bois, ou le
serpent d'airain?
Les Juifs : Oui, nous le eroyons. C'est Dieu qui avait ordonné à Moise
de faire ainsi.
[3] Le Chrétien : Le peuple crut-il alors au serpent, et qu'il était sauvé
par lui. i
Le Juif : L'Écriture le dit ainsi. Nous ne trouvons pas qu'ils aient irrité
Moise pour le serpent. Et comment n'auraient-ils pas cru, en voyant les bien-
faits qu'ils obtenaient ainsi par le serpent?
1. Num. XXI, 8 s. — 2. Lév. xvi, 15; cf. Hébr. 1x, 13. — 3. Dt. xxviit, 66 : ὄψεσθε : ἔσται ἣ ζωή σου AB,
χρεμαμένη B, χεχραμένη A. — ἐπὶ ξύλου : om. AB. — καὶ οὐ μὴ etc... : xai οὐ πιστεύσεις τῇ ζωῇ cou AB.
Cette citation est fortement arrangée. La Didascalie de Jacob, 42, éd. Ναῦ, p. 770 [60], cite le méme
passage, en l'appliquant aussi au crucifiement, mais sans l'addition ἐπὶ ξύλον. Dans le contexte du
Deutéronome, il n'est pas fait mention du serpent d'airain.
σι
10
10
15
[63] LA RÉDEMPTION. 233
AE eu ; T E j Δ PLEBS. oS
Ὁ χριστιανὸς εἶπεν ἰδοὺ ἐχ τοῦ στόματός " cou συνελήφθης. Εἰ γὰρ ὁ τότε “λαὸς
, " * » , , EV , -— ^ , * t
ἐπίστευσεν εἰς τὸν ὄφιν, καὶ σὺ πάλιν οὐκ ἀπιστεῖς περὶ τούτου, γνῶθι ὅτι οὐ περὶ τοῦ ὄφεως
T , , ' / M LES , e L4 ^ T$» ^ ͵ -
Μωύσῆς λέγει, ἀλλὰ περὶ ἑτέρου τινὸς μέλλοντος. Φησὶ γάρ᾽ « ὅτι ὄψεσθε τὴν ζωὴν ὑμῶν
qn rtr ^ 753 D - , [3 4. "D , , -^ ΄ - : r ' ,
« ὑμῖν »* ἢ οὖν ὑμῶν πιστευόντων ὃ Moon; ἐψεύσατο; ἢ ὑμῶν περὶ Χριστὸν ἀπι-
στούντων, ἐκεῖνος ἠλήθευσεν ; περὶ αὐτοῦ γὰο εἴρηχεν.
7 , * * * , , "a τῷ τῶ ,
VIII [1] Ἱζαταισχυνθέντες οὖν, καὶ μὴ εὑρόντες τί εἰπεῖν, λέγουσι τῷ χριστιανῷ" τί
ἁπλῶς προσδοχᾷς χριστιανοὺς ποιῆσαι ἡμᾶς;
Ὕ' 7 ε ^ ' Jj; vA 4*2 , * - * xs , 9 — ^ ᾿ T
Τότε ὁ παρὼν λαὸς ἐγέλασεν ἐπ αὐτοὺς, θεωρῶν τὴν ᾿ ἀπορίαν χὐτῶν χαὶ τὴν ἧτταν
διὰ Χριστοῦ γεναμένην.
'€) δὲ - ' , , ' ᾿ ' ' , Nv- 7 ΄ n e :
[2] & τοῦ λόγου ἐχόμενος χριστιανὸς εἶπεν πρὸς τοὺς ἰουδαίους: πάντας μὲν ὑμᾶς
' - ^ , «€ , iN "- L -
χριστιανοὺς ποιῆσαι οὐ βούλομαι, μᾶλλον δὲ οὐ δύναμαι" πλὴν χαχοὺς ἰουδαίους ποιῶ ὑμᾶς.
(3, - M A 7 t - 1 PP , NEN * ( ^ , ( 3S E ^
ἡροῦντες γὰρ τὴν ἧτταν ἐχυτῶν, οὐχέτι QUOS ιουδαιοι xa )200t γίνεσθε, οὐὸςξ χριστιανοι
, M , e , ' - , , τ . * -
εἰς πλήρης, ἀλλὰ μεσαπώλεια, ὅμως εἰ καὶ ὑμεῖς οὐ πείθεσθε. Ἀλλ᾽ οὖν ὁ παρεστὼς νῦν
λαὸς στηρίζεται, χαὶ 09 μικρὰν ἐκ τοῦ παρόντος λόγου πορίζεται τὴν ὠφέλειαν. Ως γὰρ
5. περι. — 5. ἀπιστοῦντων. --- 8. ἀπλῶς.
Le Chrétien : Te voici pris par ta propre bouche '. Car si le peuple d'alors
à cru au serpent, si toi-méme tu y crois encore, sache que ce n'est pas du
serpent, mais de quelqu'un qui doit venir que Moise parle en disant : « Vous
« verrez votre vie pendue devant vos yeux et vous ne eroirez pas si quel-
« qu'un vous l'explique » ^. Ou vous croyez, et Moise s'est trompé. Ou vous
ne eroyez pas au Christ οἱ Moise a dit la vérité, car c'est de lui quil a
parlé.
VIII (14) Confondus et ne sachant que répondre, les Juifs dirent au Chré-
tien : Qu'attends-tu seulement pour nous faire chrétiens *?
Alors le peuple qui était là se moqua d'eux, en voyant leur embarras et
leur défaite au sujet du Christ.
[2] Le Chrétien, qui avait la parole, dit aux Juifs : Je ne veux pas vous faire
lous chrétiens, et surtout je ne le puis pas. Mais je fais de vous de mauvais
Juifs. Car en poursuivant votre défaite, vous n'étes plus des Juifs purs, et vous
n'étes pas tout à fait des chrétiens, mais des hybrides *, méme si vous ne
croyez pas. Cependant, le peuple qui est maintenant ici est fortilié, et. ne
relire pas une petite utilité de la présente discussion. Comme vous le voyez
en effet, voici qu'il y a ici une foule de Grees, de nombreux Sarrasins
1. Of. Lc. xix, 22. 2. Dt. xxvii, 66; οἵ, sup. p. [62]. 3. Gf. Act. Ap. xxvi, 98 v Littérak
ment, des mulets, 5. Au début de l'entretien les Sarrasins n'élaient pas mentionnés; ef, sup. p. [ἡ
* fol. 142
* fol. 143
234 LES TROPHÉES DE DAMAS. [64]
* fol. 148 τίνες,, χαὶ ἰουδαίων λαὸς, καὶ χριστιανῶν συνάθροισις, χαὶ θεάτρον ἁπλῶς οὐ μικρόν.
123b;
Ν , , m ε ' [3 , , , L -
Ἀναστὰς δέ τις αὐτῶν ἱερεὺς ἱεροσολυμίτης, λέγει πρὸς τὸν χριστιανόν᾽ ἁπλῶς ἐνίχη-
, , m E € , € €
ctc, ἐνίχησες. Οὐδὲ τῷ νικοῦντι χαλὸς ὁ πόλεμος, εἶπεν ὁ θεός.
Ἐπὶ τούτῳ τῷ λόγῳ γελάσαντες ἐπ᾽ αὐτοῖς ἅμα δὲ χαὶ ἀναχράξαντες ὁ λαὸς ὅλος, ἄνε
ὑπὶ τούτῳ τῷ λόγῳ γελάσαντες ἐπ᾽ αὐτοῖς ἅμα δὲ καὶ ἀναχράξαντες ὁ λαος ὅλος, ἀνέχω-
΄ € » ΄ : ε - m 5 m
ρήσαμιεν. [9] ᾿Ελθόντες οὖν λεληθότως οἱ πρώην ἡμῖν συντετυχὴχ τες ἰουδαῖοι, προσεκύνησαν
ἡμᾶς γνησιοτέρως, καί φασιν᾽ οἶδεν ὁ θεὸς, χαὶ χαλῶς xxi ἱχανῶς ἐνιχήσατε᾽ πλὴν ἔτι δυσω-
* fol. 143. ποῦμεν, ἐπειδή εἰσί τινες ἐνταῦθα χαμπάδοχες ἰουδαῖοι εἰς οὺς χαυχώμεθα " πλείω πάντων.
v?
a.
Ἱζατανύξει ὑμᾶς ὁ θεὸς, χαὶ μετ᾽ αὐτῶν δημοσίως συνᾶραι λόγον.
Προθύμιως οὖν ἡμεῖς χαταδεξάμενοι, τὴ ἐπαύριον συνηθροίσθημεν πάλιν ἡμεῖς καὶ οἱ
ἰουδαῖοι, χαὶ ὡς ἔθος αὐτοῖς ἡ ἀναίδεια, προπηδήσαντες ἐπερώτησαν οὕτως"
ΔΙΑΛΈΞΙΣ T"
111] Ὁ ἰουδαῖος εἰπέεν᾽ τίς εἰ σὺ, εὐπὲ ἡμῖν: τοῦτο γὰρ παρὰ σοῦ πρὸ πάντων θέλομεν
2, ἱεροσολυμήτης. — 3. καλῶς. — A. μετ αὐτῶν, --- 12. προ. — 12, θέλωμεν.
quelques Samaritains, un peuple de Juifs, un rassemblement de chrétiens,
d'un mot une grande quantité de spectateurs.
L'un d'eux, prétre de Jérusalem, se leva et dit au chrétien : Tu es vain-
queur. Oui, tu es vainqueur. Mais il n'est pas beau pour le vainqueur de
faire la guerre', a dit Dieu.
Tout le peuple rit à ces paroles et se mit à crier. Nous nous éloignàmes
alors.
[3] Les Juifs qui précédemment s'étaient rencontrés avec nous, vinrent en
cachette et nous saluérent respectueusement en disant : Dieu le sait, vous
avez remporté une belle, une grande victoire. Pourtant nous sommes encore
troublés. Il y a iei en effet quelques Juifs de Cappadoce* dont nous sommes
fiers, plus que de tous (les autres). Dieu vous piquera (d'honneur) d'engager
aussi avec eux une discussion publique.
Nous acceptàmes volontiers, et le lendemain nous nous rassemblàmes de
nouveau, nous et les Juifs. Et, comme l'impudence était leur habitude, ils
nous interrogérent vivement de la facon suivante.
TROISIEME ENTRETIEN.
I (4) Le Juif dit : Dis-nous qui tu es : c'est là ce que nous voulons avant
1. Citation non encore identifiée. — 2. Je ne sais si les Juifs de Cappadoce étaient réputés pour
leur science.
οι
LES DEUX PEUPLES. 235
/
μαθεῖν’ τίς ἐστιν ὁ πατήρ σου; ἀσχαλωνίτης: ῥωμαῖος:; τοῦρχος:; ποῖον ἔθνος: ἢ τί τὲ
79 3
ὄνομιζ σου; ποῦ περὶ σοῦ ὁ θεὸς εἶπεν;
| i: 'O ^ * κὰν ε ' ΄ » : » . 4 Β tv -
L χριστιανὸς εἶπεν" οἶδὲν ὁ θεὸς, ὡς πρέπει ἤρξασθε, καὶ χυρίως αὐτὴν τὴν ῥίζαν τῆς
; ἀληθείας * ἐζητήσατε. ᾿Αλλὰ 5 παραχαλῷ, εἰς αὐτὸ σταθῶμεν, xal Uu ἀπὸ ζω τ τήματο ς εἰς ζήτημα
μεταύαίνοντες, εἰς πολυλογίαν μόνον ἐρχώμεθα. [2] Ἔν τῷ προφήτῃ Ἡ σαίγ τῷ μεγάλῳ εἴρηται
[2]
“ ἘΞ D» ὃ ji ΄ H ; ES NX ' f) es Ara Ur 5 fra : 3
ὅτι" «τοῖς δουλεύουσίν μοι, φησὶν ὁ θεὸς, κληθήσεται ὄνομα χαινόν »' τοῦτ᾽ ἔστιν νέον
- ^5 » ' ^ , τ ' , N ?« «4 * T v ^
Ποῖον οὖν ὄνομα καινόν ἐστιν μετὰ τὸν᾿ προφήτην; ἄρα τὸ ἰουδαίων; ἀλλὰ ἦν τοῦτο πρὸ
, "d ᾽ ' P - * ^ T ^ , , 9A « ^, ^ ' , 5a a 7 “δι
αὐτοῦ. Ἄλλα τὸ Σαμαρειτῶν; ἀλλὰ χαὶ οὗτοι παλαιοί εἰσιν. Ἀλλὰ Ῥωμαίων; XXX οὐδὲ
|. τοῦτο νέον. [Πρῶτον οὖν ὑμεῖς εἴπατέ μοι ποῖον ὄνομα χαινὸν χληθήσεται τοῖς δουλεύουσι
,
10 τῷ θεῷ, κἀγὼ ὑμῖν λέγω τὸ τίς εἰμι.
[ ax Qs , , NI , 7^. x t * e *
4 Τῶν δὲ ἰουδαίων λεγόντων" " οὐχ οἴδαμεν τί μέλλει ποιεῖν ὁ θεὸς, ὁ χριστιανὸς εἶπεν"
, ΄ " οὖ , τ 378 - ^ e ^^, 4 ^ "
ἐπιζήτησον πάντα τὰ τῶν ἐθνῶν ὀνύμχτα τῶν ἐπὶ γῆς, Xu οὐ" εὑρήσεις X))0 χχινὸν ὄνομα.
Ά i ) - i 3 L
εἰ μὴ τὸ τοῦ χριστιανοῦ.
Ὁ ἰουδαῖος εἶπεν: περὶ σοῦ οὖν λέγει ὁ προφήτης ὅτι « qQo67, σὺ τὸν θεόν » ; οὐ λέγω.
Ε΄ — 4. ἀπο, — 11. οἴδαμεν.
tout apprendre de toi. Qui est ton ρὸγο" Ascalonite'? ltomain? Turc?? De
quelle race es-tu? Quel est ton nom? Ou Dieu a-t-il parlé de toi *?
WE
Le Chrétien : Dieu sait que vous avez commencé comme il faut, et que
vous avez cherché exactement la racine méme de la vérité. Mais, je vous prie,
arrétons-nous à un seul point; n'allons pas de recherche en recherche et ne
nous contentons pas de bavardages. [2| Dans le grand prophete Isaie, il est
dit : « Mes serviteurs, dit Dieu, seront appelés d'un nom nouveau » ἡ. Quel
nom y a-t-il de nouveau aprés le prophéte? Est-ce celui des Juifs? il existait
avant lui. Celui des Samaritains? Ceux-ci aussi sont anciens. Celui des
homains? |l n'est pas non plus nouveau. Dites-moi donc d'abord vous-
mémes de quel nom nouveau seront appelés les serviteurs de Dieu, et je
vous dirai qui 16. suis.
Les Juifs répondirent : Nous ne savons pas ce que doit faire Dieu.
Le Chrétien : Examine tous les noms des nations qui sont sur la terre ;
Qu ne trouveras pas d'autre nom nouveau que celui de chrétien.
e Juif : Est-ce donc à ton sujet que le prophete dit : « Pour toi, tu erains
« Dieu »?? Je le nie.
᾿
1. Peut-étre les Ascalonites sont-ils ici mentionnés parce qu'Hérode le Grand. était Ascalonite; οἱ
JusTIN, Dial. 52; Didascalie de Jacob 23, éd. Nau, p. 759 [49], 28. — 2. Il est fait mention des Tun
dés la fin du vr* siecle par Agathias (582) et. Ménander Prolector. (583 . Cf. ANAST. SINAIT
Disput. adv. [ud., Alia interrog., P, G. LANXNIN, 1273 D 8. ^. Is. LXV, 15 b: uot ND, ἀντ AQ": xaivo
ADQ, eovtov N* (χαινον N***), Ce texte est cité, mais plus completement, dans la. Didascalie de Jac
18, éd. Nau, p. 755 [45]. — 5. Gen. xxi, 12.
PATR. OR, — T. XV. — F. 2. T
ni beat "-
, fol. 14^]
236 LES TROPHÉES DE DAMAS. [66] -
[9] Ὁ χριστιανὸς εἶπεν" ποῖον ἔθνος ἢ ποία γενεὰ, 7, ποῖος λαὸς γέγονε νεωστὶ μετὰ τὸν
Δαυίδ;
Ὁ ἰουδαῖος εἶπεν" ὑμεῖς πρόδηλον.
Ὁ χριστιανὸς εἴπεν᾽ οὐχοῦν ἄκουσον αὐτοῦ λέγοντος ἐν τῷ xx ψχλμῷ᾽ « ὅτι ἀνχγγελή-
« σεται τῷ χυρίῳ γενεὰ ἡ ἐρχομένη, καὶ ἀναγγελοῦσι τὴν διχαιοσύνην αὐτοῦ, λαῷ τῷ
, ea €
« τεχθησομένῳ ὃν ἐποίησεν ὁ χύριος ».
᾿ i 14^ Ὁ ἰουδαῖος εἶπεν. περὶ τοῦ λαοῦ τοῦ μέλλοντος ᾿ ἐπὶ τοῦ ἠλιμμένου συνάγεσθαι λέγει
χα Δαυίδ,
Ὁ χριστιανὸς εἶπεν" τί οὖν; πολλοὶ βασιλεῖς εἰσιν ὁ ἠλιμιμένος, ἢ εἷς καὶ μόνος;
Ὁ ἰουδαῖος εἶπεν" εἷς xai μόνος ἐστὶν ὁ μέλλων διχσώζειν ἡμᾶς, Χριστὸς χυρίου.
[4] Ὁ χριστιανὸς εἶπεν" ἰδοὺ οὖν γνῶθι ὅτι περὶ ἡμῶν ὁ Δαυὶδ εἴρηχεν, τῶν ποτε
τεταπεινωμένων᾽ φησὶ γάρ᾽ « ἐπέδλεψεν ἐπὶ τὴν προσευχὴν τῶν ταπεινῶν χαὶ οὐχ ἐξουδένωσε
b
NY PO a ἢ , 5 Ν n H ,
« τὴν δέησιν τῶν ταπεινῶν᾽ γραφείτω αὐτὴ εἰς γενεὰν ἑτέραν, χαὶ λαὸς ὁ χτιζόμιενος αἰνέσει
S
« τὸν χύριον ». Καὶ δειχνὺς TOU ταῦτα ἔσται: ἐπήγαγεν" « τοῦ ἀναγγεῖλαι ἐν Σιὼν τὸ ὄνομα
Η jJ E Y » , -— 2 € M ? σαν 5 m N S VIN ΣΝ ' 059
* fol. 144 « Xuotou, xoi τὴν αἴνεσιν αὐτοῦ ἐν ἹἹερουσαλὴμ., ἐν τῷ ἐπισυναχθῆναι λαοὺς ἐπὶ ^ τὸ αὐτὸ,
v? a. ; a^ 2 : ἢ PEN e s AS UE ^ .
« χαὶ βασιλεῖς τοῦ δουλεύειν τῷ κυρίῳ ». 'lüob πολλῶν λαῶν xal πολλῶν βασιλέων ὁ προ-
Ί. γενεᾶ. --- ἡ. οὐχοῦν. — 12. ἐπι.
[3] Le Chrétien : Quelle nation, quelle race, quel peuple est récemment
apparu aprés David?
Le Juif : Le vótre, trés évidemment.
Le Chrétien : Écoute done David disant dans le psaume xxi : « La race
« qui doit venir sera annoncée au Seigneur, et l'on annoncera sa justice au
« peuple qui naitra, que le Seigneur a fait » '.
Le Juif : David parle du peuple qui doit étre rassemblé sous le Messie.
Le Chrétien : Quoi donc? Le Messie est-ce plusieurs rois? ou un seul et
unique?
Le Juif : Celui qui doit nous sauver est seul et unique, le Christ du
Seigneur.
[4] Le Chrétien : Connais done que c'est de nous qu'a parlé David, de
nous qui étions alors humiliés; car il dit : « ll ἃ regardé la priére des hum-
« bles; il n'a pas méprisé la supplication des humbles : qu'elle soit écrite pour
« une autre race; le peuple à naitre louera le Seigneur »?. Pour montrer oü
s'acecompliront ces choses, il poursuit : « Pour annoncer à Sion le nom du
« Seigneur, et sa louange à Jérusalem; pour rassembler les peuples tous
« ensemble, et les rois pour servir le Seigneur »?. Le prophéte fait mention
de plusieurs peuples et de plusieurs rois, et non pas d'un seul et unique.
1. Ps. xxt (ΧΧΠ), 31b-32. — 2. Ps. cr (611), 18-19. — 3. Ps. cr (cr), 22-23.
10
: LES DEUX PEUPLES. 237
K
- [67]
- x ^ [4 * *, ^ * *
φήτης μνημονεύει, xxi οὐχ ἑνὸς καὶ μόνου" οὐχοῦν ἐγώ εἰμ.
δεδομένον μοι ὄνομα χαινόν.
IH 1 t4 ὃ “ “ Ἣν. , v yy »
[1] Οἱ ἰουδαῖοι εἶπαν" ἐρώτημα χαὶ ζήτηυχ εἴπαμεν m
“ εν , ,
λῦσαι ἡμῖν αὐτό.
5 € ᾿ 9 ^7 ^ -
: O χριστιαγὸς &mev* ποῖον τοῦτο:
ὋὉ ἰουδαῖος simev: περὶ Ἡσαῦ x«i ᾿Ιχκὼῤ τῶν δύο λαῶν ὧν εἶπεν ὁ θεός ποῖος ἐξ
αὐτῶν ὑπάρχεις σύ;
Ὁ χριστιανὸς λέγει" ἐγὼ λέγω ix τοῦ ᾿Ιαχὼζ, ὡς μαρτυρο!
[Ὁ
αν!
s]
P]
τὰ πράγματα. EVmtv
p. γὰρ ὁ θεός" « τὸν Ἰαχὼφ ἠγάπησα, τὸν δὲ Ἣσχῦ ἐμίσησα».
'O ἰουδαῖος λέγει" εἰ οὖν σὺ εἶ ὁ ᾿Ισρχὴλ, καὶ σὺ εἴ ἐξ ἐθνῶν, ' τί λοιπόν ἐσμεν ἡμεῖς; * fol. 114
οὐδαμῶς" ἀλλὰ ὁ ἀπερίτμητος λαὸς τῶν ἐθνῶν ὁ "Hox, ὑμεῖς ἐστέ. "
Ὁ χριστιανὸς εἶπεν" ὑμεῖς ἐστὲ τὰ ἔθνη, ἤγουν αἱ δώδεχχ φυλαὶ τοῦ Ἰσραὴλ
[2] Ὁ ἰουδαῖος εἶπεν" υἢ δώσει ὁ θεός. Ἡμεῖς ἔθνος ἅγιον, λαὸς περιούσιος, v
τότοχος, θεοσεφεῖς, πρῶτοι χαὶ ἔσχατοι. « Γνωστὸς γὰρ ἐν τῇ Ἰουδαία ὁ θεὸς, ἐν τῷ
« Ἰσραὴλ μέγα τὸ ὄνομα αὐτοῦ». « Θεὸς γάρ ἐστιν ὁ ἀπαγγέλλων τὸν λόγον χὐτοῦ τῷ
e uev U. : ἧς γὰρ $6 Te YYS^^ το 7.0 του τῷ
4 Tr, , : ; ἂν we d » "men " "a.
1. ἕνος. — οὐχοῦν. — 3. πρὸς σὲ. — 6. ὁ ἰουδαῖος εἶπεν, écrit en marge, de seconde main. — 1]. ἐστὲ.
Ainsi, je suis chrétien : e'est là le nom nouveau qui m'a été donné par
Dieu.
II [1] Les Juifs dirent : Nous t'avons posé une question et tu n'as pas pu
nous répondre.
Le Chrétien : Comment cela?
Le Juif : C'est à propos d'Esaü et de Jacob, des deux peuples dont parle
Dieu. Duquel des deux es-tu?
Le Chrétien : Je dis : de Jacob, comme en font preuve les événements.
Car Dieu a dit : « J'ai aimé Jacob, et j'ai hai Esaü » '.
. Le Juif : Si tu es Israel, et si tu es aussi des nations, nous, que sommes-
nous alors? Pas du tout; vous étes Ksaü, le peuple incirconeis des
nations.
Le Chrétien : Vous, étes-vous les nations, ou bien les douze tribus
d'Isracl ?
[2] Le Juif : Dieu ne le permettra pas! Nous sommes une race sainte, un
peuple choisi*, un fils premier-né', pieux ^; les premiers et. les derniers
« Dieu est connu dans la Judée; son nom est grand en Israel »^. « Dieu
« annonce sà parole à Jacob, ses jugements et ses décisions à Israel. Hl n'a
IC Mal; 1, 2. — 2. Cf. Dt. vit, 6; xtv, 3. — 8. Ex. xix, 5; Dt. vir, 6 |, Ex. rv, 22, — 5, Épitheét:
banale et non spécialement biblique. 6. Cf. Apoc. 1, 17; it, 8. Le juif applique au. peuple d'Israel
ce que l'Apocalypse dit du Christ, — 7, Ps. LXXV (LNXVI
* fol. 145
TOROS
238 LES TROPHÉES DE DAMAS. [68]
« "axo, διχαιώματα χαὶ χρίματα αὐτοῦ τῷ ᾿Ισραήλ, Οὐχ ἐποίησεν οὕτως παντὶ ἔθνει »*
ὁρᾷς ὅτι ἄλλον χαλεῖ ᾿Ισραὴλ, xod ἄλλα τὰ ἔθνη.
Ὁ χριστιανὸς εἶπεν" μέχρι τῆς αὐτῆς ὥρας, ἑαυτὸν᾽ ἰσραηλίτην ἔχω, ὑμᾶς δὲ ἐθνιχούς.
* Ὁ ἰουδαῖος εἶπεν" μὴ ποιήσει ὁ θεὸς, ἐπεὶ ἡ γρχφὴ ψεύδεται" εἰ δὲ ἰσραηλίτης εἶ, δεῖξόν
μοι τὴν περιτομιήν σου, δεῖξόν μοι τὸν νόμον σου, δεῖξόν (μοι ποίους προφήτας ἔχεις ἰδίους.
[9] Ὁ χριστιανὸς εἶπεν" εἰ οὖν ὡς λέγεις ἀγαπᾷ σε ὁ θεὸς, διὰ τί ἐν τοιαύτῃ ἐρημία
χαὶ διασχορπισμῷ χατέλιπεν ὑμᾶς;
Ὁ ἰουδαῖος εἴπεν" οὕτως λέγει ᾿Ωσηὲ ὁ προφήτης᾽ ὅτι « ἡμέρας πολλὰς χαθίσονται οἱ υἱοὶ
1 , » - »" » E » , , 7
« ᾿Ισραὴλ οὐχ ὄντος βασιλέως, οὐδὲ ὄντος ἄρχοντος, οὐχ οὔσης θυσίας, οὐδὲ ὄντος θυσιαστηρίου,
» Nx. t ; M ͵ 1 c ᾽ , e , s ἢ
. € οὐδὲ ἱερατείας, οὐδὲ δήλων. Καὶ μετὰ ταῦτα ἐπιστρέψουσιν οἱ υἱοὶ Ἰσραὴλ xoà ἐκζητήσουσιν
* fol. 145
YS
« χύριον τὸν θεὸν αὐτῶν, καὶ Δαυὶδ " τὸν βασιλέα αὐτῶν, xa ἐκστήσονται ἐπὶ τῷ χυρίῳ xai
« ἐπὶ τοῖς ἀγαθοῖς αὐτοῦ, ἐπ᾿ ἐσχάτων τῶν ἡμερῶν ». Ἄρα οὖν προφανῶς τὰ εἰς ἡμᾶς σήμερον
γινόμενα. xal τὴν ἐγχατάλειψιν ἡμῶν ὁ προφήτης εἴρηχεν, καὶ πάλιν τὴν ἐπ᾽ ἐσχάτου τῶν
ἡμερῶν μέλλουσοαιν ἡμῶν ἀνάκλησιν χαὶ τὴν ἐπιστροφὴν, ἣν πρὸς τὸν θεὸν ποιούμεθα μετα--
νοοῦντες ἐπὶ ταῖς ἁμαρτίαις ἡμῶν, χαὶ ἐκζητοῦντες Δαυὶδ τὸν βασιλέα ἡμῶν" ἐχ τοῦ σπέρματος
iy RS ' py ΄ 1 NM Ae , E Ν , t ΄
γὰρ τοῦ Δαυὶδ ὁ ἡλιμμένος τίκτεται, καὶ διὰ τοῦτο, αὐτὸν Δαυὶδ ὀνόμασεν ὁ ᾿Ωσηέ.
3. αὕτης. --- ἐθνηχκούς. — 6. ὥς. — διατί. --- 9, οὔὐχούσης. — 10. ουδε 25. — 13. εγχατάληψιν --- 14. ἣν. —
16. cote.
'. ΤῸ vois qu'il appelle autrement Israél
« pas fait de méme à toute nation »
et autrement les nations.
Le Chrétien : Jusqu'à cette heure, je me tiens pour Israélite, et vous pour
paiens.
Le Juif : Dieu ne le fera pas. L'Écriture ne ment pas. Si tu es Isyaélite,
montre-moi ta cireoncision, montre-moi ta loi; montre-moi quels prophétes tu
as en propre.
[3] Le Chrétien : Situ dis que Dieu t'aime, pourquoi vous a-t-il abandonnés
dans une telle désolation, dans une telle dispersion?
Le Juif: Voici ce que dit le prophéte Osée : « Les fils d'Israél passeront
« des jours nombreux sans roi, sans chef, sans sacrifice, sans autel, sans
« sacerdoce, sans signes. Et aprés cela, les fils d'Israél se convertiront; ils
« chercheront le Seigneur leur Dieu et David leur roi; ils se retourneront
« vers le Seigneur et vers ses biens aux derniers jours »*. Le prophéte ne
parle-t-il pas elairement de ce qui nous arrive aujourd'hui, de notre aban-
don, de notre rappel qui doit venir au dernier jour, de la conversion que
nous ferons vers Dieu, nous repentant de nos péchés et recherchant David
notre roi : car le Messie naitra de la race de David; c'est pourquoi Osée le
nomme David?.
|. Ps. cxLvil, 8-9a. — 2. Os. ΠΙ, 4-5. — 3. Au temps des Tannas, une seule fois le Messie est nommé
ainsi David tout court (j. Berakoth 11,5, cité par M.-J. LacnaNaE, Le messianisme chez les Juifs, p. 216).
* 5
10
- [69] L'ATTENTE DU MESSIE. 239
« * * P , , ^ H
[4] Ὁ χριστιανὸς εἶπεν’ παρῆλθεν χαὶ ἐπληρώθη ἡ προφητεία αὕτη, ὅτε ἐν Βχουλῶν:!
, / * uH ^ , EA * ' "r^ ^
ἀπήλθετε " αἰχμάλωτοι, καὶ πάλιν ἐσπλαγχνίσθη ἐφ’ ὑμῖν ὁ θεός. "Ἐπεὶ εἰπ
E000 τ ius x6ou. T. Jóree εὐτωῦ; δὸς αὐτοῖς μάτοαν ἀτούνου
ροφή φησὶ γάρ og αὑτοῖς χύριε. Τί δώσεις αὐτοῖς; δὸς αὐτοῖς υήτραν ἀτεχνοῦσαν,
^ ' d € , - , " ἐμ * “ * - ᾽ ^ , , ^ ^
« καὶ μαστοὺς ξηρούς" πᾶσα' αἱ κακίαι αὐτῶν εἰς Γαλγὰλ, ὅτι ἐχεῖ αὐτοὺς ἐμίσησα διὰ τὰς
[ -
« χαχίας αὐτῶν, χαὶ τῶν ἐπιτηδευυζτων αὐτῶν" ἐχ τοῦ οἴκου uo9 ἐχθα)λῷ αὐτοὺς, οὐ "ἡ
* - LI
« προσθήσω τοῦ ἀγαπῆσαι αὐτούς ». [5] Ὁρᾷς ὅτι ἀπλή goo» λέγει τὴν ἐρήμωσιν αὐτῶν
χαὶ τὴν ἐγχατάλειψιν; εἰ δὲ χαὶ ἐπιστ τρέψετε, ὅρχ πῶς ) éyet ὑμᾶς ἐπιστρέφοντας" « ὑρθοιοῦσι
X
, /, M ΄, * " ΄ , -
« πρός με, λέγοντες, φησὶ, πορευθῶμεν καὶ ἐπιστρέψωμεν " πρὸς χύριον τὸν θεὸν ἡμῶν, ὅτι
, e $217 U M pz ΄ - t , ' - * ,
« αὐτὸς Ὥρπᾶχεν χαὶ ἰάσεται ἡμᾶς, πατάξει χαὶ μοτώσει ἥμας, ὑγιζσει ἡμᾶς μετὰ δύη
LI
-
« ἡμέρας ἐν τῇ ἡμέοχ τῇ τρίτῃ ἀναστησόμεθχ χαὶ nsdusÜx ». Ex» οὖν ὡς σὺ λέγεις
uec fi iU. eo * ἢ dz i 4 i Uu wA SIDE . a 44 ; 09 EYES
μέλλει ἢ ἀνάκλησις ὑμῶν γίνεσθαι, ὅρα. ὅτι πιστεῦσαι ἔχετε εἰς τὸν ὑγιώσαντα τὸν χόσμον
- LI
€ ω ͵ - ΄ ^ - , rH ΄ ᾿ , " -
μετὰ δύο ἡμέρας τοῦ πάθους, xal τῇ τρίτῃ ἡμέρᾳ ἀναστάντα χαὶ συναναστήσαντα ἡμᾶς.
'O , à - τ AP - δὲ 1
ἰουδαῖος εἰπεν᾽ ἡμεῖς τὸν ἐρχόμενον Χριστὸν οὐδὲν τοιοῦτον πανθάνοντα λέγομεν, μὴ
γένοιτο. Καὶ «ταχυριεύε: γὰρ xol οὐ χαταχυριεύεται.
» t 1 5 "$1 4 τ 35745 * INL * ^N ow
[6] Ὁ χριστιανὸς εἶπεν ὑμεῖς οὖν αὐτὸν ἐχδέχεσθε, ἢ τὰ ἔθνη;
2. ἀπῆλθετε. — ^^. μαστος (υ ajouté au-dessus de la ligne). — 7. ἐγχατάλιψιν. — 9. μωτώσει. —
10. ἀναστησώμεθα. — ζησώμεθα.
[4] Le Chrétien : Cette prophétie est passée; elle a été accomplie lorsque
vous étes partis captifs à Babylone et que Dieu a eu de nouveau pitié de vous.
Dis en effet la suite de l'oracle. Le prophete dit : « Donne-leur, Seigneur. Que
« leur donneras-tu? Donne-leur un sein qui n'enfante pas et des mamelles
.« Séches. "Tous leurs vices à Galgal, car c'est là que je les ai hais à cause de
« leurs vices et de leurs habitudes. Je les rejetterai de ma maison ; Je ne les
« aimerai plus »'. [5] Tu vois que le prophéte dit non aecomplis leur soli-
tude et leur abandon. Si vous vous convertissez, vois comment il. parle de
votre conversion : « Ils se léveront vers mol, dit-il, disant : Alons et conver-
« tissons-nous vers le Seigneur notre Dieu, car il nous a enlevés et ils nous
« guérira; il nous frappera et nous pansera?; il nous rendra la santé aprés
« deux jours. Le troisióéme jour nous serons ressuscités et nous serons
« vivifiés » *. Si donc, comme tu le dis, votre rappel doit venir, vois que vous
avez à croire en celui qui guérit le monde deux jours aprés ses soulIrances,
et qui ressuscite le troisi&me jour, en nous ressuscitant avec lui.
Le Juif : Nous ne disons pas que le Christ qui viendra soulTrira ἡ de la sorte:
loin de là! il commande et n'est pas commande,
[Ὁ] Le Chrétien : Est-ce donc vous qui l'attendez, ou les nations:
1. Osée Ix, 14-15. — 2. Litt. garnir de charpie; c'est un terme technique emprunté àu vor ibulaire
médical. — 3. Osée vr, 1-2, — ^. Le verbe πανθάνω, déjà employé par Josephe, est familier à notre au
leur. On le retrouve dans le Dial. antimonoph. 52; éd. BoxNwETsUCH, p. I3, 19 : τῆς μὲν πανδανουσνη
* fol.
145
v* à.
* fof.
v* b.
* fol. 146
T^ a
* fol. 146
re b.
240 LES TROPHÉES DE DAMAS. [70]
Ὁ ἰουδαῖος εἴπεν᾽ ἡμεῖς. " AU ἡμᾶς γὰρ ἔρχεται εἰς τὸ σῶσαι τὸ γένος τῶν ἰουδαίων.
Ὁ χριστιανὸς εἶπεν" διὰ τί οὖν σήμερον οὐκ ἔχετε προφήτην, οὐδὲ ἄρχοντα, οὐδὲ βασιλέα,
οὐδὲ “γούμιενον λέγοντα ὑμῖν καὶ διδάσχοντα περὶ τοῦ μέλλοντος ἔρχεσθαι;
Ὁ ἰουδαῖος εἶπεν" προεῖπον σοι ὅτι εἴρηχεν ᾿Ωσηὲ ὁ προφήτης περὶ ἡμῶν, ὅτι δεῖ ἡμᾶς
ἐπὶ χρόνους ἐγχκαταλειφθῆναι διὰ τὰς ἀνομίας ἡμῶν, καὶ χωρὶς ἄρχοντος χαὶ ἡγουμένου χαὶ
βασιλέως εἶναι.
IH |U Ἀσμενίσας οὖν ὃ χριστιανὸς ἐπὶ τῷ λόγῳ εἶπεν δισσῶς ὄντως τὸν πατριάρχην
σου ψεύστην ἐποίησας, ἐχεῖνον λέγω ἸΙακὼ τὸν θαυμάσιον" σὺ μὲν γὰρ εἶπες * ὅτι ἐκδέχονται
οἱ ἰουδαῖοι τὸν ἐρχόμενον, χαὶ ὅτι οἱ ἄρχοντες ὑμῶν χαὶ ἡγούμιενο! ἐκ τῶν ἀνομιῶν ὑμῶν
ἐξέλιπον. ᾿ιχεῖνος δέ φησι" ὅτι « οὐχ ἐκλείψει ἄρχων ἐξ Ἰούδα xoi “ἡγούμενος ἐχ τῶν μηρῶν
« αὐτοῦ, ἕως οὗ ἔλθη o ἀπόκειται, καὶ αὐτὸς προσδοχία ἐθνῶν ». [2] Ei οὖν ἐξέλιπον οἱ
ἄρχοντές σου ὥσπερ χαὶ ὁμολόγησας, ἰδοὺ ἦλθεν ὁ Χριστός. Ei αὐτός ἐστι προσδοχία τῶν
ἐθνῶν ἦλθεν ἡ σωτηρία τῶν ἐθνῶν. Ἄλλον γὰρ τὰ ἔθνη παρὰ τὸν ἐλθόντα οὐδὲ προσδέχονται
ἠδὲ AD . QR , ΄ yt , mM - ' / Sa) ,
000$ σέοονται" μάτην τοίνυν τρέχεις, μάτην εἰλποι εἴς: παρῆλθες τὸν λιμένα, XQ ευπρος σου
4. περι. — ὅ. ἐγχαταλιφθῆναι. — 7. ἀσμενήσας. --- 10. εχλείψει. — 11. Le 3" ε de ἐξέλιπον est effacé
dans le ms.
Le Juif : C'est nous. Car c'est pour nous qu'il vient, afin de sauver la race
des Juifs.
Le Chrétien : Pourquoi done aujourd'hui n'avez-vous plus ni prophéte, ni
chef, ni roi, ni prince qui vous parle et qui vous instruise sur celui qui doit
venir?
Le Juif : Je t'ai déjà dit ce qu'a dit à notre sujet le prophéte Osée : il faut
que nous soyons délaissés pendant un temps à cause de nos péchés et que nous
soyons sans chef, sans prince, et sans roi'.
IIL (1) Le Chrétien accueillit joyeusement cette réponse et dit : Tu viens de
faire mentir deux fois ton patriarche, je veux dire l'admirable Jacob. Car tu as
dit que les Juifs attendent celui qui vient et que vos chefs et vos princes ont
cessé (de commander) à cause de vos iniquités. Or Jacob dit : « Il ne cessera
« pas d'y avoir un prince de Juda, et un chef de sa race, jusqu'à ce que vienne
«celui à qui est réservé (le pouvoir); et celui-là est l'attente des nations »*.
[2] S1 done vous n'avez plus de chefs, comme tu l'as avoué, c'est que le
Christ est venu. S'il est l'attente des nations, le salut des nations est venu :
car les nations ne recoivent et n'adorent que celui qui est venu. Ainsi, tu
cours en vain, tu espéres en vain. Tu as dépassé le port, et tu crois qu'il
1. Cf. Osée rtr, 4. — 2. Gen. xuLIX, 10 : ἕως οὗ : ἕως ἄν ΒΑΕ. — ᾧ ἀπόκειται : τὰ ἀποχείμενα αὐτῷ BADF.
Le texte d'Osée rir, ^ et celui-ci sont déjà rapprochés l'un de l'autre par Origene, De princ. 1v, 1, 3;
éd. KoETsCHAv, p. 296, 6 ss. Cf. JusrIN, Dial. 120, 2, qui voit dans la lecon τὰ ἀποχείμενα αὐτῷ une fal-
sification juive.
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L'ATTENTE DU MESSIE. 241
E » «25. , Z ι ΄ ^ , , * € “αι. 9g Lai Ἢ , , "
νομίζεις εἶναι, ἐπέρασας τὸν πύργον wa ἀνοδίας " βαδίζεις, ὁ ἥλιος ἀνῆλθεν, καὶ ὡς ἐν νυχτὶ
πελάζῃ. .
'O ἰουδαῖος εἶπεν" oid χαγὼ πλείω σου ὅτι τοῦ Χριστοῦ ἐρχομένου τοῦ ἠλιμμένου τοῦ
L] M4
f) 9 £ ! f)? 0) i—- a) ἡ κὸ zt *j y D δι τοῦ σε- ῃ , 1 h-;
€0U ET! "GUN σονται ἐπ τῶν τὰ εὔνη, 7X. ι᾽ αὐτοῦ π ἐριτμη ησηνται χα! Gor cov.
^
5 'O χριστιανὸς εἶπεν: οὐχ εἶπεν ὁ Ιαχὼξ ὅτι nul ἐπισυνάξει τὰ ἔῆνη, ἀλλὰ χαὶ αὐτὸς
προσδοχίχ ἐθνῶν.
) 'O ἰουδαῖ Ξ Te ΄ z ET Sra zf). ΕΓ ς, (μεν Χρι δι, , ,
[9] ιουδαῖος εἰπεν΄ τί 00V 5 ἤλπιζον τὰ ἔθνη ἐρχόμενον ἱστὸν χαὶ σώζοντα αὐτούς;
Ὁ χριστιανὸς simev* τινὲς μὲν οὖν ἐξ. “Ολλήνων, καὶ μάλιστα τῶν φιλοσόφων αὐτῶν, xxi
, ων Ὁ - ' , , r ,*
ἐπεγίνωσκαν τὸν θεὸν, xai περὶ θεοῦ πολλὰ ἐλάλησαν. Καὶ ἐὰν δέχῃ, παριστῶ σοι πῶς
y
* Ἕλληνες ὄντες, σοῦ τοῦ νομομιαθοῦς πλείω τὸν θεὸν ἐγνώρισαν καὶ λό $youc ἐξέθεντο, εἰ xai
Un τὸ τέλειον ἐ ἐσχηχασι" πλὴν ἐν ἑτέρῳ καιρῷ τὴν τοιαύτην ἀπόδειξιν ποιησόμεθα.
ἢ - , ^ » . .
IV [1] Νῦν δέ μοι τοῦτο εἴπατε" τὸν ἡλιμμιένον ὃν ἐχδέγεσθε, χριστιανός ἔστιν, ἢ ἑδραῖος
LI
7). f 2 ^ » T , ΕΞ ; 25 5 ( , ,
μέλλει ἔρχεσθαι: τοῖς εὐαγγελίοις πιστεύει, ἢ τῇ γραφῇ ὑμῶν ἐξαχολουθεῖ, ὅπερ οὐ πιστεύω
ἣν
οὐδὲ πείθοιλαι ;
DES "t ΓΤ ΨΥ H ΝΑ '
Οἱ ἰουδαῖοι εἶπον" ἄρα τοῦτο ἐρώτημα ἔχε:; οὐδαμῶς. ᾿ξ ἡμῶν γάρ ἐστιν καὶ OU ἡμᾶς
7, ἤλπιζον. — 11. τοιαύτην. — 11. ποιησώμεθα. — 13. γραφὴ.
est devant toi; tu as franchi le rempart et tu marches dans le désert; le
soleil est couché et tu avances comme dans la nuit.
Le Juif : Moi aussi Je sais mieux que toi que, lorsque sera venu le Christ,
le Messie de Dieu, les nations seront rassemblées sous son pouvoir; qu'elles
seront circoncises et sauvées par lui.
Le Chrétien : Jacob ne dit pas qu'il rassemblera les nations, mais qu'il
est lui-méme l'attente des nations.
[3] Le Juif : Quoi donc? Les nations espéraient que le Christ viendrait
et les sauverait?
Le Chrétien : Quelques-uns des Grees, surtout parmi leurs philosophes,
'
ont connu Dieu, et ont dit de Dieu beaucoup de choses'; et si tu veux, je
E
[
j
|
E
| le docteur de la loi, et ils en ont mieux parlé, tout en ne possédant pas la
- . perfection. Mais nous ferons, cette démonstration en une autre circonstance,
IV [1] Pour l'instant, dites-moi ceci : Le Messie que vous attendez est-il
- ehrétien, ou doit-il venir hébreu? croit-il aux évangiles, ou obéit-il à votre
] Ecriture, ce que je ne crois πὶ n'admets?
puis te montrer comment, bien que Grees, ils ont connu Dieu mieux que toi,
Les Juifs : Est-ce là une question? Nullement. Le Messie est. notre; 1
l. C'est la reprise du vieux théme, cher aux apologistes du 11* siecle, Mais on ne dit plus iei que
Dieu s'est fait connailre aux Grees par le Logos. La seule raison des philosoplies les à conduits jusqu'a
lui. Cf. On1G&NE, De princ. 1, 3, 1; éd. KokrTsCHaU, p. 49, 11. ss. : Nam de deo quidem patre quamvis
digne proloqui nemo valeat, tamen possibile est intellectum aliquem σα ρὶ ex occasione visibilium crea
lurarum et ex his, quae humana mens naturaliter sentit.
AD————yReá
* fol. 146
* fol. 146
ΨΞ
b.
* fol. 147
ORE
* fol. 147
rb;
242 LES TROPHÉES DE DAMAS. [72]
ἔρχεται, καὶ ἡμᾶς ἐχδικεῖ: τὴν περιτομὴν ixlotet ^ xod χρατύνει, χαὶ πάντα τὸν νόμον
Moücéec, ἕως μιᾶς " κεραίας οὐ παραθαίνει.
Ὁ χριστιανὸς εἴπεν᾽ um δώσει ὁ θεὸς τί ποτε τοιοῦτον εἰπεῖν᾽ ὃ γὰρ ἐρχόμενος, νέον
νόμον ἡμῖν φέρει, χαὶ τοῖς εὐχγγελίοις ἐξακολουθεῖ, χριστιανὸς ὑπάρχων.
Τούτου ῥεθέντος ἤρξαντο οἱ ἰουὸ αἷἴοι χρᾶζειν᾽" ἵλεος, ἵλεος, οὐδὲν τοιοῦτον un γένοιτο χύριε.
[2] Τούτων οὕτως λεχθέντων, ὁ χριστιανὸς ἀτενίσας εἰς ὅλον τὸν λαὸν εἶπεν" ἀκούσατε,
ἄνὸ ἐς, τί λέγουσιν οὗτοι, ὅτι τὸν νόμον χαὶ τὴν διαθήχην χρατεῖ ὁ Χριστὸς αὐτῶν ἐρχόμενος
τῶν τοῦ Μωὺύυσέως, ἕως μιᾶς κεραίας xa οὐχ ἄλλον νόμον οὐδὲ νέαν διχθήχην ἔχει ἢ φέρει
παρὰ τὴν παλαιάν.
E Ἀπεχρίθησαν οἱ ἰουδαῖοι᾽ οὕτως πιστεύουεν xxl οὕτως ἐχδεχόμεθα.
ὋὉ χριστιανὸς λέγει" τί οὖν; ἐγὼ παρανομῶ ἄλλην διαθήκην νέαν κατέχων;
Oi ἰουδαῖοι εἴπαν᾽ ναί.
[3] Ὁ χριστιανὸς, εὐπροσωπήσας τότε ὁ τὸν λόγον ποιούμενός, qot ποῦ λοιπὸν ζητοῦμεν
τὸν χαιρὸν ἐχεῖνον, ἵνα πληρωθῇ ἢ προφητεία Ἱερεμίου ἐχ προσώπου τοῦ θεοῦ λέγουσα" « ἰδοὺ
« ἡμέραι ἔρχονται λέγει χύριος᾽ καὶ συντελέσω ἐπὶ τὸν οἶχον ᾿Ισραὴλ χαὶ ἐπὶ τὸν οἶχον
« Ἰούδα διχθήχην χαινὴν, οὐ χατὰ τὴν διαθήχην ἣν διεθέμιην τοῖς πατράσιν αὐτῶν, ἡνίχα
2. χερέας. — 5. μη. — 8. χερέας. --- 10. ἢν.
viendra pour nous, il nous défendra. Il défendra la circoncision, il l'affermira;
i| ne transgressera pas la loi de Moise dans un seul de ses préceptes '.
Le Chrétien : Dieu ne permettra pas que l'on parle ainsi. Celui qui viendra
nous apportera une nouvelle loi; il obéira aux évangiles; il sera chrétien.
A ces paroles, les Juifs commencérent à crier : Pitié, pitié! Qu'il n'en soit
pas ainsi, Seigneur.
[2] Là-dessus, le chrétien, fixant des yeux tout le peuple, dit : Hommes,
écoutez ce qu'ils disent, que leur Christ qui doit venir confirmera la loi et
l'alliance de Moise jusqu'au moindre détail, et qu'il n'apportera pas une autre
loi ou une autre alliance que l'ancienne.
Les Juifs répondirent : Nous croyons ainsi, nous espérons ainsi.
Le Chrétien : Quoi donc? je viole la loi en m'attachant à une autre alliance
nouvelle?
Les Juifs : Oui.
[3] Le Chrétien qui avait alors la parole, prit l'air réjoui et dit : Oü donc
chercherons-nous le temps ou se réalisera la prophétie de Jérémie qui dit de
la personne de Dieu : « Voici que des jours viennent, dit le Seigneur, et je
« conclurai avec la maison d'Israél et avec la maison de Juda une alliance
« nouvelle, non pas comme l'alliance que j'ai établie avec leurs péres quand je
1. Cf. Matth. v, 18.
10
15
L'ALLIANCE NOUVELLE. 243
« ἐπιλαδομένου μου τῆς χειρὸς αὐτῶν, τοῦ ἐξαγαγεῖν αὐτοὺς ἐκ γῆς ᾿ Αἰγύπτου ». Τί ἐν
᾿ »“"- , e * - * - M , ͵ - , ^ ᾿
ἀδελφοί; τί λέγετε; ο ἡλιμιμιένος ὑμῶν τὴν παλχιᾶν dia wen χρατεῖ, ὑμεῖς πάλιν τὴν
^ - - [] M , "
παλαιὰν ἐξαχολουθεῖτε, ἡμεῖς ὡς λέγετε παρανομιοῦμιεν νέχν διχθέχην : ἔχοντες; ποῦ λοιπὸν
Lj
“Ὁ ^ ' 4 t , " ^ 7 v
ζητοῦμεν, ἢ παρὰ τίνι εὑρήσομεν ὅτι ἔδωχεν ὁ θεὸς χαινὴν δ'ιχθήχην χωρὶς ἧς ἔδωχςε
,
τοῖς πατράσιν ὑμῶν ὅτε ἐξήνεγκεν αὐτοὺς ἐκ γῆς Αἰγύπτου; [A] Δύο οὖν ἄρα πρόχειται
^
Lj m. m2 έφει τῇ" ^ & 4 Mr? :
ὑμῖν" ἢ εἰπεῖν ὅτι ὁ ἐρχόμενος ἠλιμμιένος ouo ν φέρει τὴν χαινὴν διχαθήχην ἣν dix [ερεμίου
εἶπεν ὁ θεὸς διδόναι, χαὶ λοιπὸν οὐχέτ' εὑρίσχεται ἰουδ χῖος. ἀλλὰ ὑμῶν χαὶ τοῦ νόμου χαὶ
*
“ὧν M , (δ 4775 D ΜΡ, δὰ ' ΄ - ^ ^ ^ ^ ^ , -
τῆς παλαιᾶς ἀντίδιχος᾽ ἢ πάλιν ᾿ λεγόντων ὑμῶν ὅτι τὴν παλαιὰν διχθήχην χρατεῖ,
*
, “- - M - - - , ^ "S .ὕ. , , r ^ “
πρόδηλον ὅτι ἀντίχειται τῇ καινῇ, καὶ τῷ θεῷ τῷ δώσαντι ἢ διδοῦντι χὑὐτήν. Kal ὅπου
^ m ΄ ^ [4
ἐὰν στραφῆτε, ἑαυτοῖς εὑρίσχεσθε ἀντιπίπτοντες.
, , * / ' M, - , ^S , Ὁ
V [1] Ἐκείνων οὖν [ates χαὶ δίκην χυνῶν ἐκ παγίδος ix τοῦ προχειμένου
συλλογισμοῦ £z coat ἀγων!ζο! ομένων, x«i ἀκαίρους ῥαψολογοῦντας ζητήσεις, ὁ χρι-
[4 M
* ^ , , - —- τῷ » , , , ,
στιανὸς ἀγαλλόμενος xai πάντες οἱ σὺν αὐτῷ ἐπὶ τῇ τῶν ἰουδαίων στενοχωρία φησίν" εἰ
LI ^ . . * , , A , ^ Ma a Lr P .
αὐτὸ σταθῶμεν, ἀδελφοὶ, τὸ προχειμιενον λύσατε, καὶ τότε πρὸς ἄλλο μεταῦαινομεν
ζήτημα.
l. Au lieu de ἐν, peul-étre faut-il corriger ἐστιν, — ἡ, εὑρίσωμεν. — 6. χαίνήν (corrigé en xatv£v). —
10. στραφεῖτε. — 13. αὐτῷ
« les ai pris par la main pour les conduire hors de la terre d'Egypte » '. Quoi
donc, fréres? Que dites-vous? Votre Messie confirme l'ancienne alliance, vous
obéissez encore à l'ancienne alliance, et nous transgressons la loi, selon
vous, en ayant une alliance nouvelle? Oà chercherons-nous, ou chez qui trou-
verons-nous que Dieu a donné une alliance nouvelle, autre que celle qu'il a
donnée à vos péres lorsqu'il les a fait sortir de la terre d'Égypte? 4! Deux
(hypothéses) vous sont proposées : ou bien vous direz que votre Messie qui
doit venir apporte l'alliance nouvelle que Dieu, par (la bouche de) Jérémie,
a promis de vous donner, et alors il n'est plus un juif, mais il vous accuse,
vous et la loi, et ᾽ ancienne alliance. Ou bien vous direz qu'il confirme l'an-
cienue alliance et il est manifeste qu'il s'oppose à la nouvelle, et à Dieu qui
l'a donnée ou la donnera. Oü que vous vous tourniez, vous étes enfermés
dans une contradiction.
V [1] Les Juifs étaient pris; comme un chien d'un filet, ils cherchaient à
sorlir du raisonnement en débitant des questions inopportunes?. Le. chrétien
se réjouit ainsi que tous ses compagnons de leur embarras, et il dit : Tenons
nous à ce point, freres. Résolvez la question posée, et alors nous passerons
à un autre probleme.
1. Jérém. xxxvii (ΧΧΧΙ), 31-32. Le texte de cette citation présente plusieurs variantes par rapport
aux principaux manuscrits des Sepltantoe. 23. La phrase est mal construite. L'aceusalif ῥαψολογοῦντας
devrail. étre remplaeé par un. πόθ! ,
* fol.
Y
147
a.
^ (0E
y?
147
b.
* fo]. 148
Ia.
* fol. 118
ΤῊΣ Τὴ,
344 LES TROPHÉES DE DAMAS. [74]
πὶ ἱχανὴν οὖν ὥραν [kh γινώσχοντες τί πρόσφορον ἀποχοιθῆναι * oi ἰουδαῖοι λέγουσιν"
, - ΄ [: N , € 1 ^ , *
εἰ χαὶ θῶμεν χατά cs ὅτι χαινὴν διαθήχην δίδωσιν ὁ θεὸς, τέως ἐπὶ τὸν Ἰσραὴλ εἶπεν
, *, ι M , ^ ^ * ᾽ , ;
παρέχειν αὐτὴν, καὶ ἐπὶ τὸν οἶκον Ἰαχώδ.
€ τ *3 e M [4 Ρ L ^ ε , ἡ ^ M ,
[2] O χριστιανὸς εἶπεν᾽ οὕτως ἔχει ὁ προφήτης x«t ἢ ἀλήθεια. Διὸ ἄχουσον τί φησιν
t 1 ' , Ὁ Y (€ - * , L ,
ὁ Χριστὸς πρὸς τοὺς μαθητὰς αὐτοῦ" « εἰς ὁδὸν ἐθνῶν μὴ ἀπέλθητε, καὶ εἰς πόλιν Σαμα-
D ^ *? ^ τ ΕἸ ^ , n 5, ^ , M zi ^ , , »
« ρειτῶν μὴ εἰσέλθητε οὐ γὰρ ἀπεστάλην εἰ μὴ εἰς τὰ πρόδατα τὰ ἀπολωλότα οἴχου
, d er τ DA j^ , , Ν m , * 135. ^, 5 '
« Ἰσραήλ». Ὅτε οὖν ἤρξασθε ἀποστρέφεσθαι χαὶ πολεμεῖν αὐτοὺς, καὶ ἐσταυρώσατε αὐτὸν,
ἐγερθεὶς ἐκ νεχρῶν, τότε ἐνετείλατο τοῖς ἁγίοις αὐτοῦ ἀποστόλοις εἰπών: « πορευθέντες εἰς
E / X ὦ , , COMER. , , " ' "
« τὸν χόσμον ἅπαντα, μαθητεύσατε πάντα τὰ ἔθνη ». Τότε ἐπληρώθη 7 προφητεία
[4 DA LI , , -“ , [j - , à ,
Ἡσαΐου ἣ λέγουσα" « ἀχοῇ ἀχούσητε ὑμεῖς χαὶ οὐ μὴ πιστεύσητε, χαὶ βλέποντες βλέψητε
^ m e ^ e ΄ , NJ ,
« xo ob μὴ συνεῖτε, ὅπως ἂν οἱ μὴ βλέποντες βλέψωσιν, οἱ δὲ βλέποντες τυφλοὶ γένωνται ».
Καὶ πάλιν ἡ γραφὴ ἡ λέγουσα᾽ « ἐλεήσω τὴν οὐχ ἠλεημένην χαὶ ἐρῶ τῷ οὐ λαός μου λαός
« μου, καὶ αὐτὸς ἐρεῖ χύριος ὁ θεός μου εἶ σύ ». Καὶ πάλιν’ « εὐφράνθητι στεῖρα 7j οὐ
,
: , » e Sc. - , ^ , tu ' ' c , ΡΥ “ M
« τίχτουσα », ἤγουν T, ἐξ ἐθνῶν ἐχχλησίχ, « ῥῆξον χαὶ βόησον ἡ οὐκ ὠδίνουσα, ὅτι πολλὰ
10. μὴ. — 11. μὴ. — 12. ἡηλξεημένην. — 1^. εθνῶν.
Au moment opportun, les Juifs ne trouvérent pas de réponse convenable.
Ils dirent (enfin) : Méme si nous te concédons que Dieu donnera une alliance
nouvelle, il a dit cependant qu'il la donnerait à Israél et à la maison de Jacob.
[2] Le Chrétien : C'est ainsi que parle le prophéte, et c'est la vérité. Mais
écoute ce que dit le Christ à ses disciples : « N'allez pas dans la voie des
« nations, n'entrez pas dans la ville des Samaritains. Car je n'ai été envoyé
« qu'aux brebis perdues de la maison d'Israél » '. Lorsque vous avez commencé
à vous détourner d'eux et à les combattre, lorsque vous avez crucifié le Christ,
c'est alors que, ressuscité des morts, il a ordonné à ses saints apótres
« Allez dans le monde entier. Enseignez toutes les nations » ?*. [3] Alors fut
accomplie la prophétie d'Isaie, disant : « Vous entendrez ét vous ne croirez
« pas; vous verrez de vos yeux et. vous ne comprendrez pas, de sorte que les
« non-voyants verront et que les voyants deviendront aveugles » ?. Et l'Éeri-
ture dit aussi : « J'aurai pitié de celle dont je n'avais pas pitié, et je dirai à
« celui qui n'était pas mon peuple : mon peuple; et lui dira : Tu es le Sei-
« gneur mon Dieu »*. Et encore. « héjouis-toi, stérile, qui n'as pas d'en-
« fants »; c'est-à-dire l'Église des nations; « éléve la voix et crie, toi qui
« n'as pas enfanté, car les enfants de la femme abandonnée sont plus
1. Malth. x, 5 4- xv, 2^. Cette citation réunit deux fragmentis empruntés à des passages différents
de l'Évangile. — 2. Matth. xxvii, 19. — 3. Is. vr, 9 πιστεύσητε : συνῆτε NABQT; συνεῖτε ' ἴδητε ABQTE
(εἴδητε N). Cf. Matth. xin, 14; Mc. 1v, 19; Lc. vin: 10; Joan. Xii, 40; Act. xxvinr, 26; Rom. xir, 8. La
fin de la citation est trés libre et se contente de reproduire à peu prés le sens du texte. — ^. Osée 11,
23 : ἐλεήσω AQ ἀγαπήσω DB; ἠλεημένην AQ ἠγαπημένην B ; λαός μου: J- ei συ ABQ.
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LE CULTE DES IMAGES. 2^5
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€ và T76X9. τὴς ἐρήμου UA). f, τῆς ἐχούσης TO Xvdox. », ἐρῆμον χυριίῶς νομῶν
* ^ ΄ M - - , , » v... " ' ^ ^ ^
τὴν πάντων τῶν λοιπῶν λχῶν ἐχχλησίαν, ἔχουσαν δὲ ἀν ρα τὴν ὑμετέραν συναγωγην) τὴν
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πάλαι ὑπὸ θεοῦ πολυμερῶς χα! πολυτρόπως ἠλεημένην.
, , ^ L4 M - , * ὡ . *
μέμφεται τοὺς ἐσθίοντας τοὺς χοίρους, καὶ ποιοῦντας χειροποίητα καὶ προσχυνοῦντας αὑτὰ,
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L4 ^ M " , ^ ^ * ΄ p ^ * ^ ΄ a d * « ^
ὥσπερ ὑμεῖς τὰς εἰχονας XXL τὸν σταυρὸν ὑμῶν. Φησὶ γᾶρ περ! ὑμῶν τῶν ἐθνιχῶν" « ὅτι
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ιἰχχόπτοντες ὀένδρον᾽ τὸ T; 4GU
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« evo 49.06 αὔξων πάντα τὰ ἔνδρα τοῦ ^97, Jus
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« αὐτοῦ δίδοτε εἰς χαῦσιν, τὸ "fcu αὐτοῦ συμπατεῖτε τοῖς ποσι» ὑμῶν, χαὶ τὸ ἄλλο
DAC z » - , TN x 1 6. NIIT 3
« ἥμισυ ποιοῦντες γλυπτὸν προσχυνεῖτε αὐτό ». Εἶδε πῶς εἰς ὑμᾶς περὶ ὑμῶν ταῦτα
τ ε , [2 Y [7 , ὦ , , ΄ - ' ' “ » , : N
eimev. ὁ θεός; ὁρῶμεν γὰρ ὅτι ἐν ταῖς ἐχκλησίαις ὑμῶν, τὰ μὲν τῶν QUAOY τύπτετε, τὰ δὲ
εἰχόνας xai ζῷδα καὶ σταυροὺς ποιοῦντες, προσπίπτοντες τῇ παλαιζ ὑμῶν τῶν ἐθνῶν
. συνηθείχ, προσχυνεῖτε αὐτά,
τ RUE, . - - E : ,
[2] Ὁ χριστιανὸς εἶπεν" τί οὖν; ὑμεῖς οὐ προσχυνεῖτε χειροποίητα xal χτιστὰ πράγματα;
6. περι. — 8. δίδωτε. — 8. χαύσιν. — 9, ἔμισυ. — 10. μὲν... δὲ.
L
ες L'abandonnée, comme
« nombreux que ceux de.la femme qui a un mari »
il l'appelle justement, c'est l'Église de tous les autres peuples; celle qui a
un mari, c'est votre synagogue dont jadis Dieu a eu pitié à plusieurs
reprises et de plusieurs manieres *.
VI [1] Le Juif : Puisque tu cites Isaie à tort et à travers, écoute comment
il blàme ceux qui mangent du porc, et ceux qui font des idoles et les adorent,
comme vous faites vos images et votre croix *. Il dit en effet de vous, les
gentils : « Moi le Seigneur, je fais pousser tous les arbres de la campagne:
« et vous, vous coupez un arbre : vous en faites brüler une partie; une autre
« partie, vous la foulez aux pieds; le reste, vous en faites une image que vous
« adorez » *. Vois* comment Dieu a dit cela sur vous et contre vous. Car nous
voyons dans vos églises que vous frappez certains objets de bois, mais aussi
que vous faites des images, des statues, des croix et que, retombant dans
vos anciennes habitudes de paiens, vous les adorez.
[2] Le Chrétien : Quoi done? vous n'adorez pas d'idoles et. de choses
créées ?
1, Is. Liv, 1. — 2. Cf. Hébr. r, 1. — 3. La querelle des iconoclastes ne commenca à Constantinopl
que sous le régne de Léon III l'Isaurien, mais elle avait sans doute élé preparee par des objections
ou des discussions semblables à celles qui sont failes ici par le Juif. Le chrétien. d'ailleurs, on le
verra, ne répond pas directement et n'oppose à son adversaire qu'un argument ad Aomtnem, On sail
que d'aprés le patriarche Nicéphore (P. 6. C, col. 528), e'est un juif de Tibériade qui a déchaine. la
perséeution iconoclaste en promettant longue vie au calife Yésid (680-683) s'il faisait. détruire toute
figure et toute peinture d'hommes et d'animaux. Ceci nous raméne préeisement à l'époque de nol
dialogue. — 4. Is. xLIv, ἡ ss. La citation n'est pas lextuelle, mais l'allusion à ce passage d'Isaie n«
semble guere douteuse. — 5. Elà: est sans doute. écrit pour ἰδ 6. ζῷδα, on désigne par ce terme
une image d'animal; cf. SopHoKLES, Greek Lericon of the Roman and byzantine periode, sub hoe verbo,
* fol. 148
v* a.
* fol. 149
r^ a.
* fol. 149
ΤῊ ἢ.
246 LES TROPHÉES DE DAMAS. [76]
Οἱ ἰουδαῖοι εἶπον" ἵλεος ἵλεος’ μὴ δώσει ὁ θεὸς Ἀδραὰμ. καὶ Ἰσαὰκ χαὶ "Taxe.
Ὁ χριστιανὸς εἶπεν" εἶτα ἐὰν παραστήσω ὅτι xai χωρὶς θεοῦ προσχυνεῖτε ἄλλα τινὰ, τί
ποιοῦμεν ; ἐὰν εἴπω τί γίνεσθε χριστιανοὶ, “ἢ ἂν ψεύσομαι γίνομαι " ἰουδαῖος. ᾿Ἰχετε εἰπεῖν
νυ με ᾿ d γ' X e ( , f) μ 2 ομοι e" $. Uy ν
ὅτι οὐχ ἐνδέχεται. Οὐκοῦν ἐμοῦ δεικνύοντος ὅτι xai ζῷδα xoi ξύλα χαὶ λίθους προσχυνεῖτε,.
πρότερον μὲν υνηχέτι περὶ τοῦ σταυροῦ λαλήσητε, ἔπειτα ὁμολογήσατε ὅτι εἰς ὅσα εἴπατε
ψεύδεσθε.
Καὶ ἀπεκρίθησαν λέγοντες" στοίχει ἡμῖν" βεδαίωσαι δὲ ταῦτα.
[9] Ὁ χριστιανὸς χαταισχῦναι αὐτοὺς εἰς τέλος διὰ τῆς ἀληθείας βουλόμενος, ἐδευτέρωσε
* E) , PY , ^ ^ ' e ΄ Y , Li * ^
χαὶ ἐτρίσσωσε τὸν λόγον, xoi τὸν λαὸν ὅλον διεμαρτύρατο, καὶ τότε εἶπεν’ τὴν χιδωτὸν
τῆς διαθήχης οὐχὶ τέχτονες ἄνθρωποι ἐπελέκησαν ; τὰς δύο πλάχας ὃς ἔλθετε οὐ Μωυσῆς
ἐλάξευσεν; τὰ δύο ζῷδα ἐχεῖνα τὰ χωνευτὰ τὰ χαλούμενα " χερουδὶμ, οὐ χρυσοχόοι
ἔγλυψαν καὶ ἐχώνευσαν: Ορκίζω ὑμᾶς εἰς τὸν θεόν" εἰ εἴχετε αὐτὰ τῇ ὥρχ ταύτῃ; οὐ προσ-
Y y σαν" Ορχίζω ὑμᾶς εἰς τὸν θεόν᾽ εἰ εἴχετε αὐτὰ τῇ ὥρχ ταύτῃ, οὐ 7p
, Ὁ εἰ ΄
πιπτοντες προσέχυνειτε αὐτὰ 9
3. γίνομαι. Les 4 dernieres lettres sont à moitié effacées. — 5. Il faudrait lire, semble-t-il ὁμολογή-
σετε.
Les Juifs : Pitié, pitié! Que le Dieu d'Abraham, d'Isaac et de Jacob ne le
permette pas!
Le Chrétien : Eh bien, si j'établis qu'en dehors de Dieu vous adorez
autre chose, que ferons-nous? Si je le prouve, vous devenez chrétiens; si je
me trompe, je deviens juif. Vous pouvez dire que ce n'est pas permis '. Done,
si je montre que vous adorez des statues, du bois et de la pierre, vous ne
nous parlerez plus de la croix, et ensuite vous confesserez qu'en tout ce que
vous dites vous mentez.
Ils répondirent en disant : Imite-nous? ; prouve tout cela.
[3] Le Chrétien, voulant enfin les déshonorer par la vérité, répéta une
deuxiéme et une troisiéme fois sa proposition, et prit le peuple entier à témoin,
puis il dit : Ne sont-ce pas des hommes, des charpentiers, qui ont construit
l'arche d'alliance?? N'est-ce pas Moise qui a taillé les deux tables (de pierre) ἡ
que vous avez recues? Les deux statues fondues que l'on appelle chérubins *,
ne sont-ce pas des orfévres qui les ont sculptées et fondues? Je vous adjure,
au nom de Dieu : si vous les aviez à cette heure, ne vous prosterneriez-vous
pas devant elles pour les adorer*?
l. Le texte est peut-étre altéré en cet endroit, je ne suis pas sür de l'avoir bien compris. —
9. στοιχεῖ; ce mot est employé par saint Paul, Gal. vi, 16. Cf. SOPHOKLES, op. cil., s. v. — 3. Cf. Ex.
XXXVIH (XXXVII) 1 ss. — 4. Cf. Ex. xxIv, 12; xxxi], 15; xxxIv, 1, k..Les premieres tables étaient
l'euvre de Dieu (Ex. xxxiI, 15); les secondes seulement sont taillées par Moise (Ex. Χχχχιν, 1). — 5. Cf.
Ex. XXXVIII (XXXVII), 6 s. — 6. Cf. HrgRONYMI PRESB. HrEROSOL. fragm. ap. log. DaMasc.; De imag.
Loo po Ga ΧΙ 865320. :
10
“Ὁ
παν Bi c -— ,
I»
LE CULTE DES IMAGES. 247
* ἫΝ PN * - , , ' , ^ .
[4] Οἱ μὲν εἶπαν" ναὶ, οἱ δὲ ἔλεγον" οὐχὶ, οἷς ἐπε τίμων οἱ νομομχθέστεροι, χαὶ ἁπλῶς
IX. dei u^ ' δι f PNAZPLE , ^ “6 Zr P» ,
n αντὸ πρὸς ἑαυτοὺς vaut eoa χαὶ ἀμφιθάλλειν, χαὶ ἀλλήλους ὑξοίζειν. γέλωτα μέγα
*
E πᾶσι τοῖς παροῦσι χριστιανοῖς ποιησάμενοι. Διχσχεδάσας οὖν τὰς I ὁ τὸν λόγον ποιού-
S NL qnow: ἡσυχάσατε. ᾿Ιδοὺ πέμπω φέρω τὸ βιβλίον ὑμῶν τοῦ νόμου ἐκ τῆς συναγωγῆς,
T ὅπερ dei get d ἔγραψεν, καὶ βυρσεὺς τὰ αὐτοῦ δέρματα διὰ χαθχρῶν πραγμάτων ' ἐξύρ-
ος͵ σευσεν, χαὶ ἴδωμεν εἰ οὐ προσχυνεῖτε αὐτά. Τοῦτο δὲ εἶπον, ἵνα μὴ εἴπητε ὅτι τὰ ἐποίησεν
E- “Μωυσῆς ἐ ἐν τῇ χιδωτῷ, κατὰ χέλευσιν θεοῦ ἐποίησεν.
E Ἰδοὺ τοίνυν χαὶ ὑμεῖς προσχυνεῖτε χειροποίητα" ἰδοὺ xxi ὑμᾶς μέμφεται Ἡσαίας μεθ᾽
᾿ τ ἡμῶν' ἰδοὺ κατὰ τὰ δόξαντα εἰς ὅλχ ψεύδεσθε. [5] Πλὴν καὶ περὶ τοῦ χοιραίου χρέατος
1 ἀχούσατε. Ὁ λύσας μοι τὴν περιτομὴν, ἔλυσέν uot χαὶ τοῦτο εἰς βρῶσιν, Εἴπατέ yo δέ"
διὰ τί ὁ θεὸς προσέταξεν ὑμῖν μὴ ἐσθίειν αὐτό;
B
^ 4. “μέν... δὲ. — 1. νομωμαθέστεροι, — ^4. τὸ ajoulé au-dessus de la ligne. — 5. xz. — 5. βιρεὺς. —
6. ἐδιρσεύσεν. — 6. μη. — 8, ἡμεῖς.
*
:
E: [4] Les uns dirent : oui. Les autres : non, que blàmérent les plus savants
- doeteurs de la loi. D'un mot, ils commencérent à combattre et à disputer
les uns contre les autres', à s'injurier les uns les autres, offrant ainsi un
spectacle risible à tous les chrétiens présents. Celui qui portait la parole fit
arréter ces cris, et dit : Faites le calme. Voici que je fais apporter de la
. synagogue votre livre de la loi quun homme a écrit, dont un corroyeur a
— tanné*les peaux par des procédés purs, et voyons si vous ne les adorez pas ἦ
J'ai dit cela afin que vous ne prétendiez pas que ce qu'a fait Moise pour
l'arche, il l'a fait selon l'ordre de Dieu*
n.
E Voici donc que vous aussi adorez des idoles; et Isaie vous blàme en méme
temps que nous. Ainsi, à ce qu'il semble, vous mentez en tout. 5 Ecoutez
. maintenant en ce qui regarde la viande de porc*. Celui qui m'a dispensé de la
. eireoncision m'a aussi dispensé (des régles) sur la nourriture *. Dites-moi
J pourquoi Dieu vous a-t-il ordonné de ne pas manger de porc ?
» 1. Dans le Dial. Pap. et Phil. 7, éd. Mc. GirFERT, p. 56, 17 ss., le chrétien fait chercher à la syna-
gogue les livres des Juifs afin de les convaincre par leurs propres Eeritures. Dans notre ouvrage, on
apportera de méme un peu plus tard le livre de Daniel (1v, 2, 2; p. 921. — 2. Boos eoo ne figure. pas
— dans le lexique de Sophokles ni dans celui de vàn Herwerden, — 3. Cf. Awasrasit Dispaf. ade, ἐπεὶ,
n; P. G. LXXXIX, 1233 C. — 4. Le début de ce f" 149 v* a n'est pas clair. Les Juifs ne sont pas
— d'accord; le chrétien fait alors apporter leurs livres saints; pratiquement les Juifs lui. rendent hon
T neur. L'épreuve est concluante, et l'argumentation peut se poursuivre. Hl y à. vraisemblablement une
— lacune dans le texte. La méme controverse est reprise dans le Dialogue de Papiseus et de Philon
^ &vec un moine, édité par A. C. Mac GilTert. (Dialog. 1, p. 51); ef. F. Nav, La Didascalie de Jacob
— Introd., p. 740 [80] ; dans ce dernier ouvrage le chrétien répond que les images ne sont que des sou
E venirs, car on les brüle, pour les remplacer par de nouvelles, lorsqu'elles sont. vieilles ou usées, Cf
PsEUDO-ATHANASE, Quaest. ad Antioch. ducem 39; P. (ἡ. XNNVITI, 621 y. Lev., xt, 7. — 6. Cf. Rom
NIV. 1.88. ; I Cor. viri, 1 ss.
ds P- E Mo τον E » * $ D E E
* fol. 143
v^ 8.
* fol. 149
y?
* fol. 150
a
P9
b.
᾿
248 LES TROPHÉES DE DAMAS. [78] Ὁ}
Οἱ δὲ εἶπαν᾽ ὡς ἀκάθαρτον.
Ὁ χριστιανὸς εἶπεν: βλασφημεῖτε, ἄνθρωποι. Ὁ θεὸς γὰρ ὅσα ἐποίησεν καλὰ λίαν
Σφόδ
, , [a 5 - ΄ E" M -
ἀπέχεσθαι αὐτοὺς προσέταξεν, ἤγουν τοῦ σελουρίου, χαὶ πάντων τῶν ἄνευ λεπίδων" χυμοποιᾶ
px ὁ θεὸς ἐπιμελούμενος τότε τῶν Ἕυὐραίων, ἐν τάξει ἰατροῦ, πάντων τῶν χαχοχύμιων
γὰρ ταῦτα. [6] [Πλὴν τὸν χοῖρον διὰ τοῦτο προσέταξεν αὐτοῖς μὴ ἐσθίειν, ἐπειδὴ ἐν Αἰγύπτῳ
ΕῚ ' , , L4 ud ^ ' L4 εἶ "ευ ^ ^
αὐτὸν χαὶ μόνον χρέα πάντες ἤσθιον, τὰ δὲ λοιπὰ Tou» τὸν βοῦν xxi τὸ πρόδατον χαὶ
' » ? , A , X557, ν δ᾽» 9 λᾶς γον ΄ e ^ I Y , Y
Tfj αἰγὰν ἐθεοποίουν, χαὶ οὐ ταχὺ ἔσφαζον ἐξ αὑτῶν. Διόπερ o θεὸς, χωλῦσαι τὸν Ἰσραὴλ
Ἄ
τὴς τῶν Αἰγυπτίων συνηθείας βουλόμενος, ^ ἅπερ ἐχεῖνοι ὡς θεοὺς ἐσέδοντο, ταῦτα τὸν
ὃ
λαὸν σφάζειν καὶ ἐσθίειν προσέταξεν, ἵνα εὐκαταφρόνητα παρ᾽ αὐτοῖς γένωνται τὰ παρ᾽ 10
ἐχείνοις σεμνά. [7] Περὶ δὲ τῶν παρ᾽ ἡμῖν εἰχόνων, ὥσπερ ἐπὶ τὴν χιδωτὸν ὑμῶν τὴν ὁζόδον
Δαρὼν χαὶ τὴν στάμνον τοῦ μάννα ἐθήκατε εἰς ὑπόμνησιν τῶν τοῦ θεοῦ εὐεογεσιῶν, οὕτως
Ν . vu 5 , L - E [7 7 LI D ^ e
χαὶ ἡμεῖς εἰς ἀνάμνησιν ταῦτα ποιοῦμεν, ὧν εἰργάσατο ὁ Χριστὸς εἰς ἡμᾶς, ἢ καὶ οἱ ἀγιοι
Ὁ T ' -" δ 3, / € D m
αὐτοῦ, ὧν τοὺς τύπους ὁρῶντες, μιμούμεθα τὰ ἔργα. Καὶ χαθάπερ ὑμεῖς τιμῶντες τὸν θεὸν,:
1. δὲ. — 3. [ἐποίησεν] est ici ajouté. — 3. οὐχένι. — 6. δια. — 9. ἐχείνοι. — 1^4. μιμόμεθα (υ ajouté au-
dessus de la ligne).
Ils dirent : Parce que c'est impur.
Le Chrétien : Hommes, vous blasphémez. Car tout ce que Dieu a fait, il
l'a fait tout à fait bien'; et si c'était pour cela, il n'y a rien de plus impur
qu'un oiseau. Mais si vous voulez, écoutez. Dieu, qui alors avait grandement
pitié des Hébreux, à la facon d'un médecin?, ordonna qu'ils s'abstinssent de
tous les animaux cacochymes, c'est-à-dire du silure et de tous les animaux
sans écailles; car ce sont des animaux cacochymes. Quant au pore, il leur
ordonna de ne pas en manger paree qu'en Égypte tous mangeaient de cette
seule et unique viande, mais divinisaient les autres (animaux) comme le boeuf,
le mouton, la chévre, et n'en tuaient aucun?. Aussi Dieu; voulant détourner
Israól des moeurs des Égyptiens, ordonna à son peuple d'égorger et de
manger ce que ceux-ci honoraient comme des dieux, afin que les animaux
sacrés pour les Égyptiens devinssent méprisés chez les Hébreux *. [7] En ce qui
concerne les images qui sont chez nous, de méme que vous avez placé à cóté
de votre arche la verge d'Aaron et une cruche de manne* en souvenir des bien-
faits de Dieu, ainsi nous aussi faisons des images en mémoire de ce que le
Christ a accompli pour nous, ou bien ses saints : lorsque nous voyons leurs
1. Cf. Gen. 1, 31. — 2. Cf. supra, p. [28]. — 3. Cf. Lév. ΧΙ, 10 s. Les- prescriptions du Lévitique ne
visent pas directement les animaux cacochymes. — 4. Explication ingénieuse et intéressante. Le culte
des Égyptiens pour le beuf et le bélier est bien connu. Le méme argument se trouve exposé presque
dans les mémes termes dans le Dialogus parvus ad Judaeos qui figure parmi les ceuvres d'Anastase
le Sinaite, P. G. LXXXIX, 1272-1974. Cf. THÉOronET, Graec. affect. cur. sermo VII; P. G. LXXXIII,
996 s. — 5. Cf. Ex. xvI, 32.ss.; Num. ΧΙ, 10. s. (XVI, 25. s); ΒΟΌΣ ΤΣ, κ᾿
LE CULTE DES IMAGES. 249
τὸ βιθλίον τῶν ido αὐτοῦ προσχυνεῖτε, οὕτως χαὶ ἡμεῖς, δοξάζοντες τὸν Χριστὸν, τὸν
᾿ σταυρὸν αὐτοῦ σεθόμεθα εἰς ἀνάμνησιν αὐτοῦ μόνου. ᾿Επεὶ xai ἐχεντήθη, καὶ οὐ σεδόμεθχ
πάντως τὰς λόγχας. Ἔπεὶ xai ἐπὶ ὄνου ἐκαθέσθῆ, xai οὐ avian τοὺς ἄνους. Ἐπεὶ
χαὶ σπόγγον ἐδέξατο, χαὶ οὐδὲν τοιοῦτον ἀσπαζόμεθα. Τὸν δὲ σταυρὸν, ὡς εἴρηται, ὡς
σημεῖον τοῦ πάθους αὐτοῦ τοῦ ἀχράντου ἔχομεν. (8) Καὶ αὶ τούτου προτύπωσις ἦν ἡ τοῦ dau
ἐπὶ τῶν παίδων τοῦ ᾿Ιωσὴφ ἐναλλαγὴ τῶν χειρῶν, χαὶ πάλιν τὸ προσχυνῆσαι αὐτὸν τὴν
ῥάῤδον Ἰωσήφ. Καὶ Μωῦσῆς δὲ διὰ τύπου τοῦ σταυροῦ τὸν λαὸν διήγαγεν ἐν τῇ ἐρυθρᾷ
x"
N » in 4 ἊΣ j : P x ;
θαλάσσῃ!" τύψας γὰρ εἰς EE ἔσχισε τὴν ᾿ ÜZAaccaw περάσαντος δὲ τοῦ λαοῦ, πλαγίως
τῇ ὁζόδῳ τὴν θΖλασσαν ἔζευξεν, wx τοὺς Αἰγυπτίς je ἐχάλυψεν. Καὶ ἐν τῷ ὄρει δὲ
4
i A *C) OG£gu δ c T6 ^ γ᾽ Χχ “οὖς o eu f
μέσῳ Ἀχρὼν xai Q προσευχόμενος, τὴν σταύρωσιν τοῦ Χριστοῦ προεμήνυσεν
^ “ὦ ' ' NE . »ἮΝ a: 2 , , οὖ
καὶ ἐν τῷ ὄφει" [9] Kai Δαυὶδ δὲ εἰπών: « ἔδωχας τοῖς φοδουμένοις σε σημείωσιν, τοῦ
- δ ἢ , /"- ^ ' ; T - ^ " " »
« φυγεῖν ἀπὸ προσώπου τόξου », διὰ τὸν σταυρὸν χυρίως εἶπεν. Ἵνα γὰρ μὴ εἴπης ὅτι
τὴν περιτομὴν λέγει, προσέθηχεν (ὦ τοῦ φυγεῖν ἀπὸ προσώπου τόξου », ἤγουν δχιμονιχῆς
2. μόνον. — 5. ἔχωμεν. --- 6. ἐναλλαγῆ, --- 7. ἐρυθρὺ. — 9. ἐζευξεν. — 10. προὲμήνυσεν.
représentations, nous imitons leurs ouvres. Et comme vous adorez, par
. honneur pour Dieu, le livre de ses paroles, de méme nous aussi nous célébrons
le Christ 51 nous honorons sa croix en mémoire de lui seul. ll a été percé', et
nous ne vénérons pas du tout les lances?; il s'est assis sur un àne?, et nous
n'adorons pas les ànes; on lui a offert une éponge ἡ, et nous n'honorons rien
de semblable. Comme il a été dit, nous tenons sa croix comme le signe de sa
passion immaculée. [8] De cette croix, la figure était le croisement des mains
fait par Jacob sur les fils de Joseph *, et encore l'adoration que fit Jacob du
bàton de Joseph*. Lui aussi Moise fit passer au peuple la mer Rouge par la
figure de la croix : car dés l'aurore ' il frappa les eaux et divisa la mer; quand
le peuple eut passé, il réunit la mer, en frappant obliquement de son báton,
et couvrit les Égyptiens*. Lorsqu'il pria sur la montagne entre Aaron et Or*,
ἢ figura encore la crucifixion du Christ. De méme lorsqu'il éleva le serpent '?
[9] De méme David, en disant : « Tu as donné une banniére à ceux qui te
« craignent, pour fuir de devant l'arc » '*, ἃ parlé excellemment de la eroix. Car
pour que tu ne puisses dire qu'il parle de la circoncision, il ajoute : « pour
1. Cf. Joan. xix, 34. Cf. PsevDO-ATHANASE, Quaest. ad Antioch. ducem ^Y; P. G. NNVIII, 625
— 2. Vers 575, selom I'Jtinerarium d'Antonin de Plaisance, on montrait ἃ Jérusalem, parmi d'autrs
reliques, la colonne de la flagellation, la couronne d'épines, la sainte Lance, des pierres de la lapida
tion de saint. Étienne, ete... D'autre part, on sait que la Lance fut. retrouvée à Antioche, lors de la
premiere croisade — 3. Cf. Matth. xxt, 7; Mc. xt, 7; Le. xix, 35; Joan. xir, 14, Ce fut pendant long
temps une des calomnies contre les chrétiens de prétendre qu'ils adoraient un ἀπο, €f. Psrcoo- ΑὙΤᾺ
NasE, Quaest. ad Antioch. ducem ^0; P. αἰ. xxvi, 625, ^. Cf. Joan. xix, 29 & Cf. Gen. XL
14. — 6. Cf. Gen, xLvir, 31. Ce passage de la Genése sera fréquemment cité durant la controverse feo
noclaste; cf. PsEupo-ATHaN. Quaest. ad Antioch. ducem 39. P. G, XNNVIIH, 621, JEAN. DawascrN
De fide orthodoxa 1v, 11, etc, — 7. Peut-étre. faut-il lire ici εἰς ὄρϑόν et non εἰς ὄρθρον. Cos details sur
l'attitude de la baguette de Molise ne figurent pas dans le recit de FExode 8. Ex. xiv, 21 κυ, 37
L9. Ex. xvit, 10 ss. — 10. Num, xxi, 8 ss. 11. Ps. Lix (rx), 6
* fol. 150
r* b.
* fol. 150
250 LES TROPHÉES DE DAMAS. [80]
παρατάξεως. Σαφέστερον δὲ τοῦτο δηλῶν Ἡσαΐας ὁ σὸς προφήτης λέγει" « καὶ δώσει κύριος
* fol. 150 « ἐν τοῖς ἔθνεσι " σύσσημον ». Οὐδὲ γὰρ ἄλλως ὃ χριστιανὸς μεταξὺ λαῶν xal D pk ocv i
γ᾽ b.
,
ὑπάρχων, γνωρισθῆναι δύναται" ἐπὰν δὲ σταυρὸν ποιήσει, τότε τίς ἐστιν ἐφανερώθη.
VII [1] Oi ἰουδαῖοι εἶπον" διὰ τί δὲ χχὶ χατὰ ἀνατολὰς προσεύχεσΊε, εἰ μὴ τὸν ἥλιον
προσχυνοῦντες:; 5
ὋὉ χριστιανὸς εἶπεν" ὀρθῶς ἐψεύσασθε᾽ εἰ γὰρ τὸν ἥλιον προσεχυνοῦμεν, ἔδει ἡμᾶς χαθὼς
μεταθαΐνει χαὶ χυκλοῖ, οὕτως χαὶ ἡμᾶς στρέφεσθαι χαὶ προσχυνεῖν αὐτόν' ἀλλ᾽ « ὦ ἀνόητοι
« χαὶ βραδεῖς τὴ καρδία, τοῦ πιστεύειν ἐπὶ πᾶσιν οἷς ἐλάλησαν οἱ προφῆται», ἀκούσατε γοῦν
* fol. 11 πῶς τὸ πνεῦμα τὸ ἅγιον προσκαλεῖται τὰ ἔθνη, χαὶ ἐπιτρέπει ᾿ αὐτὰ ψάλλειν καὶ εὔχεσθαι διὰ
r^ ἃ. * OUT ἃ , CORE: io MR Ἵ x ; ies :
τοῦ Δαυὶδ λέγον" « αἱ βασιλεῖαι τῆς γῆς, ἄσατε τῷ θεῷ, ψάλατε τῷ χυρίῳ τῷ ἐπιδεθδηχότι 10
-- . - , - ^ 5 ,
« ἐπὶ τῷ οὐρανῷ τοῦ οὐρανοῦ χατὰ ἀνατολάς. »
ς εἰ 9 NM wv * 3 , NEU, ΄ ; y ^ aD Y 57. ;
2] Ot ἰουδαῖοι εἴπον᾽ οὐ μόνον κατὰ ἀνατολάς ἐστιν τὸ θεῖον" ἰδοὺ γὰρ ἐν ἄλλῳ στίχῳ ἐν
x n [ XS
τῷ αὐτῷ ψαλμῷ λέγει" « τῷ ἐπιδεδηκότι ἐπὶ δυσμῶν, χύριος ὄνομα αὐτῷ ».
Ὁ χριστιανὸς λέγει" τὴν ἐπιδημίαν τοῦ Χριστοῦ λέγει, τὴν γεναμένην ἐπὶ δυσμοῖς τοῦ
3. ἐπᾶν- — ^. διά (corrigé en διὰ),
« fuir de devant l'are », c'est-à-dire de devant la tentation diabolique. Mieux
encore, Isaie ton prophéte montre la croix en disant : « Le Seigneur donnera
« un signe dans les nations »'. Car le Chrétien vivant au milieu des peuples
et des barbares, ne peut étre autrement connu : c'est lorsqu'il fait la eroix^,
alors on voit qui il est.
VIL [1] Les Juifs dirent : Et pourquoi priez-vous vers l'orient?, sinon parce
que vous adorez le soleil?
Le Chrétien : Vous mentez tout à fait. Si nous adorions le soleil, nous
devrions, suivant qu'il change de place et tourne, nous tourner aussi et l'adorer.
Mais, « ὃ insensés et lents de coeur à croire tout ce qu'ont dit les prophétes » *,
écoutez du moins comment le Saint-Esprit appelle les nations et leur ordonne
de chanter et de prier, en disant par la bouche de David : « Royaumes de la
« terre, chantez à Dieu; jouez de la lyre au Seigneur qui est monté au ciel
« du ciel vers l'orient »*.
(2] Les Juifs dirent : La divinité n'est pas seulement vers l'orient; car voici
que dans un autre verset du méme psaume, David dit : « Celui qui est monté
« vers le couchant : le Seigneur est son nom »*.
Le Chrétien: Il parle ici de la venue du Christ qui a eu lieu au couchant du
1. Cf. Is. v, 26. — 2. N'est-ce pas le signe de 18 croix? — 3. L'adoration vers l'orient était une loi
dans la chrétienté grecque dés le début du v* siecle; le souci de l'orientation ne pénétra que peu
à peu en Occident. L'orientation des temples avait été, de longue date, une régle pour les paiens. —
4. Lc. XXIV, 25. — 5. Ps. LxvII (ExvriII), 34, — 6. Ps. LxviI (Lvvii), 5b.
10
LA PRIERE VERS L'ORIENT. 351
΄ - a» v - , -
παρόντος αἰῶνος" οὐ μέμνηται γὰρ ἐν τῷ στίχῳ ᾧ εἴπατε, οὔτε εὐχῆς οὔτε ψαλμοῦ, ἐν δὲ τῷ
προτέρῳ στίχῳ, κυρίως εἰς προσευχὴν συγκαλεῖται τὰς βασιλείας τῆς γῆς. [3}}
»
- τ $4 , , P 4 «ὦ , 7 , , - -ο
φυσιχῶς νοήσωμεν" &oX. εἰ ἣν τιμιώτερος ὁ νότος τῆς ἀνατολῆς, οὐχ εἶχεν ὁ θεὸς ἐχεῖ ποιῆσαι
τὸν παράδεισον χαὶ θεῖναι τὸν ᾿Αδάμ; Ἀλλ᾽ 6ox τί λέγει ἡ γραφή" « χαὶ ἐφύτευσεν ὁ θεὸς
LJ
, 3 ' , Ap.» ^T^ , T ^ , ^ LE (o
« παράδεισον ἐν Ep. XXTX ἀνατολάς D». Ἐξενέγκας οὖν 'ynGw τὸν AOxu ὅτε παοέση.
Á, ' , - - ΄ M; ^" ^ , ; " ' á "LA
χατῴχησεν αὐτὸν χατέναντι τῆς τρυφῆς τοῦ παραδείσου, ἵνα καὶ αὐτὸς χαὶ οἱ μετ᾽ αὐτὸν
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ἐχεῖ ἀτενίζοντες, δέονται τοῦ θεοῦ ἀναχληθῆνα!: ὅθεν ἐξεοοίφησαν. [Δ Ἔν πάσῃ δὲ τῇ θεία
LI * J
*
e.
γραφῇ, τὴν ἀνατολὴν προτιμωμένην εὑρήσεις" ἐς γάρ’ « ἀπὸ ἀνατολῶν ἡλίου μέχρι δυσμῶν,
« αἰνετὸν τὸ ὄνομα χυρίου». Καὶ Ζαχαρίας ' περὶ Χριστοῦ λέγει" « ἰδοὺ ἀνθοωπός φησι
LI * *
« ἀνατολὴ ὄνομα αὐτῷ καὶ ὑποχάτωθεν αὐτοῦ da ». Καὶ πάλιν ἀλλαχοῦ περὶ Χριστοῦ
, - ᾽ m € , * , i f “Ὁ ^ ,
εἴρηται" « ἀνατελεῖ ἄστρον ἐξ Ἰούδα ». [5] Ὡσαύτως xax Μαλαχίας λέγει" « τοῖς φοδουμένοις
« τὸν χύριον ἀνατελεῖ ἥλιος διχχιοσύνης ». Καὶ πάλιν" « pc οἱ πόδες χυρίου ἐπὶ τὸ
» - , - " , A] ' , r ^ ^ * * ,
« ὄρος τῶν ἐλαιῶν κατὰ ἀνατολὰς, τὸ χατέναντι "leo (p. ». Καὶ τὸν ναὸν δὲ χατέναντι
ἀνατολῆς θεωροῦντα ὁ Σολομὼν ἔχτισεν" πότε δὲ, εἰπέ μοι, xal ἔστησαν οἱ πόδες χυρίου
6. αὐτῶν. — 8. γραφὴ. — 11. ὡς αὕτως.
temps présent'. Dans le verset que vous citez, il ne fait mention ni de priere
ni de psaume. Dans le premier verset au contraire il invite clairement à la
priére les royaumes de la terre. (3) D'ailleurs, en raisonnant naturellement, si
le midi était meilleur que l'orient, Dieu ne devait-il pas y faire le paradis et y
placer Adam? Mais vois ce que dit l'Écriture : « Dieu planta le paradis en Eden,
« vers l'orient »*. Puis il transporta Adam, dit l'Éeriture, lorsqu'il eut péché,
et le fit habiter en face du paradis de délices, afin que lui et ses descendants
fixassent les yeux de ce cóté, et dussent invoquer Dieu à l'endroit d'ou ils
avaient été ehassés. [4] Dans toutes les Ecritures divines, tu trouveras que
l'orient est spécialement honoré. Car il est dit : Du lever du soleil à son
couchant, digne de louanges est le nom du Seigneur »*. Et Zacharie dit au
sujet du Christ: « Voici qu'un homme dit : Orient est son nom, et il se levera
« de dessous lui »*. Encore ailleurs, il est dit du Christ : « Un astre se
« lévera de Juda »*. [5] De méme Malachie dit : « Pour ceux qui eraignent le
« Seigneur se lévera le soleil de justice »'. Et encore : « Les pieds du
« Seigneur se tiendront sur la montagne des Oliviers, vers l'orient, en face
« de Jérusalem »*. Salomon a fondé le temple regardant en face de l'orient"
Quand done, dis-moi, les pieds du Seigneur se sont-ils tenus sur la montagne
1. L'argumentation du chrétien est injustifiée. Le verset 5 que citait le juif parle bien. aussi. de
psaume et de priere, mais dans sa premiere partie qui. n'a pas été mentionnee. Le cehretiepn ne tient
comple que des termes apportés par son adversaire. 2. Gen. 11, 8 J. Gen. 11, 24 v. Ps. cxi
(cxi11), 3. — δι Zach. vr, 12. — 6. Num. xxiv, 17. Le texte des Nombres lit Jacob au lieu de Juda
7. Mal. ri, 20 (rv, 2). — 8. Zach. xiv, ^. — 9. Cf. III Regn. vitr, 1. II Chron. rij, 1; Ezéch, xt, 5 ss
C'est surtout ce dernier prophéte qui insiste sur l'orientation du templi
PATR. OR. — T. XV. — F. 2. l
* fol
* fol. 151
v? b.
252 LES TROPHÉES DE DAMAS. [82]
' o» Lo » - * , { " e ' EY » e ^ 3 zy , ὃ '
τὸ ὄρος τῶν ἐλαιῶν τὸ κατέναντι Ἱερουσαλήμ; ἵνα γὰρ μὴ εἴπῃς ὅτι περὶ τοῦ ναοῦ λέγει, διὰ
τοῦτο εἴπεν᾽ χατέναντι ᾿Ἱερουσαλήμ; ὁ γὰρ ναὸς " ἔνδον ἦν ἐν “Ἱερουσαλήμ. Πλὴν ὅτι
κ᾿ 9o τῇ . , H . Ξ As NET] , rS / € δ
υελλητιχὸν αὐτὸ εἶπεν ὁ προφήτης" οὐχ εἶπεν γάρ᾽ ἔστησαν, ἀλλά" στήσονται οἱ πόδες
, ^ , / e n 2.5 , ΄ Y - eu , "7 ,
χυρίου. Αν δέ μοι λέγεις ὅτι περὶ τοῦ ἡλιμμιένου σου λέγει, σὺ προεῖπας ὅτι οὐκ ἔστιν χύριος,
ἀλλ᾽ ἄνθρωπος ὡς εἷς τῶν προφητῶν. [6] Καὶ ἐγὼ μὲν ἀπέδειξα διὰ τί χατὰ ἀνατολὰς
» Ü δὲ ^ 3^ PR δὼ " * / Spe. ὐὸ A ^ m A Y. 5 θεὲ
εὔχομαι, σὺ δὲ λοιπὸν εἰπέ μοι, διὰ τί χατὰ νότον εὔχῃ" οὐδαμοῦ γὰρ τοῦτό cot ὁ θεὸς
ἐνετείλατο. ;
Οἱ ἰουδαῖοι εἶπον" ἰδοὺ ὁ Δαυὶδ λέγει" « προσχυνήσω πρὸς ναὸν ἅγιόν σου ἐν φόδῳ
« σου ». Il ὁ A u Goo. Qno « ὁ θεὸς ἀπὸ θαιμᾶν ἥξει », τοῦτ᾽ ἔστιν ἐχ νότου" εἰς
τὸν ναὸν οὖν ἀποὐθλέποντες θεωροῦμεν χαὶ προσκυνοῦμεν.
[7] ᾿ Ὁ χριστιανὸς εἴπεν' καλῶς" πρὸ τοῦ οὖν χτισθῇ ὁ ναὸς, πρὸ τοῦ εἴπῃ ὁ Ἀυῤαχοὺμ.
ἢ ὁ Δαυὶδ τὰς προφητείας ἃς εἴπατε, ποῦ βλέπων προσηύχετο ὁ λαός:
Οἱ ἰουδαῖοι εἶπαν" εὑρίσχομεν τὸν Δανιὴλ ὅτι χατὰ νότον ἤνοιξε τὴν θυρίδα χαὶ προσ-
εὔξατο.
ε Ξ 2 e. A
Ο χριστιανὸς cimev' πόσους χρόνους ἔχει ὁ Δανιὴλ γενάμενος" οὐ πολλούς. χαὶ γὰρ
ἐν Βαδυλῶνι ἦν σὺν τῇ αἰχμαλωσίᾳ.
^, προεῖπας. — 9. τοὐτέστιν. — 12. ἢ.
des Oliviers en face de Jérusalem? Car pour que tu ne dises pas que le
prophéte parle du temple, il a dit : en face de Jérusalem. Le temple en elfet
était à l'intérieur de Jérusalem. De plus le prophéte a parlé au futur; il ne
dit pas : Les pieds du Seigneur se sont tenus, mais : se tiendront. Si tu
me dis qu'il parle de ton Messie, tu m'as répondu d'avance que celui-ci n'est
pas Seigneur, mais un homme comme l'un des prophétes. [0] Ainsi je t'ai
montré pourquoi je prie vers l'orient. Et toi, dis-moi maintenant pourquoi
tu pries vers le midi : nulle part Dieu ne te l'a ordonné.
Les Juifs dirent : Voici que David dit : « J'adorerai en regardant ton saint
« temple, dans la crainte »'. Habacuc dit aussi: « Dieu viendra de Thé-
man »?, c'est-à-dire du midi. C'est done tournés vers le temple que nous
regardons et que nous adorons.
[7] Le Chrétien : Bien. Mais avant que füt fondé le temple?, avant qu'Ha-
bacuc ou David eussent prononcé les prophéties que vous avez citées, oü
regardait le peuple pour prier?
Les Juifs : Nous trouvons que Daniel ouvrit la fenétre vers le midi et pria.
Le Chrétien : De quelle époque est Daniel? Il n'est pas ancien. Car il était
à Babylone, avec la captivité.
1. Ps. v, 8. — 2. Hab. 11, 3. Cf. sup. 1, 7, ^; p. [41]. — 3. On remarquera l'anacoluthe : πρὸ τοῦ
χτισθῇ ὁ νάος. — ^. Dan. vi, 10.
5
10
(83) LA PRIEÉRE VERS L'ORIENT. 253
M 5 , » «, ^ 9? — 2 vw ,
[8] Ot ἰουδαῖοι εἶπον" τί λέγεις, ἄνθρωπε; ὁ Δανιὴλ πλείω τῶν χιλίων ἐτῶν ἔχει σήνερον
,
ον αὐτοῦ, Xa εὑρήσεις αὐτὸν ὡς
PEN
ε
͵ ^ ' , "zu $ 14 * ve ΄ε-
τελευτήσας, χἂν GU ἴσως οὐκ ἐπίστασαι" ἀνάγνωβ. γὰρ τὸ βι6}.
U
» , j D ΄ 8. o9 - 29 j^
εὐπάμιεν, πᾶνυ παλαιὸν ὑπάρχοντα ἐν τῷ Ισρχή Ὁ
« , * , ' , , , , , J
Υποσχελίσα!: οὖν αὐτοὺς βουλόμενος 0 ἀντίδιχος, 7 προσεποιήσατο τὸν X3 Ὧν ἄγ γοεῖν,
s yc " ' , ὃ , ε ΄ "M Tuo , » ^ ,
XX. φησι πρὸς τοὺς ἰουδαίους ὁ γριστιχνος" ψεύδεσθε καὶ ἐν τούτῳ᾽ ἐπεὶ φέρετε τὸν Δανιὴλ
χαὶ βλέπωμεν τίς λαλεῖ τὴν ἀλήθειαν.
[9] ᾿Εχάρησαν οὖν οἱ τάλανες μὴ ἐπιστάμενοι διὰ τί τὸ βιδλίον τοῦ Δανιὴλ. ἐπεζάτησεν"
,
, ' à ' ^ ^ E πᾶν CX ἢ t
οὐ γὰρ OVX τὴν o ie d τοῦ προφήτου, ἄλλα διὰ τὰς ἑξήκοντα ἐννέα ἑσδου. δα: τῶν ἐτῶν
᾿ ἃς εἶπεν ἔσεσθαι d ἄχρι τῆς παρουσίας τοῦ Χριστοῦ, τοῦτο ἐλθεῖν ἐσχόπησεν εὐφυῶς. [10] 'I
0 ὅσῳ οὖν ἡ Bees ἢ ἤρχετο, ὁ χριστιανὸς λέγει" εἰ χαὶ Δανιὴλ κατὰ νότον ηὔξατο, ἀλλ᾽ οὖν πρὸ
- *
αὐτοῦ ἦσαν πολλοὺς χρόνους " τὸ ἔθνος τῶν ἰουδαίων, λέγω δὴ οἱ περὶ τὸν Μωῦσέα χαὶ
Ἀαρὼν xa Ἰησοῦν, ἄρα χἀχεῖνοι κατὰ τὸν νχὸν ηὔχοντο τὸν μέλλοντα μετὰ χίλια ἔτη αὐτῶν
χτίζεσθαι:
Λέγουσιν οἱ ἰουδαῖοι" vat πρόδηλον ὅτι χατὰ τὸν νότον ηὔχοντο.
[11] Ὁ χριστιανὸς εἶπεν" ὑμεῖς μὲν ἀποδεῖξα!: οὐχ ἔχετε. ᾿Εγὼ δὲ χαὶ εἰσελήλυθα καὶ
ἑώῤαχα ὅτι Μωῦσῆς ὅπου τὸν νόμον χαὶ τὰς πλάχας ἐδέξατο, χατὰ Ἄν, ἱστάμενος
/
5. τοῦτο. — 7. δια. — 8. ἐνέα (v ajouté au-dessous de la ligne). — 12. χαχείνοι.
[8] Les Juifs : Homme; que dis-tu? Il y ἃ aujourd'hui plus de mille ans
que Daniel est mort. Peut-étre ne le sais-tu pas. Lis done son livre, et tu
trouveras, comme nous l'avons dit, que Daniel est tout à fait ancien en
Isracl.
L'adversaire, voulant leur tendre un piege, feignit d'ignorer ce calcul, et il
leur dit : Vous mentez encore en cela. Apportez done Daniel et voyons qui dit
la vérité.
[9] Les malheureux se réjouirent, sans savoir pourquoi le chrétien deman-
dait le livre de Daniel. Car ce n'était pas à cause de la priere du prophete,
mais à cause des soixante-neuf semaines d'années qu'il a prédites jusqu'à la
venue du Christ, qu'il trouvait bon de le faire apporter. |[0) En attendant que
le livre arrivàt, le chrétien dit : Méme si Daniel priait vers le midi, longtemps
avant lui était la nation des Juifs, je dis les compagnons de Moise, d'Aaron.,
de Josuéó. Ceux-ci priaient-ils aussi vers le temple qui devait etre. fondé
mille ans aprés eux ' ?
Les Juifs dirent : Oui. Il est évident qu'ils priaient vers le midi.
[11] Le Chrétien : Vous ne pouvez pas le prouver. Mais moi je suis alle, et
j'ai vu que Moise, à l'endroit oà il a regu les tables de la Loi, se tenait vers
1. Cette chronologie est assez fantaisiste. Le temple fut báti aux environs de l'an 900, et. l'on
S'accorde à placer la mission de Moise enlre 1300 et 1500, I] v aurait donc 500 ans de Moise au templi
D'ailleurs l'argument reste valable en toute hypotliese,
* fol. 152
γο b.
* fol.
152
v? d.
ΤΟ]. 459
v? b.
* fol. 153
r? a.
354 LES TROPHÉES DE DAMAS. [84]
, N ἐδέ ὦ ^ , e N ^ , , uet ^ S ὃ bj Y ὃ 5 E ,
αὐτὰς ἐδέξατο' καὶ πάλιν ὅπου τὸν θεὸν ἐθεάσατο, αὐτὸς μὲν χατὰ δυσμὰς ἔνδον ἐν τῇ πέτρᾳ
ἐχρύθη, ἐξ ἀνατολῶν δὲ ὁ θεὸς ἐρχόμενος ἐπέρασεν ἔμπροσθεν αὐτοῦ. Διὸ χαὶ τὰ ὀπίσθια
, c Uk ] , ΄, 1v ^ , / , ^ [ΑΝ €.» -- ΄ L
αὐτοῦ " μόνον ἐθεάσατο. Καὶ ὅτι τὸ εἰρημένον ἀληθὲς, οἴδασιν οἱ ἐν τῷ τόπῳ παραγενάμενοι"
*, m ^ ^ , , ΄ , * ^ , P4 m - m , » c
iy ταῖς δυσὶ γὰρ πέτραις, οἰχονόμησεν ὁ θεὸς τὸ ἐκτύπωμα τῆς ψυᾶς ΜΙ ωὐσέως ἐχτυπωθῆναι,
πρὸς πίστωσιν τῶν μετ᾽ αὐτὸν γενεῶν.
VIII [4] ἨἬρώτησαν οἱ ἰουδαῖοι" ἐὰν οὖν ὡς λέγεις ὁ Χριστός σου ἦλθεν, καὶ ἐξ ἡμῶν
ἦλθεν, xoi ἐν Βηθλεὲμ. ἐτέχθη, χαὶ ἰουδαῖος ὑπῆρχεν, xoi περιετμήθη, xat τὰ ἔθη ἡμῶν
ἐφύλαξεν" τίνος χάριν xai ὑμεῖς οὐ περιτέμνεσθε:
Ὁ γριστιανὸς εἴπεν᾽ ὁ Χριστὸς, ἐπειδὴ θεὸς ἦν xoi θεοῦ υἱὸς, xai γέγονεν ἄνθρωπος. τὰ
Xe e , , 2 (ent e ,
^ E LIA » ε xN0 e NON (ὃ Wt) " τὰ ^ δοέθ * e
μὲν τοῦ νόμου ἐφύλαξεν ὡς ἄνθρωπος, ἵνα μὴ ἀντίδικος καὶ ἀντίθεος τοῦ πατρὸς εὑρέθη, " ἡμῖν
δὲ τὴν χαινὴν διαθήχην ἐνομοθέτησεν, ὡς πληρώσας τὸν νόμον αὐτὸς καὶ σφραγίσας τὰ
παλαιὰ προστάγματα.
[2] Οἱ ἰουδαῖοι εἴπον᾽ εἰ ταῦτα οὕτως ἔχει, τίνος χάριν οἱ προφῆται οὐχ εἶπαν τὰ περὶ
, - τῷ , y ὃ .- ὦ , "4 »" S y t , 1
αὐτοῦ προφανῶς, ἀλλὰ σποράδην; ἡμῖν φέρεις μαρτυρίας ἔνθεν χαὶ ἔνθεν ὡς νομίζεις σὺ,
€ Ν ' , , ,
λέγων χαὶ ἑρμιηνεύων χατὰ τὸ ἴδιον στόμα υὔθους.
5. μεταυτὸν. --- 10. μὲν. --- 13. περι. — 14. σποραδιν.
l'onent quand il les a recues; et encore à l'endroit oü il a vu Dieu, il était
caché dans les rochers vers l'occident; tandis que Dieu, venant de l'orient,
passa devant lui' : aussi ne vit-il Dieu que par derriére. Ce que je viens de
dire est vrai: tous ceux qui ont été en ce lieu le savent, car dans les deux
rochers?, Dieu a eu soin que füt gravée la trace des reins de Moise, pour la
foi des générations à venir?.
VIII |1] Les Juifs demandérent : Si donc, comme tu le dis, ton Christ est
venu, s'il est venu de nous, s'il est né à Bethléhem, s'il a été juif, s'il a été
circoncis, s'il ἃ gardé nos coutumes, pourquoi vous aussi n'étes-vous pas
circoncis ἢ
Le Chrétien : Le Christ, qui était Dieu et fils de Dieu, est devenu homme.
Il ἃ gardé les (préceptes) de la loi comme homme afin de n'étre pas trouvé
l'adversaire et l'ennemi de Dieu son pére. Et il nous a donné la loi de la
nouvelle alliance *, aprés avoir lui-méme accompli la loi? et scellé les préceptes
anciens.
[2] Les Juifs : S'il en est ainsi, pourquoi les prophétes n'ont-ils pas parlé
de lui clairement, mais cà et là? Tu nous apportes des témoignages pris de
cóté et d'autre, comme tu le juges à propos; tu nous dis et nous expliques des
histoires selon ta propre idée.
1. Ex. xxxIi, 21-23. — 2. Au lieu de ἐν ταῖς δυσὶ πέτραις, on serait tenté de lire ἐν ταῖς χατὰ δύσιν
πέτραις, puisqu'il vient d'étre question de ces rochers de l'occident oà se tenait Moise. — 3. Je n'ai
pu encore retrouver l'origine de cette tradition, qui n'est pas scripturaire. — 4. Cf. Matth. xxvr, 28.
— 5. Cf. Matth. v, 17.
10
15
LE SENS DES PROPHEÉTIES. 255
[85]
“5 , ' * M - — , T , ja! - ὦ "
Στενάξας ὁ χριστιανὸς εἶπεν" Ga ai τῆς πολλῆς πωρώσεως. Τί οὖν; TOM ἐγλχλοῦμεν ἕως
ἄρτι, τοιαύτας χαὶ τοσαύτας μαρτυρίας τῆς ὑμετέρας γραφῆς ὑμῖν προσ νέγκαντες περὶ πάντων
*
* *
ἐπὶ Χριστοῦ γεναμένων ; ᾿ [3] Γινώσχων οὖν ὁ θεὸς ὅτ: ἔθνος πονηρὸν χαὶ opt ὑπάρχετε,
7 * ,
οὐχ εὐδόχιησεν γυμνῶς ἐχχαλύψα: ὅτ! μέλλει ἐρχόμενος ἀπώσασθαι ὑ ὑμᾶς καὶ ἡμᾶς εἰσδέξχαθαι,
᾽ς “ ᾽
ἵνα μὴ χαὶ οἱ λοιποὶ τῶν προφητῶν ὑφ ὑμῶν ἀναλωβῶσιν, xxi αἱ βίξ)ο: χὐτῶν χαταχχῶσιν,
^ , Uu - * " . * . »-
χαὶ πολλὴ λοιπὸν ἐχ τούτου ἢ 6λάφη τοῖς ἔθνεσιν γενήσεται. Ε γὰρ καὶ ἔχοντες αὐτὰς καὶ ἐξ
, L2 - ΄ , 4 E t ^ ^ τ - , ^ , , "v , ᾿
αὐτῶν τῶν ὑμετέρων γραφῶν ὑμῖν μαχόμενοι πεῖσα! ὑμᾶς οὐ δυνάμεθα, τί ἂν εἴχετε λέγειν εἰ
^ -- -- ^ « - / M ΄ E ' * ' - , - H "
χωρὶς τῆς γραφῆς πρὸς ὑμᾶς διαλεγόμεθα; χαὶ πείσει ὑμᾶς τὸ χατὰ τὸν βασιλέχ ὑμῶν ἐπὶ
, ΄, " * T V 2, 9. De T
[ερεμίου γενάμενον. Ἐπειδὴ τὴν ἀρχὴν μόνην τοῦ βιδλίου εὗρεν μιὴ ἀρέσχουσαν αὐτῷ, εὐθέως
, , - D D , -
αὐτὸ ἐνεπύρισεν᾽ [A] ὅπερ γινώσχων ὁ θεὸς ᾧχονόμησεν ἵνα οὗτος μὲν ὁ προφήτης περὶ τῆς
γενεᾶς τοῦ Χριστοῦ εἴπη, οὗτος δὲ περὶ τοῦ πάθους, ἄλλος περὶ τῆς ὑμῶν ἀπιστίας τῆς εἰς
αὐτὸν, ἕτερος περὶ τῆς αὐτοῦ ἀναστάσεως, χαὶ πάλιν ἄλλος τὸν χρόνον τῆς ἐπιδημίας αὐτοῦ
, E M "»" ^ E " H M , - ᾿
σημαίνει, ἄλλος τὰ σημεῖα τὰ τότε ἐσόμενα. χηρύξει" ὅθεν XX» ἐν τοῖς φθάσασιν πολλὰς
, ὃ 27 » ΄ “ἢ , ' , - »
ἀποδείξεις ἐποιησάμεθα, ἕτοιμοί ἐσμεν θεοῦ συνεργοῦντος περὶ πάσης τῆς Χριστοῦ πα
M
e
' - , E - M * ' ' , - ^ - MN
χαὶ τῶν αὐτοῦ παθῶν, XX τῆς εὐαγγελιχῆς πολιτείας διὰ συντόμου ἐκ τῆς παλαιᾶς ὁια-
,
2. τοιαῦτας. — i. ευδόχησεν. — 10. ἐνεπύρησεν. — 11. ἀπιστέιας. — 13. σημέια. — 15. εὐἀάγγελιχῆς (la syl-
labe γε est effacéej.
Le Chrétien gémit et dit : Oh! quel grand endureissement! Quoi done?
Nous avons dit des histoires jusqu'à présent, en apportant tant et de si grands
témoignages de votre Ecriture sur tout ce qui a été fait par le Christ. 3| Dieu,
sachant que vous étes une race mauvaise et envieuse', n'a pas voulu découvrir
à nu qu'il devait venir pour vous repousser et nous recevoir, afin que les der-
niers pontes ne fussent pas tués par vous?, que leurs livres ne fussent pas
brülés?, et qu'un grand dommage ne füt ainsi causé aux gentils. Car si,
possédant vos Écritures, vous combattant avec vos Écritures mémes, nous ne
pouvons vous convaincre, que diriez-vous si nous disculions avee vous sans
l'Écriture'? Ce qui est arrivé à Jérémie sous votre roi vous convainera : celui-ci
trouva que le seul commencement du livre lui déplaisait; et. aussitót il brüla
tout le livre*. [4] Dieu, connaissant vos dispositions, fit en sorte qu'un prophete
parlàt de la naissance du Christ, un autre de sa passion; celui-ci de votre
manque de foi en lui, celui-là de sa résurrection ; un autre annonce le temps de
sa venue, un autre proclame les signes qu'il y aura alors. Aussi, bien qu ayant
fait précédemment de nombreuses démonstrations, nous sommes prets, avec
l'aade de Dieu, à présenter en résumé d'aprés l'Ancien Testament les témoi-
gnages relatifs à toute la vie du Christ, à ses soulIrances, à la maniere de vivre
|. Gf. Ex, ΧΧΧΤΙ, 9; XXXIV, 9. Geci n'est pas une. eitation littéral !. CF. Malthi, NNI 5; Heb
XI, 36 s. — 3, Cf. Jérém. xri (XXXvr1), 23 ss ^. Cf. Dial. Pap. et PI éd. Mc. GirrkRT, p. 65
6 88. — 5. Cf. Jérém. xtLim (XXXV), 33 ss.
* fol. 153
γ᾿.
* fol. 15
* fol. 154
P2 c
* fol. 154
Todb
256 LES TROPHÉES DE DAMAS. [86]
θήχης παραστῆσαι τὰς μαρτυρίας, χαὶ ὅτι πάντα προεῖπον οἱ προφῆται ἅπερ Χριστὸς
ἐλάλησεν xoi ἐποίησεν. Ἀλλὰ τοῦτο μὲν εἰς ἄλλην ἡμέραν φυλάξομεν: ὁρῶ γὰρ ὅτι καὶ
ὑμεῖς καὶ ὁ λαὸς πρὸς ἀναχώρησιν σπεύδετε τῆς ἑσπέρας χαταλαθούσης.
d e € LJ / ' , c , *5 [i - M m m
IX [1] Ὅμως ὑμεῖς λέγετε διὰ τί προφανῶς οὐκ εἶπον οἱ προφῆται περὶ τοῦ Χριστοῦ
τοῦ ἡμετέρου" ἐγὼ δὲ ἀντερωτῶ ὑμᾶς τίνος ἕνεχεν οὐ προησφαλίσαντο ὑμᾶς χαὶ εἴπον᾽ ὅτι
βλέπετε μέλλει ἐλθεῖν ἄνθρωπος λέγων ἑαυτὸν θεὸν, χαὶ ποιήσει λαὸν πολὺν, χαὶ ὀνομάσει
αὐτοὺς χριστιανοὺς, προσχυνοῦντας ^ σταυρὸν καὶ βαπτιζομένους ἐν ὕδατι, καὶ μὴ περιτε-
/ 3 id Eg ^ d rra. , - ΄ ΄ 5 "d δὲ ^ , ^
μνομένους᾽ ὁρᾶτε μὴ πιστεύσητε αὐτῷ, πλάνος γάρ ἐστιν. Ποία δὲ χαὶ φιλανθρωπία θεὸν
ξάσαι τοσαῦτα ἔθνη πλανηθῆναι καὶ ἀπολέσθαι ἰδοὺ τοσαύτας γενεάς;
[2] Οἱ ἰουδαῖοι εἶπαν" οὐδεὶς οἶδεν τὰ κρίματα τοῦ θεοῦ. "Exci διὰ τί ἀφῆκεν τοὺς
ἀνθρώπους χἂν τετραχισχίλια ἔτη εἰδωλολατροῦντας, χαὶ τότε ἔδωχε τὸν νόμον ;
ὋὉ χριστιανὸς εἶπεν᾽ ἐξ ἀσεδείας μὲν εἰς θεοσέθειαν προσχαλέσασθαι θεοῦ ἴδιον χαὶ θεῷ
πρέπει" μετὰ δὲ τὴν τοῦ νόμου ἐπίγνωσιν πάλιν ἐγκαταλεῖψαι τὸ γένος τῶν ἀνθρώπων
πλανώμενον θεοῦ ἀλλότριον. Εἰ γὰρ «ei ᾿ βούλετο πάλιν καταλεῖψαι, τίνος χάριν προσε-
χαλέσατο:;
2. φυλάξωμεν. — 3. χαταλαθοῦσης. — A4. διατί --- εἶπον. — 9. προησφαλήσαντο. -- 8. πλᾶνος. — 11. x&v. —
12. ποὺσχαλέσασθαι. — 1^. εἰ répété par erreur.
selon l'Évangile, et (à prouver) que les prophétes ont prédit tout ce que le
Christ a dit et a fait. Mais nous garderons cela pour un autre jour. Car je vois
que vous et le peuple avez hàte de vous retirer et que le soir tombe.
IX [1] Pourtant, vous demandez pourquoi les prophétes n'ont pas parlé
clairement de notre Christ; je vous demanderai en retour pourquoi ils ne vous
ont pas assurés d'avance et ne vous ont pas dit : Vous verrez que viendra un
homme qui se dira Dieu'; il rassemblera un peuple nombreux; on les nommera
chrétiens; ils adoreront la croix, ils seront baptisés dans l'eau et ne seront
pas circoncis. Voyez, et ne croyez pas en cet homme; car c'est un trompeur.
Quelle est donc la bonté de Dieu qui permet que tant de nations soient dans
l'erreur et se perdent depuis tant de générations ?
[2] Les Juifs : Personne ne sait les jugements de Dieu?. Pourquoi a-t-il
laissé les hommes livrés à l'idolàtrie pendant quatre mille ans?, et leur
a-t-il alors donné la loi?
Le Chrétien : C'est le propre de Dieu d'appeler de l'impiété à la piété; et
cela lui convient. Mais il est impossible à Dieu qui a fait connaitre la loi aux
hommes d'abandonner de nouveau le genre humain dans son erreur. Car s'il
voulait de nouveau l'abandonner, pourquoi l'aurait-il appelé?
1. Cf. Dial. Papisc. et Phil. 1^; éd. Mc. GIFFERT, p. 75, 9 ss. — 2. Cf. Rom. ΧΙ, 33. — 3. Le juif
compte 4000 ans de la création à Moise, 1000 ans de Moise au temple (sup. p. [83]). Le chiffre de 4000
ans entre la création et Moise correspond à la chronologie fournie par les LXX.
r5
ἢ
,
[87] LE SENS DES PROPHÉTIES. 257
».
ἐπίσταται.
* , L/ » ᾿ ΄“, , 4 " " , e " .
[3] Ὁ χριστιανὸς ἀπεκρίθη" ἐγὼ οὕτως πιστεύω χαὶ ἔχων, ὅτι πάντως ὥσπερ τὸν Χοιστὸν
^ τ, ͵ 2 Á, M" ? ^ 4 * M p^ -
τὸν ἡμέτερον ἐσταυρώσατε, οὕτως χα! ὃν ἐχδέχεσθε μέλλετε σταυρῶσα".
Οἱ " ὃ - EÀ 2: , fj ( NT Dr - ^ , * ( " , ,
t ἰουδαῖοι ἤρξαντο ἀναθεμοατίζειν xal λέγειν᾽ μὴ ποιήσει ὁ θεὸς, uh ποιήσει ὁ
θεός.
' * M ^ * , , * « . ᾿
Ὁ χριστιανὸς πρὸς αὐτούς" χαὶ τί λοιπόν; ποιοῦμεν τοὺς προφήτας ψεύστας; ἐὰν εἰς τὸν
^ ΄ ^ , - L4 , e^ ᾿ - , - s , ΕΣ “ὐ
Χριστὸν υμῶν οὐ πληροῦντα: οι λογοι οὺς περ. τοῦ πάθους τοῦ Χριστοῦ εἰπᾶν, ἐὰν εἰς τὸν
΄ , ' , , , , A] , ^ . , F^ - m τὸ
ἡμέτερον Χριστὸν οὐκ ἐγένοντο, πότε λοιπὸν γίνονται; ^ ἢ εἰς τίνα μέλλουσιν πληρωθῆναι;
᾿ » , , » , * , , , LI , “- ,
εἴ τι θέλετε ἐχλέξασθε, εἴτε εἰς τὸν ἐλθόντα, εἴτε εἰς τὸν ἐρχόμενον" πάντως γὰρ ἔν ὑμῖν dx
τῶν δύο πρόχειται.
1 929 ^] Es k » —- H tov ^ , ^ r ᾿ e -- . "
X [1] Oi ἰουδαῖοι εἶπαν" πῶς λέγεις ἡμῖν πιστεῦσαι εἰς τὸν Χοιστὸν, τῶν μαθητῶν αὐτοῦ
1 ΄ , ' , E “ "m “ ^ , " 9e « * Sw, «, LAN
wi, ομοφωνησάντων εἰς τὰ εὐαγγέλια ἅπερ ἔγραψαν ὑμῖν περὶ αὐτοῦ, ἀλλὰ ἄλλην ἄλλως
λαλησάντων, ὅπερ πολλὴν δυσπιστείαν ποιεῖ τοῖς νοῦν ἔχουσιν.
. 4 τ , ΄ , ᾿ » s» , ^ ^^ ,
O χριστιανὸς simev* εἰπέ μοι : μία κρίσις γίνεται ἐν τῇ ἀνχοστάσε: ἢ πολλαί;
8. περι. — 1΄.. ὅπερ. — «ot (c ajouté au-dessus de la ligne).
Les Juifs : Il n'est pas beau de seruter les jugements de Dieu. Lui seul
les connait.
[3] Le Chrétien répondit : Pour moi, je crois fermement que, tout de méme
que vous avez crucifié notre Christ, vous crucifierez aussi celui que vous
attendez.
Les Juifs commencérent à jeter l'anathéme et à dire : Dieu ne le fera pas,
Dieu ne le fera pas!
Le Chrétien leur dit : Et quoi encore' ? Faites-vous mentir vos prophétes ?
Si les paroles qu'ils ont. dites sur la passion du Christ ne sont pas aecomplies
dans votre Christ, si elles n'ont pas été réalisées dans le nótre, quand donc le
seront-elles? doivent-elles étre accomplies en un homme? Choisissez ce que
vous voulez : ou bien dans celui qui est venu ou bien dans celui qui viendra :
une des deux hypotheses s'impose à vous.
X [1] Les Juifs : Comment nous dis-tu de croire au Christ, alors que ses
disciples ne sont pas d'accord dans les évangiles qu'ils vous ont écrits sur lui,
mais qu'ils disent l'un une chose, l'autre une autre, ce qui inspire beaucoup
de défiance à ceux qui ont de l'esprit".
Le Chrétien : Dis-moi. A la résurrection, v aura-t-il un seul jugement ou
plusieurs?
1. Cf. ANasT. SiNAIT., Disput. adv. lud. 3; P. G. LXNXNIN, 1241 V ( '. La plus connue. d
réponses à celte objection est le Je consensu Evangelistarum de samt Augustin
258 LES TROPHÉES DE DAMAS. [88]
€ , NM ox , ^ e M -
O ἰουδαῖος λέγει: μίαν πιστεύομεν χαὶ οὕτως £X τῶν γραφῶν παρελάθομεν.
* fol. 154 Ὁ χριστιανὸς εἶπεν" πῶς οὖν εὑρίσχωμιεν περὶ αὐτῆς διαφωνοῦντας " τοὺς προφήτας, xoi
o b. , (LI e , n (17 - e T , H 1
τὸν μὲν λέγοντα ὅτι" « ἐθεώρουν ἐν ὁράματι τῆς νυχτὸς ἕως οὗ θρόνοι ἐτέθησαν xxi παλαιὸς
« ἡμερῶν ἐχάθισεν ». [Πῶς εἷς ὧν ὁ θεὸς εἰς πολλοὺς θρόνους μέλλει καθῖσαι; ἄλλος γὰρ προφήτης
/ m , M - ' E , [7] ^ / ' , 2 m ΄ -
λέγει ἐχ προσώπου τοῦ θεοῦ περὶ τῆς χρίσεως ὅτι" « καὶ θήσω τὸν θρόνον μου ἐν τῇ χοιλάδι ὃ
« τοῦ Ἰωσαφάτ »' ἕτερος δέ « xai ἥξει κύριος ἐξαίφνης εἰς τὸν ναὸν αὐτοῦ χαθῖσαι xol
« χαθιεῖται », xoi πάλιν ἄλλος" « θυρίδες ἐχ τοῦ οὐρανοῦ ἠνοίχθησαν ». [2] Εἶδες πῶς
Ν Li m de Ἀν. ΄ , M , y '
X0 0t προφῆται πέρι ἕνος πράγματος οὐ, ὁμοφώνησαν, ἀλλα χαθὼς ἐχωρηγήθησαν, οὕτως χαὶ
*Tol. 155. ἐλάλησαν: Διὸ καὶ οἱ εὐαγγελισταὶ " ἐν πᾶσι μὲν τοῖς ἀναγχαίοις ὁμοφώνησαν, ἤγουν ὅτι υἱὸς
1? a. - - , eus 1 ε 5 , ") ' » e , ,
τοῦ θεοῦ ἐστιν ὁ Χριστὸς, ὅτι ἀσπόρως ἐτέχθη, ὅτι τὸν κόσμον ἔσωσεν, ὅτι εἰς πατέρα χαὶ 10
εν M *, - *, δ᾽ , e , / ᾿ -- ,
υἱὸν xai ἅγιον πνεῦμα βαπτίζειν ἐνετείλατο, ὅτι ἐσταυρώθη, ὅτι ἀνέστη, x«i ἁπλῶς εἰς
Uu * , , A * ' E ΄ - , ' € 3" M
πᾶντα τὰ χέρεια. (3] Ei δὲ περὶ τόπων ἢ χρόνων τινῶν διεφώνησαν, μὴ σχανδαλισθῆῇς" ἐὰν γὰρ
πάντες τὰ ὅμοια εἶπαν, εἶχον εἰπεῖν σὺν ὑμῖν xai οἱ Ἕλληνες ὅτι πού ποτε ἐν τῷ ἅμα
χαθεσθέντες, ἐχ χοινῆς σχέψεως τὸν χόσυον ἡπάτησαν᾽ τὸ δὲ εἴς τινα μὴ ὁμοφωνῆσαι, ἔδειξεν
1. πιστεύωμεν. --- παρελάδωμεν. --- 2. περι. — 3. μέν. — ὁραματι. — Ai. χαθῆσαι. — 13. ἡμῖν.
Le Juif : Nous croyons à un seul, et nous l'avons ainsi recu des Écritures.
Le Chrétien : Comment done trouvons-nous au sujet du jugement les
prophétes en désaccord? L'un dit : « J'ai vu dans une vision de nuit, jusqu'à ce
« que les trónes fussent placés et que l'ancien des jours s'assit »'. Comment
Dieu qui est unique doit-il s'asseoir sur plusieurs trónes? Un autre prophéte
dit sur le jugement parlant au nom de Dieu : « Je placerai mon tróne dans la
« vallée de Josaphat »*. Un autre : « Le Seigneur viendra subitement s'asseoir
« dans son temple, et il s'assiéra »*. Un autre encore : « Les portes du ciel
« S'ouvrirent »΄. [2] Tu vois comment les prophétes aussi ne sont pas d'accord
au sujet d'un méme événement, mais qu'ils ont parlé selon qu'ils étaient
inspirés. Les évangélistes aussi dans tous les points nécessaires sont
d'accord : ainsi (tous enseignent) que le Christ est Fils de Dieu*, qu'il a été
enfanté d'une vierge, qu'il a sauvé le monde", qu'il a ordonné de baptiser au
nom du Pére, du Fils et du Saint-Esprit*, qu'il a été crucifié?, qu'il est ressus-
cité'^, bref toutes les choses importantes. [3] S'ils sont en désaccord sur les
lieux ou les temps, n'en sois pas scandalisé. Si tous avaient dit la méme
chose, les Grecs aussi pourraient avec vous dire qu'ils se sont un jour réunis
au méme endroit, et qu'ils ont trompé le monde d'un commun accord. Leurs
divergences partielles montrent que chacun d'eux a dit ce qu'il savait.
1. Dan. vir, 9; ἐν ὁράματι τῆς νυχτὸς n'est pas dans ce texte; il vient de Dan. vir, 13. — 2. Cf. Joél
II, 2. — 3. Cf. Mal. rir, 1. — 4. Is. xxiv, 18. — 5. Mc. 1, 1. — 6. Lc. 1, 35; Matth. x, 18 ss. — 7. Matth. 1;
21; Mc. x, 45; Lc. τι, 11; Joan. 11, 16 et pass. — 8. Matth. xxvm, 19; cf. Joan. nr, 9. — 9. Matth.
Xxvi, 35 etc, — 10. Matth. xxvi, 6, etc.
[89] QUATRIEME ENTRETIEN. 250
LÀ er LANE " τὰ -— à 38 a A. 4 “ 34 - ᾿ B “ ,
ὅτι ἕκαστος αὐτῶν ἀπέερ OlÓEV ταῦτα χαὶ ἐλάλησεν" πλὴν ὅτε δέξεσθε "τὰ εὐαγγέλια, τότε
ὑμῖν σαφέστερον ἑρμιηνεύομεν.
, 5 ΄ , , , , , 9.5; i
[4] Ἀπορήσαντες οὖν προσφόρου ἀνταποχρίσεως, ἀναστάντες ἀνεχωρήσαμεν, ὁρίσαντες
/ ^t Ζ MEA fj θέ / - , DU τ : * 1 -
πάλιν ἡμέραν, ἐν ἦ συναθροισθέντες, τήν τε χιλιονταετερίδα ἥνπερ εἶπαν τὴν χατὰ τὸν Δανιὴλ
2. / "I, gt » CLE, R ἊΝ * - 5 , . ν᾿ ,
ἐχζητήσωμεν, τὴν τε ἀπόδειξιν αὐτῆς ἐχ τῆς παλαιᾶς διχθήχης χαὶ ομοφωνιαν T
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τοῦ εὐαγγελίου φανερώσωμεν.
ΣΥΜΒΟΛΗ Δ΄.
, ^ t 2 L ^ ^» , N τ M ΄ , . z * ^
I [1] Ἐπεὶ οὖν, φιλο!, περ! τῆς ἰουδαίων που συναγωγῆς o βεσπέσιος ἐχεῖνος χαὶ πολὺς
ἐν τ ῃ , , ὃ ^ 7 . 3 ^ , - * Δ SN Z EXC “ $e a ^
ὕμνοις θεοπάτωρ ἐμπεὸδοῖ μάλα τοὺς συνιόντας, αὐἱὸ λέγω, τὸ ἄνουν αὐτῆς χαὶ
nj * ^ D 4 ΄ τ - , " - CEA . "
δυσάχουστον πρὸς τὰ χρήσιμα χαι ὀνησιφόρα οἶμαι! χωμωδῶν, οὐ μὴν ài ἀλλὰ χαὶ τὸ
- ^ , - . » , , , , wv d . * - -
θηριῶδες xxi ἀτίθασον τῆς ἰουδαίων ἀνοίας αἰνισσόμενος, ἔν τινι τῶν χαθ᾽ ἑχυτῶν μελω-
ὃ , δέ ὃ PS μ , 2 4“ ὦ Qux E , ΤᾺΣ Ὁ
μάτων ὡδέ που ὀιαχέχραγεν᾽ « ἀπηλλοτριώθησαν οἱ ἁμαρτωλοὶ ἀπὸ μήτρας" ἐπλανήθη-
*
« σὰν ἀπὸ γαστρὸς, ἐλάλησαν ψευδὴ »- [2] μήτραν οἷυκι χαλῶν ὁ θχυμάσιος τὴν ἱερὰν
, λ 640 , E ^ - p^ * “ " , "y de P , , δ, pe ^ " ^ » "» ats
κολυμοηῦραν, ἐν ἢ XXX ἐς ἧς ὥσπέρ EX μήτρας ἀναγευνώμεθα πως χαι 2.40) 9v 0t ἐξεργὸ-
1. δέξησθε. — 5. περι. — 11. ἁτίθασσον. --- ἰουδαΐων.
D'ailleurs, lorsque vous recevrez les Évangiles, nous vous expliquerons
cela plus clairement.
[4] N'ayant pas de réponse convenable, nous nous levàmes et nous nous
séparámes, aprés avoir fixé de nouveau un jour de réunion ou nous exami-
nerions la question des mille ans dont ils avaient parlé selon Daniel, οὐ nous
ferions la preuve d'aprés l'Ancien Testament, et oà nous montrerions l'har-
monie de tout l'Évangile.
QUATRIEME ASSEMBLÉE '.
(1] Mes amis, parlant de la synagogue des Juifs, le divin hymnographe,
l'ancétre de Dieu, je veux dire David, confirme pleinement notre assemblée,
car il raille son manque d'esprit et son impuissance à comprendre les choses
utiles et avantageuses; bien plus, il laisse entendre le caractere brutal et
sauvage de l'inintelligence des Juifs lorsqu'il proclame déjà dans un de ses
chants dirigés contre eux : « Les pécheurs se sont rendus étrangers au sein
« (de leur mére); ils se sont écartés de ses entrailles; ils ont. dit des men-
« songes »*. [2] A mon avis, l'admirable (prophete) donne le nom de sein à la
piscine sacrée dans laquelle et de laquelle nous renaissons comme d'un sein
1. Les premiers entretiens portaient le titre de διάλεξις ; celui-ci est. une. συμδοὺν t Pss gs
(ων 1), 4.
* fol. 155
r* b.
* fol. 155
* fol. 155
v? b.
* fol. 156
I? a.
260 LES TROPHÉES DE DAMAS. [90]
T , ,ὕὔ t , € , NU ^ f et » ' ' , P
μεθα, ἧς ἀλλοτριωθέντες ἑχουσίως oi ἰουδαῖοι καὶ πλανώμενοι ἅμα ἀπὸ γαστρὸς ἐν τῇ
* ὀχταημέρῳ αὐτῶν περιτομῇ, λαλοῦσι μὲν ψευδῆ, θυμὸν δὲ τὸν ἄσπονδον κινοῦσι xa
ἡμῶν ὅσον τὸ ἐπ᾽ αὐτοῖς, κατὰ τὴν ὁμοίωσιν τοῦ ὄφεως, παραπλησίως ἀσπίδος χωφῆς,
βύοντες τὰ ὦτα πρὸς τὴν ἀλήθειαν, μὴ ἐπαχούσαντες τῆς φωνὴς τοῦ ἐπάδοντος. ΠΟορευ-
θέντες πάλιν δίκην χυνῶν ὑπὸ λέοντος δεδαγμένων χαὶ μαινομένων, οὐκ ἠμέλησαν, ἅμα τε
τὸν ὀνειδισμὸν τῶν χριστιανῶν μὴ φέροντες, ὁμοῦ δὲ χαὶ τὴν τῶν ὁμοφύλων ἐξουδένωσιν
δεδιττόμενοι. [9] Τοιγαροῦν προσθέντες τῇ ἀναιδεία προπέτειαν, συλλαμδάνονται μὲν xol
e 7. * τὴν ἐφ) . y X , - , 7 E ' ὃ " . € "4 ὐδὲ e , ἢ
ἑτέρους ὧν ἐνόμιζον παρ᾽ ᾿ αὐτοῖς ἐπιλέχτων χαὶ δυσηττήτων ὑπάρχειν, οὐδὲν ἕτερον ἀλλ
ἢ χαλαμίνην ῥάδδον ἀντὶ διστόμου μαχαίρας εἰς τὸν πόλεμον προσλαδόμενοι, ξίφους τε ἢ
ι A / , ^ , t , ut , nr ΄ bd
πυρὸς ἢ βολίδος πυρφόρου θυμὸν οὐχ ὑπομένουσαν. [A] Πάλιν σύνοδος, καὶ πολύ γε τῶν
, , er E , , ^ c [4 AM A / / v
προτέρων σφοδροτέρα ἅτε τῆς φήμης διαδραμούσης, καὶ τῆς ὡρισμένης ἡμέρας προμιηνυθείσης,
πάλιν παράταξις, πάλιν ἡ ἐκχλησία νιχᾷ, πάλιν ὄχλος, πάλιν ἰουδαῖοι αἰσχύνονται, πάλιν
ἀναδεύονται.
[5] Ὡς τοίνυν συνῆλθον ἐπὶ τὸ αὐτὸ οἱ αὐτοί τε ὁμοῦ χαὶ ἕτεροι ἰουδαῖοι, ὡς τὰ ξένα
8. ἐπαυτοῖς. — παρἀπλησίως. — 7. δεδειττόμενοι. --- 8. παραυτοῖς. --- 9. χαλαμήνιν.
(maternel) et d'oü nous sortons sans souillure'. Les Juifs s'en sont rendus
volontairement étrangers, ils se sont en méme temps écartés des entrailles
(de leur mére) par leur circoncision du huitiéme jour; ils disent des men-
songes, ils stimulent contre nous une implacable colere, autant qu'ils peuvent
le faire, àla maniére du serpent, mais d'un serpent sans venin; ils se bouchent
les oreilles en face dela vérité, et refusent d'écouter la voix de leur chantre;
ils vont comme des chiens déchirés, rendus furieux par un lion, pleins d'in-
quiétude. Dans le méme temps, ils ne supportent pas les reproches des
chrétiens et ils redoutent le mépris de leurs compatriotes.(3] Aussi, ajoutant
la témérité à l'impudence, ils prennent avec eux d'autres hommes, qu'ils
croyalent étre chez eux une élite invincible. Ils ne font ainsi rien autre que
prendre pour la guerre un bàton de roseau au lieu d'un sabre à deux tran-
chants; leur coeur ne supporte pas le glaive, ou le feu ou le trait enflammé ἢ.
(^| De nouveau une réunion, et beaucoup plus animée que les précédentes;
que le bruit s'en soit répandu, ou que le jour fixé en ait été connu d'avance.
De nouveau une lutte opiniàtre?, de nouveau une victoire pour l'Église. De
nouveau la foule. De nouveau les Juifs sont confondus; de nouveau ils sont
humiliés.
[5] Comme d'autres Juifs étaient venus à la réunion avec les premiers,
1. Cf. Joan. 111, 4 ss. — 2. Cette introduction, lourde et embarrassée, peut étre rapprochée du pro-
logue. On y retrouve les métaphores familieres à l'auteur, de la méme impuissance au style simple et
clair. Le sens des derniers mots est douteux : θυμόν ne s'accorde guére avec ὑπομένουσαν. --- 3. παράταξις
peut étre le combat lui-méme, ou bien la préparation au combat, ici les intrigues, les menées plus
ou moins occultes qui précédent la discussion.
0
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[91] LES SEMAINES DE DANIEL. 261
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πρόσωπα παρὰ τὰ πρότερχ, ὁ τοῦ λόγου * Qix τοῦ θεοὶ λόγου ἡγούμενος ux ἐθεάσατο,
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χαριεστάτηῃ φωνῇ φησι φαιδρ τερος σήμερον ὁ σύλλογος, χαὶ πλείω T, παράταξις, ἀλλά
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ἐστι χύριος ὁ θεὸς τῶν δυνάμεων ὁ ὁδηγῶν ἡμᾶς εἰς τὴν ἀλήθειαν, μήπως ἐγὼ πλανοῦμα:
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τοῖς χαὶ πάνυ νομομαθεστάτων ἵνα
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μὴ λέγω ἀμαθεστάτων, γομιχὸς αὐτῶν χα! προχροιτότερος, ἐφησεν πρὸς τοὺς λοιποὺς ιου-
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ὑμεῖς μετὰ συνέσεως λαλήσατε" οὐ γάρ ἐστι παρὰ τοῖς χριστιανοῖς σήμερον * ἱχκανώτερος αὐτοῦ
ἄνθρωπος" ὁρᾶτε γὰρ ὅτι πάντα ἐκ τῆς ἡμετέρας γραφῆς ἡμῖν λαλεῖ χαὶ ἀποχρίνεται.
᾽ὔ - Lj M" e" ^ , "αἱ ^ c , ἊΝ
Τί τοῦτο σχοπήσας ὁ δείλαιος, |y ὥσπερ διχ φαρμάχου μᾶλλον ὃε δειλητηρίου τῶν
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ἐπαίνων πρὸς χενοδοξίαν ἀφαρπάση τὸν νοῦν τοῦ γριστιανοῦ, χαὶ ὑπεχλύσῃ πως καὶ
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σχοτίσῃ πρὸς τὴν ὁὀιάλεξζιν, αλλ ἐψεύσ " τῆς ελπίιὸος. | /| Συντόμως γὰρ ὑπολαῦὼν ὁ χρ!-
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« τελευτῆς αὐτοῦ ». Πλὴν γίνωσχε ὅτι μάρτυς χύριος, ὅτι μαθητὴν χαλοῦ χριστιανοῦ οὐ
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ποιῶ, λοιπὸν Uh νομιίίσης" εἰ γὰρ σὰν εξ ὧν γινώσχω πρησώπων ἐνταῦθα. Ov ἑνὸς λόγου
2. φωνὴ. — 3. ἔστι. — 5. τίς. — γηραλαίων. — 11. πῶς. — 12. σχοτίσει. — 15. δι ἑνὸς.
en voyant des visages étrangers au milieu des autres, le chrétien qui diri-
geait la discussion gráce au Verbe divin, dit aussitót qu'il les apercut, d'une
voix trés aimable : La réunion est aujourd'hui plus brillante, et le combat
sera plus vif. Mais c'est le Dieu des armées qui nous conduira à la vérité, et
qui m'empéchera de me fourvoyer, car je ne sais pas.
[6] Là-dessus, un des plus àgés d'entre eux, un des plus instruits dans
la loi (pour ne pas dire un des plus ignorants), un de leurs légistes et de leurs
princes, dit aux autres Juifs : Hommes, vous étes en présence d'un homme
vraiment trés intelligent, tout à fait versé dans l'Écriture. Aussi lui et vous,
parlez avec réflexion. 1] n'y a pas aujourd'hui chez les chrétiens d'homme
plus habile que lui. Vous verrez qu'il parle toujours d'apres notre Ecriture
et répond de méme.
Que cherchait ce malheureux, sinon par le poison ou mieux par l'épou-
vantail des louanges, à entrainer vers la vaine gloire' l'esprit du chrétien,
à l'affaibir peu à peu, à l'obscureir pour la discussion? Mais il fut. trompe
dans son espoir. [7] Car le chrétien, le comprenant à demi-mots, repondit
Homme, il y a une parole de la sagesse qui dit : « Tu n'estimeras pas un
« homme heureux avant sa fin »?. Sache d'ailleurs, le Seigneur en est témoin,
que je ne fais pas figure de parfait chrétien?. Ne va pas le eroire. S'il y avait
iei des personnes que je connais, par une seule parole, elles enfermeraient
1. Cf. Gal. v, 26. — ὃ, Eccli. ΧΙ, 28. — 3. Le sens de ce membre de phrase n est pàs tres sut
* fol. 156
V" &
* fol. 156
v* b.
* fol. 157
Tora.
262 LES TROPHEES DE DAMAS. [92]
ἀπέκλειαν ἂν πᾶσαν τὴν σοφίαν ὑμῶν: πλὴν ταῦτα ἐάσαντες, ἐπὶ τὸ προχείμενον ἐπανέλ-
θωμεν᾽ τί τοίνυν ἡμῖν τὸ προχείμενον εἰς ζήτησιν, ἐν τῇ προτερέσα διαλέξει:
II [1] Οἱ ἰουδαῖοι εἶπαν" ὧδε τὸν σύλλογον χατελύσαμεν᾽ ἵνα ἡμεῖς μὲν ἀποδείξωμεν ὅτι
' . κεν * ^ / - , Quo » Y 5, GA ' δὶ e
παλαιὸς ὁ προφήτης Δανιὴλ, χαὶ πλείω τῶν χιλίων ἐτῶν ἔχων τὴν ἀπούίωσιν, σὺ Ó& ὅπως
ἡμῖν τὰς ἀποδείξεις ποιήσεις ἐχ τῆς ἡμετέρας γραφῆς ὅτι συμφωνεῖ τῷ εὐαγγελίῳ σου.
Ὁ χριστιανὸς ἀπεχρίθη" ἐλθάτω τοίνυν ἡ βίολος τοῦ " Δανιὴλ, xod ἴδωμεν τίς ἀληθεύῃ.
[2] Καὶ ἐλθούσης τῆς Bi6Xou ἤρξατο μετὰ πολλῆς τῆς ἐπιτάσεως καὶ σπουδῆς ἀναπτύοσ-
σειν χαὶ συμψηφίζειν ἅπερ ἐν Βαδυλῶν: ὁ λαὸς ἐποίησεν ἔτη, καὶ πάλιν πόσα μετὰ τὴν
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μετοιχεσίαν ἐν Ἱερουσαλὴμ. διετέλεσεν, ἕως τῆς ὑπὸ Ρωμαίων γεναμένης εἰς αὐτοὺς ἁλώσεως,
εἶτα καὶ πόσους ἕως νῦν χρόνους ὁ ναὸς αὐτῶν ἐμπεπυρισμένος xoi ἔρημος ἔχει. Ἀνελθούσης
ΤΊ y M € DW ^ M Z ἣν. [1 1 M € 3, 1 Y 5f 7 , ,
οὖν πάσης τῆς ὁμάδος περὶ τὰ χίλια καὶ ἑκατὸν ἔτη ὡς αὐτοὶ χαθὼς ἠθέλησαν ἐψήφισαν,
ἤοξ GoXv χαὶ γαίρεσθ ὅτι ἰδού ἡμιεῖς ἠληθεύσαμιεν, " ὁ δὲ μέγας ὑμῶν
ἤρξαντο χαταδοᾶν xai χαίρεσθαι, ὅτι ἰδού φησιν ἡμεῖς ἠληθεύσαμεν, μέγας ὑμ.
οὗτος διδάσχαλος ἐψεύσατο.
[9] "Ec: δὲ εἰρωνευόμενος αὐτοὺς ὁ χριστιανὸς χαὶ βεδαιῶσαι τὸν λόγον θέλων φησὶ πρὸς
2. προτερέσα doit sans doute étre corrigé en προτεραίᾳ. — 12. ἤρξατο (v ajouté au-dessus de la ligne).
— 71^. ἡρωνενόμενος.
toute votre sagesse. Mais laissons tout cela, et venons-en à la question
proposée. Quel objet a-t-il été proposé à la discussion dans le précédent
entretien ἢ
II [1] Les Juifs : Lorsque nous avons terminé la réunion, nous devions
montrer que le prophéte Daniel est ancien, et qu'il est mort voici plus de
mille ans; et toi tu avais à nous faire la preuve d'aprés nos écritures
qu'elles sont d'accord avec ton évangile.
Le Chrétien répondit : Que vienne maintenant le livre de Daniel, et voyons
qui dit la vérité.
[2] Quand le livre fut là, les (Juifs) commencérent ' avec beaucoup d'attention
et de soin à l'ouvrir et à compter combien d'années le peuple avait été à
Babylone, puis combien d'années il avait passées à Jérusalem aprés le retour
jusqu'à la prise de la ville par les Romains, enfin depuis combien de temps
aujourd'hui leur temple était brülé et désert. Le total monta environ à onze
cents ans?^, et ils comptérent comme 115 l'entendirent. Alors ils commencé-
rent à pousser des cris et à se réjouir, en disant : Voici que nous avons dit la
vérité; et votre grand docteur a menti.
[3] Le Chrétien faisant encore l'ignorant aveceux?, et voulant affermir
1. Le verbe est de nouveau au singulier dans le texte grec. Il serait assez inutile de chercher à
expliquer ces changements de nombre. — 2. Le chrétien comptera tout à l'heure 500 ans entre Daniel
et le Christ. La discussion se placerait donc vers l'an 600, mais il a été dit plus haut que le temple
est détruit depuis 600 ans (11 6, 7; p. [60]). Cette chronologie n'est pas trés ferme. — 3. Cf. Dial. anti-
monoph. 73; éd. BoNwETSCH, p. 146, 17 : καὶ εἰρωνείᾳ μοι λάλων.
10
40
[93]
LES SEMAINES DE DANIEL. 263
4 , ͵ c ^ E ^ EA 1 f. MUI , ' * et Ψ " "-
τοὺς ἰουδαίους" ὑμεῖς χαθὼς θέλετε ψηφίζετε: πλὴν οὐδὲ πάντες ὑμεῖς ἔχω ὅτι συναινεῖτε
τούτῳ᾽ ἐπεὶ ἐὰν οὕτως ἔνι ἀλήθεια, χαὶ οὕτως ἔχετε ὅτι χίλια χαὶ πλείω ἔτη ὁ Δανιὴλ ἔχει,
εἴπατε.
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' δὲ , 6 EVO. ἐδ / 4 , CERCARE
Οἱ δὲ πάντες συνέθεντο καὶ ἐδευτέρωσαν χαὶ ἐτρίσσωσαν τὸν λόγον.
£o xxi ἐξ αὐτῆς ὑμᾶς πείθω, ὅτι οὕπω
Τότε λέγει αὐτοῖς δότε μοι τὴν βίόλον χαὶ λ
, » , ^ , * LS ι TM
πενταχύσια ἔτη ἐπληρώθησαν ἀπὸ Δανιὴλ χαὶ ὧδε.
Hl [4 K "ut, X ed PN Qe , » ^ * 9 , “ »- :ὦ
[1] Καὶ ἐπιλαθόμενος τῆς ou, ἀνέπτυξεν τὴν ᾿ δεκάτην ὅρασιν τοῦ Δανιὴλ, xa.
, , , F , —- , M — € ^ , , » ^ " ,
ἀγέγνω λέγων" « ἐν τῷ πρώτῳ ἔτει Δαρείου τοῦ υἱοῦ Ἀσουήρου ἀπὸ τοῦ σπέοματος Μηδῶν,
ει
" » ^ * , NI , » [i - * ᾽ - * ᾿ * a
« ὃς ἐθασίλευσεν ἐπὶ τὴν βασιλείαν Χαλδαίων, ἐν ἔτει ἑνὶ τῆς ϑασιλείας αὐτοῦ, ἐγὼ Δανιὴλ
- , - (6 j , 4 ^ , ὦ ' , / "uU" , ' " , ;
« συνῆχα ἐν ταῖς βίολοις τὸν ἀριθμὸν τῶν ἐτῶν, ὡς ἐγενήθη λόγος χυρίου πρὸς "Iegsutxv τὸν
LI *
cu , x τ *, , - Li ^ (CS , νν -T
« προφήτην, εἰς συμπλήρωσιν τῆς ἐρημώσεως τῆς ᾿ἱερουσαλὴμ,, ἑοδομήχοντα ἔτη ». Εἶτα
» ' , M mM , , ^ M - - ^ '
εἰπὼν τὰ μεταξὺ τῆς ἐρημώσεως τῆς ὁράσεως, ἐπήγαγεν" « χαὶ ἔτι μου λαλοῦντος χαὶ προσευ-
, ^ ? £4 Ἁ , , -—- ^ , ^^ ,. € " ^ w- ,
« qop.évou xxi ἐξαγορεύοντος τὰς ἁμαρτίας τοῦ λαοῦ μου ᾿Ισραὴλ, καὶ διπτοῦντος τὸν ἔλεόν
, , EC T " ^» ΄ , - - * I
« μου ἐναντίον Xupíou τοῦ θεοῦ " μου περὶ ὄρους τοῦ &yíou τοῦ θεοῦ μου xxi ἔτι μου
Ἢ *
« λαλοῦντος ἐν τῇ προσευχῇ, χαὶ ἰδοὺ ἀνὴρ Γαύδριὴλ ὃν εἶδον ἐν τῇ ὁράσει. ἐν τῇ ἀοχῆ
1. συνενεῖτε, — ^4. 0€. — 9. ἐνὶ. --- 10. τῶν ἀριθμῶν. --- 15. ἴδον.
son caleul, dit aux Juifs : Vous comptez comme vous voulez. Cependant, je
crois que vous n'étes pas tous d'accord en cela. Si telle est done la vérité et
que vous croyiez que Daniel a plus de mille ans, dites-le.
Tous se mirent d'accord, et recommenceérent le compte une deuxieme et
une troisiéme fois. Alors le Chrétien dit : Donnez-moi le livre; que je le prenne
et vous prouve d'aprés lui qu'il n'y ἃ pas encore cinq cents ans accomplis
depuis Daniel jusqu'à présent.
III [1] Et ayant pris le livre, il l'ouvrit à la dixieme vision de Daniel, et il
lut ceci : « Dans la premiére année de Darius, fils d'Assuérus, de la race des
« Médes, qui régna sur le royaume des Chaldéens, dans la premiere année de
« son régne, moi Daniel je compris dans les livres le nombre des annees,
« lorsque futla parole du Seigneurau prophete Jérémie, pour l'achévement de
« la désolation de Jérusalem, soixante-dix ans » '. Puis, aprés avoir dit ce qui
est, entre la désolation de la vision?, le prophéte: continue : « Pendant que je
« parlais encore et que je priais et que je confessais les péchés de mon
« peuple Israél et que j'exprimais ma pitié en face du Seigneur mon Dieu au
« sujet de la montagne sainte de mon Dieu, pendant que je parlais encore
« dans la priere, voici l'homme Gabriel que j'avais vu. dans la. vision au
1. Dan. ΙΧ, 1-2; cf. Dial. Papisc. et Phil. 17; éd. Mc, GirrEnT, p. 80, 20 ss, Le texte de Daniel
cité iei est généralement conforme à eelui du manuserit Q 2. Gelle expression etrange désigne la
priere de Daniel (Dan. 1X, 4-19).
* fol. 157
vV* à.
* fol. 157
v* b.
* fol. 158
T238.
* fol. 158
τ Ὁ.
264 LES TROPHÉES DE DAMAS. [94]
« πετόμενος, καὶ ἥψατό μου ὡσεὶ ὥραν θυσίας ἑσπερινῆς, καὶ συνέτισέν με, χαὶ ἐλάλησεν
« μετ᾽ ἐμοῦ καὶ εἴπεν᾽ Δανιὴλ, νῦν ἐξῆλθον συμδιδάσαι σε σύνεσιν ἀρχὴ τῆς δυνάμεώς σου.
« ᾿Πξῆλθεν ὁ λόγος χἀγὼ ἤλθον τοῦ ἀναγγεῖλαί σοι, ὅτι ἀνὴρ ἐπιθυμιῶν εἶ σύ" χαὶ ἐννοήθητι
« ἐν τῷ ῥήματι xad σύνες ἐν τῇ ὀπτασίχ ». [2] Οὐχοῦν συνήσωμεν καὶ ἡμεῖς, ἀδελφοὶ, ὧδε
τὸν νοῦν, ὧδε τὰ ὦτα" ἴδωμιεν τί ὁ ἀνὴρ τῶν ἐπιθυμιῶν παρὰ τοῦ ἀγγέλου ἀκούε:" τὸ γὰρ
θαυμαστότερον, " ὅτι οὐχ ἄνθρωπος, οὐχ ἱερεὺς, οὐ πρέσδυς, οὐ προφήτης, ἀλλ᾽ οὐράνιος
ἄνθρωπος τὰ παρόντα φθέγγεται" « ἑδδομήχοντα, φησὶν, ἑσδομιάδες συνετμήθησαν ἐπὶ τὸν
« λαόν σου, χαὶ ἐπὶ τὴν πόλιν τὴν ἁγίαν». Εἶτα μετὰ ταῦτα, τί φησι: « τοῦ συντελεσθῆναι
« ἁμαρτίαν », ἤγουν παῦσαι, « χαὶ τοῦ σφραγίσαι ἁμαρτίας ». [3] Προσχῶμεν ἀδελφοί"
φοδερώτατα ἐνταῦθα ὁ ἄγγελος μυστήρια φθέγγεται' περὶ γὰρ παρουσίας τινὸς προλέγει
μέλλοντος ἀπαλεῖψαι καὶ ἐξαλεῖψαι ἁμαρτίας ἀνθρώπων᾽ « χαὶ τοῦ ἐξιλάσασθαι, φησὶ, ἀδικίας,
« xal τοῦ ἀγαγεῖν δικαιοσύνην αἰώνιον ». Ἰδοὺ xal ἀπλήρωτον χαὶ αἰώνιον λέγει τὴν
εὐσπλαγχνίαν * «00 ἐρχομένου" « χαὶ τοῦ ἀγαγεῖν, φησὶ, διχαιοσύνην αἰώνιον ». Εἶτα
ἐπήγαγεν χαὶ τὴν χατάπαυσιν τοῦ νόμου, X0 Quot « XQ τοῦ σφραγίσαι ὅρασιν χαὶ προφή-
« τὴν »᾽ ἤγουν παῦσαι τοὺς προφήτας xxi ἅπερ ἐθεώρουν ὁράσεις, xo ἐπὶ μείζονα σωτηρίαν
2. μετεμοῦ. -- ^4. οὐχ οὖν. --- 7. φθέγγεται (corrigé εἴται au-dessous de la ligne). — 10. περι. —
11. ἀπαλείψαι
« commencement, en train de voler, et il me toucha, environ à l'heure du sa-
« erifice du soir; il m'instruisit et me parla et dit : Daniel, maintenant je suis
« venu te donner l'intelligence, principe de ta force. La parole est venue et moi
« je suis venu t'annoncer, car tu es un homme de désirs : réfléchis à l'événe-
« ment et comprends la vision »'. [2] Nous aussi, fréres, tendons done main-
tenant notre esprit et nos oreilles. Voyons ce que l'homme de désirs entend de
l'ange. Le plus admirable, c'est que ce n'est pas un homme, ni un prétre, ni
un ancien, ni un prophéte, mais un homme. céleste qui parle à présent :
« Soixante-dix semaines, dit-il, ont été abrégées sur ton peuple et sur la ville
« sainte »*. Puis, aprés cela, que dit-il? « Pour que soit achevé le péché » :
c'est-à-dire pour faire cesser « et pour sceller les péchés »?. [3] Faisons
attention, fréres. L'ange publie ici de trés redoutables mystéres; il annonce
la venue de quelqu'un qui doit effacer et enlever les péchés des hommes. « Et
« pour expier, dit-il, les injustices et amener une justice éternelle » *. Voici qu'il
parle de la miséricorde inépuisable et éternelle de celui qui doit venir : « Et
« pour amener, dit-il, une justice éternelle »*. Puis il continue, en parlant de
la cessation de la loi, et dit : « Et pour sceller la vision et les prophétes »",
c'est-à-dire pour faire cesser les prophétes et tout ce qu'ils ont vu en visions,
1. Dan. 1x, 20-94. On notera au verset 23 la lecon : ἀρχὴ τῆς δυνάμεώς cov, pour : ἐν ἀρχῇ τῆς δεήσεώς
σου ABQFE. Cette variante est trés curieuse. — 2. Dan. 1x, 24a. — 3. Dan. ΙΧ, 24b. — ^. Dan. 1x, 24c. —
5. Dan. ΙΧ, 24d. — 6. Dan. ΙΧ, 346,
οι
10
15
[95] LES SEMAINES DE DANIEL. 265
ἀγαγεῖν τὸ γένος τῶν ἀνθρώπων. [4] Ὅτι γὰρ μείζων 7 x Wee Ao .
γαγ γένος e zi τι γὰρ μείζων 7; σωτηρία ἢ μετὰ τοὺς προφήτας, ὅρα
; EE * - en ge Hr ' * , -
τί ἐπηγ γεν" « χαι τοῦ χρίσαι γιον χγίων χαὶ γνώσε: καὶ συνήσεις ἀπὸ ἐξοδου 1 λόγου τοῦ
a ἀποχριθῆναι χαὶ τοῦ οἰχοδομῆσαι Ἱερουσαλὴμ. ἕως χριστοῦ ἡγουμένου ἑοδομάδες ἑπτά χαὶ
« μετὰ τὰς ἐδδομάδας τὰς ἑξήχοντα δύο, ἐξολοθρευθήσεται χρίσμα », ἤγουν χριόμενός τις
* , t , A γέ 41:3 » ) Án , : * iy ( ( , - * - , -
5 εἰς ἱερέα ἢ βασιλέα" « xol χρίμα, φησὶ, ἐξολοθρευθήσεται », ἤγουν κριτὴς ἐκ τοῦ Ἰσραήλ.
ἘΠ 32 24 [A i v » 2. iN à ΄ ^ ΄ Ὕ E «δὰ ' , 5 on
'τα εἰπὼν μεταξὺ ἐπήγαγεν" « χα! δυναμώσει διαθήχην πολλοῖς" ἑξδομὰς μίχ χαὶ ἥμισυ
« τῆς ἑῤδομιάδος, χαταπαύσε. θυσιαστήρια χαὶ θυσίας ». [5] ᾿Αχούσατε δύ μου πάντες,
4 x Ἢ R4 - Ύ , - 1
ἀχούσατε τὸν λόγον ἐρωτήσω γὰρ ἀχουύόντων ὑμῶν ὑμεῖς, t ioud αἴοι, ἐξεραιώσατε 4 FIT xa
πλείω ἔτη εἶναι σήμερον ἀπὸ τῶν ἡμερῶν τοῦ Δανιήλ. Ὁ Δανιὴλ. μετὰ ἑξήχοντα ἐννέα αὐτοῦ
0 ἑόδομάδας ἐτῶν, ἤγουν μετὰ τετραχύσια ἐνενήκοντα ἔτη εἶπεν ἔρχεσθαι ἡγούμενόν τινα
χριστὸν, ἀλλὰ χαὶ ἅγιον ἁγίων αὐτὸν ὀνόμασεν, ᾿ ἀλλὰ χαὶ ἁμαρτίας ἐξαλείφοντα, ἀλλὰ χαὶ
χαταπαύοντα θυσίας, ἀλλὰ καὶ διχαιοσύνην αἰώνιον φέροντα. [6] Τοίνυν εἴ τ' θέλετε ἐχλέξασθε"
" » e" e , , , ΠΥ , ^ )* " -: ^w * ΄ * ,
Ἢ εὐπᾶτε OT! ὁ προφήτης ἐψεύσατο, ἢ ἂν ἡληήθευσεν, δείξχτε ἡμῖν ποῖος χριστὸς ἀγιος ἁγίων
,
i ^ - - , L. -
! 1. ἀγαγε. — μείζον. — 2. συνήσει. --- 5. χριτῆς. — 7. χαταπαύση. — 9. πλεῖω.
. et pour conduire le genre humain à un plus grand salut. 4| Que le salut
(qui viendra) aprés les prophetes soit plus grand, vois ce qu'il en dit ensuite :
« Et pour oindre le saint des saints; et tu connaitras et tu. comprendras
« depuis l'ordre (qui sera donné) pour édifier Jérusalem jusqu'au Christ chef
« (il y aura) sept semaines... et aprés les soixante-deux semaines, l'onction
« sera détruite »', c'est-à-dire un oint, roi ou prétre. « Et le jugement,
.« dit-il, sera détruit »*, c'est-à-dire un juge sorti d'Israél. Puis, aprés autre
chose, il poursuit : « Et il confirmera une alliance pour beaucoup; une
« semaine, et la moitié d'une semaine, il fera cesser les autels et les
« sacrifices »?^. [5] Écoutez-moi done tous, écoutez cette parole; je vous
A
- demande d'écouter, vous les Juifs; vous avez aflirmé qu'il y a aujourd'hui
plus de mille ans depuis les jours de Daniel*. (Or! Daniel dit qu'un Christ
chef viendra soixante-neuf semaines d'années aprés lui, c'est-à-dire au bout
. de quatre cent quat re-vingt-dix ans, mais il le nomme aussi saint. des. saints,
il dit qu'il efface les péchés,* qu'il fait cesser les sacrifices, qu'il apporte
une justice éternelle. [6] Maintenant, si vous voulez quelque chose, choi-
- sissez : ou bien dites que le prophéte a menti; ou bien, s'il a dit vrai,
1. Dan. ΙΧ, 24f, 25a, 26a. La citation n'est pas complete; il y manque la moitié du v. 25 οὐ sont
annoncées les soixante-deux semaines. L'auteur — ou peut-étre le copiste qui est responsable
de cette omission, due à un homeoteleuton, ne s'est pas apercu qu'il v avait une lacune dans Je sens
— 2. Dan. ΙΧ, 26. — 3. Dan. ΙΧ, 27. — 4. Cf. le méme argument ap. ANasTasti SiN.. Disput. ade. [ud
3; P. G. LXXXIX, 1240. Le Dialogue de Papiscus et de Philon ne le contient pas, Dans ce dernier
- ouvrage, le ms. de Paris 1111, c.-à-d., d'aprés Me. Giffert, la recension la plus récente, fait appel au
livre de Daniel seulement pour prouver le regne glorieux du Christ (17, ed. eif, p. δ, 29 ss
* fol. 158
a.
τ
* fol. 159
T99.
* fol. 159
0 Ὁ.
200 LES TROPHÉES DE DAMAS. [90]
ἐχρίσθη μετὰ πενταχόσια ἔτη τοῦ Δανιὴλ, καὶ ἔπαυσεν θυσίας, χαὶ ἤγαγεν δικαιοσύνην
αἰώνιον. Πάντως γὰρ ἢ περὶ τοῦ ὑμῶν ἢ περὶ τοῦ ἡμῶν Χριστοῦ λέγει" εἴτε οὖν ἐκεῖνος εἴτε
οὗτος Χριστὸς ἤλθεν᾽ εἰ δὲ μὴ ἦλθεν, ὁ Δανιὴλ ἐψεύσατο. ἘΠ τι θέλετε εἴπατε, ἐπεὶ εὐθέως
χαίω τὴν βίόλον τοῦ Δανιὴλ, ὅτι πλανᾷ τὸν χύσμον xol ἀλήθειαν οὐ λέγει.
[7] Τότε συνῆχαν οἱ ἄφρονες, ὅτι οὐ χάριν " τοῦ προσεύχεσθαι αὐτοὺς κατὰ τὸν νότον
τὴν τοῦ Δανιὴλ βίόλον εἰς μέσον ἐνέγχαι ἐσπουδάσαμεν, ἀλλὰ τὸν χρόνον τῆς Χριστοῦ
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ἐπιδημίας ἐξ αὐτῆς αὐτοῖς παραστῆσαι σπεύδοντες" ὅθεν γννότες ὅτι συνεποδίσθησαν, ἠδου-
λήθησαν ψηφίσαι ἀπὸ Ἀδὰμ τὰ ἔτη τῆς Χριστοῦ παρουσίας. λέγοντες" ὅτι x«i ὑμεῖς
χαὶ ἡμεῖς τῷ πενταχισχιλιοστῷ πενταχοσιοστῷ ἔτει λέγομεν ἔρχεσθαι τὸν Χριστόν.
[8] Ἡμεῖς δὲ πρὸς αὐτούς" ἐὰν θέλετε εἴπατε ὅτι τῷ μυριοστῷ ἔτει ἔρχεται" τέως ἐπὶ
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τὸ προκείμενον σταθῶμεν᾽ δείξατε δὲ ἡμῖν ποῖος Χριστὸς ἦλθεν ἀπὸ ToU Δανιὴλ μετὰ mev-
΄ Y . χὰ - , 7 / * 4
ταχόσια ἔτη, xui ἔδωχεν τοῖς ἀνθρώποις διαθήχην " αἰώνιον.
IV [1] Ἐκείνων οὖν ταρασσομένων καὶ πρόσφορον τι εἰπεῖν μὴ ἐπισταμένων, εὐπροσω-
, e 1 ^ , Uu - , M e) M b το
πήσας 0 χοιστιανὸς σὺν ἀγαλλιάσει τοῦ πνεύματος, πρὸς ὅλον τὸν λαὸν θεολογιχῶς
ἀποφθεγγόμενος εἶπεν᾽ « ἀχούσατε ταῦτα πάντα τὰ ἔθνη, προσέχετε πάντες οἱ χατοιχοῦντες
7. γνῶντες. — 9, λέγωμεν. — 10. δὲ.
montrez-nous quel Christ, quel saint des saints, a été oint cinq cents ans
aprés Daniel, a fait cesser les sacrifices, a apporté une justice éternelle.
Certainement, il parle ou de votre Christ ou du nótre. L'un ou l'autre de ces
Christs est done venu. Et s'il n'est pas venu, Daniel a menti. Si vous voulez
quelque chose, dites-le. Car tout de suite je brüle le livre de Daniel parce
qu'il trompe le monde et ne dit pas la vérité.
[7] Alors ces insensés comprirent que ce n'était pas parce qu'ils priaient
vers le midi que nous avions fait apporter à la réunion le livre de Daniel,
mais parce que nous désirions établir d'aprés lui le temps de la venue du
Christ. Aussi voyant qu'ils étaient pris, ils voulurent compter depuis Adam
les années de la venue du Christ, disant : Vous et nous disons que le Christ
viendra en l'an cinq mille cinq cents '.
[8] Nous leur répondimes : Si vous voulez, dites qu'il viendra en l'an dix
mille. Pour l'instant, tenons-nous à la question posée. Montrez-nous quel
Christ est venu einq cents ans aprés Daniel, et a donné aux hommes une
alliance éternelle.
IV [1] Comme les Juifs se troublaient et ne savaient rien dire de conve-
nable, le Chrétien, d'un air agréable, dans l'exultation de l'Esprit?, s'adressa
à tout le peuple dans le langage de Dieu méme : « Écoutez ceci, toutes les
1. C'est à peu prés l'époque de la venue de N.-S., en admettant la chronologie des Septante. Mais
les Juifs enseignaient-ils vraiment que le Messie viendrait en 5500? — ὃ, Cf. Lc. x, 21.
ect
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LES SEMAINES DE DANIEL. 267
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“ ( τὴν οἰκουμένην ». "Emi τὸ αὐτὸ ἀθροίσθητε ἰουδαῖοι χαὶ Ἕλληνες, Σχυχρεῖται wx $4262
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got, ἄπιστοι χαὶι ἄλλοπιστοι, τὸ οὖς ὑμῶν χλίνατε, πᾶς θεοῦ ἄνθρωπος xxi πᾶς προφήτης
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ἐν πνεύματι ἁγίῳ λαλῶν τότε φανεροῦται, ὅτε οἱ αὐτοῦ προρρηθέντες λόγο: διὰ τῶν ἔργων
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γένωνται. ως οὐ γὰρ τελεσϑῶσιν ἀπὲρ προεφήτευσεν, οὐὸ εἰς αχριοῶς ἐπίσταται EXV EX
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θεοῦ, ἐὰν ἐκ δαιμόνων φθέγγεται" ὅτε δὲ τὰ πράγυατα μαρτυροῦσι τοῖς ρήμασι», ἀνΖγχη
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πᾶσα πιστεύεσθαι χαὶ μὴ ἀμφιδάλλειν. [2] Διχθήχην αἰώνιον, τοῦτ᾽ ἔστιν ἀτελεύτητον, ὦ
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ἀδελφοὶ, ὁ Δανιὴλ τῷ Χριστῷ τῷ ἡγουμένῳ τῷ ἁγίῳ τῶν ἁγίων ἐμαρτύρησεν φέρειν" τί
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Δαυὶδ λέγει; ἀλλὰ πρὸ τοῦ Δανιὴλ ἦν. Ἀλλὰ τί; ἄρα μὴ περὶ τοῦ ἠλιμμένου ὑμῶν οὗ
ἐκδέχεσθε; ἀλλ᾽ ὁ χρόνος παρῆλθεν ὡς εἴπατε, χαὶ πλείω τῶν χιλίων ἐτῶν εἰσιν ἀπὸ τοῦ
Δανιὴλ ἕως σήμερον, καὶ ἀλήθειαν εἴπατε" ᾿ ὑμῶν οὖν προφήτην ἅγιον ἁγίων ἀπὸ τῆς τοῦ
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ναοῦ χχταστροφῆς μὴ ἐσχηχότων οὐδὲ βασιλέα τοιοῦτον, ἀνάγχη ψηφίσαντας ἡμᾶς τοὺς
᾽ ^ ^ , , Ζ , M M en Ἂν M D * ^ ,
ἀπὸ Δανιὴλ χρόνους ἐπισκέψασθαι τίς μετὰ τὰς ἑξηχονταδύο χαὶ ἑπτὰ xai κίχν χαὶ
ἥμισυ ἑδδομάδας ἐπέφανεν ἅγιος ἁγίων ἐπὶ γῆς. [3] Τῷ πρώτῳ ἔτει Δαρείου τοῦ Πεεσῶν
2. 10. — 8. περι.
« nations, faites attention, vous tous qui habitez la terre » '. Vous (qui, étes
assemblés, Juifs et Grecs, Samaritains et barbares, incroyants et hérétiques,
tendez vos oreilles; tout homme de Dieu et tout prophete parlant dans l'Esprit-
Saint sera manifesté lorsque ses discours antérieurs se réaliseront dans les
faits. Car jusqu'à ce que soit accompli ce qu'il a prophétisé, personne ne sait
exactement s'il parle de la part de Dieu ou des démons. Mais lorsque les faits
rendent témoignage aux paroles?, il est de toute nécessité de eroire et de
1
:
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ε
-
ne pas hésiter. [2] C'est une alliance éternelle, c'est-à-dire sans fin, freres,
dont Daniel a témoigné que le Christ, le chef, le saint des saints l'apporte-
rait?^. Qui done chez vous, aprés Daniel, ἃ été saint des saints? qui a remis
les péchés? Ne parle-t-il pas de David? Mais celui-ci vivait avant. Daniel.
Mais quoi? Ne parle-t-il pas de votre Messie que vous attendez? Mais le temps
est passé, comme vous l'avez dit; il y a plus de mille ans depuis Daniel
jusqu'aujourd'hui, et vous avez dit la vérité *. Puis done que vous ne possédez,
depuis la destruction du temple, ni prophete qui soit saint des saints, ni roi
Ayant cette qualité, il faut qu'en comptant le temps depuis Daniel nous
recherehions qui, aprés soixante-deux plus sept, plus une et une demi semaines,
à paru sur la terre comme saint des saints. |3| Daniel eut sa vision la. pre-
1. Ps. xLvIII (XLIX), 2 : προσέχετε : ἐνωτίσασθε NABRT. — 2. Cf. Joan. x, 25 I. Cf. Dan. ix, 24
— ἡ, Le sermon 38 de Basile de Séleucie, Contra Iudaeos de Salvatoris adventu demonstratio, P. 66
LXXXV, 400-425, est avant tout un calcul des années. qui séparent Daniel du. Christ. Mais la chi
logie de Basile est difTérente de celle des Trophées, surtout en ee qui concerne Ies rois d Egspl
PATR. OR. — T. XV. — F. 2. Is
* fol. 159
* fol. 159
v? b.
268 LES TROPHÉES DE DAMAS. [98] Ὁ
βασιλέως εἶδεν τὴν ὅρασιν ὁ Δανιὴλ. Δαρεῖος ἐδασίλευσε Περσῶν ἔτη ἃς: Ξέρξης ὁ Δαρείου
βασιλεὺς Περσῶν, ἔτη: xa" Ἀρτάδανος ἔτη ἵ- Ἀρταξέρξης ὁ μαχρόχειρ, ἔτη p Ξέρξης ἄλλος
ἔτη μ6: Σογδόνης, | ut Δαρεῖος ἄλλος, ἔτη n" Ἀρταξέρξης ὁ ὁ Μνήμων, ἔτη μ᾽ Ἀρταξέρξης
* fol. 100 ὁ xai "Oyoc * ἔτη xc* Ἀρσῆς ᾿Οχοῦ, ἔτη δ’ Δαρεῖος Ἀρσάμου € ἔτη ς΄ ὁμοῦ βασιλείας Περσῶν
nos
gt
ἔτη ocy. [A] Μετὰ τοῦτον ἐξασίλευσεν ὁ μέγας Ἀλέξανδρος Μακεδὼν | ἔτη θ: οὗτος ἀνεῖλεν
Δαρεῖον τὸν ἔσχατον βασιλέα Περσῶν. Μετὰ δὲ τὴν τελευτὴν ᾿Αλεξάνδρου, ἐξασίλευσαν ἐν
Αἰγύπτῳ οὗτοι" Πτολεμαῖος ὁ Λαγοῦς, ἔτη μ᾽ Πτολεμαῖος ὁ φιλάδελφος, ἔτη Xn Π|τολεμαῖος
ὁ εὐεργέτης, ἔτη χε: Πτολεμαῖος ὁ φιλοπάτωρ, ἔτη "a Πτολεμαῖος ὃ ἐπιφανὴς, ἔτη xà'
[Πτολεμαῖος ὁ φιλομήτωρ, ἔτη Xe [Πτολεμαῖος ὁ νεώτερος, ἔτη x0 Πτολεμαῖος ὁ Φούσχων,
* fol. 160 ἔτη i, xxi μῆνας ς΄ Πτολεμαῖος ὁ χαὶ ᾿Αλέξανδρος, ὉΠ a ΤΠΠτολεμαῖος ὁ ἀδελφὸς ᾽Αλε- 10
ds ξάνδρου, ἔτη ἡ" LE odios: ὁ xxi Διόνυσος, ἔτη y Ἰκλεοπάτρα θυγάτηρ Πτολεμαίου, ἔτη x6
ὁμοῦ βασιλείας Αἰγύπτου, ἔτη cce xod υῆνας e. [5] Ῥωμαίων βασιλεῖς: τῷ τρίτῳ ἔτει
Ἰζλεοπάτρας, πρῶτος ἐμονάρχισε Ῥωμαίων Vioc Ἰούλιος Ἰζαῖσαρ, ἔτη δ᾽ UT e [2 Καῖσαρ
NS 6 N , n c N » 2-7. Σ Ε 7 ES » ΄ » -
Σεδαστὸς ᾿Οχταύιος ὁ xa Αὔγουστος, ἐτὴ νς μῆνας ς΄ οὗτος τῷ πεντεχαιθεχατῳ ἔτει τῆς
αὐτοῦ βασιλείας Κλεοπάτραν ἀνελὼν, χαθεῖλεν τὴν τῶν Αἰγυπτίων βασιλείαν. 1 ἵνονται 45
9. φοῦσχων. — 1^4. ὁχτὰ υἱὸς.
mieére année de Darius roi des Perses '. Darius régna sur les Perses 36 ans.
Xerxés fils de Darius, roi des Perses, 21 ans. Artabane, 7 ans. Artaxerxes
Longue-Main, 40 ans. Xerxés Il, 42 ans. Sogdonis, 47 ans*. Darius ll,
19 ans. Artaxerxes Mnémon, 40 ans. Artaxerxes Ochus, 26 ans. Arsis, fils
d'Ochus, ^4 ans. Darius, fils d'Arsame, 6 ans. En tout, pour la monarchie des
Perse, 193 ans. [4] Aprés Darius, régna Alexandre le Grand, le Macédonien,
pendant 9 ans. Celui-ci fit disparaitre Darius, le dernier roi des Perses".
Aprés la mort d'Alexandre, voici ceux qui régnérent en Égypte : Ptolémée
Lagus, 40 ans. Ptolémée Philadelphe, 38 ans. Ptolémée Évergete, 25 ans'
Ptolémée Philopator, 17 ans. Ptolémée Épiphane, 24 ans. Ptolémée Philo-
métor, 35 ans. Ptolémée le Jeune, 29 ans. Ptolémée Physkon, 17 ans et
6 mois*. Ptolémée appelé aussi Alexandre, 10 ans. Ptolémée, frére d'Alexan-
dre, 8 ans. Ptolémée appelé aussi Denys, 30 ans. Cléopátre, fille de Ptolémée,
22 ans. En tout, pour la monarchie d'Égypte, 295 ans et six mols. [5] Rois
des Romains : la troisiéme année de Cléopàtre, le premier roi des Romains
fut Caius Julius César, pendant ^ ans et 7 mois. L'empereur César Octave,
appelé aussi Auguste, régna 56 ans et 6 mois. Celui-ci, faisant disparaitre
Cléopátre, la quinziéme année de son régne, détruisit le royaume d'Égypte.
1. Dan. ΙΧ, 1. — 2. La chronique d'Eusébe ne donne que 7 mois de régne à Sogdonis (trad. armé-
nienne et texte latin de S. Jéróme). — 3. Selon la chronique d'Eusébe, le régne d'Alexandre dura
12 ans, dont 5 ans seulement apres la conquéte de la Perse. — ^4. 26 ans selon Eusébe (Arm. et lat.).
— 5.17 ans selon Eusébe-Jéróme; 17 ans, 6 mois d'aprés l'Arménien.
199) LES SEMAINES DE DANIEL. 269
τοίνυν ἀπὸ πρώτου ἔτους Δαρείου τοῦ βασιλέως Περτῶν ἕως τῆς τελευτῆς ᾿Αλεξάνδοου τοῦ
Ἢ * . - ἴ - *
LU My-Y b! , , ,
Μαχεδόνος ἔτη σύ, ' καὶ ἀπὸ τῆς τελευτῆς Ἀλεξάνδρου ἕ ἕως Αὐγούστου Καίσαρος εἰχοστοῦ * fol. 160
ἔτους τῆς αὐτοῦ βασιλείας ἔτη στη. Ὁμοῦ τὸ , gis
ἔτους τῆς αὐτοῦ βασιλείας ἔτη ccr. μοῦ τὰ συναμφότερα ἀπὸ πρώτου ἔτους Δαρείου
ὅτε χαὶ τὴν ὅρασιν ὁ Δανιὴλ ἐθεάσατο, ἕως εἰχοστοῦ ἔτους Καίσαρος Ρωμαίων Αὐγούστοι
ἔτη φ' τὰ ποιοῦντα ἑῤδομάδας ἐ ἐτῶν ἑξήχοντα χαὶ δύο xxi ἑπτὰ χαὶ μίαν χαὶ ἥμισυ.
, * , ᾿Ξ ^ ' - , ad 4 " , " , * , ,
[6] ᾿Εγκύψωμιεν οὖν εἰ δοχεῖ τοῖς ἱεροῖς εὐχγγελίοις, καὶ εὑρήσομεν ὅτι ἐπὶ Καὶ αίσαρος
Αὐγούστου ὁ Χριστὸς ἐγεννήθη ἐν Βηθλεὲμ τῆς ᾿Ἰουδχίας χατὰ σάρχα. Εἰ δ τις τοῖ
οἰς
εὐαγγελιχοῖς οὐ πείθεται λόγοις, χὰν τοῖς πράγμασιν αὐτοῖς ᾿ μὴ ἀπιστείτω" ὡς Ἰησοῦς ὁ "fol. τῶ
Χριστὸς προεῖπεν ἃ xal ὁρῶμεν καθ᾽ ἑκάστην ΗΘ χὐξανόμενα χαὶ βεδαιούμενα κἂν γὰρ m
ὑμεῖς ἀρνήσεσθε, οἱ λίθοι χεχράξοντα! σάλπιγγος λαμποότερον. Εἶπεν ὁ προφήτης Δανιὴλ, ὅτι
᾿χαταπαύσει θυσίας ὁ ἅγιος τῶν ἁγίων Χριστὸς, χαὶ ev σει ὅρασιν χαὶ να πληρώσει.
, H , Mn i * '
E. χατέπαυσεν, ἰδοὺ θυσίας ἰουδαιχὰς ἤρεν, s χρίνοντας χαὶ χριομένους ἐτέλεσεν
,
V [1] ᾿Αλλ᾽ ἐπὶ βεδαιωτέραν ἀπόδειξιν βαδίσωμεν' τοὺς
γαο - 5 Nn)! - ^ mM. "Tt.
[^t 4? Δ Ξ Χριστοῦ Ἅτοε
δείξαμεν, τὸν προφήτην ἀληθῆ προφήτην φανερώσαντες" οὐχοῦν ἴδωμεν πῶς xai Ours
1. ἀπο. — 6. εὑρίσωμεν. — 12. χριωμένους. — 13. ἐπι
"E um.
"0"
Bi y a done, depuis la premiére année de Darius roi des Perses jusqu'à la mort
- dAlexandre le 'Macédonien, 202 ans; et de la mort d'Alexandre jusqu'à la
vingtiéme année du regne de César Auguste 298 ans. En ajoutant ces deux
nombres, depuis la premiere année de Darius, ou Daniel eut sa vision, jusqu à
la vingtiéme année de César Auguste, des Romains, (on a) 500 ans, ce qui
fait en semaines d'années soixante-deux, plus sept, plus une et demie'
[6] Voyons maintenant, sí vous voulez, les saints évangiles, et nous
irouverons que le Christ est. né selon la chair à Bethléhem de Judée sous
César Auguste?. Et si quelqu'un ne croit pas aux paroles évangéliques, qu il
ne soit pas incrédule aux faits eux-mémes que nous voyons ehaque jour
- grandir et se réaliser comme le Christ Jésus les a prédits. Car méme si vous
-les niez, les pierres erieront* avec plus d'éclat que la trompette. Le prophete
Daniel a dit que le saint. des saints, le Christ, fera cesser les sacrilices,
scellera la vision et accomplira les propheétes*. Voiei qu'il a fait cesser, qu il
a détruit les sacrifices judaiques; voici qu'il a achevé les juges et les oints.
V [1] Mais venons-en à une démonstration plus solide *. Nous avons établi
les lemps du Christ, montré que le prophete est un vral prophete. Voyons
done comment le Christ a établi pour nous une alliance éternelle, vraie,
-
1. Sauf la longue durée accordée au régne de Sogdonis, σοι ehronologie est conforme ἃ cell
A'Eusébe, du moins dans ses grandes lignes, — 2. Le. 11, 1 1. Cf. Lc. xix, 40. — 4. Dan. ix, 24
5. Cf. une démonstration analogue, Origene, Je princ. 1v, 1, 2 ss. (éd, KorrscHat, p. 295 καὶ), L«
méme théme est repris par le Díal. Phil. et Papisc. 10, éd. Mc. GtrrEnT, p. 63, 8 ἈΕῚ ANAST. SINAIT.,
«Disput. adv. Iud. 1; P. G. LXXXIX, 1225; Ps.-ArnaNasE, Quaest. ad. Antioch. ducem, 137, P. 6
XXVII, 685.
* fol. 161
re'a.
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* fol. 161
v? 8.
270 LES TROPHÉES DE DAMAS. [100]
* ,»; Y 5 - ^ , ΄ s [1 E / , ' ' " NP /
αἰώνιον xai ἀληθὴ xxi ἀπαράδατον Χριστὸς ἡμῖν διέθετο" οὐ γὰρ πρὸς ἰουδαίους μύνον,
ἀλλὰ καὶ πρὸς πᾶσαν τὴν τῶν ἀπίστων γνώμην, ὁ λόγος ἡμῖν ἀκουσθήσεται οὗτος, ἐπειδὴ
' Ξὸ ΄ , LS - - , ΄ , Ὁ , [1 / , ^
περὶ τῶν μελλόντων ἀπιστοῦσιν τῷ Χριστῷ, ἀνάγχη ix τῶν xa" ἡμέραν αὐτοῦ πληρου-
(2 e E SN ὌΝ T ΄ IT ὃ - ΄ 5 S nr / €
μένων βεοαιῶσα:! τὰ μέλλοντα" παρέστω ὁ ἰουδαῖος, παρέστω ὁ Σαμαρείτης, παρέστω ὁ
er^ D ^ * [^ * -Ὁ , - ,
E2Xav* xai ἢ πεισθήτωσαν, ἢ αἰσχυνθήτωσαν. [2] Εἶπεν ὁ Χριστὸς ἐν τοῖς αὐτοῦ εὐχγγελίοις,
e € , ^ N- de ΓΞ , t δὲ / , 1 / , . E
ὅτι « ὁ οὐρανὸς xat ἡ γὴ παρελεύσονται, οἱ O& λόγοι μου οὐ μιὴ παρέλθωσιν », ἀλλὰ τοῦτο
, e » 15 [7 / * s , Z δ eh --
οὐ πιστεύουσιν οἱ ἄφρονες. Ἰλϊπεν ὅτι « κηρυχθήσεται ^ τὸ εὐαγγέλιον uou ἐν ὅλῳ τῷ χόσμῳ »*
-* N ^ ES , , δύ ἜΝ E ^ em A Ld , ^ ,
ἀρὰ μὴ x«t τοῦτο ἀρνήσασθαι δύνασθε, ὁρῶντες ἐν πάσῃ τῇ γὴ ἐξελθόντα τὸν φθόγγον
, ΕΣ * * d € / Ὁ zz 3 ὃ , el , EY / , $ 5
αὐτοῦ : Εἶπε περὶ τοῦ ἐν ἱἱεροσολύμοις ναοῦ τῶν ἰουδαίων, ὅτι « οὐ μὴ μείνῃ λίθος ἐπὶ
/, zx , / DV “ἢ 2. "7 « Ἂν 3 Γ , M ^ov
« λίθον »* ἄρα ἐψεύσατο ἢ ἠλεύθησεν, ἀρα ἔστρεπται ὁ ναὸς ἐκ θεμελίων αὐτοῦ, ἢ ἵσταται;
^ 5, , er , , € € ΕΣ i Ν 5 M € - M N M ^ ι
[Προεῖπεν ἰουδαίοις ὅτι « ἐλεύσονται οἱ Ῥωμαῖοι xai ἀροῦσιν ὑμῶν xxi τὸ ἔθνος καὶ τὴν
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« πόλιν »" ἄρα γέγονεν ὁ λόγος ἐπὶ Τίτου καὶ Οὐεσπασιανοῦ, ἢ οὐ γέγονεν; [3] Εἶπεν ὅτι
« ὁ νόμος χαὶ οἱ προφῆται ἕως ᾿Ιωάννου » τοῦ βαπτιστοῦ" ἄρα ἐψεύσατο; Xox γέγονεν ἕτερος
προφήτης μετὰ Ἰωάννην. " παρὰ ἰουδαίοις: Εἶπεν ὅτι « ἀπὸ τῶν ἡμερῶν ᾿Ιωάννου τοῦ
9 € , - , - 7» E Noe / , 1 ,
« βαπτιστοῦ ἡ βασιλεία τῶν οὐρανῶν βιάζεται xoà βιασταὶ ἁρπάζουσιν αὐτὴν »" καὶ τί
2. πάσαν. — 3. χαθημέραν. — 8. ἀρνήσασθε.
immuable. Car ee n'est pas seulement aux Juifs, mais à l'intelligence de tous
les incroyants que s'adressera ce discours, puisque pour ceux qui ne croient
pas au Christ au sujet de l'avenir, il faut confirmer l'avenir par les événe-
ments de chaque jour. Vienne le Juif. Vienne le Samaritain. Vienne le Grec.
Et qu'ils croient, ou qu'ils soient confondus. [2] Le Christ a dit dans ses
Évangiles : « Le ciel et la terre passeront, et mes paroles ne passeront pas »'.
Mais les insensés ne le croient pas. Il a dit : « Mon évangile sera préché dans
« le monde entier »?. Pouvez-vous aussi le nier, voyant que le bruit en est
répandu dans toute la terre?? Il a dit, à propos du temple des Juifs à Jéru-
salem : « Il n'en restera pas pierre sur pierre » *. A-t-il menti, ou a-t-il dit la
vérité? Le temple a-t-il été renversé depuis ses fondements, ou est-il debout?
Il a prédit aux Juifs : « Les Romains viendront et ils détruiront votre race et
« votre ville » *. Cette parole a-t-elle été accomplie sous Titus et Vespasien *,
ou ne l'a-t-elle pas été? [3] Il a dit : « La loi et les prophétes jusqu'à Jean-
« Baptiste » *. A-t-il menti? Y a-t-il eu un autre prophéte chez les Juifs aprés
Jean? Il a dit : « Depuis les jours de Jean-Baptiste, le royaume des cieux se
« prend par violence et les violents le conquierent » *. Qu'y a-t-il de plus vrai
1. Matth. xxiv, 35; Mc. xii, 31. — 2. Matth. xxvr, 13; Mc. xiv, 9. — 3. Cf. Ps. xvirr, 5; Rom. x, 18.
— ^. Matth. xxiv, 2; Mc. xui, 2; Lc. xxi, 6. — 5. Joan. xiv, 48. Ces paroles ne sont pas prononcées
par le Christ dans l'Évangile de S. Jean, mais par les prétres et les pharisiens. Cf. Lc. xix, 43 s.;
xxr, 20 ss. Dans le Dial. Papisc. et Phil. 9, éd. Mc. GIFFERT, p. 59, 9, on retrouve la méme erreur. —
6. Jérusalem a été prise par Titus, sous Vespasien, en 70. — 7. Matth. xr, 13. — 8. Matth. x1, 12.
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LES PROPHÉTIES DU CHRIST. 271
5, , “ L4 , « —— * * ΕΣ - 4 , " «. ,
τούτου ἀληθέστερον ὅπου γε af Ἥμεραν ὁρῶμεν τοὺς βιαστὰς αὐτῆς, τοὺς μὲν ἐν σπηλαίοις,
. 2. d TR E , 1 , Z ΕἸ ' * , m ὁ « ^ rf:
ἄλλους ἐν ἐρήμοις, ἐν στύλοις, ἐν πέτραις ἐχυτοὺς ἀποχλείοντας, πεινῶντας, ὀιυυῶντας,
6
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ῥηγῶντας, καὶ τὸν λόγον τοῦ Χριστοῦ [:
αιοῦντας.
[4] Εἶπεν ὅτ: « εἴ τις ἀγαπῷ πατέρα ἢ μητέρα d ἴχα ἢ τέχνχ ὑπὲρ ἐμὲ, οὐχ E
] πεν : € τς TT TED 7, μηπερα f, Tu x f, TEXVX περ t. Οὐκ ἐστιν
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« uou ἄξιος » καὶ « ὅστις θέλει τέλειος εἶναι, πωλήσει τὰ ὑπάρχοντα αὐτοῦ καὶ δώσε:
2 ^ 2 "m Ξ A » h^ E^. * T , Φ εκ» 4 ΄ , "
« πτωχοῖς, καὶ ἀχολουθήσει uot »* dox ἐψεύσατο; " dox οὐχ ὁρῶμεν wal ἡμέραν τοὺς * fol. 16]
ὅν ,ὔ - * , 4 , , ' a δ P" m
ἀφοῦντας χόσμον, πλοῦτον, τρυφὴν, μητέρα, πατέρα, καὶ ἀποτασσομένους καὶ τὸν λόγον d^.
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A 5: Le τ * ΕΣ . 4 $ N 2 :
βεδαιοῦντας τοῦ Χριστοῦ; Εἶπεν ὅτι « ἔσεσθε οἱ πιστεύοντες εἰ μισούμενο: ὑπὸ πάντων
*
$6 d " » CONI E GN Tul v . ι΄, 5Ξ "2 . ὁ
« διὰ τὸ ὀνομά μου ». ἄρτι οὖν ὑμεῖς, ὦ ἰουδαῖοι, εἴπατε, διὰ τί μισεῖτε ἡμᾶς" οὐ διὰ τὸ
ὦ ΒΡ ^ , δι ΄ D - , LU ,
ὄνομα τοῦ Χριστοῦ; xai πάντες δὲ οἱ πολεμοῦντες ἡμᾶς, οὐ Ov ἕτερόν τινα μισοῦσιν
΄ M * * - ΄ E * οὖ . " ' " »o94 ^, , B
muc; [5]. Εἶπεν πρὸ τοῦ πάθους ὅτι « ὥσπερ Μωῦσῆς ὕψωσε τὸν ὄφιν ἐπὶ ξύλου ἐν τῇ
Er " 2e miotrZ 4 “--ΑἮἷὐ E , E » τ δον iin :
-« ἐρήμῳ, οὕτως ὑψωθήσεται ὁ υἱὸς τοῦ Xv ἡρώπου » ἐν σταυρῷ" τοῦτο οὖν ὑμᾶς ἐρωτῶμεν'
E , τ δ «ἣ E ». -Y * Ei ΄ 3 - *- ! , , ᾿ , ^ »
ἐσταυρώσχτε αὐτὸν ἢ οὖ: εἴπατε. ἱπὲν πάλιν περι τῆς ἀλειψάσης αὐτὸν μύρῳ, OTt « ὅπου * fol. 162
» ) ' t Ἢ PT
- Li ᾽ , - ΄ Lex om , M. , , y P 4
« χηρυχθῇ τὸ εὐαγγέλιον τοῦτο, χηρυχθήσετα: καὶ ὃ ἐποίησεν αὐτὴ εἰς μνημόσυνον αὐτῆς ».
1. μέν. — 2. ἀποχλείοντες. — ^4. ὑπερ. — 14. Entre le f. 161 et le f. 162, une lacune est signalée par la
méme main qui a déjà noté les précédentes lacunes du manuserit. Il se peut. qu'il manque un feuillet.
— Gependant le f. 162 reprend bien l'enchainement des idées, — 1^4. αὕτη.
que cela? Nous voyons chaque jour les violents s'enfermer les uns dans des
- cavernes ', les autres dans les déserts?, sur des colonnes ?, parmi les rochers,
souffrir de la faim, de la soif, du froid, et affermir la parole du Christ.
—.. [4] I| a dit : « Si quelqu'un aime son pére, ou sa mére, ou sa femme,
- « ou ses enfants plus que moi, il n'est pas digne de moi » '. Et : « Celui qui
« veut étre parfait vendra ses biens et en donnera le prix aux pauvres et me
.« suivra » *, A-t-il menti? Ne voyons-nous pas chaque jour ceux qui laissent
le monde, la richesse, le luxe, leur pére et leur mére, qui renoncent à tout
et confirment la parole du Christ? Il a dit : « Vous qui eroyez en moi serez
« hais par tous à cause de mon nom »*. Et maintenant, Juifs, dites pourquoi
»vous nous haissez. N'est-ce pas à cause du nom du Christ? tous ceux. qui
nous font la guerre, est-ce pour quelqu'un d'autre qu'ils nous haissent?
' qs] Il a dit avant sa passion : « Comme Moise a élevé le serpent sur le
o « bois dans le désert, de méme le fils de l'homme sera élevé » sur la croix '.
Aussi nous vous demandons : L'avez-vous crucifié ou non? Dites-le. ll a
- dit encore à propos de celle qui l'a oint de myrrhe : « Partout ou sera précheé
Pe |
T 4. Cf. Hébr. xi, 38. — 2. Peut-étre les solitaires de l'Egypte; mais aussi ceux des laures de Pales
line et d'ailleurs. — 3. Sans doute une allusion à saint Siméon et à ses imitateurs. L'un des Inter
-locuteurs du Dialogue antimonophysile est. précisément un. stslite (1, ed. BoswrrscH, p. 123, 3
L'auteur connaissait done par sa propre experience les ascetes de. cette. sorti i, Matth. x, 37
ELc. XIV, 20, — 5, Matth. xix, 21; cf. Mc. x, 21; Lc. xvii, 22 ὃ, Matth. x, 2 Joan I4: dn
ξύλον manque dans le texte de l'Evangile, CF. Num, xxi, "
1
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1018162
Iob?
* fol. 162
ΝΣ ἂς
272 LES TROPHÉES DE DAMAS. [102]
ἰδοὺ ὡς σήμερον χηρύττεται ὡς πάντες ἐπίστανται. [6] Εἶπε τοῖς ἀποστόλοις ὅτι « ἀποσυνα--
« γώγους ποιήσουσιν ὑμᾶς », χαὶ ἀποχτενοῦσιν ὑμᾶς" εἰ οὖν οὐχ ἐλιθάσατε τὸν Στέφανον χαὶ
ἸζΖκωῤον τὸν δίχαιον ὑμεῖς εἴπατε. Εἶπεν ὅτι « ἐπὶ ἡγεμόνας xat βασιλεῖς ἀχθήσεσθε ἕνεχεν
« ἐμοῦ »: ἄρα ἐψεύσατο; μὴ γένοιτο" μαρτυροῦσι γὰρ τὰ τῶν ἁγίων μαρτύρων λείψανα ἐν
πάσῃ τῇ γὴ χείμενα, καὶ ὡς πηγαὶ οὕτως τὰ μύρα βρύοντα, " xxi δαίμονας ἀπελαύνοντα.
[7] ᾿Ἐνετείλατο ἡμῖν ἀναίμακτον θυσίαν ἐπιτελεῖν" dpa. ἴσχυσεν ἣ ἐντολὴ αὐτοῦ: ἄρα.
ἠδυνήθησαν πάντες οἱ βασιλεῖς τὴς γὴς καταργῆσαι αὐτήν: οὐδαμῶς. Διὸ βεδαίχ ἕως περάτων
τῆς γῆς ἡ τοιαύτη θυσία γέγονεν. ᾿Ενετείλατο βαπτίζεσθαι ἐν ὕδατι. εἰς ὄνομα πατρὸς χαὶ υἱοῦ
χαὶ ἁγίου πνεύματος" ἄρα ἐχράτησεν ἣ αὐτοῦ χέλευσις; ἄρα ἴσχυσεν ἑλχύσαι πάντα τὰ ἔθνη
εἰς βάπτισμα; τοῦτο οὐδὲ οἱ δαίμονες ψεύδονται. [8] ᾿Κνίσχυσεν ἡμᾶς χαὶ σημεῖον ἀπαράδατον
δέδωχεν τὴς αὐτοῦ ἀληθείας πᾶσιν εἰπὼν, ὅτι « πύλαι ζδου οὐ χατισχύσουσιν αὐτῆς »,
* Y e * » *, "ἢ [4 “ ^ 72 ^ [ , e m ,
ἤγουν τῆς ἐχχλησίας αὐτοῦ, καὶ μεθ᾽ ἡμῶν ἔσεσθαι πάσας τὰς Ἡμέρας, ἕως τῆς συντελείας
“
^ cA "m^ ΄, τ , , , , s . ea e ,
τοῦ αἰῶνος. Τί λέγετε; «pm ἐψεύσατο; ἐπισχέψασθε xxi εἴπατε. στηκεν ἡ ἐχχλησία ἕως
« cet évangile, sera préché aussi ce qu'elle a fait en mémoire d'elle » '.
Voici qu'elle est préchée aujourd'hui comme tous le savent. [6] Il a dit aux
apótres : « Ils vous chasseront des synagogues* et vous tueront »?. S1 vous
n'avez pas lapidé Étienne* et Jacques le Juste?, dites-le. Il a dit : « Vous
« serez conduits devant les princes et les rois à cause de moi »*. A-t-il
menti? Loin de là! Car voici en témoignage les restes des saints martyrs,
répandus dans toute la terre, coulant la myrrhe comme des fontaines" et
chassant les démons. [7] Ill nous ἃ ordonné d'offrir un sacrifice non san-
glant*. Son ordre a-t-il prévalu? Tous les rois de la terre? ont-ils pu l'abro-
ger? Nullement. Aussi un tel sacrifice a-t-il été affermi jusqu'aux extrémités
de la terre'^. Il a ordonné de baptiser dans l'eau au nom du Pére, et du
Fils et du Saint-Esprit''. Son commandement a-t-il tenu? a-t-il pu entraíi-
ner au baptéme toutes les nations"? En cela pas méme les démons ne
mentent. [8] Il nous a fortifiés et a donné à tous un signe inviolable de sa
vérité en disant : « Les portes de l'enfer ne prévaudront pas contre elle » "5,
c'est-à-dire contre son Église, el en promettant d'étre avec nous tous les
jours jusqu'à la consommation des siécles''. Que dites-vous? A-t-il menti?
hegardez et dites-le. L'Église üent-elle jusqu'aux extrémités de la terre?
1. Matth. xxvi, 13; Mc. xiv, ὃ. — 2. Joan. xvr, 2. — 3. Matth. xxiv, 9. — 4. Cf. Acl. Ap. vit, 58. —
5. Cf. EUSEBE, H. E., 11 23, 16, citant Hégésippe. — 6. Matth. x, 18. — 7. Le plus célébre des saints
myroblytes est saint Nicolas de Myre, qui d'ailleurs n'est pas un martyr. Avec lui, on cite saint
André, saint Matthieu, saint Démétrios. Sur les miracles accomplis par les reliques des saints, cf.
LÉoNcE ΠΕ NEAPOLIS, Sermo contra Iudaeos, P. 6. XCIII, 1605 D. — 8. Lc. xxir, 19; I Gor. xi, 24.
— 9. Cf. Ps. τὰ, 2. — 10. Cf. Mal. r, 11. — 411. Matth. xxviu, 19. — 12. Cf. Matth. xxvHr, 19. —
13. Matth. xvr, 18. — 14. Matth. xxvii, 20.
τ
LES PROPHEÉTIES DU CHRIST. 2
περάτων τῆς γῆς; ναὶ ἡ 00; προσχυνεῖται σταυρὸς χαὶ Χριστὸς ἐν πᾶσι τοῖς ἔθνεσιν; ναὶ
ἡ 00; παρεδρεύουσ! τοῖς σοροῖς τῶν ἁγίων ἀσθενεῖς πιστοὶ wa ἄπιστο: χαὶ ἰῶνται; ναὶ ἢ οὔ;
ἴσχυσε τύραννος ἢ βασιλεὺς ἢ ἄρχων ἢ ἐξουσιαστὴς χαταπαῦσα:! τὴν πίστιν ἡμῶν ἀπὸ
χαταθάσεως Χριστοῦ; οὐδαμῶς. ἜἜπεσεν ὁ θεμέλιος ἐξ ἧς ἐτέθη; μὴ γένοιτο᾽ ἐσείσθη ἡ
ἐχχλησία ἀπὸ χειρὸς ἀνθρώπου; μὴ γένοιτο᾽ ἐσιώπησαν
.,.
σχυτοτόμοι χηρύσσοντες ἕως νῦν; οὐδαμῶς. [9] Πόσοι τῷ θεμελίῳ ᾧ αὐτοὶ χαὶ Χριστὸς
χατεδάλοντο ἀντέστησαν, πόσοι προσέχρουσαν, ἐπάλαισχν, ἀντετάξχντο, ὑπλίσθησαν,
ἐπεχείρησαν, ἠγωνίσαντο, χαὶ ὡς χαπνὸς διελύθησαν, χαὶ ὡς χῦμα ὑπὸ πέτρας εἰς ἀφρὸν
μετεστράφησαν, χαὶ ὡς βέλος πεμφθὲν εἰς ἀχρύπολιν ἠμβλύνθησαν, xxi ὡς σχιὰν wa
πετεινὰ χατατρέχοντες ἔπεσαν, xxl ὡς λύχνος ψευδὴς ἀπὸ ἁγίου πνεύματος ἐσξέσθησαν.
Ὁ γὰρ δήσας τὸν θεμέλιον λίθος Χριστὸς ἄνευ χειρῶν, ἰσχυρώτερος γέγονεν" δι᾽ ὅτι ὁ
οὐρανὸς " xai ἡ γῇ παρελεύσονται, οἱ δὲ λόγοι αὐτοῦ οὐ μὴ παρέλθωσιν.
VI [1] Οὐκοῦν ἐκ τῶν χαθ᾽ ἡμέραν πληρουμένων προρρήσεων τοῦ Χριστοῦ, ἀνάγχη xat
τὰ μέλλοντα πιστευθῆναι ἅπερ εἶπεν γίνεσθαι. [Ποῖχ ταῦτα; ἐπισχεψώμεθα᾽ εἶπεν ὅτι « ἀμὴν
« ἀμὴν λέγω ὑμῖν. εἰ UA τις γεννηθῇ δι ὕδατος χαὶ πνεύματος. οὐ Uh tici
μη eY pv, Un εν Í 14 4i 7 mn VAS v du B 0 ἢ δισελ f
1. προσχυνεῖτε. — 2. οὐ. — 2. τ ὄνται. — 8. ὑπο. — 13. οὐχ οὖν. — καθημέραν.
oui ou non? La croix et le Christ sont-ils adorés dans toutes les nations ? oui
ou non? Les malades, croyants et incroyants, s'assoient-ils prés des cendres
des saints et sont-ils guéris? oui ou non? Un tyran, un roi, un prince, un chef
a-1-il pu faire cesser notre foi depuis la venue du Christ? Nullement. Le fonde-
ment est-il tombé, depuis qu'il a été placé? Loin de là! L'Église a-t-elle été
ébranlée par une main humaine? Loin de là. Les pécheurs, les publicains, les
cordonniers ont-ils cessé de précher jusqu'à présent? Pas du tout, 9; Au fon-
dement posé par le Christ et par eux ', combien se sont opposés, combien se
sont heurtés ; combien ont lutté, se sont rangés en bataille, ont pris les armes,
ont porté la main, ont combattu contre lui! Et ils ont été dispersés comme une
fumée?, ils ont été changés en écume comme une vague sur un rocher?; ils
ont été émoussés comme une fléche lancée contre une citadelle*'; ils sont
tombés comme s'ils poursuivaient une ombre ou un oiseau; ils ont été éteints
. par le Saint-Esprit comme un flambeau menteur. La pierre qui supporte les
fondations sans secours humain, le Christ est devenu le plus fort. Aussi le
ciel et la terre passeront, mais ses paroles ne passeront pas*
VI [1] Aussi, d'aprés les prédictions du Christ qui s'aecomplissent chaque
jour, il faut eroire que l'avenir qu'il a prédit arrivera aussi, Lequel? Regar-
dons. ll a dit : « En vérité, en vérité je vous le dis, si quelqu'un ne nait de
1. Cf. 1 Cor. πὶ, 11; Éph. 11, 20. — 2. Cf. Sap. v, 1^ (15). 3. Cf. Sap. v, 10 ᾿. Cf. Sap. v, 12
— 5. Matth. xxiv, 35. Tout ce passage est à. rapprocher de l'introduction au Dialogue contri les m
nophysites; infra p. [107 |.
οἱ ἁλιεῖς EAtivot χαὶ τελῶνχι χαὶ * fol. 162
v* b.
* fol. 163
Γ᾽ 8.
r , rS
»
4
1
-
975 LES TROPHÉES DE DAMAS. [104]
« βασιλείαν τῶν οὐρανῶν »' οὐχοῦν οὐ ψεύδεται. [ὑἷπεν ὅτι « ὁ μὴ τρώγων μου τὸ σῶμα χαὶ
« πίνων μου τὸ αἷμα, οὐκ ἔχει ζωὴν αἰώνιον ». Εἶπεν ὅτι « ὁ ἀρνούμενος με ἔμπροσθεν τῶν
« ἀνθρώπων, ἀρνήσομαι αὐτὸν ἔμπροσθεν τοῦ πατρός μου τοῦ ἐν τοῖς οὐρανοῖς »" οὐχοῦν οὐ
*[ol.163 ψεύδεται. Εἶπεν " ὅτι « ὁ μὴ τιμῶν τὸν υἱὸν οὐ τιμᾷ τὸν πατέρα », ὦστε ματαία πᾶσα
RO πίστις μὴ τιμῶσα Χριστὸν ὡς υἱὸν θεοῦ. 5
[2] Πρόκειται οὖν ὑμῖν, ἢ δεῖξαι πάντα ὅσα προεῖπεν ὁ Χριστὸς ψευδῆ, xoi εἰπεῖν ὅτ:
οὐχ ἕνι ἐχχλησία αὐτοῦ ἐν πάσῃ τῇ γῆ, οὐδὲ τὸ ὄνομα αὐτοῦ κηρύττεται, οὐδὲ μισούμεθα οἱ
χριστιανοὶ ὑπὸ πάντων δι᾿ αὐτὸν, οὐδὲ ἐμαρτύρησάν τινες ὑπὲρ αὐτοῦ, οὐδὲ ἐπὶ ἡγεμόνας
χαὶ βασιλεῖς οἱ ἀπόστολοι παρέστησαν, οὐδὲ ὁ ναὸς ὑμῶν ἔπεσεν, οὐδὲ οἱ Ρωμαῖοι τὸ ἔθνος
xal τὴν βασιλείαν ὑμῶν διεσχόρπισαν. Εἰ ταῦτα ἀληθὴ εἰσι, ὥσπερ καί εἰσιν, ἀνάγχη πιστεῦ- 10
" € eh Y 3 . N m: ^ , E - er ἮΝ 5 e
* fol. 163 σαι ὅτι xai ἦλθεν ὁ Χριστὸς τῇ συμπληρώσει τῶν καιρῶν, ὅτι χαὶ ἀληθὴς Χριστὸς, ὅτι
98:
E
e L , - δ V E -Ὁ el M ΕἸ M m m M
xai αἰώνιος, ὅτι xoi ἅγιος ἁγίων, ὅτι xo υἱὸς θεοῦ, ὅτι xai αὐτὸς χρινεῖ ζῶντας χαὶ
" 1 X T AS c . / τ 5 δ το e n d ΄ Ψ
νεχρούς. Διὸ μὴ πλανᾶτε' ἦλθεν ὁ Χριστός" γνῶτε, ἰουδαῖοι, xx ἡττᾶσθε᾽ ὑπαχούσατε ἕως
, , ES E Ὁ 55; . ,
ἐσχάτου τῆς γῆς ὅτι λθεν ὁ Χριστος.
Ὁ Ὁ , [7 , € NS S ,
VII [1] Ταῦτα xat τούτων ἕτερα ἀχούσαντες οἱ ἰουδαῖοι "oy
-
ύνθησαν, ἡσύχασαν, 15
1. οὐχ οὖν. --- 7. ἐνι. — 8. οὐδε 25. — ἐπι --- 10. εἰσὶν.
« l'eau et de l'esprit, il n'entrera pas dans le royaume des cieux » '. Donc
il ne ment pas. Il a dit : « Celui qui ne mange pas ma chair et ne boit pas
« mon sang n'a pas la vie éternelle »?. Il a dit : « Celui qui me renie devant
« les hommes, je le renierai. devant mon pére qui est dans les cieux »*.
Donc il ne ment pas. Il a dit: « Celui qui n'honore pas le Fils n'honore pas
« le Pére » *, de sorte qu'est vaine toute foi qui n'honore pas le Christ comme
Fils de Dieu.
[2] Vous avez done ou bien à montrer que tout ce qu'a prédit le Christ
est faux, à dire que son Église n'est pas dans toute la terre, que son nom
n'est pas préché partout, que nous les chrétiens ne sommes pas hais de tous
à cause de lui, que beaucoup ne lui ont pas rendu témolgnage, que les
apótres n'ont pas comparu devant les princes et les rois, que votre temple
n'est pas tombé, que les Romains n'ont pas dispersé votre nation et votre
royauté. Si ces choses sont vraies, comme elles le sont en effet, il vous faut
croire que le Christ est venu à la consommation des temps; que le Christ est
vrai, qu'il est éternel, qu'il est saint des saints, qu'il est Fils de Dieu, quil
jugera lui-méme les vivants et les morts?. Ne vous trompez donc pas. Le
Christ est venu. Reconnaissez, Juifs, que vous étes vaincus; entendez jus-
qu'aux extrémités de la terre que le Christ est venu.
VII [1] Entendant ces choses* et d'autres encore, les Juifs rougirent de
1. Joan. 111, 5. — 2. Joan. vtr, 54. — 3. Matth. x, 33. — 4. Joan. v, 23. — 5. Cf. Symbol. Nicaen. —
6. Cf. Dial. antimonoph. 72; éd. BONWETSCH, p. 145, 31 ss.
g
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^o, wm TC———— *c——
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ΠΡΟ ΡΥ TEPRUNICUCUIRENCRMRNEMUROINVEGSa P 47. 72
e".
[105] CONCLUSION. | 275
, " , - , *, , * * , *- -
ἐφημώθησαν, ἐταράχθησαν, ἐσαλεύθησαν, ἐσχοτίσθησαν. ἠπόρησαν, ἠρυθρίασαν, ἠλλοιώ-
» , » Δ 34.3 » , » '
θησαν, ἔσπευσαν, οὐχ ἀνέμειναν, ἀνέστησαν, ἔφυγον ὡς ὑπὸ πυρὸς διωχόμενοι, συνέπεσαν
ὡς μεθύοντες, πᾶσα ἡ σοφία αὐτῶν χατεπόθη, οἴχοντο ἅπαντες οἱ μὲν σιωπήσαντες, " οἱ
à: " d 1). 7 d H “ N ^
£ ὑπογογγύ-οντες, (AOV στένα.-οντες, ἑτέρη: χαὶ λε ἔγοντες" Αδοναὶ, ὁ ἀξξας ἐνίχησεν ; Py A0
τὴν κεφαλὴν σείοντες, πρὸς ἀλλήλους ἔλεγον" μὰ τὸν νόμον, νομίζω πλανώμεθα. [ηραλαυύ-
τεροι δέ τινες, xai γελοίου ἐφθέγγοντο ῥήματα πρὸς ἀλλήλους λέγοντες" ἀφάλα πόσων
H , - Pr JL T τ, Y Le MES LS , . t
χοιραίων ἐστερήθημεν. [2] Τινὲς μὲν ix τότε φίλοι ἀντ᾽ ἐχθοοῖς τοῖς χριστιανοῖς γεγόνασι"
ἄλλοι χαιροσχοποῦσιν, ἐχδεχόμενοι! προσελθεῖν τῷ βαπτίσματι, ἐξ ὧν οἱ ἐμοὶ προσφιλεῖς, καὶ
τῇ ἐχχλησίᾳ προσήλθασιν εἰλικρινῶς καὶ ἀληθινῶς, xxi τὴν σφ οαγίδα δεξάμενοι, χαὶ χατὰ
* , , , * ^ ΄ ΄ * , ^
ἰουδαίων ἀηττήτως δογματίζουσιν ὑπέρμαχοι καὶ πρόμχχοι χαὶ σύμμαχο!, πατρὸς χαὶ
" ^ LI , , ΄ , e LI .:» : , " ^ 9a τὰ
υἱοῦ χαὶ ἁγίου πνεύματος ὑπάρχοντες, ᾧ ἢ δόξα χαὶ τὸ κράτος εἰς τοὺς αἰῶνας τῶν
αἰώνων. Ἀμήν.
2. ἀνέμειναν. — 3. πάσα. --- 7. ἔχ τοτε.
honte, se tinrent immobiles, se turent, se troubleérent, s'agiterent, s'assombri-
rent, s'embarrasseérent, rougirent, changérent, se hàtérent, n'attendirent pas,
se levérent, s'enfuirent comme s'ils étaient poursuivis par le feu, tomberent
comme des hommes ivres; toute leur sagesse fut consumée, ils s'en allérent
tous : les uns en silence, les autres murmurant; quelques-uns poussant des
gémissements, d'autres disant : Adonai, l'abbé' a vaincu. D'autres, secouant
la téte, se disaient mutuellement : Par la loi, je crois que nous sommes dans
lerreur. Certains, plus àgés, prononcaient des paroles risibles, se disant
les uns aux autres : Abala! De combien de jambons avons-nous été. privés!
[2] Quelques-uns, dés lors, d'ennemis devinrent amis des chrétiens?. D'autres
guettent l'occasion, attendant pour venir au baptéme; ceux qui me sont trés
chers sont venus à l'Église en toute simplicité et vérité, ils ont recu le sceau
(du baptéme) et soutiennent invinciblement leur foi contre les Juifs, com-
battant pour nous, devant nous, avec nous, et obéissant au Pére, au Fils
et au Saint-Esprit, à qui est la gloire et la puissance aux sieécles des
si6cles. Amen.
1. On se rappelle qu'au début du premier enlretien, c'est à un moine que les Juifs vont exposer
— leurs diflicullés. — 2. Pour cette finale, cf. la Διάλεξις ἰουδαίου xal χριστιανοῦ du manuserit Paris. gra
1788, f^ 246 v^.
* fo].
163
v* b.
APPENDICE
Les quelques pages qui suivent constituent la transition entre les Trophées
de Damas et le Dialogue antimonophysite édité par N. Bonwetsch. Elles
rappellent par leur style l'introduction que l'auteur avait placée en téte des
Trophées; c'est dire que les mots à effets, les phrases embarrassées et solen-
nelles y tiennent une large place. Le raccourci historique concernant les
différentes hérésies est tel qu'on pouvait l'attendre de la part d'un homme
qui ne connait le passé qu'à la lumiére du présent : Arius, Sabellius, Euno-
mius, Apollinaire, les Manichéens, apparaissent tous sur le méme plan, comme
les ennemis d'autrefois; ils sont. caractérisés par des termes vagues, et l'on
comprend qu'ils n'excitent. plus l'intérét de l'auteur, puisque leurs erreurs
sont bien mortes. Les hérésies nouvelles, le nestorianisme et le monophy-
sisme, sont plus connues, et les noms de leurs différentes sectes énumérés les
uns à la suite des autres : on sent le danger présent, et que ce n'est pas
une simple fantaisie qui pousse l'écrivain à composer et à publier son second
dialogue, dirigé contre les Monophysites.
Les deux dialogues forment un tout : contre les Juifs on défend la divinité
du Christ; contre les hérétiques, l'enseignement de l'Église. Il était intéressant
de faire connaitre aussi les pages dans lesquelles l'apologiste anonyme du
vir' siécle marquait le lien entre les deux parties de son ceuvre; de là, la pubh-
cation de ce morceau de transition encore inédit, mais à quol nous ne croyons
pas utile d'ajouter aucun commentaire.
ἘΠΕΙΔῊ OY HAZ Ὁ BAIITIZOMENOX, A4AAA ΠᾺΣ ὁ OPOOAOZQX d$OQTIZOMENOX,
ΘΕΟΥ͂ YIOX ANAAEIKNYTAI, ΦΕΡΕ AH, ΦΕΡΕ ΛΟΙΠΌΝ, META TON IOYAAIKON
ΠΡΟΣ AIPETIKON QXIIEP EK AYNAMEOX ΕἸΣ AYNAMIN KAIPOY ΚΑΛΟΥ͂ΝΤΟΣ
EIXIIHAHXOMEN IIOAEMON.
€ M » , - , D * PT . , , 2d ^ " ᾿ . "
H τῆς ὄντως ἀληθοῦς σοφίας πηγὴ, ὁ Πησχυοὸς τῶν αἰωνίων ἀγαθῶν, τὸ φῶς τὸ ἀληθινὸν
^ L M 94 4 - * * T, ' ew , , " ^ " f^».
τὸ φωτίζον πάντα ἄνθρωπον ἐχζητοῦντα ᾿ τὴν ἀλήθειχν᾽ ὁ τῆς εἰρήνης ἄγγελος χαὶ τῶν ὅλων
΄ - ' , ε ^ , * * , , -
χΧύριος Τησοῦς Χριστὸς ἐνισχύων τοὺς ἑαυτοῦ μαθητάς, φησι πρὸς τὸν Πέτρον τὸν κορυφαῖον
- LI * L1 *
, M
- * * , Α ^ , * , ^ * - , ^ ELS
αὐτῶν᾽ « Σὺ εἶ Πέτρος καὶ ἐπὶ ταύτῃ τῇ πέτρα οἰκοδομήσω μου τὴν ἐχχλησίαν, καὶ πύλαι
Bu
, , , - , el M ^ ΄ , , , ,
« “Λδου QU χατισχύσουσιν αὐτῆς ». Πύλας Αδου, τὰς αἱρέσεις πρεπόντως ὀνομάσας" πρὸς ἃς
' ^ " “ἡ M , , ' «ὦ 4 “ “ γ᾿ Ve α
χαὶ διὰ Π|χυλοῦ τοῦ τῆς θεογνωσίας χήρυχκός φησι τὸ πνεῦμα τὸ ἅγιον" « ὅτι θεμέλιον ἄλλον
᾽ ^ , t ^ ᾿ , E ' r , ,
« οὐδεὶς OUvx cat θεῖναι, παρὰ TOV κείμενον, ὅς ἐστι Χριστός »'* ᾧπερ προσχρούσαντές τινες
΄ ^ ὃ , B . ' ' ^ "f D " ὃ . ,
λαοπλάνοι χατὰ διαφόρους χαιροὺς, ὦσει χαπνὸς διελύθησαν, καὶ Oc σχιὰ ἠφανίσθησαν,
vé , * v ^ D * f^ N o4 3 “ αὐ ^ ,
χαὶ ὦ θεμέλιος ἐστὴ, 44V ἔσται ἀσζλευτος διὰ τὸν οὕτως ὑρίσαντχ, XXL πανσόφως οἰχονο-
, ΄ * , ^ ^ , -- , e Ἂν - / ^ . ε
μιήσαντα, διότι « ὁ οὐρανὸς X&i ἢ γῆ παρελεύσονται" οἱ δὲ AoYot μου, QnGt, οὐ μὴ
a παρέλθωσιν ».
1. ἐπεὶ δὴ. — 11. παρα. — τινὲς, — 12. χατα. — 12. διέλυθησαν.
Comme ce ne sont pas tous les baptisés, mais tous ceux qui sont illuminés
dans l'orthodoxie, qui sont manifestés fils de Dieu, eh bien, apres avoir mene
la guerre contre les Juifs, luttons contre les hérétiques, puisque l'occasion
nous appelle de puissance en puissance.
La source de la sagesse réellement véritable, le trésor des biens éternels,
la vraie lumiere qui éclaire tout homme' à la recherche de la vérité, l'ange
de la paix et Seigneur de toutes choses, Jésus-Christ, pour fortifier ses dis-
ciples, dit à Pierre leur chef : « Tu es Pierre et sur cette pierre je bàtirai mon
« Église et les portes de l'enfer ne prévaudront pas contre elle »*. Il nomme
avec raison portes de l'enfer les hérésies, contre lesquelles l Esprit-Sain!
dit encore par (la bouche de) Paul, le héraut de la connaissance divine
« Personne ne peut poser un autre fondement, sinon celui qui est posé, qui
« est le Christ »*. Contre lui se heurtérent, en des temps divers, des guides
lrompeurs qui passerent comme une fumée, se dissipérent comme une ombre,
tandis. que le fondement se tenait et se tiendra inébranlable par (la vertu
de) celui qui l'a ainsi fixé et disposé en toute sagresse, ear « le ciel et la terre
« passeront, mais ma parole, dit le Seigneur, ne passera pas
1. Joan; 1, 9. — 2. Matth, xvi, 18. 1. I Gor. itt, 1] t. Matth. XNIV
* fol.
154
r* b.
* fol.
I^^
* fol. 164
v? b.
* fol. 165
In.
bl
-
oo
LES TROPHÉES DE DAMAS. [108]
[7] ᾽» m [i ^ - Li ' 3 ΄ ,
Οὕτως Ἄρειος ἐχεῖνος, ἣ μιαρὰ γλῶσσα, 7 βλάσφημος φωνὴ ἀνέχυψεν λέγων᾽ Κτίσμα
n ^ Nr t ΄ e ΄ - Ἢ et - r4
χαὶ δοῦλον xal ἑτεροούσιον τὸν ὁμοούσιον Υἱὸν xai Λόγον τοῦ Θεοῦ xal οὐ ὁ τῆς δόξης Κύριος
N t Det , o s ς ; δ) 1 2 L ἌΣ P / , aou
τοὺς ἑαυτοῦ ὁπλίτας ἀνέστησεν᾽ λέγω δὴ τοὺς ἐν Νιχαίᾳ τιη΄ ἁγίους πατέρας" μίαν οὐσίαν
ἐπὶ τῆς θεότητος πατρὸς καὶ υἱοῦ ὁρίσαντας.
Εἰτά xou πάλιν ἀνέφυ μετ᾽ ἐχεῖνον, ὁ τοῦ Πνεύματος τοῦ ἁγίου ἀλλότριος" Ναχεδόνιος
. y una M à Ὁ * ΄ ' - M ey Ἢ 9 5 e
ὁ πνευματομάχος" χτίσμα xo δοῦλον " λέγων τὸ Πνεῦμα τὸ ἄχτιστον᾽ χαθ’ οὗ γέγονεν ἡ ἐν
Κωνοταντινουπόλει τῶν ἁγίων ρνί πατέρων σύνοδος, ὁμοούσιον Πατρὶ καὶ Υἱῷ τὸ πανάγιον
Πνεῦμα χυρώσασα.
, 86 Z ^ , NI , ^ A - , M " a ^,
Ἐδόχησέν mou μετὰ τούτους διασχίσχι τὴν τοῦ Χριστοῦ ποίυνην μονιὸς ἄγριος καὶ λύχος
e τς ε L ^o ^ E - M , Y , Ὁ EI
ἅρπαξ Νεστόριος ὁ θεΐλατος, λαλῶν χατὰ ToU Θεοῦ ἀδιχίαν, χαὶ τὴν ἁγίαν Χριστοῦ τοῦ
M ΄ , D τῆ αι - EJ , '
Θεοῦ μητέρα θεοτόχον, χριστοτόχον ὀνομάζων᾽ ἀλλ᾽ ἐξέπεσε τῆς χενὴς ἐλπίδος" θείᾳ [o
» , € er /, , A , 5 , , ' ES M 4 ,
ψήφῳ συναθροισθέντες οἱ ἅγιοι πατέρες σ τὸ πρότερον ἐν Κφέσῳ, τὸν δυσσεοὴ μὲν ἀνεθεμά-
T r N - , ,
τισαν Neozógtov: Θεοτόχον δὲ τὴν ἁγίαν παρθένον ἐχήρυξαν.
“7 , m , dope ΄ ^ *, , KE
᾿Ἐξέχλινάν που τῆς ἀληθείας, " ὡς πάλαι ᾿Ιαννὴς καὶ Ἰαμόρὴς, Εὐτύχιος καὶ Διόσχορος"
^ , -Ὁ m , E L] , , M
σύγχυσίν τινα χαὶ σχοτομηνην τῇ Χριστοῦ ἐχχλησία εἰσπνεύσαντες, χαὶ μίαν φύσιν ἐπι
9. εἶτα. — μετεχεῖνον. — 11. ἀλλ ἐξέπεσε. — 1^. ποῦ. — 15. σχοτομῆνιν. — 15. ἐπι.
C'est ainsi que le fameux Arius, la langue impure, la voix blasphématrice,
a levé la téte en disant : le Fils consubstantiel, le Verbe de Dieu, est une créa-
ture, un esclave, d'une autre substance. Coutre lui, le Seigneur de gloire' a
levé ses soldats, je veux dire les trois cent dix-huit Péres de Nicée, qui ont
défini une seule substance pour la divinité du Pére et du Fils.
Puis a encore grandi, aprés Arius, l'adversaire du Saint-Esprit, Macé-
donius le Pneumatomaque, disant que l'Esprit incréé est une créature et un
esclave. Contre lui a eu lieu le concile des cent quatre-vingts Péres à Cons-
tantinople, qui a décidé que l'Esprit trés Saint est consubstantiel au Pére et
au Fils.
Apres eux, il parut bon de diviser le troupeau du Christ à un sanglier sau-
vage, à un loup ravisseur : Nestorius, le négateur de Dieu, a proféré l'injustice
contre Dieu, et a nommé mére du Christ la sainte mére du Christ Dieu, la
mére de Dieu. Mais il est tombé de sa vaine espérance, car par un suffrage
divin les deux cents Péres saints rassemblés pour la premiere fois à Éphese
anathématisérent l'impie Nestorius et proclamérent mére de Dieu la Vierge
sainte.
Se détournérent aussi de la vérité, comme autrefois Jannés et Jambrés",
Eutychios et Dioscore, insufllant la confusion et l'obscurité à l'Église du
Christ et proclamant à faux une seule nature du Christ notre Dieu, aprés
1. Cf. I Gor. tr, 8. — 2. Cf. II Tim. 1τ|. 5:
10
[109]. | APPENDICE. 279
: Χριστοῦ τοῦ Θεοῦ ἡμῶν μετὰ τὴν ξγωσιν χαλεπῶς χηρύσσοντες" Z)& ὁ τὸν ἔχυτοῦ νύμφην
E , Á, , LP 3 7 Ρ -“ 5 ow * , ,
Ἢ ἐχχλησίαν φυλάττων εἰς αἰῶνα ἄφθαρτον, ἀνέδειξεν ὥσπερ τινὰ ἔσχατον θεολογίας τέταρτον
£ à 6εῖ Xv) * B2)55 ΔΑ v10-4 W^ ᾿ , r "- , "» , *
έἔντας δυσσεορεῖς ἀνόρας χαϑελοῦσαν, ἀλλὰ χα! δύο τὰς ἐν Χριστῷ φύσεις αδιχιρέτως XU
᾿ * ] *
5 ἀσυγχύτως ὁρίσασαν.
Κ ^ (à ^ "a ^ θ᾽ ^ "es , * L] , Q5 4 ^» *
αὐ τι δέ! μὲ λέγειν τὸ XXU. ἐν τῶν παρανομωτάτων ' αἱρεσιάρχων βλάσφημον, γέγω δὲ
͵ V D e Dr » 3 t "B , ' ,
px , ΄ ΄ E “- a ^ ' A - e , , . ᾿
τὴν ᾿Ωριγένους μυθολογίαν προὐπάρχειν τὰς ψυχὰς τῶν σωμάτων λέγουσαν, χαὶ τὴν
χόλασιν τὴν μέλλουσαν τέλος ἔχειν ὁρίζουσαν, χαὶ ὅτι ἄγγελοι πρώην αἱ ψυχαὶ ὑπήοχασιν,
χαὶ ἄλλα τούτων ἀτοπώτερα.
Πῶς τολμήσω ἐξειπεῖν τὴν Ἐὐνομίου ἀσέξειχν᾽ τρεῖς uie μεριχὰς οὐσία: ἐπὶ τῆς: ἁγίας
υ ἱπεῖν τὴν Εὐνομίου ἀσέδειαν᾽ τρεῖς μὲν μεριχὰς οὐσίας ἐπὶ τῆς ἁγίας
ΤριΖδος ὁρίζοντα νοῦν δὲ πάλιν ἀνθρώπινον τὸν Χριστὸν ἔχειν ἀρνούμενον; Ποῦ τάξω τὴν
Ἀ , , θέ - * , ΄ ^ 4 , * ^ - ᾿
πολιναρίου μανίαν, ἀθέλητον χαὶ ἀνενέργητον τὴν τοῦ σωτῆρος σάρχα ὀνομάζοντος; Πῶς μὴ
, *, , ΄ * * ᾿ , [4 , , ,
φρίξω Σαβελλίου ἀχούων μίαν ὑπόστασιν " ἐπὶ τῆς ἁγίας Τριάδος χηρύσσοντα; "Oxviüao
, , - ^ “ὦ , - *, , , . - » ,
ἀληθῶς χαὶ αἰδεσθῶ βλασφημίας διηγούμενος τῶν ἐσχοτισμένων φωστήρων, χαὶ τῶν ἀπαιδεύ-
* ΄ ΄ ἢ v , NE , ^ ,
5 τῶν διδασχζΖλων᾽ Νεστόριος μὲν δύο ὑποστάσεις ἤγουν πρόσωπα, χαὶ δύο φύσεις διηρημένας
$- 4 - - M - t , 7- Ns ' ᾿ , y 9
ἐπὶ τοῦ ἑνὸς Χριστοῦ τοῦ Θεοῦ ἡμῶν εἰπὼν, βεδύθισται. Γάϊος δὲ καὶ ᾿]ουλιανὸς, uixw οὐσίαν
1. χηρύσοντες. — 2. ὥσπέρ. — 8. ἐχειν.
l'union. Mais celui qui garde l'Église son épouse sans souillure pour I'éternité
a montré, comme le quatriéme et dernier Évangile de la théologie, le saint
concile des six cent trente Péres de Chalcédoine, qui non seulement repous-
serent les impies susmentionnés, mais affirmérent les deux natures dans
le Christ, inséparables et sans mélange.
Dois-je dire encore à part le blaspheme d'un des plus coupables héré-
siarques, je veux dire l'invention fabuleuse d'Origene' : il enseignait que les
àmes préexistaient aux corps, que le chàtiment futur aurait une fin, que les
àmes avaient d'abord été des anges, et d'autres choses plus insenseées que
cela.
Comment oserai-je parler aussi de l'impiété d'Eunomius ? il attribuait trois
substances séparées à la Sainte Trinité et niait que le Christ eüt un esprit
(νοῦς) humain. Οὐ placerai-je la folie d'A pollinaire qui disait sans volonté et
sans opération la chair du Sauveur? Comment ne frémirai-je pas en entendant
- Sabellius précher une seule hypostase de la sainte Trinité? J'hésite vraiment
et je rougis en racontant le blasphéme des lumieres obseureies, des maitres
sans instruction. Nestorius s'est noyé, en disant qu'il v a deux hypostases
ou personnes et deux natures séparées du seul Christ notre. Dieu. Caius et
1. Origéne est placé ici parce que sa doctrine a été condamnée par le cinquieme concile general
* fol. 165
4
-
* fol. 165
$
E Ju €vec€«-Oresmr€«n
^
*
* fol. 165
N? b.
* fol. 166
pecg.
280 LES TROPHÉES DE DAMAS. [110]
xai ἄφθαρτον xa TX πάντα τὸ δεσποτικὸν σῶμα τοῦ Χριστοῦ φρονήσαντες, τοῦ φωτὸς ἐστε-
ρήθησαν.
Οὗτοι: πάντες xal ἄλλοι πλείονες, ὑπὸ χενῆς χαὶ ματαίας δόξης ἀπατώμενοι, ἀλλήλοις
ἀντετάξαντο" ἀμφότεροι δὲ πεπτώχχσι' οἱ μὲν διαιροῦντες χαχῶς. ' οἱ δὲ συγχέοντες
ἀσεδῶς" ἄλλοι δὲ τελείως ἀρνούμενοι, καὶ υνηὸ evi πειθόμενοι.
Ἰάχωδος: Οἱ μὲν θεοπασχίαν τολυμηρῶς ἀποφαίνονται συμπαθοῦσαν τῇ τοῦ σωτῆρὸς
σαρχὶ χαὶ τὴν αὐτοῦ θεότητα ὁρίζοντες.
Διόσχορος" Τὰς τῶν ἐν αὐτῷ οὐσιῶν ἰδιότητας ἀρνούμενοι φυρμὸν τὸ τῆς οἰχονομίας
μυστήριον ἀπεργάζονται.
Μανιχαῖοι: Ἀποθέσθαι αὐτὸν ἐν τῷ ἡλίῳ τὴν σάρχα ἥνπερ ἐξ ἡμῶν ἀνείληφεν δογμιατί-
ζουσιν, xal γυμνὴν θεότητα τὸν υἱὸν σήμερον ὑπάρχειν εἰσάγουσιν.
Εὐτυχίος" Ἔξ οὐρανοῦ τὸ σῶμα τὸ δεσποτικὸν χατεληλυθότα μυθολογοῦσι" καὶ ὡς διὰ
σωλῆνος οὕτως διχ᾿ τῆς μήτρας τῆς Θεοτόχου αὐτὸ ἐξεληλυθέναι φαντάζονται" γεοπλανῆται
xai ἄφρονες, μίαν ἐπὶ τοῦ ἑνὸς Χοιστοῦ τοῦ Θεοῦ ἡμῶν φυσικὴν θέλησιν χαὶ ἐνέργειαν εἶναι
j ΄ € E] 4 A δὲ ΄ 3993 N , 0 ἐς δὰ "T 0 e
wh. *, Ἂν"
C ογματίζουσιν" ως £X τοῦτον μη &£ τέλειον αὐτὸν λοιπὸν ἐν θεότητι γνωρι ἑσῦσις μητε
μὴν πάλιν τέλειον ἐν ἀνθρωπότητι᾽ ἀλλὰ ἀτελεῖ υὲν Θεὸν, μεριχὸν δὲ ἄνθρωπον ἀθελεῖ χαὶ
ἀνενέργητον.
1. χατα. — 3. ὕπο. — ^. διαἰροῦντες. — 10. μανιχαίοι. — 13. σολίνος. — νεοπλανῖται.
Julien ont été aveuglés en pensant que le corps du Seigneur était une seule
substance avec le Christ, et complétement incorruptible.
Tous ces hommes, et d'autres trop nombreux, trompés par une vide et
vaine gloire, s'opposent les uns aux autres, mais les uns et les autres sont
tombés : les uns confondant de maniére impie, les autres séparant à tort;
d'autres niant complétement et ne croyant à personne.
Jacques : les uns enseignent audacieusement les souffrances de Dieu, 'défi-
nissant que la divinité du Sauveur a aussi souffert avec sa chair.
Dioscore : En niant les propriétés des substances qui sont en lui, ils
transforment en un mélange confus le mystére de l'Incarnation.
Les Manichéens : Ils prétendent que le Fils a transporté dans le soleil la
chair qu'il a prise de nous, et enseignent qu'aujourd'hui il subsiste dans sa
seule divinité. :
Eutychés : Ils racontent que le corps du Seigneur est venu du ciel, et
qu'il a passé par le sein de la Mére de Dieu comme par un canal : nouveaux
hérétiques insensés, ils dogmatisent que le Christ notre Dieu n'a qu'une
volonté et qu'une énergie physique, de sorte qu'ils ne le reconnaissent comme
parfait ni dans sa divinité, ni méme dans son humanité; mais ils en font un
Dieu inachevé (ἀτελῆ) et un homme incomplet, sans volonté (40:25) et sans
énergie.
gt
ΨΥ ΡΠ ΓΚ "n.
APPENDICE. 281
Ὶ , M Ἢ ΄ Á t ΓΑ͂Ν Pe SUE - ' n , L » » , . ,
] Ἐξ ὧν ἁπάντων ῥυομένη f, ἀγία χαθολιχὴ καὶ ἀποστολιχὴ ἐχχλησίχ τοὺς τροφίμους
* LI
- ^ ^ ΄ ,» — T - , ᾽ -— " - 5
αὐτῆς καὶ τοὺς πειθομένους αὐτῇ, οἷα βασίλισσα παρισταμένη ἐκ δεξιῶν τοῦ βασιλέως
ὧν δυνά π᾿ x1 5x abel &us de^ iss ς s
τῶν δυνάμεων περιθεολημένη, ^ xexoGuomUEvn χαὶ ὑπ᾽ αὐτοῦ ὥσπερ ὑπ᾽ ἰδίου νυμφίου κυδε- * fol. 165
' A . y "ds ^ $19 . .- M , πὰ D.
ovo en, χαὶ μυσταγωγουμένη, τὴν καθαρὰν αὐτῆς γλῶσσαν χα! τὸ ἀμόλυντον αὐτῆς στόμα
' ' - ' , 4 ͵΄ ᾿ . * Ξ ^ —
διὰ παντὸς χινοῦσα, χράζει μετὰ παρρησίας πρὸς πάντας βροτοὺς ἐχζητοῦντας τὸ φῶς;
͵7 M * ^ , i] Li , « p . " EE
« προσέλθατε πρὸς Θεὸν xai φωτίσθητε, χαὶ τὰ πρόσωπα ὑμῶν οὐ μὴ χαταισχυνθῇ »-
' δὲ ΄ ᾿ , | Nc ^ ("tw τ δ 4 ΄, , ^ » i,
Θεὸν δὲ λέγω" τὸν ἐν Πατρὶ καὶ Υἱῷ χαὶ ἁγίῳ [νεύματι προσχυνούμιενον xa ἀνυμνούμενον
^ » "-Ὁ , ^ , . T ,
χαὶ γνωριζόμενον, χαὶ ἐκ ψυχῆς χαὶ σώματος xxi πνεύματος xal στόματος ὁμολογούμενον
,ὔ ^ , , ^ , ' NE ^ , ' ͵ , * "^
καὶ πιστευόμενον᾽ τὴν μίαν οὐσίαν χαὶ φύσιν xxi δύναμιν" τὴν μίαν xmi ὁμοίαν ' θέλησιν * (ol. 166
' ry ^ ' ^ ' P “ ^ , LI , , v?
| xai ἐνέργειαν" τὸν Θεὸν xxi Θεὸν xai Θεὸν, ἀλλ᾽ ἕνα Θεὸν ἐν τρισὶν ἀσχηματίστοις προῦ-
- / » ΄ " M , , D ,
(mot εὐσεθῶς χηρυττόμενον χαὶ δοξαζόμενον, ἄκτιστον, ἄναρχον, ἀπερίγραπτον, ἀθεώρη-
΄ t ε ΄ Le ᾿ δ, D , v
τον, ἀπεριέργαστον, ὁμοούσιον, ὁμόδοξον, ἰσοδύναμον, παντοδύναμον, ἀδιαίρετον, ἄτρεπτον,
τ -—-7*
^^ , » , , 7 - ' ew * pa ^ 9ns 4
ἀπαθῆ, ἀναλλοίωτον, ἀποσον, ἀχώρητον, ἀόριστον. φῶς καὶ φῶς xxi πάλιν φῶς, ἀλλὰ ἕν
^ , ' “ ΄ ^ , ^ , 9e ^ , .
χαὶ τὸ αὐτὸ φῶς" ἐξουσίαν χαὶ χυριότητα χαὶ δεσποτείαν, ἀλλὰ μίαν παντοχρατοριχὴν
΄ / o Pes- x Py et NN " , E , ἊΝ x: " "T"
θεότητα, τρισήλιον ἀχτῖνα, καὶ ἀσύνθετον δύναμιν: ὥσπερ ἐχ τριῶν ὀφθαλμῶν μιᾶς ὄψεως
,
, , fi ^ * - » , , / e , " . " "—
ὁμοίων μία ὅρασις" ἢ ἐκ ' πηγῆς ἀεννάου τρίαρχος θάλασσα ὅρον οὐχ ἔχουσα᾽ ἢ ὡς νοῦς * fol. τοῦ
v* b.
pcm
1. ὧν. — 3. ὑπαυτοῦ. --- ὑφ᾽ ἴδιον. — ^. τὸ ajouté au-dessus de la ligne.
La sainte Eglise catholique et apostolique écarte de tous ces hommes ses
nourrissons, et ceux qui lui obéissent : telle une reine, se tenant à la droite
du roi des puissances, ornée, parée, conduite et guidée par lui comme par
son propre époux '; parlant en tout d'une langue pure et d'une bouche sans
souillure, elle appelle avec une franche audace tous les mortels qui cherchent
la lumiere : « Allez vers Dieu et soyez illuminés, et que vos visages ne soient
.& pas confondus ? » : Dieu, dis-je, celui qui est adoré, célébré, reconnu dans le
Pére, le Fils et le Saint-Esprit; que l'on confesse et en qui l'on eroit. d'àme
οὐ de corps, d'esprit et de bouche ; l'unique essence, et nature, et puissance ;
l'unique et semblable volonté et énergie : Dieu, Dieu et Dieu, mais un seul
Dieu en trois personnes, sans figure, pieusement préché et zlorifié, ineréc,
sans commencement, sans limite, invisible, simple, consubstantiel, identique
en gloire et en puissance, tout-puissant, sans division, sans changement, sans
| passion, sans trausformation, sans quantité, sans limites, sans détermination ;
- lumiere, lumiere et encore lumiere, mais une seule et. méme lumiere; puis-
— sance, seigneurie et pouvoir, mais une seule divinité toute-puissante; triple
- rayon de soleil et force sans composition, semblable à l'unique vision d'un
t unique objet par trois yeux pareils; ou à la mer sans limite issue d'une triple
? source intarissable; ou à l'Esprit, pere du Verbe, source de l'Esprit, réunion
1. Cf. Ps. xriv (xLV), 10, — 2, Ps, xxxirmI (XXXIV), 6
y ^q
282 LES TROPHÉES DE DAMAS. [112]
, SY 4 Me $35 , E τ i , - , s Pe € Ji , " ΄ N
λόγου πατὴρ, xo πνεύματος πηγὴ, ἐν μιζ οὐσίχ, τριῶν ὑποστάσεων ἀοράτων σύνοδος
rd , / , 2. , 4 ἾΝ ^ (PE , ΚΑ , » , A 5
γνωρίζεται, ἀνάρχου ἀρχῆς ἀρχὴ, καὶ cuvavXoyou πνεύματος γνώρισμα᾽ οὐ γὰρ ἦν ποτε
ὅτε οὐκ ἦν ὁ Υἱὸς, οὐδὲ ἦν ποτε ὅτε οὐχ ἦν τὸ ἅγιον Πνεῦμα. Πατέρα ἀκούω, χαὶ εὐθὺς
Υἱὸν ἐνόησα. Et γὰρ μὴ πάντοτε Υἱὸς. πάντως οὐδὲ πά Πατὴρ, ἐπεὶ τίνος ἔ "0;
iov ἐνόησα. Ei γὰρ μὴ π € a ς οὐδὲ πάντοτε []ατὴρ, ἐπεὶ τίνος ἔστα: πατήρ;
Ὁ AM 1 , ι Uu e, M t- N / ^ / ^ , , 7)
Πνεῦμα Θεοῦ ἀχούω, xxt συντάσσω ἅμα σὺν Υἱῷ xoi γεννήτορι. Μὴ τέμνης τὴν θείαν οὐσίαν, 5
: E » 7 Ν - ' Et n m , DNI , 7 , Ν * m
* fol. 167 ἄνθρωπε, μια γὰρ τοῦ φωτος ἡ φύσις, XXV δίαφοροι λαμπάδες ὀνομάζονται, οὐδεὶς TOV
r* a. TM
Gov TX τοιχυτὰ νοήματα.
γεννωμένων, ἑτεροούσιος τοῦ γέννήσαντος πέφυχε’ ᾿Ελλήνων xai ἀσε
72 ὯΝ ΄ , , 7r - c [i p» i5. , E
Εἰ δὲ σχανδαλίζῃ ἀχούων Χριστοῦ ὅτι" « ὁ πατήρ μου μείζων μοῦ ἐστι », τί τοῦτο; μὴ θορυ-
» HJ V N - , -— ΄
Gto Gt, ἀλλ᾽ εἰ [ev βούλει χατὰ τὴν σάρχα τοῦ δεσπότου τὸν λόγον νοῆσαι, θάρσησον᾽
^ co605, Ü ἐπεῖν: ἐμὸς ὁ χίνδυνος. τὸ ui : τ yc (re ov. τ δὲ
υἱὴ φοσηθῆς τοῦτο. εἰπεῖν. ἐμὸς ὁ χίνδυνος, τὸ μὲν γὰρ σῶμα τοῦ Χοιστοῦ χτιστὸν, ὁ δὲ 1
H , M ^ » ᾿ 3.» , δὲ E / [A / ei ΄
ἐν οὐρανοῖς [Πατὴρ ἄχτιστος χαὶ ἀόρατος. Ei δὲ τοῦτο δέδοικας, οὕτω νόησον ὅτι πρέπει
παντὶ υἱῷ δοξάζειν τὸν ἑαυτοῦ πατέρα, οὐ μέντοι xoi ἑκάστῳ ἁρμιόζε! τοῦ σμιχρύνειν υἱὸν
᾿ Sd τοῦ πατρός" ἀτιμία γάρ ἐστι τοῦ γεννήσαντος ἡ τοῦ ἰδίου υἱοῦ ἐλάττωσις" ἡ δόξα, δὲ παντὶ
pop.
N « τῷ n e ^N m , M 6 Hi [4 , € [2 "
πατρὶ, ἣ τοῦ τέκνου ὕψωσις" ἐπεὶ πῶς" « ἐγὼ χαὶ ὁ πατὴρ ἕν ἐσμεν », xai « ὁ ἑωραχὼς
Ἴ V H M * ' EC » ποι , , , ,
« ἐμὲ, ἑώραχεν τὸν πατέρα »' Mod χατὰ τὸ GLO. ; ἄπαγε τῆς ἀτοπίας, ἀλλὰ χατὰ τὴν θείαν 1
2. συνάναρχου. — 3. οὐδε. — ^t. μη. — 7. ἀσεύων. — 11. δε.
en une seule essence de trois hypostases invisibles, principe d'un principe
éternel, et révélation d'un esprit coéternel, car il n'y eut pas de temps ou le
Fils n'était pas', et il n'y eut pas de temps oü l'Esprit Saint n'était pas.
J'entends le Pére et aussitót je pense le Fils. Car si le Fils n'était pas de tout
temps, ni le Pere ne serait absolument de tout temps : de qui serait-il pére?
J'entends l'Esprit de Dieu et je le réunis aussitót au Fils et au Pére. Ne divise
pas l'essence divine, homme. Unique est la nature de la lumiere, et quand
méme on parle de lampes différentes, aucune de celles qui sont allumées
n'a une autre essence que celle qui lui a prété sa lumiére. Les Grecs et
les impies ont les mémes pensées. Si l'on se scandalise en entendant le Christ
(dire) :.« Mon pére est plus grand que moi »?, qu'est ceci? Ne te trouble
pas; mais si tu veux comprendre cette parole selon la chair du Seigneur,
prends confiance; ne crains pas de dire ceci : Tel est mon risque : le corps
du Christ est eréé, le Pére qui est dans les cieux est incréé et invisible. Et
51 tu redoutes cette parole, pense ainsi : il convient à tout fils d'honorer son
propre pere; pourtant il ne sied pas à chacun de diminuer le Fils du Pére,
car c'est un déshonneur pour le pére que l'abaissement de son propre fils,
une gloire pour tout pére que l'élévation de son enfant. Aussi, comment
(expliquer) ces paroles : « Moi et le Pére nous sommes un » ὃ; et : « Celui qui
« m'a vu a vu aussi le Pére » *? Est-ce selon le corps? Loin de moi cette folie;
1. Symb. Nicaen. — 2. Joan. xiv, 28. — 3. Joan. x, 30. — ^. Joan, xtv, 9.
APPENDICE., 283
ῃ ', Ev. * * Mom “5 ἡ * τ M - * - ,
φύσιν τὴν κοινὴν ΠΙἊατρὸς xxi Υἱοῦ" χάλλιστα μὲν οὖν χαὶ ὑψηλότατα περὶ τῶν τοιούτων
2r ΄ " ^ * , ^£ " ᾿ Ὺ , v
βημάτων xat δογμτων καὶ πεφρονήχασι χαὶ λελαλήχασιν, καὶ τοὺς τριαδομάγους ἐχθροὺς
^ - Mi ^ C ^ LI , , , , , » " 2
τοῦ Θεοῦ Ἄρειον καὶ E46) χαὶ Εὐνόμιον νενιχήχασι ᾿Αθχνάσιος ὁ τῆς ἀθανασίας
p ͵ " * E : , T be 5 fj , , , 2 e * ""
. quvoptÀog, x«t ἰρηγόριος ὁ τῆς θεολογίας ἐπώνυμος, χαὶ Βασίλειος ὁ τῆς βασιλείας
5 συνώνυμος.
ω “ OP x , 75 * 4 T Ar ,
| Οθεν ἐπὶ τοῦ παρόντος ὧδε χαταπαύσαντες ᾿ τὸν τριαδιχὸν λόγον, ἐπὶ τὸ ζητούμενον
LI ' , , , ' * , * , , - “64 - , *?-- *
E... ἐλευσόμεθα, ο γὰρ ὡς ἔτυχεν ἀαρειανὴ σχοτομίήνη ἐν τοῖς xa ἡμᾶς σήμερον, ἀλλὰ
ὁπ ς ΄ ^ ; ^ 1 , , z , LI εἰ E ᾿
γεστοριανὴ νόσος τὰ XATX τὴν ἀνατολὴν μάλιστα μέρη τῆς ὀρθοδοξίας λυμαίνεται χαὶ
* ἊΨ / , Xie ' ^ " » , ' M LA ' ^ *--C
σευηριανὴ λαοπλανίχ, οὐ Uo ἀλλα χαὶ χατ᾽ Αἴγυπτον οὐ μικρὸς τῶν αἱρέσεων ὁ χειμὼν, ἀλλὰ
k * * * - *
, ' M - iN 2 - ^ . - ^
σφόδρα πολὺς xai ἀμύθητος᾽ λέγω δὴ τῶν δυσσεθῶν Θεοδοσιχνῶν, χαὶ [αϊανιτῶν, xai
- - ^ , t ὦ T ^ D ' (s /
Διοσχοριτῶν àv oUg XXL ἐστιν ἡμῖν ὁ AOYog* χαὶ πρὸς oc πολὺς Xi ἀήττητος ὁ πόλειλος"
οὐχ ὡς τῶν ἁγίων πατέρων ἐλλειψάντων τι ἐν τοῖς περὶ
ἐμ
, M , , ^e , , Ce , ^ ,. Ἢ , *
γέα ἡμῖν χαὶ χαχότεχνα παρ᾿ αὐτῶν ἀνεφύησαν προδλήμιατά τε χαι εἐξαπορίματα, XXL
ι
"c * - «ἃ -- — ^ ' * , f- , T7 , , *
ὥσπερ ἐπὶ τῶν δαιμονικῶν παθῶν, τὰ μὲν ἀλλήλοις ἀντίχεινται, οἷον ἢ γαστριμαργία χαὶ
: *
P^. 2. - A, À P », , , Ἂν ^ , ^^ , * ᾿ .
᾿ ἢ ix νηστείας τιχτομένη κενοδοξία, ἀμφότερα δὲ πρὴς ἀπώλειαν φέρουσιν, οὕτως καὶ ἐπὶ
"1 " ΄ AL CA ΄ , , - * ^ E 3 wA E s
τῶν νῦν χατεχόντων αἱρέσεών ἐστιν ἰδεῖν, ὅτι χὰν ἐναντίαι ἀλλήλαις ὑπάοχουσι, 32)
".
--
1. τοιοῦτων. — 7. ἀλλα. --- 8, λοιμαινεται. — 10, ἀμύθιτος. --- 14. μὲν.
mais selon la nature divine, qui est commune au Pére et au. Fils. Ce. sont
- done des enseignements trés beaux et trés élevés sur ces objets et ces dogmes
qu'ont eus dans l'esprit, et qu'ont formulés, en réfutant vicetorieusement les
ennemis de Dieu et les adversaires de la Trinité Arius, Sabellius et Euno-
— mius, Athanase le compagnon de l'immortalité, Grégoire l'éponyme de la
théologie, et Basile le synonyme de la royauté.
Aussi, pour l'instant, laissant de cóté la question de la Trinité, nous en
- viendrons à l'objet méme de nos recherches. Car ce n'est pas la nuit obscure
de l'arianisme qui est aujourd'hui répandue sur nous, mais la maladie du
nestorianisme qui, surtout en Orient, souille l'orthodoxie; c'est l'erreur
commune de Sévére; et non pas elle seulement, mais encore en Egypte
- l'erage violent des hérésies, grandement multiplié et inexprimable, je veux
i parler des impies Théodosiens, des Gaianites, des Dioscorites. Contre. eux
᾿ nous parlerons; contre eux la guerre est acharnée et vietorieuse. Non pas
g que les saints Peres aient rien omis dans les dogmes relatifs au Christ, mais
paree que chez ces hérétiques ont poussé des doctrines nouvelles et perverses
pour nous, de nouveaux problémes et de nouvelles questions. Comme sous
l'empire de passions démoniaques, ces doetrines s'opposent les unes aux
nutres, semblables à la gloutonnerie et à la vaine gloire qui provient du
(jeune et qui portent l'une et l'autre à la perdition, ainsi se laissent voir les
PATR. OR. — T. XY. — F. 2. 19
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* fol. 167
y?
* fol. 168
γ79. 8.
22010121168
ΤΟΣ
2984 LES TROPHÉES DE DAMAS. [114]
ὅμως δύο σχότη ἀλλήλοις ἀντιμάχονται, τῶν μὲν γὰρ διχιρούντων τὸ τῆς οἰχονομίας
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υνστήριον, τῶν δὲ πάλιν συγχεόντων. μέσην τινὰ χαὶ βασιλικὴν ἢ καθολικὴ ἐχκλησία βαδίζει
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ὁδόν" ὁμοίως ἀποστρεφομένην " xai τὴν Σευήρου μανίαν, xxt τὴν Νεστορίου εἰδωλολατρείαν,
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Aot γὰρ xat τὸ λέγειν μίαν φύσιν μετὰ τὴν ἕνωσιν ἐπὶ Χριστοῦ τοῦ ἀληθινοῦ ἡμῶν Θεοῦ.
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πάσης ἀτοπίας πεπλήρωται" χαὶ τὸ πάλιν δύο ἰδιοσυστάτους χαὶ χαθ᾽ ἑαυτὰς θεωρουμένας
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οὐσίας. πολλῆς βλασφημίας τεχμήριον.
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Ἐπεὶ οὖν νεστοριανοὺς ἡμᾶς οἱ τοῦ Σευήρου xxi Διοσχόρου xxi Τὐτυχοῦς μαθηταὶ καὶ
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οια oy o Qt U. ως τέ XX ἀναισχύντως ονομιαςουσιν φέρε ει ὁΟοχεν ὡς EV GUVTOU.O τινες εἰσι
τῆς ἀληθείας ἀλλότριοι ἐπισκεψώμεθα, οὐ χομψολογοῦντες οὐδὲ πολυλογοῦντες" ἀλλά τινων
ἀνδοῶν ' σοφωτάτων xxi ὀρθοδόξων ἀντιλογίαν νεωστὶ γεναμένην πρὸς μονοφυσίτας τοὺς
ἀπὸ Σευήρου τοῦ δυσσεδοῦς, πᾶσιν εἰς ὠφελείαν χαὶ εὐφροσύνην διηγησόμεθα" Θεοῦ λόγον
διδόντος ἡμῖν ἐν ἀνοίξει τοῦ στόματος ἡμῶν" ᾧ ἡ δόξα xai τὸ χράτος εἰς τοὺς αἰῶνας
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τῶν αἰώνων. Ἀμήν.
1. διαϊρούντων. — 7. émet.
hérésies qui dominent maintenant. Bien qu'elles soient opposées les unes aux
autres, ces deux ténébres luttent l'une contre l'autre, les uns divisant [Ὁ
mystére de l'Incarnation, les autres au contraire le mélangeant. L'Église
catholique suit une route moyenne et royale qui est également écartée de la
folie de Sévére et de l'idolàtrie de Nestorius. Car dire une seule nature aprés
l'union: du Christ notre vrai Dieu, c'est une doctrine remplie de toute folie;
mais par contre, parler de deux substances subsistant par elles-mémes et
considérées séparément, c'est la marque d'un immense blasphéme.
Puis done que les disciples et les successeurs de Sévére, de. Dioscore et
d'Eutychés nous appellent par ignorance et indistinctement nestoriens, exa-
minons, s'il vous plait, en quelques mots, comment ils sont étrangers à la
vérité. Nous ne parlerons pas avec élégance, ni avec longueur, mais nous
raconterons la discussion récente qu'eurent récemment quelques hommes
trés sages et trés orthodoxes contre des monophysites du parti de l'impie
Sévére; et ce sera pour l'utilité et le plaisir de tous. Que Dieu nous donne
la parole et ouvre notre bouche, lui à qui est la gloire et la puissance aux
siécles des siécles. Amen.
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288 LES TROPHÉES DE DAMAS. [118]
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TABLE DES NOMS PROPRES
On n'indique pas dans cette table les noms propres qui figurent dans les citations bibliques,
Ἀαρών 28, 2; 34, 1; 50, 2; 78, 12; 79, 10;
83, 12.
da 76,1.
Ἄδα; 29, 3, 4; 30, 2; 31,
50,417.81,.5, 5; 06, AE
᾿Αδοναΐ 105, A.
᾿Αθανάσιος 113, 3.
Αἰγύπτιος 28, 1; 78, 9; 79, 9; 98, 15.
Alqumro; 27, 15; 28, 10; 48, 5; 54, 7; 73, 5;
78.04 08, 7, 12: 1153, 9.
Αἰθιοπία A8, 5.
᾿Αλέξανδρος 98, 5, 6; 99, 1.
᾿Αλέξανδρος 98, 11, 12 (cf. Πτολεμαῖος 9").
᾿Αμαληκιτής A8, 7.
᾿Αμθακούμ A0, 8; 41, 2; 82, 9, 11.
᾿Δπολινάριος 109, 12.
᾿Απολλόνιος A8, 11.
Ἄρειος 108, 1; 113, 3.
ἔλρσαμος 98, A^.
Ace; 98, ^.
Δρτάῤανος 98, 2.
᾿Αρταξέρξης ὃ μαχρόχειρ 98, 2.
᾿Αρταξέρξης ὃ μνήμων 98, 3.
᾿Δρταξέρξης ὃ χαὶ "Oyoc 98, 3.
᾿Ασχαλωνιτής 65, 1.
Αὔγουστος 98, 14; 99, 2, ^, 7
'Ayad6 2^, 8; 52, 2.
Ba6oXov 69, 1; 82, 16;
Ba6uovix δύ, 8.
βασίλειος 113, A.
Ἰ)ηθλεέμ. 34, 10; A1, 10; 84,
ριττανιχαί A8, 5;
92, 8.
7: 99, 6.
Vaiaytxot 113, 10.
Váto; 109, 16.
Fato; ᾿Ιούλιος Καίσαρ 98, 13.
, 41; 33, 11, 12;
“Δαρεῖος 97.
Γενέσεως (ἣ βίζλος T7) 51, 12.
Γρηγόριος 113, ^.
Δάμασχος 19, 2.
AxwjÀ 37, 8; 39, 12; 41, 14; 52, 8, 12; 54, 7;
96, 9; 82, 13, 15; 83, 1, 7, 10; 89, 4; 92,
4, 0;:93, 2, 0; 1:95, 9; 90, 1, 3, αὶ 0. 44:
WA 7. 9,447 13; 99, 4, 10.
14:908, 4:99, 1. 3.
Δαρεῖος ἄλλος 98, 3
Δαρεῖος Ἀρσάμου 98, A. ἢ
Anota 25, 3, 10; 32, 1, 3, 15; 33, 10, 18 ; 35,
23237 16: 09.047, 8:39, 2, 31 M4. 51-42,
bs A3, 1, 4:55, 11:577 7,11;
66, 2, 8, 11; 68, 11,15, 16; 79, 11;
82, 8, 12; 89, 9; 97,
Διόνυσος 98, 11 (εἴ. e 117).
Διοσχορίται 113, 11.
Διόσχορος 108, 14;
54,5: 57, 8;
80, 16:
$10. 87 114. 8,
"E6paiog 40, 11; 55, 13; 60; 8; 71, 12; 78, ^.
'Etexiac 35, 5, 7; 306, 4, 7, 10; 52, 2.
᾿Ελισσαῖος 54, 2
“λληνες 45,8; 48,9; 49,6; 63, 16; 71,
8143797. 4. 100, 5; 113, 7.
"EgpavovzA 36, 10, 11.
᾿Ερύθρα (θαλάσση) 61, 10; 79, 7.
Εὐνόμιος 109, 10; 113, 6.
Εὐτυχής 11^, 8.
Εὐτύχιος 108, 14; 110, 12.
"ἔφεσος 108. 12.
Zayaptac 81, 9
Ἠλιοῦ ó Θεσἤίτης 5^, Y 5
͵
᾿Ηλιούπολις A8, 7.
ÀJ
Ἡσαΐας 25, 12: 35, 13: 37, 8, 9; 42, 2; 50, 12;
290
58,2, 7; 59,8, 14; 61,4; 65,5; 7^, 10; 75,4;
77, 8; 80, 1.
Ἠσαύ 46, 3, 6; 67, 6, 11.
Θεμαᾶν A1, 9.
Θεοδοσιανοί 113, 10.
Θεσόίτης 5^, 2.
"Inxi96556.:5,:10: 5/5. 752510720470, 8; 00455:
dh cu Os d: DD:
Ἰάχωύος 110, 6.
᾿Ἰάχωόος (ὃ δίκαιος) 102, 3.
Ἰαμόρης 108, 14.
ἼἸαννής 108, 14.
"Tetey vA 5^, 11.
'Jegeutac 38, 12; 39, ^; 72, 14; 73, Ὁ: 85, 9.
"[egouca i4 39, 7; 41, 9; 47, 15; 48,2; 82,1,2;
92, 9.
“Ἱεροσόλυμα 50, 6; 100, 9.
Ἱεροσολυμίτης 6^, 2.
Ἰησοῦς (— Josué) 83, 12.
Ἰησοῦς ὃ Χριστός 99, 7.
᾿Ιησοὺς Χριστός 107, 7.
Ιορδάνης 35, 11; A8, 2.
Ἰουδαία 3^, 10; 99, 6.
ἸΙουλίανος 109, 16.
Ἰούλιος 98, 13.
"Iceax 40, 1; 76, 1.
4Acou4-21, 35 28; 1;-35, 75152,1075 58, 4:
62,710; 125/08, 25: 7A. 72.3 7B 598957899 9:
95, ὅ.
Ἰσραηλίτης 68, 3, ^.
᾿Ιωάννης 49, 6.
᾿Ιωάννης (6 Βαπτιστής) 42, 2; 100, 14.
']06 20, 8; 55, 4; 57, 10.
Ἰώνας 56, 9.
᾿Ιωσαφάτ 22, 8.
ωσηπος (6 £6paio;) 60, 8.
Ἰωσήφ 54, 7; 79, 6, 7.
Καίσαρ (Fato; ᾿Ιούλιος) 98, 13.
Καίσαρ Σεδαστὸς ᾿Οχταύιος, 6 xat Αὔγουστος 98,13 ;
ef. 99, 2, 4, 6.
Kayma2oxeg 64^, 7.
Κλεοπάτρα 98, 11, 13, 15.
Κωνσταντῖνος 19, 3.
Κωνσταντῖνος (— Constantin III) 19, 4.
Κιωνσταντινούπολις 108, 7.
LES TROPHÉES DE DAMAS.
[120]
Λαγοῦς 98, 7 (οἴ. Πτολεμαῖος 19).
ARUBA, A.
Μαχεδόνιος 108, 5.
Μαχεδών 98, 5; 99, 1.
Μαλαχίας 81, 11.
Μανασσῆς 52, 2.
Μανιχαῖοι 110, 10.
Μελχισεδέκ 3^, 2; 5^, ^.
Μεμφίται A8, 11.
Mtyatac 25, 13; 50, 12.
Μονοφυσίται 114, 11.
διωύσῃς: 20; 13; 27, 2; 31, AOL aeo
37; 13,45, 115 48, 3;.02, 3;:10,12 7-53, 3. 55
12; 2.8; 70, 407 77.7589; ΠΡΟ: δ... UR
Νεστοριανοί. 11^, 8.
Νεστόριος 108, 10, 13; 109, 15; 114, ^.
Νηνευΐται 24, 7.
Νιχαία 108, 3.
ρξης (ὃ Δαρείου) 98, 1.
ρξης (ἄλλος) 98, 2.
Iu pl
;
ξ
/
[3
Ὀχταύιος 98, 14.
Ὁμηριχός 49, 1.
Οὐεσπασιανός 60, 6; 100, 12.
| Ὄχος 98, ^.
IIa93o; 20, 7; 49, 7 ; 107, 10,
Πέρσαι 97, 14; 98, 1; 2, 4; 99, 1.
Πέρσις 48, ὃ.
Πέτρος 107, 7.
ID.xcovixot 48, 10.
Πτολεμαῖος ὃ Λαγοῦς (1) 98, 7.
Πτολεμαῖος ὃ φιλάδελφος (2) 98,57.
Πτολεμαῖος ὁ εὐεργέτης (3) 98, 7.
Πτολεμαῖος ὁ φιλοπάτωρ (4) 98, 8.
Πτολεμαῖος 6 ἐπιφανής (5) 98, 8.
Πτολεμαῖος ὃ φιλομήτωρ (6) 98, 8.
Πτολεμαῖος ὃ νεώτερος (7) 98, 9.
Πτολεμαῖος ὃ φούσχων (8) 98, 9.
Πτολεμαῖος ὃ καὶ ᾿Αλέξανδρος (9) 98, 10.
Πτολεμαῖος ὃ ἀδελφὸς ᾿Αλεξάνδρου (10) 98, 10.
Πτολεμαῖος ὃ χαὶ Διόνυσος (11) 98, 11.
Ῥωμαῖος 65, 1, 8; 92, 9; 98, 12, 18; 99, 4;
104, 9.
PETIT VPE qaem
ES NOMS PROPRES.
X ) " Χαλχηδών 109, 3.
" SI 3 3,3. ^ Χριστός 21,3, 7; 30,11; 32, 13; 33. 14; 24,8;
! 3163.16; 65,8 97,1; 100,4.| 37,8; 38, 9; 40,5; 42, 1, 4, 7, 10, 13;
43, 2, 5; 4^, 1, 6, 12; 50, 12; 51, 2. 4,6;
à 53, ^; 57, 2; 60, 1, 5, 10: 61, 1: 63, 5, 10;
e LA, 4,8, 1 zy. 66, 10 (X. Κυρίου) ; 69, 13; 70, 12: 71, 3,7;
T UTEM DER 72, 7; 7^, b; 78, 13; 79, 1, 10; 80, 14;
ov (ὄρος) 47,15; 48, 2. 81, 9, 10; 83, 9; 84, 6, 9; 85, 3, 11, 14;
86, 1, 4; 87,3,8, 9, 12; 88,10: 95, 11, 13;
96, 3, 6, 8, 9; 97, 7; 99, 7, 9, 11, 13; 100,
1,3,5; 101, 3, 8, 10; Tm 1, 4, 6, 11, 13;
104, 5, 6, 11, 13, 1^; 107,7: 108, 9, 10, 15;
109, 1, 4, 11, 16; 110, 1, 14: 112, 8, 10:
113, 12; 114, 5.
"Qo 79 10.
Ὠριγένης 109, 7.
Ὦσηέ 42, 9; 68, 8, 16; 70, ^.
Ἁ LU ΨΑΤΙΝΙ OR. -- T. ΧΥ. - F. 2. . 20
X3
Introduction. .. ....
Prolgue. |... . .
Premier entretien. . M
Deuxiéme entretien.
"Troisiéme entretien.
Quatriéme entretien. .
Appeudice- c cut rie EL e EE
Table des citations bibliques. .
Table des noms propres. . . . ..
Endesa. EIUS
— LE SYNAXAIRE ARMENIEN
ΕΣ
DE
TER ISRAEL
1 ^ PATR. OR. — T. XV. — F. ὃ. 21
'ONilil Gbstat | ML ας PM
R. GRAFFIN. E | EE A
PERMIS D'IMPRIMER.
Paris, le 27 février 4990.
t ΒΕΝΙΑΜΙΝ OCTAVE, -
Ev. auxiliaire de Paris.
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LE SYNANAIRE ARMEMEN
DE TER ISRAEL
PUBLIÉE ET TRADUIT
Le Dr G. BAYAN
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MOIS DE SAIHMI
E ΧΕ 2A Ξε. Paris, Bibliothéque. Nationale, Fonds arménien,
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ἰ Eu Jere E des RS LAG ἐπ 180, fol. 57 à n 87.
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8 - ΞΞΞ LE loismaeonrh Constantinople, 18
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Üainnicknq bac qan Pul 5 lp plu qphpo Supp]: quinch: dublgulii BL. Qo[-
Guilblu E; ahi qup, μεν ἃ αι νη να. [lapi lign Ὁ
1" sauui, 40 Octobre.
Féte de la Conception d'Elisabeth.
Le grand prétre Zacharie recut, le 10 du mois Teschrin, l'annonciation
de la naissance du précurseur Jean, Gabriel lui ayant dit : Ta femme Elisa-
beth t'enfantera. un fils et beaucoup se réjouiront de sa naissance '.
Lorsque les jours de son ministere, pour la fete de l'expiation et. des taber-
nacles, furent accomplis, Zacharie s'en alla en sa maison. Quelque temps apres,
Elisabeth, sa [emme, concut, et elle se tint cachee pendant cinq mots, disant : Voila
ce que m'a fail le Seigneur, au jour oà il m'a regardée pour. óter mon opprobre
parmi les hommes *.
Zacharie demeura muet durant les jours de grossesse d'Elisabeth, neuf
mois et cinq jours, jusqu'à ce qu' Elisabeth eüt mis au monde le précurseur
du Christ, héraut du Fils de Dieu et voix du Verbe. 4A l'instant. méme ou
Zacharie écrivit : Jean est le nom de l'enfant, sa langue se delia ^.
1. Luc, 1, 13-14. — 2. /hid., 23-25. — 3. lbid., 6^.
PASTO]: 57
tA To]. 57
N98;
208 LE SYNAXAIRE ARMÉNIEN. [362]
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Oum pu EAT iidpiuup[iowm mippuifli, Eph un ppli ls qudp[inu [πι ΓΙ ἢ
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b. UH dhnp uin uplig[h promi, ph I ja q Uc ud pl;inu lu purquiphi uh
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ἡ Δι ΡΠ μι πἰιίκιιις. Ll. ἐπ νείκει! [μα upuoin gh "μι ει ἡἧμιι [ει inuipurdi ILL. Bauen
Ll. ]iimmduib gun. ἢ P p[innna . la. hl ph gli qnsh, limngh Ll Hs Ipupiigp : Uupu
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prphl pop oppi B.|| 3 punqupii] gurqupEh B. — punqun[] Bupunp B. — jbpplih] plop μμ
puel. pp[unnnbluquh add. B.|| 4 djnp] [mi B — μη} jenbEh B || 9 Gc διαίμειη
qguiqhub] Gi ana [y món: pong qb magls lplihp: upuaquibl] gunghlaug : Ui du
pln unu uio[B lu] Sui uii. ΠΟ ΠΟ μι [ρ[μυυΐνι pup uuninlung purghbuugh [κι IjnpSulhibug
ghnum B || 10 quin unu 1i] | plomnu add. B | 11 ἵμα μαι} Ui quip] add. B — αὐ μη μι. hi]
μενιδ μα μ!, ἵν B — wpliiug] Ewplp B. — [nni] [p Β |] 32 funi ngu] ph idus B.
* En ce jour, martyre des saints Eulampius et sa soeur Eulampia.
Aux jours de lempereur Maximien l'mpie, vivaient dans la ville de
Nicomédie saint Eulampius et sa soeur Eulampia. Ils se tenaient cachés
dans la montagne.
Un jour, les chrétiens de la montagne envoyérent Eulampius à la ville
pour acheter du pain. Il s'y rendit, et pendant qu'il lisait l'ordre qui venait
d'étre édicté : que personne ne düt plus se nommer chrétien, les 1dolàtres
l'aperecurent, s'en saisirent et le conduisirent à l'empereur. Il confessa le
Christ. Ils le maltraitérent pour qu'il sacrifiàt aux idoles, mais ils ne réussirent
point. L'empereur ordonna alors de le mettre à nu et de frapper son corps
avec des nerfs [de boeuf).
Eulampius|, ayant pénétré dans le temple des idoles, renversa avec autorité
les autels, et nombre d'idolàtres se convertirent et eriérent : Grand est le
Dieu des chrétiens. C'est alors que sa sceur, sortant du milieu de la foule,
accourut vers son frére, le prit dans ses bras et lui demanda de prier pour
elle, afin qu'elle devint martyre avec lui. On les jeta en prison.:
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15. SAHMI, 10 OCTOBRE. 299
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be ἐπἰνενίαιι! mdbalgnso qupurbshihuhi Sununmag[h [| Mcmupupw[o]u pp bplibp[n pp,
μι um ppli ls qudplinu grhilung ! [pain mp l ΠΣ ling, [bb bling l
ilium [fc ba. anoduidunh: Sunna prs [un gps la. ἱμιη νη ενῖν [o opi bpliomi]in :
be dpajabg ph qoe qudp[un qSbpuagh be phppllgph qdupifbis : Pul qiqudp[mu
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lo. qpuhipul Sup[h mede ε ἴδε. ara aplifh rini [| prppnpln $mqp ba. Smph [| oq
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B | * he umpph s Μὰ hnphduhuph]. qnpng hinphidudw(h B S bul] qumpph odd. B
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unuppliguihi l apri B.
On chauffa un bassin, on fit sortir les saints de la prison, et on jeta
saint. Eulampius dans l'eau bouillante. Il disparut dans le bassin. Mais
Eulampia eut peur d'y ἡ pénétrer et cria à son frére : Prie pour moi, car je *
ressens une grande frayeur. Eulampius se dressa au milieu du bassin, fit lc
signe de la sainte croix et lui dit : Viens sans crainte. Elle pénétra dans
le bassin, qui devint aussi froid que la glace.
Tous furent témoins de ce miracle, et deux cents personnes parmi les
idolàtres se convertirent. Saint Eulampius les aspergea avee leau du
bassin, pour qu'elle leur servit d'eau de baptéme. On leur trancha aussitot
la téte, et ils furent classés dans la miliee céleste.
On pendit Eulampia par les cheveux et on lui déchira le, corps. Quan!
à Eulampius, on le lia à quatre poteaux, on entassa sous lui des petites
pierres et on le frappa violemment à coups de gros bàtons sur le ventre
et sur la poitrine. On les jeta ensuite dans une fournaise embrasee, mais li
feu se ehangea en rosée. Trois hommes d'aspeet éclatant apparurent alors
et sortirent les saints indemnes du feu.
On les mit en présence du juge qui ordonna de leur trancher la téte
ü l'épée. Avant que l'épée eut touché la bienheureuse Eulampia, ell
A fol. 57
* A fol. 58
Ion.
p B
p. 183 b.
» B :
p. 185 a.
* A fol. 58
Τὰ 8:
* B
p. 183 b.
ὙΠῸ
p- 18^ a.
300 LE SYNAXAIRE ARMÉNIEN. [364]
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npgunh. Ghsupunnp. Ep. duipglpagh, ροιο pupil
la LdubbgnugubE * bepoy dpiflsicnpn. Blah In. ghnpagh Ὁ
llpájbu be vupoxubaudljh dub, dundaucnp. jocum]
1-4 uio|dl pmi] t4. rr ugo[dhgli] uio[dliug Iur. {ιιπ πι δ τε GEHT B ll 5 2nlpnbd pln]
d:] μπ Uus] ü add. Β l| ri [μα]. τι ει παι! uppuih] "Fhnlgban hinup uibpum rom
uip puni B.
rendit son àme et on trancha la téte au corps inanimé. Quant à saint
Eulampius, il pria et demanda * à Dieu : Aie pitié de tous ceux qui aecom-
pliront. notre mémoire, console les pauvres, rassasie ceux qui ont faim,
guéris les malades, viens au secours de ceux qui sont en danger sur mer,
iranquillise ceux qui sont dans le péril, protége ceux qui sont en guerre et
pardonne aux pécheurs. A la fin de la priére, on lui trancha la téte, le
10 Octobre.
En ce jour moururent par le glaive les saints martyrs du Christ, Marc et
Étienne, dans la ville d'Antioche de Pisidie, par le juge Magnus, aux
jours de l'empereur Dioclétien.
ΓΒ" Féte de lannonciation de la conception de Jean, le baptiste du
Christ, que Gabriel annonca à son pére Zacharie, dans le saint des saints.
La sagesse de Dieu, prévoyant et connaissant toutes choses, devant
envoyer avant lui, un précurseur et un héraut en la personne du bien-
heureux Jean, fit autant qu'il était possible à la naissance humaine de
ressembler à la naissance divine, concorder et ressembler à son ἢ incar-
nation, celle de Jean.
Ainsi que la planéte Vénus ressemble par un éclat particulier au
soleil, de méme ll fit, autant qu'il était possible, ressembler à Lui le
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[365] 1“: SAHMI, 10 OCTOBRE. 301
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Mimhiqu "μια pul ἡ Um[Suiilu ál;à :
d uui DI la lulu qup ch le l Splomulpug ilio ln T ups] Uu linn np
jurada μι. iuipduriugh δ, η ει ἡ μι upurlisli T"I gncguild; : Ῥ ΤΩΝ
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“πε δα αἷι [μἱη μη PEU λερηδλν τὸ ἐρόέγον ἐπεὶ Iur] Φηηπ νη, Sp5 βη, lanliu q Pupphl
Splioinul[h Ünm án Ipuhihalian qupdl; uliquilin, [υἱε μενεῖ, μι. lplilun. :
b. exe plo gon mo [νει ἵνα μαι HIT. Ur lpliishp Supup]ur qh
BIEN Üunmnaus uinoldfhu 7 LE T lih pn βημιαρι Sul ph npa μι Ijnsliuglih
gerne lini Om[Suiiu : b. aba] pl ghén ch μι. πα θαι μι [c μι [psum dp l
Silla np [uliquiugh :
b. Supwup[nu {ει ΩΣ Slpm luti Ll. Iun uidi [elu puis unnlu,
upiindligun. αν νὰ duidp, πε blu μα ἵνα ἐγ ΟΣ lpyiimupni ii, uipipliulig un b-
inliurghi, uiquliliph l Simi dl p Ipupirutlan [ih "p[uinnnap :
ς h udi BICI iom HD EI [μι ἧἣ ὃ ilh upuislipeni “μαι αι DU punnbplif
μι. [μου νη! ιν [pn UL illi buf 2
bienheureux précurseur, et c'est pourquol parmi les enfants. des. femmes il
n'en a pas surgi de plus grand que Jean '.
C'est pourquoi il fait d'abord paraitre son témoin )Jean|, admirable
par le témoignage donné par les anges, par la sublime annonciation de sa
conceplion et par sa naissance extraordinaire. Car le prophete Zacharie, le
pere de Jean, qui était juste et un sainl prétre de Dieu, étant. entré, pour
s'acquiller de ses fonctions, dans le sanctuaire afin. d'y offrir l'encens, la multi-
tude du peuple juif restant dehors, il apercut Gabriel, l'ange de Dieu, debout. à
droite de l'autel de l'encens, et la crainte le saisit^.
L'ange, apercevant son trouble, lui dit : Ne erains point, Zacharie, σαὶ
Dieu a exaucé ta priere : ta femme Elisabeth t'enfantera un fils et on l'appellera
du nom de Jean. Il sera pour loi un sujet. de joie οἱ de transport, et beaucoup
se réjouiront de sa naissance ὅς
Zacharie, à cause de sa vieillesse et de la βιό ὁ de. sa femme, avant
eu un doute, il en fut puni en devenant muet, et il resta dans eet état. jusqu'a
l'aecomplissement des preuves de l'annonciation, c'est-à-dire jusqu'à. [a nais-
sance du grand préeurseur du Christ.
' En ce jour, commémoration des saints et grands martyrs, l'admirable
vierge Stratoniecé et son fiancé Séleucius.
1. Matth., xi, 11. — 2. Luc, 1, 8-12. 3. δια... 13-14
». 185 £
302 LE SYNAXAIRE ARMÉNIEN. 366]
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{{ιπϊιπῇι add. B ll 6 quiin] uncpp add. B Il 12 SESED] quiplprhiE rh B.
De méme, féte d'Anne et d'Elisabeth et de leurs compagnons Florentius
et Déoclidiane, Bassianus (Vasianos) et Pétronille, fille de l'apótre Pierre.1
2 sauui, 44 Octobre.
Féte du septiéme concile des saints évéques qui eut lieu à Nicée de Bithynie.
Aux jours du pieux empereur Constantin et de sa mére Irene, les saints
péres se convoquérent à Nicée et rétablirent le culte et la vénération des
images que les hérétiques, l'empereur Léon et son fils Constantin Cavallinus
avalent Jetées à terre et méprisées, aprés avoir mis au rang des idoles l'image
*
* ^ fol. 538 de l'incarnation du Christ, celle de la trés sainte ἡ mére de Dieu et celle de
jd ana
] :
tous les saints.
En ce jour, féte du saint martyr Théodore d'Alexandrie.
Les Alexandrins le saisirent parce qu'il était chrétien et pieux, lui mirent
sur la téte une couronne d'épines, lui frappérent la téte avec des roseaux, lui
crachérent à la figure, et, en se moquant de lui, le promenérent à travers la
*--pee—
-- [367]
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2 SAHMI, 11 OCTOBRE. 303
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ville, les mains liées derriere le dos. Ils le conduisirent à la mer et l'y jeterent;
mais les vagues de la mer le déposérent indemne sur le rivage. Hs le saisirent
et lui tranchérent la téte pour le nom du Christ.
[D* Féte et commémoration du saint apótre Philippe,
qui était l'un des sept diacres.
Le saint apótre Philippe fut l'un des soixante-douze diseiples que le
Christ choisit, et l'un des sept diaeres, compagnons de saint. Etienne, que
les apótres élurent. comme fideles administrateurs des orphelins et des
veuves à Jérusalem.
Il était de la Palestine, marié, et avait. quatre filles vierges et. prophe-
lesses; 1] avait un palais à Césarée. Aprés la lapidation d Etienne, il descendit
dans la ville de Samarie, y accomplit des «miracles et. y. précha le. Christ
Les Samaritains crurent en lui et devinrent ses disciples.
C'est lui qui baptisa Simon, le magicien lypoerite; puis enlevé par un
ange, cest. lui qui baptisa l'eunuque éthiopien.. Lorsque l'unge lui eut
parlé, il parti el parcourul les villes de l'Asie, N préeha le Christ en aecom-
plissant des miracles, et y soulTIrit. hien des peines de la. parl des idolátres
ll. devint óvéque de la ville de Tralles, gouverna bien ses ouailles, ΠῚ di
* H
p. 185 b.
* H
p. 158 I
* A fol. 58
v* a.
A. fol. 58
v9.8.
304 LE SYNAXAIRE ARMÉNIEN. [368]
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nombreux miracles, construisit des églises, et aprés une vie paisible reposa
dans le Christ.
En ce jour, commémoration de l'évéque saint. Paulin, de Théophane le
Sabaite' et de son frére Théodore, de Timothée et de Paul, qui furent mis à
mort à Alexandrie.]
2
3 sauwi, 42 Octobre.
Martyre des saints Probus, Tharacus et Andronicus.
Ces trois saints martyrs vivaient aux jours de Dioclétien empereur
impie. Ils furent livrés entre les mains du juge inique, Maxime, dans la
ville de Tarse. Mis en sa présence 115 confessérent le Christ, vrai Dieu, et
méprisérent les idoles qu'ils appelerent démons.
Le juge ordonna d'abord de briser les màchoires de Tharacus, de le frapper
fortement sur le dos et de le jeter en prison. On pendit Probus à un arbre,
on le frappa beaucoup et on le jeta en prison chargé de fers.
On mit ensuite Andronicus en présence du juge qui lui * demanda : De
1. Ms. : de Théophane et de Sabaite, cf. H. Delehaye, Synaxarium Ecclesi: Con-
stantinopolitancx (Propylaeum ad Acta Sanctorum Novembris), Bruxelles, 1902, col. 130.
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3 SAHMI, 12 OCTOBRE. 305
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1 [μὴ om. B. || 3 qhit] qsbjvh. — phphi] oh, B. |] 10 ugphgpb] Suh B. || 12
ἐν add. B. μη] uqm] Β || 14 6c] umque add. B.
| quel pays es-tu? II lui répondit : Je suis de la. ville d'Éphése, fils d'un riche
notable, et je suis chrétien; Je ne renie pas le Christ, et n'adore point. tes
idoles. Le juge ordonna alors de le frapper vigoureusement, de lui trancher
les tendons, de lui déchirer les cótes en frottant avee du sel et de le jeter
en prison.
Maxime ordonna ensuite d'emmener les saints chargés de fers à la ville
de Mopsueste. Ils y confesserent de méme le Christ. Le juge ordonna de briser
à coups de pierres la bouche de Tharaeus, de lui brüler par le feu les deux
mains, et d'introduire du vinaigre fort dans ses narines.,
On présenta ensuite. Probus au juge. On lui introduisit dans la. bouche
des broches enflammées, on le frappa eruellement sur le dos avee des nerfs
de boeuf, on lui rasa les cheveux de la téte, sur laquelle on appliqua de la
cendre de four mélée à de la braise, on lui brüla la langue et on le jeta en
prison.
On présenta ensuite au juge saint. Andronicus. On le frappa sur le dos
jusqu'à ee que la ehair en füt. déchirée, on remplit les plaies avee du sel et
onle frappa sur le ventre. Le juge ordonna ensuite de conduire les saints à
la ville d'Anarzaba. Là, on présenta au juge saint Tharaeus qui blàma ave
hardiesse le juge. ' Les serviteurs le frappérent sur la bouche, lui brülérent.—
SB
p. 186 b.
* B
p. 186 b.
306 LE SYNAXAIRE ARMÉNIEN. [370]
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κι. uin [ι. undc [ius Egi L hnuu : B |! 12 qowpáph] ἡδμιμ ἡ μῆμι Β ll 14 uninlauigli] desinit A.
le corps avec des broches enflammées, lui coupérent les oreilles, lui rasérent
les cheveux de la téte, sur laquelle ils appliquérent de la cendre mélée à de
la braise.
On lia saint. Probus et on lui brüla, avec des broches enílammées, les
aisselles et le dos, on lui versa de force dans la bouche du vin mélangé à
du sang des sacrifices des idoles, on lui ouvrit les veines avec des broches
enflammées et on lui creva les yeux.
On brüla le ventre à saint Andronicus, on lui mit dans la bouche de la
viande et du vin des saerifices, on !ui coupa la langue et on lui arracha les
dents. On jeta ensuite le saint en páture aux fauves; mais les fauves ne
s'en approchérent point; un ours alla lécher le pus des plaies d'Andronicus
et s'assit à ses pieds. Ce que voyant, les bourreaux tuérent l'ours. On lanca
un lion terrible sur Tharacus; mais le fauve alla se prosterner devant lui.
Maxime, furieux, fit tuer les saints à l'épée. Il ordonna aux soldats de
carder leurs corps, pour que les chrétiens ne les emportassent point. ll se
produisit un violent grondement de tonnerre et la pluie se mit à tomber, les
gardiens prirent la fuite, et les fidéles s'étant rendus pendant la nuit enle-
vérent les restes des saints, à la lueur des étoiles ἢ qui indiquérent le corps
de chaque saint, car ils se trouvaient mélés ensemble.
et
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Quelques-uns parmi les fréres, imitateurs des saints, qui en avaient
été témoins et qui les avaient suivis, écrivirent le martyre des saints. Ils
payérent deux cents écus el achetérent leurs eorps, qu'ils envoyérent à la
ville d'Iconium, ou on les déposa avec grand honneur dans des tombeaux
précieux, dans la grande grotte qui se trouve dans le grand rocher.
Les saints martyrs du Christ, Tharaeus qui était de Rome, Probus de
Pamphylie, et Andronicus d'Éphése, moururent le 12 Octobre.
En ce jour, commémoration des saints martyrs. "Théodore οἱ Andro-
machus et de la vierge sainte Anastasie.
; ' ^ sauur, 43 Octobre.
Martyre des saints martyrs Carpus et Babylas,
Ces saints vivaient aux jours de Déce lempereur impie. Es étaient
médecins de leur profession. Saint Carpus était. évéque et. Babylas. diacre,
Ils se présentérent au tribunal devant le gouverneur de Fl Xsie et. confesse-
rent le nom du Seigneur, notre Dieu.
On pendit Carpus à un arbre et on lui déehira le corps. On cloua
également à un arbre Babylas dont on déchira atrocement le. corps. On
cloua de méme Carpus qui οὐ un sourire, On lui demanda : Pourquor as-tu
B
5187 ἢ.
808 LE SYNAXAIRE ARMÉNIEN. [372]
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ce sourire? Il répondit : J'ai vu la gloire de Dieu et j'en suis heureux.
On alluma un grand feu; le saint se mit à prier et dit : Tu es béni,
Seigneur Jésus-Christ, fils de Dieu, qui nous as rendus dignes, nous
pécheurs, de la participation. Et ils rendirent aussitót leur àme entre les
mains des anges, le 13 Octobre, le 4 sahmi.
La soeur de saint Carpus, dont le nom était Agathonica, se trouvait
présente; elle. vit. aussi la gloire de Dieu, comme l'avait vue son frére,
s'écria et dit : Ce festin est également préparé pour moi, il faut que moi
aussi je prenne part à la gloire de ce festin.
Elle se dépouilla de ses vétements, et s'étendit de tout son corps sur le
bois; les flammes l'enveloppérent, et elle eria par trois fois : Seigneur,
Seigneur, Seigneur, aide-moi, car Je me suis réfugiée en toi. C'est d'une
telle confession qu'elle rendit son àme à Dieu.
En ce jour, furent mis à mort par le glaive les saints martyrs du Christ :
Alphion, Alexandre, Zosime, Niconias, Nionios, Éliodore (Ilidoros), et Marc,
dans la ville d'Antioche de Pisidie, par le juge Magnus, sous le régne de
Dioclétien.
Le saint martyr Florentius fut. également, aprés de nombreuses tortures,
brülé vivant par les flammes, dans la ville de Thessalonique.
' En 66 méme jour, fut martyrisé le grand prince Dioscore, qui était le
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[373] 4 SAHMI, 13 OCTOBRE. 309
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Epl μι. uppinulilau Sui dlin U uon Ep l quicum Li Iib], " q'q »Ll
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pln : du L ἢ “π{1π| uilun[, ἡ ἔμεν loli αραμε, iqq. μι (ρόδων
nan. Sup fug imag [duis Upblngung, la. ἱμιιῃίνιιη!, og appmplaudp la. um ίω-
pln pludpg opShiligun. ΓΙ li iwpdlgun. (neun ii, uninncurui (ri gpng :
Dupuis qnag αὶ biu gb, mpi plug ibo pug [1 μωχιωη-
lmug, pur da ania afipngo "Pp [unnmuf: Suipbplp: αὐδιήνιιι μι}, ε Uc lnpnglg quitur
ap bp pod. dog. chia lop das ἡμίμνη νη, qup. atemculiluug: Unsuphup, la
δηη κει, prd fc: dabdarhug updlaug qnn [i Mipoancopalpzbi ἢν θεν μι μεῖν :
lupi, j^! ΠΟ δ μι: phaligbhop quinuliup, μι. op[hiudi ppl quilt phisuligm.-
guliEp udblilgneh :
Uso. Ela pulp lnpis li. ngb[umn ling. npm[ ng: dno: qdbp&u opu. à]ofupkp
αι} la gSlinucnpu ! lind ]opuimmdpu Ll dfuf[duipuilpar Pqpog gqnp qp : d uui
conseiller de l'empereur Dioclétien; on le tortura fortement sous presse,
. et on lui brüla tout le corps. Il fut ensuite décapité pour le Christ, par le
mA And
prince Cuclianus '.
En ce jour, vie et commémoration de notre bienheureux patriarche Mashtotz.
Notre bienheureux pére Mashtotz, de sainte vie, était de la pro-
vince de Kotéik, du village d'Elivard, fils de prétre, aux jours de notre
pieux roi Achot le Premier. Dés sa tendre enfance M aspira à la vie reli-
gieuse, et lorsque son pére vint à mourir, il se rendit au couvent de Makhé-
notz, y vécut en saintelé et vertu, fut ordonné prétre et se donna à l'étude
des éeritures divines.
Il quitta ensuite cet endroit et se rendit à l'ile de Sévan, οὐ il eut
beaucoup à souffrir des jaloux, mais il supporta tout pour lamour du
Christ. Il répara le couvent qui se trouvait dans cette ile, y construisit aussi
l'église qu'il nomma (l'église) des Apótres. Il rassembla un grand nombre
de moines et les exerca aux devoirs religieux. ll ne se. nourrissait que. de
légumes et d'herbes, et donnait, en sa personne, le bon exemple à tous
Ses paroles étaient, influentes, pleines d'esprit et de [οἱ il consolait non
seulement les proches, mais les lointains aussi par les lettres de conseil. et
de consolation qu'il leur éerivait. C'est pourquoi aprés la mort du catho-
1. Κουλχιανός dans Syn. Cp., col. 136.
PATR. OR. — T. XV. F. d.
vet]
p. 188 a.
Ἂ 101459
T? a.
EB
p. 138 a.
TA Tol. 59
r? a.
310 LE SYNAXAIRE ARMÉNIEN. [374]
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Up inulpans duidualjf ai sipiup ^ piod naqqnepl[ihu la. pupblgupgni luu.
fuss ho s Papli put sf, uade ip puff ptr dpapgrénpoc ipea
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Tp[innnup: Unna dpa, * Ue Supp qbpabbjh pi midgph, bz Spugbw ouidippop
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15 Ll. puipobgpi] incipit A;
licos Georges, il fut, par le consentement unanime des eeclésiastiques et
des laiques, élu catholicos à l'àge de soixante ans; mais il ne siégea pas
longtemps, car sept mois aprés il trépassa au Christ, vers lequel il aspirait ;
et il fut enterré à Karni, la résidence d'été du roi Tiridate.
' Dans une si courte période de temps, il s'était beaucoup occupé
d'organisations et de réformes; car c'est ce bienheureux patriarche qui fit
les dernieres réformes du rituel, que saint Mesrop le traducteur et ses
disciples avaient composé auparavant, et qui est en usage jusqu'aujour-
d'hui dans la sainte église arménienne.
5 sauur, 44 Octobre.
Martyre de sainte Domnina.
Sainte Domnina était de la ville d'Anarzaba, aux jours de Dioclétien
l'empereur impie. Mise en présence du juge, elle confessa le nom du Christ,
notre Dieu. On frappa fortement la bienheureuse femme, on lui brüla les
pieds avec des broches enflammées et on la jeta en prison.
Quelques jours aprés, on la mit de nouveau en présence de Lysias
qui l'interrogea longuement mais ne put la détourner de la foi du Christ.
Il ordonna de lui briser tout le corps à coups de gros báàtons. "On la traína
[2]
[51]
10
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[375] 6 SAHMI, 15 OCTOBRE. 311
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ensuite par terre jusqu'à ce que toutes les articulations du corps fussent
brisées, puis on l'emmena à la prison et on l'y jeta. Elle pria toute la nui!
et rendit son àme à Dieu le 14 Octobre.
En ce jour, périt par le glaive, en Perse, le saint martyr du Christ,
l'évéque Sadoth, mis à mort par Sapor, roi des Perses, pour ne pas avoir
renié le Christ et adoré le soleil et le feu.
[B En ee méme jour, martyre des saints martyrs Héron, Ater, Isidore
(Asidoros) et du jeune Dioscore! en Egypte; et du saint. prétre-martyr. et
évéque Sylvain de Gaza.
6 sanwui, 45 Octobre.
Martyre du prétre Lucien d'Antioche.
Ce saint martyr était de la grande ville d'Antioche, aux jours de l'empe-
reur Dioclétien; il était d'une grande famille et de parents chrétiens, et. fut
formé à vivre d'une maniere agréable à Dieu. Aprés la mort de ses parents,
il se retira dans l'église, et selon la parole de lévangile, distribua tous
ses biens aux pauvres; il étudia profondément les éeritures inspirées pai
1. Cf. 1 Octobre, p. [372 sq.].
XA fol. 59
19 Ὁ.
SA [0]. 59
ro p
312 LE SYNAXAIRE ARMÉNIEN. [376]
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15 inbusni [εἶ] inluni [B EE B ll 16 Lh. Eplilun. ze uihiupEu om. Bb.
Dieu, puis réfuta et instruisit les Juifs, les paiens et les dissidents. Il fut
consacré docteur, par l'ordre de son évéque et maitre, et beaucoup parmi
ses éléves devinrent évéques et furent martyrisés, leur annoncant d'avance,
par prophétie, leur mort par le martyre. |
ll quitta la ville d'Antioche et * se rendit à Nicomédie ou Dioclétien
torturait les chrétiens. Il y trouva nombre de fidéles qui, par crainte des
tortures, saerifiaient aux idoles. Par sa doctrine et par ses priéres il les .fit
revenir à leur premiére profession de foi, les encouragea à endurer les souf-
frances et à précher le Christ avec hardiesse.
Ce bienheureux, qui avait appris l'art de copiste, copia des textes de
l'Ancien et du Nouveau Testament, qu'il légua à l'église de Nicomédie. Il par-
courait la ville : ceux qu'il désirait voir, le voyaient également, mais ceux
qu'il ne voulait pas voir, ne le voyaient pas non plus, bien qu'il se tint parmi
eux et qu'il circulát au milieu d'eux.
L'empereur ayant appris la grande science de ce saint, qui persuadait tout
le monde par sa seule parole, alors que d'autres devenaient chrétiens à la seule
vue de sa personne, le manda auprés de lui, mais eut peur de lui parler face à
—
E [377] 6 SAHMI, 15 OCTOBRE. 313
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Il 14 Sm[bapii] Sm[Egl ph B ll 15 qiiug] qiiug[rh B — qii] gpniliq B SEN] dbSua B.
face. Il ordonna de tendre un rideau devant lui, pour ne pas apercevoir la
figure du juste, et c'est ainsi qu'il lui parla avec douceur et menaces, cherchant
à convertir le saint à l'idolàtrie; mais n'y parvenant pas et voyant que le
i usen scii ii c M fioe RO M QOO
- * donna l'ordre de le faire mourir par la faim dans une prison lointaine.
On l'emmena done, selon l'ordre donné, à Hélénopolis, ou on le jeta,
les mains et les pieds liés, dans une prison. Il y resta longtemps, et ne voulu!
accepter de nourriture de personne; tout. son corps fondit et il. ne faisait
que répéter : Je suis. chrétien, Seigneur. C'est en disant ces paroles qu'il
rendit son àme à Dieu en bonne confession. On lui attacha une. pierre aux
- pieds et on le jeta au fond de la mer. L'empereur, confus, ordonna d envoyer
des édits dans tout le pays pour mettre fin à la persécution des chrétiens
F^. 4. 47m Ww
Les disciples de saint Lucien se rendirent à lendroit, mais ne. purent
-
ilrouver ses restes ; ils prierent Dieu pendant sept Jours de les leur révéler.
— Une nuit, le saint apparut à l'un des disciples dont le nom était Glycerius e
]ui dit : Vous trouverez ce que vous désirez à tel endroit du rivage. Le
lendemain, le disciple se ht accompagner de quelqu: s personnes,
s'étant rendus à l'endroit, ils y trouvérent le corps du saint. intact, lui
donnérent le salut, avec grande joie, et l'inhumérent, enseveli dans du ling:
saint le blàmait et lui résistait avec hardiesse et courage, l'empereur irrité
* A [0]. 59
314 LE SYNAXAIRE ARMENIEN. [378]
ll, la. dupmip: upunnurbop: $ulipmcg[lh [j unnculpuhi: inliqeng τ Uc dann umqrh
* A fol. 59. Bona fna βθεινμινα ἀρ, ^. gll berg 3b. ψιήνοι ἵν onun μι aug ununi τι «
Ec Ipapglaug dunnmona fr ifbpui bliihgengs (illum upoplung :
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Bund. unmp: impp. dfpugph "Pp[annnup: "Pann, Tun, Jon[dqga | Ἵν μ᾽ ἡ μηίνειν 5
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om. B Ι] 6 [ ni 566 Ipurinuiplg urh 07M. B.
propre, dans un endroit célébre. Plus tard le saint empereur Constantin
PM *9 * construisit sur le tombeau une grande église, au nom du saint. ll érigea
^ aussi des chapelles dans l'église de Hélénopolis.
Saint Lucianus, le prétre, mourut le 15 Octobre.
En ce jour, les saints martyrs du Christ Dasius, Caius, Zoticus, furent
mis à mort, jetés à la mer dans la ville de Nicomédie.
zn [D' Ces saints, aux jours des immolations et fétes des 1doles, se présen-
Tone terent avec hardiesse, confessérent le Christ et blàmérent la fausseté des
idoles. Le juge les fit saisir et soumettre à de nombreuses tortures, les fit
crucifier, déchirer cruellement les cótes, en frottant leurs plaies avec de la cire.
On leur attacha ensuite une grosse pierre au cou et on les jeta à la mer.
C'est ainsi qu'ils moururent noyés, pour le Christ.]
LA:
V
7 sauur, 46 Octobre.
Féte du précurseur Jean et de l'évéque Athénogéne.
L'archevéque de Césarée, Léonce, aprés qu'il eut sacré saint Grégoire
catholicos de toutes les Arménies, lui remit les restes de Jean-Baptiste qui
se trouvalent à Césarée. Les notables de la ville et toute la population ne
[379] 7 SAHMI, 16 OCTOBRE. 315
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b pda μι βῆ, po jumiphi plo monde ρμνημενρ βῆ, lamp, fpudlgua uqphi qpuereuph
duh dpupumaugh qnp ξιππεῖι βιμημιρειιμμπη ει, be [uhugho ὡρρηᾷν Ῥρβησρβ am
undi; upprgh "len : Ue diu indu qhofumpu: impp. bupolgiapro[ii Épatigphlu,
lan quid lolo Lung b. * ἡ η μας ἐς ιν án lli é"p |; prep : b. lingui uin lu .
qupuphigpia {0 iun. mda pspap[he τ Ue ppl qup[ompsh: Song, [| διωροῖ
guacuim hi, uli quipnliliug aplomulih δ μεμα ἧι uppn di "ilanp] lc mul. ap Saudlqun
Sbp phelihi ppogn :
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ΠΩ Zalpnbdphip], inpncd inliqun$ porno pol [bcp jh gopmpliuidpl T plinnup :
voulurent pas laisser emmener ces restes Les princes arméniens, qui accom-
pagnaient saint Grégoire, payeérent une somme d'argent au préfet de la. ville,
qui apaisa la foule.
Lorsque les princes eurent franchi la porte de la ville de Césarée, ils
voulurent mettre le feu à la ville pour la somme d'argent qu'ils avaient remise
au préfet de la ville. Saint Grégoire, au courant du fait, en. ΠῚ part ἃ saint
Léonce. Celui-ci offrit les restes du saint évéque Athénogéne aux princes
arméniens en les* priant de ne pas faire de tort à la ville. Ils les acceptérent, *
et ne songerent plus à causer de dégàts à la ville. Ils emportérent ces restes
- dansle pays d'Arménie, dans la province de Taron; et c'est là que l'Ange
du Seigneur se révéla à saint Grégoire et lui dit : ll a plu au Seigneur que
la demeure des saints füt à cet endroit.
[S. Grégoire] y construisit une église au nom du saint. précurseur, y
déposa les restes du précurseur Jean et d'Athénogene. |l établit une fete
à célébrer tous les ans le 7 du mois de hori, le 16 Octobre. En ee lieu. s'ope-
rent nombre de guérisons par la puissance du Christ.
4 fol. 60
316 LE SYNAXAIRE ARMÉNIEN. [380]
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Suip[icpuiuplan Ep Li mE Upmupli ἢ μη}! Duinnión L 111 i
Ürcpph "hosblifacno Ep o Ππμιαμινημε μην πῃ ἀρ μμεεῖν, lc |i Snnd. parquppis Ep
Sup [n quuplun, lc umupbgun. b {μιν μενίν αἱ, Ἶν Sfphplun apmanunLd un. "lfuqunnna quima-
Lap s E μεμα Span ph. [umsbg[ha qrfp[uinnu lanbu quigun np qupuisbjhph np laghi,
{μι μι ἥν. iplquilpal: [εὐ qdbS. pupdmfh np lala, np la. gpliqdulip pug :
Üuquilung la. il. Üpuupla- flpgp: λιν ὅτι, E mu :
ΤΑ Δ. 8 e qupdiadi ploph pugna qujuiSiapuld, ib qpuprifl]cia Sla? umduu-
bbughh! "Locblifushno: n; {μείνη να. mnl qupbsu[lnih la. Eplpn. up liu qopulpuhip
"pp Suuunmughi ply hiuc: be Banbg qlpspg Sugpupaiutan: Bieb giat Bog
ἐπ ctus fos Eplpes sropuiio ph be αὔτ με πη πα efasisk geholt
plo lBaunnuus [78 lina] Üuunm n :
le qub Apb[gh op apscanugEd qglanpp luujumbi&m,, dnqmilguii un. ἢ νη μενεῖν τι
be umana dus pupiinai quibu: paupmidu, qb. Sinupu [gl mn. [y nupuluihb] ἡ Ἵν ἶν--
Í 1d pop [νει lere E 1111} :7 1] puni [ach uppnyh ^l mchilihnup quip epp lan] ITE L hosp -
pl Pplumnnup QuiLunnum, κι. “ματα τ τή αι. lbuwup[u luuuinilibgng H B ll 3 luuuignli[uu-
geng μμὶ 1. Hurupupunnillgng giicuin Els B l| 5 {μιμα{ιευῖι κι gli] [ϑιαρπι μη μι Β lu 14 tui. "
om. b.
En ce jour, martyre de saint Longinus qui crut au crucifiement, car c'est
. le centurion qui dit : Cet homme est eraiment le Fils de Dieu ".
Saint Longinus était du pays de Cappadoce, il devint centurion dans
la ville de Rome et fut envoyé par l'empereur Tibére à Jérusalem au juge
Pilate. Lorsque les Juifs crucifiérent le Christ, il fut témoin des terrifiants
prodiges qui eurent lieu : de l'éclipse de soleil, .du grand tremblement -
de terre et des tombeaux qui s'entr'ouvrirent. Il s'écria alors et dit : Cet
homme est vraiment le Fils de Dieu '.
Lorsque les Juifs donnérent de l'argent aux gardes pour étouffer la
' A fol. 60 résurrection du Seigneur, ' Longin et deux autres soldats qui s'étaient
convertis avec lui ne voulurent point toucher à l'argent. Il abandonna son
rang de centurion, se rendit dans son pays, en Cappadoce, avee les deux
soldats, et y précha le Christ crucifié, vrai Dieu et Fils de Dieu.
Ce qu'ayant appris, les Juifs de Jérusalem, remplis de jalousie, s'assem-
blérent auprés de Pilate et lui promirent de fortes sommes s'il trouvait le
moyen de faire mourir Longin. Pilate écrivit aussitót dans une lettre à
1. Matth., xxvii, 54.
UPEZT'ULS 7*7
" -
[381] 7 SAHMI, 16 OCTOBRE. 317
li[ihinu : b. un duiduihi qplug 4] uim. Shplipinu Ipuqulip I An nd, Lp "locali un
Long gnum [n Suip[iruplinmi [dL uis μι. qliug quro]uup3l le μι ppt q'ppa-
inna unns Ll ἢ μη} Unión, :
b. {πε θαι] Shphp[nu, um uipliui qopirupban f " Iiiuquinnlifna qh uupuligll q lm h-
ὃ g[hinu ξ: b. ppl, gopiraplin [rs la]un quncppli μι. ἡ μι gopuilpulul quiquapiilih
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5
dun arbi [nqog mp Mr Üuhpungha: ba. lS. qhplingmeg qpm[ob : Ui uml]
djs qup opprih "HLoclibnap, nmupan m. “μη μνεινινεν pmcnaqhd: * Us Lun
q]umnmaghon fpupun [o δρβ ῖν, ἱναν [o rni quiam lg qq oho lo aper ad.
Brodogoperia: wimbe: βαρ:
b. pl m mcpuli pl uiphnull, lih df ἀν ματα αι ἢ μαι ἢν ^ |^ uiplui] unsop Y
um lu qd [nadop npa] ^e qiu iUpncaugld [ipla " $nqni untrng inliglugls ΩΣ
qursuli gpl inliugL HIT : b. I ep? g ling uli d[nudop npa a [r s[» uiliruiglui
ἡ μι un, li μη lilii []icnpncdis unn] μενοι εχ μι !, la ! punc {μαὸ δεν ἢ,
la qpogpngh ει ἔνια! lup idplibp οἱ δ! διεμΐιορ Σ »
b. IEIEUE dhincd " «πίνει νι ἧι lpllqun. ldui uncppli "Lomdlifina la Suri quil;
bius quid (h [νη νει υἷι εἰμπε μη ! ApEuh μι. ! "lla nul; . μι, npupLu diupin]n -
l [491 [scq] B — Iuqulip Hpuqup B !| 4 uupulighhi] uupuiligl, 5 6 qhplpigencba]
qhpligochg B ll SN Ioui] luo uli B || 10 [μαναὰ ἔσει! wsop] nisu "I στ
qup B ll 13 πε μα! 0] εἰ νιν αι [ἢ] b — up om. b l| 15-16 ulii quil, "n duipan]rs -
poumguic om. b.
I
lempereur Tibére à Rome : Longin a quitté son service de centurion e!
s'est rendu dans son pays ou il préche le Christ, Dieu et Fils de Dieu.
Tibére, en l'apprenant, envoya un officier en Cappadoce pour mettre
à mort Longin. L'officier s'y. rendit, trouva le saint avec les deux soldats
dans sa propriété de famille, qui s'appelle Sandralis, et trancha la téte à tous
les trois. Il prit seulement la téte de saint Longin et l'emporta à Jérusalem
à Pilate. Il recut la somme promise par les Juifs et leur. remit. la. précieuse
Léte; ces derniers la prirent et l'enterrérent dans la partie de la ville réservée
aux ordures.
En ces jours, une veuve de la Cappadoce, * qui avait perdu la vue, se ren
dit avec son fils unique à Jérusalem, pour y appliquer sur ses yeux de la terr
des saints lieux, dans l'espoir de recouvrer la vue. Pendant. qu'ils visitaient
les lieux, le fils unique tomba malade et mourut, ce qui eausa un. doubli
obseureissement à la veuve, qui resta. prosternée à terre avee de gros san
glots, des gémissements et des pleurs.
Un jour, saint Longin lui apparut dans une vision, lui annonca tou!
ce qui s'était passé à Jérusalem de la part des Juifs et de Pilate, et de quelli
318 LE SYNAXAIRE ARMÉNIEN. [382]
pianigun., gnari dui Fa pnl mpi [6 ιν κι ἵν Ep qupi[u [nq li. mul. Popliá li
Suh qp uhi Fa. uim. daidhurgh: ἐπ τινα uisp pn qpiquii, gocg[u] bi. qpu[i pn [nunop :
Es bp[Haug | rpg mnaaphinpiillandp Μη μια. qnlgbhi be donpliup λίνα ορ, [npmdp
lg] qupuninimc idquc qpric[u : Uc php Surg qgprghi μα να! [ Abndi [np lc ἵνα μιά αι
pdolilsguch ug pli lc lanh: qpnqui το Ui upannlan] umcpp. fpnun[ by [y nnaf. le mupan- 5
pug jepó fep Murano, engen ει. qunpfl nprpng μέραις : bx bpphug gugupulih
Uortpsunhia Jag. pif mandati quy εν becequphlo fup v opnpbe opor
* A fol. 60 μπε μρῖν * "lnchlifuma ε De lpbcegngg los qupafch fup bp [up dancencnp embupbamip la
{πιεῖ μι np. anilp. Sbuuilu qb. dup. μὲ 8], &pulu qbu. ÜaimcuS μι Abico "Locolip-
ἵνα [νι wquaphufr fan op. iniri plur le urbt pip qhu: νειν Fi quiim] B d[pnuh 10
lp :
hulj publi Uncp[ari: purguiliigh Upmcuunghdh: bgfun. [5 qpariuiG mmis impr
up [Bh gpl qujpunndec[nib appngh: "Lochgpaihinu, uinanplig un. bgpupu |
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maniere il avait été martyrisé; il lui indiqua l'endroit oü sa téte avait été
enterrée. Il lui dit : Creuse la terre et sors la téte et tes yeux reverront aussi-
tót la lumiére; je te ferai voir également ton fils entouré de gloire.
Elle s'y rendit, guidée par d'autres, retrouva l'endroit, creusa la terre de
ses mains et retrouva la précieuse téte. Lorsqu'elle l'eut sortie des ordures,
elle la prit dans ses mains; ses yeux furent aussitót guéris et elle vit la
lumiere. Elle l'enveloppa dans du linge propre, la déposa dans un coffret,
et l'emporta dans son pays, en Cappadoce, en méme temps que le corps de
son fils. Elle se rendit dans la propriété de Sandralis, déposa dans un méme
* ^ fol. 60 tombeau la téte (du saint) et le corps de son fils, comme saint " Longin lui
d avalt ordonné. Le saint lui fit apparaitre son fils se tenant prés de lui, sous
un aspect glorieux et lumineux, qui lui dit : Tu me vois, mére, et de quelle
maniere Dieu, par l'entremise de Longin, m'a comblé de gloire. Ill m'a
confié à lui, et nous sommes toujours ensemble.
Le bienheureux Hésychius, prétre à Jérusalem, trouva, dans la biblio-
théque de la Sainte Résurrection, l'histoire écrite de saint Longin et l'en-
voya aux fréres à plusieurs églises.
Le samt martyr du Christ, Longin, mourut le 16 Octobre.
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- [883] 7 SAHMI, 16 OCTOBRE. 319
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En ce Jour, saint Socrates, prétre, et sainte 'Théodosie furent mis à mor!
par l'épée dans la ville d'Aneyre pour la foi du Christ par l'empereur
Alexandre.
[B' En ce jour, féte des restes de saint Jean-Baptiste et. d'Athénogene.
Lorsque saint Grégoire fut sacré à la dignité d'évéque à Césarée, l'arche- ^
- véque de Césarée, Léonce, lui remit une partie des restes de saint Jean-
Baptiste et du martyr Athénogéne. Mais les notables de la ville, jaloux, ne
voulurent pas laisser emporter ces saints restes; c'est. pourquoi les princes
arméniens, qui se 1rouvaient avec saint. Grégoire, olfrirent de fortes sommes
au préfet de la ville, qui apaisa la foule, et on les laissa partir.
Lorsque les princes arméniens eurent franchi la porte de la ville de Césaree,
ils songérent à mettre le feu à la ville, à cause de la somme d'argent qu ils
avaient versée. Saint Grégoire, l'ayant appris, en fit part au Grand Léonce, qui
remit les restes du saint évéque Athénogéne aux princes arméniens, en les
priant de ne pas faire du tort à la. ville. Hs les aeceptérent et. renoncerent. à
faire du tort à la. ville.
[Saint Grégoire] se mit en route avec grande joie, emportant le preeieux
Irésor, qu'il déposa dans son pays.
' Chemin faisant, lorsqu'il fut arrivé. dans la provinee de Taron, il appri!
qu'il s'y trouvait un temple d'idoles, sur la montagne karaka, sur le. fleuvi
320 LE SYNAXAIRE ARMÉNIEN. [384]
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Euphrate, contenant de grandes richesses et qui avait été construit à grands
frais par les premiers rois. Il ordonna aux troupes qui l'accompagnaient de
se rendre au temple et de le démolir, pour y construire une église et y
déposer les restes (des saints) qu'il transportait avec lui. Ils y montérent,
mais ne purent trouver la porte du temple, car les démons la leur cachaient.
Le fer n'avait aucune prise sur les murs, qu'ils ne parvenaient pas à ébrécher.
Ils revinrent en rendre compte à saint Grégoire qui, ayant pris avec lui le
signe de la croix du Seigneur, y monta, et se tint en face de l'édifice en disant :
Seigneur, tes anges les chasseront. Α ces mots, un vent violent souíffla de
la croix, se répandit également sur la montagne, renversa tous les édifices
et fit périr les habitants, à tel point qu'il n'y resta sur place ni pierre, ni bois,
et la multitude de gens qui en furent témoins crurent au Christ.
Pendant qu'ils remontaient le cours de l'Euphrate et quils voulaient
passer par un vallon, les mules blanches qui trainaient les saints restes
s'arrétérent. L'ange de Dieu dit à Grégoire : Il plait à Dieu que tu déposes en
ce lieu une partie des restes de ces saints. Ils construisirent aussitót une
église en cet endroit et y déposerent la plus grande partie des saints osse-
ments.
[Saint Grégoire] monta ensuite à l'endroit oü se trouvait le temple des
idoles, et y construisit une magnifique église au nom de saint Jean-Baptiste,
y déposa à droite de la porte, invisiblement, les restes du saint (Jean-
[211
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| [885] 8 SAHMI, 17 OCTOBRE. 321
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Baptiste) et à gauche les restes de saint Athénogéne; or personne ne peut
voir l'endroit ou ils se trouvent. Il y dressa un autel, érigea des fonts
baptismaux, baptisa la multitude des soldats qui étaient avec lui et les
communia au corps et au sang de Notre-Seigneur, pendant le sacrifice
que le saint patriarche y célébra. C'est par là qu'il commenca à ériger des
églises dans le pays d'Arménie.
Il preserivit sur-le-champ de célébrer, chaque année, en ce méme lieu,
et en ce méme jour, c'est-à-dire le 7 sahmi, 16 Octobre, avee une grande
. solennité, la commémoration de ces saints.
Et jusqu'aujourd'hui ce lieu de pelerinage est un grand et célebre monas-
lere, habitó par des moines, et beaucoup de guérisons s'y opérent par la
puissance du Christ, qui habite parmi ses saints.
En ce jour, translation des restes de Joseph d'Arimathie de. Ptolémais,
c'est-à-dire Akka, à Jérusalem. On fait en. méme lemps la commémoration
des saintes femmes myrophores.]
8 saut, 17 Octobre.
Féte. du prophete (sóc,
Osée était de Béthamoth |Bélémoth), de la tribu d'Issachar, Hl prophétisa
322 LE SYNAXAIRE ARMÉNIEN. | [386]
y ji VK 61 bupuulih Li dlnun. ]oqueqnuludp Li [θμιη κήμιιι. ieplipl poss : bun loui ; μμ!..
ἈΠ Α 101761
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2 opphug]] npdiid Sail; upliqulfh || Ukpu[ add. B. || 3. Shuuquiblug[] p ifepu bplip]
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uuu qup upkG. [ngkh add. B || dips] umpp. add. B || 9 ijo]. hnjiuEu B. ||
11 LE inui] 2L gin lu] B lu 12 puplupuoinni laud uninncuiglunm [uictus] uninncuisSug[rh
paphlaupmncdliha B. || 1.8. quiilduagf upunnm [purhumpuSm [juin i. qoplhn Unimog] quius-
up [uc iquinmi pideugh: ÜunmcSng B.
beaucoup sur Israel, mourut paisiblement et fut enterré dans son pays. Il
donna comme signe : 'Le Seigneur viendra sur la terre et circulera parmi
les hommes; Le chéne de Selov se partagera en douze parties, qui deviendront
douze chénes; ils suivront le Dieu qui s'est manifesté et Lui obéiront et
toute la terre sera sauvée par Lui.
En ce jour, martyre de saint Chrysanthe, c'est-à-dire fleur d'or,
et de son épouse Darie.
Le martyr du Christ, Chrysanthe, vivait aux jours de l'empereur impie
Numérien, dans la ville d'Alexandrie. Son pére, prince riche, se nommait
Polémius. Chrysanthe se rendit à Rome et y apprit toute la philosophie
profane, mais il s'adonna en méme temps à l'étude des écritures divines.
ll rencontra, caché dans une grotte, un serviteur de Dieu, dont le nom
était Carpophore, ce qui se traduit « qui porte des fruits », et il apprit de lui
toute la science pleuse de Dieu, les commentaires des écritures, les
commandements et les lois de Dieu. ll se fit baptiser au nom du Pére, du
ct
-. [887] 8 SAHMI, 17 OCTOBRE. 323
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lids uuilpun [li qug Ll mq : b. gan ΞΕ ΠΕΠΗ puru «απ nduilip g Moqnál;nu, Lp.
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Suid, uiglim. IpudEp quil quocppli quinncuidufli quii unns μ " upuplilioin qnpángh z
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| un 9lpnicliu p — qqbum]cp] ἡ αι B DI κ up] ghnuwm add. B 9 μὲ δ! 6] Iul qoi]
B — quocpphi] ghi B l| 18 ἡμῖν "νι apis qb B || 14 Ll publ pa] luin B.
Fils et du Saint-Esprit. Sept Jours aprés son baptéme, il se mit à précher
le Christ avec hardiesse.
Ce qu'ayant appris, le centurion Ptolémée le fit. enfermer dans une
prison. obscure,
aprés, quelques personnes ayant dit à Polémius : Plus les chrétiens auront
,
souffert, plus ils se raffermiront dans leur foi, il choisit des jeunes filles
toutes jeunes et belles, les para d'or et de vetements riches et les enferma
ensemble avec Chrysanthe dans une vaste maison aux pieces luxueuses.
Ἂν ii leur envoyait en grande quantité des plats suceulents et fort. eoüteux et
des vins fins en grande quantité, pensant de la sorte priver le saint de. la
foi divine et des actes de chasteté.,
Le jeune Chrysanthe, lami de Dieu, pressentant en tout cela des
moyens diaboliques et voulant éviter les piéges du démon, se jeta la face
contre terre οἱ pria Dieu de le délivrer de ce mal. Dieu envoya un sommeil
81 profond aux femmes qu'elles ne pouvaient. plus se réveiller, et lorsqu on
leur apportait les repas, elles sortatent de la piece οὐ se tenait le bienheu
reux Chrysanthe, se rendaient dans la salle et s'assevalent seules pour
manger, 501 pere ue pul le vaincre par de LeIs niovens, Son |^" re consulta
ne lui donnant qu'un peu de pain et d'eau. Longtemps *
A fol. 6)
* A fol. 61
v? a.
FA ΤΟΙ. 61
v? b.
* A fol. 61
V? a.
324 |. LE SYNAXAIRE ARMÉNIEN. [388]
ul, $o[ [pr [μπρξπι μη un lui pi ubplihu qb inugL; hdi αὐἷπι μι s quipuuilibop
n[ lpupon LS Sui uil mciguiuli glia, l [pg liu, iplipupugni [lul Po[unnup : δι
διμΐιπι ἢ} lidui ql [rh nüli uildbliugph [idunuEn ddnian En inliglauli Slgpbhulpurhi
Suhiduipni ἐπι. ἡ μι} inbupliudp. npnid uilinili bp "ups, gqnp “μπήκανε! uisi ghuu
um. lu πὰ κει πε :
b. Bpuntun Ι dup [μοιεη ει ph dll ψαμιππει δε {ἷι lu gpinuippii gpny,
Lu qoid ioi pailangp qpodp, puldluug unc ppli lu πα ει ὅπιὶ uin lpulil "hupksp, Ll.
gulinhduriluig Ll. un uu] lgnqj qSpsounlib ἡ Sl [during i. rpiippuig dnchu
lngui [n Srt gljo qul "upb5, qiia Lun. quizunniui I "Ppunnu li uudniu-
lulu] hu. li πα [μιπ Lglwug uhinzudp fuu jab, uidnru[iip, L. uiliupunn upu SL]
glpoicunc alot psa. l dui - δι ρα θέμα "upl4 Ι' inni lili la πα ει [δ πεν bs mauu
ἡμὴ ἧι ι ἡ{ππ| unninncuibuimdlisu Li popdncpppoh uipiilig ει. Iuliulig ii páncap
quiinncuisupuiginm [dicla Ι ἥπιαμπι [εις {μα πηΐι iuprpauplan mi [6 τι ἢ plu [ph E s
b. laghi |i] pon üló {μι εἱἷι lingui L Zn um. πη μηἷι lupuppnu porquppih,
κι. "μας ρ uiunpuilib fr idu Pu πα κει [θ πε Lp. [μην Ὃ qupul dlin gililinqhng
dlpnng, Ll. niquuluu] gunininnicuiduh : Ἵνπ νη κι Ll. uippli "πη τη} hl {ει pui qon (h
upuSbugbh B ll 13 quuinncuiSupuomn [6 L in[npnc[dEhE] L lpnuupuoinnc[dlhb ψαπιππειμδ-
ἡ{πππὶ aa Β l| 14 Unbpohi] Unbp uh B ll 15 iuri] uppnyli add. B
done des personnes amies pour donner en mariage à ' Chrysanthe une
épouse qui füt capable de le persuader de s'éloigner de l'adoration du Christ.
On lui parla d'une femme athénienne, philosophe, versée dans les études
helléniques et d'un beau physique, dont le nom était Darie. On la para et
on la conduisit auprés de Chrysanthe.
Ils restérent ensemble, causérent des écritures divines et profanes,
discutérent longtemps sur les lettres, mais saint Chrysanthe eut raison
de la jeune fille Darie; 1] discuta et démontra que les ridicules écrits des
paiens n'étaient que fables et insanités. Il convainquit la vierge Darie
qui accepta de croire au Christ et de se marier avec lui, en se jurant d'étre
époux de nom seulement et de conserver sans tache leur virginité jusqu'à
leur mort. Darie se rendit à la maison de Chrysanthe, apprit toutes les
écritures divines, et ils convertirent par leur doctrine grand nombre
d'hommes et de femmes de l'erreur des idoles au culte de Dieu.
Il y eut à leur sujet un grand mouvement à Rome auprés de Cléros,
*A p 61 éparque de la ville. Les femmes protestérent contre Chrysanthe : LM
v? D.
détourne nos maris de nos lits et ils renient les dieux. Des hommes clamé-
et
1:
8 SAHMI, 17 OCTOBRE. 325
3 "hupls] LaL . Bude dlip npnol qurdnculinc[dlul; dlipdl; m qun unu " LEO TTL ;
: b. un upliug lupuppnuls μι. μιὸ uin uil lt Ll. [ing ἣ Shu lg puluuglun ns
t [pupiug Sui ulhilig nic ἡ μιν! Ll. [ijui l FOE o T ΠΩΣ ἔριν ghnuui l SR ion
j glluucnph la Sula τὸ ἐπάνω ἐπρ porqupp εἶ, ni ndun. Ll ΤΣ οἷ qalinu lngui m dapi
᾿ ϑι9ρ. Ll. un duiduili Ipuupulipl, [oc μεν ει, Ll uiuui ! im in] αἰ ἐν qoin blnqui
᾿ς dpuuquilop ploliaug Ll lnghiduiduih duihipliqun. inn nra ἰνι. lla ΤΩ u ipeocb, μι ador ines
(Sab " ΤΙΣΙ lingui dnqnilu] dbqu, qb |: $mnn(l ghinpliug[r [rdunplu Ll. uilul, u μηδ
ling quilinzouigninmidfhi :
b. unur wiplilrl gini l linpiugLli dnpplu uipsuun nt μι “μα ΝΕ, guai μι
( | phliegph quipli, Ll. dnp[Ji n$ jn[nuguic uilla μι, μι. quilirs l dnp p» μι ipli εἶ, l
upuipiuilingli ΓΙ Ll. lplpuldu qmnuli, L. iplis l | ΠΩΣ pol, μι
, uiuis Ipuupurhiphi l upupulingl; Ll. qnan] ling Ll Suglug l μα βὶι [i^ dl :
1 Epuiliqingu] EpuliniSenqh B — Quiz αν ἧι] Sui unu 5 ΤΠ n8] Eus B quiciulil-
cagpmapulib μι. linh] ipn gulli, B || 4 ghi. nphi] orpes B — la qubliu ΠΡ
c gurquplih inndu] [πὶ uu dunnlilium " qurdiuquil imnulig ulia B || 5 δι uncduiduil eis ungui: 07H.
c B6 Ipuiuqurhiop pl'clinaug] plcbnop B — μι RTT ON AE va δὰ umi. O7. 5 1 duel]
| om. B — qb " $mnnjli Ts quiim ouSmnn [ch 0n. b | 9 Slpupkbag[ih] pepebgph b 11]
μαμ}.} quplicnc ΙΝ qb hill μεν οἰ με ἡ να μι " lids add. B — uif] quibu, B
Nt upuiparhin ghi ΓΙ ΠΑ upuipurhinguli purudullaul 5 Cem lplpuplu] μμίμωεμ B am uiplihi]
μαι}, Β 4l 12 μι. uiliguuli De, [nu dLS : om. B.
-
rent également contre la bienheureuse Darie : Elle détourne nos femmes
1 du mariage, et elles eroient au Christ.
L'éparque les envoya chercher et les fit venir en sa présence, mais, bien
"qu'ayant employé beaucoup de moyens, il ne put ni les persuader ui les
. détourner de la foi au Christ. Il les remit entre les mains du. soldat. Clau-
dius, pour les emmener hors de la ville de Rome. On leur attacha. forte-
ment les mains derriere le dos avec des nerfs,|de beeuf/|, mais les liens se
défirent aussitót. On leur attacha ensuite les pieds à un poteau avec. des
chaines et des clous, mais le poteau fut réduit en menus morceaux comme
de la poussiére. On versa ensuite sur eux de l'urine qu'on avait amassée,
* afin de leur faire perdre connaissance à cause de l'odeur; mais elle tourna
ΟΠ en odeur suave pour eux.
T On les enveloppa ensuite dans des peaux de bétes récemment tuées,
"qu'on cousit sur eux, et on les exposa au soleil ; mais les peaux ne se dessé-
—. ehérent point. On les sortit. des peaux et on leur passa des eolliers. au
P cou et des fers aux pieds, et on les jeta dans une prison obseure; mais les
chaines tombérent du cou et des pieds et. une grande clarté. jaillit dans la
ED
| prison.
ν PATR. OR. — T. XV. — F. 3.
u- -
* A fol. 62
r? a.
* A fol. 62
τον:
326 LE SYNAXAIRE ARMÉNIEN. [390]
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L'éparque, ' témoin de tout cela, prit les saints pour des sorciers, disant
qu'ils faisaient ces prodiges par magie. Les saints se présentérent devant
lui et l'humiliérent avec mépris. Il ordonna alors de frapper saint Chrysan-
the à coups de bàtons, mais ceux-ci lui parurent plus doux que des roseaux.
Ce que voyant, le soldat Claude crut au Christ avec sa femme Hilaria, ses
deux fils nommés Jason et Maur (Mavron), et d'autres soldats avec eux; ils
furent instruits par saint Chrysanthe et se firent baptiser.
L'empereur Numérien ordonna d'attacher au cou de Claude une grosse
pierre et de le jeter à la mer, et de trancher la téte à ses deux fils Jason
et Maur et aux soldats qui. avaient. confessé le Christ Dieu. On saisit
la femme de Claude, Hilaria, et pendant qu'on l'emmenait, chemin faisant,
elle pria Dieu et rendit son àme.
On jeta de nouveau Chrysanthe dans une prison obscure et infecte, οἱ
se trouvaient entassées des immondices; mais 1] se produisit une clarté, et une
odeur douce se répandit dans la prison.
On enferma la bienheureuse Darie dans une maison de prostituées;
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- [891] 8 SAHMI, 17 OCTOBRE. 327
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s'installer dans la maison, et les hommes prostitués qui s'y rendaient. s'en-
fuirent à la vue du fauve. Cependant, un homme ayant eu l'audace d'entrer,
ut
le lion le saisit, le jeta par terre et s'assit sur lui. Le prostitué se mit à prier
Darie qui lui parla en des termes divins et le détourna du culte des idoles;
—— dl promit que s'il sortait indemne de la maison, il précherait à tous à Home
que Darie était une. déesse.
e Or beaucoup de soldats se rendirent à la maison pour en chasser le lion,
£ mais ne réussirent point; par contre, ils furent blessés par le fauve, et ils
se convertirent. Alors l'éparque ordonna de mettre le feu à la maison: ei
lorsqu'on y apporta le feu, Darie ordonna au lion de se retirer dans sa
retraite; il s'en alla sans blesser personne.
[L'éparque] ordonna ensuite de pendre les saints à un poteau, mais les
- liens se défirent et le poteau tomba. On alluma un grand feu pour 3 brüleir
— les saints; mais le feu s'éteignit, et à ceux qui voulurent se saisir des saints,
— les mains se desséchérent, et ils gémirent avec. sanglots. On cereusa. ensuite
une fosse profonde et 'on v jeta saint Chry σα πὸ et Darie : la terre couvrit *
* la fosse et c'est ainsl qu ils moururent dans le Christ, le. 17 οἱ tobre
Il y avail une grolte dans la montagne voisine ou les ehreétiens se ras-
semblaient et tenaient leurs réunions liturgiques. L'empereur, l'avant appris,
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— mais Dieu lui envoya comme gardien * un lion terrible de la foret, qui vint *
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4 fol. 62
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ἃ fol. 63
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p. 193».
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p.193: b.
328 LE SYNAXAIRE ARMÉNIEN. [302] -
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ΠῚ des V]
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ordonna de fermer l'entrée de la grotte pendant qu'ils psalmodiaient, de
sorte qu'ils ne pussent sortir. On fit monter sur la grotte des tailleurs de
pierres, qui provoquérent un éboulement de la montagne sur l'assemblée des
chrétiens. C'est ainsi qu'aprés avoir communié au corps vivifiant et au sang
du Fils de Dieu, ils rendirent leur àme. Parmi eux se trouvaient le prétre
Diodore qui avait célébré le saint mystére dans la grotte et le diaere Marianus
et autres cleres de l'église et beaucoup de personnes qui moururent dans
le Christ en bonne confession.
Sur l'ordre d'Étienne, patriarche de. Rome, Varinus et Arménius écri-
virent fidelement le martyre des saints et glorieux martyrs du Christ et
l'envoyérent à toutes les villes. —
[B * En ce jour, commémoration et féte des saints médecins et thauma-
turges Cosme et Damien et de leurs trois fréres Anthime, Léonce et
Euprepius.
Ils étaient Arabes, furent saisis en Cilicie, aux jours de Dioclétien, et mis
à la torture dans la ville d'/Egis par le juge Lysias. 115 moururent sur la croix,
et l'on jeta ensuite leurs corps à la mer.
En ce méme jour, translation des restes de l'ami du Christ, Lazare le
juste, de Chypre à Constantinople, par ordre du pieux empereur Léon.
On construisit en ce lieu une grande église.]
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9 SAHMI, 18 OCTOBRE. 329
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] ἐμ! ἵν:
* 9 sauur, 48 Octobre.
Mistoire de l'évangéliste saint. Luc.
T Le saint apótre Luc était d'Antioche, médecin de sa profession. |l se
. rendit à la ville de Thébes aux sept portes, aux jours de l'empereur Tibére, v
— rencontra l'apótre Paul, renia l'idolàtrie de ses péres et crut au Christ. ἢ
; suivit Paul, et devint, comme lui, évangéliste et. apótre. Ils parcoururent
ensemble tous les pays et enseignérent l'évangile du Christ. Il devint un
parfait médecin d'àme et de corps pour les hommes, et il accomplit de
| grands prodiges et miracles.
E Il éerivit le saint. évangile qui tire son nom de lui, d'apres les paroles
et le récit du saint apótre Paul. Il éerivit aussi les Actes des Apotres.
- — On dit encore, d'aprés d'autres récits historiques, que lapótre
- avait été l'éléve du grand médecin Galien, lequel vivait aux jours ot le Christ
cireulait sur là terre, et qu'ayant appris les miracles accomplis par Jésus
aveuzles de naissance,
luec
-qu'il ressuscitait les morts, donnait la vue aux
n guérissail aussitót, par la seule parole, les paralytiques, les inlirmités meu-
1 Galien envoya son éléve Luc à Jérusalem aupres du Christ, pour apprendre
ce qu'il y avait de vrai et de certain et revenir aussitól prés de lui.
) rables et les ' maladies, rendait. la parole aux muets et l'ouie. aux s urds, *
* A fol. 68
v* b.
4 fol. 63
r à.
* A fol. 62
p.
p.
INTO
193 b.
55
194 a.
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- 193 b.
*n
19/3.
330755 LE SYNAXAIRE ARMÉNIEN. [394]
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Ifi, gnp gan b pljnimuiurl uium "Pp[unnu pdolig . ι. uiu gapáui- εὐ μι
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limi. quininncusughhi puri lc Sunninunnliug |. Suiunni Sodup[una: lai. mqo[Baug um.
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puris ALocdpuun :
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Susan fibhiguiuugpudpah upncbumn[h, EpMbeun |. ρεμημερῖν Éhfi[Eu: dbopBunpnihul! [
δεινήν εν. Shphphnub mppugh, be Sudugpuphug uiniuphbjngh! bli. uupuuunnp li. uip-
libpin "llognup uinuiplnihi :
Or lorsqu'il fut arrivé à Jérusalem, eut vu le Christ, eut été témoin de
nombreux miracles, et eut vu ceux qui avaient été guéris auparavant, étant
descendu dans la maison de l'hémorroisse guérie par le Christ aprés douze
années de maladie', Luc retourna dans son pays mais il ne retrouva plus
Galen, car celui-ci était décédé. Il se rendit alors à la ville de Thébes ou
il rencontra l'apótre Paul, comme nous l'avons écrit plus haut.
Lorsquil fut sur le point de mourir, il appela ses disciples et la foule,
leur enseigna les paroles divines, les raffermit dans la vraie foi, pria Dieu
et rendit son àme en paix. Beaucoup de miracles et de guérisons ont lieu à
l'endroit de sa sépulture. Il repose maintenant, de son corps entier, auprés
des autres apótres à Constantinople. L'apótre et l'évangéliste du Christ, Luc,
mourut le 18 Octobre.
[B * Féte de grande solennité et commémoration du saint et lumineux
apótre et évangéliste Luc.
Le saint apótre Luc était antiochien de nationalité et médecin de sa
profession; il était parvenu à la sommité de l'art de la peinture, dans la ville
de 'Thébes aux sept portes, aux jours de l'empereur Tibére, et y rencontra
les apótres; il devint le serviteur et le disciple de l'apótre Paul.
1. Matth., 1x, 20.22; Marc, v, 25-34; Luc, vri, 43-48.
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- [395] 9 SAHMI, 18 OCTOBRE. 331
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Up qeipaliug qur. qiing upurindm eL μ! uin uipliuiph I] mdp iioulilipan Ep
L “μη νειν liu]umpdolih, qh Ep luu {πε puli inpncd p[nnnu epe iplip] Ι
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qiguililiqanli lp ἡ“). με iUpncuugl;á Um. p[unnu ul inliugl μι ἡδρδμρβαν Tm
᾿ Il apprit de lui la parole divine, renia l'idolàtrie de ses peres et. erut au
4 Christ. Il. recut, outre le don de la guérison du corps, celui de la guérison
ὃ spirituelle, suivit Paul, et comme lui devint évangéliste et apótre. Ils parcou-
— rurent ensemble tous les pays et y enseignérent lévangile du Christ. 1]
; devint un parfait médecin de l'àme et du corps des hommes, et accomplit. de
. grands miracles et prodiges.
"1 Il écrivit le saint évangile, qui est selon son nom, d'apres les paroles et
2 le récit du saint apótre Paul, pour un prince de Rome nommé "Théophile
E Il éerivit également le livre des Actes des A pótres.
j Il est symbolisé par le beeuf, dans le ehar aux quatre animaux, et. par le
Tigre, p jarmi les quatre fleuves qui eontournent la Syrie, d'ou il était [I
i eerivit " évangile vingt ans aprés l'Ascension du Christ.
On dit aussi, d'aprés un autre récit historique, que l'apotre Lue avait. été
-. le disciple du grand médecin Galien, lequel vivait aux jours ou le Christ eireu-
lait sur la terre. Ayant appris les miracles aecomplis par Jésus, qu i| res
suscitait les morts, rendait la vue aux aveugles de naissance, zuerissait par la
parole seule et instantanément les paralytiques, les infirmités et les maladies
: ineurables, rendait la parole aux muets et l'ouie aux sourds, Galien envoya son
diseiple Luc à Jérusalem, auprés du Christ, pour voir et apprendre le vrai et
TS)
p» 194b.
wis
p. 194 b.
332 LE SYNAXAIRE ARMÉNIEN. [396]
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um Aoqenph, qup la. qplang quidblnngh pam. Ipapqh: qbpu ἐπΐνορ! εἶναι [θνιϊή, fppa-
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psp, Taghadiup, la. lgfun lus qb. dndan] Ep. : Ui udo] qinuglau] {9 purpuph. f^B-
iu op E μοββίμιιη γι ἰννῖν (ripas, la Gudoguakgun. "onm: unuplamg : Uc npuju
le certain, et revenir lui en rendre compte, afin que lui aussi, Galien, püt
se rendre auprés du Christ.
Lorsqu'l arriva à Jérusalem, vit le Christ et fut témoin de nombreux
miracles, étant descendu dans la maison de la femme hémorroisse que le
Christ avait guérie aprés * douze années, Luc suivit, lui aussi, lé Christ, l'ac-
compagna et fut admis au nombre des soixante-douze diseiples. 1l fut
témoin de sa passion, de sa mort surla croix et de sa résurrection. Le diman-
che de la Résurrection, il faisait route avec Cléophas vers Emmaüs, lorsque
le Christ, se faisant leur compagnon, parla avée eux et devint leur convive.
Aprés qu'ils l'eurent reconnu, ils revinrent à Jérusalem et annoncérent
la bonne nouvelle aux autres apótres, en leur racontant comment ils avaient
vu le Seigneur; et pendant qu'ils parlaient, le Seigneur leur apparut lui-
méme, se tenant au milieu d'eux. Lue fut ainsi témoin de l'Ascension du
Seigneur et de la descente du Saint-Esprit. Il décrivit toute l'économie de
l'Inearnation du Christ, dans l'ordre, à partir de l'Annonciation de Gabriel
jusqu'à l'Ascension au ciel, mais avec plus de détails et plus complétement
que ses autres collégues.
On dit aussi que [Luc], à son retour pour rendre compte et raconter tout à
son maitre Galien, l'avait trouvé décédé. De là s'étant rendu à la ville de
Thébes aux sept portes, en Hellade, il y rencontra l'apótre Paul. Il devint
σι
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[397] 9 SAIIMI, 18 OCTOBRE. 333
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IL mcdpuu rot μι. ubphih : b. um. linplifluig uh aphp uinaupli qnl q lm lpuu ph
- d'abord son disciple, l'aceompagna partout dans toutes les cuvres de la
prédication de l'évangile, et participa à toutes ses peines et douleurs, aux
prisons, aux liens et à toutes les eruelles souffrances sur mer et sur terre, en
le servant avec obéissance. Ils convertirent à la foi, par des miracles, le
monde entier et illuminérent par l'évangile tous les paiens, ear il est notoire
᾿ς qu'avee Paul il a rempli de l'évangile tout le pays, de Jérusalem à l'lllyrie.
On dit méme qu'à une époque Paul l'envovya à la ville de Home pour s
précher, et qu'il y fit son disciple de Théophile, le grand prince et duc, qui
- dui fit écrire le saint évangile, non seulement d'apres les paroles et le recit
de Paul, qui n'avait pas aecompagné personnellement le Seigneur, mais
le début, comme le dit Luc au commencement de l'évangile et. des: Xetes
des Apótres.
Luc était avee Paul, lorsque celui-ci quitta Jérusalem; il était aussi aves
; aussi d'apres le récit des autres apótres, qui accompagmnerent le. Christ ἢ des
"
J
^
- lui en Gésarée lorsqu'il y fut condamné'et dans le navire lorsque Paul partit
" pour Rome, Luc ne le quitta pas jusqu'à sa confession. ll resta meme deux
— années. avec lui en prison, et lorsque Paul fut ensuite. remis en liberte, il
— fut envoyé par Paul méme à la prédieation de l'évangile,
Paul le mentionne et en fait l'éloge en. disant aux. Colossiens : Li
médecin et le bien-aime, vous salue ᾿ς. Et il écrit aux. Corintliiens en leur disant
1." Coloss., vi, 14.
D ilpug ΠΣ pi Slunh, “{ μι. TUI uim uipli nghi "pp r l ulpa, Slanl nup *
334 LE SYNAXAIRE ARMÉNIEN. | [398]
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ehe, b opglag sacbusiuekkqnd. gley. prqop- Ἐβρίμεῖν. Ee plo: Ugapana: bc plopoegpi
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Üapa phijfuigun. be gps, urghmcGlanli Aknduugphu] puSulunguuplin: [| ἀ πηι πρὶ
la. qUpuufrn la. qihpp[ie fPlpEu: qloffaugpnchuh: (ncuucnpliug: δεδιιιδϊνδ. loutop la
deprnuplinm Hliudp. lp li qpiaqmodu quipinqg [c Glpudiannag εν με. puiqdos fu
δηηπήμηνην proli] quitur [nma loc olilsgrn] [εμνη κα μεν Üannmcsng, la. An duunphqed
luphulpupnun In. purGuiqu bc acaplpanzagncha la ἡ με εῖι εν quini: qpupnobl]hg: μή νη .--
ἘΠῚ κι quprpuphnd Ipupqu απ δεινὴ {λμέππι ni, [εἰ Ho queqiepEp dom nLuniguilib,
Ll ΠΩ gpirqnedu H
qu'il leur envoyait Luc avec Tite : Nous avons envoyé aussi avec lui un frere,
qui est loué dans toutes les églises à cause de l'Évangile. Et qui en outre a été
choisi par les Églises pour étre le compagnon de notre pérégrination, à cause de
cette aumóne qui est dispensée par nous pour la gloire de Dieu, et pour seconder
notre bonne volonté '.
Tu vois de quelle maniere il en fait l'éloge et le montre comme son coopé-
rateur et son égal en toutes choses ; il l'appelle aussi son bien-aimé et loué
dans toutes les églises.
Envoyé par Paul lui-méme à la prédication de la parole de Dieu, Luc
partit pour l'Orient, parcourut, en préchant, toute la Libye, l'Égypte et la
'hébaide supérieure et remplit tous ces pays de la doctrine de l'évangile.
Il s'empressa de se rendre ensuite en Hellade, aprés avoir été sacré
pontife par le Saint-Esprit, et il illumina l'Achaie et la "Thébes inférieure,
aux sept portes, par de grands miracles et par sa doctrine. Il convertit
également une foule innombrable de gens parmi les gentils, démolissant les
temples des idoles et construisant des églises à Dieu, ordonnant des évéques,
des prétres, des diacres et des ministres de l'église de tous les ordres,
établissant des régles pour le culte divin. Il ne cessa jamais d'enseigner
et de baptiser les multitudes.
1. 1 Corinth., viu, 18-19.
9 SAHMI, 18 OCTOBRE. 335
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he qunbbghpo pb bplpagh dusiulusla {νὰ ἐμ αρίν μος, papi llndp | andas,
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- [a απ πα αν δι ful Suilinuqur] ΠΛ ΟΣ duipnip upi mllaudp μι gll " upuSu μι
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depen μι. qqmougneghug opphiugpliug : δι αἵ ἱπανς ἀν η ὁ δ νει! n. unma, δι
ἡ{μηρομημε με, ljanimupnicili liroli[gh Suppl unii upiulisliqunalu un. Vannm-
iud 4 πη} T n[ la [ugqbqua. ΤΩΙ Cd purqnid liouilip μι uipncliuinp ih l
amuupuilil; linpui, iin un npliqnd Üunmcón, qh«p ἡ} οἵνίνειν ἦν μι ἡγε! ἷι lv Sul μι
girguil lipan :
1 * |l fut. non seulement médecin de sa profession, mais aussi peintre et
- eopiste. Aprés avoir souffert de nombreuses et diverses tortures, supporté
Pl
. des peines plus nombreuses encore, aprés avoir illuminé pendant de
"S
Y longues années le monde entier par la prédication de l'évangile, 11 s oecupa
| tous les jours de sa vie de choses divines et servit Dieu sans tache et sans
— péché. Aussi ne se dépensa-t-il pas à des occupations mondaines et ne s en
- occupa jamais, mais uniquement de Dieu et toujours de choses divines ave:
— une sainteté pure, se mortifiant par des jeünes et priéres dans la prédi-
| cation de la parole de. Dieu, en se saerifiant quotidiennement à une mort de
- ehaque jour, en souffrant toutes sortes de peines pour amener les hommes
à leur salut ; il fut le serviteur pour le salut de la terre.
-— A Lorsqu'il eut accompli ses quatre-vingls ans, ou, comme d'autres disent
- Soixante-treize ans, il connut que l'heure de sa mort approchait, fit appeler
ses disciples; leur donna des conseils et des regles de pruden: e. Et tout en
priant Dieu, et aprés leur avoir communiqué a perfection mystique de la
religion, il rendit d'une maniere admirable son àme à Dieu, et fut. enterre
avec honneur. Beaucoup de miracles et de prodiges ont lieu sur son tombeau
Dieu voulant ainsi glorifier le serviteur. actif. en. qui ll sest plu et. son
disciple.
», 195 b.
zB
p. 196 a.
tB
p. 196 a.
336 : LE SYNAXAIRE ARMENIEN. [^00]
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f 1
Au grand empereur Constantin, suecéda son fils Constance qui fit trans-
porter les restes (du saint) de l'endroit ou ils étaient, par l'intermédiaire
d'Artémius, duc d'Égypte et martyr, et les fit déposer dans le temple
des saints apótres à Constantinople, au bas du saint autel. Au moment oü
on les y déposait, un prince nommé Anatolius, et qui était atteint. d'une
maladie incurable, jugée impossible à guérir par tous les médecins,
sapprocha des restes du bienheureux évangéliste et fut aussitót * guéri,
recouvrant une santé parfaite.
On dit également de [Luc] qu'il reproduisit par la peinture, d'abord l'image
du Christ notre Dieu, ensuite celle de Sa mére pendant qu'elle était encore
en vie; et lorsque les apótres présentérent [ce portrait] à la mére du Seigneur
pour voir si elle l'agréerait, elle l'accepta et s'écria en disant : Que les gràces
qui naquirent de moi solent, par mon intermédiaire, dans cette 1mage.
Il peignit également les images des saints et des principaux apótres et
c'est par lui que s'est répandue sur toute la terre jusqu'à nos jours une
dévotion si pieuse et une ceuvre si vénérable.
[211
zT
ce
Le saint apótre du Christ, l'évangéliste Luc reposa le 18 Octobre, :
9 sahmi. |
10 SAHMI. 19 OCTOBHE. 337
E * Uus d. μι. σου .»μ:, Sol, L nh bus duipapuipl, [ih :
| ΠΣ 1] Ep τη η!ν Ip, quupapudlit; Fliquipmpun : Uupqupl, ungui. dul uni[ni
: la lmcum laut qnSpy, μι ET gupimpuluug dDuipiupl [la "unmuna μι Lp ἵζει
| lnpna[i uil ql uipiuipurdp l idiplqo ict : {Πα με. [μη νη πὶ δἰ ῖρ μι Duglgquas
pru ppbeb:
uud mun. ΠΣ Epl nghi Uiphnphu, ilpedion, μα {μαι πὰ μῆνιν
ο ρρϑι ει ls μι νειν μα (ν} {ν΄ ναι {υυἱ με μνεῖ, Udffjopnu, Ep. cmo: ἡ μη νη μενον"
Mac Maugluh: Bunuinqgh li lguio dise: «δι, δῖ, P Lnnno bi qopaphb [np (Uplpagknn,
ulia] μι i iwpdlu ΠΣ ὦ μὰ " anui [εἶεν {ι. uio[l[u. P T &ghm laud : m
E uninncuduiph q "Tro Ll. bd lngbigulpul lpupgquig Ll. Iyulinluug g[inncb :
Us uglgmllaudph VanmcSo [6 μένηι δ᾽ bupolgpupg be dbleglguilpulung: la
θα}, n [opgdulp ubp Sluunli μὴ ΠΣ d Uaunnión, add. B — ft nplhi]] pbpliplz d nequ
add. B — Plogguipndpug] Uu Ehuidun pue qop i|np los PEBpupm[pu, : b. Buipqopl; m plu,
qhops ucl n[ με add, B || 8 uipirpapn,] Pplumnu Üuunncn, dlipn le gh l lcu;
Vulg LE add. B || 4 drplpsc pct] μι. iuh unt p Lageongh n[mi ὃ up ει} ιν μνη E]
uin αι τειν! οἷ {μὰ quid pum qn gli "Pplumnu[, qb uiui] E]. Mul qnqeni " ΠΣ m
Bwipiliin, :add. B 1} 5 μι μαι ἡ p Unus puli add. B || 6 idwppl poo B wudbhuqnd[hi]
|
B
1 1 Sol E L] μι. pomi add. B — uil bu] nil un B | 2 ,n[H; Π Unicpp dupaqupl, Ἷ,
E B Ι! 9 inquii [BERE] upurSop add. B.
* 10 sauur, 49 Octobre.
Fóéte du prophéte Joel.
! Joél était de la tribu de Ruben, propriété de Bethgapora. Hl. prophetisa
- ]a famine et la diminution des saerifices, les tortures du prophete juste et
par celui-ci la régénération de toutes les créatures dans le salut. Il mourut
᾿ en paix et fut enterré dans sa propriété.
: En ce jour, vie du bienheureux Amphiloque, évéque d'lconium.
|
" Le bienheureux évéque Amphiloque, digne de tout éloge, vivait aux
5 jours des empereurs Valentinien et Valens. ΠΠ vécut jusqu'au temps du gi ind
Ἵ 'Théodose et de son fils Arcadius. Dés l'enfance il fut élevé οἱ formé dans
- l'église à la prie re el à I ascóse, Π de Nvinlb trés versé dans les éeritures divines,
ll'dans les canons et ré gles ecelésiastiques.
£ H fut, par l'inspiration de Dieu, élu par un grand nombre d'évéques et
«
CUTTEBCTR PORA MY αν TR “Αἱ F y" "er w- | d
* A fol. 63
ον
* A fol. 63
AC ΤΟ]: 63
Moro
* A fol. 63
Ν᾿ δε
838 LE SYNAXAIRE ARMÉNIEN. [A02]
δπηπιμηπῃ plunplgun. la. Xkndugphgun. Eupbulinupnu: alpin, piqupph : Uc Βη μι
{μμγιημινιη νειν, πὲ ἡ μεήνεμνια. Guia, la. phil llpug wpbnuulpah: Sbpánzusnjh, la pungmcd
nig lc Suqusuang: Sidplipliu pupucinungh :
Tub: dfu]unS "κε d[ulqpoh Ep uppng $upgh bpbp Gup[ip. lc ὑπιινενῖν, bc mfg
lion, umcpp. πηι αν. lndiEu bi uppngh Puufghoup: SESpb la. uppnih Pp[mgup] la.
hplipnpr donednjh Supprp fe quinch bapolisapangt. inpug- dpi uar bp sc Gen που
hf dupni]lsug: quiu: Uchndfu: la. Üapblanp]h, pues. Sun[np: qulgfiducblaug
qhigii μνᾶ μιδῖν :
Ui ψημνδιινῆ qapáun. la. lum [o βμνη μερῖν push: Üdifnpnu, lj um. Bauquienph
la al; Dupuis [i pquplea: quip[mmuladuug la. qürgldipin: Uia la. qUupi-
qbluap[: dni : Pulp uuiinph É*Engnu qjuahph n; phlpapu . la. dun inqinmó
la. qula bg deplanag [aqua npph :
Us apa φῆμιν μεν. [ibn animus pidum. le φιιιϊιζ ει μκηἷν Üdifhgnpnu : Bunmp
dap Ἱνωνιοίνιιν! Ep. uquncnph la opqph [nq Üplpagknu: phg. sapál niil. la. διοίκιιη
ÜihfgnpEnu, nqpnje lan. [duiquacnpph. [unlanpóni [Handp, [ul] npqenpo dip: p dep lan
2 plipid Elpug] phipipioudpug B |l 5 ilbiqopp1 uninntuiupuhif Li. oiubug uppnyh
*h]npl add. B Il S SbpániuiSii] Sbpáni uiui : b. μη κι. ταμθαιὴ [uquienplug ALS, F*Engnu
[ει ghiuig php U'uqu[i [nup prhiucnpp urpuiniuibplih Ll. upuinbpuigdliwu] {πη 6 κι η ααά. Β
|l 9 | puipuph om. B — Uipinpnu] Usiblnpphau b ll 10 quopoumlquuug] ΠΟ,
Β ll 11 I*Engnu om. B.
d'ecclésiastiques et par le peuple, et fut sacré évéque de la ville d'Iconium. Il
devint docteur de la foi orthodoxe, s'opposa au schisme arien, et souffrit
beaucoup de peines et de persécutions de la part des Ariens.
Car il était unanime dans sa croyance et sa * conduite avec les trois cent
dix-huit péres du saint concile de Nicée, comme aussi le grand saint Basile
et saint Grégoire et les cent cinquante évéques du second concile, dont il
était du nombre. Il anathématisa avec eux l'hérésie d'Eunomius et d'Apolli-
naire, condamnant leur schisme par de nombreux discours.
Lorsque l'admirable Amphiloque, de retour, arriva dans la ville, il alla
trouver l'empereur et lui dit : Chasse de cette ville les Ariens et les
sectes de Macédonius et d'Apollinaire, les adversaires de l'Esprit. Mais
l'empereur Théodose n'aecueillit pas cette demande, et [le saint| s'éloigna
de la présence de l'empereur, triste et silencieux.
C'est alors que, rempli de l'esprit de Dieu, lingénieux Amphiloque
trouva un moyen. Un jour que l'empereur se trouvait assis, ayant son fils
Arcadius à sa droite, Amphiloque se présenta, en saluant humblement
lempereur, mais négligemment son fils. Ce que voyant, l'empereur erut
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- inpindliguip (od : PITE μὰ, qh T uidlihilig mg unn uid inui | quipseaideip-
Guil HIE Suis nili qd [nad prt lt (ὦ pooplpalua, Ll “μηδ Suiduip] gumau μι "PR
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b. ibulau [uico gurduipáuidlgm fct μι. ghdununm [dla pou pursu-
lui μαι ἔνια [rh ÜÉunmn μμ!, npuphup gnp lpaninwipliug il papi lt LETS [υἱνηρίννη
puunlu μι. “|2: {πη Spuiduihu Alinop [ρα ρ ἡδηπηπά[μερεῖηιι φβμᾶπει ὃ πη μη,
“πη : ΡΠ Ep pu? $m[hih Ll. ppp imirauglans 2T ni quein "ug :
Uu Ll μιμηπι ὅπ llippngquilpuhiu ql] ! inoliu ἐπ τινα νει μευ μι " un.np
Sunpuruplanu H "oliug μι queqin TE qupuriisb paqnpém [nu uppnil ΤΙ ΠΣ
lughulinupiuf annu dps Ἔα τ IT phplttincl "" {με θαη 6}, ΠΣ ΠΩΣ :
3 uil] uubp B — ἡ αι ται αι. ἢ «9 add. B |. ὃ Epsuh[di] μι untpp add. B I 6 "bun
{μη hug B i τ inpindliguip] iind] B | 15 uppnih] E. dbi add. B εἰ Ὁ
ἐμ κι αι. B.
qu'il avait méprisé son fils, et ordonna au bienheureux évéque de saluer son
fils Arcadius comme il l'avait salué lui-méme. Celui-ci répondit : Le
I
salut" que j'ai donné lui suffit. L'empereur fut froissé du mépris inlligé *
à son fils.
Le bienheureux docteur expliqua aussitót le sens de son salut et dit avec
larmes : Tu vois, empereur, tu n'às pu soulfrir le mépris envers ton fils, et
tu t'en es beaucoup aflligé. Crois-moi, notre Dieu à tous, qui voit le
mépris de ceux qui blasphément son Fils unique, s'en irrite. et. les traite
d'impurs, eux et ceux qui les accueillent.
L'empereur, considérant la hardiesse et les propos de sagesse du pontife
de Dieu, et l'acte qu'il venait d'aecomplir envers son Fils, demanda aussitót
du papier et une plume, éerivit de sa propre main des ordres pour empécher
les réunions des schismatiques. Ainsi le saint fut-il un courageux pasteur
et un bon docteur pour les orthodoxes.
[Amphiloque] écrivit aussi beaucoup de panégyriques pour les fetes. du
Seigneur et celles des saints patriarches. Il écrivit également la. vie. et Ies
miracles de saint Basile, évéque de Césarée, dont on donne lecture
jusque aujourd'hui dans l'Église universelle.
10 SAHMI, 19 OCTOBRE. 339
A fol. 62
v* b.
V
fol. 63
: | : b
340 LE SYNAXAIRE ARMÉNIEN. — [uj 3
τ Td 64 b. puni duiduluulqu Ipughu] qupdnn- bupulinupnuni fole 1 ll ppp 4nilh
[κι Pe τὰ δεν; idupquauglan, a Sul] l |v»pp*h Sbpm [νει quiligliun. [μη μη πα δ] νι ρ
Ι n[uunnu Znlynbdpln] df, og, ioo] uidlidliuqh ncqquijnun. Ellnbglung
quednnlauliu :
{μὴ d: Li. inlpnbdphpp h 1 d lpupupurin [4 {ει uppnyh UpinbdE nup H 5
Oum μαι Ümqhuhnup nrpuigng uppurfli, uncppli Üpinbdlnu bn upuninplinepdlaudp
Ι Imnnurhig[uuhinul l4 uppunEl ἐπι. ppp uiplop Slipmuglun Ll. gncpu Ll. un gqnunuinhinu
pugno duiduluulju Ipugliu[, ulibur ἐπι. {δ τι! Ι' Quurunnu Ll. l puplapuoin di
unninncuiduppnc[dbauh :
b. [ool] qOmqlhuhinuE ἡπι μαι πη uppurbh Lab qiiug I I popup Uiunpnp 10
la. iupPephp qpp[iinnhibuanu, qinug uilin T unc ppli Üpanbádlnu Lb. Linlu guntcpp ij lp qua
L unuliguihulh qUcaqphiEnu T ἡ Uulpuppnh purSuiluaquhi Ll. Suidiupáudl m [θ νει ἣρ
Ládman un [uen Lh. gullinhiduhiluug uiluupguiliop girdpipomm alu Ll. gurliuu-
inncuiim [uh unpur : T
2 {μιμηνμηπι [δ κι μι om. B Il 4 purunbuhu] {πὶ {πι|εἴμι ἢ. μαι Β i 5 1d lpupupurini [2|
uppnyh UpinbdEnu[] Jd puni [lac ἡ δ} duipinhipnu[ uppnyhi Üpinbshnup B ll 6 Ep] upuninntlau|
add. B l| 8 puiplupuomn [dlc] puipbupuroin B I| 11 uhi] uilinn B ll 12 qUcaphibnu] qUcgbhipnu
B ll 14 unpui] hinpui B. $
*Afo.6& . lloceupa longtemps le siege épiscopal, * fut un bon pasteur, un docteur
75. 8. ^ eri fà " . s
" orthodoxe et, parvenu à une vieillesse avancée, il reposa en paix dans le
Christ, le 19 Octobre, laissant une mémoire éternelle à toutes les églises
orthodoxes.
11 sauur, 20 Octobre.
Martyre de saint Artémius.
*
Saint Artémius vivait aux jours de l'empereur Julien l'Apostat. Il avait
le rang de patricien que lui avait conféré l'empereur Constantin le Grand
et il était parvenu à une vieillesse avancée, aprés avoir été longtemps duc
et augustal. Il avait été élevé et instruit dans la foi, dans la piété et dans
l'amour de Dieu.
Ayant appris que l'empereur Julien l'Apostat s'était rendu à la grande
ville d'Antioche et y torturait les chrétiens, saint Artémius s'y rendit aussi
et, voyant les saints prétres Eugéne et Macaire soumis aux supplices, il se
présenta avec hardiesse à l'empereur et blàma, avec mépris, son impiété et
son athéisme.
«ad .
[405] 11 SAHMI, 20 OCTOBRE. 341
o
b. ΠΣ ΩΣ] ΠΩΣ ἡἰμαι αι η omi, Spuidundlaug uipguinaug[op , Suiplpaal, *
dll quncppli Upinldlnu, ΠΩΣ ἵμπι τη ἰτη ει ἡμες μὰ ρὶ, μι. imul unpp b. unc
inuunuuljop |igombgp glia l. phpha[n ἡἰ πη εἷι UTE uiplih i l pool μι qSluglamauurh
o[ uiliuncuim {μα [νι pi 0 lpliclgun. Splounul Sluunlh Ll. "νι ἔνια qiu μι
5 ΓΟ μι. |i. qp [nnlli νει, [μι quillluin uiid upuuilil : hul,
Om furhinu goncpp ilu oh qaia lu gU wlpup[ul m dali unuiliguilliop peppeplug
μι. uipunpliu iiplihph ungui . b. iili ppp [unma [θ νει ἣμ quibiis l
"lp[uinnu :
b. ununi quneppl Upinbálnu unuph unnli[i [μι Suipipupliil hl Lp . Il. qua-
10 luti ql p[iinnu li qnsliu lj. ngl : δι dli ΠΟΙ [μπιππα[ μεν ἡ p[nnnu
bla ἠμγινμιδρίγμ ἡθωμεμινι ἀρ, Ue Sprdigag populi ba. Spi dani μὲς
dci, dc sapi a qup ha bapln upra opua [i διιινῖδννε με. lc [y mn]
ufi Eb sapumups minu wp, la opp μοι μρῖν. Sudphplqm[ Sudphpl]
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E Jl μι. inlpnlidphpp h add. B |l 9 Supguphhil[i] Suipipulib hl B — kh. qnslu "" q'fphamnu
om. b.
saint Artémius et de le frapper avec des nerfs de beeuf, à tel point que les
bourreaux s'évanouirent, et. durent. étre. remplacés par d'autres. On. le
- eouvrit de plaies avec des épines aigués, on lui déchira les cótes, on le jeta
en prison et on le garda sans nourriture pendant quinze jours. Mais l'ange
: du Seigneur lui apparut, le nourrit, l'encouragea et lui promit la vie éternelle
E et la couronne impérissable. Julien, aprés avoir soumis à de grandes tortures
2 les saints martyrs Eugene et Macaire, les exila. dans loasis d' Arabie ,
ou ils moururent dans le Christ en bonne confession.
On conduisit saint Artémius devant le tribunal et on lui demanda : BHenies
*
tu le Christ et immoles-tu aux idoles? Il. confessa à haute voix le Christ. et
-adressa des reproches à lempereur. Celui-ci ordonna à des tailleurs. de
pierres de fendre un grand bloe de pierre ; on v jeta le saint qui 8 Irouva
. emprisonné comme dans une presse, et ses yeux, par la pre 'ssion. subite,
— jaillirent hors des orbites; mais le saint. priait et disait : J αὐ patiente. pou
Seigneur et il m'a. regardé. On trancha aussitót la. téte. au. bienheureux, le
— 90 octobre.
PATH. OR, — T. XV. — F. 2,
(Julien|, devenu furieux comme un chien enragé, ordonna de ἡ mettre à nu *
A fol. 64
ir^ b.
X fol 6^4
rb
E. he AMEND
(29 δι,
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342 LE SYNAXAIRE ARMÉNIEN. 5 [406]
plar umpphi Üpanldlna: (Umcho qb. amugl;: χίννηγνφιν. wlincu [ung la. nu-
* A fol. ΔΙ lpbepug, eh pp μμημιςίνυιῃ ει ἡ [Μιιηι νὰ [Anh appngh * ng oqnpdns[[uhi lo pdolia-
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la. ub. Lulih ἰκη εἶν uqo[lg pn n. Uunmcus la. ghnpGp pdolpm [Blu mmiauhi: pli, la.
uidblaugo mp np [ukqplugl: urinaudpg pn. pdolpm ifc Uninmic nq imugfh idu! nun] 5
agus
b. dpondh aen Üp[unnna amplpucuq, mna qujuinncalpa: dupá[hi uppnie
Upinldlun, bi οὗ adum hop das ubdpm]p las aqunnlug: imp: pnunndp has ba p
larapapliuig umaquili: lac ncpaplghig: [i manughlncaqophs : Un dun. Quliqhuup
Gul gs μμίμνη μη apprime U'lpasbh, | bab np dnsh. {λει ρων. la 10
apbue quati puqnediqanüeliagicsueEouy o pelepuny qeu tle
Us πιδιιήιρ duilpaulqp: qheug[rh με μη κα ἐν la nbus paired ipngunuliqu: μι
pmi qunaqurbni, ἐπε. ulpa δ μι ιν κε νας aqu] undilog gói : Uc ngaduidhugo
μεΐν {νειν ρἷνς πη βιινῃμειΐν ln. np. μι μη ἵν. uno ibnoinug quapiam: [upluhg la.
Ἡιδυδθμ! ipa puli un. inuiupuili uppn(l TS βιμηπι ἣ ngpnd p L. Quin urguiliop Sula 15
ngguugui :
--
1-6 Winpliug .. -ifinoinuiquig om. B ll 8 Eqop] lp B — Incip] liniicop B l|
10 inbgpíi] inlin$hi B l| 11 iphbl [bip B ll 12-16 b. nduihip . . . mi ϑιιη εν om. B.
Saint Artémius avait demandé à Dieu de donner gráce à son nom et à
*Atol.e& ses os, afin que ceux qui prieraient Dieu par son intercession, ' trou-
V*. — vassent pitié et guérison de toutes leurs douleurs, en particulier de la hernie.
Une voix se fit entendre du ciel au saiut martyr qui dit : Tes priéres ont été
exaucées par Dieu, et la gràce de la guérison t'est accordée : quiconque
demandeéra la guérison à Dieu en ton nom la recevra, en particulier celle de
la hernie. !
Un diaere, nommé Aristus, prit le corps précieux de saint Artémius,
l'embauma d'huile parfumée et d'encens, l'ensevelit dans des linges propres,
le déposa dans un cercueil de plomb et l'envoya à Constantinople. On le
déposa avec grande solennité dans l'église de Saint Jean-Baptiste, à l'endroit
appelé Oxia; et jusqu'aujourd'hui de nombreux et surprenants miracles s'y
opérent par les restes du saint.
Certaims, à l'esprit d'enfant, s'étant rendus à l'église et ayant apercu de
nombreux hernieux prosternés autour du tombeau, se mirent à rire et à se
moquer des malades. Mais les gens prosternés trouvérent aussitót la guérison
et ceux qui s'étaient moqués d'eux retournérent chez eux affligés de la hernie;
ils regrettérent leur acte, revinrent au tombeau du saint et ce n'est qu'aprés
bien des larmes et des sanglots qu'ils furent guéris.
5
[407] 11 SAHMI, 20 OCTOBRE. 343
--^
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hbhigniBEudp] ghpncpdlaudp B "T2 Shunquiingpii] Shnuquilinlug] B.
* En ce jour, martyre de saint Aréthas et de dix mille deux cents autres martyrs
qui furent mis à mort avec lui par Dunaas, le roi juif des Homérites.
Le martyr du Christ, saint Aréthas, était un. des notables de la ville de
Négran, dans les Indes', aux jours de l'ami du Christ, le pieux roi des Indes
Elesbaan (Elesbovman).
Dans la ville des Homérites régnait un roi juif du nom de Dunaas. Ce
^ pays est appelé Saba dans les Ecritures, et Arabie dans les livres profanes
L'impie roi des Homérites, ayant aequis de la puissance, devint l'ennemi
des chrétiens; 11 marcha à la téte d'une armée considérable sur. Négran, ville
dans laquelle se trouvait le vieillard saint Aréthas. Il assiégea la ville avec de
nombreuses troupes, fit la guerre en tyran et obligea les habitants à renier
le Christ et à se convertir à la religion juive. Mais il ne parvint pas à les
converlir; par contre, les habitants linsultérent, l'anathématiserent. et. le
maudirent.
Ne parvenant pas à les persuader par la force, il se mit à jurer traitreusement
par le Dieu d' Abraham et les lois de Moise de ne leur causer aucun mal, ni
par la mort, ni par tortures, ni par trahison, s'ils se soumettaient et se
1, Par « Indes » il faut entendre I Ethiopie.
, A fol 6^
* A fol. οἱ
34^ LE SYNAXAIRE ARMÉNIEN. [108].
T qp 65 jh] [rh P pi Suiplpan. : b. linpui Sui uumugpi lpgdulh ἵνα αι Ll pg quendi
* A. fol. 65
ro b.
* A fol. 65
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φειεϊιμιν εἷν, b quiuplpacaiqnehuh: [εις qlipolucnp: dpuhaqu! μεν μῆνιν, bplm. Sup[ep. ha
pu. la. lof, ἔνι. uiqp m ipid ph puru: npn duin] pnuuguih mpp. [n ploulig la.
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la. {μιπιινινδεινεμ [upunn imp, lc quipáliu], iupandiu]kop: quipGniphgmguibEp, li n;
papi: quipimiguiily [γ΄ Guicunnngh: "Pp[uinnup : Uc dfi [96 quinbqpug inp kppllui
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μεναι μι δ, doph. gbpljnu]h quanbqpuhs [ppla qusjuup: qiibq, la quplhl lpcu[hi np limp
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U unn gp unuupl {πι. ΠΗΠΕΙΕ. δίνμπι ἵν βῖι lupkpluu, plui áp Ll π{ bu lplip 1
Qup[wp L. puiruumdi pp[oonhiluqu "μαι ἔτεα αι : b. un ppli » lupl[dun gullighidui-
3 ἡμὴ [εἾ, [κει 1. ἡ ἡ lhibulus B — ugp] angl B Il 4 L purqupph. om. B ll 11 p[umnnup]
un Buil urhn add. B ll 14 pepbuti] gpl uippunlii add. B ll 15 Pupb[duu] ζει ἡ μὰ πὶ --
rendaient à lui comme ἡ tributaires. Les gens erurent à son serment, ouvrirent
la porte de la ville et se rendirent au-devant de lui avec joie et offrandes. 1]
les fit lier tous aussitót et en massacra dix mille par l'épée. ς
ll ordonna ensuite de Jeter au feu le cadavre de Paul, l'évéque de la ville,
et de le disperser comme de la poussiére au vent. On alluma une fournaise et
on y brüla les prétres, les diacres et les femmes religieuses, au nombre de
deux cent vingl-sept personnes, avec d'autres femmes laiques, dont les
maris et les fils subirent aussi le martyre.
On saisit également la doyeune de la ville avee ses deux jeunes filles
vierges, que le roi engagea d'abord avec douceur et promesses à se détour-
uer de la foi du Christ, puis les intimida avec menaces, mais ne réussit
point. Une des jeunes filles, s'approchant du roi, lui cracha à la figure. Le
roi, outré de colere, ordonna d'immoler comme des brebis, en présence
de la mére, les deux filles; et on fit. boire à la mére du sang de la vierge
qui avait craché à la figure du roi; ensuite, on trancha la téte à la
mére.
On mit aussi en présence du roi le saint vieillard Aréthas, accompagné de
trois cent quarante autres chrétiens enchainés. Saint ἢ Aréthas blàma le roi
[21]
10
[409] 11 SAHMI, 20 ΘΟΤΟΒΉΒ. 3^5
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apu df ppjunnnbbus πεῖιδ με αὶ ahplis fq pb bpfg ankag canda μωρβῖης eppngt
osuihEp. ψηγνίνινν [np la. μιν . Ung: [quic pili: Sphfa: miu puto SmuSbqà
Φιωρωκπῖ . σε. βῆμα βῆ, php npa ukopEl: qopalpaliph: δι. phlibgph αὶ aplpugt
apnd Ll REUS HII Suiplpuhil rl ghi : i b. duilins lh ΤΣ “τι. [quic μι ,
Suid pnicplp gni lu uiuis n Boe qdunpi l Suipncuragl : b. inp l abel lr
2 zbhbugp] μῆνις B ll ὃ δι. Suncunp om. B Il D un. SEp om.B | 2 npng] nnpp umoBllcp
B — la. opShiliu .. . Iurinipli om. B ll N Mulpug] Auu[loun b Ι 10 ἡαεδ με, νει ναι,
ἡ ἡ [εἴν πα νη B.
impie et lui dit : Dieu anéantira bientót ton regne et remplira ta ville de chré-
tiens; il y sera construit une église; il n'y aura plus de tyrannie des Juifs,
car ils deviendront les tributaires et les serviteurs des chrétiens. Heureux
ceux qui meurent pour le nom du Christ, et maudits et anathématisés tous les
ennemis de la croix du Christ. Il éleva ses bras au ciel et pria le Seigneur
en disant : Seigneur Jésus-Christ, Dieu du ciel et de la terre, aie pitié de
ceux qui se souviendront. de nous, et bénis ceux qui célébreront notre mar-
tyre; rehausse la puissance des Romains et des Indiens et donne aux ehré-
tiens le régne de ce juif impie; fortifie le pieux roi Elesbaan contre cet
ennemi de ta croix. Aprés avoir prié, il se retourna vers les chrétiens en-
chainés et leur donna le salut. On lui trancha la téte, en premier, et ensuite
aux aulres.
Une femme chrétienne, tenant dans ses bras un enfant de trois ans, prit du
sang des saints et en mit sur sa figure en disant : Que le regne de ce juif son
comme celui de Pharaon qui fut englouti dans la mer. Les soldats impres se
jetérent. sur elle, firent tomber l'enfant de ses bras et frapperent brutalement
la femme. ' L'enfant accourut auprés du roi, lui baisa les pieds en I implorant .
de délivrer sa mére des coups. lie rol prit l'enfant dans ses bras et lui
A fol. 65
v^ &.
* A fol..65
νη ἢ.
* A fol. 65
v? b.
346 LE SYNAXAIRE ARMÉNIEN. [410]
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ubphd la. ἡδίω [3 5 Ul unpuenph. Uc n£p wbubp ἡ Βμ ιν : Ul uqumuhlauljh .
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b nl] qfi nifi qhojunduugh: wu. n quani: quiu, pfinliá la. maus
Splash. sU ζιρεωνδιιν ται, lo ple]: ἡ διωμμῖν | ςπι μῖν . ln qnpduni. lanbu: ἐπημι
ἡδωι θῖν fup plljigluu i $e dfi f Abnang fojob[le bas ρῖνβωνῃ νει, pup
μη μη μαι κι c Bsapo p, Muri poly fo Bencpegheoc By phlibg uicta E
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Gunqup. la bplie Qup[ig lc [lianc le bof Ue Aug balas apii - Puspppj,
upphlg, upppl] τ Uc qued. opl Glanl: qpunuumh: qholp Splqlh ond lpbadgun.
iplis διηνὰ [o μαϊηδιιιιναν!νηἷι, la. pli uncucomhi Gneph. Snabp. jr [epus ἐμὴ αν la. ind
τες Το μα :
bc gpl] Bos Βὴ "Praia νε΄ nup sanc 7 {ἰημινδιωϊωμιίῖ “μι μωνᾳ. wppunio, qb
ἡμὴ [ει αι ΡΠ μνπηϊιγει μεῖι nm pi bl loli lud [jb I flhupuu, upni lmnn-
1 lab] μαι add. B |l 4 qupiinuhibu] guqunniuibulu B ll 6 qourgphi] lp add. B Il
ri Bun ἡ, dup L1 unn] [3 Bunphli | B ll 11 "δὲ ἅμ ἶι δ ἘΠ ωρμβ om. B I| 14 Sn quii]
beph- quio μ add. B.
demanda : Aimes-tu moi ou le Christ? L'enfant répondit : J'aime le Christ et
ma mére. Le roi lui dit : Et oà donc as-tu vu le Christ? L'enfant répondit :
Ma mére m'a montré à l'église l'image du Christ.
Le roi fit appeler un des princes et lui dit : Prends cet enfant, circoncis-
le et fais-Iui apprendre l'hébreu. Il ordonna ensuite de jeter la mére dans les
flammes; mais lorsque l'enfant apercut sa mére jetée au feu, il s'échappa
des mains du prince, accourut et se mit à crier en pleurant : Mére, mére, ne
m'abandonne pas. ll se jeta dans les flammes et tous les deux rendirent leur
àme ensemble.
Alors le roi Dunaas ordonna de faire de tous les enfants des chrétiens des
esclaves, et les répartit au service des princes juifs, au nombre de mille deux
cent quatre-vingt-dix-sept. Une voix du ciel se fit entendre : Gabriel, Gabriel,
Gabriel. Depuis ce jour et durant quarante nuits un signe de feu apparut
au ciel prés des Pléiades, et le matin le feu tombait sur la terre, épouvantant
les Juifs.
Dunaas écrivit une lettre et l'envoya au roi des Perses, ' Alamandarus,
afin qu'il tuàt par l'épée tous les chrétiens se trouvant dans son royaume en
ct
vj
- [441] 11 SAHMI, 20 OCTOBRE. 3^7
j ΠΩ i b. ippduid Suis ! “νυ βίμι Pulwphpp ulioplli uippun dfi, gin ulli ghiouparliu
rm L prophiaquioin uppunLli Onion] hifuhinul; iui ubpni μι. [iqq πὶ plat .
μι. linpui {μιανεῖ pr qom [oboe uilioplhi uippur fii :
b. inpdiid | rng uippui hi Üncun[nulinu qu piro αι ἢ "bligpau porqep]h μι
qprieonhbg ἰμαμμι μμεῖν [1 ipf, qplug uni Upbopmud | pp[nnnmolp: wppusb
Φήμη μην. li mnauplug uns SnSuiiln quiparuplibi lpnanaglád]r qf la s [1 Siglo
mnuphugL, npuplu qh high, βίμηπι ἢ qopop b depen εε]ιορ! ἵν ba Spl5wg pp llábpp-
virga με μ hup lul 410}. uiplurl uppngh :
LT uin duidiui(h Surgqirutlanli ζει [πὶ || 35h Sui unimup[id upuoinolil ha nequap-
lun, linghutlu Li dul l ἡ μη δεῖ ΕἾ, "lofunnu la | umpp Ῥηηηίθε μι" PLgsah-
Slidun | uncp[ quiaplhi :
μι. qnid phlpupus ἣ!, ὃ [ido με ἣρ proplhiupuoinl ἐν με ρα {εν qunaug phun qliug
Sup[n p la. puli Sumquip qopop la upannlipuiing bp[u[upop: ls ghimp: be Sup[np
li [hunc Sunuip Slinliuljop, μι. iudunct luutu al. AMqop unipliuig pl $n, μι. *
ppl luin γ2πι 0:9 gp purquipin ἧι bini :
b. bib phil Spb iip pil gugblusuplqua pirpocpllaudp l lnguibl; la l
uui. ljmnnpliguil uilla Sl quqopp lv : Iur μι. qhhph q Poi Impp li
2 Oniamn[fipiuhinul;] ὅπ αι μεμα! B6 Mlqug] LunupEoun B — " Map] " SunpE oun
b ll 13 li gqhhincp om. b.
Perse. Lorsque les porteurs de la lettre du roi impie arriverent en Perse, ils y
trouvérent les ambassadeurs grecs envoyés par le pieux empereur Justinien
pour traiter l'union et la paix; ces derniers empécherent les mauvais desseins
du roi impie.
Lorsque l'empereur Justinien vint à connaitre le siege de la ville de Négran
et la perte des chrétiens par les Juifs, il écrivit à Elesbaan, roi des Indes,
l'ami du Christ. Il envoya aussi dire au. patriarche de Jérusalem, Jean, d'en-
voyer également de sa part [une députation| aux Indes, pour que le roi
marchat à la téte d'une nombreuse armée sur l'impie roi juif des Homérites e
tiràt vengeance du sang des saints.
Le patriarche Jean expédia aussitót des ministres fidéles, en méme temps
qu'une parcelle du tombeau du Christ, du saint Golgotha et de la. sainte
grotte de Bethléem.
Le pieux Elesbaan les accueillit avec grande joie. I! partit à la rencontre
[des Juifs] avec cent vingb mille hommes de guerre à cheval, et cent quatre
vingt-dix mille soldats à pied ; il expédia par mer soixante vaisseaux, « hargés
de cavalerie, ' et vint. mettre le siege devant la ville des Homérites,
Le roi juif marcha contre eux, mais fut vaineu par leur bravoure; toute
sa cavalerie fut. anéantie. Lui-méme fut fait. prisonnier avee sept princes
X fol. 66
348 LE SYNAXAIRE ARMÉNIEN. [412]
Á E
peqqoripolug: pepageRopustat droRlroia- qui ntundridteno pape pe ρου απ e RAE
qugpopabospqus
b ligas mulu [ua dll qmd. quomo agli να. dann [c ρμνηενρῖν fláfp[nmugng,
una. vun [oh quad [sul «Ui ongiduidunh: qpliug [cfl n. [uipscnghi mcum]
uina: quadldungh: lub: i owl] με νην boc phblog[i llb]: pls lac um
Sunpuruplani: pma. la. dau nsuploug: lugfulpmupnun li ops]. qllpeoghgph la
pap egplcquadirbuqio ἀρ συ ταῦ ponente
b papi [duiquncnphi Upbupri[undi puipliipupirb δὲν δεῖνα. mpu[um [dp [9 pupuph
Pape Pamuseepe nog epa uua ΡΠΘΊΠΗΙΝ ἐν pube nguoi apto CE
εἶσιν νη qb pauluglz [o depu qlplapiud[: p[unnnu : Ue liph qiuag [o lun
la. pho un mp fpolincnpih: paghi] ághmdlaidp [uuquiqm [loud Suhiglun αὶ "f'p[-
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bppuipli Surpli dn hpuppih Ep {τ ΠΡ ΠΗ Ioui urhinup ἡ ὁ} iip Ι “ιμη μι
ριμημρ ῖι {πὶ Eh Sion pli linpui Sb [uhinup H b. bp[obun iUblpiuhigp[nu nrtutui.t abe [TS
Sul goo dup[un Quit unnli "Ppfunnup Ll ΠΣ ΟΣ :
1 ἡ ϑόπι τη] ἡφμρίκιι Β l| 6 buphulgnupnuu] buplhuliiupnu B ll S abun mopiulunc [4 τὴ μ] [μἴνηπι -
[aude B ll 9 qopal*1 qeprl lr B. || 13 b pope] upurinnt uiui ljpoliuicnp] κι. add.
B — Ijpoliuiinpuig om. b. "
de ses parents. (Elesbaan|] tua de ses propres mains le roi juif et ses parents.
Il y eut une grande joie ce Jour-là; on entra dans la ville des Homérites,
on la pilla completement. Elesbaan écrivit aussitót à l'empereur Justinien
tous les détails. Il. désigna un emplacement sur lequel on construisit une
église. 1] écrivit également au patriarche de Jérusalem, qui lui envoya des
évéques, et qui bénirent l'église et baptisérent tous les Juifs de la ville.
Le pieux roi Elesbaan retourna avec grande joie à sa ville, fit régner
à sa place son fils et envoya sa couronne au patriarche de Jérusalem pour
la suspendre au-dessus du tombeau du Christ; et lui, s'étant retiré à la
montagne, vécut d'ascétisme avec d'autres saints religieux et reposa en paix
dans le Christ.
* A fol. 66 * 12 sauut, 24. Octobre.
(eub.
Vie du bienheureux Hilarion, le pere des peres moines.
Notre bienheureux pere Hilarion vivait. aux jours du grand empereur
Constantin; 1] était de la ville de Gaza; ses parents étaient paiens. ll se rendit
à Alexandrie, y apprit les lettres, reconnut la vraie foi du Christ et se fit
baptiser.
15
13 [413] 12 SAHMI, 21 OCTOBRE. 349
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ihe, B.
Ayant entendu parler de la vie ascétique d'Antoine, il se rendit aupres
de lui, demeura auprés de lui deux mois et apprit sa maniere de vivre et de
se mortifier, et sa patience. llilarion avait alors quinze ans. A la mort de
ses parents, il distribua tous leurs biens aux pauvres et aux religieux, se
- retira dans le désert, portant un vétement de poil et de peau, ne prenant
pour toute nourriture que quinze figues.
Les démons le soumirent à de nombreuses épreuves, exceiterent les désirs
de la chair, mais il chassa les démons par le signe de la eroix. ll endura
longtemps, dans une cellule, le chaud, le froid et la pluie; ensuite il se
- eonstruisit une cellule large de quatre pieds, longue de huit pieds, et
haute de sept pieds, dans laquelle il se couchait par terre avee son cilice, IH
ajoutait chaque jour à l'austérité de sa vie et se nourrissait tantót de lentilles
mouillées, tantót de sel et de pain, ἡ tantót. de légumes sauvages. Jusqu'à *
l'àge de quatre-vingts ans, il ne goüta jamais à l'huile ou à d'autres mets
qui engraissent le corps.
Etant encore jeune, | Hilarion] avait rencontré sur son chemin des brigands,
qui lui demandérent : Si tu tombais entre les mains des brigands, que ferais-
tu? Il leur répondit : Un homme nu ne eraint jamas les brigands. Hs le lais-
sérent libre et s éloignerent
* . A. fol. 66
v? b.
* A fol. 66
y? b.
350 LE SYNAXAIRE ARMÉNIEN. [414]
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07. B — puggnpli] quid add. B ll 11 Uhgnhp] Ulunnhip B ll 13 np] npp B ll 14 iiuiubun-]
ipu]uncghlug | JE B P T RC [Eon] jb B ESTE gium με hunbu ghuig B.
Dieu fit de grands prodiges, par l'intermédiaire d'Hilarion, en faveur de
tous ceux qui allaient à lui avec foi. Beaucoup de possédés et de malades trou-
vérent la guérison par les priéres du vieillard. Il domestiqua les bétes
sauvages. Il convertit beaucoup de gentils et de schismatiques à la connais-
sance de Dieu et à la foi orthodoxe. Il établit des régles interdisant de
prendre aucune nourriture avant l'office et la priere.
Il rassembla auprés de lui trois mille religieux, auxquels il enseigna un
austére ascétisme. Aux jours de vendange il les conduisit tous à la vigne,
bénit le fruit, et leur ordonna de pénétrer dans la vigne et d'en manger
autant qu'ils en voulaient; le raisin ne diminua nullement et, par la priére
du vieillard, il y eut dans la vigne dix fois plus de vin que les autres
années.
Il connut également d'avance le jour de la bonne mort de saint Antoine.
' Il y eut, durant un certain temps, de la sécheresse; le saint pria Dieu, qui
envoya de la pluie et la terre en fut repue. Et comme il ne recherchait point
la gloire terrestre des hommes, il s'enfuit dans la montagne, à cause de la
multitude des foules qui venaient à lui, puis s'embarqua pour la Sicile. Sur
le navire, 1] guérit des possédés. Dans la ville de Rome, les possédés
οι
- [415] 12 SAHMI, 21 OCTOBRE. 351
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launnaus μι. uhi qurpndibiung ἡ γῆι, ἧι la irpuuiSuipp quilincuihl, Auli fl μι μα},
1-2 b. " 2πηῇ « de ng urhe] 0n. b | 6 quip hung] quidpuit ligu B Il 1 "Purgdunn [rius]
4 "hugdinuin B T om μι. Ep ulli v9 quhonnh ;: Om. B 1) lah] T add. B 12 b. ἵεσαν
| ΠΝ uim. Uuanncus] b. linpii Suid pupáliun | guise μ' [ jbpliphas αν αν ἔτι η ἡἰ μεναι “δ p
14 qpáun] mphslc add. b. [! 16 μι. urpuuiSuirp » 44 meg ui. ]uo 07. B.
.
^
] invoquaient le nom du bienheureux llilarion, se rendaient à son ancienne
cellule et guérissaient.
| Son disciple Hésychios voyagea pendant trois ans à la recherche du
bienheureux Hilarion et ne put le retrouver. Il fit la rencontre d'un juif qui
lui dit : Un prophéte est apparu parmi les chrétiens dans l'ile de Sicile, il s
opere de nombreux miracles. Hésychios s'embarqua et se rendit aupres de
lui. Le bienheureux, voyant que là aussi son nom s'était répandu, se rendit en
Dalmatie; il y avait un dragon terré dans une caverne qui eausait beaucoup
de dégáts : saint Hilarion, par ses prieres, fit mourir le dragon.
Il y eut un jour un grand tremblement de terre; la mer sortit de ses limites
et rejeta les navires à terre. Les gens de la localité, voyant la mer démontée
et craignant qu'elle n'envahit leurs habitations, aceoururent, enlevéren!
saint Hilarion, et le placerent sur le rivage. Celui-ci se mit à prier Dieu, fit ὁ"
trois fois le signe de la sainte croix sur la terre et sur le sable de la mer; ot. la
mer aussitót, de haute qu'elle était, se mit à baisser lentement, se retira et
retourna dans ses limites.
[Hilarion s'embarqua et partit pour Chypre, ou il se cacha dans un endroit
inconnu, mais Dieu,-là aussl, révéla le bienh: ureux ; les posseédés invoquerent
A fol. 67
* A fol. 67
poub:
* A fol. 67
Doubs
352 LE SYNAXAIRE ARMÉNIEN. [A16]
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unu. ba 7 o dm meal; bpliisfrn « γε. quiqui annal cada ἡ πα ἦν [np m.
Vaunmcus : s dnqui[m quje urge] qn mp quim [ipliung ingen :
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[dore ep o “ιωμη εινιηβμῖν. . ἔγι. δπηπήμβμη bughulpnupnunchp le poluenpp: la- euq-
1 dnqniEp] dnqmi[Egun. B ll 2 umphepnd p] unphpop B lu 6 μια} {, om. B Il τί lnsbuig
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Β l| 12 mq] L inliqung {πρπιἣ Β Il 14 uiui] uruni B.
son nom, vinrent à lui, et une foule nombreuse se rassembla auprés de lui.
Il s'éloigna de là, s'enfuit, et se rendit dans un endroit charmant, inconnu,
entouré de nombreuses foréts et de sources abondantes. En cet endroit
avalent existé autrefois des temples d'idoles; une foule de démons y habi-
talent encore. Il. y demeura cinq années, en chassales démons et guérit le
propriétaire de l'endroit qui était paralytique.
Lorsque le bienheureux Hilarion eut atteint l'àge de quatre-vingts ans,
il tomba malade, fit venir les habitants de la localité, leur fit jurer et leur dit :
Lorsque je serai mort, vous m'enterrerez dans cet endroit avec le cilice que
je porte sur ma personne, mais vous ne fermerez pas mes yeux. Lorsqu'il
fut prés de rendre son àme, l'agonie se prolongeant, il dit : Sors, mon àme;
pourquoi erains-tu et trembles-tu? Sors, mon àme; pourquoi doutes-tu? Tu
as servi le Christ pendant soixante-dix ans, ' et tu crains la mort? Ce disant,
il rendit son àme à Dieu. La population l'enterra à l'endroit qu'il leur avait
recommandé.
Son disciple Hésychios, en Palestine, l'ayant appris, se rendit à l'endroit
et se fit jardinier, par ruse. Dix ans aprés, il déroba les restes du bienheureux
et les emporta en son couvent en Palestine. Les évéques et les religieux
s'assemblérent et le déposérent avec psalmodies et hénédictions dans le
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[417] 13 SAHMI, 22 OCTOBRE. 353
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1-2 αὐ [ει ει [rh "Tn uigpargnihiliguic : 07H. B I! 3 Epl] Epub, B Il 3 Anlpnbd php hl]
μι Uus d: f add. B ll 4 d ugblunpi] d unlhun[iiliu p || 5 lpuinupliguiti] " Pplumnu
gersbepounr piense add. B.
SN Olpunpoplu] Olpunuopuni B ll 9 Sbpuupoi[u 9-9 uui] Uncpp buthulinunuh bpunuoplun
Upliplihnu B || 10 “με μι] Llclhun B || 11 dnpliuqu] δε πη βανμι B.
lombeau; son corps n'avait subi aucune altération, ni amollissement: méme
son cilice, son capuchon et le voile qui eouvrait sa figure n'étaient pas
déteints. Le trois fois bienheureux et pére des peres, saint Hilarion,
| reposa le 24 octobre.
En ce jour, les martyrs du Christ, Mare et Sotérieus et la servante du
Christ Valentine, furent mis à mort par les paiens, aprés de nombreuses
lortures.
[D En ce méme jour, commémoration des saints martyrs Philippe, Pierre
et Hermisas qui furent mis à mort par Dioclétien à Nicomédie.]
13 sauui 22 Octobre.
Vie du bienheureux Abercius, évéque de Hicrapolis.
Hiérapolis signifie « ville sainte ». | Abereius| fut surnommé * l'égal des '
apótres, aux jours de Mare et d'Antonin et de Leucus, les pieux empereurs
Le bienheureux Abercius, trouvant une foule nombreuse et. fanatique. aux
saerifices des idoles, 50 prosterna devant Dieu el pria pout li ur conversion
Le Seigneur lui apparut, lui donna un bàton et dit : Va, et brise les idoles
des paiens.
X fol. 67
ἘΠ Ὰ 510]. 67
v? b.
* A fol. 67
ve b.
354 LE SYNAXAIRE ARMÉNIEN. [418]
b. gipnegliui] un. {μιὰ μι dh dl Ll. inb [p undi [μα παι ]uopimud]lnug quidli-
lul pug [hut : b. June uidliliu ql dlswudlip Obpuupojh Ll qtu puupned
uidpn]u[u-p Ι ΠΩΣ Upbplihnup ἡ" uupurliglli gla : b. ΠΌΤΩΙ φπι μη ήι [TII luu,
μι ὴι gard pn[uEh Ze Lplip urpauiSuipliu[p ἐπι. qupinndncáuruh upuninuin buup, [κι Qui
nausL pl dliuikuqh puppuennd . bpgdulgnaguhbdp qplo Sunun Üaunmón,, quilincli
Sluunl Opuncup ΠῚ Ρ"μμπηΐπιη, dfi inuiliglin qilg H b. qui inbuliu] dnqnipgliulih
ipqiapl p Ι inbiqengli H b. uuinbp ἱερεῖ ε μι nhougu Li Suiplpuliln quicuiquiluun.
TUM ling, Ll. uppliguih uippli I qhongh H b. uimuiuilibaug uilla ἦι dnqni|m μηΐι.
buc Lu "Pp[uinnu ἡ {με 0 ἄρδει ÜBunnuus nup ριαμπηΐς uipduiliuiinpu Tu Üpbplihnu H
b. quizunmugpii LL qighdpli dnqni[ncq p βιμηπι ἣρ [ "puni :
b. nzuniguililn ghinum ]iquqneplud, Ibi ph dbdliuhu li. bplpagduudinnc-
μκιιδρ, Slam pluudp {πι. ubpn d, br ila inligliul unninncuisuiph [inm Burg
ounupiuubnp, ηθιιὸρ, θη1η}{"" upipupncldlaudp dm dlpujlunpp, Ll. Guiuinunnnili libus,
l uir unnu H b. ΠΩ φμΐιη Sup] p ει Δι :
bs μι Sudpun. hill plap μνᾶ μῆιιιν ἦν. ἐνεις διιήϊιμῖν, la. ἡἴμιινῃ βῆν n. diui Uu], ln. |
Lbsgpn, L. guida ἦι Ijngdulg Ll ncuncguilibp lingui gpl Üunmc&ni Lx gs peii
pAelibp -
2a θερμά ὁ} purquippi Sbpuupopu[ B ll 5 puppi] μι. uu add. B ll 8 bhngui]
ghicusupuig B ll 9 upduihuicnpu p" om. B ll 13 pugpl Ριμηηπιεΐιρ B-— Ib] lp B.
1] se leva, saisit un. grand bàton, pénétra dans le temple des idoles et
brisa tous les autels. Tous les notables de Hiérapolis s'en émurent et, suivis
d'une grande foule, marchérent sur Abercius pour le tuer. Lorsqu'ils furent
prés de lui, trois hommes possédés du démon, leurs vétements en lambeaux,
se détachérent de la foule et criérent avec des sanglots et à haute voix :
Nous te conjurons, serviteur de Dieu, au nom du Seigneur Jésus que tu
préches, ne nous tourmente pas. La foule, témoin, s'arréta sur place. Le
bienheureux fit des reproches aux démons et frappa du bàton sur la téte
de ces hommes qui furent délivrés des démons. Alors toute la foule se mit
à crier : Christ, tu es le seul vrai Dieu, que ton digne Abercius préche!
Ce jour-là, beaucoup crurent au Christ.
' ll leur enseigna à vivre entre eux en paix, avec patience, douceur et
charité, à reconnaitre la sagesse divine, à étre hospitaliers envers les étran-
gers, charitables, affables, à persévérer dans la justice et à rester fermes
dans la foi. Il baptisa einq cents personnes.
Sa renommée se répandit dans toutes les contrées; des gens vinrent à
lui de l'Asie, de la. Lydie et de tous les cótés; 1] leur enseigna la parole de
Dieu et guérit les malades.
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[419] 13 SAHMI, 22 OCTOBRE. 355
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Uer Pepsrpoaey ΡΒ, decüfpuateghug *quank, ἐκ. δῥδιωη γᾷ, ηβιβῖ;
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uununbu ἡβε βἷν bGuib [i dupqnib : Uc mul gla. ἡ μιηωνη ιν, υνιω q[elq ph
1 Ecpu[ripiuhinur] Ucpu[nmuhinu] B — {μιὰ ἀμ ἰτη εει 0} {μιὰ ἀμ ἐπη μαι B || 2 nq 9ugun.]
ni$uignig B || 5 ulli om. B || 6-15 δὲ lghu "NC " innàd] b. quimcpuli puglinulli gneuinp
[oqucop[h ΠΟ n[ Ep [μου μη βα uin di! Supun. | gl pupb, be πὶ Ijupl; pia poli, :
Ub. [ugquicnplhs porche πριν ει qn uin il Upkplihinu urmcuipliu qdugpumpnu nili h Φαμι-
ale x n ἴδε ρα finu bolo purquplrh Speeuirlpop, ἡ" qouncuph Üannicin, Upkplihnu
upwulibugl ! inni zu hing Epl μιυρμπιρὶι φιιϊι μὰ" linn ἡ {πὴ υἷι ]uqua np[ih τιριὶρ-
ΠΣ μι. ταμϑιὴἣ ΠΣ ΩΣ g[inmg ἡ{π|ηπι ἡ, Uplplibnu] μι uinliaplug qiu idola
Bor Σακῶν Β
La mére du prince Euxinianos perdit la vue, Aberceius posa ses mains
sur ses yeux et elle recouvra la vue. ll guérit aussi par ses prieres trois
vieilles femmes qui avaient perdu la vue. l| convertit également par sa
doetrine le prince Euxinianos à la connaissance de Dieu.
ll se rendit dans un autre village et, v trouvant des malades et des
infirmes, il les guérit par la priére. ll se mit à genoux sur la terre nue et
pria Dieu; il y eut un grondement de tonnerre, et, à l'endroit ou les genoux
s'étaient posés, surgit une eau thermale; il y construisit des euves pour 3
réunir les eaux thermales et les malades qui s'y baignérent trouvérent. la
guérison.
Le démon prit un jour les apparences d'une femme et se présenta à
Abercius pour obtenir le secours de ses prieres, '" Abercius se tourna vers *
la femme, et le démon, qui lui avait tendu un piege, fit qu'il heurta une
pierre et se blessa aux pieds. Le démon lui dit alors en souriant : Ne me
crois pas comme les autres pauvres démons que tu as chassés; je suis
un centurion, et tu viens d'en avoir la preuve maintenant. Il entra ensuite
dans le corps d'un jeune homme, mais le saint. réprimanda le démon et le
* ^A fol. 68
r
356 LE SYNAXAIRE ARMÉNIEN. [120]
qn nd, ἠφ Üphipplie : e lg pHoug [uh [p ond ldmcan [o Loclgpqa[ ἡμνι νων! [uan np]
Üiuonhiflinuf, np Ep uoulglug uimch lc wquaquliep Lola. GB ng kllkugl: Sununh
{λιν δεν, -Upbplihnu! ng lguhibd unnnp :
ἔρις un duidugh anupliug: [Buquicnph: dug]unnpna |. Du [uglon. uin. Vipuptifuhinu
bopealh gunpsghli Spnuspusion ὁπ giai agita pb fos Qe ME
ina : Us qnpéud bh bQua dugusnpneh: Gulagapegun. idus lpudib]hh β΄ quon
puspappb: hoc Supoiuy gh μη μον pomi obngurbbs var boo pope
| qumiqpli, la. un duihugh snpigun. Ald, lo. fiploug dp]ofepusgh: ενϊηιμινῖν, mnm buio
* A fol δὲ μὲ [ulpa β΄ appngh pel zh. * la Mpuhog spgrpagloo Ach orppungngg * Uc bpBllae]
Inm qópuducu [uiuacnp[ih (Ucpuphpuinu . la. qnpdwi: phfllpgus. qjumug qyiqmífü: 10
Üpbplibnuf le an[aplng ghi iom Buraul] Eppllang p Ann :
Us amp Üpbpliou qliaupih p. 3ndun qunaugpkgngg lic uu. Uu quid. Suuuhibá
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pugepuyrpronto στη ἀμ δ λα; de puupdbwte pr ἔρος pont εἰ ΡΒ
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chassa de l'homme. Alors le démon dit : O Abercius, je te ferai sur-le-champ
fouler le sol de Home. Le démon, s'étant rendu à Home, entra dans le corps
de Lucilane, fille de l'empereur Antonin, qui était fiancée. Lucilane se mit
à erier : Si le serviteur de Dieu, Abercius, ne vient pas, je ne sortirai
point d'ici. j
L'empereur envoya aussitót un magister en Phrygie à Euxinianus,
prince de la ville, avec ordre de lui envoyer à Rome Abercius, le serviteur de
Dieu. Lorsque le magister arriva, le bienheureux le rencontra à la porte de
la ville et. lui demanda : Qui cherchez-vous? Un des gens leva la main pour
frapper le saint, mais sa main se dessécha aussitót. Tous, descendant alors
de leur monture, tombérent aux pieds du bienheureux et implorérent
* ^ fol. 68 du saint la guérison. ἡ Il saisit la main desséchée et la guérit. [15 se rendirent
"5 ensuite pour remettre l'ordre à Euxinianos, qui, aprés l'avoir lu, fit recher-
cher Abercius, et l'obligea à se rendre promptement à Rome.
Saint Abercius fit partir devant lui les gens qui étaient venus de Home
et leur dit : Je viendrai aprés vous et je vous rejoindrai. Ils partirent.
Abercius prit une outre, la remplit de vin, d'huile et de vinaigre mélangés
ensemble, et l'ayant chargée sur un àne, quitta la ville. En traversant la
campagne il rencontra un homme dont le nom était Triphimon, et le prit
[A421] 13 SAHMI, 22 OCTOBRE. 357
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avec lui jusqu'à Rome. En route, lorsque Abercius voulait manger, il ordon-
nait à Triphimon de lui donner soit du vin, soit de l'huile ou du vinaigre.
Celui-ci. déliait alors le cordon de loutre, et ce qu'Abercius avait com-
mn ——m .
mandé, sortait pur et sans mélange. Mais 51 Triphimon ouvrait l'outre sans
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"Au
permission, le vinaigre en sortait mélangé au vin et à l'huile.
Saint Abercius arriva à la porte de Rome avant les autres et attendit
arrivée du magister; ils se rendirent ensemble auprés de l'empereur et
de l'impératrice Faustine, qui les recurent avec grande joie et mirent en
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présence du saint leur fille, conseillée par ' le démon ; celui-ci, par la bouche * ^ foi. es
de la jeune fille, se moqua d'Abercius, parce qu'il l'avait fait venir à Rome.
Mais [le saint] se mit à prier Dieu, puis, ayant réprimandé le démon, il le
chassa de la jeune fille, et rendit celle-ci à ses parents.
ll y avait à Home un temple en marbre, prés du palais de l'empereur;
Abereius ordonna au. démon de prendre le temple sur ses épaules et de Ie
transporter à Hiérapolis, sa. ville. H. dit au. démon : De méme que tu. m'as
dit que tu me ferais venir à Rome et m'y as fait. venir, à mon tour,
je te rendrai la pareille. Je t'ordonne done, au nom du Christ, de te eharger
de ce temple en présence de toute la population pour qu'elle puisse le voir
de ses propres yeux. Lorsque le démon l'eut ehargé sur ses épaules, il se
PATH. OR. T. XV. — F. J.
358 LE SYNAXAIRE ARMÉNIEN. [429]
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mit ἃ murmurer à cause du grand poids, mais le bienheureux, aprés avoir
prié, ordonna au marbre de devenir plus léger, et c'est de cette maniere
qu'il le fit transporter en sa ville de Hiérapolis, oü il le fit placer prés de
son tombeau; le saint fit eraver une inscription sur la pierre, qui existe
jusqu'aujourd'hui.
L'empereur offrit une forte somme d'argent à Abercius, qui n'accepta
point; mais en échange de l'argent il lui demanda de faire construire, à
l'endroit οὐ il avait posé ses genoux et oü l'eau thermale avait jailli, des
bains pour le soulagement des malades. L'empereur aecorda la demande
* A tol. 6$ du bienheureux et expédia des ouvriers et des sommes d'argent; ἢ ils cons-
VP truisirent des bains magnifiques qui existent encore aujourd'hui. Il ordonna
à la ville de payer aux bains une redevance de trois mille boisseaux de blé
par an, pour étre distribués aux pauvres.
Le bienheureux revint de Rome et recut l'ordre de Dieu de se rendre
à Antioche de Syrie, ἃ Apamée, à Séleucie et à d'autres églises. Ill y
enseigna et réprouva les hérétiques, car le sehisme des Mareionites existait
encore. Il traversa le fleuve Euphrate, se rendit à Nisibe et en Mésopotamie,
et il raffermissait tous les [chrétiens] dans la foi.
ll y avait là un homme fidéle, dont le nom était Vahram; voyant que
le bienheureux Abercius ne voulait rien. accepter de personne, il rassembla
beaucoup de chrétiens, et, aprés qu'ils se furent consultés entre eux, ils nom-
[423] 13 SAHMI, 22 OCTOBRE. 359
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mérent saint Abercius l'égal des apótres; et. jusqu'aujourd' hui on. l'appelle
légal des apótres. De là, il se rendit à la ville de Synada, puis dans sa
ville de Hiérapolis.
Lorsqu'l fut tout prés, comme c'étaient les jours de la moisson et
qu'on vannait le blé, la poussiére tombait sur la figure de l'homme juste
et remplissait ses yeux. ll leur dit : Arrétez-vous un moment pour que je
puisse passer. Ils refuseérent. Aussitót le vent s'arréta ' et les cens s'assi- '
rent pour prendre nourriture. Le bienheureux, assoiffé, leur. demanda. de
l'eau; mais aucun ne voulut se déranger, par exeés de gourmandise, pour se
lever et lui donner de l'eau; ils lui dirent : Nous ne quittons pas notre repas
pour un vieillard. Le saint. devint triste, pria Dieu de les rendre insatiables,
el les paysans de cet endroit sont restés insaliables jusqu'aujourd hui.
Il écrivit des ceuvres de doctrine, d'un style élégant et tres utiles,
Sur ses prieres, il surgit également de l'eau dans une montagne proche
et stérile. ΠῚ vit aussi dans une vision Notre-Seigneur Jésus-Christ, qui lui fit
connaitre sa fin. Il fit alors construire son tombeau, en v faisant. mettre des
inseriplions pleines d'esprit et. dillieiles à comprendre; il y fit poser l'autel
d'idoles en marbre qu'il avait fait transporter de Home par le demon centurion
sur l'ordre de Dieu, Ayant. eonvoqué tout. le clergé de l'église et le peuple
* A fol. 69
tol. 69
360 LE SYNAXAIRE ARMÉNIEN. [424]
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B ll 11 Unna piincupophu] L Ριπημιρ Εἰ, U niani hihi cupoqu[: B.
et les ayant recommandés à Dieu, il fit appeler son protoiéreus dont le nom
était comme le sien Abercius, et avec le consentement et l'élection de tout le
clergé, il lui imposa les mains et l'institua son. successeur comme évéque.
* A fol. 69 Ill éleva les mains au ciel, pria, et en disant Amen, il rendit * son àme à
ro b. : . 4 c iue
Dieu. On le déposa, avec psalmodies et bénédictions, dans le tombeau
qu'il avait préparé. Le bienheureux évéque Abereius reposa le 22 octobre.
En ce jour, le saint martyr du Christ Varus fut mis à mort par l'empe-
reur Maximien, aprés de nombreuses tortures et de cruels tourments, en
bonne confession pour le Christ, et avec lui sept autres martyrs.
En ce méme jour, commémoration du moine André à Constantinople.
Cavallinus ', l'empereur schismatique, violenta le bienheureux ascéte André
pour lui faire fouler aux pieds l'image du Seigneur et les reliques des saints.
Le bienheureux André au contraire se prosterna devant, les honora, et réfuta
l'empereur par les paroles des saintes Ecritures. L'empereur, irrité, ordonna
de lui frapper la poitrine et le dos jusqu'à ce que tout son corps en füt
1. Constantin Copronyine.
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[425] .44^ SAHMI, 23 OCTOBRE. 361
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abimé, les os mis à jour et le sol baigné de son sang. On lui brisa la
bouche et la figure à coups de pierres, ensuite on lui attacha une corde aux
pieds et on le traina par terre à travers la ville. Un marchand de poissons
lui coupa le pied droit avec une hache. C'est ainsi qu'il rendit son àme, el
on l'enterra à l'endroit dit Crisis.
* 1^ sauwi, 23 Octobre.
Martyre de l'apótre saint Jacques, frere du Seigneur, premier patriarche
de Jérusalem.
Jacques était le fils de Joseph qui fut appelé le mari de la Mere de Dieu;
Joseph fut. aussi appelé Pére de Dieu; et son fils Jacques Frere du Seigneur.
Dieu bénit ce dernier et le sanctifia dans les entrailles de sa mere, IH ne but
ni vin ni eau-de-vie comme Samuel, il ne mangea jamais de ce qui avail
eu une àme et le rasoir ne toucha Jamais sa téte comme Samson; il ne
s'oignit point d'huile, ne pénétra jamais dans un bain, ne se vétit. Jamais
de lainage mais seulement de toile. Il pénétrait tous les jours dans le saint
des saints, non pas une fois dans l'année ainsi qu'il est écrit, malis à toute
* A fol. 69
v".
* A fol. 69
362 LE SYNAXAIRE ARMÉNIEN. [A26]
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qni umcunb] ph idus, [ι. Buil à iui quihipunnp puipnglngh qPplimnnu, Lu iupáncgui-
heure, οὐ, tombant à genoux, il implorait la rémission des péchés pour le
peuple; ses genoux devinrent semblables à ceux d'un chameau à cause de
ses nombreuses génuflexions devant Dieu. Il fut appelé juste, à cause de son
extréme justice.
Un jour les Juifs se rassemblérent auprés de lui et le pressérent de renier
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1^ SAHMI, 23 OCTOBRE. 363
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wiuqual]Efi .— ana dil i| μηρημαμ, dip: μνδίην ρίνεινῖν, Quicuh ldp: pliq, qula δίνη
δι] E ηπεπῖ, Ohunzuf, ριήιηϊν ilius doqu[mqqu dopphgaci qljf jumsbqio | "np-
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b ll 14 m] np B — plu] qh D Ι] 16 quipguiib p] [3 add. B.
le Christ devant le peuple; ils lui dirent : O juste! qui done est la voie
du Christ? Jacques leur répondit : Le Christ, c'est le fils de Dieu. Quelques-
uns de ceux-là crurent à Jacques, d'autres lui restérent hostiles. Il y eut
une dissension parmi les Juifs, ' et les princes murmurérent entre eux, et *
de méme les scribes et les pharisiens, et ils dirent : Le peuple va à sa ruine
dans l'espérance de Jésus-Christ.
Tous se réunirent alors auprés de Jacques et lui dirent : O juste! nous
ten prions, aie pitié de ce.peuple, car il se trompe en suivant Jésus
comme le Christ. Nous avons tous confiance en toi et nous témoignons
que tu es juste, et que tu ne te laisses pas inlluencer par l'homme; persuade
le peuple qu'il est induit en erreur à propos de Jésus; monte sur laile. du
lemple, afin que de cette hauteur-là tout le peuple puisse te contempler,
etl que tes paroles parviennent à leurs oreilles; car toutes les nations. sont
arrivées ici pour la páque.
Alors les pharisiens el les scribes s'emparerent de Jaeques, le monte-
rent. sur les tours du lemple ΟἹ eriérent : Dis- nous, o juste! à nous qui
sommes tous d'accord avec LOI, dis-nous qui esl la vole de Jésus? car tout
ce peuple est en erreur à propos du erucilié de Pilate,
Jaeques leur répondit à haute voix. οἱ dit : Pourquoi m'interrogez-vous
A fol. 69
v* b.
Sa 10].
[2/87
364 LE SYNAXAIRE ARMENIEN. [428]
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au sujet de Jésus? Il est assis au ciel à la droite de la puissance de son Pere
et 1l doit venir du ciel sur des nuages pour juger la terre avec justice. Beaucoup
*^fol 70 de personnes crurent à Jaeques ἢ et dirent : Hosanna! au fils de David.
1 8.
Les seribes et les pharisiens se dirent entre eux : Nous avons mal fait de
laisser donner un tel témoignage au sujet de Jésus. Venez, montons là-haut
et Jetons en bas Jaeques; le peuple aura peur et ne croira plus à Jésus. Et
tous se mirent à crier ensemble : Oh! oh! le juste aussi est dans l'erreur.
Ils montérent sur l'aile du temple, jetérent Jaeques de la hauteur et se
mirent à le lapider parce qu'il n'était pas mort aussitót. Il se mit à genoux
et pria Dieu pour eux en disant : Pardonnez-leur, car ils me savent ce
qu ils font '.
Un des prétres, des fils de Richabas, leur cria : Que faites-vous?
arrétez, car c'est pour vous que cet homme juste prie. Un d'eux, saisissant
une palette de laveuse en frappa vigoureusement sur la téte de Jacques,
et c'est ainsi que le juste rendit son àme à Dieu, le 23 octobre. On l'enterra
prés du temple du Seigneur.
Le saint trépassa au milieu des saints, le juste au milieu des justes, le
martyr au milieu des martyrs, l'évéque au milieu des évéques.
1. Luc, xxu, 34.
c
10
. [429] 15 SAHMI, 24 OCTOBRE. 365
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uy npipiengh ns Suicurilipm[' μι. 8ulpnpnu duinuiliguilihg le απ τ ΓΝ iil npn ns
rh unninncarMigpuip? up μι. ὦ ljmsliqun. : add. B.
6 uihincuhiphi] lh add. B — “με, [μι "Hbi p 6 Unumhing[nihinu] ἐπα αν αι εἾνενιν
E B ll SN "Hlpmup] ui pup[rom add. B ll 12-13 ΤΙ "e uhinculhibg]i] quipguililzp . m linpus ns
: Suri uihil uhi meri q'Ppliimnnu la qosbp μα πηΐι : B.
Le premier qui fut martyrisé parmi les apótres, fut Jacques de Zébédée;
parmi les diacres, Etienne, et parmi les évéques, Jaeques, le Frere du
Seigneur.
[B En ce jour, commémoration de saint Ignace, évéque de Constan-
linople.]
* 15 saAnuwi, 24 Octobre.
Histoire de la dormition et de la résurrection des sept dormants d'Ephése, dont les
noms sont : Maximien, Jamblique (AnZikhos), Marcien (Meartoníanos), Denys, Jean,
Constantin, Antonin.
Ils vivaient aux. jours de l'empereur Déee. Fils de princes glorieux,
c'élalent des jeunes gens beaux de visage, qui se tenaient tous les jours en
présence de l'empereur. Is erurent au Christ et se firent baptiser.
Ayant été dénoncés à l'empereur comme étant chrétiens, celui-ci les fit
venir en sa présence et leur dit : Est-ce vrai ce que je viens d'apprendre? Ils
confessérent le Christ, et appelerent les idoles des démons. L'empereur, irrité,
ordonna de les frapper sur les màchoires; mais, à cause de leurs parents, i
V A fol. 70
Y 7
366 LE SYNAXAIRE ARMÉNIEN. [A30]
ijui Sliomuigl [ri plot upàwuliliug ghinuw, inm] Suid plipm [dul [plica qi Puiu-
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B || 14 If*Engnup] [uquinpp add. B || 15 Sup[icpn purmuni [TS inppl βμβρ quipliep μι.
proc [κι bplincp, qop inp quiplicp puni la enu wublh add. B — [jt ;] 5 {{πιπτ μαι
quip] add. B.
les laissa en liberté, pour leur donner le temps de réfléchir, dans l'espoir
qu'ils regretteraient et que leurs parents leur persuaderaient de sacrifier.
Lorsqu'ils eurent quitté l'empereur, ils distribuérent leurs biens aux
pauvres, se rendirent à la montagne voisine, appelée Oglos, pénétrérent
dans une caverne, mirent de la cendre sur leur téte et priérent Dieu de les
* A fo. 70 délivrer " des mains de lempereur impie. Le soir, au coucher du soleil,
tandis qu'ils glorifiatent Dieu, ils rendirent leur àme au Christ.
Quelques jours aprés, l'empereur les fit chercher, mais on ne les trouva
pas. Leurs parents lui dirent : Ils se tiennent cachés dans une grotte de la
montagne Oglos. Il ordonna de boucher l'entrée de la grotte avee de grosses
pierres pour qu'ils mourussent de faim; il les croyait encore en vie. Lorsqu'on
boucha l'entrée de la grotte, Théodore et Rufi (Rouphinos), qui étaient
chrétiens en secret, inscrivirent sur une plaque de plomb les noms des saints,
et qu'ils étaient morts pour le Christ. Ils posérent (la plaque) dans la
maconnerie des pierres, et retournérent auprés de l'empereur.
Depuis la mort de Déce jusqu'aux jours de Théodose le Jeune, cent qua-
rante-quatre ans s'étaient écoulés et la terre était couverte parle christianisme.
- [431] 15 SAHMI, 24 OCTOBRE. 367
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Suluslugl; gli li [pnta ἐπι ιν uim. [doquicnpl : b. Sul, i[pndlilpa dipl
᾿ | ghpliuu lv lp]dun ! porquiph, lanliu uigpilin]ulan ἡ porquiph la iebhincusul μι gioi
2 I*Ennpnn] I*Ennhnu B — Ipasl; "1. Iud gula Ἢ Ν ligu lp :] Apudughunm
Sung] l«qnmrg; μι μι θινα ΓΙ ἢ {πα}, ungplh ἡ oblig nidis, μι " hlippu ns δεν μι,
b qeapáuh [m inb ph phu : add. b Il 11 qii * qhphldiph om. B !! 15 Epp] bpplu,
B Ei qpoerquph [ει On. 5.
Des gens sectaires apparurent non seulement parmi les laiques mais méme
parmi les évéques : "Théodore et Caius de Jérusalem, qui voulaient éteindre
l'espérance de la résurrection et qui disaient : Il n'y a point de résurrection
pour notre corps devenu poussiére. L'empereur 'Théodose, assis sur de la
cendre, revétu de cilice, gémissait sur la nouvelle hérésie qui venait. de
paraitre. T'ous les chrétiens orthodoxes s'en lamentaient également.
" Mais notre Dieu, tout charitable, eut pitié de ses fideles δὲ voulut *
montrer l'espérance de la résurrection. ἢ} inspira le eceur du propriétaire de
la grotte, οὐ reposaient les jeunes gens, et il eut l'idée de faire de la grotte
un bercail pour ses troupeaux. Aussitót Dieu rendit l'àme aux sept jeunes
gens, qui se leverent et s'assirent avec un visage resplendissant, eroyant s'etre
endormis la veille. La crainte de Déce existait encore dans leur eceur.. !l«
- envoyerent Jamblique à la ville pour acheter du pain, en plus grande quantité
que la veille, car ils avaient faim, et en méme temps pour se renseigner sur
les intentions de Déce à leur égard.
í Jamblique, en sortant de la. grotte, apercut les pierres à l'entrée. de la
grolte, eut. peur d'étre reconnu par quelqu'un et d'étre conduit lié auprées de
^- --
l'empereur. Il cacha sa figure avec un mouchoir et se rendit à la ville. 1]
trouva la ville et les monuments changés, apercut le signe de la sainte eroix
E b. uidldiugni.[ Üunnaush dln nqnpáligun. Sui unmunglpng [^p23. ΟΣ ΩΣ Βπε αν. »
A fol
v* b
X I
vtl
* A fol. 71
Doug.
EA [Ὁ] 71
Dodd
368 LE SYNAXAIRE ARMÉNIEN. ^^. [489]
appo [wish opos la. [y qp, fec qmeuns Aug: duidugup[: la. qdnqmim μηΐν qb
Guil ung plena flou los poni: sun. dida: qum pnma : Un.
quipsm plu mul. Ulis. gpl] urqui ligula ἡμινη εἶν Ep! be. udi Π b. om p?
Hb plop pup le qhongh wbuuhlg be ob
* Fre pH wu. inc up nifi lac quip: Gupguiblp Lp. m E lipbunu : f
ub. Vn se μρ θέν, f Suguu]uciuni mida] qpiid df qb mgl qug : Ui mandan
Seque pun n qupd AES Suhliun, Ll. μα ἔνιαι! q δη ηρπιι cope {Π1Π. pubno]uh [μι IU.
ΠΣ [μι {πε} πιη παι Li uiuL . Uu UH idugbáp quii L ginlan] Ll. lgnqg ling
qrupeudii . La. ΠΩ, quiin "Pilimup gpl p gii Suipylih gluui . Ilan; LI
Li nip ginbip qupd :
b. luu uiuL : Ouiqud purquplu Slilun Lá Ll ulibui : lug ling guinea Soph Ll.
qupiinada - ἔσει. prbauo]uhi μνει ναι μι νορ, bplignapuliEp . UE n; miu dl Efl mnn]
μη! gpiudu' punc Supncuisnip ἐπι [κι : Uu Udohpnu. Uus qal inlaupp LÀ,
wlugEp [3 qup [hg Gupguabld . fuqupu uu [ipiufn E ε Üokh glans. Ugs : ul,
Udgbpnu. “πε [uguienph nin bb : Uu luphulpiupnulhi. Ilpgliul [με Lu nn iidup,
1 npdmcu] qnpidu B Il 4 ph purquiph] [ purquiph B ll 8 uiu] ΠΩΣ add. B ll 13 inuili-
5h] inue ld qphq B.
sur les murs et les portes; il entendit le son des cloches et vit la population
faire le signe de la croix sur leur visage et faire des serments entre eux au
nom du Christ. Il en fut sais! de stupeur et se dit : Ce signe était. encore
secret hier, et voilà qu'il est évident maintenant. ll se promena à travers
la ville et ne vit et n'entendit que la méme chose.
* Hl s'approcha timidement d'un homme et lui demanda seerétement :
Est-ce bien Ephese, ici? Il lui répondit : Oui. Il se dirigea vers un boulanger
et lui remit une piéce de monnaie pour payer le pain. Le boulanger prit la
piéce, mais ne la reconnut pas; i| se fit accompagner de Jamblique, et le
conduisit au gouverneur et à l'évéque Marinus et dit : Cet homme a
découvert un trésor ancien! et leur montra la piéce; ayant lu le nom de
Déce inscrit sur la monnaie, ils lui demandérent : D'oü viens-tu et oü
as-tu trouvé cette monnaie?
Il leur répondit : Je suis né dans cette ville et j'y ai été élevé. Il leur fit
connaitre aussi le nom de son pére et son titre. Le gouverneur le menaca
pour l'intimider : 51 tu ne nous dis pas oü tu as trouvé cette monnaie, tu
recevras beaucoup de coups. Jamblique répondit : Je vous prie, mes seigneurs,
permettez que je vous demande : Cette ville est bien. Éphese? Ils lui dirent :
Oui. Jamblique répliqua : Ou est doncl'empereur Déce ? L'évéque lui dit : Mon
fils, ou tu es fou, ou tu veux nous tromper pour nous échapper; tu nous ques-
9
1
et
ον
1
[433] 15 SAHMI, 24 OCTOBRE. 369
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Ll. iiliuuinniuuós ln unuquioin [duquicnpl; : UL Udghpnu . bplli Jg bil l porquip]iz
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pp[imnhiliug p 1 Ld . Lp no Quir unu p blur qIep μὴ la gncgbyg Al T "^u phlilipul »
|? ! [)uquin] quip] din ilggqnu [inn :
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b. inpdiuid [noi LIT qiu ἡ} Udghpnup μα με μι LT luphulgnupnuli μι
doqninpr μέμηπι δ {0 purqupbhi : Ee gnpdiid Suae [y qna μι μον, lg[un lug[lpugnul
ponaquephrony ama fuonali abr, Irc phpbpghus Sap quib, lr πδυβῖν qun ppali μαι διε
hr ἥπερ" hphwop, be bplipapaghug Sudpnephyph: ghe : Uc ὠπερμρῖν ἀμωιαβιηβῖ
gholou] qup :
ls un duiduh: plug unc Mduurcnph: PEngnw! ql munop: qup 6} νι Ἰώ, * ls
Bep pcbus! guns βνημι βιι μ᾽ bpunpipusg: bpfeapop: qlug | gInbhunu, μι. alfuf
hus. μιιιη ὅτι fa: [o unlg la. doquilprlenrh : lc qnpduidi douligurh qure lla um ppp
uoa Baspaenphh κε μι βῆ bpkuph bogus sepu quphuadjs . Uv, Bu-
Eo να ἀπηως foul zbpbuig: pipng be: bphfp: δάμη lugar : σι adibean
ERE puel parquet uppatudmcog Sunpupiug ἃ
3 qup] [wl B I| 6 b. ppdiid [noui μηρία, ἵνα [1] uphidulh " ἡ [με uin [ih LI,
bul, [.ifü μη! puru uu μι. Epl, B ll SN inlu[ihi] add. luinbw B i 1 qplwg]
pbi B.
tionnes à propos d'un ancien empereur athée et idolàtre. Jamblique répondit :
Hier méme, nous avons quitté Déce vivant dans cette ville et qui torturait
les chrétiens; nous nous sommes sauvés de lui, car nows aussi nous sommes
"des chrétiens; si vous ne me croyez pas, venez avec moi et je vous *
monirerai mes autres compagnons cachés dans une grotte, dans le mont
Oglos.
jn entendant cela, le gouverneur, l'évéque et une foule de gens de la
ville se levérent et partirent avec Jamblique. Arrivés à l'entrée de la grotte,
l'évéque y découvrit la plaque de plomb, et, aprés l'avoir lue, ils pénétrerent
dans la grotte et y trouverent les saints resplendissants et gais, souriants ; ils
se prosternérent devant eux et leur donnérent le baiser. Les saints leur
racontérent les faits tels qu'ils s'étaient. passés,
[L'évéque| éerivit aussitót à l'empereur Théodose, lui annoncant. |a résur-
reetion qui venait. de se produire avec. tant d'éelat. Celui-ei fut. rempli de
joie à ce récit et se rendit à EÉphese sur des coursiers rapides, accompagné
d'une foule de princes et de gens. Lorsqu'ils furent arrivés prés de la grotte,
les saints se porteérent au-devant de l'empereur; leur visage. resplendissait
comme le soleil. L'empereur deseendit de cheval, tomba face à terre. et. se
prosterna. devant. eux. Ensuite il se Jeta au cou de chacun d'eux et les
embrassa avec des larmes aux yeux.
A fol. 71
FD
A fol. 71
r* b.
370 LE SYNAXAIRE ARMÉNIEN. [494]-
lc Ἱμινιινίνιι! ρ [y nliqengh mq ἸΔΙ κῃ βάν, [μουν ιν. g[duiquicngrh la rnb. Pru
[Hldp. ἢ κῃ} [usquc np [][u pni Fa. dfi lpldnfgl ufpi prc unb pup βμειῖν $nqu-
A 0L 71 gla dili, αν ψμυιῖν po" qupogg qi nca op qumsughh: gomcinaghujp
ΒΕ bgb: pupni pote $ngpargbcag sRapsllog easpolpas pe cqagny rang nga E
qup]un — plui Fc chghg[rh: qónqle [nplaubg mns nnmans | Abnu $ph;- 5
anulpug :
E unduidugh: Spada [duiquicnph. Fo wquap][rh: nri: lop]: pss]: la
nulpond| gh. gll uc qo]umpu apprggh : Un lplaliguis idu [v qfobp[eh la. ibi. ilg
Dinan, p diga gupnqg bx quulieng Ἐν δπι θην δεν cene vpagdbsaguu epp Me
pupliug! φιιήνηή, qdl : 10
bs ond udin mpl] quil prc iaglag pa la lo quim ppuhi pr i[epeng nlqengs,
quapqaplg ph: nullos μι {πε . lo ofla [o [erg Rpniduup κα. apraplong mdluraqunn]n.
noli uppngh, quip&un. {5 Pfaqulugun ininncnphipni[ la. ἡμα ζιιήϊιμιν μοι. Unión, :
b lug hulgnapnuph la. up dnqui[mquph: np. ἡ εγιᾶνει εινδῖν wblibg[ inbulang qqupdu-
huuph: qupuliglhuh: qupd: gm qquijoun mila τ΄ 15
2 Eplpdunpgl] καἰ διπίκι ες Β ll 3 Bwupilig] ἡ κι Eng add. B 3 i Surcunnuglwup] ubl
qui unnumlup B l| 5 [πι μἱκιμΐιη 07A. B ll 12 nulio wuuphli[] nuljEqos μα ει {{π|| Β Il 15 Apod iu atm
ijiun nc hcl] qneqquu]iun- ur uunu B.
[Les saints], s'étant ensuite assis à l'endroit ou 115 s'étaient endormis,
causerent avec l'empereur et lui dirent : Que ton régne se maintiennne
en paix et que ton eceur ne doute plus au sujet de la résurrection des corps
* ^ fol. 7! devenus poussiére, car c'est pour toi que ' Dieu nous a ressuscités afin que
me les gens qui ne croient pas, sachent qu'il y a une résurrection pour le corps
des hommes devenus poussiére. Ce disant, ils inclinérent la téte et rendirent
leur àme à Dieu entre les mains des anges. E
L'empereur donna l'ordre aussitót de construire sept tombeaux en or et
en argent pour y déposer les restes des saints. Mais les saints lui apparurent
dans la nuit et lui dirent : Dieu nous a ressuscités de la terre et non pas de
l'or et de l'argent; aussi, toi, dépose-nous de nouveau dans la terre d'ou nous
sommes ressuscités.
On creusa aussitót l'endroit οὐ les saints s'étaient endormis, et on les
déposa à cette place, aprés l'avoir ornée de verre enchássé dans de l'or;
l'empereur y fit élever une coupole et, aprés avoir célébré une trés grande féte
en l'honneur des saints, il retourna à DByzance en glorifiant et en rendant
gràces à Dieu.
Les évéques et les gens qui avaient introduit le schisme, ayant vu le stu-
péfiant miracle, revinrent à l'orthodoxie.
[435] | 16 SAIIMI, 25 OCTOBRE. 371
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B ll 13 U nun] Unna ni upoqu[ B.
Certains disent qu'à l'entrée de la grotte se trouvent déposés les restes
de Marie Madeleine.
Dieu ressuscita les sept dormants d'Ephese le 24 octobre.
* En ce jour, le saint martyr du Christ Domninus fut mis à mort dans la * 4 τοὶ. 7i
, v* b.
ville de Thessalonique par l'empereur Maximien. Comme on lui avait. brisé
eruellement les chevilles, il rendit, sept jours aprés, son àme à Dieu.
[B En ce méme jour, commémoration et repos de saint Proclus, patriarche
de Constantinople, qui oceupa le siége pendant douze ans aprés son maitre
. Jean Chrysostome.
En ce jour, féte de sainte Tabitha, que Pierre ressusceita, nom qui se
traduit. gazelle '.]
l6 sauur, 25 Octobre.
Martyre des saints notaires Marcien et. Martyron
Apres la mort du bienheureux Alexandre, patriarche de Constantinople,
2 saint Paul le confesseur fut sacré |patriarche!, Constanee, fils du. rand
|
1. Act, 1x, 306.
* A fol. 72
posa
ΠΑ [Ὁ]. 72
ἘΝ τας
372 LE SYNAXAIRE ARMÉNIEN. [436]
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Ipuliphi] quip [iarhinuu B.
Constantin, devenu empereur, abandonna la foi orthodoxe de son pére,
devint schismatique arien et convoqua un concile dans la ville de Sardique.
Il envoya des évéques schismatiques à saint Paul, évéque de Constan-
tinople, pour l'obliger à accepter le concile et anathématiser les trois cent
dix-huit péres du concile de Nicée. Saint Paul renvoya avec anathémes
les évéques schismatiques.
L'empereur écrivit alors à l'éparque de la ville. On lapida Paul le
confesseur; on le traina et on l'exila à Cocuse d'Arménie; ' on sacra, au
siege, Eudoxe, le partisan des Ariens. Mais comme la population de Cons-
tantinople ne l'accepta point, on saera Macédonius, le pneumatomaque, que
le synode avait anathématisé pour avoir blasphémé le Saint-Esprit.
L'éparque Philippe persécuta tous ceux qui confessaient la sainte
Trinité consubstantielle; et ayant appris au sujet de Paul que dans son
exil il anathématisait les ariens et préchait la sainte Trinité consubstantielle,
il éerivit (un ordre) aux gardiens, à Cocuse, qui, une nuit, passérent l'o-
mophorium autour du cou de saint Paul et l'étranglérent. Le bienheureux
eut ainsi une mort bienheureuse.
-
0
10
——— — ———"— —
οι
[437]
16 SAHMI, 25 OCTOBRE. 373
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- B Il N lpauidp] lipqop B Ι! 9 ΠΤ μι. ! geiocBlch ἢ unns n, ΠΣ add. B.
Ses deux notaires, les sous-diacres ' Marcien et Martyron, l'ayant appris,
se mirent à crier et à diffamer l'éparque, disant : Il a tué notre patriarche
orthodoxe, le confesseur Paul, pour l'abominable secte d'Arius. L'éparque,
fort irrité, ordonna de trancher la téte aux saints notaires, qu'on enterra
dans la ville prés de la porte de Mélandés. Leurs restes brillent au milieu
de l'église, et leur féte se célébre le 25 octobre.
* Tous les docteurs de la ville, accompagnés de leurs éléves, se*
rassemblent à l'église οὐ se trouve le tombeau, avee des torches allumées
et. des clerges, et fétent par des chants spirituels. l'aseétisme des. saints
sous-diacres et scribes Marcien et Martyron, pour la gloire du Christ.
EB * Commémoration de Joseph d'Arimathie, qui ensevelit et. inhuma ᾿
le corps du Seigneur.
Le juste et bon sanhédrite (naharar) Joseph était d'Arimathie; il avait
vécu des l'enfance selon les lois et brillait par sa conduite. sans tache, dans
l'attente de la venue du Christ et du. royaume des cieux ; il econnaissail
les prédietions des saints prophetes et. y erovait.
Il était trés charitable envers les pauvres, ainsi que latteste. l'évan-
1. Lecteurs, d'apres Syn. Cp., col. 161.
PATR. OR. — T, XV. —— ἃ J.
374 . LE SYNAXAIRE ARMÉNIEN. [438]
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b. uglme Sal Gancannaplan] Ἷμιιν νειν ÜppuiGuiime | dpa ppm [θκιινῆρ, Μὲ
upuplilounm [lip wh: Guidlidunn Ep. uncwup]rhm flo: Dru[ulispag lujo, « Ug μὰ
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pllpapan. qan: dnqmcdi i[ephinarbl, la. supra nplang liu [i lamp bpblgps * ls
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Guidupáuililogun. apSuibupál qug la. qbplie Gphfgh, ba. [uhgplang | qdupdii
anbpnidualpahi: $e pd opas dbpállan] la. [gmail [i ums: ἡμὴ δὴν μι μι
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quide pig fo [θωννίνιιη E imd ε ar μιρδιιήι ν lla. Xbnop γογμεβίη, quaj npuju
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qdupáfbl, ipunfncguiil quisuh np β΄ phpapu. lannkju| qulqmda: Qui, la [agb
uqunnuiop ἡ δίνει εν mnlqsshh pujop[g, la. Sudpncplo upunuunzop ἡ μεῖνζ ἡ η μι alpnpl]y :
géliste, en. disant : il était bon οἱ juste'. Car il était póre pour les orphelins,
administrateur pour les veuves, hospitalier pour les étrangers, rendant
visite aux malades, semblable au patriarche Abraham pour son amour de
l'humanité, et au patriarche Joseph dont il égalait la vertu par la modestie
de sa personne. Il était aussi juste, équitable et saint, c'est pourquoi i/
n'avait donné son assentiment ni awx desseins, ni auc actes des Juifs ampies ?.
Cet homme croyant en Notre-Seigneur le Christ, qu'il attendait par
avance, l'accueillit dans sa grande salle et Le servit le dernier soir. Et
lorsque les disciples et tous les fidéles prirent la fuite au moment du cruci-
fiement du Seigneur, il eut la hardiesse de mépriser la mort et la crainte
des Juifs et demanda le corps du Seigneur. Il fut digne d'approcher et de
descendre de la eroix l'inaecessible Dieu, mort en sa chair, mais qui était
vivant en la divinité.
Il enveloppa d'un linceul, qu'il avait acheté, Celui qui enveloppe l'uni-
vers. ll embauma Celui dont le nom est (comme) une huile répandue*. 1] fut
. digne de toucher de sa main, de serrer le corps comme mort, du créateur
de tous les étres, du vivant immortel, du vivificateur des vivants; de fermer
les yeux à Celui qui, assis sur les chérubins, regarde les abimes; d'attacher
les mains du créateur de toutes choses; et de baiser avec larmes Celui qui
dans un linceul est inaccessible aux séraphins.
1. Lue, xxni, 50. — 2. /bid., 54. — 3. Ibid., 52. — ^. Cant., rr, 2.
3
»
10
- [439] 17 SAHMI, 26 OCTOBRE. 315
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Us ὑρβίνωι U'upufifuihnn | ριωημιρῖν, gj, ln app gap df qop la. qopunnp
1 10 pus quip [ch uppn(l "Hdlanpheup] d ipaum Mach "Hdlanp[nup uppn [Iph fhnla-
innu B Il 11 {μι μι. om. B — "Pplumnnuf O07 . B i 12 uibpup][rom] ln uraquioin B.
Il inhuma le Seigneur dans le sépulere taillé dans le roe, qu'il avait
' préparé pour lui-méme par linspiration du. Saint-Esprit, et l'enterra. dans
son Jardin; il scella d'une pierre Celui qui ne peut étre contenu, l'incompré-
hensible, celui qui contient toutes les choses en soi, le Verbe incarné. ἢ
fut également témoin de la Hésurrection et de l'Ascension avee d'autres
apótres, et il recut le Saint-Esprit. Il fut pour beaucoup de gens le témoin
et le précheur de la divinité du Christ, supporta bien des peines et des
— tourments des Juifs incrédules auxquels il témoignait sans erainte. la verité
- du Christ, en méprisant la mort.
En ce jour, reposa dans le Christ, en bonne foi et aprés une vie agréable
à Dieu, le pieux roi des Arméniens, Héthoum, pére du roi Léon.]
; 16}
17 sauui, 26 Octobre.
Martyre de saint. Démetrius.,
Le saint et glorieux témoin et martyr du Christ. Démetrius. était de la
ville de Thessalonique, aux jours des empereurs impies Diocletien et Maxi-
mien ; il brillait dans la. ville par sa foi et enseregna la vérité,
E.
Maximien, s'étant rendu dans cette ville, se. glorifiait. d'un. lutteur. fort
370 LE SYNAXAIRE ARMÉNIEN. [440]
διμήιινιδεω μων νι». npn ubi Ep "lang, δὲ. qpuqncda lanqui opp. dumibsb]h pha ias :
bi qupd: U'uupo[i[unn Ep. [nba amapap[a]: μεμα διαιρεῖν; μῖν, uglgmcgph
hu due appngé "oilanphsub EE. pp[nnnhlas, L be ἡμιίηπεδα qupáncull B
Guicannhi fup, bc μενεῖ! [c qnáb]ng uninntudog dbpng τ Ux Gpudunlnag uquGb] ian
p. dpaduipu uugursiagho vig quuphpipsagent oft pgebesptiptis potqur nuni e ME
* A 6]. 75. Spada "lan [pulis [i ep Fuupup[apho, Bela: bgle p dolnidupanfq plo
"7 hin. lnc ng fro[uliug np danubl {6 duin :
b. ἂμ ουδὲ, Ἱνίρυννηην inch: pfi duiglaag: quin [iósudungh: guuuquplqi lc
uip[napuap nik prafhpsag Ἴ.δι πὶ s Bus anbbeng Buigoncuppb: quapb Ἐρ μεπιμεεμήμα, ἴες
glhaghlg nbuplandp? fuluiglong [luu qi dfi dlngh; bc iuslgla] wn. [ip mul. Φμιη εὖ
gh dub: uppunnnc[lluh. dunnblghp. quibdlg p dug, μη! bu emug ph quibdu In plgu
UE pEhpuappouccnfuqum papians an igutdes mym par ae
DE blado dumis d b Vide, qup ἘΣ Α Δ ΜΉ τε. ON
gura inp ping “αὐ τ μαι} np ay uirginis pgs ΠΕΡ τ σα poca ustattsois
bi δωμιαϊπιήι "bbannpfnas das "nnn, bc μυηββῶμ Ulsnnppzu fi ΜΝ τὰ g'llchno
(βρῆ, μὲ buupudh :
bh peg] Lspos B. || 2 Ep] qug B. — μηνηι 4] ἡβίμωδιι μι μῖ, add. B. || 5 duapnk]
quapnuh Β ]| 6. Ἵ με μπῇ] Licbug B. ]| Τ με μη bim B — dupnk] qunocp. pugbs]ly add. B [1 8
"olennnp] Vlannp[s B. || 9 lcg] Lick B. || 11 quibdia] qubat pn Β || 12 μη] quypaul:
B. — {μημπι μῖξιν [npniuudhikp B.
et puissant, nomme Lyaios (Levio), lequel avait tué nombre de ceux qui
avaient lutté avec lui. Pendant que Maximien se trouvait dans l'aréne οὐ on
luttait, om lui parla au sujet de saint Démétrius : ll est chrétien, il convertit
beaucoup de personues à sa foi, et s'oppose au sacrifice de nos dieux.
L'empereur ordonna de le garder sous les voütes des bains oü l'on amassait
*A fol. 2 Je bois à brüler, et lui-méme, étant descendu dans ' l'aréne, 11. ordonna
bro. Lyaios d'y descendre également dans l'espoir que quelqu'un se présenterait
pour lutter avec Lyaios; mais personne n'osa entrer en lutte avec lui.
C'est alors qu'un chrétien du nom de Nestor, sautant des gradins, descendit
au milieu de l'aréne et se précipita bravement sur Lyaios. L'empereur,
remarquant cet homme jeune et beau de visage, l'épargna pour qu'il ne
mourüt pas, l'appela à lui et lui dit : Je sais que c'est à cause de ta
pauvreté que tu exposes ta personne à la mort, je te donnerai une somme
d'argent et des biens pour que tu puisses vivre à l'aise; ne sacrifie pas
une 51 belle jeunesse.
Nestor (Nestorios) lui répondit : Je suis confiant en le Christ que je
confesse, et en les priéres de mon maitre Démétrius; je ne serai pas vaincu,
mais vainqueur. Nestor et Lyaios se jetérent l'un sur l'autre, et luttérent.
Nestor vainquit Lyaios, le Jeta par terre et le tua.
- [441] 17 SAHMI, 26 OCTOBRE. 377
bend. adooi[ μὰ puplgecflludp qula {Πρὸ ὃ μεῖναν). dom puuslp | qinug
ganqapiun [ng b Spada μι μρῖν Jlsunnp: wpanupmg prpfhe: qi[onmnbj, lo
αὐ μα ιν pup; Sununnmp, panaplgun. [y f'p[unnna εἰ ἦρι. doo, γράμ, blbbgp |
inlinls «αἱ μι; quilincli uppn (i blaunnpliu[ μι Lp uli] guio]upul l iua] :
peut lung, β΄ ἐμ κη ep Βηΐμωι bf bam] [nghi δε. υωμωϊμιήμίη : σι αβιάμεω puuph
Do ΚἋμππενμινινειευΐνινι flap [νε΄ lpablah: durGncadp: donulgun- [1 Solpnldphpp: 159}. τ ἔρις οδιιιῖιρ
Epp f vsmpli neg dirimuaphgun. Bubyle qbus :
Bib plplrupumuy hupuppau: purrupbli εὐ ζυδβίς obblusg ημπίηβῆι bbabay δινδ b
10. aur ὁ e opua naque aqeóefo lo lr ur qpdspdfea por pii: lor puisfilong
EE Eun nope dupdus]nblus Ic (bbb dS aput; hip, bpabb: p'umn-
BEh ALB ulincou min (mid In. E nl adl gung :
ὕει paupbupupi. ββιμεμιι πρὶ, un pplifa: ἱμωδίηιωι ᾿ dub. fh; f lofuupg: eppnio
"Ha δι αν μων inui, l Iowa upothu dn b ppl np um uiplig εὐ μι ulpauil
ὃ dophi : b. quililpupssulih ZEN. inunqh nq, Ll ΠΝ quoopongph . μι. l φπη πεῖν quib
^
4 “αι αι} "blinnnp[imu 5 ᾿ 5 "Hlanp[inup] "Hanphiuhnu B (6 l inlighii] l inliqngl
| B — μβηβα ] ἐν ἡ τ [ταὶ ἶι Β -- ino] inliqop B Il 1 Burgniiudp] " Fpliunnu add. B
. 9 prn] Il la nhnhinn add. B Il I lul; er puc ny] μι poli hon τα εν αν ng b.
Maximien, rempli de confusion et de colere, retourna vivement à son
palais et ordonna de trancher la téte à saint. Nestor hors de la ville. C'est
ainsi qu'il mourut en bonne foi dans le Christ. Plus tard on construisit une
église à cet endroit, au nom de saint Nestor, et on y déposa ses restes dans
—. un tombeau.
ἢ
: ordonna de le frapper avec des lances, à l'endroit οὐ on l'avait enferme, et
1 de le tuer. C'est ainsi qu'en bonne confession et. d'une mort bienheureuse,
E i Irépassa le 26 octobre. Quelques personnes pieuses l'enterrérent à l'en-
᾿ς droit ou il avait trouvé la mort.
Plus tard, le pieux éparque de la ville fit construire sur l'emplacement
une grande et belle église. Il fit faire un tombeau en argent. et 3 déposa
le corps du saint martyr. H fit élever sur le tombeau une coupole en
1 marbre. De grands miracles s'v opérent, et une huile trés parfumee découle
ον , du tombeau qui est le reméde pour toutes sortes de maladies
Le pieux empereur Maurice voulut transporter une partie dos restes de
E saint Démétrius à Constantinople. Ceux qui furent. envoyes à ce sujet
T. arrivérent et se mirent à ereuser. Tout à coup une flamme jaillit de la. fosse
qui mit en fuite Ceux qui la ereusaient ; a peine 8 ils purenl emporter une
b. {βγη LI d [)uquicop[r : Uupu[iifuihinu] μι. dual uppnil "Hadlanp[nu] : l;. ?
On rappela à l'empereur ' Maximien l'affaire de saint. Démétrius. Il"
V fol. 74;
v? b.
378 LE SYNAXAIRE ARMÉNIEN. [A42] —.|
Ipopang]ei: anle dj] di c imp: am nang la aquilo ibus: ql
upuigbikul. Da unda] ἡ φηνηἷν npapeu: qoo ]umpn philpaqun.s Pulp doqnd[mqqh ἡφηηΐν qp ——
Sur. api. β΄ nbons bc pla f {πες μέ ἦν dupanp [only gnpdl p]ubp pdolpalpah— |
La. ubncouiGmin ALD :
toL τὰ Hg μων, " upushihuli qup pep "Hallunpfoma [y Pensions ριμηιωρ Εἶν αρίνει! 5
μῖν qudlulpanmp upanndm [uc [up :
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Suqud IHECITETH iler oh "pgs 2pubppphul :
Ups Epis pi Dudacuin rr prpuplh, pp. duununcnpp: le lpbeckihp: upbpppnu
be People Uri [rona Bunquacnphi: wboplbli, la. Spuiduigburg
udin dnqndleg [y prafriongh la. bplibp apaquallig quapoloie ἱμι παν : lo
hal mpg. Zpatbpppem b PPlsibfqna papa: qoi [c lphsnnuh: Zpatkpppp,
gh bp sp ung p Mpeg μειμίνι ἐμ. nifi? npa: bl unc mna ubpbqhp
[eph Budgopna: μὲ "hopqop[mi (μι Uppusa: la "nili la Oni qbudanu, la. [y dup-
quiuplanm [blz Tangpus. Sanc [o "Pp [onnimu, la. δ νειν’ νειν, fr puiGurhdh: Swilgnpna, :
1 65. puiblpupsulih e qipopsgph] hn [ ΠΟΙ͂ΣΕ upiishblug qb inbuuhi hh amp Epub g L
ibnungh, κι quipsncplaug ijiu[uliurh ibopng ph B l| 2 upuibslihuhi] πῃ bplilguie hing add. B
Am | dnqni[nc μηΐι om. B — Sup] ipli, add. B | B {ιν n ab Hh om. B Ι 5 Ug
quiipu] bul gu pugnis B Ι] 0 upuindni dpi] {μεναι Bf D:
poignée de terre, qu'ils présentérent à l'empereur en lui rendant. compte
du miracle qui avait eu lieu. L'empereur accueillit la terre comme Si c'était
les restes des saints. La population remit en place la terre qu'on avait voulu
creuser et la couvrit d'une dalle en marbre d'ou découle l'huile odorante
de guérison.
δ 01. 73
* Quant aux innombrables miracles qu'opéra Démétrius dans la ville
it "EM
de Thessalonique; ils sont écrits dans sa vie trés complete.
En ce jour, martyre de Hypérichus et de ses compagnons.
Hypérichus et Théophile étaient de hauts et illustres personnages de la
ville de Samosate. Maximien, l'empereur impie, s'ótant rendu en cette ville,
ordonna à tous les gens de se réunir au temple de la Fortune et de se
prosterner devant les idoles abominables.
Les saints Hypérichus et "Théophile se trouvaient en priéres à l'étage. .
supérieur de la maison de Hypérichus, oü l'on avait installé une croix sur le
mur, du eóté de l'Orient. Des amis intimes, Jacques, Pargorius, Abibas,
Domnas et Julien, s'étant rendus chez eux, se convertirent au Christ par
leur doctrine, et se firent baptiser par le prétre Jacques.
17 SAHMI, 26 OCTOBRE. 379
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- On les dénonga à Maximien en disant : Ils n'obéissent pas à ton ordre
et n'adorent point les dieux. Il ordonna de les faire venir en sa présence,
6. 165. engagea * avec douceur à abandonner le Christ et à adorer les idoles.
- [ls n'acceptérent point. On les soumit à des tortures et on les jeta en prison,
- ehargés de lourdes chaines, pour les faire périr de faim.
Longtemps aprés, [l'empereur] les fit venir en sa présence et leur promit
de nouveau de leur donner des présents et de hautes situations s'ils
' voulaient obéir à ses ordres, et dans le cas contraire, il les menaca de
-tourments horribles et de mort trés cruelle. Hypérichus, qui était chauve
de nature, posa la main sur sa téte et. dit. : Ainsi qu'il est impossible à ce
que des cheveux poussent sur ma téte, de méme il nous est impossible
d'écouter tes propos. Tous dirent la méme chose. Alors il ordonna de les
- torturer cruellement et déeréta leur mort en ces termes : Hypérichus et. ses
compagnons n'ont pas obéi à mon ordre et n'ont pas sacrifió à nos dieux
bienfaiteurs, par contre ils ont. préféré le Galiléen, c'est pourquoi 1 ordonne
οὖ de les erucilier à l'exemple de leur maitre à Jérusalem.
On leur posa des mors à la bouche, et on les conduisit ainsi à l'endroit
de l'exécution. Tous [165 habitants) de la ville les suivirent; les saints les
bénirent beaucoup, émaneipéerent leurs domestiques el prédirent la destruction
- de l'idolàtrie. Arrivés à l'endroit, on erucifia tous les sept. On posa une peau |
* de ehevreau sur la téte de Hypérichus qu'on fixa. avec des elous pointus
ER urge OPERE - MAU VINCAM INE TAS. μῦν. πο"
FEXDATUN CC
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* A fol. 73.
r* b.
* A fol. 73
v^ d.
* A fol. 73
r* b.
380 LE SYNAXAIRE ARMÉNIEN. [A^]
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enfoncés dans le cràne. L'empereur lui dit : Maintenant que des cheveux
ont poussé sur ta téte, offre donc le sacrifice. Le cerveau jaillit par le nez
de Hypérichus et il rendit l'àme. On enfonca également des elous dans le
cráne des autres, et ils rendirent leur àme, le 26 octobre.
Un homme chrétien acheta leurs corps et les enterra secrétement dans
son champ.
En ce méme jour, au temps de l'empereur Léon l'saurien, il y eut à
Constantinople un grand tremblement de terre qui causa beaucoup de
pertes aux personnes et aux immeubles.
Deux cent quarante-neuf ans aprés, aux jours de Basile et de son frére
Constantin, il y eut encore, en ce jour, un terrible et désastreux tremble-
ment de terre pendant la nuit, tel qu'on n'en avait pas eu depuis le cruci-
fiement du Christ. La nef de la grande église de Sainte-Sophie, cóté ouest,
s'écroula; beaucoup d'églises, des édifices élevés, des rues en arcades tom-
bérent en ruines. [Le cataclysme] dura un an, et jeta l'épouvante dans la ville.
[B En ce jour, commémoration de saint Bardiso, évéque, et des trois
cent soixante-quinze martyrs qui furent, en méme temps que lui, mis à
mort en Perse par le roi Sapor.1
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τ [445] 18 SAHMI, 27 OCTOBRE. 381
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[8 sauur, 27 Octobre.
Martyre de sainte Capitoline et de sa servante Hérotéis.
* Aux jours de l'empereur idolàtre Dioclétien et de Ziliconta, gouverneur *
de la province de Cappadoce, on dénonea à ce dernier.la noble femme
Capitoline, et on la conduisit en sa présence. Il lui demanda son nom,
de quelle ville elle était, et qui était son pére. Capitoline répondit
Mon pére c'est le Christ, et ma ville c'est la haute Jérusalem; mon nom
est chrétien, et j'ai pour maitre le grand Firmilien, le métropolitain. de
- Gésarée; je confesse avec hardiesse que le Christ est le vrai Dieu, et Je
méprise et dédaigne vos faux dieux et l'erreur de votre idolàtrie.
Capitoline avait une. servante du nom de llérotéis (Herotie), qui cuisait
le pain, lorsqu'elle apprit ce qui était arrivé à sa. maitresse; elle quitta la
euisson du pain et se rendit à la prison, se prosterna devant sa maitresse
et baisa ses liens, les larmes aux yeux. Capitoline lui ordonna de retourner
à la maison, de cuire le pain, el de revenir le matin. pour assister à son
exécution. Elle lui dit encore : Si tu veux écouter ta maitresse, méprise, toi
* A fol. 71
v* b.
1
382 LE SYNAXAIRE ARMÉNIEN. [446]
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6 hl] [πὶ [unb ghi " ἵν ἶι inligenghi add. B Ι] δ [unm] ] “πη τη ἢ} ἐν αι Β l| 9-10 5b.
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gp npli add. B I| 12 b. ΠΩ ἢ ΠΩ hip om. B ll 13-15 Elpug qurqoldu e uppuipni-
[tuta] uimo[dluig iin Üuinniaus B Ι] 15 bpulhib jon, ilh "Pplumnuf Una] ἵμα σαι Β:
aussl,la vie terrestre et suis-moi. Hérotéis, chemin faisant, pria le Seigneur
de la rendre digne, elle aussi, du tourment de sa maitresse.
iol. ΤῈ " On eonduisit ensuite Capitoline devant le gouverneur; sa servante
^ Hérotéis survint à ce moment, et saisissant des pierres, les lanca à la
figure du gouverneur et lapida tous ceux qui l'entouraient. On la saisit et
on lui passa des chaines. On trancha la téte à la bienheureuse Capitoline,
le 27 octobre.
On demanda à Hérotéis : Qui confesses-tu? Elle confessa avec hardiesse
le Christ Dieu. On la soumit à d'atroces tortures, on lui déchira le corps et
on la jeta dans les flammes. Elle pria Dieu et sortit du feu indemne.
Beaucoup de ceux qui virent ce spectacle, crurent au Christ.
A cette vue, le gouverneur eut peur que d'autres aussi ne se conver-
tissent au Christ, et ordonna de lui trancher la téte à l'épée. On se jeta sur
elle et on la conduisit à l'endroit de l'exécution; elle pria Dieu en disant :
Exauce les voeux de tous ceux qui accompliront notre mémoire et Te
prieront, et délivre-les de toutes tentations, rends-les dignes de ton royaume
des cieux. On trancha ensuite la téte à la bienheureuse martyre du Christ,
Hérotéis, et on l'inhuma auprés de sa maitresse, sainte Capitoline.
NUTRIENTES SM Anas? 4 Κ᾿ Ἐν UM» "Y
po" 18 SAHMI, 27 OCTOBRE. 383
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[B* Ouquá ERUSITETE iioii μι l Zunp unEn. ilr ph p[innap Doc p[niilup np
L Ulp ean ΠΣ qh qurginhiliuig ἵν μι Hun ui dL upilisliilop [uqus np[rs
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{Παρ δ μειύϊηνο!, wppunl lgarimuplsgura [o Üiidrimugng puqup]s : jo] pure imulipw-
rg ἱμωἝμίνων, q2uthp poo [rf b pl μένε μεν plugin f grau rp, ba. ἢ
dgbp[rh phlibpurg [gpg, bl μαι αν ung pio: ἡ φυνῃ μεν. [uplag im Unmcw :
Ce Spuiduglaug plalybiniq ganan [o aho iipunn i dfi nda lan νο θῖν up]np: quish-
dpi, lac Guil] [βιωη νειν: qni quimmcund :
τς dh uds abpunmialy E las uppmgenio Plahpnlliu upudislpuqnpsh, np. Lp. qnounp
᾿ Ppulibnop: Banpacnp[h :
000 d gganmal] umi qr longis Binbfablnu[r μριιν νιον Soph lupus] ΟἹ
|! ' En ce jour, féte en Arménie de saint. Hésychios et ses compagnons, * 4 fol. 7|
. le 27 aoüt; elle est notée au 27 navasard. C
[B * En ce jour on célébre, en Arménie, la commémoration des saints
martyrs du Christ Hésychios et ses compagnons dans la montagne de Souka-
. vete, que Dieu révéla par de grands miracles à l'empereur Constantin.
En ce méme jour, féte de saint. Hypérichus et de ses compagnons, les sept
saints. martyrs qui furent mis à mort par l'empereur Maximien dans la ville
de Samosate. Aprés de gombreuses tortures, on pendit. Hypériehus à un
— arbre et on lui enfonca de longs clous dans la téte, comme dans celle de
Ses sIx compagnons, et c'est ainsi qu'ils rendirent leur àme à Dieu. L'em-
t 4 E ;
^. pereur ordonna de les jeter dans le fleuve Euphrate. Quelqu'un, ayant donne
—. sept cents écus, les en retira et les enterra avec honneur.
tr : ; ἃ ^ ὃ Ξ
En ce méme jour, commémoration de sainte Pherbonia (Pepronia), la
v
thaumaturge, qui était fille de l'e mpereur Héraclius.
Et commémoration du saint ascéte Etienne, dise iple du pére S: ibas.]
- ΒΕ ΟΞ m l
»,
* A fol. 7^
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* A fol. 74
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384 LE SYNAXAIRE ARMÉNIEN. 1448]
Uus] 9" [T 2nlpnbdphpp hr : Should Ε Üppurguidn ΠΊΩΝ 1
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la. um did blau] [y ρμμιη μηρ εἶν pli: δὴ αἵναινι. Gh [r, pili] ἡμήνδῖν [np y [og dmi,
με. {με πινῃ npáni] ἡ ὅπι ιηῖι, lc fab [y quim Quibl i uimimip lbpuilmp :
lc aln um dag {μιυδειϊηεηεεῖν, Shoqph [n p, [εις luigi: Üppiusud: puip]uleug
quidilbliugh [risu gppunmug :: Ue bughaljnuqnu nli: aginp[dy mid. prdnuquanlaug qun,
lur. qupalquihinglhr la. Alnunqpliug: purGudau la. uinauplig [y dounulg qlor df,
pops. Eb: μεινήπι δ pcuupupinp: : Ue [ui pud: quidlunqh obiluag αὶ ημοηῖι τη κι,
la. anphim [lud ls mpimuuncahg: apuquanuiiop: Suigbp: (ÜnnmiSn qb. qupámugL
gini [r dnpnpni [Ui :
Us pipe. fob] bpploog dmpiuibbung." qupnulibpu dent beca
puapliargisog gpatbg fio pobpun anpur he scares του ἀπ UTE
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1 Shouinwul] "d upp [T8 pon] add. b Il 2 Up] Epub nuper add. B ll 5 L upinp
ppc] ! ulhpin lini, In Ipusulignidbudp Iii gh add. B i 6 puiclulum] lin poll B l| 7"
pnliuguanliung ghi] pnlnugunnlu ες ει ghi B i 13 gh 07A. B Il 14 upminupu [ gla 5.1]
mpinmupn| gh ph B.
19 sauur, 28 Octobre.
Commémoration d'Abraham le Juste.
Cet homme avait des parents chrétiens; on lui donna de force une
épouse. Sept jours aprés, tandis qu'il se trouvait dans la chambre nuptiale
avec sa fiancée, une lumiére jaillit dans son cceur;il s'éloigna aussitót de la
ville à une distance de deux lieues et s'enferma dans une cellule dont 1l
clótura l'entrée par un mur, ne recevant la nourriture que par la fenétre.
Dix ans aprés, ses parents vinrent à mourir et le bienheureux Abraham
distribua tous ses biens aux pauvres. L'évéque de la localité fit beaucoup
de pression sur lui, le fit sortir de sa retraite, l'ordonna prétre et l'envoya
dans un village voisin, ou se trouvaient beaucoup d'idolàtres. Il construisit
tout d'abord une église dans le village, et se mit à prier Dieu avec persé-
vérance, lui demandant, les larmes aux yeux, de les faire revenir de leur
erreur.
Une nuit, il alla briser * les statues des idoles; les idolátres, irrités,
l'assaillirent, le flagellérent brutalement et l'entrainérent hors du village.
Mais il revint à son église et continua à prier pour eux. Le lendemain, ils
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P [149] 19 SAHMI, 28 OCTOBRE. 385
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(5 Suninunnliug qnum ! Quirrunnu p[unnup :
| (0 Ming quaest qp inbenp be qpaspaplog f [μα 0». bac nid. ψμιωιψνμιριιήνορ, [ulogplz[rl
| gla μι. φημ δε ns genui Abnluungplium lup hulinuqnuls uin ΠΤ q'qp |» [
b. dDuipinluu plu lids uunnuiliut Ll purqnoá lin lla lu idiopawuhu uilign(g pi
lua : b. l dnd unen [niu Sugliug I lab uli, la uil; ghe. Up, L pl Üppu-
10 qud, qb ng qp m np prpap {0 δι μη μη, [ppl qphq τ be lop q[umughu qSimupu
fei uanlaug idus ba. Snc gun. [i Ἰνδιαί ὁ
bc quipllau den lcu mp qo dubu glia lis qiue lc lprun quginhi .
Epi Ll uidp[ióp b Supp . * BD. uuninbug ludi: uiliquigun Lula : Op uiui
— upunuuncun ng bul [i idle, la ng lbppbp: pneus qma [np loc ium uid. dqhbup
45. qula ῖι {μεν μηΐἷν gero n; Gul, qp. [y διννῖνίμνι [la qulogun. :
1 pli 1] pli lign plu B || 2 qq s Eh] μι. dun iapáun ααἷη μι add. B || 2 quEp]
ἵμαμ ιν add. B l| 6 iilius] ἐπ τη BI 7 le om. B || 8-13 6. δια μια σις es abiquiqun lala :]
Í ; U. [neun qua Epl, Uppusud qiuug απ αι μι lieu lp : B || 14 δι ns bpphp qnewug
qnan μιμ om. B || 15 Βζιΐ,} idol B — qqgua-] μι. ulli uiuip “Πρ ΠΟΤ
uibliluqh Ship gli [h : add. B
retrouvérent Abraham dans son église; ils lui attachérent une corde aux pieds
et l'entrainerent hors du village, mais voyant la grande résignation du bien-
[ heureux et l'affection qu'il leur portait, ils eurent des regrets, se soumirent
! à sa doctrine, et erurent au Christ. Il baptisa mille personnes d'entre eux.
— ]lresta encore un an dans ce village et les affermit daus la foi du Christ.
De là, il se rendit secrétement dans une autre localité et. s'enferma dans
une cellule. On se mit à sa recherche avec beaucoup d'empressement, mais
comme il demeurait introuvable, l'évéque ordonna un autre prétre pour son
. village.
Le démon lutta avec Abraham et le soumit à bien des épreuves et. des
lentations. Un jour, une lumiere jaillit dans sa cellule, et le démon lui dit :
Tu es heureux, Abraham, car il n'y a pas de juste comme toi parmi les hommes.
Mais il reconnut la ruse du démon et le réprimanda ; celui-ci s'éloigna de lui.
Une autre nuit, le démon, ayant pénétré chez lui, alluma un eierge et se
mit à dire l'office : Heureux les justes dans la voie. * * Abraham! le ehassa, et *
il disparut. Il ne s'écoula pas un jour qu'il ne versàt des larmes, il ne se
lava jamais les pieds, et pendant cinquante années d'aseétisme, il. n'óta
i l | |
jamais le ciliee de eris qu'il portait dés son enfance
Ν LL Pge.;cxtim. 1.
* A fol. 74
v* b.
*A fol. 75
oa
* A fol. 75 * le cilice, un vétement de soldat, se coiffa d'un bonnet, monta à cheval et se.
nog
386 LE SYNAXAIRE ARMÉNIEN. [450].
bn Lnpunp dh lp qn (h Lu iu [uduiibgun., Ll. Long qu p dh μοβὶϊ, uidui
uilinili U'wup[nud, nu un lui] ilu Hum [ph upgli li llpnpuunn ih [μη ιν Lu DESIT lih
dm dlpupn [ul Ll inplin dich Lu ieplpop quoldu Le p upu$u . Lu [μη ται! με ἵιη {κ
δηΐιηι [9] uiu poni [11 Surán iuh {λμιππι δαὶ H
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bap Hui. lpurila hi idu uio[dhuy uipliqui df, Li inbulau] ἡ {Πρ ει uunnuiluuui-
lj innafiurliop gualilpugun. lids Ll. qn 9nqh imp [rh bpup Lu IEHATE Lin Epub
Uppuigud upuinduin urliop πη 66 Lb Snghinpulpuli ]uov]y : b. li finc ΠΕ genau
LU ES pom ΜΠ dud Ll; Sul quiqáll Ι" [μη ῖι Lb. ἀπε [τη αι. pit luu ]isplpugh js ns.
uipliquiqh $ b. glimugbug Uup[iidun* qiwhpumngh uido[d dliuigh Lh. upuninlpun ln]
UÜppuigudlE i ΓΙ I Sbnaucnp inlighu, lu lunii L εἴτα innu] quit p
ἀπε! πὶ [dcs ;
b. eppbp Üppuiquid ghpljncu idu Li ]p5p gluu : b. [ool La li upulinnlif
5. qu'gun- Ι! ijlpun ᾿ ἡ κη βμ qub gopiilpuip li bglaug gini L ἡ{π| {μι Ll. Sb:
iepldup qluug ! upurlinnli fh LE bn U'up[nod, Ll Sul ἡμις blpail dh Lin upulign-
Ipuuplan [rh qh uipuiugL phplpu Ll. lib pud Ll. upp[ :
b. υἰμμμις μην. Um ἡμμμ αι, uid ΠΝ qun Lllpn Ll. ns pp] quinliguic iui Iimpnculiun
1 ΒΡ ΠΡΊΝ Üppuquidne add. B ll 2 ghi om. B — “πα ] upghlu giu add. B
ll 5-8 genup «τ nj upliquigli :] b. puenep dnd upuinpiuiliop zupph ΠΣ L dliqu uin di-
Imi [duh B || 10 quit] lp add. B || 16 qug EljEn] Suig|u- {ανηΐτη και. Β
Le bienheureux avait un frére qui vint à mourir, en laissant une fille de
sept ans, nommée Marie. Abraham prit celle-ci auprés de lui, l'enferma dans
une cellule plus à l'intérieur, et il lui enseigna la mortification, la persé-
vérance, les longues priéres et le jeüne. Elle vécut vingt ans dans un tel
ascétisme agréable à Dieu.
Un moine venait pour prier chez le bienheureux. ll remarqua Marie, et
concut des désirs sataniques à son égard; il fréquenta toute une année le bien-
heureux Abraham sous prétexte de priéres et d'entretiens spirituels. Un jour
qu'il trouva une occasion favorable, il fit sortir la jeune fille de sa cellule et
coucha avec elle, lui, le trompeur et faux moine. Marie, consciente de la
gravité et de la honte du péché, par respect pour Abraham, quitta la cellule,
se rendit dans une localité lointaine, prit un logement dans une auberge et
se livra à la prostitution.
Abraham se mit à parcourir le pays pendant deux ans, pour la rechercher,
et ayant appris qu'elle se trouvait dans une auberge, il revétit, par-dessus
rendit à l'auberge oü se trouvait Marie; il remit un écu à l'aubergiste pour
lui préparer un diner; ils mangérent et burent ensemble.
Abraham qui, durant cinquante années, n'avait jamais mangé du pain et bu
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- [451] 19 SAHMI, 28 OCTOBRE. : 387
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de l'eau à satiété, mangea de la viande et but du vin, pour cette àme perdue.
Lorsque le. soir fut venu, il pénétra seul chez la jeune fille, et lui, qui des
son enfance ne s'était assis que par terre, prit place sur un divau richement
tapissé. Aprés avoir fermé la porte de la chambre, il se dépouilla de ses
vétements civils et se présenta à la jeune fille.
Elle reconnut son oncle, se jeta respectueusement à ses pieds, et se mit à
pleurer longuement sur ses péchés. IH la fit sortir de la maison, ne toucha à
rien de ce qu'elle possédait, la fit monter à cheval, et, la précédant à pied,
la conduisit à sa solitude et l'enferma dans une cellule eloitrée.
Marie fit une telle pénitence et mortification qu'il lui fut aecordé les gráces
de Dieu ; elle opéra des prodiges sur les malades et chassa les démons des
gens possédés. Ils moururent aindi d'une vie agréable au Christ dans leur
solitude. Leur commémoration se célebre * le 28 octobre.
En ce jour, le bienheureux Jean de Hossav mourut aprés une vie de vertus
et de grand ascétisme dans la montagne de Hossav.
[B * En ce méme jour, commémoration de saint. Cyriacus, évéque de
Jérusalem, qu'on appelle Cyrille. C'est ce Cyrille qui fit l'invention de la
croix du Christ. ?galement commémoration de sa mére Anne. Ils furent
mis à mort avec de grandes Lortures par Julien.
* A fol. 75
p. 213 b.
388 LE SYNAXAIRE ARMÉNIEN. [452]
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Commémoration des saints péres qui moururent à Khasmati, dans un
rocher entr'ouvert, avec de grands tourments, au nombre de trois cent
cinquante-trois personnes.
Et (commémoration) de quarante martyrs en Afrique.
Martyre de sainte Cyrillia, fille de l'empereur Déce, qui fut mise à mort à
home.1
20 sanur, 29 Octobre.
Martyre des saintes Nanée et Manée.
Les saintes femmes Nanée (Nanea) et Manée étaient du nombre des
compagnes de sainte Rhipsime. Nanée (Nouni) s'était rendue au pays des
Ibéres [Géorgiens] à la ville de Metzkhith, et y vivait en sainteté et dignité,
au milieu des barbares. Le fils du gouverneur Mihran étant tombé malade à
mourir, on le transporta chez Nanée, qui le guérit par ses priéres. La mére
de l'enfant lui offrit de fortes sommes, qu'elle n'aecepta pas.
La femme de Mihran étant tombée elle aussi malade, Nanée la guérit
également par ses priéres. Alors Mihran fit mander Nanée et lui dit : Qui est
donc ton Dieu, que tu adores si merveilleusement? Elle précha à lui et aux
siens le Christ, vrai Dieu, et appela tout le culte des paiens : culte des démons.
Mihran l'écouta avec bienveillance.
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20 SAHMI., 29 OCTOBRHE. 380
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μι. lplipupughu[r . Ll quilidslanl polis θ εἷρ [hl pu l uncpp EAT :
Il arriva que Mihran, s'étant rendu à la chasse, fut surpris par l'obscurité
dans la montagne. Mihran en eut peur, car il avait entendu dire à propos de
'Tiridate * que, s'étant trouvé à la chasse, il avait été frappé de coups, et erut *
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que semblable chose pouvait aussi lui arriver. Alors il invoqua avec prieres
le Dieu de Nanée, et dit : Si par Lui je réussis à m'échapper, je L'adorerai.
Aussitót le temps s'éclaircit et il rentra chez lui. Il fit appeler Nanée, apprit
d'elle la vraie foi, et crut à la trés sainte Trinité, lui et tous ses salrapes.
Sainte Nanée le pria de lui donner des hommes fideles, qu'elle envova
auprés de saint Grégoire pour lui demander ce qu'il ordonnait de faire, vu
que les Ibéres avaient accueilli facilement la. prédication de l'évangile.
Saint Grégoire ordonna de détruire les idoles et de dresser le signe dela
sainte croix, comme il avait fait lui-méme.. Elle fit aussitót. renverser. la
sLatue gigantesque d'Aramazd, qui se dressait hors. de la. ville et. devant
laquelle passait l'impétueux fleuve nommé Kour; elle remplaca la statue. par
l'image de la eroix. Chacun (des habitants) l'adora du haut de la terrasse de
sa maison, ear c'est ainsi qu'ils faisaient pour la statue de lilole. Mais,
lorsqu'ils s'apergurent que c'était simplement un. bois et non. pas une oeuvre
d'art, ils la mépriserent et s'en détournérent. Aussi, Dieu le. bienfaiteur,
voyant leur scandale, envoya sur la eroix une colonne ' de lumiere pendant 3
la nuit et des NOIX d'anges furent entendues. Ge que voyant, ils se ralfer-
mirent dans la foi et adorerent la (croix). Depuis, des. guerisons s'opérent
par la sainte croix.
PATR. OR, — T. XV. — F. J.
A fol. 75
Và
A fol. 75
v*b
A fol. 75
v* a.
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390 LE SYNAXAIRE ARMÉNIEN. [454]
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Et Nanée parcourut le pays des Ibéres et.y précha, à partir de Klertch
jusqu'aux Portes des Alains et des Caspiens; elle fut une apótre et mourut là
dans l'ascétisme.
Quant à sainte Manée, elle s'était fixée dans la province de Daranalik,
"sur une montagne, dans une petite grotte οὐ elle ne se nourrissait. que
d'herbes. Saint Grégoire, par l'inspiration du Saint-Esprit, étant allé la
trouver, Manée lui cria et dit : Arréte-to1; reste auprés de cette source
pendant deux jours et, ensuite, tu pourras venir librement. Il fit ainsi et la
trouva morte. Il óta son manteau, l'en enveloppa et l'inhuma dans 18. grotte.
Saint Grégoire se fit ermite à la méme place et mourut dans le Christ en
bonne confession.
La féte des saintes Nanée et Manée se célébre le 20 sahmi, le 29 octobre.
En ce jour, martyre de l'évéque Zénobius et de sa sceur Zénobia.
Aux jours de l'empereur idolátre Dioclétien, il y avait un homme pieux
* À fol. 76 dans la ville d'/Egis, dans la contrée de Cilicie, dontle nom ἡ était Zéno-
B -- dote (Zinonodos), et celui de sa femme Thécle. Ils. eurent deux enfants, un
garcon et une fille, qu'ils appelérent Zénobius et Zénobia. Ils leur apprirent
les lettres et les commandements divins.
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20 SAHMI, 29 OCTOBRE. 391
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Zénobius fit des progrés et devint trés versé dans la sagesse et la science
des écritures inspirées de Dieu.
L'évéque vint à mourir, et Zénobius fut, par éleetion. divine, sacré
évéque de la ville d'/Egis. Comme il était. également versé dans l'art de la
médecine et trés habile, Dieu accomplit de nombreux prodiges sur les
malades par l'entremise de Zénobius, non pas par des remedes mais par le
- nom du Christ. On lui amenait des infirmes incurables, il leur imposait les
mains, invoquait le nom de Notre-Seigneur Jésus-Christ et Dieu, et ils
étaient guéris aussitót. Il distribuait aussi aux nécessiteux ee dont ils avaient
besoin.
Il y avait à cette époque beaucoup d'idolàtres; la renommée de Zénobius
guérissant les infirmes sans médicaments se répandit dans toutes les contrées;
beaucoup d'entre les paiens vinrent à lui, en faisant le. νὰ que s ils
obtenaient la guérison, ils se converliraient à Dieu et se feraient. baptiset
Zéónobius guéril par les priéres seules et. par le sizne de la eroix d'innom
brables infirmes et les convertit à la foi.
''ous les * médecins de la ville, remplis de Jalousie, a étant unis, le dénon- *
cerent au juge Lvsias, Mis en sa présence, Zénobius confessa le nom. du
Christ, notre Dieu. On le pendit à un arbre et on lui déchiqueta eruellement
* A fol. 76
392 LE SYNAXAIRE ARMÉNIEN. . [A56]
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gui lb; B. || 13-18 Ti uoplEgphi ... opShibg|i ghnum 0m. B.
le corps. Ce qu'ayant appris, sa soeur Zénobia accourut aussitót auprés du
juge, et se mit à crier à haute voix : Inique Lysias, quel mal mon frére a-t-il
done fait, pour que tu l'aies soumis à de si cruelles tortures et que tu ne
l'épargnes pas? Il ἃ pourtant un corps comme le tien, bien que tu possédes
un cceur de rocher et sans pitié.
On la mit aussi en sa présence, et elle confessa également avec hardiesse
la vraie divinité du Christ. On descendit saint. Zénobius de l'arbre et on
chauffa un lit de fer rouge comme du feu; on les y étendit tous les deux ; ils
endurérent vaillamment ce supplice et n'en moururent point. On les jeta
ensuite dans un chaudron plein d'huile bouillante, mais ils priérent Dieu et
l'huile bouillante devint froide comme de l'eau.
Alors, Lysias ordonna d'emmener les saints hors de la ville et de leur
trancher la téte. Lorsqu'on les eut conduits à l'endroit de l'exécution, ils
* ^ fol. 76 élevérent leurs mains au ciel et priérent * Dieu. Une voix du ciel se fit
V*- entendre qui leur dit : Venez à moi, mes ascétes, confesseurs, et moi qui
vous ai donné, de votre vivant, la gráce des guérisons, je donnerai la méme
gráce, aprés votre mort, à vos os; et tous ceux qui S'y adresseront et y
approcheront, trouveront la guérison de tous leurs maux visibles et invi-
sibles. Venez recevoir dans mon royaume la récompense de votre ascétisme.
Tous les fidéles qui se trouvérent présents entendirent la voix, et allérent
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20 SAHMI, 29 OCTOBRE. 393
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popa qupininnculpur “ει βῆμα lingui la Lap l iil imuupuilih μι umupliu
Bia p uopw ;
“μηρί μαι quiqud ΡΥ ἢ ΩΣ upni] linqu la ljpoliicnp ipis qt p[unnnup
uppriS ph ΩΝ " nil l ln npn mum npLl qudu "Hali uippuitfli :
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10. Soph, {δ αἵ} Slpmdu nh, lilia, μι. up iln Spod[rdns, "Fophdlignlunnup,
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uud HIEUETI inoli uppnihi uiplieunu] Upncuunháp Suipirupbanp, "pm uppnclpct
qnpong la [ihunpsm [ici l {υἷι μη αι ΠΟ H
θιμ μι Ir upunindnicld[ch uppni Sp Ipulihigh mclius Ll Uulu, :
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Suo]umpáu Lang luu iUghu[nu LA, μι. uiui ullunf Lib iblibgluug quicum. : γι
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——-»» ΨΥ ΨΥ ΎΑΤΥ Το
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se prosterner devant les saints; ceux-ci les bénirent, puis ils baisserent la
ο΄ téte et moururent par le glaive, le 29 octobre. !
] Dans la méme nuit, deux prétres, Hermogene et Caius, s'étant rendus à
: cet endroit, enlevérent leurs corps précieux, les déposérent dans des ecollres
en bois et allérent les cacher dans la montagne. .
En ce méme jour encore, la vierge et pieuse martyre du Christ. sainte
Anastasie mourut à Rome par le glaive, sur l'ordre du juge Probus, aux
jours de l'empereur Déce.
[Β΄ En ce jour, commémoration des saints apótres et martyrs Pierre,
Paul, Jean-Baptiste, Etienne le protomartyr, Barnabé, Joseph le pere de
Dieu, Siméon le vieillard, Cléopas, et des saints martyrs Trophimos, Dori-
médon (Dorimedontos), Cosme, Damien, Saba, Basse (Vassis) et Lucius.
En ce jour, fete de saint Narcisse, patriarche de Jérusalem, dont les actes
de sainteté et l'humilité sont relatés dans les livres de l'église,
En ce jour, histoire des saintes femmes Nounée (Vounr) et Manee,
Les saintes, bienheureuses et fortunées apótres des lbéres, Nanée el
Manée, étaient du nombre des compagnmes de sainte Rhipsime. A l'époque
Οὐ ces saintes femmes se dirigerent vers le pays d Arménie, elles s arrétérent
d'abord à Edesse, et de là se rendirent. dans la. province d'Ekeliatz. Uno
p. 212 b.
p. 213 a.
p. 213 a.
39^ LE SYNAXAIRE ARMENIEN. [458]
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φιιήϊνη μην, bplm purgari phi: quiqphbgpih [i ppp Lupum, πα νη μα ph [ipw
qud Slundi ἐμμένειν ἦ μι qum. [mugh qup. phpphi || nnda :7 Un pi ungui; lnfun
umpph pap [roga aaqunnii, la lan. andina quip wo[umpóph :
Pulp df nifi [6 nguibl; oppidi adimi Ep inch hug quofumpoh. pug, β΄ punpup
hag[ Ufo, be puli] hm fMloudp pdoliep: quif hng[rh: τε εἰ δρῖν "ppu-
μιν. np las ἡἢ {ν Uopurbus Boon: np: pdolilemg, bi meum idus qGuunnulh
Tp[ninnup : e [ulpnih bp qopz! upazuphgun: psp dumcujuqus, bi πὶ {μιαίνει
qb Κρ, dpplieagp: pi frmhlln apaga ἡ ἔλυεν εν δῖν JUmdiban, Ue undi qnqu
δεινή ναι, uimaughiprlun] idu, be blu Guicnnmag: [i fp[nnnu: [ph li. dblungh: u-
[ops fenpiuplan m fHIudphi inp :
Uu ug uppncSpih ΠΗ ἀβμγμυ ει, B uin iplum um. um ppli "opanp uii
ἵνπ μι un uilinpqu : hul, lun qb "πὶ Lu EZ bn unda. quqinine- μα {τ πὰ παπὶ [Blur
d'elles, dont le nom était Manée, y resta dans la montagne, fixant sa demeure
dans une grotte du rocher.
Les autres continuérent leur route vers les contrées supérieures, et
parcoururent les montagnes. Quelques-unes d'entre elles se fixérent, aceom-
pagnées de deux prétres, au mont Varag, ayant avec elles la sainte
croix maculée du sang du Seigneur, qu'elles avaient emportée de Rome.
* C'est quelques-unes de ces derniéres que saint Grégoire rencontra dans
ces mémes solitudes, et auxquelles 1] annonca la bonne nouvelle de la con-
version du pays.
Cependant une d'elles, dont le nom était Nanée, s'était rendue au pays
des lbéres, dans leur ville appelée Metzkhith, y vécut dans l'ascétisme,
guérissant les infirmités des gens au nom du Christ. Elle guérit également
la femme de Mihran, leur prince, et lui enseigna la foi du Christ. Mihran,
sétant peu aprés rendu à la chasse, fut enveloppé d'un brouillard, et fit
vou que, s'il venait à échapper au danger, il adorerait le Dieu de Nanée.
Aussitót une lumiere jaillit, et lui servit de guide. Il rentra chez lui, erut
au Christ, lui et tout le pays, par l'enseignement de celle-ci.
N anée pria alors le prince de lui donner des hommes, qu'elle envoya
aupreés de saint Grégoire, pour lui demander d'envoyer des pasteurs. Mais
comme il n'avait pas encore recu la dignité d'évéque, il ne lui ordonna que de
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20 SAHMI, 29 OCTOBRE. 305
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briser les idoles et de les remplacer par la eroix du Seigneur, eu attendant
que Dieu leur fournit des pasteurs. C'est ce qu elle fit.
Elle fit abattre l'idole qui se trouvait de l'autre cóté du fleuve et que tous
avaient l'habitude d'adorer du haut de la terrasse de leurs maisons; elle
fit dresser à sa place une croix de bois. Le lendemain, ils adorérent la eroix;
mais lorsque, passant auprés, ils s'apercurent. qu'elle était faite simplement
de bois, et qu'elle ne resplendissait pas, comme la statue dorée, aux ravons
du soleil, ils la dédaignérent sottement.
Mais Dieu fit jaillir une colonne de nuée sur la sainte Croix. delà
montagne, colonne lumineuse, qui se fixa sur la croix de bois, avant la
forme et donnant l'impression du bois; de plus, Dieu lenveloppa de woix
harmonieuses et d'une. odeur suave. Tous furent rallermis de tout leur
eceur dans la vraie foi, et adorérent la sainte Croix.
Quant à la bienheureuse Nanóée, elle alla encore enseigner dans d'autres
provinces, des Portes des Alains et de la mer Caspienne jusqu'aux eontrees
des Massageétes (Mazkheth), οὐ c'est durant cette. prédication qu'elle reposa
dans le Christ.
* Quant à Manée, qui, comme nous l'avons dit, avait. fixe sa demeure
dans la province de Daranalik, saint Grégoire alla la trouver à l'époque οὐ
il pareourait le pays, vivant.en solitaire. La sainte, l'apercevant de loin, hii
interdit l'entrée de la grotte, prétextant sa nudite, et lui dit : Prends
ΝᾺ [ΟΣ 76
v? b.
* A fol. 76
y? b.
396 ^— LE SYNAXAIRE ARMÉNIEN. [460]
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patience pendant trois jours. Le troisiéeme jour, saint Grégoire s'y rendit
et la trouva décédée; il l'enveloppa et l'inhuma dans cette retraite méme,
il fixa sa demeure à cette méme place et y vécut en grand ascétisme.1
21 sanur, 30 Octobre.
Martyre des trois fréres Claude, Astérius et Néon.
*
Ces trois fréres vivalent * aux jours de l'empereur impie Dioclétien;
ils étaient de la ville de Larandon, Isauriens de nationalité, jeunes encore
d'üge et de foi chrétienne. Ils avaient une marátre idolátre, qui s'était
approprié de force leurs biens maternels. Les trois fréres exigeaient qu'elle
leur rendit leurs biens maternels, mais elle s'y refusait.
Alors les trois fréres se rendirent auprés du juge Lysias, à Mopsueste,
et l'aceuserent; le juge envoya chercher la maràátre et la fit conduire à la
ville. .La maràtre dit au Juge : Ce sont des enfants nés d'un autre lit, ils
sont chrétiens, méprisent l'empereur, toi, et nos dieux, et ils nous appellent
adorateurs des démons.
Le juge leur demanda : Est-ce vrai ce que.dit votre maràtre? Tous les
trois, comme d'une seule bouche, confessérent avec hardiesse le Christ,
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—— [461]
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21 SAHMI, 30 OCTOBRE. 397
* A fol. 77
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000 ἥμιω ἥν 1 ἅψενῖν B.) 8 fubghun] [ukg[i. B. || 10 upbghgph] | 3urdmqu add. B. 12. wpg-
᾿ς wmappop] qupup add. B || 43 q'l;niuu] ἐς αἰ ιν B. || 16 qhphphwbh] p 3pouph add. B.
vrai Dieu et dirent : Nous aimons Dieu, nous croyons en Lui, et n'adorons
- que Lui; nous préférons le christianisme à l'or et à toutes les pierres
wv précieuses; nous recherchons son royaume au-dessus de toutes les gloires,
— les richesses de la terre et l'héritage maternel.
E * Le juge Lysias ordonna de jeter tout d'abord Claude, le frere aine, * * fei
dans l'aréne. On l'étendit lié de quatre cótés et on lui frappa vigoureu-
sement le dos à coups de bàtons, on alluma du feu sous ses pieds, on lui
frotta les cótes avec du verre brisé et de la grosse toile, on lui brüla les
aisselles avec des roseaux, et on lui brisa les articulations des mains et des
pieds.
On amena ensuite le second frére, Astérius, qu'on suspendit à un
poteau; on lui déchira les cótes, on lui lia fortement les jambes et on alluma
du feu sous ses pieds. On lui attacha. ensuite une corde aux pieds et aux
mains et on tira des quatre cótés jusqu'à lui briser toutes les articulations,
et.on lui frappa le dos et le ventre avec des nerfs de boeuf.
On amena ensuite le jeune frére Néon (Néonas); on lui mit du leu sous les
pieds; son corps brüla pendant de longues heures, On l'étendit de nouveau,
lié de quatre cótés et on lui déchiqueta le corps à coups do nerfs de boeuf
Lo juge ordonna ensuite de les emmener tous les trois hors de la ville do
T?
en
Ὁ 15.
* A fol.
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p. 215 b.
398 LE SYNAXAIRE ARMÉNIEN. [462]
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Un pp uin upliuh gb ndupuu uiguilpurdi bn "Pp[unnup, ἡ" Lnpunp En Om[uliun
lanniuiuigoph, {πι. urouillipinligui "Pp[unnu, npn uilparhiuninku la. uilpulipuinin
ει ἡ [ει ἦι inliop[lnulpugh Lula, ! δ, με ει Ῥμμβμιππιν E b. lanliu uincula qupnogliu]
qSEph, puiliqh SuliuupupSnpnlwu] εἰλίδεινι πε αὶ b plc ἰγήμαιι. lingui "Pp[unnnu, T8 μήθ ph
4 [qp] upunnncni add. B ll 6 ghlppuludi] ἡΡ μυιηι n ll 8 ηη' miti] 156}
iile gh B l| 9 Supp] qoc add. B l| 10 lp] pna B.
Mopsueste et on les cloua à des poteaux. Les saints rendirent leurs àmes,
en priant, entre les mains des anges, le 30 octobre.
On jeta leurs corps en páture aux oiseaux et aux fauves. Quelques
77 fidéles recueillirent les " restes des saints et les inhumérent dans un endroit
célebre.
Aprés l'exécution des saints, on conduit en présence du juge la servante
du Christ sainte Théonilla. On lui attacha les deux pieds ensemble et on
lui frappa fortement les plantes avec des nerfs [de bceuf], mais elle ne renia
point le Christ et n'immola pas aux idoles. On la suspendit ensuite par les
cheveux, on lui souffleta les joues, et l'ayant descendue de la potence, on
lui rasa la téte, on lui attacha un sac à la taille et on la frappa tellement
avec des nerfs [de bceuf], qu'elle rendit son àme à Dieu. On renferma le
corps dans le sac et on la jeta dans le fleuve.
[B * Féte du saint apótre Cléopas.
Le saint apótre Cléopas était parent du Christ; car il était le frére de
Joseph, pére de Dieu. Il devint disciple du Christ; il fut témoin, par les
yeux et par l'ouie, des actes du Seigneur, dés la naissance du Christ.
Il fut le premier à apercevoir le Seigneur ressuscité, car sur le chemin
d'Emmaüs le Christ apparut à lui et à ses compagnons, et fit le chemin
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Eupidwpnup b ll 16 Spmid[mn] Ucmnpnut[iu B.
avec eux, ainsi que le raconte Luc. Cléopas fut le premier commensal. du
- Seigneur aprés sa résurrection, mangeant et buvant avee Lui.
ll recut aussi le Saint-Esprit et obtint la gráce: des miracles et des
- langues. Il précha dans le pays et convertit beaucoup d'habitants! au Christ.
Il mourut d'une mort de martyr.
. On dit que c'est en s'étant rendu à ses noces, à Cana de Galilée, que
le Christ changea l'eau en vin.
En ce jour, féte d'ÉEtienne, patriarehe de Rome, et des douze prétres et
diaeres qui furent martyrisés avec lui.
En ce méme jour, commémoration de la sainte martyre Eutropia, qui,
interrogée à Alexandrie par le juge Apérianus, confessa le Christ. Le
juge! ordonna de la brüler vivante].
22 βληνι, 34 Octobre.
, Martyre du saint et glorieux martyr Epimachus
G'était un homme parjure, vivant en sauvage sur la terre d'Egvypte, de la
ville de Péluse; il était jeune et beau de visage, vivait aux jours du Jug
Apellianus, celui qui fit subir des tortures à beaucoup de saints à Mexan
-
^00 LE SYNAXAIRE ARMÉNIEN. [A64]
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uppnyh! Supgiiblp: αριιϊεημινειμιήιῖν bl. Ππ υιε δ bal; qom: mgrgunh ρμιϑπι ββεῖμι ε σι
linpui iiulid . bupiupnu ΠΟΙ πη L. pirpunpbplaug Ι ζει unnu [e phiuhg, la. g[i mph
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Supurh nul Ll qun ph bupidupnu [78 [μπιιππα[εεείνη uie Suiuipáuilgm [δ νει μ
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drie, entre autres à sainte TTrophime, qu'on brüla dans l'eau bouillante, et
qui dit aux bourreaux : L'eau que vous répandez sur moi est froide,. car je
* ^ fol. 77 vols un homme terrible, semblable au Fils de * Dieu, qui éteint le feu et
"* refroidit cette eau.
Epimachus, étant arrivé ce méme jour et voyant les souffrances des
saints, s'empressa de se rendre au temple des idoles, pour y détruire les
autels. Il fut arrété par les soldats impies. Le juge ordonna de lui passer
des chaines de fer et de le jeter en prison, disant : Laissez là cet ivrogne
jusqu'à ce qu'il cuve son vin. |
Un jour, on le présenta avec d'autres saints 'au juge, qui les interrogea.
Ils s'opposérent à haute voix au juge et blàmérent l'abomination de l'idolà-
trie. Le juge, étonné de la patience des saints, demanda aux geóliers : D'oü
leur vient tant de courage? Ils lui répondirent : C'est Epimachus qui les a
encouragés et fortifiés dans leur foi; sache, ὁ juge, que nous aussi nous '
confessons le Christ et que nous sommes les serviteurs du Christ.
Le juge, irrité, ordonna de couper la langue à tous les saints et à tous les .
geóliers; ensuite on leur trancha la téte le méme jour et à la méme place.
: τ On lui présenta également saint Epimachus, qui confessa avec hardiesse
qu "le Christ. Les assistants, voyant la foi ferme d'Epimachus, ἡ crurent,
ENS
[405] 22 SAHMI, 31 OCTOBRE. A01
4 amiga [μι linpii L lplunnu 20:71 Spiidundaug quocppli E uidupnu dliplpug nc gulli, Ll.
qbhigunlpan duh Ipuulg [ih qoin : δὲ inbuliui quii μι dliply uiu . Up L
- ph lupa np ὠρδιήην labo pathn nbph dp Bfanca p[unnno iuo spun,
— bp, lac npapbu a Mango: | δια νὰ 5s suf: phphg[is qdupápii dfbsla Lplpup]
* phpfaph. golpe del, lc qd. agio opp. epi pue lc spill plop wig]
- ibam e bp unurpuhh :
᾿ς δὲ ah p bp peg degna pp ls qup, lac gligln] qupd; oppo dipàligan
| " [μη αι] ἐξα μι linghiduidu ι pig μι. Lanbu ἡ{π|8 : b. uil plius lunii iun u
Uma, ls quini κεν εἰναι να ἵν. bplpiabgngg [i dqnauupapinmllbl; : D bpocglu,
0 quneqpph. Dupbdupno y dupl las quuni qqpn[ub. le qiaug: mquajumfllandp un
-fp]onnmn :
C Bud uium Loin papa poppe fiplang {0 "bplihorulonol, ὠρρων,
| ἘΣ ql p[innnu ns mipuigui. : b. blu ! [bin aghliqun. unnnncurdurSun idwpocp Ll
- [iani plaudp quiliglui. l "plunnu :
| -— *"bnphupku κε uif upra] fanmuplagun «{μινειΐι Gun unii Ppumnup :
1 4 ἡ Mlanpnup] un ppli “κατα Β Il ri pogpl nippus qr B l| N urguli] uil(l B — μὲ lunlu
r qnn om. B I 9 Ll {μαι να παρα [1.1 " μα πηι upurginb ni [d EhL; B || 11 Pplinnu :7 ΣΝ
: gui uncpphi bupidfiupnu! Inlpnkd php] Lü : add. B I 12 um ppl] uppacSph B I| 15 bnphuglu μι
, "Iaudyurhnu ees Fpliunnup : om. B.
- eux aussi, au Christ. Le juge ordonna de mettre à nu saint Epimachus, et
- avec un tablier seulement on le pendit à un poteau. Epimachus, apercevant
. la nudité de sa personne, dit : Tu es heureux, Epimachus, d'avoir été digne
d'étre attaché nu sur la croix, comme Notre-Seigneur Jésus-Christ οἱ
- eomme Pierre à Rome. On lui déchira le eorps à tel point que les onglets
- de fer pénétrérent dans les 0s; tous eeux qui se trouvaient présents pleu-
- rérent à chaudes larmes et eurent pitié d'une telle souffrance. du. jeune
homme.
Il se trouva parmi la foule une femme qui pleurait; le sang qui jaillii
- du saint vint à toucher ses yeux obsceurcis, elle recouvra aussitót la vue et
vit la lumiére. Tous en rendirent gloire à Dieu; et ce fait inspira. dans le
eeur de tous le doute de l'idolàtrie, On descendit. saint. Epimachus de la
potence et on lui trancha la téte. Il alla avee joie aupreés du Christ
En ce jour, sainte Lucie subit beaucoup de tortures. de lempereur
Dioclétien, mais ne renia point le Christ. Elle se rendit ensuite à la
montagne, vécut dans l'ascétisme, d'une vie agréable ἃ Dieu, et reposa. en
paix dans le Christ.
* De méme, Damien fut mis à mort par le glaive pour la foi du Christ,
* A fol. 78
sued)
p. 216 a.
* B
p. 216 a.
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402 LE SYNAXAIRE ARMÉNIEN. (^66)
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Lucie était veuve, et son fils Euprépis dénonca sa mére à Dioclétien
comme étant chrétienne, mais l'ange du Seigneur la délivra des tortures et
la transporta sur la montagne. Saint Damien eut beaucoup à souffrir pour
Lucie, et mourut ensuite par le glaive.
L B ᾿ Commémoration des six saints apótres qui étaient du rang des
soixante-douze disciples.
Le saint apótre Stachys (Stacháos) fut sacré évéque de Byzance par
"André, car i| avait été son disciple; il convertit les foules à la. science
de Dieu par de nombreux miracles. Il fit construire un temple à l'endroit
appelé Narciopolis', y convoqua les fidéles et leur précha toujours la parole
de Dieu avec résignation aux souffrances.
Amplias, que Paul mentionne, fut sacré évéque de Macédoine, par les
apótres eux-mémes. Urbain fut également évéque de Macédoine. Saint
Apelle fut sacré évéque d'Héraclée. Narcisse devint évéque de la ville
d'Athénes. Aristaphyllos fut sacré évéque des Bretons.
L'apótre Paul les mentionne dans l'épitre aux Romains et les salue. Ils
vécurent dans la gráce apostolique, souffrirent bien des peines pour le
Christ, répandirent l'évangile dans l'univers par la prédication et par de
1. Arguroupolis dans Syn. Cp., eol. 177.
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23 SAHMI, 1 NOVEMBRE. ^03
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grands miracles, et reposérent dans le Christ le méme jour, le 21 du mois
- d'octobre.
En ce méme jour, commémoration de l'autre Epimaehus qui fut martyrisé
^
à .hHome. De méme, martyre de Julien, Cronius, Macaire, Alexandre οἱ
ireize autres martyrs, leurs compagnons, qui moururent par le glaive et
les flammes à Alexandrie, par Déce. De méme, commémoration de saint
Georges, de Chypre, qu'on appelle aussi le Chauve.]
Le mois de Novembre a 30 jours.
23 sauui, 4 Novembre.
Le premier [jour de novembre], histoire des bienheureux médecins et thaumaturgn
qui n'acceptaient point d'argent, Cosme et Damien, et de tous les autres. saints,
Ill v avait une veuve du nom do Théodoté, pieuse et eraignant Dieu; elle
- avait deux enfants, Cosme et Damien, qu'elle éleva dans l'amour de Dieu,
etl une conduite pure, et auxquels elle hit apprendre les lettres. et l'art
de la médecine. Or ce n'est pas des hommes qu ils apprirent la médecine,
mais ils recurent du ciel, par le Saint-Esprit, les dons de guérison, en méme
temps que cet ordre : Ainsi qu'il vous a été donné. gratuitement des grráces
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A04 LE SYNAXAIRE ARMÉNIEN. [468]
* A ἐν 78 ap] pdolilgbp quidluu ql “παι Ll. qs peli β εἶμι, ns duh δι μη υἷι uin bn
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* A fol. 78
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upuinncfpudi, B.
de guérison, de méme vous soignerez gratuitement toutes les infirmités et
maladies, non seulement celles des hommes mais aussi celles des * animaux.
Ils parcoururent donc, selon la parole évangélique, toutes les provinces
et les villes et. soignérent les malades, non point par des médicaments
et des onguents, mais en leur imposant seulement les mains au nom de
Dieu. C'est ainsi qu'ils rendirent la vue aux aveugles, la faculté de marcher
aux boiteux, la santé aux infirmes, chassérent les démons des possédés
et guérirent toutes les infirmités des hommes. Ils n'acceptérent absolument
quoi que ce soit de personne, ni des riches ni des pauvres, et accomplirent
de cette maniére l'ordre du Seigneur : Vous avez recu gratuitement, donnez.
gratuitement '.
Une femme du nom de Palladia, qui était malade au lit, avait. dépensé
tout son avoir en médecins et n'avait pu obtenir la guérison d'aucun d'eux.
Ayant entendu dire des serviteurs de Dieu qu'ils guérissaient les malades
sans médicaments, elle s'empressa d'aller les trouver et les pria de la
guérir, elle aussi, par leurs priéres. Ils guérirent la femme, selon leur
coutume, par la priére. Elle prit trois oeufs de poule, alla remercier les
serviteurs de Dieu, fit jurer Damien d'accepter les trois ceufs. Le bienheu-
1::Matthi 3958:
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[469] 23 SAHMI, 1 NOVEMBRE. 405
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reux Cosme, venant à apprendre qu'il avait accepté une rétribution, en fut
beaucoup attristé et ordonna qu'à leur mort, (son frére et lui! ne fussent point
enterrés ensemble. !
Les saints aecomplirent encore d'autres innombrables miracles dans le
pays, ' et Damien reposa en paix, et obtint la couronne impérissable du
Christ.
Saint Cosme continua l'euvre, non seulement dans les villes, dans les
bourgs et les villages, mais il opéra des guérisons, par la gràce du Christ,
dans les solitudes méme, sur les hommes et les animaux. On accourait à lui
de toutes les provinces et nombre de. gens le suivalent.
S'étant rendu dans un endroit, il. y rencontra un echameau brisé, couché
par terre; il le saisit de ses mains et le guérit. Aprés avoir accompli beaucoup
de miracles et de guérisons, il reposa, lui aussi, en paix dans le Christ, et
fut associé à tous les saints.
La population se demanda od il fallait déposer son corps, car, à cause de
l'ordre du bienheureux interdisant de l'enterrer aupres de son frere en raison
de la rétribution que celui-ci avait acceptée, ils étaient hésitants, ne sachant que
faire. Mais, tout à coup, arriva le chameau que Cosme avait geri, et, parlant
un langage humain, il dit : Inhumez ensemble les restes de saint Cosme et ne
les séóparez pas de ceux de son frere, ear. Dieu a révélé à Cosme au sujet. de
PATI. On. — T. XV. F. 3
A fol. 18
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A fol. 78
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A06 LE SYNAXAIRE ARMÉNIEN. [470]
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Damien que celui-ci n'a pas accepté la chose en qualité de rétribution,
mais à cause du serment que la femme avait fait en la puissance de
Dieu. Ce qu'ayant appris, la population fut remplie d'enthousiasme et
rendit gloire à Dieu qui avait révélé aux hommes par la bouche de l'animal
* A fol. 78 les miracles opérés par les saints qui n'acceptaient point d'argent. Ils
ves inhumérent ensuite, avee psalmodies et bénédietion, saint Cosme auprés
de son frére saint. Damien, à l'endroit appelé Phéréman.
Un homme qui moissonnait son champ, étant abattu par la forte chaleur,
était allé s'endormir sous un arbre, la bouche entr'ouverte. Un serpent,
sortant de terre, pénétra dans la bouche, s'introduisit dans l'estomae et se
mit à lui ronger les intestins. L'homme, s'étant levé aussitót, aecourut
au tombeau des saints et les implora avec des larmes aux yeux. Le serpent
ressortit immédiatement par la bouche par οἱ il était entré.
Un autre, de la méme localité, voulut entreprendre un voyage lointain ;
il conduisit sa femme au tombeau des saints qui n'aeceptaient point d'argent,
et la leur recommanda, en donnant à la femme un mot d'ordre : Si quelqu'un
l'apporte ce mot, viens vers moi avec lui. Le démon ayant eu connais-
sance du secret, une fois le mari parti en voyage, prit l'apparence d'un
homme, se rendit auprés de la femme et lui dit : Ton mari m'a envoyé
pour que tu me suives et que je Uemméne auprés de lui; il lui commu-
niqua le mot d'ordre. Mais la femme π le ecrut pas, jusqu'à ce qu'il
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23 SAHMI, 1 NOVEMBRE. ^07
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point d'argent, en touchant le tombeau des saints, de ne pas lui causer de
mal en route. La femme, se confiant dans les saints, le suivit.
Chemin faisant, 11 bousculait. continuellement la monture pour la faire
" tomber et causer du mal à la femme. La femme, apeurée, se mit à prier :
- Saints qui n'avez jamais accepté d'argent, aidez-moi. Les saints lul appa-
-rurent montés sur des chevaux blanes et lui dirent : Ne erains rien, nous
—me t'avons pas abandonnée. Le démon, en entendant la voix des saints,
— disparut. Les saints reconduisirent la femme chez elle et |ui dirent : Nous
sommes ceux à qui ton mari t'a confiée,
Non seulement les OS, mais le nom et les Images de ces saints ne cessent
as de faire d'innombrables miracles jusqu' aujourd'hui.
La féte des thaumaturges Cosme et Damien qui ne recevaient point
Bn argent se célebre le 23 sahmi, 1 novembre,
! I y à encore deux autres fréres, Cosme οἱ Damien, ézalement médecins
atuits et thaumaturges, qui furent. martyrisés le! - juillet
2L [B ' En ce jour, furent soumis aux tortures et moururent pour le témoi-
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"gnage du Christ les saints martyrs Césaire, Dasius, Savinien, Agrippa,
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A08 LE SYNAXAIRE ARMÉNIEN. [472]
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gh nauph : Uc μενηπι ὃ πηπριμΐιορ, la. upuntanplop: [uoubgun. pl nun la ng lpapuug
qupáncgulili] qna p. p[onnnop: Sununnngh, gp duducadeg | udanpquiiop: | mui
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b puaplgaglu] μεν δεν ἔιινῃ, Ipu[ub] gm ἡ μεν μας la. Guplgulli mdqpi. la. inp-
4 d puppim c] d papi 9 ιεἶ, B — Spha] untpp add. B — Ulgphaphnup] Ulnnup B
Il ὃ Ub bd μενα παν} μι. ung np phu hnuu add. B ll 6 d baunnu] Alban [inu B l| (i
“μεμα {1 b “με ΠΊΠΕΊΗΤΕ Β ll S8 HHEHE [ugcnp[ii] uppnyhi B ll 9 qp Hbhug] ἡριμϊήι
Uuinniónj B.
Adrien, Basilien (Vasilianos), Saba et le jeune saint martyr du Christ, le
guerrier et bel enfant Thomas, avec une multitude de compagnons, qui
étaient au nombre de trois cents personnes, confesseurs du Christ, à Damas.]
* 24^ sauur, 2 Novembre.
Martyre des cinq martyrs Akindynos, Pégasios (Pzgatos), Aphtonios (Aptonos),
Elpidiphoros, Anempodistos.
Les trois saints martyrs du Christ Akindynos, Pégasios et Anempodistos
vivaient en Perse, aux jours du roi Sapor, l'adorateur du feu, sous le régne
du saint empereur Constantin le Grand. Ils étaient de foi chrétienne, vivant
en secret dans un endroit ou ils enseignaient la parole de vie à ceux qui
venaient les trouver. Quelques adorateurs du feu les dénoncérent au roi
Sapor et les conduisirent en sa présence. Le roi leur parla avee beaucoup
de bonnes paroles et des menaces, mais ne parvint pas à les détour-
ner dela foi du Christ; par contre, les saints lui répondirent avec mépris.
Le roi, irrité, ordonna de les pendre à un arbre et de les frapper vigou-
reusement; lorsque les bourreaux se lassaient, d'autres prenaient leur place.
ΝΥ Αἰ CET ΡΣ ΡΠ ind C.
24^ SAHMI, 2 NOVEMBRE. A09
dui Auli pili] ps pápti in [u pr ui pli, la ἡ{μπη υἷι μι lif p : A μμ}-
algun. lingui "Polish uupfinuli qqbnnnmcp, μι. οι ghnuwu l [aapurliugh :
b. reapaliun [pugna] ghnum uin uil uippuitfili, l. * inluliui qnum Ll $uidp, ἔνε. * ^ fol. 79
- umcppph: {πὶ δ)ῥΐν aibi las puppi fo uoun Un ampia qma [dps ὅμως 7
glow lplpu pl dui dung, li guia ! ΠΣ uimuigliu] Ap. pg Ll μι dn lla Aul
ΠΤ uin. inui. Epp, L Ala Sui unmup[á uin un p μ ς δὲ npp [nol gau (ul "
ματι μέρη νι Sun unmug][rh I ἐμ λυ : l. gunqopll, uppngli ll npminm di, b. lali
ulhiápla. . μι. Lala. uii l dlipinm Jefa linpiiSun un[iglu, μι εἰναι Sploimnulu ΠΊΩΝ
qubngu [n [oco Sui unimuglnghi :
0 b. inui quneppuli " inn ἧι df dl inpacá LE] ljm.n p μι ym gopi upuio iil rl
lhupu[lip" qh Lplihp upuig gll dn lingui unuipiur&liug qalinu | phurg unis li qUa-
, annis Lic uin duidui(l ἔμπα αι pli ljpsuriliguil Ll $m pli gb pun li inmclilo ψ [^ :
γε upinidinlur qoid DUupnon [na Spuidunluug la plnmapp 2" phu luiniurqu ΣΌΣ
᾿ἄμῆ μι Suiplgui μι wiplihl ghppoliutis ΠΟ ΩΣ μαννα χαἷι, Ll Buighigui diis Ll ΓΌΩΝ
i! liqui pi] Iba p B — lplicligun. ling] Ll inlugliul add. B ll 2 la linis qhnuiu μ
: luii] μι ΓΤ ghnum b |l 9 qup] punuponi [HERE add. B 4 um rephl uoll[ip
» add. B I! 4 uipuip]i l lio] lion p B Il 5-3 li lila Suh "n ζει uinum " Polio]
^b. unus wplihla | luin Sub] Ipunpuipn, la [ἴιδ ορῖ, luum n, ups lig uh lbdiguihf dn
mnliuliui] qugrhshihul! pirqnedp quii unimuig[rh l Fplinnu, ph nu la. ap nili " ΓΟ τ npe
uihun hi Ep lupini B.
4
D
^
EA
On leur mit du feu sur les plaies. Le Sauveur leur apparut vétu de blanc et
.. les délia des chaines.
T On les mit de nouveau en présence du roi, qui ἡ à leur vue devint muet; * ^ fot Ὁ
les saints lui déliérent la langue et lui rendirent la parole, On les étendit sur 4
un lit de fer chauffé, qu'on saupoudra de poix et de gomme pulvérisées.
Une voix du ciel se fit entendre à eux : Vous ótes heureux, mes serviteurs
fidéles. Ceux des idolàtres qui entendirent la voix erurent au Christ. Pendant
— que les saints priaient, il se fit un grondement de tonnerre et la pluie se mit
— à tomber; celle-ci servit au baptéme des néophytes, qui apercurent des
anges vétus de blane correspondant au nombre de ceux qui avaient eru.
On conduisit les saints dans un grand édifice, οὐ il y avait des idoles et
|. du feu, que les Perses adoraient, pour qu'ils se prosternassent devant; mais
ils élevérent leurs mains et. priérent Dieu, et aussitót les idoles t mbérent à
7 Verre, le feu s éteignit et l'édifice s éeroula.
Sapor, fort irrité, ordonna de chaulfer trois bassins remplis de plomb,
LJ et lorsque le plomb fut fondu, on jeta les trois saints dans les trois bassins ;
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410 LE SYNAXAIRE ARMÉNIEN. [A74] Ὁ
hguh B uh dpaspuph ε Ee plas Gphpzurly Sink gpnugnjg — bpphe διῇ
glpininianiquhi, Ll dh nilli Ι ΓΟ ἢ 4 pet uilinili Ep Unna inbuliwui] qupulisl-
[bi Suicanmug pi fpfannnu :
tx guo o Ue didunkngh: Sula aqunapny ὁ puqpap[h la. umi ib lp : Ui mdullip
von phat p Barghgph f nbqongh gughfly qifapiüfi: uppnga Ünnlnup : ?
Uc cunqua aplibh qusppisi papguariadnppuli: quipapu, bcc ghltors peatones
pla gun lingui umi fanno bp] p. Splipunulog [mulia b. SEpá[hs qánp[duhi la.
Suh] hum [y μεν διυρῖν udpngy :
E. anpduid qnan. uppiih Spuiduilaug: Suum ἡ πε [μιν qgnphgmdig: qugáugh
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βιμηπι ἣ (nd Β.
ils s'enfoncérent dans le plomb fondu jusqu'au cou. Mais l'ange du Seigneur
descendit et refroidit les bassins comme de l'eau froide. Un des soldats, dont
le nom était Aphtonios, témoin du miracle, crut au Christ.
*^fo.7) — On le conduisit aussitót hors * de la ville et on lui trancha la téte.
v9 b. NO ; : 3 : :
Quelques chrétiens inhumérent au méme endroit le corps de saint Aph-
tonios.
On emprisonna ensuite les saints dans des peaux fraiches de bétes à
cornes et on les jeta dans le lac. Saint Aphtonios leur apparut dans le lac,
accompagné de trois anges qui déchirérent leurs peaux et les transportérent .
indemnes à terre.
Lorsque le roi vint à l'apprendre, il ordonna de trancher la téte aux
quatre beurreaux qui avalent jeté les saints dans le lac, sous prétexte qu'ils
avaient lié les peaux mollement. 115 crurent au Christ avant d'étre décapités.
Un prince, dont le nom était Elpidiphoros, s'étant opposé au roi, sortit
de sa présence en méme temps que d'autres princes et ils se convertirent
au Christ; tous ceux qui crurent furent environ mille personnes.
[475] 24 SAHMI, 2 NOVEMBRE. “11
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Daphuhg b ζπι μῖν να. ἱμινιπιιηρίνῃ μῖν, qphffago: [n phiuchg wn. ipjnnnma [i bmbdphpp f. :
1 pplomntl; pan] Spisidiigluug lplip Supp qiosáuig add. B || 5 βιωμηδιιῖι νι] Bspgqiwkp
B || 6 βιμήμει α μἿ,} uipipurgh ΠΣ ΡΠ με εἷι να ρα om. B || 9 Dunp hinqun om. B || 10
npujlu] Lp, b iJ 11 Lu qu om. B l| 16 upiipliu] uppngh add. B I 1^4 'bnglid pip] F] μι
lud]. I add. B.
Sapor, craignant la multiplication des chrétiens, ordonna de trancher
la téte le méme jour à saint Elpidiphoros et à tous les autres, à l'endroit
nommé Irinso.
Saint Akyndinos dit au roi : Ta mére a bien fait de t'appeler Sapor,
car ton nom se traduit le pere des démons. Le roi fit venir sa. mére et lui
demanda : Est-ce vrai ce que disent * les chrétiens condamnés, que mon
nom se traduit le pere des démons? La mére lui répondit : Ils ne le diraient
pas s'ils ne le savaient pas. Il se leva du tróne et frappa sa mére jusqu'à la
tuer. Sa mére erut au. Christ aussitót et dit aux saints : Ayez pitié de mol
et priez Dieu pour moi, car comme vous le voyez, je ne l'ai pas mis au
monde comme le pére des démons, mais comme le démon lui-méme.
Le roi ordonna d'allumer un brasier, et d'y conduire les saints. Akyn-
dinos, Pégasios οἱ Anemphodistos pour les jeter dans les flammes. Les bour-
reaux ne purent, à cause de l'intensité des flammes, s'approcher du feu
pour y jeter les saints; les saints, voyant que les bourreaux eraignaient de
s'approeher du feu, les eneouragerent dans la foi, et ils erurent au Christ au
nombre de vingt-huit. 115 firent le signe de la sainte croix et se Jeterent eux
aussi dans le feu; ila terminérent leur carriere dans le Christ, le 2 novembr
4 fol. 80
rr à.
* A fol. &n
A12 LE SYNAXAIRE ARMÉNIEN. [476] 1
b. lip ligul amqbp uppngh npujlu ijigpol[h np lp ph iip] phu, li [jg inihi ,
uim our minm dlaudp iid : !
Ouqud unc Ipainmpligurh upnil l ΠΣ uppunEl, untpp Buipinfipnuph li '
* ^ fol. 80 UL pin un ^ Uunplinu, E oanpu[nu, εἰμι {ἐπι U'un [hinu, Illbulinu [ι. Un ppuliEnu,
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luinanlin [mu, Smp[nulinu Ll uu" ἘΠΕΊ {Πρ ph inui E 5 |
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puis] μι. Εἰ με δι μι uiuiplpacungp 1
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1 Lb. 11... ἐπ κημῖι εἷναι ou Sninni [6 ἔτει ρ. ΠΩ om. Ὁ Il 4 L Ubpunin]iu] L puppi Übpuu-
was B1 Smp]. Ὑν μη {κε ο {{νινη hu, Urmnpunnlsu, lc wg umqip deqei[mjfo: mp. qp
fungi. fpnmupbgurh: mnuigurhop. iuf "ftp|umnu] add. B.
6 uppngb] uppmg dfpehgh B. — Gregpnlanpi]: Eupalpiuprupi: B. || 8. Ungu -.- "hapefg]
Un ppu uqunp]d Epis μην Εἶν "opup B. — Ulfo[iu] bp. Fufwlpupm: add. B. || 10 μμημι
gini]un B ll 12 quencpu] L duiduliulqu B — Umi hiuhinu]] uppny dbSph add. B.
Les àmes des saints brillérent comme des éclairs montant au ciel et
l'endroit fut rempli d'une odeur fort douce.
En ce jour, moururent par le glaive à Sébaste, sur l'ordre de l'empereur
*A Dor so Licinius, les saints martyrs ' Atticus, Eudoxius, Agapius, Marinus,
ED.
Océanus, Styrachius, Cartérius, Tobie (Toubianos) et d'autres saints martyrs
avec eux.
25 sauui, 3 Novembre.
Martyre des saints Akepsima, patriarche, Joseph, prétre et Aeithalas, diacre.
Ils étaient persans, du pays de Perse. Akepsima était un vieillard de
quatre-vingts ans, fort riche, qui élevait un orphelin de six ans. Un jour, le
jeune enfant, en lavant la tóte du bienheureux, lui dit : Heureuse cette téte
chauve qui va étre martyrisée pour le Christ. L'évéque eut une grande joie
à l'entendre.
Il vivait aux jours de Constantin le Grand et de Sapor, roi idolàtre
des Perses. Le chef des mages, ayant entendu parler de l'évéque
᾽ν δ πὸ }ΛΠὋΜὋυτ. -.-.
25 SAHMI, 3 NOVEMBRE. 413
uil. "μὴ upurgiililiu uipliuilguilii μι. ILI : b. ila d μα hulinupnuh uia . T'p[una-
liliun Lá [78 "p[nnnu purSuiluquiuplan, μι. no quiphiquilil ΠΩΣ μι ns gSncp : b.
puiduiglium inquilinhi Ügupulunpu Ll (id imuiiglig f gunrng SMipncdupi, La Sulbin
appen ap RE gualug :
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b. ADHERE inuipiuili gpirSudua la Ond[uld . [μι luu liu Ep Sip uiduig mddulihg :
1 b. ns Sun uiilgun. dnquplan p Ügupuunpup, xli ]uonmduhiligua. q'Pp[iinnu la quligh-
duihiliuig gurliunnncuisy upuiounuidnicliu lluipu]g H b. uisu Suip[r qo [lpochut μι
ἡ υἷι dipl d[iisla. Ραμα! nulllipui]l : b. Sullip ei θαι με uiplihla gli l pian ph
uppn (t Ulihupidun, :
b. PHI inuipuili “απ αι}! inquilini ΠΣ uniplqpuncuiqhi, Ll luu Spp Ep
uui duplo H b. inpduid Ll n» gli Ipynpiuig[i giipànc quii, quiliuinncuud dn[npmi -
poss [pha Ipnuphgp galinu [πὶ mnnunu lv ! ipn iii einp la αν μη [ι πι da[r.
Ll Tuin l i[lpui ἵνα μαι ΠΡ lplpmnuurlip, la piopobgph qup urpialil fllii αὐ νει ql
4 μη 1 τα ἢ μι B || fi mulia] Eopdurhuuhifg B || 9 upurounurdnclu] lnurupuro inimi TET B
Il 18 quium ui dninprc [sd] quiin umi dct B || 15 linpui om. B
Akepsima, le fit venir auprés de lui et lui dit : Adores-tu le soleil et le
feu? Le saint évéque lui répondit : Je suis chrétien et pontife du Christ; je
' ordonna de
n'adore ni le soleil ni le feu. Le chef des mages Agarakhors
lorturer cruellement le saint vieillard, et on le jeta, chargé de lourdes
chaines, en prison.
Un des saints lui dit : Donne des ordres pour ta maison et tes biens.
ΠῚ lui répondit : Ma maison et mes biens, c'est le Christ. Je n'ai en ce
monde ni maison, ἡ ni héritage.
On présenta ensuite le prétre Joseph qui était, lui aussi, un vieillard de
quatre-vingts ans. ll ne céda lui non plus au chef des mages Agarakhors,
mais confessa le Christ et blàma le culte athée des Perses. On le frappa
sur le dos et sur la poitrine à nu, jusqu'à mettre les os à découvert. On
le jeta, lui aussi chargé de lourdes chaines, en prison avee saint. Akepsima
On présenta ensuite au chef des mages le diaere Xeithalas, qui étall
un vieillard de soixante ans. Comme ils ne réussirent pas non plus ἃ h
convertir à leur erreur athée, ils lui liérent les mains et les pieds sur une
planche et le presserent fortement; douze hommes, assis dessus, tirérent
sur la corde jusqu'à disloquer toutes les articulations du. corps. |ls le
|. Syn. Cp. ᾿Αδαρχόσχαρ.
* 4 fol. 80
* V fol. 8S0
AU LE SYNAXAIRE ARMÉNIEN. [478].
pong ghincungh: Buihguii ε Us Sup γηβαμψμιρ ἱμωμ μα ῖν be upliph f gua plo
appe Vlad, b Gmulspar ε e qbp[a mida βπηψῖν hmmm agna pauquiiop
fr μεν [e umi] lc e aan. lc fr ibplg fc 5 e Sundphiplanro iunio: miungh ppa-
mn :
bn dan bp ανδανῃ, φήνη ἦν f prope la Supgurbl [cin bl; [o pugno Ἰήνη κι θι Εν. s
ΛΑ Pol 80 cui pani 5 Ui amp Mpeg longi: paulus wopnaliE[h * Ll. p punnn-
lup bdp s c quil pap] qnin la. ppp. ϑωηνη μην ἡ διιην μῆνιν Ἰμνη * ls
um ppl: Ülifufa[idus ucuhilug ἡφπη ἵν [np lac qisupáhi la. quulkpui Sup. [mnnplag[i
La. pli wipimupu s V mq Boda ἢ βινινῆνινς, μήν νει, [pap : Ui um μμῖν Ugp-
Bosui uipupd. (lug 5 Ue ampulla β΄ βμιημεερῖν Upmnen]hg μι πιξρ, be Eplpaph 10
lpuupuliop μα μη [ν qhpljmuliilh fr pa, la. [Beh frm μιν ρινιν [eg :
b dpa fo ιινι μινινεινῃ ίνειη!. urbi Blur fim, quien. [r qpgbpp imbEp: qumppul
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b dan [lg dung lqngloug qmi dngquilanhi puruip][rhi, la. pim d guilfu. nj Ipupung
qupánigubh qumqpuk : Us dpepukgph qujepuonp be ppedp pepabgph: qunua, bx 28
MAR . -— Κα
1 [onp φβῆιπε δ 1.1 τοηπεπιὸρ Οὐ μι. minpgh B || 6 ἡ P plimni] gurcunnu [plug B
ll 7i Er[pl E['? P b Il 9 liuius] jb add. B — Up] ἵνα ἵν ἐπα uhijuou μι. add.
B Ι] 10 Üpnuudhi] pinu] B Ι! 12 nuin Ot. B 15 quocppuli] μι. dnqui[Ewug uiu
pp[emohibugu qh. puplqnslugkh qium add. B
liérent ensuite avec de lourdes chaines et le jetérent en prison auprés des
saints Akepsima et Joseph. Ils les abandonnérent en prison, ainsi enchainés,
pendant trois ans, exposés à la faim, à la soif, à la nudité. Les saints
souffrirent pour l'espérance du Christ.
Trois ans aprés, on les fit sortir de la prison et on leur demanda si,
aprés de si grandes souffrances, ils reniaient le Christ. Les saints vieil-
E 80]ards criérent tous la méme chose : ' Nous sommes chrétiens. On les
—. enchaina de nouveau et on leur brisa le corps à coups de gros bàátons.
Saint Akepsima rendit son àme. On lui brisa le corps et les os en menus
morceaux, et on les jeta dehors. Saint Joseph tomba à terre à moitié mort.
Saint Aeithalas gisait immobile. On les transporta dans un char à la ville
d'Artavil, et on les jeta tous les deux, chargés de fers, en prison. On les y
abandonna pendant six mois.
Une femme fidéle, du nom d'Hézandoukht, emmenait les saints la nuit
secrétement chez elle, les consolait beaucoup et les reconduisait à la prison.
Aprés six mois, le chef des mages de la ville fit venir les saints en sa
présence et, malgré tous ses efforts, ne parvint pas à les détourner. On les
pendit la téte en bas et on leur brisa le corps à coups de gros bátons, ensuite
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| [479]
24 SAHMI, 2 NOVEMBRE. 415
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μιν uin uil : b. p inl ngli ΠῚ. oun. δια μι. μι. L dunl δ μι να gui, μι
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b. gan pugno duiduiuliuig qui μαΐι τη ει lo]uupp uppngh . μι gupaninncudlpuil
qii]ui lp] ilo dg iumnupuidi l Poggi, μι. ulli dliuuupEu upurin m rh μι din unn-
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1 ]ingiiqnjhi] Bluqnih B-..2 qhnum] qunm ppulh B — hingu] prlirmebib bat B
3 mulli] inui B | 5-8 με qan lp] ee. gpueng qq E om. B || 9 puri ὃ om. B
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upuishb: dupanfpru[rh, np punmuphegan μαι qim guppmpureugh [i dbpos [omsb B.
14 ΠΝ, uiprp ig]. b.
on les jeta dans un fossé trés profond. On y conduisit de force des chré-
— tiens et on les obligea à les lapider. Ces derniers prierent Dieu de ne pas
leur compter cela pour péché, car on les conduisait de force pour les lapider.
C'est aimsi que les saints rendirent leur àme à Dieu.
Trois jours aprés, il se produisit un grondement de tonnerre et une
pluie violente se mit à tomber, les pierres se dispersérent, et les corps
*" des saints disparurent; on ne sut jamais si les corps furent enlevés par"
les anges ou par les hommes. A cet endroit poussa un arbre de myrte; cet
arbre existe encore aujourd'hui, et ses fruits et. ses feuilles sont un remede
pour tous les maux.
Bien longtemps aprés, les restes des saints furent révelés; les précieuses
(étes des trois martyrs furent transporlées à Byzance, ou elles sont. trés
honorées et glorifiées. On construisit un temple au nom des saints Akepsima,
Joseph et Aeithalas. Leur commémoration est eélébrée le 3 novembre
En ce jour, mourut sur la eroix, aprés de nombreuses tortures, saint
Vincent, le diacre, par ordre du Juge Dadianos, aux jours de l'empereur
Maximien.
T
fol. 81
a.
fol. 81
* XA fol. 81
rne
* A fol. 81
nob:
^16 LE SYNAXAIRE ARMÉNIEN. [A80]
[B I- Lu quiu mrnen iom] upuilisl lang uppn (i "Enpqui gopur]wpp Ll lunau-
Ipannfip inudwuip[ih Ur ! ἢ μημμι : b. iioii] lnc upinnu[ uiouillipin] uin uiplipngli :]
Uus] "9 μι. "nib plip] ,» 1 d] pus uiprhinc B [ca uppniScngh lu plu, 1
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Spr pro pfo: fep, hao p Uipliurinil: quumuncnplz nid. prlduquunlaug
ng mquugun. qr p[uinna $e mM góp quanh los quapinlicurimdub: la. ἡμίν
impp puupunbu: prac: ud nlqui ἔνα. Tu [unmraslusg, ba. Ip [ubg pis p. fli boli [ulibnp,
ba paupe [o lana, lo. bplg pligpunlpus. * unnmegpho [i depu, [rpng, lo- igmgph
gopu qud pha dep purqup[h Ue cmapbu dul: Suplpslbph: poquppndp
quarua [a ira "Pp fana. o saqpaglig Unna la. ng np. lana qduapd[li inp quiio-
plos « e amp lu [5 prapuphi [rmi la bor ipli qbpuibibh Smp τ ὁ
Ἱνη ἤν και la. ἢν dri] Suciimrghg ples ph hifi [y φινι μἶν, npn uhinch Ep
Bosh? lac ien ριιμιημειρ εἶν. fruar 5 Ue anarbbeg[rh lplinploah: amp. lpalungh
qéngho [n plug um. Uninmaus, Ungbdplpp b :
3 d pogupurhm fct] Id pnella B — ἢ μ εἷμα] ἤιε pleb, Β I| 4 upup[omn] ln urquioin
b ll 5 Uhcpbhuu] plea B i 10 b. τη τας τι ἢ "un quihiopphnugh om. B ll 13 un ααἷιη κῃ [1.]
ui qo[db qni add. B Ι] 14 ingbdphpp 'H] μι. lush h9 add. B.
[B On fait aussi en ce jour la mémoire des miracles de saint Georges,
le chef militaire; c'est aussi l'avant-féte de son temple à Lydda et la commé-
moration de Quartus le disciple des apótres.]
26 sauui, ά Novembre.
Martyre de sainte Cyrene.
Aux jours de l'empereur impie Maximien, vivait dans la ville de
Tarse la sainte martyre du Christ Cyréne, qui, instamment pressée par
le juge Marcien, ne renia pourtant pas le Christ. On lui rasa les cheveux
de la téte et les sourcils, on écrivit sur du papier fin des propos lascifs et
outrageux, on mit dans ce papier sept pommes et on le lui attacha au front ;
on la fit * asseoir nue, la taille entourée d'un tablier, sur un áne, et on
la promena quatre fois à travers la ville. On fit venir des jeunes gens pour
frapper la servante du Christ avec des verges d'une certaine plante, mais
elle pria Dieu et aucun des impies ne s'apercut de sa nudité. On conduisit
la bienheureuse à la ville de Rhosas et on l'y jeta dans le feu.
On jeta avec elle dans les flammes une autre femme fidéle, dont le
nom était Julienne et. qui était de la méme ville de Rhosas. Les deux saintes
femmes rendirent leur àme à Dieu le 4 novembre.
AUN Be "m^ u^ doses IN : n Wed -— 9 Ἂν ἜΤ ὙΠ ᾳῳ- ἜΤ 4
26 SAHMI, ^ NOVEMBRE. 417
quá mucnem dwpp uiqui[ulingl Unión, UV unnpnliu, :
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᾿ ηἴμωῃ, β΄ ouenadag[ronuophu, los quib. apiaplou qrpncinnp upaplizin pc: foi
npncd udin Ep Cm uh :
bs qhph bpplu [Κι μι, bpailinio: Puma, qup [o ibpupspulis: llpp[riani
loli nphigun., la. aimcuhiligun. P'up[rcqui, la. dun. gb f]ludp. npalzu: up. du
Bir pog any Poggeipuli
| Uc dan: duidulualpug nba; {γ΄ είν νειν, lpulabiha Panu[ro quip dj! op. up
30 bL. vbpp[ib ep p dwhpg L^ dpi Eos Tbndeshun be mp ifa Sup nbauiblp
gprpph n[ lih Ep Pup] qu, μι ppl upiiindliuig lpulhliqn(h Puu[nilinuf dn {ας μὰ ph
iplum uhi {5 ἱνήνμνεινῖν Με] νη να ιν ἥν, li uunnn[n. la. naquindlun]lop. Supguill μὴν :
lul, linpiu ulilibui qnmanu ling ]inndualiqun. Lp. . d aul uin li μαι quiu ΩΣ
[org b 3p ἡννῃίς le pcm lani Sud qb [pud [od -
1 U'ainpnlu,] ΠΡ μια μα ἔσει! B l| 2 inp] lida B ll J dp Ep om. B — quiu l1 quiuphi
Β Il 5 npncá] nmn B ll 6 Puulnup] Puu]uinup B SF lpupupulius] lilt B | ri iunii p]
ra add. B Il 9 Pun[inu] Puuuinu B.
En ce jour, vie de la servante du Christ Matrona.
Cette excellente femme était de Perge de Pamphylie; elle était mariée,
et elle avait une fille unique. Vingt-cinq ans aprés, elle quitta sa fille et son
mari et se rendit à Constantinople, aprés avoir recommandé sa fille à une
vierge honnéte dont le nom était Suzanne.
Elle se rendit au. couvent du bienheureux Basianos (Vasios), sous les
apparences d'un eunuque, s'y fit moine, et prit le nom de Babylas; elle
se mit à travailler comme un homme avee beaucoup d'ascétisme, à l'égal
des autres freres.
Un certain temps aprés, le bienheureux Basianos vit dans une vision un
homme qui lui dit : L'eunuque qui se trouve dans ton eouvent ὁ est. une '
femme. De méme un autre higoumeéne du couvent vit dans un songe que
Babylas était une femme, et alla en rendre compte au bienheureux Basianos.
Ils firent venir Babylas seul, dans une piece attenant à l'église, et l'in-
lerrogérent avee sévérité et menaces.
Elle se jeta à leurs pieds et avoua : J'ai inventé ce moyen vis-à-vis de
mon mari, pour qu'il ne me retrouvàt plus et qu'il ne me fit pas sortir
du couvent contre ma volonté,
* A fol. 81
v".
& fol. 81
A18 LE SYNAXAIRE ARMÉNIEN. [482]
hulj lpuiili nq Puu[niinuf qnequapliluu] gluu l popuph bdku[uu, Ll. gploug
[n4 um. ágluucnp Incun dup iuiugh 2 inpduid gli, uin duidiuili iin] l
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Le bienheureux Basianos l'envoya à la ville d'Émése et écrivit une
lettre à la vierge ascéte, la mére religieuse du monastére. Lorsque Matrona
y arriva, l'invention de la précieuse téte de Jean-Baptiste eut lieu aussitót
dans cette ville, et Matrona, prenant une partie des saints restes, l'appliqua
sur les yeux d'un aveugle qui recouvra immédiatement la vue et vit la
lumiére.
Aprés des années, son mari, ayant appris quelque chose à son sujet, se
rendit à Émése, mais Matrona, avertie, s'enfuit à Jérusalem et de là au mont
Sinai; de là elle se rendit ensuite à la ville de Beyrouth (Biuriton), οὐ se
trouvait l'image sur bois du Seigneur, qui, percée par les Juifs, rendit du
sang et de l'eau de son cóté. Arrivée là, elle fixa sa demeure hors de la
ville dans les ruines d'un ancien temple d'idoles. Lorsqu'elle se mit à prier,
* A fol. $1 les démons qui habitaient * les ruines du temple se mirent à célébrer les
E oflices; elle s'en apercut et les chassa par le signe de la sainte croix. Elle
y aecomplit sa vie de vertus dans un grand ascétisme.
Lorsqu'elle était tourmentée de soif, elle sortait dehors et humectait ses
lévres et sa langue dans l'herbe tendre; ensuite elle creusa la terre de ses
mains et il en surgit une eau vive.
Un jour, le démon prit la forme d'une belle jeune fille et engagea
- [483]
26 SAHMI, ^ NOVEMBRE. 419
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16 inbu[iqu 07H. B I| 17 inihi] ἥβειπ ῖι Β.
Matrona à cesser la vie ascétique et à rentrer dans la ville, mais il ne
réussit pas à lui faire quitter cet endroit. Alors le démon prit l'apparence
- d'une vieille femme effrontée, l'intimida par des menaces et dit : Bien que
ἢ
: je ne t'aie pas vaincue dans ta jeunesse, je t'ai fait pourtant endurer bien des
d souffrances dans ta vieillesse. Un jour qu'elle était en priéres, trois hommes
. &pparurent derriere son dos, faisant des génuflexions répétées pendant
— deux heures environ, et ils lui dirent : Prie pour nous, servante du Christ,
— ear, nous aussi, nous prions pour tol. Et ils disparurent.
) [Matrona] convertissait beaucoup de femmes paiennes à la foi du Christ;
L|
elle les envoyail à l'évéque, pour les baptiser, et celui-ci les admettait ensuite
au rang des religieuses, et elles pratiquaient ' une vie de mortifications *
avec la servante du Christ.
Les idolàtres menacérent (Matrona! de la brüler dans les flammes, elle
ΕΝ
leur répondit : Vous n'avez qu'à venir et je vous proeurerai du bois et du
feu et vous pourrez me brüler; je suis préte à mourir pouir le nom du
Christ. A ces paroles, ils s'en retournerent pleins de honte,
[Matrona] apprit que son mari connaissait l'endroit οὐ elle se trouvait ;
ἃ elle pria Dieu de lui révéler si elle devait se rendre à Alexandrie, à Antioche
ou à Constantinople. Elle vit dans un songe trois hommes qui se nommatent,
l'un Alexandre, l'autre Constantin. et l'autre. Antiochus, Ils se disputaient
* ^A fol: 82
r* a.
A fol. 82
Ὺ Α [Ὁ]. 8 82
ro b.
* A fol. 89
nex
^20 LE SYNAXAIRE ARMÉNIEN. [484]
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ull, la. bg {διω ἷν uaa [vnu :
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τι qporqdug] quing pun B ll S PEphurhbu] Pp[uihilw B ll 9 Tpuiil nj UV'unpnhiap]
Epl Ifa B
ensemble et chacun disait : Je la prendrai pour épouse. Ils tirérent au sort
trois fois et le sort échoua à Constantin.
[Matrona] à son réveil reconnut qu'il lui était ordonné de se rendre à
Constantinople. Elle partit en. recommandant à l'évéque les femmes qu'elle
formait et se rendit à Constantinople, οὐ elle alla trouver le bienheureux
Dasianos et lui raconta tout. Celui-ci lui désigna aux abords de la ville une
hutte isolée et lui dit : Fais le salut de ton àme et celui de beaucoup
d'autres, en vivant en silence.
L'impératriee " Brianée, femme de l'empereur Léon, ayant entendu
parler d'elle, alla la voir et fut trés édifiée de l'austére ascétisme de la
bienheureuse Matrona; elle fit construire au méme endroit et à grands frais
un couvent qui existe encore aujourd'hui.
|Matrona| fit venir de la ville de Beyrouth les religieuses, qu 'elle avait
instruites et converties du paganisme au Christ; elles vécurent ensemble
jusqu'à leur mort. Les religieuses du monastére augmentérent considérable-
ment en nombre.
La bienheureuse Matrona vécut soixante-quinze ans d'une vie angélique,
aprés avoir quitté sa maison et son mari, et reposa en paix dans le Christ
à l'àge de cent vingt ans.
b.
10
15
-[485] -. 26 SAHMI, ^ NOVEMBRE. 421
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Suh np με. py Gupisuluugh: qnp. gupiig νἰηνηῖν la. "Plana! punc liqui pul
dipl ph, la uilipun. ibop&m lul inibi l [homi μι. ! iepiepulu iua pinna]
dm dll Suid plipniMHaudp. lpuinuipliguil un li ZI giquiliuliop Ll upuuililig uil l
j plos :]
[B * Féte des saints apótres Patrobas, Hermés, Lin, Gaius et Philologos
(Philogolos), qui étaient du nombre des soixante-douze diseiples.
Ces saints apótres étaient du rang et de la dignité des soixante-dix,
serviteurs et ministres des principaux apótres Pierre et Paul. Saint Lin
devint évéque de Rome; il fut sacré par l'apótre Pierre, à qui il succéda
sur le siege pendant vingt-sept ans. Saint Patrobas devint évéque à Pouzzoles
(Patioulous), Paul le mentionne et en fait l'éloge dans ses épitres. Saint Gaius
fut sacré, lui aussi, par les apótres et devint évéque d'Epheése, apres
Timothée, le disciple de Paul. Saint Philologos pareourut avee André le pays
des anthropophages, et fut sacré par lui évéque de la ville de Sinope. Saint
- Hermas fut, lui aussi, sacré par l'apótre Paul, évéque de la ville de Philip-
popolis, qui est le premier siege épiscopal en Macédoine.
Paul les mentionne tous, à cause de leurs ceuvres méritoires, dans son
épitre aux Romains et les salue, ear ils se trouvaient encore à Home à cette
poque; et ce n'est que plus tard qu'ils devinrent évéques et raffermirent. et
convertirent nombre de gens par leur doctrine et par des miracles, Gest
pourquoi, à l'époque des persécutions soulevées par Néron et Domitien, ils
subirent bien des peines, et, aprés avoir supporte d'innombrables épreuves et
enduré des peines et des tortures pour le Christ, ils moururent de différentes
maniéres et furent couronnés par le Christ]
PATR, OR. — T. XV. — F. 3, ,
221 a.
* A fol. 82
IV 6a,
*- A. fol. 82
IVa,
422 LE SYNAXAIRE ARMÉNIEN. [486]
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{ιν μιν lopi[ep[na Ep: uqgl: ufum, la uil Uilunu pumqup[i. la. Ep
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qolungeng be unpagi { dbg papi pps op E cdurlgpdp ε Dunbu: qim
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Bubun upiinpnunb qpllunnpnbis qnpncd μη δια νη. qn$uh dunnmgulph : Uc dnqn-
ipe pug sap, poospaph: junii bamiling q[mmuqqa Blmmnpriih «
bs opupu: afi ἀνα πε ας qpp[ennnbib]g unnnmousuph: [unpSpipaSm [ur op
pp p ὑπερ Spin β μαῖαι, ppp p quigoqugh: qi mdü. spajzu Bb. Eugfulinupna
be quapu npupbu. purquriaga bac mplpucungneha. ls maps ἡ lopiife pna: maugb
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gmph ε UE aman bubulpsupnohi: aufi: anim. udis Bop das fpem, lac um pp
Loqendh dilipinf: opio p[mu * fl; qfunl ph uii quicunnph: EI uinch: umpp. Uppopqni-
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1 d lpapupuihinc [dich] 1d pan Blech B T ηπι με }} εἰ φψίκιπει add. B il 4 Ib [dui n]
ljb[B uina B ll 6 Bunnni gulli] lyuinwpl pis B.
27 sauur, 5 Novembre.
Martyre de saint Porphyre, le mime.
Saint Porphyre était de l'Asie, avait été élevé dans la ville d'Éphése :
il était paien, et chanteur sur les scenes diaboliques des théátres. S'étant
rendu à Césarée de Cappadoce, il jouait de la cithare' dans la ville. Le
comte Alexandre le remarqua et prit plaisir à ses jeux et chants. Un jour,
* il ordonna de préparer le théàtre oü l'on offrait les sacrifices abominables.
La population de la ville y accourut en foule pour assister au spectacle du
théátre.
Comme pour tourner en ridicule le divin mystére des chrétiens qui
s'accomplit pendant le saint baptéme, on fit représenter par l'un des
acteurs l'évéque, par d'autres des prétres et diacres, et on leur présenta
Porphyre, comme catéchuméne, aüx fins de le baptiser. Ils commencérent
à hurler par plaisanterie, comme s'ils accomplissaient l'office, firent ensuite
apporter un grand bassin qu'ils remplirent d'eau, et ayant mis à nu Por-
phyre, ils le jetérent dans l'eau. Le faux évéque prononca par moquerie :
Porphyre est baptisé au nom du Pére, du Fils et du Saint-Esprit. Les
paiens ignoraient que le nom de la sainte Trinité n'est pas sujet à moquerie
et à outrage.
1. Le rédacteur arménien ajoute : c'est-à-dire de la trompette.
1:
[487] 27 SAHMI, 5 NOVEMBRHE. A23
b. uiui unns " inlpenglu quif loui dl {μι qunfioimuliluig qi[inu "lnp-
dies ppoup npuplu quini ! phun, Tum b. iopduid ilia pr q Ipfe pn pl]
[ino μι qq Sulilipiu uup fiui σὰ l ibpun hnpus ΟΣ ΩΣ μη θῖ, τ ΟΣ R63
{μι lpli ligul unul "lipib[n plu] ὁ! για μ᾽ quidpuspu milii, Ll. opsbL μι, qUu-
iniu ἢ ppp Auf, n[ {πὶ Aul; Splounulpugl gupdliqun purquiph, TI qid
apupSmplguih . μι. qus] lglautp uil Lp . Üunniubp lip lplicliguih "opis -
plo * Ue aq mobi. Dl ancor pam Bj oppo: qaa]: qepe
Disp Lal, hpsuul liu un unl npp &oduipinmi pllaudp dli [e iba loup ibp-
lupa : b. npp quiu unnug[ μι θέμε! uililpuli qmanu "lol pna la ull. pap
EISE oso Dk fig op f b din [puki: Zonkb uns
hul, "lop. pnus ns glinbp quoldu liu - μι. Splioimiul Slunh niun(g biu, {ει
quip quaplia bqu inuipii&liug galinu ipia ς δὲ E? uidu| [n cinuenp Ll. Suidilug
g[ e nnpnlt lu goqbp l ipu uiblilig nil n[ Sui uim . T dlipinliguil (αὐ,
la. p gon, la ! ΠῚ uidupn(l bplclguil uup[ninuli qulnp , μι bilan l pEu-
inpnlill [iq plude qliug[i alil bu :
lmun— {πὶ ραν ἔνια! lup hulinupiuhi porquippi linolinu μι m nuu ll iid, li.
5 Aujhi]n] poroppoimenid B || 8 iban ip B || 9-14 "ει npp quu uriugph εὐ nupfit
qqlun[u p] b. purqneodp " δπηπή μη uin] quicum] {1 "fPphumnu B.
Aussi Dieu accomplit en cet endroit un grand miracle. Il ravit l'esprit
de Porphyre comme on délivre un agneau de la gueule du loup. Lorsqu'on
eut baptisé Porphyre par plaisanterie, et. qu'on l'eut. revétu de vetements
- blanes, le Saint-Esprit descendit réellement en lui et des anges apparurent
- devant Porphyre, tenant des lumieéres et bénissant Dieu à haute voix; la
eflrayés, se mirent à dire : Nos dieux ont apparu à Porphyre. D'autres
- disaient : Si dans le faux baptéme de Porphyre de tels prodiges ont eu lieu,
- que de signes du ciel doivent avoir lieu pour ceux qui sont baptisés en toute
| dd Et ceux qui parlérent ainsi allérent. se Jeter aux pieds de. Porphyre
en disant : Frére Porphyre, prie pour nous, alin que le Saint-Esprit
descende en nous auss!.
Mais Porphyre ne savait pas prier; l'ange du Seigneur le lui apprit, et
* il se tourna vers l'Orient et étendit ses bras au ciel. Un. nuage. lumineux
- descendit, et enveloppa le théàtre, répandant une rosée sur tous ceux qui
avaient eru. 115 furent baptisés dans le nuage et dans la. rosée, et lorsque le
i nuage se fut dissipé , 118 apparure nt revétus de vétements blanes. Hs quitte-
rent le théatre pleins de joie et se rendirent à l'église.
Le saint. évéque de la ville, Clonos, l'apprit et en. ressentit une grande
^ ^
E
ville fut ébranlée * par les voix des anges, et les gens, fortement. saisis et *
o o
* A fol. 82
v* b.
A fol. 83
v*' D.
CNN
491 LE SYNAXAIRE ARMÉNIEN. [A488]
glougloug plo ἀνε μὴ ampi emn: gbllegp, bi gb δ μη μῳ{{᾿ Sphpanlop, ba
δινιἴην gpl dila ifmncuncnpl [rh ἡ ammi ny ει ἔα. lagi Splpumulgpha μερί ἥμιν :
magos 0 E anbulau] ἢ δε τ * qupuisbihuh: umoligun. amd. la. qupámpliu] quGLh : i μρ-
Co aug lopi[ep[ro imp ng, bes [unpiralihag ἡ μι δ! ἥμιν ἅν, puru : De lala
[ifa dl, e fon pong μοι uilpbng [o dla pille lc baupuo ἡἵμιν εἰ Un pma 5
lius quidio] lla. qmd, Ls Spicil upri[ unuiluiilg ἡ opi pf :
b npud mpi: [i anbnbl? munauplg: wn. bug[ulpsupnuh la. mupun. qumqp. [unp-
Gm μην, b φιινηπρη νει. [i impp: aquninclpuhi: dupifün, la μι μι, fp[unnnup! Ua-
imc dp τ ἴδε, ami Sunn[li qqp[u inpur. Jbnbdphpp 0 :
bc sonda bug[rolinapu[io: qug ]umipu: ἀρ μας {μιν 1, "opipfrg pra]: mp ἐμ μη μαι
la lp upuinmcnd| [mapu :
Duqud unm {θ᾽ μι βΐνινεν. {νη {γεν μνιιμνειῖν Prduqag db la. umanppli gh plandp
punqnicd: upuisliho ppl {0 bui ilu: [umo Ba dan ἥμιν ε]ήι, μι πὰ μὰ
poplpapas {δμινεμινι ἐμ βἿ,, Ῥηγμμνιημιήγμνεν νι le [μιν νη ει Hd: Such [i Pann :
"ὦ
1 inp] μῆπ δὶ Β -- μι [gw μι πη} η{ι apbomulop om. B ll a inue αμὶς [11.]
ἡμπζαι [Bud p iin aucnpbg[i B—t. i[Epugui pboimwuliphi ppl om. B ll 3 Ll. quip$nc-
pw pub] Ll. pudo[2 Κη! κι. Β |l 3-6 b. Epp lop priwi . Egli qni? om. B ll
S untpp om. B l| 9 'ingEdphp t] Li. Uusáp hL add. B ll 12 uim] Epub] add. B l|
14 [ugucnppi] uippiujpi B — Guilig lui L "Pp[iunnu] «αι ἔτιιη ἡΔπη{ἡ| bp uin. ÜVuinniauS B.
joie; il se porta au-devant d'eux et les eonduisit à l'église. L'église se
remplit d'anges et tous mettant les genoux en terre, glorifiérent, Dieu. Les
anges remontérent au ciel. |
*Afo.ss, — Le comte, témoin ^ des miracles, en fut épouvanté et saisi de crainte.
"^ Porphyre se rendit ensuite au temple des idoles et brisa tous les autels. Il
se produisit un grand bruit et la téte d'une des idoles tomba sur le prétre
d'idoles et le tua. Ce qu'ayant appris, le comte, honteux et confus, ordonna
de tuer Porphyre par l'épée.
Lorsqu'on l'eut conduit à l'endroit de l'exécution, il envoya quelqu'un
à l'évéque, qui lui apporta le saint mystére, et il communia aux saints et
précieux corps et sang du Christ, notre Dieu. On lui trancha ensuite la :
téte, le 5 novembre.
L'évéque prit les restes du saint martyr Porphyre, les transporta à
l'église et les déposa dans un tombeau.
En ce jour, Martin, l'évéque des Francais, qui a opéré de son vivant
et aprés sa mort de nombreux miracles, reposa en paix dans le Christ,
aprés une vie de grand ascétisme et de vertus, aux jours du pieux empereur
Gratien.
[489] 38 SAIIMI, 6 NOVEMBRE. 425
Des bala quar dr puppim op ng an Bri] ἡ δίννι ἔνι du βιινη νη}, aliq] bI.
-o php Supfep quisblpuhi pap ψἱνὰ, LIE * ng m [og quii [id mg mud ura qu :
b. Iph din lqnih lpghnip Lp. . ι upliguip qp : bo dw πα μαι : b. ἡ μι Ρ
| uppni U up |iosbgun. dlin laugh n[ ns [s upuipinb p lu : ln nin duiduih qnr-
) | upurpinnii ubliluig dlnun. :
Ue dina bo db μμιηόββιρ ἰμήμμιήμωραια, la ququiqu: urgenp[li Suncunnmwg]ih ἢ
1 "l'p[unnu quiligui unn] Sunpuip nal :
Uus] hr Ll 'bnglidplip 9 1 pua uipurlimi Bh "lonnup |ui hh
loin upoqun Suipiuilanph :
Urs ppl Utopia want fconcaqopung ἀμωκαμβιωρρῖν b. duci duijusushf [rg
ΝΡ ἀὐλρίωῃ pepon prp quias pla blibakgengde pepng qUabtgseibagpms, qup. amcuphug
Buielestul fep ἡ ὑβίψμω ganapbh dogma. duh qb {ιρῖν Shanghai Ep gud bn o;
πα qup :
lc nghupln la Üghlpouagpno [7 dud {μι μδιωΐην [pr ἀνε νιν μένειν, ἡ“ δή νιν quup-
5 ἔμενε μεν β᾽βυμϊηπ βίου, qp [p^ ulincgliu Ep Ll mcum gl , q^p Ll uncppli U-
1 lu μια τιν... Fphumnup 0I. B.
5 1] pup Blah] "μα αι ach B πε SuigpirupFan[rhi] upurinp[ipp[h B || 15 P*luwunqnhp-
ly]. Flu] νι νι μἿν B.
ll avait vu un calomniateur qui empéchait d'enterrer un. mort en
-laisserai pas enterrer. La veuve du défunt jurait : Nous te l'avons payée.
- L'autre niait. Alors, sur les priéres de saint Martin, le mort parla et dit
- qu'il ne lui devait rien. Le calomniateur tomba aussitól et mourut.
Il rendit, par ses priéres, la vie à un àne mort, et, à cause de ce fait,
mille personnes parmi les infideles erurent au. Christ.
28 sauui, 6 Novembre.
Martyre de Paul le Confesseur, patriarche de Constantinople.
Saint Métrophane, patriarche de Constantinople, avait saeré, à sa mort,
pour lui succéder au siege, le doyen de son église, Alexandre, qu'il avait
envoyé, pour le remplacer, au premier coneile de Nieeée, ear i| était trés
᾿ἀρό et πὸ pouvait s'y rendre.
i ᾿ — Alexandre, à l'heure de sa mort, saera également Paul, le diaere de Thes-
: salonique, qu il avait élevé οἱ instruit, et. dont. saint. Métrophane avait
L]
disant : Il me doit trois cents écus; si ' Je n'obtiens pas la somme, je ne le *
A fol. 88
E" b
ISATf0]1-- 83
v? a.
4926 LE SYNAXAIRE ARMÉNIEN. [490]
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bien souvent fait l'éloge, car c'était un homme pieux, craignant Dieu, érudit
et versé dans les écritures divines.
L'empereur Constance (Costantinos), fils de saint Constantin (Costantianos)
* ^ fol. s31e Grand, ayant abandonné l'orthodoxie de son pére, " embrassa l'hérésie
v? a.
d'Arius, et. convoqua un concile dans la ville d'Antioche, en opposition
au concile de Nicée; il voulut séparer la consubstantialité de la Trinité.
Mais ni Jules, patriarche de Rome, ni Maxime de Jérusalem, ni Athanase
d'Alexandrie, ni Paul de Constantinople ne se rendirent au concile ni ne
l'aecepterent.
L'empereur destitua Athanase et le remplaca par un certain Georges,
arlen. Athanase se réfugia à Rome auprés de l'empereur Constant (Costas),
frére de Constance, et auprés de Jules, patriarche de Rome. L'empereur
destitua également Paul le Confesseur et le remplaca par Eudoxe de Nicomédie.
Peu de jours aprés, Eudoxe venant à mourir, les Ariens s'assemblérent,
alin de mettre Macédonius sur le siége de Constantinople, non pas dans
l'église du patriarcat, mais dans une autre église dite de [Saint]-Paul.
10
[491] 28 SAHMI, 6 NOVEMBRE. 427
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[Fg B ll 15 quninunnbuglti] ΠΣ [eph add. b —— puni Ont. B.
Ce Macédonius préchait que le Christ n'est pas égal au Pere, et que le
Saint-Esprit est étranger à la divinité.
On exila Paul à la ville de Thessalonique; de là il se rendit à Rome, ou il
retrouva Athanase.
L'empereur de Rome Constant éerivit à ce sujet * à son frére Constance. *
Il fut tenu un concile à Sardique à propos de Paul et d'Athanase. Trois
cents évéques de l'Occident et soixante-dix-huit. évéques. de l'Orient. s
assemblérent. Les évéques de l'Occident exigeaient : Que Paul et. Atha-
— pase vinssent également au concile; mais ceux de l'Orient. s'y. opposaient.
Ils se séparerent alors et les soixante-dix-huil évéques de l'Orient se rendi-
rent à Philippopolis et à anathématiserent. ceux qui professaient la sainte
"Trinité consubstantielle.
Quant aux trois cents évéques de l'Occident, ils préchérent la sainte
— Trinité consubstantielle et le confirmérent par lettres à tous les pays.
i Gonstant éerivit des menaces à son frere Constance : Si Paul et. Atha-
mase ne sont pas réinstallés sur leurs sieges, je romps l'allection. fraternelle
δ
—-avec toi et je marche à la téte de nombreuses armées pour te livrer bataille
i
|,
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À cette nouvelle, Gonstance, qui eraignait son. frere, rétablit. Paul sur
M A fol. κι
v* b.
* A fol. 84
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lilia, bs {νη ηϊνεινη, qumph "ogni: apuinicurlqurh báfunprluch: [np], li. Ipapun.
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Es puma: Supusulha: dac ν νη αι [6 {ει ἵνεν. ειῃ πὰ ἢ βἿν. sp[nninuph ph mapu ει
Spira. ln fail: wppiaih, προ las qbplge ἢ [ινεινενειν ἔμεινε εινημει Ἰιιΐ, "lognup
upri[ wapa ἡ, U plica bas ἡ Upin[n p] : :
Pul ΠΡ μα! {νη εἶν finu: infulis qo fmmpo: ἐμ μιν ιν. Wowiwg[hnup, la. umupn- ilh
gb oppogh Ulpaliboup : Ue queues oua [nina uppurh ἡ {εν μνιινει ἥΠι nuljepug Sop
[png paplpagan- amid. lac ἵν ει. ἡ Ulpia: qu[Innngh :
Es babe dan dui "nnus [θιινήμανι πρίειν. mdpup[iouiz Laugbhihnu,
4 κα [παι ἢ εαἷι] upliurhinuug B l| ἢ d ugbhuhnw] d ungblunfuinu B.
le siége patriareal, dans l'église de Sainte-Héléne, qu'on appelle ancienne
et nouvelle. Il rétablit éralement Athanase sur son siege d'Alexandrie.
Quelque temps aprés, Magnence tua l'empereur Constant à Rome. Ce
qu'ayant appris, les assemblées ariennes à Constantinople * eurent une
grande joie et excitérent la colere de l'empereur Constance contre Paul et
Athanase. Une nouvelle persécution des églises orthodoxes eut lieu dans
tous les pays. L'empereur envoya à Alexandrie l'arien Georges et on exila
Paul à Cocuse d'Arménie.
Les Ariens tinrent conseil chez l'éparque Philippe, qui envoya un message
A98 LE SYNAXAIRE ARMÉNIEN. [492]
au gouverneur de Cocuse; ce dernier fit étrangler saint Paul à l'aide de -
son précieux pallium. L'impie Macédonius s'empara de l'église.
Les Ariens firent subir, par ordre de l'empereur Constance, de
nombreuses persécutions et souffrances aux orthodoxes, et tuérent par le
glaive les deux sous-diacres de Paul, Marcien et Martyron '.
Macédonius fit 6ransporter les restes de saint Constantin, et les fit
déposer dans l'église de Saint-Acace. L'empereur Constance, lorsqu'il
eut appris que les os de son pére avaient été iransférés, en fut fort irrité
et chassa du siége Macédonius.
Aprés la mort de Constance régna, l'impie Valentin, qui assiégea les
1. Cf. 16 sahmi, p- (435]-[437].
Qt
[2s
E
- [493]
28 SAIHIMI, 6 NOVEMBRE. ^29
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Ün.j[uulinu 1 : b. MIHTEL lpugnig Buunnaus qid I*Engnu l Δικ, “δ γνεινεν νιν, An n- "
Bug oppi, la. Sup quidlnuhs wp[moleuphs [o Ππινυιινειΐνη μῆνιν uqoul, :
b. μι θαι, uppnihi "hPnhanpp unn ncusupurhi [rco nplaug iuqrqaglinm [ἐνερ
qn] quida la prrquiph, ἵνα ναι ἢ [pp duunninl uppniS cnl ΤΟ :
be np pamm, a pape: μή μη μρῖν ωρψιιήνονυρῖν, [ppl ἡήννγίν. loquor bbb,
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Ee babe dogm Sup[npi be umi bupulirapmung, inpog Ep. Sjidnpll;nu: Unlliiuia-
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pl dmilabhop ba ublop, las dun. duanop uqunnmclghh la lio della]: nm
uppni uliqurhinql :
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13 Funllaqui] βίη π μι add. B ll 14 i[iinop upunnnclghh] ΤΩΙ μι ἡ B
ΠΟΛ bap um. uppny uliquibinghi] pli μη μι unm "lonno[? l hlippni upyprory μα με} p 16
'bnglidphipp 21 μι. Uus hr add. B.
églises. des orthodoxes. A sa mort, régna l'abominable Julien. ' Dieu fit*
ensuite régner le grand Théodose par lentremise de Gratien, l'empereur
de Rome, qui chassa tous les Ariens de Constantinople.
Saint Grégoire le théologien s'y rendit et illumina toute la ville par
sa doctrine, il siégea dans la petite chapelle de Sainte-Anastasie. Les riens,
qui avaient occupé toutes les églises pendant quarante ans, se dispersérent
comme de la poussiére, et ceux qui professalent la trés sainte Trinité
consubstantielle réoceuperent les églises.
Il y eut un concile de cent cinquante évéques, parmi lesquels se trou
vérent Timothée d'Alexandrie, Cyrille de Jérusalem, Meliton d'Antioche,
"Grégoire de Nysse, frére de saint Basile. Ils élurent, pour le siege di
Constantinople, Nectaire, et ils donnerent à Paul le surnom de Confesseur.
Ils envoyérent des gens à Cocuse d'Arménie pour transporter les restes
de saint. Paul le Confesseur; le patriarche et toute la population de la ville
se rendirent au-devant à Chaleédoine, avec des eierges et de lenceens,
leur. rendirent de grands honneurs et les déposerent dans l'église prés du
saint. autel.
La féte se célebre le 6 novembre.
4 fol. 84
& fol. 84
r' b
430 LE SYNAXAIRE ARMÉNIEN. [494]
Y A fol. 81 ; uud munt uihilpan. inch ἐμ νη Ι" ἱππαιιπαιιΐιη βῆηπε αι οι {ει quinnepu Licohp
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μι. ibplibe ΠΤ ΤΠ quuboimmliEn quip μι. glhplpi uplputhibn μι. quibpncpnEn B.
*Afo.s. — * En ce jour, il tomba du ciel à Constantinople, aux jours de l'empereur
v? a. Σὰ 5 : ERA: .
Léon Vessa, une poussiére qui couvrit le sol d'une épaisseur d'une demi-
aune. On en célébre la commémoration jusqu' aujourd'hui.
[B En ce jour, commémoration de saint Alexandre, le patriarche.]
29 sauui, 7 Novembre.
Martyre des saints Mélasippos, de son épouse Cassianée et de leur fils Antoine,
àgé de treize ans.
Ils étaient chrétiens, de la ville d'Ancyre. L'empereur Julien l'Apostat,
s'étant rendu à Ancyre, y torturait les chrétiens.
On saisit Mélasippos et on le mit en présence de Julien en méme temps
que son épouse et leur enfant; ils confessérent franchement le nom du
Christ. L'empereur ordonna de pendre Mélasippos et son épouse; on leur
déchiqueta le corps avec des onglets de fer en présence de leur fils Antoine;
on leur brüla ensuite les plaies, et on détacha les pieds des jambes à Méla-
sippos.
Quant à Cassianée, on lui coupa les seins; Antoine, tout en pleurant,
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ἢ
le
[495] ᾿
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[μόνῃ uippurdrhi μβηιρ ibipliuu linis : b. unu. issu, δι μη μι Ἴδη πε μαι
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10 "up ει εἰμεν" ΤΩ ἢ "pinna, li Suun[ih qq {μιὰ lingui ob. quncppli liuna-
lim [9 5. ι [pur usarla μι. quil Sip] πι δηβῖι :
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Sunngll, quin] linpui : b. lppllang li pulli ΩΣ l inl! opShilum ΟΣ,
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29 SAHMI, 7 NOVEMBRE. ^31
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wid nnn Spiiglin, ΓΤ gl] huinocg[i ει τ μὸδῬήι quii], μι Sulip pup “μι [ει ἔνια] ph
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upuipurhingh 28 Βα gpl ph puiquiph : δὲ εὐ [εἿ ει (Ἷι inui urbi il puni ἡπιι 6 gonpsoph Tpa-
innu? qp inliuliu pirgqoug Sui unm l Fplimnnu, iih np Sun] upni qaid ling GB
Il 13 Epl] Epl uui rli [la b Il 14 b. lil &uiph T uipipiuinire B ctt OI, B.
entourait de ses bras le corps mutilé; son visage se couvrit de sang. C'est
ainsi qu'ils rendirent leur àme ἡ à Dieu, le 7 novembre. On brüla leur *
corps dans les flammes. Les chrétiens se rendirent en secret et. recueillirent
le restant des os qu'ils enveloppeérent dans du linge propre et déposéren!
dans un lieu célebre.
A»——
L'empereur fit venir le jeune enfant en sa présence et l'engagea par
de douces paroles à renier le Christ. Antoine lui répondit : Je désire avec
bonheur mourir pour le nom du Christ et rejoindre mes parents. Puis se
sentant fatigué des longs propos de l'empereur, ib lui ceracha à la izeure,
Les bourreaux le saisirent, lui percerent les chevilles des pieds et le pendi-
rent. Les mains des bourreaux se desséchérent aussitót, Ce que voyant,
— d'autres enfants crurent au Christ; on leur trancha la téte. On. descendit
1 Antoine de la potence et on le frappa eruellement.,
On l'envoya ensuite au village appelé Kisabolon, ou il était né. et οὐ il
δ avait été élevé, pour lui trancher la téte. Lorsque le bienheureux. Antoin:
y fut arrivé, il bénit les habitants du village et pria Dieu. Une. voix du
* A fol. 84
* A fol. 85
D un.
SY A: fol. 85
Ioa:
432 LE SYNAXAIRE ARMÉNIEN. [496]
μὴ m Suilighp plu Sionuhi ibiplihhu uippurnnic[llcti : b. uigliupEu Sunn[rh quin]
1 ul :
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unpLE? I Ubuwp[nu, Diunnblinu pursuing, bblii[uun nu, Spp, "Hopdulinu Lc
uiua [u [rtr "p[ninnu] Suuu[Ih n ! Uli |0 πιο νιν :
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inb pl Ed tp go peo uq ΠΕΡ Üpgqnbunnp uhi], gluugpi pi ni unbphy: Ll. 11: -
πο “απ πα ἢ μι. phph. σαι ει Uuugnihiug, {π|πὶ ἣ bn [Jui nph Up ; b. (
pannbpungdlusp, iul: Üpqulnnph, be bib [i gaidhuph [εις apo: quumune ba. ἢ
gpupri]o τοίη μιν [unghurh :
b bua up dfe qncimcnp qbpljifg phun npocá Eph p. lp Blap. wupsncnt,
bi Gpuidurgg longis quindi] [i qubd: τ ἦε. qopaglaugp [i inpia. Spill
Supunbuih “νι. qula, la. υνεημιή ἦν ἡ Udflgo qunqucnp. bplip[h ph :
1 SEppinuh] E Epi B || 5 Sul] Vua [duh B.
6 untpp] μι iure nplurg add. B Ι! 7| μα μι 81,1 μερὶ ἴμεν πῃ Β ll 10 bp [urguicnpf] βιη-
κατ npbp B |! 18 b. inbu pi] b. lobos hing μια B |l 14 ran ἵνα] i[Epum pha add. B.
14 φμιιε ει. 1.] purpurp plug gqopu I μι add. B ll 15 Ulp] Ud μι ἢ παι B.
ciel lui parvint, qui dit : Viens, mon serviteur, et repose-toi avec tes
parents dans le royaume des cieux. Et on lui trancha, la téte.
En ce jour, moururent par ordre de l'empereur Maximien, à Césarée,
les saints martyrs du Christ Antonin, prétre, Nicéphore, Zérina, Germain
et la servante du Christ Tanathi à Scythopolis.
* 30 sanuuri, 8 Novembre.
Féte des saints archanges Gabriel et Michel, et de toute la milice céleste.
A l'époque de l'athéisme, οὐ le peuple barbare appelé Argonautes
adorait comme dieux les idoles et les cuvres humaines, ils traversérent
la mer pour aller ravager, piller et détruire les contrées des Anaplons, oü
régnait le roi Amicus. Dans la lutte les Argonautes prirent la fuite,
vinrent à terre, et s'enfuirent dans la forét ou ils se tinrent cachés aux
environs des sources.
Ils y apercurent un homme lumineux descendu du ciel, qui portait sur
le dos des ailes d'aigle, et qui leur ordonna de retourner au combat. Encou-
ragés par son ordre, ils reprirent la lutte, en sortirent victorieux, et tuérent
le roi du pays, Amicus.
"1
[497]
30 SAHMI, 8 NOVEMBRE. j 433
b. gqnánc[Mlaudp manuluughu p φἰδη api l inligin$ quld inpncá bplcbqua
[ncmenp uipli unuduip dl {πὶ {με εις : b. uipiup [rs qlbpupupuriu lidulim ulii
upuislipunnluudli [neunuenp uin li, Ll Ipuhighalig pr l unuiduipli $ l. uilincuilli gis quibu
la. ἡμνιινδιμι εἶν UouBlbalzu, una qf br ἐψιυ μενοι ἡ νειν ρ, dplikguri lo qo plug] :
E. anpduid Sulaug * puopóp dupquuppm lanh: Unc dplip, lc qucunmag
oUm RTT Ino [uulinu [unquiecng Inn ning, gbhliug gl poquin[nu purquph
la. uimcublang: quini [np Umnwlan[lncupophu, obhlug dlbudl δ᾽ νη νη νων qumqph
Uie qup. dann Bcanpii[hna: appro: didus , le qumsqp ἀνα μιηρένμιν εἶν qup
ÉL nnus liba θθινι ιν nhu: dlbSugnig - la qumpp. dpi: Πα ἢν νιν, la quppneSpi
Üpila - Oan be aUlunapnpri qSplisunulparuplu [re Uppaubib. ba qui blieqbgu
puqnodu :
be dul] rans ηἴμωῃ [5 {Π νὼ βι ει, ἱνεννίνιν quiuiiiph. la. qamqun μιν θεῖν pb-
tuncnp. dpi, ub ἡδινδιινδνδω [np. Ups ἰμηνιμιιριωΐνω Gphounalih: E^ qup. pp[vwnno-
lbs ph: uquinm bh las dpuncanenpbl : Ue quqofu blpug lc wpugluug: qUinncus. qh
9 upuislipunnluwl] upurhsl μια τα 5 — uin li] np lplicbgun. ἵνα μὰ add, B l| N dliungnig]
plipupáwliug B ll 9 U'wl[lhidnu] Uli μι. gencpp μι pun add. B 14 up uini Ll
la] upuiinnicni] B.
De joie et de reconnaissance ils construisirent, à lendroit méme οἱ
l'homme lumineux leur avait apparu, un temple grand et élégant. Ils cons-
truisirent une statue à l'image de cet homme merveilleux et lumineux, et
lérigerent dans le temple. Ils donnérent à-lendroit et au temple le. nom
de Sosthéne, car c'était en cet endroit que, s'étant réfugiés, ils avaient eu
la vie sauve et avalent ensuite remporté la victoire.
Lorsque * les gràces de la miséricorde de Dieu jaillirent sur la terre et *
8 ᾿
que le grand Constantin, l'empereur des Romains, erut ἃ Dieu, il. fonda
la ville de Byzance et la nomma d'aprés son nom Constantinople; il fit
bàtir de grandes églises : Sainte-Sophie, que plus tard l'empereur. Justi-
nien agrandit davantage; celle des Saints-Apótres, que la femme de
Justinien, Théodora, agrandit; celle du saint. martyr Mokimos et celle de
Sainte-Iróne. Il fit. construire également ü Anapolos l'église de l'archange
Michel et d'autres nombreuses églises.
S'étant embarqué pour se rendre à Sosthene, et y ayant apereu le temple
et la statue de l'homme ailé, il dit à ses dignitaires : C est la ressemblance
-. de l'ange que les chrétiens honorent. et glorifient. ll se. mit en. prieres el
demanda à Dieu de lui révéler à quel ange était cette. statue. [1 ent ndit.
* A fol. 85
v* b. |
ἃ fol. 85
v* D
*-A fol. 85
v9.8.
* A fol. 85
Vd.
A3^ LE SYNAXAIRE ARMÉNIEN. [498]
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oghlpahi, np. ἐπε. qphg qopugncgubbh p ifopug Brleadkug png τ
b ἡμιρ θεν ηΐνιι! διὸ [βμνεμινι αρῖν Rowan], ἐμεξ αὶ [βένειν ὅμι. iari play
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puplalqu, la Sunnnunnlurg loqui, la. womb qhleghgpir umpp. Uhpugeg $pbz-
ulpa] [i Ünu[Maeu « i quadri] qihplpalpali la. quionp[ufh. [unpám pq dunnm -
gar , dac qnpduid ἐμινδίνμμιιι. Gugpunalanhi: d[bpuagnegurbl] qurepp. να. qujanmmaulqurh
δεινήν puma: Ünnnckng dpny aquila] 4p p. Sal umq li Quidp! gung
pui. quaplpucugh qual: puapáp. Augu. "loujumdE ἔρις spa Suppl Üppn -
β[μῖν appog Ue quisp Gupta lanh: Unimog la Sphoanulaulanphs [apri
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ἴδε ἡρίναιῃ, ἠομῖν ppncd qid Gplouudlpaalanph: (nuhi. BE. Uu κα Uppuky , la.
qpsppien. panno : Uc Ipamup]s fola cmi bpunmali Spbpamalpageinpi U ppua-
dab op E Uugdp. Ll ongdphpp P be dilige quiquop: dla: pp[nunnblanip. adl
luu: inb βῆ κη Κη ίνεινῃ dhSunquibiin. quinmcm moli, lnc li[unnmilgg [ln]. mquu-
Jaadk : |
1 [noun] pepáp add. B Il " hr quip om. B ll 13 gpbwug] [uguenpla add. B ll
15 Uusüp l, om. B.
[1
dans un songe, une voix provenant de la statue qui lui dit : Je suis
Michel, l'arcehange des hautes milices de Sabaoth, l'aide des chrétiens, et
c'est mol qui t'ai fortifié contre tes ennemis.
A son réveil, le grand empereur Constantin, rendit gráces en glorifiant
Dieu et son archange. ἢ Il embellit considérablement ce temple, y cons-
iruisit un autel du cóté de l'Orient, y dressa un autel et dédia l'église au
nom du saint archange à Sosthéne. Il ordonna d'y célébrer le mystére
non sanglant du salut, et au moment οὐ le patriarche faisait l'élévation
du saint et précieux corps du Christ, notre Dieu, un jeune enfant, sourd-
muet de naissance, se mit à chanter avant le diacre : Πρόσχωμεν. Le
patriarehe. reprit ensuite : Au saint des saints. Tous en furent forte-
ment émus et rendirent gráces à Dieu et à son archange Michel.
L'empereur nota le jour ou l'on avait entendu la voix de l'archange
disant : Je suis Michel, et la voix du jeune enfant. C'est en ce méme jour
que se célébre la commémoration de l'archange Michel, c'est-à-dire le
30 sahmi, 8 novembre. Et jusqu'aujourd'hui tous les chrétiens, dans tous
les lieux οὐ se trouvent des églises, célébrent cette fóte en grande solennité,
ne travaillent pas et se livrent à des réjouissances.
10
15
30 SAHMI, 8 NOVEMBRE. 435
- [499;
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uliqplhi] uihilpuni. B.
Dés lors (l'empereur| construisit douze autres églises au nom des saints
.. archanges Michel et Gabriel; il construisit également dans la ville de Nakolia
| une grande et haute église, * au nom du grand archange Michel.
Longtemps aprés, aux jours de l'empereur Constantin, petit-fils d'Hé-
raclius, les Sarrasins marchérent avec de nombreuses troupes sur la ville
de Nakolia, ravagérent la contrée, v firent d'innombrables prisonniers,
mirent le siége autour de la ville et tentérent de s'en emparer par tous
les moyens.
Un jour, à la féte des saints archanges, tous les habitants de la ville
s'assemblérent, selon leur coutume, à l'église, et eélébrérent. la féte. avec
—' Offices à haute voix, en priant Dieu de les délivrer des ennemis. Les Sarra-
sins, qui entendaient la clameur des voix, demandérent aux prisonniers
Que signifient ces hauts eris? Ils répondirent : C'est la féte, aujourd hut,
du grand archange Michel, et tous les habitants la célébrent à l'église
Ils mirent alors dans le mangonneau une pierre d'une énorme grosseur
— et cinq cents hommes tirérent sur les cordes du mangonneau pour la lancer
sur l'église. Lorsque le bloe fut élevé en l'air, il se renversa sur le camp des
Sarrasins et tua un grand nombre de eeux ' qu'il rencontra dans sa chute
Ip, qeapáun. ullinpll l ipu pila Zunuipurgingh, μι. uupuil qpuiqncdu s npng M
* A fol 85
v* b
A fol. 86
ΤᾺ fol. 85
ve
436 LE SYNAXAIRE ARMÉNIEN. [900]
quil upegun. : b. npp qdlplliuqu ΓΟ ων Ll. ΠΤ ling: Lpliup plani ipapáauh .
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Ll uin duiduiqu πιηη ἡμῖν μμίγαρ [plug npujlu guinau gl : 7 ph bpqduidp. Ll.
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Suliliug ἡμι ἡ εἶμι ql luuruh, Ll. ns ding ! linguill; μι. ns dh, Ll. l Zunpupugngh ns np
ffinug :
b. papali gan puupnod diiduluulh, {μπὶ διιηπι ὁ puppepnuph gnpu Üsup[u
uilincwuililli, uihil. βιμη πι [9 εἾι gopiug guplicdinhg qluugph p ipu uninncuculibgni
: Eon 86 purqupph * Unininlininnupoun, : b. Ι ἡὸ llam [6 [ιεἶι uiblpuhi puquipunpph L unini : 15
b. bplincglau] | qinug p upurquinurhiop Ll Sun ursuiliop gug[umpSul]lgnig μι} μη τη ἷι
9 Pupáph] L punoá add. B ll 4 δ {μεν {.|} μι. ζιι]η μι ἡ εδιμη βμῆμι add. B l|
üj inuidhli] Suppl B l| 9 hui p L inuiálpug om. B |l 10 pugnhungEu] untpp. add. B
|| 11 ifaug] sppligun: B.
Le visage de tous ceux qui tiraient, ainsi que celui-ci l'émir, furent tournés
en arriere; ce fut des pleurs et des gémissements parmi eux, et une grande
frayeur les saisit. Ils reconnurent alors que c'était le fait de la colére du
puissant archange. Ils chargeérent sur des chameaux de l'huile, des cierges,
de l'encens et tous les harnachements d'argent des chevaux, et les envoyérent
àla ville, à l'église du saint. archange Michel, pour lui demander le pardon
et la guérison. Leurs visages se redressérent aussitót tout comme auparavant.
Ils donnérent leur parole sous serment, qu'ils sanctionnérent par écrit,
qu'aucun Sarrasin ne ferait plus la guerre, et ne pillerait désormais cette
ville. Cette parole est encore tenue jusqu' aujourd'hui.
Quelque temps aprés, les navires des Sarrasins vinrent assiéger Constan-
tnople, la ville gardée par Dieu. L'archange Michel apparut visiblement et
détruisit tous les navires, il n'en resta pas un seul; de méme il n'échappa
pas un seul homme des Sarrasins.
Bien longtemps aprés, de rudes barbares appelés Avares, venant de
lOeeident avec d'innombrables armées, marchérent sut Constantinople,
cS 88" la ville sauvée par Dieu. Les habitants tombérent dans une grande
.. misére à cause de la famine. Effrayés, ils se rendirent, avec supplications et
sanglots, à l'église, salut de l'univers, de la trés sainte Mére de Dieu
r/À OPER e d ΙΣΤ CHER e Ww .
[501] 30 SAHMI, 8 NOVEMBRE. 437
uidllnnuppniGcni annuus Uupnudu, p 1d puolinduun . Ll uilin uipariiuncuihg
nipni[p umpbph dppliey p dues lae pappbih Boludlugh :
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μιά dijs ghunnp dqpobunnp dp adams Üpphupuu, uqusaenphp bplifenbe ba
nnd : Un pugne loup {6 βῖ, μωηρίερῖ, op | bbppn blibahgenih μημίερ p φβιμιηνημὴ
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b. lu uiii ur dnpnpm [δ νειν dldun, [πι. ΠΣ ΤΠ] ΠΕ ln ἀνα αι αι μι
idophagph phil Ellnlgenih, Ll ghplqneu dl Sudl glanuli zp urupuiplaun. df dlipà
5 "Μμιπ gl ilii om. B Il 6 lipliplipli] Eplphulih B || π qusbq om. B I| I1 Upplupun]
á Upp[mqupin B ll 12 poghplzh n[r " hlppn Fllnligingh pulv 5p om. B.
Marie, aux Blachernes, et y priérent avec des larmes et des géómissements
pour qu'elle les délivràt de leurs eruels et abominables ennemis.
L^
Les Avares apercurent de leurs propres yeux un homme de feu, terrible,
s'élevant de l'église, une lance à la main, qui, sur l'ordre de la trés sainte
Mére de Dieu, vint jeter du feu et lancer des coups d'épée dans leur camp;
ce ne fut point cent quatre-vingt-cinq mille Assyriens, comme dans les
|J anciens temps, mais deux fois, trois fois plus, qu'il massaera parmi eux; et
le peu d'hommes qui s'échappérent retourneérent dans leur pays et racon-
lérent la puissance terrible de l'archange de Dieu.
De méme, lorsque les idolàtres aequirent de la puissance aux jours de
Julien l'Apostat, dans le pays de Khonas, il s'y trouvait une église du saint
archange Michel, construite sur un rocher esearpé, que desservait avec
- erainte et. dévouement un pieux ascéte nommé Archippas. A la souree
- qui jaillissait au-dessous de l'église, s'opéraient de nombreux miracles sur
et Archippas les baptisa.
Les idolàtres, dans leur grande erreur, en devinrent jaloux, et, pleins de
— eolére, creusérent le sol en face de l'église et y reunirent en un seul cours
| les deux grands fleuves qui coulaient à une lieue de distance de Khonas;
PATR. OR. — T. XV. — Fr. 3.
4 ; * 4p . 5
t [7H L llaluqu . Ll βμιμηπιἣρ p AMilluugengl Suicunnuiml lu Pnfuinnu, μι. dlipinbp
les malades et les infirmes : beaucoup d'Hellénes |paiens!| ' erurent au Christ, *
4 fol. 86
* A fol. 86
v? b.
* A fol. 86
Vox b,
438 LE SYNAXAIRE ARMÉNIEN. ' — [502]
Eph L lonluuu l df {μιὰ κι ph, T [gli L ilpun μ| πη! πᾷζψι ἡ" [μιν διε νιν [ν μι.
uupuiligl guupuruurnp Lllinligenil Splioinulpuuglan[rs : ;
b. inpidiidi [rcu Üpphupuu quim p Shisncifi glann(h, uilla [rh ns Eplilun,
anzuuipni guns ἐπι. paligaphih ἡομπι [νει plounulpuuplin ph, un ἐπι παιδί τια ὦ
gàlinu I ipliblu uimo[dliug un. unma : b pli begun. ludus Sploinulpaugliunhi
Duunncáni φμίκη ει u[nl ieplipl ibplipliu Sunninunnlau | Ll. uil gluu . b. Lá gopnc-
[luy Üunm ni pboimulpuuplinli Uhpuubi " gqopghp Sun L4 Üpppupuu, ει.
ΤΠ qqopncp[ichu Dnm ni ε ε linpii qus [bn uihiliuni. ibiplibp , Ll. inluwuilil qsphz-
unulpuuplan np lup ghiquipglaudph gurupuinaud iE Ll. upurinun bug d Lala idb5
dL& : b. {ἡ κι pu nepp glinngl L db, μι. iin ulli ΩΣ li piu; Ll. Lib Ι
ἥψιειι pu Imqii, E. uiliowipd Ll. ullum [uil dinug μι Κη πηι Ll uupuuucnph Üpppupuu :
bul, ἥπιπμίνι [μα upuoinpli puipiiguirl I h inliqungli quii ply la. Lh dsl gurquop :
b. iine ἀμ νη [rh guinis Ll. gSphoilpuuplinhi, Ll. qinlinhh qui np uihinzuihif
luhuu, ἡ εδιμι. upuinncnid ou wuidliduuql llnbuugp quil ql iiL, guililuu ql bplgpl
uilip gp Guizunnni Ll. lhinghiduidhuqh lpunimup βι [υἱνημπειδρ ἵεπή 5
1 [hi] πεηη πη βῖι Β l| 3 quismgpi] ἡπι δη{ἡι B Ι 4 {λείπ πε ιδ] quiliomwuliEguic Binop
add. B l| 12-14 hull Bninpliu] ... bs uunc] b. qupncghlwg Ugpupupun inkuwil
quip uil gh Engl npujEu Epl gun hd : b. uuupLu iin nauenpliug Duunniau ηιπἰτη μι
quip np Imsh LITT TETTE L upuun ua. plo farum] ρα μι Β.
ils dirigérent ce cours d'eau sur l'église dans l'intention de la détruire et
de faire périr le desservant de l'église de l'archange.
Lorsque Archippas entendit le terrible grondement du fleuve, il n'eut
aucune peur, car i| avait confiance en Dieu et en la puissance invincible
de l'archange; il étendit ses bras au ciel et pria Dieu. L'archange de Dieu
lui apparut comme une colonne de feu élevée de la terre au ciel et lui dit :
Je suis l'archange Michel, des armées de Dieu; prends courage, mon
serviteur Archippas, et contemple la puissance de Dieu. Saisi de frayeur,
il tomba à terre et apercut l'arehange qui frappa de sa lance le rocher
escarpé et l'entr'ouvrit. Il se produisit un énorme abime. Les eaux des
fleuves s'engouffrérent dans l'abime, y disparurent comme dans un ereuset et
ressortirent par l'autre cóté; l'église demeura inébranlable et solide avec
son desservant Archippas.
Les idolátres, confus, restérent pétrifiés ἢ sur place, et ils y sont encore
aujourd'hui. On glorifia Dieu et son archange et l'endroit appelé Khonas
avec de grands honneurs. Et tous ceux qui ecraignent quelque danger y
accourent avec foi de tous les pays et leurs priéres sont aussitót exaucées.
upo Lal,
82309 [5anca29/ epalca sa So
[eas lisolso
4o χά! JaisB JÍÁL NM qs μὴν odo S.
SANCTI. PIHLOXENI. EPISCOPI MABDUGENSIS
DISSERTATIONES DECEM
- DE UNO E SANCTA. TRINITATE INCORPORATO. ET. PASSO
TEXTUM SYHIACUM EDIDIT LATINEQUE VERTI
Mauritius BRIERE
DISSERTATIO 1* ET II"
PATR. OR. — T. XV I i
NIHIL. OBSTAT.
ie 29: octobris 4920. —. Dir)
n OGRAEPINC CON
PERMIS DIMPRINER
Paris, le 29 octobre 1920. E E x d τὶ 2
LE ra u^ I
7
Tous droits péservés. ———
AD. LECTOREM
à E Doctrina quae Monophysismus' nuneupatur et ab Eutychianismo accurate
| discernenda est, primos auctores habuit v* seculo iam vergente Dioscorum
i Timotheum Aelurum Alexandrinos patriarchas et vi" seculo ineunte
- Severum Antiochenum patriarcham et Philoxenum episcopum Mabbugensem,
; qui adversus concilium Chalcedonense (anno 451) pugnarunt. Catholicis
: rero ad scripta propugnatorum cuiuscumque haereseos delenda semper
ac üitentibus, quae de operibus graece scriptis Dioscori, Timothei maximeque
| Severi supersunt, sparsa reperiuntur et praecipue in syriacis translationibus
ad nos pervenerunt. Philoxenus autem syriace seripsit, et hae de causa
minime mirum est si pleraque sua opera non evanuerunt et in multis
1 | ii dicibus asservantur ?.
— Pauca sunt. Philoxeni scripta quae usque in hune diem edita sunt?.
—. Opus quod hoc fasciculo ineipimus in vulgus emittere, in duobus codicibus
r 'ontinetur quorum unus (Vat. Sir. 138 — V) Romae in Bibliotheca Apostolica
"Vaticana et alter (Ms. Add. 12164 — L) Londini in Britannico Museo exstat.
Textum syriacum de his duobus codicibus sumpsimus, variis lectionibus
neglectis quae ad orthographiam, non autem ad sensum pertinent, et Domino
J. Babakhan, viro linguae syriacae peritissimo, maximas agimus gratias,
quod textum punetis vocalibus instruxerit. Omnibus viribus studuimus ut
translatio nostra vera sit et imprimis quaeque vox theologica uno eodemque
verbo exprimatur.
N
Huic scripto Philoxeni titulum. servavimus qui ab Assemani inscriptus
t : De Uno ex (Sancta) Trinitate incorporato* et passo dissertationes X. Cum
M
-.4. Cif. Joseph Lebon, Le Monophysisme sévérien, Louvain, 1909, — 2. Cf. Rubens-Duval, &neiennes
Littératures chrétiennes, La littérature syriaque, 3* édition, Paris, 1907, pp. 355-356, el fusius,
Assemani, Bibliotheca Orientalis, Roma, t. H, 1721, pp. 10-46, — 3, I. Guidi, La lettera di Filosseno ai
nonaci di Tell 'Addá (Teleda), Roma, 1886, — E. A. W. Budgoe, The Díscourses of Philoxenus, bishop
of Mabbógh, 1. 11, London, 1894. — A. Vaschalde, TAree Letters of Philoxenus, bishop of Mabbágh
Home, 1902, et Philoreni Mahbbugensis Tractatus de Trinitate et Incarnatione (Corpus. seript. ehrist.
ΟἹ lental., series 2*, 1. XXVID, Paris, 1907. — ἡ, Assemani : /ncarnato
442 AD LECTOREM. [A]
fasciculus noster duas dissertationes tantum. complectatur, quod proemium
nobis proposuimus scribere, peracta editione proferemus , benevolumque
lectorem rogamus ut summarium operis ab Assemani* compositum perlegat.
Mauritius Bniknx.
Insulis, 15 iunii 1920.
l1. Vide Assemani, Bibliotheca Orientalis, t. II, pp. 27-30.
"wr wc pw
LI
LzciiiSo) «οαλροῤδε» eoo: pros4| δρᾶ Q2» «δ ϑϑον J9aáznó| ὡω- αΐϊφυοῦ 19 Fl. μία: δῷ ajáso μὰ '
Keg SA oÁs χώο nii een; O(jiàMÁ, eS. xo :Nico - oS; Sb. Spas 195 9 Sa
e'olLQ| WEoáx Jóej o9 [seio pia τό Q4 .SÀs ὅν; μϑὸ dinis odio Mihi. Alias.
*
CONFUTATIO ÉT RESPONSIO SANCTI
? FECIT ADVERSUS QUEMDAM, QUI, CUM
x
PERSONAM ἢ
LERTER TULIT,
PRO DOCTRINA NESTORII DIXIT ET
PHILOXENI,
PROPTEREA
EPISCOPI ' MABBUGENSIS, QUAS
IN HAERESI ^ MANICHAEORUM ESSET, SO-
QUOD SECTA EIUS DETECTA EST ', ET
"TRACTATUM | COMPOSUIT ADVERSUS EPI-
STULAM FIDEI AB EO (PHILOXENO) AD MONASTERIA SCRIPTAM. ET IPSE ITERUM
HAEC SCRIPSIT ATQUE TRACTATUM ADVERSUS EPISTULAM SUAM CONIECTUM CONFU-
TAVIT.
DISSERTATIO PHIMA
eo LE ὁ, Li iss
áo, TR ME S pi Je&so μόν
ES Bb οἱ NaSD sos Ni
ἰΐ- νὰ ὸ sS ipis coss
E E S CS oos lots JN azico
μα o dai κα, Jes μὰς ΒΘ
palle μὲ καϑοῦ οιἱάχνα δι» [sas ἡ e
«ἀκα díáls ch. Εἱδβά 5.9
32350 ἰοιϊάν, Jess sis d oot
|. Titulus in V deest.
l]. ᾿Επισχόπος. — 2. Αἵρεσις. 3. Πρόσωπον. ^
Ad verbum
DE CAUSA CODICIS
I.' Puto multos qui negotium tuum * v f. 1
cognoscunt, me culpare, in eo quod
nune facere incipio, quod adversus
vana verba pueri scripto respondeam.
Sed, quia ex mente puerili quidam
arbitrati sunt. verba. pueri aliquid
esse, coactus sum et ego ea confu-
tare, non propter ea, sed propter
aliorum utilitatem et vanam opinio-
nem quam pauci de eis habuerunt.
2 4
^ 9 ^9 (3.4 »
J.àorszsoo LL. μὰ, ὮΝ
" . *
2. Etenim, ut semel mens a gustu
fidei Christi destitit et morbo erroris
correpta est. à süpores ET lentrae apud
eam mutantur, et (haec) arbitratur id
Propt rsectam suam na !
LI
SVO
4^ DE UNO EX TRINITATE INCORPORATO ET PASSO. [6]
quod verum est verum non esse, et
ea quae a veritate remota sunt sapo-
rem veritatis ipsa possidere. Talis
res enim evenit hodie hominibus,
quibus veritas curae non est, sed qui
errore ducti vel amore
vel sunt,
verborum sculptorum — capti
dilectione inventionum scientiarum
vanarum vineti et apud quos simpli-
citas verbi fidei quasi pro nihilo repu-
tatur, ἡ quia ornatum verborum non
possidet, nec inventiones cogitatio-
num habet.
3. Virtus est enim verbum veritatis,
secundum doctrinam Pauli'. Et ei
qui currit ad verba scientiae gu-
standa et accipienda, verbum verita-
tis non sapit, quia virtus est, non
autem vox, et sententia, non autem
ornatus, non autem arti-
et veritas,
ficium compositum : namque splendor
fidei intra simplicitatem humana-
rum vocum sapit. Qui vero externe
loquuntur corporaliterque audiunt,
ac quorum superbia scientiae in vana
sapientia mundi * versatur, haec quae
intra corpus sunt superflua repu-
tant ^, et quasi nihilum hane doctri-
nam audiunt, quia ei sunt mortui.
^. Talis res enim evenit hominibus
1. V | α...52.
1. Cf. Rom., t, 16. — 2. Ad verbum : Haec...
vel,
Jt Sl Sul aS va:
«5» οἱ JUD $e CM
Jis» Jag earl οἱ Js NS.
ἘΞ Ξ dx] e| Ικας---
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l. Ad verbum : Coram eis. 2. Ad verbum
DISSERTATIO PRIMA. A
vanis, nova amantibus, qui scriptis
nostris simplicibus occurrerunt, Et
quia in eis non invenerunt id in quo
sibi complacent, neque errorem, nec
ornatum sermonis, ea reiecerunt; et
cum verum corpus universae tradi-
tionis ipsa sint, ab eis ' pro tractatu
a veritate alieno reputata sunt, ἢ quia
veritatem mendacium existimat fal-
sitatem et. fidem error computat
infidelitatem.
2. Sed, attendens quis sit ille qui
scripta nostra reiecerit alque sese
paraverit ad verba nostra confutanda,
hoe
gaudio compleor, et propter
praecipue credo ea veritatem esse.
Etenim cuicumque est intellectus
experrectus et iudicium cautum ve-
rusque gustus rectae fidei in se incor-
ile)
nostra recta esse confirmat atque ere-
ruptus, propter hoe et scripta
dit, " Nam quod a mendacibus reiici-
tur et a deceptoribus refellitur, hoc
veritas est et immaculata fides.
6. Quidnam tibi evenit, o amice
noster, qui, neque vocatus nec ab ullo
ad hoe perductus, le ipsum professus
I
es ita stultum esse alque indoctum",
et simul ac deceptor etiam I£znüarus
(ἰδιώτης) esSO videberis? Etenim tibi
verum non esse (d pro quo dixisti
omnibus Luis notis hoi constat; nam
s le? plus eulpatui quam à nobis
haec doctrina, à pro qua nunc armatus
ΣΎ ΠΕ
4^6 DE UNO EX TRINITATE INCORPORATO ET PASSO. [8]
es, ut proea sis advocatus (συνήγορος) et
in persona (πρόσωπον) eius verba nostra
confutes atque per id quod fecisti te
ipsum doctum profitearis et eruditum.
7. Quippe ad hoec opus vanum
te adduxit haec passio furoris etiam
atque irae, quam scio tibi inesse
adversus nos, quia doctrina vestra
impia detecta est'. Hane vindie-
tam enim voluisti ex nobis petere
contumeliis et conviciis quae in scrip-
tis tuis super nos perfudisti, rur-
susque his (hominibus) pro quibus
dixisti, te ipsum commendare atque
paenam malorum tuorum a te abigere.
8. Vidisti
doctrinae vestrae partes
enim infirmas esse
nec elus
discipulos posse ex se ipsis hoc in
errore stare; et, ad instar mali quod
malum amat, ad alium errorem con-
fugistis. Nam, quia omnes doctrinae
invicem cognatione coniunguntur, eo
quod extra veritatem sunt, currit
alia ut ad aliam confugiat, quando
fidei valida manus adversus eas arma
sumit; hoc etiam tibi evenit et his
qui tibi similes sunt, qui, ultionem
veritatis fugientes, ad alium errorem
confugistis.
9. Sed te oportebat, * o perite, men-
suram non excedere scientiae, de qua
l1. V wo o8S., [S —39. V I aso 126.
1. Ad verbum
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L|
DISSERTATIO PRIMA, 4^7
gloriaris, cum adversus nos dispu-
tabas; et illud quod tractare tibi
propositum erat, id te oportebat
verbo tuo ostendere. De fide enim,
ut videtur, quaestio nobis curae est;
non autem de actibus singulorum
inquirimus.
I0. Nos omnes enim aliqua ex parte
TO CNN obnoxii sumus, atque
maculis et defectibus multis macu-
lamur. Nec autem ex puritate operum
nostrorum ad nos pervenit mysterium
doctrinae fidei, secundum ἡ testimo-
nium doctoris nostri Apostoli
Eramus aliquando οἱ nos insipientes,
et. increduli, et. errantes, atque ἴῃ
malitia οἱ in. invidia agentes. Cum
autem manifestata est beniqnitas et qra-
Lia. Dei, non ex operibus iustitiae, quae
fecimus nos, sed secundum misericordiam
suam vivificavit nos per lavacrum rege-
nerationis et per renovationem Spiritus
sancti '. Et rursus alio in loco dixit
Ad hanc gratiam nos omnes vocati sumus,
HON CD operibus, ul ne (quis glorietur ,
ipsius enim creatura sumus, ' creati 1
Ghristo lesu in operibus bonis? Et
rursus dixit : Mihi omnium sanctorum
minimo dala est qratia haec, in. genti
hus evangelizare investiqabil ς divitias
Christi*. Et rursus dixit : Vocaeit. mi
qui prius persecutor fut, et blasphemus
οἱ contumeliosus; sed — miserico duum
RSV. u3
v? a.
ἀλ8 DE
conseculus sum, quia ignorans feci sine
fide. Propterea. abundavit àn. me gratia
Domini nostri lesu. Christi et fides et
dilectio erga eum'. Et rursus etiam
lhedemptor noster in Evangelio suo
manifeste nos docuit causam adven-
vocare iustos, sed
tus sul : Non veni
peccatores ad paenitentiam ^.
11. Ex his igitur cognitum est per
gratiam apud quemque esse fidem
Christi, neque opera esse quae hac
digna essent, nec actus qui ad exi-
mium mysterium fidei Christi appre-
hendendum suflicerent. Non enim ex
bonis et ex honestis actionibus fidem
accipimus; sed, postquam fidem didi-
cimus ?, ex fide haec (opera) apparue-
runt in voluntate οἱ ratione vitae
'" uniuscuiusque, ut ne sit illis qui
laborant gloriatio de operibus, quia
ex terra fidei exoriuntur.
12. Etsi opera mea fidem repre-
hendant, sicut dicis, ecce autem
gratia (testatur) adversus id quod
fidem meam firmat
dicis, atque
apostolicum verbum : Non ex operi-
bus, ut ne quis glorietur *.
I9. Etenim opera illius peccatricis,
quae cum fide pedes Iesu amplecte-
1l. V eel os. — 9, V om, waaas.
TS im ST 9-556
UNO EX TRINITATE INCORPORATO ET PASSO.
2. Luc., v, 32. — 3, Ad verbum::
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1. V M lao.
DISSERTATIO PRIMA.
FOL
AU
batur, eius fidem non reprehende-
runt; sed ipsa fides eius propitia-
tionem operibus eius attulit. Cum
ille
fidem. eius propter opera eius accu-
seriba pharisaeus, tibi similis,
sasset, ille qui el veniam dedit,
advocatus (συνήγορος) pro ea fiebat
adversus obiurgatorem eius. Et, quia
etiam iniquitas fidem eius valde adiu-
vit, veniam peccatorum per potens
verbum (peccatrix) celeriter aeccipie-
bat; nec
bus,
obiurgatus ille qui propter opera fidem
g [u1 pro] l
accusata est fides ex operi-
sicut dicis; sed aceusatus est. et
reiiciebat.
I4. Sic etiam ἡ latronis fides propter
opera eius non reiecta est; sed opera
elus propitiationem acceperunt
propter fidem elus. Atque per eam
maxime coronam aecepil et trium-
phum victoriae ostendit gratia Christi,
quia, illo Lempore quo venia peecato-
rum universitatis in eruce secreto
facta erat, omnibus datum est proxi-
mum signum, (scilicet) venia latronis
peccatorum.
l5. Hoe modo Matthaeus quoque.
ceterique alii
οἱ Zacchaeus qui in
sanctis Libris ad. tale exemplum
ponuntur, sua ex lide celebres appa
ruerunt, nee opera sua mala pu
rum lumen suae fidei absconderunt
ΑΝ 8
Vac
^50 DE
16. Dilectionem tuam igitur non
oportebat ex « operibus » nos obiur-
gare. Sumus enim, sicut dicis, in
omnibus malis, et innumeris peccatis
nosmetipsi maculamur. Sed nostrum
erat ' nos ipsos culpare, non autem
Saplentiae tuae contumeliose nos
exprobrare.
I7. Nonne audiisti quid sanctus
Liber dixerit ' : Causam tuam tracta cum
proaimo tuo, et aliud secretum ne reve-
les?? Aut nonne te docet consuetudo,
quae in mundo viget? Quando ante
iudices ex persona (πρόσωπον) adver-
sarii causa dicitur, nulli licet * nego-
tium quaestionis suae relinquere et
defectus proximi sui inquirere; quod
51 furore vel ira vincitur, sicut tu, et
tractat quod ad actionem suam non
convenit, ab omnibus exprobratur et
ab iudice obiurgatur.
18. Relinque igitur mala opera
specie (σχῆμα) fallaci abscondita, sicut
dixisti, quoadusque veniat Dominus,
qui illuminabit abscondita tenebrarum,
et manifestabit consilia cordium; et tunc
Est
igitur alius iudex nostris operibus ; tu
laus. erit. uniuscuiusque a. Deo?
vero disputator es, non autem iudex.
19. In animo habuisti ad certamen
(ἀγών) quaestionis accedere. Quare
dereliquisti speciem (σχῆμα) pugnae
1. V NE.
1l. Ad verbum: Nonne audiisti sanctum Librum, quid, dixerit ? —
UNO EX TRINITATE INCORPORATO ET PASSO.
[12]
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[13] DISSERTATIO PRIMA. 451
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S κἀδιδ scel, τἰόοι
μάχαν ' μοί Ν. 56,
|. 1, e$». — 2, Ν «μων.
1. Rom., xiv, 4. — 2. I Gor, 1v, 5. «ὦ 3. Matth.,
definitumque locum pugnantibus no-
tatum, ac surrexisti ut stulte convi-
cleris illi qui adversus te in disputa-
tionem quaestionis ingressus est?
jcce enim ἡ scis, tu qui ipsa haee
vides, tametsi sit victoria extra lo-
cum pugnae, victoriam non numerari
ab illis quicertamen (zyóv)considerant.
20. Tu autem qui figuram dimisisti
atque notam dereliquisti et, quasi stul-
tus ac barbarus (fB&c£zco;) qui nihil
" scit, in regionem conviciorum exiisti,
quo ponemus partem tuam et cum
quonam sapientiam tuam reputabi-
mus? Nos vero oportet silere, ut alii
causam decidant. Nonne audiisti Pau-
lum tibi dicere : Tu quis es, qui iudi-
cas servum qui tuus non. est? δὲ cadit,
domino suo cadit; et, si stat, domino suo
stat'. Et rursus increpat ipse Aposto-
lus illos qui, sieut tu, invicem actus
culpant, dicens : Nolite ante tempus
culpare?. Et rursus Dominus noster
quoque dixit : Qui vocat proximum
suum stultum aut. insanum, reus. est
gehennae (γέεννα) tg nis?
| |
21. In nobis enim vidisti opera
mala, sieut dixisti, quae velamine
speciel (σχῆμα) fallaeis abseonduntur.
Te oportebat nostri misereri, scribere
nostri corrigendi eausa, apud nos
locum explere sapientis mediei,
452 DE UNO EX TRINITATE INCORPORATO ET PASSO.
peccata nostra dolere, ut et nos pu-
deat doloris quem de nobis (accipis)
ac tecum doleamus. Num vero flevisti
delicta nostra, ut decet doctores,
ut fletu tuo erubescamus nostrasque
culpas abluamus? Audiistine vero
illum doctorem totius terrae verbo suo
clamare : Quis infirmatur, * et ego non
infirmor2 Quis scandalizatur, et ego
non uror' ? Neque enim addidit hic me-
dicus dolorem doloribus dolentium,
nec auxit scandalum animarum eorum
probro atque contumelia erga eos;
sed praeter hoc cum eis pondus mor-
borum eorum sustinuit. Illi? Evan-
gelio scandalizantur, et ipse pro eis
urebatur; illi? labuntur, eosque lap-
sos? ipse erigebat ; illi * rident in sua
mortalitate, et ipse pro eis flebat.
22. Excellentiam tuam quoque opor-
tebat ita facere, nec opera nostra
mala exprobrare, sed poenitere ac
dolere sensumque delictorum no-
strorum in nobis efficere. Es enim
abstemius. Te non oportebat mihi
intemperanti (ἄσωτος) ^ conviciarl.
Sedisti in claustro; et ego de civitate
in civitatem frustra * vagor, atque in
colloquiis pravis et in consuetudini-
bus non pulchris versatur vita mea.
Quid te spiritualem, qui es extra
mundum (facere) decebat, nisi de illo
- 2. Ad verbum : /psi. —3. Ad verbum :
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1. V ullo ἁμῖν. — 9. V om μοῦ lo.
|l. Ad verbum : 7n auditoribus, — 2. I Gor,
DISSERTATIO PRIMA.
VI,
453
dolere qui suffocatur et conteritur
Castus es,
ΡῈ
le
cibis
inter fluctus nee sentit?
(atque) libidinem in me vidisti.
oportebat castum me reddere. ἡ
te abstines, ab alimentis ablactaris,
humiliatur corpus tuum veste e pilis
facta, * signum mortalitatis in omni-
bus membris tuis apparet, macies sor-
desque ex laboribus et vita ascetica
super tota persona tuà effunduntur.
Nonne cum his actibus conveniebat
dolor probri loco, fletusque de lapso
irrisionis loco, ae verba quae paeni-
tentiam efficiunt sermonis loco risum
auditorum ' concitantis, qui in serip-
tis tuis notatur? In colle iustitiae stas
atque spirituales cogitationes in te
moventur, ut putas. Te oportebat me
vocare et ad te ex valle peceati
extollere, non autem in colle gloria-
lionis stare atque convielis pro-
brisque me lapidare.
23. Nonne audiisti, quibuscum con-
tumeliosos Paulus comparet? *. Neque
adulteri, )ς),
neque intemperantes ( X2( 70$;
neque qulosi, neque InOS( ulorum (}}}-
Tt,
1." {]
contumeliosi, ]
cubitores,
hi
Nonne sentis rursus,
neque
ebriost, reqnum Dei. hereditabunt ἢ
eliam in mundo
omnibus stultos
contumeliosos ab
reputari ? Nonne meministi, quo vultu
de templo descenderit ille superbus
9-10
ΝΎ. ἢ
AD^
pharisaeus ', tibi similis, quia expro-
braverit publicanum prope se (stan-
tem?)? Nonne legisti in libro beati Da-
vid, Saulem * vitam eius persequi, nec
ullum verbum contumeliosum dicere
(ipsum) voluisse? Et, cum alii eum in-
citarent, ipse nequitiam fugiebat,
adeo ut paenitentia in se nata sit,
propterea quod cornu pallii inimiei
sul secuisset?. Nonne audiisti eum
dicere in quodam ex canticis suis : e-
Iribuerunt. mili malum pro bono, et
odium pro dilectione, et ego orabam pro
eis^? Et rursus dixit : Propter aegritu-
dinem eorum cilicio indutus sum, el in
ieiunio humiliavi animam meam; quasi
amicus el quasi frater incedebam, ac
quast ille qui in luctu sedet, miser eram
propler mala eorum; et psi propler
dolorem meum convenerunt et laetati
me?. Haee sunt hominum
sunt de
divinorum, * tua vero ea quae tibi
conveniunt.
24. Quod si ad Libros non attendi-
sti, quorum verba a te derisum reputari
scio, nonne (ἄρα) obediebas doctori-
bus tuis philosophis (φιλόσοφος) " Con-
tumeliosis suis benedicebant, et pro
vulneribus honorem reddebant, eo-
rumque vita intra mundum in glo-
riatione patientiae versabatur. Nec
meministi vero, praeter hos, illius
1. V BiheessS. — 9, V 9533. — 3. V [9a*eaS.9.
1. Ad verbum : Nonne meministi illius phari-
saei... quo vuliu? — 2. Cf. Luc., xvii, 10. —
DE UNO EX TRINITATE INCORPORATO ET PASSO.
46]
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3. Ad verbum : Propter cornu..... quod. secuisset,
— ^. Cf. Ps. cvi, 4-5, — 5. Ps. xxX1v, 13-15.
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es eorum assecla esse.
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praeceptoris tui quoque Bardesanis,
quem, propter longanimitatem
pulchramque responsionem ad omnes,
discipuli eius in libris suis praedi-
cant.
25. Undeergo formam huius stulti-
tiae tibi assumpsisti ? [n Libris? Libri
te non docuerunt ; Dominus noster tibi
non ostendit : apostoli tbi non nota-
runt; philosophi (φιλόσοφος) mundi tibi
non monstrarunt; doctores tui hae-
relicl (αἱρετιχός) tibi non tradiderunt.
Certum est igitur hanc esse libidino-
sam passionem pueritiae nugasque
cogitationum maturitate scientiae non
lirmatarum. Intra quaestionem, risus ;
cum responsione fidei, contumelia ; in
certamine (ἀγών) disputationis, convi-
cia; In inquisitione fidei ', libidinosa
verba insipientiae; * in petitione apo-
logiae pro veritate, facetiae
5 GU. U. E
C.
et sermo qui apud auditores *
risum movet. Harum rerum, o sa-
piens, cognoscitur regio, atque eogno-
secuntur illi qui eas dicunt, et rursus
eognoscuntur illi quoque qui eas
audiunt. Sed, quia eorum verba in
scriptis tuis ponuntur horumque vana
irrisio intra verba tua notatur, prop
ter hoc certum est te asseclam eorum
esse? rursusque eos '
qui tibi convi
niunt tuos auditores
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Ad verbun / ü A : Du Y
A56
26. A doctrina sanctorum Librorum
enim omnino remotus es, et, si pauca
ex verbis eorum apud te sunt, arti-
ficii causa tantum a te colligun-
tur. Socius philosophorum (φιλόσοφος)
profanorum, sicut te ipsum nominas,
non es, ut testantur libidinosae passio-
nes tuae paucaeque opiniones tuae,
quae ex verbis tuis vidimus atque iam
diu cognoscimus ; et praeterea rursus
ad mensuram horum non pervenisti.
Unde enim possibile erat? Heri phar-
macopola emptorque ac venditor, et
hodie philosophus (φιλόσοφος)! Sed, o
sapiens, secus ae optabas, tibi eve-
nit. Propter hoc sapiens volebas
nominari, * et contrarium tibi eve-
nit, quia unicuique manifestatus
es stultus esse atque blasphemus.
Nam neque disciplinam, nec scientiam
humanam, nee ordinem (τάξις) pul-
chrum verbi, nec responsionem ordi-
nate (compositam), nec abundantiam
eloeutionis, nec intellegentiam Li-
brorum, nec opinionem quae expla-
nationes invenit, nee rectitudinera
cogitationum, nec verbi maturitatem
quae etiam 1n doctrinis alienis
invenitur, nullam ex his (rebus) in
verbis tuis invenimus. Unde potera-
mus te sapientem aut doctum repu-
tare? Quia verba composuisti, quae
apud lectorem risum movent? Án quia
DE UNO EX TRINITATE INCORPORATO ET PASSO.
[18]
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- [19] DISSERTATIO PRIMA. 457
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artificio verbi 100081 mihi conviciatus
es? [n his enim et talibus mimi (viuo;
te sapientiores sunt, vanique homi-
nes) et vagi, qui ad hilaritatem ac
risum mensarum conducuntur. te
artificlosiores sunt.
27. Et si rursus te dicis multas
doctrinas cognoscere, ecce nescis quid
sectae opinentur, ut ex seriptis tuis nos
Ostensuri sumus. Nee rursus in. ha«
doctrina, cuius personam
ποῦ πον
tulisti, quidquam scientiae invenisti,
quod adversus verbum nostrum re-
spondeas, nisi parva 'et vilia, quae
sciunt quicumque in hae doctrina sunt.
Invenisti vero aliquid amplius, quia
impudentius eis blasphemasti. Quis
alius enim fiebat proprius suus redar-
eutor ab initio. verbi sui, sicut tu
Nam ab initio seriplorum tuorum
lestatus es te ipsum ad instar ' inimici
verba nostra redarzuere, sicut dixisti.
Numquid inimico. videtur
(ἀραὶ ab
ul quod convenit? Potestne cogitatio
furore plena ordinate loqui? Quis
nesclt animae caecitatem esse furo
rem, intellegentiaeque obcaecationem
Irae esse praedam ? Incepisti TT
viam quaestionis incedere ; et ab initio
seriptorum tuorum testatus es te ip-
sum eaecum esse, Ergo eum ceaeco
nos oportet Iicedere, atque cum
BC 1.4
458
obcaecato in semita quaestionis am-
bulare.
28. Si ad instar inimicorum te con-
fessus es nos redarguere, neque vera
est redargutio tua, nec fidelis con-
futatio tua. adversus verba nostra;
neque contumeliis, nec conviciis, nec
ulli ex his (verbis) quae ad confuta-
tionem verbi nostri scripsisti, nos con-
venit credere, quia ea inimicus
dixit. Vide verbum tuum, * o docte,
et noli in seriptis risum tuum tradere.
29, Recte audiisti verbum Apostoli,
quod dixit : Nolite quasi inimicum eum
existimare, sed corripite eum. ut. fra-
trem'. Et haec cui? Illi qui in delic-
to * defectuum praeoccupatur. δὲ quis
vestri praeoccupatus fuerit 4n delicto,
vos qui spirituales estis, inslruite eum
in spiritu humili?. Et, quia hunc doc-
torem recte audiisti, totum verbum
tuum mansuetudine plenum est et
humilitate atque paenitentia cum
dolore! Nam ille qui legit verbum
tuum, statim sentit passionem co-
eitationum tuarum, quae non his
9
(sensibus) quos Paulus docuit, sed
furore et ira et contumelia et convi-
ciis moventur. Nec te puduit usque
eo venire, ut quasi mulieres insipien-
ter malediceres.
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l. Ad verbum : Per «aciem gladii ltom
DISSERTATIO PRIMA.
À
A450
ut confitetur verbum
Et
tuum, de his (rebus) me corripiebas.
30.
ecce,
O (ἄρα) stulte, quis unquam a te visus
est ira sanans iram, ac clamore
compescens clamorem, et vi furoris
cohibens furorem, hoc est, per acu-
tum ' gladium (ξίφος) vulneri admovens
remedium? * Quaerebas, secundum
verbum tuum, ex fovea furoris et irae
et conviciorum οἱ contumeliarum
me educere; et infra me cecidisti.
' Stultitiam meam volebas ostendere,
et insaniam tuam manifeste osten-
disti.
31. In quo nos docuit Paulus malum
UHHCIL. (d
vinci? Nonne in bono? Nolite
malo, sed. vincite in bono malum^. Di-
lectionem tuam oportebat ita facere,
si illius es discipulus, cuius ad verba
in specie (σχῆμα) confugis. Sed, quia
hoc non fecisti, doctrinae eius adver-
sarius es, non autem discipulus etus,
ul testantur ipsa quoque verba tua.
In me enim superbiam vidisti. Te
induere
adversus ean
oportebat
ambitionem
Te dee
humilitatem. me
deprehendisti, sicul dicis, bat
ad submissionem eurrere. Praevenisti
(USO uc
plenum
Md
me contentione
verborum
quaestione persuasio
nem {πειῖσι veritatis te oportebat me
A60 DE UNO EX TRINITATE INCORPORATO ET PASSO.
adducere, Inquirentem mysteria inef-
fabilia, sicut dicis, me invenisti. Te
decebat me docere silentium fidei.
Inimicitiam odiumque erga alios * in
me invenisti. Cum dilectione et
amore animaeque bonitate tibi pul-
chrum erat ἢ
enim de te ipso quoque confiteris.
2. Audiisti me dicere (id) quod inef-
fabile est. Te non oportebat audere
plus quam me, sed silentium mihi
iubere per silentium tuum, ne impu-
denter tractaret lingua mea illa quae
supra sensus sunt, sicut dicis. Quis
enim arguitur, propter verbum Pauli,
quod sub deprehensionem sensuum
suorum subiiciat christianorum (yg-
στιανός) fidem? Cui convenit cum Apo-
stolo praedicare : Parum ex multo scio,
atque. parum ec. multo. propheto ' ?
(Utrum) mihi qui profiteor voces fidei,
indagationem earum fugiens silen-
tioque explanationem earum hono-
rans, an tibi qui de unoquoque ex
verbis fidei explanationem me rogas?
Nonne arguisti, sicut dixisti, cum
Paulo illum qui sub deprehensionem
cogitationum humanarum subiunxit
christianorum (χριστιανός) fidem? Quo-
modo igitur verbo tuo rogasti : « Ex-
plana mihi : Quomodo descendit hypo-
stasis Filii de caelo? Quomodo (Deus)
EUR ulaNL.., re
ad me accedere. Haec
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[23] DISSERTATIO PRIMA. ^61
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l. Ad verbum :
incorporatus est ? ()J"uomodo factus est
homo? Quomodo ἢ passus est impas-
sibilis? Quomodo ' mortuus est im-
mortalis? » Hae rogationes enim fide-
lium non sunt; nec de his et de eis
similibus inquirit quicumque fidei
christianorum (χριστιανός) mysterium
sensit.
33. Etenim haec quoque fidei myste-
ria sunt : De caelo descendit ille qui
est ubique. Et in utero habitavit. ille
quem mundus non continet. Et suf-
fecit sinus Virginis illi quem tantum
sinus essentiae continet. Et initium
habuit ille eui non est initium. Et
factus est homo verus Deus naturalis;
et incorporatus est; et apprehensa
esl hvpostasis | inapprehensibilis.
Et crescebat im. statura sua eorpora-
liter ille qui integer et perfectus est
in hypostasi naturae suae. Et intra re-
cionem exiguam limitatus est ille in
quo limitantur omnes vires vivae et
naturae et ordines (744). Et passum
est et mortuum est propter salutem
omnium vitarum illud Verbum quod
in carne manifestatum est. llaee et
talia fidei christianorum (γοιστιανῦς
mysteria sunt; el quicumque ea co-
gnoscit, scit ea non deprehendi, ai
ille qui ea deprehendit, Ips: ' scil ea
non explanarl.
"f
34. Dixisti de m *I in seientia
exereltatus esses, silentium honorares
iropterea quo | stupot mihi oceurrit ',
pro] | |
Propler stuporem qui mihi occurrit
Tof:
EEUU. 25
r9 b.
^02
' verborumque paucitatem diligeres. »
Hoe (quidem) ipsum verbum tuum
testatur, cum ignorantiam (ἰδιωτεία)
mihi exprobras : « Haee est tota
doctrina tua : Mortuus est immorta-
lis; passus est impassibilis; factus
est ille qui est. » Ecce verborum
meorum paucitatem tu agnovisti. .
35. 'T'u vero, o sapiens, quite ipsum
et be
confiteris mysterium eius silentio
profiteris* fidem honorare
tenere, de unoquoque e capitulis fidei
explanationem me rogasti : « Quo-
modo descendit hypostasis de caelo?
Metaphorice? Vere? Naturaliter? Hy-
postatice? » Hae tuae rogationes cu-
iusdam sunt fidelis? Et : « Si nescis
quomodo descenderit, noli dicere :
Descendit; sed mendacem die Lai-
: Des-
cendit, tu me doces confiteri : Non
brum. » Et, eum Liber dicat
descendit. Et : « $1 quis dicit unum
ex Trinitate Christum esse, haec est
blasphemia. » Et illud quod scriptum
est : "^ Deus factus est homo, nee
mutatus est, tu scripsisti : « Non
factus est, ideoque non mutatus est. »
Et illud quod a patribus nostris dic-
tum est : Incorporatus est mansitque
spiritualis, dixisti : « Non incorpora-
tus est et propter hoe spiritualis man-
sit. » Et illud quod Paulus dixit
Misit ἢ Deus. Filium suum, et factus est
l. V οονίο.
]l. Ad verbum ;
DE UNO EX TRINITATE INCORPORATO ET PASSO.
Ne
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EN
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[24]
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[25] DISSERTATIO PRIMA. ^63
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Ji&ss. *JaS& φῦ dese. el ias
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wász, Μί Max$ τοῖς Μὲ jazaso
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Ιόοι [ὀΐδζ, uoa aS 136], adt οἱ. 3)
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Ιόοι e 335 φόνον, Jot aac», ΠΝ θοὸν
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1. Gul, 1v, 4, — 2. Ioann,, t, 14. V d[hid
ρα; muliere', tu dixisti : « Homo est
(ille) qui missus est. » Et illud quod
loannes scripsit Verbum caro [ac-
Lum est?, tu scripsisti adversus hoc :
etsl vere
« Visum est factum esse,
non factum est. » Et, eum Libri de
Filio Dei passionem mortemque prae-
Homo est fille
Et Ipse
dicent, tu scribis : «
qui naturaliter mortuus est.
hie homo, » sicut. dixisti, « naturali-
ter natus est, et naturaliter crescebat,
et naturaliter atque necessario esu-
et somniabat dor-
riebat sitiebatque,
miebatque, et laborabat eratque fati-
gatus, et patiebatur moriebaturque. »
Et rursus illud quod prae omuibus
stultum. est ac impium, scripsisti
« Naturaliter quoque resurrexit, et
creatus est intra
naturaliter rursus
uterum, » sicut dixisti, « a Deo faetore
omnium naturarum ». Et illud quod
Dominus noster dixit : δον tem-
plum " hoc, et eqo in Lribus diebus
eacitos illud *, tu explanasti : « lesus
est templum quod solutum est, id-
que excitavit Deus qui (erat) in eo. »
Et illud quod Paulus dixit Deus
fuit. in. Christo, qui mundum recon-
ciliavit cum | domination: sut ^, tiu
dixisti : « Filius naturalis per. Chri
stum. » Et illud * quod dictum est :
lesus a Nazareth | cireumibat, { hos
qui & Malo verati sunt s d, q
Deus [ui Cul eo ἊΣ ripsisti Ver
bum lesu adhaerebat, et signa 1n. eo
A64
faciebat. » Et rursus : Prophetam
suscitabit. vobis Dominus ex fratri-
bus vestris', dixisti. : « Homo est
Christus, ille qui est ex semine Abra-
hae et David. » Et rursus notasti
« Quieumque non dicit alium in alio,
hoc est Verbum in lesu, Maneti Mar-
» Et
« Quicumque profite-
cionique et Eutycheti assentit.
rursus dixisti :
tur Verbum,unam ex hypostasibus Tri-
nitatis, descendisse et in Virgine ha-
bitasse, ut Arius et Eunomius cre-
dit. » Et rursus dicis : « Quicumque
"dieit Deum qui est hominem factum
esse, praedicationem Manetis prae-
dicat. »* Et rursus séripsisti : « Qui-
cumque profitetur infantem illum qui
ex Virgine natus est, Filium esse
Altissimi, Bardesani assentit. » Et
rursus dixisti : « Quicumque non pro-
fitetur Verbum ex Virgine sumpsisse
Christum, primitias nostras, plus
Ν᾿ ὃ quam Apollinarius blasphemat. » ἡ Et
γ" ἃ.
rursus dixisti : « Quicumque profite-
tur Deum hominem factum
esse,
vocabulum paganorum eitat. » Et rur-
sus dixisti : « Quemadmodum Deus
non mortuus est, ità ex Virgine non
natus est; nec nos oportet Virginem
dicere Deiparam, sed Christiparam »;
(quod est) primum vocabulum Nestorii
blasphemiae. ^ Et rursus dicis
« Christus qui natus est, ipse est qui
passus est et mortuus; et Deus na-
üvitati mortique Christi nequaquam
]l. V bo». —
2. V eg — 3, V Meo.
1. Deut., xvii, 18.
DE UNO EX TRINITATE INCORPORATO ET PASSO.
[26]
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1. Ad verbum : Quod dicitur, — 2. ^d verbum
DISSERTATIO PRIMA.
“δ:
εἴ.
» Et rursus scripsisti
: Descendit. Chri-
communicavit.
« Quae dicuntur '
stus, et : Descendit Filius, et : Descen-
dit Spiritus de caelo, vera non sunt ;
nec de hypostasi Filii et Spiritus haec
vocabula dicuntur. » Et rursus dixisti :
« Christus nomen est quod indicat
naturam hominis ae oeconomiam
quae in eo fuit ex Deo; Deum
autem hominem factum esse nomen
Christi non patefacit. » Et rursus
dicis : « Quemadmodum sunt. tres
hypostases Patris et Filii et Spiritus
unus Deus, non autem tres dii, ita sunt
duae hypostases Dei et hominis ' unus
Filius »; ex quo ostendes Christum
Filium cui nominatio
Filii
nitur.
esse,
grat lae
naturalis per graliam impo-
Et rursus dixisti : « Quemadmo-
dum rex purpuram? induit, quae In
semetipsa est extra hypostasim regis,
ita induit Deus aliam hvpostasim
hominis, quae sibi pro purpura fuit. »
Et rursus dixisti : « Quemadmodum
habitat homo in templo, atque alia
est domus et alius est ille qui in ea
habitat,
templo suo.
ita habitavit Verbum in Iesu,
» Et rursus de mysteriis
sanctis blasphemasti, dicens : « In
memoriam huius corporis ponuntur,
Ipsa Irt vere
quanquam corpus
vocantur. » Et rursus dicis adversus
traditionem Domini nostri quae hy po
pa-
V eruagd
atases Patris et Filii et Spiritus s
ravit nobisque tradidit; " tu
seripsisti adversus eam : « M possibile
Purpui
ΝΎ Ὁ
v? c
^E re]
E3vf..6
^66
DE UNO EX TRINITATE
erat hypostases uno vocabulo dici,
non oportebat nos dicere Patrem et
Filium et Spiritum. » Et rursus (haec)
nomina vocasti imaginem (εἰκών) figu-
ramque alicuius (rei) alius " extra
hypostases; (ipsa) autem neque indi-
cant hypostases nec significant.
36. Ergo has opiniones et tales
nobis tradidisti in seriptis fidei tuae
atque blasphemias stultas, quas nec
ipse Nestorius magister vester tam
manifeste dicere ausus est. Et, post
haec et talia, me doces : « Argue
cum Paulo illos qui sub deprehen-
sionem sensuum suorum christiano-
rum (χριστιανός) fidem subiungunt. »
Dic mihi, o deceptor : Quid est ex fide
christianorum (χριστιανός), de quo na-
turaliter et humane. non locutus es?
Et quae sunt ex mysteriis divinis,
quae sub deprehensionem passionum
non subiecisti? Et quid est illud
Parum ex multo scimus, quod specie
(cy4u«) fallaci citasti? Eece enim
docuisti omnia cognosci atque expla-
narl, sicuti
sunt, ac sine metu
scripsisti : « Tota Christi oeconomia
a nativitate sua usque ad mortem
suam naturalis est, nec est in ea ali-
quid mysticum, nec fide dignum. » Et
de hypostasibus rursus dixisti
« Nonoportet singulis nominationibus
eas dici, ut Dominus noster tradidit. »
IE S99 7» (sic)
V 4o. — 2, T, ars.
INCORPORATO ET PASSO. [28]
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[29] DISSERTATIO PRIMA. ^67
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-9. V et L eias.
1. V el L esas.
l, Ad verbum : 7n persona (πρόσωπον). -
Et honoris consubstantialitatis causa '
adulte-
rasti. Sed nos non latet qua mente
distinctionem hypostaseon
haec seripseris ἢ
27. Nam, quia omnes has blasphe-
mias dieturus eras. talemque impieta-
tem 1n seriptis notaturus ac tradi-
turus eras, verbo speciei ana
fidem praehonorasti, et dixisti
« Silentio tradatur, nece. contumeliose
laedantur haec quae (sunt) supra hu-
manitatem. » Et rursus : « Vinciatur
lingua, ne impudenter tractet haec
quae sunt supra sensus. » Et rursus
dixisti : « Parvum est. verbum prae
magnitudine huius inventionis. » Et
rursus : « Non subiungitur sub sen-
sus christianorum (χριστιανός) fides.
51 vera sunt haec et a te recte scripta
sunt, quare hae blasphemiae quae
postea (veniunt)? Et hae inquisi-
tiones * el interrogationes, quae non
sunt necessariae? Et hae rogationes
quas nemo tam impudenter sicut tu
rogavil ?
38. hecordare
tuarum ad me ae
enim rozationum
quaestionis Luae et
inquisitionis tuae ἡ de mysteriis divi
nis; atque te pudeat verbi tui, ae
te ipsum noli reputare fidelem. « Quo
modo unus ex Trinitate. descendit
(Quomodo Ipsa hypostasis descendit
habi-
de caelo , Quomodo un | Irgine
Ad verbu Sed n non I n
IET; ἢ. 6
σαν 1...
A68
tavit ille qui est ubique? Quomodo
factus est homo? Quomodo natus est?
Quomodo crescebat in statura corpo-
raliter? Quomodo nobis similis fiebat
Deus in unaquaque re? Quomodo
manducabat bibebatque? Quomodo
patiebatur moriebaturque? Quomodo
surrexit ipse propria virtute? »
39. Hae sunt tuae rogationes ad
nos; ac te ipsum fidelem nominas, et
specie (σχῆμα) fallaei fidem laudas,
maxime quo tibi facilius sit in eam
blasphemare. Sie enim quoque fit, ut
ille cui non est secundum eam veritas
in operibus, ipse maxime per verba
laudem (κλέος) eius exaltet. Nam, non
propterea quod amor veritasque
fidei* apud te sint', verbo tuo eam
exaltasti, sed quia putasti te laudibus
(κλέος) metaphoricis blasphemias tuas
tegere nosque decipere una cum
ceteris aliis. Neque autem blasphe-
miarum tuarum corpus dimittimus,
ut ad umbram laudum (χλέος) tuarum
attendamus; ' (nec), propterea quod
verbo fidem metaphorice exaltas, nos
latet error tuus, qui insequitur. Ete-
nim intellegentia Christi induti sunt
quieumque — veritatem — fidei pure
tenent, inveneruntque iudicium spiri-
tus, ut dixit Paulus ?.
sunt
A0. Quare vero necessaria
DE UNO EX TRINITATE INCORPORATO ET PASSO.
[30]
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1|, V Lo. — 9, T, et V e Sao. — 3, L; et V eiSosol.
l. Ad verbum
: Non. propter amorem et veritatem fidei quae est apud 16. — 2. Cf. Rom., ὙΠῚ, 6.
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L4: Lgsnsé) sedis [IN QN32o
Lii Sese 1] Lib ἤν pecado
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1. L la2L.
1. Ad verbum : Sine disciplina.
DISSERTATIO PRIMA.
^60
verba, ubi opera requiruntur quae
videantur? Etenim pro eo quod
dixisti : Nos oportet silere, debebas
ailere. Et pro eo quod scripsisti : Ne
liaec
contumeliose laedantur
quae
sunt supra humanitatem, nonne verbo
tuo contumeliose ea laesisti? Et pro
eo quod Paulus (dixit) : Parum er
multo scimus, num operibus ostendisti
[6 nescire? Cum verbo speciei (σχῆμα
praedicas te nescire, num te decet
ostendere totam explanationem ἡ my-
steriorum divinorum te scire, et cul-
pare stultosque ac indoctos ' reputare
illos qui confitentur se nescire. Sed
te oportet scire, o comes noster, nos
scire (quosdam) esse qui fidem laudent
veritatemque glorificent,
non quia
eam diligunt, sed quia ' eos sua con-
scientia impellit.
^l. Quemadmodum (homo) quidam
qui odio habet suum proximum, eum
evenit ut odium. suum manifestetur,
anathematizat
multum iurat οἱ
Odium non habeo, quia persuasione
(πεῖσις) verborum t excogital
'qrere
odium quod in se (est); alius. vero,
cuius vera est dilectio e rga proximum
hac re non indiget, ut v
diligi
suuni,
eum eertiorem faetat. a. se
quia verae dilectionis defectus est
etiam (hoe) quod verbo se ipsam mani-
*Lf.6
*-wI10
NK T5f6
Ee
v? b.
470
estet; ita et ille quoque qui fidei
mysteria sincere tenet, non indiget, ut
verbis laudes (κλέος) fidei plectat, sed
operibus ostendit eam occultari atque
abscondi', mysteriumque sublime
esse (ac) ineffabile. Nec verbo
dicit Fides ineffabilis est; sed
tacet, eamque non tractat. Et pro
eo quod verbo dicit : * Silentium sit,
operibus (14) ostendit eiusque nego-
tium silentio praetermittit. Et pro
eo : Non indagatur, eam non inda-
gat; et pro eo : Non inquiritur, eam
non inquirit; et pro eo : Non de-
*
prehenditur, non * eurrit ut eam
deprehendat. Et pro eo quod dicit :
Parum ex multo scimus, per silentium
suum se ostendit parum ex multo
scire. Et pro eo : Non subiungitur
doctrina sub sensus, non subiungit
eam sub sensus. Et pro eo quod
alum iubet eius verba contrahere
elusque opera extendere, contrahit
ipse verba sua de mysteriis divinis
atque opera sua extendit mandato-
rum observantia. Et pro eo quod
se ipsum alius (hominis) doctorem
profitetur, ipse per se ostendit grave
atque difficile esse mysterium divi-
num?, neque ad verbum venire,
nec sub explanationem cadere, nec
intellepentia deprehendi, nec intel-
1. V om, ll. — 2. V add. e &.
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l. Ad verbum : Eius occultationem et absconsionem. — ὃ, Ad verbum : Pondus et difficultatem
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ISI" Gor.. 1, 17.
PATR. OR. — T. XV. — VF. ἡ,
DISSERTATIO PRIMA. ^71
lectu indagari, liec veritatem ex
verbis manifestari, sed per observan-
tiam mandatorum sapere.
42. Haec
te oportebat opere ostendere, ut ex
et talia, o comes noster.
opere tuo, non autem ex verbo tuo,
utilitatem Sed
pereipiamus. perso-
nam (πρόσωπον) tulisti atque te vesti-
visti specie (σχῆμα) ' quae non est
tua; et verbo fidem glorificasti
iterumque ' operibus in eam blasphe-
masti. Si enim (haec fides) non inda-
gatur, quare eam indagasti? Et si
non interrogatur, quare omnibus ver-
bis tuis nos rogasti : « Explana mihi
quomodo »? Me docuisti : « Noli
indagare, et noli inquirere, et. noli
disputare » ; et iterum tanquam igna-
rum (ἰδιώτης) me culpasti, quod ne-
scienter scripserim, et, cum nihil
sclam, me ipsum allirmaverim. doc
Lorem esse. Dixisti adversus me : Non
in sapientia verborum, ut non evacuetur
erui Ghristi'; et iterum dixisti : « In
caligine tua putasti unum ex Trini-
tate descendisse de eaelo. » Dixisti :
« Propter disputationem et inquisi-
tionem te ipsum arbitratus es docto-
rem esse »; et rursus dixisti, verbum
meum. irridens n Inepta inventio
parvaque doetrina. » Dieis Ae-
£'er es quotidie eX disputatione et
quaestione verborum οἱ rursus
ψνΓ[6
472 DE UNO EX TRINITATE INCORPORATO ET
dixisti : « Haec est tota doctrina tua :
Mortuus est immortalis; passus est
impassibilis ; factus est ille qui est »;
et rursus : « Nihil scis. »
43. Nonne
tua sese confutent ' ?
vides, quomodo verba
' Postquam me
vocasli disputatorem, me reputasti
simplicem. * Me dixisti impudentem,
qui illa inquiro quae non inquirun-
tur; et scripsisti me nihil scire. Dixisti
quotidie ex quaestione ac disputa-
lione me aegrum esse; et rursus me
Libros sanctos non legisse, et, quasi
ex vino multo, verbis meis erra-
visse, nec animadvertisse. "libi enim
proposuisti ut sine modo contume-
liose laederes atque conviciareris; et
inventa sunt ipsa convicia tua sese
confutare, et, absque nostris verbis
adversus te, ipsum verbum tuum
verbum tuum mendax dixit. Namque
solers atque simplex, disputator atque
incultus, inquisitoretignarus(i9tc";),
sapiens in verbis et indoctus?, haec
in quodam (homine) impossibile est
ut pariter inveniantur. Sed dicitur
solitum verbum de quodam (homine)
qui vel in his est vel in illis; namque
impossibile est ut in utrisque pariter
nisi ab illis insania,
putetur, qui
sicut tu, moventur.
^^. Dixisti enim specie (σχῆμα)
fallaci me abseondisse opera mea.
l. In V unus folius deest.
l. Ad verbum :
Nonne a te videnlar verba tua, quomodo...? —
PASSO.
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2. Ad verbum : Sine disciplina.
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In specie [σχῆμα 2. GI. 1 Co
DISSERTATIO PRIMA A73
ΠΝ ax μά οὶ» Et hoe verbum « speciei » σχῆμα) non
dicitur de. malis, quae manifeste ex-
stant, sed de bonis, * quemadmodum
castitas ac rectitudo, quae manifeste
videntur. Quamobrem Paulus quoque
nos docet
. ut ommnla honeste" et secun-
dum ordinem (τάξις) faciamus?
; et rur-
sus : [n specie (σχῆμα) ambulate ad ex-
lraneos, ut. homines qui tempus suum
(καιρός) redimunt? ; non ut extrinsecus
casti simus, eum intrinsecus libidinosi
sumus, vel
ut ostendamus speciem
(cy ux) ieiunil, cum sumus intempe-
rantes (ἄσωτος): sed ut rectitudo et
castitas cogitationum nostrarum ac
virlus quae in nobis (est) manifesten-
tur et etiam extrinsecus videantur
in omnibus conversationibus nostris,
ità ut, quemadmodum quod abscon-
dimus a Deo videtur, sic quod mani-
festamus hominibus placeat.
Tu vero verbo tuo bonum quod
falla-
cem », et invitus tibi testatus es apud
videtur vocasti « speciem (777.7
hos esse speciem (ey£zux) rectitudinis.
x.^t
lExxinde ad obeaecationem Luam pro
priam attende et (agnosce) te sine
iudicio e880, qui id quod videtur
vOCAaVerls « speciem (σχῆμα) fal
lacem ». Et cum non potueris ne
videre quidem illa quae videntur,
passiones absconditas, quae In anima
moventur, «confiteris te
depr: hen
"DE
E2T4:1.77
A74
dere. * « Quia passionibus malis,
(nempo) invidia ambitioneque et odio,
te ipsum non exuisti, non potuisti
veritatem accipere. » Et quis est
igitur (Zox) iudex (rerum) abscondi-
51. dicis eas
tarum, sicut tu? Et,
manifeste videri, haec quae mani-
festantur vocasti « speciem (σχῆμα)
fallacem »! Quod verbum rectitu-
dinem exteriorem praedicat. Eocce
igitur, secundum verbum tuum, ca-
stitas foris videtur, et haec quae in
cogitationibus moventur, aliis non
manifestantur. Tu vero (id) reiecisti,
et aliud nomen imposuisti illis quae vi-
dentur, — atque me iudicas ex signis
quae te latent, — quae, sive ex verbis,
sive ex operibus, in te magis quam
in me valde videntur. Etenim, sive
furibundus, sive iracundus, sive invi-
dus, sive amator gloriae, sive impu-
dens et blasphemus, tu visus es ex
scriptis tuis esse, quia, cum tibi
proposuisses de fide quaerere, nego-
tium tuum dereliquisti, et exiisti ut
convieiareris' et varlis nominibus
* eontumeliosis vocares illum cuius
adversus verbum pugnas : namque
manifeste videtur ex his passionibus
totum verbum tuum contexi. Etenim
51 quis his omnibus aut nonnullis non
capitur, tam impudenter sicut tu
contumeliose non laedit.
46. Sed forte (τάχα) dices : Zelo fidei
l. Ad verbum : Ad convicia.
DE UNO EX TRINITATE INCORPORATO ET PASSO.
[36]
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DISSERTATIO PRIMA. ^75
(concitatus sum). Qui autem zelo fidei
concltatur, non furore et contumelia
vigilantia et
Pro
contumelia exempla multiplicat, et pro
completur, sed zelo et
fortitudine virtuteque animae.
conviclis testimonia ex libris οἱ
natura (sumpta), et pro blasphemiis
argumenta (meto).
^7. lta scriptum est etiam Paulum,
venientibus
congregatis atque ad se
omnibus primis [udaeorum, a mane
usque ad vesperam cum eis dispu-
tasse; nec scriptum est uni ex eis
ipsum conviclatum esse vel eorum
actus inquisivisse ; sed, sub fine sui
sermonis, qui die lam vergente evenit,
els citasse propheticum testimonium,
; quod ostendit eos incredulos fuisse,
neque Ipsos nec patres eorum
unquam veritatem accepisse, cum ne
hae in re quidem a semetipso eos re-
prehenderit, sed ex verbo Libri '. Et
certum est ipsum hueusque in toto
sermone mansuete et benigne Cura
locutum esse, cum argumenta
els
(πεῖσις) Lestimoniaque
multiplicaret
daret et exempla colligeret; nee id
quod non pulehrum erat 5101 ipsi
persuasit facere.
48. Ita etiam et Stephanus, raptus
ab ludaeis et in. medium adduetus,
falsis testibus statutis qui eum a
^a mew)
VERUS
^76 DE UNO EX TRINITATE
cusarent, benignis verbis incepit eos
alloqui : Vir? fratres nostri atque patres
nostri, audile'. Et, postquam narra-
vit totam oeconomiam ab initio
electionis Abrahae usque ad manife-
stationem Christi multasque muta-
tiones docuit quae in oeconomia
fuerunt, atque vidit eos * verbo suo
non credere, citavit et ipse verbum
illi (verbo) Pauli cognatum : O0 dur?
cervice οἱ incircumcisi corde οἱ auri-
bus, vos semper Spiritui sancto resisti-
Lis; sicut patres vestri, ita (et) vos?. Et
negotium suum non dereliquit, ut illi
aliis vel
coetui de conviclaretur,
eorum libidinem et fornicationem
citaret?^ cum ceteris aliis'malis de
quibus et prophetae semper eos accu-
sarunt. Sciebat enim hoc non conve-
nire ad quaestionem quae sibl curae
erat; nam fidem eis tradere ibi vole-
bat, non autem rectitudinem ope-
rum; quae (fides) si accepta esset,
ex ea nata esset etiam actuum recti-
tudo.
^9. Et rursus Paulus quoque in loco
altero*, cum rogaretur ut ludaeis
apologiam faceret pro verbo docetri-
nae suae, haec mente pacifica in ser-
mone suo ad eos incipiebat Viri
[ratres et patres, audite meam apolo-
᾿ς: ACE. vr. M9 et 15. ΒΕ OSEE
Ad verbum :
Ibid.,
Εἰ conviciatus est...,
INCORPORATO ET PASSO. [38]
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DCULRCAGL. xxn, 1.-— 2
Pro contumelia. ^. AGL.,
Ad verbum
XXVI, 2.
Apud. n
pe—-
DISSERTATIO PRIMA. 177
giam ad. vos postquam eo ser-
mone incepit, non coniunxit. verba
verbis, * contumeliamque quaestioni
doetrinae, ac convicia inquisitioni
fidei. Sed totum verbum ad negotium
elus conve-
pertinebat * et ad 1d
niebat ; quae apparent ex lectione
Libri.
50. Et quare dicam cum Iudaeis eum
pacifice locutum esse atque. verbo
persuasionis (πεῖσις) usum, cum etiam
iudicem paganum, ante quem stete-
rab ad apologiam faciendam, exaltaret
οἱ verbo suo elorificaret,
idque
quanquam sciebat eum fide sua tota-
que ratione vitae suae extra iustitiam
esse, quod nimirum convenit eis qui
Sed Paulus
Deum nesciunt ipse,
laude
nedum contumeliose laederet *,
(χλέος) eurnni coronabat et verbo suo
praeconia el plectebat lestimo me
beatum, quod ante te hodie apologiam
facturus sim *
51. (Et)rursus quam saepe venerunt
[Iudaei ut disputarent eum Christo,
interrogationes | adhibentes, tenta
tione utentes, stulte disputantes, 01
dinate τάξις obiieientes ; nee s riptum
esl n ullo loco Ipsum eos ᾿ ücce-
pisse ut Inimieos οἱ eum eis ut osori
Det.
478 DE UNO EX TRINITATE INCORPORATO ET PASSO. [40]
bus locutum esse. Sed adversus inter-
rogationes eorum respondebat, ae
ab inquisitione actuum eorum absti-
nebat. In fine oeconomiae suae, tem-
pore quo aecessurus erat ad crucem,
scriptum est (huno) eos reprehendisse
et de eis vae (οὐαί) dixisse, prop-
terea quod scandalum atque malum
exemplum aliis fierent : Tenetis claves
(κλείς)
introilis,
regni caelorum, | neque — vos
nec alios sinitis introire '. Et
ipsa haee reprehensio quam erga eos
protulit, post quot argumenta (zesi)!
Post quot adulationes et blanditias!
Post mansuetudinem atque benigni-
tatem, quam toto * tempore oecono-
miae suae eis ostendit. Deinde propter
aliorum utilitatem ad hane reprehen-
sionem manifestam devenit. Et rursus
postquam ea reprehensione incepit,
non sed eos
mere (reprehendit),
glorificavit quod. (elaves) recte tene-
rent, atque vituperavit et eos obiur-
gavit quod dicerent et non facerent,
non ut inimicos, quemadmodum
ixcellentia tua scripsit, sed ut ami-
eus medieusque sapiens qui de mor-
dolet.
flevitque super
bo eorum Vidit Ierusalem
eam alque dixit ei : Si
cognovisses quae ad. pacem tuam sunt, et
quidem in hac die tua?. Et rursus,
quasi in susurro, eam [lebat luge-
batque et dolebat de ea : lerusalem,
1. Luc., xi, 52. — 2. [bid., xix, 41-4:
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Il. Ad verbum :
noluistis, — Malth., xxi, 37
(Quae occidit proplhi las et lapidat (
VTATIO PRIMA. 479
lerusalem, quae occid is prophetas et
lapidas eos qui ad te missi sunt', quoties
volui congregare filios luos, quemad-
modum gallina quae congregat pullos
suos sub alas, οἱ noluisti^. Per haee
ostendit raulta argumenta (πεῖσις
quibus ab initio usque ad tempus
adventus sui erga eos (usus erat),
et quibus rursus etiam in adventu
suo erga eos utebatur.
Tu vero his ' non assensus es ;
sed in initio verbi tui te ipsum pro-
fessus es inimicum esse ; et, postquam
fundamentum impium posuisti inimi-
citiam quam Christus irritam fecit,
super eum erexisti aedificium blas-
phemiarum et conviciorum, in fidem
blasphemans, veritatem | laedens,
cum Christo dimicans et propter eius
veritatem me quoque contumelia
alliciens; nam praeter hoe non potes
aliam causam alTerre.
53. Numquam enim aliqua (injuria
te laesi; nec hos pro quibus zelo τῇ
llammatus es, aliquo humano damno
alfeei,. Et, si dicis : Tu quoque in
epistula tua (eis) convicratus es atque
impios vocasti el facon scito,
ex ne, gotio quae stionis me
O0 sapiens,
non egressum esse, nec qui mauam
obiurgasse de opere atque mudieasse
ὌΝ οἷς 7
M n
Tas
v*' b.
A80 DE UNO EX TRINITATE
et propter actus aceusasse. Sed, si
qua reprehensio exstat in verbo meo,
propter causam quae nobis curae est,
alia
non autem propt er proposita
(id evenit).
/,
54. Similiter (patres nostri) illum
quoque, qui has blasphemias edidit
atque causa fuit "^ cur haec doctrina
in mundo tractaretur, non propter
Opera acceusarunt et elecerunt, nec
de eo fuit quaestio, quomodo vel
Sed
blasphemias
qualis sit ratio vitae eius.
tantummodo — propter
elus evenit electio eius ac propter
errorem eius prolatum est anathema
contra eum. Et quibuscumque nomi-
ab
nibus vocatur a doctoribus vel
auctoribus (vel) ab omnibus ceteris
fidelibus,
conviciis afficitur,
propter doctrinam suam
' non autem prop-
ter opera sua.
55. Tu ergo, o amice noster, quem
imitatus es? Et unde exemplum huius
sclentiae tibi sumpsisti? Et quis tibi
ostendit hune sermonem tradere in
scriptis tuis, et ex his membris con-
tumeliarum et blasphemiarum corpus
libri In Libris id
non invenisti; doctores id non com-
tui componere ἢ
monstrarunt; haeretici
(αἱρεσιώτης)
rursus id non fecerunt, neque inter
se lpsos quaerentes, nec nobis
contradicentes; apud philosophos
(φιλόσοφος) paganorum rursus id non
1; V et I5 oiuana.
INCORPORATO ET PASSO.
[42]
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l. Ad verbum : tuf, 2. Ad verbum
Fidem i«
]
[43] DISSERTATIO PRIMA. 481
2 9 2 z . " - utu
Jàz :Ja— Jo s. eos No 5 “ὁ, invenimus. Unde igitur hoc exem-
plum acceperis, ostende nobis.
56. Sed forte:
(1d)
τάχα) tibi molestum est
sed etiam invitus audi
Hoc
loquuntur,
dicere ;
ex verbo nostro. ordine (τάξις
mulieres vanae atque
anus, quarum gustus interiit, spe-
cle (σχῆμα) sermonis huiusmodi in-
vicem contumeliose laedunt, quan-
quam etiam inepti iretinsanior sermo
libri tui videtur (sermone?) earum.
I[ae enim non (invicem) conviciantur
et convicia. sua confutant, sicut
verba tua propria verba tua confutant
atque convicia tua adversus convicia
tua fuerunt.
57. Vocati sunt vero haeretici (αΐοετι
;) a nobis impii et deceptores ; neque
certae personae (πρόσωπ verbum
nostrum 'conviciatum est, ' προ'
expresse adversus quemquam dixi-
mus; sed doctrinam tantum aceu-
savimus, eiusque discipulos luste
reprehendimus propter eorum erro-
rem, non autem propter quid aliud
Et, in fine verbi nostri, id quod didi
oratro-
cimus ex Libris ostendimus,
nemque pro eis Deo obtulimus, ut
porta ad poenitentiam els aperiatur
ac veram fidem? cognoscant; quod
etiam doetor noster Npostolus per
discipulum suum nos jussit facere
Orationem offe! n mnibus hon
a: 1-9
ERES
^82 DE UNO EX TRINITATE INCORPORATO ET PASSO.
nibus, ut veritatem sciant οἱ ad se
redeant, fugiantque. laqueum Satanae
*" quo capti sunt ad. eius. voluntatem '
58. Sed apud te ipsum haec repu-
tantur contumelia; ideoque etiam eis
(consiliis) non usus es, sed ut impu-
dens atque superbus et summatim ut
haereticus (αἱρεσιώτης) blasphemiis usus
es. Ecce enim epistula, adversus
quam dixisti, neque videtur his omni-
bus digna esse, nec causam dat ut
verbum tuum impudens videatur?
iuste dictum esse. Sed hunc thesau-
rum irae et furoris, qui blasphemiis
eius (verbi) detectus est, certum est
propter aliam eausam colligi atque
in te reponi. Et, occasionem nactus
in causa " ob quam non multum culpa-
ris, ultione
ut putas, (nempe) in
doctrinae tuae detectae, inimicitiam
ostendisti uleiscendo quae inte (65).
39. Homo enim, qui de parvo
delieto obiurgationem magnam pro-
fert, aut stultus reputatur qui ob-
nesciat, aut
iurgare cogitatur in
se vetus odium collegisse, quod
oriri faciat ob causam quam invenit.
Hic vero, ubi causa obiurgationis
omnino abest,
erit pro contumelis tuis multis,
' quia, cum causa obiurgatione di-
gna abesset, has omnes blasphemias
in nos et in verbum nostrum serip-
seris?
l. Cf. II Tim., τὖ. 25-26. — 9. Ad verbum :
Nec causam dat verbo tuo impudenti, quod wvi-
quae excusatio tibi
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Il. Ad verbum :
verbum : Pro conviciis (uis erga nos
DISSERTATIO PRIMA.
60. Ipsa epistula enim, praeterea
quod plerasque haereses (αΐρεσις) reie-
cit, maxime adversus has duas doctri-
nas Nestorii et Eutvchetis manifeste
scripta fuit. Τὰ vero, sicut putasti,
elus confutasti
(epistulae) verba
adversusque eius auctorem dimi-
casti; et, quia contra nos pugnas ',
ex una harum doctrinarum aeger esse
videris, sed forte (τάχα) non solum
ex his duabus, sed ex omnibus ce-
teris quas verbum nostrum reiecit.
Nestorii doctrinam enim specie (σχῆμα)
externa approbas, Eutychetis doctrina
vero unum est ex membris corporis
doctrinae vestrae, quia vos quoque
Dei incorporationem
negatis sicut
ille, nempe ipse sicut vos.
61. Magna impietas enim ipsa esl
parva? eausa, quae in alio invenitur :
tbi conveniens
igitur nulla est
causa nobis conviciandi Etenim, si
dixissemus adversus unam doetrinam
alteramque siluissemus, et unam ana-
thematizavissemus alteramque aece-
pissemus, sicut ' Sapientia tua fecit,
- quando externe verbo tuo ceteras
doctrinas eulpasti, Nestorit negotium
siluisti, nec conviclatus es nomini
eius ; nempe nomen eius accepisti eum
doctrina elus, rursusque eum anteces-
Propter pugnam quae est nobiscum Vd verbum : Pro parva part Md
ST 1:9
ΣΑΝΙ 8
A8^
sisti blasphemiis tuis in Christum ; —
siigitur egissemus sicut tu, tibi fuisset
locus nos eulpandi ' ; et ille qui serip-
lis tuis occurreret, ea iudicaret iuste
scripta esse, nosque propter verbum
nostrum damnaret. Nunc vero culpa-
tio aboletur, eo quod verbum nostrum
au-
omnes doctrinas relecit; tota
tem apud te luste manet , quia, cum
argueris conscientia tua quod non
approbas id quod seripsistü, te
arguunt propter scripta tua illi quo-
que qui eis occurrunt, intellegentes
artifieio deceptionis ea composita
esse.
62. * Dic igitur (ἄρα) mihi : Cur in
scriptis tuis anathema Nestorii non
protulisti, nec eum culpasti ne verbo
quidem simplici, quasi non dignus
esset, nec videretur caput haereseon
(αἴρεσις) esse? Et ecce ab omnibus
Ecclesiis Dei, quae (sunt) in omni
loco, anathematizatur atque reiicitur.
Si vero manifesta est impietas doctri-
nae eius et ab omnibus anathema-
tizatur, quare anathema eius tu
siluisti? Et ecce potius quam ceteras
doctrinas te oportebat eam reiicere
nomenque eius (Nestori) manifeste
anathematizare in scriptis tuis, quia
verbum nostrum
proprium quoque
per doctrinam eius, vos damnat;
et, quasi per doctrinam eius
]. V. &taRS o.
l. Ad verbum : Culpalionis tuae erga nos.
DE UNO EX TRINITATE INCORPORATO ET PASSO.
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[46]
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DISSERTATIO PRIMA. ARD
conviciis afficiantur illi quorum per-
sonam (πρόσωπον) tulisti.
oportebat
te, qui tibi suscepisti pro eis dicere,
eos ἃ conviciis doctrinae ac te
je
ipsum a culpatione liberare, nomen
eius anathematizando, at saltem
simpliciter, ut. eius discipuli solent.
63. Sed in stultitia tua confir-
masti verba nostra quae adversus vos
(sunt), nec animadvertisti. Et scripta
tua apologia sunt pro epistula nostra,
quae nequitiae neminem criminata
nec calumniata est ; neque haereticos
(χἱρεσιώτης) vocavimus illos qui non
sunt, nec damnavimus id quod
iustitia non praedamnavit. Obiurgavit
enim verbum nostrum eos qui anathe-
matizatam stabiliunt Nestorii doctri-
nam. Et, cum ' volueris apologiam
facere pro eis qui in. (hac) doctrina
non sunt, confirmarunt seripta tua
, quia
adulationis eorum causa anathema
siluisti doetrinamque | stabilivisti, Ὁ
(ἄρα) * stulte, quare arbitratus es per
tuum verbum stultum atque ineptum
te posse illam doctrinam. anathema
tizatam stabilire? Et ecee. multi; t
validiores scientia et. verbo οἱ aucto
ritate, interdum sese professi sunt
adiuturos; et,
eam postquam eam
non stabiliverunt Ipsi eum ea diruti
aunt. Et rursus ipsi elus discipuli,
secreto, eam tenent eiqu.
saltem
eredunt, sed manifeste. eoram. aliis
ET9
v* b.
REVO. 8
v? b.
A86
eam reiiciunt, atque anathematizant.
Ab intellectu tuo igitur ita excidisti,
ut, eum alios aduleris, temetipsum
damnes atque haereticus (αἱρεσιώτης)
manifestus ex scriptis tuis videaris,
et dimices, o miser, cum Ecolesiis
Dei, quae (sunt) in omnibus locis, et
cum legibus (νόμος) regum et anathe-
matibus sacerdotum atque ecclesia-
sticis canonibus (κανών), et contemnas
eliam comminationes ac paenas ad-
versus hos prolatas.
64. * Quid tibi profuit tota haec adu-
latio, quam in imperitia tua osten-
disti? Ecce ne hi quidem pro quibus
scripsisti, tibi gratias agunt, sicut ex
factis apparebit, quia ex scriptis tuis
damnationem manifestam | maxime
receperunt. Et, cum ipsi soler-
ter' doctrinam suam celent, mani-
festatus est suus error per lin-
guam tuam stultam, quasi quidam
qui per virum insanum secretum
absconditum mandaret, idque apud
se absconditum et occultum per lin-
euam sui nuntii detegeret. Etenim
ita te ipsum professus es verum
discipulum esse, qui magistros tuos
superaveris, ut ne specie (σχῆμα)
quidem externa, sieut illi, errorem
vestrum reieceris.
65. Ecce enim advocati (συνήγορος)
DE UNO EX TRINITATE INCORPORATO ET PASSO.
[48].
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1, V has. — 2, V sell. — 3, V. 359. — 4. L et V. ei NS.
1. Ad verbum : Artificio solertiae.
[49]
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1. Ad verbum : A. gustu suo desistunt, — 2, d
PATh. OR. lI. XV. — F. ^.
DISSERTATIO PRIMA.
48;
cuntur, non ita desipiunt ', ut. verbo
suo ante iudices se ipsos damnent et
ante auditores suos stulti videantur,
ut, eum aliis proficiant, ipsi nomen
perdant libertatis suae. Neque enim
(ita) consulunt. utilitati quam capient
hi pro quibus dicunt, ut ipsi loquantur
extra * id quod conveniens est, nec
per propriam suam contumeliam aliis
prosunt.
66. Tu vero conductores tuos ita
dilexisti plus quam temetipsum, ut,
eum pro eis loquaris, in scriptis te
profitearis haereticum (ziz:6:527:) esse.
Credo (tamen) ipsos nullatenus indi-
gere, ut tu pro eis adversus nos intres
in certamen (ἀγών) quaestionis; non
enim tam '". egeni erant verbi ut te
Sed tu in
et maxime quia te adurit conscientia
indigerent. stultitia. tua,
(tua, (eos) tuitus es, ut adiutores?
eos haberes οἱ paenam — doctrinae
vestrae impiae elTugeres. Sed non
evenit id. quod arbitratus es : tu
enim nullam utilitatem. pereepisti, οἱ
ipsi propter Le damnati sunt.
ἘΠ nobis
ἘΝ
JCUO
67. Quare lantopere
convieratus es tibi occasio Iuert
suris; propter nos enim te ipsum
nosti : el eonfutation Ul ptorum
A88
nostrorum sapiens visus es, ut arbi-
tratus es. Et rursus humana lucra
quoque . nostri causa" collegisti ;
namque tota negotiatio, in qua ab
iuventute tua usque nunc constanter
fuisti, tibi non praestitit. lucrum
simile huic quod propter nos in-
venisti. ἡ Quare ergo (ita) ingratus es,
ut tam indocte? blasphemes in eum,
qui tibi eausa fuit totius huius
negotiationis, effecitque ut sine labore
videaris ?
68. Non vero sapiens visus es, ut
arbitratus es, o docte, sed stultus et
inseius?. Confusa sunt enim verba
tua, turbataque disputatio tua, ac
inepta responsa tua. Neque inest
ordo (τάξις) verbo tuo, nec species
(σχῆμα) disputationis quaestioni tuae.
Contumeliam blasphemiis coniunxisti
disputationemque ἢ convieiis. Factus
es iudex pro aliis, me obiurgans de
illis quae nescis; factus es ultor
anathematum aliorum, sicut dixisti,
delieta latent.
iudicans quae te
Scripta tua maledictionibus com-
plesti. Verbo tuo protulisti imagines
opinionis tuae; et quod arbitra-
tus es, non autem veritatem serip-
sisti. Tibi ipsi respondisti, et in
confutasti.
stultitia tua verba tua
Neque fundamentum visum est verbo
1. V om. ]354. — 2, V Ὅλο. — 3, V [eel ba.
l. Ad verbum : 7n persona (πρόσωπον) nostra. — ὃ. Ad verbum
Sine scienlia.
DE UNO EX TRINITATE INCORPORATO ET PASSO.
50]
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: Sine doctrina. — 3. Ad verbum :
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VATIO PRIMA.
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(uo, nec status rectus opinioni tuae.
Visa est enim anima tua non sana
esse ex amore eius quod seripsisti,
turbatus est ac confusus
Et,
considerasti quae pars acceptura ait
ideoque
liber tuus. post haec.
OCUC
victoriam, ut prius eius sis satelles,
-- disputatio [tua ' tota enim menda-
cium verborum est ei controversia
οἱ mutatio personarum (πρόσωπον):
— et eum unoquoque sis sicut ille
aec te ipsum profitearis eius asseclam
esse; et, quo se inclinat victoria, eo
currere soles et errorem tuum celare.
An (xoa) est aliquis miser sicut tu?
(An est doctrina aliqua) debilis atque
sicut. doctrina haee
infirma vestra,
quae nullo modo potest stare'? Si
credis doctrinam tuam, in ea persta,
et noli mutare et * eum unoquoque
esse sieut ille.
69. Etenim me obiurgas, quod no-
vam fidem seripserim ; et, cum nescias
vim anathematis ἃ patribus. nostris
sanelis prolati,
propter lios aceeusas
multos doctores, qui In scriptis suis
veram fidem tradiderunt.
70. Nam patres nostri beati, qui
Nicaeam — eonvenerunt, statuerunt,
aliam fidem. seriberet. et
lt
ne quis
Iraetaret. venerunt p πὶ eos
centum «el quinquag inta, eam
qui
dem lidem rescripserunt οἱ verba
ἃ ἃν, aol li
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Pur
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10
A90 DE UNO EX
addiderunt alia ac (verba) eorum,
quae (tamen) proposito illorum prio-
rum congruerent; nec sub anathema
subiunguntur eo quod verba addi-
derunt, quia verba sua ad fidem
illam priorem conveniunt ' eamque
stabiliunt. ltem et quoque multi
doctores, post has synodos (σύνοδος),
eliam aliter ac isti qui ipsos in
synodos (σύνοδος) convenerant, in
dissertationibus doctrinisque multis
fidem tractarunt; et nemo dixit eos
in anathema incurrisse, quia in
scriptis doctrinam fecerunt; quippe
haec quae a patribus nostris posita
sunt in verbis paucis, ipsa tracta-
runt in verbo extento propter
audientium. Quemadmo-
utilitatem
dum et Libri sancti tractantur et
explanantur, et quisque iuxta vim
scientiae suae vel verbi sui eos trac-
tat; nec culpantur qui (eos) trac-
tant, vel dicuntur Prophetas adver-
sus Prophetas posuisse, vel poste-
riorem Legem adversus priorem
scripsisse, vel Evangelium (Ebxyyé-
λιον) aut Apostolum illicite com-
mentos esse, sed Libros sanctos
tractasse in verbo explanatorio
propter utilitatem audientium; ita
et ego qui feci tractatum de fide,
eadem haec priora approbavi, nec
innovavi fidem, ut ἡ tu calumniaris.
TRINITATE INCORPORATO ET PASSO.
[52]
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DISSERTATIO PRIMA. 191
7A. Eo vero propter Le stupeo
(Quantum mentitus es, nec puduisti;
atque seripsisti ea quae non sunt, nec
opinatus es ea ventura esse ad exami-
nationem ac eorum falsitatem vi-
dendam esse erroremque scriptoris
eorum! Se«d quia nugae tuae multae
sunt, et, quod commentum compo-
sulsti, in verbis multis scripsisti,
recuso unumquodque ' ex verbis con-
futare, quia fidelibus et. scientibus
manifesta est et elara eorum falsitas.
Et si quis est qui indigeat discere, ex
his quae a nobis confutantur ad confu-
tationem omnium verborum attendet
72. Seribo vero adversus te, non
quod verba tua responsione dignasint,
sed ad correctionem illorum qui in
errorem a te inducti sunt nee te nove-
runt, vel qui te noscentes veritatem
in mendacium converterunt, alios pro-
vocandi causa ad iram et conten-
In hoec vero maxime
tionem. quoque
gaudeo quod tibi obtigit sors ad-
versus verba mea seribendi. Nam-
que mihi non erat victoria trium-
phusque hoe praestantior, quam quod
a viro in his omnibus triumphis
famoso et ubique celebri, rect
qui
doctus sit et doceat, confutaretutr id
quod seripserim
PRIMA
EXPLICIT DISSEHTATI(0
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10
v? b.
EnVr..9
γ᾽ Ὁ.
r
1. Accedamus nune ad haec verba
quae a te blasphemiae nominantur,
eaque iuste examinemus, alia adver-
sus alia ponentes verba fidei meae
ac tuae; et illi qui sunt lectores
*
recti, ipsi examinent haec quae
scribuntur.
2. Dixisti : « Nune nos oportet ipsas
blasphemias tuas producere, ut osten-
damus fidem tuam'. » — Et quae
sunt hae blasphemiae? — « Una ex
hypostasibus essentiae descendit de
caelo. »
3, (Quod) verbum a te culpatum est,
vocatumque « (res) nova et inventio
insolita ». Nonne (ἄρα) oportet, dic
mihi, nos profiteri : Una ex hypostasi-
bus essentiae descendit de caelo? —
« Sicut dieit verbum tuum, minime. »
— Ergo non descendit Filius Dei
de caelo. Et de quo docent Libri
: (OX
sancti : Descendit de caelo, et
1. V «οἱ.
l. ^d verbum : Ad. exemplum fidei tuae.
DISSERTATIO SECUNDA.
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[55] DISSERTATIO SECUNDA. A903
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pus assumpsit, et : Homo factus est?
De (hoe quod est in hvpostasi, an de
(hoc) quod nomine solummodo nomi-
natur? Propter quid ex illis igitur a te
eulpor? Quia dixi : Una ex hvposta-
sibus essentiae,.., an propterea quod
seripsi : Descendit hypostasis? Forte
τάχα) hoc : « Descendit », a te repu-
tatur verbum indic num esse '
Deo dicatur? Sed,
quod de
ut videtur, utrum-
que a te culpatur, et hoe : « Descen-
dit », et illud : « Una ex hypostasi-
bus ». Et nunc hoe nobis superest,
aut ul accipiamus et credamus verba
Librorum, aut ut approbemus legem
(νόμος) quam nobis Doetrina tua tulit.
^. Quid dicis * de confessione es-
sentiae? Credamusne eam in tribus
hypostasibus praedicari, ut. Dominus
noster nobis tradidit, an haee quae
dicuntur, nomina esse quibus non
)
sunt hypostases verae? FEssentiam
vero esse unam naturam, nullus est ex
fidelibus qui dubitet; et. rursus eam
agnosel tres hypostases, omnes veri
Sic enum
aecipiunt el assentiuntur.
tradidit verbum | Christi apostolis
suis sanctis : Exile, docete. et
zate omnes qentes τ nom l^ N
οἱ Filii et. Spiritus sancti ^. δι Pater
est hypostasis, Filius quoque. est
hypostasis , ac rursu etiam Spi
ol L::o0710
ELS. 11
A9^ DE UNO EX TRINITATE
rilus sanctus sic agnoscitur, quia
essentia praedicatur Trinitas, natura
vero una agnoscitur, et ipsae hypo-
stases dicuntur « unum » et « unum »
et « unum ».
Etenim « unum » et « duo » et
« tria » non numeramus, sicut tu pu-
tasti in caligine tua. * Namque tria
principia non facimus, ut per nume-
rationem ducamus professionem hy-
postaseon. Non enim deprehendi-
mus initium Patris, ut eum numere-
mus « unum », sicut in ordine (τάξις)
primo; et rursus post eum incipit
Filius in initio altero, ut eum nume-
remus « duo », secundum ordinem
(τάξις) numerationis; et rursus hypo-
stasis tertia ἢ Spiritus ponitur, ut
nominemus « tria », secundum seriem
humanae numerationis. Et nulli ex
fidelibus hoc venit in. mentem, ut
eodem modo putemus aut dicamus
quo tu stulte scripsisti.
6. « Trinitatem » enim nominamus ;
« unum » et « duo » et « tria » vero
non numeramus. Sed de unaquaque
ex hypostasibus illud « unum » poni-
mus. Quia unus Pater est, et ut
doceamus eum eo non esse alterum,
illud « unum » ponimus, non ad sepa-
rationem naturarum, sed ad indica-
tionem paternitatis. Et rursus illud :
Unus Filius », non ut separemus
Filium a natura Patris, sed ut ostenda-
|l. V |s..assS.
INCORPORATO ET PASSO. [56]
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DISSERTATIO SECUNDA. 4U5
mus cum illo Filio alterum Filium non
esse, [ta rursus etiam illud : « Unus
Spiritus sanctus », ut doceamus eum
neque inter res creatas numerari,
nec a natura scindi, sed unam hvpo-
stasim esse Spiritus, quemadmodum
unus Pater (est) et unus Filius. Ecce
verbum
ν el illud
ergo utrumque profitetur ἡ
fidei, hoe : « Trinitatem
« Unum » et « unum » (et « unum »),
et rursus (indicat) etiam unicuique ex
nominibus propriam hypostasim esse.
7. Et rursus (hoec) quoque : Filius
descendit, ex Libris ostensuri sumus.
Si enim dixissemus : Unus ex illis qui
numerantur « unum » et « duo » et
« tria », ἡ de caelo descendit, conve-
nienter forsitan culpatum esset ver-
bum meum, eo quod dixissem id quod
non permittatur. Si vero dixi : Unus
ex Trinitate, — et hoe « unum » in
Libris sanctis ponitur, sieut dixil
Paulus Unus Deus Paler, οἱ unus
Dominus lesus Christus', et. rursus
illud verbum « Trinitatis » quod no-
minavl, professio est. totius Eccle
slae:; quid. dixi non sil
quod
quod
professio fidelium, proptet
vocetur verbum meum verbum
insolitum. et. inventio. nova luü
ommno
d lira
vero, o comes noster, quasi
deditus, 1n somniis erroris ul
et iudicas male dietum esse quod est
^96 DE UNO EX
fides totius Ecclesiae, quam non
possunt manifeste recusare etiam ili
quorum personam (πρόσωπον) tulisti.
Sed quotiescumque verbo et seriptis
rogati sunt aut rogantur, inviti sta-
biliunt : Unus ex * Trinitate est 1116
qui crucifixus est.
8. Sed praesens verbum non est de
sed
caelo, qui in Libris sanctis
crucifixione , de descensu de
manifeste
o ' ponitur. Igitur aut acelpe Libros, aut
confitere manifeste illud quod est in
mente tua, (nempe) te adversarium
esse Librorum.
9. « Et ubi est in Libris : Una ex hy-
postasibus huius essentiae descendit
de caelo? » — Dic mihi ergo (et) tu :
Ubi est in Libris : Genitus est Filius ex
Patre? — « Sed, quia Filius est, geni-
tus est. » — Ergo, et propterea quod
Filius descendit et unus Filius est
in Trinitate, unus ex Trinitate de-
scendit. Nonne profiteris : Filius Dei
corpus assumpsit ex Virgine? Et de
hoe ipso qui corpus assumpsit, de
eo scriptum est : Descendit de caelo.
Sed vos scio receta verba fidei mutare
et, propter verbum consubstantiali-
tatis essentiae, adversus oeconomiam
vita fuit.
peccare quae pro nostra
semper enim soletis hac (parte)
1. V l3 δὼ.
TRINITATE INCORPORATO ET
PASSO.
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DISSERTATIO SECUNDA. 197
/
errare : « Si Pater et Filius et Spiri-
tus una sunt natura, quomodo una
ex hypostasibus ' singulariter aliquid
operatur absque aliis? »
I0. Sed intellegite per illud quod
profitemini etiam. hoc quod negatis.
Ecce '" enim hoe ipsum : « Pater
genult », singulare est; et rursus
illud : « Filius genitus est », singulare
apparet. Et rursus, quod ad Patrem
attinet, hoc : « Pater est », singular:
est; et, quod ad Filium attinet, illud :
« Filius est », singulariter. dicitur.
Eodem modo Spiritus sanctus quoque
ipse solus agnoscitur Spiritus sanc-
tus. Igitur, si nolis opus dare aut
nominationem unicuique ex hyposta-
sibus singularem, ergo neque Pater
genuit,
nee Filius genitus est ; neque
Pater vocabitur Pater, nee Filius
nominabitur Filius; nee Spiritus
sanetus agnoscetur Spiritus. Si vero
ibi manifestata sunt et cognita nomina
atque opera unicuique ex hypostasibus
singularia, ergo etiam illud : Filius
descendit de /eaelo, et : Incorporatus
est, et : Homo faetus est ex Virgin
cum cetera tota oeconomia, hvposta-
seos Filit singulare est
1. Etenim sinzulare est quod ul
Patrem attinet, ho « Misi
quod ad Filium attinet, illud Mis
sus est sieut singulare. est. hoi
sh ἐπ ἢ
v? b.
SUMI D
y? b.
1
lo
A98 DE
« Genitus », et (illud) : « Genitor »;
' numquam enim de Filio dietum est :
« Genuit Patrem », aut de Patre
« Genitus est * ex Filio » ; —ita etiam
numquam dieitur : « Filius legavit »,
et : « Pater legatus est ». Neque
rursus, quia dicimus : « Pater
misit », de Filio quoque dicimus
« Misit »; alioquin necessarius esset
alter Filius qui ab utroque mittere-
tur; nec rursus, quia Pater genuit,
« consubstantialitate » erramus, et
de Filio quoque dicimus : « Genitor
est »; quia, si hoc modo putaremus,
appareret alter Filius qui ex utroque
genitus esset. Ita enim non erramus,
nec propter consubstantialitatem
confundimus aut mendacia dicimus
verba quae de hypostasibus ponuntur.
Sed, cum servatur natura in sua inte-
gritate, et est essentia, sicuti est, 1n
sua aequalitate per professionem sua-
rum hypostaseon, dicimus : « Pater
πρὶ », et : « Filius genitus est Ὁ;
et « Genitor » nominatur Pater, et
« Genitus » agnoscitur Filius; et
Pater est missor, Filius vero missi-
lis; et Pater est sine causa, Filius
vero est ex causa sine principio. Et
Spiritus sanctus agnoscitur Spiri-
tus, " neque vocatur * Genitus, nec
nominatur Filius vel Pater.
12. Ita etiam illud : Descendit de
caelo, et : Assumpsit corpus ex Vir-
eine, secundum traditionem Librorum
UNO EX TRINITATE INCORPORATO ET PASSO.
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1l. Ad verbum : Von descendi! hypostas
DISSERTATIO SECUNDA. A90
sanctorum, hypostasi Filii tribuimus;
nec errantes dicimus, sicut vos : Si
Filius assumpsit corpus, Pater quoque
ΟἹ Spiritus corpus assumpsit; et : 5]
Filius natus passusque et crucifixus
est, propter consubstantialitatem
etiam Pater et Spiritus natus atque
erucifixus est. Namque nostrum non
illis
locutus est, sed voluntatem scientiae
est Deum emendare in quae
nostrae cogere ac subiicere sub vo-
luntatem eius fidei.
[3. Non divisit enim. verbum no-
strum divinitatem, sicut. arbitratus
es; (nec) diximus : Una hypostasis
descendit de caelo, et duae Is postases
manserunt in caelo. Sed profitemur :
« Descendit », propter « liypostases '
« Mansit » vero propter « naturam »,
non quia alia est hypostasis et alia est
natura; sed descendit hypostasis,
propterea quod Filius descendit; na-
tura vero non descendit, propterea
quod in omni (loco) est divinitas
Namque « hypostasis » indicat Filium,
et « natura » essentiam praedicat
Non enim, propterea quod prolite-
mur : ' Descendit * hypostasis, sicut
scriptum est, propter hoe naturam
de loco In locum movemus,. Nee rur-
sus, quia non discedit natura de loco
Dean
in locum, negamus : ndit hypo
atasis '. Ms aterti dili ultas enim ne
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r? b.
1.41
pog»
500
gationem mvsterii in nobis non efficit.
I4. Scimus enim nos de Deo loqui.
Et sine passionibus humanarum co-
oitationum de illa natura loqutmur;
nee (Dei) voces ad iudicium cogita-
tionum nostrarum adducimus. Nam-
que scimus eius mysteria, s] 1udi-
cantur, non deprehendi, et, cum non
deprehensa sint, aegrotam cogita-
tionem dubitare eaque sibi negare.
Nec
tuus arbitratus est, quando profite-
dividitur divinitas, ut error
tur fides : Filius descendit de caelo.
lta est enim mysterium Verbi : De-
scendit de caelo, et mansit in caelo.
« Mansit » evertit illud :
De-
scendit » irritum facit illud : « Per-
Neque hoc :
« Descendit »; nee hoe : «
mansit in caelo ».
15. Nemo enim iudicavit haee verba,
nisi tu et is qui tibi similis est. Et
si ad iudicium vis verbum meum
adducere, primum addue verbum
loannis, ex quo hoe verbum sumi-
tur, Dixit enim : * Erat * luo vera,
quae illuminat omnem hominem venien-
lem in (hunc) mundum. In mundo est,
οἱ mundus per ipsum factus est. In pro-
pria venit, el sui eum non receperunt.
Audiisti : Ille qui 1n mundo erat venit
in mundum. Num (Zex) « verbum
insolitum et inventio nova » est ver-
bum Ioannis, ex quo verbum nostrum
quoque sumitur? Quo modo dixit
I. Ioann., I, 9-11.
DE UNO EX TRINITATE INCORPORATO ET PASSO.
[62]
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Il. Ad verbum De Verbo-carne
DISSERTATIO SECUNDA. 501
Apostolus, dixi; et, si verbum meum
iudicatur, eius (verbum) iudicatur:
et, 81 verum est verbum eius. rectum
est quoque illud quod a me aflirma-
tum est. Dixit : Est in. mundo. et
venit in mundum: et nemo tam
iInsanit, sicut. tu. ut. cum Apostolo
litigret : (Quomodo, cum est in mundo,
venit in mundum? Ita etiam illud
Una ex hypostasibus descendit de
iudicavit
caelo, id unquam nemo
in terra. descen-
in mundo, et venit in mundum. quod
(Quomodo, cum est
dit in. terram? Etenim Erat
dixit loannes, nonne de Verbo incar-
nato ' ab eo scriptum est? Non potes,
ut puto, negare. Litiga ergo cum eo:
h eo m
Quomodo venit Filius in mundum,
et manserunt Pater et Spiritus n
caelo ? Eum voca 2i divisorem ; divi-
nitatis »! Doctrinam eius die « verbum
imsolitum inventionemque novam »]
Sed adversus illum manifeste. non
audes dicere, quanquam seereto verba
Librorum irrides.
I6. Per verbum vero quod ex verbo
quod post
prophetae sumitur,
quam eulpasti, putasti le non reum
esse; per id etiam verbum Evan
(ὐαγγελιστής) a. te. obiur
4 4
velistae
σα ΠΡ οἱ aeeusalut lE tenum eum
δεν 42
v? 8a.
502
dixisset Ioannes : In mundo est, et
venit in mundum, explanationem
humanam non dedit verbo suo; sed
in mysterio constituit verbum idque
tradidit fidei, ita ut fides accipere
cogatur id quod in humanis cogita-
tionibus nullam persuasionem (πεῖσις)
faciat, et cognoscatur fides esse. Ipse
igitur non explanavit illud : Venit in
mundum ; nec ego explanationem dedi
illius (verbi) : Descendit de caelo.
Ipse non aecusatur quod dualitatem
fecerit in caelo, quia dixit : Filius
solus venit in mundum ' ; nec accusa-
bitur verbum meum, quia dixi : Filius
descendit de caelo. Ipse non iudicatus
est : Quomodo venit Filius quo est?
" Nec iudicabitur doctrina mea : * Quo-
modo venit Filius quo est? Ipse non
dixit : Separatus est a Patre et Spiri-
tu, quando venit in mundum ; nec ego
dixi : Seissus est a Patre et Spiritu,
quando descendit de caelo. Ipse non
vocatus est divisor divinitatis; nec
ego vocabor a te divisor divinitatis.
Locutus est magister iuxta fidem,
nec iudicatus est; discipulum maxime
oportet iuxta fidem loqui, quin 1udi-
cetur atque obiurgetur eius verbum.
17. loannes enim propius quam tu
accesserat ad scientiam mysteriorum
Christi, et illa tota scientia non ausa
est mysteria explanare adventus hy-
l. V 69):
1l. Ad verbum
DE UNO EX TRINITATE INCORPORATO ET PASSO.
[64]
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PATR. OR. — T. XV. — Fr. A
DISSERTATIO SECUNDA. 503
postaseos divinae. Et quomodo tu
stulte rogas : « Explana mihi quomo-
do descenderit hypostasis de caelo »?
Obiurgas me quod dixerim : Ipsa
hypostasis descendit de caelo. Ergo
ipsa non descendit. Et si non (descen-
dit), hypostasi adhaerebat aliud quod
ipsum descendit, et hvpostasis non
descendit. Si vero (illud) descendit,
ipsa hypostasis descendit: et, si ipsa
hypostasis non descendit, nec quid-
quam descendit. Descendit vero;
neque divisa est, nec '* separata est,
nec est in caelo nunc Trinitas et
nune dualitas; sed etiam semper est
Trinitas et in caelo et in terra et in
omnibus naturis.
I8. Etenim, si me audiisses dice-
re : Descendit de caelo, cum excessit
de regione caeli; aut : Diseessit de
regione in regionem; aut : Se remo-
vit unde venit; aut : Venit quo non
erat; aut : Antequam descendat in
lerram, non est in terra; aut : Post-
quam descendit in terram, non man-
sit In caelo ; — sl haee dixissem
haberes quod verbum meum culpa
res. Si vero dixi illud te rectum
: Descendit de caelo, et perman
sit in. caelo; et : Venit in mundum.
cum est iutra mundum, 1, sede, fle
super vitam tuam, quia ex pueritia tua
usque adhue eurris et laboras ut phi-
nomineris,
losophus et im-
504
ventus es sine Deo et sine fide
esse.
19. Et rursus valde stupes propter
« Ubi
non intel-
me, secundum verbum tuum :
est Christus duae naturae,
lexisti propria * et communia. » In
una natura essentiae, ἡ sicut dixisti,
separationem feci, nec servavi inte-
gritatem naturae.
20. Revera valde stultus es; et,
sicut in somnio, verba tua scribuntur.
Namque in somno erroris ab aeterno
demergeris, nec experrectus es ut
lumen videres fidei Christi. Non enim
separavi naturam Fili a (natura)
Patris, ut calumniatus es; sed sepa-
Libri
Namque quicumque dicit
ravi hypostases, ut docent
divini.
Filius descendit de caelo, cum non
desit esse in caelo, numquid sepa-
rationem facit naturae? Ergo Libri
divini faciunt hane separationem.
Non vero ad separationem naturae
dieitur hoc : « Descendit », aut illud :
sed
ad separationem professionis hypo-
Venit », ut tu arbitratus es,
staseon, Et hie separo et profiteor
aliam esse hypostasim Patris et aliam
(esse) hypostasim Filu. Neque enim
inter Filium et eius corpus separatio-
nem facio; nec intellego in oeconomia
duas hypostases pariter ac id quod
Filium. Sed,
attinet. ad Patrem et
1- V [9az$a2 ,9, — 9. V ate259. —
DE UNO EX TRINITATE INCORPORATO ET PASSO.
[66]
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DISSERTATIO SECUNDA. 505
cum credimus unionem esse ex dua-
bus (naturis), '' dico vero, ex divini-
tate et ex humanitate, una hypostasis
neque scissa, nec divisa, nec separata,
nec numerata, est Dei Filius. In na-
tura enim est separatio hypostaseon,
propterea quod alia est hypostasis
Patris aliaque hypostasis Filii et alia
(hypostasis) Spiritus sancti ; in unione
oeconomiae vero non est hypostasis
et hypostasis, nec alius in alio;
sed, sicut dixi, est una ex. duabus
(naturis).
21. Haec est enim unio vera, quae
rursus non agnoscitur duae (natu-
rae), postquam unio fit; non autem
unio risu ac derisione digna ', quae
a vobis dicitur, (unio) auctoritatis et
honoris et principatus et regni et per-
sonae (πρόσωπον) et adorationis tantum-
modo; sed unio vera unius hyposta-
seos et unius naturae, quae ex natura
nostra incorporata est, nec post erus
incorporationem rursus agnoscitul
duae hypostases. Sed, sicut. ante in-
corporationem erat una hs postasis, ila
etiam post incorporationem est una
hypostasis, nempe (hypostasis) incor-
porata. Ergo verior est haec unio ' hi
postaseos quam illa qua attinet. ad
Patrem et Filium. Illi
enun non esl
unio hypostaseon, ed * tantum natu
ΕΣ 123
D$.
506 DE UNO EX TRINITATE INCORPORATO ET
rae; ibi vero hypostaseos revera est
unio, cum in eo (Christo) non sit sepa-
ratio hypostaseon, nec naturarum
quae ab hypostasibus separantur.
Stultum est ergo illud quoda te dictum
est : « Separasti ubi non convenit, et
ubi convenit non separasti. » Ete-
nim, ubi separatio tibi apparet, ego
intellego unam esse (naturam); et,
ubi tu intellegis unam hypostasim,
illie ego credo separationem hypo-
staseon Patris et Fili et Spiritus
sancti.
22. Die mihi igitur : Quomodo in-
tellexisti illam distinetionem naturae,
quam dixisti? In hypostasi Christi,
an in natura divina et humana? Et, si
mihi dicis : In illa hypostasi intellege
distinctionem naturae, ergo non est
hypostasis, sed hypostases. Hic insi-
piens vero putavit. verbum solerter
posuisse, quia non dixit « separatio-
nem » naturarum, sed distinctio-
nem »;nec intellexit, cum inter se res
distinctae sint et unaquaeque " ex
illis in se eonsideretur ac in se singu-
lariter videatur, ipsam hane « dis-
lnetionem » esse « separationem ».
Etenim non solum per hoc cognosci-
tur separatio, quod Deum in orientem
hominemque in oecidentem pona-
sed
? cogitationis hypostasim
scindit visus
* Christi et
mus; reipsa, si
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PASSO.
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[69] DISSERTATIO SECUNDA. 507
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1. V μι. — 9. V om. »3.
in ea intellegit Deum alium et homi-
nem alium, — quod neque licet, nec
— hoc
permittitur; ipsum est sepa-
ratio, Christus enim est Deus et
homo, quia Deus homo factus est, non
autem quia hominem alium assump-
sit, ut dicitis. Et, si verum est Deum
hominem factum esse, ut docent
Libri, ergo non est separatio naturae
ut. docetis. Alioquin te interrogabo :
Hae duae naturae distinctae, quae et
quae sunt? — « Deus et homo. »
Deus et homo? Quomodo? « Deus
qui assumpsit, et homo qui assumptus
est, » — Et huic assumenti et illi
assumpto, nonne est hypostasis uni-
cuique illorum? — « Etiam.
Et quid est nomen Det, el quid esl
(nomen) hominis? — « Nomen Dei est
*" Verbum et Filius, et nomen hominis
est Iesus Christus. »
23. Et, si sane, sicut dicis, alius est
Christus et alius Filius, atque aliud
est Verbum et alius lesus, ecee mani-
praedicantur — duo
feste a vobis
Filii et duo Dei, Deus ex essentia. et
Deus factus ex humanitate. Haee est
igitur distinetio naturae quam dixisti ;
et, 51 est distinctio οἱ separatio, ita
videtur ' et. cognoscitur, quanquam
aliquantulum fugis et te abscondis in
l nus est
nomina mendacia, (nempe
Christus, et : Unus est Films. Et si
manifeste ita non dicis, (nec) confiteri
2ATES E
IV,
12
508
hypostasim et hypostasim, et lesum et
Verbum, et Christum et Deum, ergo
una est hypostasis, cum non sit sepa-
ratio naturarum quae numerantur '
« unum » et « duo ». Si, ubi hypo-
stases separantur et distinguuntur et
unaquaeque ex illis nomine et hy-
postasi propria agnoscitur, dixeris :
Noli numerationem introducere, cum
nemo numeraverit, ut arbitratus es,
num (ἀρα) ibi, in oeconomia in qua
agnoscitur ἡ una hypostasis Filii Dei,
numerationem et separationem intro-
duces, quia incorporata est? Valde
errasti, nec scivisti mysterium oeco-
nomiae divinae. Unde poteras enim
(id) discere, quando omnino fidelis
non fuisti? Et 51, ut ceteras haereses
(αἵρεσις) quas legisti et didicisti, hane
fidem quoque velles considerare et
discere, non sese manifestat illi qui
secundum hane mentem tuam vult
eam discere.
24. Ecce ergo visum est neque
separationem hypostaseon esse in illo
uno Christo, '* nee duas naturas sepa-
ratas quae cognoscantur et quasi per
digitos numerentur. Si vero separa-
tionem naturarum vis intellegere, hoc :
et
Incorporatus est », quod a
tollis.
« Deus homo factus est », deles;
illud
patribus nostris affirmatur,
1.1, Ha3a9. ὁ V 22030». — 23, V
l. Ad verbum : Ad. numerationem veniunt. —
DE UNO EX TRINITATE INCORPORATO ET PASSO.
τό D30.
2. Ad verbum :
[70]
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1. V om, l^»». — 2, V e». — 3. I, 9,0
[71] DISSERTATIO SECUNDA. 5060
25. Si enim hominem alium Deus
assumpsit, non (ipse factus est homo,
sicut dicunt Libri; sed fuit homo
(quidam), quem Deus assumpsit, sicut
vos docetis. Nec rursus incorporatus
est ille unus * Unicus qui descendit
de caelo, ut nos docent patres nostri
sancti; sed homo ille qui non est factus
est et incorporatus, et venit Deus non
incorporatus αὖ eum assumeret.
Non ita vero (res) se habet. Propter
hoc enim illi qui mysterium fidei
recusant hoc
illud
dicant
scienter tenent,
« Sumpsit hominem », et
« Habitavit in homine », ne
alium in alio aut hypostasim in hypo-
stasi; ponunt vero hoe : Factus
est homo », et.: « Ineorporatus est
ex natura nostra », — quod verbum
stabilit mysterium | incorporationis
docetque unionem hypostaseos. Non
vero secundum illum sensum tuum
malum quem dixisti : « Quemadmo-
dum * in essentia facimus separatio-
nem hypostaseon, (hypostaseos, Patris
ab (hypostasi) Filii; ita etiam in oeco-
nomia nos decet I postasim Dei sepa-
rare ab hypostasi hominis. Et non
solum hoec dicis, sed : « In natura Dei
non est separatio hà postaseon, el ili
qui lhypostases separat, separationem
naturae faeit. » In oeconomia vero
separ itlonem ἣν p isfa-
Filii Dei
ostendisti
seon, ubi una hvpostasts
ΒΝ 115
510
agnoscitur. Etenim illud quod dieitur
in doctrina quorumdam ex patribus
nostris, qui affirmaverunt duas natu-
ras, sensui vestro malo non congruit.
Namque, cum auditur ', verbum vide-
lur unum esse; sed in eo est separa-
tio multa; etenim in alio sensu illud
(verbum) eorum dicitur aliamque ex-
planationem datis huie vestro (verbo).
26. Nos vero non recusamus acci-
pere omnia verba a patribus nostris
dicta. Sed, praeterea quod ea accipi-
mus, consideramus quoque lempus
eorum, et quando dicta sint, et propter
quid, et propter quem, et quae causa
eos impulerit ut sie scriberent, et
quis esset scopus verbi eorum,
- utrum personam (πρόσωπον) disputa-
tionis susciperent?, an scopum fidei
scriberent, et, ubi consideraverunt
ipsum Christum eumque dixerunt
duas naturas, utrum hoc « duo »
irritum faceret illud « unum », an hoc
« unum » everteret illud « duo ».
Hos * scopos multosque eis similes
illum oportet considerare qui verba
sumit ex doctrina patrum nostrorum.
Namque eo modo quo facimus quod
ad Libros sanctos attinet, quorum
non solum verba audimus, sed etiam
sensum verborum pensamus, eodem
modo faciamus etiam quod ad ea
attinet quae a doctoribus dicuntur.
ΓΝ 4o.
l. Ad verbum : 7n auditu Suo, — ὃ, Ad verbum
DE UNO EX TRINITATE INCORPORATO ET PASSO.
[72]
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(73] DISSERTATIO SECUNDA. 511
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27. Aequalitas verbi vero aequalita-
tem sensus non facit. Ecce enim nos,
ut recte accepimus, unum Filium Dei
profitemur; et Ariani rursus nobis-
cum dicunt unum Filium Dei; sed
ei verbo sensum attribuunt nostro
contrarium. (Quod idem [itj cum
ceteris aliis. nominibus verbisque
multis quae apud nos et apud doctri-
nas nominantur; nec inter nos
convenit de eorum sensu aeque
ac de eorum lectione, Eiusmodi | est
quoque illud : « Duae naturae », si
quis ex his id (verbum) dicat.
28.* Una cum his scripsisti : « Pro-
pria et communia ». Et volo te inter-
rogare . (Quae sunt propria el quae
(sunt) communia ? Sed, * vel etiamsi
sileas, dicam illud quod verbum tuum
ostendit Haec sunt propria Dei
Non descendit de caelo, nec habitavit
in. Virgine, nec homo facetus est, nec
infans natus est, nee in statura ceor-
poraliter crevit, nee lae suxit, nee
super genibus gestatus esl, nec
legem [νόμος servavit, neque lamem,
nec sitim, nee laborem, nee fatiga
lionem, nec contumeliam, nee pas
sionem, nec crucem, net mortem,
nec ullum ex his pertulit; sed. est
supra haee omnia naturaliter, Hacex
dicitis esse singularia Der, pro
Vero ilius hominis i
Sol 14
v? a.
ΚΝ f.-13
T2006.
512 DE UNO EX TRINITATE INCORPORATO ET PASSO.
omnia et alia eis similia passus sit et
pertulerit.
29. Et quid adiuvaretur genus (γένος)
hominum, o stulte, per hoc quod
Deo sintsingularia hypostaseos suae?
Nonne ei qui est Deus ab aeterno et a
seculo, sunt singularia naturae suae?
Et quam utilitatem ex hoc percepisset
genus (γένος) hominum, * si maneret
Deus in magnificentia ' naturae
suae, et nos in humilitate? generis
(γένος) nostri? Etenim, peracta per-
mutatione, postea manifestata est
(divina) dilectio et cognitus est pro-
prius noster honor.
30. Si vero unicuique ex naturis est
Cui
et homini suum. »
suum, et cul?
(te) interrogo
— « Deo suum,
— Vides ergo vos hominis praedi-
care generationem et passionem et
mortem. Haec enim et eis similia
sunt propria hominis; et singularia
Dei (sunt), ut dicis, quod nulli ex
his subiiciatur. Quae cum ita sint,
non est stupor, nec mysterium, nec
admiratio, nec fides necessaria; et,
ut paucis dicam, totum mysterium
fidel per istum sensum malum cor-
rumpitur.
31. Haec communia vero, ut puto,
intellegitis : Unus Dominus, et unus
Deus, et unus Unieus, et unus honor,
1, V o bul oos. — 9, V Mo.
l. Ad verbum : In magnificis. —
[74]
και ν anzi od s
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2. Ad verbum: 7n humilibus.
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Il. Ad verbum : KE! faciat haec,
DISSERTATIO SECUNDA.
ut sint commun
513
cum his ceteris et
Num
quam assumat Deus illum hominem
et una adoratio,
eis similibus. ἀοχὶ. et prius-
quem dicitis, et faciat ut haee sibi
communia sint cum illo homine '
haec non sunt singularia Dei ?
Nonne est a seculo unus Filius. et
unus Deus, et una auctoritas, et una
adoratio ? Ecce ergo haec quoque
sunt singularia. '* Quomodo ea dicitis
communia? Et 51, cum singulariter
sua sint, dicitis (Deum) ea fecisse
gratiam, ergo etiam
o
communia per
haec alia quae sua sunt — quae
numeravimus, — communia fecit. Et
quemadmodum non natus est ipse ex
Virgine, nec homo alius ex Virgine
natus est; et quemadmodum non
edit, (nec) bibit, (nec) fatigatus est,
(nec) sedit, (nec) somniavit, (nee
dormivit, (nec) passus est, (nec
mortuus est, (ita) nec ille homo haec
pertulit. Et inde fit irrita et evertitur
tota oeconomia. Et postquam oeco-
nomiam irritam fecisti, Manichaeus et
Marcionista inventus es manifeste,
sicuti es secreto. Sie enim praedi at
eliam ipsa doctrina vestra. impia
Dominus noster non sumpsit corpus
vere, nec passus οἱ moriuus esl
vere: sed « humanitati illusionem
attulit se haee fecisse. Hlusionem ei
ὌΠ
v9 C.
ἘΝ f
v? b.
1^
13
514 DE UNO EX
attulit se corpus sumpsisse, quia
(ipsa) corpus suum amat. Et se ipsum
extendit super crucem, ἡ ut eis (homi-
nibus) ostenderet, quomodo animae
in corpore erucifigantur ». Haec verba
ex doctrina vestra sumuntur; nee tu
potes ea negare, quia * ea quoque
scripsisti.
32. Non sunt ergo propria et com-
munia in hypostasi Christi alia' (Det)
et alia! (hominis). Sed ille cuius sunt
divina, eius sunt etiam humana,
et ille cuius sunt magnifica, eius
sunt etiam parva atque vilia. Et
ita (Christo) adscribuntur magnifica,
quia est, (et) parva, quia factus est;
divina,
quia Deus est, et humana,
uia homo factus est; gloriosa, quia
q (8 ,
(et)
Et" quemadmodum
spiritualis est, vilia, quia in-
corporatus est.
professione eius parvorum non ever-
tuntur eius magnifica, ita etiam
nec fide eius magnificorum mendacia
dicuntur eius parva. Non enim alius
hominis sunt humana, sed Dei ipsius
sunt
humana, quia homo factus
est; nec alius Dei sunt divina, sed
illius ipsius qui unieuique homo vi-
debatur.
)3. Nec primum" eis (Deo et homini)
1. Ad verbum :
TRINITATE INCORPORATO ET PASSO.
Alius (Dei) et alius (hominis). — 2. Ad verbum
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DISSERTATIO SECUNDA.
515
erant propria, et postea alia eis fuerunt
communia. Quid dicis :
habuerunt alia * Deus et alia homo:
societate
et postea coniuncti ea
communia fecerunt »? Aut semper
els sunl propria et communia; aut
nunc eis erant singularia, et nun
Et si
communia fuerunt.
hoe est.
quousque procederunt propria, et ex
quo tempore fuerunt communia? (Ex
inde) fit ut. ille homo primum sui ip-
sius sit, et postea fuerit Dei; οἱ
nunc his suis omnino usus fuerit, et
nune honorem ipsorum (propriorum
Dei communiter obtinuerit. Et igitur
non est unio ab initio conceptionis ;
sed natus est homo simplex et omnia
hvpostaseos suae congregavit, et
postea evenit ut eis communia essent
Utrum (zzz), et quando fuil tempus ut
ipsa quae sunt singularia ly postaseos,
communia fuerint, illa (propria) Dei
tantum fuerunt etiam hominis, an (illa
propria) hominis quoque fuerunt
Dei? Si Deus dedit homini. ipse vero
nullum ex humilibus hominis accepit,
communia non sunt; sed unus dat et
alter accipit. SI vero accepit Deus
' ab homine et homo a Doo, ecce ergo
conelusus est Deus ' sub haee humi-
lia humanitatis. Et. si per gratiam
Deus homini dedit. auctoritatem. et
honorem, ut esset ille. homo etiam
Primum *1
b
'
f, 13
ze. 15
150.
VISTA
ro3b.
516 DE
Filius gratiae ' simul ac Filius natu-
ralis, ergo non sunt communia. Sic
enim fit ut sint communia, quando
Filius
et quando agno-
factus est homo naturalis,
sicuti est Deus,
scitur. consubstantialis Patri, sicuti
est Filius ille naturalis. Namque apud
illum eui per gratiam aliquid datum
est et qui metaphorice honorem
accipit, ibi non apparet haec com-
munitas. Hoc enim indicat, sicut
dixi, communitatem, quod aut voce-
tur Filius Dei Filius gratiae simul ac
homo aut quod dicatur homo Filius
vero
naturalis simul ac Deus. Si
dicitur : Semper sunt propria Dei et
hominis, ille homo ergo adhue est
indigens omnibusque passionibus
naturalibus obnoxius, sicut erat, et
adhuc mortalis quoque est et passi-
bilis naturaliter sicut nos.
34." Nonne (ox) cessabitis ab hac
blasphemia, discipulique fietis Libro-
rum sanctorum et traditionis fidei
rectae? Namque neque sunt ' nunc
propria et nunc communia, nec semper
singularia et semper communia. In illa
hypostasi enim neque sunt « hic » et
«ile », nec? « huius » et « illius »,
nec « meum » et « tuum », nec quid-
ιν βοῦν o.
1l. Ad verbum
UNO EX TRINITATE INCORPORATO ET PASSO.
: Per gratiam. — 9. Ad verbum :
[78]
LENS. μὴ μὰ Jlás Ks Jas
Jes HS οι. οἱ Jéah :Jt&ije
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[79] DISSERTATIO SECUNDA. 517
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fi] 3,95 νόδρϑό Jimi Mises οἷν
vA» MS ad] Dass
Ji κα ὦ
1. L add, «5.
Ll Hebr, tr, 14.
quini '
quam commune sicut per acceptio-
nem gratiae. Non socium honoris et
auctoritatis tantum sibi fecit Deus
hominem. Silete! Quare luditis myste-
ria tremenda et divina? Quare de-
risum reputatis oeconomiam myste-
ris plenam? Nolite artifices stulti
esse, Deumque coniungere cum ho-
mine quasi tabulam eum tabula, aut
quasi aurum eum margarita.
δ. Etenim, postquam fuit unio, et
communicavit. nobiscum carni et
NStln-
Deus Verbum, ut dixit Paulus,
et idem fuit in nobis unus nosque in
eo per commixtionem in qua nulla
est corruptio, in illa una hypostasi
non sunt singularia,
nec « mea » et
« tua »; sed omnia Dei (sunt) homi-
nis, et omnia hominis (sunt) Dei, non
(autem) per confusionem, sicut dixit
mentis
Apollinarius. Namque non
expertem profitemur Incorporatio-
nem Dei ad instar illius, quia hvpo-
stasim Dei non allirmamus supplere
hypostasim hominis, sieut. dixit. ille
: deceptor. Non enim hvpostasi homi-
nis supplevit Deus id quod (illi) dee-
loco animae οἱ loco
rat, nee ei fuil
mentis. Sed id quod humanae natu-
rae deerat, supplevit, quia homo pe!
leetus pe! omnia absque peecato ex
1015 8 10
518
humano genere (γένος) factus est, et
per incorporationem suam naturam
nostram aecepit, ut ipse in nobis
esset homo et nos in ipso Deo, non
sicut considerat cogitatio indagatio-
nis, sed sicut. videt cogitatio fidei.
36. Non separavimus illam essen-
tiam in naturam et in naturam, sicut
Arius, ut verbum tuum nos calumnia-
tum est. In seriptis nostris legisti
nos profiteri unam naturam et unam
essentiam omnino, praeterquam quod
in hypostasibus Patris et Filii et Spi-
ritus agnoscitur, et nos criminatus es
ut Ariani credere. Sed laetamur in
criminatione tua, quia haec ipsa est
nobis in vitam et tibi in condemna-
tionem. Neque vero ille qui hypo-
stases separat essentiam scindit, nec
ille qui hypostases ' nominat naturam
et naturam profitetur, sicut scientiae
tuae visum est. Ex furore * enim et
ira quae co gitationes tuas implent,
nescis quid loquaris.
35
te : « Illud : Descendit hypostasis de
Et rursus * me interrogas sicut
caelo, diecisne metaphorice, an vere? »
— Ego dico
Dei de caelo ?
: Vere descendit Filius
. Neque reputo hune des-
censum sicut illum qui fuit super mon-
tem Sinai; nec pono hune adventum
ETC
1. Ad verbum :
Filium Dei de caelo.
DE UNO EX TRINITATE INCORPORATO ET PASSO.
Vel per nominationem hypostaseon. — 2.
[80]
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FEM obe] aj] zx aasáso V] Jo
s] NeiAse [iXo) Jlóàzo qo
«Nau JS2o uio célo
1. V eai i23. — 2, V t0.
. 9, Hobr., r1, 1-2
PATR. OR. T, XV. — F. ^.
1. Dan., vir, 13.
DISSERTATIO SECUNDA.
510
sicut illum adventum quem vidit Eze-
chiel; nec comparo hane manifesta-
tionem cum illa quam vidit [saias in
templo; nec profiteor hane visionem
sicut. illam quam vidit Daniel : (Vidi
hominem qui
[llic
et usque ad
coram Antiquo dierum
adstitit '. enim omnia in figura
fiebant, visionem oculi
tantum ;
lbi vero omnia in veritate
ineffabiliter. sunt. nec explanantur.
Quod Paulus ostendit in doctrina sua
separationem faciens inter primos (de-
scensus) et hune qui fuit per Filium :
In omnibus partibus et in omnibus fiqu-
ris olim locutus est Deus cum patribus
noslris in prophetis, et in his diebus
novissimis locutus est nobiscum in Filio
suo?^. Nec dixit : « In figura Filii suit »
sicut. dixit In figura per prophe-
tas », quia * ibi. vere Ipse Filius hy-
postatice apud nos conversatus est et
nobiseum locutus est, sicut. dietum
lerra PISUS est et
est a propheta "In"
cum hominibus conversatus est^. Diver-
sunm ἃ primis vero esse hune adven-
tum et hune descensum proliteor,
quia vere et hypostatiee fuit. Dare
autem explanationem mysterii huius
(descensus) nescio; nee aliud, si quis
mihi explicet, praeter sensum Libro
rum aceipio.
38. Et refertur
rursus ad. Verbum
lost. T6
r9 a.
Vet: 1
IV:
520 DE UNO EX TRINITATE INCORPORATO ET PASSO. [82]
quod descendit de caelo Filius, et ad
Christum, et ad Deum, et ad Filium
hominis, et ad panem vivum, et ad
Iesum. In Libris sanctis enim descen-
sus adventusque et manifestatio attri-
buuntur his nominibus, quae omnia
hypostasim Filii indicant, sicut serip-
tum est de Verbo : In mundo erat, et
venit in mundum. Et rursus scriptum
est : Dicit lesus : Extw α Patre, et
veni in mundum; iterum relinquo mun-
dum, et vado ad Patrem?. Et rursus
scriptum est : Nemo ascendit in caelum,
nisi ille qui descendit de caelo, Filius
hominis, qui est in caelo?. Et, post-
quam descendit de caelo, dixit se in
caelo esse; et, quemadmodum neque
' mendax est hoc : « Est in caelo », nec
metaphorice dicitur, ita etiam neque
illud :
est, nec' metaphorice dicitur.
« Descendit de caelo », falsum
" Et rur-
sus dixit : Ego sum panis vivus, qui de-
scendi de caelo?. Et rursus dixit : Panis
Dei est ille qui descendit de caelo et dedit
vilam mundo". Et, explanans se hy-
postasim suam panem vocasse, dixit :
Ego sum panis vivus, qui descendi de
Mur-
murabant Iudaei de illo, quia dixisset :
caelo*. Et rursus scriptum est :
De caelo descendi?. Et rursus dixit
Descendi de caelo, non ut faciam volun-
latem meam, sed ut faciam voluntatem
eius qui misit me?. Et rursus dixit :
D, Cf. Toann:; 1, 92105:— 19 Ἰριῶ.. ΧΙ 28)
Told. "Yn; 43. — "A ΑΔ verbum LEE
μὴν osé |ὀΐβζο [4 ,κακοῦ Jes Jas
μᾷ «διὰ κόκο [225 nao
JN Sé μέόέγρό LSKAS μᾶκω Jásás
soi ás io o: Les o ΠΝ ΔΗ το
|&zNoj adt yl Jesi ομδάχοὐ 15 γαλό
[xoAs Jée oeeki AS cS Ne
exo]. saiMo ce ox MM Jifo
oS s. Male L5] ὦ Nisi «ἀκ;
Ιάν. JS jlo 883. μ᾽ R4 edle
PR "i Jj wAZ2NM5 oólo L3]
J-23a* «3e Nau có Jl μερὶ,
το . 232.5 ooo 2)» oà : 43] ons
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B] sz»; ER. ἰδ db ona
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τοδὶ «Slo NT s EET TM
2
«Ὁ JN LA, £s
5. Ibid., v1, 41 et 51. — 6. Ibid., v1, 33. — ἡ. Ibid;
VI, 41 et 51. — 8. Jbid., γι, 41. — 9. Ibid., vr, 38.
[83] DISSERTATIO SECUNDA. 521
wólo μος culi cu 5 LS],
οἱ 9s Ss pk s. Jisoly sse]
«Luo sólo og SS. «ἄν Vs p]
JE] NS que) ον» coo iso]
sl e eei οὖι όοι S eae SOS
2er x) o Ss.Seso I5] «2o :oot
opo .óor 5 qo ws "ἢ pases
x] Jl οἰδγομῶῶο 19138 wnas Jii
:οιλόγοι ὁ NS 355) qui o wiAso
qxé| vélo om fra JaS A. κίω
πρὶ δ áot ics s ES]
[ο 3h ota s 5 Ml x]
TIT CAESA VIRES
volo S52. oO M :ομά οὐ jer
ots Ji] ize BLESS Jo sese]
οὐαί, «ον τρόΐ «ϑόϊο UR TERT
*
γι
vasos, 35] odio XS SELLE οἷς
velo .a3$,&. oós Ji] c2. Jóo ἢ
ΒΟ Jis sup μ οὗ, QNO «οὐ
wólo xu. eo Μὲ odd€ x»
JJ] ace Jis) Nue, usse]
Hle wd. 9 I8 Bl Nyle
NI VCUE. Ι ὁδοὶ: Jos] Ul
1. Toann., x, 36. — 2. Ibid., Xvi1, 18, — 3. Ibid
E 31.39. — 4. Ibid. v, 37. b. Jfbid., v, ^3
E 6. Jbid., v, 30, — 7. Ibid., v. 9^ 8. [hid
Paler. me vatnclificavit ac me misit. in
tse n- ΩΣ
mundum'. Et rursus dixit : Sicut me
misisti in mundum, οἱ ego misi eos in
mundum?. Et rursus dixit loannes
de ΘΟ: Oui desursum Uen it, yupel OT HCS
st. Qui est de terra, de terra loquitur.
Qui de
caelo venit, super omnes est. Et
quod vidit el audivit, testatur; et testi-
monium eus HInniwdo ai cipit. lile qui üucce-
pit eias testimonium, signavit quia Deus
est?. Et Pater
reraa rursus dixit
qui misit me, ipse testimonium perhibet
ἧ
. Veni Ut
de me Et rursus dixit
nomine Patris mei, et non ace iilis
" me ; οἱ si alius venerit in nomine suo,
illum. accipietis *. Et rursus dixit : Von
quaero voluntatem meam, sed voluntatem
eius qui misit me*. Et rursus dixit
Qui verbum meum audit, et. credit. ei
qui misit me, habel vitam aeternam
1 rursus dixit Mea doctrina non est
mea, sed eius qui misit me*. Et rursus
dixit : 4 me ipso non vent, sed est veraa
qui misit me, ille quem vos. nescitis
Eqo sco eul, quia ab Ipso vum, et HN
me misil". Et rursus dixit : Modicum
tempus vobiscum sum : et vado ad eum
qui me misit. Et quo ego vado, "
potestis ventre'". Et rursus dixit: V;
est. testimonium meum, quid ΝΟ Ὁ
pent, et quo rado '*. Et rursus dixil
Nolus non [t, sed eqo οἱ Pati
I ΚΡ /
οἱ
522 DE UNO EX TRINITATE INCORPORATO ET PASSO.
qui misit me'. Et rursus dixit : Ego
sum, qui lestimonium | perhibeo — de
: οἱ Pater meus qui misit me,
Et
* de deorsum estis, οἱ
me ipso
ipse lestimonitum perhibet de me?.
rursus dixit : Vos
vos de mundo
fuii
ego de supernis sum. Et
de hoc
Qui misit
hoc estis, οἱ ego mon
* mundo?. Et rursus dixit :
me veraa est : et haec quae audivi ab
eo, loquor in mundo*. Et rursus. dixit :
Qui me misit mecum est, et non reliquit
Et rursus dixit :
me solum Pater meus?.
Ego ex Deo processi et vent; neque a
me ipso veni, sed ipse me misit^. Et
rursus dixit : Me oportet operari opera
Et
ut vitam ha-
Et rur-
eius qui misit me, donec dies est*.
rursus dixit : Ego veni,
beant οἱ abundantius habeant ὃ.
sus dixit : Ego lux in mundum veni?
Et rursus dixit : Non enim vent, ut
iudicem mundum, sed ut vivificem mun-
dum '*. Et rursus dixit : Pater qui mi-
sit me, ipse mihi mandatum dedit, quid
dicam, et quid loquar '' . Et rursus dixit :
Modicum tempus vobiscum sum, et vado
ad eum, qui me misit". Et rursus dixit :
est
Et
* ad Virginem dixit :
Et
Hoc verbum quod audistis, non
meum, sed Patris qui misit me"?
rursus angelus
Virtus. Altissimi obumbrabit tibi*
l. V $e. — 2. V add. «δον:
1. Ioann., ὙΠ, 16. — 2. [bid. vrir, 18. — 3. 7bid.,
ΝΠ, 23. — ^. Jbid., vu, 26. — 5. Ibid., wii,
19. — 6. Ibid., viu, 42. — 7. Ibid. 1X, ^. —
[8^]
xolósoteó uot ea, . 536] «Sólo . JJ sc,
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3] Sejlo 1] ας inj ΟΣ
8. Ibid., x, 10. — 9. Ibid., xii, 46. — 10. Ibid
XI, 47. — 11. Jbid., xii, 49. — 12. Ibid., vit, 33?
— 13. Jbid., xiv, 25. — 1^. Luc., I, 35.
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J&x.so, i536] voólo οὐράν «οὄ Ld
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Jóseaso JMis là-w ΙΝ 9. ono
1. Gal., Iv, 4. 2. Hom.
I, 15.— 4. Eph., 1v, 10.
VIII, ὃ,
δ. RHom.. x. 6 » 6. GÍ
DISSERTATIO SECUNDA. 52
Paulus dixit Misit Deus Filium
suum'. Et rursus : Misit Deus Filium
suum in sumilitudinem carnis peccati,
propter peccatum *, Et rursus dixit :
lesus Christus venit in mundum,
ὕει {Π] M
lores rivitficare?., Et rursus dixit Ill.
qui descendit. ipse est qut ascendit supet
Ones caelos, Et
ut impleret omnia *
rursus dixit Ne dicas in corde tuo :
Quis ascendit in. caelum. οἱ Christum
deduxcit^? Et rursus dixit Christus
qui venit, factus esl. summus sacerdos
honorum quae operatus est^. Et rursus
dixit : Semetipsum e: παν, et formam
τ Et rursus David dixit :
E!
servi accepit
Descendet | sieut pluvia in. vellus"
rursus dixit : Ostende potentiam. tuam,
el veni salutis nostrae causa?*. Et rur-
sus propheta alius dixit Veniet. ad
rel nali N
nos sicut pluvia οἱ sicut (imber
qui terram inebriat '*
. Hae omnes voces izitur multa:
s similes de Filio Dei dicuntur in
Libris sanctis : Descendit, et : Veni
et : Missus est, et : Legatus est, et
Manifestatus est, et hevelatus est
de illo homine autem non dicuntur,
sicul VOS : explanatis Vlventus enun
nominatur non ex Virgine ad. mun
Var T5
ν 5.8.
ἘΡΠ 10
IVO
524 DE UNO EX TRINITATE INCORPORATO ET PASSO.
dum, (ita) ut eum dicamus hominis
sed ex essentia ad humanita-
esse,
tem, quod eum manifestat Verbi
Dei esse. Namque exinanitionem
vocavit beatus Paulus hune descen-
sum de caelo, * et illam habitationem
hypostaticam in Virgine' cum sit
ubique.
40. Neque enim accipimus has
omnes voces quas diximus, multasque
eis similes in novo Testamento (δια-
0x1) notatas, metaphorice dici; nec
hune adventum et descensum hypo-
staseos Dei assimilamus illi qui in Te-
stamento (διαθήκη) veteri de ea scribi-
tur. Namque illic scriptum est Deum
super montem Sinai descendisse; et
scimus in figura fuisse illum descen-
sum et ceteras omnes manifestationes
in prophetis notatas : quae enim
eodem modo quoque visiones et figu-
rae vocantur. Et Ioannes rursus, ut
mysterii particeps scientiae oecono-
miae Dei prioris et posterioris, nobis
declaravit : Deum nemo vidit unquam ?,
et, docens illum qui in veteri (Testa-
mento) nullis prophetis hypostatice
ἢ aut naturaliter apparuit, ibi homini-
bus manifestatum esse in incorpo-
ratione sua, dixit Verbum — vitae
manifestatum | est, οἱ vidimus | ocu-
lisnostris οἱ contrectavimus manibus
TS VEO DITIONES
1. Ad verbum :
39. Ν᾽) δ. —— 3, V »» oce ee.
Et illud. quod habitavit in Virgine hypostatice. —
[86]
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[87] DISSERTATIO SECUNDA.
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1. I Ioann, 1, 1. — 2. I ΤΊ... 111.) 16,
» l4
P
nostris'. Et illum quem affirmavit in-
visibilem in veteri ( Testamento). eum-
dem scripsit corporaliter visibilem
In novo, quia ille qui primis appa-
rebat in figuris, novissimis ipse reve-
latus est in visione vera.
^l. Sic enim *
( Deus)
scripsit Apostolus :
manifestatus | est. in. carne?
non autem sicut alius in alio. Hoe
modo enim etiam per prophetas
omnesque iustos manifestatus est
Deus, per eos faciens signa et prodi-
gia, ut per Movsen et Iosue et Eliam
et Eliseum et ceteros prophetas et
lustos et patres. Et rursus etiam per
totum populum [udaeorum scriptum
est hominibus Deum manifestatum
esse per oeconomiam quam omnibus
modis ad eos ostendit. Non vero ad
instar harum (manifestationum) intel-
legimus illud quod dixit Paulus :
Manifestatus. est. in. carne, sed in
visione incorporationis hypostaseos
suae. Ita apparet aliquis per semet-
ipsum, aut per servum suum, aut per
legratum suum; et alia est. visio quae
per mediationem * nuntii (fib, et alia
est Ipsa VISIO hypostaseos Ibi vero
in visione vera apparu Deus, nol
autem metaphorice, sieut tu cogritast
A2 Non
enim ponimus lidem in
verbis metaphork IP ΤΩΙ Iu "
der 17
ron.
5206 DE
Doctrina tua intelleget iuam esse
fidem metaphoricam, dixisti
illud τς
Deus », neque hypostalice nec vere
quia
Descendit Deus et venit
* diei. Et si nullum ex his creditur,
metaphoricum ergo est verbum et
ad instar visionum per quas Deus
ibi
eodem modo revoelatus est.
olim revelabatur, et quoque
43. Sed videamus quomodo nos
opprimat interrogatione ipse hie
disputator.
A^. « illud : Descendit hypostasis
de caelo, utrum (ἀοα) dicis metapho-
rice, an. vere? 51 metaphorice, noli
ponere fidem in verbis metaphoricis ;
et, si vere, ostende quomodo (descen-
derit). »
45. Hoe est responsum huius
saplentis. Sed etiam a nobis audi, o
docte, nihil metaphoricum et figura-
tum in Testamento (διαθήκη) novo de
hypostasi Filii scriptum esse ; namque
illie in veteri * figurae fuerunt, hic
vero ipse (Pater) in hypostasi Filii
nobiscum locutus est. Sic enim Paulus
Locutus est
scripsit : Pater
per Filium suum, non autem Verbum
nobiscum
Filius per hominem alium; nec dixit :
Per
in partibus
« In figura Filü », ut dixit
figuris. et
locutus est'. Sed, sicut congregatum
est 1llud
prophetas in
: « Divisiones et partes »
,
I. V Bella. — 2, V 5.
ICT ΗΟ TOO:
UNO EX THINITATE INCORPORATO ET PASSO.
[88]
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DISSERTATIO SECUNDA.
227
contentaque sunt omnia in una
ita etiam hoc
per
revelatus est prophetis, completum
Per
Pater
oeconomia perfecta,
« Visiones ἡ et figurae quas
est per hoc hypostasim. Filii
Εἰ
sicut. non metaphorica fuit. doctrina
locutus. est cum hominibus.
Filii, ita nec visio per quam revelatus
Et
elus
est, metaphorica est. sicut visio
elus vera est, ita descensus
quoque est eiusmodi : namque tota
Oeconomia veritas est.
A6. Sed (sapiens) dicit : « Explana
mihi quomodo descenderit hvposta-
SIS. »
^7. Num (zx), et quia nescio expla-
nare, non descendit? (Num). et quia
mysterium eius adventus non depre-
hendo, falsus dicitur eius adventus?
ΓΤ vero dixisti : « Neque metaphorice
venit, nee vere, nec hypostatice, nec
*" naturaliter. » Et quis te non rideat,
qui verbo tuo derisum ostenderis
oeconomiam et adulteraveris totum
usum verborum professionis nostra
Etenim, si et nullis his iebua
Spei
creditur. descensus, publice
| y ^ v. x.
nihil verum est; sed vanitas est
Lola doetrina nostra iIrritaeque VOCCS,
quia descensus Dei de caelo funda-
mentum est totius oeconomtrae ; et, si
falsus hie dieitur, tota. ' oecon
evertitur
EUIS 10
v? a.
EV.
16
528
48. Dicitur enim quodlibet his qua-
tuor speciebus (σχῆμα), vel vere, vel
metaphorice, vel hypostatice, vel na-
turaliter, sive quod attinet ad motus
cogitationum, sive quod attinet ad
potestatem — voluntatis, sive
quod
evenit in eursu naturae, sive quod
attinet ad. singularitatem hyposta-
seos. De quacumque re enim loqui-
q
mur, vel quoad Deum, vel quoad
naturas creatas, his vocibus utimur.
Et Doctrina tua docet
nos neque
dicere : Naturaliter venit Deus, quia
non discedit Deus de loco in locum;
nec rursus : llypostatice descendit
Filius, « quia ἡ 51 hypostasis discedit,
natura quoque discedit »; nec rursus
dicere : Metaphorice descendit, ne
ponatur fides in verbis metaphoricis ;
nec rursus dicere : Vere descendit;
« et si vere descendit, explana mihi
quomodo descenderit ».
A9. Haec responsa et talia agitavit
scientia tua adversus nos, nec intel-
lexit a prudentibus haec non interro-
gari. Oportet enim illum qui interro-
gat, interrogationem suam scienter
videre, eamque postea interrogare. Si
vero impudenter interrogat id quod
non interrogari potest, ex hoc non
sed stultus et
sapiens revelatur,
impudens, qui propter insipientiam
suam vietus est, ipse autem non vicit
illum qui interrogatur.
1, V «eonze|. — ὁ. T, [51.
DE UNO EX TRINITATE INCORPORATO ET PASSO.
[90]
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«ἦι NX V5 οἰ νοῦ οἱ Nau
δ aes μεν wif, μέρ» οἷο
js Jjesé. fi pow RA
1. V om. IL bao.
1, Ad verbum : Ad vei
bum M Meum qui vere profiteor descendisse hypo
stasim Filii, — 3. Ad verbum
Apud sapientes, — ?
Propter multitu
DISSERTATIO SECUNDA. 529
70). Confiteor igitur me non posse
descensum Dei de caelo explanare et
multa alia quae de Deo dicuntur nec
explanantur. Et cuius verbum creden-
dum est et accipiendum sapientibus ' ?
Utrum (zzz) meum qui profiteor
Filii?
culus scientiae committo explana-
Vere descendit hypostasis
tionem sul descensus,
Neque
nec hypostatice, nec vere, nec
an tuum qui
scripsisti : ' « naturaliter.
meta-
phorice descensus dicitur de Filio »
Ergo nee quidquam est doctrina
nostra, et omnes voces huiusmodi,
quae in Libris notantur, irritae sunt.
Et quis est qui non redarguat errorem
tuum, qui falsum dicit hane totam vim
testimoniorum quae supra notavimus,
et aliorum quae propter multum ver-
)
bum? non retulimus? Quem enim
admittere oportet ad probationem
fidelium? Illumne qui mendacia dieit
repudiatque verba Librorum sane-
torum, an illum qui ea accipit 1uxta
fidem eorumque explanationem silen-
tio honorat ?
δι. Ego enim legi in Libris
Descendit. Filius Dei de caelo, et
credo eum descendisse, sicut seri-
possum
ptum est, quanquam — non
defendere 1 quomodo descenderit
quod
Nee pro eontum: lia reputo hoi
dinem erbi :
may: f-
Valb:
16
530
confiteor me nescire deprehensionem
mysteriorum Dei, quia hoe honorat
creaturas, quando mensuram tenent
sllentioque honorant ea quae non
tractantur. Verbum tuum vero rogat :
« Aut explana quomodo descen-
derit, aut recusa quia nescis quid
dicas. »
232, Confiteor igitur me nescire
explanare. Scio vero quid dicam, quia
iuxta fidem loquor. Nec enim qui
explanationem nescit eius quod dicit,
Sed haec
re videtur scire, quia id quod dicit
hie nescit quid loquatur.
hoc scit a rationalibus non tractari,
mysterium autem esse divinum quod
non explanetur.
53.
(mysterii) tantum caremus, sive ego,
Num (ἀρα)ὺ et scientia huius
sive tu, sive omnes creaturas, quia
non deprehendimus quomodo descen-
derit Filius de caelo? Et ecce multa
nobis sunt quae a nobis non tractan-
tur nisi tantum iuxta fidem, sicut nos
docuerunt Libri sancti. Ecce enim
profitemur Deum genuisse, et nesci--
mus quomodo (genuerit); et sine ulla
mediatione esse * eius generationem
et sine tempore et sine regione; et
totam hypostasim Filii ex Patre geni-
tam esse, et totam mansisse in Patre ;
et totam ubique esse, totamque in
loco (certo) esse. Et profitemur sepa-
DE UNO EX TRINITATE INCORPORATO ET PASSO.
[92]
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Il. Ad verbum : Ve
DISSERTATIO SECUNDA. 531
rationem ly postaseon, quin sit. ulla
regio quae separet ' hypostases. Et
(profitemur) Deum per se ipsum totum
videre et per se ipsum totum audire
et per se ipsum totum scire; et, cum
nullae sint in eo partes, ei attribui-
tur ministerium sensuum. Et horum
(mysteriorum) et eis similium expla-
nationem non deprehendimus. Neque,
quia dicimus ei non esse sensus com-
positos aurium aut oculorum, dicimus
eum neque videre nec audire ; nec ', si
audire et
intel-
profitemur eum videre et
scire absque sensibus, etiam
legimus quomodo per se ipsum totum
videat, aut audiat, aut sentiat, aut
olfaciat, aut seiat. Neque enim com-
positum eum aflirmamus, «quia. de
eo dicatur ministerium sensuum ; nec
rursus operationem oeconomiae eius
irritam facimus, quia ei non sint
sensus corporales; nec rursus, quando
sernsuutti,
profitemur ministerium
etiam quomodo sit hoe ministerium
apud naturam ineompositam, pos
sumus deprehendere aut. explanare.
Multa enim sunt huiusmodi quae ἢ di
luxtà sensum ἃ
Deo dieuntur, quin
nobis deprehendantur. Et. cum his
et eis. similibus,
illud :
ne autem ne;
profiteamur etiam
« Descendit hypostasis Filu
gemus illud
dit », quia non depreh: ndimus «qu
modo desa« endert
ἘΜ. 18
reb.
032
54. Quomodo igitur, cum ἢ multa
sint quae non cognoscantur, hoc
solum oblitus es te nescire quod non
cognoscitur? Aut numquid tibi sump-
sisti ut haee cetera et illud scias?
Sed puto, quantumvis insanias, te
non audere manifeste dicere : [)6-
prehendo sensum huiusmodi myste-
riorum. Erge, cum omnibus his,
accipiamus et illud : Descendit vere,
quamvis nescimus quomodo (descen-
derit), ne in insiplentia nostra de-
scensum eius mendacem dicamus.
»
5359. De Deo enim loquimur; non
autem de me aut de te est modus
(τύπος) verbi nostri; ad eum (Deum)
ergo attendamus et lanquam secun-
dum illum omnia dicamus. Non autem,
quia nos, quando descendimus, aut
ascendimus, aut imus, aut venimus,
propter limitationem hypostaseos no-
strae deloco in locum discedimus, ita
etiam de Deo cogitemus; nee rursus
metaphoricum dicamus descensum,
sicut hi (descensus) qui olim (evene-
runt); sed credamus eum vere de-
scendisse, * quanquam non possumus
deprehendere quomodo descenderit.
96. Obstupui propter te vero quod
etiam nos rogaveris : « Ostende * ubi
scriptum sit : Deus descendit, » ut
homo cui Libri sancti nullo modo
occurrerunt'. Et, postquam inter-
1. V Nl- — 5, V om. sie.
1. Ad verbum :
DE UNO EX TRINITATE INCORPORATO ET PASSO.
[94]
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[95] DISSERTATIO SECUNDA. 533
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rogasti : « Ubi scriptum est? » quasi
ex demersione somni
cravis exper-
rectus esses et recordatus esses in
Libris sanctis talia vocabula notari :
Descendit Deus. et Venit Deus.
dixisti « Non his tuis (sententiis
testimonio sunt. » Alioquin,
quae
ostendunt, :
O sapiens; $w enim meis
testimonio non sunt. quia dico : Deus
descendit, nec rursus tuis congruunt,
; Non de
quid aliud erero possunt haec vocabula
quia manifeste dixisti «cendit,
indicare ? Namque non indicant Filium
non descendisse, quia dicunt : De-
scendit; nec rursus testantur hypo-
sicut. dicis; nec
stasim. descendisse,
nobis manifestata sunt aliud indi-
care, quia inter hypostasim et nomen
nihil aliud est.
.“-
97. Ergo vane et inutiliter dicta
sunt, et, etsi vera non sunt, seripta
sunt. Et eece non est unum testimo
nium, nec duo, nee viginti tantum,
nec centum; sed multa sunt οἱ
'innumera verba quae clamant : De-
Descendit
scendit Filius Dei, et
Filius hominis de caelo, et : Venit in
mundum ille qui est in. mundo
Mansit. in. caelo. ille qui. descendit
de caelo, et : Missus est. Filius Dei
(Quare haec omnia vocabula seripta
sunt, si neque vere seribuntur, ne
veritatem sua leetio docet?
534
58. Sed dicit sapiens : « Filius una
est ex hypostasibus; est vero non
solum hypostasis, sed etiam natura. »
59. Et quomodo verbum meum cul-
pasti, qui dixi : Una ex hypostasi-
bus Trinitatis descendit de caelo?
Ecce proprium verbum tuum quoque
nominavit « unam ex hypostasibus ».
Aut numquid tibi soli licet dicere
« unam ex hypostasibus », et nobis
non permittitur, quia simplices su-
us? S1 vero illud :
stasibus »,
« Una ex hypo-
iuxta usum verbi fidei
dieitur, sicut. verbum tuum quoque
testatum est, te ipsum redarguisti, et
per
nem quam fecisti.
60. Sed dicit sapiens :
non solum hypostasis,
verba tua confutasti confutatio-
« Filius est
sed etiam
natura. Et, si hypostasis descendit,
Christus natura
quia descendit,
quoque "" descendit, quia hypostasis
descendit. »
61. Stupenda disputatio altaque re-
sponsa! Etobstupeo propter te : Unde
has subtiles sententias invenisti?
Num (ox) apud hos puerulos quorum
es in societate? Semper enim con-
suetudo tua puerilis est. Adversus
te quoque convertetur ex propinquo
idem verbum. Quod si hypostasis non
descendit, quia natura non descendit,
nec Christus descendit, quia hyposta-
sis non descendit. Et quid faciemus
illud quod Libri ubique clamant
NECS ERE
DE UNO EX TRINITATE INCORPORATO ET PASSO.
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hypostasi docet. Et sicut a
DISSERTATIO SECUNDA. 533
Christus descendit, et haec alia quae
in. ordine (τάξις) dicuntur? Quod si
« hypostasis » naturam indicat, et
nomen Christi quoque liypostasim
indicat. Et 51 mendax dicitur hoc
« IIy postasis descendit », quia natura
non descendit, falsum invenitur una
cum eo etiam illud : « Christus de-
scendit », quia hypostasis non descen-
dit. Et sicut « hypostasis » naturam
indicat, ita « Christus » quoque de
natura
non scinditur nomen hypostaseos, ita
ab hypostasi non dividitur nomen
Filii. Et. sieut. nomen hvpostaseos
naturam etiam indicat, ita ὁ designa-
tio Filii' quoque hypostasim ostendit.
Verba enim sunt quae inter se ligan-
tur; et, si unum solvitur, tota radix
eorum successionis mendax dicitur.
62. Et rursus dixit ipse hie doctus -
«. Ostende hypostasim quae sine
nalura discedit, aut ostende Filium
hypostasim esse gine natura,
63. Nos quoque ergo te rogabimus
Aut ostende Filium nomen vaeuum
esse sine hypostast, aut ostende
aliam nominationem quae hy postasim
indicet, si haee (nominatio) Filii eam
non ostendit. 81. vero Filius et
Christus nomina sunt hypostaseo
Verbi atque de eis notatur descensus
de caelo. ergo hae esl lix postasis IE ilii
536
quae descendit de caelo, elsi non
deprehendimus quomodo descende-
rit. Et sicut eo nomine Patris hypo-
stasis Patris cognoscitur, nihil autem
aliud, ita etiam et ea designatione
Filii quoque hypostasis Filii ostendi-
tur, nihil autem aliud : nempe neque
voluntas, nec operatio, nec oecono-
mia, nec actio, nec imperium, nec
quaelibet alia facultas hypostaseos
divinae; sed nomine Filii * hypostasis
Filii cognoscitur, non autem mini-
harum (facultatum) quas
sterium
narravimus et eis similium. * Et sicut
nomine Patris hypostasis Patris co-
enoscitur, non autem hae (facultates)
quas computavimus, ita etiam nomen
Filii hypostasim (Filii) indicat.
6^, Irritum est ergo illud quod a
vobis dicitur, (nempe) hoc : Descendit,
et : Habitavit, et : Inhabitavit, et
Commoratus est, de voluntate et
operatione et actione dici. Namque
Liber divinus huic sensui non con-
gruit, quia docet Filium descendisse
et Verbum et Unicum et Christum et
Dominum; et haec nomina neque ad
ad actionem
voluntatem nec
per-
tinent, sed ad hypostasim Filu, ut
ostendit verbum, et ut ipsa cogi-
tatio fidei quoque in omnibus ita
intellegitur.
65. Obstupui vero propter te : Quo-
modo scientiae tuàe non apparuit
1. V ]i*» φρο. — 2. V fio: — 3. V Teac.
DE UNO EX TRINITATE INCORPORATO ET PASSO.
[98]
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oia. χυΐο (Νὰ μά,» nies
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Jesi ομείάα. «οἷο βόδι τώρ χρῶ
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[99] DISSERTATIO SECUNDA. 537
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verba tua verbis tuis confutari; nec
scivisti quam ineptum sit et stultum
quod seripseris, nempe impietate
plenum et blasphemia ? Quomodo enim
(1d) oblitus es a t petendum esse :
Si nomen Filii et Christi liypostasim
nonindicat, quid aliud indicat ? Etenim
' aliud ponitur prope hypostasim, et
vocatur Christus et Filius et Verbumni
et Unieus, non autem ipsa hypostasis.
Et si de alio " haee nomina dicuntur,
quibus nominibus ergo ipsa hvpo-
stasis vocatur et quibus designationi-
bus nobis manifestata est? Namque
unum ex duobus apparet : Aut non
est Filius in hypostasi, et vaeua sunt
nomina quae dicuntur; aut, si est, et
(31) haec nomina ad eam non perti-
nent, nondum manifestata est nee
cognita est, Si vero ad hypostasim Filii
pertinent hae designationes, ergo
haec est hypostasis quae de caelo
descendit, quanquam hypostasim non
dicimus a natura separatam esse, nei
nominationem ab hypostasi scindi-
mus, nee rursus cum diseessione et
evacuatione regionis descensum h«v-
postaseos intellegimus : quae
nia enim a i veritatis aliena
sunt. Ergo sine intellegentia. et sin
fide Doetrina. tua locuta est; namque
hae interrogationes til ! | inl
rogandae erant, ed aut à pagan
aut ab Iudaeis interrogantur, et puto,
Ἢ IL D 19
Ἐπ f.
We a.
1.
538
quia sieut illi (eas) * interrogasti, te
quoque in gradu erroris eorum stare.
66. Etenim haec non est scientia,
quod quis proximum suum irretiat his
interrogationibus quae non interro-
cantur, quae a te stulte interrogatae
sunt et adversus te iuste conversae
sunt. Quis enim stultior est quam hie
"qui interrogat sicut tu: « Ostende quo-
modo hypostasis Dei descenderit »?
67. Num (292), et quia non possu-
mus dieere nec explanare quomodo
cogitatio nostra in profundum de-
scendat et in altum ascendat et huc
et illuc erret, quin de propria sua
regione discedat, de descensu hypo-
staseos Verbi Filii possumus expla-
nationem dare? Te vero oportebat
ipsum hoe (exemplum) cogitationis
tibi sumere, et illud (factum) quoque
Filii intellemzere. Quemadmodum co-
gitatio nostra in nobis ipsis est, et
a nobis in longinquum discedit; et,
quanquam in longinquo tota est, in
nobis rursus tota manet, quin ex illa
pars in nobis sit, et altera pars procul
sit ἃ nobis; neque rursus, quia
in nobis est, dicimus eam in longin-
quum non discessisse; nee rursus,
quia est proeul a nobis, dicimus eam
discessisse
a nobis totam
atque
non ἢ esse in nobis; nec rursus, quia
discedit et nescimus quomodo (dis-
A
cedat), mendax dicimus illud
1. V. Wl «SN.
DE UNO EX TRINITATE INCORPORATO ET PASSO.
[100]
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1. L et V «εἰ.
Ι. Ad verbum
: Verbum doctrinae auditus
DISSERTATIO SECUNDA. 539
nobis quocumque discedit ; ita, perhoe
exemplum quasi per explicationem
(πεῖσις) debilem et humanam, intelle-
zamus quoque de hy postasi Filii :
Descendit de caelo, nec discessit unde
est; et : Venit in mundum. nec ab ea
vacua ^" erat regio in quam venit,
sicut. scriptum est : In mundo est,
et venit in mundum. Neque, quia non
discessit, cogimur dicere eam non
descendisse; nec, quia descendit, di-
cimus de regione in regionem eam
discessisse. Sea, quemadmodumve-
rum est hoc : « Est in caelo », ita
etiam creditur illud : « Descendit de
caelo ». Et quemadmodum rectum est
hoc : « Intravit in. mundum », ita
veritas est quoque illud : « Intra mun-
dum erat », nec mendacem «dicimus
sensum litteralem vocum, quia earum
explanationem non. deprehendimus.
68. Etenim infantes parvuli sumus
quoad voces divinas. Et quemadmo-
dum ἃ infans
praeceptore accipit
verbum ἡ doctrinae, nee est in propria
sua natura vis ad iudicium. suarum
cogitationum — adducendi — verbum
doctrinae auditae'; ita etiam nos
oportet converti et parvulos elliei
sicut nobis praeet ptum est el
sine mndag atione in mentes. sinceras
verba divina acceirpere el illud
Cf. Mntl
I5
RAV f.
dg ins
TM de
MEAE
18
5^0 DE UNO EX TRINITATE mop ET PASSO.
quod perficit, natura apud infantem,
erit apud nos ipsos quoque ex nitore
fidei. Namque non est tam infirma
mens infantis ad indagandas et
inquirendas naturas creatas quam'
mens scientiae nostrae ad tractan-
dam * et deprehendendam naturam
increatam. Infirmitatem nostram enim
non animadvertimus, quia passione
infirma scientiae tenemur; sed, si
fidei
animadvertimus infirmitatem scien-
Tta.
cogitationes tenemus, statim
tiae nostrae. infans naturalis
quoque infirmitatem suam non ani-
inscientiam,
madvertit et tempore
quo stat in mensura pueritiae, donec
ad aetatem iuvenilem perveniat, et
abhine se convertat ad videndas cogi-
tationes infirmas et simplices (ἰδιώτης)
pueritiae suae. Tale aliquid enim
evenit etiam illis quorum facultates
fietione scientiae mentalis tenentur,
quibus, nisi * ab illa pueritia scien-
tiae humanae paulatim creverint ad
staturam virilem nitoris fidei Christi,
non apparet infirmitas suarum cogi-
tationum, qua tenebantur tempore
quo scientia mundana movebantur.
69. Ex defectu scientiae fidei enim
mens arbitratur mysteria fidei sese
deprehendere , et, quia propter
1l. V |39exo. — 2, 1, ers e.
τ. Ad verbum : Quam infirma est.
SE DN
ok 4,5 : [άλλου δι»
“ΠΣ Ὁ
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[102]
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Ad verbum : /n/ra compositionem incedit
— 9. Ad verbum : Es( mobilitas verbi tui
DISSERTATIO SECUNDA. 541
scientiam. humanam non deprehen-
duntur profunditates fidei, iu in-
scientia arbitratur ipsa haec scientia
se ea deprehendisse. Ita etiam
stultus arbitratur, cum audit. verba
sapientum, ea parva esse, et in in-
scientia. sua obliviscitur se ipsum
mysteria verborum sapientis nescire.
Passio enim stultitiae suae quadam
obscuritate eum operit, ita ut neque
se ipsum videat, nec sapientis vi-
deat scientiam ; et evenit ut e contra-
rlo arbitretur, propterea quod per-
vertitur ac perturbatur tota sua
intellegentia, ipsum sapientem esse,
atque illum qui loquitur stulte loqui.
/0.'Te vero, o philosophe φιλόσοφος),
quomodo te superavit hoe quod etiam
* Et ecce,
ignaris (ἰδιώτης, notum est?
ut. arbitraris de te Ipso, composita
est scientia tua'; et supra corpus
movetur verbum tuum? alque per
usum verbi tui res humanas extol
lere ad gradum spiritalem, — sicut
dicis, studes, Quomodo, homo eum
sis in his rebus educatus et oe
eupatus*, te superavit hok quod
nescias de quo interroges et quo
modo interrogaturus sis? Nec cavisti
ne verbo tuo scandalum ponas sim
ntibus
plieibus portamque apt Fas m«
impudentibus ut. meditentur ' obi
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x9 C.
542
ciantque id quod non tractatur. Nam-
que, si coram motu simplici cogitatio-
num et motu naturali animae portam
silentii et quietis claudimus, et cogi-
tationes nostras reducimus ex vaga-
lione exteriori intra regionem earum,
quanto magis portam fidei claudemus
coram cogitatione quae errat et im-
pugnat secreta inquisitionum myste-
riorum Dei, eamque (cogitationem) ad
silentium absolutum reducemus. Nec
enim in inventionibus verborum
sclentiae invenitur mysterium fidei;
nequequicumque est magis perspicuus
in motibus cogitationum suarum quam
proximus suus, hic accipit et videt
veritatem. Quae doctrina enim est
magis completa aut vox verborum
perfectior' quam illa quae a Domino
nostro tradita est : Credant gentes
et doceantur in nomine Patris et Filii
et Spiritus sancti?^? Et haec commu-
niter omnibus mensuris tradita est,
per
omnibus hominibus data est, notum
ut, propterea quod gratiam
sit scientiam sapientum non sufficere
ad explanandam vim horum nomi-
num?. Et propter hoe omnibus (ea
nomina) * tradita sunt ut in una men-
sura fidei ab omnibus agnoscantur.
EXPLICIT DISSERTATIO SECUNDA.
1. V S5 oe. — 2. V e,o |l. — 3. V |eaa93.
DE UNO EX TRINITATE INCORPORATO ET PASSO.
[104]
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l. Ad verbum : Voz verborum perfectorum. — ἃ. Cf. Matth., xxvii, 19. — 3. Ad verbum : Ad ex-
planationes vis.
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LE SYNAXAIRE ETHIOPIEN
LES MOIS DE TAHSCHASCH, TER. ET YAKATIT
PUBLIÉS ET TRADUITS
PAR
SYLVAIN GRÉBAUT
IV
LE MOIS DE TAHSCHASCIH
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PERMIS DIMPRIMER ———
Paris, le 2 dévrier 19:
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AVERTISSEMENT
Le texte des mois du Synaxaire éthiopien : Tàhschàsch, Ter et Yakatit
E » nous publions est établi d'apres cinq manuscrits :
29 — Paris, Bibliothéque Nationale, fonds d'Abbadie n^ 66, fol. 87 à
Tol. 480 v^, xv* siécle'.
| A. — Paris, Bibliothéque Nationale, fonds d'Abbadie n^ 1, fol. 83 à
. 178 v*, xvin* ou. xix* siécle?*.
0. — Oxford, Bodleian Library, manuserit n^ XXIII, fol. 1 à fol. 110,
viri" siecle ?.
E- P. — Paris, Bibliotheque Nationale, fonds éthiopien n* 126, fol. 93 à
fol. 194 v*, xvin siécle*.
ΟΣ, — Paris, Musée ethnographique du Trocadéro, manuserit n* 5, fol. 105
ἃ fol. 201, xv* siecle, probablement antérieur à A*.
Ce manuscrit T a été rapporté d Éthiopie en 1903 par la mission du
Bourg de Bozas *.
1
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1
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ΟἽ, A. n'AnnapiE, Catalogue raísonné de manuscrits éthiopiens, Paris, 1859, in-4",
p 79. — M. Cnaiwg, Catalogue des manuscrits éthiopiens de la collection Antoine
d'Abbadie, Paris, 1912, in-8*, p. 45. — C. Cowri BRossiwi, Notice sur les manuscrits
| éthiopiens de la collection d'Abbadie, Paris, 191^, in-8^, p. 168.
2. A. p'AnsabiE, Op. cit., p. 1. — M. Cuaivr, Op. cit., p. 1. — C. Coxri Hossisi,
-. Op» cit., p. 171.
— 8. A. Dintwass, Catalogus. codicum | manuscriptorum | Bibliothecae Bodleianae
Oxoniensis, Oxford, 1848, in-A*, p. 46-54.
τος 4^. MH. ZorkNnEnG, Catalogue des manuscrits éthiopiens, Paris, 1877, in-4*, p. 151-178,
᾿ς B. S. Gnénavr, Le manuscrit éthiopien πὸ 5 du Trocadéro, dans /Ethiops, Paris,
1922, in-8*, p. 11.
0. A. Rowaw, Z'acquisition du manuscrit éthiopien n* 5 du Trocadéro, dans ..Ethiops,
.. 1922, p. 30.
548 AVERTISSEMENT. [6]
L'étude attentive du Synaxaire éthiopien nous a amené à distinguer trois
recensions.
La premiere que nous appelons Recension primitive est donnée par les
manuscrits A et 'T.
La deuxieme que nous nommons Revision ou Vulgate est contenue dans les
manuserits P, O, Α΄.
La troisióme recension qui représente des traditions locales et que nous
désignons, pour cette raison, sous le nom de Propre, se trouve le plus sou-
vent dans le manuscrit A.
Nous donnons toutes les variantes des cinq manuscrits utilisés,
6 Février 1925.
Sylvain GnÉsAvT.
1. I. Guipr, Le Synaxaire éthiopien, 11, Mois de Hamlé, dans Patrologia Orientalis,
VII, p. 455.
hao : 5A "12 n
I. — Recension primitive.
* fem : Ad : DOAPE: : συ ἢ : ὥρην : Ad. : A9" Am ::
0(:5 : "ν᾽ (r4 : σοι Ὲ : ἢ 21 : 049711 : €" $?n -
1. sov : Δ 717177] T om. — ib. Δ. 151} A kw?" sic. — 2. hav ivl — 87749] T
om. — 3. az κα 27177] T incip. — ib. avr] A om. — ib. post ey«an T add, yov : x.
LE LIVRE DU SYNAXAIRE
LE 1" TAHSCHASCH
I. Recension primitive. — 1. Mort de Pierre d'Édesse, évéque de Gaza (récit) : Δ (87
1. ἃ - 87 τὸ b; Τ (105 τ᾿ a —105 v^ a; P(93rc —93v^b); O(1vea—1v*c); A
(83 r^ c — 83 v? b). — 2. Mort d'Abba Jean, patriarche d'Alexandrie (récit; : A
(87 r^ b — 87 ν᾽ 8); T (105 v* a — 105v» b; P (93v b —93 v^c); O (1 v^ c —
2 r? a); A (83 v? b). —3. Mort d'Abba Athanase, patriarche d'Alexandrie | /émoire | :
Α (87 v? a — 87 v^ b); T (105 v* b); P (93 v» c —94 r^ a); O (2 r? aJ. — II. Revi-
sion ou Vulgate. — 4. Salám à Pierre d'Édesse, évéque de Gaza : P (93 v* b ;
O (1v? c); A (83 v^ b). — 5. Salám à Jean, patriarche d'Alexandrie : P (93 v* €;
O (2 τ᾿ a); A (84 r^ a). — 6. Memoire de Pierre, de Jacques, le chevalier, d' Elie, le
moine, et de Bethsabée, mére de Salomon : P (94 τὸ a; O 2r b; A sár*a.
— 7. Vocation du prophete Élie (récit etsaldm): P (93 r^ a — 93 r^ b; O (1a
1 τὸ b; A (83 r^ a — δή γ᾽ b). —8. Mort de Naboth, le Jezraélite (récit et saddm
P(93 9 b —93 r c); O (1r b —1v*aJ; A (831^ b —83r* c). —9. Salám au
prophéte Élie : A (83 r^ bj.
I. — Recension primitive.
1. Monr ΡῈ PiknnE p'Epkssk, ÉvEQUE Dk. Gazs.
. Ineipit. — 2. Piété de saint Pierre; son mépris des honneurs. — 3. Pierre est nomme
évéque de Gaza. — ^. Il garde auprés de lui le corps de saint Jacques lintercis,
— 5. Pendant une messe, intervention d'un ange à propos de la mauvaise tenue de
certains fidéles. — 6. Fuyant la gloire du monde, Pierre refuse de recevoir l'empereur
Zénon et se retire au pays de Gàwr. — 7. L'époque de sa mort lui est révélée,
*' Au nom du Pere, du Fils et du Saint-Esprit, un seul Dieu
Mois béni de Tàhscháàsch, dont le premier jour a neuf heures. Ensuite
les jours augmentent,
550 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [8]
1. — frt: : 0NT τ hod. : P : fe: AITOR : AUD : RD τ HUC. :
MW :::
2. — Hrrb: 4h τ n : A9"UM. : (24 : A9"lov£ : D(i-z-7 :: 0U
Ἢ : ἈΠφυ- : ATDP£-h-D. :YTRPU : Bao : QULq? : ape, : ULT : ORAT :
qoe) : (ΟἿ ἡ : £ULY3 : "Lov τ 00H00 : ΘΟ : £/I2EA : 08202: : (1A
J"An: A"7lLAfidsC : (1]0-DT : Z Cd : 0777 : 0Uf : σευ: : 589"? : 772
yav- : AdS.47 : 7102-7 T : ἃ : A9"U?IZ, : Ch : om : ev PÓAW- : (107A
T: Ld. : Z4ovT i
2j. — (A9? £4" : Οὐ : συν γῃοΐ : aiv : Ad : A7") : ἈΠ 2. :
0-24 : T 2E : 00€ :: ofi : T0979 : ILq : bPEü*U- : 777A? : WA?
A: ἀρῆς. 01999 : AUDI: 20: AD : Uc. : 2H : ofli-ée : £04 : a
1. ante (mt : ovr. P, Α add. nav : 5714.; Ὁ add. nav : 8. — ib. nr] P, 0, A. onm.
— ib. post owr P, O, .A add. mon. — ib. 4h τ f : Aca] T, P, O, Α μη : 94 2A
n: ATCh. — 3. n7] Ὁ om. — ib. ante 47"iovg T add. e. — ib. Ἠη-2.] A, T wc. —
ib. oovt19] A om. o copulatif. — ^. 404v] T 11v; Ὁ ἈΠΦιρσν., — ib. ΔΊ ene] Α ΔΈ
pepensic; T wbPECh. — ib. vb? gen] O om. a. — i5. "riz?] A om. — ib. gora»] P e
εἰ ον, — ib. atq» : at] T oov : "t3; P, Ὁ. Α oa : "t4. — 5. om : ear]
P oak: nr: gout; Ὁ gneyz — i5. ow; : gr2eA] À ogr2gA; T ogaave : o£
T2£A;.À £r2gA. — 0. na-] P, O, A om. n. — ib. g»hv-] T defic. (variantes tirées
des quinze premieres lignes, non endommagées par le feu, du fol. 105 r* a). — b. *7"7]
À (A9. — 7. MP" : 077027r] P àü771027F : 4875; Α bean. — 15. 27012] Α 79»v1
sic. — ib, av pons] A flavPon,U. — ὃ. συλ] Α Zvavt. — 9. 0577e^61] P, 0, A 0
Ἢ. — ib. eon] A en surcharge. — ib. post eon P, Ὁ, A add. awk. — ib. avr] A 3
fl. — ib. hh. τ 777 :nenz-F] P zefic : 5297 : nenz. — 10. T8299] Ὁ ag9»«. — ib. ws :
iensu] P nv : aosenqu. — ib. post ?ensu- P, O, A add. ane. — 11. nA - δὰ
n] 0. Α nA, : $30. — 16. onm] P, Ὁ om. f.
|. — En ce jour mourut le saint Pére Pierre (Pétros), évéque de la ville de
Gaza (Gázà).
2. — Ce saint était originaire de la ville d'Edesse (Rohà), d'une famille
illustre. Ses parents le donnérent au roi Théodose (Téwodosyos), afin
quil l'établit juge. Lui-méme l'établit juge. 1] méprisait les. dignités et les
honneurs. Il se montrait pieux et dévot dans le culte du Seigneur, dans
le palais du roi. Se trouvait avec lui un des corps des saints martyrs qui
avalent étó apportés du pays de Perse (Fàrés). Il était àgé, à cette éópoque,
de vingt ans.
3. — Ensuite il partit et se fit moine dans l'un des monastéres. Il pratiqua
un grand ascétisme. Lorsque la renommée de sa sainteté fut apprise, on le
prit malgré sa volonté et on l'établit évéque sur la ville de Gaza (Gàzà) et
LE 4** TAHSCHASCII. 551
TUA : (IA7EHEAU- : fiov : a: : (d : wco : 050] : pA : COS : man :
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Ὁ, — O7 : Ol : £iwCó : PAG, : CO : del: τ óNT τ me dal
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(ΕΟ: heo : £ar-7N? : Anh : ev : Ano : b τ ἈΠΠ σον : og.
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6. — eM : -FZ.Ao» : avPÓAU- : AevCo T0 : T5, : Too gan : PS :
1. wc? 1 571 : 058] P, Ὁ, A e«en: v5s&. — 2. ey] O eas. — ὁ. se] P.0, A
TUA. — ib. »774c07] P im : 89747. — b. Sm : avAS : Ama] O om. — ib. eAX]
P govA^. — ib. Aha] P AA. — 3. h77X*5».] P n9"*^. — ib. n0 &] P, Ὁ. Α om. n.
— ib. yp"»] P 7/7»; O 5". — ib. nn] P, 0, Α om. n. A. NNUS: WeOZ£y] P
συγ : A7"; : neüz7p; O nec : 87" : henz-r. — ib. post ne«aag» P, O, A odd. ap; :
flav40A,U- : Aav( 7r : (0 nNavcipg"r; LA. Novi gr sic) "^q. i eg i. i 9" 4: PAX o 0)y" DAd*
£P" 2U- : Agódefl : "avg: : (LÀ 07. "Jav. g: :) 04, : md : 852775 : (P om. S97 :) Nez (0A
MP"AE e). — 5. ewr] P, O, Α Lu. — ib. wp] A ov. 6. $54] A q49ca.
Ib. 5n] P P5à. — 7. gi;"720ov-] A eogunrAa : ὦ ρ, συ συ. — ib. echxe] A ὁδὶ
— ib. Nav»Ann] P, .A om. ἢ. — ib. nd] P, O, A. con. — ἰδ. SnTWmnasov-] A STA,
8. ga] Α eric. — (b. aer] P ovo: à€]g. — ἰδ. ἈΠ. LA wüc. —
ib. o:542] P o:5«4. — 9. nov] P, O, A om. — ib. gar"zov-] P, O 277240: Α "rpm i
"wAesv., — 10. T4Aav] Α ZAav, — ib, συφὸδλι"} LÀ. ovo Us. — (b. Novcipesn] V ay"ct yr
4h; LA. novcE eg sic. — ib. παν. O mun. — ὁ, Tavgin] A odov em,
sur tous ses environs. ll est dit à son sujet que, lorsque lui-méme οὐ τὰ
autrefois la messe, un sang abondant coula de l'Eucharistie, au point de
remplir la paténe.
4, — Lorsqu'on οὐ! apporté le corps de saint Jacques Ya qobi,
l'intercis, il le prit auprés de lui. ll demeura dans l'un des monasteres de la
ville de Jérusalem ( lyarousálém |, pendant peu de jours.
ὃ. — "Tandis que lui-méme célébrait la messe un jour, il y eut des
assistants qui parlaient ' entre eux au moment de la messe, sans que saint
Pierre les réprimandát. Il vit un ange du Seigneur qui le saisit au. milieu
d'eux et voulut le jeter jusqu'en bas, parce que lui-méme les honorait. par
son silence et avait honte de les réprimander
5, — Lorsque furent achevés les Jours de Marcetien M uqvános
l'impie, saint Pierre revint à la terre de Palestine (|Felest ém) et. atfermil
552 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [10]
A. TCD: ἢ : 9"£€4£ : AD TA" : 0A2775 : (T : ncc e :: ax A : 9»
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Ad : Adae. : fo» : €A720- : amit : Ye167r : CI rOTT : EDT o0
A9" : (Mh : A&U- : ov(n0 : 68: :::
AM : oflciek: : €Ufe : 9"nà : ἈΦ“ :::
1. fjr : nci ev] P zer : ncozesd; O, A eter τ ncodz es. — ib. o2] P,O o2.
ἨΠ- : OT7flA-; A oZ mf: oT2f5. — 2. 5] P, 0, A om. — ib. ws] P, 0, A ne v. —
3. e&To] À &To; Α otrZ70. — ib. ong, : wr] P, Ὁ, A onto : Wr: onde
go: Tb. — ib. ege] P om. — ^. 47"nfiz] A *2"nZ sic. — ib. 146] O 544. — ib. an
7"€^4 τ Wr] P, Ὁ, Α o,77m. — ib. ^e] P, 0, A nx. — ib. n] A om. — ib. 41 A
A54; Ὁ om. — 5. five] P amc :mfüasz; Α amc. — ib. 2a-c] A "?a-c. — ib. nve]
P, 0,.A om. n. — 6. vs.n] P, O &fie-0. — 7. 4-607] P, O om. — ib. ante noa T P add. nn.
T : QCig"; O, Α add. n : mci ey. — ib. onc? τ ΡῈ] P. ontrchg- τ Ak. — ib. ἃ
4n] O s&. — 8. Aa-0n] P, Ὁ ea.a-^n; Α eaa-^n. — ib. ἡ: 353] Α "ravzA. — i0. 71
f(.7] .A "e. — 9. owr] .A om. — ib. qt] A. oZa. — ib. onar-?av-] A 020-0?2av-, — 10. a
ho: Ve)s"r] Α nvegms7r. — ib. pear] P, 0, A om. — 11. *eqv] P, 0, A ^ev. —
ib. mavmo : 74:0] Α om. — ib. post 7«& P, Ὁ add. axivF : gU τ ΔΆ νην; Α add. WA
"Ivfdwc. — 12. AME — n7b7]P fem : 1 : 29h: UORAUT : Se: 039 : € τ ἢ
ev" : An : Λήδαν : 4025; O Π411: : ὙΠ τ 2 5Πὴ : ἀφ. τ TOAR τ eg τ Λήδαν :
l'église. Il fit société avec saint Abba Isaie ('Isàyyás), l'Égyptien. Sa
renommée fut apprise de l'empereur Zénon (Zénon). L'empereur désira
le voir, mais saint Pierre ne voulut pas cela. En effet, lui-méme fuyait les
honneurs de ce monde passager. Ensuite il alla à la frontiere du pays de
Gàwr et demeura là.
7. — Arriva la féte de saint Pierre, patriarche de la ville d'Alexandrie
('Eskendryá). Il célébra la messe le jour de sa féte. Saint Pierre lui
apparut et lui dit : « Voici que Notre-Seigneur le Christ t'a appelé, afin
de venir vers nous. » Depuis ce jour-là saint Pierre connut l'époque de sa
mort. ll appela le peuple et lui ordonna d'étre ferme dans la foi droite et
sainte. Puis il étendit ses mains et rendit son àme.
Que sa priére et sa bénédiction soient avec nous. Amen.
[11] LE 4“ TAHSCHASCIH. 553
]. — eftt : Wt : hófl : ὐζά. : i : pA : AU : uh?0 : AU:
AAT : HUT. : AYER - ma τ 9 διῴσυο. : AS; i AAT: 9px
2, — ἨΥΈ : A" : này : hd : A9" (eA : 12 : 719-5, τ ovv
A.U- : AW FE : Ae : cRaTAT τ 0,11 : nCegea : ASA? τ CLE τ 0
? fà : oT : nCod:esaov- : A347 : AQ : ez : 0g: (IPAE: TA :
(19^h( :: (h$2a9- : Ach τ flAn, : Zo: ATML AT duC : ἽἼΠΆΦ : eod nq :
"ἢ συ. : A7 ΟΡ : on: Ah, : NTTZP SORA τ ἈΠ.ῸΉ : DAE. : 999p. -:
999 à: AULUS LÀ dC: 7“ τ J"BA τ 844: RA: ΑΨ : A09; t7" lc nom propre
(^A : X?7 est en surcharge; un second nom se trouve aussi en surcharge : *qhA : δὲς
h.f ien).
2. A7"rA$o-] Α A7"T4A$s- sc; Ὁ wW7"reedqee sic. — (b. Δα. P.O0. A
Ala : ἢ»). — 3. 1] P, 0, A «n. — ἰδ. 80] Α tàn. — ib. ante $3" P, O od.
00-1; A oak: ny. — 4^. post wb&Aa7 P, O add. àejog2r; A add. aepw. ib. ἢ
cien] P, Ὁ, Α actin. — 5. on : nchteszov-] P, 0, A o«s5, : n : nchtevon, —
ib. NPAA" : 40 : 54] P antc: 0, Α antc. — ib. AA 1 00»] 0 0rEzZ i107; À n4 xz
7*7. — 6: n7^àc] P, Ὁ, .A ngvnc. — ib. Ayzav-] P mazo. — ib. go407] O, A eod.
— 7. ^"e&cgn] Ὁ &nm"vece. — ib. A^] .A A. ib. ΝΞ, Α Nw; P oom. —
ib. wA] P, Α »fneA. — /b. nn] A San. — ib. 796977] Ὁ. Α ocv,
2. Monr p'AnnA JEAN, PATRIARCHE D'ALEXANDRIE.
1. Incipit. — 2. Sous le patriarcat d'Abba Jean sont construites, à Qesra-Goubà ὁ,
l'église des saints Sergius et Bacchus et l'église des saints Cyr et Jean, et, à Alexan
drie, l'église de saint Marc, l'évangéliste. — 3. Saint Abba Jean secourt les pauvres
pendant une famine qui dure trois ans. — 4. ll siége pendant neuf ans.
|l. — En ce jour aussi mourut le saint Pere Abba Jean | Yohannés,,
patriarche de la ville d'Alexandrie ('Eskendryà). Il est du nombre des patriar-
ches le quarantiéme.
2. — Ce Pére* fut prétre. Il ótait originaire des gens de la ville d:
Gamnoudi. Dans les jours de ce Pere furent construites ΕΠ μι πὸ des. saints
Sergius (Sargiyos) et Baechus (Bàkos) et l'église des saints Abba Cyr (Qirii et
Jean (Yohannés) à Qesra-Goubà ὃς en Egypto. Les construisit un. homme
eraignant le Seigneur, égyptien, jacobite, appelé Andre ( Endryas;. H etait l
secrétaire du roi 'Abdel- Aziz, fils de Merwàn. C'est ee Pere Abba Jean qui
55^ LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [12]
(1: :- A0: AD: ρ- ἢ : 0 : HA : T : nC: : ns. : σὴς
$n: YLAP : (UU? : AQQ2E€C? : ATT : δ." : (02)970 : fovet : 65
aT. : (12 ÓOAU- : ATT-77 : AE A ::
9. — anm : flovOAU- : Ar : he : C7: 9g : aav : (av ::
Qm: ιν, : ATA : Ολφη ΠΏ. ΦἼ : OADI-YT : 0£,U-flav- : -(14-£ : 07h
Td : LI. : AA : (ao) τς arms : bo^ : 9"ceT : 09" 4cq"p : anie : wg ::
4. — - φρῃσοφήδιυ: : 451 : TZ τ £8: : 017] : UCrEU- : συ ΦΎ ::
ee : Wrbk: Adi: 50: ov7flz : "2140 : aYLA? : ü2ovT. : 0044. :
(149? :::
A7 AfldsC : 69" ht : fab : ATI :::
1. (jT : nciez] A primitivement (&T τ mcnde, mais la lettre "y a été corrigée en 7;
Ὁ. A μ : mcg. — ib. wprs.n] P om. n; .A bn. — 1-2. ^7c40] .A om. — ἃ. nv12]
P nv14; Α om. t. — ib. ^ànvece] À Oan ee sic. — ib. ῃ.» 951 A ney»n sic; O neon
sic. — ib. flavm7] P, O, A om. n. — 3. ante fiavPon,v T add. o; hic incip. — ib. ri
77] 0, T aà7rrw; Α ark : ari. — ib. wüea] P, T σα; A »figA. — ^. ante op; A
add. aum. — ib. a : Πσοφὺδιυν τ WIE τ ΝῺ] P amr. — ib. post vt T add. ny. — ib. 255
Jl :*0,e] T zt: sic one; P,O, A ong : Zn. — 5. ov7] Ὁ omr. — ib. eA] À £A;
AA £A. — ib. aong"nn a7] O om. — ib. 4.4] T ae sic. — 6. An : nav-*] T AA : tav ;
A angoiy. — ib. 4m] O mma. — i5. 9^mer] T 77m. — i5. o7"x«*7] A o2e$. — ib. ὦ
10.4 : wg] P ΦΊη ὦ : wa; O, A o06 : wa e. — 7. 4511 Α oq, — i5. 777] ΑΔ "n1.
— ib. gue] T, P, O gie: A nnm. — i5. avc] T "c7. — 8. av02] Α avv. —
ib. "1c&n] .A om. — ib. ἢ“, συ À ü*av ; A τἡσαυῆ-, — 10. 7f — 5727] P. nent *
peWre : TUM : ΖΔ : "UDHAPUS τή τ ΘΠ τ $44. τ συ ἢ τ ας : aao : 5077; O nent :
Pelr: A€deG:CTOAR τ avg : ASaao : 9547? : ATL7H; Α ABE : O00 : CUN : 99D : 4:4:
4o: WAR : XfUr o: A"àee : 5g? (le nom propre 4A : X75 est en surcharge; un second
nom se trouve aussi en surcharge : f : s/c nmn). — ib. Ἀσ 1] T defic. (variantes
tirées des quatorze premiéres lignes, non endommagées par le feu, du fol. 105 v? b).
construisit l'église de saint Mare (Márqos), l'évangéliste, dans la ville
d'Alexandrie, laquelle fut célébre par l'archiprétre qui l'administra pendant
irois ans, dans les jours du roi "Abdel.
3. — Il y eut dans les jours de ce Pére une grande famine pendant trois
aus. Il pensait aux pauvres, aux malheureux et aux indigents. Il leur donnait
de l'argent et du pain, deux fois chaque semaine. Il était grand par la
miséricorde, l'aumóne et la bienfaisance.
^. — Dans ses jours mourut le roi Yezid. Régna à sa place Marwán. Ce
Dére siégea sur le siége de Marc, l'évangéliste, pendant neuf ans. Il mourut
en paix.
Que le Seigneur ait pitié de nous par sa priére, Amen.
10
Ε΄ [13] LE 4* TAHSCHASCH. 555
oid; : óNt : hóll : AóZ4. : he : 94 τ AR : ATIS : AP: ἀλη
"* : HUI. : AQ 7€ C? : WAav- C : 20-09 : DAE : 9A. : συ 195 : DAE. :
DA.AÀ :: O-A: : A997 Adam. : AS 375 : ἀλλ, τ οἵ τ:
Ak : oflZhrk: : eU : 9?htvt : Amps s So.
II. — Revision ou Vulgate.
500 M9? : ATO : 070. : DU'rT : ΠΠΦ Δ τ
ol : ἈΦ ΔῊ : ΤΠ Δ -
hM : £d En : ΠΛ υ : Τηὐλ s
1. 40] .A om. — ib. wrsnen] P, O, A wrstpn. — 2. oAg] A oA. — ἰδ. φὰ ] ὁ
dà; Α om. — ib. avncg»] P avnc?»; Ὁ evncn?" ; A om. 3. nA, A] P n&A: Α ^n^A.
— ib. aat] P, Ὁ oak : 7; Α oowkàü : v7. — ib. M7"7rAdoo-] A S97 Δᾶσο. sic: Ὁ
A7UnAqQee sic. — ib. aW 7] P, Ὁ. Α anna- : A )7. — ib. ξῳω Ὁ ao. ^. Ah
— Ἀ511] P fnZn£av- : eir : TUM τ ΖΔ "ORAPT τ EO. 1 SN à 0839; O zoo : oU
Tl . Z Eh fao : pee : Ul: 9" DA τ &diao. : DAE : ἢ ἢ τ TOAR : og i ἄγον à
A9" | ATL"; LÀ füZWRao : quM : 9"DA : αἰφιῦσον i YA à ἈΠ Ὶ τ δόλον : 05837 : NL le nom
propre i^a : xe-* est en surcharge; un second nom propre se trouve aussi en surcharge :
AE : KO). — 5. à^77] Α à^ sic. — ib. wur] Α nus. — ὃ. Tv] O, Α irr vi. —
—. 7. Tua] O Τηυλ sic.
3. Monr p'AnnA AÁTHANASE, PATRIARCHE D'ÁLEXANDRIE.
En ce jour aussi mourut le saint Pére Abba Athanase( Atnásyos), patriarche
de la ville d'Alexandrie ('Eskendryà), connu sous le nom de Paul (Páwlos ,
fils du prétre Makàrem, fils de Kalil. Il est du nombre des patriarches le
soixante- seizióme.
Que sa priére et sa bénédiction soient avec nous. ' Amen. DA
II. — Revision ou Vulgate.
A. SALAM A ΡΙΈΚΒΕ p'EpgssE, Év£QUE Dk Gaza.
Salut à Pierre (Pétros), qui poussa dans l'enclos du sacerdoce
Et fut planté dans la maison de Dieu.
Tandis qu'il célébrait la messe, il est dit à son sujet
556 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [14]
(Ll. : 4.1. 7. : A9" 109 : "rrt : AG :
£a : e» T : δῇ : (AA : AAA :::
(A9" : Agde : Ab : AXI - opo: ὦ
o : n7g7t s
flea» : ?2C f : (hA : (e : nCOHEP : ἧσο : inet "-
flóA T: : ZA : A9"2A7* : "Wr s
J"hÀ : fV rZ : Cn : AT? n : 2e : ὁ 4: Ἔ :
Aq: ρῥῤήνῃ : CAP : DA A? : evthü : O(bCA(bU : Aa» : Ana»
qv :yrFAS
1. — (mt: : 0NT : Alv CAT : fA? : LE : Eoo : ADZISA :
1. wWg"pS]O n»7"4"5 sic. — ib. ἢ} Ὁ “ὩΔΊ. — 5. 72] P, O az2. — 7. 2??nà τ ἢ
T4: ecn] O om. 790a; .A atvrz. — ib. nz] O ^02; Α “1. — 8. ἅτ 2 1 Α ox Tech. —
ib. avy»n] .A om. — 9. "rrz;»] O, A om.
Qu'au moment de la fraction jaillit de la source du pain
Le sang de la divinité, abondant au point de remplir la paténe.
D. SALAM A JEAN, PATRIARCHE D'ÁLEXANDRIE.
Salut à Jean (Yohannés), patriarche dans sa charge
Et droit dans sa foi.
Sous le vocable de Marc (Márqos), il construisit une église lors de son
administration.
Le jour oü il émigra de ce monde,
Sa mort coincida avec celle du patriarche Athanase ('Atnátéwos).
6. Μέμοιβε pE PrEnng, ΡῈ JacovuEs, LE CHEVALIER, D'ÉLIE, LE MOINE,
ET DE BETHSABÉE, MERE DE SALOMON.
10
Mémoire de Pierre (Pétros), de Jacques (Yà'qob), le chevalier, d'Élie .
("Élyás), le moine, et de Bethsabée (Bérsàbéh), mére du roi Salomon.
7. MoGATION DU PROPHETE Errxr.
1. Incipit. — 2. Prodiges qui se sont manifestés à la naissance d'Élie. — 3. Le récit des
miracles et de la montée au ciel d'Elie se lit le 7 Ter. — ^. Divers détails eschato-
logiques d'aprés le chapitre x1 de l'Apocalypse.
1l. — En ce jour est l'apparition du prophéte Elie ('Élyás) devant
Israél ('Esrá'él).
^
[15] LE 4* TAIISCHASCH. 557
2, — hh : "rr : Io: a : A9? nag, : f» P : aee: menaes : AA
f(FU- : A,£"L'2€ τ Οὗ,“ : Anav- : F8 : arpmva : A TTEAU. : Ane» : (lo :
TOÀ. : CA? : AlFU- : £0F.0 : (CUm : €0715. : A1: τ DavflAA? : ΠᾺ
KCd»T : AU : UE : ACUTE : nganflAA : 0d: : ἀφ ῳ 7 s of : ΤΩΡ. :
GUAÁ : AU : A€4- 009? : 01 : ABUS : wr s dut : hus : qw
T : (Ub : €noa-7 : "144. : ate : (cy : oga- : ae, : (be x ὦ θ,Ὦ,
75 09- : MAD e SA : ne: ΘΠ ΔΊ᾽ :::
2. — OILS : T A9"ZU-0 : IC : (01o9PÓA : Ane : 0 : ADV : 0
TlAn I: : AAHA : OILS : OCT : aste : mg : Ut : Α ἀνά, τ hoo : A
mt :::
4. — O(VA rl : d": : £A71C : ZA : dh : APA)? ἢ : oo : guo
Kh : 9?hÀ : Z«T) : 0&HA«2 : Ach : ovd, : Dg IH: 1 99 2 : o £m
U- : (Dip ag-av- : δὴ : Hnger : θυ" : Πρ θσο : ATI νην : of:
q^Aav- : (4 07av- : 1&4. : (1e αὐ. : ADOBD : wich : 0NT : 0497110 : £o»
1. 944] P $44. — 2. Nnov-] .A om. ib. £4] O 49. — 3-^. ünXxcPT: T] P
Παρ" sic ATO, A maar. — A. λν411.} LÀ. nd. — ὃ. n f€4877]. LA. 8770064837.
— ib. adTQUv] P, A ΦΊηυλ' sic; Ὁ ad-tutv. — 7. ofr] O onnsagazr, — 8-0. add]
O0 axf^ü ka. — 9. vt] Α note. — ib. xax] Ὁ Adv 11. £721] Ὁ &e771z-. — 13. ne*] Ὁ
om. — ib. aga] Ὁ ogavzsygo-, — ib. Wbgav] A ampeav,
2. — Cet Élie, le zélote, était de la souche de Lévi (Léwi). Le nom de
son pére était 'Iyàschényou; le nom de sa mere était Tonà, Il est dit à son
sujet que, le jour ou il naquit, son pere vit deux hommes lumineux. lls se
prosternérent devant lui et l'enveloppérent de langes de feu, à la place des
langes avec lesquels les petits enfants sont enveloppés. Lorsqu'il fut πὸ,
Son pére vint à Jérusalem ('lyarousálém). Il raconta ceci aux prétres. Les
prétres se dirent ceci à son sujet : « Sa demeure sera dans la lumiere. Il
sera tranchant par sa parole. Il tourmentera lsraél par l'épée et par le
feu. »
3. — Le récit des miracles qu'il a faits dans les jours d'Achab | Ak ἌΡ,
roi d'lsraél, et de sa femme Jézabel ('Élzàbeél), et le récit de sa montée au
ciel se trouvent écrits le 7 Ter.
4. — Au sujet de sa mort la Vision de Jean (Yohannés) 'Abouqalamsis
raconte qu'il viendra avec Hénoch (Hénok) et que tous deux confondront
le faux Messie et feront des miracles devant lui. Jean Abouqalamsis ἃ
appelé Elie et l[éónoch /es deu oliviers οἱ les deu lumpes. q 1
devant. le. Seigneur'. Lorsque la Béte les aura vaineus, les aura tués et
1. Apoc., x1, ^.
09399 b.
* P,
93 r?b.
558 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [16]
A: om τ ATL ATdSC : O0£ 0-7 : 0D f-av- : 08727" h : chPPZU
αὐ. : δῇ : €na-7 : «CYT : λό : TM : ngcAg-av- : oo : A40-Pav- : o,
A : €2C- : Aüh : (7g. : Πρ : A971 : &no-7 : DfL.£ : ΑΔ : og
aoqp]: : 9S :::
(1Zh-f-av- : UM : 9?DÀ : ὙΦ τ ALD : 099A : $4 : ovg. : 4.
h : Ado» : 4A?" -
(49? : Ah : 42-2 : met : AROCE. ἡ
ih ea: : 7A?" : (FF 8?16. s
fA TT : 12€ : flbi : axi : 20-8: : AAA : ATI : ΤΉ Δ s
Aha : hAZ-0h : 9" iz." : ax : AG. :
fl-fidvtih : Agen : T nmh : AG. x
2. ngcafov-] 0, Α nganro. — 3-^. ὦ θαυ». A oqet. — 5. fi£nfav-. — λοὴσν :
“Δ 951 Ὁ nZn£av- : 7Fn^j τ 9"hà : «dao. : TAE, : avg"7; : oap: τ oiv : 7756. : Asa :
o9? : h7LU; Α AUOvüdeC : £29"ACC τ füAaeRse : OflQnRae. : φῇ δι τ 97A τ αι: Φίρσν. SAP:
Sic Wf) : Aà*Aav : "^7" (le nom propre af : sic n,£i-n est en surcharge). — 7. am] P
om. — 8. ante gat Ὁ add. twr τ 7?704., mais de petits traits horizontaux au-dessus
et au-dessous de chacune des lettres de ces deux mots indiquent qu'ils doivent étre
considérés comme biffés. — 9. 1.28. τ fu^ : at : 5a-e] O, A 77704. : 77" (en Ὁ le
premier "; est en. surcharge). — i5. ^"m].A ^"rr. — ib. ἄπ Δ] P "rae; Α rac. —
10. AXZ)n: 9"hz"PT τ Οὐ» ἢ : 7226] O zv9rn : ση 4.577, : sic a4 TP TT : 4G Sic; Α Tw
Th: "he7PR : o9TPTD : "AG.
aura jeté leur cadavre, qui demeurera étendu pendant trois jours, alors
l'Esprit du Seigneur viendra et entrera en eux. lls- ressusciteront vivants,
" de sorte que la peur surviendra sur tout étre qui les verra. Lorsque
la voix de Dieu les appellera, ils monteront jusqu'au ciel sur un nuage.
Puis il y aura un grand tremblement de terre et sept mille àmes mourront.
Que leur bénédiction soit avec notre roi 'Iyàsou et avec son cher Za-Man-
fas-Qedous pour les siécles des siécles.
Salut à toi, Élie, qui es monté aux cieux pour te reposer, -
En secouant loin de toila vie de ce monde.
Parce que tu as admonesté Achab dans son palais au sujet de son
grand péché,
Et parce que tu as démoli les temples et as détruit les statues des
dieux,
Combien dans ta gloire, Elie, tu es glorifié!
»
-
10
[17] LE 4* TAIISCHASCIH. 559
1. — eofhtt: : ὁΔλΊ" : hófl : Aó£24. : S : h£goéenAq ::
2. — arr : 87 : ΠῚ: : 99g : 0/5 : ^f0:27"n?£. : ADnA : nna :
Tr : “ΠΡ 5 0£Í(.h7 : Ana : AS : Ullz : Wr :520£ : 08/2 : noo :
£127 : *0F. : ch7"À : hne» : Z0 : al: : AG : 0AU-(lh : oC : Ig.
fia»? : "Lem : Ark : 408. : ogn s: ὦ Ρ,Π, Δ" : 8-1: : Ahi : dh : ΔᾺ
9I. Ah. : ΠΗ λυ ἢ : Cre : Πα : api : And : oue: onn :
ivt: : ??nh(Lu- : a" 2A060 : 22 : 04.0A7 : ARA ::
ὃ. — Of AT : AMA : AOT τ TU : Toa : 9937] Ὁ gum τη Δ.
flAÓ : πὰ : 0£(bA : Ano» : T57Cn? : AS: : AA : Ufl7, : ?0£*. : ὦ
gh : ("LT : 0£(L.À2 : A. CU Ih : Cir : ἈΠῸ : aras : Aj AHA : AT
ἅτ fal : To, : Ὑγ συ. : ΔΖ τ E778: 0050 τ 0RY : UM :
70F. : 0: A0]: : A. PM 4h: O2.héL : (Mio : ATA : Odo :
1. 3£11Z-^v] O n, e112^* ; LÀ Sz x^p. — 2. (9] P tt. — 3. mov] A om. — ^. gwyx]
A guy sic. — ib. ak: anzre] Ὁ Pf : anre τ ok. — 5. *0-E:] O Av0-4. ib
Ahn] O om. a. — 5-6. w7ntowftac] Ρ an : ἈΠ Ἤν, — 6. finmo-nn] P mne : eod.
— ib. wafna-?] .A wunüner. — 7. odT1A00] Ὁ. A arre. — ib. 12] P 2. 9. ef^]
O Φρῃη δ». — 10. neum] O vn. — /». nte] A no. — 11. novit] A. movare, — i5.
πὴ] Ὁ γι... — i5. vnm] Ὁ mnn. — 12. n e01zn^v] P. Ὁ »nz»^qv. (b. NW]
Ὁ ΜΉ. — ib. adv ravi] Ῥ oracravi.,
8. Monr ΡῈ Nanoru, LE JreznaÉLITE.
ΙΝ Incipit. — 2. Naboth refuse de vendre au roi Achab sa vigne, parce qu'elle est
l'héritage de ses peres. — 3. Pour se venger de Naboth et le faire mourir, Jézabel
suborne deux faux témoins. — ^4. Naboth est lapidé.
1. — En ce jour aussi mourut Naboth,leJezraélite (Nàbouté "Eyzrà élàwi).
: 1 t | avait une vigne áuprés de la grange d' Achab k'ab), roi
2 Ce Naboth avait gne áuJ le la grange d'Achab ( Ak al
de Samarie (Samáryà). Achab dit à Naboth : « Donne-moi ta vigne, afin qu elle
devienne pour mol un jardin, car elle est proche de ma maison. Je te don-
nerai l'or qui représentera le prix de ta vigne. » Naboth dit à Achab Le
Seigneur me garde de te donner l'héritage de mes péres! » Achab fut
triste. Il alla se coucher sur son lit. Il se voila la face et ne manga. pas
de nourriture.
3. — Jézabel ('Élzabel), sa femme, entra auprés de lui. Elle lui dit
« Quelle affaire t'attriste, toi qui ne manges pas de nourritur ΠῚ lui dit
« C'est que j'ai parlé à Naboth et lui ai dit : « Donne-moi ta vigne au prix
qu'elle vaut. » Π m'a dit : « Je ne te donnerai pas l'hérit Τὴ de mon pere
Jézabel lui dit : « Toi-méómoe feras-tu ainsi, roi d Israel | Esrá él)? Léve-toret ἢ
mange. Moi-méme, je te donnerai la vigne de Naboth, le Jezraclite, » Elle eerivit
une lettre au nom d'Achab et la scella du seeau d'Xehab. Elle envova σοι
PATR, OR, — T, XV, — F, 5.
560 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [18]
(19]^-]-ao- : 02,.502- τ Ag : mAh : ἢ : Δ. 7" τ υἽἹΓ : AB : £r:
J"hàÀ : 0“ : hav? : HgflA : Δ : A.av- : Ao : ORATERC?! : ASQ : pe
a : (hd : 02 pav- : AbiSU- : G0 0 : O-I-F. : o9 : AN : € : nén :
ΔΆ Πάν : DATTZ7 : OAO0-0A9P : AGLA : 00-719 : av ::
4. — ars. : (rA : &ácd: : ΟἽΩ : nne» : Afr : A AHGA : onm. :
200 : (DAC)! : AGE : dE» : cha: Of A- : δι: : Οὐδ. : 7202 : (ἢ
n : 09972 : AblU- : OE(GA? : (nZhu- : AAT Ald C : DATT-ZP : 049? :
AO-0A9 : hAGA : A9"1 : UC : 001C2 : T ::
(lZhH: : TUE : 9?hÀ : YrZ78: Δι ὦ. : ATA» : 299? x
(149? : AG(-E : ἢ : p: Ade : 205. -
ATUS : Bnien : A0 : TOCOrT : Z9. αὶ
Anh : Ad»T A7 : 714:0 : Ane» : nav : A715. x
ARCWOT : 74:2 : &av- : fla : mé : 6s
qo7,7]7"]- : 9^ ΔΝ : A" 1{Ὧ' : màn iz
1. ante v?Z Ὁ. Α add. ext. — 2. navi : ngfiA] O mna» : nei. — ib. on7rticp] 0, A
en"ücpP.-— 3. e«pov-] Ὁ aov ; Α apos, — 5. ὠλ Ὁ] Ὁ om. — ib. ana-on?] Ὁ
0A0-0? sic; Α om. e. — ib. oa-c 9] Ὁ oacp. — 6. avg] .A edo. — 9. nent —
A*Aov : 037] O ficti : ὙΠ : 9?DA: 444. : TOAE : συ ρα : Aha : 9,7? : 5717; Α ἌΝ,
Wwfld. τ 974 : fülAMvE : OE : Ul : 99D τ de hA τ XFUr τ A500 : 5n[77] (le nom
propre iva : «7 est en surcharge; un second nom propre se trouve aussi en surcharge :
71g : fic). — 10. 4195] .A om. le salám à Naboth. — 11. an] O ἈΎΤ'. — 12. 0n714:0]O 0m.
lettre aux anciens de la ville qui demeuraient avec Naboth. Voici ce que
disaient les termes de la lettre : « Faites un jeüne. Placez Naboth devant le
peuple. Dressez contre lui deux hommes, fils d'iniquité, qui diront : « Tuas ἡ
maudit, Naboth, le Seigneur et le roi. » Faites-le sortir hors de la ville et
lapidez-le, (afin) qu'il meure. »
4. — Les hommes de la ville firent comme Jézabel avait mandé. Ils pré-
chérent un jeüne. Ils placérent Naboth devant le peuple. Deux hommes, fils
d'iniquité, entrérent. lls furent témoins contre lui et lui dirent : « Tu as
maudit le Seigneur et le roi. » Alors on le fit sortir hors de la ville et on le
lapida. Il mourut.
Que sa bénédiction soit avec notre roi 'lyásou pour les siécles des siécles.
Salut à Naboth, qui eut l'amour de son seul enclos.
Lorsque la volonté du roi Achab se fut dressée contre lui,
Au point de le fair " in] lle étai d'Achab
Au point de 16 laire tuer 1njustement, car telle était la coutume chab,
L'injustice de l'effusion du sang de Naboth mit fin, sur la décision du
Créateur unique,
A laroyauté et à la domination d'Achab sur tous les fils d'Israél.
LE 2 TAHSCHASCH. 561
(49^ : AA? : "71€ : ΔΊ“ συ :: feo : A.U : qM on ::
fli 1^ : C77 : 725, : nov : "rFü Cn, : 580 ::
7129" : Wn 7h, : Afn-A7 : (Ao :::
AA : UA : h44:Ch, : Az, : £F. : AAT : Duo ::
5 £/bAZ : "1^6 Th, : Ao : mon :::
" T." -———-w" Y -
^"
| « ho : QAI» ρα
I. — Recension primitive.
i fleo : Af) : OA: : 0074.0 : 93.0 : Ad. τ Ἀ2 ΔῊ -
| 9. SatAw av pnopmkTE Érrr.
Salut à Elie ('Elyás), qui a refréné le ciel, afin qu'il ne donnàt pas de pluie.
Sur un char de lumiére viens, afin de bénir le monde,
Marie (Màryàm), (toi) qui es la paix pour les généreux.
Tes lévres, qui ont pu baiser la bouche de la Flamme du feu,
Me disent que tes cantiques sont plus doux que le miel.
LE 2 TAHSCHASCH.
Il. Recension primitive. — 1!. Mémoire des Sept mille trente-trois martyrs d'An
tioche, serviteurs de Basilidés : A (87 v? b); T (105 v? b; P (θά r* bj; O 2 σῆς
A (84 τὸ b). — 2. Mort d'Abba Hor, l'anachoréte (récu) : Α (87 v» b — 88 rà;
T (105 v? b — 106 το bj; P (θά r^ b—94rT^c0; O(2r^ c --2 ν b; A(8A r^ b
84 v? aJ. — Il. Revision ou Vulgate. — 3. Salm à Abba Hor, l'anachorete
Ρ (94 r* c); O (2 r^ b); A (84^ τ᾿ a). — 4^. Les Trois enfants dans la fournaise récit
et salám) : P (94 r^ a — θά r^ b; O (2 τὴ b 2:70; A (8 1^ a S4 r* b
5. Mémoire de 'Absetfen, de 'Anbas et de Nathanacl, le thaumaturge : P 5 τῆς
O (2 v* b); Α (84 v? a). — 6. Salám à 'Awkütóyos : P (94 v? ἃ); O 2^ b; A
(84 r^ b). — 7. Mémoire de 'Awkyànos : A (84 r^ b).
I. — Recension primitive.
1. MÉMOIRE DES SEPT MILLE TRENTE-THOIS MARTYH^* D ANTIOCHE, SKERVITEURS
pk Basrriprs,
Δα nom du Pere, du Fils et du Saint Esprit, un seul Dieu,
562 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [20]
end : oW sme : η.ΔὍ : 001027 : G€9ami19:n ::
(DA,av-7y7]: : A7HCHU- : AdP5-h : 4.ὴ, ΔΕ : mon : ATPHOCHT : A075, U- ::
(IAg,U- : AS PATE? τ 4, : lU. : &22h.2 ::
A fav- : ΠΏ : £qnav- : ?Ulc : 7“ Δοὺ : A727:
Ἰ. — eftt: : oit : δῆ : A04. : fef : P5 : AD : UC : eth :
2. — rv της ἢ : m : A9" (eA : UC : 0020-2. : A9"A0AE, : Κ᾽ :::
any : avynü : ^44. : a-A2A : Αὐὰ : ὯΝ 2) : Ag"t : ΒΔ : CAST ATCE :
91-2 gud :ἰ: :
1. om : oit : v7] P, Α onm : owr τ vof : v7; Ὁ onn : fmt : owr : wr. — ib. 07
022r] P actor sic; Α om. — ib. eso] P &osof; Ὁ a$g0f;.A ρων sic. — 2. 4./.n en]
Α 4AAgn. — 3. nag,v] O0, .A om. — ib. ante nu12 P add. aqv1; O add. qe. — ^. aie
fov. — weL"7] P ῃζηῃσο- : Pei : TUN τ 77D : 77H77 τος Ano» : 577 (il y a un espace
blanc laissé par le scribe pour l'insertion du nom du roi mm); Ὁ πη συ. : rn^:
Aquas. : TODA τ avg : OA τ ὉΠ ΠΈΡΙ : ASAao : ^97? : ἈΦ) Α πέπον. : ul :
9"hÀ : «Cav. : Πα : Ky : A*nav : ^57? (le nom propre ina : X75 est en surcharge
sur un grattage; un second nom propre se trouve aussi en surcharge : 9A? : AfiK).
-- 5, hóc4] P. wr. — ib. xn] P, O om. — ib. p.n] A om.; T incip. — ib. &0] T A sic.
— 6. nr] T omm. — ib. δ] A om. — ib. v2] P, 0, T vic. — ib. 2a] P uà :
02.; Ὁ n1 :0-; A 2a-c; T nj2a-z.. -— ib. ^7?^0^£ ] P, O m "»^0^£ ; Α na77v12 : ^o^ e. —
7. avyon] P, T avypn ; O avrà ; .A 0m. — ib. 449] A, T ^e. — ib. post 4«$ P add. a»
gà : Τρ : 009; O, Α add. aT»£à : 7€à. — ib. asa] A arTàasa- sic; T om. o. —
ib. "hg" τ pay] P, Ὁ, LA. 5377 : Ἰζῆοσυο. : pa, — 8. ΟἹ ΡΠ» ἘΠ] P, Ὁ onr2ent; T o
f T2e& sic.
En ce jour sont les saints martyrs : les sept mille trente-trois personnes.
Ce sont les serviteurs de saint Basilidés (Fásiladas), martyr, et les servi-
teurs de ses parents. 115 subirent le martyre par ordre de Dioclétien (Diyo-
qletyáànos), l'impie, dans la ville d'Antioche ('Ansokiyà).
Que leur priére et la bénédiction de leur sang soient avec nous. Àmen.
2. Monr r'AssmA Hon, L'ANACHORETE.
1. Ineipit. — 2. Piété d'Abba Hor. — 3. Abba Hor va à Alexandrie. — 4. Faussement
accusé d'avoir tué un enfant, il prouve son innocence en ressuscitant le mort. — 5. 1]
part d'Alexandrie et vit caché dans un monastére. — 6. Sa mort.
1. — En ce jour aussi mourut le saint Pére Abba Hor, moine.
2. — Ce saint était issu de gens de la ville de Behgàwrà, de la
Haute-Egypte (Là lày-Gebs). Il fut un moine d'élite. Il s'éleva au-dessus
de beaucoup de saints par sa piété et son ascése.
10
[21] LE 2 TAHSCHASCH. 563
3. — am : £4PC : £^lflc : nad: s: 0065: "ifl : 252? : 907 : ἈΉΠ:
£aoog: : dil : ἦσο; : 047 : Αὐδουν : (em : 245, τ ORAT CA: :
A : 017£.: ΟΡ μὴν : (la-De- : 25970 : AT : "proom-hz : Ano : AA :
fl^i(bU- : (fA : AA : AAo» : n7n : 27-2 : 0:594 τ 27 : ^i : U1£ : Anm? e
C :: fl : à9"* : 5. : AQ : UC : Wb: ἘΎΔΡΑ τ 054 τ ἢ : UE :
Anz € c? : am? : eg: me : aav days : ATA
4. — flo : "1L : Wir : ASZ-D : €5A4 : 08 0-0- : (1o : UC :
05A97"zU'av- : £12 : A67 : 4T : f(bV :: nA : eos : ott : (en :
amr : £4 : ΔΩ : nmddesas : Anrmk : 77 : ATA : WrE : AC2q : o
n*h:: Oev&RA : 5h : ἈΠ : UC : Odd : Am τ 15 : AA : flA(r :
OAnd-n4-7 : ἢ : A7IM AT: nchfh: or: *(bu- : (VFA?"CT :
1. ρα] Α om. — ib. g*nc] A, T ertc. — ib. amd] A, P naodsk; T nod sic.
2. g£aave] P gr2gA sic. — ib. "ΜΠ: : *av22] O irt : 00328; T ez i ood. — ib.
047] P om. o; 0 om. — ib. ^ov] T λόλου- sic. — ib. ante ^o P, Ὁ add. ador.
— ib. κλπ] P, 0, Α a^^. : wq gr. — ib. anch : ΡῈ] LÀ onvrrCSe. — 3. Qo] T oni
ῃ. — ib. 247»a] T om. à — ib. ^r] T Orr. — i5. ἡ συαν 1] P Fovaxnaov«; Ὁ, ΤΟ ovas;
A "rto. — ib. ^no] T de/ic. (variantes tirées des treize premieres lignes, non endom-
magées par le feu, du fol. 106 τ᾿ a). — ἰδ. nAn] P xit. — ^. nno]'P., O, A ne.
Ib. 4^ : δου] P oovn; O, A Φλλονῇ, — ib. Ar^ : oen] P, O zen: ox: Α seh :
0X7, — ib. 7*4] O ^c; Α om. — 5. ee : àg»* — viZ : Nnmvece] LA. om. — ib. 408
Pn] P odas. — 6. àee4en77] Α aee sic primitivement, mais la lettre 4 a été
corrigée en 4. — ib. on75e7] P, O, .A oag"in.a7. — 7. Wr: Ἀφ: 2 : 9:5 2.4.1 P f5A4 i CN
eh; O wr: 5A4. 3 BAM; UA AS: (RSS — 5. nar] P. Ὁ. Α om. ῃ. — 8. £12]
Α 413; 0, Α 215. — ib. aiat v] O om. a. — ib. ων : Δ] P, Ὁ ax : AD αν fh :
U1C ; Α aiv : (15 : sic u1C. — 9. ar : e] P onmnz : ον : flAftovs eft » ΠΑ Πσο.:
O ar: guAa- : sic flAflao- : mgl; LÀ ome τ eAsAR : (lAfoos : El. — 15. 0k] Α
om. — 10. $4.5] P, O, .A om. — ib. vat: : 1T] Ὁ Amy. — i5. enne] P om. —11. 7
W^: nca£n] P, O, A »7n»tasc. — i. $00] A »&v.
3. — ll aimait demeurer seul. Il partit au désert. Il continua à etre dévot
pendant de nombreuses années. Satan (Saytàn), l'ennemi, le jalousa. Il lui
apparut ouvertement et lui dit : « Dans le désert toi-móme tu me vaines,
car il n'y a pas de gens auprés de toi. Mais si tu es fort et vaillant, viens à
la ville d'Alexandrie ('Eskendryà). » Lorsque saint Abba Hor eut entendu ceci,
il se leva et alla à la ville d'Alexandrio. Il puisait de l'eau pour les prison-
niers et pour les pauvres.
^. — A ce moment-là, des chevaux passérent et coururent dans la ville.
L'un d'entre eux donna un coup de pied à un enfant. Cet enfant mourut
aussitót. Satan entra en des gens. lls dirent : « Personn d'autre que e
vieux moine n'a tué cet enfant. » ' Saint Abba Hor vint. ] étreignit
enfant, pria en son ecur, supplia Notre-Seigneur le Christ et fit sur lui le sign
88 r* a.
56^ LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [29]
cobA : OTüAT : € : "bu- : ΟΊ ἼΔΡΑ : heo : 00UÓ : AA(tU- :::
9. — ap»? : ACA : UTIC : 07 7" : 0A.ChH09 : Oz : M: Fog: ὦ
té : aet: : 5o» τ ἽΝ τ, δι τ 0€202: : flde : £e:
6. — off : 4C : ὁζ4:Ὲ : CA?-av- : Az : 377 : ATI : £23,009 :
OT IIb: REM. s οἶδ D Ago- : AO-MS. τ Ὁ ἈΠΗσυ- : o» : £2720- : 0
δ᾽ : 41:41" : 9s : otc: sedo: armo : nov : aat : &4An:
^l: A7. AT : HCO-f- : Dihll'r- : ἀ, θ᾽ 4.6. : 09971 : chon : ὙΠΊ : G2(n0 :
1&0 : OT : AES,U- : AAT AC ::
Att : oflchtr : UM : 9?hiv? : ATA?" : ATP :3: — ::
1. ad71/"5] Α adip wr. — ib. igo] P mer; O mea. — ib. eov] P, O0 oov. —
ib. NMt-v-] P, O whav-, — 2. φὴι»»»» O om. o; A aao. — 3. oynz] A φΦγῃς. —
ib. avv] P, O, A. axivkz-. — ib. post e2eA Ὁ add. Ans. — ib. mnz: xe] P, Α
FAT: Asb o: O04 :CrEeqOR; O (aep τ ἈΡΙΡ o: ΦΗΊΠ ᾧ :CBRE4JR. — A. 0CÁü τ 06«R] Ρ. Ὁ Φ
Cf : LI, : &AWE; LÀ 1 : LI : 068. — ib. ρα] A, A £aa-0$. — 5. ante onnT
2'ünov- P, A add. φάγω; O add. ya. — ib. air rfisav-] O 0m. o, — 6. &eT] Ρ ««
T. — ib. gw] Ὁ "iy. — ib. one] A om. o; A om. ῃ. — 9. avt — y]
P nzwmk o: FU o: yUhà o: VYRAULG WW: 03"DA o: «4o: davy4n : AA : Λήδαν : Sag7; Ὁ
flZiE : mU: a«deccFOAR τ συρι : Λήδαν : 5089? : 7175; LÀ ZEE : PEE : CERT
7"hh : «di. : WA : Xen] : Λόδαν : 5477 (le nom propre i4 : xe-7 est en surcharge; un
second nom propre se trouve aussi en surcharge :... n,ei-h; le premier élément de ce
nom composé est illisible sur la photographie du ms.).
de la croix. L'àme revint à cet enfant. Il se leva vivant. Abba Hor le
donna à son pere. |
9. — Il s'enfuit hors de la ville. On le chercha, mais on ne le trouva pas.
Il alla à son monastére. Il demeura là de nombreuses années, en pratiquant
l'ascése et en étant dévot dans l'accomplissement de la sainteté.
6. — Lorsque sa mort approcha, il vit beaucoup de saints qui l'appe-
laient. Il se rójouit extrémement. ll réunit ses fils spirituels. Il leur
ordonna d'étre fermes dans la voie monastique et dans l'accomplissement
de la sainteté. Il leur exposa que lui-méme allait émigrer vers Notre-Sei-
gneur le Christ. IIs furent tristes extrémement. Puis il fut malade un peu. Il
rendit son àme dans la main du Seigneur.
Que sa priére et sa bénédiction soient avec nous à jamais. Amen.
-— "Y. 5. Ls m i —
[23] LE 2 TAHSCHASCH. 565
II. — Revision ou Vulgate.
(^9? : Δάν : (0197.40 : A71 : 4717 -
Aüh : "FATA : 4 : A06 : ἬΠ 52 -
hl : AbfeU- : T7" : Π2 Ὡς : gay? -:
fo» : A. ΦΊ t» : δῆ : AAho4. : A57 -
(15€ : At : A77" τ A9"o- : ΝΎ 1:
1. — ΠΗῚΣ : ONT : rfc : Avav- : 5} Aj duC : ER τ ΔΓ φῇ τ
2. — hiv : συ. : AS79 τ OAWMC? : 07LAYRA. : νὴ". : A^, 54
9? : "rw : θυ ἢ : AN: $m? av- : φῇ ΡΟ : 9"hÀ : ἈΠΊΡαν- : ODAA2S$
av- : Qe 1 (rl: : npdooo- : OH τ 0H: τ ans s
2. 4nn].A onn. — 3. ^o : ΤΡ] Ὁ Tnt). : ^0MUS; LÀ TASA : 0S. — 6. Sea]
AÀ £A. — 7. Ai] O0 om. — ib. avs] Ὁ axe; A. aree sic. — ib. Nw e77] O »A£gt77.
— 8. £w5] Α n ge. — ib. q09aov-] Ὁ. A x.am-Paoov, — ib. nt iPaov-] Α nn qurovs, —9. f
T] Α nt. — ib. o"t49ov-] O, A om. — ib. ar] A. om.
II. — Revision ou Vulgate.
9. SaLÁM A Anna Hon, L'ANACHORETE.,
Salut à Hor, éprouvé dans la forge de la peine,
Au point de s'élever fort au-dessus de beaucoup.
Lorsqu'ils se furent levés contre lui, sur le conseil de Satan (Saytàn),
Par la puissance de sa priére, il ressuscita l'enfant mort,
En sorte que les insensés reconnurent qu'il ne l'avait pas tué.
4. LEes ΤΆΟΙΒ ENFANTS DANS LA FOURNAISE.
1. Incipit. — 2. Ananias, Azarias et Misaél sont élevés au palais de Nabuchodonosor et
occupent d'importantes fonctions. — 3. Comme ils refusent d adorer la statue d'or
que Nabuchodonosor s'était fait élever, le roi ordonne de les jeter dans une fournaise
— ^. Ils échappent miraculeusement au feu et sont traités avec honneur par Nabu-
chodonosor.
1. — En ce jour le Seigneur fit un prodige pour les Trois enfants.
2. — Ce sont Ananias ('Anànyà), Azarias ('Azáryà) et Misacl (Misá eb, fila
de Joachim ('lyo àqém), roi de Juda ( Yehoudà), que Nabuchodonosor (Nàbou-
kadanador) avait emmenés en captivité avee leur pére, avait fait élever dana
son palais et avait préposés sur les provinces de la Babylonie | Bábilon).
* ps
94 γ b.
* p
94 r? b.
566 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [24]
3. — wA9"1l : Af : "rZ : €(Fh£42C : 9"hÀ : noc : oA : avo?
"TEU- : O(eülA : συν] Ὲ : no» : &7)5. : AT: : AA: 0547 τ 60: A
ivFPEggav- : no» : ἈΠῸ : (YLEÉ : Aum : e&gaOgav- : axi : Aa: AT:
HAT. €)? : 9"iyü* T -
4. — αὐλῇ : 192 : "TARDA : Af 7 : d hav- : AR quav- τ 049?71 : 0
& : av»AAh : A7 Add. C : DC? : Δ ΔΊ : nop» : 54. : $C : 040704
dv. : A"]ADÀ : A72 : 0AAn : nAngav- : 0A4,90m-2? : ἡ : CAnav- : o
(1: CA€ : “ΔΩ : (££ : aT 23€ : ΔΆ Ads C : 0092-7 : Anfleav- :
e. E 4- E iu
A7. AfldsC : €9"U(? : (110 συ. : ΔΎ τ ἃ ὦ. : δον : 599? :::
(A9? : Δῃσνυ- : 177 95 : H^ : (547 -
fh. ez : m0) ἠῶ» : oh es : üem -
1. uoc] .A 0m. ἢ. — ib. onmi] A. onmnr. — 2. oifin] A oth sic. — ib. av)»
ἘΠ Ο συγ} primitivement, mais la lettre *r a été corrigée en Ἔ. — ib. ova] O,
ΚΑ om. à. — 2-93. Ah rFTPege29ze-] Α A TFPREP. — 3. nav : Ag : Lg. : ἈΠῈ : eeeSav-]
P om. — ib. ἈΠΡῚ.Δ ἈΠ’. --- ἰδ. 4n] .A 7 m. — ib. eeesov-] A eeegop. — ib. aM : A
7: AWr].A axi : 4T. — 5. o2a£] .A oaa. — ib. P5] O 7*5. — ib. "Thna] A. n775
na. — ib. A47] A 7"ec. — 6. ozaf : NOWrE] LÀ oZg : WE, — ib. nav : T4 : 446 : ΘᾺ
0-DhOU- : ATIADA : ^f] A 0m. — ib. 74.8] O 74r. — 7. &"T2^nà] O *10na. — 2b. oxAn]
P ohAfav. — ib. on, ga-^?] Α on,a-0?. — 8. ca?] Α cafa. — ib. 9(-ngyac] Ὁ «nn
£y: AC sic. — ib. aiav-?] A 0m. ἃ. — 10. "A"IWvfldeC — Asa» : *a7?] Ὁ 7nwfüdec :
βου : IAN E : A«diav- : T OA, : aveo : OA: PDIOEPDR: a5aav : 479 : 57175; Α
ἌΠΠΙΟΣ τ ρου. : lA Rav : AW aom. : AA c: XfUy : Λήδαν : δὴ (le nom propre
WAA : X7; est en surcharge; un second nom propre se trouve aussi en surcharge : 716. :
h.e). — 11. 044v] O οὐ. f. — 12. 07e] 0,:A ones. — i^. ae] O ne; Α wem.
3. — Puis lorsque Nabuchodonosor eut fait une statue d'or, il ordonna à
ses préfets et aux gens de son royaume de l'adorer. Lorsqu'on eut accusé
ces saints de refuser d'adorer la statue, il ordonna de les jeter dans une
fournaise de feu, qu'on allumerait au septuple.
4. — lls priérent longuement au milieu de la fournaise, en étendant leurs
mains. Alors un ange du Seigneur descendit. Il rendit le feu comme un vent
frais. Il les fit sortir du milieu de la fournaise. Rien ne les avait touchés, ni
n'avait brülé les cheveux de leur téte. Lorsque Nabucbodonosor vit cela, il
adora et supplia humblement le Seigneur. Eux aussi, il les honora extré-
mement.
Que le Seigneur ait pitié, par leur priére, de notre roi 'Iyásou pour les
siecles des siécles.
Salut à vous, Sidráq, Misáq et * 'Abdnágo, négociants,
Cherchant beaucoup avec peu.
10
LE " TAHSCHASCH. 567
(Icd : A2: arp : oAnz.asm -
A0-2€ : AA : Πα : A7IILATdSC : Δ Δ’ n
All : n.gnov- : e74»0 : (1o-n ::
e: : ot: : hófl : 647 : Aena : mv : oA7(0 : 0A9?5 24 :
5 qu SAA: σοη πῇ : ἼΠ 4, : συ ἢ 2." ::
ἈΠ δηλ : &9"UC : (1267 συ. : ΔΎ Δ τ APO : ἀόδον : SA? i
(47? : Ahar-hrg:n : 2.09 : 4.24 Ὁ
054] : 7g75 4.
AA : 12179? : (fl : 6M : ev T4. : ADODUT :::
.
1. of^nZa. T] Ὁ. A. 0m. n. — 2. has] Α xag. — ib. (n9:8] O Im«. ^. 64
q14].A »7. — ib. wwüvra7] Ὁ ww : az. — ὁ. ew] Ὁ eon7"x*üa. 6. 7n
MfüdeC — A"heo : 9543" : (*$haov sic)],O A"nLwfla.c τ ρου : AM συ. : ΔΛηϊφιῦσον : dun
00 AR. 1 avg"; : A*Aoo : 579. : AULUS; Α NTC : 627 i (ANS σου. : Λα σοι i uus AY
᾿ς dh : A*Aav 1:547» (le premier élément du nom propre composé est illisible sur la photo-
graphie du ms.; un second nom propre simple se trouve en surcharge et est également
ilisibleJ. — 7. a47"] O met ce saláím à a fin du 1* Táàhschàsch. — ib. axe-wtr-n]
O0 ana-Wwregn; A ano-mmevn. — ib. n&2ae] Ὁ πο σὴ; LA nhi. — 90. 5a] O aa. ib.
hey] O he$ sic. — ib. iS] Ὁ 0m.; Α (ftn. — ib. 6n : συ 4.7 LA oovT«..
Dans l'ardeur de la fournaise, dans la poix et dans l'asphalto,
Le Seigneur puissant a consumé ceux qui étaient au dehors,
Tandis que vous il vous a protégés à l'intérieur.
, , , * "
δ, MÉMOIRE DE ABSETFEN, DE 'ÁNBAS ET DE NATHANAEL, LE TIAUMATURGIH
En ce jour aussi est la mort de 'Absetfen, martyr, de 'Anbas, qui était
originaire d'Arabie (Arab), et de Nathanael (Nàtnà él), moine, auteu! de pro
diges.
Que le Seigneur ait pitió, par leur priére, de notre roi 'Iyásou pour les
siéecles des siecles.
6. SALAM A. AwKkÁTÉYOS
Salut à 'Awkátéyos qui a achevé sa eourse
Et ἃ gardé sa foi.
Les hommes qui le supplicierent, lorsqu'ils lui eurent eoup les testicu
568 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [26]
A7M : £&^flÀ : ha» : AA? A deC : AOT. ::
A9"ATA? : Tov, τ ngyrnc : nz. 1:
of: : ὁΔΊ : hof : nm : 54 : Aon? : HAthé. : 427 : 078715
ἘΠ: $4 : ADD. : m4. - eA : ORAADST τ ΔΆ νην 3:
A"lLA(fdsC : &9"4C : ΠΛΛΡΈΈ : ΛΕΙΦΙΣ : ἡλὰ : ΧΡ : δόλον : ὅ
OA? :::
1. A" : €flA : nav? : ΔΉ ἈΠ: : (LÀ 0m. à) »0i-£] P om. — 2. TavrZ] P om.;
O 4nAA. — ^. irl] A. fin. — 5. àa&&c] O aec; la lettre c est de seconde main. — ib.
ünà : ἈΦ] A en surcharge sur un grattage; un second nom propre se trouve aussi
en surcharge : "fle : n.ei-n.
L'entendirent dire ainsi : « Je rends gràces au Seigneur,
Car de mes membres a été coupé celui qui était inutile. »
7. Μέήμοιβε ΡῈ 'ÀÁwkvános.
En ce jour aussi est saint 'Awkyános, qui écrivit sa course et garda sa foi.
On lui coupa les testicules. Il rendit gráces au Seigneur.
Que le Seigneur ait pitié, par sa priére, de son cher Se'la-Syon pour
les siécles des siécles.
PX...
LE 3 TAHSCHASCH. 569
ha : CADeoLPT Ὁ
I. — Recension primitive.
fleo : Af : O0AP: : mDov74 : Φη ἢ : Ad τ ἈΦ ΔῊ :::
1. — fnt : óNT : mi: (122- : ΔΆ ΠΛ, : ΟΠ : £771 : "1C 99? :
ΘΟΛᾺ : ἈΦ ΔΉ : arivr- : (e : ovb£ : (A04 509? : A7 : σοφλ :
3. ΔΆ Ή 1.7] Α NATU sic. — ^. (0n, 2«487»] P, Ὁ. A mecansgs, — ib. ovrt]
0 ?"n^4. .
LE 3 TAHSCHASCH.
- Ll. Recension primitive. — 1. Présentation de la Sainte Vierge (récit) : A (881^ a
,
—89 τ᾽ a); T (106 vv b — 108 τ᾿ 84): P (94 vv a — 951" 8): O(2v^ b ——3v?a); A
(8& v* ἃ — 85 r? a). — II. Revision ou Vulgate. — 2. Salím à la Présentation
P (95 r* ἃ): O (3 v^ ἃ); A (85 r^ a). —3. Féte de l'archange Phanuel (mémoire et
salám): P (95 r* a — 95 r^ b); O(3v*a); A (85 r^ a — 85 r? b).
I. — Recension primitive.
1. PnéÉskNTATION DE LA SaivTE ViEnGE.
1. Incipit. — 2. Vouée au Seigneur, Marie est présentée, à l'àge de trois ans, au temple
de Jérusalem, οἱ elle demeure pendant douze années. — 3. Les prétres Liennent conseil
pour lui choisir un fiancé. — 4. Le prince des prétres Zacharie mande Marie, qui déclare,
devant l'assemblée des prétres, qu'elle est la servante du Seigneur, préte à accomplir
sa volonté. — 5. Zacharie entre au temple pour prier au sujet de Marie; un ange lui
apparait et lui enjoint de réunir tous les veufs de la maison de David, de prendre leurs
bàtons, d'y inscrire leurs noms, de les déposer dans le temple pendant le temps
qu'il continuera lui-móme de prier, et de les rendre à leurs possesseurs; le Sei-
gneur désignera l'élu, digne de recevoir Marie, par un signe qu'il manifestera sur
son bàton. —6. Zacharie convoque les veufs de la maison de David; Josephi se rend à
Jérusalem. — 7. Une colombe blanche se pose sur le bàton de Joseph; Zacharie
confie Marie à la garde de Joseph.
Au nom du Pére, du Fils et du Saint-Esprit, un seul Dieu.
1. — En ce jour eut lieu la Présentation de Notre-Dame la Sainte Vierge
J Marie (Màryàm), génératrice de Dieu, dans le temple, à 4{ἔιὲ rusalem ('Iyarou
sálém), alors qu'elle était àgée de trois ans.
* A,
88 r? b.
AM
88 r? b.
570 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. “ [28]
2. — Ane» : ΘΙΊΣ : Tr : OT : ΔΊ" : ΔΑ Δ ΠΛ : δον : A7):
hs τ: ἢ : nrr : HA?7(AÀ : DAE : ont : Codd T : A9": ΑἈὙΔΊΤ' : AÀ : ὦ"
irr : (T : Δ Δ ὭΣ : On : ΓΝ : EE. : hl; : 0629 : n
C : A. £A 9» : 9251... 69"9 : 5 Ae duC : 10(av- : 055A : A71 :
dis : foh : Ah AefüdeC : ΟἿ, : Ano» : 4&6 : θυ“ : ^T; : "Foe :
AA?lLAddC : O0 : DAE: τ Ah7IMAT! : TEX : dAT: (4o :
OT : (5s: 0A9"€421 : 00€: : "2C : “Δ : £87À : ἢ : (e:
σοῦ : AAT Aldus zz OTT : omm : (ob : o£: T062oT. : A7
Ι : ΤΊ Φῆᾳ: : Ah? : ἈΦ Δ... : mmAATCE : ADD : LIE : He»EA : ATA? : Ὦ
Ch-f- : axi : 7A9? : arro : A99ZV : Wg: : H^c : Ago ez : Ao ::
1. ^ac] P ^e. — ib. ΟἿ τ v»7r] P, O, .A nr: ext. — ib. ovr] A om.; P oiv.
— ib. xr] Ὁ wr sic. — 2. n] .A nav. — ib. cT] Α cr sic. — 3. tT] O om.;
A 1: : à. — iD. eovpE: TA — owfünr].A om. — ib. &e4g : guck] P gent: 4:
ἀρ: 0 om. gat. — 3-5h. wc] P, Ὁ om. — ^. n.*n$7?] À on *b3? sic; P, O n.eo7".
— ib. 14igav-] O 1^. — ib. aonfiónr] P, Ὁ ofnas*T. — ^-5. 7l τ 3] P, Α As : 571;
O om. 7]. — 5. fibt] A owr. — i5. ngu-t : ^t] P, O novfz : AT; Α nego :
aT. — ib. rone] P, O0, A ^2nr. — 6. xar] P, 0, A "1cgg». — ib. 277] A
AyAT sic. — 7. mc] A om. — ib. ea74A] O, Α eA. — 8. avipeie : NATI C]
P, 0, Α avipeü : "ΠΝ συ: (LÀ. 07m. WA" üdsC). — 16. af τ axi : (eT τ ovipen] Α
om. — 9. 9r*?n«] Α ἡ ηα: — ib. ^7"ne] P, A ^7"A£,Uav- : à; Ὁ 57"ng42Uav- : à. —
ib. av^ WF] LA. συγμὴλ:, — ib. 4n] A. Ἄδαν, — ib. συλ] P, Ὁ, Α om. n. — 9-10. ante
ncn Α add. nein. — 10. mag] A om. n.
2. — En effet, elle-móme avait été vouée au Seigneur. Sa mére
Anne (Hannà), comme elle se trouvait sans enfant et se trouvait éloignée
des femmes qui étaient dans la maison du Seigneur, était devenue extré-
mement triste, ainsi que le vieillard illustre * Joachim ('Iyo'aqém), son
mari. Le Seigneur entendit leurs gémissements. La mére de la Sainte
Vierge, Anne, fit le voeu suivant au Seigneur : elle dit que le fruit qu'il lui
donnerait elle le consacrerait au Seigneur. Lorsqu'elle eut. enfanté Notre-
Dame, la pure, elle l'éleva pendant trois ans dans sa maison. Ensuite elle
la conduisit, afin qu'elle demeuràt, avec les vierges, au temple du Sei-
gneur. Marie demeura dans le temple pendant douze ans, alors qu'elle rece-
ναὶ sa nourriture de la main des anges, jusqu'à l'époque oà vint Notre-
Seigneur le Christ dans le monde. Il s'incarna d'elle. C'est elle quil choisit
parmi toutes les femmes.
LE 3 TAIISCHASCH. 571
y 9. — Φῥῃ : "Foo : Ad: : Togo : (amp : (eb s ompED :
he : hus : (f gs-urav- : nov : ρσηῤῷῇηῃφ : “1 : neo : Ano» : s
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' 1. 420v] O &A2avr. — ib. av] .A 0m. — ib. nar] P, Ὁ. A 0m. n. 2. el
2T: 70] P, Α evn9 δ; Ὁ eut : s/c a. — ib. ne0v0] À neod-n-P . — 23. πολ} A
—Tr. — ib. on gcro] O, A on ecro. — ἰδ. erce] Α exce. — ἦς mo» à y ex]
À fme» : AA; P nov : n gfx: Ὁ nov : n gnam: Α nov : nez. — ib. £àovg]
Ὁ om. — 5. ^hüev : T«vZT] P no» : Tac; Ὁ noo : 14; ΑἹ noo : «uc. ib.
AWlggA?] Α nov» : ρα; Α Meeav. — 6. post »fixmt* P, 0, A add. vpcezv ; Y incip.
— ib. nav] .A om. — 6-7. "immegdy4] P, T καρ; O, Α nme. 7. max] T om. n. — ib
A1] T Aa. — ib. onxavr] A, T om. — ib. peto] P, Ὁ. A pec, — 5. wt]
A XSNE. — ib. hh] 1 τῷ O δυφ; Α om. — ib. o0p»7,] O on". — ib. «XAXyUR] A «*Ur.
— ib. nav1 ^iv] ΑΔ 0m. — ib. ante wivr P, Ὁ add. wv. 9. χα! 1 P, A 3:544
0, T *oan. — ib. 0757777] A om. e. — ib. mm] .A om. — ib. w«e] O we. ib.
-ef«n] 0. T on-«n. — ib. £24] O &zi; A oz. — 10. os] Ὁ osirTàaünn.: A
o7]03-n,; T ongu : ea-fm,. — i5. rre] A Crnz.
3. — Lorsque furent achevés pour elle douze ans dans le temple, les
prétres ünrent conseil entre eux, afin de la donner en garde à quelqu'un
qui la protégerait, car elle avait été vouée au Seigneur. Il ne leur semblait pas
convenable de la laisser dans le temple, afin qu'il ne lui arrivàt pas ce qui
arrive aux femmes. Alors des proteeteurs furent nommés sur ell n
attendant qu'elle solt fiancée à celui qui serait digne de la von
4. — Zacharie (Zakáryàs), le prince des prétres, rm pond Let. dii
« Amenez-la, afin que nous soyons certains de ee qui est dan in ΟΕ!
On l'appela. Elle arriva et se tint debout devant les pri tres, Zaeharie | di
« Sache, ó Marie, que Loi-méme tu as grandi et que tu es devenue accompli
comme une femme. Veux-tu te marier? Veux-tu que nous i herchions pout
lol un jeune homme bon, béni, eri algmni int. le Se Tu "eur, et que nou te donniotr
572 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [30]
*4^* geh: * a" ΔΆΝ... : AA? AT dsC : (mA : σοφὴ : heaTn, : 077€C :
ΠΥ ^ Ael. τ eo(zao : HE8R?HbA OH : ACT : no» : ATE : ἅς ζῆ, : 0:
A743 : (T : σοῷ ἢ : (Q9ÓA : HE Ah, : HET 07 : Ah TOU :: Aa
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To: (eT : a£. : 024. : “ἢ : ATH And. C : onghz"T : An : ATL Ad.
C : ἽΠΩ : λὐὰ : "1C 99» :: vnd : ncea : ΔΩ : DTE : ana : αν" :
6.7: : e£. : 024€ : "Id : Δ Δ ἼΔΩ : Π 2.71 : 70999 :: oADTCA? : 0
1. eFanaWE] Ὁ Φήμη. sc. — ib. ΔΗ ΝΕ] A 0m. — ib. aon] Ὁ om. —
2. σους συ] T avc177; hic defic. (variantes tirées des treize premiéres lignes, non endom-
magées par le feu, du fol. 106 v? b). — i5. e-i] P, O noir. — i5. 5e] A "iz. — ib.
"Who: πάη] Α Cru τ hdd. — 3. WA] Ὁ nva. — ib. nevoA] P,O novpon; A
(g97"Po. — ib. ngfizay] A 0m. — ^. ante σήν P, O add. '"rWwwrz. — ib. ἢ,»
av-] O, .A avrtte. — Z5. *avx] O, A. "av. — ib. ἢ» emhmov-] P, O, Α 0m. ῃ. — 5. ena
fie] A 0m. e. — ib. 50] Α om. — ib. nav] O 0m. n; A on». — ib. A ].A om. —
6. on«n] Δ omzn. — ib. nav-] Α om. — ib. 2:75 4. τ Wrrav-] Α T2774. : sic Ἰν γῆ σο.;
P, Α mwyrae-: 95 5. Sic; O Ἰνγῆσο. : DAP". — db. paw] A η4.»»; Α GAWB: à.— 8.0
g&fbA?] A og. — i. nU T : oii] A 0m.; A nr : ot neav-, — ib. Amcen] A ancen
sic. — ib. ww] .A 0m. — 8-9. q^ : a-nT] Α nai ; Ὁ 0m. Ων; A on : a-nT. — 9. fT :
avipen] P om. — ib. e24]0, .A oaa?. — ib. angn/r] P, O, T omv»r. — 9-10. 0
Hgnz2 — AUnnwSc].A om. — 10. eva] T incip. — ib. wor] T wnvs sic. — ib. hA
qna] P, O, T aa. — b. onx] O om. — 11. ante "7cgg» P, O add. awwry. — ib. ὦ
ἈΠΤῸᾺΡ : Ak] P, Ὁ, A, T onn cA.
NOUS
c OH mariage à lui, ou bien veux-tu demeurer dans le temple * et servir le
Seigneur pendant tous les jours de ta vie? Nous devons prononcer
sur toi la malédiction qui est écrite dans la Loi, afin que toi-méme tu n'ap-
proches pas de la porte du temple pendant les jours oü il t'arrivera ce qui
arrive aux femmes. » Marie répondit et leur dit : « Voici que je suis la
servante du Seigneur devant vous. Je n'ai plus de pére, ni de mére. Vous
remplacez pour moi mon pére et ma mére avec le Seigneur, dont le nom
est saint et béni. Selon que vous connaissez vous-mémes l'ordre du Seigneur,
accomplissez-le sur mol. »
9. — Les prétres et toute l'assemblée des Juifs dirent au prétre
Zacharie : « Entre dans le temple, prie le Seigneur et ce que le Seigneur te
révélera fais-le sur Marie. » Zacharie se revétit des habits sacerdotaux,
r
v
[31] á LE 3 TAHSCHASCH. 573
T o: ABA : ATL AU dsC : DEA : ACD : TA : OADT 2-0 Ao : Δ
fvav- : 9£.0- : AlbZ-T : AA : 452: : AH συ. : Aged : Eq: hc2q e
7 : ΘΟ Δ. : 0?"lA : fübéU'av- : 02h48: τ AnTIHU'av- : A05 : hé
y'av- : Ahbbfinav- : οἶδ.) λσυ- : Διξζῆσσυ-. : AC τ 0OR1Ao- : epp Ὁ
fb : ev É Rn: 044, : “ἢ : ATL Δ εν :: 0A9? £761 : 175 : Οὐ! σο- : ἃ
ΛΗ : ἡ : ΔΎ : án : ATL AT dC : ἈΦ ΔῊ : TEACH : Qon :
(V4 : AO-hE : AP : no» : grovm*9 : A70 99? : 00d n ::
6. — aobh : mtn : hy? : aricav- : AT-05, : ne» : £báe : AR
h : ἈΠ.» dsC : O0(b7 : 440 : "^M: m fe: 9" : ADZISA τ amt τ AUTE
C : OA0AAT : APE ET: ον... : nov : 0l : e rAÓ. τ A9":
ὩΦΊ' : HT" : HARE : σοῦ : ΟΝ : Ao : ACOT : AEG C: M τ A
1. 4] T 4^ sic. — ib. aT ov] A onr2f. — 2. 352] P, 0, A, T om.
ib. qv] T 257: sic. — ib. n^rvkwav-] T »"rtgyav-, — 2-3. ne2*e7] P, O, A nzoo c
T nz2*e" sic. — 3. eoziT] P ooziu. — ib. ay] A o7". ib. γνὴ 7 δι" σου.
Ο nfZvev- síc. — ib. ὡϑήνη:} A Φϑηνά.. — ib. mAh: --- Ἀν) ὁ συ. Α om. — ὅ--ἄς Wf
ὄνον. P, O mrcov-. — ^. aassünav-] O, T aazanünav-, — /5. post exwfi»ov- O codd. ete
gv. νυ ἈΠΊΩ. — 20. one] T om. — 5. fy : ovipen] Α 0om.; Ὁ om. it. — ib. 0AA.]
0, A oanf. — ib. &7nnwfa.c] T defic. (variantes tirées des quatorze premieres lignes,
non endommagées par le feu, du fol. 107 r^ a). — /5. eufnev-] A, Ὁ ooufov-; Α ani
av, — 6. AMaAn rc] P, 0, Α δλξδη συ, — i/b. ann τ enzmr] P. A oamvorr; Ὁ omo,
— ib. an] A om. — ib. n77^»7] P, A n9y"^m; O ngy"^m. — ib. *A7"CT] A 952.
7. Mm-wk] Α om. a. — ib. ΔσῚ ΠΡ 75] .A acce sic. — 8. Na] Α mam, sic ib. e
f] P, O 710; .A ρηλοσν.-, — 9. £70] A ἀγα... — i5. ^W: ee: 77 e : NDZISVA 1 od]
P om. 7502 : AhhZhA : an; Α 0m. Wl: We : 2" 0. — 10. oenh0A5] & A25. sic.
ib. nov] A omen. — ἰὁ. oen] A oegfiv; O, A oett. — i. ante S77n T P. 0
. add. ἡ. — 11. uqod7r : Vd: : aov, : 6H: ov, : h62*7] A mp oda; P. Ὁ. A
ev], νυ dM : 07097, : A62P : 451. fas: (P ma: A mo).
entra dans le temple et pria le Seigneur au sujet de Marie. L'ange du
Seigneur lui apparut et lui dit : « O Zacharie, sors et rassemble tous ἢ
hommes veufs, dont les femmes sont mortes, de la maison de David Πᾶνε τ,
vieillards et jeunes gens. Prends leurs bátons; écris leurs noms sur leurs
bátons, en désignant chacun par son nom; rassemble tous les bátons et
introduis-les dans le temple. Prie le Seigneur. Ensuite sors et donne à chacun
son báton. Celui sur le bàton de qui le Seigneur, notre Dieu, manifestera
pour toi un signe, celui-là sera digne de recevoir ' Marie et de la proteger, »
6. — Le prétre Zacharie sortit. et exposa à l'assemblée des Juifs ce qui
l'ange du Seigneur lui avait. dit. Aussitót il envova dans tout le territoir:
d'Israél des hérauts, pour parcourir les villes et les bourgs et dire 4
« Que tout homme de la maison de David, dont la femme est morte, soit jeun:
LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [32]
4." : 00M : ἤ95 2 : ΗΠ : €4* : ζῆ, : "2.9 0.7 : 49b : $77 : FF
(?: Dh : A9"87lé T. : "ME: A040? :: oZhnfnav- : A7 : (en :
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συ. : &(bU'av- : Gn : "TeAdav- : Λλδ' : Ad EC : Τωβ ΓΟ : VIC ::
024€ : m-ivF : (Fr : σορῷ : ἢ : ATL ATdSC : ΘὨσ,υ- : T0209 : f
(lh : δὰ : UAO., : £darav- : ASA : (T : σοφὴ : 2A€ : hof ::: of : ca
go : HhCen : A0 f. : Am-0hav- : AhlFC : oUfaov- : Amtvav- : AAG
Ag9?LU'av- : (VF? : ΘΠ : Ch : €à« : AZ-., : oA" : ΠΤ : ADT CA? :
h9"L7 : A9"^À : C" : A725 : OfZ£T. : addat : 510 : (ἢ. 5: 000 : CA
€ : mTAvav- : QUG"F : WT : A704. : £E€4.F. : oir : Δ Ande : ^f
1. YT] Α 0m.; P n7rk sic . — ib. WAg"feT : 597r] A WT τ Pe. — ib. ante 7775 O, A
add. e, — 2. oenftov-] À ocn? ; A om. £nfov-, — ib. ivüWz57r : (fA : 2f λσν- : nv?]
P, Α om. nue; O T2fsov- : iMi τ ifm τ αὐ. — A. T9] P wo. — ib. o2] A
02h44. — 5. &f5Uav-] Α 0m. — ib. "reAdav-] A "PA$av- sic. — ib. ΔᾺΝ] A om. — ib.
WÜTC] À üRCR sic. — ib. igoügmez].A i?ügsez. — ib. nrc] P, O om. — 6. ante
a-i P, O, A add. n.— 6-7. Wav2z : ia] Α om. Wivav-7; O, Α Ἰΐδοσν- : (FfVAZ. —
7. υλω.] A, P, 0, .A vaa sic. — ib. gdarav- : 847. : ἢ,7 τ avipeh : 2a£] P hn : (iT : av;
£n: ρφωσο. τ AAR ; Ὁ A675 : A9" : avipeti : £darav- : DEAAE; LÀ A875: (iT : avipeh :
Vno» : £d4a-o- : AAg. — ib. post moti P, Ὁ, .A add. "vx. — 8. 3f] À ἈΠΡ1 ; P Ai
Ἔσο. — ib. ante e-onov- P add. e. — ib. νη A wire sic; LA om. a. — 8-9. aa
2.95 1 συ. Α anZaz7"1Uov. — 9. o : ch] Α om. — ib. o» m] P, O e; A e501
— ib. AMT Che] À ΦΆΤ sic; O0 nv FCAe. — 10. ante n7*»aA P, O, Α add. n. —10-11. c£]
A. Cer. — 11. Wivav- : nus] P, O nus : Wirov- (dans O ἣν est en surcharge). — ib
post u"rt .A add, ws.
homme, soit vieillard, aille à Jérusalem. » Lorsque Joseph (Yoseéf), le char-
pentier, qui était de la maison de David, eut entendu ceci, il prit son báton
et alla de Nazareth (Nàzrét) à Jérusalem. Il trouva beaucoup d'hommes
rassemblés là.
7. — Le prétre Zacharie prit tous leurs bàtons et écrivit leurs noms sur
eux. Le nombre des bátons fut de 1.985. Il pria dans le temple le Sei-
gneur. Pareillement tous les hommes qui se tenaient debout hors du temple
priérent aussi. Lorsque Zacharie eut achevé sa priére, il tira du temple
les bátons et donna à chacun d'entre eux son báton. Lorsque Joseph,
le charpentier, se fut approché et eut pris son báton, il apparut sur le
bàton une sorte de colombe blanche. Elle vola et se tint au sommet
de son báton. Lorsque tous les prétres virent ceci, ils furent extrémement
étonnés. Ils glorifiérent le Seigneur beaucoup. Zacharie dit à Joseph : «Ὁ
[33] LE 3 TAIISCHASCH. 578
JOQIO
H^ : Oba: mCgh : AP: APA 277: AETYTIA : ATLAS dC :
OA) : (ἢ : (bh : (noo : eb : ARAM : ATIILATuUSC : Odo? : e
(&4: : Δ "WAT : EDT τ ΡΟ Δ : "C99? : HOC : lU : σοι ἢ τ τὰ
TüCh^A : H2 : (FEAÓTIPE : ADAE. : ATL AdSC : A)? ZY :: 89 r* ;
1 TrüAS"7 : 20g : 207: : ΟΠ ζ ἢ" : eUtc : 9?htvi : A705 ::
II. — Revision ou Vulgate.
(A7? : AED, : Heb : ACEITE ὁ me s
IKE : ΔΉ, : ACHIA : CU τ o s
T)999 : h'rl : (Pha : 9" ee τ tmn s
7, (bh. : IFÓC"I : RAT? : 04 : eng, i omo s
1. Af: 17778] LÀ. 0m. — ib. Neri s S veasc] P, 0, Α λογὴν eoa CA ance
Sic). — 2. a&,0] Α o«40. — ib. ante a-T P, O add. n. — ib. post &mnwfasc Α add. f
W:5. — 2-3. t&«:] O om. — 3. ΔΆ ἈΠ : Per: eom : ces] P ΔΆ ΤΉΝ : "ces? i3
gro: eA. — ib. nànv] P, A om. — 3-4. συλ : fic A] P, O, Α ovAnn : Sf.
C : TTC (Α 0m. "fü A). — ^. nra22x] P, 0, Α (err : ràng. — ib. Nmoeh.c] 0
ἈΦ ΔΉ. — ib. post A7"z" Α add. e1Aq4. — 5. P r"rfülAS v : Ule à 97DA à "7OHPPT 1E
(- : 09"DÀ : «4:4. : Hav"7r£ ἢ : dA. : λόδον : 5537; Ὁ CE"HASI : Ψυδ' : 97A à 8d: ΤΩΡ
gv g^"; : A*Aav : 43? ; Α "E"r AS : Ul τ 9? : 704. τ DA 1 X7; 9 A*SAo9 : 5839. le nom
propre à^a4 : xe est en surcharge; primitivement il y avait nA : xn). — 6. ont] 0
om. — 7. wfto*rr] Ὁ nüzor ; LA fos. — ἰδ. nu] Ὁ oveu, — 8. post yr LA add. at.
— 9. 4 αὶ : w4e£] Α me» : 44 : n7.
Joseph, prends la Vierge du Seigneur et.garde-la dans ta maison, comme a
dit l'ange du Seigneur. » Joseph recut * Notre-Dame la Sainte Vierge Marie. — * 4
Elle demeura chez lui. L'ange Gabriel (Gabr'él) annonga à Marie que l'incar-
nation du Fils du Seigneur se ferait d'elle.
Que sa grande intercession, sa priere et sa bénédiction soient avec nous.
Amen.
II. — Revision ou Vulgate.
9. — SALAM A LA PRÉSENTATION.
Salut à ta Présentation dans le sanctuaire mosaique
Tu as été vouée, sans que pour toi on donnát le rachat.
Marie, tu es l'échelle de la terre du lédon.
Que ma priére monte vers toi, dans la bonne odeur d'un pai fum.
PATR. OR. — T. XV — r. 5. à
576 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [34]
ἢ : ATG:A€ : DADA : Th ::
ond : oT : hófl : 90 : Ae»AR : ὨΠῺ : 44A τ AP: ARTE :::
THÉASU- : οὐ θὰ : CE : Ule : 9?hÀ : YT PTS: 5,90: Ado :
OA" : A727 x
(A9? : Δ συ ἢ : A?" 5. AfdeC : 08,8, -
3"04-1 : Ah : ΤΏ: : ego : ax, T : 5$, 9
4A hA τ Δ BRL: mme : (AR, -
ha» : £17" h« : Ch : e fH)AE : Gg, τ
δὰ : A. Ab- : Ο(ῴσυ- : (c8, :
1. 40] Δ ^nev. — ib. ay«ne] Ὁ y en surcharge. — ib. 7anA] P om. (le verbe a été
gratté); O 7aAv. — 2. and : ow : non] Ὁ o»on : mi : ὁδῆ". — ib. post nai Α add.
v7. — ib. fiv] .AÀ Tomé. — ib. 47A] LA. 4A. — 3-5. O "ETrASU- : fUl : Ae i TO
Ag : ao g:47; : A*Aao : 409? : σάφ; Α CEUPASU- τ Ul: 99D : αἰ : 0A. : WC ἢ : às
a» 1 43" (le nom propre oAg : nci£h est en surcharge; primitivement il y avait mA :
Af). — δ. A7"ATLAWfüdsc].A om. 47". — 6. a-gr] O "reir. — 7. 4"risA] 0, Α 64
A. — ib. "rp ] O rm. — ib. ησγή δι" 9] Α nn]^7Ee. — 9. 200] A. Zh. — ib. ovnA
£].AÀ evna?. — 10. x aba] Ὁ, A. &ATA.
Afin d'écarter pour mon àme la tristesse.
3. FÉTE DE L'ARCHANGE PHANUEL.
En ce jour aussi est la féte de l'ange glorieux Phanuel (Fánou'él),
archange.
Que son intercession et la puissance de son secours soient avec notre
roi lyásou pour les siécles des siécles. Amen.
Salut à ta fonction, à la porte du Seigneur,
Afin que tu sois la montée de la priére et l'expulseur du démon de
la calomnie.
Phanuel, prends-moi avec les modulations de mon cantique,
Lorsqu'ls recevront le gain de leurs talents, comme rémunération,
Ceux qui n'ont pas prété leur or avec usure.
LE 4 TAIHSCHASCI. 577
ha : üA eA PLA. Ὁ
I. — Recension primitive.
fla» : ἢ : OODAE : mov : 54 : hh. : A9" ΔῊ x
]. — oft : 0NT : n9 : 94 : di C? : &7EC9n0 : dmt τ ἈΠ 0.1 ἃ
n9»? : & TC ::
2. — WNMWTE : P555 τ OA: n4 : ἢσο : £A4Avfm : arde : 034 τ AB :
00-h-d: : U?X. : ADZ-£: : ol : nA : axi : υἽἹΖ τ AX τ ame τ Sy:
ΤΥ : h9"'- : (VAF.PU- : ATO : A"7H-U- : 075 : 9"hU- : Eh. : GATS :
1. 8.7.3." À 8λγ. 151} sic. — 3. Wyecen] A Secen sic. — ib. ae10*] P, A ajo
T. — 5. ΔΉ] P omi; 0, A om. ἢ. — ib. nov] P, Ὁ om. — ib. env] Ὁ eanm.
6. aom-à — A5] O om. — ib. oa-tr] P, Α 0m. axtt. — ib. viz] P v4: A T«.
— ib, xw £] P nnzne. — ib. ante υἹά P add. t. — ib. owr] P om. αν. — 7. ΠᾺΡ Φ
v] À nne gu- sic; P meu; LA nne vov, — ib. ovy] P, Ὁ. A mute. — ib. Geh. ν AT]
P, 0, A 4AT'$ : Z£n..
LE 4 TAHSCHASCH.
I. Recension primitive. — 1. Martyre de l'apótre saint André (récit) : Α (89 r^ ἃ —
89 v* b); T (108 τ ἃ — 108 v^ a); P (95 r» b — 96r^c); O(3v* a —^ v*c); A (85 r^ b
— 85 v* b) — II. Revision ou Vulgate. — 2. ld. (récit complémentaire et saliim :
P (96 τ €); O (^ v? c); A (85 v* b). — 3. Mémoire d'Abba 'Od, de vierges, de
Jacques, de Zacharie, de Siméon, de Théodora et de Tàwlinà : P (00 τὸ e): O 4 v
^ c -
Α (85 v* b).
I. — Recension primitive.
|l. ManrYRE DE L'APÓTRE SAINT ANDRÉ,
1. Incipit. — 2. André et son disciple Philémon à Lydda. — 3. Conversion des idolàtres
par la prédication éloquente de Philémon. — ^. André évangelise diverses contrees
à Patras il convertit les envoyés des infideles qui viennent lui tendre un piege pour le
mettre à mort. — 5. Des impies qui veulent le brüler sont consumes par le feu du
ciel. — 6. Les prétres des idoles arrétent André, le flagellent et l'emprisonnent
7. André est crucifié et lapidé.
Àu nom du Pére, du Fils et du Saint-Esprit, un seul Dieu.
|. — En ce jour est le saint apótre André ('Endryás), martyr, frere
de Simon-Pierre (Sem on-Pétros |.
2... — La part de ce saint sortit avec. l'ordre de préchei dans la
ville de Lydda (Leddà) et dans le pays des Kurdes |('Akrád). Lorsqu'il
entra dans la ville de Lydda, beaucoup de gens de cette. ville eroyaient
pàr l'intermédiaire de Pierre, son frere, Son disciple Philémon (Filmonà
578 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [36]
075 : Wb : GATP S : T0-09 : DPA τ mls : Ορνα, τ ἈΦ ΔΈ : 047
(d: : DAIH : hh PC? : A?7EC?D : ho» : £0C7l : σοῤι δι" : σο (15 : orn
Ὦ : (0-9? : 1,7? : 0C : 07060 : (10^ À : TO-9?
3. — φᾷῃ : 49"0- : "6o T : ἡ, : fg» Zh : Δ ΦΩΡ : A?EC?
D : Τ᾿. - οὐκ. τ ἼΦΥ - diibAvav- : OA: D: oT: mcntg: h
av : &n9"o9av- : Nha» : nr : θ,ιζ“1συ- : ΔΑ ΔΉ συ. τ OR : 2*0? :
ALATS : AUI: Pr : £4 : ATIATHEU'ao- : ΔΗ τ HOC : 04:
7H : Af. : AAA : heo» : hhga- : κά, : flav- : DAP : AE: flam : ὦ
A.COAE s AT : fla : OAQEAR99"0- :: A6. : fla : ORAS PAZHO, ::: h
€. : flav- : DA. θ»1ἢ- :: A7I£ : ἢσυ- : AC dha-4. 1: 0A, : 0792 fam :
1. oj : QM"rk : &Aq95] Α 0m.; Α om. rk. — ib. («av : 9A] À 00-99 : iv. —
ib. owqg] A we. — ib. A7"Avk] A 0om.; .A ony"Ant. — 2. Wyecen] A Aecen sic.
— ib. goca] A goca. — ib. avADAT] .A evAnnT. — 2-3. ΦΡΎΠΏΙΠ P om. o. — 3. 0v
0-97 : 177] A, Α om. 0-9". — ib. ac : ann] Ὁ occ? : oy00; A om. 0c? : onn
η. — ib. fA : 70-97] P, O nv0-9" : ^A (Ὁ nv7* sic). — 4. m?37r] O mp2-r. — ib. n7»
Xn] P, O0, A zoxn£. — A-5b. recen] A ecen sic. — b. T'r/?n- 10] À om. — ib. fT :
vwchrgev] P om. fd; A ffov : nce y. — 6. engvopav-] A e£ngv»op. — ib. wr] Ρ. 0
wy. — ib. ΔΑΊ ΔῊ va] P, O om. à. — 7. £rti] A, .A ern. — ib. occ] P, Α o
HH4.C. — 8. "MZ : ἌΡ: 73A : ov : mega-] À om. — ib. &&] P, O0, Α μα: — ib. on ein-]
A om. o. — ib. ngy] P, 0, A "eg. — 9. 317] P, O, .A ^ary. — ib. w34] P, 0, Α 05
q. — ib. πὰρ γα] A on gar sic; P, O, A on ga7ya-. — 9-10. 3g] P, O, Α e. — 10.5
44] P, O0, .A "1c. — ib. an, β΄: : (197, f0o- : OAM : συνζ ἢ 1 avr : NIRUao-] Α om.
— ib. [one] ea-«.] T incip. — ib. am, gytr — n4 vav-] T om.
se trouvait avec lui. Ce Philémon avait une voix suave. 1l était sage.
Sa piété et sa diction étaient belles. L'apótre André lui ordonna de
monter à l'ambon et delire avec une suave harmonie. Il monta et lut avec une .
volx suave.
3. — Lorsque les prétres des idoles apprirent la venue de l'apótre André
et de Philémon, ils se levérent, prirent leurs armes et allérent à l'église,
afin de les écouter, désirant savoir s'ils maudiraient leurs dieux. Lorsqu'ils
entendirent Philémon parler et dire : Les dieux des peuples sont d'or et
d'argent, euvre de la main des hommes. Ils ont une bouche, mais ils ne
parlent. pas; ils ont des yeuc, mais ils ne voient pas; ils ont des oreilles,
mais ils n'entendent pas; ils ont. un nez, mais ils ne sentent pas; ils ont des
mains, mais ils ne palpent pas; ils ont des pieds, mais ils ne marchent pas.
Ils ne parlent pas avec leur gorge, et il n'y a pas de souffle dans leur bouche.
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[37] LE 4& TAHSCHASCH. 579
ORA : a»4n : ("ἢ : Af συ. : nma. : ACT τ veas a : 4A : 7
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& : hh. : ουΊς : ἡ γά δὴ : A9? €:^0M : t: 9? : CT A729 :
^fl : Un. : 27a : oim : Avav- : 9?Dh : 72, : ὨΔΛΉ : AO : e»£n : 74
fl: AA7"C : ἈΠ ΔΉΜΩΙ :: o0 : DA : $50 : A7EC?D : te : su
1. n77vav-] O, T ησγυ". — 2. att^tsav- i: At : ΡΠ σον : flo] A om. — ib. frhe] T og
Thao"ypav-, — ib. av-] T om. — ib. tv] .A 7770€. — 2-3. a0ov4:] P ἀνηῦσο : 9t: Ὁ o
móav : 714.; Α amóa» : ISU- : oy : v; T omvO-9". — ^. TA] P TRPmh; 0, ALT
T4 (en T un 7» minuscule, de seconde main, se trouve en marge; la présence de ce 7»
en marge indique que le lecteur ou le reviseur de T a voulu corriger 44h en T",
mais n'a pas osé par un grattage ou par une surcharge porter atteinte à la belle graphie
du ms.). — ib. hAnwav-] T nAnmvav- sic. — ib. enn] JA oft. — ^. NA iNECE :
ἌΦΩΡΙΑ AB : &ecen : sic aPceg; P, O m yecen s avce; T awvecen. — i^. ce]
0 om. — ib. ante wcn£n Α add. nh. — 5. r7"UCT : f : nce] A om. — ib. ewm
av4go-] Ὁ onTov-£av. sic. — O. AZ" : dro: 7 ἥλιον A, P, Ὁ. A, T on" : 7704.
Va. : UlS77 1 (LÀ mms). — d. mp] A, Ρ παρὰ Ὁ ρὲ; Τὸ mess; T hic defic.
(variantes tirées des treize premieres lignes, non endommagées par le feu, du fol. 107
v? b). — 7. ^n: v12] A,P om. ^in : υἹᾷ; O om. “1. — 7-8. ov12] P oz. — 8. ^»&a] A
^"»ühn; P nngnen; Ὁ Ἀπῆρ; Α »nnegn. — ib. ov12] .A ovic. — ib. δ 4.40} Α ien
P z&cn; O VeGcn; Α axecn. — ib. o7e^21] A 05772 : y. — ἰδ. gna] P om.
9, 12] Α om. — ib. amvy] O om. n. — 9-10. 5n] P, Ὁ. Α axi. — 10. S7». c] LA. oom.
— ib. Wrecgn] A Wecen sic, — ib. post wirecen Α add. ace. — ib. ante axttr LA add,
n. — i. wt] P, 0, A ent.
Que * tous ceux qui les ont faits et tous ceux qui ont confiance en eux. deviennent
comme οι". A cause de sa belle voix et de la suavité de son langage,
leurs cours se réjouirent. Ils entrérent dans l'église, se prosternerent aux
pieds de l'apótre saint André et crurent en Notre-Seigneur le Christ, L'apótre
leur enseigna la doctrine de l'Église et les baptisa du baptéme chrétien.
Beaucoup de gens qui adoraient les idoles erurent avec eux.
4. — Puis il partit de chez eux. ll allà au. pays des Kurdes, au pays
de Seythie ('Aksis) et au pays de Sonfáàris. Ensuite il alla avec Barthélemy
(Bartaloméwos) au pays de Gazrinos. Il leur, advint des incidents ave
les Cynocéphales, jusqu'à ce qu'ils se convertissent à la connaissance du
Seigneur. Lorsque saint André entra dans cette ville (Patras) et qu il leur
1. Ps., cxi, 4-8,
89 v? a.
Α΄.
θοὸν ἢ.
580 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [38]
1C : e fflh : A-av- : (Jay LA : δ : ame : Aav-r: : (effA : AT-H97 : LE
4E : 0A. £7 FAM : 0A,€40990- :: 0f : Ag?zU'av- : AA : A?" : FAT : T
A9"Z-l : Oov'YnZ-T τ HCAE : A9?1 : δὴ : ATEC?D :: 0A : AA):
Th : A05 : 540 : A7€C?nD : (197nC : AT-€ : 02740. : "ifU- : fI Ach-
CT : he» : €99AA : "H(bU'ao- : 0-777". : ADU : 0&4" FA? :: AAnZU'av-
ü : 0l: (I&ch- : ifl : Φηδ : ATE CD : 009?0- : IE9"UCAT- : S? : CAE :
12. : 4-7 : A9" : (YATIILAT : Cf. : AT ome : "M : AA : £20-9Pav- ::
9. — ef : δὰ : Tr : A7?A : AT : 157. : fü geed:uav- : ὦ
£" (bé : γι : CYVUIA : 0«80-08- : (AAT. zz 0T 2h : 9?nwav- : Hii
4o: BRETT : DooEA. ἢ : 54 : A?ECD : he» : ρθη» ὠφηςδπῇ :
ühh* : ΔΑ Δ : DCO-Fà : nea» : "FECE : Aly : A9? 70€. : nov : J-0-0g-
1. fA : $5.4] A, P, Ὁ om. — 2. an gramr] A n erant ; A on eTadr. — 3. 5.4]
Α sa. — ib. Wyecen] A wecen sic. — ib. ann s WAT τ Τσ͵]ης. - (0 arme. :) ^0
à PAD iNYecen (A ecen sic)] AA om. — ^. ^on] T incip. — ib. ng*nc] T 95 η4. — ib.
o&70.] A, T oya- sic; 0 o£yo; A aya-pav-, — ^-5. τῃιυς : H(&Adr] A dittologie. —
9. na» : £3" — Ad] Α om. — ib. t wvav-] P, O, T om. — ib. ar y;7n.] P, 0, T og
g/Uh.. — ib. avymzUov-0] T o«vanzwae-n sic. — 6. &ecen] A Xecen sic; A wrecesn.
— ib. *7"uc£] O "rz»ucT. — ib. oca£] Α oca. — 7. 22] A. 8. — ib. 4&4] A cs.
— ib.ante n7" À add. e. — ib. an, ravgm-] O aTwgegm-. — ib. 3A] .A om. — ib. γώ»:
συ] P &792av-. — 8. ^h : n7] Α om. — ib. ante "mg P add. wr. — ib. 410«.] T 402
T- sic. — 9. "rn7] T 0". — ib. ὙΠ : oqarxoe] P. Ὕλην. τ sic aqaxog-; Ὁ "yjjprhav- : 08
Aa; A UyyPUTA : Oqaeofs ΤΠ ἽΝ τ oqaxó$. — db. (AWE] T maaT sic; hic defic.
(variantes tirées des treize premiéres lignes, non endommagées par le feu, du fol. 108
r^a. — ib. ar24n-] Ὁ oT 2fihov-; A om. — ib. g»hwav-] P, 0, Α v. — ib. ante 4r
27i .AÀ add.a. — 8. aavx.] Α aav xn. — ib. Wi ecpgn] A Wecen sic. — 10. ma» : gira?
— ncn] O om. — ib. aps.na] P o-6-00 : recen; A. owvfio-oa. — 11. ΔΉ 7 : nca]
P ancha; Α YA7vfüduC : AES : mcn. — iD. post ^7"0776 .A add. Wr. — ib. mao ᾿
2-0m-0g-ov-] P avi-flAav-.
précha l'évangile saint, les gens étaient extrémement méchants; ils n'obéis-
salent pas et n'écoutaient pas. Certains d'entre eux crurent à cause des
miracles et des prodiges qu'ils virent de saint André. Mais ceux qui ne
crurent pas machinérent contre saint André un dessein mauvais. Ils en-
voyérent auprés de lui par ruse, afin qu'il vint vers eux : alors ils se léveraient
contre lui, pour le tuer. Mais lorsque leurs envoyés furent parvenus auprés
de saint André, qu'ils eurent entendu son enseignement bon et qu'ils eurent
vu son visage lumineux, ils crurent en Notre-Seigneur le Christ et ils ne
revinrent pas vers ceux qui les avaient envoyés.
2. — D'autres de ces méchants tinrent conseil entre eux et dirent :
« ' Nous-mémes prenons-le et brülons-le dans le feu. » Beaucoup de méchants
se róunirent avec eux. Ils vinrent vers saint André, afin de le tuer. Mais le
saint demanda à Notre-Seigneur le Christ que le feu descendit du ciel, afin
e
10
[39] LE 4 TAHSCHASCH. 581
ao- τι Of(b7 : ΟΡ. : AT : A9"(71£, : 00-20 ἤσο. : DAMM: TF CÁ- : LCU- :
6E F. : 04-0995 : Iau- : AS. : A'*EC?Dh : ehPC? : ox: ge: Am
ὙΈ : ΠΟ : 07 : Amm: AA : A97 : ΠᾺ ἽἨ AT dC ::
6. — amet : ἡ!" ἢ τ CAE. : WE : RAS τ ἘᾺ 252." : (DA A9" :
AA 1: πὴ: : ο΄. Mp5 : ATEC?D τ ha» : £4XFAP : 0497€ : Ὁ
2h. : qvao- : DaoAh. : OP. : APRIL: NTECED : IPC? τ mu
q9 : bU : 2L : oAPEP ; av τ vA : £t: τ UTC : HI : óz-4: :
Oh : 00£ 2 : art : (d : ἀρὴν : ho» : (102z2- : &0PAP : 003: A
7]F-av- : ἠῥᾳ : £45. : ere : RF. τ P7ITRP : OERPAP τ 5] : ὁ τ ὦ
£072? : ΠΩ : δ : Ao» : gavq-p :::
1. oóf.7] Α oen" sic; * est en surcharge. — ib. ma» : “παν γ'σο. — Ἀ7 “1.1 0, A
om. — ib. aeg] P oce. — ib. onat£ov-] A. oarstav-, ib. ean] A om. ἃ; A
o9 và. — 2. &g4.e] O om. — ib. wesn] P, Ὁ. A vto. — ib. Wiecen] A Secen si.
— ib. avcg] P aeceu. — 2-3. Tv à Mere] Pt i got; O Wr i go; LÀ Mee e.
— 3. aflt-:5"; : ἈΔΙΗ : A: 5777] P, 0, Α ong τ fro s mar. — ἐν. mmovfasc] P.
0, .A nmn: ncn£h. — ^. o;o-F] Ὁ ao-F sic. — ib. mp3] Ὁ. A. mra. — ib.
Che] P, O cn*ov-; A on : c£. — ib. wr : 9] P, Ὁ om. we; A mre s tv. ib,
post T^7"2- P, O add. aev"rmz-r ; A add. συγ 4... — ib. on Ny] P, 0, A om. αν.
5. M4] P, .A ^a. — ib. v4.0] Α λα. — 0. ΟΡ] A wecen sic. — ib. post Wyecrn
P, 0 add. aecg. — 5-60. nav : &yVrFA?. — ATC?e] Α 0m. — 5. exec] Ὁ om. Ἢ
6. Y*tvov-] P, O om. — ib. Nb h io vecen s (A Wecen : sic) ace] P φῆ ΡΟΣ OO NY
Cgh. — 7. 9r"&T 50,9] P one : ΚΤ LÀ m i ompus, — ib. oypepP] P ΦᾺΣ; Α
OA££EóP. — ib. Y^ 3 &£NXE] A 0m.; Α Wie : £t. — ib. ante $7 Α add. o, 8. ante
fF: qp Α add. Wt. — ib. nav] .A om. — ib. (nag;] A nazv-. ib. eMPA?] A
gPrAP. — ib. on7] .A ovr. —9. e«v*] P, A «v5: O &d£. ib. e37riv] O eor,
ib. hg] P, O om. — ib. ante gy/"n» A add. tX. — ib. gypr"wp] O exvmm»p: A δὺο.
fav., — ib. oeotA?] À 0m. o,— 9-10. oga71c?9] A oega-7c$. 10. ΔῊ : eov] P onm
ho; O, Α nm : en.
de les brüler. Aussitót le feu descendit du ciel et les brüla. Ceux qui restaient
eurent peur extróémement. La renommée de l'apótre saint André fut apprise
dans tous ces pays. Il y eut beaucoup de gens qui crurent au Seigneur
6. — Quant aux prétres des idoles, ils virent tous ces miracles et ne
erurent pas. Mais ils recherchaient saint André, alin de le tuer. Ensuite ils
se réunirent tous et ils vinrent prendre l'apotre saint Andre. Hs le lagellerent
d'une grande flagellation, le firent circuler nu dans toute la ville et le
jetérent en prison, afin de le crucifier le lendemain. C était leur. coutume,
lorsqu'ils voulaient tuer quelqu'un, de le prendre, de le erucifier sur le bois
et de le lapider de pierres, jusqu'à ee qu'il mourut.
* A,
89 v? b.
582 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [40]
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1. of g^t] A om. o. — ib. Wecen] A ecen sic. — ib. post nca £n A add. ive :
müar. — 2.'FZ4e] O eae. — ib. nov : rZe — ἈΠΗ ^y : nca£n] Α om. — ib. oae
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3. post nca-£n P add. net : iriavr ; O add. niv. — i5. R"FErX τ on ram] P, Ὁ nr:
4o: ORJEATIU, : ORJEE1710 ; Α ACEZVZMU : ORCEE77710. — Db. nov] Α nn. — 3-5. cf : 4
Aivrn : ^77n"7rE : 54737] P, Ὁ «Arn : 72?11 : 542? : cf ; Α 0m. cf. — ^. oovn] P oo
υῃ. — ib. tav] À aaa» sic. — 5. aT 47"AT] P 0m. 0; Α arr&a. — ^-5. a TA? ῬΊ : 7599]
O om. aT? ?£T ; Α 8 : oer. — 2b. Δ. P, 0, A ληθ. — ib. Wyecen τ aece]
Α ngCen : sic aeCe; P, Α ace mwyecgen. — ib. xa] A xam. — 6. 5024] P, 0, A
£svo-r. — 7. ante aeygj3"47", P add. fion y.— ib. δῷ 5.1 P, Ὁ, A s.a. — 8. mmy]
Α irr sic; P, Ὁ, .A om. — 9. P fient : ΦρΙΝ : rn: 99D : PRAE: ong: 0g9nn :
qde:duavLDO : ας. : A*Aao : 5083? : σοῦ; Ὁ QE - 1" Ἴ 1 AW: TOAE : ave; τ aS
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. nom propre i^a : 4*7 est de seconde main; en surcharge il y a $1 : aeikh).
»* A,
89 v? b.
7. — Cette nuit-là, l'apótre André demanda à Notre-Seigneurle Christ que
le feu descendit du ciel et les brülát comme auparavant. Notre-Seigneur le
Christ lui apparut et lui dit: « Ne t'épouvante pas et ne t'attriste pas, car ton
départ de ce monde est proche. » I1 lui donna le salám et se cacha * à lui.
L'àme de l'apótre saint André se rójouit et exulta. Lorsqu'il fut matin, on
le prit, on le crucifia sur le bois et on le lapida de pierres, jusqu'à ce qu'il
mourüt. Des fidéles vinrent prendre le corps du saint et le déposérent
dans un tombeau. De nombreux miracles et de grands prodiges s'y mani-
festeérent.
Que sa priére et sa bénédiction soient avec nous. Amen.
[41] LE 4 TAHSCHASCH. 583
II. — Revision ou Vulgate.
8. — O0A9*£-^461T : (X : gm : ater : u1C s ocn τ p :
hM: £T: 0A7"zUa9- : 50A. τ ἀρ δ : 66 : U1C : mhAh :
OA : (vh, : A72 £T. : UTIC : AE : EIAUE. τ 59? : δηΠ δι : AhA
he : 0T : 0 A(FU- : δ" : AP : o£&ÍoAs : ATHOA τ Asp : AED : hop :
, hd"rA* : Ut : OAE : nd-FÀ τ Οὐ σῇ : φ' ἀν ἢ τ I : Eom : AQ
TA : UC : "FUfl€2 : Aüh : Adarc : “ἢ : AC? : ATECE?D : 699A : 097
00 Ph : AL : DAE. : qd: : mos fant : FUP -
: 9. — ef&h : Al : 5. : A2€C£D : ochf : A21 : £m7*9 : aa :
OY: S : Hn? s OAO-PURA : AÀTEC?D : 0£ ^ (bas τ AETTRUAT : ho» :
1. oznfti] P oznt. — ^. onrv-] Ὁ om. o. — ib. tme] P anta. — 5. γον] Ὁ om.
— 6. Tvu0£7] P -ófiez sic. — ib. nte] Ὁ mv. — 7. Tunes?] O Το». — 8. 30] O om.
— ib. oenn] P ocznn; Ὁ ocnfov-. — 9. n.ernvaz] O n ern sic.
II. — Revision ou Vulgate.
2. RÉciT couPLÉMENTAIRE ET Saríw.
8. Le prétre Jean se rend auprés de saint André, pour lui demander de venir ressusciter
son fils, qui a été tué accidentellement. — 9. André lui délégue son disciple Phileé-
mon. — 10. Philémon est arrété et supplicié par ordre du juge 0405. — 11. Des
oiseaux s'assemblent auprés de Philémon et lui demandent de choisir l'un d'entre
eux, pour aller demander secours à André; la colombe est élue comme messagere.
— 12. Conversion du juge Roqos. — 13. Satan rend folle la femme du juge, laquelle,
dans sa démence, tue tous ses enfants. — 14. André arrive; il ordonne à Philémon de
ressusciter le fils du prétre Jean; lui-méme guérit la femme du juge, dont il ressuscite
les enfants, — 15. André, aprés avoir congédié la colombe, baptise les gens qui, à la
vue de ses miracles, viennent de se convertir.
8. — Ensuite Satan (Saytàn) vint dans une ville. Il trouva deux enfants
en train de jouer. L'un d'entre eux était le fils de Jean (Yohannés), prétre de
la ville; l'autre était le fils d'un homme des notables de la ville. En
jouant lun avec l'autre, l'un frappa lautre; ce dernier mourut. Son pér
accusa Jean et lui dit : « Livre-moi ton fils, afin que je le tue à la place de
mon fils qu'il a tué. » Ayant entendu cela, Jean devint triste. ΠῚ dit aux gens
de la ville : « Promettez-moi d'attendre, jusqu'à ee que j'aille vers mon
pere André, afin qu'il vienne et ressuscite pour moi le fils qui est mort.
Quant à eux, ils lui promirent.
9. — Il arriva vers saint André. Il le trouva en train de baptiser des
gens. ll lui exposa tout ce qui avait eu lieu. André répondit et lui. dit
«* Ill ne m'est pas possible d'aller avec toi à cette heure, à cause de ces gen:
584 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [42]
^C : 9?nóeh : ΠΗῚ; : avr : FATE : CET : dab : AA : AToaod$av- : AA :
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g/PP sic. — 0. περ] O n ePrAP. — 7. wijk] P ym. — ib. oon] Ὁ oon.
— 9-10. oavn-77] Ὁ oavhn-"rz. — 10. nav : gnbA?] Ὁ ἈΣΉΡ : oàéAP. — 11. ante ame
P add. Yaav, — ib. oxzyno9] O om. e. — ib. odbPA?] Ὁ om. ὦ. — 13. on, rZnn] Ὁ onZ
"fl sc. — 14. ^o-] O λόλιρσυ., — 15. etuaz] O eriaz. — ib. o gavc] P. ona.
qu'on baptise, mais prends avec toi Philémon, afin qu'il ressuscite pour toi
celui qui est mort. » Philémon et cet homme s'en allérent d'auprés d'André.
Lorsque Philémon approcha de la ville, voici que le juge Roqos était en train
de rechercher le meurtrier, car Satan, ayant pris l'aspect d'un vieillard,
lui avait exposé tout ce qui avait eu lieu. Les gens dirent à Philémon :
« N'entre pas dans la ville, afin que le juge ne te tue pas. » Philémon dit :
« Il ne m'est pas possible de transgresser l'ordre de mon maitre, mais j'irai,
afin de ressusciter le mort. S'il me tue, mon maitre viendra me res-
susciter, moi aussi ainsi que celui qui est mort. »
10. — Quant à Philémon, il arriva dans la ville et rencontra le juge Roqos.
Le juge ordonna aux gardes militaires de le crucifier. Le juge dit : « Peut-
étre cet homme a tué celui qui est mort. » Les gardes allérent l'arréter et
le erucifiérent. Philémon répondit au juge Roqos et lui dit : « Pourquoi me
flagelles-tu? Quant à moi, je suis jeune et je n'ai pas péché. La condamna-
tion n'a jamais été trouvée sur moi. Oü mon maítre André se trouve-t-il,
pour regarder ce qu'on fait contre son disciple? » Il tourna son visage vers
les gardes et leur dit : « N'y a-t-il pas parmi vous un miséricordieux,
capable de m'étre clément, d'aller vers mon maítre André et de lui exposer
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[43] LE 4 TAHSCHASCH. 585
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2. mr] Ὁ mzt. — ib. 9] P sw. — 3. ΦΊ 411] Ὁ oTW41€. — ^. o£fAP :
4v] Ὁ ogünAqu sic. — ib. &"07] Ὁ «vmo7. — 0. πουφὴ] P àae]gpq. — 0-7. ew;
471] Ὁ onaT7. — 7. hr] Ὁ hat. — 8. on rrün] Ὁ 01,7705, — 9. o£nt] Ὁ 0
£(b. — ἰδ. ante 4&ÁAq»* P add. à. — 10. n&yon] O nem. — ib. ante x e«"yom P add. n.
— 12. hov] P ^a. — i5. usv] Ὁ om. v. — ib. 5r] O n.
comment je me suis trouvé * étre crucifié et étre flagellé? » Lorsque les
gardes entendirent ceci, ils pleurérent par suite de la suavité de la parole
de Philémon.
11. — Aussitót vinrent des oiseaux. Ils lui parlérent comme à Noé ΝΟ],
dans les jours du déluge, et ils lui dirent : « Voici que nous-mémes nous
sommes venus. Prends celui que tu voudras d'entre nous et envoie-le vers
André. » Un petit oiseau s'approcha de lui et lui dit : « Moi-mémo, je suis
plus léger de corps que ces oiseaux que voici, Moi-méme, j'irai vers ton
maitre, afin de l'amener vers toi. » Philémon lui dit : « Quant à toi, tu es
sujet à mourir. Tu ne te hàáteras pas de revenir vers moi. Toutes les
fois que (tu rencontreras lun de tes congénéres, tu demeureras awe
lui et tu ne reviendras pas en. hàte. » Le corbeau s'approcha de lui et Tui
dit : « Moi-méme, jirai vers André, » Philémon lui dit : « Dans les anciens
jours, lorsque lu às été envoyé, [ n'as pas rapporte la nouvelle à Noe,
qui t'avait envoyé. Quant à moi, je ne t'enverrai pas. » Philemon appela
Ja colombe et lui dit : « O voyageuse choisie, toi. que le Senrneur ἃ
:
nommée la douce parmi tous les oiseaux, tor qui às apporte la. ποῦν
* Pp,
95 v? C.
* P,
95 v? c.
586 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [A^]
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14. — eATECPn : «U- : (18d : Oll : AGATPS : CE : ho» : 9777
h τ Ad? : 024€ : "Ml : A7lILAT : DCO-F-D : 0A77"5 : AO- Ab : 065 : AT
Ts hf : ἀν: : Oe τ (rl: : Aovno77 : 02A? : $540 : ATE C9 : 0 Ame
1. oq2n] O onzn sic. — ib. Ἀρῷ : 4] O c4 τ Agi. — ib. ^z] O ez. — i0. A4]0
A&£g.— 2. 4.454] P om. — ^. "rti ] P. ena. — 8. onem] Ὁ eonüngoz. — 9. e
519] Ὁ onsn$. — 10. tk τ Δ] O om. — 10-11. mr] 0 om. — 13. ox7eceha —
hé AT784] Ὁ om. — 15. ΦἸ Ὁ] Ὁ ona-7"72.
du Seigneur à Noé, alors qu'il se trouvait dans l'areche, dans les jours du
déluge, toi que notre pére le juste Noé a bénie, va à la ville de Lydda vers
mon maítre André et dis-lui de venir voir son disciple Philémon, car on l'a
crucifié pour étre flagellé. » S'en étant allée, elle exposa cela à André. La
colombe revint et répondit à Philémon, en lui disant : « Sois fort et ne crains
pas : voici qu'André est arrivé; lui-méme a entendu tes paroles. »
12. — Lorsque le juge Roqos eut entendu ceci, * il se leva en háte et
délivra Philémon, de ses propres mains, de la flagellation. Il crut en Notre-
Seigneur.
13. — Quant à Satan (Saytàn), il fut jaloux. Il entra dans le coeur de la
femme du juge. Elle tua ses enfants. Ses serviteurs se réunirent et l'arrétérent.
115 racontérent cela au juge et à Philémon. Philémon appela la colombe
et la députa à la maison du juge. Elle proféra beaucoup de paroles. Lorsque
les gens entendirent la colombe parler, ils furent étonnés. Ils se réunirent
tous là oà se trouvait Philémon.
[4. — Mais voici qu'André arriva. ll ordonna à son disciple Philémon de
ressusciter celui qui était mort. Philémon pria Notre-Seigneur le Christ et
ressuscita l'adolescent de la mort. En outre, André et Philémon allérent à
Ja maison du juge. Saint André pria, guérit la femme du juge et ressuscita
-—
[211
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[45] LE 4 TAHSCHASCH. 587
9 : MAC : AE 3 : AA : HE : oo0AE: Wh go : 714 ho τ nmt s: om
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15. — a^ : C? : A7 : 1 20-£: : 024 Che : Ah £:C £n τ DE (LA :
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ὁ : he» : (10h, : Pt : AGATS : CER? τ dez τ Mb τ 259? : ano :
Δ. : A7"")n(av- : Ale : 242? : 0A, £077 τ ABA9? (HA : Ab6 n, : 4$
T : 0g; τ DóhT : O- : 259? : flo» : Auli : ATE C? s 0l : CAE :
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AlIL7"C : Ah : AE : (l7? ::
AT UT : A9" «iy T? : ATE CD : eC? -
ho» : (lA£,h : "PUT : A29 275 : AE 9 ::
(01. 9 44] O om. — ib. ooAe€a] P oAe&à. — 1-2. once] Ὁ om. n. — 2. συ
A6] Ὁ evaZ sic. — ^. avr] Ὁ ognas. — 4-5. Wecen : 40:0] Ὁ oo : Yvecen.
5. s] P om. — 6. »7""acav-] Ὁ ^7""rücov. — ib. onem] O on eno. S.H
»vy] Ὁ 740-97. — 10. à47»] .A à^ sic. — 11. »T] O, .A rr. — 12. ^m] .A om. — 13.
"rpst] Α n"rbhy. — 14. ΠᾺΡ] Ὁ nx£v-.
ses enfants qui étaient morts. Quant à l'enfant qui revéeut, il exposa tout
ce qui avait eu lieu et ce qu'il avait vu au ciel.
15. — Voici que la colombe était en train de voler en face de la téte
d'André. André lui dit : « Quel est ton àge? » Elle lui dit : « Mon Aye
est de huit ans. » André lui dit : « Tu es bienheureuse d'avoir entendu
la parole de mon disciple Philémon. Va à la campagne. Tu seras
affranchie de la servitude des gens du monde. Qu'aucun homme nit
accés auprés de toi. » Quant à elle, elle partit à la campagne, comme André
avait. ordonné. Lorsque les gens qui étaient réunis virent ceci, 115 erurent
tous et furent baptisés au nom du Pere, * du Fils et du Saint-Esprit.
Salut à toi, disciple de Jésus, l'Artisan.
Toi-méme, tu as préché son Évangile et tu as enseigné à Nicomédie ( Niqo-
medyaà).
Je te louerai par des chants et je te célébrerai par des jubilations ave
des alléluias.
héveille-moi de ma paresse, André, apotre,
Comme par ta main Lydda (Ledyà) ἃ été réveillée d'entre les morts
588 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [46]
ond; : óNt : hófl : n5 : 1 πε συ- : AA : A6: 0&S57À : 0264 :
ainhncgen: on9»27 : 03-h EZ. : 0: 0-4, 1
At fav- : ef(Zhf-av- : Τυδ' : 9?DhÀ : YIZPL5 τ APIS : δον : 49? :
A"L :::
han : EA-m PP s
I. — Recension primitive.
flo» : A : OODA£: : mav'?6.h : 54h : Ad : A99Am ::
1. n7] O om. — ib. Ὁ] Ὁ 9o; Α 40. — ib. oegs-lA] Α oA. — 2. 07»5.&7] P
om. 9; Ὁ, Α oz. (A om. o). — ib. od«a-4,4] A om. — 3-5. O Ame £av- : afe nfav- :
TU) τ A€Bgae-. : qUuDA τ avgq7 : AUASe : 3? : AULUS; LÀ AheRev. : ὠῃζηῃ συ. : Pu o:
7"hà : RE OGYAA : XU; : "Aso : ὦ (un second nom propre jf : sic mein est en
surcharge) — 5. az-4"17»] Ὁ a4"tz» sic.
3. Μέμοιβε p'AsnBA Ὃν, ΡῈ viERGES, DE JACQUES, DE ZACHARIE
, ? 3, ,
DE SIMÉON, DE TuÉopona ΕἸ DE TáwriNÁ.
3
En ce jour aussi est la mémoire d'Abba 'Od, de vierges, de Jacques
(Yà'qob), de Zacharie (Zakàryás), de Siméon (Sem ὉΠ), de Théodora (Tà'oudrà)
et de Táàwfinà.
Que leur priére et leur bénédiction soient avec notre roi 'Iyásou pour les
siecles des siécles. Amen.
LE 5 TAHSCHASCH.
I. Recension primitive. — 1. Mort du prophéte Nahum (récit) : A (89 v* b —
90 τ΄ a); T (108 v* a — 108 ν᾽ b); P (96 r^ e —96 ν᾿ a); O (&v* c —5 γ᾽ ἃ); A(85 v? b
— 85 v* c). — 2. Martyre de saint Isidore (mémoire): A (90 r? a); T (108 v? b);
P (96 v* ἃ); O(5 τὸ aJ. — II. Revision ou Vulgate. — 3. Salám à Nahum:
P (96 v* a); O (5 r^ a; A (85 v* c). — ^. Martyre de sainte Eugénie (récit et
salám) : P (96 v» a — 97 τὸ 8); O (b τὸ a — 5 v* b); A (85 v? c — 86 τ᾿ c). —
5. Martyre de saint Victor (récit et salám) : P (97 τὸ a — 97 v? a); O (5 νὴ b —
6 τὸ b); A (86 τ c — 86 v? c). — 6. Mémoire de Filentos, de Hanányá, de Barachie,
de Jean et de Philippe, pére d'Eugénie : P (97 v? a); O (6 τὸ b); A (86 v? c). —
7. Mémoire et salám de saint Éleuthére : A (86 v? c). — III. Propre. — 8. Vie du
saint Pére Abba Gabra-Názráwi (récit) : A (87 τὸ a — 87 v? c).
I. — Recension primitive.
1. Monr pv PnoPuETE Naunuw.
1. Incipit. — 2. Nahum lutte contre les Israélites idoláàtres, proclame la miséricorde et
la justice de Dieu et annonce la prédication de l'Evangile. — 3. I1 prédit un cháti-
ment à la ville de Ninive. — 4. Mort de Nahum.
Au nom du Pére, du Fils et du Saint-Esprit, un seul Dieu.
3
[47] LE 5 TAIHSCHASCII. 589
1]. — fil : 0NT : A622. : 5.4 : 2E : qu» : T. £. -
2. — an' : A7"11£. : 95} : Dax»: : (VT 20: : 102759" : av-6, : γῇ,
£. τ arr : Ag τ o£. : 2? : (o»PÓAU- : AAT?X : DAE. : P5 :
0 £i, : hófl : A,g-n : ofla» ÓAU- : ΔΡΉΡΎ : DAA. :: ΟΊ» Ἀσο- : Af.
$4 : hA: ONT: DE foo : DAg^ATFav- : Δ» s ΘΠ ΎΠ. Ἔ :
ho»T:. : δον : A7 Μη : AO-À : 009 : n : ave, : Qoo" T AUDA :
a»fli5 : "mc : A : act : UAP : neo : gArdA : ἈΦ ΆΛΝΈ : 043?
δὰ : £r,P69 : 0904» : Avav- : qz x adde : (AT : ern : 077,
1-2. hü44, 1 bh : oAgzp :,U7? : (L8 : ΟὟ :527?71£] Α om. qw» ie : P, O »o24 :
qU7" 1 7íLg :770E : A gb i my: 8771185; Α 664. τ NW 1 APT δίο SWET 1 vL e τ: MH A
gba pra: Tg. — 2. m0] P oon. — i0. 8377 : o] Α ἈΚ 71} συ. — 3. ort] P,
0, .A om. e. — ib. ar: — 709] A 0m. — ib. Ag oy e] A om. — ib. q5ne] O ot
ὙΠ», sic primitivement; il faut lire a7ne, car de petits traits au-dessus et au-dessous
de chaque pétiole du f indiquent que cette lettre a été corrigée en f. ἐδ. Nh
45Χ] À A^óev-5g. — ib. t5] Α ὑφ“: Ὁ f*v45: LÀ v»&. — ^. ὦ βιῦσυ » A nenove.,
ib. ofavton v] P, Ὁ. A om. o. — ib. apugr] Ὁ ΔΡΉ. — 5. Amp27r] & om. a; P, O δὴ
9*; Α om. — 5-6. or^ : no] P, Ὁ onvortr i (Vr: LA otro ἔσο. (LÀ 0m. ww
T). — 6. à" ΔΉ : ACA] LA. ACA : SINüdec. — i10. ovo] P om. o; A onm.
— ib. movptaya] P, O, A. oov r"lUA. — 7. A^] Α à. — ib. ak : oap] Ὁ om.
à; .À υλῶω- : sic ak. — ib. &rütA] Α erbüAsP. — (b. Mya] Α om. e; A om.
^3». — 8. ΦΨΟΦΊ : Aov-] Α orsd-üp : Mov, — ib. Y7x] Α Ny. — ὦ, mr] O
tmt.
l. — En ce jour mourut le saint et juste Nahum (Nàhom |, le pro-
phéte.
2. — Il était de la tribu de Siméon (Sem'on). Il fut dans la prophétie. le
seizieme depuis le prophete Moise (Mouse). Ce juste et ce prophéte pro-
phétisa dans les jours de "Amos, fils de Yonádab, qui est appelé aussi Joas
('lyo'as), et dans les jours d'Osias ('Ozyàm), son fils. ll réprimanda les
enfants d'Israél au sujet de leur infidélité. et. de leur culte des idoles
Dans sa prophétie i|. révéla que, sj le Seigneur "Trés-Haut est miséricor-
dieux, clément et plein de miséricorde, par contre lui-méme doit se vengrer
de ses ennemis et de ceux qui luttent. contre lui, et. garder pour eux
le ehàtiment. Il prophétisa au sujet de la prédication de l'ÉEvangile saint
590 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [A8]
A: P354 : ΦΗΛΎ : APCET :À : Eie : ΠΈ : müevg-av- : APP:
ἢ» e : e nmes : ΠἠΛλ9" :
ὃ. — arte : (IA FT : υἽ1Ζ : 719 : fo» : "29 F- : 0AVT : UAPPav- : 97
QU : D;hh9"P s an : (Ina» : ΤΡ : ᾿Ἀδδν : ATH AT dC: ZA : on
soa D: ÉFAPA : 90 : 03g. AT εἴ Mod: 080-9 : a4, : aav :
AA : Ta» £e : A9? SUP τ RESP τ OMA τ AA S OAAA : 104. : A773: OM
1" τ Ἴδαν συ. : ABI. C : AR ἄνοσον. : 0,97 77 : A9? ATH, : 79a-- :
4. — afl : ao : "Wd : LE - TLF - ΟἾΔ σοι : NATDILAde C :
(12 £& : A024. : (0149? ::
A"lLA-fideC : 9? : ae : ATRT :
1. ^a] Α an. — ib. eam] P, O züm. — 2. nw gr] P, 0, Α nw«e. — ib. onnnegz] A
οὐ ΠΡ... — ib. na477].A om. n. — 3. v1] P,0, .A om. — ^. gv«ov] Α om.; A eve».
— ib. a gamng»v] Α t1/77^* ; O φρο Α οὐ». — ib. mao] P om. t; Α om. —
ib. Tyne] Α πᾳ. — ib. anav] A fina, — 5. &AvA4 — ar-nk7] P, .A om. — ib. ea
Ae] A &a?ATT. — ib. 90$] A «^(Le. — ib. oyg] À ege sic. — ib. ana-e?y] Ὁ o5
a-^4?. — 0. Tavga-] À Tavgavem- sic; Α vha- sic. — ib. &ep] A xe. — ib. one] A
oz. — ib. na] T incip. — 6-7. sr*y] A x70; O Ap; T Apa. — 7. aewToicyn
Aa] A art : yAdwae sic; P, O, A, T fynawov-, — ib. on gorTz7] P 9""rrz. —
8. ἡ, P r70£o-. — 9. 1e] P, Ὁ. .A 09297204; T 097204. sic. — ib. ante A&24.
A, O, .A add. e. — ib. nn47»] T naa?" sic. — 10. "7I ivfld.C : £3? : iA E τ 8707] P
fiZTE : n7r : 99A : UDHPPTS τ nuege: 099A : «44. : Hav";L. : 5n : Λήδαν : A39. : ATL;
O füZW : CE: Δαϊφιφ. τ ΤΦΔΡ : ovg : ASano τ 549? : ἈΠ; Α EE τ PeWE imos:
3"hà : ἀφ ΓΦ. 1] α΄ πῇ. τ 71c979 : A*àa» : a7"; le nom propre a-54. : "1c 7» est écrit sur
un grattage; un autre nom propre : "fld : &,?i-n est en surcharge.
et au sujet des apótres qui le précheraient. Il. les nomma : annoncíateurs
de biens et prédicateurs de la paix '.
3. — Il prophétisa au sujet de la ville de Ninive (Nanawó), déclarant
que les eaux et le feu devraient la détruire et lui faire du mal. Il arriva
comme il avait prophétisé. En effet, le Seigneur produisit en elle un
."^ grand tremblement de terre. Le feu s'alluma * en elle et brüla la moitié
^ dela ville : c'étaient ceux qui s'étaient détournés de la voie de la justice
et avalent fait le péché. Quant à ceux qui demeurérent fermes dans leur
repentir envers le Seigneur, il ne leur arriva rien du tout de mal.
A. — Lorsque ce prophéte eut achevé sa prophétie et eut plu au Seigneur
par sa vie ascétique, il mourut en paix.
Que le Seigneur ait pitié de nous par sa priére. Amen.
1. Nahum, 1, 15.
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LE 5 TAHSCHASCH.
501
(ptt; : ὁΔΊ" : hófl : y : 5h τ A gehen : mr :
* ATL AT dsC : £9" ché : 271: : ASA9? : Ἀσ 1. i
II. — Revision ou Vulgate.
(Ag? : Ah : fd, : 91. ἈῈ τ A970 s
ΗΠ ΘΔ : 4
ΔΊ : 9“ Δῃ : AT T : CA^. : Πρ : ἤιδις
AlrT-(04-P : qU3? : müAh» : A9"0llÀ : A?7I4- : Foo sz
A4: 709"? : €16774- : TT S :::
1-2. of :ó0MF — A717] Α 0m. la commémoration de saint Isidore. ib. ent]
T oft sic. — ib. ngnecna] P, O, T nnecn. — 2. wmnvüd.c : €3"her : (ANE: 1 A5
7" : 1717] P ^7Wivefüd.c : 370€ : ATTHAP 1 ng: ahaao :599 : O ALIUD ἡ 6970C. : 0A
he o: A€diée . TOAR, ν 09g475 à: A809 τ 547" : Ἡσ“ 1. — ib. S877] T om. — ib. wes] 1
defic. (variantes tirées des douze premieres lignes, non endommagées par le feu, du fol
108 v? b). — 3. a47"] P à^ sc. — ^. ut eAcPA] Α Νηρ δα sic. — 5. Cx] 0, A c
hh. — 7. ργα: 74:1] Ὁ ογά,γα:. — ib. O add. icile salíám suivant : a^9* » ΔῊ : ^or :
'fl9-0. :: A7 ]0 T : AULA :: ΠΤ : ng : nCKO : ΖΔ : AA 9: ΦΊΛ : (UD. 9: Ἀ0ΠὴῚ. s Hs
Utm » (m * ^g : 7770 z hIVEAAO : (A207) : MA, 1 cR. C. Infra, p. 602.
2. ManrYRE DE saiNT [srponk.
En ce jour aussi est saint Isidore ('Iyásderos), martyr.
Que le Seigneur ait pitié de nous par sa priére à jamais. Amen.
II. — Revision ou Vulgate.
3. SALAM A Nanuwx.
Salut à toi, prédicateur de la venue de Celui qui sur le Sin
Est descendu au milieu d'un tremblement de terre
Ce Dieu, toi-méme tu l'as vu par l'oeil. de la pensée,
Supplie-le, Nahum, et. demande-lui, de la poussiert de se pie
reposent sur la nue,
De faire tomber en rosée sur ma soullrance. la sant
PATR. OR. - T. XV. — Fr. 5.
p
96 v? b.
* P
96 v? b.
592 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [50]
1. — eftt: : óNT : hófl : 6995 : mr : ot T : Ao-79 ::
2. — anmrü: EVE : A9"U10. : (272 : £d; : onov : AA : ὦ,
ARD OT: Ὑ7. Δ : D, : HUM, : (207. : Hnnav- : avg? €: eg n : H£ATIE : ἃ
ap : DA(F7Z : σοφυλῃ, : PT s T OAFT : n4dt : fEDYT : U7. : A07
&€c? : "aan" : ncirEgadrr : &ad; : σοι!) 1} : fla : 7&7 T : ncà
7:97 : efl : AUT" : &DC9 : ovy FEE : 0g T :
3. — Off : "r1Z- : ἈΠῪ : WT : Τὴ» : Ald : Eoo : ATA : 150 :
hüTr7E€ Ce : DAS Tn: AOETTE? : ΟΡ τ ICA* T : AEezT s on :
1. mon] P om. — ib. ng»«] .A om. — ib. wr] .A om. — 2. anta] .A om. o et
à. — ib. ehev- : ΔΆΠῚ] A. anm : ín. — 3. nv16] Ὁ nviz; Α om. n. — ib. avg» ges]
A avgg3"ecn. — 5. o1] .A om. à. — ib. tt] O om. — 6. &2cv] Α &cvv. —.
7. ante "rfj Α add. e. — 8. &nwvece] Α Ἀπ ecga. — i5. ava] .A om. e, —
ib, ante nogrre .A add. a. — ib. caer] Α nz-ov.
4. MARTYRE DE SAINTE EucÉNIE.
1. Incipit. — 2. Origine, naissance et éducation d'Eugénie. — 3. Avec la permission
de son pére Philippe, Eugénie visite les monastéres du désert d'Alexandrie, est
baptisée, ainsi que les deux eunuques qui l'accompagnent, par un évéque appelé
Théodore, et, sans révéler son sexe, se fait moine sous le nom d'Eugéne. — ^. Son
pére la cherche en vain. — 5. Eugéne est élu abbé du monastére. — 6. Dieu lui
accorde le don de guérison. — 7. Faussement accusé par une femme qui voulait
se venger de lui, Éugéne comparait devant son propre pére, le juge Philippe. —
8. Eugénie se fait reconnaitre; conversion de Philippe. — 9. Philippe est institué
patrierche d'Alexandrie, exerce sa charge pendant de longues années et meurt
martyr. — 10. Eugénie devient abbesse du monastére qu'elle a fondé. —- 11. Martyre
d'Eugénie.
|. — En ce jour aussi est le martyre de la bienheureuse Eugénie ('Aw-
gáànyà&).
2. — Cette sainte était de la ville de Rome (Romé). Le nom de son pére
était Philippe (Filpos). Il y avait alors le roi impie de la ville de Rome,
appelé Commode (Mamdyànos), qui adorait les idoles. Le pére aussi d'Eugénie
était adorateur des idoles. Cette sainte naquit dans la ville d'Alexandrie
('Eskendryà). * Sa mére était chrétienne. Elle lui enseigna, en cachette, la
foi des chrétiens. Lorsqu'elle eut grandi, on la fianca à l'un des grands
magistrats.
3. — Lorsque son pére lui eut exposé ceci, elle lui dit : « Permets-moi
auparavant de partir au désert d'Alexandrie, d'ouvrir mes yeux et de me
réjouir de la vue des couvents, » Lorsque son pere eut entendu ces paroles,
[2
[51] LE 5 TAHSCHASCH. 593
(19^) : ἈΠῸῪ : Kane, : ^d; : Go : Dhflh τ ho» :rFC : Hz £ET : oo
Oh : ardet : 259? : ΟΡ : AE: over : ΟΠ ἐν sn : (T : nc
Drlzg : AE : υλ 9" : d; : Au : 420: AE: mp8. τ nna- ; T2? en sz
0(12.4 : 1C : vo : nar : AO: axtmn3?47T : 9?nA : chó Zu: mov,
Dr : fU€ : a-Fg"€ T : à : ων) 0 ἢ : DA A4. : Do». : TAa:
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4. — φῇ : Aog τ CU τιον ὁ ἈΠῪ : mr: me: συ :
off : A.Zhfl : 7c. : mPT : ΠΛ : dz : Aon: ene s d: sch :
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ὃ. — 0A9?£:4 : fd, : δ σι": 45}. : ἈΠ : 9527 τ ΠΟ τ συ : o0
"1 £9 : avri : ἀῷ : A-2790 τ 07,999 : ger pue ::
6. — m279 : A"ll.Afid.C : 61 : don : noo : δὰ τ ADEL:
1. gavz] Α gave. — ib. afl : mov : 7E20c] Ὁ onfizh? : nov : nc. —2. d im
cite] O n : ncntes. — 3. vao] O uno; A vna sic. — ib. ^t] O, A ac. ib.
A: 440] Α AIR: 4AYT. — ib. Aesp : opsn] Α om. — ib. nno] P. nno. sic.
^. ofi] P, Ὁ onz.^; A onxacr. — ib. πιὸ ] Ὁ iàTny sic. — 4-5. aovypay] P o
συγγῃ ἢ. síc. — 5. arüg^t] A. onaveg, — ib. n71] A om. — ib. waren] 0, A soos
f. — ἰδ. “νὴ : eX] O ek τ avr; LÀ UE : og. — 7. ἈνΤ συ ρα] Α 0m. x.
— ib. “1η,0υ] .A om. — ib. zw" : MT] LÀ S i ἴον", — ib. avn'y] Ὁ συη 5.
en].A om. — ib. wena] .A xnt. — ib. T2] A "rüz. — ib. mpr] P, A. mp.
ib. ἀλλ) ΔΛ} Ὁ n57"aa. — ib. on4] .A er. — 9. own] A om. — 11. Mb5a] A
WA. — ἰδ. xax-27*n] Α ee. — ib. av,3^»»] P ovst3"9n sic. — 12. V Wfh.c]
ΑΑ om, — ib. ρω "Ὁ }} Ὁ ega-ó5. — ib. norr] P how.
il lui adjoignit deux eunuques et lui permit de faire ce qu'elle voudrait. Elle
partit au. désert, parcourut les couvents des moines et arriva à une eglise,
à la téte de laquelle se trouvait un évéque juste et saint, appelé Théodore
(Téwodros). Etant arrivée là, elle lui exposa tout ce qui était dans son
cour. Elle fut baptisée avec ses eunuques. lls se lirent moines là. Elle
fut appelée du nom d'Eugéne ('Awgaànyos). On ne sut pas que c'était une
femme.
4. — Lorsqu'elle ne fut pas retournée vers lui, son pere la chercha dans
tout lieu. Lorsqu'il ne l'eut pas trouvée, il fit une idole à son image οἱ
continua à l'adorer, le soir et le matin.
9. — Aprés qu'il fut demeuré un an en fonction, l'abbé du monastére
c'est-à-dire du sanctuaire, mourut. Les moines clurent. saint. Eugene
l'instituérent abbé à sa. place.
6. — Le Seigneur lui accorda le don de guérison, alin. qu'il expulsát
x P,
96 v? c.
* p
96 v* c.
594 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [52]
o enz"T τ AógTTr : 00-27 s ΘΟ : Adel : fAüzF : nnd; : 227:
(DZ DI) : 540 τ A0-27-D τ
7. — w0Ag"£:4ecn : o£ : ng; : 4 rart : AT-9 : τ : ΔΗ : ἢ
^ Ar: Advk τ hoo : "IIpSIC : Au : A-2729 : £587 : θη τῷ
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9, : συῃο Ὑ τ ἈΠῪ : ARO«222 τ ἈΠῚ : 99" Χ ἌΡ av- : Aa : Al Cav- : ὦ
0 : AA P av- : ΘΠ συ- : Aavqw'77 : Δ : ho» : £nezqav- : (T: : ὦ
f: AÀ : TTE : A9" zU' av- :::
1. ognp"r] 0, A oegnzr. — ib. nogT] P nogrr. — ib. aavyxyr] A oovXA. —
ib. ante Adv .A add. "iiv. — ib. nn] P na sic; O πῃ. — 3. 3m?].A nr. — 3-5. ἢ
"AF τ AdeE] LÀ fü τ für. — ^. 1741] Α GUBRS0C. — i0. aen] Po nena s.
— δ. ega-nn] Ὁ oegona; A ogoif. — ib. 54] O, A »a. — 6. »Tr?] O, A 5777.
— ib. &nav] O om. — ib. nüchn] P nhchn, sic; Α nüchz. — 6-7. gwt] O om. —
7. avhe77] JA. ave". — ib. ΟΠ. ΝΡ] ΑΔ arvrfGavov-, — 7. on : nar] A nA : o2. —
8-9. g47"21] Α £AhZz; Α ogA^"c. — 9. 7?"2?] Α ^7"z"y. — 10. ana-27g] Α ono-»7
g. — ib. gg"WAPav-] A a-5A7av. — ib. ante Aev7wWTE Α add. avhe"r". — 10-11. ὦ
Δ : efülzmPo-] A νην». --- 11. ooUfv-] A oovfi$av-, — 0. nA*] A nan. — ib. eh-
συ Α ehergpovs, — i5. nk] AA ngo, — 11-12. o : à : 451 τ 2?zUov-] Ο om.
les démons et qu'il ouvrit les yeux des aveugles. Vint une femme qui avait
un démon. Saint Eugene la guérit.
7. — Ensuite Satan (Saytàn) mit un désir mauvais daus le cceur * d'une
femme, au point qu'elle dit à saint Eugéne d'abandonner son couvent et son
monastieat et de l'épouser. Lorsque saint Eugéne eut entendu les paroles
de cette femme, il lui dit : « Va-t'en loin de moi, ὁ ma scur, car Satan
t'a tourmentée. » Lorsqu'il l'eut confondue, cette femme alla vers le juge
d'Alexandrie et lui dit : « Voici que moi-méme, lorsque je suis allée à
tel sanctuaire, un jeune moine est venu vers moi dans la nuit et a voulu
me déshonorer. Lorsque j'ai crié vers mes serviteurs et mes servantes,
i| s'en est allé loin de moi. » Lorsque le juge, qui était le pére d'Eu-
génie, eut entendu ceci, 1] ordonna de faire venir les moines, aprés les
avoir enchainés. Lorsqu'on les lui eut amenés, il les donna à un autre
juge, afin qu'il les suppliciát dans son palais. Certains. d'entre eux mou-
pyurent
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[53] LE 5 TAHSCHASCH. 595
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hav : AY : ἈΚ ὯΙ : hA τ Δι : Doo : Aao- : Ajo : Tice n : 2?
ΔΘ : AZEDAAZ : σνη ρος s DO) : mih τ Ad: : αὐ ον τ mod: : avt
7: ἈΦ“ : DACAE- τ 9"/"muz. τ aic s aequis τ noo : Cd: τ 0A
T: : Am-279 - 0OTLP : συμ. : €bA : A775 : hr: oT: ho-279 : A
a»'Yo- : (152"^0, s OAMI : ^(by : neo» : £47] ghav- : Aene] : (AAM :
“ΕἾ, : ΠῚ 2 : heo» : &4-Q(C" 9av- s arpm9?4 : AY : 0A7 : out : d
h : (bz : (lom : Ad : ΘΔ" : Do : P5. : 5A9"^m : om : nca
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9. — eM : CAE : (rüÀ : Ann? € cg : 871g 4 τ AGARD : UL9?9 s d :
AA: : AÓA : ovde : "ICA : a : e τ Sod]: 0] τ eónn:y gl
4 : nC Τὰ s 0250 : BAR : envy : 249 : dhz-U : ne» : eA rA? :
1. eivr] O om. — ib. yag] P Ἀφ νι, — ib. τ: σον : NavypaF] LÀ. Namov- i
av; : nUST. — 2. havh«ry] O Δουγγ sic. — ib. Wyh"7WAe] LA. Ae. — ib. mov : o7]
O nav : Aav-? sic; Α om. — ib. icm] LA. rich mov, — 3. A rnARZ] 0, Α nn AA.
A. w"]«*] P x79; Ὁ aep sic. — ib. anche£] LA. onFCRNPR. — 4-5. ovk] LA ot: sic.
— 5. ha-2",?] P nag sic. — ib. mad? : ave" — ΠΛῊΝ] P nov" : o7]? : συὶμ
αι £b^ : (057777 : ΠΛΉΝ, : OAM : ATCE τ OW? : A027 : av" : (527^. (9 ef^:
av"ry- : (052*^Y.; LÀ. o] συ: : avhe"7r; : Efl : ἈΠ 1. ΘΛ 1 NOU : Noe"ype s ΠΝ ΔῊ
Ἶ.. — 6. nov] Ὁ om. — ib. g«a:ri?av-] Ὁ gTaPo. — 7. tni7z] O awvz. — ib. gArnc
“συ. Α £4-fic$9av-, — ib. 50-7] .A 0m. — 8-9. mchtegy] Α wcatev. — 10-11. A4 : X4
4T] P a5 : sic AM ; O, Α Ad i ART. — 11. vens] Α vemm. — 12. παρ ἢ} A om.
— ib. hv] P, A az«.
8. — Lorsque sainte Eugénie vit l'opprobre infligé aux moines, elle dit
au juge, son pére : « O mon Seigneur, jure-moi que vraiment, si je t'expose
mon mystére, tu ne feras pas obstacle à ma volonté. » Lorsqu'il lui eut jure,
. elle le conduisit dans un lieu secret et lui fit voir son mystére. Elle lui
exposa sa volonté, lui déclarant qu'elle était. sa. fille. Eugrénie. van
entendu, le juge lui dit : « En vérité, tu es ma fille Eugénie. Je erois en ton
Dieu. » Il ordonna aussitót qu'on déchainàt les moines et que ceux qui
étaient moris dans les supplices on les enterrát. ' Son pere, sa more et tous
les gens de sa maison furent baptisés au nom du Pere, du Fils et du Saint
Esprit, un seul Dieu. Ils devinrent chrétiens.
9. — Lorsque les gens d'Alexandrie virent la foi de Philippe, ils Linsti-
Lluerent patriarche sur le siege de Mare (Màárqos). Il siégea de nombreuses
années, en préchant la foi du Christ. Un autre jugre impie envoya
596 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [54]
AGAR : 070-0 :: OATH : βικνἢ, : T : on : (nr : ncc? : ΦΊΤ Δ
9 : (IU? : n : dvo ::
10. — effi : à9"9 : A. : AX : n7 : 87 : Ab ET : A072? :
Ἴ σοι : "l(bU- : 0,7] : Ao» : 951} : AÓA : £-04 : VLA : Πα : 0€An
ἡ : avnà € : ax: € : d£ €sA : C9 : ene 901" : DGhOT7 : À
ἃ : γΠ4- : 9" hy τ "LqPav- : D : 2I τ λό τ ΒΤ -
11. — ehAA : eneY? : ADU : AhO-27?9 : Evr : ond : funi,
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1. a&/Aàn — 4 TA$?] P om. — ib. 4*qo] O vs». - 2. à]0T] Α àctwir. — 3. A:
ἈΛΛ] P ἡ est en surcharge; Ὁ ἃ, : AAaT; le second ἃ est en surcharge. — 5. ev :
2 5111] O, Α ^e» : 9". — ib. n7] O, .A nav. — ib. na2] A na72.. — 4-5. o?g504] P
ΘΝ; Α o?hWM. — 5. ev7nàggT] P avynpaT:; Α avypagg£. — ib. ante axwk Ὁ add.
o0. — ib. ing] Α vig. — ib. ante eqvlA. P add. o. — ib. àv] O om. — 6. A : 4A
aT] O, Α An: $AaT. — ib. £C] Ὁ gaVT-C; Α vC τᾷ. — 7. onA*] .A om. o. —
DD. NNO«2"7;g : Per] Α abel : ha-27g. — ib. ahe75] Ὁ on sic. — 7-8. ΠΗ λυ] .A
ΠΗ λυ". — 8. 5àm] Ὁ nav, — ib. ἡση 11 Ὁ aet sic ; Α amqir. — 8-9. far : av : ἈΠ :
"ca£n] O ΠΥ] τ nov : ATHOAT : APA: απ ἢ; Α (ATE : AUHOAT : APA: nchf£n. —
10. 441,7" — à*inav : *n7"] O 3257: 0f£n7- : rnc : AZ. : TOAR, : avg : ASA : 9h
9" : h"L"; Α fm : 352: τ PU : 9"DA : bZ o: WAR : Xy : AA) : 9475; le nom
propre iYaà : Ae est écrit sur un grattage; un autre nom propre : flZnT : An.eiKn est en
surcharge. — 11. mrovawr] ΑΔ wTavàa.
soldats, afin de tuer Philippe en cachette. Tandis qu'il priait, en se tenant
debout dans l'église, on le tua là. Il devint martyr.
10. — Lorsque le patriarche de Rome eut appris l'histoire de sainte
Eugénie, il la recut auprés de lui et l'institua abbesse sur le propre couvent
10
qu'elle avait báti. Les religieuses de ce couvent étaient environ trois mille .
vierges et trois cents moniales. Les deux eunuques qui étaient demeurés
avec elle, 1] les institua évéques sur deux villes.
11. — Un autre juge arréta sainte Eugénie et la supplicia en divers
supplices, au point qu'elle rendit son àme et devint martyre pour le
nom de Notre-Seigneur le Christ.
(Que sa bénédiction soit avec notre pére Za-Manfas-Qedous pour les siécles
des siécles.
Salut à Eugénie, qui se fit semblable à un eunuque
[55] LE 8 TAHSCHASCH. 597
fla : nc fà: 2710 : σον ἢ] : Anz
ORE : ἈΠῸῪ : GARD : Alfr τ ev AO τ
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1. — ehof : (id: : 0NT : 0999 : à : p^ 4 τ ἐνραν τ ne : tiae :
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2. — ΦΛΉ ὦ : 954 : 0 : Doo : AU : ao(coo( : (727 : Aav- : σῇ
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1. 2771] ΑΑ 0m. — ib. avrna] LA. arn, — ib. 850] LÀ. nca. 2. ox e^] A
(Agsp. — 3. &av77]p"] O 7571}. — ib. hav7rpF] Α om. ἢ. — ib. a£] Ὁ. A. a7]
£g. — ^. ἢγν ΡΨ : ἈΠ] P n7 : &177* : 00; O ny : ΡΊΔΡ ΑΨ : ho; Α gel o: on.
— ib. 0 add. le salám suivant : à^7* : ?vflA : «Pech : avpmpot S ANO : och s €
TM τ «TAA: ἼΔΩ τ AU: noo à: DLP i: Q7)" :: AGO? : ORO : 997p] : ἈΎΗΝ 1
ΠΛ ἢ : ?^4( : ^T. — 5. onóf : (md : ówr] Ὁ. LÀ. omi: : ὁλῆ : nof. ib. 9551 .A om.
— ib. *ja-] O da; .A ἡφ. — 7. ovra] Ὁ om. à: A om. ἢ. ib. ane]? : Nov] P on
9], : Δ συ. LÀ aav : av, — 8. m] LA om. — ib. ogavanp] P ogovAnA? sic, — 9. e
A£&] O og; Α om. — ib. gin] A. eon.
Pour le Christ, en sorte qu'elle aspergea les fréres moines.
Je proclame ensuite la justice de son pere Philippe,
Qui s'occupa plus du royaume du ciel que du royaume de la terre,
Àu point que, devenu patriarche, il reprenait les évéques.
5. ManTYRE DE saiNT VicTOR.
1. Incipit. — 2. Origine et éducation de saint Victor. — 3. Victor remplace son pere
dans la charge de préfet. — 4. Il est emprisonné à cause de sa foi. 5. ΠῚ subit divers
- 7. Martyre d: saint. Victor
supplices. — 6. Notre-Seigneur lui apparait.
8. Son ensevelissement et sa sépulture.
|. — En ce jour aussi fut. martyr saint * Vietor (Fiqtor), de la ville di
Schàw, du territoire. d'Asyout.
2. — Le nom du pere de ce saint. était Marmar; l
était Marthe (Màrtà). Quant à eux, ils étaient des justes
pas d'enfant. ll& continuaient. à
!' norm di «à mer:
Ils adoraient. le
Seigneur sans peur. lls n'avaient
598 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. , | [56]
fll: A757 ἡ 0A9"11 : T-o02. : A7 Ads C: DA fav- : D0eAT: : too:
020 : (Cop : 1" : Anar : "IC : &donc τ 00A£ 4 : Ao : ΠΛ ὙΠΊ" :
09771 : chOTr- : (HF "13 : ΘΠ Δ. αὐ : ATL And. C :
9. — Off : n9 : ZhovT : OP : ACCU. : “ἸΩ : TRIPS Sono : Ὕγ. Δ :
av(475 : 0071 : A(j-U- : Ano» : O07 : 6n s
4. — (flavQÓA.U- : 049"€42 : 49ST : e»9ÓA : (€ d : eAAnT : 71:
Δ: 4g pAT?SR : UM: eonsTr : ATEXS0 : ho» : £drFAav- : Anci:
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ATH : συ. : AnCirle7 ὁ 0A727 : AlvEPEED : (eA : AT-97 : Ad
ἣ : &dPmc : noo : E: m: ?ovAm : ATL ATdSCY : 0727 s 007 : Al
ll : 99" X ^9 : DAdT9"9P : peo2- : Do0-41 : AIC : no» : &v-60 : Ah"7IA
Tr s Of) : ?ü?- : Aun : €077C9 : ar-ir τ 0.1 : d^: oaTH : Ut : €
1. 41:5] A 0m. — ib. ongnt].A om. e. — ib. “συν O, A a«T. — ὃ. θυ. Α
07V. — ib. A0MTpE : "4C τ ἀφ] Α om. Urb : "Jc. — ^. A070] Ὁ A67»; Α om.
— 5. 8] A 1. — ib. ong] .A os. — ib. Mv] A om. — ib. atqae τ νὴ ΑΑ om. —
6. 5] .A Zàe. — 6. o^3"e&^£4 : 5T : evvT0A] P 0om.; O aon" : 5?7^&44 : ^57 :
avàA. — ib. ev AAT] A vt"rT. — 7. avhs77] O avi777 sic. — ib. hi0] O 009; Α 778.
— ib. gVThPav-] Α ρα». — 7-8. ance] A anca- £n. — 8. n gavam] Ὁ. Α om. x. —
ib. avi 7] ΑΔ av7nh. — ib. ante v2, Α add. ῃ. — ib. «a-] O tia-; Α a- est de secon-
de main. — 9. ?:5/"av-] O, Α £:577779av-, — ib. 0714] A 0m. o. — ib. ante nv ree
9? A add. e. — ib. (^ : àm ev] Ὁ om.; Α ifs : avi»ce"y : Weg. — 10. 7 enc]
A. NiaUwfüdsc. — ib. fü] Ὁ. Α nA. — 11. e39"X*7?] Α e7"x*5^. — ib. ἈΊΠΦ] Α
ἈΠ», — 12. ne] O, A ane. — i5. nmi] O zunt. — 25. vt] O, A. om.
prier et à donner de nombreuses aumónes aux pauvres. Puis le Seigneur
agréa leur priére. Cette année-là, Marthe, la bénie, concut ce Mar Victor. Elle
l'enfanta le 9 de Genbot. Puis elle l'éleva dans la discipline et dans la crainte
du Seigneur.
3. — Lorsque Victor fut àgé de vingt ans, son pére le conduisit vers le
roi. Le roi l'institua préfet à la place de son pére, car ce dernier avait vieilli.
4. — En ces joursà ou peu de jours aprés, la lettre de l'empereur
Dioelétien (Diyogletyános) arriva au juge d'Ensná', lui enjoignant de
iuer les chrétiens qui n'adoraient pas les dieux. Lui-méme, le juge
vint à la ville de Schàw rechercher les chrétiens. Alors des gens
méchants aecusérent saint Victor, en disant que lui-méme adorait le
Seigneur purement. Aussitót il ordonna de l'amener. On le fit comparai-
we devant lui. Lui-méme le contraignit à sacrifier aux dieux. Lorsqu'il
lui eut refusé, il ordonna de l'enchainer dans la prison. Tandis qu'il priait
5
10
[57] LE 5 TAHSCHASCH. 590
AA. : (IUC : CF. : "I(bU- : e»AAn : ἈΠ“ νην τ 59D: "LA : A04
*4: αὐ : 0g - 074-0 : (T : 4930 τ f : PAP : FUO-D- : 4.5: 4.
Ff. τ A7" Ad. : T0NT : C09 : mone p : “1, immer :::
9. — O00-h'kz: üFfF. τ "ML: Se pAT?STD :7 RAF : 002c00 : 42.4.0
2 : ADfSU- : O-EO-U' : noo : £7] m : 49" A9" AT : ATL Aj ἐν τ of s nt :
£o» : OA : AU : Ah. : £59 : hn : (0: Amomgsn : ems τ Ἢ
7M. : ὯΔ : 8U- : & 20-0?) : ΔὮ : OA : (979 : A9"zh : £6 τ AAA
CT : λον : Ah : ACET"UR : ΦΊΛΟΥ. τ 0A9?1M : AC: AÉQDUS : 0A
GU: : OE. : A70 : (h^ τ reb : ATU- s AMI : Deo : CA? : adver :
hiCw : che» : 0€09:9 : ΟἿ : Uh : (IUE : ODE. : 0 : σοι ἢ : A?I
ΙΔ : OZ: ATIÓwZU- -
1. ante eZe Α add. £A, dittologie). — 1-2. evAn : ^" wfüh.c : PAD o: 7E a:
004) : axi : à77€] Α Δ. : συλγν 7" : “ἼΣΑ τ aed o: üc]g τ oho4£0. — 2. m^,4-(] Α
0,47. — ib. 6,1 : 49h] Α 0m. à. --- ὃ. ooneg p] A om. e. — ^. ead] A ea
ἝΔ. — ib. oaa] P om. o; Ὁ om. o ct à. A-5. t2-46:5] P T2452:5 sic. 5. efr
ay] Ὁ oga-y, — 5-6. ^2"57"A» — ὡσ“1. O om. — 6. en] Α envy. — ὁ. wüte£] A ἈΠ
he av. sic. — ib. &19 : a ,m] A yo : mLmavs, — ib. waompega] O saosmmegz: LA om
geh. — ib. avh-"ry] Ὁ avp7r sic. — 7. a7?*] P ay9^» sic. — 8. »nen] Ὁ μην: Α ^nen.
— ib. n/r7"vn] .A £&Tovam. — ib. κῃ 4.1 A noZ&. — ib. Nga] O weauravs, — 9, oogr] O
oo0eg?:.AÀ oge.— ib. onm] Ὁ onum. — ib. nov] .A 0m. — 10. mcw : συ] Α ncn : Ado
C. — ib. ogngpy] Ὁ ooàaegep; A ogeger, — b. am] 0, A om. o. L1. eH] Α o
Th.
là, l'ange du Seigneur saint. Michel (Mikà' 6b descendit vers lui et le fit montei
*
au ciel. Lorsque les. gardiens de la prison ne le trouvérent pas, ils
[furent troublés extrémement. Sept jours apres, ils le retrouvérent. Ils le
conduisirent vers le juge.
5. — Lui-méme l'envoya vers l'empereur Dioclétien. Ce dernier se
montra tendre et se montra doux envers lui, afin de le détourner du cult
du Seigneur. Lorsqu'il fut fatigué de cette tentative et lorsqu'il ne. put. pas
le persuader, il l'envoya et le dirigea vers le juge Eustache (| Awtáko
yànos) en disant : « Voici que je t'envoie Victor. il ute, quil
sacrifie aux dieux. S'il te refuse, n'hésite pas à le tuer. Puis on. lu
ligota les mains et les pieds et on lui mit un frein de fei dans la bouclh
Le juge ordonna de le faire entrer dans la cale d'un. navire et de l'em
mener. Tandis qu'il se trouvait là, un ange du Senrmneui descendit. vei
lui et le délivra de ses liens.
600 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [58]
6. — aA9"1l : Af Ach : “ἢ : aono? : οῷρη ὦ : Az : ero : Aa»
To72 : 9"hÀ : "Tw : 249 5 00(5V : T 41207 : σοι Ὑ : 016 : A702:
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8. — 07"2U-f τ A. ga-bh- : AZ" : 0.7 : HAZ : SAavo- : 075. : fl
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Ὁ ono«£. —5. 1.2] Α om. — ib. Tv] .A om. — ib. guxgz] Α eoe. — 7. wr]
O om. — ib. *9"0*] Α 1.255. — 8. ma» : geaxyp : og'm] JA eo» : mo» : gm.
— ib. 00iv] .A nv. — ib. eov] Ὁ oe14. — ib. εἰμὴ} P cnn sic; 0, A cna.
— 9. nov] O, A om. — ib. o gnati»] A oegnafip. — ib. avn7] Α aovmo. — 10. a-nT]
.À om. — ib. g""j8g : AW. : WT : (flaz] Α 277/52 : (eT : faz. — 12. n gaxbn.] O n.go00n-;
.À &mpA. — ib. 7" ἩΓΕ : fid : Δ] LÀ. 27" (eT : faz. — ἰδ. 029] .A oze.
6. — Puis on lamena au juge. Le saint se mit à maudire le juge
avec son empereur infidéle. Aussitót le juge s'indigna et le supplicia d'un
violent supplice. Puis il l'enchaina dans la prison. Tandis que Victor se
trouvait là, Notre-Sauveur lui apparut sur un char de lumiére et lui donna
le kidán. Quant au saint, il fit, depuis ce jour-là, de nombreux miracles et
prodiges et il guérit tous les malades.
7. — Lorsque le juge eut appris ceci, il se fácha. Il ordonna de l'amener.
De nouveau, il s'efforca de le persuader et de le séduire. Mais le saint
* p,
Eo l'outragea et maudit ses dieux impurs. ἡ Aussitót le juge ordonna de l'atta-
cher à la queue d'un cheval et de le trainer pendant un jour de course.
Ensuite on le jeta dans le foyer d'une maison de bains. Ainsi il acheva
son combat d'une belle maniere.
9. — Quant à son corps, on ne le tira pas de cette maison de bains,
[59] LE 5 TAHSCHASCH. 601
$?2züho- : 111? : flAAnn : woe? : 0A9?25119 : (IAZO- : 02. τ ἢν» :
2.1 : ncirt: e^ ::
fliZhd: : Ark : σοὶ τ &dboC τ n2 τ 9?DA : «de . σοὶ :
54 : Ado : 449? -
(1^7" : Anne : à9"h : 9?0-11 : A9" AZ.0* -
00-9? : ἢ : A9"? : av : 0,0- ::
& bnt : (0710 : HACA?n : beo- Ὁ
£12, : (bH : Ao» : αγη ἢ : (0uo- s
f.» : f9"on : he» : "1, : ῤω»- ::
1. 0592?""1? : fin&o-] Α on? : onügao- sic. — ib. adrA.] Ὁ. Α mno. ib, 41.
v] P om. — 2. tt : ncit:g;] P, Α tT : nce. — 25. new h*hav : 5577] O nznt :
ΔΉ 9 avi Ρ : bmc: 99A : Pd. : TOAR : og : Λόδου : 579 : ἈΠ, Α 4d: s
ΔΊ: 1 συ] EA : dpamc: mr: 9?DA : 4e RA : X76: Aso : 599; le nom propre
ΠΝ : &*"* est en surcharge; un second nom propre : 44 : mica se trouve sur un
grattage. — 5. A contient deux salám à saint Victor; le premier sa/m est propre;
le voici : 449" : ΔῊ : av(*,P : δ (7)0- ἢ: ῃ ραν : n7? : d^ &ih : AA : AOL"; : δ V7 6. Zhbeme x
ἀρινα κα ἡ σ] : Wgana : ax :: NTOavoz τ "IAM? : OVE : κά, τ PI: 08a z moo : And : "ges n
γῃ. : φῆῇσν : ῃ4ὦ". — ib. 970-1] .A 0m. — ib. ?"n&ax] Α 277 : We : NC, — 7. WC]
A nühchgu. — 8. gn 72]O gi7z sic; Α ey sic. — ib. ἀν ἢν] A. om. m. ib.
nao-] O nio-.
mais on descendit avec une échelle, on l'ensevelit dans de beaux vétement s
et on l'embauma avec des parfums. On bàátit sur lui une église.
Que la bénédiction du combattant Victor soit avec. son cher Za-Manfas-
Qedous pour les siecles des siecles.
Salut à la mémoire de ton nom plus odoriférant que les parfums
Et plus suave encore que le miel et le sel,
Victor, toi qui es une brebis dont l'aspect est pur.
Qu'il devienne mon rachat, puisqu'on t'a immolé à Schw,
Le sang de ton martyre qui a été répandu comme l'eau.
602 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [60]
ott: : óNT : hófl : n5 : Tah(av- : AGA71mn : 0/857? : ΟΠ ἢ :
£«h70 : 94, A2D : ἈΠῪ : Aho-27? : mr : aT 25ALT -
A20-fav- : aZ n-f-av- : CUM : 9?hÀ : T7735: A,.90- : Ado : 499? ::
A77 :::
od: : ὁΔΊ : hófl : à : 1 ἢ 4- : At : noD : 7T : A99A ἢ
n : Πάδλσο : ἢ" ::
A7. Ald. : €9"di? : (13a : AG : A: ACD: δον : 492? ::
(A9? : Ah : A Ao-T(C D : 0-0 x
ct : ATWOA :::
fla : A.20-h : nCh-f-à : 9"hÀ : AÀ : née : HA :: "
AUI : ἢ : Uv : fidel : 20,8 : Κ᾿ x
Air 5A07 : fla rh : MA, : 274-0 :
1. »7] O om. — ib. a&,A"rmn] O aZA1m0; LA ac pmnc, — ib. oncnea] A oacnea. —
2. acq] P acdo27r. — ib. aoT258/r] Ὁ 0m.; A T2&.A/F sic. — 3-5. Ane συ. — 717] O Ane
av. : OlZn-£av-. : fU : 79h : «doo- : TOARE, : avg^47; : δον : 9579 : A7L7; Α Ane
av. : Ol ἔσο. : eV : 9D : αι φιῦσο. : WAR τ K£77 : Aaa» : 587^; le nom propre Waà : ΑΨ
est en surcharge; un second nom propre : 31, : n,?(-«à se trouve sur un grattage.
6. MÉwoinE pkE FinEewTOS, ΡῈ HawáNvá, nk BanacHrE, ΡῈ JEAN ET
ΡῈ PuiLiPPE, PERE Ὁ Βυσέκιε.
En ce jour aussi est la mémoire de Filentos, de Ἡδηδηγὰ, de Barachie
(Barekyos), de Jean (Yohannés) et de Philippe (Filpos), pére d'Eugénie ('Aw-
gànyà), martyre et combattante.
Que leur priére et leur bénédiction soient avec notre roi "yásou pour les
siécles des siécles. Amen.
7. MÉMOIRE ET SALÁM DE SAINT ÉELEUTHERE.
En ce jour aussi est la mémoire de saint Eleuthére ('Elàwteros), martyr
de Dieu, qui a achevé son martyre.
Que le Seigneur ait pitié, par sa priére, de son cher 'Aqba-'lyasous pour
les siécles des siécles.
Salut à toi, bienheureux Éleuthére,
Martyr du Seigneur,
Toi qui as été le compagnon de gens qui ont été tués pour Jésus-Christ.
Que je me trouve là oà tu te trouves sous le grand autel.
Fais de moi, par ta priére, un homme prédestiné.
ον HX
"um
LE 5 TAIISCHASCI. 603
III. — Propre '.
1. — od: : ὁΔΊ τ δῇ : y τ dh. : ΔΆ ΤΉ : 05 : AR : "Hé : «31
ét: ΕΠ Δ τ 7A: mme 28A τ 089, : A0: ATL νην -
2. — ant : A PU- : D(-Z-7 : av]: : my : 6.6 € τ ATL ATI :
0071 : (b T : nClr:g7 : mAav-rEZ : 789987 : "2. :(DooQ$P(Qpp: 7A
A7 A-duC :: OA : ΤΟ ΔΑ. : Wr: PS : AUS : (TV : Or r9"UcT :
(Δ ΟΥ̓ : h".AcüdwC : Tügoo : 5 94 : uy : ovfuhz, τ LOT : ou
Cgt s ochü : (a-nd- : ΔΙΊ τ ACE : ng2nA : oná : ws τ DAE : 0 :
ΠΔΊ : ΔἼΠΊ : "H6 : 451: : Agavso s ohóf : Zh : AQ : A520 : ATH
4 : (202^ T€ : (Fm : 0f: £a : nAAUav- : £4A : 03YLA€ : πώ :
0 £(b : ACa-m : Ade: : Co : ORI : ἃς διαὶ : A9" ACT τ 09720, €T τ
πὴ : git : oghl7b : Adel : 8d : OoRdeb : PA τ A900 sp uh
^. esvq«PcpF] AA ἀσυη 4. 27 sic. — 6. mvx*h] Α αὐ. a. — 7. onn] A zna. —
11. oewr] Α oracrr.
III. — Propre.
8. Vig nu saivT PEnE Anna. Ganna-Názniwr.,
1. Ineipit. — 2. Origine et éducation de Gabra-Nàzràwi; son élévation au diaconat. —
3. Son monasticat, son sacerdoce, son évangélisation du Tigré et son ascétisme. —
4. Quelques-uns de ses miracles. — 5. Son état de sainteté. — 6. Ses dernieres
recommandations au sujet de l'orthodoxie; sa mort.
1. — En ce Jour aussi est la mémoire du saint Pére Abba Gabra-Nàzràwi,
vierge, pur, ascéte et zélé pour la loi du Seigneur.
2. — Ses parents étaient nobles. Eux-mémes craignaient le Seigneu:
et observaient la loi de l'Eglise. Ils étaient aussi des fideles exeellents "^ et
aimant le Seigneur. Lorsque ce saint fut né et eut grandi dans la sagesse, e.
dans la doctrine et dans la crainte du Seigneur, il fut ordonné. diaere. ἢ
scruta les livres des prophétes et des apótres. |l trouva dans la Lb.
mosaique le passage qui dit : Celui qui à violé le sabbat et
Jour du sabbat, [aire une auvre, qu'il meure de mort?. En outre, il trouva
commentaire d'Abba Sinoda (Sinodás) sur le texte : Honor:
diligence, oà Abba Sinoda parle des deux sabbats. ΠῚ comprit mon Evangilh
qui dit : Qu'un seul iota, un. seul trait et un. seul pet
la Loi et des prophétes. Quant. à. celui. qui negl
1. Le texte, propre à A, du récit de la Vig nu satvr Ping Xuna GannacNAznAwWwI v
souvent incorrect et trés obscur; il est méme parfois manifester lt
graves) et incompréhensible, — 2. Ex., xxxi, 11
,
87 r* b.
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604 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [62]
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9. — (DA9" €:^4, : ἀν : ἢ : Alt : ΠΡ ἢ : 0A. : AA? : ἈΦ 6?D:
n£-n : 2823 : ovn : ἢ’ 1Π»υ- : 0A9?1 : ?f07. : (Hn : 2? : air : T
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6. aon7a.] Α oTiwyo- sic. — 9-10. T7017] .A T1014. — 10. 2111 A T7"zT sic. —
12. o;7c93-T] ΑΔ o"7ca27F. — ib. aT] Α av.
précepte οἱ une. seule parole relative au jour de précepte, il deviendra petit dans
le royaume des cieuc'. En outre, il comprit ce que dit Notre-Sauveur : Celui
qui m'aura pas abandonné son pére, sa mére et encore soi-méme ne pourra pas
me servir el devenir mon disciple?.
3. — Lorsqu'il alla vers notre Pére Grégoire (Gorgoryos), fils spirituel
de notre Pére Honorius ('Anoréwos), de Dabra-Segádjá, 1l se fit moine auprés
de lui. Puis il persévéra dans un grand labeur, dans de nombreuses
veilles, dans le jeüne et dans la priére. Ensuite il alla au désert. Puis il
fut ordonné prétre. Il désira aller au pays du Tigré (Tegráy) avec Abba
Jaeques (Yà'qob). Ils expliquérent aux moines les Écritures du Seigneur, de
l'Ancien et du Nouveau Testament. Abba Gabra-Náàzràwi révéla sa pensée à
Abba Jacques et lui dit : « Le Seigneur nous aidera. » lls travaillérent
ensemble. Mais Abba Jacques agit avec ruse. Abba Gabra-Názràwi lui dit :
ΝΟ travaille plus avec moi. » Ils se séparérent l'un de l'autre * sur la volonté
du Seigneur, en disant : « Nous nous rendons libres l'un de l'autre. » Abba
Gabra-Názràwi fit un monastére là. Beaucoup de moines se réunirent auprés
de lui. Il. fit des canons là. Il observa mes commandements, la gloire de
mes deux sabbats, la gloire des fétes d'obligation et les régles monas-
tiques depuis le matin jusqu'au soir. Il observa les heures, chacune en leur
temps, sans cesser. Il défendit de prendre le bien d'autrui. Il défendit aux
prétres de recevoir des soudoiements. Il défendit de maudire, au nom du
1, Matth., v, 18-19. — 2, Luc, xiv, 26,
p
E
,
[63] LE 5 TAHSCHASCH. 605
go. : (Meo : A7. ἐν. : my : nes : ont τ eouuia- : Ag.d4 s AA.
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2. aan T] A AaAn- T. — ὃ. e^va.] Α eava- sic. — 13. r0] .A wwvA sic.
Seigneur, qui que ce soit. Il instruisit ses enfants spirituels. Lui-méme
n'eut pas de mesure pour la priére, se souvenant de ce que dit David
(Dàwit) : Je bénirai le. Seigneur en. tout temps. Toujours sa glorification sera
dans ma bouche'. En outre, (David) dit : Je méditerai les commandements et
Je m'oublierai pas tes paroles?. David dit encore : I| ne se trouvera pas
avec σοι qui louent οἱ il sera. écarté. de la glorification celui qui répand l
sang. Durant le jour, Abba Gabra-Nàzràwi ne mangeait pas, sauf trois
jours par semaine. Constantin (Quastantinos) aussi ne mangeait que du
pain. Abba Gabra-Názràwi s'appliquait à méditer la loi du Seigneur. ll
se rappelait à lui-méme la Passion de son Maitre. Ses larmes eoulaient. au
point que l'escabeau de ses pieds était mouillé. Il était embrasé de l'Esprit-
Saint et se souvenait de ce que dit Notre-Seigneur : Bienheureur p qui s
lamentent maintenant, car eux-mémes se réjoutront^. |l. était. pieux au. point
qu'il adorait le Seigneur, méme en allant à cheval. Le désir du monde ne le
vainquit pas. ll était l'ami des étrangers, se souvenant des sept diacres
Il étendait su main droite pour donner. ll se souvenait. de. e qu avait
dit le bienheureux Zar'a-Syon. Il se tourmentait lui-méme par le froid,
par la nudité, par la fatigue et par la sueur, se souvenant de que
Pierre a dit * à Clément (Qalémentos) : « Réprime la puissance du Maudit
par le jeüne, par la priere et par de nombreuses veilles pendant la. nuit
A l'exemple d'Abba Isaie, il. ne prenait pour lui-méme aucun avantage sut
1. Ps., xxxi, 2. 2. Ps., cxvirn, 10. 3. Matth,, *
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606 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [64]
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fleoi-l: : Ao" : (2c : (Lc : 455 : 585052410 : zT : δῇ : T4272
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T : 0e7nv : 10 : AÀ : UAO. τ U? : 000574 τ ^4. τ (AT T- : emqupg :
0 €(bÀ- :70- : Ahl" T9 : 0ACESq d : 9" PEZ S: OATTE : 290n, : 0A0T TT :
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Uhm- sic. — 1^. emwwrrP].A onbrT sic.
ses enfants spirituels, soit dans la nourriture, soit dans la boisson, soit dans
l'assaisonnement des mets. ll observa, dans la pratique, chacun des canons
jusqu'à lafin de sa vie et jusqu'à son départ de ce monde.
4. — A notre Pére Gabra-Názráwi furent donnés la science, l'intelli-
gence et des charismes nombreux : expulsion de démons, guérison
de malades, accomplissement de prodiges et explication de choses
cachées jusqu'à maintenant. Par lEsprit-Saint il connaissait tout. Méme
lorsque ses enfants spirituels le consolaient, 1] leur rappelait leurs
péchés secrets. Il percevait ce qui se passait dans leur cour, avant que
cela eüt lieu. En outre, mentionnons quelques-uns de ses prodiges.
Premier miracle. Il trouva une fois la grand'porte du monastére verrouillée.
Il tourna son visage vers son Dieu. Le Pére Abba Gabra-Nàzràwi,
aprés avoir offert le saint sacrifice et aspergé la porte avec de l'eau
bénite, la vit s'ouvrir. Quant à lui, sur la volonté du Seigneur, il passa
avec ses enfants spirituels. Deuxiéme miracle. Etant jeune, il restaurait une
église. Il trouva une colonne tombée vers le sud. Il appela ses propres
disciples. Une heure aprés, il y avait environ dix-sept moines qui se trou-
valent là. D'autres aussi vinrent par nécessité. Il leur dit : « Allez, soulevez
cette colonne et n'hésitez pas. Pour la conserver soulevez-la sur la volonté du
seigneur. » Ils ne purent nullement la soulever à cause de leur méchanceté.
5
10
[65] LE 5 TAHSCHASCH. 7
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| icf] A sic. — 9. &7rF] A ἈΎΝ. — 11. mcy] A. dime sic. — 12. hr : A15] Α Non s
᾿ς AME SL.
Ensuite ils la coupérent. Elle avait une épaisseur de trois coudées et, à partir
de son sommet, une longueur de trois mesures. S'acharnérent à soulever cette
colonne beaucoup de gens, des ' moines d'un autre couvent : du sanctuaire
de notre Pére Jean (Yohannés) et des gens du monde. Ils ne purent pas la
soulever. Ils dirent qu ils l'abandonnaient. Abba Gabra-Nàzràwi pria sur la
colonne. Ayant achevé sa priére avec des larmes, il leur dit ensuiti
« Soulevez-la. » Ils lui dirent oui et ils la dresserent sur la volonté. du
Seigneur. Troisi&me miracle. Il envoya ses disciples dans un pays ὁ
à Hadyà. Son disciple Isaac mourut. Notre Pere Abba Gabra-Nàzràwi le sut
par l'Esprit-Saint. Il dit au prétre, à l'autel : « Souviens-toi d'Isaac (Yeshaq
c'est aujourd'hui le jour ou il est mort. » Six mois apres il. retourna
à son pays. Il annonga le jour de la mort d'Isaac. ΠῚ se trouva étre ainsi
Nous avons mentionné quelques-uns de ses miracles, mais nous avons omis
les plus nombreux.
9. — Notre Pére Gabra-Nàzràwi exhortait, chaque jour, les fideles, ]
PATR. OR. — T. XV. — Fr. ὃ,
TUA,
87 v9 b.
608 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [66]
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10. «à -Qo?] A sir 065.
leur rappelait la mort amére et l'heure du dernier jour. Il les réjouissait
par l'édifice du royaume des eieux, récompense pour les justes. Étant
pasteur sans paresse, il garda son troupeau des loups, des hyénes et des
serpents, ravisseurs d'ámes. Non seulement n'importe quel infidéle, mais les
magistrats, les grands, les riches, les hommes, les femmes et les enfants,
il les attirait et les reprenait au sujet du culte à rendre au Seigneur. En
effet, l'Écriture dit : Aàme ton prochain comme toi-méme'. Lorsque le bienheu-
reux Gabra-Nàzràwi, notre Pére, entrait dans l'église pour le sacrifice
eucharistique, il élevait sa pensée des choses terrestres et faisait couler ses
larmes, comme s'il allait mourir et comme si une source" d'eau était sur sa
téte. Lui-méme disait : « La pensée des choses célestes me vient immanquable-
ment chaque jour, tandis que je me trouve à l'autel. » Quant à lui qui était à la
téte de ses fréres, il n'agissait que pour eux. C'est done admirable. C'est
pourquoi nous déclarons bienheureux ce saint homme. Ce n'est pas nous
qui le déclarons bienheureux, mais nous entendons le prophéte qui
dit : Bienheureuzc l'homme qui craint le Seigneur et qui veut accomplir ses
commandements | ezactement?. En outre, il dit : Bienheureux ceuc qui sont
purs dans leur voie et qui vont dans les voies du Seigneur?. Gloire au
Pére qui le choisit. Gloire au Fils qui l'aima. Gloire à l'Esprit-Saint qui
f. Lév.; xix; 48. — 2: Pg ἀχι, 1 — ὸϑ. PS- ὈΧΥΠΙ, d.
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[67] LE 5 TAIHSCHASCH. 600
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συ- : AR"T0- : Hovhtn-mnao- : Οὐ ΛΗ : A9" £:46mnaov- : a eT : 0:4. T :
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qia- : OUS. : OA. 44. τ ἢ : UATU- : A9" pEroo : 9499 : "DA τ À
7 : 00A : σὴ : 454 : φιλὶ : 0A4DI^5, τ yAqgyav- :
&av'y7]7 "fao. : O59"i-8 συ. : OD5"lUAvav- : 03"/hcd-av- : O&haAfav- :
5. 907"?av-] Α αἰ "συ. — 6. n 20e] LÀ ἈΝΊ ) ΠᾺΡ sic. — 8. a gorr] A oder sic.
— 9, hh": vov] Α n5: av,
se plut en lui et établit sa demeure en lui. Gloire au Seigneur dans une
seule divinité et dans une seule domination, sans séparation, maintenant,
à jamais et pourles siécles des siécles. Amen.
6. — Lorsque fut arrivé pour lui le départ de son àme de ce monde pas-
sager, il réunit ses enfants spirituels. Il leur déclara, en disant : « L'Esprit-
Saint m'est témoin que je ne vous ai enseigné rien d'autre que les
quatre-vingl-une Ecritures, que j'ai réunies pour vous. Ne vous en
alfranchissez jamais, ni à droite, ni à gauche. » Au sujet de la foi en la
Trinité il leur dit : « Alffermissez ce que je vous ai enseigné. On ne
comprendra pas cet enseignement aprés vous. Que les torrents et les
vents ne vous ébranlent pas. Que vos édifices ne se trouvent pas sur le
sable. Ne vous unissez pas, dans votre foi, à ceux qui sont hérétiques et ne
révérent pas le Seigneur, dont l'existence était, avant le monde, avec. le
Pére, le Fils et l'Esprit-Saint Paraclet, mais non " générateur. Une est la
nalure des personnes divines; une est leur royauté; une est leur souve-
raineté; une est leur clémence; une est leur miséricorde. Aucune personne
n'est d'essence différente, ni faite, ni créóce, dans la sainte Trinité
Le Pére est Seigneur; le Fils. aussi. est. Seigneur; | Esprit-Saint aussi
T" n
610 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [68]
(410-2: : eC : OSaec : dn : bEOYT : 27^6 : A2 : ATI And C : ὦ
DAE: OE: AM AdSC: o6. : 5427 : Δ5 Ade : Oo τ ἢ
Ürrbk: veo: qb: Ade τ Aeneae. : AA : ne? : ΟἾΔ : ned
ὑ : A9"zU'av- : A^ : δ΄ῃπς : UAQU'av- : ἄλλῃ : HET ζῦ.συ- : DAARn : ng
TLMav- : MPEYT : 2"^6, : (72. : (A0 : 09? €:C : ΠΡ’ ΔΥΈ : o» :
5290]. : (b : 97" m.C τ AÓ0MU- : AAR : HET720A7 τ T,9U- : Ana? τ (AOA
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$35. : Ao» : non : AÓAÀ : 7"Aà, : ADU- : HARD : 0-1 : 0-4: : 0A
9" : Wr Ὥδιι δ : OAAMLP : A& 44 : A0 : 7 : 802-2 : AoZ4. : ἢ
(A9? : ha» : EA; FAnUIZU τ ΠΟΔΊ τ ATHE: - A99? £40 τ PC
Atl : oflZhrk : eV : 9?hÀ : α:4:4. : IA : ΧΦ. : ASA : 4A9? x
1. ^fz].À »finz. — 4-5. ἡ, 6΄:σἡ ἢ δοσυ.] Α ne71àNov-, — 6. ngr7t.a0].AÀ ueT7àhv. —
9. fh] .A fi? sic. — ib. aed] Α agb. — 10. A7] A 50v.
est Seigneur. Que pour la profession de cette foi votre zéle soit unanime.
Aucune personne n'est plus grande que l'autre; aucune n'est plus petite
que l'autre, mais les trois personnes sont, chacune, consubstantielles.
hien n'est égal et rien n'est semblable à la sainte Trinité, au ciel là-haut
et sur la terre ici-bas. Comme on a dit autrefois, c'est un mystére auquel
rien ne ressemble, car il est au-dessus de tout symbole. Que le fondement
principal de votre piété soit dans la foi au Pére, au Fils et à l'Esprit-Saint.
Si quelqu'un ajoute à la Trinité, ó mes fréres, ou en diminue quelque
chose, il est excommunié. » Puis ayant dit ceci et l'ayant enseigné à
ses enfants spirituels, notre Pére Gabra-Názràáwi mourut en paix le 5 Tàh-
schásch, le jour du dimanche, aprés le sacrifice eucharistique.
Que sa priére et sa bénédiction soient avec son cher Se'la-Syon pour
les siecles des siécles.
LE 6 TAIHSCHASCIH. 611
hm : SAM 2h s
I. — Recension primitive.
flv» : ἈΏ : OOAE: : Dov^4&h : 54 τ hh. τ h9"Am :::
200 fn : ONT : demhé : d c AS : mé : oth : d s
0 B"LAddeC : £3" ΖΊ τ nant τ Ἀ“ΔΊ
3. ΤΉΝ : fl yfe : PAID 1 amr] P. Ὁ ΤΉ Φ. i anm s PAD; Α vy im. : Aünpae i35.
ἢ. — ib. h^imten] P ime; Ὁ »mAt*n; Α ἈΠ σιβοῦ, — ib. 40] Α om. ^. MO
ἄν — ^7b7] P ἈΠΡῚ τ ΦΗΖΗ i fU : 9D ἘΔ ὁ Pe 039 DA : 94 i omn à 3A
ἢ : A*Aa9 à: 5479. : 57h75; Ὁ (4H: i CERO: : AWO: CTOAR i mg 2 Som i87 i UL
ΠΑ Ah: ΦΗΖΗΈ s gl τ 99h : eC :] 70€ : fO 2 aso : ἀλη: lo nom propre
.. primitif a été gratté; le nom propre 7?& : mh, de seconde main, est mis en
surcharge.
LE 6 TAHSCHASCH.
I. Recension primitive. — 1. Mémoire de saint Anatole, prétre : ἃ (90 r^ a ; P 97
v? a); T (108 v^ b); O (6 r* b); A (87 v* c — 88 τ᾿ a). — 2. Mort d'Abba Abraham, le
Syrien (récit) : À (90 r^ a — 92 r^ a); T (108 v? b — 111 r^ b; P (97 v» b —99r^a;
O (6 r* b — 7 v*b); A (88 r^ a— 89 τ᾿ b). — 3. Dédicace de l'église de sainte lipsime
el translation de son corps et des corps de ses compagnes, martyres | mémoire, :
A-[(92 r"^ a); T (1114 τὸ b); Ὁ (7 v* b); A (89 r» b — 89 r^ c). Il. Revision
ou Vulgate. — ^. Salám à Anatole, prétre : P (97 v^ a — 97 v^ bj; O(7 ν᾽ a
A (87 v* c — 88 r^ ἃ). — 5. Salám à Abba Abraham, le Syrien : P (99 r* à;
O (7 v*a —7 ν᾿ b; A (88 r^ aj. —6. Salàm à Simon, le cordonnier : A 59 r* b.
7. (Cf. 3) Dédicace de l'église de sainte RHipsime et translation de son corps et des
corps de ses compagnons, martyrs (mémoire, fragment de récit et sali£m : P o9 ra
— 99 r? b); O (7 v? bj; A (89 r* b — 89 v? c). — 8. Mémoire de Batelsis, Soutito,
Máryon, Mikà'él, Yolsàwis et Talmyos : Ρ (99 r^ b; O7 ν᾽ οὐ; A (89 Ὁ
9. Salám à 'Élyàb : A (89 τ᾿ c).
I. — Recension primitive
|. — MéfMoinE DE SAINT ÁNATOLE, PRÉTRE.
Au nom du Pere, du Fils et du Saint-Esprit, un seu! Dieu
En ce jour est la mémoire de la féte du saint martyr. Anatole | Antolos),
prétre.
Que le Seigneur ait pitió de nous par sa priére, Amen
612 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [70]
Ί. — ΗΠ: : 0T : hófl : hod. : bel τῆν : AD : Δ ΏΠΥ 95 : AC? : ἃ,
vo: ACE : HUC : AD?€C? s OO : A9" 7rAdav- : AM : AAT:
TO: '
2. — ἨΈ : ἈΠ : n2 : ἈΦ : Cir g? : müdeec : 95 2: Ὁ om :
72$, τ "fl^ : 79€ : ong : nM: 9"nc : m: : Lb: ATH : 51. τ 0
"EG: ED: ας τ OAICTCAE : A9?"£U- : 44d : rb T : 09"c
T: ATA : 070975 : ILGU- : A24 : DAAA?"(C ::
1-2. Ab : ARV : n2, : ἈΠ ece] P, O nv1Z : hm yecge τ ἢ. AAWYE; Α Δ: Ἀλλ:
ηυ]ὰ : AhW"rece. — ib. A7"7rAdav-] A. A" A$av- sic. — ib. NM" : AXE] P, LA. ann
O- τ Py: AAYER;O Aa: AAYE : Aa. — 3. xog] Ὁ xo sic. — 5. 124] .A om. —
6. e4e] P, 0, .A om. — ib. en rche] A, P, A nn TCA?.. — 10. ἡ:4.4.}. Ὁ mer] P, 0.
A rV - ἡ φι4.ὅ., — 7. i757] P, O ^n : 08gy. — ib. wav] T incip. — ib. Mtr : Y
7"c] À a", : onnag"c; P, T n : onn277c; Ὁ nat : ofina77c ; LÀ WT : Οὐ τ.
2. Monr n'ÀBBA ABRAHAM, LE SYRIEN.
1. Incipit. — 2. Origine et vertus de saint Abraham. — 3. Institué patriarche d'Alexan-
drie, Abraham réforme les coutumes mauvaises de son clergé. — 4. Sous peine d'ex-
communication, il interdit à ses prétres les concubines. — 5. Révolte du secrétaire
du roi d'Égypte, qui refuse, malgré les nombreuses admonestations du patriarche, de
renvoyer sa concubine. — 6. Obstination du secrétaire dans sa rébellion. — 7. Son
excommunication. — 8. Miracle opéré sur le seuil de la porte de la maison du secré-
taire. — 9. Destitution du secrétaire; son extréme misére et sa mort cruelle. —
10. Un Juif, ami d'un général du roi d'Égypte El-Moi 'zz, qui s'était converti du judaisme
à l'islamisme, sollicite du roi un entretien avec le patriarche. — 11. Accompagné de
Sévére ibn El-Moqaffa', Abba Abraham confond le Juif et son ami, le général musul-
man. — 12. Sur les instances du général, le roi demande au patriarche d'accomplir,
pour prouver que les chrétiens ont une foi ferme, le miracle, annoncé dans l'Évan-
gile, du soulévement d'une montagne. — 13. La Sainte Vierge apparait à Abba
Abraham et lui indique un pieux fidéle, Simon, le cordonnier, qui doit opérer le
miracle. — 14. Simon expose au patriarche ce qu'il faut faire. — 15. Accomplisse-
ment du miracle. — 16. Comblé d'honneurs et refusant l'argent qui lui est offert par
le roi, Abba Abraham entreprend la reconstruction de nombreuses églises. — 17. Sa
mort.
|. — En ce jour aussi mourut le Pére saint Abba Abraham ('Abrehám),
le Syrien, patriarche de la ville d'Alexandrie ('Eskendrya). Il est du nombre
des patriarches le soixante-deuxiéme.
2. — Ce Pére était issu des chrétiens du pays d'Orient. C'était un négo-
clant; ses richesses étaient nombreuses. Il vint en Égypte (Mesr) de
nombreuses fois, alors qu'il trafiquait. ll y demeura finalement. Beaucoup
de vertus apparurent de lui, ainsi que sa miséricorde envers les pauvres.
La renommée de sa bonté et de sa science se répandit.
EMT Ὺ
[71] LE 6 TAIISCHASCH. 613
3. — avtrsha. : A(a- : 5, : dT τ DAT : 0719947 : A0
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ἴδ. mA'LPT; 1 oU]NPZU] Α ΦΛ 9 à sic σἽ 5527. — 2. Wm ECO] LÀ 7 est en sur-
charge. — ἰδ. ΔΙ : A&a*] A, T om. — ib. ovn] T eovon. — ib. wrsg] A nv sic.
— 4. Y*he : A7]. : ^m] P wt : "Pe: mATIg, : sic 8m; Ὁ Δ : mf; LÀ e : ΔΕ ΡΟ iN
gr; T Wo ie. — ὁ. S? nLavd: : 04071o0« — 007109- : AA : £7775.] Τ $g7mpovd: : 0
0-1Hov- : NAA à: £77" h.. — 5. £777] Α à, est en surcharge; O serm; Α om. x. —
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sic. — ib. at39"à* — 040] Ὁ 0m. — ib. odidd: ἢ: ad 970^, — ὑ4:η: ὁ: on : à70-] T o«a
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d à: ARE] LA 0m. — ib. à290- : hh : flao- : ῥ4:η17' s WE τ Omas : ἃν A24] P a770* : 7
WE o: HAaOOMH8s9. : AA o: flo. : ódip: O 0270 : “17 τ 007)Woos : hA : flos i edi. — ὃ, κα
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ΔΑ o: Ἀλὴγ; Α «ΟἹ τ CUTE 1 RETE 1 251 τ Δι. Ἀληη; T RCU 1 877 eden.
ib. a&cvp] T defic. (variantes tirées des quatorze premiéres lignes, non endommagées
par le feu, du fol. 109 r^ a).
3. — Les Péres évéques, les notables et les savants se mirent d'accord
pour l'instituer patriarche de la ville d'Alexandrie. Lorsquil fut institue
patriarche sur la volonté du Seigneur, il donna toutes ses richesses aux pau-
vres et * aux malheureux. ll supprima toute coutume mauvaise dans le re
sort de sa juridiction. I défendit, sO0us peine d'excommunication, à tous les
évéques de ne jamais recevoir de soudoiement à l'occasion de lordination
sacerdotale. Il excommunia ceux qui prenaient des coneubines. Il se fácha
et s'indigna contre ceux qui avaient chez eux des concubines.
^. — Lorsque ceux qui avaient des coneubines apprirent l'excommuni
cation dont les avait frappés le patriarche, ils eurent extrémement peut di
614 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [72]
(DAO-Ah- : T -Avav- : odit U'av- : A9?m-irl : fen θΊ συ- :: ange. : n :
Ab : AY τ: AD - ATCU9? : ins. : dde τ AT6U- : ΟΥὴ ἀν. : opone. :
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9. — δι ἀκ : mm), τ ADRSU- τ WATHOA * BAR, : Im : R6 : 9g :
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9^E€C : zd : A'15U- τ Hg APP av- : av]; τ ATI : &AYAO : hop : grae :-
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2. A : AÀYE] O ΔΙῚ τ AAT. — 1b. o1] Ὁ, A. one. — ib. ohax] Ὁ o7; A
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Vav-; Α 0m. — ib. AYA0.] A Ὥλή,υν. — ib. Ἀπνά, : ^0 e] P, O, A 2v. —5. aw] 4,.A
ATDRAD.— Db. am"rka] Α om. o et ἢ. — ib. g?àm/v] P, A «tà. : 270m. — ib. πιάσι sa
ATHLAlAsC : A0-A] LÀ. neg τ A0 A. — 5-6. engcy] P om. s. — 6. ἈΏ] O ἢ sic; Α ἃ
"Wü sic. — ib. post ΜῈ .A add. rz. — ib. owz] A, O ama. — ib. rk] A ΔΉ.
— ib. wf] A om. — 7. eig : net τ m5] LA om. — ib. 2] P, 0, A anger. — 7-8. on,
T'hwA : en, Tavgemn : ^7"»n£] P on Tw : 47"5r-& : on, Travgm; Ὁ aon 1w2 τ 4^7"f05. : ὦ
h.lavgn; A ano : APUATE : OnRseemn. — 8. eT] ΑΔ T4. — 9. n7] A 0m.
— ib. &AT] Α ent. — ib. A] A. "hav; P àtd; A 0m. — ib. ear] A om. — 10. n
££APav-] O neaspav-, — ib. ev] A, O eina. — ib. egrave] Ὁ &ravgo sic.
lui et de son excommunication. Ils craiguirent le Seigneur Trés-Haut. Ils
chassérent tous leurs concubines de leurs maisons. Ils vinrent vers le
patriarehe Abba. Abraham, se prosternérent à ses pieds et se repentirent. Il
agréa leur repentir et leur remit toute leur faute.
9. — Personne n'osa se révolter contre lui, sauf un seul homme, qui
était le grand secrétaire du roi d'Égypte. Ce malheureux ne craignit pas
le Seigneur Trés-Haut et ne craignit pas non plus l'excommunication de ce
Pére. Ce Pére l'admonesta de nombreuses fois; il fut patient envers lui
pendant de nombreux jours et il se prosterna devant lui de nombreuses fois.
Mais ce dernier ne se corrigea pas et ne se convertit pas de sa malice. ll ne
craignit pas que le Seigneur Trés-Haut l'anéantit. Lui-méme s'obstina,
bien qu'il vit ce vieillard saint et pur, étendu à terre, à ses pieds
qui méritaient d'étre coupés, lur demander de se convertir de sa malice
:
:
:
[73] LE 6 TAIISCHASCI. 615
ἈΦ ἈΠῸ : DgOXA : AP E : ÓdHF : ἈΦ 0, τ 0A,0999) : ΤΗΝ : 0A
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Sic ; Α 15" Ὰ. — ib. ΤΊ AV. : mov] P, Α 1:ν} : mo»; O 1:2:λιλ"Ἡσυ., — 4-5. 6M: d: A00
Toi] P 0 : f: amo : mas: O n: ms : Amo : 04. 5. efl : à7"* : αν
T: n5] P, O oon : àg»* : ak : fà, : σας: LÀ 0m. ef : 799 : ak. — 5-0. ΔΉ ΓΕ 1
41:70 : t] P om. ἢ : nd: O ark : n: (ek s AO : fA. 6. κόλφῳ — n4] P, 0
0m. — ib. Δ] .A «0m. — ib. ak] A om. — ib. «^ : dk] Α “741. — i5. mynz sw
"rk : n] P 0m.; Α om. rk : xf. — i0. 8] P ἢ; 0,.A jf. — 7. eaea-77] A teo37, —
ib. ^e] .A om. — 7-8. og? gre] Α om. o, — ὃ. $0 : 7T] P, 0, A rtp. — ib. ΦᾺ,
$050] .A ogc^óa-. — ib. on, 1 1.01 O an esc: A om. x. — 9. med : wk : 0] P.
O ἡ7 51 Ἢ : fb; Α ek: n. — ib. 790m/3] A om. — 10. eara] P ota.
ib. WavC^y T : Ychrn] A Aevct : sic wcogn; P, Ὁ χορόν : anch: LA ooctd s sn
Anc. — /5. ἩΔΎ FU s avngA?] A TATUS à sc avAgAg sic; P Y o NovagA eo: O Wt:
Gv PAEGU:; LÀ T*A7rHU 1 AP AEU.
et de chasser la concubine de sa maison, Il n'écouta pas l'ordre du patriarche
et il ne se convertit pas de sa malice.
6. — Ensuite * ce Pére n'abandonna nullement son. enseignement pour
lui, ni son admonestation, mais il s'humilia comme le Christ, son eréateur. ἢ
alla à la maison de cet homme. Lorsque cet impie apprit la venue de ce. Pere
à sa maison, lui-méme fit fermer la. porte de sa maison. 6i Pére demeura
pendant deux heures, en se tenant debout à la porte de la. maison de σοὶ
homme méchant. Il frappa à la porte, mais celui-ci ne lui ouvrit pas οἱ
ne lui adressa pas une seule parole.
7. — Lorsque ce Póre fut certain que eet homme malheureux se séparai
lui-méme de sa seule initiative, qu'il se perdait de sa. propre. volonte, en
616 . LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [74]
APA : aod : 0A 0$ : AÓA : WEE : Adi : AMO : ATHERU- τ nh? : 097
C : wg : ha» : £9"E(7 : A992" 2U- : ha» : A £707 : e : APA ::
OCU€ : £T? : A0 : CA(- : oAa0-11 : DATYIG. : ἈΠΔ : A"IARU- : $0 : “ἡ
To: (ek : Aoc : fh, : CT ::
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h : hÀ : UAO. : flU€ : a» wd" : σοβιζἢ : rk : AO : (ek : on
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1. 05,07] A 0m. n. — ib. ^on] .A om. — ib. ἈΠῚ] A nnà. sic. — ib. rw] A
fl'A"rEnV'ev-, — 1-2. ü7"nc] Ὁ ng»ac sic. — 2. egre] A eg3r4.; O gave. — ib. g»77
2v] A om. v. — ib. na» τ x,g7107] P, A on e7107; O on roi. — ib. Wi: συν A er]
A Uy : ovAgAEgE sc; P Τάά, τ ἈηλΈυν; 0, A ZR. — 3. eqe] Α ga», — ib. onam] A
oo — ib. ow] P, O oru: A ore. — ib. Ana] Α 0a. — ib. w"rAzv] P
ἌΡ : Wi&U; 0, Α "lor : wies. — ib. &0] Α om. — 5. '"nWvüdec : AZ 61] P, 0 ἢ
AZ'CT : AUOvwüdeC; LÀ Cr7UUCTO : AUAM. — i5. Qaok o: 14m] Po om. 14; A om. —
ib. tb eov] P, O om. n. — 6. vaa.] A, P, .A vna. — ib. nue] P, 0. A om. n. — ib. aTwT
47] P, Ὁ, Α aT. — ib. avem : E : aae: 06,1 P avgen : “4 τ Λα ὁ Πλῆ. :
fé; A ah v: avegn τ ok: aa E : Vr. — 1-2. onyr] P, 0, Α on. — 7. w«a]
A "«A. — ib. aai] A. on. — ib. »Tav7rmc : obo : ἪὙΈ : 71] Α 0m. eó0i : rk :
T1C; O om. — 77-8. ha» : Πα A7r0 : 0 ao-77] À Ἀδον : ὙἩὙΠΎ : Hxav-9? : 0070; O 0m. n
σοι Ovfl7 : A"r0. — 8. ante (n Α add. e. — 8-9. ἈΠ : oA : Aat] A 0m. — 9. aar
ἘΠ P, O amr. — ib. n9] A. n9». — ib. ante &ag»nav P add, o,
s'excluant du troupeau du Christ et qu'il était devenu tout à fait un membre
corrompu, il ne commit pas de faute à son sujet; mais il songea, dans un bon
sentiment, à le retrancher du corps, afin que tous les membres ne se
corrompent pas. Il mit son sang sur sa téte. Il l'excommunia. Il secoua la
poussiére de ses souliers sur la porte de la maison de cet homme impur.
8. — Le Seigneur manifesta un miracle, à ce moment-là, devant les
gens qui se trouvaient là. Le seuil dela porte de cette maison se fendit et
devint deux morceaux, bien que ce füt une pierre dure. O prodige et mer-
veile que ce fait! La pierre, qui était dure et sourde, se fendit, lors-
qu'elle entendit l'excommunication de ce Pére, mais le cceur de cet homme,
qui était rempli de péchés, ne s'attendrit pas.
r.
»
[75] LE 6 TAHSCHASCII.
617
9. — 07" £:4271 : Ὧι» : A7 AfideC : AA : 0: : lA, : "FA?" C
To: € : omn : 15€ : CERE: A9" qvas : UR: mwscp : yo
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H.AlduC : Oe : 7"2U- : (0&9 : 60-0 ::: mao. : hF.PU- : f(1vvÓA,U- :
ΔΎ. Δ i dhhg? : (451: : (Ps: 451: τ om : ACA τ AT : (HR : 0t
U- : "fll 7) : DTAT : ATE : OX : ADASU- : ATHE, : 401: 1 uh. 1:
10. — eofl?ÓA,U- : AWrbE : A5: nj: A7"A"WM : "Tw : 9"hC : ἢ,
v : dh. : n : AEU-A : fA : ood τ oll : 1 ἼΠΛΤ' : om : negras z
OUAP : ΛΟ : A τ dz τ 8*9Ch : Ag : am : £a τ 9?ntu- :
1. 047"£:5211] P, O, A o7711. — ib. nv] P, O0, A 74. — 1-2. ΧΗ : ^08 :
OVE à 4A, :CERAZUCT : $09] P ἈΠ Ἤν :ENPTCT : 0080 : ^00 : 02v i0. O 0f.
C : FA7"CT : 00-0; Α ATI C 1 ^05 : Ov: : MES, ν᾿ χουν 00 sic. — 2-3, ay i γὴν
— fie? : 00-0] O om. — 3. on7] A om. o. — ib. £49] A om. — 3-^. ^g""Laov4] A 7"
7 1 "Lov, — ib. ac] Α ozs"tc. — ib. on r4] P, A on CR. b. Aeg] P »»άφ: Α λέ
d. — ib. Φλσυη ΡῈ] A onavet sic; A anav7ygtav-, ἡ, ont] P, Α 0m. ib. aav 44.]
A oavtZ. — ib. Ἀρφυῖ] A AgU. — 5. ΔΎ" hn7"] P a": àan7": Ὁ aw i n
7"; Α Mr «8977. — ib. 077] A. 3275. — 06. -0»7] P, 0, Α ym. — ib. Hx]
A om. W. — ib. wg : 1r] A 0m.; Α Ng"n-g : Tj. — 7. Φῃσυφὺλ." Α om. o.
ib. post ft P, O add. s.n. — ib. ng] P ant: LA agv0c. — 7-8. 9"nC : Ah : hz] Ὁ 7n
C : 7"hC : 7" : Ad : hz; dittologie de 7"nc; de petits traits au-dessus et au-dessous du
second 7"ac indiquent que ce nom propre doit étre considéré comme billé; A "ac :
A4 ΠΣ : Ad: hz. — 8, my : heus] P, A neusqp; Ὁ ncn : hg&usqm. — ib. an» :
ax : 7200 : T7077] P. o7 : etas : 2^nAU : axd : m2: T0 ; Ὁ oy : £A : 9"DAU- :
aed o: doc: qoe; Α op : eíaó : "nU. 8-0. en? : Ἡσ συ. 75.0.1 A
om. — 9. gcn] P z"cn; O ncn. — ib. ena] A eüa-. — ib. γοδδυ] T incip.
9. — Ensuite le Seigneur manifesta sur cet homme un grand miracle :
il devint extrémement pauvre, plus pauvre que tous ' les pauvres, On le
destitua de sa charge avec déshonneur. Ill ne lui resta pas de ses
richesses un seul liard. Le Seigneur le tourmenta dans son corps par une
maladie violente. On lui coupa les mains dans les jours du roi Hakàm.
ll mourut d'une mauvaise mort. Ce fut un. exemple pour tout homme
Beaucoup de pécheurs craignirent la mauvaise mort qui lui était. arrivée
el se repentirent.
10. — Dans les jours de ce Pére, Me'ez, roi d'Egypte (Mesr),
avait un général qui - avait été juif, était. entré dans la religion des
Musulmans et était devenu comme eux. Ce gzénéral avait. un. ami juif. H
618 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [76]
TAS : Ἴ, : ἢ : FRAU : 0g l81C : 9"hU- :: 00-5 : APeU-S9? : nf :
énn : "0 : (01i : 7.2 : DATE : FACIT : AP : dhcoU- τ ATTISZS τ ΟἽ"
σὴ : οὐδ : ὝΥΔ τ O0£(bAT : Ὑ σου ρ,Ὦ- : A9?zh : hop : 2-9"0R : ALT τ A.
d: AAT : no» : ATTUIA : 9 ἡ δευ: :::
11. — 4240 : 'Y 7" : ORAE : ATE : Af : 09? ἢ δου: : ἈΠ : 49(2
n: DARE : avd4.0 : Ah : ῥῶ : HU : Anav- 87 : arrPIAPl Rh. : φοὴλ :
(ΣῈ : AGU-4 : 0149 : mADT256.C9 :: 0M : CA? : YTIPL SW : 1 4.
Z" uh τ OATC : AA: A57] : AAA : 9" hU- : Tri : 7(,€ : muss. : "Ἶ
ἢ : Agua : (04649? :: T2454. : Nb: dh : 00-8 : ABUS :
an : δι». : € d» αν. : AM: 457 : AIO : nci: ::
12. — eflAdel: : 0NT : fA τ A τ ἀνά: τ ἢ : ZU : ὦ, ἢ,’ : Am
&4h: ἈΚ Δ : Ano : nCir:?70 : AáAfav- : Vg τ: Ane : (071
1. ?n] T dittologie. — ib. 0 : "r2z» : ὦ ga1c : 7?à&v] P, 0, A ogmac : i : "rp.
— ib. 3^] T om. — 2. enn] O enn. — ib. nf : "rz» : Qr] LÀ. mer τ IRA? τ ΠΝ
T. — ib. TAChT] A, T ^cn; P TocwF; Α Fh«?T sic. — ib. hz] .A om. v. —3.^oà :
"DMÁSU] A ange. — db. nae] P, O, A, T om. — ib. ;5 75 ΧᾺ] 0, LA xaev*^; T T7"*X^
sic. — ib. AT] .A om. — 3-^. A : A34T] O, Α a : AAT. — ^. EP"IA] Ὁ eirz A. —
5. ον] Ὁ om. o. — 6. oAg : avip4.0] P, O mAg : avps.o; T oA: av,4.. — ID. A:
$2: nu£Z : ^hav-9e7] P xA: Φλὴ τ nz : hnov-v€; Α Ad : AAT τ Τα Ρ : ovibq : n
A : AVE τ UT, : ἈΠ συ ey, — ib. ad pn] Ὁ 070772. sic. — 7. "rz?] T om. — ib. ante
T4" Ὁ add. e. — ib. axwnc].A onwncpP; T defic. (variantes tirées des quinze
premieres lignes, non endommagées par le feu, du fol. 109 v^ b). — ὃ. oA : 7»nAv- —
AM: AAT] O om. — 9. av t].A 0m. à. — 9-10. aod54«:4] Α o4. — ib. ΔΙΦ : hz]
Α Ad: ARV. — 10. om : 77v] À oan; : 77777 sic; Α amy : gm. — Ub. eafov-] A
gT. — ib. onm nin] P, A Φλιζλοσυ- : a0; Ὁ atfmav- : mn. — 11. 5m.eg4n] A, Α &megd
n. — 12. ante ncide7a P, O, .A add. à. — ib. ante nAftee- Ὁ add. o, — ib. ἡ». 11 P,
O0, A "e714"7r. — ib. farkivov- — ἡ 0... 11 Α 0m. — ib. nartasao- : €t] P en : no
1A; O en : flo 7rihvav-,
entrait avec lui, à tout moment, chez le roi et s'entretenait avec lui.
Lorsque ce juif eut trouvé crédit auprés du roi à cause de l'amitié du
général du roi, il désira une faveur du roi et lui dit : « Je désire de toi
que tu me fasses venir le patriarche, afin que je dispute avec lui. »
11. — Le roi envoya des messagers et fit venir ce Pére. Avec lui était
Abba Sévére Walda-Maqfà' (Sàwiros), évéque de la ville de 'Esmounàyn. Ils
disputérent avec ce juif, le vainquirent et le confondirent. Lorsque le roi
eut vu ceci, il se réjouit et honora le patriarche et ceux qui étaient avec lui
de grands honneurs. Ils allérent à leurs maisons en paix. Le général et le
juif étaient confondus. Ils cherchaient la chute du patriarche et du peuple
des chrétiens.
12. — Un jour, le général entra chez le roi et lui dit : « Je t'assure, ὁ
mon maitre, que les chrétiens n'ont pas la foi. En effet, dans leur Évangile
ΝΡ. ΤῸ ΠΕ υΟ
eri
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LE 6 TAHSCHASCH. 019
Δ’συ- : £o : Ἀσνῇ : "Qnav- : ἡ ρ,ση.}" : hao : dw : üt : TA? :
Ark : ΒΏΩ : &An : o£ : apr: OC : o£An : opo : 99 : v
Do: Wl : 440 : OfROAXO τ AM: AA: AO c CU)? : gba :
9""rl- : 1. : (ATE : WEE τ DIC : o-deb : OYLA : nee s: Ano : (nos :
7£7151- : (hoo : dat : 56 : aA? : Aat τ £406 : «An: 0£EZA
h 3 Ogíbá" : A.P : AAT: AO : ΠΟ : hov?l : £o : D'YLA : 54 : 0
Elba" : 71. : 8U- : ATO: : AAAqSE : aYFAA> : AAA : 0767
Ἴ Ὧσν- : ΟἿ, ἀ ΡῈ" : hoo : IF9P A τ ACE τ Ad. τ h9?zRav- ; neo : ρ,ἢι»7" :
WE: ΤΆΦΟΥ : λυ: : 0010] : AT T : Ch : Ao : mall : nct; :
1. hava] P, Ὁ om. à. — ib. ga : nov] P, Ὁ ygeqs7r : my: Α ovimy. 2. ep:
oM : Qc : ogéAn] A om. — ib. on:ag*s] T incip. — 3. wr] Ὁ om. ib. post ἡ
"rl Α add. i£. — ib. 430] O om. — ib. aX : ARP AAA αν ἈΠ κα ΠΟΥ 75] O ox
dh il 3 Δ. ARV: 180 : 86779; LÀ. om. ἢ. — ib. S90] T n sic. — ib. post ente
"T add. "rrz7. — ^. r8] P 3-00; O, Tr: LA rA sic. — ib. Wr] P.0, A, T om.
— ib. πω O, T not. — /b. oryA] P, Ὁ aviamov: A aiv: T oram. — 5.
g717T] P, Α veis. — ib. mov] P, Ὁ. A, T avmy. — /b. ihm] Ὁ om. — ib. ajr-tay»]
T o A?. — ib. enc] O om. — 6. ognas] A om. — ib. Δ» : AX] T Ah i AR sic.
ib. 1o] .A na. — ib. nS71*] Α om. — ib. en] .A om. — ib. ante ar P add. n.
6-7. og] Α ogn. — 7. 4v] Α en surcharge: A om. ib. NhA4F] O »^«: T ΝᾺ
A4. — 7-8. five" av-] P -fmov- : zgn]s7p ; O emis : mov: LÀ Veris s oos si
T vg714"r : Ana, — 8. 73"*»] P 7J"*».; Ὁ cry»; V T7"X*X& sc. — 8-0. hf o: ἈΚ ΧΝ
συ. Qo» : £/FhurE : HE τ ἡ ΟἿ : (AREU] ΡΟ ΗΠ τ ΠΤ : (WR O XAy"XkWe9. s γον ὦ
ΒΡ Ἐν ACE τ ΗΠ τ 39S CT : 0890; Α nov :CERPTER τ ACE: ΗΠ ν ΛΟ 0 SE.
ib. ρει T eu"; hic defic. (variantes tirées des quinze premieres lignes, nonendom
magées par le feu, du fol. 110 r^ a. — 9. enon] P, Ὁ. A onnv. ib. CN i Wr eov-] P,
O0, Α Chao : Mi hov*,
Jésus dit : Si ' vous avez la foi gros comme un qgrain de. séneve et si vous
dites à. cette montagne : « Transporte-tot et tombe dans la mer », elle se transp
lera'. » Lorsque le roi eut entendu ceci, il envoya des messajrers et. fit veni
le patriarche Abba Abraham. Il lui dit : « Que dis-tu au sujet de cette parole
qui est dans l'Évangile et qui dit : δὲ vous avez la fot gros comn
sénevé οἱ si vous diles à cette montagne : « Transporte-tot », elle se tra
Le patriarche lui dit : « Oui, véritablement, ainsi dil l'Évanzile saint. » Le roi
lui dit : « Voiei que vous étes des milliers et des myriades dans votre foi
Je veux que tu m'aménes lun d'entre vous, alin. que « miracle soit
manifesté par son intermédiaire. En outre, tu es le chef de tout le peuple
des chrétiens. Il convient que ce miracle sollt manifestó par ton interm
1. Matth., xvii, 19. — 2. 7bid.
* AS
91 r2*b;
NA
91 15 Ὁ.
020 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [78]
αι AnOh : feo» : ΤΏ» : T : ΤΆΦΟΥ : flA& n : ont: 9*5 : A:
AA^b : rb: 716: £110 : 0£CU : 4€4.£. : 0€(bh» : ATTEZP Hb0005 :
Fo : (a : €n-7n : (neo : ἼΏ, ::
19. — aemóh τ Ad : ἀλη : Aggro : y RAP τ ORDT2( Ao :À
hd: PAM: Δ 941 : Aon : AA : 4T: TOU τ: OM : 00-
δ : (sb : ncirg7 : mao Mach : PET : €737lÀ : 0199? : (07AA 9 :
J"hC : ἔσο δ} τ ΘΟ : APA? : ATI : £20-av- : DEZ.AX : 0er üb-9- : "1
fl : A7 δ Πα :: OÓMPE: m: VE : IARE : X "n: AERE SA
ΣΤ ΠΑΡ : ATI WAT? : EDT: €7À : "C99? : 04S T- : ἈΦ ΔΉ : mz :
fU : 4h : OT(bà» : AA : AX : 9571: τ nz : 0g(bA : ^A
"WAT? : AUTE : DATO : o HÜüREÉ4L :: ΟἿ,» : ASDTTYZU : Anew?9 : A4:
1. 47rnwE : ΜῈ τ ΤΩ] Εν Α λα ACE i mp :CpERPPCT; 0 ePi: AST :CERPPCT :
avidA. — ib. nen].A dittologie de ennv- : traen. — 2. a : AAYE] LA. om. — 3. vr
77] 0, .A om. à. — ^. &oaT] P ^im : £owr; O goat; A. £avsAT. — ib. oen] À om.;
P, O oen. — ib. en"rn] P, O om. n; A ner sic. — ib. 0r] A "rtaz. — 4-5. Ag" eav —
AA: £AVER] A om. — ib. oir fov] O 010v. — 5-6. ante am : $24 P, Ὁ
add. δ : AAÀWE. — ib. ΔΆΝ τ $A4T] A MAD: 4$A4T; à est en surcharge.
— ib. aNnUSF : onav7parF] P oaavznwyE s: oam T. — ὖ. πυ À ^9"zU. — ἰδ. axi]
P, Ὁ, A om. n. — 6. fr : wchtet : m um] P, Ὁ n: nchteg τ ΔΉ ΔΤ)
AA fW WRCEgU : NWAUDTWATE — 00-7. ("TAA — 04S τ Ἀ9251λῺ] «ΑΔ om. — ib. f"TA
A»] P noA»; O fe*A;. — 8. MAT : Δα : Xam] P. ΕΠ : x00; Ὁ ἼΔΩ : δια,
T: fixüch. — ib. £€4.e] P, O om. — 9. nx] O nx sic. — 10. «v : oq] P c:
eques; Ὁ «uh τ arfizU; Α vh : aries. — ib. ANA P : A84] P and : AAaaT sic. —
ib. post g""rr P, 0, .A add. ".. — ib. nüxam] P, 0, .A nns : ^on. — ib. agt4 —
ἨΠΆ. 4] Ὁ om. — ib. ἈΚ ΡΟ : ATrFE : 08292] À WAT? τ δί0 ἈΎΤ GTP: sic; Pon
TEo:ckh"G τ Sic ἈΠ ΜΡ Α 0m. . — 10.nfüxAz]P we: nüs :^0Mn;.AÀ We: nfiz-
eh : ^0. — ἰδ. "^nav] O 0m. — ib. ante &5 P add. 4v; post »* .A add. «v.
diaire. » Lorsque le patriarche eut entendu cette parole, il fut. épouvanté
et craignit extrémement. Il dit au roi : « Sois patient envers moi pendant
trois jours. » Le roi lui dit : « Qu'il te soit fait comme tu dis. »
13. — Le patriarche sortit de devant le roi. ll réunit les évéques, les
prétres et les moines qui étaient prés de lui. 115 demeurérent dans l'église
de Notre-Dame la Sainte Vierge Marie de Maá'elqà du Caire (Mesr),
pendant trois jours et trois nuits, en jeünant, en priant et en suppliant
le Seigneur. Lorsque la troisiéme nuit fut passée, de trés grand ἡ matin
Notre-Dame la Sainte Vierge Marie, génératrice de Dieu, apparut au patriarche
avec un visage lumineux et joyeux et lui dit : « Qu'est-ce qui t'est arrivé? »
11 lui dit : « O ma Dame, toi-méme sais ce qui m'est arrivé. » Elle
c
10
[79] LE 6 TAIHSCHASCH. 621
Toh4Wn : A'O7h : m7o-h : axe : Qs : nctgae O£AlLZ : T3
Ph: OC: UM : oC" : 8227 τ ngon : "^0: g^" cd : arren :
λή, : A7: &AO-C : ü- : 019, : 50 : oo Je Ὦη1:1:0- : d: τ Adel: 9, e,
7 : ἈΠΉ : 1,gU- : Ano : ara]: £h^" : An: wt : ΤΆΦΟ : (a. :
Ano: : (AR, : 099271 : HlEOÉG : AUT : Ἀδισο : med: τ ood: o £5 : ΠᾺ
"rl. : ΤΆΗΝ : ΘΑ ΕΚ : «4C: A 20h : nc f -:
14. — dWd-'7"h : A4 : ART mug: Sun: Zh : Ao : ὯΝ
fi, : 07M : ba : a»g(zav- : Ada : nchd;gs s oc : meo : An
TCACT. : ΔΡΈ τ ATIWACISS : ERE : P727IA τ 099? : aime» : Tas : 03
TEAU- 1: O(YIF. : ΔΡῈ τ eb τ HA, τ 08h" : DLP τ Δι τ AA : ADoo :
1. T0141] .À rn4. — ἰδ. post Ton«n- P, Ὁ add. ww. — ib. Wrü*n] A »rüon.
— ib. post m*a-n Α add. gav. — ib. t.t s nce ve] O, P om. e, — 1-2. 407] Ὁ 47
ἢν. — 2. o ^c] P, 0, Α oa«c. — ib. “121 P, 0, A att. — ib. ngang] A ogong. -
ib. ἢ 1 7977239] P axi : 777"7eavr ; O, Α act :2777 go. — ib. post γορηδῷ O add. ant
(dittologie); de petits traits placés au-dessus et au-dessous de ce mot indiquent qu'il
doit étre considéré comme biffé. — 3. »'ym : exa-c] P, O0, A uegaac, — ib. ova]
Α cvJ-VWfU. — ^. 5:511] LÀ hzsip.. — ib. mgv] Α om. — 4-5. Nav : vk : £n — nga
& 1! À"I^y] P om. — 5. enz"r] 0, Α enr. — ib. am] A om. — ib. rr iN CF] A ἡ
To: 7 0. — 5-06. ena. : ΛΩΙ ΜΈ : f .] LÀ. nov : ao. — ἰὁ. ngae] Α ogniy. —
ib. ^hav] O om. — ib. avA,h] ΧΑ avAde-. — ib. nor] Α We. — 6. xen] Α om. — 7. e
enn] Α om. o. — 8. ann] .A nz. — ib. σου σν. Α avait, — 8-0. NVFCANCF : 6] P,
0, .A AMrCAE£. — 9. 7.15] LÀ. ente. — 10. 0018] A on15.. ib. ek » at i4]
A om.
lui dit : « Ne crains pas, car moi-méme j'ai agréé les larmes que tu as
versées dans mon église. Maintenant léve-toi et va vers la place de
Fer, dans la direction de l'orient. Τὰ trouveras un homme en train. de por-
ter une cruche d'eau sur ses épaules. Il n'a qu'un cil. Prends-le, car lui-
méme manifestera pour toi ce miracle. Le nom de cet homme est Simon
(Sem'on), le cordonnier. En elTet, lui-méme a arraché son coil à cause du
commandement ' de mon Fils bien-aimé Jésus-Christ. »
l4. — Le patriarche se leva, alla en hàte trouver cet homme, le prit
et lui dit : « Aie pitié du peuple des chrétiens. » Ill lui exposa comment
Notre-Dame la Sainte Vierge Marie lui était apparue et comment elle lui avait
parlé à son sujet. Cet homme se prosterna devant lui et. lui dit : « Par-
donne-moi, Ó mon Pere, car je suls un pécheur οἱ un coupable. Je ne puis
1. Matih,, v, 29.
91 v* a.
ΘΠ νος
622 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [80]
hà: TA: 0AD00, : 0A,6DAÀ : AI: TGAZ : AA : CUP. : ATL ATdSC : ἃ
&n-7 : fl3AT : A7 WAT? : 71099" : 020r : "FCEAoo- : Amm : nca
ἸΘῪ S AA τ ADAM : ἀλη c "noo : A Chur : "HOCC : Aovt-, : AD
a» : AUve : Δ : ho» : ΔΩ : T : TA?" : AA : HAGA : TIC : AA:
^W): mA: ΒΩ o: HEg(bADn : TBAU : O29Dhh : hus; : omn :
09"nhivnov-*, : ay ta T : oon T : 07750177 27T: : 060y1 : 00975 :: 0&4
95 : Ὑ7.ΔΡ s: AZ: : Οὐ ἣ" τ: dre : 05277«* : AT : oom : nah : ἢ
bAUIS : AT : AdTar-9? : €6hn : ()7ADÀ : dE : 05, 9500427 : avi, τ ὦ
Alvt-b-0- : ἢ : ATL AT dC: ORXCZ- : fl : n.C?A&Am : na-zek : 7.1
1. hp: o: o0n00,] P, O A7 : fd : “ΤᾺ: 000; Α A7 : “ΤᾺ - VA, : 0h00, — 25.
n faz] P wrnaz; O nenmaz; A wi-taz. — ib. ante 4.» Α add. fi. — 2. fane τ 7
^y] A eaWT: AUMWETLO nA o: AUDMWET; A fA o: WAUDWATY. — $0. AUDTWIAY : o7]
ceg»] P n7 mwr : b eyvr : 71cge27; O 5" Woiwr? :beWE: 77A :71cg77; Α iaTTWIET : be
Vr: eUTUIA τ "Cg?" : OS. APUAY τ 7X. — i5. AMUED : CpCEBRe-] Ὁ ofa :CpLe
ov.; Α om. — ib. Anf] .A om. à. — 3. nav] .A ^nav. — ib. s grnurr τ ἍΠΕΡ : A074] A
h.FFnsxÜBG: δ "BC? : Whose, τ sic; P, O WCpnUUE τ 297106? : aav; LÀ. AUEREÁUE : HC? :
Aav34. — 4. qua] P om.; Ὁ. A nA. — ib. 42€] P, O, A a.c. — ib. Ata] Α immynna
sic. — ib. "nc — negmran] Ὁ om. — ib. ante 35 P add. n"rrà; .A add. 8^ : nra. — 5. 7r
Δ] Α om. — ib. eg"nvn] P, O, A »»na. — ib. omnrnmn] P, A. omarümnz; Ὁ omrfiz. —
6. eg"namnav-y, : rLAT. : aod. : omne τ 00m", : 08770] P. ?^nwn : aps : o7
qAT Os Θσυῇ 4» 11" : oc]0m7rd-F : Οὐ 1; Ὁ "nn : ΟἽ. : avida. : 07]0m727- : o7]0
2 ἢ: sic; Α 99h : ΡΝ τ 99h" : OUCLAT : OGof4AT τ στ 7 : 00g? ἦς. — 2. 0
az4 E] Α owzq4£. — ib. ammi] P, 0, Α amar. — ib. 141 Α “1 est en surcharge.
— 7. rr τ 0f τ VAT : Π2 2. 74:1] ΑΔ 0m. — 8. ἈΦ 9.95] A na-7». — ib. e26n] 0 om. —
ib. mh, ghave7] A les lettres e4 sont en surcharge; .A oz. ἃ. — 8-9. onit-f47-0] P. onn
T0; Ὁ on-4-0; AÀ oett : i00 sic. — 9. 1n] A en surcharge. — ib. oxc^r : oni]
P onm : ozca:; Ὁ oft : oA2Ccd-; Δ oACT- 5: ogf.. — ib. ante n.ceagir P, O add. wt
Wo: Gef. — ὁ. ncgagi] Ρ nzagiv; Α nzgagi. — ib. nao] À Mot.
pas accomplir ce que tu m'as dit, mais que la volonté du Seigneur soit
faite par la priére de Notre-Dame Marie et que ta priére aide le peuple des
chrétiens. Je te demande, ὁ mon Pére, * que mon couvre ne soit mani-
festée à personne, car je n'ai pas le pouvoir de porter la gloire du monde.
Mais fais ce que je te dirai. Pars à la montagne que t'a indiquée le roi.
Que se trouvent avec toi tes. prétres et ton peuple. Que soient avec vous
aussi les évangiles, les croix, les encensoirs, l'encens et les cierges. Que se
tiennent debout le roi, ses troupes et tout son peuple d'un cóté, toi-méme
et ton propre peuple d'un autre cóté. Moi-méme, je me tiendrai debout
derrióre tol, au milieu du peuple, et personne ne me reconnaítra. Suppliez le
[81] LE 6 TAHSCHASCH. 623
W.A : evdhét : vIORBTIL :: 047? : ἈΉΠσυ- : Aja : 9Cgoao- : on?l£: : o
£714. : OATL : A7I£: : 2 δι σο. τς "IC : Dev : LI, : ἈΉΝ : {97
Ὦ : (FA? CIT : nA : THheQT : AT7TA£ : AI : £C ::
15. — eM : 49"9 : A : AA τ aep: m hov- : ARA : RAT :
oAhUS- : λον πὴ} : DAOUOEO : OAev789"57 : OX. : C$: Tr
Δ": 0004 : "EIP : ove : zT : 9?nlU- : Dihvov- : (HA : 9?hC :
02 yZ- : OZ : “ἢ : Ol: : £C : doo : A: Ad: AAWE SAO $2
C79" : Dav £43?47, : 9"DteU- : 152724: 5 mo : 0-2" : Οὐ 2. ΦῚ : aia
συ. : (efl : OH : BAR : 2725: : 04971 : 2€ : Ad : 4&T : σού ρος
7: "009"P : 9"hV'av- : OAC^F- : ATH τ: CA : Dn.C£^£g7 :19v:5 : 2,1 :
1. post ehe; P, Ὁ add. wca£n. — ib. ἡ ΘῈ} A om. m. ib. ay" s: nn
συ. — "le : 7"hAWov-] P o2" : AlWee- : gCyg"oo- : QM: 0£h75. : 7*hAM : 02
᾿ς in à: ORTU : ^ü71e: : 77h ; Ὁ a7 : ἈΜΗ συν ρα) συν : Ἀγ Π zo 07701 : 0718 i Ty s oh
714. 1 “ΠΛ; Α 07,5, : 15. : Tr: : £715. 1 7? DAT κυ ΠῚ : ORTU : A071: : 99 DAU. — 2. foo
11] A. 7»h&v. — ib. ΠΗ] .A om. — 2-3. 1.1] O 5370; Α κα ἢ, — 3. ante mx ct
A add. ἩσνΉ. — ib. "7mev] O A4? s/c. — ib. w224] P nx24; Α oxyAG, — ib. a
] 0 axi. — ^. post m"rr P add. ve. — ib. NA : 42] Α A τ ARA: Aie s δίο ἃ
AWO: sic. — 5. ΦΛηυ 1] ΔΑ oanvr sic. — ib. atavyTwr] LA 0m. ἢ. — ib. ean] A
om. ὦ. — ib. φλαυὴ ρ,25 1 A om. on; T oniteg797, sic. — ib. onxae-] P, A onxh.
5-6. 7r] .A om. — 6. avt : àz-47r] P, O, A mz. pk; T wzqH. — ib. ante 7"hAv Α
add. e, — ib. a*tav-] T aw. — 7. 0292] T om. — ib. maze] A om. ib. m-Xt] A
om. — ib. ante A4 1 A&wE A, T om. fl. — ib. 0] T 50 sic. — ib. aavqe gos" » y"hhi-]
P, A og"nAv- : avyg3*3975; Ὁ 0g"hn : avyg3"q97,; T opp ego qi i sic 9^, — ib. 97h.
v] T om. — ib. aav : "r^ — nA : *7«] Α om. — 8. r7] A om. — 8. anttveev-]
P, O at. — 9. at : nA] P, Ὁ nna». — ib. t : AX] P A97 : AXE: LA SUD i AY
— ib. maw4g,3"4"] A | om. o; T o«q14eg374"7, sic. — 10. post ong"* P, Ὁ add, x, —
ib. v.c ghgo i705 i1] P 7A : ovih2 : Wc : ex; Ὁ STIL * ovihzy » XxLILS UA
"l^ : vehe? : 503; T ἈΝ : συ δ : 7 : Fi 5e; hie defic. variantes tirées des quinze
premieres lignes, non endommagées par le feu, du fol. 110 v* b).
Seigneur, criez et dites : Kyrie eleison, c'est-à-dire : O Seigneur, aie pitie. di
nous, quarante et une fois. Puis ordonne au peuple de se taire. Prosterne
toi et qu ils se prosternent. Moi aussi, je me prosternerai avec vous. Fais ainsi
irols fois, en faisant le signe de la croix vivificatrice en face de la montagne:
15. — Lorsque le patriarche eut entendu ceci, il prit les évéques, les
prétres, les moines, le peuple et les fidéles. Ils parvinrent vers le roi. Le roi
partit. Toutes ses troupes se trouvaient avec lui, ainsi que tous les gens
du Vieux-Caire (Mesr) et du Caire (Qàhrà). Ill gravit le bas de la mon-
tagne. Le Pére patriarche Abba Abraham et les fidéles se tinrent
debout avec lui d'un cóté. Le rol, ses troupes et tous les gens se tinrent
debout de l'autre cóté. Puis ]le patriarche. οἱ les fideles priérent
* Simon était avec eux. Ils criérent, en. disant : Kyrie. eleison, pendant
PATR. OR. — T. XV. — Ε΄ b,
62A LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [82]
0015. : ΓΊ(Ι. :: δὰ : LIL : ΔΒ : βιἤσ5. : 997" : ἈΏ : A : ἀλη : δὁ
grkU- τῇ : ἤσηρ, : o 7-0 : ΠΩ 2.971 : e»ndÀ : AÓA : £C : 0£&4.A
nh: £AC : DeC?) : "^il : ACC : (dbpEoo : πῆραν. : (rA : onn : gne
£g : A, d : AXI : 0078,9?47) : &OCE: τ AE: Fc : nM : ooty : onn
4 : fav : PI :: O00 : CA€ : TZ" : ameaeav- : d20NT. : WT: 1 :
Ag"Z-l : A714 : ἀ,6: 4.6. : ΟΠ" : Ib : ecu : 0 Ὁ : «cv T :::
16. — ahAfZ : TYrFZAZP: AN: AA: AO - A179» : oAnnc : é.
£:4-F. : OAM : ho» : £T 07€. : A9"ZU- : HE. E : DAZ DE : 657777 τ ἢ
9"ZU- : 05,9" Tz :: 00 : ATC : YTTFZP : ANP : AXI : EAT : AU
1. o7] P, O oon: mis.; A env : a8. — ib. oA : "LI. : hf : eas. τ ey
PA] P oeaawue : Lo: (72; O oaaWue : py/URA; LÀ OAM :cCLED : ey. — 41-2. ἃ
Ὧν Δ: ÀAAYEF : AOE7rEU] P nog7rku- : A : Ἀλλ; O hog" : sic ἃν AÀAWE; Α ἃ,» τ λ
AW: nhóg"rku.. — 2. ^0] P, O ait. — ib. ^oà τ etc] P, O om. — ib. egaan : eic]
P ogZAn : ^óà : ak : efc; Α om. efic. — 3. oe0c72] P om. o. — ib. Whvov-] P,
O mv; A om. — 3-^. ef : e£a)e : ἃ : AA] Α 0m. — ^. Φαουὴ 6,25 11] P. oi : ml
fl : συγ eg9q7y; O ani : hifi : 0ov7e3?975; A om. o. — ib. gaceg: : at] Α ogoce::
o. — ib. “ἢ τ συ}. P oc o: aw o: ew. — 4-5. avrü4. : movi] P, 0 ort : συ"; A
ona», — 5. £111] P, O, Α τη.ρΊ1΄. — ib. ce] O che. — ib. antnsov-] P ow. — i. 41
nr] A om. — 5-6. T?"z-T] P, Ὁ, A 5272 : oav"rggz. — 6. &e4.e] Α om. — ib. oc
U. : "fl? : &cvT] Ὁ ΦΑΓῚ : «cT : 59; Α ego : «cT : me. — 7. aso : 71727] 0
OW Zh : URP ;UÀ OX: τ UDRASO— ib. AN : AAaT] T incip. (Avr sic). — ib. 30]
O om.; T ἈΠ sic. — 8. grTavzg] O &Aavyg sic. — ib. A9"Xv τ neat e] P wn : ngdg :
"^9" λυ; Ὁ "AS?ZU- : Who : Ede; Α We τη ρα οι; T Ἀσῆχυν : Wie τ WgaTe. — ib. on. 40e]
T κά,» sic. — 8-0. an A) g, : 67777. Ἤϑοκυ. : 05,2?770:2] P. 00,9?7rb5 : €7777; Ὁ on,
ἀφο. AY'LU. τ OAJUUDRY : £777 ; LÀ. 09:54? 7 0. τ 0,997712. — 9. oon : WI —
Oef.hs : AP : AXaT] P oo : 2700 : "777 : ARP : AAT : eoo τ AP: AA; ÓO onn : sc :
"DRAÁPS : AN : AAYMF; Α oo : hnc : AP: ΔΆ — ὁ. 0gfbl : AP : AAYT] T eins : A^
ἀρ: τ AA : AYeflA.
un long temps. Ils se prosternérent trois fois. Chaque fois qu'ils se proster-
naient, le Pére patriarche levait ses yeux vers le ciel et faisait le signe de la
croix sur la montagne. La montagne se transportait et montait en l'air
devant tous les gens. Lorsque le patriarche se prosternait ainsi que les fideles,
la montague descendait à sa place. Ils firent ainsi trois fois. Lorsque le roi
et tous les Musulmans virent ce miracle, ils furent extrémement étonnés.
Ils criérent beaucoup et furent saisis d'une grande peur.
16. — Le roi fit venir le patriarche Abba Abraham. 1] l'honora extréme-
ment et lui demanda de lui manifester le désir de ce qu'il voudrait obtenir.
Mais il ne voulut rien lui demander. Lorsque le roi eut forcé le patriarche, le
10
[83] LE 6 TAHSCHASCH. 625
AME : héPES : Dao : ROCHE : Beg τ mc-:gsd : ὦ 4.6: 4.5. ἢ τ ἢ, : ncn:
94 : MP : CCP. : gc c OAM : An: ho» : EYE : hg
T : BnCidga-t τ ndt E τ 49:4. £. : UO : 19 : Ag"(sT- : o37])"7- :: 1
9€ : ΛΈ : AP 2 ARTE: EAT : σοφόδ ἢ : P: ATL deC : DORTÓ :
“π΄ 75] Th : A70 : Ἀβιά ΡΟ : 79? :: δῇ : £.(bh» : rl: ἈΦ ΦΙΣ : EX
F. : ATE : HCAE : A9?ZU- : A9" FR Ed : mavis: : A939 : Wb : 5499 x
09771 : ΤΆΓΟΥ : 4." Ce : 95 : ἦι ΦΈ : moo : 9?hU- : RC : ἢ.
DCirl7 : πη ἢ : σοι αὶ τ M0 : AA : (FA : ἈΠιΡΎ : ho» : A EGSTA :
(aoo : 9"hU- : Anh : d72 : Oi : WE : Ad: het : ncodte« :
ized i ue cds: TA. :::
1. nov] P, 0, A, T om. — ib. Nx] A Ἀλι τὸ. — ib. Wwügt inches] T tet: nca
Xe. — jb. o£ ed. ph κ 0.1 τ chez] A ogeqeh τ nr : mckee sic; Ὁ om.; A eed.
gà: (LT : Wchkevoo:; T oed. gü : T : nchter. — 2. ev(4C*h] Α συσφαξὴ sic; O o
C469 síc; T *1c4én. — ib. ng»nc] P,.A, T ng»nc. — 2-3. wfgtr: wchtest] Α ner s
sic WC kgs; O, A, T »neT : ncntec. — 3. nte] A, T 0m. — ib. aeg : oon]
A, Α oovun; T oo. — ib. av"j7)7] T defic. (variantes tirées des quatorze premieres
lignes, non endommagées par le feu, du fol. 111 τ΄ a)J. — 3-4. erre : het » A : A3 inge
f(Là*] P a5? : het : ὦ gno : Ap : AT ;O ΘΊ,Ρ : ΔΡῈ x ment : Ad ἈΛΛ: ΑΑ odyg i ng s
O bh" : Ad : ARM. — ^. συφύδι : fr^: mf c] P. O sm à e o ommo:
fi& : 90; Α S" WÜdSC : Pr: συφύδ ἢ. — ^-5. ΦΡΆ τὸ — NERCT E ὙΦΥ] Α om. --
D. amv77)774 0] À om. n; Ὁ av77]jn. — ib. "»e] P om. — ib. wr] A om. — 5. nce:
^A7'LUS 1 AJUXEd] Α HCAR : 99g£4b4. — ἰδ. συ s N90] P movtsngp s prO mos
qi "yt; Α συγ] v "yog. — ib. post sag» P add. z5^&. — 7. ne] Ὁ om. n. — 7-8. α,
T: Ychtgvy] P Qd : nchtev. — ὃ. ovc4écen] P, Ὁ ovcgéc pn; A ov»cren. — i5. n
ἨΔᾺΡ] O on : nA» síc; Α δῇ : nA. — ib. nov : £x] A om. — ib. Wetyx] Ὁ
Om. A. — ib. post nga yx P, Α add. ft : wchtez; Ὁ add. tt » δ Ύ. — 9. o
συ] P, Ὁ, A o7n4. — ib. 7^h&v] Α n est en surcharge; Α add. nv (ante. 9"nAwv-).
— ib. Ahn 1: A72] Ὁ *nov : h50; Α om. — 9-10. ah7* : "Wr: : fl fhZ : "rx] P
($4Ad» ài (T : Wchdeyz τ ΟΠ . συ φῶ » ΘΗ ΔᾺ,7 : Nfl em wcdtes t s dos s ΡΠ να
patriarche lui dit : « Je veux reconstruire les églises et surtout. | église de
saint Mercurius (Marqoryos) au Vieux-Caire. » Il lui ordonna de recons-
iruire les églises qu'il voulait et. il lui donna, en abondance, de l'argent du
palais royal. Le patriarche s'inclina devant lui et lui dit : « Que le Seigneur
prolonge les jours et alTermisse ta royauté. Pour mol, je ne veux pas
d'argent. » Lorsqu'il lui eut dit ceci, il l'aima extrémement, parce «qu 1
avait vu sa sainteté et son mépris des biens de ce monde. Puis il monta
sur son * cheval, avec ses troupes. ll se tint avec lui pendant la recons-
truetion de l'église de saint Mereurius. Lorsque des gens méchants ten-
térent de l'empécher de la reconstruire, il se tint avec lui, jusqu'à ee qu il
leüt reconstruite. Ce Pére reconstruisit beaucoup d'églises dans tout
le pays d'Egypte.
626 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [8^]
17. — en : &Aeo : T2 τ qe: ΘῊΡ σοί τ ΔΆ A dSC :
04. : l9" : A99 6:42 : "HO : 4 : ae : "CARO : OYLAP : (tap
T: OZAO0-2:5 x Ob: Π1 "Δ : ATE : Ad : hoa» : Od : 2464 : lA
0-1 : A7 : Odi : 004 : An : Δι ἢ : ΟΦ] ἢ :: 05g: mb: 5.
à: ἢ : ATILIUS C τ OteAnon- : IE : Ad. : ADAU: S
— Abk : eflct : ΔΉΥΕ : Af: Ab: ἀλλ: AD : ἘΠΕ. €UM : 95
hM: A727 :::
ond: : óNT : hófl : alhe : 9549 : MT : hCirgs : Ate: e?
"Mia; Ὁ Av : f : ὨΠΠΈΡΎ : PA : νη s ΘῊ ΔῊ : WüeT : ncnesgt τ oti :
ΗΠ : "F2; A 04723 : άλλου : (oT : Qicndze : Wb : ov ΡΟΝ : 0nA7 : fige : wcote
qT s: fiz5: fideé : "rz.
1. T2en-£] P, 0, Aen. — ib. axravc] Ὁ on7"c. — 2. ante 47^&4c P, 0, A add.
o. — ib. £] A est en surcharge. — 3. oz] Α om. o; 3 est en surcharge; Α φῇ. —
ib. &a-25] A nec. — ib. oen] Ὁ ognuna, — 3-5. no] P mon. — ^. ante 7fZ
0. .A add. n. — ib. mx] O om. — ib. sn] Ὁ ^g»n. — ib. post o4rà P,.A add. aq»
4. — δ. post A7nlifasc P, 0, A add. mec. — ib. airov] A. antinsav-, — ib. ^ma.]
Α ^ma- sic; P, Α Mha- sic; Ὁ aar? sic. — 6-1. &v: — 5717] P nent : P evr: TUN:
9" : "APT inse: 09? : 44. : Wov";G ἢ : 5 : A*Aov : A7"; Ο 4 : ter : n7:
3"hAÀ : «d4. : TOAgE. : avg : Aha : 50879 1 A"7T"r; ΑΑ fcn :beVE CERO: : 79BA : 4:4:
4o: YA 2 ἈΦ τ A*A0» : 5077; le nom propre (Aa : &*-y est en surcharge; un second
nom propre πὰ : Afi*à se trouve sur un grattage.
17. — Lorsqu'il eut achevé son bon combat et eut plu au Seigneur, il
mourut en paix, aprés avoir siégé surle siége de Mare (Màrqos), l'évangéliste,
irois ans et six mois. On dit, dans la vie de ce Pére, que le secrétaire
qu'il avait excommunié à cause des concubines lui fit un poison et le tua.
Ce saint s'en alla vers le Seigneur. Tout le peuple se lamenta sur lui.
Que la priére et la bénédiction de ce Pére, le patriarche Abba Abraham,
solent avec nous. Ámen.
3. D£ÉDICACE DE L'ÉGLISE DE SAINTE luPsIME ET TRANSLATION DE SON CORPS
ET DES CORPS DE SES COMPAGNES MARTYRES.
En ce jour aussi est la mémoire de la Dédicace de l'église de la sainte
E [85] LE 6 TAHSCHASCH. 627
0 "I : ACATI : OA τ 727 : 72V τ MPRAT : £.491A. τ AA : 77D
t f :::
Anh ΤΊ : o(chf7 : €Ut : 9n : ATH) i
ἢ II. — Revision ou Vulgate.
! ^7" : Ah : &'HnAE D : Φή ἢ s
δ᾽ dmt : aYYLA τ s s
: AA. : Δι : Md: A 0ÓHn : mca fn s
gaXah : fl earre : 084 2:02 τ A??CT-D -
: heo» : ἃ, ἽΝ : Ἀ7ἢ : HOÓA : σου ἢ :::
^
: (^7? : Ah : A^1C79? : 224, :
δ 10 ON : AY: 25, -
-— . eff: 400 : t£:77h : Π5]114.1 : Aft : A5, -
^. h"rmAe n] Ὁ &7rmAen; A Ἀπ σιβοῆ. — 6. A] Α om. — ib. ante wet Α add. wn.
^f. — 7. fh g&avre] O om. n. — ib. Ay"cna] O, A. Az»citn. — 8. 8 e05] O »e705.
ib. &"rm] A om. — 9. a^g7] .A a^ sic. — 10. on] A om. αν. — 11. oon] Ὁ om. e; A om.
— ib. An] .A ^tt.
vierge Ripsime ('Arsimáà) et la translation de son corps et des corps des saintes
vierges qui ont été martyres avec elle.
Que leur priére et leur bénédiction soient avec nous. Amen.
II. — Revision ou Vulgate.
4. SALAM A ANATOLE, PRÉTRE.
Salut à toi, Anatole ('Antolyos), prétre,
Martyr de l'Évangile nouveau.
Prie pour moi Jésus-Christ,
Afin qu'il me purifie dans ma vie et me sanetifie de l'impur,
Car l'esprit qui est parti du corps n'y revient plus.
5. SALAM A AnBA ÁAbBRAHAM, LE SYRIEN,
Salut à toi Abraham, négociant
Et patriarche aussi.
Lorsque l'insensé eut fermé sa porte devant toi par la dureté de son eaur
628 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [80]
"LP : 2f : "lil : 2.9" ΔΙΑγὮ : γ5.5, ::
a θυ ζὮ : ΔΈ: ue T4 : MAR, : n5, -
(149? : A9"? : flAd. : "1C 99" : ΠΤ A9". -
A7/185 : "AUF : ADAA : ho» : 78643 : APC x
h. &f10-9 : YT: : 0^,€2,71m-2? : Tic. -
nfl : AA€ : 94? : A9"A.4 : 3A : Ee ::
TThÀ : £4 : Οὐφὰ : £402 ::
]. — efi : ὁΔΊ : Ὠῤῇ : Tae : $5487 : AOT : hCir:gs : AEn
1. *r] .A "nmT. — 2. Α add. commémoration de saint Simon, martyr : ofmt : oir :
"Ófi : 17 : n4. : An9?"97; : AIF :: ἈΠ ἈΠ τ €37 hc τ fl : amd [ 4. :] à : E77 :
à"jàav : 447^; le nom propre iaa : ἈΦ. est en surcharge; un second nom propre fient :
^.eiKh se trouve sur un grattage; le n final de x,ei-n est en surcharge. — 4. *2Wmr].A
TA4W. — ib. aoAs] ΑΔ aoAgn. — ib. nov] P Acng. — ib. ἀρ. O "gr. — b. iv
T] Α om. — ib. ewgax7a9] O onga9?: Α onam. — 6. ante ῥῇ Α add.
o. — ib. AA?].A om. — ib. 47"A.] O, Α nan. — 7. TRA : eia : o7tàh : £2] O, Α
7b : ΡΖ : anA : gfig. — 8. of : oM : nof] O onoft : nnt. — ib. ante ΤΉ "ὦ
A add. wy. — ib. 58 : MF] P, O, Α s. : ti. — 16. ἨΠΠΊ: 41 P. ncoze.
En entendant la parole d'excommunication de ta langue ardente,
Le seuil de la porte de la maison de l'homme impie se fendit.
6. SarÁM A SIMON, LE CORDONNIER.
Salut à Simon, qui fut connu par la bouche de Marie.
C'est à cause du commandement du Fils de Marie qu'il rendit aveugle
son ceil. ;
On ne le connut pas ; on ne lui accorda pas d'honneurs.
Lorsqu'il priait, en se tenant debout derriere le patriarche,
Il abaissait la montagne et 1l soulevait la montagne.
7. (Cf. 3) DénicACE DE L'ÉGLISE ΡῈ SAINTE lüPsSIME ET TRANSLATION DE SON
CORPS ET DES CORPS DE SES COMPAGNONS MARTYRS.
i, Dédicace et translation. — 2. Réponse de sainte Ripsime au roi Dertàdés; son
martyre.
Il. — En ce jour aussi est la mémoire de la Dédicace de l'église de la
1. Matth., v, 29.
[87] LE 6 TAIISCHASCH. 629
CT: E£YIA : ACÓTI : mr : «AU : 7729] : ἀΦη τη : £S9A : αν
δι] : 7727 : AA : ΖΔ : zai. 5 : ἠση 7: τ:
2. — ONE : ACTI τ £ABA : RIP τ Eme τ hens s Ad. ΣῈ
avari : heoaT : fh. : 9n s: at(bas : noie. τ eot, : mg en : o
ll : ha» : ££ : ^ : 7020 : 0g6CP9? : QU : o£JvTCP ; màs : mot
9$ : nà5 : O07" he : AMAA : 02?60 : o0 : 37] 24 : nope :::
A0*2* : Oflchz" : Οὐδ᾽ : ?"hÀ : 44. : o4, : 4D : ASA : 589? Ὁ
(47" : ACA (T : 7720, : Dorüdel : frd: 0A s
^l : "Fünf, : ACA.) : Anh : £hno-7 : ὙΠ ἽΝ, Φ
(0DAn2?^ : hófl : (1PÀ : Drüdvr : 00-925, :
1. a710/t] P om. — ib. j"2vy] O 772waov-; A n2wav-, — ib. NP] Α NAA
2. 7"241] P om. 4. — ib. on :7"n^] P o«Att : 2729 : 0A : 77h : πω, ΑΛ.
à77037; Ὁ aA : ΖΔΕ : abAE : 07r; Α A: 9"RAAIT; i πω που ὦ 07]0T. 3. o
Aur] .A omnta. — ib. nAfm/^]P nAdfir sic; Α nAmr. — ^. δε ρα :706cn] P πρῶ : n
€1.; .À 7ücn. : heat. — ib. nae]e] Α nenove, — ib. ante eon, O add, n. 5. no»] 0, A
om. — ib. eae] O, Α eae». — ib. 020] O t0; Α 7070. ἰδ. ogoctwv] A orgoctv.,
— ib. tuv] .A om. f. — ib. ogg" cv] Α eyr«. — ib. vas] Ὁ mas, — 5-0. mowtct : và
4] Ὁ om. nà5 ; .A om. — 6. eor : ov") : à778] P oozà : ov] s à] 6; O0 ὦ
OVE : 0077/3; Α fav77))P- : amer. — 7. A; — Λήδαν : 5837] O Am τ oz; :
fUv : 79A : "77-AP iNOS: An : 02? : ἈΠ ΑἹ Ἀλ02. 1 of s Pl: "DA: dee i Ὰ
Δι FREU; : Λήδαν : 5,79; le nom propre à-»A4 : X^ est en surcharge; un second nom
propre "7UA : 5,.£-à se trouve sur un grattage. — 9. A«AaT] O aet. sic. ib. ntt]
O0 nàfi; Α naf. — ἰδ. 0»] Α Tas. — ib. $30] O 57m; Α en. — i5. rv] LA và
γη. — 10. 0712774] Ὁ o5»7"C. — ib. oap^,] Ὁ ona.
sainte vierge Ripsime ('Arsimà), martyre, la translation des corps des saintes
vierges ' et la translation de son corps et des corps des vingt-sept saints
marlyrs qui ont été mis à mort avec elle.
2. — Le roi Dertádés dit à cette Ripsime : « N'as-tu pas ton ecur ? La vie
est si. grande! Tu demeureras avec nous. » Elle lui dit : « Les choses du
ciel sont plus grandes et sont meilleures. » Il ordonna de la conduire à
l'atrium, de la mettre à nu là et de lui couper le eou. On lui coupa le cou,
Elle recut la couronne du martyre et hérita du royaume des cieux
Que sa priére et sa bénédiction soient avee son cher Za- Manfas
pour les siécles des sieécles.
Salut à la translation de lon corps, dans la louangre d'une nombreus
assemblée,
Au lieu οὐ tu es couchée, Ripsime, jusqu'à ce qu'ait lieu la résurrectior
Je salue aussi, avec des paroles de louange et avec des clameurs,
630 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [88]
7102-1 : (P £:72h, : Zo-n5, :
0l €^^cnh, : 3onAA. ::
ehófl : ΠΗ : ὁΔΊ τ ΤΠ αν- : ABA : OfKHés f τ Οση Πρ. τ 07)
fo : 0£-An9n : omA?9eo :::
f1Zh-f-av- : FU : 9?hivi : δον : 2997 -
(149? : AA: ATI : ACTIC : Ul -
ἈΠ. αν : 7I : TFUpUn τ
1. a7]027-T : ῃφ ρισ 1 P àac]p27 o: ῃφ᾽ ρισηῃ,; O amo : wbEeUeO; Α a7]ó2-9] s 0
&7Ln. — 2. onege^4ón] .A ongacn. — ib. 30nA»].A seg. — ib. O metle salám à
saint "Élyáb avant la présente commémoration. — 3. oon : (mt : ovr] A onnz τ ovr :
nofi. — ib. ante 41incov- A add. wy. — ib. aàvAn. n] .A an mAn a, — ib. post an vaa (A
aAA) Α add. axwftcy3" : nce τ nA : nn : 020, : Dok τ YCEeS e : TATTT : fixer.
— ib. ai-4£] O. oz; A oiccr. — ib. o71ce7] 0, Α once, — 3-5. o1 A] A
om. ὦ. — ^. ot δὴ Φ] Α om. — ib. omag»*n] A octA?-n. — 5. fiZnfav- — sna : ἡ
a7^] Ὁ fZnfov- : Uie : 7^hh : «diav- : TA, : συρ τ OGpCE : OF : 2^6. : aha :
"A7" : MTL7; A AheRao- : Θῃρξῃσο. : f'IV 1 7D : qdiuao- : VAR τ XU: A509 : 57";
le nom propre ia : ἈΦ est en surcharge; un second nom propre 4A : afin se
trouve sur un grattage. — 6. .A add. la commémoration de saint 'Élyàb : omnt :
ὑλῆ" : Ἤδη : n7: TaOm4. : ἀφ τ AED c ἡ“ 70 s ATHLAdeC τ &79h0 : fla E : A«d. :
h.f"hfl : A*Aa» : 547^"; le nom propre an£fí est en surcharge; un second nom propre
di? sic : nfi se trouve sur un grattage. — ib. »e71e] O nece. — 7. 1:1] O 5e», —
ib. T"]uN] P T'"lUhe sic.
Les vingt-sept marlyrs avant toi
Et les quatre-vingt-douze aprés toi.
8. MÉwornE ΡῈ BarELsis, Sovriro, Mánvos, Mixá'ÉL, Yorsiwis ET
Tarwyos.
En ce jour aussi est la mémoire de Batelsis, Soufito, Màryon, Mikà'él,
Yolsáwis et Talmyos.
Que leur bénédiction soit avec nous pour les siécles des siécles.
9. SALAM A "Erváíh.
Salut à 'Elyàb. Alors qu'il était paien,
Le Seigneur fut clément envers lui, un jour
[89] LE 7 TAIISCHASCH. 631
TA.C τ Clech : A9" ATIALA : 7207] : ἈΏΔ. Δ" Ὁ
fA eA EA : Ὦση συ. : hd : AevAR : TA z
heo : '«F2£ AR : Anh : γ10 : £&(bá :::
ha : ΔΛ; 012 Ὁ
I. — Recension primitive.
5 fla» : Afi : OOA£: : Dav. : P350 : Ach τ A9" ΔῊ ::
2. f, eAeA] Ὁ nga. eA sic. — ib. hann] LA novam, — 3. post yu Ὁ add. eacv,
Voyant sa couronne plus terne que la couronne des martyrs,
Lorsqu'il eut demandé à l'ange pourquoi elle ne resplendissait pas
comme celles de ces derniers,
L'ange lui dit : « Si tu combats jusqu'au matin. »
LE 7 TAHSCHASCH.
I. Recension primitive. — 1. Mort du saint Pére Matthieu, le pauvre récit; : À
(92 r* a — 92 r* b). — II. Revision ou Vulgate. — 2. Mort d'Abba Daniel de
Dabra-Sihat (récit et salám) : P (99 r^ b — 99 v^ b; Ο (7 vv e —8r? c); A (90 τ᾿ cj.
— 3. Mémoire et salám de la bienheureuse Diyonterés : P (99 v* b — 99 v* e; O
(8 r^ c — 8 v? a); A (90 τ᾿ b). — ^. Mort d'Abba Matthieu de Dabra- Aswàn récit
et salám) : P (00 v» ὁ — 100 ν᾽ a); O(8 v^ a 9 r* c); A (89 r^ c — 90 r^ b).
— b. Prédication de Notre-Seigneur (mémoire et salám) : O 9 r c; A 9or b
— 90 r* c).
I. — Recension primitive.
1. Monr pu saivT PEnkE MarTHIEU, LE PAUVRE.
1. Incipit. — 2. Saint Matthieu posséde le pouvoir de chasser les démons et de
guérir les malades. — 3. Chátiment public inlligé par Dieu, sur la priere du saint, ἃ
une femme débauchée qui avait une maladie secrete. ^. Mort de saint Matthieu
Au nom du Pére, du Fils et du Saint-Esprit, un seul Dieu,
92 r? b.
632 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [90]
|l. — ftt : ONT : AóZ4. : Aie : Φη ἢ : 00HETD : 9"027 :::
2. — rb : 54h : n5 : ἈΠ : 2521 : A0À : Fé : UIZ. : AD : ὦ
1) : €T 2EA : T 2E : eS : omn : 74.4.1 : ὭΠ 2 : 09g Aav- : An
£m : A9" :: DoURÓ : A?7lILATdeC : A2 : Zn : Agarg :: οὗ ἢ
T cox : HUMbU- : HEEÉP : DQavZ AP : ΠΩ : Φηδ : "HET : 082.4. : ^0
νυ τ 0£,4,0-À : ἈΠ νην : flRA 0
3. — OflAdei: : ONT. : A99 Ah : nk : ARS : 007: : £9 : 407 ::
(ODAAmQ, : συγ : 59.n : "iHüZ- : ORI : ne» : ΤΏΡ τ haud : ΠΦ 6:
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OlAT T: Aho7&0 : 51 AüdsC : (10-A : £.9 :: 024? : 939.0 τ ἢ : A71
HAfdsC: nw: 9"€C : ATY7 : m0-m; :: enrr : ACA? : Amm i:
169?* : (i :::
4. — AS" : &Ed τ ATE : 54 τ arz-4-tu- : m: ΘΠ δον. :
1. A donne une recension propre de la vie d'Abba Matthieu, laquelle différe com-
plétement du texte de P, 0, A. A ne contient rien d'autre qu'une courte légende relative
à la vie d'Ábba Matthieu. .A donne une recension propre de la vie d'Abba Daniel,
laquelle différe tout à fait du texte de P, O. P et O mettent la vie d'Abba Daniel avant
celle d'Abba Matthieu. .A, au contraire, place la courte légende de la vie d'Abba
Matthieu avànt le récit de la vie d'Abba Daniel. Nous éditons A séparément; puis nous
suivons, pour la vie d'Abba Daniel, l'ordre de P, 0, — 13. genae] A av- est en
surcharge.
1. — En ce jour mourut le Pére saint Matthieu (Màtéwos), le pauvre.
2. — Ce saint était supérieur du monastere de la ville de Syéne ('Eswàn).
Il pratiquait; un bel ascétisme. Il avait des vertus nombreuses. Il chassait
les démons des hommes. Le Seigneur lui donna la gráce de la guérison
des malades. "Tout étre qui était malade auprés de lui et qu'on amenait
à lui, saint Matthieu priait sur lui et le Seigneur le guérissait par sa
priére.
3. — Un jour, on lui amena une femme qui avait une maladie secréte.
Il connut par l'Esprit-Saint son ceuvre. Il lui ordonna de révéler son péché
devant les gens qui se trouvaient là. Elle confessa qu'elle-méme s'était
mariée à deux fréres. C'est pourquoi le Seigneur l'avait affligée de
cette maladie. Le saint pria le Seigneur. La terre ouvrit sa bouche et la
dévora. Elle fut un exemple pour quiconque entendit parler d'elle.
4. — Par suite de la grandeur de la justice de ce saint et de ses vertus,
il donnait à manger aux bétes sauvages, de sa main. Lorsqu'il eut achevé
10
E
[91] LE 7 TAHSCHASCH.
AZ «VH : 7059? : FARU- x eff]: Z2oo : dc. : w«qe : ΟἾΔ) σους : AXI
W.AflduC : OAÓéC4. : flü^7" : 0020 : συ γσ],»"} : HAS Ag? :-
And: : flete: : Ut : 9?nM s hU zs AT τ:
II. — Revision ou Vulgate.
flo» : hi : 00A£: : 0054 : 9.) : BhAg"^m x
hoo : (MEO- : Δ) 01 Ὁ
1. — (MH : ὁΔΊ : AóZé. : AD : ΚΎΝΑ τ Enc : ἡ τ ΡΖ : A
fl : a»? :3:
1. δ 4.11 À Anz. — 2. en664] A onec, sic. — ib. nshg"] A nasag» sic. — 6. n
£124] P om. n.
sa course bonne et eut plu au Seigneur, il mourut en paix et hérita du
royaume éternel.
Que sa priére et sa bénédiction soient avec nous. Amen. Amen.
II. — Revision ou Vulgate.
2. MonT p'Annm4 Dawigr ΡῈ Danna-Sinar.
1. Incipit. — 2. Ensevelissement de la reine Patricia par Abba Daniel. — 3. Hencontrs
du fou Markà à Alexandrie. — 4. Euloge donne l hospitalité à Abba Daniel, — 5. Ap
parition de la Sainte Vierge à Abba Daniel. — ὃ. Menacé de mort, Abba Daniel s ei
fuit. — 7. Il rencontre une ascéte sur une montagne. — 8. Il s insurge contre la foi di
Chalcédoine et déchire en public la lettre de Léon. — 9. ll est recu dans un couvent
de vierges. — 10. Guérison d'une moniale aveugle et conversion d'un brigand
11. Mort d'Abba Daniel.
Au nom du Pére, du Fils et du Saint-Esprit, un seul Dieu.
Le 7 Tàhschàásch.
Ι. — En ce jour mourut Abba Daniel | Dàn'élj de Dabra-Sihat, du couvent
d'Abba Macaire (Maqáres).
* Pp.
99 r* C.
* ἘΣ
99 T6;
63^ LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [92]
2. — hm : "WE : AO : ATTIVA τ ΠΝ - CARTAS : pP s πινσο
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T : nhov- : AO-AL0 : HEOSTC : 2705 : 0g? T : Δ ΣΤ : og T9h4. : ἢ
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wSqe4 : QA : A?" A7 A dsC : heo : φυῇ : 7? : AAar-nL0 : Π er 7h
1. aàTZ229] O aaTZ2$. — ib. n"T*n] Ὁ n7rT*h. — ὦ. on, rn777T] O 0m. &,. —
3-A. nov : WA7flA : 757 O mta : ee : 9575. — ^. ^nm vece] O »nece sic. — ib. onn]
P on2z.^; Ὁ oüizh. —5. ^t-e] O nme. — 6. ^n57] O x57. — ib. onivtin] O om. a. —
ib. Me] O Ame. — 7. o0ag] O ooneg. —8. 28e] O xe. — 11. n3 ^] O nx. — ib. a
nr] O ^n. — ib. Znf : fn. : n225*] O znn : à. : 5652€. — 11. ngoc] O norrc sic. —
11-12. 757] O γάρ. — 12. ox»2] Ὁ of. — 13. ^7"n7IL»wfdsc] Ὁ om. ^7».
2. — C'est ce Pére Daniel qui ensevelit la reine ' Patricia (Pàtriqà), qu'on
appelait du nom de 'Anestyos. En effet, elle-méme ne fut connue comme
femme que de son mari.
3. — Un jour qu'il allait avec son disciple à Alexandrie ('Eskendry), le
soir étant arrivé, il rencontra un homme fou, appelé Marká. Beaucoup de
fous le suivaient. Aux gens de la ville il semblait fou. Abba Daniel lui prit
la main et le mena au patriarche, à qui 1] exposa ses vertus. Lorsqu ils
leurent fait jurer, il leur exposa qu'il avait fui loin de la guerre de la
débauche et qu'il s'était fait lui-méme fou. Ayant entendu cela, ils glori-
fiérent le Seigneur.
4. — Un jour, étant arrivé dans une ville, il trouva un vieillard, appelé
Euloge ('Awlogis), qui taillait des pierres, les vendait pour du pain et recevait
les pauvres. Celui-ci fit entrer Abba Daniel dans sa maison et le recut avec joie.
Lorsque Abba Daniel eut vu sa bienfaisance, il demanda au Seigneur de donner
de l'argent à Euloge, avec lequel il recevrait les pauvres, Notre-Seigneur lui
[93] LE 7 TAHSCHASCH. 635
4: : 280 : AIF CA? : A7LAT : (7hA9" : (09?4A : 2.47 : 0 £L" : "Th
(lf. : A: ha» : AQPOAT : 700 : 0. : WT : A0 τ 0771 : Zh
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6. — Mb: qw : δᾶ : 71. τ ἀφ: £A" rA : 79€ : BAR : fide :
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7. — Oflhdek : ὁΔῚ : A: θένα τ (as : qup: ΠΟΥ :
(ἡ : ἀὨΠ : AT : Πσορβι δι : ΡΠ : αὐ λ {1} : nEY : db : Pm s
1. 3597] Ὁ i8 gy. — ib. A77] Ὁ om. — ib. 3H : hr] O ole i sic ἈΎΤ.
2. np AT : 700] O nroAT : "100. — /b. Wrbfüt : 30] O oc : ne. 3. abe y] O
avhe"ry. — 5. v14] P om. — 6. 9:57] P om. — ib. ΠΥ : 7177:] O nar. 8. ee
v] Ὁ ogn. — ib. agr] O om. a. — 9. aweyegp] Ὁ oxgsoep sic. ἐδ. harten] 0
om. ἃ. — 10. ag] O om. e. — ib. nA : fave] Ὁ om. — 11. nacuy] Ὁ mcr. 13. e
Poco] Ὁ opcs sic.
àpparut en songe, sous l'aspect d'un enfant, et lui dit : « Te portes-tu
loi-méme garant de lui, affirmant qu'il ne changera pas sa facon de
faire? » Abba Daniel lui dit : « Oui, je me porte garant de lui. » Alors
Euloge trouva un grand pot rempli d'or. ll alla vers le roi. Il fut instituc
juge. Il abandonna sa facon de faire.
0, — Lorsque Abba Daniel apprit cela, il alla à la ville du roi, afin de
réprimander Euloge. Les soldats du roi le [rappérent et le firent parvenu
jusqu'à la mort. * Tandis qu'il était. attristé à ce sujet, le méme enfant
lui apparut en songe, ordonna de le pendre et lui dit : Pourquoi es-tu
entró dans les affaires d'autrui? » Puis vint. Notre-Dame Marie. Elle baisa
les pieds de l'enfant et sauva Abba Daniel et Euloge aussi.
6. — Lorsque régna un autre roi, celui-ci voulut le tuer. ΠῚ s enfuit dans
une autre région, en ayant peur. Etant arrivé à son propre pays, i| retourna
à ses oeuvres d'autrefois.
Xx. pec Un jour qu'il allait en chemin ΜΟΙ" la lumiere d la lune, 1
renecontra une [emme sur une montagne. Su elievelure ceouvrait. tout. son
636 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [94]
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1. dnx] Ὁ eenz. — ib. wv] O nov. — ^. Aavzhá, : A?77] O Aavz«. — 5-5. Vg]s7-]
O ἡρσ 7) ἜἙ. — 5. ongep] Ὁ oonegp. — 7. Ac] Ὁ nce sic. —8. acram] Ὁ oawf
sic. — ib. aFivna] Ὁ avri av. — 9. ἈΠ, O tie. — ib. ante 40 O add. a. — 10. aav
üT2eAT] Ὁ oavi2gA. — ib. ona/r] O om. n. — ib. sa] O naher sic. — 11. ng]
O "eg. — ib. PsaF] O pa, — ib. 975007] P. 7750076 sic; O nmcq0mmov-, —
12. n1] O mn. — i5. o5] Ὁ ἢ 7,4". — 13. ax] O axnd. — 15. ^osv7] Ὁ ^o^.
ταν. — ib. &grT] O &egr. — ib. ence] P ρηζῃς. — i5. ree] O "y eov-,
corps. Elle demeurait là depuis trente-huit ans, en pratiquant l'ascétisme.
Elle lui exposa tout son mystére et mourut.
8. — Un jour, on apporta la lettre de Léon (Leyon). On la lut devant le
peuple. Abba Daniel bondit. Il déchira la lettre de Léon et dit : « Anathéme
soit la foi de Chaleédoine (Kélqédon). » Ayant entendu ces paroles, les sol-
dats le frappérent beaucoup et le chassérent de son couvent.
9. — Un jour, il arriva chez des vierges. Il frappa à la porte. Ayant su
que c'était Abba Daniel, elles lui ouvrirent et allérent à sa rencontre avec
joie. L'une d'elles s'était faite folle et couchait à la porte. Abba Daniel
interrogea à son sujet. La supérieure du monastére lui dit : « C'est une
folle. » Abba Daniel lui exposa que c'était une sainte et une ascéte. Pendant
la nuit, elle écrivit une lettre, en disant : « Pardonnez-moi, saintes, de vous
vm avoir fáchées. » Ayant dit ceci, * elle disparut. Ayant appris cela, les vierges
furent fort tristes et se repentirent.
10. — Il y avait un couvent dans lequel demeuraient beaucoup de vierges
et dont la porte était solide. Satan suscita contre elles des brigands qui
voulaient piller leurs richesses. Le chef des brigands dit : « Moi-méme,
σι
σι
[95] LE 7 TAHSCHASCH. 637
ΔΙ: LET : hi ἈἸσλῆλο τ ABO : ATIA τ OUI : CAP s 004 : fl
ho» : UAE : O£(b077 : hd : A : ATI A c 00797 : omnAE PT : FOU :
(14:74 : Oh0fl : A'1CU- : 0O4,A9 : 127 s Ode: τ ἈΦ ΔΙΡΎ τ bor τ o
ffl : Toll T : 2A : A9"074l: : 0)8, τ FAIT : Ἀ Ρ,Ὑ S OCHO τ o$mà
£l : £IBAU- : 10-0 : Ar : AO: ATIS S OA : LETTO : CAE rnb s
ἡδεῖ : συ ἡ οἢ : “1! : ἈΠ : EA
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And: : eflct : Ule : 99h : 10H75: ALEU- τ λον : 5g? s
(149? : Ah : ΔΦ : 0-975 : hu z
Hg-né : ἡ εἰν" 84
HA D: OA: 0CCT :
1. 0r" Là] O 0rmhaNov-, — ib. A80] O om. ἢ. — 2. ogtte] O ognasoo-, Jj. e$
h-
A"] O 4 est en surcharge. — 3-4. oen] O om. e, —- 4-5. avypag gr] O συμ sic.
5. ante ρῇλυ: O add. e. — ib. ante 40-0 O add. ἢ. — ib. ante κῃ O add. ». ib. CN]
P che. — 6. à] O "na sic. — ib. mav"rn»«à] P oav"7rpt sic. 7-8. e£] O «Att.
10. ἈΔΡῈ — A*hàav : 5477] O AT : oz: : Ar τ συ ΠΡ à: £C : Αὐδ c WT» A? :
go g^"; : Λήδαν 1 5,499 : A7L7. — 11-12. 8^9" : ΔῊ — neiz : tur] LA. onm s owr τ non :
T : TOIm4. à: ATA : Δ : WHgiz : ud; la commémoration est incorporée au salàm.
— 13. fixa] Α oon.
je me ferai semblable à Abba Daniel et aussitót elles m'ouvriront. » Il fit
comme il avait pensé. Il leur dit : « Je suis Abba Daniel. » Ayant entendu, les
moniales allérent à sa rencontre avec joie, lavérent ses pieds et découvrirent
leur visage. L'une d'elles était aveugle. Lorsqu'elle se fut lavé le visae
avec l'eau du bain de pieds, ses yeux s'ouvrirent. Voyant cela, les moniales
dirent au chef des brigands : « Tu es bienheureux, Abba Daniel. » Le chet
des brigands, en voyant ceci, se repentit et se fit moine aupres d'Abba
Daniel.
11. — Abba Daniel demeura dans un grand ascétisme, Lorsque le
moment de sa mort approcha, un ange du Seigneur le lui exposa. H fut
un peu malade. ll pria le Christ et mourut en paix.
Que sa priére et sa bénédiction soient avec notre roi yásou pour les
siecles des siécles.
Salut à toi, prince des bienheureux prótres
De Dabra-Sihat,
Daniel. 'Tu as été revétu de feuilles de palmier,
638 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [96]
^7 : bé. : ANTCA T : 07€ : ALT "
HA.9€9"09v : $10: 7^€6C : hf-7-7 : 712" -
hf : AAA : "bh, : AH : hen, : e, -
(IAE. : Aa-alh : "20071, ἡ
τς : Cf : ΔΡῈ : Ar: E07, 9
Ihe» : A£:57h, : 1€: : Ἴνα : 57 "
Aga" T? : 72199? : £771,
QP6 0 OH : ONT ὁ hofl hy τ ΤΉΝ 4: : AS. eymCD : UT s
A?lILA-fdsC : £9?ch(C : Ω2λ52" : ΔΎΝΔ τ ALPE: Δήδον : TA?? s
1. 471] O 3971. — ib. r7] O, A "FAL p. — ib. irc T] P. rcr. — ib. καὶ 1 0 x
"Δ sic; A AULgF. — 2. mne 5:35 0Φ] Α m. en7"»ov. — ib. «8 τ 9»ec] P om. — ib. wtz-*]
O «»z7; A om. — 3. ἈΝ : navn,] Ὁ aang?n.; .A annavn, — ^. ha-tin] Ὁ nonien;
de petits traits au-dessus et au-dessous du *- indiquent que cette lettre doit étre con-
sidérée comme biífée. — ib. «4mew-?] P «77171, sic; O 775. — 8. .A met la com-
mémoration de sainte Diyonterés avant le salám d'Abba Daniel. — 16. mon] O om.
— ib. 1T11m7] .A mm. — ib. λα] Ὁ λον τα. — 9. A"WwweüdC — Ae» : ὦ
ag"] Ὁ "^"nLwfüduc : βου : HAMO : AC. x TOAR : mp7 : A*Ano : A7" :NTETY;LA
^"ovüdsC τ &€3" o: FANE : Vv : 7? 07 : ATI.
En attendant la parure du ciel en fleurs,
Que n'obtiennent pas sur la terre les rois illustres.
Lorsque Daniel t'eut priée, en invoquant ton nom,
Pour Euloge qui lui causait de l'affliction,
Tu as baisé pour lui les pieds du Christ.
De méme que tu as sauvé l'àme de Daniel autrefois,
Renouvelle, Marie, mon salut.
3. MÉMOIRE ET SALÁM DE LA BIENHEUREUSE DiYoNTERES.
2 D; ^ ᾿ . , » * . * .
Boy c. En ce jour aussi est la mémoire ' de Diyonterés, la bienheureuse.
Que le Seigneur ait pitié, par sa priére, de notre roi 'Iyásou pour les
siécles des siécles.
LE 7 TAHSCHASCII.
to (49? : ΔΑ ΡΟ ΤΩΙ : A9"10,7 : 514.9? : ἈΠ -
WA EZE : συ : 74:4 :
to 09h : PRA 00-0 : med τ ΞΎΝ, ΔΑ τ VE ὁ Rh s
hl : AA€ : δῆ, : (19 : σοι ἡ z
dee, : 2"2U- : AI ἐν τ ASUparp : AP Cun -:
HS]
6.3
1. ΛΑ ΥΩ] O ager mcn. — ib. 877102] LA. Ἀ)οΊη (. — ib. 4.75. 0^4] Α o»04 τὰ
f4€7^. — 2. evv9?] Α oavmarr. — 3. 46-6] A 50-0. — i». av^] O, Α ovt. si
ib. 9$] Ὁ 70.0. — ^. n] O nn. — 5. wx] Ὁ Ἀλλ, — ib. Ce qui suit est propre à
A : (nd : 0E : mófl : v? s def: : ΔΊ Δ, * 0aogsyy : WE : σὴ ἢ s An α hber i
flh£, 1 TILPF i AAT 1 0772 τ 7IC7" 1 P EVE 1 0777) 1 "IUIS à 09904: o PII S 3^"hMy : ἈΚ ΨΎ 1:
A7" : Nifi mI : aot: CUL: 0AA ONE 1 HET 1 ΦΑΔ 1 MT 1 Ads" : 0605 zx rM ἢ
CMM : 18:577 (90 r^ c) 7 : 7705 : Gt: ze Am : ἽΝ 1 (PHdm : 09715 "Ice[77] : nov :
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LET: Um τ: (ATPENUs 1 πὴ 1 TM £477 s m x fl: ef ce NR mons iym
^i ΡΝ. — ib. A met la vie d'Abba Matthieu en téte du 7 Tàhschásch.
4
Salut à Diyonterés, qui, plutót que de faire ce qui est défendu et est
péché,
Préféra rendre son àmoe.
Sur le conseil du bienheureux Daniel, le chef des brigands se fit moine
et prit le nom de Daniel, le prophéte de Suse (Sous.
Lorsque cet homme eut prió, aprés étre entré dans le sanctuaire,
Il purifia le navire de sa chair de l'impureté de la coneupiscenee,
4. Monr p'Anna MarrTHIEU DE. Danna- Aswix,
1. Incipit. — 2. Éducation, monasticat et charité d'Abba Matthieu, — 3. Sa consideration
des fins dernieres. — ^. Construction du sanctuaire de saint Pacóme à Dabra-Baquit
— b. Lutte des dénions contre le saint. — 6. Effroi de Sérapion à la vue de deux
hyénes qu'il trouve couchées, au désert, dans la. grotte d Abba Matthieu 7. L4
saint explique à Sérapion que ces hyenes ont été élevées par lui 5, on pouvoir de
thaumaturge. — 9. Guérison d'un homme muet et demoniaque. — 10. Celebration d
mystéres pour les laics. — 11. Guérison d'une jeune fille démoniaqu: 12. Chà
timent infligé par Dieu, sur la priere du saint, à une femme qui s etait ndue cou
pable d'avortement et avait fait dévorer son enfant par les chiens 13. Dans le
désert Abba Matthieu tire d'un puits, οὰ ils sont tombes, les petits d'une hyen
— 4^. Là vision du ciel qui précéda sa mort.
PATR. OR..— T. XV. — F. 5
640 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [98]
|. — ΦΗΜΊ: : oT : Ὠῤῇ : A646. : hv : (CC : AO : "EP : op
£A : HAC : A. : 9" ET : WAPPCIT : £406 : AnT7 -:
2. — a"Wrb: 50: Fh? : A?"TAU- : ΠΟΥ : ATI A deC : ὦσι
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1. ont] Α om. o. — ib. non] A. om. — ib. a : "ph : συ 26A] Ὁ ὡσυ 2e :
A: UHESD; Α oaeWT2OEA : HAGJb : O44 : A o: "HEP. — 2. WAaGz].A nsacoz. —
ib. πη ΕἼ Α inzvoc. — 3. n&ev] O nz sic. — ^. A9"nez-r] A 777 : ngeüza. —
ib. aviyr2 en] O, Α ovy T2 A. — ib. Θ΄. Ὁ o0; Α 0m. — ib. v] .A om. — ib. eg4
ee] O "1404; Α "aee. — ib. ogmonc] Α ogrinc. — ib. nequ] O0, A nae. —
6. nya.] P, Α wz0; Ὁ n7a- sic. — 7. eav"raz-tv-] O, .A om. — ib. λυ] P om.; 0
om. à. — 8. nya. : "rm : env] P nnn : ey τ zo sic; O wa : sic "nl : efe; A mza-
sic. — ib. WW τ gef : Adv τ Δ] LA 0m. — ib. $7] O om. — ib. ""rüc] .A erüc. —
8-9. n«5] P om. — 9. a7707] Α "à. — ib. naxaa. : "75ec] O nara : 77^24.; Α fla"l
m. : 7599. — 9-10. mov : neT471C] O mov : ea74.; Α nav : gqc. — 10. 7^hà : nAn.] Α
om. — ib. oen] Ὁ om. o. — 11. orf] Ὁ orf. — ib. novn] Α om. n.
|. — En ce jour aussi mourut le Pére illustre Abba Matthieu (Mátéwos),
ascéte de 'Asafoni, supérieur du célébre monastére de Dabra-'Aswán.
2. — (Ce saint fut élevé, dés son enfance, dans la crainte du Seigneur.
ll se fit moine dans l'un des couvents. 1] devint ascéte par le jeüne et par
la priére. On bátit pour lui une demeure dans le désert. Il confectionnait,
de ses mains, de bonnes seines et donnait le prix qu'il en retirait en
aumóne aux pauvres, comme ses disciples Abba :Sérapion (Sarábyon)
et Abba Ποανὰ l'ont exposé, en racontant son oeuvre, sa vie, ses miracles
et ses prodiges.
Ὁ. — Eux-mémes ont raconté, en disant : « Un jour que nous étions
assis en dehors de la porte de sa demeure dans le désert, nous avons entendu
une voix dans l'intérieur de la demeure, comme si quelqu'un s'entretenait
o un autre. Lorsque nous fümes entrés, nous n'avons trouvé personne,
sauf notre Pére seul. Nous lui avons dit : « O notre Pére, voici que nous
- [99] LE 7 TAHSCIHASCIH.
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1. g^hn] .A 7"à^7. — ib. xew0y] P om. x; A ecvuny. — ib. fifi — ινῷ »ἘΠ 0
fifli-^ : 7*hér : aede : wed; LÀ mw: cARSTU : og gy :wSyeT, l. cnr] O c
^ sic. — ib. oxXImcune] .A. oxmcn. — ἰδ. ay«nv] om. — ib. Wn : Ἀ. 5.47 Ὁ h^ : 5A
4; Α hm : :5A4.. — 3-^. o402 : 411] P 32 : sic qr; Ὁ odoz s 4». — 5. T4»02]
Α τάμηγ. — ib. hav :» gocb] P, O nav : σῷ» sic; A nao i NA ν CPP sic. — 5-5. ΝᾺ
nà : n^ó^v-] .A ^A : ol^oA vs. — 5. 0 £4 a-779] Ὁ 04979: A oegday7 — 5-6. "TAnA :
a»9,7] : συλῊ T] P. "Thnà : o5] : ov AAWWE Sic; Α mflov*c] : "TAnA τ συλ." ἤ". 6. e
n4] Ὁ otav. : 77404; Α o heov- : σήηῃζ. — ib. ante χὰ P, O add, wv. 7. enn
?].A 7 sic. — ib. ΦΩΝΉ συ : 71c] P otmovy : "rüc:; Ὁ om. n. — ib. av gov] A αν
ἦραν sic. — ib. Ng&4:] .A 0m. — 7-8. gumcov] P eimcoo sic; Ὁ gumco., B. VT»
"*] A :vyTh sic. — ib. ante 3...» Ὁ add. ^; de petits traits au-dessus et au-dessous de
cette lettre indiquent qu'elle doit étre considérée comme bilIée, — 9. e»y — ΈΡΩ70
Op» : AD τ ἈΠὋ : ΠΡ: Α ovy : Ae : mHESA.
avons entendu dehors, comme s'il y avait quelqu'un qui conversait avec
tol. Lorsque nous sommes entrés, nous n'avons trouvé que toi. » ll nous
dit dans la grandeur de son humilité et l'éminence de sa vertu : « O mes
enfants, quant à mol, je me suis souvenu de mes péchés et "jar conversé ave
moi-méme. J'ai rappelé à mon àme les supplices qui ne passeront pas et aussi
le tourment de la mort qui m'atteindra. Malheur à Matthieu, le. pauvre,
lorsqu'on le dépouillera des vétements qui sont sur lui et. qu'on le fera
se tenir debout devant le tróne du Seigneur vivant, au milieu des degrés des
anges célestes et de l'assemblée des justes, qui ont garde la. pureté et s en
sont revétus comme d'un vétement. » C'est avec de telles. paroles qui
exhortait ses enfants spirituels, en leur rappelant le supplice des pecheurs
el la récompense des justes.
4. — Notre saint Pére Abba Matthieu faisait ses prieres, ses dévotiona
et ses offices dans le monastére οὐ il bátit un sanctuaire sous le vocab!
642 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [100]
ω.1.4. 9--7. : (amb : 9511 : nda : oevb£. : AA : nov : Af? : AD : Àd-
σή ἢ : Οϑο ΕἾ, : "hv : WA" CIT : £4 : ΠΦΑΊ -
D. — emt : ügms T : ὐσοῃ αἱ} : C-Y? : £4.CUP : σοι : iA.
1 τ 0gChPao- : 1X τ (1€ s Οἴου. : £072. τ PETAU- : 07 AO-P :
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A.E4.CU : 9 δι αν. s Ol : &üduh : AF BU- : OI : &X : ΠῚ A?"C
1. τ aobA : 0 LIE : rov. : AD YYT : ogd2a. : fo» : m.n : np
Eom : 712 : γ4: s
6. — ehAdvk : ὁΔΊ : ἍΠΗ : AnZ-ne7 : Zh. : nao : £2" : A9"F-
C : φῇ." : 07028. : ares : ^ev : Ou: ἢ : THE : HUAOT : arn :
7259? : (D&.275,h : fU? : Anh: Geo A : woo s (12,0 : CEh- : O7 : ἢ
οὔτι A0 : ACDO : "^T : ho» : &UA : CA? : GT : AZ? T : 90g T :
4. Wh7A : avipen] P nayA : avipga; O n2 : avipgh; Α naa: ode. — ib. av] Α
nav, — 2. og*x14] Ὁ o7"rkà; A oqeku. — ib. WOA7"cCT] Α mÜrng"cCr. — 3. eavq«iVvr]
P, O Φουα". — ib. e&cup] 0, 4 e&cup. — 5. ogcnrav-] O ogànegpoav-; Α mg
συ. — ib. post eev-rk A add. 4. — 5. g&ew] .A om. — ib. wv] .A om. — ib. an
HHAU].AÀ mas. — ib. onf7a] Ὁ om. ἢ. — 0. 7"zwav-] O 7"wav- sic. — ib. oon] O,
A om. e. — ib. &gqv] Α ngusq*. — ib. orxi-i] O oni. — 7. post σνῆφα O, Α
add. sn. — ib. acwr] Ὁ ax. — ib. grana] P A eravaam- sic; Ὁ gavnA. — ib. ee
naa. : nav] P, Ὁ ognza- : síc nav; Α onza-mav-, — 7-8. Wbgov] Ὁ n$eov, — ὃ, 74.n]
A "WWE. — 9. oaT] P, Α om. — 8-10. ^7"etc] .A 7»"rfic. — 10. ort : 211 Α
O7MESE : ^eüR. — ib. ogac] O ogd«c; A om. o. — 10. ^0].A an. — ib. nvaaor] P
om. — 41. egz"^] Ὁ oga"ra; Α ogardy. — ib. nue] O om. — ib. otis o] Ὁ otis; A
Oflxd«. — 12. ante ἠῃ O add. e. — ib. ἈΠ: 7] .A nca sic. — ib. c7] O TCAP. —
ib. ^feT] O «ne.
de notre Pére Abba Pacóme (Pákuemis). Son petit monastére devint le célébre
monastére de Dabra-Baqalt.
5. — Les démons et les esprits impurs l'effrayaient jour et nuit. I] les
voyait face à face. Eux-mémes couraient devant lui et le suivaient en
tout lieu, sous des aspects variés et divers. Mais notre Pére n'avait pas
peur d'eux. Lorsqu'il étendait ses mains et signait son front du signe de la
croix, à ce moment-là les démons s'évanouissaient et se dispersaient, comme
la fumée qui se trouve devant la face du vent.
6. — Un jour, il ordonna à Sérapion, son disciple, de prendre au couvent
une cruche d'eau et un peu de pain, d'aller à sa grotte, qui se trouvait dans
le désert, et de l'attendre là, jusqu'à ce qu'il vienne le lendemain. Arrivé
àla grotte, lorsque son disciple ouvrit la porte pour entrer, il vit deux
- [101] LE 7 TAHSCHASCII. 643
* A7" : hM : συηϊγ : φῷ : ^n : £An- : avc τ arta, : 19 C :
“δι : ὠθῶ : “411 : 0267 : eoADAd τ Si sz
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"ARS— db. a*7] Α om. e. — 3. t7 : dq] O om. 0n; .A om. ty. ib. post tH
O0 add. em sic. — ^. orn] O oerün-. 5. ante Ax, f^n Α «add. n. 0. hé TT : ΠΝ
T].À hz-'r : ^ngT. — ib. "7m : eawn] Α Ἀπ. — 6-7. oce] A neve. 7. fU :
00 OYrRuh i 8:0] AA. UP i UA τ 762. — (D. hav77] Α mz. —8. Nrfic] Α γῆς. Ὁ. neam?»
᾿ς ev] O ma72o».; Α MWh7Xn2oo-, — ib. Wr : ὙΠ τ o]e] LA. aree s ve : on y.
ib. Wumm] A. manmmoo-, — 9-10. ante f ὙἈΙΡσυ. A, add. wy. 10. hz47r] Ὁ hz.
11. or] 0,.A on. — 12. ^7] Α "1e. — ἰδ. owe] Ὁ omit; — ib. mon. : andit : 1577. : m
4.4.1 Ὁ Dành. : M7" PR τ mM. aeo: 71527; LÀ. Oh 1 NTTRSIPAE τ 4 id s 59.
T SAO αν n — HR i "T.
bétes plus grandes ' que des hyénes, fort terribles, couchées à l'intérieur
de la demeure. Ayant peur, il ferma la porte et monta sur lo toit.
7. — Voici que notre Pére Abba Matthieu vint, en marchant dans le désert
et en récitant des psaumes. Lorsqu'il vit son disciple, il sourit. et lui dit
« O Sérapion, pourquoi n'es-tu pas entré dans la demeure, jusqu'à ee que je
vienne vers toi? » Sérapion lui dit : « O mon Pere, j'ai trouvé à l'intérieur
de la demeure deux grandes bétes, qui étaient ecouchées. Ayant eu peur
d'elles, je ne suis pas entré. » Le vieillard doux et à l'àme pure lui dit
« Crois-moi, ὁ mon fils, car voici pour moi douze ans que je demeui
avec elles. C'est. moi qui les ai élevées. Le pain et l'eau que rdonn
d'apporter, c'est pour elles. » Alors, lorsqu'il ouvrit la porte, | leux
bétes vinrent vers lui et léchérent les talons du saint. Elles étaient pour. [ui
des compagnons, avee une grande aoumission. ll leur versa l'eau de la
eruche. Elles burent. Puis elles partirent au. desert et l'en. alléren
x P,
100 r? c.
X
100 r* c.
64^ LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [102]
8. — amr : An : mHEPD : MC : ATH: EMO :RASPZeE 1 ADR :
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AavTt : σου: -
9. — δου : "«FA9"ZU- : ΟἾΔ] : 0v : AT? i MU : HA, : fld
qo : dk: : 227 s Off : 720 τ A94 : δι : (00.8 : PA τ 00€: ἢ
flAn, : Or : 9*"E€C ὦ 02" A : 99.0 : AA : HET : 7E : ΩΠἸΆΦΡ ΩΤ :
σοι : (lo : A : DOAE : mov?6 : ^h : bA?"An s Οὐδ : 6:1
ἡ : OE : fAd, : A9?nn- : goo? : "fA : A: 2o : AA22 : $3.
n : Oh : ATH: EU Ὁ
10. — effi : &av£7h- : “Ὁ : dhafa-e? : eec : asav- : σή, : 4,
79^ av- : (149? : fl : &On4. : 9 ΟΕ : (Efe : 0s T : MD : fe etu?
av- : (ἢ ΘΠ (199 : AÓÀ : £:0- 97 : £z 6, 0f- τ ΠΥ τ 080m? : NATL AT dC -
1. on"rka] A om. à. — ib. 493921] O Tx527"4 : oav"7m4; Α T3796. — ib. 4m] .A
^hev, — 2. Th» τ &ax-eg7] O Tv : eae. — 3. nmm ao] P. nmimnav-; Ὁ niv. — 5. 222777]
AA om. 9*7. — ib. aT : 0AT] A oft : ovr. — ib. 4] O, A hà... — 5-6. nav]
AA hav, — 6. nA] O nav. — 6-7. ivan] .À. za. — 7. ante *»s.à O add. a. — 8. post
avi A O0, A add. *sn. — ib. finav : ἢ : oo0AE : oav4h τ 5.1 O om. — 8-9. e47] .A
gr. — 9. ak] À om. — 7. 7*m- : aem] .A 597m. : -flAü. : age. — ib. Ar] A
A(-SU-.— ib. eov] Ὁ ὠὰ 95. — ib. ἈᾺ24] Ὁ γᾷ. — 11. "fiv : mmno-e7] O mnnar-g7 :
"bus, — ib. edicti : nvov-] P eect-; O eect- : a. — 12. onn : eons].A ooàs. — ib.
ficmT : ὙΠΈΤ] P, O nzwr : "itr; A nezwr : tr. -—— 13. ogrftic?] 0 Φρ ΠΕΡ; Α oenc
v$».— ib. gare] Α 75e. — ib. og, 0k] A. ogca-i, — ib. ogifin?] Ὁ oganamp,
8. — Cet Abba Matthieu continua de faire des miracles, jusqu'à ce
que sa renommée eüt rempli tout lieu. On apportait vers lui toutes sortes
de malades, atteints de diverses maladies. llles guérissait par la puissance
du Seigneur qui se trouvait avec lui.
9. — Voici un de ses miracles. Un jour, on amena vers lui un homme
muet, qui avait un démon. Lorsque le démon eut vu le saint, il cria à
haute voix et renversa l'homme à terre. Le saint * pria sur l'huile et fit le
signe de la croix au nom du Pére, du Fils et du Saint-Esprit, un seul Dieu.
Aussitót cet homme fut délivré de ce démon. Son intelligence revint. 1]
baisa les pieds du saint et s'en alla, en se réjouissant.
10. — Lorsque des laics venaient vers lui, il offrait pour eux le sacrifice
eucharistique et les renvoyait en paix. Lorsqu'ils emportaient dans leurs
maisons un petit objet qu'il avait béni et le déposaient sur les malades,
ceux-ci étaient guéris aussitót et glorifiaient le Seigneur.
10
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[103] LE 7 TAIISCHASCH. 645
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Kuh : ΔΊ : δ." : 400 : 00,2: : avpoo7£ VF : ^A : DAS Ὁ ( £. (1,
A : P : AODNTE : T Ao7 : m; dn., : OA. 1 εἰν : (0990 : 47b ἈΠ ἐν.
C: ΘἼ Πρ : A7 : ὙΠ: : A7 : AT : 9"ὴΔ : QA^z2a- : WATIA : 957?
C : ovr, s O00 : 050- : AEOUn- : (1777€. : hs τ ooutn? : Anan
T: O7LP : 5 : 2A" € : M0 : ATLATdVC : OO τ PHOT : 95 90 Ὁ
hf : 0-dunz : omrT : ACA? : ΔΗ ΙΔ -
1-2. wq gd] O wer sic. —2. oT] Ὁ "Fam, — 2-3. on eco] A. owbzn. oM
T/].À ^ev. — i5. n00.€].A om. n. — ib. ἈΠ : 1192] P om. — ^. ngr] 0. A nex.
ib. m4] A o7. — ib. vw] LA. notvk. — ib. nov : mchn] O nov : amchrn: A
ehe» : Ὠσἢ ἢ. — 5. ἼΔΩ : T7"C] Α erg" c. — ib. owr] Ὁ om. — ib. NA icy TNT]
AÀ ACE : S0. — 0. ATHE : 0 ed] 0, Α no eqrp, — 6-7. ofX*h] O onxat. 7. eov
"gVr] Α oTov7en. — 8. [50] Ρ om. — ib. hOWM-)] LÀ Om. Ἀν. ib. ^mwrn] O mn.
— ib. ew TAnP] A oT. — 9. 57m : ΔΩ ΠΏ] P »owt : 2n: Ὁ 9m : om. ib.
ünz5o-] O om. 8. — 10. av-4] O συγ, — ib. nprz-g : hy] LÀ. ny : Πρ ν. - ib. oon]
Ὁ oon? sic. — 11. oà"1? : sn : 200] .À onc? : ozhf, — 12. Ne] A onm. ib
00-hmn2] Ὁ eam; ^4 esten surcharge.
11. — Deuxiéme miracle. Un jour, on amena vers lui une jeune fille,
fort jolie, qui avait un démon. De nombreuses fois, elle avait déchiré ses vet:
ments. Personne d'entre les gens n'approchait d'elle. Ses parents etaient
dans une grande tristesse et dans les gémissements. Abba Matthieu pria sui
l'huile de la lampe et oignit la jeune fille au nom du Christ. Elle fut gueric
12. — 'Troisiéme miracle. Un jour, on amena vers lui une femme pécli
resse qui était tombée dans un grand péché, lequel était fort mauvais. Lors
qu'elle fut enceinte et que le jour de l'enfantement arriva, il lui fut dillieil
d'enfanter; elle fut tourmentée jour et nuit. Le saint lui. di O ma fille,
confesse ton péché et ne mens pas devant le Seigneur. » Elle lui dit (Owuant
à mol, jai continué de coucher avee deux freres, sanus que personne ie sul
Lorsque j'ai été enceinte, j'ai avorté, au moyen d'une drojtue, de l'enfant et y
l'ai donné aux chiens. » Ayant entendu ceci, le saint pria* le Seigneur. Aussi
iulres
tót la terre ouvrit sa bouche et la dévora. Elle fut un exemple pour les
646 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [104].
15. — al^ : FA9?Z-L:U- : Ark : P8 τ deb τ AAT τ ES
7? : ΘΠ εἰν; : ΔΊ : AH: 700 : ari : 0599. : (df : m0 : AAM-
A,U- : f(IAQ*27 : DACAE- : AT^AJ : AA : ΟΡ : aret : oi s on -᾿
AO-DAÀ : ΔΊΣ τ (IE) τ Δεν : eS : AT12U- : OCT -
14. — a9" : 0l : 4C : LI, : ὁζ4:}: : ΠᾺΡ : ZA? : hoo : CAOC :
DUpPP : o» : ng 4,0702 : axi : früh : e»c29 : Afla- : 05447 : AD :
AUTRES : ORO : oda Ch : 0A0 : A17 : 0AD : ΤΟΙ ἢ : 0A : av.
ὦ, : AA" : dh : AD : A5 s OE&(bAP : weg : g?"XATR. : 00 5
he» : "FAC : φῦ : (15,.€4-589" : mgr : osa? : ΠΩ : 47 :
ACh : 0(Lg : nte: : ἢ Ὁ : σοι (ΟἹ : 00999 : ΦᾺ : ng nA : Aca). :
"aU: heo: £A : 7)HEPD s 059?11 : A674. : ΘἼ ovo : CATAL ::
^7 AfiduC : flat : £9" hh? : ΔΎ Δ τ ἃ. ὦ: τ ASA : 449? z
1. n.?5A] Α n.25A«. — 2. anna : ovr] O, A. ona : oT. — 2-3. nAn v] P 5Aa
υ' sic; Ὁ nAadnvy. — 3. n5nsz7] P nnavzv; .A frg. — ib. ΔΗ] P »TAv. —
. o&4] P om. — ib. ἐν" : ^ni] O air : b*F; Α r9. — ^. han] Ὁ naX.
5. ΟῚ Α CAff. — 6. na» : η 646-09} .À nov : ea0-0?. — ib. finn] O, A nf».
ib. »fa-] .A om. — 7. ""raen] O oan. — 8. 387] P onm. — 10. mm : 1771}
Tr. — ib. $n] O »A. — ib. πα] P, O; Α μείω: sic. — 11. 7T] O "T. —
. Tav] Α nav. sic. — ib. £ynt AT] Ὁ na AT. — 16. Aedes — Λήδαν : 50877] Ὁ ^71,
WwfdeC τ £3"UZ7 : flANvE : A4. : OARE, : NP DmEP : ASAao : A3? : A77; Α ATH C:
£7"Au7 : fl:ANeE τ ΔΛαϊφιφι AA: OXEUS: A*Am : 5439; le nom propre W^à : £t?" est en
surcharge; un second nom propre à. : ^,ei-h se trouve sur un grattage.
A
ib
13. — Nombreux sont les miracles de ce saint. Cependant, je ne manque-
rai pas de raconter celui-ci. Un jour qu'il marchait dans le désert, une
hyéne tira ses vétements avec ses dents. Elle lui montra ses petits qui
étaient tombés dans un puits. Lorsqu'il les lui eut tirés, elle se prosterna
devant lui, lécha les talons de ses pieds et s'en alla.
14. — Puis lorsque le moment de sa mort approcha, il eut une vision, le
3 du mois de Táàhschàsch : c'était comme si les Péres saints Abba Antoine -
('Entonyos), Abba Macaire (Maqárés), Abba Pacóme (Pákuemis), Abba Théo-
dore (Téwodros), Abba Moise (Mousé), lenoir, et saint Abba Sinodàl'appelaient
aux noces de l'Époux. lls lui disaient : « Bonne soit ta venue vers fous,
pour habiter avec nous dans la Jérusalem ('Iyarousálém) céleste. » 115 le
firent parvenir à la porte d'un grand palais qui avait des jardins et des
irónes. Il entendit une voix qui disait : « Ouvrez les portes, afin qu'entre
Matthieu. » Puis il mourut. ll recut trois couronnes.
Que le Seigneur ait pitié, par sa priére, de notre roi 'lyásou pour les:
slécles des siécles.
LE 7 TAHSCHASCH 6
ων
-
(1^7? : Δ : Alle zu : Ads.
7"h^ : ht : 09"nà : mA35. :
7H Dn : 5g, : Ἀ2 4:7..." : 749? : 04992, 8. Ὁ
h9?11125 : "14-l: : he» : n, 9U- : Aov5. x
ὃ | heé-4T : 0252? : ?AÓ : 4 : 05. -
1. ani-7&v] Ὁ ΔΉ : ex; LÀ. Δί: νυ. sic. — 3. ante Mgr Α add, e, — ἃ. Ny
115] 027744. — ib. ",«4] Α "cn. ib. nav] Ὁ en; .A om. 5. ffàà] Α ».rnAo.
— ib. A met ensuite la commémoration de sainte Diyonteres, la commémoration de la
— Prédication de Notre-Seigneur et la commémoration d'Abba Daniel.
! Je dis salut à Matthieu, le pauvre, qui vécut en communion
Avec le Pére et avec le Fils,
Loin de la concupiscence du monde et de son désir.
A cause de la grandeur de sa vertu, aux bétes sauvages qui vivaien!
familiérement avec lui
Il donnait à manger, en prenant la nourriture avec sa main.
648 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [106]
ho : ἐδ,» ἡ
I. — Recension primitive.
filz» : A : OOAE : Dov74.h : 5.h : Ads : A9" :::
l. — fh : ONT : A0£4. : bf : P9. : PURA : AP: AAT
3. mrt] O om. n, — ib. ante gem P, Α add. n9.
LE 8 TAHSCHASCH
I. Recension primitive. — 1. Mort d'Abba Hiéroclés, patriarche d'Alexandrie (récit) :
À (92 r* b — 92 v* a); T (111 v* a — 112 r^ a); P (100 v* b — 100 v? c); O (9 r^ e —
9 v^ a) ; A (90 τ c — 90 v? a). — 2. Martyre des saintes Barbe οἱ Julienne (récit) :
Α (92 ν ἃ a — 99 r^ a); T (112 r^ a — 112 v^ a); P (400 v? c — 101 τὸ b); O(9 v» a—
9 v* c); A (90 v* a — 90 ν᾽ ὁ). — 3. Mort d'Abba Samuel, supérieur du monastére
de Qalamon (récit) : A (99 τὸ a — 100 v* b); T (112 v* a — 11^ v? b); P (101 τὸ b —
102 v? a); O (9 v? c — 11 r^ b); A (90 v? c — 92 r? 8). — ^. Martyre d'Abba Paési et
de sa sceur Thécle (récit) : À (100 v? b — 93 v* b); T (114 v» b — 117 τὸ b); P (102 ν a
— 103 v? c); O (11 r^ b — 12 v? b); A (92 r? a — 93 v? aJ. — Il. Revision ES
Vulgate. — 5. Salám à Abba Hiéroclés, patriarche d'Alexandrie : P (100 v? c);
(9 ν᾽ a); A (90 v* a). — 6. Salám aux saintes Barbe οἱ Julienne : P (101 r* b);
(9 v? c); A (90 v? c). — 7. Sal'ám à la bienheureuse 'Enbámrénà : P (101 τὸ OH --
8. Salám à Samuel, supérieur du monastére de Qalamon : P (102 re c — 102 v? a);
O (11 τὸ b); A (92 r? a). — 9. Fragment propre du récit du Martyre d'Abba Paési et
de sa βὰν Thécle : P (102 v* a — 103 τὸ c); O (11 τὸ c — 12 τὸ 8); A (92 r* b —
92 v? c). — 10. Salám à Abba Paési et à sa soeur Thécle : P (103 v? c); O (12 v? b);
Α (93 τὸ c). — 11. Salám aux compagnons d'Abba Paési et de sa sceur Thécle :
P (103 v* c); O (12 v? b); A (93 r* c — 93 v? a). — 12. Mort de saint Jean Damascéne
(récit et saldm) : P (103 v* c — 104 τὸ c); O (12 v? b — 13 τὸ b); A (93 v? a — 93 v? c).
— 13. Mémoire et salám de Yerseglá, de "Elqolonitos et d'Eugéne, pére de Marina
('Anbámrén) : P (104 r* c); O (13 τὸ b — 43 r^ c); A (93 ν ὁ — 94 τ᾿ a), — 14.
Salám au Rédempteur : Α (94 τ᾿ a) . — III. Propre. — 15. Mort d'Abba Takla-
'Alfá, supérieur du monastere de Dimá (récit) : A (94 τὸ a — 9^4 r^ b).
I. — Recension primitive.
1. Monr p'Anna HiÉROCLES, PATRIARCHE D'ÁLEXANDRIE.
1. Incipit. — 2. Éducation d'Abba Hiéroclés. — 3. Il est ordonné diacré et prétre par le
patriarche Démétrius. — ^. Aprés la mort de Démétrius, il est nommé patriarche
d'Alexandrie. — 5. Sa mort.
Au nom du Pére, du Fils et du Saint-Esprit, un seul Dieu.
i. — En ce jour mourut le saint Pére Hiéroclés (Yàroklà), patriarche
1. Sur le numérotage des folios du manuscrit A cf. infra, p. 111, note ib. de la ligne 4.
-
[107] LE 8 TAHSCHASCH.
HU14. : hi? Cg : 007: : Ah Adam. : ABO: Δι ὁ RAV TOP “:
2. — wir : fe : Φ)ηδ τ mp: ἈΠΦυ" : TuS £P : A9" 0.42 : DAP:
9 : Ag"r- : a" 254 : 7? ΦΊ : MCITS. : me: hg9dpgroo : £a. : oo
UC? : ΛΟ συ. : (0l : AC"7IPg^ :: DA : A9" : * uc? : fl : ch
T;97 : OAR7I0P : avAd a : 6.11 : mcg τ ay2 : uh PC τ:
Ὁ. — (DAJ"1l : "LT? : £&:;?1 TC? : Ad: SAMT: 5,94 : 09? £401 :
od? : bh. : meer : 0.1 : nC : nunc s An 3E C? DOS : ov(5,
4. : flip £, : rb : m4 Aoo : "HC : 0 : (d : nce τ
4. — Ol : hócé. : A : £"LTCÉD : CEP τ ΔΉΤΈΕ : fe : 5999 :
1. ^7""A4ov-] À A7" A4a- sic. — ib. δῆ: « Ay] Ὁ any. — 2. ante. aae P.
0 add. o. — ib. ?*.n] .À wc. — ib. me g7] Α mage. — ib. ΘᾺ 75 6^2] Α h^: Noct
T Zncip. — 2-3. oae?] A oA? sic; P ons: Ὁ, T ons. : neo: Α ong i mg.
3. ovr] .A o7. — ^. ante 700 P, Ὁ, A, T add. itv. ib. ἈΡΓῺ P, Ὁ. A Nen
«gj, — ib. afi : 577r] P, Ὁ a^» : avAha-U'oo- s amófl : N77 £44 : 7 15: À. othteos- i om
Ad U'av- 5: n0fl : A7" e^ : 577; T Φηδῆ : 53" &^6 : &7"r. — ib. ante συυα T. add.
o, — 5. onx"7707] P, O, A onx"^; T onxp. — ib. avAma] D ovAm4zR. — ἐδ. avv s
oAavcgpr] À orba : ocgr sic; P onx7r os Ye o: R"UCT :G navCPüR; Ὁ. Α προ.
— 6. o^7711] P, A, T o17»£4e1; Ὁ o3"e4é. — ib. "t4»] A, A "tgp; T "ty" p sic.
— ib. ante ραν A add. χη. — ib. ραν] P, Ὁ. Α ραν T semen. — (b. m
ρ΄} : "LT? : φῇ] P 05771 : tà: O, lI o»771 : "LT" : 90.0. 7. Mme :«: ow*ecr]
Α om. — ib. eod — T^v70] A, T 0040: συλ ἢ : (ov6; O o4 : och : Ach ον
flurg g 1 ^0. — 8. 7c] À "nz: T defic. (variantes tirées des quinze premieres lignes,
non endommagées par le feu, du fol. 111 v? b). — ὁ, em? : fit : wc e] Α omo : Ants
fce y, — 9. 0 : et TC?0] P, O »ft : eT; Α 0: eom,
de la ville d'Alexandrie ('Eskendryà). Ill est du nombre des Peres les
patriarches le treizieéme.
2. — Les parents de ce saint Pére étaient des infideles. Mais aprés
qu'ils l'eurent enfanté, ils erurent et furent baptisés du baptéme chrétien
Avant de croire, ils avaient enseigné à leur fils la sagresse des parens. Mai-
*
lorsqu'ils crurent, * ils lui enseignéerent la sagesse des chrétiens. Hs lui firent
apprendre par cceur les livres de l'Eglise : l'Evangile et les Epitres
3. — Puis le patriarche Démétrius ( Demeétryos l'ordonna diaere. Ensuite
il l'ordonna prétre dans une église de la ville d' Alexandrie, Abba Hiéroelés
-. ! ᾿
garda son troupeau dans une bonne vigilance. Il aecomplit sa. tàche et la
loi de l'Église.
4. — Lorsque Abba Démétrius mourut, on élut ce Pere et on linstitua
650 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [108]
A d: SUE - AÓÀ : UM, : ADRQ?2EC?9 :: DOT : o9, : ACE : Πρ αὶ
& : r2) : ἈΚ Ἴδαν. : arr : 76719 T: CIE : za. : Amm:
hé7I 97 : mh hav- : OD-e : 7808 T- : ἈΠ}... : hic fà : ATO $av- :
q994P4- : ὨΠ ἢ τ: move? : MAPS τ S 9e : he» : ρ410(Σ : G6 : ἢ
T)ADA : e»78,99q7 ἢ: Oh: 39h : (ὯΔ : g^LuCa- : 0£/LnAov- : ὦ
Qa»gnav τ AQAP? : Dav»(hao- : Ah : ?(l-Aav- : 4. : 78719
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ὃ, — eM : ἈΠ: συνῇς : σὴ : aT2A9 : TOf : qo] : 05060. :
(041049? ::
A7llLATflduC : €9" heh : ΠΆΛΡΈ : ATI ::
1. Ab: AX0T] O, LA AP : ARIS — 2. 187I87F 2 COT] Α CrÜT : ΡΟ ΤΊ. — 3. 6
ejpey] P, O, .A n4cia-g. — ib. SW? : cafa] P, O om. ἈἽΗ 7; A "ACTINT : niei
Wwcaügn. — A. eavmp] À oavmo ; Α ocom?ov., — ib. &£40en] Ὁ eesen. — 5. aeg?
Ὑ] T incip. — ib. g«tucoav- : o g1naov-] A. egoucov- : o g1nz2aov-; Ῥ eurnzav- : ag ntucav-;
O n g1/"2o»- : ng LUCav., — 0. Dgavgnav-] A ogetucov-. — ib. aq^Pe7] P, O Δόλων: ΡΎ. --
ib. ASAP ρα : o ραν συ] Α 0m. — ib. e gavcov-] T aavcav-, — ib. ante enaxnav- P, Ὁ
add. grfev : 0; Α add. n7künov-. — ib. gtaxnev-] Α 07m.; T ἈΠ συ. : ΦἸ συ. —
6-7. 4g "I"F : απ] P. cw : veoisr; A om. cir. — 8. avr] O «ovx, — 10. 7n
Wd. — 2757] P ünZnt τ Pei :UM τ 79M τ᾿ λόδον : 5079 τ 877r; Ὁ £n : P eWE τ Τ'
Ul 1 9? hh ἀφ: : OA, : συργ τ nqupck : ONT τ 7^8. : λόδαν : 5A7? τ ἈΕῚ; LÀ Den :
PeVE:CpmS, s 75DA : «4e4o: YAA : KA*Uy: AA : 57? ; le nom propre iaa : &e7y est en
surcharge; un second nom propre «47 : à?e se trouve sur un grattage. — i5. er]
O er". — ib. 440] A "4n. — ib. συγ,» 71 Α "T^nà.
patriarche de la ville d'Alexandrie. I1 garda le troupeau du Christ dans une
bonne vigilance et affermit ses fidéles dans la foi droite. Il convertit beau-
coup de paiens, les fit entrer dans la foi de Notre-Seigneur le Christ et les
baptisa du baptéme chrétien. Il chargea saint Denys (Diyonásyos) d'établir
la discipline parmi les fidéles. Saint Hiéroclés enseignait, reprenait, con-
vertissait les infidéles et les dirigeait, jusqu'à ce qu'il les οὐδ fait entrer
dans la foi droite.
5. — Il siégea sur le siége de Marc (Márqos), l'évangéliste, pendant treize
ans. Il mourut en paix.
Que le Seigneur ait pitié de nous par sa priére. Amen,
σι
1
-
e
[109] LE 8 TAHSCHASCH. 651
1. — ΦΗΜΊ: : 0Wt : hol : ng : bAAT : cz. : oV A?S : mb τ:
2. — Wd: : EOM : üCcaz. : nyr : o6 : Ie, : en475 : ^£. : 0A
A: LEVE 9I : συλ" : WA99-deé : 9? : ἴσο. : £:Y-PCE-
hi : (1o»PÓAU- : συν 9" ῥ ἢ : n5, :. ave : 5e h4C£n : A et : c
flZ- : 71^4.F. : A rh : hoo : AG, CAE : oi τ “σου. ::: (ἈΦ : Ail : hoo :
£7M- : miel : 71548: : (e : Az : ogcua. : ond : Qovtr-T :: op
fl: CAT : bElvE: (Cz. : Gen: ἈΠ σους : Ny: om : fC^m, :
1. »7].A vy. — ἰδ. ante $44 P, O add. aeqw ; A add. ae1022r. — ib. ante ücaz. Ὁ. A
T add. wir. — ib. ncaz] T ncaz. — i5. oeAgs] A v esten surcharge. — ib. et
Δ, — ficaz- : vr] Α om. — ib. post o*Ags A add. àejog7r; P add. away" «X
g*T; O0 add. awfng"a« : 2 g3rr. — 2. n4] P, O onto: T nt sic. — ib. fcaz] T acnz.
— ib. wrr] A wit sic. — ib. ovk] A 0m. — ib. ante *(.e P, ὁ add. «. 2-3. tA]
P om.; 0, A a-wk. — ib. ^e : ahA : &e«e] T o0ne : &en. — ib. «e ] T defic.
(variantes tirées des quatorze premieres lignes, non endommagées par le feu, da fol.
112 r? a). — 3. Wh7"flh.e ] Α om. Ww; Ὁ om. M7». — 3-5. ρφῆφαν] P; Ὁ. A xenscn.
— ^. orti] A om. — ib. &en$cen] P, A «eapcn; O erase. — ib. vont] A hot.
— ὅ. "1^4 : Wrh] A "l^ e i x0. — ib. Ami] LA ΗΜ. — 16. e720«] Α enc. — 60. o
M: “11.4.51 A, PSO ar à 54g. — ἰδ. att à "1^ e — ogcoan] A on. ib. Mf s
flàz] P om. tT. — ib. ogcua.] A ogcyva- sic; P, Ὁ og^n«.. ib. ait] 0, Α oit.
— ib. avam-T] P, Ὁ, Α ovamo, — 6-7. ante efl : cNCF LA add, Wim « erese-, 7. R]
A om. — ib. avam-T] À avant sic; P ovamo ; O, A. ovnnt., ib. NP n1] Α om.
db. ρα] A gc^a- sic; P, 0, A “1ης.
Ja: MARTYRE DES sAINTES Dannk ET JULIENNE.
1. Incipit. — 2. Dans la tour que son pere, le prince Dioscore, avait construite pour elle,
sainte Barbe fait mettre l'image de la croix au-dessus d'une piscine. — 3. Elle exhorte
son pére à se convertir. — 4. Son pére veut la tuer; elle disparait dans un rocher qui
s'ouvre devant elle. — 5. Livrée aux magistrats par son pere, elle est suppliciee ; saint:
Julienne se joint à elle. — 6. Les saintes Barbe et Julienne ont la téte tranche
7. La piscine de sainte Barbe devient miraculeuse. 8. Déposition des corps des
saintes Barbe et Julienne dans l'église des saints Cyr et Jean, au Caire.
1. — En ce jour aussi sont les saintes Barbe (Barbàárà) et Julienne
(Yolyànà), martyres.
2. — Cette sainte Barbe était la fille d'un grand prince, extrémement
riche, de la maison royale d'un pays de l'Orient, Il s appelait. Dioscore (Dyos
qoryos). Il vivait dans les jours de Maximien (Maksemyános), l'impre. Dios
core fit construire pour ἡ sa fille Barbe une tour fortifióe, alin que personm
ne la vit jamais. Puis il ordonna de faire dans la tour une salle de bains et d'
ouvrir deux fenétres. Lorsque sainte Barbe vit les deux feneétres, elle ordonna
652 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [110]
hAóT : eon :: 04971 : ΛΖ : AA : 71400 : 718, : TA9"CT. : e»
ῬΑ : 71409 : AAT AS : ACD : nC fn ::: :
9. — efl : fA : All : axe : ax-zek : 070548: : CA? : ΗΠγἢ4- : 28.
qd"r : -FA£G. : "pAHB : ΟἸ ἢ κα : fp : $1€9 : 08(5A9P : Ano : ὦ
Ath : fiCfiZ. : ΟἿΣ : ἈΠΗῚ : rr : 0600 : TAA : A7?£7 : 0£b5A : A7"
"ctt : 160Ch, : mr: ΟΠ Δ» : A09"C : AA? : Ano : hien : 5-0 : ΠΈ :
£74 A9? : ve τ TEC i 0A : TC: : Eoonmnet : (noo : aen : 950 : ὦ
Wb: evhÀ: f(1A97"^À : end : AAT AT : A. “ἢ : nCcosf-à : nm : m:
qo gd o: qe: 799 1: ceo : ΔΗ : A9" ΠΑ Th : ΟἾΔ : AA
3"^n : né.men :
4. — OM) : 49"9 : ἈΠῸ : Wb : D : 1955. : LEVE. : o $T:
1. nAoT] P "iAae; Ὁ "IAag. ; Α "IAM T. — ib. avo] Α 97h sic. — ib. 1400] P. 77h
?f0; O 9"mvü. — 2. "14?9] À ")4eg* sic; A q^?47pF. — ib. S757] P, O, Α mmm.
— ib. nen] .A om. — 3. MrA^] A ny. — ib. c»e] A oce; Α che. — ib. rs]
Ὁ, Α na-t. — ^. eAga.] A, P, O oTAga- sic (A T est en surcharge); A oT*eo.
— ib. 3n] O ΣΉΝ; LA om. — ib. axis] P, Ὁ ΦΊΛ. — ib. oric$9] A Tic. — 5-6. ante
orn LA add. à. — 5. gw] P, 0, A om. — ib. wr : rrr] P, O ἈΠΗΤῚ : wr : ὙΠ
C; Α hu τ yc. — ib. ΤᾺΝ : 2757] P, O, A ta^. — 5-6. 9571 A a9 sic. —
6. mrr] P novi, — ib. avrt,a-] Ὁ avrta. — ib. üt : Pie : fk : er4G877] A nih : $5.
nocofHk : EAR) SP Δ i PAD : ERRAT Sic; O nime : 5n : FLA)? ; Α Pme 9: :
E£TAUIh. — 7. ΦΆΤ : c] P. on : ἈΠΟ; Ὁ 7 : "fic; LÀ. onc. — ἰδ. ΕἼ P "lA
f; O δῆ. — ib. avam-T] P, A. ova; O ovap t. — 7-8. ΘΗ : avita] À or : av
WPA;.A om. — 8. ΔΆ Η 7] A moz. — ib. ne] P,O, A ont, — 9. rove] Δ avg,
m. — ib. A9"hhd7rn] LA. om. n. — ib. on7*An : ΔΆ ΔῊ : namen] JA. ἈΦ ΔΉ : sic ΔΆΞ Δ
V : ἀηδῆ. — 11. ^7] .À ἈΠῸ. — ib. T7795 : &e4. e] P, 0,.A om. — ib. a4 T9] P, O,
A om. o, :
aux constructeurs d'ouvrir une autre fenétre. Puis elle fit au-dessus de la
piscine d'eau l'image de la croix vivificatrice de Notre-Seigneur Jésus-Christ.
3. — Lorsque son pére entra dans la tour, il vit ce qu'avaient fait les
constructeurs, qui avaient transgressé ses ordres. Il les interrogea à ce sujet.
Iis lui racontérent et lui dirent : « Ta fille Barbe elle-méme a ordonné
ceci. » Lorsqu'il l'nterrogea et lui dit : « Pourquoi as-tu fait ceci? »,
elle lui dit : « Sache, ὁ mon pére, que c'est par la Trinité sainte que toute
ceuvre est accomplie. Moi-méme, j'ai fait faire ces trois fenétres au nom de
la Trinité sainte et cette croix à l'image de la croix de Notre-Seigneur
Jésus-Christ, par qui est survenu le salut du monde entier. Convertis-toi,
ó mon pére, de ton erreur et adore le Dieu qui t'a créé. »
4. — Lorsque son pére eut entendu ces paroles, il se fácha extréme-
Fr
P: [111] LE 8 TAHSCHASCH. 653
Αὐδοὺ : Dev : (6 : (0$ : 6) : m)-eT : h2?ZU- :: mp) : £71,
V : helfeh : ΟΊ ἢ ΦΊ : POE τ odio : RE : oed : nga 1:
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9. — O9" ΒΓ ΖΉ : Foo avr : ar τ ἈΠῚῪ τ σοφῷ : σον, Ὑ 77" : o
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T :CTCAP? : APET τ ΠΩ 2. : ἈΎΗ : UAarr : ote: Ὑ : orn. : ^68 ::
ORAT CR? : ^T : ATLAS : nC : AERE : (CHz. : DART5 : aqu s
6. — hg" £:4£11 : ἈΝῊ : A(- : ha» : £,3*T4. : CN : OCA : PAS :
DAÀAD- : mad. : CA? : 03775 : AMAA : 0990 : (q1032]2"4 : ce τ
0f : AMT : A7^070£. : 0A0-2€4- : AR : DAC e?D : mpey iz
7, — Um : axi: : 9"494 : n^d: : "MC s OR : (eb i AR :
1. ^o'7] P, .A λόλιυ'. — ib. aec] Α ag&. — 2. adrmacr i e»t : h-] P om. hM:
ΑΑ om. — ib. a-k7-] A ἢ est de seconde main. — 3. 00»] A. αὐγῇ ἀν". — ἐδ’ δασὺ, ὙὙ}}
- 0, .A Λλουΐϊμ γ. — 3-A. αἷμ). ΠΡ να 16 7}] P, Α αἷμ φ ian s ΘΠ: O ovrypyp is^
(Lf * 7x. — ^. auto] Α Δ est en surcharge. — ib. La derniere ligne du fol. 92 v* b
de Α se termine ainsi : avAor : fuf : 41; aprés une brusque solution de continuité de 6
fol., la suite se trouve au fol. 99 r^ a, lequel commence ainsi : Mar : Wt : 8*1: fA los
fol. du manuscrit sont manifestement en désordre. ib. nut : πὴ. P ANA s vr
Ὁ, .A vr : f^ T. — ib. *Ags] Α teg. — 4-5. opyr] A 0m. m, 5. ΧΩ P γα
^£; Ὁ γῶν; Α rGhK*. — db. WPEWE] LA 0m. ἢ. ib. WW] Ὁ om. — ib. post Ww?
A add. “Ὁ. — ib. arm] A om. e, — 6. ^t] P, Α om. — ib. post 5n P, Ὁ ad.
hf(Fh. --- ib. eon] Ὁ oim. — 7. 2m] P om. — ib. oca] A Aca. 8. nAX*] Α om.
— ib. ci] P, A CN : AAU" : (8g; Ὁ NC : λυ σον : fle. ib. NAA] .A
ULM sic. — 9. onze] P, O noce. — ib. ***].A om. — ib. owa-se£] P oxyo^r, —
ib. NN Ὁ om. — ib. anavc:bezn] À anavcd ern; AA oovcyesgh. — 10, py] P om. —
ib. Wt à HE] A nd: sorore; Puts «ὙΠ Ε; Α TCR. — ἰδ. Ve fax] Ὁ oni. nt.
ment et s'indigna contre elle. Il tira son épée et courut aprés elle. Elle s'en-
fuit loin. de lui. Il y avait devant elle un rocher. Ce rocher se fendit. Elli
y entra et le rocher la recouvrit.
5. — Ensuite elle revint vers son pére. Son pére la prit et la livra aux
juges, qui lui infligérent un grand suppliee. Il y avait là * une femme appe-
lée Julienne. Elle voyait sainte Barbe, qui se trouvait dans les supplices;
elle pleurait sur elle. Notre-Seigneur le Christ apparut à sainte Barbe, la for
lifia et la consola.
6. — Ensuite son pére ordonna qu'on lui coupát la téte. et qu'on eou
* pàt la téte de Julienne, sa compagne. On leur coupa la tete. Elles regurent
la couronne du marlLyre dans le royaume des cieux. Le feu descendit du ciel
el consuma son pere ainsi que Marceien ( Marqyanos, le juge
74. — La piscine creusée dans la salle de bains, sur laquelle étal
654 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [112]
05 (bU- : "FA9"C T : e»ndÀ : n : ax: : ox: Aa: ne eo: an:
£T 25041 : A9"ZU- :: | |
8. — Oh9"1l : 17" h« : 7"2U"1 : ASA : 0ATfC9?? : OT : (d:
hCirkg τ HA&A : UTC : AT : ἢ σὴ : AA :: a : 7727 τ ApPEÜWT : fic
ἀ- : £AILZ : O--- : (TF : ncoreaao- : A847 : AD : 2 : 0g-40 : 0910 ;
JT : fiU2£. : "DC :: | X. yat
247477 : (Zh 7.7 : Ul : 9D : A727 ::: HAS.
1. oso] P ns0v; 0, A os. — ib. post ev A P add. "j4ee. — ib. ante wy P,
0. Α add. e. — ib. a-iv] P, 0, A arn. — ib. £a-à : MP : neee] Α am: Zorn :
ogpgp. — 2. gTr500] À ργ θη". — ib. 47"zv] .A om. — 3. j"n-] O "rh. sic. —
ib. Nb] O δῷ ἢ; LA wpRAaST. — db. post NP. P add. rive τ àedo2-F : sic axo :
λει Δ i PARAT 1 WE : (dittologie); Ὁ add. aet; Α add. àeqo27r. — ib. awsn
c9"5] 0, .A onvüc$P. — 4. n5 : vic — Mee : ncaz : exi] P om. — ib. mx]
ΑΑ πλάϊ. — ib. ^Ag] .A Wrg. — ib. on : 72d : Mb: ncaz] À on : 37772' : Nb:
Vr : üc02Z.; O aunt» : Δι : IP EVE 1 ANTH? 07702717 : ἈΠ : £NIL; Α OUS : 72V τῇ
ἈΠ : 071027 : ADT: €£AHL. — 5. ἈΦ ΔΎ : A0: eZ : 0&0] P, A WPAA; 1 MEPC : 0?
"7h; O AMEbC: n?h*sh. — 7. Ae; — 715] P Anf: ΦΠΖΉ ΜΉ : fUN : 97A : &44. M
συγ ἢ : pA s δόλον 5827; O Ate £75 : on 7 : QU : 9" : €4c : DA? : hs Phmdt pn :
TL87 : OA£ : A*Aav : 5099? : ATL; LÀ. Ahe477; : OF : Pul : 9"DA à? 407 : WA : 3:9":
"y 3 Mov : 747^; le nom propre iva : xe" est en surcharge; un second nom propre
AL: A*fK) se trouve sur un grattage.
limage de la croix, devint source de guérison pour tout malade qui s'y
baignait. |
8. — Puis on prit les corps des saintes et on les placa dans une église
hors de la ville appelée Galàlyà. Le corps de sainte Barbe est maintenant
dans l'église des saints Abba Cyr (Qiri) et Jean (Yohannés), martyrs, dans
la ville du Caire (Mesr).
Que leur priére et leur bénédiction soient avec nous. Amen.
qua] ᾿
LE 8 TAIISCHASCIH.
655
1. — oft: : ot : hof : hóZz. : hf : 094: AU: ἤσουν 5 AD:
9"LT : Hl£-fiZ : AT; ::
2. — rk : 954 τ nj : Ag"(enn : U?é. : £cl : A9?4d.d : o2. A :
— A?" FH. : "MAS 1: Oe : AU. : 5A : 0772.45 : QA; : ἢσσυ- o;
AP: : HAT SU :: OT : A(-U- : Φὴ ἡ : ohov- : AO : OCA : Z9 : ΠΛ,
AE : nho» : A6, : 072. : Ὥζ.0 : 00: : AI: £^flh* : UAP : AA?" nh :
1. ofi: : 0WF : n0] Ὁ ont : Qi : ow. — 3. £u*10] P, O, A 5nd. — ib. συλ.
A] .A συλ. — ^. ante *3"en-n P. add. o. — ib. € A om. o. ib, ay s sy] Pom.
e. — ib. an, py] A on ΤΊ sic. —5. oae] Ὁ ate. - ib. Wine] T inc ip. — ib. ewy »
ἈΠῸ Ὁ ovr : ἈΠΦυ". — /b. onov : t.^n] P nnov- : à ^n; Ὁ oni. 5-0. ηλλ.7 ACE sin.
| —— 6. mov i «058, : 072.] P 07i. 0; 0, A mov « nhà, : 72.; T mov i 0, : 91A. — ἐδ. mA
- fi-v] .A dittologie; T om. e. — ib. Xm] T om. — i. £1] O &£4A; Α £v. — i5. v
A? : &DA£T7] Ὁ vao : oAe1; À Φυλω : Δωρ.
3. Monr p'Anna SaAMUEL, SUPÉRIEUR DU MONASTÉRE DE QarAMON,
1. Incipit. — 2. La mission d'Abba Samuel est révélée à son pere Silas dans une vision.
— 3. Conduit par un ange, Abba Samuel se rend au monastére de Scété, — 4. Il est
recommandé par un ange à Abba Agathon. — 5. l| devient le disciple d'Abba
Agathon. — 6. ll déchire avec violence la lettre. de Léon, qu'on venait d'ap-
porter au monastére de Scété. — 7. Il est frappé et chassé du monastére, — 8. Il se
réfugie au monastére de Qalamon, mais il en est expulsé par le Moqaouqas d'Alexan-
drie. — 9. 1] est pris, puis relàché par les Berbéres. — 10. Il rentre au monastére de
Qalamon. — 11. Les Berbéres reviennent à Qalamon. — 12. Il est durement frappé
par eux. — 13. Il est réprimandé par un chameau. — 1^. ll est emmené captif.
ES 45. Ayant un pied attaché à celui d'une servante, est chassé au désert pour gar-
der les chameaux. — 16. Il guériL les malades. — . Ml retourne au. monastere. d
Qalamon. — 18. Les moines de Qalamon, ses fils ἐπε: deviennent trés nom-
breux. — 19. Il compose beaucoup de sermons et prédit la venue des Musulmans
20. Sa mort. — 21. Un des moines de Qalamon ressuseite; il expose le. supplice des
pécheurs et la récompense des justes.
1. — En ce jour aussi mourut le saint Pere. Abba Samuel (Sàmonu 6l,
supérieur du monasteére de Qalamon.
2. — Qe saint était. des gens de la ville de Tkvllo (Daklouba), di
la provinee de Médjel (Masil), du nord de l'Egypte (Gebs). Ses. parents
élaient, saints et purs. Ils n'avaient pas d'autre fils que lui. Son pere etai
prétre et s'appelait Silas (Silàs). Il eut une vision, la nuit. C'était comme
un homme au visage lumineux. Cet homme lui disait : « Hl faut que ἢ ton fils
PAThR. On. — T. XV. — F. 5.
y
* b
656 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [114]
heo» : €T-7 : 7209" : 009", : "LC : ΔΉ 5 : v^flA : o£&na-7 : 44€ : ἃ
A?lILA-(0 dC: FA: : e*ÓÀ : cheat ::
2, — am? : "Wr: Qav-A A : 72h : A9" TAE : Doo : nav-AA : 100,8 13:
O7 : AA : 9" 5 : d, : mr τ A: ev τ LUE τ: ΘΠ εἰν: : ANT :
Zh : 9"n79T- : Οὐ A : A9" «hl : ἈΠ: : iom : £C : nM: 150 : And :
0A.) : €A9"C : αἰ 7: 1: σοι ἢ : ATH AT dC: FoonA : b : noo : ὯΝ
f, : ovn : OADT CA? : Av: : 0gfbào : Ag d: τ 1 0 Ἃ τ: glia : $35.
ἣ : AUD : nav SA : AT : ACE : no» : AGC : “ἢ : £44: And mn ::
(0 e(bA" : "AAT : HA9"^À : evrnh : ATL : δῇ : Adarc : n: UE : (αν
4. : "lá : OE : ΑἸ : AD : Ao : (OR uh- : ἢ : 6: Andi :3
1. nav : &n7] À nr : nov : ena; A, T na» : ρῃων. — ib. 710777] P, O, Α 7"5av7;
T συγ) sic. — ib. 3,4] A om.; Α ate. — ib. oegna-7] O oen. — 2. mr]O omi.
— 8, ay : M"rE : Aao-AA — Tav : 4av-A : 70,6] P, T om : rk : 50 : aov A : 70,6; Ὁ ὦ
Ty τ Ἢ τ ἈΠ Ὁ σου τ UrAGh :CAPTUTA : noo : ἤσουν; LÀ ΦἸ : A : (T 2efl :) àav-A : γῇ, δ,
— ^. am7 : hia — ax-nT : An] P, Ὁ, Α oo : 77 : €VA, : Acfülà : 2770 ns : flax-nT : Af-
(A. acf) ; T oa τ m7 : AUS SAPPHO : Ode, : Hd: : AR. — I0. ho τ 106] P me uan.
— ib. efindvk] Ὁ om. n. — ib. wr] T tiw. — 5. 2^nver] A 778 eT síc. — ib. Ἀπ υ
T Aü pu. — ib. exc] O “4. — ib. 01 P, 0,.A om. — 6. anm τ engvc τ «v£] Α on,
Ty: ΡῈ : Qa τ «$0; P, Α onm τ ?h99C τ δῖ. (LÀ. e" Ὁ) «5$; O am : fharc τ 4
4£. — ib. aavAnn] O, .A om. e. — ib. Ne] A f. — 7. envrChN? : T] P, Ὁ. A
om. — ib. e gftne : Ag : ΤΠ] Ὁ Tacarct sic; Α om. — 7-8 ?sn] P, 0, A om. —
8. nr : he] À nn : sic πάρι; P, 0, A he: nw. — ib. h^c] O nac. — ib. “101
O om. — ib. gt] Α Ἴδαν, — 9. συλ : IA7"àA : avzpn] À avAnn : lIn79^hà : sic av7n
n; P avAAn : ^"7lLwfüdwC : HADTCA?: τ f&2"àA : av7ph; Ὁ avAAM : HAQDTCA?- τ flA7?4A : av
7ynh; ΑΔ avAAM : HAWTCA?: : fl52748. — i0. ATL] A 75; P, O, A n7. — i0. nof : jac:
^fl Ὁ] P, Ὁ, A naar-c: uf. — 10. ^t-z] Α “Ὡς. — i5. α΄ P, 0, Α «gov... — ib. ἊΝ
n : 5o] P, Ὁ, .A om. nov. — ib. ene] P, Ὁ, .A ?5ov; T defic. (variantes tirées des
quatorze premiéres lignes, non endommagées par le feu, du fol. 112 v? b).
devienne un croyant et un maitre excellent pour beaucoup de gens. Il deviendra
un élu pour le Seigneur, pendant tous les jours de sa vie. »
3. — Ce Samuel fut pur, dés son enfance, comme Samuel, le prophéte. 1]
entretenait le désir du monasticat dans son cour, à tout moment. Un jour,
il trouva l'occasion de se faire moine. 1l partit de chez son pére, pour
aller au désert de $Scété ('Asqétés). Il ne connaissait pas le chemin.
Un ange du Seigneur se fit semblable pour lui à un moine, lui apparut et lui
dit : « Oü vas-tu? » Saint Abba Samuel lui dit : « Pour moi, je veux aller au
monastére de Scété. » L'ange qui ressemblait à un moine lui dit : « Moi
aussi, je vais là. » Ils allérent ensemble dans le chemin, jusqu'à ce qu'ils
parvinssent au monastére de Scété.
10
10
[115] LE 8 TAHSCHASCH. 657
4. — ama»? : σοῤι ἢ : ἈΠ. ΠΛ : δ λῆ, : ἈΦ: ovn : nh
aq. : A0 : ADAM : nec τ od : (AT : mj : ak: AE:5ü;R.E ::
OovARAh : Δ} AT CÓ : TIC : AS : ἈΠ: h247 : ΠᾺΎΤ τ AO : ov,
À : O£(b» : T oh : Aàav-À τ (09:774 : OAA-00 : hemá : home : 4.
n: uyUnbhs : orb : hax: OA: nüAT!?: 09270 : Chan τ
DATE : mU : deo τ d : 9 ὙΠ : DÀ : & : ARR : IET : AA :
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9. — OMb7 : (IX. : ἈΠ : Qo A SA τ AO: AD43 : od ong : (4:
2" τ ἢ, δ, : A: ἢ Pb : ag, : gx ATE : Mb τ ATL : ATLAS C :
fj00- hA :: hoo : ATL ATISC : "40h : Δι: IL : CAPAS τ oA :
1. Ahn] Α evAnW. — ἰὁ. NIA, : ἈΦ2 : ovypn] P, Ὁ axovynü » dà. » Azo
ἰδ. Niph, — συλ : A7 Ἤν τἢ : 100] LA. 0m. — 1-2. σον : 40 : h247] À nay» «a :
h247^; P om. 40. — 2. ngrftic] A om. — ib. aw] T incip. — ib. &g«] P, O χρῷ; T €
Ld Sic. — 3. aavAAn : ^" ἈΠ νὴ » 10] P, O oic à ak à oA : SV. — ἐδ.
WAfld.ca] T om. à. — ib. 5a] T ἈΠ sic. — ib. 24v] T wig sic. — ib. Wa] T 5 sic.
ib. σοι, ΑἹ] T aev-AA sic. — ^. agite » Ton :» Màov-A] P, Ὁ og » Fon » Av.
A; A om. — ib. Mav-xA] T anav-A sic. -— ib. eA » &AQna oM s: &noyn] P,
0, Α onAfn : hAan : (O xm :) 97709. » nov à 07H 1 CÀ. Sect i) enm: (P. gno-
"7). — ib. nAna] T om. — ib. sn] T 3&8. — 5. oA£].A onadt. — i^. cnm] P, Ὁ cas
7n; Α ch«" m. — 6. of : et, — ann : 5247] P, Ὁ. A oen : ent s (P ogni i) mnt :
συλ : (Ὁ ovAnn :) AA : (A om. à) so. — ib. en] T eaa. — 7. àoz] A tàoc.
— 8. oon] T oàn. — ib. nx] Α om. — ib. 3a] T 56 sic. — ib. aov XA] T nevXA στὰ
— ib. aon] Ὁ om. o; Α ^c τι aon. —9. 0e] T «ne; T hic deffe. (variantes
tirées des quatorze premieres lignes, non endommagées par le fea, du fol. 113 r^ a.
ib. ev] P, 0, .A eA. — ib. wr] A "Ha. — ἰδ. Wwrüz : ἈΝ ΠΝ » σου, 7 P on.
— 10. ΧΗ ΠΝ : £700] P, A om. n; Ὁ ἀγα". — ὁ. AT] P, 0, A ne. — ὦ. maus
C/"»5?] P 21, « case; Ὁ nai 1 sic came; ΑΑ nua o cnm. — ἰδ. ono : 245] P, 0, A
nnvwsy :(O nanny sic).
4. — L'ange du Seigneur le remit à un vieux moine, appelé Abba
Agathon ('Agáton), qui demeurait dans une grotte et était. lui-méme
extrémement juste. L'ange du Seigneur avait exposé à saint Abba Xjra
thon au sujet d'Abba Samuel et lui avait dit : « Hecois Samuel avec. joie. et
revéts-le du vétement de la robe sainte du monastieat. Celui-ci deviendra
pour toi un fils véritable; il fortitiera ta vieillesse. Toi-méme enseirgni lui
toutes les lois monastiques. » Lorsque l'ange eut dit ceci à Abba Ajrathon,
il disparut d'aupres de lui.
5. — Aussitót Abba Samuel parvint vers Abba. Agathon. Abba. Agathon
le recut dans une grande joie, en ' lui disant : « Bonne soit tà venue vers mot,
ὃ serviteur du Seigneur, Samuel. En elTet, c'est le Serrzneur qui tà envoy:
à moi, à l'époque de ma vieillesse. Au moment on i! l'introduisit avec. ]u
658 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [116]
1,. : ὯΔ : 9 δου. τ OD : (TF : ncod:;?? : o2Ae : AóA : à : 2C: ὦ
dS : 040A : 0 AnT,7] : OAAÓ : n;geu'av- : A710 : £A : A9?Anav- : À
A(qe : 57 : AO : A707 : A0 : eC : Uic : 9? : ADAE? :
Qa9-A, A τ ὦ n-7h : ζ Ἀν : Fla De : qi : 925b :: $5.0 : A0 : A247:
goU(? : AA : Qov-AAÀ τ ΤΥ τ 0AC9?TP :: am: e&(b : me : 7L : c
£& τ Δι : ARI? : TIC : 9h? : αἰῶ : 09" Ch? : ΟΊ. : ARAM : ADM:
0£(bà» : THnZz : ARE? : 5h : ar : no» : eCnz : ATI And.C :
A"MYC : ὦ». :: T 9"U£. : 544 : AD : fav AA τ A97 : ACCU: : 534 : AR :
ADW:oAS : 4b : 9" AS : ΟἿ : o6. : 54 : €TZ-£ A : m:
"MC :: OZ : AQ : av AA : (07 : ἈΦ: AO : ADS : Cod: : ATHI :
gum: Aek c (nme : neon z: 0A9"1l : A044. : 54 : ἈΠ : ADHI 1
1. ?^nAi] .A om. — ib. eaae] Ὁ oazn. — ἰδ. ^on] .A om. — 1-2. oq] O oro.
— 2. enafn] Ὁ onAaa. — 2-3. ΔΆΠΦΡ : 547] P anfla : 457r; Α PA? : D. — 8. A00:
^um] P n0: AUmUeOR; Α A0: συνε : Ame. — ib. φυδ' : 9" m] O φυλ' : 77h; Α
175 τ sic 9^nn. — ib. »oAg] Ὁ om. 5». — ^. oen rn] Ὁ oegm7rn. — ib. 2452.] A Zen.
sic. — ib. fax] O 0m. n. — ib. ἸΕΝῚ ΑΔ om. — ib. 975m] Α 0m. n. — 5. σνῦ Ὁ] A
om. — ib. ev] P, O, A efA. — ib. m] .A om. — 6. »At-?] A » est en surcharge;
P om. — ib. "hc τ 9?"hà? : «pZ] À om. 9^n? ; Α "rfc : sic AT : 2^nÀ : & c. — ib. o
101 O o71e. — 7. post s.a Α add. at. — ib. eznez] A oegonez; Ὁ Zaez sic. —
ib. "Mv c] LA. 0m. — ὃ. χης τ 4&4» £] P Z4»: »71nc; Α nov : ἈΠΕ : &b gp. — i5. 38.
a] Ὁ om. — ib. Mv: : 50] P, O, A om. — ib. n9] .A om. — 9. post ?"7*à« P, O add.
συγ φῆ, A add. av7jgaqp. — ib. av"j&n : 9.0] P, Ὁ 0m. avy&n ; Α om. — 10. nf : 5
ἀφ᾽ — ev : T5 : A0 : συνε] P om. — ib. n0] O, A om. n. — ib. na] Α 0n. —
11. &TnHM: Ae: ümv] Ὁ evrüc : à : wv; Α erüc : fe : às. — i. nennm] O nen.
TI; Α eram. — ib. post eos» A add. gk. — ib. 38.4] O, Α 0m.
dans l'église, il pria sur le cilice de poils, la ceinture, le capuce et la robe
monastique. Il l'en revétit, en disant : « Que le Dieu de mes Péres saints
Abba Antoine ('Entonés) et Abba Macaire (Maqárés) soit avec toi, ὃ mon
fils Samuel. Qu'il soit pour toi un auxiliateur dans tous tes tourments.' »
Saint Abba Agathon enseigna à Abba Samuel l'humilité et le silence. Abba
Samuel disait à tout moment : « Pardonne-moi, ὃ mon Pére, fais amitié avec
moi et dirige-moi. » Il se prosternait devant Abba Agathon. ll lui disait :
« Souviens-tol de moi, ó mon Pére saint et béni, afin que le Seigneur me rende
capable d'aecomplir sa volonté. » Saint Abba Samuel fut instruit par son
Pére saint Abba Agathon de toute voie monastique. L'Esprit-Saint l'aidait
en toute ouvre. Abba Samuel demeura auprés du vieillard Abba Agathon
pendant trois ans, en lui obéissant en tout ce qu'il lui ordonnait. Puis
saint Abba Agathon mourut.
10
p
[117] ! LE 8 TAHSCHASCI. 650
$ 6. — ami : 54h : ἈΠ : qaos. A τ 20-9? : (OH. : DEIFDEA iE
E fi : "HLE :: Τρ βισο : ^00 : Qaod : (eb : nce : nbn : An : ov
| σῇ : HA dT ::: 099 £40 : ^9 : mmo : ἈΦ. ΚΝ. : (n1 : A7 :Te 4:
— WHhA F^ : ἢ : 050 : Adv : 0A? Ἢ o : 9"0- : ovynAT :
5 ACOTE : Wit : Hé: dur: EE S 0476: Aa: avs : 0495
ὡς : vé : ὥη.ἢδ : pm 7A τ ee c HA τ AUTE: Οὐ τ (m
σὴς : CT : omm : og : aM: ob τ δὰ τ unmmAm vem :
— CtóT : ΠῚ : 57 1
p. 7. — OM : CA? : AAT- : ATTEZP : Wr : 999 : EE. τ 0I:
1 fe» : grün T2 : Ad4.h : ΠΡ ὙΠ: 21 : HA: 0£0pA?P : (loonzo :
Ὁ OEASAP : D : 02. τ avpü4e c ΠῚ τ dE :idbAs : O00 : AVAP e:
1, ep i5 : 80 : 409A] P, O, A one : ἈΠ : aov A. — ἐν, ante eame yv LA odd xs
vo — ib. Re] Α des: 000; P eran, sic; A om. ἢ. — 1-2. q2ete] Ὁ om. — 2. ay,
—. e»] À ΦΊσυραυ sic primitivement; un petit trait oblique à gauche du premier e» indique
. que cette lettre a été corrigée en w, d'ou la lecon efavegav, — /b. 4&0] P om. —
- 2-3. e »chn] Α av»cr-0. — ὃ. mod mn] P, O, A imadqm.n. — i5. post ev ee Ὁ odd. m.
(00 — db. N7"X.] Ὁ ax. — ^. made y] P, O mdp; A mtgy. — ἰδι aw] A on
"rfl sic; O affi sic. — 5. n62*te7] P, O, A nzoarg. — i5. 16] & om. ib. ΝΗ
AA “7. — 5-6. (pnyoyr : συγκ : 80] A που κι : prn; Ὁ om. dn. — O0. aom] Ns est
en surcharge. — /5. t"70na] Ὁ om. — ib. at] Ὁ ot; LA atr esten surcharge
7. cà] 0, .A cia. — ib. onmm] P, Ὁ owmm; A omm, — ἐν, aW : ot] LA ot α
a. — ib. ue-AT] À ρῶν. — 8. unvy] A nanümy. — 9. T3775] P, O, Α ἀρῶν"
(P oFavAM :) 4777 : oT 770* : (A a T2795). — ib. om]. A om. — 10. nem] & eame si;
P üey"tat sic. — ib. ogMrA?] A,0 ogabrAp. — 11. adt : 11] P, Ὁ 74. ^. e
4€] Ὁ aft. — i5. t] .A om. — ib. ante oen P, O, A add. ama«óP ν (LÀ. ΦΆΦΡ ι)
flnao : Aim » (P sanov-),
-
6. — Saint Abba Samuel jeünait. deux fois la. semaine, Hi pratiquait
une grande asceése. Il fut ordonné. prétre dans l'église de saint Abba Macaire
de Scété. Peu de jours aprés, on apporta la lettre. de. Léon. (Leyon,
l'impie, de Chaleédoine (Kalqédon), au désert de Seété et on. la lut, Lorsqui
les vieillards moines eurent entendu l'exposé de la jettre, furent
extrémement tristes. Abba Samuel fut ἡ animé du. zele de 1 EspritSuinl |
se leva au milieu de tous les gens, saisit cette lettre impure, la. dechira :
dit : « Anathéme est quiconque ehangera la foi droite d 1 "el inis
7. — Lorsque le ministre du roi vit. ceci, 1 facha extrómement. ἢ
ordonna de frapper le anint avec des marteaux de fer, de le susp: ndre pat
les bras et de le souf(leter sur le visage. On lui lit tout. cela Lorsqu on
660 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [118]
TAY : hdel:: A920 7rEU- :: 0A9?11 : Allll : io» : 60€: €? : A7"£?«60 :
And :
8. — ἰδ ΠΑΡ. : σοῤι ἢ τ ATL dSC τ APA: ἈΠ : noA: ὦ
ἍΠΗ : na» : ὁ) : OE€ EC : amit : £4 : AT : 007 : 0110.7 : 071
EK : fh τ of : $02 : dám : σοφδ : ATI : &?LU(av- : Αἰξῆσσο- : d
ὯΝ : o» : 3.70. : a-ivb : 7869015" r : CT τ 0609?9 : ILGU- : e» $47 :
Hn: συ : aom? : OA : AA : A0A : UU. : ADOUAE:C? : orte τ ἢ
ἐνά : "FR. : σοῦ : ML: b: A: oe A τ Opec τ PP τ 2 :
αὐ. : A7^£-fl4- * Dg, : "7E Z τ a-r τ Advi: τ (eT : RC? : (080 :
baTP :::
9. — ofla : av$?ÓAÀ : vf. : ΠΗ͂ΙΣ : AC0)P: M0 : UC : 07749 :
ha» : &n€2P : ἢ : fide(zav- : OA» : AA". A? : hnCD-* : nov» : ?
1. TavA7] P, O rovAAr ; A TavipAvr sic. — ib. hdek : 99 50g"rkv-] P, 0, A Aat:
(Α ng: sic) ^er. — ib. nmi] P ἈΠΗσν.; A am. — 16. eneesp].A eaes. — ib. 47^g2]
A a'&7"e^46. — ^. xin] A, P, O am. — ib. eic] Ὁ gac. — ib. ogoec] A oenec.
— ib. a-r] P, O, .A ^n. — ib. n77] P, O, A φΦ 4» Ύ. — ib. nin] A om.; Ὁ om.
fl. — 5. fie] P, .À om. n. — ib. onn : γη4] P, O, A φτης. — ib. av pan] A aovtboA. —
ib. g«tucev-] A g est en surcharge. — 5-6. ante ài P add. a. — 6. ex] A e
3.10’. — ib. eg" : nsu] P o7^1 : 6f : àg95* : 140; Α aTà79 : ILqU.. — ib. avgd
"I] A 797$4101; Α av$qd-ü. — 7. "£o ] P, O, .A om. — 8. oavexa] .A om. o. —
ib. Pj"&T : "üe] P, O 0e : Pr"&4T; A "e : ovp. — 9. ongg] Ὁ oagg. —
ib. ayge] ΑΑ om. — ib. a-yr] P, O n. — ἰδ. avt] P, O, A 0m. — ib. $15aov] A. nez.
— 10. 4457] P, O, A taT7. — 11. ncac] P, A acac. — ib. 67$ e7] P, 0, A n2"
axe". — ib. ^ : ue] P, O, A om. ^n. — ib. οὐ, ῈΡ : ma» : enggo] P mov : gngp : 777
Pav; Ὁ O7P"AP : Tav : gne e$; LA o/"8$P : nav : eng. — 12. σι συ. A la lettre -
d» est en surcharge au-dessus de la lettre συ»,
souffletait, un de ses yeux fut arraché. Puis le ministre ordonna de le chasser
du monastére de Scété.
8. — Un ange du Seigneur apparut à saint Abba Samuel et lui ordonna de
s'en aller et d'habiter dans le monastére de Qalamon. Il s'en alla aussitót
et habita là. Lorsqu'il eut demeuré là peu de jours, en enseignant à tous
les gens d'étre fermes dans la foi droite, le Maqoqaz, qui avait été institué
préfet et patriarche de la ville d'Alexandrie ('Eskendryà) et de tout le
pays d'Égypte (Gebs), apprit sa renommée. Il vint trouver saint Abba
Samuel. Il le flagella d'une grande flagellation. Il le chassa de son monas-
tére. Abba Samuel s'en alla et habita dans une église, au désert de
Qalamon.
J. — En ees jours les Berbéres (Barbár) paiens vinrent là. Ils le
prirent pour l'emmener à leur pays. Il demanda à Notre-Seigneur le Christ
:
T
Φ
[449]
LE 8 TAIISCHASCH. 661
ΕΔ. A"hEQUOS- 5: 00 : 0 : EX030P : X: bm: ACENHA : m)
Td: 009A : £g Ὁ : 7]av- : 0A9*€^7* £ : mg : Tl : £79 : ὦ
ἐν. : ἢ : da :::
10. — a-deov£gn : 054 : A0 : fav AA τ ἢ τ 2. i Aq: oe :
(Uf : ΔΊ : &Ao»€: : 0€ T 2£.A τ Πα : 9n nas τ:
11. — aA9"1I : e». : (1cHC : h6"q 9 τος τ &?]oo : mz : A975,
U'av- : 049"5 : Ph : ATHE: FH : ἃ. 7412. : Ae uA τ RA τ Δ : TT
C : arid : (deb : nce : oA ΓΝ ΊΣ τ 9?hMav- : OY : AeoDfo- : f
e» : ἢ ΛΑ Ὦ : Oc : hoo :: 0A9?€^611 : (ih. : (QCHC : hem e :
xn o: deb : ὨΠἢΊΡΎ : ong : gta: mde: NEU
1. A7"h£V'av-] P, O, A Ἀγῆχυσο., — ib. wr i (n : exorp] P. 0, A oen ovp (A
4^7? Sic). — ib. ἢ Δι : ak : 209A : groom] P, Ὁ. A aoo : oA τ À 07i. d69 A 0 WT
A: TUa-m : (0.4 Ἐῶ ἢ sic).— 2. 0"2"£46] A 0m. o; P, O, A ox. --- “Ὁ. "τ᾿ Ὧν»
2 :01e17] P, 0, A nn? : (0 0m. nav? :) 00 : Him : oon : Thr ov : (Ὁ FONT. A
TINTP 1) 51} 1(005g1; Α 0:71»). — 3. 30] O om. — ^. *n] P, O, A om. — ib. e
14 : *47"7] P, 0, .A tA : ρῆς. — 5. nve] P, A om. n: Ὁ om. — ib. ^W] A ὭΣ,
— ib. gi 2gA — a7" : ovx] Ὁ 0m. — ib. gas] T incip. — 6. σοχ».] T ovx»
ib. acac] P, .A, T ncnc; ante acac O a4d. ἢ. — i^. hene] P, O, A, T om. ib. 55
av] A om. — ib. a&cy] T eavca. — 7. “] O »A. — ib. »m : ena] P. O neta.
Íb. h«ZU] À nJRACU sic. — ἰδ. B4aeAA] O om. ἈῚ Α A0 o: σον; T süeeXA sic
— ib. ^c] P, 0, Α avc; T Tac. — 7-8. asc] P, Ὁ om. — 8. exirrsc] Ὁ on x
“710. — ib. g^hwwov-] T 7"nAv. — /b. Zhao : mov. : hechEn] Α nàeloos à; sio A.
gCh£n. — 9. on2] A afiz. — /5. o77€^21] P, 0, A, T ox. — i^. 0] P, 0, A
συλ... — ib. ncdc] P, Ὁ, A, T acüc. — ὁ. »e7mev] P, O, A »engo-gy. I0. nf]
- om. — ib. OAnga-U eo. : JU"fvACR : ax τ Semquaov] A enngaduroos i 25 Δ νῦν sic ἀν»
MT : &eqvoo-; P, A ΜΉΝ : hh eadtuae ; (P add. epe s dAepA:) 77h h^; à ἈΠ s (Α o
Wm" : 510) (equae; O f. : ἈΝ τ Aa eaae i JY] i Aspen s isic memos; T Ns
W : An ρα συ. : 2" 1." ἼΦΡ τ τ ΟΠ ΠΥ s: sic flügquroo : 9"Ayvh"r * "Py ibo A y"hAin
ev«; T hic de/ic. (variantes lirées des treize premieres lignes, non endommagrees par. ἴδ
feu, du fol. 113 v^ b).
de le délivrer de leurs mains. Lorsquils l'eurent fait monter sur un
ehameau, le chameau ne put pas se mouvoir du tout. ' Aprés qu ils l'eurent
frappé beaucoup, ils le laisserent et δ᾽. ἢ allérent à leur pays
10. — Saint Abba Samuel revint à «on monastére de Qalamon. Il demeura
là, en pratiquant la dévotion et l'aseese dans les voles du monasticat
11. — Puis les Berbéres paiens vinrent une seconde fois. ΠῚ eut peui d'eux
ΠῚ entendit une voix qui disait : « N'aie pas peur, ὁ Samu: l, mais va, demeurn
dans l'église el ne parle pas avee eux. Moi-màóme je ferai en sort qu ils n«
[6 voient pas. » Il demeura ainsi. Ensuite les Berbéres paiens entrérent dans
l'église. Leurs épées dégainées étaient dans leurs mains ; ils avaient des armi
BA
100 r9 b.
* A,
100 r* b.
662 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [120]
019 : ἐῶρι : 9?náU'av- :: Adv]: : CToAde : flag σν- : HavqiCU : g.
&4.& τ: an : 5. : &zZA(av- : ATH : £4 : me : (iT : σορῷ ἢ ::
12, — e^, T nU : ho» : XC: £4: fov- : Πα». τ (T : σοῷ ἢ : A
^ : 1 4 Ἴσυ- : Og (büav- : 9? : WI ü4- : A7A927 : AÀ ? δι σνυ- : A9?
Ah : A?lILA (d.C : 27" συ. : (Ine» : g^2gmav- : ACT-Y7 ::: 0&( 5A : Aav-
Tb: h6TIP9") : WrlUE τ ἬΝ : PRC : ΟἽ Δ : ἃ. ὙΦ Ὁ Ὦ ::: 0525711? : 0A
C9 : ait : 49"£. τ (T : nCOc 97 : 0dweqP : pong: ve: An: d
Cl : Avo qr :: hf) : 4C : λον Ί" : 4.799 : ATIAOS : 004 : (04. :
aom? : na» : 9?]-T. :: 049? : ἤν : AavrE τ T € 7 : AD : Af ἢν
9 : ἢ : avt? : ATITIATT : om : €i TP : 5: CA(- : (lhntAzU'av- :: 0A
1. ΟΡ : hA] Α ovfav- : ἄρα. — ib. ante gnAd- À add. rm. — ib. Aag συ.
P, 0. Α n»neav-, — 1-2. post &e4.e] P add. nat; O, Α add. ῃυ4. — 2. om : s.n]
P, O o$?5.nà; Α o4.n. — ib. nt. T] O nsa. — 3. on, Twv] O on, Tnhov- sic; A on, TnV
heav«, — ib. eC] À exxc. — ib. ty F] LA om. — 3-5. A4] A. ^a. — ^. »54?£*7] P, 0,.A
A"AG-gUy. — db. AAvhas-] O AAfav-, — 4-5. A7"An] Α ag"^n. — 5. f*/"?nov-] P, O e.
«4£:enav-; Α ρα: συ. — ib. post fina» P, O, A add. n?. — ib. g^7n2nav-] O 77702
Uav., — ib. cna] O om. — ib. ognap] Ὁ oen. — 6. ἈΦ 1 97] P, 0, A n277a-g7.
— ib. ante wr" A, A add. e, — ib. ante "Fr Ὁ add. n. — ib. a7 m77] P,O, A o
mhz. — ib. ἈΦ ἌΡΗ] P, Ὁ, A ncn 9n. — ib. post ὠμῆς» P, 0, A add. nzó. — 7. a
i] Ὁ dittologie. — i5. «9"»e : 6.11 P «7»e : nt. — i5. 77&T] P, 0, ΧΑ avpwaT, —
8. offl : cf : aov] O, .A om. — ib. ante ἀπ O add. o; T incip. — ib. "TA
ac] À A^"TAüCE. — ib. post fra. P, O, .A add. ^on : 7554; T ^on : 77e sic. — 9. any]
A or, — ib. 37a] P, O, A, T ne. — ib. &ovrk] P, O, A, T aiv. — ib. nheev] A
The"; sic; P, Ὁ s^a-g7j; T nas gv. — 10. 577^] P, Ὁ, A, T a777A. — ib. eutimp] A,
O enramp; T ogmümvP. — ib. 40 τ cA] P. chó. — ib. ΠΡ wov-] T Qnnga-tuav-,
avec eux. Eux-mémes poussaient, dans leur langue, des cris extrémement
terribles. Le saint les regardait faire le péché dans le sanctuaire.
12. — Il ne lui fut pas possible de regarder leur insolence dans le
sanctuaire. Mais il leur parla et leur dit : « Qu'est-ce que vous faites, ὁ infi-
déles qui n'avez pas de piété? Le Seigneur vous rétribuera selon vos
ceuvres, ó impurs. » Les paiens lui dirent : « Toi, demeures-tu ici? Quant à
nous, nous ne te voyons pas. » Ils le saisirent, l'attachérent à une colonne
de l'église et le flagellérent d'une grande flagellation, au point qu'il fut prés
de mourir. Lorsqu'il fut prés de mourir, ils déliérent ses liens. 1] tomba
sur 58 face et devint comme mort. Alors les infideles le trainérent jusqu'à ce
qu ils * l'eussent fait parvenir à un endroit oü se trouvaient des chameaux. 115
le frappérent sur la téte avec leurs souliers. Puis ils le firent monter sur un
- D o Y
— án"
- OMAMAMAMAUUEVTMVUMTYUMUPK.UISREHME
, !
| [421] LE 8 TAHSCHASCIH. 603
4: ἈΚ Ή : 540 : 100A : ΘᾺ ΤΉ Δ : Deo» : Ado : ooh s antem
9? : avt : 20,8 ::
19. — am : *?5.h : An : ἤσουν : en. : he : ez τ QNT : dh
| qo- : Oboogan : OE : 10A τ ἢ : 54 : d 571( τ P : (e τ o£
fio : we8€ : nflaehn : Ane» : £F Amon : Ae»qe iz AG : hee: FOE OS :
BÀ: ἈΠ. ATdC: ἈΦ ΔΏΝ : ῥῇ : &(GAn : AC9"9" : APT SC τ. on :
0977 : ph : An : ov : (Ine : he : e»zz : og: QA715 : AQ :
ὯΔ : DA, : Om: : ATL Δ ἼΔΕ : Do» : 6497 τ Ad i RAESHR Ὁ:
14. — aA9"1I : 4,00-9 : (γε τ “Ἤν (Ὁ σο- : ir : S99 ELU- 1 q00-
10 9 : AAT : £70 : ἈΠ : 2511 : ΠΊ συν : Adm : od uhü- : Δι" συ. : ἢ
U? : nr : £rsit: : ang 1:0 συ- :::
15. — am : A"lllh- : 92-0(7 : he» : 99"AT : 0-h€ : 0A. 0979 : TOI
1. ax 919] T ae79. — ib. 2avA] T 171A sic. — ib. mov] P, O, A, T omi. —2. amt «5
(£] À TfmT : sic 40e: P one : amr. — 3. 077] .A ovr, — ib. 40A] T ae 5
00 4. Mi i vh] Ρ. 0,4. T ino. — ib. anten : 9h : i] PLO non s o irs.
ib. a1] T defic. (variantes tirées des treize premieres lignes, non endommagées par
le feu, du fol. 114 r^ a). — 5. ws4*] P, 0, Α w«ge. — ib. ante ntm P, Α add. n. b
hovp3] P, Α 0m. ἃ; Ὁ avqpt, — i5. &hov : h7rF τ T0gan] P. O, A (crt : nmtsgeaxcn :
(A mr*5gn). — 6. »a] P, O ΧΗ. — ἰδ. 577^»n] P. om. — ih. en : enan] P, Ὁ. A uy
ἤδη; — 7. post 4ov-A P, Ὁ, Α add. nr : 916. --- ἰδ. ogn] AA orent. B. et]
P, 0, A om. — ib. g4€" : MT] P AT : eae. — ib. AT] O ^tt. — 9. Rma? ion]
'P, 0, Α one :70. — /b. A7" veto] A Spectra, — 0-10, 4.6». O 40oy sic;
AA 409» — 10. aTZnf- : ἨΔ» συ. A 01:770. : ?*hnAU; Ὁ ad znü : &Aurov, — 10-11, nur]
JA om. f. — 11. ersmr] Ὁ TS9Mmt. — 12. on? : WA. : £100] P, O, A onm» :
AA : 409A 1 £276. — £D. 0,0979, : II : 71097] P, O, LA. ong, : S770 i MIT I
W : "]ov-Z.,
chameau. Mais il ne fut pas possible au chameau de se mouvoir de sa. plac:
bien qu'ils l'eussent frappé de grands coups.
13. — Saint Abba Samuel versait des larmes améres au sujet de ses so uf
frances. Le chameau se tourna vers le saint, lui parla dans la langue des
hommes οὐ lui dit : « On t'a frappé justement : tu mérites la mort. Fn elTet
toi-méme, tu as transgressé la parole du Seigneur, ton. Dieu, lorsqu il t'a
dit : « Tais-toi et ne parle pas. » Lorsque saint. Abba Samuel tendi
paroles, il versa des larmes améres et dit : « En vérité, jai peché, mais ἃ
Seigneur est assez puissant pour me remettre ma transzri
14. — Alors les Berbéres l'emmenérent captif dans lour pays. Avant lu
ils avaient fait captif Abba Jean ( Yohannés;, superieu: d'un couvent du désert
de Scété. Tous deux se rencontrérent là. 15. se consolaient entre eux
15. — Le maitre d'Abba Samuel le forgait à rendre un culte au soleil, mat
o.
100 v? a.
664 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [122]
?]av-G. :: A9" : AR : ATI : 99h : ATI : Adel: : ovt : (0202, : gam
7: E Fav- : (D : 159? : no» : θόφῃ- : A77] : hA : ATINA- : n
qo : P5. : θωρῶ : 9"n7 : Πα ΔΊ : og oum : ek : (nii : neto
f» : fliiAevü( : ἡ ?aen : oft : τῶ : 5 : ἈΠ : hav AA : er:
ΔῈ : DEA τ 02712 τ Add : on? : nov : Aüh : £o? : A" A :
OC : Acoq- :: 02A? : A0fU- : d4 : *hn: 4A: TOf :
h9" &. Qu-::
16. — art ἦα : ILGU- τ air : 7 : fide : 007 : m : Hg :
θαυ. : UMbU- : OREAA.: AÓU- τ O£4efüA : (HET : og :
A9?" £€qv- ::
1. hdd: συλ] A primitivement la lettre e se trouvait à la place de *4; en outre, la
lettre a» semble étre de seconde main; la premiére lecon devait donc étre ew (change-
ment de o en * et de à en ev); P ot : Ad; 0, À nda : ovr. — 1-2. ágm] O de
seconde main. — 2. og gav-] P, O, Α o472av-. — ib. e&a^f- τ n771^T] P, Ὁ. A σελ:
n77]à : (Ὁ n""]A). — ib. an? : 7l] À o4 : sic "Ina; P, O, A. onm : ma? :
(0 ag). — 3. post 44. P add. a : av ch : oaav-nA; O, .A add. n : aav A. — ib. og,
TAHM] Α ograud.— ^. fnneenc] À nme : 57*nc ; Ὁ naavnc sic. — ib. ofr : wy]
P ofnm"rk : wv; Ὁ ΦΗΛΎΤ' : Ἢ: τ y; A noo : ΠῚ: : wy. — 25. 80] À ops; P 7:
sn; O0 0m.; Α my. — ib. er*an] A eroün sic; Ο eronn. — 5. aT] A om. — ib. τὸ,
A] À πρῶ; Α osgA. — ib. osx] A ox7yó. — ib. ovy : navn : Anm : eoe] .A om. —
ib. ov7] P, Ὁ o5nZz. — ib. ^4àn] Ὁ Ἄδαν, — 6. ocn] Ὁ ocd sic; A φφεῃ. — i5. oan]
A. An? est de seconde main. — ib. aoT&on] P, Ὁ oo. — 8. az : Wi : gem : gov]
P oth : 17 : nga? : e3^Xn.; Ὁ ov : ΡῈ : nega? : eoxn.; AA on : iv : Heat? : gavXh-. —
9. oe4-fi»] O ogq2 9, — ib. nue] P, A ne; O 0m. n. — ib. ogra,on] A, A oegrzon.
LÀ
il n'écouta pas du tout son ordre. Alors son maítre lui attacha le pied au pied
d'une servante, sur le conseil de Satan. Il les chassa au désert, afin de garder
les chameaux. Son maitre pensait que le saint tomberait avec elle dans le
péché et qu'il lui obéirait en tout ce qu'il lui avait dit, comme le diable le lui
avait conseillé. Dans toutes ces épreuves l'énergie et le courage de saint Abba
Samuel s'acerurent. Il. demeura ainsi, jusqu'à ce que son maitre tombáàt
malade et füt prés de mourir. Saint* Abba Samuel pria sur lui et celui-ci
fut guéri de sa maladie.
16. — 88 renommée se répandit dans le pays. On amenait vers lui qui-
conque était malade. Il priait sur le malade, l'oignait d'huile et celui-ci était
guéri de sa maladie.
[123]
LE 8 TAHSCHASCH. 665
17. — eff : CA? : ἈΠ}... : Wo : h'Thé : 4,£:4.F. : of. : a1: τ og.
1 ἢ." : C£ : AT τ Pau? : amc : ^óth : mASWIC : ed. Fr DRM Ὁ
Í 0 £(bh* : Πρ : WEZ : 7771055 τ 05 τ WÀEÜC : An o£(bhe : Pn AD :
fj. A : At : AGPE : AUIMA : MP FÓHOce -: O(b7 : ἢ AAO : Y]: τ ἢ
g^: ame: E O AD 4-1? : (0^9? : m0 : φο νυν : AAT : Ah :
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17. — Lorsque son maitre vit ceci, il fut étonné extrémement. Il se pros-
terna devant lui et lui dit: « Pardonne-moi le péché que j'ai fait contr
toi. » Il l'aima extrémement, lui demanda et lui dit: « Tout ce que tu veux,
expose-le-moi et moi-méme je le ferai pour toi. » Saint Abba Samuel
lui dit : « Moi-méme, je veux retourner à mon monastére. » JXussitót.| il
prépara pour lui beaucoup de présents et d'argent. l| prit congé de bui
en paix. Il. envoya avec lui des serviteurs, jusquà ce que Abba Samu
parvint à son monaslere,
18. — Ses fils spirituels se réunirent aupres de lui. Hs étaient extrémement
nombreux ; ils étaient devenus des milliers. Notre-Dame la Sainte Vierge Mari
lui apparut et lui dit : « Cet endroit sera ma demeure éternellement A
partir de ce moment-là les paiens ne revinrent plus au monastére d unt
. Abba Samuel.
LA
100 v? b.
SUNL
100 v? b.
666 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [124]
19. — e£ : nrrk : 454 τ Tr7IPIAR T : ECT. τ bd oq
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O "n1. : ΔΩ τ ἈΞ ΉΥ : *7?; LÀ CLR : 08k : A9" : 9a79. — 6. &67] P, O0, A κα
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P, 0, A ΠΕ λυ : ofr : ves. — 7-8. on77e421] P, 0, À on771. — 8. λισῆον :
""r] Ὁ me179 : ὙΠΈ. — db. ama : συγ} τ Hasag9] Ὁ om. — ib. post συγ}
P, A add. aeg. — 10. 5277 : a-ivs.] P, O, Α 527a-v&.. — 11. av 5] Ὁ avxn-; .À fix.
— ib. 4n] 0, Α om. — ib. vau : fv] O om. "ibo; LA ieu : 76e. -- 1b. post 74 :
"feu: P add. dps : n0: aoo A. — 12. ante o1 A add. avjaz. — ib. Wp&n : 5n] P, A
n0; Ὁ om. ἢἢ».5.). — ib. ante mao Α add. e, — ib. ante T7zwav- A add. 7".
19. — Ce saint composa beaucoup d'exhortations et de sermons. Il pro-
phétisa sur la venue des Musulmans, — ce sont les fils d'Agar ('Agàr), — sur
leur royaume et sur les infidéles qui poreceutorui ue le peuple des chré-
tiens dans tous les pays.
20. — Lorsque le moment de sa mort approcha, il réunit ses fils spiri-
tuels; il leur ordonna d'étre fermes dans la crainte du Seigneur, d'aecomplir
ses commandements et de lutter pour la * foi droite jusqu'au dernier soupir.
Ensuite il tomba malade d'une petite maladie. ll mourut en paix et hérita du
royaume éternel.
21. — Il est dit à son sujet que l'un de ses fils spirituels mourut.
Lorsque saint Abba Samuel vint vers lui, son àme rentra en lui. Il se leva et
raconta à saint Abba Samuel et à tous les fréres qu'il avait vu le supplice des
j
1
[125] LE 8 TAHSCHASCH. 667
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—— 4. o544:£av-] T incip. — ib. avg] O avem sic. — ih. ^7] P, 0, A 5o; T WT si.
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A09-hA : fUv : ΖΔ : 44: : T OA, : avg à Λοδσυ à 877 i NT; ΑἹ zw s A0 s
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est en surcharge; un second nom propre z5g4 : n,e&à se trouve sur un grattage; T aae :
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AM. — ib. wA] A πιή.. — ἰδ. “1: Δ] T adm. — ib. amor] O amr. — 5. NA c] P Ὥλκ,
€; Ὥλσο, Α oc. — ib. wn7702-0] A 0m.; O ngvoz-0; T »7"£goà. — 6. Nov p] ^
"hnav-7 7r; T Anav-« e. — ib. "pe :mr^] T repe : frs. — ib. mqzaw] Ὁ om. e; A, T ow
BLUE T de/ic. (variantes tirées des douze premieres lignes, non endommagées par le
feu, du fol. 114 v? b). — 7. em : &u-t] A ey : tet: &uctt; O apr : az : &o-t, — i^. m
-fu«flav-] Α aut. — 7-8. 9"xT : 1:5] P, O rs : 2 ΦΊ. — 8. ὙΦΕΙ͂ O res — iL μα
NL : 0e(115] P. ea^ : ogga:e ; O ena : ogni : oggae; Α ρα ΡΣ s oen.
pécheurs et le repos des justes. Puis ce frére s'en retourna, se coucha et mourut.
Que la priere de ce saint Pere, le grand Abba Samuel, soit avee nous. Amen.
E 4. Manrynk p'Anna Pafsr kT DE S4 secnm Turcrr.
74. Incipit. — 2. Origine de Paési et de sa sceur Thécle. — 3. Abba Paési refuse le maria
ἢ que lui proposent ses parents. — ^. Transporté au ciel par un ange, il voit 1a. glo
dont jouit Victor, fils de Germanus. — 5. Ceux qui feront la mémoire des martyrs. οἱ
1 des saints seront protégés. — 6. Leur récompense sera eternelle 7. Abba l'aeési
est ramené par l'ange dans la prison oü il avait été jeté. — 8. Martyre ἀ Δ να P'aes
3 et de Thécle. — 9. Leurs corps sont ensevelis par le prétre Nbba Ὅτι de δαῖτα
| 10. Nombre de leurs compagnons martyrs.
| 1. — En ce jour aussi sont saint Abba Paési (/ Esi) οἱ sa. κοῦ TFhecl
1 (Teklà), martyrs.
: * 2. — Ce saint Paési était des gens de la ville de 'Abousir, laquelle se trouvi
E à l'ouest du territoire de "Esmounayn. ll avait des. richesses extrómement
. aux pauvres οἵ aux malheureux. ΠΕ leur donna! des aumónes nombreuses. Il
| nombreuses, des champs et dea moutons. li donn ul loa IOISO0IHnSN ar 05 moumutorns
668 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [126]
714 : ΟἽ" : ACE τ RA : ZZ τ ἈΠ. Δ de C s: hao : ΛΆΠΊΡσυ- : AA
gh : Θὴ σῇ : Ahd"av- : 72(:99? ::
9. — On : &UAAP : AA: fd : DAPav- : DEA? : &OAET:7
dh: 74. : hoo : qivr*h-üh : (ih ead : oYTZUEh : fh : Ag? Eo :7
go-]- τ 0A: τ An : € b E : wr : Hé : av-Z. ::
4. — * h'1l : A'ThCn- : ZAEE : D0nan? : ΔΆ AcduC : ACA. :
1. ΦῬ 1] Α ony. — ib. ante &zxT P add. e. — ib. anav- : an Wav : s Agn] P om.
— ib. aav- : ΔΆΠ συ. O, .A aha» : ἈΠΊΡσυ-, — 2. on7] : vaT9ov-] P, Ὁ onav 1 *qav-,
— ib. σή: 095] .A "1cg sic. — 3. ar : £YhA?] A OglYAAP : vw. — ib. Nh : f] A
Ah : n; P, O, Α ant, — ἰδ. ognap] Ὁ ogap sic. — 4. nav] P, 0, A om. — ib. qn
ΤΠ] P, Ὁ «vr. — ib. orr&"tn] P, O arra". — ib. a7*b£&av] O Ἀφ ραν
Sic. — ^-D. συ] Α σοῖς, — 5. nv? : e&ve] P, A nezbe; O eabpge. — ib. ^2]
A. om. — ib. La derniere ligne du fol. 100 v? b de Α se termine ainsi : AA£ 1 A0? : &A(-
[* :]; un fol. manque dans le manuscrit; le fol. 93 τὸ a commence ainsi : [e]2a-co» : ΔΉ
o: παν, Le ms. T comble ainsi la lacune de A : (T zncip. fol. 115 r^ a) nep : o3,
Wc : MEE : UPC : OZEESTCL : VRTHERU: : 08719 : Sic T8169? : (primitivement a,
Tar αν 510) IVATET τ (rf üefl : SIC 7)0v«Z. τ Ἴδαν τ Aavecek : qo: P ΩΡ : Ge4d.g os 09970 : 4?
To: AMEU: : ATHE: av POAQU : X τ (ms. X 1) avr : 042? 42 : ^48 T τ aviP)A : 9327 : SiC hav». :
AUHo: gvPOAS iE o: "jv s OD : TÓA : AWH: XSPATeTA τ πα, τ Ta» 1 Teese. :
(PRA: ens. τ AmPJCOR s SiC GMuhQ : PADO AO :mÓÜLS: cH: υἹΖ : AQ yeCe : (hic T defic.;
quinze premieres lignes, non endommagées par le feu, du fol. 115 τὸ a); (T Zncip.
fol. 115 v* b) anZntVr : av XN : 70 : haoc : συγ ἢ : sic a ROS : Sic S s UA :
OH : ENT: hav : ἈΠ ΠΑ: ΠΡ : 0S T : ἈΞ Δ : OAAÜUT : ong : ego » (lw:
AUR s ORAMMLT : BA : Anse : UAOL : OA: τ συ]. o: CÓ τ 409]9 : 5160 TANZ: : sic
fb : Ano» : AUT : OA 1: s/C ORA? τ ΠΥ] : prre s RAO τ 510 Ἐς Ὁ : JAPPCE: SÍC NNI
"rk: ORGAMPUE : Yao : HARTCRA? : AT τ ZA? : sic ak s Ob à (AVE 10 : 012 : ἈΠ ΡΙΩΡ:
(hic T defic.; quinze premieres lignes, non endommagées par le feu, du fol. 115 v* b);
(T incip. fol. 116 r^. a) [mo]on- : itav- : AAT : OTPÜAP : OTS7AP τ ΘΡΟῊΡ : "1^0
ὄν συ- : AA 97r : ἰὴ ἢ σὺ; 3 ὯΝ : Zavar : sic ATE : nao 3 NATIVA de C τ CAE : MEC 0S2? :
UC : 40g, : HA,&TA : AAT : (rfl : eC : ὑπ : Οἷα s OCA? : “ἽΠΠΩ ΕΣ : sic anco. : (1o
CP ΦΗΉΦΕ : A007 : VEZ: 00-DVEZ : ΠΟΥ τ Hed. eae » 77 fcY77 : 0g, s (hic T defic.;
douze premieres lignes, non endommagées parle feu, du fol. 116 r^ a). —6. o&t&2»] O oen.
eraignait le Seigneur extrémement. Ses richesses étaient abondantes et
nombreuses. Sa sour Thécle eraignait le Seigneur. Le nom de leur pére
était Elie ('Élyas) et le nom de leur mére était Marie (Máryám).
3. — Élie et Marie demandérent à Abba Paési, leur fils, et lui dirent :
« O notre fils, nous-mémes, nous désirons te marier pendant notre vie et
nous réójouir de toi, avant que nous mourions. » Mais lui-méme ne voulut
nullement agréer cette chose '.
^. — " Pour moi, je fus étonné de ma vision. Je glorifiai le Seigneur et
1. Lacune dans le manuscrit A.
- [127] LE 8 TAHSCHASCIH.
o Am AR : RATILAE : Aovy. - Oh: : Wb: XC: να ρ, τ ΟΣ zoo F.A
4 : (ARD : Wr : τπλ τ dO-U0 : Διά, τ DAE. : UC'TTD : A Ὁ ché :
Mavy, : συ 12»: art APP : OVES : COSE τ 0C τ σοϊφ με : dA :
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OF : m9)2?"- : 50, : HAC AT : 0017. : aqvn^y*] ^] : 1549? : 75A4£, :::
| ὃ, — Oh : Alba" : AATIILA? : hab E: : noo : Junge: 9 ΎὙΎ A:
eut : 09"'YTl : ὯΔ' : 0007 τ P8, τ Guzpav- : 03" : hfc : ATA,
ΔΊ : BlkZUe :: ORAOVPURAZ : ARD τ OPAZ τ RAD : hh, : Wu ib :
eol : 667b : 08:7 : HADHAAPam- : ATI ΚΠ ἐν τ APA Ὁ h^ : £71
114. : Tiov- : Ad 37 : 0072027 : (14.0 : 9" £C :: "00 : £A, : Dem :
Ame : x: AU, : HaA : e : mcd: : πῆ ρου. : AQmpo: : SS:
1. aav] P. 00.5; Ὁ av; Α nov, — ib. ot] P, Ὁ. A om. ib. post *cà P, 6,
-A add. 04... — 1-2. agna] Ὁ omae, — 2. 4-0] A om.; Ὁ ovn sic; A Δα.
-- ib. post a£ Ὁ, A add. aer. — 3. novyz] A aavyy, — ib. συ" γ51 251. ν ark] P συ]
ΟΜ ΤΎ. — ib. ac £] P, Ο wc; Α wc. — ib. avit] P, A ovt : qp: Ὁ ootdty i qp.
I — 3-^. a FA? : Nh7ILA-] À aho : AULA. — ^. seen] Α om. — 5. vet] A veter sic,
Ὁ. ex"rü : ^07] P oma. — i5. »&71w053] Ὁ om. — ib. N&ve] A γάφριρ' κίον Py:
OUMebg. — ib. mav] P, 0, A om. — ib. 7r] P, A yv. — ib. 3v] 0 om 7. boo]
ΠΑ ὑύω sic. — ib. Wwe] Α om. n. — 8. wnz] O vr. ib. post wtz P add. e
EL A add. avfüt:yr. — ib. axar7»5] P, A 0m. e. — 9. ante azar P. add. v.
p" WAT4APov-] O nan 4aao-Paov-, — ib. ante &A A, Ὁ add. ἢ. — 10. TOmicov-] A ἘΝ.
2— ib. Mb": : o07]077r] P, O, LA na7]027F i PRA. — 11. SVmes] Posmep sic; Ὁ ynren
osi; A hmngbp. — ib. ante t P, O add. Φ. ἰδ. fh, s may] P naa : fa; O ooi. λα,
E— ἐδ. 4,1. : nchtey] A air: sic wmcndey; O (t : nctte sic; A (t: nce. — i5. Aon]
YF : P0] Α ΔησΊ : bs; P ada : ae]027r; O, LA. ραν : amo.
le rh E diio Ed 4
,
je dis à l'ange *« Ὁ mon mailre, à qui est ce palais beau et magnilique
L'ange me dit : « Tout ceci a été donné à Victor (Fiqtor), fils de Germanus
- (Hermànos), le général, qui a répudié le royaume de ce monde et toute sa pompe,
ἃ porté sa croix et a suivi son Maitre. C'est pourquoi. Notre-Seigneur Jesus
Christ — gloire à lui — lui a donné ce'grand royaume qui ne finira pas à
la place du royaume de ce monde passager. »
5. — Mais moi, je lui dis : « O mon maitre, je veux que tu
fasses connaitre quels sont ces trónes, quels sont ees arbres aux beaux
fruits et quelles sonl ces cecouronnes magnifiques | Lange m rep dit
et me dit : « O Abba Paési, tout cecr ee sont les lieux de i1 pos el d Jo
que le Seigneur a préparés pour les gens qui font là. mémoire des saints et
des martyrs sur la terre. Ecoute maintenant, alin. que je t assure que tout
093593]:
ex
ΘῈΣ 1819] ον
670 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [128]
AO- : Tl : Δι συ. : AO : θυ : PC : A9"A7IU- : Flo T : Tc
σὺ. : AQ- : ΠΡ : q^ T : Ao- : netlaPav- : A257 : AO- : ngeie
* : e» Edhé. : Mel : nCirleav- : Aa- : ΠΡ ἤν: : 1E τ n9»* Pav- :
AO- : HEC : ww? : (loÀ T : Talicav- : (Ino : evi? : TLA TE : 0AAo0 :
nj : £92 : "089 : 2C τ A.& Td 9A : 0UL: : (noo : &(b : A7IILAT : (077
A s: P5 ἢ: OA : &oom-r : a : An, : mm : €T0c : ah : Ad
ἥν c Ag?QTdO : AO- : Ad. τ A?"AESDU) : 0EooAA : ORE: T : Ἀ
O- : OE : AE : 007g : Eo : A7INM Ad C: v: ἡ ΠΝ : og
A : ATILAE : Uflz, : Az : T : γα : Ano : DT : ΤΊΏΩ : rh C? : 050:
ΖΘ : θυ“ : n(b7 ::
1. 7i] P, Α im ; O mn. — ib. ρου Ὁ] P, O noun; .A nov. — 1-2. TAnCov-] Α Tuc.
av. sic. — 2. ngzyr] A, Ὁ, Α nezyk. — 3. AT. τ Πρ’ συ. A and : nce. — ib. ng
AuhS: : 1€ : n279av-] P, O negsna: : avxhá, τ 772v. : 007"9?av., — ib. ἈΦ“ .A om. —
A. wq] P, Α wqgr; O weed. — ib. avin7] P, O, .A n7*m5. — ib. win] LA. une £av-,
— ib. anao : ἢ] P, Ὁ onov? : ouf; Α ona? : oUf sic. — b. "1g] A "v. —
ib. 4&zc] Ὁ 4"44.— ib. ngrATA τ 0ULE] À πιραν : (7e est en surcharge) o"t4.;
P, 0, Α n.£A'A : ἈΠΠ : oonL£ (LÀ aonLZav-). — 6-7. 4. : 4770770] P, Ὁ azn277077027r ;
A 8n97"07]0J7F. — 7. hh. : 59"2e 27] P, 0, Α azn9?72 e 37. — ib. ak] P om. — 8. 22
Wiefüa.c] P nung :owjeDR: nca£n; Ὁ n7mAT : WC; Α AUC :ATISAT : nOD :
Wc. — ib. ira] A om. — 9. 7n] A 7A sic; P, O0, Α 57m» : (0, .A om.
^) ong"^ng. — /b. MT] P, O, .A om. — ib. wt τ 7&0]. A n : «n; 0, Α amr : 75:8.
— ib. "hav : wr : perc] P nov : AE : TT τ UI: EC; O noo : CT. : ATHE CET;
ΑΑ EO s HC ACH ὁ Erf. — i5. TImce] ΑΑ om. — 10. ogu-t?» : ny] A om.; Ὁ ocv
T1, : fo.
homme qui aura construit une église au nom des martyrs saints, ou qui
aura enseveli leur corps, ou qui aura donné une oflfrande provenant de
son labeur, le jour de leur mémoire, ou qui aura allumé une lampe, ou qui
aura donné à manger aux pauvres, ou qui aura acheté des livres pour leur
église, ou qui aura écrit le combat de * leur martyre, ou qui aura fait du bien
le jour de leur mémoire, selon la mesure de son pouvoir, ne füt-ce qu'une
coupe d'eau froide, ne perdra pas sa récompense, comme dit Notre-Sei-
eneur dans l'Évangile saint'.' Lorsque mourra cet homme qui aura fait la
mémoire de l'un des martyrs ou de l'un des justes, le martyr ou le juste viendra,
se prosternera devant le Seigneur — gloire à lui — et dira: « Mon Seigneur,
donne-moi cette àme, car elle faisait ma mémoire sur la terre. » On la lui
]
donnera aussitót.
1. Matti χ, 42.
d
[129] à LE 8 TAHSCHASCH. 671
6. — ehe» : nr : £T; : 160 : IPIE : EF. : DEO τ TASA
451 : A7 A dC : ἈΞ, : Ae: ATUS: ATLBOVA : A : AW HIE:
£-flÀ : £&(b : A7IM Ads: ἈΠ, : Ae: gp : NT: : D : Οὐ : un
5c: hd : PEE : 0A99£:4611 : Ui : Ao : tT : anm na : OA:
h7 : 22 : "FUA : Acl: : A970 : A" Ads: A9"AT) :: ὦ θ,7. 2. : AE.
hd: 0n : (Moo : Alm : Δ“, Ἤν τ 080-0 : AOV: : (00 : Rar
Aa-h : AE : AAA : ATEEAY τ 087pUTLaYP : 00]: τ 0£OD5 τ o :
70 £4: £A TM : Doo : 9T9"d$ : ade : et; τ 9"TO01) : 020 : Ἀ
An : wSe : ΟΡΎΠΩΦ : 50 : δου! : A996 : ava : hA : mn :
'T'Ghg-09- : 0gT5AA? : IATAA : ΗΔ. ΡΟ) : 7174 UER : 9? DA : Thao :
p5.Y7 : a Fe : Ah : A249? ::
1. aov] A. 05^ primitivement; la lettre finale ἃ a été corrigée en o»; P, A ^»
συῇ. — ib. gut: 7«0] ΑΑ om. — ib. vw] O mh. ib. *A] P en marge: Ὁ 9t.
— 3. £fb » ^"lLfldc : hb: wv] P, 0, Α Süd i ML: YEA XE: (Α ἈΝ s
O0£f(b. — i5. post 7«n P, Α add. ea-ca-; Ὁ add. mea, — 3-4. w75] P om.
A. ht: PET] P 7704 : hdc : LI. : axpofi ; LÀ 2706 9 Nd o PET. — ἰδ. 03721]
A o053"11. — ib. va*] P, O vti»; A ovüp. — ἰδ. wrüna] LA wn. — i5. moe]
P fA7CkRhU. — 5. rov] A ovr. — 6. mov] P, Ὁ. A om. n. — ib. xm] A oan, -
jb. W"ovüdsc] T necp. — ib. ὠρυ 7 À ort; P, Ὁ. A ogpo-t». — /^. acd] 0
- 0m. — 6-7. ha « hawk : Ae] A, T om. — 7. nana] P, O, Α i^a. — ib. post mtn
A add. 7"A"lLweüdsc. — 5. ΠΥ] O ΠἈΎΈΕυ". ib. egreLnv] X opgome.
ib. post at P, A, T add. eto. — 8. oex?r].A. oem. — ib. ext] P.0, A, T om
ib. g^vp] Α 77T7137F. — ib. egeta] A, T oegatin, — 9. ogrtücv] T orprücv.
ib. Ὁ] A, T om.; Ὁ en surcharge. — ἰδ, 9*7 : avr : hà : ym à rn] A, T om.
— ib. A9" 1 avq-c] Ὁ Ἀσνφησῖ; T om. — ib. wn] P vm ; T om. — 10. d4NtPo] A
Che. — ib. M eivy] O mea sic. — ib. arn] A arn. — dM Ey] DT. ἐν
(variantes tirées des treize premieres lignes, non endommagées par le feu, du fol. 116 v^ b
6. — Si cette àme a été extrémement pécheresse, il sortira une parole d
la part du Seigneur tout-puissant, par la bouche de Michel (Mika
archange, qui dira : « Le Seigneur tout-puissant dit : « Laissez cette ám
dans le supplice, un seul instant. Ensuite donnez-la au martyr qu
intereédé pour elle. » La gràce lui sera donnée de la part du Seigneur D
On fera à cette àme comme le Seigneur a ordonné. On la donnera au
martyr ou au juste qui a prió pour elle. Lui-méme la recevra ΘῈ ]
duira dans sa demeure. Il ordonnera qu'on la plonge dans la piscine, qu on
la revéte de beaux habits, qu'on la fasse sieger sur Pun di que tu
vus et qu'on la couronne d'une couronne qui ne se llétrira pas. Elle
réjouira avec tous les saints et elle vivra * eternellement
PATR. OR. — T. XV F. o5,
672 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [180]
7. — (A9"ll : 242, : e» AAT : S0 : Ὠγάυ- : ΠΥ qb : 04A: 0:
Dv : (e : 49d : ΟἽ A997 : 07507 : axir- : dg :: oAThnCn- : At: LE
48. : (IA PT : 42 : 2f€ : ngeu-ft : Δ“. Adds C: AAA : £T2E τ DATT :
hav- : 35.0 :::
8. — oflz fü : All : avno?7 : hav : 99" ÀAP : A4 τ ἈΠ : 0L : Ὦ
920,71 : d"bih : 0A9"A& A9? : 09"nU- : A7rE : EA : 919 0- : qz : "0,
€: flavn»Z-HC : O(IPÓ? : AUT : od 7T : πε. :: 005 : ATL Ad.
C : e27Pav- : iv T-5,97)t av- : 057" Aav- : 0-95 : HATOA : av- ns 1: ontl :
£a: : Ag" 12 1} συ- : av(qn9av- : σου » }}) : "1]ζ : AT£,50- : Do : &O-n?-
av- : ἢ : ADAE, : "AC :: Of : ἀν. c ET : omnee : doe : dont : "ἢ
1. post 7^1 P, 0, .A add. 7"&^4& τ £z : nr. — ib. ante e»Anm P, O add. ax
"bk. — ib. c79*] P, 0, A. Acus. — ib. owtxaz] P, Ὁ owftünz;.A onTünz. —
2. 6.11 0, .A om. — ib. ἢ] P, O om. — 5. exa : in : ovn77] P, 0, 4. onn : avn-7
"yp à (Mh. — O. 059?*^20] A oe992^9. — ib. 09"nAU- : AE : bna] P 7 : RA τ
^7rk τ 970AU.; Ὁ ΦΊ Δ: ATE : 9"DAU.; Α AUI : 99 DAU : CERA : AE. — 15. Wy τ ^0]
O0, A *"fü?:W7x. — 7. Πσν" ΔΓ] O fevehezAhc sic. — ib. enr] Ὁ onj7PT. —
ib. post na; * P add. ah: τ hChHEUWav-; 0, A add. ama : (0 anus : 510) w75 τ Ach
Ἔν συ. — (b. ai : "was c] P onnwefüduc. — 8. ga?ev τ ὦ ρ ἢ] Ὁ) ) συ. : 0] P, 0,
ΑΑ om. — ib. gz/?sav« : v0-ey] Α erm» : 0-9. — τ. onn] T incip. — 9. post eua»
P add. aeher*. — ib. gxuav] T egnav. — ib. n7" 7zwov-] P, O, A, T ^2"h«74"£ov-. —
ib. ante evmngav- Α add. e. — ib. vie] O vic. — ib. wT7g4a-] O n7£40o.. —
9-10. ga-hpov- : ^if : ^o^ : ΠΧ] P, O 7f : ^o^ : (O agA : sic) "Fx τ nav : ea-negpav- ;
A, T ga-tgprav- : 0 : ^0Ag, : "rx (T “1 sic). — 10. amr : σνα T] P, T ava : £avsA
T; 0, Α avm7 : TavsjA T, — ib. £avi] A. £av.
7. — Puis l'ange me porta sur ses ailes lumineuses et me fit parvenir
dans la prison. Il me salua et remonta au ciel. Je fus étonné moi-méme
extrémement au sujet de la grande gráce que le Seigneur donne à ceux qui
luttent pour son nom saint.
8. — Au matin, le juge ordonna d'amener saint Abba Paési de la prison.
On l'amena. Avec lui était sa sour Thécle. Il les supplicia d'un grand sup-
plice : par les roues, par le feu ardent et par les clous de fer. Le Seigneur
les fortifia, les fit supporter ces supplices et les fit surgir sains et
saufs, sans lésion. Lorsqu'il fut fatigué de les supplicier, il les .livra
au juge de la ville de 'Endénàw, afin qu'il les emmenát en Haute-
Égypte (LA ày-Gebs). Lorsqu'is eurent navigué pendant huit jours,
LE 8 TAHSCHASCH. 673
Ἢ : ΟἿ : ih LU AP E des : LEA. : O^: 5 09" £^ : £5
po" 3 Af fao- : σοί. : Chao: : (0g: : DyAUR. : AnAA : : (9?0 τ (1o»57]
[PH impo ::
9. — ΦΆΝΗ : A7 Ad. C τ ARS. : PAD : av- : A : AZ : Ἀ95υ12 :
E favis: : συ : QUA τ λυ συ. . Mp, : ODUASR τ 2 Ρσο. : (aos ;
- lanh : Diez : onoar : 22s τ oNMICo»- : uy ὁ ΟἽ : ROG
"rflAao- : Anh : 14:35} : "ao QA : ἢ." τ. md? τ nro : ub: htc
deg : OR7MM- : 27 2U'av- : «b: τ am : Nas : 1. Ὁ. 95 2.7: : ovn
9 Zr: go :
—.. 10. — am! : "rAdav- : AAA τ Wr : ἠσγ 7" τ 20 ΠΔ,} συ. : δ, :t1« τ
ca n
| 1. anc] T amc sic. — ἰδ. CA^] P, Ὁ. A, T hchdwrav-, — ib. Na 1 X : zy] O 0m.
— 1-2. »ὴἡ1 Α A. — 2. at : m^] P, A, T od i (T am i sic) Ἀγ. — ib. my
^6] A om. o; Ὁ a7"1i. — 3. ante av4«. P, .A add. e. — ib. c] P, A, T Acht
ev, — ib. nàg«4:] T defic. (variantes tirées des treize premieres lignes, non endommagées
par le feu, du fol. 117 r^ a). — ib. y"n.] A. ax. — ib. &WAN]. A NAA sic. — δι Ὧν
P m] Ὁ ΦΆΝΝ. — ἰδ. nàov-] P om. — ib. 4] A Ah. — ib. Mrv12] P, A immi; 0
. Ww&. — 6. Qm-«] P, Ὁ, Α aar. — i0. ἡ Ἢ] Ὁ om. — ib. agp | mro] P.0
. om.; Α agp. à λυ σου, — 7. (IAan] P asAnay, — ἐδ. onam] A om. a. — ib. ovn]
4 AA om. — 7-8. ("ἢ μι συ. E. 0, ΑΑ aee, — 8. ov?9A4] P, O, Α om. — 8-9. tt « wc
dte] À (i : nce; Α nec : wcatest. — 9. Nov] O0 S79xv. — 10. 06] 0
"EF sic. — 11. amy : ^r Ao] A on : "Aqav- sic; P, A “Φγελᾷσο.: Ὁ ὙΔΈσο. sic.
- db. telo] Α aec. — ib. j"hAU'ov-] A fIh7HENIPa-, — ib. üyitoz] Ὁ üygos.,
"le bateau s'arréta sur le bord du fleuve. Le Juge ordonna de coupet
— la téte de saint Abba Paési et de sa scur Thécle. Les saints se réjouirent
— extrémement et priérent. Aprés qu'ils eurent achevé leur priére, on leur
€eoupa la téte avec le glaive. Ils recurent la couronne du martyre dans
le royaume des cieux.
9. — Le Seigneur ordonna à un prétre, appelé Abba 'Ori, de la ville de
— Satanouf, de prendre les corps des saints. Il prit leurs corps et les ensevelit
dans des vétements précieux et avee de l'encens pur. Il les déposa dans un
. lieu pur et les cacha jusqu'à la fin * des jours de la persécution. Une égliss
leur fut bàtie. On y déposa leurs corps. ΠῚ se produisit par eux de grands
miracles et prodiges.
10. — Le nombre de ceux qui furent martyrs avoe eux est de quatre cent
. SOolxante-dix-sept personnes.
674 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [132]
20 fav- : ἢ ζἢ 7: συ- : 017r ASUa- : €Ule : 9"hivi : ATT7 1:
II. — Revision ou Vulgate.
(A9? : 4A : &f0-0 : 9CA -
Ab : AY : Im? : ATP Δ ἢ : n9PA -
Ovi : SAT τ ΘΝ" : ἠδ : 02?72-7 : (Y"7AR4 :
211717,U- : $4 : 9 ΤὺΓΑ τ
qo17] P? : ἡσ) ΡἼ : dA : 0 : IT EA :::
AA9" : AC. : HATIU£AT : Vgedez s
A7 : ΤΑ. : Δ δὴ, : (laxi : evi : (,2- ::
A. 94 : av dr : 04d 0T. : 415 : A, Q chan an »}" -
1. Ae f£ov- — A77] P fizn£av- : ΟΠ : TUM τ ??DA : PHP τ nig: 079nà : ἀφ. τ ἢ
συγ : 5n s A*Aao : 59279; Ὁ nZnfov- : PelE : ?Ul : 7^nà : αἰφίῦσυ. : TODA : avg :
e Gupch : ΟΝ : 7756. : A*Aao : a7" ; Α flZD-Fav- : der : pm: 29h : &dicaov- : Yn : X
£j τ δόλον 9,7"; le nom propre Aa : &*7y se trouve sur un grattage; un second nom
propre 7fi[2] : ».e&«à est en surcharge. — 7. mn7tue&r] 0, A Arr : jugi. — ib. 4e719 7]
0, A 19752. — 8. m] O om. — ib. σαν] Ὁ χα. — ib. ja] P om. — ib. taxi :
avit] O, Α novam. — 9. oqoacr] O, A Φανὴ 1 sic. — ib. n giavav;-] P n.eno»e7; Ὁ
^.gavavJ- sic; Α les deux lettres ihe» sont de seconde main.
Que leur priére, leur bénédiction et leur intercession soient avec nous.
Amen.
II. — Revision ou Vulgate.
b. SALAM A AnBA HiÉnOCLES, PATRIARCHE D'ALEXANDRIE.
Je dis salut au bienheureux Hiéroclés,
Patriarche, qui suceéda à Démétrius.
Qu'il recoive la rémunération des pasteurs et la récompense des docteurs
au milieu des saints.
Aprés avoir gardé ses brebis des loups,
Il émigra au royaume des cieux et alla au bonheur.
6. SALAM AUX SAINTES BanBk ΕἸ JULIENNE.
Salut à Barbe qui a rendu publique sa foi,
En faisant voir le symbole de la Trinité à la fenétre de sa maison.
L'épée ne l'effraya pas; la scie de fer ne la fit pas souffrir.
ct
LE 8 TAHSCHASCH.
(147" : ^7" : AA 9$ : DAAJ: -
(ATT : (AY : fl&h. : A T(J- ::
3
[133]
(^7? : AllAT-f 7T : hA. -
flan: : 059? : ck AUT :yEED: An: dide s
hM: ῥσοῇ ἈΦ : lA, : AA : o7? : (A AS x
h"Àhc9? : "142-5 : vnóbT : A709" -:
heo» : lA : AT; τ 6 : CAE τ (0e τ
(4A9" : Ah : 20, : 2" C9: : 082 x
AF-né : AT? : 9"AoT : 22 -
Aüh : AC : av-AAÀ : Mo: ADAE : A?71A2 x
h9" hnAAZU- : he» : nj : Y T2 -
AevAAh : ("1€ : 42A £h : A7H : AT : 0772 -:
à sainte "Enht&mrénà est propre à P.
Salut, salut à Julienne, sa compagne,
Qu'on suspendit par les deux seins.
7. SALÁM A LA BIENHEUREUSE 'ENnáwMRÉNA.
Salut à celle qui a rendu forte sa volonté,
Àu point d'élever dans le désert celui qui n'était pas son enfant.
Les compagnes de la bienheureuse 'Enbàmrénà 5 étonnérent
Qu'elle füt une femme, lorsqu'elles virent son cadavre.
8. SALAM 4 ABBA SAMUEL, SUPÉRIEUR DU MONASTERE DE (ALawoN
Salut à toi, Samuel, qui as établi la regle et la loi
Du monastére de Qalamon, plein de gráce,
Au point de l'avoir élevé au rang d'une haute assemblée,
Lorsqu'il se fit un vide parmi ses membres,
| Tu as prié l'ange du ciel, alors que tu étais encore en vie.
9. FnaGMENT PROPRE bu ManmrynE p'Anna Pars: ET Dk Ssà sertn T
P
—— 4. Abba Paési refuse de se marier. — 2. Il se rend à Mexandri . Il reste. aupi
son ami Paul, qui était alors malade. ^. lH. visite avec Paul les
trouvent en prison. — 5. ll endure de eruels supplices 6. Hl est sauvé par
Souryàl. — 7. Il réprimande le juge. 8. Il est emprisonn !
spirituelle amene Thécle à Mexandrie. 10. Abba Paési est ravi au ΤΙ
Souryàl. — 41. Il voit un palais merveilleux.
1. a47»] .A le second mot ἠλ9" est en surcharge. — 2. tg&] O nA». — 3. Le
L'ayant prise pour un homme et l'ayant répudiée inintelligemment,
676 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [134]
1. — hA : ρῃ,η"συ. : 4ÀA€ : ἡὐδῦ : ΔΩ : ΟἾ ἢ : (4-77 : Ἀδσο :
Te c ΗΠ, ἬΠ 2 : fH: : A5: ATThG : A7"£2na»- : (0152774 : 0A,€ C : ΔΉ
Tb τ ὙΠ : ACE S14-2 : FATTERAU- : 01&.71? : 0A-F51CP : (TT : ἢ
(dfi : 7]av-Z. : Ano : Aav-r : 944pCD9 : 4,84€. : 049711 : 451: : A(FU- :
AI : a» PÓAU- : iov : 099940 : 45? τ e$TOA : 4517 : Aa : A7 5
H : e»$0OA : Xo» J-T x
2. — afla-At : AeovT : Alii : S9 bAT?STD : Ds, : Do» : Ava : Ὦ
Cir? : £715. : Δ; ΕἾ : 0 : PO : AD ALD 07 : AO:
102 vp, C : fao : £o, p : io : 20 s
9. — OUA? : ACH : flU17, : An ?€C? : niae : &ao-nn : £0 : 9. τὺ
9? : 00€ : ole : "MbU- : ἈΠ : Af, : Anh : Ao» : hg : A9? €. Φυ- -
4. — an) : 955 : 0fL£. : A0À : dfi : nCidze : noA : eo9oA -
am : 95.0 : AD : A, : δος πρὶ : ACTI : £I m- : A9979g-av- : σοῃ ῥι 7" :
2. Wy : ἢ) : ΠΕ] O ar inrz : sie fd; LÀ We o neg HIT : (b. — 10. WwESRC] P wr
*?n«. — ib. on, eric] A on rfc. — 3. 0nr71C7 : VA7rERU: : 03e79] P 0m. — ^. συ.
"b: gpKPCP] P Ἤσουν ρα sic; Ὁ Waerk iR Gi PRPCP;.A OOo BG Pape. —
ib. 451. 1 AfFv-] Α “1η.υ΄. — 5. συγ] Ρ παν], — i5. 949742 : ^80 τ avPOA : 17-34
av] Α a7" ££ : 451: : 4909 : 44 : a» POA. — 6. avo 4] O avpon o. — ib. 3033]
P XovPpA : 027; O, .A "avr, — 7. hav] Α avt*oA. — 7-8. nce] Α fn. — 9. ἢ
ev: &"lc — flU(. : ^nwecge] A om. — ib. he : φρο] O "rP£av-, — 10. nv12] O om.
fl. — 11. ante ^àn Ὁ add. ^n, mais de petits traits au-dessus et au-dessous de "f
indiquent que ce mot doit étre considéré comme biffé. — 12. ot,e] .A om. — ib. aveo
A] .A om. — 13. ^n : à, : 0] P om.
1. — Abba Paési dit à ses parents : « Priez pour moi, ὃ mon pére et
ma mére bénis. En effet, tout ce que vous m'ordonnerez, moi-méme je l'aecep-
terai de vous avec joie, mais je n'accomplirai pas cette cuvre. Ne me
parlez plus de cette affaire. » Ils le laissérent et ne lui parlérent plus jamais de
mariage, car eux-mémes l'aimaient extrémement. Puis son pére mourut, alors
quil était ágé de quatre-vingts ans. Peu de jours aprés, sa mére mourut,
alors qu'elle était àgée de soixante ans.
2. — Cette année-là, Dioclétien (Diyoqletyános), l'impie, ordonna que
tous les chrétiens adorent les idoles. Saint Abba Paési alla à la ville d'Alexan-
drie ('Eskendryà), afin de * vendre tous ses biens.
J. — ll avait un ami dans la ville d'Alexandrie, appelé Paul (Páwlos).
Celui-ci tomba malade d'une grave maladie. Abba Paési demeura auprés
de lui, jusqu'à ce qu'il füt guéri de sa maladie.
* ie
102 v* b,
^. — Survint une grande persécution sur le peuple des chrétiens dans ces
jours-là. Saint Abba Paési et Paul, son ami, achetaient avec leur argent des
[135] LE 8 TAHSCHASCH. 677
qe : θυ : 0£005. : A95.47 : AA : UNO. : edt : 024 : hàn? £c
T 5 en7qU- : ῥιἰν 9 συ. : AAA : arn : het eT: : 4990s : UAR. : f10(l E. :
"b : ATE : ἣσν- : ATLAS : nCO Fh : om. : £411? ao- : D £AFAAT
pre hf : Do» : ἈΠ : 010€ : λόλ, συ. : A: T4447 τ DE(LA?
5 συ- : UAamav- : neo» : T77"5. : AMAA : 0990 s
P 9. — Ofla-h: : aÓA : ἈΦ ΓᾺΡ : OROAAP : M54 τ bnc: 0A
L2 : UC" : ἢ s UM. : Ann 7*€C? : of : CA€ : AD : hh, : DAT :
ἘΔ : 4"20- : ADU : Ano : arme]: τ ot τ my] : Ἢ 1 4g? τ rA, τ αὐ
ΦΩ͂ : AO : AL M: oon : ΟἽ σοῦ : (ATLAS : mCO fF : MH: o
?deY? : fam : £772? : O(LE : viz s 0489 e : odes : flne
ΟΦ : Dav. : (av TUT : e(APAU- : OZ τ aaro : VT : aed Ὁ pa
— - : ἧς : (là DA : dh : 0A*F.5. : ἈΔΊ : δῇ : axe : 1 : Ah :
"FATA τ ΡΠ" : E" 4. : 007CP : ARD sf, τ ary s mae i MT s
: 1. av0-ov] Α aT6ov. — ib. vha.] P, O, A vaa sic. — ib. 12] A mic. — 1-2. om
1 "gcg] A om. — 2. ea,a-xpPav-] Ὁ eXaxzov«, — ib. ax] A om. — ih. υλα,} P, 0, A
- Uia sic. — 3-^. ὦ g/ranWPov] P ogrannov-, — 4-5. ogfLAPo] Α ornmAp, — i5. post
«OO efeAPao- Ὁ add. ^. — 5. vvammav-] O utax-mov-, — 6. Ny" NP] Ὁ onm. — ib. extxaP] A
om. — ib. &*mc] .A om. — 7. c£] Α cw. — ib. xa] P om. — ib. awe à w^] 0,
L Α ed ^: AE. -— ὃ. ante 4750: P add. o, — ib. συ} O eny. — ib. aw) 17 O σον Ἵ
wh. — db. 46] .A om. — 9. 40] .A om. — 10. 0] LA "iie. — ἰδ. mds] Ὁ aps rmn
o£ — ib. 4:5] O irá. — 11. ovagag.o] A. ovagAgto. — ib. eap] Ὁ ovv —
12. on^ac?] Ὁ onc? síc. — ib. AT : nof] .A nof : ^a.
aliments bons et suaves et les apportaient aux saints qui se trouvaient dans
la ville d'Alexandrie. Pareillement ils visitaient ceux qui se trouvaient dans
les prisons, en de grands tourments, pour le nom de Notre-Seigneur le
Christ. Ils les consolaient et les servalent, se comportant comme des esclaves
Les saints prophétiserent sur eux et leur dirent : « Il vous faudra recevoir
— ]a couronne du martyre. »
5. — En ces jours-là, on amena et on fit parvenir saint. Victor (Fiqtor),
fils de Germanus (IHermános), à la ville d'Alexandrie. Lorsque Abba Paesi et
sa soeur 'Thécle le virent, ils l'enviérent. En elTet, lui-méme avait. répu
dié le royaume de ce monde passager. Abba Paési s'approcha du jugi
οἵ confessa Notre-Seigneur le Christ. Le juge ordonna de le supplicier d
grands.supplices. On lui donna de nombreux coups avec des laniéres; on
lui coupa les membres avec un couteau ; on lui mit des torches de feu sur E:
- eorps; on l'attacha ἀνθὸ des chaines de fer; on alluma, en outre, un feu dans
| une fournaise, jusqu'à ce que les flammes s élevassent ἡ extrémement, et on
jeta Abba Paési dans ce feu,
678 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [136]
0. — 024€ : AU : ^h, : ἈΉΝ : £A : ἈΚ ἈΦ : A C00 : RC f :
ATE: OE: Aageo?nae- : ACE Φῷ : A9": ἈΔΊ : ODARTIA τ 00,86:
J"hé.: ha fiv : Anh : &Pmc : A9"5£. : AZ : ἢσγυ" : ATIILA : CEA
Z ORAE: 06 : ἢ," : evAATID : no» : ρθ᾽:γχ : A9?WET : 312 : AD
e» : ἢ : ἢ πηι : AZAo» : 749? s off : £(,: nav : WrT : ΔΊ : qu. :
(-C€À : e Ahn : DC. : A9^n1€. : ado : (1e- : φῆ : ἈΠ : A:
£17lÀ * 0 (bh : A9" : Ah : AA, : AE : AD : s, : €17À : ALIT4:Z-
U : Ane» : A7 AcfdusC : 9?nh : 00-47: : θ θ᾽ γῇ : A9? 1ΓΔ' : 9"25(bh - ὦ
(57 : n? : ΔΊ : no» : mA : 2C : awmd^ : σοῤι ἢ : ACS- T : Δ : AO
CT : 0528: βου: : APA. : ἈΠ : fe, : Οὗ τ TO-€ : Ἀφ λυ: : HA?(1A :
gon 1:
7. — OfMbY : (hé : 3. : ἈΠ : A, : M : mme : 0225 τ 0b : ^2.
C : ἈἈσθῃ» 77 : Arr : ΟἽ Δ Ὦ r5, : 00722 : CT s 0060 : ΠΡ, :
Ab : AD : A, : ch? : HATHUA : av na : ATD4- : LET E. : 0A2CH : ΠΣ
1. 50 : &4.] O, Α 07. — 2. 530, €] .A om. — 3. ἈΦΏ 1 O 70a. — i6. 57258] .A 57»
71e. — ^. o&T] .A om. o. — ib. avAnnn] O avAnW n. — 5. post «a7» Ὁ add. n«*. —
ib. navy] .A om. — 6. neevr] O nee y. — ib. Δ. τ A0: AA] Ο AA : A. — 7. &77A
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O om. — ib. gern] Ὁ eea7nav.. — 9. ante wr Ὁ, Α add. £y. — ib. awm4] Ὁ ow
m4. — ib. he« 4] A. ocask. — ib. NT WE] P 0m.; Α (way) om. Wr. — 10. on29] 0
OW ; Α onn. — ib. 0] O om. — ib. οὐκ Ὁ] Ὁ, A anarXn. — ib. 0-8 : 477xv-] Ὁ ^
7"XU- : TÜ-? ; Α 0m. v0-. — 12. avhe7] O av" sic. — 13. arp n] Ὁ "rr77à. — 15. 50:
^] A om. — ib. n7rn«.] Ὁ n7rne.
6. — Abba Paósi pria, en disant : « O mon Seigneur Jésus-Christ, c'esttoi qui
as sauvé les trois enfants de la fournaise de feu, le prophéte Daniel (Dàn'él) de
la gueule des lions, et ton martyr Victor des flammes du bain. Pareillement,
ó Seigneur, aide-moi, sauve-moi et envoie-moi ton ange, afin qu'il me sauve de
ces supplices, car à toi gloire pour les siécles des siécles. » Lorsqu'il eut dit
de telles paroles, voici que lange Souryál descendit du ciel. Il se tint
debout à la droite de saint Abba Paési, vierge. Il lui dit : « Salut à toi,
ó homme juste, Abba Paési, vierge. N'aie pas peur, car le Seigneur est
avec toi. Lui-méme te sauvera de tous tes tourments. » Aussitót le feu
devint comme une rosée fraiche, L'ange fendit les murs de la fournaise
de feu. Il prit par la main saint Abba Paési et le fit sortir sain et sauf de
la fournaise, sans lésion.
--
]. — Aussitót saint Abba Paési alla trouver le juge. Il eria et dit:
« Sois confondu, ὁ juge, toi-méme ainsi que ton roi impie et tes idoles
impures. » Lorsque les zens virent saint Abba Paési sain et sauf, sans
c
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- [137] LE 8 TAIISCHASCH. 679
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ΟΡ". — ib. onm] Ὁ oxm; A onum. — 6. ^c] O rac. — ἐδ. haz] A hec.
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Qc] A ^ : υἹ : amc. — 8. ^o^] O, A sy. — 8-0. extr] O ax sic; — 9. £k] 0
om. — 10. eqni] P om. ἡ. — 11. ^no» : AT] Ὁ om.; .A nov : A,Tà. ib. em t«.] P,
O0 om. e, — ib. c^] .A om. — 11-12. owA* 71] Ὁ. Α onAYwx. — 12. otA?] P. Ὁ om
o. — ib. a4TA?] A om. — 12-13. nàrys] A. (acp, — 13. vr] Ὁ om. — ib. NEN
7"c] P, 0, .A n.TA7"C sic. — ib. av] Α avr. — ib. aoxoatr] O on saarr, — i5. moe
^t] Ὁ om. — ib. mmov : AMT Che] A nov : ntche.
lésion, ils furent extrémement étonnés, Ils crierent d'une seule voix, en disant
« Nous sommes chrétiens ouvertement ; nous croyons au Dieu d'Abba Paesi
On leur coupa * la téte avec le glaive. Ils recurent la couronne du martyre
dans le royaume des cieux.
8. — Puis le juge ordonna aux lieteurs de conduire Abba Paési en. prison.
Ils conduisirent Abba Paési, comme avait ordonné le juge.
9. — Un ange du Seigneur apparut à sa sceur 'T'héele. Hl lui ordonna d
à la ville d'Alexandrie visiter son. frere, Elle se leva et s en illa. de là ^
de 'Endénáw. Elle arriva au. fleuve. Elle chereha une barque, ma elle n'en
trouva pas. Une barque spirituelle lui apparut. Elle v monta. Dans cett
barque se trouvaient Notre-Dame la Sainte Vierge Marie (Máryóm , gei
ratrice de Dieu, et Elisabeth ("Elsàbe , 8a parente. | lles la. eonsolatent au
sujet de son frére Abba Paési. Elisabeth lui. disait Moi ιν
On lui a coupé la téte iniquement. » L'autre aussi [1] disail Mot aussi
j avais un fils. On l'a erucifió et. on l'a tué. ave icharnement » ΤΙΝ
* Pp;
103 r* b.
xp.
103 τ b.
680 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [138]
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T: OD. : mAvao- : 5477 τ Or PÜAP : a A9"49 : DACA- : hof) : 0)
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oflg : o-üZ- : it : ZA : συ ΠἼ : 27607 : ocb : onec :
1. ZR τ OVE SAT] Α d: ZRE E. — ib. ante viz Α add. 0. — 2. ΔῈ] O om.
— ib. 4&-hg] A ever. — ib. oT nVE] A otnaa. — 3. owftizae]P oxüzhp primitive-
ment; la lettre $9 a été corrigée en * de seconde main. — τό. θυ: Ὁ om. — ib. 6,11 O
om. — 93-^. ΠᾺΡ] Δ che. — ^. T4 AF : eat] O om. — ib. aa : T&749] P om. o;
O TIPP: mL; A OoTGPSh τ mn. — τὸ. eTws5a.] P, 0, Α aTw7na- sic. — 5. al
Vr: eur] Α enr : ἢσ701. — 0. &nr] O ΔιΔ. 1. — 7. A8 : 8] O AAA : Ah: m; Α
ΔΩ : ἈΠ : A. — ib. post ^"Inxwfüdc P add. n4aM7". — 8. ono£1] .A onoc&r. —
ib. à71e] Α aeter. — ib. anche] Ὁ ontrtCh? ; A OoncAg 0o, — ib. ante υἹά Ὁ add. wo
fi. — ib. n.e£4«a8e771] .A om. ἡ. — 8-9. ae1ee T] O, .A aeter. — 9. anche] Ὁ onc? ;
A oncn$. — 9-10. e)4g2zwav-] O «4ncov-, — 10. oàa71027r] Ὁ acr; A. onaacTwr. —
ib. &ava.] P, Ὁ, A Aaava- sic. — 11. 00e] .A «te. — ib. ante ara2C ΑΔ add. x. —
12. ei : ZAg : 0avz-t7] O ong : och : συλ ἘΠῚ Α ong : oce : συγ}. —
ib. jc vv] O "c. — ib. noc] O noc. — ib. otc] O om. 0.
savalt pas qui elles étaient. Elle ne pensait pas que lui était apparue une
vision. Aussitót elle arriva à la ville d'Alexandrie. Alors elle sut que c'était
une vision qui lui était apparue. Elle s'informa au sujet de son frére Abba
Paési. On la fit parvenir auprés de lui dans la prison. Elle se rencontra
avec lui. Lorsqu'elle le vit, elle se réjouit elle-móme. Lui aussi se réjouit
d'une grande joie. Ils convinrent de devenir martyrs ensemble.
10. — Lorsque ce fut le milieu de la nuit, * l'ange du Seigneur Souryál
apparut à Abba Paési. Il le porta sur ses ailes lumineuses, sur l'ordre du Sei-
gneur, le fit monter dans le ciel et lui fit voir la ville du Seigneur, la Jéru-
salem ('Iyarousálém) céleste. Tous les saints sortirent, allérent à sa rencontre,
le saluérent et lui firent voir, en outre, la demeure des justes et des mar-
iyrs qui avalent peiné pour le nom du Seigneur. Il vit la Jérusalem céleste,
la grande ville, dont la langue des hommes ne peut pas raconter la majesté,
la gloire et le bel aspect. Ses places sont ornées d'or, d'argent et de
[139] LE 8 TAHSCHASCIH. 681
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9? : AW : C^ : 0A70 : A7hCT- : CA& : onnan9 : ASIA. C z
1. oon] Ὁ om. n. — ib. wtz] A ntz7. — 1-2. A7" rhAéT] Ὁ. A SALT.
2. &àh^4-r] ΑΔ &5^«. — ib. ?"not,;T] Ὁ evnonit sic. — 3. eoe] Ὁ om. e copulatif ib
0n?] Ὁ ^e. — ^. oo-ndT] Ὁ 0m. o; A oat. — 4-5. 2c : err 3 WP i oc]0
2 “ὦ: ànfdeCnocb:;.A nca : noc : officc. — 5. oensody] Α om. n. 6. avt]
Ὁ noyer. — i5. avr^] LA. amr. — 7. (y7ateov-] P. &7"tvae- sic; Ὁ om. — ib. en]
1 O efbh-ov-. — 8. nav] O aav; Α Δαν γ. — ib. 00,6] Α "e. — ἐδ. NymOA n]
! O0 ^7"n7rk; Α 770A : Up sic. — 9. 827a: ἩΓΕ] O 2785 : 01. — ib. aXt].A om.
10. ΔΛ συ] O ^a. — 11. az47"e:] O, Α om. ἢ. — ib. A7] A 57758. — 11-12. enac?]
— A le fol. 93 r^ a commence par ces mots : eaa-csp : ΔΉ Εν Wh: Α eAo«.. 12. N*nc
- m: cher] P, 0,.A chere : (A cot :) jm mcn. — ib. onnammp] O ott. — ἰδ. post a1
— WOvfüd P add. A0*A : ot.
.
pierres précieuses. En elle il y a une lumiére qui dépasse la lumiere du soleil
des milliers et des milliers de fois.
11. — L'ange du Seigneur le conduisit et lui fit voir un palais extrem
ment grand, dans lequel étaient trois cents colonnes de marbre. Dans ee palais
les gardes étaient. ornés et ceints de ceintures d'or et de pierres précieuses
Dans ce palais demeuraient cent soldats. Ils étaient ornés et ceints de eein
tures d'or. La hauteur de chaque colonne était de. cinq cents ὁ udées, ΠῚ n'
ἃ rien de semblable dans le monde. Je dis à l'ange :« À qui esL i eran
palais? En elTet, personne d'entre les hommes de ce monde n pourrait
construire un palais semblable. » L'ange me di! O mon frére Abba
Paési, tous les rois de la terre, s'ils étaient réunis avec tous leurs sujets, n
| col innes qui
pourraient pas payer le prix * d'une seule de ces trois een
supportent ce palais. » Quant à moi, en voyant cect, Je fus étonné. et. ji
glorifiai le Seigneur.
682 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [140]
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2. f Fà-c] Α fntabne. — 3. nirA] O "rA. — 5. ps5] P. nas. — i5. 0&:£T] Α
04r. — ib. T4705] Α 0m. — 6. 7402-7] O *1404* síc; Α "1a4nZ. — ὃ. 57] .A om. —
ib. hav] P nav, — ib. oA] Ὁ om. o. — 10. z5eanav-] O ean. — ὁ. ^ó0] Ὁ ^44.
10. SarLÁM A ABBA Paf£sr ET A SA ScUun TukECLE.
Je dis salut à ton cerveau,
Qui souffrit par la perforation du couteau et par les flammes ardentes,
Paési, toi qui fus couronné d'une parure de lumiére comme d'un diadéme.
Salut à ta sceur Thécle,
Dont les membres furent oints de l'huile parfumée de Marie (Màryàm).
11. SaráM AUX COMPAGNONS D'ÁnBBA PaÉsi ET DE SA S(kUR THECLE.
Salut à vous compagnons de Thécle et de Paési,
Femmes et hommes.
Vous étes l'image de mes parents, alors que je suis étranger et pélerin.
Alin que vous m'arrachiez au serpent qui me tend des embüches,
Je mets mon cceur sous votre puissance.
LE 8 TAHSCHASCH. 683
]. — ent : ówtr : hon : hà£é. : ed? τ n£. qnd Ὁ
2. — he : Wr : 054 : ny : oA. τ oie : h9"n(l-Z-z7 : ^g.
J* : ΑΕ : avthór: (t : zz] : ἈΠ Ἤν τ 0T 902 : T3"UC
T : &And- : hov9"U4- : AUS. : 499 : omn : &h7h8: : MPZA, s eon
ἢ : &Aa» : "F9"UCA- : üt : drm] : ΔονΎ ΣΙ : AD c Pub : usd :
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ΔΆ - dmm : DAE. : "Agony: S4qp : αὐ q105 τ Δ 6ΛΊ" : h9"Ahvpe? C
CT o: ΘιΡἢ : £T : nCirkgs- s anc : 954 τ AQ τ €uh?n τ X7 τ hA
feb: σρ (11 : "Lov : üt : mCo;gs : ee: σοῖς νά, τ mARAWYT τ DM :
1. ante £-A^rh Α add. of : pn : α'λιῶν in. — 2. nov] Ὁ atr, — ib. 350] O 35
A7. — 2-3. o"^ng7] Ὁ oxütr sc. — ^. 4-AU€] Α om. — ib. 4&0] Ὁ. A An.
(— ib. πΦέλ O n£2^; A n»zn.. — 5. y"vc£] 0, A ὑυσι. — ib. Tànv] O tà
ie. — 6. ^£] 0, .A om. — 6-7. ny : Ἀπιά, : navh«yy] P ny : Ah. : Aovheyy; Α vy ν £A
ὧν. T"UCT : Aavhey7. — 7. A7"4] Ὁ »7"Xvav-, — ib. 997"ma] Ὁ 977"mz. S. ot
0h. : 770^] Ὁ att*, : sic oNT sic; Α dl : Πλὴν. — 8-0. &ynAmmp eR] O, Α AymAn y.
— 9. an] Α av n. — ἰδ. wügT : ncotesT] O ἈΉΡ » QT : wcttest. ib. ert] A
e"rkà. — ib. 50] 0, A om. — 10. vLovi] O "tovd, — ib. nnt : wcotesr] O mt : vc
Tg. — ib. e&^r] P, O meer; A er. — ib. avxh&] AA avast. — ib. oAWWE] A onmi
12. Mont ΡῈ saiNT JEAN. DawMasckNE,
-
1. Incipit. — 2. Saint Jean défend le culte des saintes images. — 3. On lui coupe la main
droite. — 4. La Sainte Vierge lui remet sa main. — 5. ll entre au monasteére de Mar-
Saba. — 6. 1] compose des lamentations sur la mort d'un moine. — 7. ll est ordonné
prétre. — 8. Il poursuit sa lutte pour les saintes images.
|. — En ce jour aussi mourut Jean Damascéne (Yohannés za-Damásqo .
2. — Ce saint était fils de Mansour, l'un des nobles et des grands person-
nages de Damas. Il fut élevé dans la sagresse et dans la erainte du Seigneur
Il fut instruit. de l'enseignement des philosophes par son maitre hu: Iherou-
Quezmá, moine, philosophe, disciple de Cyrille Qorili . | orsqu il eut termin
son enseignement, (Quezmà demanda à Mansour qu'Abba Jean 5
e Hit moine
Abba Jean alla au couvent du saint martyr Mar-Saba (Màri-Sàbà). Lorsqu il
y fut allé, son pére mourut. Il devint le seerétaire du juge de fa ville. Hn lui
cacha pas ses secrets. En ces jours-là se leva Constantin. ((Quastantinos, lils
de* Léon (Leyon), l'hérétique, qui faisait la guerre nux images divines "
es degres
^
bouleversait les églises. Ge saint Abba Jean, alors qu'il n'avait pas I
684 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [142]
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ὃ, — eM : 4979 : Wr : ὙΥΔ τ Δ Φ : dh? τ D'TZU- : Αὐδου: τ 09»
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"rh. : ΟΠ ἈΦ ΠΩ, : ol : o» : ὙΠΤΤ : AOT CACT : A7IWATS : EDT :
θυ σι : (IUDA. : 7109" : OLavT : ἔλθου: : fam : 57, : V^ : Anz :
AATTWAT? : 7099? -
1. cr(r] O om. — 1-2. arPowr : 5T] O aao : sic dpelYE. — 2. Nav] Ὁ om. —
jb. wy"^nvPer] O, A n7"^nq'T. — 3. Aer] Ὁ, Α abe. — ^. ῃ 9522] Ὁ aa2»av. —
5. enr Pee] Ὁ ea Pegep. — ib. hav : £70] P 0m.; A nov : Aga. — ib. nu] 0
om. W. — 6. A40^] O ^45; Α ^20. — ib. aon» "]UcV].A on7»ucn sic. — ib. v12n] O v1cmn.
— 7. post n2"7 Α add. wa«fti. — ib. aav4 Ὁ A. aTovEgr. — ib. Mp2] O atn; Α nv
All, — 8. "LA : AR τ a0 PA : Pin] LA TUUS : PAD τ ARR: Pur he. — 8-9. jmph :
Vh 1} : “Ἴ,Ρ 75] O 70a : ATIWiSET : UI 3"; Α 70h : ATDTWATT : PeWE: E77A : "IC?
3". — 9. ena] .A oàn^. — ib. ^" : Δ] A om. — 12. πῶ] 0, Α om. — 13. ΔΉ ΗΝ
T : 71277] O, Α aW] : Pelr : eA : "c 927.
de l'ordination ecclésiastique, envoya une lettre à tous les fidéles, en les
fortifiant dans la foi droite; il les exhorta à adorer les images saintes, en leur
apportant le témoignage des Écritures divines.
3. — Lorsque le roi hérétique apprit cela, il gringa des dents contre
lui, fit venir un scribe, le fit écrire à la maniére de l'écriture de Jean et
envoya l'éerit au préfet de Damas, en accusant Jean. Il disait au préfet :
« Jean qui se trouve auprés de toi m'a envoyé ce billet, afin que je te
fasse la guerre et que je pille ta ville. » Ayant entendu cette parole, le préfet
y erut. Il coupa la main droite du saint, avec laquelle il écrivait.
4. — Ayant pris sa main, saint Jean alla vers l'image de Notre-Dame
Marie. Il pria avec de grosses larmes, en disant : « O ma Dame, n'est ce
pas lorsque j'ai lutté pour l'adoration de ton image, que m'est arrivé
ceci? Maintenant guéris-moi par ta priére et par tes miracles. » Lorsqu'il eut
dormi un peu, lui apparut Notre-Dame la Sainte Vierge Marie (Máryàm),
deux fois vierge. Elle lui remit la main comme auparavant. S'étant réveillé,
il remercia Notre-Dame Marie.
qua]
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LE 8 TAHSCHASCII. 685
9, — Ou : "M: 9724 : 74 : 40 : (σου ἡ : “ἢ : AO: 99D: 0A
fl : φ»Σ ἸῺ : em? : Ahc2q : ovg mp : noo : βου : * "C94 : 9h
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CT: ΠΡΉ συ- : fAao- :drooqh( τ AC9"q? : 0A974011:2 : CTaTSU. : ?sh5h : 4?
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ib. oq"19] Ὁ on19ov-. — ib. ante farà Α add. πη. — ib. ante rfi A add. $..
9. — Il alla au couvent de Mar-Saba et se fit moine auprés du supérieur
du couvent. Le supérieur du couvent le remit à un vieillard spirituel, afin
qu'il lui enseignàt * la regle monastique. Le vieillard lui dit : « O mou
1 fils, ne fais rien de ton enseignement étranger d'autrefois, mais apprends
Là garder le silence. » Par la grandeur de son humilité Jean vainquit
l'orgueil de Satan (Saytàn).
| ... 6. — Un jour, mourut un vieillard d'entre les moines. Il avait un. frere
Celui-ci demanda à Jean de lui composer des lamentations et des paroles
— plaintives au sujet de son frére. Jean lui dit : « Je erains l'ordre de mon
maitre, le vieillard. » Le frére lui dit : « Je ne révélerai cela à personn«
| Lorsqu'il l'eut supplié beaucoup, Jean lui composa des lamentations qui
— étaient fort attristantes pour qui les entendrait.
7. — Lorsque son maitre apprit cela, il se lacha contre lui et le chassa
— de sa demeure. Jean se réfugia auprés de tous les vieillards.. Lorsqu ils
. eurent forcé le vieillard à le reprendre, celui-ci leur dit S'il nettoie les
latrines des moines, j'aurai pitió de lui. » Ayant entendu cela, Jean fi
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104 r? c.
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686 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [144]
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sur un grattage — 10. a£-7n] Α om. à. — 11. n42«*] P nz»«* sic. — ib. »7"gan] .A
^?"géü. — ib. ecas] 0, Α ecam. — ib. ἈΝῚ Φ 5.4] 0, A n TZUR sic.
comme le vieillard avait ordonné. Ayant vu les vertus de Jean, ce vieillard
alla au-devant de lui et l'introduisit dans sa maison. Alors Notre-Dame la
Sainte Vierge Marie ordonna au vieillard de le laisser composer des ser-
mons. Ses sermons existent encore aujourd'hui. Le patriarche de Jérusalem
( Iyarousálém) ordonna Jean prétre malgré sa volonté.
8. — ll continua à lutter pour les images saintes et la foi droite, en
reprenant les rois et les magistrats, jusqu'à ce qu'il parvint à une verte
vieillesse. Lorsqu'il y fut parvenu, il se détacha * du monde et émigra vers
le Christ qu'il aimait.
Que sa bénédiction sainte soit avec son cher Za-Manfas-Qedous pour les
siecles des siécles.
Je dis salut, en exposant sa sainteté,
À Jean Damascéne.
Lorsque son maitre, le vieillard, l'eut empéché de composer des
sermons,
5
10
[146] LE 8 TAHSCHASCIH.
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surcharge; un second nom propre oA : x,ei«n se trouve sur un grattage, — 6, 4495] le
salám de P est propre. Voici le salám de Ὁ : ag» : (LA 0^7" : 0^7") ὙΠᾺ : ΔΗΝ ΤῊΝ
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Δ Ἶ" 510) ^7*02" 6 3: nav : f ACE : ed : 0 : CN i nes.
Marie (Máryám) détourna le vieillard de cette décision, afin que Jean
terminat son travail,
Jusqu'à ce qu'il mourüt, aprés avoir vieilli en une verte vieillesse.
13. MÉMornE bE YrnsEQLA, pE 'EroorowipTos ET D'EucGkNE, rknE png Manis
En ce jour aussi moururent Yerseqlà, 'Elqolonitos et Eugene (/Awginyos
pére de Marina ('Enbàmrénà).
Que leur bénédiction sainte soit avec notre roi 'Iyásou pour les siccles
des siecles.
14. SarAM αὖ HEpbkwrTEUn.
Je dis salut au Dieu rédempteur,
Qui a remué les lévres des prophétes, alin qu ils expriment le mvysten
de son Incarnation.
David (Dàwit), en commencant à précher à ce sujet,
Α dit ici : Envoie ta main',
Et a dit là : Suscite ta puissance ^.
4. P8., cxLuir, 7. -- 2. Ps., xxix, 3
PATR. OR. — T. XV. F. 5.
688 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [146]
III. — Propre.
1. — oft: : ὁΔΊ" : hófl : AóZ4. : fef : 54 : ΟἼλιῶν : 0294. : T4
4T : Af : Τὰ : AA : 2-04 : 5,7 : Ac : 9 s
2. — anrkü : 54 : av'rnoü : AH: "0h : Omne: 0T 2EA τ ὯΙ"
5 : (129? : onfi207T : O£'-üC : (L£ : ADD : Oh : dé: nop : 0 :
0 £.U-(19? : 92 P4- : A557 τ DA9"DI.G7 : V : HAT? : δῆ : Adf- : 0
ao'324. : OR : Dav]: : (liie : 9" ££ τ 1595: OO-- τ Wie : ho
ΟἹ τ ΤΌ EQ τ
3. — ήηυὰ : flATEAU- : 0520 : 5a : AI : 92 (1 : σοῤι λα" :
OA: £OC£: : Wr : 54 : FRA : AA. : OM : ΖΕ τ AC τ ADU
T: : σου πὴ : OAO-1 : ho» : A.P271C : Δαν Ὗ, τ WATOA : A274 : TTE :
é. oU. : 0, : nr :::
^. — ORACA? : ἈΠ Aids : (AP. QDU- : fll» : T A9"Z : 0Dovyné, :
HA.EUpAP* : Πρ: : AAA : &AO-0- : nd : (ρ,Ἴ΄ συ; 0}. : fia 3:
1. ΦΗΜΊ: : oa] cette commémoration est propre à A.
III. — Propre.
15. Monr p'AzsA TakraA-'ALrá, SUPÉRIEUR DU MONASTERE DE Dru.
1. Incipit. — 2. Piété d'Abba Takla-'Alfà. — 3. Son horreur des louanges du monde. —
A. Abba Takla-'Alfá accomplit de nombreux prodiges pendant sa vie. — 5. Sa mort.
— 06. Miracles opérés à son tombeau.
|. |. — En ce jour aussi mourut le Pére saint, pur, docteur, plein de
vertus, Abba Takla-'Alfà, supérieur du monastére de Dimà. -
2. — Ce saint se fit moine, alors qu'il était jeune. Il pratiqua beaucoup
l'aseóse par le jeüne et par la priére. Il faisait des génuflexions, jusqu'à ce
que sa sueur coulàt comme de l'eau. Il donna en aumóne aux pauvres et aux
malheureux tout ce qu'il possédait, jusqu'à son vétement et sa couverture. Sa
renommée se répandit dans tout le territoire de Godjam (Guajám) et dans
toutes les provinces d'Ethiopie ("Ityopyà).
3. — Il est dit ceci à son sujet. Un moine vit saint Takla-'Alfà monter
dans les hauteurs et descendre à terre. Takla-'Alfà remarqua ce moine. ll
lui défendit sous peine d'interdit de raconter ce fait à quiconque, sauf
aprés sa mort, car il craignait les vaines louanges.
^. — Le Seigneur fit voir par son intermédiaire de nombreux miracles et
d'innombrables prodiges, pendant sa vie, à ceux qui invoquaient son nom
el se recommandaient à sa priére. !
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I. — Recension primitive.
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ὅ, — Il fut un peu malade et il mourut en paix.
6. — Aprés sa mort, des miracles et des prodiges se sont manifestés à
son tombeau jusqu'à aujourd'hui.
—.. Que sa priére et sa bénédiction soient avec son cher Se'ela- Syon pour les
) siceles des siécles. Amen.
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n
ἢ
-
-- LE 9 TAHSCHASCH.
ἢ . Recension primitive — 1. Mort d'Abba Pamim, le confesseur (récit; : A (93 v b-95
Lr b); P (104 r^ c-105 v^ a); O (13 r^ c-14 v? a); A (94 r^ b-95 τὸ bj; T (417 r^ b
—— 119 r^ 8). — Il. Revision ou Vulgate. — 2. Salám à Abba Pamim, le confes-
— — seur : P (105 v* a); O (14 v* a); A (95 r^ b). — 3. Mémoire de la mort de Badalomy
᾿ς de Romyáà et de Zacharie, le moine : P (105 v? 3); O (14 v? à); A o5 r^ b
,
I. — Recension primitive.
E. 1. Monr p'Anna PawIM, LE CONFESSEUR.,
Δ
T» Incipit. — 2. Abba Pamim se fait moine. — 3. Il refuse de rentrer dans le. mond:
— A4. ll confesse sa foi et endure de cruels supplices. 5. A l'avénement de l'empereur
Constantin, il est délivré de prison. — 6. Ill demeure dans un monastere situe hors
- des murs d'Aschmounain. — 7. Le diacre Jean est faussement aceuse d'entretenir des
E relations coupables avec l'impératrice. — 8. Condamné à mort, il échappe miracu
- leusement à ses bourreaux. — 9. Grave maladie de limpératri t0. Elle va
- trouver Abba Pamim. — 11. Elle est guérie par lui. 12. Le diacre Jean est
r nommé patriarche de Constantinople. — 43. Abba Pamim chasse li Ariens de son
—. voisinage. — 14. Sa mort et ses funérailles,
— Au nom du Pere, du Fils et du Saint-Esprit, un seul Dieu,
k .
m^ s
690 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [148]
1. — frt: : 0T : AóZ4. : 34 : ATIS : FAT τ ms : most : a
AA : noa : 8.95 ::
2. — Wrk: P9. τ n : A9? : Fd : “ἢ : A9"F.0À : Anav- £77 :
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(ΟἿ : 444 : 07 : m: DATE : 72RSU- τ ΟἿ θ᾽ 4: τ: mtr : AE : Ao-
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3. — ol : 092 : mk : 0A : hoo : 3.h : (15727 : 1&2 τ Oz :
chil? : 4. g4-£. : 97" A : MAE : 9" DU : ὦ ἀνά. : ρου: : OQAA? : han :
aveo : πῃ συ. : DE(LAP : Ana» : 700 : ἃ. ἼΠυδὴ : ho» : TELA :
1. ante fmt A add. e. — ib. *p&h τ f575*] P, Ὁ sn :20 : fin7075; Α wd : SD:
fn^)". — ib. ny] O om. n. — 3. ante *7»eoa Α add. o. — ib. '^nav-g ey] A hav-7e.
"y. — 4. pen] O om. — ib. Tca] P ccn; Ὁ «cn; A na. — ib. avonuv-] P avons. —
ib. ΔΕ ὦ, : 10A] Ρ AzdóA : Ὥλή,.. — 5. «44 : nn : mv] P,O 050 : iy: «$6; Α
qc τ fü τ Ys — 10. Ὑκχναυῖ P rAaT«vv. — 6. spo] P eapc. — ib. ante ἀφ ἢ
P add. &€4.g. — ib. Mb. : inq] O a0 : nn707 ; Α PAD : A0 : n7. — 1D. ah?"
— fn] Ὁ, Α om. — ib. &€4.e] P om. — 7. ante fin"t; P add. μη. — ib. tari]
O om. — ib. rr] O om. — 7-8. post a0A .A add. mae : ὅδ : fn". — ὃ. a7]
P, O, A «:"1:1:. — 9. 4954] O om. — ib. oac] A, Ὁ om. o. — 10. 27] Α oan;
la lettre “ιν est en surcharge; P, Ὁ, .A on : 217. — ib. ΟἾΔ] .A arp. — i5. ΩΝ
(i E] A. aoa : fs. — i5. post eanA? P, O, A add. ws. — 11. n, grnvay] O n. env
δ; Α ΟἽ. A. — jb. mao : "UDpRAAVY τ APULM τ “συ... LA me : "AT o: Ales : "uh7 : Ern
7 : Tav : "jq AT : ^2? zT : "7)av-Z.,
|. — En ce jour mourut saint Pamim (Da'amiun), le confesseur, qui fut
martyr sans effusion de sang.
2. — Ce saint était de Menéta-Daqiqa-Hadib, du territoire de
'Esmounàyn, du pays d'Égypte (Gebs), prés de la ville de Tarsá. Il était
l'intendant d'un homme riche. Il était aimé de tous à cause de sa pureté et de
sa justice. La femme de ce riche aimait saint Pamim et avait confiance en
lui extrémement. Saint Pamim songea à la fin de ce monde. Il abandonna
le service de ce riche, alla à un monastére qui était dans la laure et s'y fit
moine.
3. — Lorsque ce riche apprit que saint Pamim l'avait quitté et était
parti, il fut extrémement triste. Il prit sa femme avec lui. [15 allérent
le trouver et ils lui demandérent de revenir chez eux. Ils lui dirent : « Pour
nous, il ne nous est pas possible de nous séparer jamais de toi; nous ne te
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[149] : LE 9 TAHSCHASCH. 691
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hChfh x Gc: ἢ : v0: AES: ὦ ἢ Π συ. : ΔΉ: 52 7 Ὁ nciht; :
hM: £972 av- :: A9" : aval τ hófl : Πῆσο- : ΔΆ ΔΎ : ncn :
Ohor?2 : dL: LE - 0m404«9 : Aa : 2720- : (MY. : moo. :
συ: : DORKE2 : aep : συγ ῃο ἀν 4. τ ORE : ΠΤ uh.
7: ΟΠ : AM : 0AO-S : (M: 2720. τ: my: Ry: Wb ib:
ME : AUR SS ΟἿ Δ : HCOFO τ £975: ὦ θ 1 6.517 τ ED : TO :
WAT : ev-n«q ::
1. 05,7:5e11] Ld om ---. 18. post ^na» P. 0, A add. ». (-9. »faón] P. A »1^
di. — 3. «Am£ov-] P, Ὁ, A T&Amov-, — ib. post geo P add, αν-» 01». ^. et2
£A : "Ir : AD : 2€] Α odes, : mme s AD : T2£A. ib. ^Qe] A “ἢν sic; P. A
w4? : o0(.g; Ὁ wqg : o^ e. — 5. omr»ov] A om. n. — ib. Oh f^n^] P. A on»;
Ὁ on nün- sic. — ib. ΠΕ] A om. — 6. env] A ogneov- síc. — 7. h"ESO] À Af.
ἦα. sic; P, Α wea; O nya. — 8. ρον. A — euro, ib. ἀν 750]
P, O0, Α ΦἸ συγ, — ib. ai : not : finov- : A757] P (cr : &; Ὁ. A mt s
fin"LA27. — ib. ante πα P, Ὁ add. neon. 10. eva eA gd] X eovArgAPto 5
[b. συ" δ Zr]. P, Ὁ av7rszatc. — ib. eogg] P, Ὁ. A oncir. — i5. ἈΉΡ. A
Ἀγ. — 11. avid : 5a] P, 0, A nar. — Ib. (d s m0] LA (mer i: mov. ib. aw i
end : nrbs eo: TE : $75] P, Ὁ. A. onmes s antes nx s (Ὁ ny) vp «(0 ».
A om.) A5. — 12. ante nci ἢ P, Α add. nen. — ἰδ. ὦ ΡΝ] 5.17 i eren] A ὦ. ct
en surcharge; P, 0, .A om. — 123. wart] A ΗΝ ΠῚ sic.
laisserons pas. » Hl leur dit : « Pour moi, il ne m'est pas possible, de
retourner chez vous, car je me suis vouéó moi-méóme *'au Seigneur. » Ils le
laissérent et s'en allérent, en étant extrémement tristes ἃ cause de leur
séparation d'avec lui.
4. — Ce saint pratiqua une grande ascése. |l servit le. Seigneur, pen-
dant de nombreuses années, par le jeüne, par la priere et pai les veilles
Gela ne lui sullit pas. Ill voulut. devenir marl yr el verser son ing pour
le nom de Notre-Seigneur Jésus-Christ. Hl alla. à la. ville. d Antino
(jAndénàw). Il trouva beaucoup de chrétiens qu'on supplieiait. H1 confessa
lui-méme aussi le nom de Notre-Seigneur le Christ. On le supplicia de grands
supplices : on le flagella; on brüla son corps dans lc feu; on eoupa s em
bres; on le mit dans des roues; on mit des barres de fer doi le feu et i
brüla ΞΟΠ corps avec elles. " fut ferme dans tous 4 uppli es, Notre-N«
gneur le Christ l'exalta, lui donna courage et le ri ndit sain et sauf as
9 re p.
692 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [150]
ὃ, — (ATI : OL: : nov : 89,07 τἀ ἈΦ : ἈΦ ΔῊ : ἡ} : an :
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av-doh7 : fA T : hov- : Ancf-à :: oADTCA?- : A7lInÍ A? : nC fà : At.
n: ΠΟ, : DAMM : foo : θι τ ἢ : eAvam- : 507 : AA 1 annt : A
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συ. — ib. Mr heav- : QC gr τ AA : ao dnh7r τ ΠὙΤῚ P am nao. : συν : ὨΠΠΊΈΡΊ : 5a : 4?
ὥσθ : S9 bATeT : ΠΎΤ; Ὁ nov-dnh7; : "Cg τ AA : TPhPo- τ AS?PATeTD : AT
T; .AÀ Mfhheav- : συ; ΜΝ : SiC WCHg"s : nao : &q'PihPao : MS PHPATST : (IATPET. — 3. ΔῊ
αἰ] P aATHHOAT : AA: πη ἢ. — 40. OAMTCA* : ATHLAT: nca] P oom.; A ont
CA? : AUMLAT : σῇ. — Δ. ante fint"; Ὁ add. n0. — ib. er] Ὁ ea«c. — ib. an]
A. om. — 4-5. wflgT : ava] P, O nT : 49b; Α fügt : Th : sic ovp y. — 5. og
mgfav-] A ogmgippsa-, — ib. nav : at — a07702-7r] O om. — ib. ak] P, .A om. —
ib. ante nca£n P add. nen — ib. “Ἰολᾷσυ. : AP" 7r-Aov- τ Aa7]023-F] Α "TAa. : sic
^AgUA$a τ síc MU]03)R Sic; P, Α "hA : à7707-F : "T A$ov-. — Ὁ, ^h: Tà7"£] À oí
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pa] Α "RE. — 7. ante. ἈΠ Α add. o. — ib. gg»xn.] Ὁ ρα; T incip. — ib. ὦ
77] P,.A, T aute; O Φυλρ». — ib. 77arilfov-] P 7^nAvov-; O, A, T uf : "hA Vav-. — 8. ΤᾺ
ΠΡ TATUR. — 9. osa] 0, A, T om. à. — ib.ante ἡ» ἢ P, Ὁ, A, T add. n9.
— ib. ante ρξ Α add. e. — ib. vie] T vic. — 10. on7 : £,a-nav-] P o7 : aot: €
4,O-hav«; Ὁ aai : ena; A, T eom : n7 τ gé,a-pov., — ib. διξῆοσυ. : gag] P,
A, T agarg ; O nn : gag. — 11. vv] T 0m.— ib. tarcr] O om.
5. — Tandis que lui-méme était supplicié ainsi, le culte des idoles dis-
parut. Constantin (Quastantinos), le juste, régna. Il ordonna de faire
sortir de prison tous les chrétiens qui étaient emprisonnés pour le nom du
Christ. Notre-Seigneur le Christ apparut à saint Pamim. Il lui ordonna
d'aller trouver tous les saints qui étaient dans les prisons et de les assurer
* que lui-méme Notre-Seigneur le Christ les compterait au nombre des
martyrs, eux qui seraient appelés confesseurs. Le roi Constantin ordonna
d'amener soixante-douze d'entre eux. ll y avait parmi eux Abba Nob, le
confesseur. [15 allérent vers lui.
6. — Quant à saint Pamim, il habita dans un monastére qui était hors
de la ville de 'Esmounáyn. Le Seigneur lui donna une grande gráce : il guéris-
sait tous les malades, Sa renommée se répandit dans tous les pays.
Ls —X.vvyyv—ospmmrsmrmmrmmr
[151] LE 9 TAIISCHASCH. 693
7, — avn'rl : 2712" : AAA E : ΔΎΤΙ» : (9L τ OR S ADU : £P : 9}. Ὁ, Ὁ
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T add. a. — ib. aat, — Ah" WLNfl.c] P. O0, A. T onmrkà : (A, T 0m. à) ny : (evt :
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n7] E 0, A, r (OI: τ n7 (T 07H. n7). — 3. e] O e7rtift . — ib. ante Wu: ἈΠ 1.2 O add
" Wi: MAUI: 0; T add. Wt : naowk : Wt : 814; T defic. (variantes tirées des quatorze
premieres lignes, non endommagées par le feu, du fol. 117 v? b. — ἐδι evya^t » ne»
^k] Α om. — ib. nat] Α mno. — 5. nov] P, O nov, ib. sess nn] P, 0
fh : S 947r; Α om. S, en, — 0. ρου} P ogovyz sic; Ὁ ὦ συγ sic. ib. σον
&] Α avxA«. — 7. post im"rr P, Ὁ. A add. Ti. — 7-8. ΦΩᾺ] 0) om. 8. χολῇ O Xch.
— ib. "r5*] O "rrj sic. — 9. pei] O pen. — 10. nov] JA om. — i5. ἈΦ P
om.; T incip. — 10-11 o gnv7"9] A nnmg*p. — 11. ay? 1 δ αν} A oi : Nnmyy Ὁ
Οὐ Ἂν MY : Ngay. — ib. avc] LA amc. — i. Mn] A om. 12. eNnhmny7**» : at :
qnc] P, O en : nnmg"9 : atr : Qc : (Ὁ. 0m. act : Hc): LA oo; T opns s »amy*
9 10M : havoc. — ib. onn] T onu. — ib. aed : hàm"? : che] O oce; LÀ ohn : nm
"P : (AF. — ἐδ. Woo] P, LA 0m.; 0. T ^^. ib. Ny"48] A. 7"nA.
T. — Sur la reine, femme du roi de Home (Homoé), survint une mal idis
extrémement grave. ll y avait. auprés d'elle un. diacre ceraignant
Seigneur. Il lui lisait, chaque jour, le livre de la Vision. de Jean
(Yohanneés), l'évangéliste, c'est-à-dire l'Apocalypse. Un des intendants du roi
fut jaloux de lui. I alla Irouver le rol et lui dit rug Sache, ὦ mon muilr
que le diaere Jean couche avec ma maitresse, la reine, ta femme. Il prétexte la
lecture du livre de la Vision de Jean, chaque jour
8. — Lorsque le roi entendit cela, il fut extrómement tristi Il se leva
aussitót et entra dans la chambre royale ou se trouvi t la reine, ΠῚ trouva
le diaere se tenant debout devant la reine et lisant. le livre de la V on d
Jean. Aussitót il ordonna de prendre le diaere avee son In urlout
dans la mer. Deux hommes le prirent, le mirent :
l'engloutirent dans la mer, Lorsqu'ils l euren!
69^ LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [152]
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9. — eff : CA€T : 77127"T : mrs : (o-zck : $5,947 τ dr : ze:
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1. fà] 0. .A om. — ib. -cysv*] O cuya. — ib. ante aevàm Ὁ add. oe : nav
X^; A, T add. aeg : o. — ib. avam] O avi. — 2. 'av-rr] P 0m.; 0, A, T i. —
ib. wr] Ὁ 0m. — ib. & ne] O 7 n4. — 3. on 714] P om. φᾶν; 0 om. x. — 5. of :
CAPE: 77777] P, O0, A, T op"rà : (A. σαν] τὴ sic) 6n : cnr; T defic. (variantes
tirées des quatorze premiéres lignes, non endommagées par le feu, du fol. 118 r? a). —
ib. wrü«.] O ngrüz.; AA nrünezr. — 5. oam — o702r] P, Ὁ, A onm: eau : (00m. «)
^0 : o*nà : (O 04A; À ond-àà) nc"l : ofr : (0 om. a0Zr). — ib. sav] A. «avt.
— b5-6. egaox*^.] P, Ὁ, A covxn.. — 06. ^t] P, O 7; A om. — ib. frzy? τ πῇ. η7] P m
fla"; : 0-157; Ὁ. Α mta : fuis. — ib. en Τ υλοσν.] P, A onim; Ὁ on envi.
— ib. nav] P, 0, A om. — ib. ga-i-] P ga-nP ; O, À eda-nP. — 6-7. on3"nz] .A ὦ
συ Δι. — 7. BWWAA, : "7A9"c] O 2σγ 9; Α E£"T^9?C : "WA. — ib. MAae] A om. —
8. post 17"e4n. P, O, .A add. avng»"j8t.nm.. — ib. Mtv] A om. — ib. og»n.q1] Α om. o. —
9. idee] Ὁ -fiáe sic. — ib. "rtx] Ὁ om. — ib. a-vr] A om. — 10. eet : ncoes]
P, 0, Α on : ἈΉΡ : ncizgsr. — i. yr] P, 0, Α om.
virent comme un homme lumineux qui l'arrachait de la mer avec son
livre, l'emmenait et le déposait dans une ile. Lorsque les deux hommes
virent cela, ils furent extrémement étonnés. Ils allérent à leurs maisons et
ne racontérent pas au roi ce qu'ils avaient vu.
9. — Lorsque la reine eut vu ce qu'on avait fait au diacre, elle fut extré-
mement triste. Son ventre enfla extrémement. Elle fut atteinte d'une maladie
et elle demeura affligée de cette maladie pendant quinze ans. On fit venir
pour elle de nombreux médecins. Il ne leur fut pas possible de la guérir de sa
maladie. Un homme savant lui conseilla et lui dit : « Si tu vas trouver
les saints qui sont au pays d'Égypte (Gebs), tu seras délivrée de ta maladie. »
Elle se leva aussitót. Avec elleil y avait une escorte nombreuse. Elle parvint
au pays d'Égypte. Elle visita de nombreux monastéres et de nombreuses
églises. Elle ne fut pas guérie de sa maladie.
10
| [153] LE 9 TAHSCHASCH. 605
10, — eff : ΠΧ 1 : f: U'lé. : h'2£, ὦ : 0A : CAE : σοὺ Ὑγ77: :
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ἨδΗ : i^t» : 777550. — ib. on7"ncv] Ὁ onavncp?:; A onxovnce, — 3. c] O rc
- db. 4h :20] P, Ὁ om. — ib. 3a] A om. — ib. (2717] Α ἈΠ Ὃ sic. — ib. att à hmc]
EP om. axi ; Ὁ (haoc. — ^. o,^Ur] P, 0, A onxatr. — i^. 5713] O n est en surcharge
— ib. avric? : ogna?] A oenAp : oyicp. — ib. pre] Ὁ γον sic. — 5. συν} P, 0
flKdvr. — ib. ^n] A om. — ib. nov] P, Ὁ. A om. 6. gr] P γοῦν). ib. Pm]
P "25r; Ο wb; Α ὑπ». — ib. ens0e — 3089] P, O, Α ong s (Ὁ oxürg sic) on
hA 1 5:50 1 0(L? : AMT : nov : &5 : "(b : (O Mb?) : ooh : Wy i (O om. amas » 0).
— 8. 7,1,» 1] O "rip sic. — ib. post a1& P, Ὁ. A add. tet. ib. post φᾷ P add. &
0 à (1717; : ΠΥ : eov; Ὁ add. nsmh^i s (rl : ea; Α add. (nos o QNTHERNI * 0
"t: £g. — 9. o475] A, Ὁ ΦφΊΉΝ. — ib. fy] Ὁ om. — 10. e*] 0 om ib. πῆκ
hn] P om. n. — ib. ante nüzamn, Ὁ add. agar :» Ἀ7 ΟΡ ΦῪ. — ib. ante axxk A ad,
£9. — 11. amc — etc] O om. — ib. yn] P om.
10. — Lorsqu'elle arriva à la ville d'Antinoé, les magistrats qui la virent
s'étonnérent extrómement de sa venue. Elle leur exposa le motif de sa venue.
Ils lui conseillérent d'aller trouver saint Abba Pamim. Elle s embarqua sur
un bateau et elle alla au monastére de saint Abba Pamim. On exposa à Abba
Pamim et on lui dit : « Voici que la reine est venue te trouve Elle veut
* étre bénie* par toi. » Il leur dit : « Qu'ai-je moi-méme de commun avec 1es
rois de la terre? » Sur la pressante demande des freres, il sortit vers : lle
11. — Lorsque la reine le vit, elle se prosterna à ses pi Is. Le saint pria
sur de l'huile et l'en oignit. Elle fut guérie aussitót de sa. maladie, Saint
Pamim lui dit : « Sache que cette maladie t'est survenue à cause du diacre
que le roi a englouti dans la mer. ll est vivant jusqu à maintenant οἱ i
* À,
95 r*
ECA.
95 r?
a.
696 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [154]
To: €: FA τ ΠΟ Δ : ΠΛ τ eoe, : ZA? τ «hà : ἈΠ΄ ΦΑΦο ἡ ἢ :
J"hhU- :: D : 9" : 7712" : WE τ A7TCT : ἀ.6: 4.9. : DH εἰν. : AAT
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OAdPbCOTF : ΔΡῈ : Ad. : A705 : 79? : ib» : 0995 : 0A,)7"ÀA : 04,
Jr : WA2A : 79?? : ΦΙΛΊ : ACT : iC 97 : APA : 02 : ood
À : noto :: A9" : rev£avt : ἢ : UT : (77 : ATHI : "FA : AAT,
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12. — effi : 14: Π1 : 9"hÀ : ὙΥΔ τ TICT τ ve τ m : ἈΦ 2 :
aeo : 112. : 954 : (A717 : fA ET : OE : 5947 τ "1 ἦν : 07 :
ihga- : Anh : £AMH z: DAD : 0999 : 77 : WT : A70 : 4.6: 4.6. : ἕω 4.
TD τ (b : A0 : “ἢ : FA : CHO? : ΔΩ : 5,047 : KO : Do&dh
4. : UA : Fd τ 9? DU : DATA? : ἢ - YEA! τ: OD : CAES: ὙΥ. Δ :
1. &AT] ΑΔ 0m. — ib. n"TAna] O n7710na8; ΔΑ fair. — ib. ὠσυλ νά] À oaovxaha. —
2. g"h.v-] O ψοηλιρσυ., — ib. n9»»] O ag»». — ib. Wr : 77er : & eae] P, O nre : à.
βάρ : Wk: TN6; Α ΝἼ7|' : γ4 ἼἼΡΡ : AUTOR τ eg. — ib. ovüarf]O ana.
— 3, Φαρα] Ὁ otTZ4AEF sic. — ^. ante fin7575 P, Α add. 5n. — ib. o5375] Α ὦ
Ah7"* sic. — ib. my n] O anims. — ib. 0,9977 F2] O 99"7r3; Α 2511. — 5. Tear]
P Psp. — ib. ante nt T P. add. nmdzk. — ib. At : ncnev] P utm : ncotecr; A
fla-Tr : 6,1 : nce. — 6. uoc] Ὁ 0m. n. — 9. 54] O om. — ib. nra Tov] P, 0, .A
Ηρα». — ib. ante a-wk : Aga P, O, A add. a-i τ nic : ὦ. — 10. post mr
0, A add. iz. — 11. ev] O om. — ib. ^on7] A om. — ib. φᾷ!» Ὁ om. e. — ib. ea]
0. Α ea-. — ib. oavxh&] Α mavx«: : ἄν est en surcharge; Ὁ o2. — 12. post eh
"ih Α add. Ἀη-«» αφού ἢ. — ib. post 7^nAv- P, O, A add. arfn. τ ΘΗ, γι ΔΛ : ΔῊ
ws (0, LA. om. ^w) omo : 571a» : (Α 057]av : nof) &v0 : (Α osa.) "MU : ΓΗ s eh
Tfld-?: nov : £3?A5 : "IfGU- : DavXn, — ib, Gn£] P, Α cnr.
demeure dans lile qui est au milieu de la mer. Le livre de la Vision
de Jean Abouqalamsis est avec lui. » Lorsque la reine entendit cela, elle
fut extrémement étonnée. Elle glorifia le Seigneur. Elle se réjouit d'une grande
joie au sujet de la vie de ce diacre. Elle offrit à saint Pamim beaucoup
d'argent et de présents. Il ne prit rien sauf des objets sacrés pour l'église : une
paténe, un calice et une croix d'or. Puis elle retourna à la ville de Rome, en
glorifiant le Seigneur.
12, — Lorsqu'elle se rencontra avee le roi, elle lui exposa tout ce qui
lui était arrivé et ce que saint Pamim lui avait exposé au sujet du diacre qui
avait été englouti et était vivant jusqu'à maintenant. Lorsque le roi entendit
4, cela, il fut extrémement étonné. " 1] envoya aussitót des serviteurs à l'ile.
Ils trouvérent le diaere vivant. Le livre de la Vision de Jeanétait avec lui.
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[155] LE 9 TAIISCHASCH. 697
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1. post 4/7 Ο add. 00e; A add. «(e : «m. — ib. post tex P, O add. t : N14
E (0 om. v-). — ib. og] A oen. — ἰδ. aT] P om. — ib. exar] P om. e; 0 om. —
2. £4£:1] .A nZg. — ib. ^n] O ^nz sic. — 3. Ad : 434T] O, Α Ah: AAT. ib. post
eco Α add. aexh& — 5. (MA/F τ oflovsA] P συν τ AA OO, Α AA
»(a»*^AT. — 6. 40] À «fl primitivement. — ἐδ. 37"zv] Ὁ »7"*ónv: Ὁ enar. ib. $
^h] Ὁ om. — 7. 751] Α om. — ib. ante ἢ y P add. wteav-, ib. ey] A
dittologie. — ἰδ. efi : 5^7"7 : 071027] P, O, A. nat : enc : mango. — ἐδ. ome
"7à] P, O, .A o«^a-eà; T incip. — 8. nceaam ey] A, Φαρα; P »creao qm.
ib. hr] P aae; 0, A nav. — ib. post hr T om.) A add. eotjos-t 1 T om. e) o.
|— ib. amr à guloty : ἄσσον : ADAE] P, Ὁ one s ghdvk: Α op? s end: T ovy eno
fe: (o09* à Phor : uhi sic. — 9. r7] 0, A, T mms. ib, mae] P, Ὁ mov X5.
- db. a-Wk] P, Ὁ, .A om. — ib. An : £20 : 50] P, O, A xA : δλὴ i mnc . (0 mme).
— 10. 4»s.n] T om. — ih. ante ane P add. wv. ib. "^p ey] P, O0, A ^o f. ib. en
hh : PAD 1 ΠΝ 51. Ἴ τ ΔΆ ἈΠ C : mo» : ΘΗ] P, Ὁ. Α onov : ( ov) r7 : (^54 : ἡ" 7ὸ
J.r : (O ac]0T ; Α ἡ σ]0}}) ἈΔΡ τ ἈΠ. (ATL Πὔλ * one : (0 om. n) 3"nà : Wie,
(0 om. ἢν.) mov : eucnic : (P. eucuc sic.
Ils l'amenérent aupres du rol. Lorsque le roi le vit, il se réjouit Il 8e pro terna
devant lui et lui dit : « Pardonne-moi la faute que j'ai commise envers |
Le diacre répondit et lui dit : « (Que le Seigneur nous remette no faut
conjointement. » Ensuite ce diacre fut institué. patriarche de la s lle. d
home. I traduisit la Vision de Jean '"Abouqalamsis
13. — Quant à saint Pamim, il pratiquait l'ascése, nuit et Jour, san
tréve. 11 y avait prés de lui un évéque saint qui ecélébrait la. féte. d'un
martyr, avec de nombreux fideles, dans le monaster: d'un martvr. Des
Ariens hérétiques avaient pris pour eux un laux evequi Ils cólébraient la
méme [ete et égaraient beaucoup de gens du p upli Geb eve unt vint
trouver saint Pamim. ll lui exposa sa tristesse. au sujet de ces tereti
ΠΡ.
* A.
95 r? b.
698 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [156]
hh : Φηδ τ 057127 : AATIILAdeC : heo» : £I CTHIC : 9?"n(Cav- : A249 :::
0A9"ni : $7" : Ποῦ. : (VFZ : nc : amsao- : avri : AA : 99i
: συ: : $7" fh * AABBAT?zU'av- : (T£ τ Ποῦ: : Doe τ AT avEE:
AC7IP9 : DACP-YP?? : 00€ €9 : mico : A7IlILAd.C : 9" nas : o
A. Tav gm- : ἢ : U? : ADD : &AIL ::
1^, — oad35.h : (A712 : Ana» : O-xl: : AUP : 0£.0€ : (i£. : ngon
OT τ (Ud :: oA Aa : ARDO- τ O0AWHHav- : D)Hlav- : O71(2av- : Ὦσο :
avPÓNU- : ACT : ho» : £c: ἢ : ATI An deC : Oil" : 2.E:4-£. : fA?
T : 4A nav. : A9?ZU- :: 09? : e» : 18:40 : O-vl : A£,U- τ ΔΆ Ald.
E: 017112 : δῶ: : we : "rnit : συνά. : δου: : fla» : 6.6. Δ :: on
1. ante 7"ncav- P, Ὁ, A add. »"mniwflavc. — ib. aee] P, O, Α aiv : 5^a-g7, — *
2. f/A&,U- : (r£ : nneAT] P, 0, A az : (P 0m. frz) f&acr : (epu. — ἰδ. ἊΝ : 9"nav-]
A og"hnAv. — 3. n7]w] A om. — ib. post z/*. P, O, .A, T add. Tsav., — ib. nz
^7'zWaev-] A, T om. δὴ. — ib. i^e] P, O, A nneqwao- (0 om. n); T defic. (variantes
tirées des quinze premieres lignes, non endommagées par le feu, du fol. 118 v» b). —
1b. muh4. : ἢ τ ANE] P oauewxoi Wo: Cf Ὁ augi AMA O44: o: A. -- 5.
e"? e] P, Ὁ, A «^a-g7y. — ib. anceavtev] A oncapev; P, A oncraa-g; O oncaa-
£j sic. — ib. anco] Α ariciz. — ib. post "nwüd.c P, 0, A add. nt. — ^-5. en,
Tav£m- : ^il : U? : Ahn : ΡΠ] P, O, A on ravgm- : (P on, Favgim) Uf? : 57]av : Qm : &AIL.
— 6. avps.nn] O om. a. — ib. neq] P, O, A om. a. — 6-7. ngavar : nt] P nae;
O qr; Á 4" — 8. 4ct*] P, 0, Α cn. — ib. na» : eac] P, O, A otha-c. —
ib. post enr. P, Ὁ, Α add. nso. — ib. &e4.gj P, O0, A om. — 9. «am£ev-] P, O 1
&Anvk; A T&Ampar, — ib. Ἢολυ P, O, À Ag9xWav-, — ib. axi : AU : ΔῊ ΚΝ Ἤν.
c] P, 0, À ^f : ἀπόν: : Sl wüdec. — 10. wee] A wqgy. — ib. ""nWk] A om. —
ib. t(mav] O om. t. — ib. eem] A &eeapav., — ib. amy] P, O m7.
Saint Pamim demanda au Seigneur de briser le projet de ces hérétiques.
Puis il prit dans sa main une branche de palmier. Tous les moines qui
étaient avec lui prirent pareillement, chacun d'entre eux, une branche de
palmier dans leur main. Ils allérent contre * ces paiens et ces Ariens et les
chassérent. Le Seigneur dissipa leur conseil. Ils ne revinrent plus :
jusqu' à maintenant.
14. — Quant à saint Pamim, voici que lui-méme vieillit et tomba malade
de la maladie dont il devait mourir. Il réunit les fréres, leur donna des ordres,
les consola et leur exposa que son jour d'aller vors le Seigneur approchait. Ils
furent extrémement tristes à cause de leur séparation d'avec lui. Puis il
remit son áme dans la main du Seigneur. Les fréres lui firent de belles
funérailles. Ils psalmodiérent sur lui comme il convenait. Son corps devint
[157] LE 9 TAIISCHASCH. 699
d: 7U2U- : ἈΘῚ : Nee τ ἢ £m Ἢ τ MU τ RAO τ ἢ βι σός SML: e : DC
ivgr. : 0V£ 708r τ £no-$? : ngaone : (bu- 5:
AM : och: : AE : 54 τ (A717 : CU : 9 ΔΊ : δου. SA
g? : Ud x
II. — Revision ou Vulgate.
0^9" : Ah : (177? : ἡ “Ἢ :::
(Id Zr : dh : AU -
AAA : 71]-23- : $77, : Ao x
04042" : AA : 9"hvh : (Mb-T : σνῇ 4. : Ade s
flr : nC : aod? τ cma ::
1. ugavx] P, O, A om. — ib. t : wcoter] O at : nce: T incip. — 2. my
ck] Α nvg7]74:; P, O nveeoisr : cry. — ἰδ. ena-c] P, O0, A, Τ eno, ib. wy.
nó] P, O, A, T nana. — /b. nino] O0, .A om. fi, — 3-^. Ave — Ἀ“ΦΎ] P nzwt :
eir : TUM : 770A : ἽὝΕΛΡῚ 1 ned : δόλον : 829; Ὁ Dn : re emo s Aw i oA? :
av g^"; 1 δόλον. 987? : TL7/; Α ΩΦ: : Δ ΡΟ ἢ" ὁ Ὁ : 9" DA 9 Spo (E SITAE s
7](97" s δῆλον : "A7"; ὅτ "7697" est en surcharge; au-dessous de «c4 se trouve le
nom propre πη; l ofnZwnk : Ut : "nA : hU. — 7. ΦΦΟῚ] O dm. — ἐδ. mhov^nd]
O Φλονομῃ s/c. — 8. 0427] Ὁ. A om. m.
un refuge pour quiconque venait vers lui ou venait à son église l'implorer
avec foi.
Que la priére et la bénédiction de saint Pamim soient avee nous pour les
siecles des siécles. Amen.
II. — Revision ou Vulgate
2. Sa1AM à PawiM, LE CONFESSEUR
Salut à toi, Pamim, couché
Sur un lit de fer ardent.
Τα as été le protecteur des orphelins el des veuves
Salut. aux gens qui furent avec toi, dans la maison de l'épreuve et de la
peine,
Emprisonnés pour le Christ.
700 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [158]
od: : NT : n : ῥζα: συ. : A EA79"? : (22? : amc? : evtnn ::
Ah fav- : ἢ ζῆ συ- : CUM : 9? : Ge : 1o?2. : 54 : ATA :
9? :: ;
1. post our .A add. won. — ib. v7] O, Α om. — ib. angmzo»e] O, .A nneagz». —
ib. oc37e] Ὁ oc7»e sic; A λα». — 3-5. Ane £ov« — nha : 5,497] Ὁ An£av- : D(ZT-£av- :
fU : 2?DhÀ : &diov- : DAP : TP Dm Pn : 87 : OA : Asa : a9" : 5757, LÀ. Ane Fav. :
oflQWfao- : QU : 79DA : &duTav. : QWAA : XU; : AUAG : "7" : ἈΠ; le nom propre
ἢν : Xf"; est en surcharge; un second nom propre 0Vkfl : sc xi? se trouve sur un
grattage (n, est en surcharge).
ὦ, MÉwoinE DE LA MoRT DE DBaparowxá, nk Πομνυά ET DE ZAGCHARIE,
LE MOINE.
En ce jour est la mort de Dadalomyà, de Romyaà et de Zacharie (Zakàryás),
le moine.
Que leur priére et leur bénédiction soient avec leur cher Za-Manfas-Qedous
pour les siécles des siécles.
LE 10 TAHSCHASCH.
I. Recension primitive. — 1. Translation du corps de Sévere, patriarche d'Alexan-
drie (récit) : A (95 τὸ b — 95 v? b); P (105 v* a — 105 v? c); O (1^ v? a — 1^ v? c);
A. (95 r* b — 95 v^ 8); T (149 r^ a — 119 v? a). — 2. Mort d'Abba Théophane,
patriarche d'Alexandrie (récit) : A (95 v? b); P (105 v? c — 106 τ᾿ a); O (14 v? c —
15 ^a); A (95 v* a — 95 v? b); T (119 v* a — 119 v? b). —3. Mort de saint Nicolas,
évéque de Myre (récit) : A (95 v? b — 96 r^ a); P (106 r^ a — 106 v? c); O (15 r^ a
— 15 v? c); A (95 ν᾽ b — 96 r? c); T (119 v? b — 121 τ᾿ a). — II. Revision ou Vul-
gate. — ^. Salám à la Translation du corps de Sévére, patriarche d'Alexandrie : P
(105 v? c); O (14 v? c); A (95 v? ἃ). — 5. Salám à Abba Théophane, patriarche
d'Alexandrie : P (106 τὸ a); O (15 r^ a); A (95 v? b). — 6. Fragment propre de la
Mort de saint Nicolas, évéque de Myre (récit et salám) : P (106 τὸ a — 106 ν᾽ b); Ὁ
(15 τὸ a — 16 v? c); A (95 νὴ b — 96 r^ c). — 7. Martyre des saints Thalasse et
Lazare (récit et salím) : P (106 v* c — 107 r? a); O (15 v* e — 16 r^ a); A (96 r^ c
— 96 v? a). — 8. Mort de sainte Soureset (récit et salám): P (107 τὸ a — 107 v^ a); O
(16 τὸ a — 16 v? a); A (96 v? a — 97 r? a). — 9. Mort d'Abba Tewaàsch (récit) : P
(107 v* a — 107 v? b); O (16 v* a — 16 v* b); A (97 r^ a — 97 r? b). — 10. Mémoire
de la mort de Mélàyos et de Tàwfyà : P (107 v* b); A (97 τ᾿ b).
LE 40 TAHSCHASCH. 701
han : Τλ: 1012 Ὁ
I. — Recension primitive.
fle» : «fi : O0OA£: : 0040 τ 5.0 τ hh. τ A7? ΔῊ “:
ΟἽ, — fie : ONT : NIPROR. τ 720- : A4 : AO τ ph : Ade AAA
Ut : HUC. : hf? Cg : ἢ : Fé : 0127] τ ASA τ υἽΖ τ &On3£ C? τ
E 2. — au-hlt, : Ane» : 54 : ho. τ Md τ UT τ D s M : A:
EL : Bir; ga : σα φᾷ, τ ἈΦ ΔῊ : avs : ΣΙ ἢ τ 09" ΡΟ ΦΉ τ 4)
9 : FDA: ΔΆ τ σον ρος : DgUhaos : αν] doo s ἢν Fez:
07] : HASAA : UTC. : ADYTE:C P 5: DAMM : foo : A Pubs. τ nb : LAT:
νὴ : AA : Euh c eb: τ QC: 2g : DA)"UE : 9911: τ ML τ mc zx
᾿ς 8. nox] T 4775. sic. — ib. 50] A, T om. — ^. χη ΩΡ] P, O, A wynxn p. — ib. ez
3122] 0 v1£ : 21722; T ene : 122. — ib. vie] T 37714. — 5. oot. — ot] P on
ἢ τ A674, : Dr s A : Dos; 0, Α ΦΊΉ s 5n i py sor i 0: NNCÁ i odd: T on
"rb o: wo: Alo : 5D : fl : A024 : fled: : os. — ἰδ. i] Ὁ Am. — ib. ante 44. A
add. υἹά. — 6. nnav-] T om. — ib. ρων] DU gc»; T defic. (variantes tirées des
ireize premieres lignes, non endommagées par le feu, du fol. 119 r^ a). — ib. ex" e
- ài] P, 0, .A o7". — 6-7. &z»] P, 0, A wvréypP. — 7. agmhovq y] Α omes sic.
| db. ("1 dac à : ez : 01057] P, 0 5n : enz : mon : (0 arvo) act i ἀνονα.
-— 8. I«» : 016] Α «ns : no)6. — ib. nec] A s geHSc; P, O0nngdwRCS -- b. mats
ἀλη — h^ : £4] O 0m. — ib. ax] .A 0. — 9. 7.0] P om. ib. £M] P ea.
ib. av,7"yuv] P, Ὁ. A oy". — ib. voc] Ὁ c2.
I. — Recension primitive.
[4 * ^ " "
1. TRANSLATION DU COnPS DE SÉVERE, PATRIARCHE D ÀLEXANDRI
^
- 1. Incipit. — 2. Le bateau qui transporte le corps de Sévére. échoue . Déposi
du corps du saint dans le monastere de Zegàg. — ^. Nombreux miracles
AÀu nom du Pére, du Fils et du Saint-Esprit, un seul Dieu.
τς — En ce jour on apporta le corps de saint Abba Sévére (δὴν
] patriarche de la ville d'Alexandrie, au monastere de Zegág, qui est ἢ
de la ville d'Alexandrie ( Eskendryà).
9. — Ce saint mourut dans la ville de Sehà chez un homme rich:
ami de Dieu, appelé Dorothée (Dortàwos). Ensuite. Dorothée envova I
— avec des gens fideles et eroyants, sur un bateau, au. monasteére de Zegág.
qui est. hors de la ville d'Alexandrie. Il leur ordonna de ne pas aller dans lh
ν petit canal, mais d'aller. dans le erand lae. et de là de monter au port
95 v^ a.
* A,
95 v? a.
702 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [160]
OM : (iZdh- : "ME : υἹζ : Cm : ovlÀ : £f : *ogo»naya- : 7729. :
Ads. : νά. τ συγ : 9702-0 τ "Hb : 0A Ch(- : 070€ : n$AarC τ doo
(2av- :: ΘΆ σοί, : 27] : ὦῃ αὶ : mAav-FE : A7H : den? : Adevt : po
T€ : heo» : ργ[- : Adeo : 0A, TUAM o9- : D Il'r- : 0£7770- : hA :
Tfao- :::
3, — o? hd C : m$: : (FA : nmav- : AP. od : AZ ISA τ f
goo : 24A fav- : ὮΙ» : Avav- : Or: : ché : fyCTZ. τ 8T : 0A0AC
av- : (D-Ael: : Hh : 77"20U- : Adb5s.h : 4*Ch : A975 : (eA : 2497 : ah
qe: Ana» : ΛΘΚ τ Te : £A2AAP : (lih ear: : amm. : A9"g:44 : TE :
hhea» : ,y : 1 : GovrC : air : AA Ua : na» : 04. :: 049"11 : ἢ!»
To: ATL AUdSC : TA)?"ZSEU. : 00609 : Ag τ doc: 27200 : arit :
1. v1] P, 0. A am. — ib. cmo] P cmn; O cnn. — ib. o7»nMVav-] .À o7^h
Av. — 2. ἀφ 4.01 O om. ἃ. — ib. "hz T] Δ ὙΝΈΜ. — 2-3. havecav-] Α υ͵ί συ. — 3. o3
συ] A, P, Α o2ava- sic; Ὁ φήσνφ, — ib. enmwtiP] P, Ὁ, A eamtp. — 3-^. ΦΊ συ
7£] A ΦΊ συμ γρ sic; Ὁ on, ΤΠ συ 70, — ib. arkavn7£ — Mhavc] Α om. — ^. e*0i-] P, O,
g'rona-.. — ib. Mhavc] P, O avez. — ib. on FRüUMov-] O om. n. — ib. post od. P, 0,
AA add. amm. — ib. afhTh] Α o075TRh.. — 6. ΦΉΜΗ ΠΩ] P, O, A om. ἢ. —
ib. πῆι συ. A ona cov, — 6-7. tip eov] P, Ὁ, A 597b eov, — 7. axi — $91] P, Ὁ
qo: HV : Ih τ CFL. — 8. ante ak P, 0, Α add. o. — ib. jv] A om. v. —
ib. (vh : "^P ey] P, O «^a-g"r : ir; LA. irf : ἀλφιρη. — 8-0. avanpe7] P, Ὁ, .A a»
amare, — 9. amt] P, O, A. an £ov-, — ib. wr] O n7. — ib. ρἈ δ] Ὁ σἈ ΔΉ συ.
— 10. a-àT] P, Ὁ, Α om. — ib. ag*1] Ὁ navi. — 11. ozag].A om. o.
Lorsqu'ils furent arrivés à la ville de Qartasó verse nord, ayant * avec eux le
corps du saint, ils allérent un peu vers l'ouest, mais ils ne trouvérent pas
assez d'eau pour porter leur bateau. Ils se donnérent beaucoup de peine pour
trainer eux-mémes le bateau. Ils cherchérent le moyen de faire avancer le
bateau, mais il ne leur fut pas possible de réussir. Ils furent tristes et conster-
nés et leur sagesse fit défaut.
3. — Mais le Seigneur, ami des hommes, qui avait caché les Israélites
à leurs ennemis, leur avait ouvert un chemin dans la mer Rouge et les avait fait
passer, cacha le corps de saint Sévére aux Méléciens hérétiques. En effet, ils
l'avaient hai pendant sa vie et pareillement ils le haissaient aprés sa mort,
car sa parole tranchait dans leurs coeurs comme un glaive. Alors le Seigneur
rendit manifeste un miracle. Il fit avancer le bateau un peu dans l'eau,
IPs τον 27.
“ χω did
- Ja mettaient sur les malades et ils étaient zueris,
[161] LE 40 TAHSCHASCIH. 703
71g. : "rirlz-l: : emavs : 29?624: : Anh : (Ade : n : moe τ oy, : He o:
h9"£ZU- :: DA9"ll : Δ: 7"2U- : Ads: OO ATIA OE : n: Fn: 1527 :
OA'70C9 : aiv : oth : nds : ap: m»: 06A Ὁ ΠΝ τ opm :
4A: LE - med : oec Ὥμνζ : IPX. τ 0*4. X : od: uM:
hhn7£C? -
^. — ae : ἈΠ} Ads: A) Zp] : (ἢ ἐπ" Ὦ 4.1 : £8] : A972" D0- τ:
Orr: Adel: A7?7"12U- : Ab5.h : 047 : A9" AT-U- : ATH: UA : fl f.
a]: : 057" A : beni : Ἰγσο νὴ" τ £06 : 0127] : αν ΔΑ : ἢ ACA : ha :
Orb: Za- : Ame : nn: £4]: Ane : συ. conn: ΟΝ ἈΦ : ^:
U"n4. : Ann 7€:C? : oernce : 50: £un-97 τ QhV τ. Οὐ ὁ : ATL A
dvC : A4. : ACD : A9" 740 : T9]: : d 4. F. : A9" Pup: uy
2^ : oct : Ule : 9"nM : A705 :::
1. σ761 O, Α àev1e. — ib. "ini:r] A, P, A uz. — ib. na] O ax. --- ib. ak]
Ὁ δ΄". — ib. u£5c*] O uc. — 2. 1122] Ὁ 771. — ^. 50,6] 0. A “ην. -- ib. ante
e» Α add. n. — ib. ee. ea] A om. à. — 0. *fügv] A "et sicz O om h. post
577/720. P, Ὁ. A add. wps.n. 7. hel: à: Ἀ7 5 Δ χῦύ. 1 PS] P RS9TAOSEUS 2 let; Ὁ
7" AASLU. : Adel: P8; A nde: : &7"ROSTU : MTS. ib. meqor] A om. ib. Ny" Na]
Α 774-U- sic ; P, O, A *avns. — ib. ut] P uam, — 8. &ovzpat] P, O, A fSovypat. ὁ. en
2] P, 0, .A nete. — i$. 1122] O 721. ib. em-fia^] O, A. oma. ib. axce] 0
flacib. — 9. av : un] P, Ὁ. Α aun. — 10. oerücre] Α (rücr. — ἦς orar] P, 0, A
D?hgo- sic. — ib. onone] Ὁ onone. — 11. ante a*ca P, Ὁ. A add. χη. — ἰδ. Ny" seo]
Α Ἀ2 "24: sic; P om. — 12. Amet 7p] P nem τ devra s o ιν ὙΠ Δ.
"EAST SEU. 1: Aa :73* ; O f£ : pe 1 9" DA à 14:4. τ ΤΩΔΡΟ i omes s aSNo 5 A7" i
ULP; Α (CHE: Per i ETE 1 9" DA : 44 YS τ XY aSNom iy" le nom propre A s
Xf"; est en surcharge; un second nom propre A : Affe se trouve sur un grattagre
pendant sept milles, jusqu'à ce. qu ils parvinssent à l'endroit d'ou ils deébai
queraient. Puis ils portérent le. corps du saint, l'amenérent au. monaster
de Zegaàg et le déposerent dans le sanctuaire que le riche Dorothée ava
construit pour lui. Il y eut une grande joie dans tout le. pays d'Egvpte (Geb
et surtout dans la ville d'Alexandrie.
4. — Le Seigneur fit de grands miracles et prodiges par son corps. Ui
des dents du saint était tombée de sa bouche, pendant qu il était en vie, 1
moine d'entre les moines du monasteére de Zegág la prit et l'enveloppa dan
un morceau de soie. Elle devint moyen de guérison pour quiconque avait ui
maladie. En efTet, les moines eux-mémes l'apportaient à Ia ville d Mesaud
e Senrneur rendi unt
Sévére beaucoup plus grand aprés sa mort que [» ndant sa. vii
(Que sa priere et sa bénédiction soient avee nous, umen
PATR. OR, — T. XV, — Εἰ ὃ,
704 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [162]
1. — efr: : ot : hoófl : AóZ4. : fef : T5 : AD : 3.4. γνὴ : UP
ἀλλή : HU, : AY? ECQ :: ΘΔ: τ A9" TAdas- : ΔΑ τ AA pe: E 1:
2. — A9" €^ : "I M : S : eve : "ICA : OYLA : ü]aovT- : 02A
(νἀ : A9" : 451 : ΠΦΤΔΊΤ :::
A? AfiduC : €9" ht : 12a f-av- : Ads zU- τ A777
1. — etit: : 0T : hófl : AóZ4.: fef : 954 : AE : ΑΛ ἢ : n:
$20: ΠΤ λυ : ev*PA, : cb :::
2, — qr : fe : Ae : P354 : n? : A7" (HA : UTI, : "14. s apa :
AA(U- : 5,42€ : Οὗ σῇ : AAav- : €-q : OAM τ Tr : 0-5 : Π 14 : "26a :
am : 4, U* : Δ. Aldi : d E4- V. : 0A, : Avav- : DAE s Om : (Lh? :
1. ΦΗΜΊ: : owr : nón] Ὁ Φηῤη : ΠΗῚ: : ovr. — ib. 50] P om. — ib. zh47ren] P, O n.
q7:*0; Α “αν. — 2. APUUnA$as] Α C wUeDA4ee. sic; Ὁ AQUUeA$ae. — db. AAT τ
AA«r] P, Ὁ, A anf : 8,27 : ἀλη. — ib. X] A E. — 3. ev] A. fmavT. — ^. aA
251 P, O, A Ἀφ" 6:14. — ib. q**] O om. — ib. tr] O, Α fbr. — 5. "HA
flh.c — n7b7] P a"mnmLwüdc: e29"acC ΠΆΛΡῚ : ATTRAUT :onggeie : Δόδαν : ^02"; Ὁ Δ,
fc: e2"uc : [n] Aat : A«de : Τῶι : avg : δον : 507? : A7L"r ; A ATI C:
e3"du? : flANek : [0] eviv : 9^ n7 : hm. — 0. 30 : z4$APn] P z449àh : 2e, O χρλρῇ :
ΟΡ; Α n0: χρῇ : Ag. — 7. ovd] Ὁ, A ap, — 8. fü : Ag : obs] À om. o;
O0 om. — ib. *q2-] Α «12-; Α c. — 9. 0-47 : no2] O 0-47 : 014; Α ἈΦ ΠΟΛΎ : sic υἹᾷ.
— 10. en,n7 : ὄσσοις : Ag τ On : fli" τ *(Le : (Ar : op] P, 0, Α onAfav- : arie:
(4. : navnl τ fizst7r τ OfLe : (LÀ noe τ unm s ede) lar : nnent- : oAg : (0 oAg; Α
aye) amr τ (LÀ op).
2. Monr p'AnBA THEÉOPHANE, PATRIARCHE D'ÁLEXANDRIE,
1. Incipit. — 2. Assassinat d'Abba Théophane.
^
1. — En ce jour aussi mourut le saint Pére Abba 'Théophane (Tà'ofànyos),
patriarehe. de la ville. d'Alexandrie ('Eskendryà). Il. est du nombre des
patriarches le soixantiéóme.
2. — Aprés qu'il eut siégé sur le siége de Mare (Márqos), l'évangéliste,
pendant quatre ans et six mois, il mourut assassiné.
Que le Seigneur ait pitié de nous par la priére de ses saints. Ámen.
3. Monr ΡῈ samvT Nicoras, ÉvÉQUE DE MYRE.
1. Incipit. — 2. Origine de saint Nicolas. — 3. Son róle au concile de Nicée. — 4. Sa mort.
|l. — En ee jour aussi mourut le Pére saint et juste Nicolas (Niqolàwos),
évéque. Ce nom signifie littéralement vainqueur du peuple.
2. — Ce Pére juste et saint était des gens de la ville de Myre (Mirá).
Le nom de son pére était Epiphane ('Epifànyos); le nom de sa mére était
Yonà. 115 étaient riches dans la ville de Myre. Ils craignaient le Seigneur
E- - :
[163] LE 10 TAIISCHASCIH. γι
0, LH ri" . Li - "
— "LE. : (nrbe : ane : avpé τ ΨΥ : oet Odso- τ “ἢ τ Ἀ ἽΝ AG :
he» : (Uftav- : DAE. τ 0-7 ub. : (I: : 0g CD: flbvav- z: mpm s: pne» :
WAÜA : DAE: : Aüh : AUT : 0442, : A9"zU'av- : L0IL : AE τ 044. :
h9"5vLip τ DAE ::
| *
5 9. — "PAP : 0£- : ax : 0,1. : do τ on: ATLAS Ὁ
h' 6G: : heo» : &£n- : A02 : 9e : artt : ὁ : VEgemp oz ane :
t eR de: qb : Aüh : Ae» : AT«A τ ἈΠ ΠΣ τ AS PATE
1 4h : OAULT? : Adümv?mn : YBRA - AES Ἢ ODAOqWAe- : Nae
|
1. o gnT(470] P oend-td70:; Ὁ ontdtdr0s. - 2. post oAe P, Ὁ. A add. wr
ib. mgrZzDp]4«] P, 0, A ome pmo. ib. ar i vovy : mena] P oyünz : mena; 0, A
: 07(04. : ΗΝ ΠΛ. — 3. 0:584 — A£r] P, O, A φ;"λά. : (O ms.) Sy χυ σον i (P omma συ.
7.1. : 08, &. — ib. T comble en partie la lacune de A (T incip. fol. 119 v* δ᾽ : [3]A4. » o»
ON, U'av- : 1H. : (E : 04n(10- : ἈΦ : DAE s D : hog. ν᾿ Too : σου Ὑ i Ἀ 7 5}. 1 τς A
| Ud: : flavPoNU'av- 1 07187- : MALA : ΠΤ : DAR s 09" OT i δἰ NTLE à sic ΡΟΝ 1 NTTILITL
| C 1: AO*A 1: AóAU'av- : sc amuUflao- : AT" : pes i z4APAD ὁ 5/6 ez s TA s T defic.; dix
premiéres lignes, non endommagées par le feu, du fol. 119 ν᾽ bj; (T /ncip. fol. 120 r^ ἃ
^T : S/C DavqQA : sic T9"U£, : To : 2 Ὁ : 7h κα (T : WCDHz en s mde» iX ey o για s
|^ sic g9nn: 127704. : av"rg qr τ sic mmyy : ov"rpà : sie avt à ec : Wi7 : AE 0 NE
0.1 ἈΠ: 9"ZT: ΠῚ τ mdT22g08: "rcd: : 5S i αν} o: mos: eco te: boe i d defe;
neuf premieres lignes, non endommagées par le feu, du fol. 120 r^ ἃ [ incip. fol. 120
V" b) £N : ZA? : 0xhav4. : Tav : ec : ZONE : ἈΠ : SCHO : WCDR 8 77 2 ἢν 4A
D »“, sic QULTo 1 AUI : 4A : ^05 : 017, : "LZ. 5 077" ΡΖ : ^g i siC σοῦ «7h à A Pb Am es
f: nU, τ A7"^0 : sic mp2 s SiC ΘᾺ συν : s/C AW Avao- : yov : ἡ ἢ defic. ; neuf premieres
| lignes, non endommagées par le feu, du fol. 120 v^ b. ib. ad4elA. τ N97. : ἀν
ὃ
'
P
^
P, 0, A ΦΦΉΛ. : (O o4-fi0) Th. : fzms s arte. — 5. χφλρὴ] A 0e fol. 96 r ἃ de fol
précédent a été arraché, cf. p. 165, note 6) commence ainsi : à :» z4^»h : er : att
O0 *^»n. — ib. ege] O om. — ib. av : masc] P. Ὁ. A. osonpofnac. 6. Nt
& : nov] P, Ὁ, Α Ἀγ : opt : mov, ib. ραν] A en surcharge. ib. an] P, O, A
TÀrg. — 7. at] O om. — ib. 49i] Οὐ om. ib, ἈΝΠῊ : ev] P, O, om. Ne, 5. w^
4] P on"rypp sic; 0, A eonrrv. ib. "pr ] P,0, A om.
ἢ
:
— extrémement. Ils n'avaient pas d'enfant. Ils étaient dans une grande t
E ce sujet. Continuellement ils priatent οἱ suppliaient le Seigneur di leur donnei
un fils, afin qu'ils DIU réjouissenl de lui et qu'il héritàt. de leurs rii
Ils furent ainsi sans enfant, jusqu'à ee qu'ils vieillissent et. qui poqu
d'avoir un fils fàt passée pour eux. Ils désespéraient de demand
3. — * Dioclétien mit saint Nicolas en prison. Mars le Ὁ
[ afin qu'il devint un grand. rameau de l'arbre de la for. fi lemewut
jusqu'à ee que le Seigneur eüt fait disparaitre: Diocletien (Divo
el οὐ! préposé Constantin (Quastantinos), l'empereur. Juste. Gonstanti
sortir tous les confesseurs des prisons, C: unt sorlit. de prison, étant d
706 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [164]
av- : q-AUTIT8 : Ἀ9 0 : Ag : qo: 0O0RXA : WEE: 054: A97
"PAdao- : ODUMOÓA : Οὐ : due : 006: AH : 6727 ov- : ΛΑΙΉ ἢ : ἢ
ao : €A720- : (9 : V£OIS" : CIT : AD : Ao : T2. : "01402 : 7
fl. : Ah : fT : PCETOX : ΠυΊς : zt? : on : rr : ἈΏ : Ads : À
g"ZU'av- : (1602 : AAC£-Dn : 0Ao0-1ll : 041? : Οὗ ΒΡ. ::
^. — afl : 4. Roo : Wr : 54 : 1&7 : 024 : (95,4 : ZA : il:
A7 Ads : A9"€4 : $04 : 4 : συ : n2. : 42h89 : nf 4 E. E :
h9"oj : σι" τς TO : τ: : 09ÓÀ : mEOT : d: tav iz
ἈΠ. ὭσνΣ : &9"ché^ : (1&7 : ATL : 0A7LY : Ag? : AgT-7 :::
1. Ἀ95 ων} : ifle : 4900] Α 25 est en surcharge; P, 0, A y"t.r : 49m. — 75. oo
Ac Upek : PAh — aeaT o: fade] P? Ὁ. Α o77nArav- : (A. 03"hAU-) 10-0 : χφλρὴ : (0
qIpAP) arti : (P. o7) oit : fd. τ iàA7". — 2. a4] T incip. — 2-3. aarti — ἈΠῈ]
P, 0, A, T veis : cro : (0 croür) atov- : mak : mov : £A750- : (LÀ. fA) 0m. —
3-4. e7^0Z : -02»] À "I^flc : sic γῆ); O| "1^nZ : 7-02,; LA. 7-09, : 77502 : 7409, sic. —
A. A : $AaT] O, Α AU : An. — ib. 007] A om. e; T aut. — ^-5. Nfl : Wh. : 7
3"&y'av-] T 9"hA.v'av-. 5. a0A : AnhCfhn : oo] P oxo-1 : ow : A&ce*n; Ὁ om. As
C£ : oo. — 6. 0r] P, 0, A, T om. — ib. post ?&n P, Ὁ. A add. ?44»n (0 z^»
n); T defíic. (variantes tirées des neuf premiéres lignes, non endommagées par le feu, du
fol. 121 r" a). — i^. ante &aa A add. e. — 7. 4f : av'5nz] P, O fnav'ynZz. — ib. wA. : 42h
4] O »Aà : 420: $09 sic. — ib. nga eae] O ngagea: sic.— 8. an : T — ii : *av3]
AA anb : nag. — 9. A"vlld.c — Aen : aen] P nent : Pelr : TU: 7"nà : "rj
PP: RUE : Aa : 5897; Ὁ ΠῚ : pere - Τυλ' : Δ : 84. : TOAE : aga : anna :
"A7" : Ἀπ ἢ; aprés le nom propre 4A : ave:4'7, la lettre * est ajoutée, mais deux petits
traits, l'un au-dessus et l'autre au-dessous du ἡ. indiquent que cette lettre doit étre
considérée comme biffée; A nmt : el :T VM: 97a 1 d: i ἢ Δ : XU: ASA : 507";
le nom propre i^a : *e* se trouve sur un grattage; un second nom propre TO : n£-
est en surcharge.
nombre des confesseurs. Il retourna à son pays et continua à enseigner le
peuple, afin qu'il füt ferme dans la foi droite, jusqu'à ce que se réunit l'as-
semblée du concile des trois cent dix-huit évéques dans la ville de Nicée
(Niqyà). Ce Pére fut l'un d'eux. Il reprit Arius ('Aryos), l'excommunia, le
maudit et le chassa.
^. — Lorsque ce saint eut terminé son combat et eut. gardé son troupeau,
il émigra vers le Seigneur, aprés avoir siégé sur le siége épiscopal plus de
quarante ans. Tous les jours de sa vie sont de quatre-vingts ans.
Que le Seigneur ait pitié de nous par sa priere. Amen. Amen. Ainsi soit-il.
Ainsi soit-il.
5
LE 40 TAHSCHASCH. 707
II. — Revision ou Vulgate.
(^7" : X del : 272h : flóNT : opp -
Ol: : ἐν : 701127 : Ue τ Ao : APR : ΔἹ:
^qTCh : 0ÀO0- : (là gd. τ Vgmmmq top]
na £4 : ΠΡ, ἢ : A9"AnSzh : Adel: s
5 £j : ἥνσυ-σ) : mr : AO : 99 : €
C M9? : Δ : ΔΙ. 4.9 -ὴ : (04 -
h9""r-AT. : ἈΛΔΊ : Az
117"hAÀ : ἀφίῃ : ἈΏ : 074490 : AZ:
9I" hi, : h9719P€ : 09h : AX Ed -
10 heo» : e PÓA? : Th : (lU : Am ::
26. Avena] Ὁ Δ’. 4. ὌΡ Α ASsPRaUen. 7. “Δ 41} LA As 8. αχφλρὴ]Ἱ O, A
at ^pn. —9. g^r/"h2] O eoim. — ἐδ. 75 7 ΦΥ] O Snare: A ONymmiyT 0 c ngopeuhi]
P og" sic; Ὁ ogrpaz. — 10. Yt] Α om. ib. Whhdf] A. Aw.
[
3
| II. — Revision ou Vulgate.
4. SALAM A LA TmaNstATION DU CORPS DE SEVERE, PATRIARCHE D ALEXANDRI
Salut à l'arrivée de ton corps en ce jour,
Car on l'a apporté, afin qu'il se trouve au. monastere de Zegàr,
Sévére, destructeur de l'hérétique par le glaive de la foi.
. Une de tes dents qui était tombée pendant ta vie
| Est devenue elle-mémoe la guérison des malades jusqu à aujourd' hu
5. SALAM ^4 Anna TukoPHANE, PATRIARCHE D ArkENANDIBI
Je dis salut et encore salut à Théophane,
Que l'on compte au nombre des patriarches
Et qui est voisin de Sévére, le Pére, et de Nicolas,
Qu'il m'arrache à mes biens et me réveille par sa satinteté
Car j'aài consumé tous mes jours dans la paresse
* P.
106 r? b.
* p,
106 r* b.
708 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [166]
In ((] : Aheo4. : σι : Ado: : συΐ- : 07184, : 09m OA av- :
OAUT : ἀπά. : οὐ... : ἢλιδ : FAT DAE : 0A9"&A; τ 0NT :
T-"IUÀ : ATL AT DC : AO0-À : AófsU'av- : ΘΠ αυ- : 17 : 5.40 : 2449? n:
OCU?- : 5. : 4h : m:2.o» : aonusT : "bu : TT : 0,4: RE -
2. — aMm-AL : fd : T OAE. : 7277: moo : TARDA : (efrA : ema :
etr : 0€A9"C : (TE : lATET : ETRAS τ ATL : AE zs oui: gan
(l- : AT : Aav- : A7 : θα" : ΗΠ ὙΠ : 715. : 00 : ch : ognz"T :
finr: : hoo : aA - δ᾿ : σοφὰ : ih Park : A Pi: : HA?A : A?"TP
ὦ : 9"?nc : neo x
1. ^av-7r:] la derniére ligne de A se termine ainsi : Of : XAav4. : Tia» : ^ev-; puis il
yaune brusque solution de continuité; environ quatre colonnes font défaut : un fol. a
dü étre arraché ou perdu. — i5. avw] O ew. — 2. oe] P om. o. — ib. na] O
PURA. — 16. Δ. Ὁ 87h46; Α NUTLC. — 9. TUlua] O, Α 1" Δη. — ib. ACA] A om. —
ib. n"rF] A. rk. — ib. 358.8] 0, A ips... — 3-^. z4^9n : oZüe- : $.].A 0m. — ^. of
£n] Ὁ. Α onc. — 5. oat] Ὁ 0m. o. — 7. n7] Ὁ xar. — i. e714e] O eere. —
ib. 4-1] O 0; .A 0. — ib. amd] Ὁ naamdzk. — ib. ognzr] O ognzr; A eng. —
8. aT] A 0m. — ib. ante gat: O add. o, — 8-0. 3974] O om. 7".
6. FnaGMENT PROPRE DE LA MonT ΡῈ sarvT Nicoras, ÉvÉQUE DE Mynmr.
1. Naissance de saint Nicolas. — 2. Dés son arrivée au monde, il manifeste des signes de
sainteté. — 3. Il s'abstient de teter, le mercredi et le vendredi. — ^. Il est ordonné
diacre. — 5. Il se fait moine et est ordonné prétre. — 6. 1] posséde le don des miracles.
— 7. ll dote quatre jeunes filles, afin de les empécher de se livrer à la débauche.
— 8. Il chasse les démons et guérit les malades. — 9. ll a une premiére vision au
sujet de sa prochaine élévation à l'épiscopat. — 10. Il a une seconde vision. — 11. 1l
est nommé évéque de Myre. — 12. Il est jeté en prison sur l'ordre de Dioclétien.
1. — Lorsque les parents de saint Nicolas surent qu'ils étaient stériles, que
leurs jours de fécondité étaient passés et qu'ils avaient extrómement vieilli,
ils cessérent de demander un enfant. Depuis ce jour-là le Seigneur Trés-Haut
fut clément envers eux. Il leur donna saint Nicolas (Niqolàwos). Il le rendit
saint, béni et parfait. Il manifesta en lui le commencement de la pratique de
la sainteté.
2. — Lui-méme, lorsqu'il fut né, se leva et se tint debout*au milieu des
gens pendant deux heures. Il montrait par là son érection pour la pratique
de la justice. A l'époque ou il tetait les mamelles de sa mére, il ne tetait
que la seule mamelle droite. Il manifestait par là que lui-méme, tous les
jours de sa vie, ne boirait qu'à la source des ceuvres droites.
[167] LE 40 TAHSCHASCIH. 7
9, — (AO : PS i ἈΦΩΡΊ τ Ἀ9η ἩΝχῆ. : Doo : amd: s Πῤ Δ΄ : 90
fl : 0(1c-ó : ἅς θη" : ATOT: : ao : ΠΑ ΠΑ : (1. : üt 1 σον ἐκ Ὁ
: ^. — enl : n? : OM : 75. : Oo(qu-2 : AQTU : Ae39?pC : aud :
AI : £r F?ZUC : how? : S. τ LE. : AT: 01 τ &e9?)4. s 0
(IA : 0mPÓA : T 2"U£ : ey τ Ἴ 9707} τ 0 : (-F : ncot;e? : ?£u
To: dug : 5 0475 s om, : gran : 097704. : a^ d ἢ 917" τ
). — OA9"1l : σνγῃνἢ : ax : £C: my : (AE, : A70 : ἈΠ 0»:
Al : 9521 : (d: : ovk: ἥὅηδ : 2E£A τ αὐ} 1 a»: FC: θῇ,
€ : 2E : 0A CD : (HA c apBROAR. : eod. : noy. : ox:
WHETMOC : ARE: cp : Τιρβισο : 0A: ἈΉΝ : 0 $PbAU- : DUTIES
6. — exDUf : ἈΝ}. A T.C : 22 : 0D : ome: 1.95 2.1: : (ἢ ἐπ ἡ Ὦ 4. τ a
1 ἀμ : ΣΡ s av τ WA : θρ, 74 Ἴ0 τ TA?" ZEU- : aoo aps 1 mo s: es
"T4 : m : ATLC : ose : τ : om : hgmd: s 0A) EL rA
ΔΊ : ££. Aa : "nop : ὙΜΠΉΓ( : ὙΠ : A9" : HU : Vh gau
2. oflct-ó] A om. n. — ib. n emtr] A x eavaxs(s, — i5. mu] Ὁ om l. ene
9] O oovma-p»; A aovmp. — ib. nq] A nv. ^. grUhoc)] O ρ σους. — i5. £v
“01 Ὁ gTauc. — 5. ante oi Α add. fn. 5-0. dev: 0] A om. 6. &e£*] 0
ἀρᾷ). — ib. av^gaqrr] LA. ov7iaqer, — 8-9. θην. T 2e] O ^ne: d»oev; AÀ oom. onr.
— 9. post mroAge Α add. Wy"wWr. — 10. xev] P nep. ib. 4&0] O, A φὰὰλ
ib. Xa : “συ O iog"evp; A qoe, — 11. eoppn] A om. e copulatif. ib. a
4] Α ofüZ. — 11-12. oa-0] P oo, — 12-13. e*0n] O evan sic. 13. μα» ἢ Ὁ} A
(ond. — 13-14. 072" 2 : AOI — ἼΠΦ᾿ fl ea] O om. — 1^. ^nmc] A vc : vm
-
᾿Ξ TI aecomplii les canons des Apoótres, dés son enfance. En elTet, lui-
méme, le jour du vendredi et le mercredi, ne tetait les mamelles de sa mere
qu'au moment de la neuviéme heure du jour.
^. — Lorsqu'il fut tout jeune, ses parents le remirent à un maiti
ll continua à étre instruit par l'Esprit-Saint extrómement, en. méme ἢ
qu'il était instruit par son maitre. En peu de jours, il apprit tout Lens
ment et toute la loi de l'Église sainte. ΠΠ fut. ordonne diac Il pro
dans les exercices spirituels.
5. — Puis il se fit moine dans un monastere. dans lequel le fils du !
de son pére était supérieur. Co saint pratiqua dans ee monastér
ascése. Les simples humains ne peuvent pas faire ainsi. Parce q |
unue grande saintetéó, iu fut ordonné prétre, alors qu il était de dis
6. — Le Seigneur lui donna une grande grác |
miracles ΟἹ de prodiges ΟἹ la guérison des m adi Gu
raconter ses miracles et ses prodiges, qui s'aeerurent ehaqui
lieu, pendant sa vie οἱ apres sa mort? Il nous faut '* mentionner ἢ [u ΠῚ
de ceux qu'il a faits pendant sa vie.
710 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [108]
7. — Qum-A'l:h, : Ane» : 0f : ΠΠ}14- : &flAd, : Ωὐδὰ ΟἿ 725 6 ἦς : E^ :
gquQUA : DAS : qe: 29€ : on : e : Anh : A Zh : An : HEOOE τ ἡ ὦ
? : ONT : DUATPU- : üATAE : DAUA : 05AÀZ. : "18. : (rnàf7 : 0A, 0T
Qüf'z : Acv'-4, : A9" (HA : ATET : 778,17 : OAIGA?- : ἤθη : mas : cn-
ὦ : heo» : &IC : 0,1 : n0-e7 : orn : AG0-e€ : ardt : neo : ;
£19" : flr : oe Cie : (Lh? : 0,6 : APASU- : A9"lav-- : wd :
Ad]: : ATL AT duC : Ad S. : ZA? Dn : HUAE : ΠΈ : axe: A, : ΟἾΔ᾿
h : 54 : £449 : ΠΔΔι : Οὐ Δ A : $4990 : OC : A979? : A(-U- : 040,
Ac : ll0Cp s Ag" συν : FLA : Ah : 071, : xn τ (ek : AO τ ἢ
An, s Ol : dh : AT: AG, : A9" 79 Pav- : Zh : aT : oco : arb, τὸ
Δάν : ΠῈ τ 0€ : 47 : oADT D : ART : ΤΑυφ : ME : ΘὨσηυ- :
hofl : 034, : ΛΈ: $996: Cdp : 5710 : DAOT?ÓO : ABAAT : oil s
αὐ ῥα : 070 : M : 54 : $550 τ 0C : 000 : 007 : A : n9: Ad, :
2. v] O, Α om. — ib. 35e] P om.; O γῆ. — ib. nenn] P xen; A ^en. —
ib. uevae] P ngang sic; A om. — 3. oavs»] Ὁ φῶυφ. — ib. osa] .A oz84.. —
ib. 13] O 0m. — 3-^. on, gara : aov] P on gti? : aav; O on ea-üf : av
TU. — ^. A?"(ü5] A. 0m. Xy? — I5. "rg Ἢ] Α reo. — ἰδ. aat : agam] O onn? :
ügm"7; A oun? : agam". — ib. post agam Ὁ add. vk. — 5. T] .A n. — ἰδ. og"rtc] :
A oerüc". — ib. naive] Ὁ üón PAS ; Α hn PAS. — 6. oecnfi] ρα. — 7. he]
AA om. — ib. ΟἽ] Α ΟἹ το». — 8. 9&0] Α om. — ib. y] O om. — ib. »nv] 0
ἌΠΡυ". — 9. e12] .A eri: eZ. — 10. o^ : 8.] A om. — ib. n0] .A onn. —
ib. ax] Ὁ. Α ow. — ib. oco] Ὁ ocb. — 11. ὠνῇ} Ὁ 05MTTAPOCP sic. —
D. ΔΤ] Ὁ om. a. — ib. τυ Α πλῷ szc. — 12. non] O om. — ib. enxivr?Pan] O o5
Poe. — 10. Δ Δ" Ὁ ànA. — 13. ante n7 A add. e. — ib. ante “Νὰ, O, A add. aw.
7. — M y avait dans sa ville un homme riche. Aprés de nombreux jours,
toutes ses richesses disparurent. Il devint pauvre, au point qu'il ne trouvait
pas pour lui-méme la nourriture journaliére avec laquelle se nourrir. Il avait
quatre filles. Elles avaient grandi et l'époque de leur mariage était passée.
Mais il ne les maria à aueun homme à cause de leur pauvreté. Satan
(Saytán) lui suggéra une pensée impure : faire une maison de pros-
ütution et y mettre ses quatre filles, afin qu'elles forniquassent pour
un salaire et qu'il trouvàt sa nourriture et la nourriture de ses filles par la
débauche. Le Seigneur révéla à saint Nicolas ce à quoi cet homme avait
songé. Saint Nicolas se leva la nuit. Il prit cent deniers d'or de son patri-
moine et les serra dans un morceau d'étoffe. Avant que le matin brillát,
il les jeta dans la maison de cet homme. Lorsque cet homme fut éveillé de son
sommeil, il trouva cet or. Il s'en réjouit d'une grande joie. 1] maria sa fille
ainée. Pareillement, Nicolas |ui jeta cent deniers d'or une deuxiéme
fois. Cet homme maria sa deuxiéme fille. Une troisiéme fois le saint
[169] LE 40 TAHSCHASCH dr
"7a : 0/7: AT: (Ὁ : A^ : mop : h9"(b-: : heo» : FEChE s: o:
noc : OC? s 00 : 65 : chp : ΛΦΑ ἢ : χφλρὴ : ANZ : hoo : δ».
hd: ΦΊΖζ : 5t: 0-AT- : (C4 : [1.}. s ΘΔ! : (£g : a4: mM: -
"fllhü, : JT : Aq46U- : OT : AE : He : O£(LA- : bnt : 00 p tos
flo»271P^F : (PT : Moo : hEzVYDY s MPURUER 0p: αν σου ἂν.
Orr τ SmouT : "εἰν, ἢ. : ATMMC : oADTPÓDn : AATAAAU. : Az:
O0AP"LA T. -
8. — 0A" : (i£.F.av- : 4 4A9p : A gm : Qe τ x9" ^64 : ez:
(MÀ : 0A" : ÓDO- : Wir : €7. : mp4 gao- : 0 enacrproo- : Att -
OW: 50: 406a. : Az: £a-9 : etch : ^64 : ὙΠΊ : 4p:
T : "eüürb : AR : f: a : A9?ZU. : 07". : IC τ ἈΦ Ὁ
T o: "enr : och? : 44. : A9"H τ: n : pem] s
). — ἾΦΙ σοι : &upe9? : AÀQ : ΠᾺΡ : ZA nno» : eM: Θἢ Ὁ, :
1. "rdh] O "r4; LÀ b. — ib. oT] P ot. 1-2. ^^ 1 ^ 74 : oce] 0, A
om. — 2. ante Znt Α add. e, — 2-3. oT] Ὁ om. 3. 1e] P o4. 5. Πσν Rs
ἢ“ 10] Α nac] er τ συγ]. — 6. axi cms] LA om. ib. Mhhev] A. naar.
ib. ante ^"nc Ὁ, Α add. me», — ib. z^. : en"tAUF] Α δ δ 5 ohzn.
8. 14^9»n] Ὁ z»^»n. — /b. 4m: 7] P, Ὁ rv. ib. 4:9] O, Α om. ü. ww]
O wn. — ib. oegnargov-] O ognm£ov-, — 10-11. "ynd : «S: js] O od s en
AA “δὴ: . rds. — 11. 02270] Ὁ onx0; A onxn. ib. yw] O arn. — i^, Ny]
O ^7"zwaev-, — ib. 1641 O wrcé.. — 13. 07,7" 9o] P 0374 go sic, ib, 4&2] P om.;
A AD: $n.
lui jeta cent deniers d'or. Mais lorsqu'il les lui jeta, l'homme était. éveilli
ll ne prit pas l'or, mais il sortit de sa maison, pour voir qui était celui
qui lui jetait l'or. Lorsqu'il fut sorti, il trouva saint Nicolas. ll sut. que e etait
lui qui* lui avait jeté l'or trois fois. Aussitót cet. homme se prosterna
devant lui, à ses pieds, le remercia beaucoup et lui dit : « Ta ré ompens«
sera grande dans le royaume des cieux, car tu m'as sauvé du manque
d'argent et de la chute dans le péché que javais songé à commettre, » Il
maria ses filles, la quatriéme et la troisiéme.
8. — Puis Nicolas chassa de nombreux démons de beaucoup de gen
et d'arbres, dans lesquels ils habitaient pour égarer les gens. Ge saint
guérit beaucoup de malades. Il bénit quelques morceaux de pain
rassasia beaucoup de gens. lls prirent ee qui resta de ee pain et il
trouveérent beaucoup plus qu il n'y en avait auparavant
9. — Avant qu il füt institué évéque, il eut une vision ll v avait
comme un grand siége dressé, De magniliques vétement sücerdotaux
* p
106 v? b.
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712 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [170]
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A'hh : ATlILAUdsC : AP - AAMYT τ HUT, : (ἢ : amie : T : 4.
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Ah A. : λΔΊ τ HCA? : 0A9"- : no» : €A^d: : ZAE τ mr T : A?"70 : Δ} ἃ
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12. — A9" £4 : ^49 T : a OA : γι» : 4 ? PATE D : Dh, : 0A77À
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hzneo- : Mdb: σον ρον : 009"5 : ILGU- : AWTE : 954 : 0520 :
1. "t-c] Ὁ om. — ib. g^nav] Ὁ 2»a&. — ib. onav] Α om. — ib. n4] O om.; A
dittologie. — ib. ng-v] O, .A nenas. — 2. onc] P, Ὁ σνης. — 3. ümAXF] A. nma.
— ib. nw" ΝΜ τ "1ce77"] P espace blanc laissé pour l'insertion en caractéres rouges
du nom propre *yceg9"; Α A"IWwE,: PBEeWr: eA: σἼ 1,095. — 3-^. φυῇ} O add.
o copulatif. — ^. Afia] Α Ana. — 5. a-At] O0, Α om. — 6-7. 3*&i] Α om. —
7. 14aPn] O χρῇ, — ib. on7»àà-] Ὁ on9"A$ sic. — ib. ang»ane s anf : Tb] Α om.
— ib. oon] Ὁ onn. — 7-8. A : AAWT : γ͵σος : ASA: £AAT να ΠᾺΡ] Δ ovo : Δα:
AAAT : ΠΑΡ’. — 8-9. a7" — A"HHWc] 0, Α on277 : (LÀ. an2") Tvao- : eAT τ ZA? :
OAAOS4. τ Tao : QD: Δ, τ (Ὁ ZA?) "PR: ἈΞ ἼΠ : AUHAT : Wc : (4 ἈΠ, Π4..6). —
9. o77"5] O, Α ap. — ib. 2459n] O χρῇ. — ib. An : $30] A 0m. — 10-11. o2"
ΔῊ] Ὁ. Α on7"^n sic. — 11. mpy-T] Ὁ mracsr. — ib. inp27r] O, A mpa-r. — ib. onn]
A eff. — 12. n:5nav-] O winnav-, — 0. ΔΉ τ 88] LÀ. Mn. — ib. onn] P 05:1; 0
oA.
étaient sur ce siége. Ill y avait aussi comme un homme lumineux qui lui
disait : « Revéts ces habits et assieds-toi sur ce siege ».
I0. — De nouveau, il vit, au cours d'une autre nuit, que Notre-Dame Marie
(Màryàm) lui donnait des vétements sacerdotaux et que Notre-Seigneur le
Christ lui donnait un évangile.
11. — Lorsque mourut l'évéque dela ville de Myre, un ange * du Seigneur
apparut au patriarche de la ville de Rome (Romé). Il lui exposa au sujet de saint:
Nicolas. Il lui fit connaitre son nom et son aspect. Lorsque le patriarche fut
éveillé, il exposa aux évéques ce qu'il avait vu. Ils erurent. que cette vision
était arrivée de la part du Seigneur. Il prit saint Nicolas et l'institua évéque
de la ville.de Myre.
12. — Peu de jours aprés, régna Dioclétien (Diyogletyános), l'impie. Il
rendait le culte aux idoles. Il ordonna à tous les cens de rendre le culte aux
idoles. Aussitót il arréta beaucoup de fidéles. Il apprit la renommée de ce
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[171] LE 40 TAHSCHASCH. 713
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O Δ» λρῆὴ. — ib. ὙΠῸ s Tog0] Ὁ mnrogó; A Ws Top. 6. 9147 O no«. si
7. M15] Ὁ fin: LA. irf. — ib. ocu] LA onto. 9. gar] O iat. I0. nan] 0
om. — 11. am"rk] Α om. o. — ib. 40c] Ὁ aec sic. 12, "rkw] P "rn h. post
ANULO O0, Α add. ΖΚ ΔῊ.
saint. Il l'arréta et le supplicia de grands supplices, pendant de nom-
breuses années. Mais Notre-Seigneur Jésus-Christ le fortifia, lui donna
courage, le protégea des supplices et le suscita sain et sauf, sans lésion.
Lorsque Dioclétien fut fatigué de supplieier saint. Nicolas, il le mit en
prison.
Salut à Nicolas dont la mémoire est célébrée
A Myre, sa ville.
. Les gens ont été stupéfaits et ses coneitoyens. ont été étonnés,
Lorsqu'ils le virent, le jour oü il naquit,
Se tenir debout, pendant deux heures, sur ses pieds.
7. ManrTYnRE DES saiNTS Tuarassk kr Lazani
1. Incipit. — 2. Supplices et mort de saint Thalasse. |. Martyre de saint I
|l. — En ce jour aussi furent martyrs Thalasse (Taláàses; et Lazai ΑἹ
'àzár).
2. — 'Thalasse était des gens de Babylone (Bábilon;, du ! d
Ninive (Nanawe). Sapor (Θὰ ον). roi de Perse (Fàr lui dit Md leu et
sacrifie aux dieux. » Thalasse dit : « Pour moi, j'adore le Seigneur ΟἹ |
* ps
TOVST* ἃ.
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17:19. 8-
714 LE LIVRE. DU SYNAXAIRE. [172]
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O ραευ-. — ib. Ἀ ΚΟΥ] O om. n. — 2-3. 47" 711,95} O Ἀ925 1:12 C4: ; LÀ. 951: 125 CF. —
3. τῷ»... Ὁ om. $$; Α ἔφ, ρ "τ. — ib. avr] Ὁ avpboA. — ib. v-0] A "roro. — ^. fav :
JC: : ATUETEE : 72] P, Ὁ 0m. — ib. o gisns : ^nn] P, O om. — 5. eeayz] O nez.
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w] O0 "77. — 9. een : ΠΡ : (Lg τ aowqe : anTIAWE] ΑΔ om. — ib. ante oga-» A add.
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Alv fav- : (IZ T-Fav- : φυδ' : 9" nA : 4d:00v- : TOA? : avg"; : 07?nà : "ovd: : DT : 7"^6. : δαὶ
hav : 9,49" : A7L",; Α Ahefav- : ὠῃζη συ. : f'Uly : 9" DA : &diov- : VAR : NYUr: Moo : 57" ;
le nom propre iaa : xe est en surcharge; un second nom propre Ta : n,?f-à se trouve
sur un grattage. — 12. 4pur4:] O qw: sic.
sacrifie, car lui-méme m'a créé. » Sapor ordonna d'apporter les instruments
de torture, afin d'effrayer Thalasse. Comme Thalasse n'eut pas peur de cet
épouvantail, Sapor ordonna de le frapper de cent coups, pendant de
longues heures. Il lui dit : « Sacrifie, Thalasse, afin de te reposer de ces sup-
plices. » Thalasse lui dit : « Moi, je ne connais pas tes supplices, car mon Dieu
me délivrera. » De nouveau, on le frappa deux cents fois. On enfonca des
pointes dans ses yeux. On le frappa de soixante-dix coups avec un bouclier,
au point qu'il ne put pas" répondre. On lui coupa la téte avec le glaive.
3. — Puis on fit approcher Lazare. Sapor, roi de Perse, lui dit : « Sacrifie
aux dieux. » Lorsqu'il eut refusé d'adorer les dieux et de leur sacrifier, on
le jeta aussitót dans le feu. Ils achevérent leur martyre excellemment.
Que leur intercession soit avec leur cher Za-Manfas-Qedous pour les siécles
des siécles.
Salut à vous, Thalasse, flagellé,
10
ΡΥ TTE
PT. ——
[173] LE 40 TAIISCHASCH. 715
ORAATHCZ : arie τ mim, τ e : 99. x
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1. — ΦΗΜΊ: : óWT : hóll : Aó£ZI EVE : COT s
2, — amd; : EWE: nm: ONT] : (F7 : A9" (Hh : T^DTTTS Ὁ ὦ ἐν
—. 8g : ADAA. : ΔΉ, : ὨΠῚ : O0 : 9" 51. : ande HA : AA : edt
Pg : ho» : ΔΜ : 0AD71£ : ate : (p τ eopgn: eoo g,mTe: eh
20M : EPFL: ἈΠ νην 5 O0EDA τ ἈΠῸ : A, τ Eo : n τ 299r, Ὁ
Ol : 4.0» : ἢ ἢ, : hoc : 9"nu- : arr x7, τ ood n. s art
1. a-iv] Ὁ 0m.; .A dittologie. — 2. xerz] Ὁ nez. — ib. aw] A mas: si
9. fav"T] Ὁ e77"v. — ^. N7"A&cr] Ὁ NACER sic; "7 esten surcharge. — 6-7. en
0g] O o1. — 7. wtiz] Ὁ »fixiz. — 8. 3c] O avc. ib. one] O αλλ Ὁ.
ib. mf raoveavre] Α 0m. fi. — 9. eov] O dittologie. Ib. av23"(7rn.] O ovay"cf:. AÀ
qvAg"CT. — 10. of : T&2av] Α at&Rzov, — ib. 4haz] Α dharz. — ib. arp xm] Ὁ oy
&A"l, síc; Α avr& km. ib. oon] Ὁ onm.
Et Lazare, jeté dans l'intérieur des flammes.
Sauvez-moi du piége de la langue et de la bouche,
Comme la biche s'échappe des mailles du filet
Et commeé l'oiseau se sauve du piege.
8. Monr ΡῈ saiNTE SounxrskT,
a. Incipit. — 2. Sainte Soureset obtient de son pere la permission de visiter les mona
léres égyptiens. — 3. Elle annonce par lettre à son pere qu'elle ἃ résolu di fa
moniale. — 4. Elle entre au monastere de Golgotha. ». Elle demeure vingt-sept ans
dans une grotte. — 6. Un anachoréte, nommé Silas, découvre sa retrait: Ell
meurt et est enterrée par Silas.
|. — En ce jour aussi mourut sainte Soureset.
9. — Qette sainte. était. fille de — nobles personnagres de | Constan
tinople (Questentenyà). Son pere la fianca au fils d'un homme noble. Lor
qu elle apprit cela, elle dit à son pere : « Permets-moir d abord. d'aller m
prosterner dans un sanctuaire. A mon retour, la volonté. du Seigneur
fera. » Son pere lui dit : « Entre d'abord. chez ton epous l.o «qu
noces seront terminées, tu iras avec lui accomplir ton. veru lui dit
Ap
107 r? b.
* P,
107 r* b.
716 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [174]
f» : ΤΡ : An? ATDC : Doo : ARA, : Oel : ATTE : ofy3 : E
Tq: T ATH: At: ETYTIATT : Ao» : dünn : |!A? : 60D; : λ΄“ € : A9"
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9. — O12. Ὁ : PE : Orb: : ohm: dps p onn : (zd
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Th : HOD τ AO DEA: ZuUPE. τ ἈΠ ATdSC: Aga : 0A9"11 : fd :
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0 A 7:477 w-7 : Ane» : ἢ TCDIZ : OGAwCE : eRaé. : flvfid : aepo. :
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4. — OM : À€9"9 : AA AY : A0, m av- : ?9P? : Ἴῃ,λησυ- : ΔΆ ΠΟΤ : A
1. Τὴν ἢ] P Tu?e? sic. — ib. Arr] Α om. — 2. gera] ΑΔ eA. — ib. aav]
O, .A anavà, — ib. »»»] O z"»?. — 3. ova] Ὁ onvr sic. — ^. ooya] Ὁ oovn, —
— ib. gr] Α Aer sic. — ib. Whey] O wv; LA om. — 6. ?9?zT] O om. — ib. "rüza-e7]
O *12-g"r sic. — ib. n624].A. h42«*. — ib. ovynà] P συγῃῇ. — 7. Aq] .A mct. — i. &»e]
A &g sic. — 8. Tgaa.] P Te£aa- sic; Ὁ TgàAo; Α TAa- sic. — ib. ἈΛΛ] Ὁ ona
sic. — 9. Δ] O &nA. — i5. wbetiw-] LA Zmifim.. — 10. onwzr] Α onüecr sic. —
ib. ῃϑ 1 O nacta. — 11. on2"na£ov-] Ὁ on7"ààv. — 12. "rfbvov* : ΔΆ ΠΩ] O, Α "r0
ho : (rfc.
« Je me suis engagée envers le Seigneur à aller prier dans un sanctuaire
P Y 55 . . .5 9 ^ , .
saint, * alors que j'étais vierge. 51 je mens à ma parole, le tourment m'atteindra
de la part du Seigneur. » Son pére ayant entendu cela, l'envoya avec des
gardes et des servantes pour la servir. Il lui donna de l'or — environ trois
cents deniers d'or
afin qu'elle fit des aumónes.
3. — Étant arrivée en Égypte, elle visita tous les sanctuaires saints.
Lorsqu'elle arriva au couvent des Égyptiens, elle rencontra un vieux
moine, revétu de la bure. Elle lui exposa tout ce qui était dans son coeur.
Il lui dit : « Que la volonté du Seigneur soit faite. » Puis, lorsque les siens
se furent préparés à s'en aller, elle entra dans un sanctuaire réservé à la
vie solitaire. Elle éerivit une lettre à ses parents, en disant : « Pour moi, je
me suis consacrée moi-méme au Seigneur. Ne me cherchez pas, car vous ne
me trouverez pas. » Elle attacha la lettre à son vétement. Elle la placa
dans ses bagages. Elle fit, semblant de s'en aller elle-méme avec ses
domestiques.
ἡ
bagages, elle dit à ses serviteurs : « Pour moi, je veux aller prier au
z τᾷ E , , , , ^ 21». ,
t. — Lorsque les siens l'eurent précédée, aprés qu'ils eurent chargé ses
10
[175] . LE 40 TAIISCHASCII. 717
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ai; : AO] s avp(ba : C ASooT τ 1.561. : Ag"zQ id z
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4 : OC : Do : £114. : A597 τ OAM. : θσο γι s 049? : ΠΟΥ a
AA€ : Ch : οἰ ἢ : AAnà : 9m n : mol: ovp : 04A : AN : ὧν
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ἽΝ : d: DA: Taye6avd : aviez τ oed: sae : NIA: 70
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6. — Οὐδ" : σοη πῇ : eviy]2 £A τ nha- : ἡ λὴ : Ἀ9" 014 : 4.2. s mp, :
fl: : 4C : ZA, : 05709 : ΠΡ EC : 0229] τ pPAqT τ DAAOSAT: : θινῶν
1. h&e:] O om. — ib. ^38] P, O AA. — ib. decry] Ὁ 0m. y. — 1-2. k&"NY] 0, A
0m. — 2/2 q gav-«7] 0 dea. — ib. Qn hr n.] P ἡ ΤῊ sic; 0 ΠΡ ΣῈ ih. ^l ^0A] 4) “Ἵ λὺ
Δ... — ^. avri] P, O arias. --- ἰὁ. 11:95 O Tom: A 1: 2 ΚἹ, sic ib. ἈΖ5ΧΥ] Ὁ S77
U. — 6. 74:4] O 7«:0. — ὁ. pysqz : ocp] O μη: A om. ocv. 7. ev] .À om
[b. ραν] Α eav"rin. — ib. avygmm : 1 1λ᾽ 1 O adim. 8. C34] Ὁ co. ib. xA
tà] Ὁ onAne. — ib. nAa0] P nAan. — ib. not] O nod. 8-U. m»14] P. A ot^
Ὁ ewfüxder. — 9.^r^c] Ὁ χήνα — 10. ovr] O ovr: A art. ib. smt] Α xox.
ib. ἨγΠὴ] Α Wy ΠΛ. — 12. 92] Α ρους. 13. 4:46] 0, Α e. ib. ny] Ὁ 05
20r; Α nüeag«. — ib. onam] O onn : nns.
sanctuaire de Golgotha ( Golgotà), avant notre départ. » L'un de eeux-ci lui
dit : « Voici que les nótres nous ont précédés. Comment iras-tu seule ? » |
lui dit : « Qu'est-ce que cela peut te faire? J'irai seule et je reviendra
Alors elle prit sa servante et entra dans le sanctuaire de Golgotha, Elle dit
à sa servante : « Écarte-toi un peu de moi ».
9.— Puis elle disparut seule et parvint aupres du vieux moine. Lors "
la vit, il se réjouit. Elle se jeta elle-méme à ses pieds. Elle lui do
IH [| 4 ΤΙ ^
cents deniers d'or, alin de les distribuer aux pauvres. Elle lui demanda
la faire moniale. Mors il se leva, lui rasa la téte et la revetit des ἢ
tiques, c'est-à-dire de la bure. Il pria sur elle et lui. permit
Seigneur la conduirait. Elle entra dans une grotte, alors qu
de dix-huit als. Elle V demeura vingt sepl ans, suns vo |
6. — Il y avait un moine. ascete, appelé Silas (Sil lu pa
ll avait pour ami un moine ermite qui habitait. dan
mon. ἃ chaque [éte, il le visitatt, lui portail un peu de no
* pP
{7 ν a.
718 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [176]
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Ἀτάδβαι: ὩΔΊ : (nao : A?IS. : 0 : 64777 sz O0ffl : TA : £10 : 4
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7^:Z : £970 : (18€ : Διὰ : ADAR- -
7. — (AA : 9520: : 40 : OE€(bü» : Δ ἢ : Ee : TAA, : A207]: : Ὦ
^e : hU? : AT T s Of : 95" 2 : AD : £10 : AG. : Aha : 9"7" me -
(DA9" £44. : A : γΠ4ς- : MC : Θεὰ : QAO]: ATH : CA : ART :À
72 : A0- : (hó0* : 049" : hod : At : 99702. : 0AvC : AT; : fA
2 : OAATT : 0A9"11 : Aócé-T : ΟΦΗ Δ: : (ἢ : evt -
A?7lll.AcfidsC : 69" : 02072* : AFF Δ τ ALI : δον : 499" ::
1. ewfjA0] Ὁ onóA sic. — 2. ^4m τ ΠΤ] ΔΑ für : 48m. — ib. (mao : A15. :
0^ : epp] 0, Α og : eaim (O0 erm) tma» : Amp4.. — Db. y v8] Ὁ 0m. — 2-3. Ἃ
39757L71:] O (T 2 Ὲ sic; Α ῃ: ΜΈ. — 3. 200] P enn; LA. Zn. — ^. ΦΊ ΔΩ] Α oToàan.
— ib. a-XT] O, A «-ἈΊ:. — ib. av-05] A. ava sic. — 5. Wh : 5.0] O Ἀφ; LA ἈΜΉ :
sh. — ib. oznn] Ὁ oznn. — 7. Av T] 0. Α A. T. — 9. 704] O 7n4. — ib. oa]
O0, Α oana£. — ib. enA] O eft. — 15. far] O, Α mcr. — 10. morrr] P non
sic. — ib, ante 79717. O, .A add. wi. — ib. 9»7207.] P 7»2n2. — 11. o*3"11] P 7i.
— 12. ^"HwfüdeC : &9"hc — A*5Aeoe τ "ig7] Ὁ "AA füduc : ρου : flAN- : Δαϊφι. :
TOAg : mop : δδαν : 07? : ATL; Α ATH : 627 τ ADS7- : OZ: : ful. :
“ὉΠ: 4. : hg : PRO. : ASA : 543"; le nom propre thee : a,eírn se trouve sur un
grattage; un second nom propre i^a : e est en surcharge sur la ligne suivante.
béni par lui. Lorsque Pàques arriva, il prit un peu de pain selon sa coutume
et alla le chercher. Lorsqu'il ne l'eut pas trouvé et qu'il fut fatigué de le
chercher, en parcourant les montagnes et les collines, alors il trouva la trace
de pas d'homme. ll suivit cette trace. Ill trouva une petite entrée. 1] dit :
« Bénis-moi, ὁ Pére saint ». Lorsqu'il n'eut trouvé personne pour lui
répondre, il entra dans la grotte. Il trouva un moine assis tranquillement.
Ils se prosternérent l'un devant l'autre.
7. — ll lui demanda de dire la priére. Mais le moine lui dit : « * C'est
à toi qu'il appartient de dire la priére, car tu es prétre. » Lorsque Silas
entendit cela, il fut stupéfait d'apprendre comment ce moine connaissait son
secret. Aprés la priére, ils demeurérent ensemble. Il pensa en son cceur,
en disant : « C'est done une femme ou un eunuque. » Alors elle lui révéla
son ceuvre. Il lui offrit de la nourriture, mais elle ne mangea pas. Puis elle
mourut. Il l'enterra dans le lieu ou elle était.
Que le Seigneur ait pitié, par sa priére, de notre roi 'Iyásou pour les
siéecles des siécles.
5
[177] LE 40 TAIISCHASCI.
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b. ay] O ay; Α arpmyes 131-12. EgCflh] O ect; IA ecm. 12. Ay] .A
744. — ib. on ena] Ὁ on eno. — 5. 030] O, A. 770.
Salut à Soureset, de la ville de Constantinople,
Que le Seigneur aima.
A la place de vétements précieux, avant pris des vétements de bure,
Elle demeura dans une grolte, sans que personne l'apercüt,
Pendant quarante-sept ans.
9. Monr p'Anns Trwiscu.
1. Incipit. — 2. Abba Tewásch se fait moine. J. Accusé à tort, il est chátié ; u
Jean. — ^. Dans un songe Abba Jean est averti de son erreur
|. — En ce jour mourut Abba Tew àsch.
2. — Ce saint fut eunuque dés son enfance, ΠῚ se fit moie dans un mona
lere. Il continua à pratiquer l'ascése pendant de nombreux jout
3. — Un jour qu'il. allait. à Alexandrie. ("Ela- Eskendrvyá, |
il rencontra une femme qui pleurait. Lorsqu il leut intei
« Je suis une femme juive, Je. veux devenir ehrétienn
voulant gagner son àme et voulant que ne urvint pa ur [Iur là. eom
PATR. OR. — T. XV. I
* p
075b;
* p,
1072x9- b.
720 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [178]
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1. o5] Ὁ 05:1; Α onrr. — 1-2. oT9?5.] O oThP4.. -- 2. ΔᾺΝ: ^à : ἈΠΉΡΡ]
A irl : hnwyecg. — ἰῤ.. enage] Ὁ oaag. — ^. eartiTpov-] Α eb4742:pav«, — ib. og:
AT2o-] O og«AnpPae sic. — ^-b. m &AnCcPov-] A ognac?. — 6. aT] Α ok. —
ib. av?nà] Ὁ ov"rnà sic. — 7. a9""rr] Ὁ ng»"rr. — ib. uae] Α 0m. — 8-11. Aav7nü : ANH :
PAD — aw'(zav- : av 1U'a9- : AAA : A9"Xn2?] O om. — ὃ. onum] P om. o; Α om. —
8-0. ecne] Α evao. — 11. onAnav-] Α onAAan 2. — ib. o£dg] Ὁ oZgedgde. — ib. $992]
O g& «c. — 11-12. on, Tovmo] AA on Tavgm. — 12. Qt] O, .A (moo : nd. — ib. n r2en]
A ad 2h.
nation auprés du Seigneur. Il la baptisa du baptéme chrétien. Il se mit à
parcourir avec elle les marchés et à mendier. ἢ Les gens d'Alexandrie se
scandalisaient à son sujet. lls pensaient que c'était sa femme. On l'arréta et
on l'amena à Abba Jean (Yohaunés), le miséricordieux. On lui dit : « Voici
un homme qui déshonore les moines. » Il ordonna de battre, de séparer
et d'enchainer les deux moines.
4. — Abba Jean vit dans un songe ce moine lui montrant son dos qui
était blessé. Abba Tewaàsch lui disait : « Pourquoi m'as-tu blessé le dos, sans
que j'aie fait une faute? » S'étant éveillé, Abba Jean ordonna de faire venir
le moine. Il lui ordonna d'enlever son vétement, afim de voir ses blessures.
Sur la volonté du Seigneur son vétement tomba. Il s'aperqut que c'était
un eunuque. Abba Jean pleura. Il destitua de leur rang ceux qui l'avaient
amené et l'avaient frappé. ll les écarta de l'Eucharistie pendant trois
ans. ll. voulut lui donner cent deniers, mais Abba Tewáàsch nme les
accepta pas de lui. Il alla à son monasteére et mourut, ce jour-là, dans une
grande piété.
[179] LE 44 TAHSCHASCIH. 7
T7PASU- : €Ut : 9"DA : αἰ 4.4. i pov : S. : ATA : SA? τ
Od : oM : hófl : này : ῥα: συ. : AULA? : 00-4: s
"7r füASUa- : Ute : 9?nivty : AS : 54g» x
hoo : Ἰδὲ: 1512 s
I. — Recension primitive.
fle» : Al : OOAE : Dov6,4 τ 5. τ hh τ ἈΦ ΔῊ τ:
1. χη δῦ" — A'hav : 477] Ὁ ἡ ὙΠ Δι τυ" : fUfe : 9"DA : 4 i ΤΩΡ 1 op i Sem s
"A7? 1 Ἀ“1Ί; Α ὙΠ Δυ" 1 Ul à 9" DA à 844i PRA à SC MAE 1 ASA à 899: le nom propre
ΒΔ 1 SLC Wh,ff- 56 trouve sur un grattage; un second nom propre et : ugs? est en
surcharge. — 2. oft] O om. cette commémoration: un espace blanc de trois lignes a
— été laissé probablement pour l'insertion ultérieure de la commémoration de Mélàyos et de
Tàwfyà. — ib. v7] Α om. — 3. "r"rflA«Wov- : fUle : 9"hy : Ashe : 5537] Α Aron '
OZ nfa»- : ffe : 7 ΠΛ : 4:709. 1 ΠΛ : ἈΠ ism; le nom propre WA: wey ἃ cte ajoute
de seconde main aprés le mot x«t. — ib. Ici Α add. la légende de sainte Akrosyá.
— ^. ha» : J5h7-4"7177] P. ov : 974. à mynt 4h Δ}: Ὁ. Α Nov à oT "1,2".
Ἵ
Que son intercession soit avec son cher Za-Manfas-Qedous pour les siecles
des siécles.
10. MÉwoinE DE L4 wonT pk M£rávos ET pk Tiwrxs.
ln ce jour aussi est la mort de Mélàyos et de Τὰν νὰ,
Que leur intercession soit avec nous pour les siécles des siecles.
LE 11 TAHSCHASCH.
I. Recension primitive. — 1. Mort d'Abba Bakimos (récit; τ A 96 ra — 97 rà
P (107 v? b — 108 v* a); O (16 ν c 17 v3; Α (97 τ᾿ ὁ --- 98r δ᾽; Τ (121 r^ a
122 r? b). — 2. Mémoire de saint Barthélemy, évéque : A (97 r* à ; P 108 v 0
(47 v* a); A (98 r^ a); T (122 r* b). --- H. Revision ou Vulgate os
Abba Bakimos : P (108 v? a); O (17 v^ a); A (98 r^ a), — ^. Saldo à saint Barthelemy
évéque : P (108 ν᾽ a); O (17 v^ a — 17 ν᾽ b; A (98 r^ aj.
I. — Recension primitive
I. Monr p'Anna DBaxrwos.
1. Incipit. — 2. Abba Bakimos se rend au désert de Scété, οὐ il se fait moin EL. [est
éprouvé par les démons. 4. ll découvre une nouvelle retraite dans le désert
5. Ses jeunes. 6. Il retourne à son pays natal Il est transporté par un anj
sur les bords de l'Éuphrate, 8. Il vend des paniers pour vivre I Abba 5
se rend aupres d'Abba Bakimos. t0, II ressuscite un mort qui racont quil ἃ vu
en enfer. — 11. Mort d'Abba Bakimos.
Au nom du Pére, du Fils et du Saint-Esprit, un seul Dieu
IA.
96 r? b.
D.
96 r9 b.
-1
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1. — ftt: : 0NT : A044. : he : 5-0 : AD : ΠΏ.“ ἢ :::
2. — rr : 5. : n5 : A?" (eA : ὕΊ1]4 : ἀξ : ἈΦ ΩΝ : συλ ἃ : A?"
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EAM he): "4C: 46 : 00-77 : σου ΔΊ" : 0gfbá» : AO :: 0T 8A
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9. — 0A?" : fA : P9. : (In. d9 à : OD: : 59? : Ch : qa : ἔσο δὰ
Ἵ τι OADTCAE ΔΡῚΞ : ems : (596A : AZ : 0AmCO- : 0A5ngn
2. n7] P om. — ib. *?vgoa] P, O ngon; Α m7"eoa. — 2-3. 47"et-n] À 77"en-t. —
3. a" : θύῃ : A075 : AU. τ 007 : avo v] P, Ὁ. A on : ad: : ?37fl : oen, :
A075 : AMEU- : AUD: av Po: : (O σοῆλ,ιυ συ. sic), — 3-^. *av] A *avT. — ^. ante ocn P,
0. Α add. 4Ynà,. — ^-5. rovs i] P ravz Wr sic; Ο rab(r. — 5. 7c] O "rec; LA rhC. —
ib. post avzpaT LA add. n&2arg. — 5-6. aTüs2a.] Α ΦΊ ἈΦ: sic; P, 0, A φΦΊ γόων: sic.
— 6. πῶλον ον. P ^f-Z : nAnUav-; Ὁ, A nAAnUvo- : ^f. — 6-7. avyma t] O σνγρὴ 7", —
7. G2 07] P, Α n22axgr; Ὁ nz2a-gy. — ib. aic] Ὁ ans. — ib. ps0] P, 0. A om. —
ib. (i rav-] P. 9^na wav; O, A 0m. fl. — ib. avt] O, A sav, — 7-8. en024.] P, 0, A
0712"11 : hó£4. : Av : h620rg7 (P 54G2a-gr). — 9. o»771] P 0237e&42; 0, A »7"e421. —
ib. ante Φ 9511 (— P o2"e42) P add. la dittologie suivante : e zfZ : ^a : (m.q"n : 25},
"συ. : ZiOü*avT- τ 072" : hó44- : Av : h620-g7 sic. — ib. P9 : Qmq»n] P, LÀ vn : d:
fin-T^à. — /b. an] A arx", — i0. chip] LA 0m. — 9-10. avi? : 3av*sar] LÀ. ovm7 : 77m
4: av oA. — 10. onn Tche] P om. ὦ. — ib. agas] P om. — ib. nz«4T] O 424. sic.
— ib. awhcar- τ onngmvr] Ὁ om. — ib. onngar] A onnivr sic.
|. — En ce jour mourut le saint Pére Abba Bakimos.
2. — Ce saint était des gens de la ville de Fis, du territoire de Médjel
(Masil), au nord de l'Égypte (Gebs). Tandis qu'il gardait les moutons de
son pére et qu'il était àgéó de douze ans, l'ange du Seigneur lui apparut
sous l'aspect d'un jeune homme. Il lui dit : « Est-ce que tu viendras,
afin que ἢ nous partions ensemble et que nous nous fassions moines? »
Abba Bakimos lui dit : « Oui ». Tous deux convinrent de se lever et de
partir au. désert de Scété ('Asqétes). Ils rencontrérent trois vieux moines.
Saint Abba Bakimos demeura chez eux peudant vingt-quatre ans. lls
moururent.
3. — Puis saint Bakimos pénétra dans le désert, à une distance de
irois jours. Les démons lui apparurent sous l'aspect de bétes, de pores et
de serpents. Ils l'entourérent comme s'ils voulaient le mordre. 1l conuut par
LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [180]
|
U"R—
—-———
[181] LE 44 TAIISCHASCH. 723
T: ORATEP : hood : £n? mAAov£ : (ov344 : 5 : mA avs :
| 05h : ^ófSU'av- : (1^1 A : ATL AT VC : odICO, ::
4. — a9" : hófl : cn( : Z2 : arie : axi: : pod : NM: ER
0-9? : (fh. : (eA. : O(HESIATLAE : (MA : Eum AD: hz τ 1 952 : A9?
OA: : 4A) : O£T0AP : og: ob : 7€ -:
ὃ. — am : &AA. : a9o00?A2072-F- : (AT : αὐ ὦ σοι τὸ ὦ
ΔΔΡΈΖ : nr : Ad : ΗΠ ἠσ 701" : ove : “ωῦ σον 0l : ΘΟ. (MI:
eum"ATd τ ΘΠ ATLAS : poo SATF : PAD : hdeb τ Ἴ1|, τ Roo : Yu
Tor CLE : pam tA- : ADD : AX : σῶν τ 5: AOXESHU- S y * Ag"
1. OTT? : novil : &eyhnvnp»] P, Ὁ oncza- i sic Nea i: Wmoe : £r"? s ὡλ Ὁ» A
(DAC : SÍC A4av- : OATEP : noo : £m». ib. Ae] O myheece so; deux
petits traits, l'un au-dessus et l'autre au-dessous de c, indiquent que cette lettre doit
étre considérée comme biffée. — ἰδ. fv*y4n] O nov4n. 2. eruca] À fuco sic; FP,
0, Α anco sic. — 3. enn] O om. — ib. &n1] P &anm sic. — ib. Ρ] P, A om, — ^. d:
(-05.] P ania9,; O, Α aas. -- ἰδ. of rA TET 1 00s] P ottanmp s tov s nes O0 onm
— ib. ^24] P, O, A ngu. — 4-5. 1752 : 9" owl : &à7] P yc: Nynoett s oet ᾿
ἀλλ τι 07k; O T897Z : sic ἈΠ] : &A:; Α T NPZ o sic Ἀ7 ων s ob s: nn.
5. o efnA?] P, O, A enao. — ib. "hr : 770] P me τ ὙΠΈΤ. 6. &YamiyAMN JF : DAAZE s
oAsyoügüne"AT] A /ZyoyAME τι Ayeoüyocsfee*5AM Τὶ Ὁ. A kxYoüykMg o: (Ὁ AM
fl 9 Φῃῇσυο δῆ ἡ, : νῦν (Α add. (avmAT). — 6-7. extekz] P, O om. Y; Α enki.
— 7. wr] .A om. — ib. avrae, : &aüsav] P any » ovy : Ayo; O. ayüz : συ} : Kad
av3.; Α aye : avmz : &oàü. — 8. af 4:3“. i συ APR : e0A0 : vh i 1.7 PLA ens:
hh: (P hack) 21; Ὁ &nAó0 : hd : LM. 1 ΠῚ 413 5. : pov ADR α΄ ΠΑ τ Nd i HL.
8-9. mAav 1 Adv : 1M. : συ Δ1 7 P zov : deovsy Adr; O aded i 1... Av à ἡδον d. Α ms
7.M. : Aav : Zav*AT. — 9. Ax] P, Ὁ A249; LÀ AR sie. ib, "lh à 50: Nox7" tv] P “1.
ἤν A s λυ. : DROXTSHEU; Ὁ σήν i X: Ἀ)Ά 7 0.1: NOAQUHEUS sie ligursit primibives
ment; la correction est de seconde main; JA /"2u : "Joh : 7"20- : 5 hoy" Ἐν
ib. o0n,7] A oon.
l'Esprit-Saint leur dessein. Il. souflla sur eux. par la puissance du Sengmeut
et ils furent dispersés.
4. — Ensuite il découvrit une nouvelle vallée. |l v demeura pendant
trois ans, en jeunant chaque semaine. A la fin de la semaine, il. prs
plein sa main de dattes provenant de la vallée, les mangeait et buvait un
peu d'eau.
5. — Il récitait deux mille quatre cents prieres pendant ja nuit et deux
mille quatre cents pendant le jour. 5a priére était: M 'E
Il! continua, pendant vingt-quatre ans, à Jeüner par p rod "
jours. A la fin du quarantiéme Jour i| mangeait une seule fo I| jeüna
une fois pendant quatre-vingts jours, en ότι que | peau ulhéra à
FUA
,
96 v? a.
724 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. "^ Doy
Wh: vb: oARAn : A7lILACOdSC : ele : hoo : £e : 79e : no» :
£T 8 :: aid. : (Q7 U- : i5 : ὅση». τ 0A,74A4 :::
6. — o AIYTFCA?: : ἈΠ}. A d.C : (02 : SALT : ἀρ. ἢ : 00.4? : DAI:
he» : g'raveT : αὐ} : 914. 1: "C arp2" τ usc: Os : “ἢ : ASA :
U'4- : 0h72 : 7 : f1U€ : avfy5 : 77h-0 : Οὐ C, : amd: : nae s om:
405: Qe»Ch : Ave : HEX : "bu : Od4. : Sg, : δη-ἢσσυ- : de
hc On*c Cpu : (-r9"UC2-T:U- τ 0€ 4"7h- : A0A : A?"An TE : 0T2£-
hd: :::
7. — Olde: : 0E : AC : ABA : ATILUA dC : ORTIZ ἀν : ἢ : 99€ :
Aq nOD: Aneo : Aavo-pE : re : θ΄ ΟΡ, : 000h- : A??$ T : EET:
1. ante ek Α add. e. — 2. eire] O give sic. — ib. oz0n«] P, Ὁ, Α oynz. —
ib. nv] P, 0, Α 0m. — 2-3. amid: x: on che] P, 0, A onzsAe : (0 ona sic) a
o: (À Ay ω ΜῈ) "rüvE : oe, : AT : hav : (LÀ 072. 8v) h044. s ONVEFCA: : (LÀ 0C).
— 93. "Hv flde. τ ZA : ASAVE. : MP : 0490] P, 0, Α evan : (0, A 0m. συλ) A"7HLA
"fld : ἈΞ ΔῊ : (27A? : AVE : MP τ n0 : 49a. — 75. onum] Ὁ onum; A onm — A. an
T] P, O ^0; A om. — 4-5. fl : A675 : v4] Ὁ if : 4. : A. — 5. v] P, 0, A om. —
ib. (Uf : avnj : "rn.à] Ὁ avn7 : fuf : avn? : "0-h.. — ib. Qs] Α om. — 6. neüz] A
»enza; P, 0, A ngavy . — ib. nv] O om. — ib. wqe] P, A w«se. — 7. or : ga
mr : (Pr"ucz-tv] P. 0, A ojn«. : 7m : (A 0m. 0n). esr : (0 eanr 5710) ΠῚ: τ 9»
UC2-u. — ib. a gd7r.] Ὁ ogdryo. — 7-8. ΦΊ ΡῈ] P oT25g sic. — 9. otiaat] P
old: sic; 0 om. n. — ib. 2(].A c2. — 9-10. 79 ez τ nmn] P 3"eZ : »4:2593"0; Ὁ 42.
Th : 7^€&; Α γ᾽ θι4 : nz mTh0. — 10. wav-"rkE] O Anav-"rk sic primitivement, mais deux
petits traits horizontaux au-dessus et au-dessous du à indiquent que cette lettre doit
étre considérée comme biffée. — 7/5. ex0ea.] A, P, Ὁ. Α eTOga- sic. — ib. emon.] O
“συλ ἣν... — ib. 59"8:5T] O n,97«T sic primitivement, mais le a, a été corrigée en ^.
os. Alors l'ange du Seigneur lui apporta du pain à manger et de l'eau à
boire. Ces provisions resterent auprés de lui pendant de nombreuses années,
sans s'épuiser.
6. — Le Seigneur apparut dans une vision nocturne à saint Bakimos et
lur ordonna de retourner à son pays. 'Il se leva, partit et parvint à un
endroit situé au dehors de son pays. Il s'y construisit une petite habi-
tation, oà il demeura seul. Il devint un refuge et un port pour quiconque
parvenait auprés de lui et un bel espoir pour.tous les gens. [18 étaient
consolés par ses enseignements et remplis d'émulation pour sa piété et son
ascése.
/. — Un jour, l'ange du Seigneur le transporta et l'amena au territoire
de l'Euphrate ('Afrátos), parce que les habitants avaient prévariqué et étaient
σι
(UL. τ Agna Ὁ
-À : GEHE. τ 0£71010 : 0g, :
[182] LE 44 TAHSCHASCH 725
Ond : 7g": : Cr τ MA: ow: oh s
8. — Md: τ 71: D: 20-«C : 90 ἢ 961. : ACH: Via : ML: SA :
fo» : £^ nav- : g,"leo : ἡ ἦρι ; goo : (1477 : nA aoo- : mc : ἢ
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71AL7 : 727: Φη δ τ AO τ A5: A000 : (I81Z0- : δ ἢ : e» : (OX Ὁ
^l : U4- : A5 τ An : Π "ἢ : 0A : CA9"(C : 012. 5 o0 : zh :
1. Δί δοσο. : mV : VemISE s CERE] P oae: «Hei i MAG i Wem s om p ym s
7H) : ρα ΟἿ Ὁ Ni hmov- i 0: VemISUR & CFRÜIOUÀ Nlteoo- s mn s ems cro.
— ib, avri] Ρ Θ᾿ ΠΣ σους; A arrün.. — ib. att] O n. — 2. oft s zu] P oit :
óAT ; O om. t; Α ena : 1.},. — b.m s £30] P. O 7n : ψάναν : extr : mc : wi. Α
ἊΝ : fac : Apc. — ib. y"neo]r] P, O, A ovetegm, — iD. NM s ferc io 2.751 P.
0, Α om. — 3. g"Lmav-] A evLmov- sic; P, O, A er. ib, ee"tev] P, O, A m0eynglg
^. — ib. ῃη 01 Α 0m.; A yv". — ^. 0224] P. A exc; 0 oz. ib. ante £A O0
add. fV. — ib, g»jneeqy] Ῥ avopegm; Ὁ συὴ ρ, 25 1" sic; A avpreympp sic. ^-5
411 P, Ὁ. Α onc. — 5. avn7] A. ovn, 6. edt : 245] P oot : hw: O0 omN s
715; Α ay hau. — ib. p8n] P, Ὁ 0m. — ib. v5] T incip. ib. yop] Ὁ ^y" e : ^ie.
— ib. ard] O o7rd-. — ib. ace] Ὁ amce. 6-7. AU à £4. e : np"r)o : oen] P Ac :
ΡΥ. &£€4.£ : O&(l; O ACA : GEdhg 1 gel : oer » ὥρῃ; A esg o opo s orn.
8. post ^"II«L5vfid.c P, 0, Α add. ann : às. — ib. wr] Tw. ἰδ. post an LA odd. e
£. — ib. post fmmqva Ὁ add. a : ak. — 8-0. rey κα oT PA HN m5] ALT ons
— ib. aris τ 1 ἼΔΡᾺ] Α om. mias. — 9. 350] Ὁ om. — ib. &«5] P nara. ἰδ. aii]
À est en surcharge. — ὦ. nav] P, Ὁ, A, T om. 10, A5 NO: m0] P, O asa τ ἢ
non : 50; Α. T Ana : (mon : ps. — i5, o Py : en?" : 023.] P, O, A o ym em s 6
Tor 0WE τ ACA? : (Α Ἀν ΠᾺΡ 15) 12 : “σο.4.; T AC i 71A 2: 71094, ib, mh : ténün » 77h
^] P oen : TZnü- s: foesduao.; O, T een : TZnl- à Kirovs; Α αὐδῇ : Zen i WANN
(^^
1NP eint
sortis de la voie de la justice. Il les ramena tous à la foi droite et il ri
à son habitation.
8. — Une autre fois, 1l portait des paniers, allant vers le monde poi
les vendre et acheter sa nourriture. Il fut. fatigué en route, ΠῚ les déposa et
s'assit, afin de se reposer un peu. La puissance du Seigneur le tran pori
avec les paniers et le déposa à l'endroit qu il voulait.
9. — Une fois, saint Abba Sinoda (Sinodà) vil
préeieuses extréómement élevée, | fut épouvanté οἱ
cette grande colonne? » L'ange du Seigneur lui apparut
Abba Dakimos. » Immédiatement anint Abba Sinoda ae leva et p rit à pi ᾿
jusqu'à ce qu'il parvint au pays de saint. Abba Bakimos
* A;
96 v? b.
MCA.
96 v? b.
720 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [184]
2"hU- : 0 FA9"^- : fM0Ig-:U'av- : O44£. : AD: Πη. 4“ ὴ : no» : ?&fnhA:
ὝΠΊΣΙ : 04 : ὦ, (bà : AA : A05 τ "IA τ ΔΗῚΣ τ doo : DUOC: 09?
AA : ἡ : A9" AA : Δ. :: 6M : AA : A&t : w-T : 0A9* XA : MT :
Oh : DAT : 0h : Gh : Θ΄’ ἢ ἃ τ ATLY τ Ahoot, : oo : Oe : ἈΠ:
(In.d^à :: 9h € : 9"hiU- : ἧλον : a A9" : IC : nho» : CA? : ZA :
ΠΛ ὙΠ: υ- : MZ, : Π’1η.υ- : ehm : σοφῥὰ :::
10. — ΦΆΤΗ : hao: : ρηῤῥω, : Alle τ hide: : ὁ ΔΊ τ hi τ CA : 9"
O7 τ ΘΝ Θἢ : AO : 0/55 : OCA : ATHI τ QA HTTP: 95 ω.Ἴ non : 7"
727165 τ 03-m £4 τ nA h s: aii: ATILAd dC : AT : One : 9909 :
1l. o2" τ üf es woo-] P 195. : GAnUav-; 0, A, T om. e. — ib. 40] .A om. —
2. 6n] Ὁ xa. — ib. ""14] P, A "yp; O vp. — i5. an] LA au. — ib. oc] P, 0,
A 4AeC. — 2-3. og"4*] P aam: "1e; O, A, T φῇ ἣν: σὴ : 07"^5; T defic. (variantes
tirées des quinze premieres lignes, non endommagées par le feu, du fol. 121 v? b). — 3. o
Ah7"X^] P, A eng"x^. — ib. of : συ δὴ : AgME : Por] P on : ToS τ ἈΠ τ AS: oT
ἬΔΗ τ SIC NEZ: drop i meh τ m]g s DavAS; Ὁ ORI. : TUA NO: UTR 1 oT] : sic
ANE : dur : mpg τ 7]? : DavAA ; Α oo] τ ΤΊ τ ἈΠ τ TS τ oT] : AERE : 0
To: Og: 7l? : DavA*,. — ib. ΡῈ] O AT. — ^. oenf : aT. : 0] Δ om. o; P oen
f: AO; O, Α onn : aov: : 2f. — ib. aia] Ὁ ona. — ib. 5717] P, 0, Α Φω-
^T τ LH. — 5. edegáa] P o57av; Ὁ, A og1av, — ib. ΟἽ 95] Α on2777. — ib. aic]
P, Α o7» : 71: Ὁ o3" : 712. — ib. 2e] Ὁ δῆ. — 6. tin] P om.; 0, .A om. n.
— ib. avpon] A, Ὁ avpü A. — 7. ah" m] P, A ono : sm; Ὁ anon. — ib. grona.] A, P, O,
AA g'rihnar sic. — ib. ^t τ finde: τ ovr] P,.AÀ fnac : owr : az; Ὁ offnac : owr : Anz
sic, — ib. ante emt O add. e. — ib. «ἈΔ] O, Α che. — 7-8. g»ar] A 7»a-T. — 8. eon]
P o7w7n»; Ὁ ow» sic; A oTwyn. — ib. nrc] O nac. — ib. m] T zncip. — ib. 1
PUR] P ogntymm sic. — ib. &77a-] Ὁ 0m. &; A wgra-r sic. — 8-0. 371247 τ 03-mg«47] P, Ὁ.
A, T rex τ o2megey (P ome). — 9. nca] Ὁ ncn. — ib. onum] P onm. —
ib. γα] P, Α a7.
pas de visage. Lorsqu'il se fut rencontré avec lui et qu'ils se furent salués
entre eux, Abba Bakimos voulut faire cuire un peu de bouillon. *Il dit
à Abba Sinoda : « Prends cette eruche, va la remplir d'eau et apporte-
la-moi. » Lorsqu'il eut rempli la eruche et la lui eut apportée, il trouva le
bouillon en ébullition et cuit. Alors il sut que c'était Abba Bakimos.
Il renouvela avec lui les salutations et les révérences. Il lui exposa
comment il avait eu une vision à son sujet. Il demeura chez lui quelques
jours.
I0. — Tandis qu'eux-mémes marchaient ensemble, un jour, ils trouvérent
une téte de mort. Abba Sinoda la remua avec son bàton, en disant :
« Ressuscite, ὁ mort, afin de nous exposer et de nous apprendre ce que tu
as vu. » Le Seigneur ordonna à làme de ce mort de revenir en lui. Il
iE
[185] LE 44 TAHSCHASCIH. 727
OHüAT : bU. : 07277" τ 0 : ng. : ἢσσυ- : avyyzao- : vh : "Hg:
fLAA : ORA : Ero τ oodd: τ 002:2:7)09- τς αγγἼ( σον : QR: Two τ ἢ
e : Ql: : ACUL :: E baav- : Ape» : Sod : A16 : 0T : A. ^À τ in
h : DICH g^ : AA : A9: OnCO-- : 0ACIH04. : TERM AA uh. ἢ ἐν ς Ὲ
συ. : ΛΆΘΗΙ s C ἢ : EAT : PAY : DD ὁ. FALL : 09? : αν“ σον,
imn : 9"o-T : (Ineo : 4571, :: 049741 : A9"? : 854: AU : 6,75: Ads s
An : (In, d^h : tog : “ἢ : £4. ::
11. — ef : 4C : 71. : 64: : A5 : ἈΠ : nd? : ho» : £&AAD :
h9"Wrl : 2A7? : 40-P. : AAAT- : mà : (0b : Ond : LU: c8 de:
OAM : heo : £d-fC : λυ: τ armed : a τ o3 : nas: and]: 9: o9
1. afr : o] P oüwe s 79 s o : EO o: 5567? : o hYE à m2] O0 aH o vv s
O-V : vk à ft à SC AAT? 1 mv à 272; LÀ afr : 78:0 0: og o: PO s 69" s my s n2
T. afit : 75: : o. — ib. post ey P, A add. wyvacdey; Ὁ add, Wrac, 2, ἈΝΑ
T ΔΑ sic. — ib. a-h-k] P, O0, A actes. — 3. &e71] P. A Seno: Ὁ »ξηφ: T yen sic
— ἐδ. ave : 014 * arid i 8A] P.O n i i oae isle NPURA ; LÀ, T NA i oe
SiC A7" 7 ν΄. — 3-^. (f8] Ὁ ΔΝ. — ^. A 87777 : nmch£n] P à : ὕλαν i sic NT 1 nn
a». : Anc; Ὁ à : A777 3: fina : Anc ἢ: LÀ SA : NV: es : ΔΝ Ἵν Schn. ib.
Tun] A. un; T defic. (variantes tirées des quatorze premieres lignes, non endom-
magées par le feu, du fol. 122 r^ a). — ib. 34] Ὁ a. — ^-5. A€ 1 fade σου : Aor] P
fldxéT : hh c «O0 (dez : SC NIBH ide; ΑἹ vb: NISI 1 de €. 5. cas] Va
Chas sic; P oncwns τ 5470 : 906: Ὁ nca : enn : 90€; Α onciasg τ ἈΠ 1Ζ s sio yc.
— ib. wn] P, .A wf; Ὁ ant. — 6. nno» : 4571] P, A onn νυ mov i 4571: O onm i si
συ. 57]. — ib. »*.4] P, Ὁ. A 0m. — ib. wb] A dittologie: P, O, A fio. — 7-5. eot
av £n : "d : £4. :: OM : CÓ : 028. : 6667 : APA. i A0 : nq70] P om. — 8. zs] 0. A
«AM. — 9. post sag" P add. :*s^&. — ib. nno] P, O, A orm. n. ib. emymre£] .A om
f4. — 10. om] P, O onmi. ἐν. av: : συγ à ote i αν ἢ. Ὁ} P ooo s not s oett
O avn^y : ak : note : ardt.
ressuscita aussitót, se prosterna devant eux et leur exposa entiérement I état
du Schéol et de ceux qui v sont supplieiés, chacun selon leurs catégories
᾿
l| leur exposa au sujet de lui-méme qu'il était un paren, Il leur di
« Au-dessous de nos pieds, dans le Schéol il v a des chrétiens qui ont eru
au Christ et n'ont pas accompli ses commandementa, mais ont suivi les moeurs
des gentils dans l'impureté. » Les saints lui dirent Couche-toi maintenant
et dors. » Le mort redevint comme il était auparavant. Ensuite. saint. Abba
Sinoda salua saint Abba Bakimos et retourna à son monastere
11. — Lorsque approeha pour saint Mbba. Bakimos l'époque de la. mort
ou il devait émigrer de ee monde, | appela aon serviteur qui ε Lai i upres ᾿
lui, lui apprit l'époque de *sa mort et lui ordonna d'enterrer son. corps dans
728 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [186]
Ἴ : chem : ὝΠΊΣ : O0(CAP-o- : AUIA : Φιη ΔΎ : ATH : ea» h- : "MbU-
(Dao (n(D : 75:5 : adr : A£,U- : AAT AcfiduC : 057749 : σολῆ 1" : omm :
£1L9"4- : £727 : Anh : (7g. :: am : ve : avo : meat : Aes. :
An : (In, q^n : G'*ev'T :: fc : Τωβ σο]" : (lai : 749? : Sao :
(2 Eu zz
At : oflctrl: : Δ’ : 9? hit : A707 ::
e fVt-: : ὁλΊ" : hófl : This. : Ad : (C729 : nA. : 42 -
2E : oflcztrk: : 0717770A8U- : €Ufc : 9" : ἈΠ 1:
1. hav] .A 0m. — ib. post "rand: P, Α add. fimmqav : &277k; Ὁ nmem]av : ζ,Ἀ 1". —
ib. ΜΗ τ gavXn.] À avXn.. — 2. eavmo] P, Ὁ. A on : evmo, — ib. 7*6] .A 7*0.
— ib. arp" P] P, Ὁ oj/"n9?; A ajpm : ay8. — 3. pep] P, Ὁ pec. — i5.
ün : ace] P ^n : wüxh? τ nf«0877 : a77e47F; O ΧΡ; n24.082" : àa77e9-; Α n
Vo: WAAPS:aMRAMTS : ἠσ φῆ. —— 3-5. MS : 50] P, O, Α ann. — ^. Toü5ov1] Ὁ
qoü^6ow, — ib. na-nT] P, O, .A om. t. — ib. qSex*ovT] A, Ὁ joxcvovt; A simisav].
— b. fiF2€en] P axi : 2€ : ?97ü89 : ΠΊΘΑ : oro; O ar : 2€8 : 9970s : 7€ :
110-0; Α ax : 2€ : 99708 : ΠΊΡΑ : 00. — 6. Aa: — 54] P Aàek : oneznt :
fUM : 9"hÀ : "'MAU. τὸς "Ae : ";à9* (les points de suspension représentent la place
laissée en blane dans P pour l'insertion ultérieure du nom propre); Ὁ aae : ofnzwk :
fzUI- : 9"hÀ : 44: TOAR : aog47; : δον : 5,829 : 7L; Α ARE : oZ : yl : 2?
QA: 44d. τ DAP τ nfi (ἢ de nein est de seeonde main: en surcharge du nom propre .
(AP : h,ff- se trouve un autre nom propre : ev77àT : 2f). — 7. oft : wr τ »00] O
on0f : (nt : 0E. — i0. WP] LA ana. — ib. post X : Φλὴ P, O, A add. onmes :
ach. — 8. ANE — 7577] P Ἀδλοῦσν. : ofZnfav- : fUv : 7"nM τ ἈΠ“ 10; O Ah fov : oflen
fav. : PU : JUDA : αἰφιῦσν. : TODA : συρ : DAR : PET : AvA : ^7" : ἈΦ;
A ANRoo- : OfZIRao- : Pul τ 25 ΠῺ τ deucon- : HA : nO : AnAoo : 07" (les lettres n
de n,eià sont de seconde main; en surcharge du nom propre -fioà : x,ei-à se trouve un
autre nom propre : W^ : Xe-7).
le lieu οὰ il se trouvait. Puis il fut un peu malade. Il vit l'assemblée des saints
venant vers lui. Il remit son àme dans la main du Seigneur. Les anges la
prirent et psalmodiérent devant elle jusqu'au ciel. Tous les jours de la vie
de saint Abba Bakimos furent de soixante-dix ans. ll demeura douze aus
dans le monde et cinquante-huit ans dans l'ascése.
Que sa priére et sa bénédiction soient avec nous. Amen.
2. MÉMorRE DE saiNT DanrHÉLEMY, ÉVÉQUE.
En ce jour aussi est la mémoire de saint Barthélemy (Bartaloméwos),
évéque.
Que sa priére, sa bénédietion et son intercession soient avec nous. Àmen,
σι
E.
[187] LE 44 TAIISCHASCH. 724
II. Revision ou Vulgate.
(149? : Ah : συν 7", : 9?m.2«5 : (M05 -
heo» : "AC : Anz. on -::
δ) : AI : Ἴἡ,ἦ , : (ndn : ipd e7 pn : 415 ἡ
an^yMM. : C759 : ÁO ATA. : ὨΏΓ : 0255 -
Ἴ Δ}. εν ( : ACA: : AA : 095 ::
ἦλ9" : Ah : ΠΡ ἢ : AQ -
£Aan : (CÓ : 2.0 : 420 τ nm s
h9"A ἘΠ : M: Inge s
5£AÀ τ 207Frh : €ó4-n : n. -
?^ — fA7"AA : ΠΥ: Πρό : 5g τ
1. m7] P om. — 2. r&.c] P 2c. — 3. 6r&ne] 0, A om. /b. ewr4en] P
oT n. — ^. cuv] ὁ. Α ncm. 7. X A, : Φλὴ] P om. £n. ib. m7] 0, A
"v7. — 8. V] P om. — ib. ngea"rh7] P nen"nrhy. Ü. &64-0] Ὁ eodn. I0. 4] 0
JI"rk. — ib. πνοῇ] O neon: Α nedqetó. — i5. sey] O vg. ib. Ὁ add. le salám
suivant à saint Théodore : n^7" : AArn : 9 ec : «rh c TAX SNPRA à sr ns
7 7 1 :00 :: DEF: 8S7) 1 mL : 89787 2 MSS S TRE: 2200 s bar i 6x
OA" : 2X2" : no0fl : f17]^20 : ^4. A.
II. — Revision ou Vulgate.
3. SALAM ^4 Anna DBakrwos.
Salut à toi qui as ressuscité des morts dans le désert.
Habitué à porter des paniers,
'Tu as vécu, jakimos, du salaire de ton labeur et de la rémunération i
ton travail.
Le Seigneur a fait voir à Abba Sinoda
Un tróne lumineux et une couronne blanche de eloire.
A. SALAM A SAINT BanrHuELEMY, kVEÉOQUI
Salut à toi, Barthélemy, notre Pére.
ll est juste, car tu as été éveéque avee droiture
(Que par ta sainteté la puissance de ta priére nou
De quiconque nous dresse des embüches
Gomme fait la paupiere qui préserve l'a i
730 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [188]
ha : TGÀ -^"l 7" s
I. — Recension primitive.
fli» : Afi : 00A : Dov746, : 5.0 : Ac : A9?A :::
(Imt: : ὁΔΊ : ΤΠ 4- : A5. : σἡ ἤλκιδι τ AP : oA :::
TEDASU- : 0(lchr : €Ule : “ἡλιοῦ : Δόδλον : 9249? : Rm :::
1. ho» : j8A7-4"Uj7"] P meo : ^74. : OWrRO: ADUIP"; O, Α hav : τωβλ 2". —
^. Tr ASTU. — A^7Ub7] À JrfASU sic; P r^rflASU- : eU τ 75 : d. : Ἡσν κι : pA:
δόλον: 5,479 ; Ὁ "E"PÜASU- : ?UlV : 9" Δ : 44709- : T OA : avg^7 τ Ληδαν : 597 : hULbU;AÀ
TUDASU- : YUAN τ "BA : €. τ ἈΦΩ : SIC WERE τ saa : 549" (4. de «4«. est de seconde
main; en surcharge du nom propre Af: s/c eh se trouve un autre nom propre :
AA : ἈΦ).
LE 12 TAHSCHASCH.
l. Recension primitive. — 1. Mémoire de saint Michel, archange : À (97 r^ a); P
(408 v? a); O (17 v» b); A (98 τὸ a); T (122 τὸ b). — 2. Mémoire d'Abba Hedrà de Dabra-
'Eswán : A (97 τ᾿ a); P (109 r* b); O (18 r? c); A (99 v^ a); T (122 r* b). — 3. Concile
de Rome (récit) : Α (97 r* a — 97 v^? a); P (109 r* e — 109 v? b); O (18 r? c — 18 v? c);
A (98 νὴ b — 99 τὸ a); T (122 v* b — 123 r b). — II. Revision ou Vulgate. —
^. Salám au concile de Rome : P (109 v^ b); O (18 v? c); A (99 τ᾿ a). — 5. Féte de
saint Michel, archange (récit et salím) : P (108 v» a — 108 v? b); O (17 v? b — 17 v? c);
A (98 τ᾿ a — 98 τ᾿ b). — 6. Mort d'Abba Samuel de Wáldebà (récit et salám) : P (108
v^ b — 109 τ᾿ b); O (17 v? e — 18 r^ e); A (99 r^ a — 99 v? a). — 7. Salám à Abba
Hedrá de Dabra-'Eswán : P (109 r* b — 109 τ᾿ c); O (18 τὸ c); A (99 v? a). — 8. Martyre
de saint Anicet et de saint Photin (récit et double salm) : P (109 ve b — 110 τὸ a); O
(18 v* ὁ — 19 1 b; A (98 τὸ b — 98 v? b). — 9. Mémoire de 'Awsis, martyr, d'Abba
Antoine et de Jean, confesseur et docteur de Rome : P (110r? a); O (19 r^ c); A (99 r? a).
— 10. Féte de l'arehange Raphaél (mémiorre et salám) : A (99 v? a).
I. — Recension primitive.
1. MÉwoiRE DE Sa1INT MiCHEL, ARCHANGE.
Au nom du Pere, du Fils et du Saint-Esprit, un seul Dieu.
En ce jour est la mémoire de saint Michel (Mikà'él), archange.
Que son intercession et sa bénédiction soient avec nous pour les siécles
des siécles. Amen.
1
*
[189] LE 42 TAHSCHASCIH. 731
eon: : ONT : hófl : This : AvT5.h : AU : UE z. : Hh9" £F. : hv ::
An: : fich: : €Ul : 99h : A949» : AT ::
1. — eftt: : 0NT : hófl : này : "7402 : γὴν, : SA : MAU AAT:
dho-tT : 05 487r : 00. : (07 : 14m]. τ 0o]: : om37] 24: : ASTE :
fih, : (otov: : ΛΟ AY: AP: AAT: : (CL zs og-anen τ ἃ.
d : AAT : HUT. : ADRTECR Ἢ (LA? τ Ad : AAT τ UT : h32n.
go mco : hA : 20 : HUTC. : AC? :
2. — ami : Wr : 7040 ^ τ ET : 80 : 4A τ ἢν : 0E: LU
1-2. of — ^77] Α 0m. cette commémoration et cette bénédiction. I. Av AA
^1] E 0 Ana. — i. Ue] Poeee06e. ib. "7"e42] O om. n. ib. ^r] P »?A
v7; Ὁ 1ae7. — ib. post nv" P, Ὁ add. adam. : MP i γον i UI. 2. Alt:
^"L"7] P nzn£aov- : er : TU : 77M : AShov : 7"; O (moo i nO ὁ J7BA à G9
(AP, : av gr : Λήδαν : 5827. : AULUS 0 5. non] O0 om. ib. ^1^04] A "^ac. ib. 4M]
0, Α γκη“.. — ib. ante 47 P, O add. n. ib. MA i AF] A AD: £28. ^. Ar
4411 À 0449 sic; T incip. — ib. amen] P, O0, A aswpn; T agna. — 5. m^ : no,
συ]: : Mec A€n] Ὁ 0m. — ib. Mcg Aen] P, A fcx Pn: T acm pn. ib. ante A4 :
AA Ὁ add. ἃ. — ib. wo14] P, T noi. — ib. mpsnen] P osesnrn: Ὁ oersnnn; AT
ee«qne-n. — 5-6. ante Δ. : A3 Ὁ add. n. 6. efl^ ον} P onvyeecnan: 0 omyern
A onf^7revn; T oegnazezpn sic. — ib. n1] P aviez. — 7. ocn] 0, T ocn.
ib. Mud, 1: 5,448.77] O 0m. vi&; Α om. n. 8. o»y] ^A. T om. ὧν. ib. “ΠΟ a50c
sic, — ib. Tn] O τῆ. — /5. ny T].A onam.
2. MÉwoink p'Anpa llgpn& pk Danna- Eswis.
En ce jour aussi est la mémoire de saint Abba Hedrà de Dabra- Eswaàn.
Que sa priére et sa bénédiction soient avec nous à jamais. Amen.
3. CowciuLE ΡῈ Howr.
1. Incipit. — 2. L'hérésie de Novatien. — 3. Origine de cette héresie 1. Sa réfutation
— 5. Excommunication de Novatien.
1, — En ee jour aussi est l'assemblée du concile des saints eveques
prétres et diacres, en la ville de Home (Rome), la premiere annee du regne
de Déce (Dàkiyos), l'infidéle, sous le pontificat de Corneille (Qornolyos
patriarche de la ville de Rome, de Denys (Donásyos), patrrarcln de la vill
d'Alexandrie ('Eskendryà), de Flavien (Bilanyányos!, patriarehe de la. villi
d'Antioche ('Ausokiyà), et de Germain (Germànos), évéque de la ville di
Jérusalem ('"Iyarousálém).
2. ... Ce*'concile eut lieu au sujet de Novatien ( Benatés), le prétre, qui errait
Ι
732 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [190]
ἧσο : πὴ τ unenag : (uiu: ἃ. τ AE Ton:9 : Δ : ez 3: amag Φ :
Ol : ev : ἃς, ΘΑ : nl: : 204 : Boll s ΟΡ : ΝῺ : Ῥα AEn:
(lar: ΟΝ. ΤΡ :: 0 AOT 2A : λῶν: : ἃ τ AUD : 20 : Tox : 0
Ob : 05 948] : A7IA9? χὰ : UC. : (272 : ΟἽ PPPR. : ΖΦ δ : fg Τὴ : Φ
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fol. 122 v? b). — ib. Net : "rh τ not] Ὁ of : exam; Α on : exam. — zb. xti] P, O om.;
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4T : n"]Uav- : 47149724 ; Ὁ ὡσ 9" 2. : συλ ναι : 018, e457F : n77U'av- : 710397275; Α «e
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— ib. tedequr : aon. τ 22] O 0m. — ib. odon4.] A aTan4.. — 8. ante ana» P, Ὁ add.
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oT àmo-?] P, Ὁ. A oàmvo-9. — ib. Av τ ἈΠ. À iv : Agar : na, — ib. het] Ὁ. Α om.
et disait : « Quiconque a apostasié à l'époque de la persécution, qu'on
ne le recoive pas, lorsqu'il fera pénitence. Celui qui est tombé en adultére,
qu'on ne le recgoive pas, non plus, s'il fait pénitence. » Le Pére Corneille le
reprit à ce sujet, mais Novatien ne s'amenda pas. Il réunit contre lui soixante
évéques, dix-huit prétres et diacres parmi les savants de la ville de Rome.
Ils diseutérent avee Novatien, le prétre, sur cette question.
9. — Novatien prit argument de la parole de l'apótre Paul (Pàwlos) dans
l'Épitre aux Hébreux : Ceua qui ont recu la lumiere, ont goüté ἃ la gráce céleste
et. ont recu la. gráce de l'Esprit-Saint, s'ils sont tombés dans le péché, ne peuvent
pas étre rénovés par la pénitence une seconde fois '. Ces Péres lui répondirent,
lui dévoilérent et lui dirent : « L'apótre Paul n'a pas dit cela au sujet de
de Héb., VI, A-60.
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[191] LE 42 TAHISCHASCI. 733
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h.EFULECOP ἢ: DAD? : AP C? : aon : avidrA : 7707 : hh: T ov : ΤΡ i WC $6
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δ. Nov] .A mnov, — ib. no g:p] Α negar; DU de/ic. (variantes tirées des quatorze
premieres lignes, non endommagées par le feu, du fol. 123 r^ a. — ἐδ, twn : vo : 055
σιν] Ὁ nsaowvr i nes : (uer; LA zsymovre s (mur i Nae s Πόσα Ἀν, Ib. Ἀν 4:.}} A
hona: ;O nerqnap: A ngon. 6. "j] P "reno; O a0. — ib. 8] Α κα.
— ib. ante »"r O add. aMmn. — ib. ansarrz] A asqrpp; A asque, — ἰδ. ye] 0 om
— 6-7. "ihi : "esc ] P. Α Ones : hos; O onmi. NTC. ᾿. enA TCR
1 a nw] A om. ib. ΓΙ ΤΆ, Α (AAA "TC. ib. Avcre] P. 0 om. ib n :
. Ye] P muy, : a7? : wcogn: O muy, : ΔΆΝ. : ntn : ncn. ib. Nrenr] ἃ
om."'r. — ib. am" £] P 0m.; O wu sic; A ΦιηυρΈ. — 5. oon] P, O on oum. A on
eU. — ib. STO deC : A2] Α A2 : SIDON C 1 AD — ἐδ. omm] PO ont Α on
5. — 8. ἈΠῚῊ : mov : £047] P. O, Α "tam : ^05.
celui qui fait. pénitencee, mais il a dit cela au suJet de eelut. qui. veut étri
baptisé du baptéme chrétien, toutes les fois qu'il tombe dan peécl
En effet, le baptéme chrétien ne se donne qu'une seule fois, mais Ia p»
s'obtient toutes les fois qu'on en a besoin
4. — Si celui qui est tombé dans l'apostasie ou. dans le pécl n
recevait pas, lorsqu'il fait péuitence, comme tu le dis toi-méme, le δι
n'auralt pas aeeepté la pénitenee du proplhi te David (Dàwit) et n'à ul
accepté la pénitenee de l'apótre Pierre (Pétros), loi qu i eut i * kn vain
Seigneur lui aurait donné la gráce de l'Esprit-Saint Paraclet; en vain
734 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [192]
&ód^f1 : An71*,U- : *0(,97 : 0&na-7 : mé : bia? : AE£,U- : AL Ped :
A^ : Tvav- : (noo : "F(b : ATT : TT: onn : AQGEg : 70,8 :: AA :
ἈΠ. AT : HC : e : rude : CU : 704 : TED : Δι Δι : meg. : v
gar : AO- : H0:4 : ῃ πη. Δ᾽ : hb : A9" : 9"nc : co-à : 497
ὴ : O0 : f(TATTTEAU- : 0A, 0-77 : Ἀλλά : AATIILAd dC : 024A, U'a09- : A 5
T-Avav- : πὰ : σον O- :::
ὃ. — αὖ. T oo£n : A9"D4- : Ἀη-9, : 0A, Τ᾿ 04. : γἸ09 συ. : Ante : 704
4 : P547 : ALD : AY 1 000999? : 00-11? : 00€. 8:9 : 050-1119 av :
At-f»av- : δὰ : €A9"- : Pe
An f-av- : Θῇἢ ζῆ συ- : Av-Avav- : ἈΠ“ : 547 : ?Ulc : 9"hiv? : ATÀ τὺ
qp : $9? : ATL :::
1. 740,07] P ae; O, Α 7ae7. — ib. oeno-y] P, Ὁ. A negna-. — ib. (AU : n, gm
συ» Ὁ 0m. — ib. ante n,gmavi Α add. n. — 2. wnsov-] P, 0, A om. — ib. wrT] A 9er.
— ib. TAvr-i] A. navi. — I5. ora] Ὁ om. ἢ. — ib. post «0,e P, Ὁ, A add. at.
— 8. post "m7 P, Ὁ. .A add. men. — ib. 4a? : 704] P, O, A ag : yn. —
3-^. nv e1s7r] P, O, A "es f. — ^. GAP] O ee. — i5. cn] Ὁ om.; A cina. — 5. ea
41 Ὁ o7na. — ib. post àà7Ifid.c P, Ὁ. Α add. eoacnim. — ib. o2^4n,vov-] Α om. o;
P oaAzn,Vav- sic; Ὁ ma2A9*,Wav-, — 6. ^3Aà : havega-] Ὁ AAA : A"7lllvfla.c. — 7. ante me
O add. e. — ib. ΔᾺΝ] P, O, Α iir eav-, — 7-8. "1402 : 447, : SAID : AF] A. “ἼΔΗΣ :
SiC AA, : AS: PAY; P oUI^füc τ nba : AS: AYER; psa: 71^H2Z : AI : $2.
— ὃ. ena-11»] P ono-712ov-, — ib. ona-rinpov-] P. o7? : 50-7111209-; Ὁ 0793? : 4o0-
THav-; Α o7" : 4o-12ov- sic. — 9. ante ^4 P add. a. — 10-11. ave£av- — 717] P nz
T-Fav- : QUA : 97 DA : "ETIRPE :NGPÓ- : ato : 02? τὸ wUETH;O Πζη συ. : Per 1 ΣἸν Ἴ : 27BA :
«dua». : TAE, : av g^7; : 1,47 : DAE: τ Asa : 507? : 477; LÀ. (Zn Foo : TT : 99D : & dec
av- 1 f£, : A,f-n : A*hav : 57" (en surcharge se trouve un autre nom propre : W^à : X77).
aurait ordonné de garder ses brebis raisonnables. Quiconque a été baptisé de
sa main n'a pas été baptisé, mais tous, comme tu le dis toi-méme, ont péri. Or
ceci est une grande sottise. Pourtant Notre-Seigneur le Christ — gloire à lui
— a établi que la pénitence s'obtient pour quiconque a renié la foi ou est
tombé dans le péché. Éloigne-toi de cette opinion impure, ó Novatien, fais
pénitence à ce sujet et ne deviens pas l'ennemi du Seigneur et l'ennemi
de tous les hommes. »
2. — ll ne se détourna pas de son opinion mauvaise et il n'accepta pas
la proposition de l'assemblée des saints évéques. Ils le maudirent, l'excom-
munierent et le chassérent. Ils excommuniérent tous ceux qui croyaient à
sa parole.
Que la priére et la bénédiction de tous ces Péres saints soient avec nous
pour les siecles des siécles. Amen.
LE 42 TAIISCHASCH. 745
II. — Revision ou Vulgate.
(1^7? : ΔΊ λιν mav- : od : Adel: nz s
h.n : PAN: s
f1UA : ἡ“ Τὴ : x ACh- : ΗΠ σοΐδ : A705 -
h^. £T0h4- : HE : 70h τ Δῆλον : HOLT τ: AOA -
hio : ἃ, Τλ Hh : 16: : H7)oo : AP CHE τ:
1. — fM: : ὁΔΊ : (026 : Ae A A : TC : LIA τ AP τ mmARTET
2. — hen : fIn- : ὁΔΊ" : 409? τ ἈΠ ΔΕ τ ME: 04 τ LA : on
ἡ: 41015 : 174: 9"ὴΔ : CE. db : AS τ DAVCE : 071A A : ame. ie:
hM zs Ad : 2E συ. : G(HhEATAC : 70e : Ωἢ ΔΡΎ : aAA : ΠΛ : NAT):
1. hh] P haz. — ib. nz4] P n4. sic. — 3. T0] P Ἤν τἢ. — ^. n fron] 0, A
h.e Pn. — iD. Wels: uh] O hy : ne; A om. wem. --- os yn] O 7 6. aet s
ont] A dittologie. — ib. σἡ τ νι συλ» 7} A Δ.» τ συλλ»Ὅἔ ν mA. 8. 14] P.A
1A. — 9. post aa*a Ὁ add. "riw, — ib. Ann] LA. ^on.
II. — Revision ou Vulgate.
A. SALÁM αὖ CONCILE DE ἤομε.
Salut à votre concile tenu en une seule assemblée,
Soixante évéques,
Afin de mettre arrót au dire de Novatien, qui était devenu semblable à
un animal.
« Si une àme a commis le péché, qu'on n'accepte pas sa [w nite
disait-il,
Car elle n'est pas purifiée, une seconde fois, de son impureté
5. Férg ΡῈ svxiT Micukr, ARCHANGE,
1. [neipit, — 2. L'arehange saint Michel délivre de !a fournaise les trois (s Anan
Azarias ct Misael. — 3. Ils gloritient le Seigneur
|. — En ce jour est la féte de l'ange glorieux Michel ( Mik b, archange
. * € * TH | al
2. — En effet, en ce Jour le Seigneut l'envoya à la ville de Babylon
(Babilon). Π fut. le quatriéme personnage ave les trois. eniant Ananias
('Anànyà), Azarias ('Azáryà) el Misael (Misá'él) dans la. fournaise de. fou
PATER, OR. — T. XV. —— F. 9
136 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [194]
av(n : viDüflaAev : 0A0-29-09- : AAA : (2€. : Δ :: σὴ DA AG : oA
^T : nto : (METZ : LAU : AAUl : At : DAT4:A : A?"ADA : ΓΕ db : 0A
Ἢ E £g5qav- : DA ΔΏ συ. : AMT τ "]av-z. « C£ : AAT : AME : Do» : (ἢ
A: 4C : nb : A :::
2. — Oflg-zt : LU. : (rc? : ΔΆ Adds : A7: 840A : e rnzmn :
A?lll Ald.C : A9"AD : AT? : D-hz : aad: : 0A0-AZ : 0-4: : ATA?" x
0209 : 27LIL : ne» : A9" θυ ἧς : Zo : TOÀ: : nCO-f.à : 059" €471 :
(fich? : AA"IIL εν : A7H : € ne : &ncn9 : mé : HOC: 1.1. Ά. : ΔΑ].
νην : ΘΠ : 20g : aoi: he»: nChfà : ernc: 5n: 256
C : ám tav: ὁ lA TH : wCO- : dIPCET : AP? : nov : &?M- : 007 : τὸ
AUCLDA A : AP: oA i
CI7PRASU- : Ul : 9? : 4d : 1ov76.n : 95. : δον : 299? x
vct
1. avn7] O, Α om. — ib. *elfinav] A. ciozünavt. — ib. Nhà] Ὁ à. — ib. gres]
O gres. — ib. o7] nn.An] 4. 0m. à. — 1-2. avAnn] P evAnn; Ὁ om. — 2. utm] Ὁ un
m; .A mna. — ib. ff rZ : nv] O nf rZ : ^eU; LA ffr : nau. — ib. eonv«»] Ὁ onT
QA. — 3. ^4T] P, O om. — ib. ζῇν] A oZatav-. — ^. 42c] P 4.64. — ib. mu] 0.
A nuüm. — 5. efiv] O etia. — 6. 5277an] Ὁ om. — 7. arzü0g] Ὁ oTz70e. — ib. z1w] O
fu; A Zu sic. — ib. 43*ovr] A. Z«ev. — 8. 5715] P. 7nmniwftasc primitivement, mais
de petits traits horizontaux au-dessus et au-dessous des lettres -f1.c indiquent que ces
lettres doivent étre considérées comme biffées. — 9. ofnm"rEz] A om. ἃ. — ib. aoitw.]
P en pun.— 10. sof5*a»T] O ἢ σοῖς, — ib. ace : 207] Ὁ 8097 : ΦΙΡΊ; A om.
AüP7. — 11. σή ἢ] «Δ MP : σή γνῶ. — 12. 7E" ASU: — Λήδαν : 5439] Ὁ "r7rfl AU :
Lorsque Nabuchodonosor (Nàboukadanasor), roi de Babylone, les eut jetés
dans la fournaise, la flamme du feu s'éleva de quarante-neuf coudées et
consuma ceux qui avaient allumé le feu. L'ange Michel frappa de sa verge
la flamme du feu et l'éteignit de dessus les trois enfants. Il les délivra et le
*P, feu ne les toucha pas ἡ du tout. Il rendit la fournaise de feu semblable à la
105 V b- "osóe fraiche de l'heure du matin.
j. — Au méme moment ils glorifiérent le Seigneur en disant : Es! bén?
le Seigneur, le Dieu de nos Peres; il est. glorifié; il est exalté à jamais '. Sept fois
ils prophétisérent qu'au bout de sept cents ans le Christ naitrait. Ensuite ils
glorifiérent le Seigneur, en disant : Que toutes les ceuvres du Seigneur bénissent
le Seigneur?. Par ces louanges aussi ils prophétisérent trente-trois fois que
le Christ demeurerait sur la terre pendant trente-trois ans. C'est pourquoi
les apótres, nos Péres, ont décrété qu'on fit la féte de l'archange Michel.
Que son intercession soit avec son cher Za-Manfas-Qedous pour les
siéecles des siécles.
1. Dan., ii, 26. — 2. Dan. um, 57:
ΟΜ, WE. M Y
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τς “αἰ δας σῷ. "-— XL . w^
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[195] LE 42 TAHSCHASCIH. ^37
(^7? : Ah : 2), : 5.7 : A971 s
OADC : 16:hav- : qo dro s
hem : AA τ DAP: τ HAZ. τ LE : n s
fo» : ü-l4Ar- : ἐἰνά- τ mA) z
hüh : ΖΦ" ΑΓ ΛΊ : 259" : "LOAA : FAO iu
1. — ott: : ὁΔΊ" : hófl : AZ. : ἈΠ : Qa : IP A En z
2. — Ny : 54h : m τ noo : AQ : ἢ ἢ, 4. ἢ : apes : qaos : Wo
Td : 070699? - axav-)]: : 7,27 τ Woo g τ DOAE:9 : ΔΉ : AO: (19^ £*£ : Ὦ
Tn(-9" : Ml : AUT : σοι, C9 : eA: 6, Ὁ nct: e s
2. — a9" : MIU : 451: : A(-U- : ΟἿ συ. : hg ng: FA : ne A : “ἢ :
fUlv : 7" 1 4diz00* : THDAE, : avg; à tav à 70839 i TET À CETHOASUR à PUR 9" καὶ
446 1 NP : SiC RED : ASAoo : 5579 (€. de «4. est de seconde main; en surcharge du
nom propre ἈΦΗ « sc net se trouve un autre nom propre : A^ : *tf).
3. hav] P nav, — ib. nh&] 0, A nn. — 5. 9" X" ::s970] P 97x s à716. — 6. od
WE : óNT : n0] Ὁ omon : (qud: ovr. ib. ante a LA add. »tfh: v5. 7. ἀνῇ σιν : uo]
Ὁ. Α onc] : Nas, — S. ho 2 oe] O thun Mop, ib. 44] Ὁ. A 5a. 10. T]
0 om. — ib. »tv] O nnqpo. — ib. bé] Ὁ ^6. — ib. 30] 0, A om
Salut à toi qui as préservé les saints de l'agitation,
Et qui as enchainé l'ennemi de leur àme.
Lorsque est venu le Fils, quela bouche des prophétes avait préche
Tu l'as suivi, Michel, jusqu'au cinquiéme firmament,
Afin que l'armée de ses anges l'escortàt.
6. Monr p'Ann« SauvEL pk Wirprknis.
de Incipit. — 2. Les parents d'Abba Samuel, — 3. Abba Samuel se fait moine à Dabrea-
Bankual. — 4. Son ascétisme. — 5. Au désert les bétes sauvages viennent
prosterner à ses pieds. 6. Traversée miraculeuse d'un fleuve, — 7. Epreuves
démon. — 8. Notre-Seigneur oint de sa salive les membres d Moba Samuel KA
Samuel vit en compagnie de lions. — 10. Sa rencontre avec Abba Gabra-Masqu! d
Dabra-Lagáso. — 11. 5a rencontre avec un ermite. 12. La Sainte Vierge don
Abba Samuel une pierre précieuse et de l'encens. 13. Mort d Abba *5amuel
|. — En ce jour aussi mourut Abba Samuel (Sámou eli de W debà
2. — Le nom du pere de ce saint était. Etienni Estifános) et le nom di
sa mére 'Amata-Máryàm. 15 étaient. d'exceellente. sou h llis donneérent bh
jour à ce Pére au pays d'Axoum | Aksoum;. Loi juil. grandit, ils lui ens
guerent les livres ' de l'Eglise,
3. — Ensuite lorsque son póre et sa mero furent morls, i alla ἃ Dal
738 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. (196]
Af : a0 £717* : A7lILA : offi : AA : 9" 71-05 : $47 : A7H : €T2EA :
(129» : oflAA T : DA.CTAÓ : ΠΑ ΠΑ : ἐδ : 14$7 : 070€ : irEU- : σῇ, -:
O04 : A7H : £rAAnav- : Aon : (0704 : σ΄ : oth : σῇ, τ
^. — ef : (1£ch- : AT715,U- : "MbU- : hé : avt : nAA : o8 : ὦ
1-29". : 122" : of12àT : (1b(9» : oL e: : Ah : defim : AT2U: -
2. — (0AJ"UE : (hé, : 1500 : ane : vjevttÀT- : Ovi T : ATH : ALPE
$09? : 9""rT- τ 08 0 Ah- : "IbU- : AST : 0A859" CT : Om : AeCRT T: 7
4715: e0715. : ΔΡΈ : 0 € A ιῶ- : DÀ : AT16U- :
6. — edet : óc. : A7 : €darc : (6:7 : dh : OT : ZA? : 197
fco : "2€. : DU : 9? δευ- : σοξ αὶ : DA'TE : 010,0 : A087 : (A : an :
799, : (D(D-^(n : 7]€, : (DAO-CP. : J-deb : 00:584 : Δ“ AdC : fl : 2&6 :
0)06P-lH- : nf! : AAT : ATH : δι. mA : Doo : ATI : AGE ovün s
1. e»g-177 : ^"lA] Ὁ e»g5z; Α avez. — 2. onefiAo] Ὁ on eio. — 3. n7rnz]
A nej4nz. — ^. nx4-] P. nxavüs. — ib. post füX*4 Ὁ add. "m : gx. —- ib. post
n7, À. add. Gr : efsde. — ib. mw] O om. — ib. 4] O c. — 4-5. ev2277e] O
04-F09"g sic. — b. fi22"] P a22*; .A om. — ib. enaner : (4$7" : one] Ὁ onaaer:
097" : ote ; Α M77 : ohdLe. — Db. νη 4] Ὁ am. — 6. ^2] Α oon. — ib. o502]
O o'jfüZ : oU? : “4 : 14a» : ez. — ὃ. egAmi] Ὁ ogaas. — 9. ῃ4: 011 Ὁ, Α arn :
qu. —ib.a-nT].A 10. — 10. 77€] Ο om. — ib. aar] Ὁ aar sic. — 11. aar-^m : 77]
Ὁ om. — ib. κων» Ὁ ona-zg. — 12. 57m] Ὁ om. — ib. eavxhé-7] Ὁ om. e; A movx
A&. — ib. n, eeavan] Ρ An συνῇ ἢ sic.
Bankual auprés d'Abba Madhanina-Egzi'e. Il prit l'habit monastique. 1l
continua de pratiquer l'ascése par le jeüne et par la priére. Il ne mangeait
que des légumes puants et remplis de vers. Sa boisson était l'eau. Il
continua de servir les moines, en moulant du grain et en puisant de l'eau.
^. — Lorsque sa famille parvint auprés de lui, il alla dans un autre
endroit. Il pratiqua la dévotion par le jeüne, par la priére, en se tenant
debout et en se prosternant, en sorte que ses pieds étaient devenus enflés.
5. — De là il alla au désert. Il resta quarante jours et quarante nuits sans
goüter à rien. Les lions, les léopards et toutes sortes de bétes redoutables
venaient vers lui, se prosternaient devant lui et léchaient la poussiére de
ses pieds.
6. — Un jour, en faisant chemin, il parvint à un fleuve qui était plein d'eau.
ll avait avec lui un livre et du feu. Aprés avoir fait une priére, il entra dans
l'eau. L'eau l'engloutit et le fit descendre au fond. Lorsque par la puissance
du Seigneur elle l'eut rejeté sur l'autre rive, 1] constata que le feu n'était
pas éteint et que le livre, non plus, n'était pas oblitéré.
10
[197] LE 42 TAHSCHASCIH. 739
7. — οὐρμη γῇ : £"LnC τ (111 : 7.95 PET 1. Τσοῇ ἢ" : Oil Au : AC
hf : hC T) : Hem» : ab τ APPIO τ ho τ MEC : C AU τ ΠῚ
en. : A9?»Am- ::
8. — OH : CA, : A Aou τ moRTA Ss τ ἈΠ ΔΊ : ^. een :
nCo-f-à : ado : qf : OA A.U : (19? Z.dp : (DeomA A τ SEN S opm : Xy"
£cl : ONT : 195b : AT£U- : AMO : wp : AND Ὁ APA. : Fa : a
ir : σὴ, : (Zh: evjav-z : ^qpF : (OZ. : gr: ung s: nm,
flÀ : "rA" -
9. — ΘἈ ΩΣ Τὴ : E£FCRA τ and : (94: : neo : Ano : ἢ : Ae» : £n
QqC : Alhvav- : OU : Aoo : eT : pDsav- : eoo τ Ἀ 9 Δ σον : yh s
10, — aA" : T A49? 5. τ vl: : bz : ACE : PETI, τ Ag? RU iA
f]: 04-4 SA s OAde : Me τ ZO : 9" : ἈΠ: C: oon A : ng :
1. ongm70] Ὁ oangma. — ib. 151 LA. mms. ib. *y^e*] O, A om.
ib. mna] Ὁ mna. — 1-2. hChe] O ἈΔᾺΡ sic; A onm. 4. ea tà] A o. ὦ,
ib. ne e710] O n.e710 sic. — ^. nen] Ὁ om. 5. eh Tov] P Tacrov, ib. Nt i thy
Af : (17724:] P iv: ovagARU- : 02724; Ὁ ῃ 75 2.41.1 Yo : oA PARU; LÀ OTRA om
AgA£U. — ib. ga] O sem. — 5-0. 377£t] O om. wy. 6. 4“"}.Ν} Ὁ Th sic; A
q'p,. — ib. ante *16U O add. n. — 6-7. eta : att : 16] Ὁ om. — 7, ρων O
0 g Tw: sic. — 9. entra] Ὁ onctt.—/i5. eréng] Ὁ ρον, sic (t esten surcharge
primitivement il y avait. &ré*«e, mais deux petits traits horizontaux au-dessus οἱ au-
dessous de * indiquent que cette lettre doit étre considérée comme biffée;, — i5. qase] 0
fi?. — 10. enm] P ean sic; Ὁ eümi sic. — ib. megosn] A orüxd. — (5, Ny
συ. Α 0m. — ib. n] O "n. — 11. T2775] P, A 1375}. ib. ante eet Ὁ add. Nri.
— ib. Ace Wr] P nzqyps — (b. ante 451g Α add, e, — 12. ant : ὉΔῚ} O ext à
ir; Α om. ovt. — ib. Tz-n0] A Tz p. — ib. 80] Α 5 sic. — i5. neetiz : ^») O0 mae :
^20; Α nao.
ys
divers aspects de bétes redoutables. Mais lui-méóme n était. pas. epouvant
Satan (Saytàn) l'éprouva par de nombreux artifices, en. prenant
car son ἡ esprit était attaché à la confiance en son Dieu,
8. — Pendant qu'Abba Samuel priait, Notre-Seigneur Jésus-Christ vint
vers lui. Il lui signa tous les membres avec sa salive et le remplit de !
A partir de ce jour-là Abba Samuel enchaina ses pieds et res
Toutes les nuits, il pénétrait dans l'eau, récitait les Psaumes |
cinq fois de sulte et se frappait le dos d'innombrabl |
9. — Les lions se repaissaient dans sa grotte eomm lcs mout l'a
il mesurait leur taille ; tantót il ineisait leurs plates et en ex td
10. — Alors de nombreux disciples s attacherent ἃ iiu I.e
eux fut Abba Za-laphael Za-Roufa'éb. Un jour, Abba δὰ
* p,
109 r? b.
HD.
109 r? b.
7^0 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [198]
A26 : hheoo : AI τ FLA τ ΗΚ ΎΠΔ : ATP : 00) : ACHI : £120. : ὁῇ
£-:U. : AAT Πάν s OLI : CC: 0 : γη4- : AT : OE : vam :
TUAE: : Ἦφ9" σὴ, : O(LAO- : ORAT) : AAT An dC -
11. — a A9?" : Advk : ΔΊ : T Z-hfl : 9"hà : 8257019 - of] : oar : e
Ὑ9πΊ4. : 0f 61:0 : ΔΆ δ dsC : DIC : Avoo- : 97" m.z-T : (b : ἈΠῚ :
fjav-A A : QU- : TOO συ" : AT : ATH : ATO-9" : a : AC99" : 05717 :
ade, : A7"^n : 9"hàÀ : " gaühus- : ce s onn : &efo-5 : &ogn : 4-
CQ? : &OCE: : AT : "rtr : oA : A?"07?9. -
12: — eM : £f : a-507 : AATIWATA : C99? : FATA : 5?" 5 :
aq): AOT τ DooERAT o: θυ: : Δ. : PED : ΟἽ Δ : "192? : ὦ
οὐ. : i71» : ngracu : oom? : 72. x
15. — eg" : 0l : Cl : Ad : eX A : 0.0 : σἡ κι δα τ AP : 0
AAT : Davy (n : (I )5U- : OACA: : mA» : TF ECAY : AA 04-009? : mea :
1. Tz-£] Ὁ mrchg sic; Α WrzAg sic. — ib. n4] Α nr. — ib. oon] Ὁ osi. —
ib. en"ra.] Ρ exero sic; 0, Α eia sic. — 2. onu] Ὁ on : 15. — ib. Tfl : aT] Α
AM τ 7οὁ2,. — i15. oce] O om. — ^. oon] Ὁ. A om. e. — 5. oflgEU- : NA" :
oWHüZ : Nov. : 7"7"m.zT] O, A. 7v»/"m.z-T. : Wife : Wvav- : A"fdsC. — iD. ef: ἈΠ:7]
A. ANE. — 6. 108*52v-] Α Tog5avT, — ib. 440-77] Ὁ &£«ea-7». — 7-8. oon : ena : e£
en: 4-c07] Ὁ of : e&en : ena-o : eden : efta-o : c0; Α oon: ena-o : eee : Tc
ny. — 8. "rfiv : oz0] Ὁ ^rfiüT : oz. — 9. o0] .À oon. — ib. ante "qc ey» Α add.
PEE: eA. — ib. ante Τὴ Α add. e, — 10, aav wr] Α 0m. — 11. 07$] O o7rd- ;
A ord : nce. — 12. en] O om. — 13. aavwm] Ὁ aavwm, — ib. οὐ] A oncnr?.
avec Abba Gabra-Masqal de Dabra-Lagáso. En elfet, ils ne se virent qu'à ce
moment-là. Ils passérent la journée à raconter les grandeurs du Seigneur.
Au moment du souper, lorsqu'ils eurent fait la priére, le souper descendit
pour eux du ciel. 115 mangérent et rendirent gràces au Seigneur.
11. — Puis un jour, il se rencontra avec un ermite. Lorsqu'ils eurent
commencé à exposer les grandeurs du Seigneur et les mystéres qu'il avait
opérés pour eux, notre Pére Samuel dit : « Voici pour moi douze ans que je
me tiens dans les cieux élevés et que j'encense le tróne de Dieu avec 'les
vingt-quatre prétres du ciel. » Lorsqu'il entra à l'église pour célébrer la
messe, le pain et le calice descendirent pour lui du ciel.
12. — Une fois qu'il récitait les Laudes (le Weddàsé) de Notre-Dame
Marie (Màryám), il fut élevé de terre d'une coudée. Notre-Dame la Sainte
Vierge Marie vint vers lui et lui donna une gemme brillante et de l'encens
pur.
13. Ensuite lorsque son trépas fut proche, l'archange Michel (Mikà'él)
vint vers lui. Il le ravit sur ses ailes, lui fit voir toute la gloire de la Jérusalem
σι
pr
10
[199] LE 42 TAHSCHASCH. 741
ORAS: dE : moe : A^. fld : 7" : T,55 : AIC 20-0 : ἢ 45 :
0 £C : dh s 0A97110 : Ho 4n τ tT : 99h : TNuT09- : AACAA, Us :
Tif» : HCA* : 0A" : A624. : MIA9? -
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Wh à: HCh* : AACARUS: Α TACARU : Tho : TT : CN. ^. ἈΔΡῈ A*oo à ^53] O At:
Ofen : Ule : 7"h : 6d: TOAE : ogni Λήδαν 09" i: NTEOY:UÀ AE: enzut: vet:
J"hA : «44. : NP: sic hee : Ano : 559". lo nom propre APA: sic Wr&n est en sur-
charge; ud autre nom propre se trouve en surcharge : $àA : Xf), — 5. ante. 10
add. η. --- 7. ^67] O *£1. — 10. 2195] A om. le salàm à saint Hedrà. — i^. vez] P om.;
0 "ez. — 11. a0] O 5nd7y. — 12. wv] O Ν1:.
( Iyarousàálém) céleste et le fit parvenir devant le tróne du Seigneur. Il recut
la promesse (le kidàn) de la protection divine pour qui invoquerait son
nom et ferait sa mémoire. Alors il revint à sa couche. ll exposa à ses
disciples tout ce qu'il avait vu. Puis il mourut en paix.
Que sa priére et sa bénédiction soient avee son seribe pour les siecl
des sióécles.
Salut à toi, Samuel, qui as rendu florissante la rozle
Et qui as été le sarment des grappes du raisin de vic
Accorde-moi ton aide et donne-moi la main pour me faire pars
es monté.
Ton aide, en efTet, a délivré une chienne,
Afin qu elle restàt constamment avec les aveugles.
7. SALAM ^ Nina Higpn& prc Dan
Salut à toi, pieux Hedrà,
De Dabra-'Eswáàn.
Lorsque nous t'invoquons toujours, en
712 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [200]
&0€.£€ : (la^ Th : 0g T-e : gia -
ho» : δεν : &0£ € : (04.0 : m7 ::
1l. — end; : oT : hófl : n5 : 0979 : 39-h : Abo : f(lo?OAU- : ἃ
5 9 bAT?TD : 4, :
2. — aw : ATdon : (mt : Δ : CA? : σνήνῃ δι 7" : 02 : ΠΆΠΠΕ
gu- : "H7? : ὥ ρισῃ : ne» : ?4:(U'av- : συ : d 2275 : 094 τ ATA
hv av- : (I P(l-0 : Ac : ΟΤΉΛΔΩ : ΔΎ. Δ s 0077 : ὙΥΔΡ 59 AT?9D : AH
Hu: €&AnC?)? : ὦ 10 : a-mt : Tem? : ΟΡ, θ᾽ ἢ. : ^ó6v- : A200: ἈΦ
1: 012, : A705 : "Mbu- : (Gh : €70159 : AF,U- : ava : 12 : (στὴ
"T'h.U- : Ad. : ATO -
1. enge] O Τὴν. — 3. omit : ovr : non] Ὁ onoón : (mt : ovr. — ib. n7?*] .A om. —
ib. :ps.n] O om. — ib. wrtmn] Ὁ »7rbmn ; Α n74mn. — ^. ante mas, 0, A add. "ri. —
5. e"rka] Ὁ om. à. — ib. àeqwr] A 0m. — ib. avo] P. avao^t sic. — 5-6. m7ficrav-]
O nnfücav-, — 6. ag"navq"7] Α navygg7",. — ib. post 3ps.à. O add. n7rbmn. — 7. A]
Ο om. — ib. "ryj?] .A om. — 8. teme] Ὁ, Α T emTc y. — 8-9. ^óU- : 570a : a2] O
^A0AU- : ἈΠ : X 510; Α n7 : AT) : A080. — 9. à&h] O om. — ib. eeq14] O, A. v777.
— 9-10. eav^Th-] A 0m. o.
Que par ta priére Satan soit chassé et fuie,
Comme la neige est chassée par un vent léger.
8. MARTYRE DE SAINT ÁNICET ET DE SAINT PHoriN.
1. Incipit. — 2. Saint Anicet est caressé parle lion qui devait le mettre en pieces. —
3. Il ne peut pas étre décapité par le licteur chargé de le mettre à mort. — ^. Il subit
le supplice des roues. — 5. Il est arraché par un ange d'une chaudiére contenant du
plomb en fusion. — 6. Saint Photin se joint à saint Anicet; tous deux endurent maints
supplices. — 7. Mort des saints martyrs. — 8. Leur sépulture.
I. — En ce jour aussi fut le martyre de saint Anicet (Anqitos), à l'époque
de Dioclétien (Diyoqletyànos), l'infidele.
2. — Lorsque ce saint Anicet, martyr, eut vu les instruments de supplice
que l'empereur avait fait mettre devant lui, afin d'effrayer les fidéles, il se
leva au milieu d'eux avec un coeur intrépide et gourmanda l'empereur.
Ayant entendu, l'empereur Dioclétien ordonna de l'enchainer, de le faire
monter à l'amphithéàtre et de lancer contre lui un lion en fureur. Le lion,
éótant parvenu auprés de lui, étendit sa patte droite et caressa le visage et
les joues de saint Anicet.
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10
σι
[201] LE 42 TAIISCHASCH. 743
: Ὁ. — eff : CA*- : "e pAT?STD τ Au: £94. : CAP : fld 4: : op
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4. — anófl : o£. £9 : and : σογῃν .γ{-4.7. : cen : «duanetu.: Ann
e» : Ayr : OI debU- τ σοε σ.γ}.}" : συ ἢν ΖΓ τ Deo : ὅ“Π Ὴ : om IT τ αἱ
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"Po: λυ: : ATO : 004149 : Ao9"96, : 27H : CHA ORC Ἀν Ὁ
avQóh : A7"h"7-€ : αὐ : ἡ ἢ τ All: eX.€ : axe : nág.a- :
22d : ΟἽ ἀν : arde : An06U'av- : mg £.eav- : ape : (b : 4990 n md
1. ofi : cn*] Ὁ ocn?: Α ocn. ib. Q8g4:] A. 0m. — 1-2. en : evà,h] O νων δὴν.
— 2.ngG τ Δ12:}.Φ] Ὁ aeg: mze:.A iere :agc. ib. ce] Ὁ c». sic; A cr
3-A. n&hev : AVE] A, P nacho : συ 7 71 τ NT. — ἡ, amne s σοι μι 67 O omne sms
lez ; LÀ. συ} }} : συπ πο Δεῖν 4... — Ub. 9p] Puer sie; Ὁ χη σέο, — P. my] 0
συ γζῇ. — 5. he] O Nea. — 1. ek] 0, Α exe. — ib. aar] O sari sie primi
livement, mais deux petits traits horizontaux au-dessus et au-dessous de » ndiquent
que celte lettre doit étre considérée comme bilTée; Α o. ib. aexA]) .A om. — ib. Ny?
aT] P 0m. 47». — ὃ. on4779] P. ow? sic; Ὁ ab». — Ὁ. CP: mus s Wr s NTC
T] 0 c»? : σα ἢ : Wr : ΠᾺΡ . 17 ΠΤ. — 10. NOR] ΑΑ oni. s. ib. eg] Α om. wm.
— ib. tavg"*^.] O navg**4. — 10-11. *& : Tavon] O tovton: LÀ Tort) : 247. 11. M75
70] Ὁ »7"»rv. — i0. eee] O eee». 12. og gepaov-] P aeeespos sic; 0, A ornare
£Pov., — ib. ax] O 0m.
3. — Lorsque Dioclétien eut vu cela, il ordonna de lui couper la tete ἃ
lépée. Lorsque le licteur eut tiré son. épée, il. trembla et ne put p
mouvolr.
4. — En outre, on le mit dans une roue, sous laquelle etaient. etendu
des charbons en feu. Par dessous, le mécanisme de la roue etut dispos
telle sorte que son esprit füt arraché à son corps rapidement. D
' aussi le Seigneur le délivra sans lésion.
5, — De plus, on le mit dans une chaudiére, dans laquelle on hi
du plomb. Pendant que les gens regardaient, l'ange du
l'arracha de la chaudiére et le mit devant. Diocletien
6. — Lorsque Photin (Fotinos) vit ee mirac!
frére Anicet et maudit le tyran, en disant 0
que [ἃ sols vaineu par mon fróre? » Avant entendu Dp
de mettre des carcans à leur eou et des entras || i i
en prison. En outre, il ordonna de les fai rti
* p,
1 UO ERES
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110 το σι
744 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [202]
ἡ]! : Au : €a-oA9Pav- : QT CPPav- : (1AZ 4-0 : 25277 : ho» : eIucuc : z"
JU'av- : DAOA9"]:U'av- : hof] : Au : &Eg9av- : DgAEePa- : ond :
TET : 0€0-7)c9 av- : (1A007 : 0AARD : ΔΉ ραν. : hof : du(av- : ἢ
Ud : DO : Ov : ΦΟΠΔΊΙΡσυ- : 20 : 0h00 : 0€.) av- : VT : 9975
K : (b : AZ : Cie av- : A7 : £IL80. : 000 H:U- : ΔΆ A dC s
7, — OA : a09"94, τ --9"9 : DII : 72€. : zT: AMT: ADD : EE
Té 7A : ΠΔηΔ' : oogZa-pao- : 9e : Ad9.A7 : (0102-T : 04qq9av- : 4 (b
U- : ὙἼΠ4- : Alv : 2922 : auderav- : 12av- : (loo : 4f: 00A : mov754,
n: 5h : δἰ" Δ : 0A042," €. : 8hav- : OD-DeT : AE. : ATH Ade -
8. — ande : Δι αν. : 4 (1 : Ago) : ΔΊ : 951,1, : GT : aA
CT : Anh : Bü'*rF : eta : AAD : nne, : 272U'av- : 0A,0-0€ : Z"0CT : C
hfhav- : 257. s Of] : nj : ΔΑ, : 77h. : 272U'av- : ΠΝ : 789987 :
l. o gircpav-] Ὁ ognncpav-, — 2. anos?" Twav-] O, A 0m. — ib. eeegov- : egeo
av-] Ὁ 0m. ognepav«; A om. — ὃ. ρα y] O, Α rever. — ib. n007] O anoo y. —
jb. wav] Ὁ 4urq:pav«; A deg. — ^. axi τ ΦΟΠΛΊΠ σον : 40] 0, A 0 : axàT τ 47h
Aute, — 5. 6,11 O 0m. — ib. post haz Ὁ add. nw ge» : wi : 0E : aq, : neav- :
Tav : mA : 4266 ἢ: Θὐῇ : ACA τ (od :flaz; A Wnvgesao- : wie : oT : D7 : hav : map :
mA : Φό 3 OM : ἈΠ λῶν : sic fy τ faz. — 2D. eigza.] P. eieza- sic; O genae sic; A
gu. sic. — ib. ΔΊ νην. Ὁ om. — Ὁ. avgo«a;] Ὁ avg"ea.. — ib. post T7** O, .A
add. *4. — 0-7. &rA"*A] Ὁ erasa. — 7. acpo32r] Ὁ aepo. — ib. adpq7ov-] O 0m. ὦ,
— 7.8. 4f] A om. — 8. 74:5] O, Α γΡ;. — ib. adrra] P, O Φηνήαν, — 9. g577^n]
A om. — ib. ane] Ὁ ono gov, — 10. 72)7av-] O 7720. — 10-11. δή 7 : av^A7-] Ὁ Εὴ
"WB: SÜC σοῖς; LÀ Bü : sic συωηρχῆς, --- 11. ἢβο] : ao*AR] Ὁ Bà*p; Α 4T o: o*AT.
— ib, uim] O, .A nangav-, — ib, j"2wav-] A om, — 12, y"7T] Ὁ. A 74,
avec des ongles de fer, afin que leur corps et leurs os soient brisés. De
nouveau, il ordonna de les jeter en prison, de les mener à l'amphithéátre et
de les lapider avec des pierres. Rien ne les toucha. En outre, on les flagella
fortement. On mit du sel sur leurs plaies. De plus, on les jeta dans le foyer
d'une maison de bains. On les trouva en train de raconter les grandeurs du.
Seigneur.
7. — Ayant vu cela, le tyran se fàcha. Il ordonna d'allumer une fournaise
de feu, jusqu'à ce que les flammes s'élevassent. On y jeta les saints martyrs.
Se tenant debout sur la fournaise, ils firent une longue priére, signérent
leur visage au nom du Pére, du Fils et du Saint-Esprit, un seul Dieu, et
remirent leur àme dans la main du Seigneur.
9. — Leur corps demeura sur les charbons en feu depuis la deuxiéme heure
du jour jusqu'à la neuviéme heure du jour. Rien ne toucha leur corps. Les
cheveux de leur téte ne furent nullement brüléós. Lorsqu'il fut nuit, des
E
| [203] LE 42 TAIHISCHASCH. 745
, ar TryiPav- : (Ia : £A : A-üccav- : mocpa- : aede : od ὁ ἀρὰ θ᾽ Ὁ
OA CA : h9?zU'av- : 4997.7 s
An συ. : O(lchfao- : UM : 9" : qe. : pev : SD : ABA :
27" -
(147" : Δ : ΔΉ : Ade, : dh zz
Ado : mt : 9n : cmn τ AUI Ὁ
£0-719 : vd: τ 0 : ΦᾺ RIP HI SZ
ACE : AH : συγηλ : eam : A?I91M :::
hüh : e»AZd:q τ σιν τ ES τ σὺ} σῸ}} :z
(147? : ^flA : ΔΑ don : mnc s
hA : (VAT : Rom; ΖΦᾺ τ rp ne s
FA hz τ M: 9"DA τ mAWWEE : EC τ nme τ
1. e]712aov-] Α arp. — i5. avncpav] O φήνη συ. sic; A ovncyp. ib, mat]
Ὁ ava«fiizav-, — 2. post 1952... A add. avrai : ^ ρ΄". — 3-4. Ἀδεβσο. — Ληδσνν ny] O
Alv fov- : (Znov- : £Ufv : J^ : dao : THDAR : 00 g7j : δόλον 1897 : ἈΦ LÀ zer
V gVE ide 2 ΖΡ Δ à daos : NP : SiC PR : Anto» : 587" le nom propre A «sc xr,
de seconde main, est à peine lisible; en surcharge se trouve un autre nom propre : $4
Ae). — 5. Av] O an. — 6. acr] Ὁ aco. — 7. ante ρα» Ὁ add, wav, ib. ^^]
0, .A om. — 8. 3.11] O nat sic; Α Arr. — ib. WI] LA. nn. — 9. xam] Ὁ xar,
— 11. ΦΦΆ : o T0e:c] Ὁ nzex : onec sic; Α ZTA : (TO ec. 12. fflxd-27] O £5.
det sic, — ib, extr] Α ec.
fideles prirent leurs corps, les ensevelirent, comme il convenait de fair:
leur rendre honneur, et les enterrérent dans un beau tombeau. Des mirac
se manifesterent par eux.
Que leur priére et leur bénédiction soient avec leur eher Za-Manfas-tredoi
pour les siécles des siecles.
Avec une agréable pensée je dis salut
A Anicet, martyr, arrété avec Photin.
Lorsque la parole de l'empereur eut ordonne de le jeter aux ἃ
Il transforma la férocité du lion en douceur,
En sorte que ce dernier caressa les joues dii:
Je dis salut aux compagnons d' Anicet,
Qui ont achevé dans le feu leur course etl
Qu'ils me fassent parvenir avec les anges au choeur de fa psa
7^6 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [204]
U? : AU(kx : 6H : 75€ : (e : AA?" :
"fl: eim : £47lÀ : hfc ::
(δ΄! : (nd: : óNT : bah av- : Aha : mt : A0 : A705 :
OD-ch'h τ FATIZ, τ Qaog? UC τ neo s
An αν. : aficnfav- : (UM : 9?DÀ : ὙΥ 2 5: ALPO- : Ado : 9?" :::
Ah? :: |
(061ηΠΠ: : NT : hófl : mà : 44-2 A : (AA :::
A" AflduC : €odf : AG: DAE τ: AA, : δου : 49" ::
(149? : Ah : 4-4 A : m7 2n :::
G»AATD : TUS τ 042,0 :::
2. gmfm] O earftim. — 3. onón : fmt : ovr] O, LA. omm : owr : Ἠῤῇ. — ^. ota :
Th7117].A 0m. — ib. eavg*yc] Ὁ eavuc : Nc; Α avc. — 5-0. Alv fav- — nh] Ὁ A09£
av. : φῇ ζησο: : QUlv : 9" : Qdav- : ΤΟ : avg : Mas : 029. : ATL; LÀ. AM Rave i
ὠῃ πη ἔσο. : fUv : "DA : &dio- : YAA : X77: Δ)" (le nom propre iaa : zxe-7 est en
surcharge). — ὃ. eAg: ^^&] .A de seconde main; en surcharge se trouve un autre
nom propre : fiénT : παι ἢ.
Afin que moi, jeune homme, pauvre de toute science, je me trouve là
Oà les vierges frappent le tambourin.
9. MÉwoiRE DE '"Áwsis, ManTYR, D'ABBA ÁANTOINE ET DE JEAN,
GONFESSEUR ET DOCTEUR DE Rowr.
En ce jour aussi est la mémoire de 'Awsis, martyr, d'Abba Antoine
('Entonyos) et de Jean (Yohannés), confesseur et docteur de Rome (Romó).
Que leur priére et leur bénédiction soient avec notre roi 'lyásou pour
les siecles des siécles. Amen.
10. ΕἾΤΕ ΡῈ r'AncHANGE BRaPHAEÉr.
En ce jour aussi est l'ange Raphaél (Roufàá'el).
Que le Seigneur garde son cher Walda- Elàsé pour les siecles des siécles.
Salut à toi Raphaél, esprit,
Ange de santé et de guérison.
[205] LE 43 TAHSCHASCH. 747
ho : (Alv : "ibn : 0F.0 : denn ::
fav : An d Anav- : AXXEOS: (??7],^ :
Afl6A2, : (A: ΔΉ λη, : C-n :::
hao : ΓΔ 01. Ὁ
I. — Recension primitive.
fleo : Avi : OAP: : 0074,40 : P5. τ hh τ A9?^m cz
fid: : ΔΊ : 07v : EE : uy: Ἀθη: τ ΔΆ ΗΝ ΤΊ τ PET τ E73
ΕἾΔ : QC» :
]I"rüAS7 : €Ulc : ??hivi : ἈΦ“ o
A. hav : 12.4.51} P nav : m4. : mwtete : A271); O, Α λον i ol Δ: 4.12». 6. mut :
owr] P omnt : owr : o0; Ὁ omnt : or; A om : ow : nót. — ἐδ. aya] P. Ὁ as
— ib. pgivr : a9] O, P as τ ber; A 0m. ev. — ib. ey] P, Ὁ. A om ib. e
Mr] 0 om. — 7. post vjcgeg" P. O, A add. asd 1 2 ΔῊ. 8. ὙΠΑῚ — Ὁ} P
Lorsque des hommes miséreux t'eurent prié,
De méme que tu les as enrichis de l'épiscopat et de la rovauté,
De méme enrichis-moi de ta pureté, moi homme impur.
LE 13 TAHSCHASCH,.
]. Recension primitive. — 1. Conception de sainte Anne mémoire; : X 97 v^ à
mmo: Ὁ (19 v» b); A (99 v* c); T (123 r* b). 2. Martyre de saint Darsanu-
phius (récit) : A (97 v» a — 97 v? b); P (110 r^ b); O (19 r^ c -- 19 v* a); A (99 v* a
|
|
99 v? b); T (123 r^ b — 123 v? a). — 3. Mort de saint Apraxius (récit) : A (97 v* 1
| P (110 r* b — 110 r^ c); O (19 v^ a — 19 v^ b); A (99 v» --- 99 v* c); T 423 v* a
123 v? b). — 4. Mort d'Abba Misaél, ermite (mémoire : X (97 v! bi; P 110 v^ i 1
r' a); O (19 v* b); A (99 v? c); T (123 v* b). — IIl. Revision ou Vulgate
5. Salám à saint Barsanuphius : P (110 τὸ bj; O (49 v^ à; A v b 6, Sal
la Conception de sainte Anne : P (110 r^ c); O (19 v* a; ; A 9! v b. S
saint Apraxius : Ρ (110 r^ c); O (19 v? b); A (99 v* c). 8. Salám à Abba M
E5410. v*.a); O (19 v^ b); A (99 v? c). 9. Vie d'Abba Macair
P. (110 v? ἃ — 111 r^ a); O (19 vv b —20 r^ c); A (99 v* c 100 v* a t0. M
de 'Abrániqos, martyr, de Harsofon, de Corneille, magistrat, de. War]
'Erfadé : P. (111 r^ a); O (19 r^ b); A (100 ν a
A. Recension primitive
|l. CosckPTION ΡῈ sxiNTE Ao
Au nom du Pére, du Fila et du Saint-Esprit, un seul Dieu
Nol D) ^
ln ce jour sainte Anne (Hannà/, la juste, coneult
Vierge Marie (Màryàm).
Que son intercession solt avee nous, men
248 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [206]
|l, — eftt: : 0t : hófl : n : 54h : ΠΩ ταφὴ : mr : (ooo
ÓA.U'av- : ΔΊ ὙηΔΊ: ::
2. — Wk : 954 τ n5 : σοηῃῇ : axi : (s : nCirk 97 : WEüCAAA : ἢ,
P: AAT : fU. : 9?AC : (02774. : LATI :: rb : δ ἢ τ ΤΡ τ 1.2:
ho : 9. Ὁ HT PZAPBR : 9?DhÀ : ᾿ σοδαηι Ὑ 1} υ- : AAT. : TET : 7871€:
(Toc Có τ: aunt: avav- : eoAtéf : AGUAS : CO : offa TM : T9?
00- : Αὐδου-: : 2A : 09322) : ἡδὺ τ HUE : evt. : CAD : (084: : 07
2Z"h : ATA : 0970 : (1ov?71P?T- : mg :::
And : oflcirE : eU : ??niv) : δον : 2A9? : A707) : ATL) ::
AM. τ OflZ02: τ fUlv : 9" : Ahd&U : A*;àav : 9499; Ὁ A092 τ 02n7- : UM : 9?hÀ : «deu. :
71.97 : DA: : δόλον : "n9? : ATL"; Α ABS τ O(Dn2- τ eM τ 9? τ 4. : AA τ INPUTS : AS
àav : ^7" (le nom propre πὴ : X", de seconde main, est en surcharge).
1. omm] P, 0, Α om. o. — ib. non] P, Ὁ, A om. — ib. ncs7r«en] P, O zs«cen;
AA füseceüD. — 3. ek : PB: ny: ov7p0] P, Α arme : 090 : oav7rheü ; O mr : 5n:
110-0 : ovni. — ib. fF : ΠΙΈΡ τ WrücmA] P n : nce τ YrücmA; Ὁ ncoatev τ vr
(A; ΑΔ Wr: nchkerc ἀφανῆ τ CUÜCMA. — ^. 2906] .A 0m. — ib. n&7i«] O nx&, sic. —
jb. avW"rk : 5 τ T2eA] P, O, A ar2ea. — 5. odTv"5] O, A oT. — ib. M78
^r] A ΔΊ ὙΠΛΊ. sic. — 6. Aov-] O Ak. — ib. συλ} Ὁ avasm f£. — ib. Yh7WAT] À om.
à; Α ΔΗ d.c. — ib. ante mca £n O add, nen. — 6-7. T9700-] O T2975. — 7. T7707]
A TE sic, — ib. aohe0»] A oat72$ sic; Ὁ avry$ sic. — 9. Ak — n7, : 05717] P
Anek τ OfZnd: : eU : 7"DÀ : "TRAP τ nuage: asnao : 5029; O An : oli : fUv : 770 :
Q4: TOA? : συ ρα : ASyao : A897 : W7L7; LÀ ASTE : ΘΠ ΖΞ : lv: 9A : €. : Yrs :
SÍC gr")A τ δόλου : 9" (le nom propre mftcs : sic e-7"71A est de seconde main; les lettres
"IA sont en surcharge; un autre nom propre se trouve en surcharge : tà : n,eieh).
2. ManTYRE DE SAINT DARSANUPHIUS.
1. [neipit. — 2. A la suite de controverses avec les Musulmans
saint Darsanuphius subit le martyre.
|l. — En ce jour aussi est saint DBarsanuphius (Barsenoufyos), martyr,
dans les jours des Musulmans.
2. — Ce saint fut moine dans l'église de l'archange Gabriel (Gabr'él),
dans la ville du Vieux-Caire (Mesr), sur le bord du fleuve. Ce saint pratiqua
une grande ascése. 1l controversa avec ἢ les chefs des Musulmans au sujet de
la foi droite. Il leur rendit manifeste la divinité de Notre-Seigneur le Christ.
C'est pourquoi les Musulmans se fáchérent contre lui. Ils le suppliciérent
d'un grand supplice et lui coupérent la téte avec l'épée. Il recut la couronne
du martyre dans le royaume des cieux.
(Que sa priéóre et sa bénédiction soient avec nous pour les siécles des
siécles. Amen. Amen.
gt
——
[207] LE 43 TAHSCHASCII. 749
|. — afit; : ὁΔΊ" : Aó£4, : 34: ἤν Δι πὴ s
2. — Wk : 5.0 τ 1 : A9" (e : ^0^£,. : "HX : Ae OO : An : 9971.
D : ACHI : o PÓAU- : zov : H2 τ 1 2 Ero : anqe Ὁ: ef]: £e : ἡ
gn: h7 d PCS : Opo0-A : AM τ EPA τ 0AcCFRUA. : A0 : (0993
TZ: συ ἢ : “θυ: : 2178€. : 12 : ΠΊΖ : 0 € : «U- : "F Ed. : Ah : Ἀσοφ δ,
hh: 3: tav : BA : 024£. : neo : (HE : Og s mper: Unc z A
0-7" : hl : A629 : 5 : 0E: Ad?hg : A70 : ym : hd, τ ἢ
(0. : ζῆν 9" : ὁ : ovd : ΔΊ τ ola : 1 9, ἢ- τ: AAA : Tp ian Ὁ
fna : (b : FAO : no» : "FEE A : A99 eoo : νὴ: : 95} : &evn* :
1. ΦΗΜΊ: : or] P, A omi : owr : non; Ὁ Φηῤῇ : mi : ow. — ib. X: Müz»a] ὃ
Wil : TAB :wüzp0; Α vll i PAD HO i PAD ZR. 3. σνφόλι»} Ὁ ovsPhA ras,
ib. favi] A. Xavi, — ib. a 2g] A ΦΊ ΩΡ sic; Ὁ 2g sic. ib. 2g] Ὁ 2&4
ib. ante ws P, O, A add. θη. : o. — ib. aen] O om. — ^. Mc] N om. ib. ΝΎ
"] Α »7"n. — ib. e*t»] P, O eot»; A &ofto. — ^-5. nyvvez] A om. 5. anle eeX^
A add. m, — ib. 14g : 12 : tx] P 12 : tix : wug; Ὁ 0A : x τ TUR: LÀ 0A I.
ib. σύ : T4] P, O Z4 : 4v; Α 90: TCR. — 5-0. ΔῊ : hePóA n] P. Ὁ om. an: Α
om. in : A7". — 6. nAWrF] Ὁ nA*T. — ib. nov : (ir : gaxe4] P, A nare s mo» s go
£4; Ὁ ga-e&4 : nr. — 6-7. 0A40-/"»] O, A ohav/". — 7. NhCDP ν᾿ 9540] Α RÀ
h&2«. — ib. nh my] A om. — ib. wm : A]. A mme s vh; POMA, i mms — 8. y]
O om.; A 3. — ib. nàwr] P om. — ib. Yungn] P Tne&nn: O Taten. ib. wt] P,
A "irl ; O om. — 9. ftimav] Ὁ om.; A om. n. — ib. χῃῇ P en. — ib. eeaaey : nov :
"'Fg£A] P, Ὁ. A eeao :r2gA. — ib. 47] P, A Sovcr: Ὁ Sov, — ἰδ. χανγ
P,0, A n«£«e.
Jj. MonuT ΡῈ sAINT ArnaxiUs.
1. Incipit. — 2. Saint Apraxius vainc le démon par son ascétisme,
1, — En ce jour mourut saint Apraxius ( Abrákos;.
2. — Ce saint était des gens de la Haute-Egypte (Là lay-Gebs. H τον δι
les habits monastiques, alors qu'il était àgé de vingt ans. ΠῚ pratiqua un
belle ascése. Lorsque Satan (Saytán) fut fatigué de lutter contre lui, fut
vaineu en faisant la guerre contre lui et ne put plus rien faire contre Tui
vint le trouver ouvertement, faece à face. ΠῚ lui dit : Voiet que di
il te reste encore cinquante ans. » ll voulait par là le faire tombi
paresse. Le saint vieillard lui répondit et lui dit l'u m'attristes : pour m
je pensais vivre eneore cent ans. C'est pourquot Je m« eratis adoni l
paresse. Mais s'il en est ainsi, comme tu le dis, il nous faut combatt
la mort. » Alors il redoubla son ascése et il pratiqua. une grandi
750 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [208]
T 2g : 0 29"9. : FA9"P- : Ὁ :: gd: : Sol : ZA : 7M : ATI.
hedsC : 04,30 : Yl τ (HF 2Eo : ( τ av: τ:
20k τ oflctrE : φυδ' : 9"nivh : ASA : 49? : AU) 1:
oft: : óNt : hófl : AóZ64. : he : 50 : AD : 71A : 057109 : (£70
é : AT" ::
20: : oflctrt: : UM : 9h : A717 : A777 :::
II. — Revision ou Vulgate.
A9" : MCE SS D τ AE : Me : 9" mias -
1. T2€&£] P. 0, Α 126». — ib. aA9^g : T2279. : n 9] P or227e : 009; Ὁ oT0
7" 9.; Α a A7? p. : ^L e. — 2. o42av] T incip. — ib. aav : Nel: τ (HFDEho : i τ aT] P, T
(Av : A" : €T28£A : παν. (T & : συλ); Ὁ agzRav : 77H: &FDEA : συ]; Α 22v :
Ga, — 3. Ak — n0] P nZwk : P eV rnt: 25 ΠΔ : «44. : ov" : pen : anao :
*;A7" ; O flZ mH : p ei : EDU : 99D : &de4. τ T OA, : aves : ASAav : 549? : 7h77; Α Zt :
Perry: 79BA : «e: s/C OA : WC : λοδσν : 57^ (le nom propre oA : mca
est de seconde main; en surcharge se trouve un autre nom propre : 78. : nen) ; T an»
To: o£ : UM : 27087 : 8717. — ^. oft : ovr : 00] P ΦΩΝΉ : owr : oon; Ὁ oon :
ΠΗῚ: - NT. — ib. wt] .A om. — ib. "14n.A] P aav-xA; Ὁ e1anA sic (les lettres à». sont
de seconde main); T *tnxA. — ib. 7s"1«*] P 25719 : ?4v0 ; O 137147 ; Α 0m. — ^-5. fig
fl : ^a4T"7] P 57"efZ : A77; 0, A, T nediz : &Aqe7. — 6. AE — 757r : 05717] P
om. la bénédiction finale; Ὁ fmt : Pew: rn: hA : 444o: TOAR : ge:
vao : "A2? : AULUS; Α fe P eV CERO : 99D : 444. εὐ δ : πίε τ λώδαν : 57? (le
nom propre "f/hA : n,ef(Kà est en surcharge; un autre nom propre, de seconde main, se
irouve sur un grattage : (AA : X77); T ἈΔΡῈ τ ofnzwtk : Ψυλ' : 9"hMy : 87b. — 7. post
nag" Α add. am. — ib. iV cx :en] P weüxa«cen; Ὁ ancieeta; Α naeeicen.s — 0. ATI
T] 0 ^4.
Cette année-là, il émigra auprés du Seigneur. 1l achevait sa soixante-dixiéme
année d'ascése.
Que sa priére et sa bénédiction soient avec nous pour les siécles des
siécles. Amen,
^. Monr p'AÁnna MisAEL, ERMITE.
En ce jour aussi mourut le saint Pére Abba Misaél (Misá'él), ermite, au
monasteére de Qalamon.
Que sa priére et sa bénédiction soient avec nous. ÁAmen. Amen.
II. — Revision ou Vulgate.
5. SALÁM A SaINT BARSANUPHIUS.
Salut à Darsanuphius, qui revétit les habits monastiques
. 10
[209] LE 43 TAHSCHASCH. 751
fl(b-T- : "Ch A: 29? : s -:
Var : γ9.5 1" : C : Ads : 6ΤἼΠΛΊ : ope s
(ll^ : mz τ Eu τ AZI2U: it is
(1-77 : ChÓ- : A€:9"9 : (0118, : AbAS ::
(47" : Aot, : (nC : oT : uh -
7)(:09"» : &(nf) : ἡ ἢ -:
A£:9?0 : ῬΑ : ἠσ)δὴ" : AT8:O€ τ 0, ἢ, s
heo» : &Ch£. : AE Th, : A994 τ mA iq
σοῤ λα : eene : 9567] : eA :
(^7" : Δ ἀ- Dn : Πσοφήλιυ- : T4 ded ἡ
apqy, : to 377 τ S06 : A029 : dh s
Ang.m : ^^ : ΠΑ cr s
AG. : AKT : A9"? : arde : umet s
AM : σοὺ δὰ, τ εἰν. : p : neg» τ:
2. amvn4:4] O, A 9"n«:. 3. £42] 0, A »7"£&4«. ^. nae] O n1. » ΔΑ75}
O0 om. ce salàm. — 6. Ama : &4] .A Amn : nA. — 7. ^ey"o : n] Α A ΔΛ 750.
10. wwiüznra] O, A wvvtznten. 12. q»^] O "5. 13. AX*00] O »xson. b. A
25» O ag"» síc. — ib. ada men] P odangn: O oThren.
Dans l'église de Gabriel, messager de l'Annonciation,
Aprés qu'un chef du pays des Musulmans, à cause de la foi droite,
Eut supplicié son corps en de nombreux supplices,
Il obtint par sa décapitation une place élevée dans le ciel.
6. SALAM ^4 Là CONCEPTION DE SAINTE NNI
Salut à ta conception dans le sein de la bienheureuse inne,
Marie, buisson du Sinai (Sinà).
J'ai entendu le son du Verbe qui jugera mon àme
Afin de voir l'endroit d'ou viendra ton salut,
L'intelligence fait monter mon eceur dans les lieux eélev
7. SALAM ^A SAINT ArPHAXIUS
Salut à Apraxius, dont la vie fut remarquable.
Lorsque le démon lui eut. promis mensonjgreremoent
années,
Il vainquit Satan, en disant eect :
« Comment interromprais-je le labeur et im a lonn e à la |
Puisque j^ crois vivre de nombreuses anne
PATR. OR. — T. XV — VF. ὃ,
*
"Αἴ
οι
τῷ
LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [210]
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ha» : qh7007 : "IF CZP0 : 0015077 :::
1. — ehofl : (md : óNT : n : as : AA : συ C? : prb? :
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2 — qWrbk: ἈΠ : aod: ww : A9"TAG : AOI : AATIMLAUdSC :
ih ga s D-T-9"UZ : e»Am4-T τ (TF τ DCirlg : Ohooc : ἀβλάν : ATA" :
1. à47"] P or. le premier vers et le commencement du deuxiéme vers; Ὁ, A a4» :
ΔῊ : σαι : 5,047; : (premier vers) 75774? (premier mot du deuxiéme vers). — 3. aft*2]
O ληφὴ sic. — ^. Ἡϑφολύδι τ &roae] Ὁ »27^08U- : TAE; Α 57"^08 : TOA. — 5. m"
ey] O meje7. — 6. aenof : mrt : oa] A ont : ont : nofi. — i5. n7] Ὁ, Α om. — ib. th
ἢ : av c?0] Α PAD HA :aosch. — 9. Δ 951 À i : sa7».
ὃ. SíALíáM ^4 AnBA MisAEL.
Salut à toi, Misaél, prétre,
Anachoréte du couvent de Qalamon.
Fais-moi signe d'entrer là oü la tristesse est oubliée,
Comme le sein oublie ses douleurs,
Lorsque l'enfant en est né.
9. Vic p 'AnnaA MacarhE.
1. Incipit. — 2. Abba Macaire se fait moine. — 3. ll se nourrit de perdrix. — ^. Il mene
la vie d'un solitaire. — 5. Il est accusé calomnieusement auprés du patriarche de
Constantinople. — 6. Le patriarche fait faire une enquéte par des moines. — 7. Les
moines se moquent d'Abba Macaire. — 8. A la vue d'un miracle, ils sont étonnés et
demandent pardon au saint. — 9. Le patriarche et l'empereur se rendent auprés
d'Abba Macaire. — 10. En montant au ciel, le saint leur fait des recommandations.
|l. — En ce jour aussi est la mémoire d'Abba Macaire (Maqàryos), qui
se nourrissait de perdrix.
2. — Qet Abba Macaire (Maqáàri) s'appliqua, dés son enfance, à suivre le
Seigneur vivant. Il étudia les livres de l'Eglise. Il comprit que le monde
était éphémére et qu'il y avait une récompense pour les justes et un
*
ene : Ute» : ὁ" : ARE : 08:2 : Δ" ῬΑ
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€: 0247€ : DAA-€ : CE : ngeoodp : acd i Do : (hp
- g». — 2. aav"jh»a] O om. o. — 2
[211] LE 43 TAIISCHASCI.
*OO(IATEEM : “6.1: Noo :
9. — OR7"UP : OUR : 150 : σαν : gue : Qus: NT: OA dh Ὁ
(εἶ : 5C τ HAAD τ ETC τ Md : WxyNnOOA : YT au bae: am]
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1. o"LT] Α o"LT. — ib. hA e 47] A om. A. ib. Ny Twy] LA. om. ἢ. ib. ^h] O ^4
2-^. Rel τ h7"Uf : UA — Werüc «oor s ἩΝΎΠΔ7 O καὶ
ΠΟΙ RAD : ΡΣ : 07"U? : UA : Ἴῆσυι σοι} : 3" P : "or 1 δὴν WXHDA. ho]
P 1257». — ib. ?"vv*2] A 7"àCc. — ἡ. 5e£11:] Α om. à. ib. ah] Ὁ om.; A any
— ib. Wo"rr] JA Wow sic. — ib. oa] Ὁ ap: A adhi. — 4-5. ele] O om. e
— 5. Wo"rr] Α wr sic. — ib. 220] O eae. — 6. 5] Α Ze. — ib. upt] O ne»
T; A Weavk sic. --- 7. hw] O nm. — ἐδ. ogny7c] P. A. orn? sic. 7-8. ante AATfif
AA add. Ww. — 8. nA» : &ag] O nan : ἥν; A onm. nA. ib, N^"rE] O, LA Os --
ib. grey] O gaze. — 9. ogoriz-] O ognzz. — ib. ognnte] Ὁ opnaacsy (a est de
seconde main; " est en surcharge |. ib. mena] O oen. ib. meae] Ὁ oaa.
10. noun] O nounz. — 11. ognw] P, O, A. ofhW7r sic, — ib. eehhA] O £àsA
ib. o eAA] Ὁ mean. — ib. medo] Ὁ od710.
'
chátiment pour les pécheurs. C'est pourquoi il abandonna le monde et
moine dans un couvent.
39. — De là il partit au désert, à dix jours de marehe. ]l parvint
à une montagne sur laquelle ne se trouvaient que des racines, des perdrix
et beaucoup d'eau. Aussitót il eut une pensée et dit Lorsque j'ira x
champs arracher des racines, mon «cuvre et ma pr re seront int
Je n'ai pas de disciple pour m'en apporter, car Je suis. solita M Iheu
- qui a dit : « Ne mange pas de chair : la chair n est elle pas ta « |
dans loutrage? » sait que je n'ai pas d'autre nourriture que. Οἱ rdrix
A partir de ce jour-là il se mit à les attraper. Elles etaient attra]
une par une. IL faisait cuire chaque perdrix et elle devi L po
Lui-méme se nourrissait de ce que lui donnait le Seigneur, H bu
4. — |l remerciait, implorait et priait le. Seigneur. Π "
75^ LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [212]
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A : AUKRU- : Πα}. : OA : PT 707? : 0A : “ἢ : Δ. : ἀλλ : on :
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Διὸ τ 772 τ ha» : eChhov- : Aha : 6 : CAE : Hg mnc s
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49. — ib. navy1] O ana7"n.4 sic; A mnhavL. — D. PAD : 0 : oo 6] O 3eav : av37flz
U-; A om. «p.h. — ib. "A" τ 54777 : av : DOR : CAE : AA τ o $25] Ὁ om. — 6. aad]
A aad. — 45. qe] O epe sic. — 7. eüx*^].A egnzm. — 9. ofnv?] Α om. n. —
ib. συγ πῇ} Α avynn. — i5. ^7] O om. — 9-10. ognAo] O, .A nav : efi^o. — 10. ecnaav-]
O eacaey; Α echar. — 11. post mr O, Α add. Ti. — 12. wm? : ὦ eme] .À neagdPp. —
jb. hav-7] .A om. — 13. noc] .A om. n. — ib. enae] LA. ena. — ib. vha.] P, O vao-
sic; A uw, — ib. task] O nasa; Α axtid: : «7. — ἴδ. 80 : av 6] LA 1f : συν».
nuits. Il persévéra en une telle oeuvre pendant de nombreuses années. ll
n'entendait pas la parole des hommes; il ne voyait pas le visage des hommes;
-p. "il ne s'entretenait pas avec les hommes. ll n'injuriait et n'outrageait
Mb. personne. Il disait : « Satan ne viendra qu'avec les hommes. »
5. — Ensuite vint un moine de Constantinople (Questentenyà) là oü
demeurait saint Abba Macaire : il explorait le désert. Lorsqu'il vit Abba
Macaire en train d'attraper des oiseaux, il ne se contint pas, mais au
contraire il s'empressa de tuer son frére par l'injure. Il. parvint à Cons-
tantinople et entra chez le patriarche pour lui raconter tout ce qu'il avait
vu. Il dit : « Pour moi, je suis allé au désert, afin de visiter les grottes.
Là jai vu un moine vivant en solitaire, attrapant des oiseaux et mangeant
de la chair, au point de scandaliser les gens pouvant voir ce qu'il faisait. »
6. — Lorsque le patriarche eut appris cela, il envoya un moine avec un
serviteur, pour savoir tout ce qui se passait et connaitre avec certitude si
ce que lui avait raconté le moine qui était allé le trouver était vrai. Avant
[213] LE 43 TAHSCHASCIH. 754
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WOUlz. — 7. eeo-yk] O, A aovrkà. — 8. too i100] Ὁ ΔῈ tpe. [δι xxr]
ΑΑ om. ». — 9. "rer « e^o] Ὁ e^o ν "mr, — ib. post mxrfla νυ 1c Α add. Won « κά.
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AAelae, — ib. an gilcov-] P ongrHficoo- sic; 0 enc: A ox gücow, ^. m
wy] Ὁ oniv..
que les envoyés arrivent, tandis qu'ils étaient en chemin, Abba. Macuir
alla, selon son habitude, attraper des oiseaux. Trois oiseaux furent atteap
au méme piége. ll peasa et dit : « Le Seigneur m a-t-il donne ces tro
oiseaux pour m'éprouver, ou bien mon estomae na-t-il pas ete i
avant ce jour? Si c'est pour d'autres, j'avoue n'avoir Jamais vu de zens :
ce désert. »
7. — ''andis qu'il avait cette pensée, ' les moines qui avaient :
par le patriarche arrivérent. Lorsqu'il les vit, il se réjouit et. dit
rends gráces, ὁ Seigneur, sachant ma pauvreté, de m avoit dor
ture de Les serviteurs. » Eux-mémes se moquerent de lui,
dressait la. table pour eux. Il leur dit : « Prenez, ὁ mes fi
(Quant à lui, il prit son écuelle pour manger à part ans parier Ma 3
lui refusérent et lui dirent : « Pour nous, nous ne manjeons pas le v
Car nous sommes moines; notus pratiquons l'abstinene: d I |!
ne mangeons pas de viande. » Lui-méme les laissa et ne les forca pas. 1
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756 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [214]
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— ib. p*An] O 7" est de seconde main. — i5. eaz-] Ὁ ewe. est de seconde main ; .A
o"]ZZ.. — ib. ante avr^ O add. oZ; Α add. ez. — 2. avnqd;7y] ΑΑ avtov... —
ib. Ὧσν τ Wn, Tw12.] Ὁ nav : nrw. δίς. — 3. che] Α cf. — ib. Tn772] O T»?"zT. —
Ib. συ] Α 0m. — ib. n7rn4. : o] Ὁ om. — 3-^. eogt.A?] Ὁ. A ogfivs. — ^. nb :
Δ νη c] O 795 : Δ Πάν; LÀ IPSO: AHduCc. — 20. ἈΠῚ7] Ὁ nnay. —
ib. ao11e7] Ὁ at597. — ^-5. a gf.nov-] Α ogfas. — 5. etg : Nav : ^7 wfla.c] P, Ὁ
πάρ, τ Mov* : AUHvOduC; LÀ nZe : anoo : ΔΆ Ἤν. — 10. hr: PR] Ὁ AT: cy TA.
— 6. en7a.] P, O, A aia sic. — ib. thv] P wi. — 10. Th27z4v-] Α T hz-U- sic. —
ib. post 1 9 2 Ἐν. O add. παρ; A add. ancae. — 7. on719] .A om. — ib. "m : e
"c: 4.4] O 07m : eixmc: Hag Α SE τ ἈΎΝ τ eync. — ὃ. navPoA n] Ὁ novo ; Α nov
0A. — ib. πῇ O, Α "raw c. — ib. mov] Α om. — 9. eg»na] .A e?*»nav.. — 10. *cn-] 0,
A «cfl. — 10-11. 77" : συ ἢ : fleavq] O 77" : gavq ; Α 5/75 : AB.
les oiseaux qu'il avait fait cuire et souffla sur eux trois fois. 115 s'envolérent
et retournérent à leurs endroits, comme s'ils n'avaient pas été attrapés.
8. — Lorsqu'ils eurent vu ce miracle, eux-mémes furent étonnés. Ils se
prosternérent devant lui et lui dirent : « Pardonne-nous, ó saint du Seigneur :
nous avons péché et fauté contre toi. » Il leur dit : « Que le Seigneur vous
pardonne votre péché, car moi aussi je suis pécheur. » Ayant vu cela, ils
furent étonnés. 115 retournérent à leur pays et racontérent tous ses miracles.
9. — Ayant appris cela, le patriarche, étonné, alla trouver le roi et lui
dit : « Voici que dans tes jours il se trouve un moine juste. Viens, allons
le trouver, afin de recevoir sa bénédiction. » Le roi se leva avec ses troupes
et avee le patriarche, les évéques, les prétres et les diaceres. Lorsqu'ils
furent prés de lui, un ange le prit sur un nuage et le transporta, "afin de le
faire parvenir au pays des vivants.
10
[215] LE 43 TAIISCHASCII. 757
10. — otf : CA£.9 : n : eoco : £A? : ΠΩ : ^5. : AS TIL A
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Α "r9"UC. — ib. N7"nu eo wh o: py" wt] O λον : hovxh : rw; Α ὁδὶ ^. nn est
Tav-] O nag 4-av- sic. — ib. "hà : Y Anov-] A ?"nawov-, ib. c1) A om 6. Me
LU av«] AÀ ^y"Pechmaes, — 7. (ZW: eR — Λήδαν i “Δ 7"} O nent s: del D Scy
ΖΔ 1 44:4. : DAP, : av g^"; : Λήδαν 7" : V7TLT7; LÀ. YE i le "DA o C 0NR XI
(e : δύδου : "A9" (le nom propre fl^. : n, fh, de seconde main, est en surcharge; un
autre nom propre, aussi de seconde main, se trouve sur un grattage : AA » xv").
8. a47"] .A a^ sic. — 9. f»*7] .A T. — ib. ert] O emm. I0, NT Nnm s
7ról-] Α 0m. — 11. 57"n.e&&«e] Ὁ oun ei ep: Α om i rRekne i). γγὴυ 1} O Y
g"ct. — 12. aX7"», e11:5] Ὁ. Α aav : n ΡΠ Ἴ1:". — (b. συγ} O ovy) sies — δι y
vct] O rac?" T.
10. — Lorsqu'ils le virent en train de monter, ils lui dirent Bénis
ὁ saint du Seigneur, et dis-nous une parole. » Il leur dit Que votre langu
jeüne de paroles calomnieuses. Le prétre, s'il n'étudiait. pas beaucoup d
livres, ne ferait pas venir sur lui l'orgueil et la Jactance. Le moin
développait pas la science, ne ferait pas venir sur lui la fierh
les uns les autres. Que le Seigneur soit avec vous. tous. Avant
monta devant eux.
Que sa bénédiction sainte soit avee son. cher Za-M infas-
siecles des siecles.
Salut à Macaire, qui fut ravi dans les lieux : lovi
Et qui dit ces paroles devant des gens réunis Iur a
« 81 le prétre n'augmentail pas la science
Et si le moine, non plus, ne développant p?
Ils ne connaitraient pas l'orgueil, ni |a jnctanee qui
758 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [216]
e0nófl : (td : oit : Τῆς : Af z4$h : "tT : odscoc : ΟΦ ἢ,
9n: avte'y? : ΘΟ TA : 0ACAÁ-F,
A f-av- : ΘΠ ζἢ 7:συ- : pEürr : €Ufc : 9" : € diav- : 70-2775 τ A,90- :
AS No» : 499» ::
1. omn : mi : ovr] Ὁ ont : sic nit τ owr; LA omi : ow. : nón. — ib. T2] O,
AA dame. — ib. wfüzz$n] O, A a»fzz$n. — ib. eacocy] Ὁ acacg; A oancc.
— 1-2. ede CczMPn] Ὁ. A o£$czàs$h. — 2. eocpTvAin] Ὁ oocmvTAA; Α ooPvcTAh. —
ib. aYc4.8,] Ὁ m«4:6:z.; Α a C4. — 3-^. An fav- : (IZ συ. — a^a : 5437] O 2a9£ov- : of
ἀπῃσυ. : φυὴλ' : 9"DÀ : 4,4. : TOAE, : avgA47 : aoo : 507? : 47175; Α Alv fav- : ΘΠ Ζη “συ. :
flv : 25 ἢ : SIC αἰ σο. : Ὑ Ζ τ A0 : λώδον : *à sic (le nom propre 7fiZ : n, £i-à, de seconde
main, est en surcharge; un autre nom propre : ot : Ug775"7* se trouve en surcharge).
10. MÉxornE ΡῈ 'AnnánrQOs, MaRTYR, ΡῈ Hansorow, pk ConNEILLE,
0n - e » IL ^ A
MAGISTRAT, DE WanQETSOS ET DE 'ÉnrápÉ.
En ce jour aussi est la mémoire de 'Abrániqos, martyr, de Harsofon, de
Corneille (Qérnéléwos), magistrat, de Warqetsos et de 'Erfadé.
Que leur priére et leur sainte bénédiction soient avec leur cher roi 'Iyásou
pour les siécles des siécles.
LE 14 TAHSCHASCH.
I. Recension primitive. — 1. Martyre de saint Simon de Manouf (mémoire) : A
(98 τὸ a); T (123 v* b). — 2. Martyre d'Abba Behour et d'Abba Minás (mémoire):
A (98 τὸ ἃ]; P (111 τὸ b); O (20 v? a); A (100 v? a — 100 v* b); T (123 v* b). —
3. Martyre de saint Marmehnàm et de sa sceur Sara (récit) : Α (98 r* a — 98 v? b);
T (123 v* b — 125 r^ a). — ^. Mort de Christodule, patriarche d'Alexandrie (récit) :
A (98 v? b — 101 v? a); P (112 r^ a — 112 v? b); O (21 v» b — 22 r* b); A (101 v? a
— 102 τὸ bj; T (125 r^ a — 126 v? a). — 5. Martyre de saint Simon de Manouf (récit) :
A (101 v? a); P (111 τὸ b); O (20 v? a); A (100 v^ a). — II. Revision ou Vulgate.
— 6. Salám à saint Simon de Manouf: P (111 r* b); O (20 v? a); A (100 v* a). —
7. Relation propre du Martyre de saint Marmehnàm et de sa scur Sara (récit et
salám) : Ῥ (411 τὸ b — 111 v* c); O (20 v* a — 21 τ᾿ o); A (100 v* b — 101 τ᾿ e). —
8. Martyre des dix-sept mille soldats du roi 'Ator, pére de Marmehnám (récit et
salám) : P (111 v* e — 112 r^ a); O.(21 r^ c — 24 v* a); A (101 r^ e — 101 v? 3). ——
9. Salám à Christodule, patriarche d'Alexandrie : P (112 v? b); O (22 r^ b); A
(102 r* b). — 10. Martyre d'Abba Ammonius, évéque de 'Esná (récit et salám) : P
(112 v* b — 112 v? c); O (22 r? b — 22 v? a); A (102 τὸ b — 102 r? c). — 11. Mort de
Nasáhit, fille de l'empereur de Constantinople (récit et salám) : P. (413 τὸ a — 113
r^ cj; O (22 v* a — 23 γ᾿ a); Α (102 r* c — 102 ν c). — 12. Le Christ-Lumiére (mémoire
et double sa/dám): A (102 v* c). — 13. Mort d'Arianus, prétre, et de son frére
Archélidés (mémoire et salám) : A (102 v* c).
LE 44 TAHSCHASCH. 750
ham i Ἰ9 Δ: "12 s
I. — Recension primitive.
| * (doo : ἈΏ : DOAE: : Dav : 54 : hh. : APPARE "X
fH: * OA i hh s P4 : hg" P7 : rp τ WA UTC : mS ε ἈΚ 7707
|? : f1ovPÓn U'av- : Ad s
5 Al : o(lZhrE : €UM τ 9?hM : AT s
τς 0f : OUT : hl mre: 5A? : 76237 : NO eC : MD τ UIS
h: ACD ::
gv dao- : QU τ 9 ΠΔ τ TY Ὁ
1. — efi : ὁΔΊ" : hófl : o : PA τ C909? : HH : Az. : m 9:
1. nov 1 10] O, .A, T nov : od. — 2. ῃἢσν ioci — n37^n] T om. — ib. 35h s ny" rs s à
vr] T actwr ipn i: 07797. — ib. avra] T σγ γαῖ i A0AF. --- ib. ante Wyv emen T odd n
5. onzwk] T om. --- ib. yw] T defic (variantes tirées des quatorze premieres lignes
non endommagées par le feu, du fol. 123 v^ bi. — 6. ent : ow : nón] Ὁ omon ν at :
bwr. — ib. post mr P add. ngy»«. — ib. 4c] P, O, A ic. — 8. AY Ro — x03]
P AnMe£aov. : Qnae. : fU τ 2 ΠΛ : «utes s dee o PAD 1 ASAen à S877 1 O Rm s
eO(Zn-oo- : fU : 7"DA : €diao- : THDAE : av gy i δόλον à 7997 iT Α AI Fom- s onem
9o« 1 P'fy : 9" ΠῚ : Giao : AA : ἈΠ o NUES de nom propre à»A : Xe est en sur harge
| I. — Recension primitive.
|. ManrynE ΡῈ saiNT SiMoN ΡῈ Mawxorr.
| * Au nom du Pere, du Fils et du Saint-Esprit, un seul Dieu, "A
En ce jour est saint Simon (Sem on), martyr, de la ville de Manouf, au
nord de l'Egypte (Gebs), dansles jours des Musulmans.
Que sa priére et sa bénédietion solent avec nous, Amen.
2. ManrynkE p'Anna Bknoum kv p Anna. Μινὶ:
En ce jour aussi sont les saints ΠΌΡΕΝ rs Abba Behour et Abba Minà
^ wieillard.
Que leur prieére soit avec nous. Amen.
3. ManrynkE ΡῈ saiNT ManwkEHNAM ET DE SA Stm Nana
1. Incipit. — 2. Sara, scur de saint Marmehnám, est atteinte d'un ulcere imeurabis
3. Un moine saint, appelé Matthieu, guérit les malades i, Saint M hi
connait, dans une vision, le pouvoir de ce moine Ι!
Matthieu. — 6. Guérison de Sara. 7. Le pére de Sara, roi | T
guérison de sa fille. — 8. Saint Marmehnàm et Sara sont baptises par saint Mau
— 9. Ils sont mis à mort sur l'ordre du roi. I0. Le 1 rti IM
et la reine construisent une église à l'endroit οἷν leurs ε I :
1. — Ence jour aussi sont saint Marmehnáàm et sa seeur Sara (5 |
98 r? b.
ORspnocb.
700 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [218]
2, — Ἀδον : A"rk: : AWTE : 35. : OCT τ £.9 : nj-nA : ogmav- :
Alp : 0A, Chfl- : σου, : A9"mfl.n : mne4,m-n
9. — dmn? : &avtnj : &cav-?- : piav- : ^" Te? : Aov?7]2"L: τ ACA
g4n : ΠΝ. : D AlIla- : A(jflA : o» : 09" δι Ὦ- : AndrnHf : £719. : ἢ» συ: :::
(0: 5. : "WEE: 35. : (d.d, : 77]2"*E : Δι 29 : 0:59.24 τ arte : axe :
Fen : nant : Ule. : συγ» : AA-U- : AP: o(9"089? :: Alo :Aav-
Tb: ASYR : θην θ"ῃ- : A oT, : A9" ΔἼἼΠ : mcivt:?7 : no-tT : a»327]72"74.
σον i: GU] : Io : d.n : "HEP : 719€ : 9? DU : 0177 : A?" COCHE? : 0
£4. : fMb4-f : 9"DnASU- :: T7 : ἈΠ, Δ ἼΔΩ : UD : APPS : 7HETO : 32 :
heo» : £40-n : Aga-g s mre n : eA: Eae: &a»X he. τ bu: :
arp : fc: ne^ ec : arde: : Oeo. : AósU'av- : 0£4,0-nav- : A7.
hefldsC : A9"£€ QUav- :: ;
4. — am : 5.4 : a»C9"UG9" : 06A : hdel τ 0T : Ὧσο : £320 : 0
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5. azye1] T Zncip. — ib. aivA een] T aeAes n. — 0. avr): τ vo] T. av) : AI-U-.
— 7. Wr τ gav;et] T n ere. — 20. navy] Α 0m. n,. — 8. ante *T$à T add. 38. —
9. σηηλυ T ^7"zv. — ib. ay : S7 nWowfla.c : oU : Mp5] T oov : ^7n»fa.c : af [A-]o.
— ib. 15] T defic. (variantes tirées des quatorze premieres lignes, non endommagées par
le feu, du fol. 124 τ᾿ a).
2. — La sceur de ce saint était affligée d'une maladie d'ulcéres. Ses parents
étaient fatigués de ne trouver personne, parmi les médecins, qui la guérit.
3. — Il y avait un moine dévot, appelé Matthieu (Màtéwos). Il avait fui
le royaume de Julien (Loulyànos) qui avait apostasié et avait ordonné aux
hommes d'adorer les étoiles et de se prosterner devant elles. Ce saint avait
abandonné le pays du royaume de Julien. Il habitait sur la montagne qui
est prés de la capitale du royaume du pére de saint Marmehnàm. En effet,
on ne persécutait personne du peuple des chrétiens dans ce royaume. Lorsque
saint Matthieu s'enfuit, beaucoup de chrétiens s'enfuirent avec lui et habitérent
prés de lui. Le Seigneur avait donné à saint Matthieu la gráce de guérir les
malades. Beaucoup de gens malades venaient le trouver à la montagne oü
il habitait. Il priait sur eux et le Seigneur les guérissait de leurs maladies.
4. — Saint Marmehnàm sortit un jour, afin de chasser sur la montagne
ou habitait saint Matthieu. Il vit sur cette montagne une béte d'une * grande
corpulence. Il la poursuivit jusqu'à la nuit, mais il ne lui fut pas possible
de la prendre. Lorsqu'il fut soir, il demeura sur la montagne, lui et beaucoup
d'hommes avec lui. Tandis que lui-méme dormait, pendant la nuit, lui apparut
ct
15
[219] LE 44 TAHSCHASCH. 761
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6. — oenA : 5.5 : 00(79"U«9" : ἢ : Aav- : (14(FÀh : 0712. : m τ A9"
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h9"t : ἈΠ] ΔΉ" : C7 : Ἴνα τ 08b : AG: TéeooMvr: ovoT : of.
un personnage lumineux. Celui-ci le réveilla et lui ordonna d'aller trouver
saint Matthieu qui habitait sur cette montagne, afin qu'il priàt sur sa. sour
et que le Seigneur la guérit de sa maladie.
9. — Aussitót il se leva. Il explora la montagne, jusqu'à ce qu'il trouvát
la grotte de saint Matthieu. Il se prosterna devant lui et il lui exposa commen!
il avait eu une vision à son sujet. Saint Matthieu l'exhorta et lui enseigna fa
voie de la vie. Il alla avec lui à la ville, en cachette.
6. — Saint Marmehnàm entra chez sa mére, en. cachette; H. Iut exposa e
qui lui était arrivé au sujet de la vision qu'il avait eue, sans que son ἢ |
süt. (Quant à saint Matthieu, 1l sortit, en caehette, au dehors de la. vil
prier sur Sara, scur de saint Marmehnám, alin que le Seigneur. la
: de sa maladie. Sa mére se réjouit de cela. Saint Marmehnán rlit ax T"
scur. Ils allérent trouver saint Matthieu. IH pria sur la soeut t Mai
MM
nàm et le Seigneur la guérit par sa priere. Puis il pri
une source d'eau. Il les baptisa au nom du Pére, du Fil
un seul Dieu. Il leur donna le mystére divin et 1]
ὩΣ ταν τὰ Lorsque le rol, pere de saint Marmi hnàán
était guérie de sa maladie, il se réjouit. d'un:
par ses dieux impurs. Il interrogea et. dit Gomment ma ἃ
762 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [220]
AP : A7lILAT : A.€0-0 : ὨΠδ Τὰ : AE τ ἈΠ. ὯΔ : OE : 2.00 : A9"
£497 : (là AE : A3. : AD : "THEPD s 0n : nPTHÁYT : «mz? τ nge»Am
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qo : θ, ἢ» 74 av- : ἡ : € : Ao» : AT o£mn- : A9" niav- ::
8. — ol : n' : AT : I4. : 8. : av(99069" : 9?hÀ : AE : Az. :
Da» : £,h4. : ἢ : 9.0 : AD : "TPHEPD : mM : £40C : ho» : £77"h- : 4977
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hi : a(:9"Uq9" : DNA"rE : AZ. : OT -v729- : A092. 09- : ὯΔ : γῆζ. : 99h
U'av- : 37"h- : ATA : n9"0 : f1ov577] 2" T- : mper :::
8. 47] T incip. — 9. ΗὟΤ : ὙἘΔΡῚ T "rj? : wer. — ib. ante ?-e T add, n. — 10. e«
3"0-] T en9"^.. — 11. eaw- — g£PrAPeo-] T ear : Πα: Ζῇ : sic nav : &iPFAPav- s oM :
4WüPea- : gayrAPev, — ib. onn] T o3711. — 12. ante $«-& T add. n. — 13. παν. T
defic. (variantes tirées des seize premieres lignes, non endommagées par le feu, du fol.
124 v? b).
guérie? » On lui dit : « C'est Notre-Seigneur Jésus-Christ, Fils du Seigneur,
qui l'a guérie de sa maladie par la priére de saint Abba Matthieu. Ce ne sont
pas les étoiles créées qu'on adore. » Lorsqu'il eut entendu d'eux cela, il se
fácha contre eux et les menaca de les supplicier d'un grand supplice, s'ils ne
se détournaient pas de leur opinion.
8. — Lorsqu'il fut nuit, saint Marmehnám ainsi que sa sceur Sara résolurent
d'aller trouver saint Abba Matthieu à la montagne, afin de recevoir de lui un
bon conseil. Saint Marmehnàm et sa sceur Sara montérent à cheval et s'en
allérent, escortés de beaucoup de leurs compagnons, en cachette, sans que
leur pére le sát.
9. — Lorsque le roi apprit cela, il pensa qu'eux-mémes s'étaient -enfuis
en un autre endroit, afin de se révolter contre lui. Aussitót 11 ordonna à
beaucoup de ses soldats de monter à cheval, de les poursuivre, et, lorsqu'ils
les auraient trouvés, de les tuer. Lorsqu'ils furent allés à leur recherche, ils
les trouvérent au dehors de la ville, dans le volsinage. Ils prirent et tuérent
par l'épée, pour le nom de Notre-Seigneur Jésus-Christ, saint Marmehnàm,
sa scur Sara et tous leurs compagnons qui étaient restés avec eux. [15
recurent la couronne du martyre dans le royaume des cieux.
1 0
[221] LE 44 TAIISCHASCH. 763
10, — eM : 4«FAPav- : (zd iyepnm s mde gane : AMbt- : dx :
a»*6, : (gm : AA : Ὑγ. Δ᾽ τ ἈΠ σον : om : PER: eec coo
410 |- : Aav- : Ad 5. : ev(9"Uqge : "Wl: Φηδ τ AO: mHEPD : oh Ed :
"b : he» : £A, : AÓA : "r7" : 060-0 τ Wo dC Ὁ αὐ ἦν τ ὧν.
ἢ : ἈΠ : σὺ : 02A? : λὐὰ : YHP : uo : hl hd. : (2471: τ: op
(b7 : A7"r- : Y rZP τ mee τ aas τ ong : hCrt; £y τ 9"oot8* : ΠᾺ ἽἼΗ :
DClfh : amaesav- : (A : o2] 277]: 1:
11, — a5. : (i : HCl gh : ADU : 272] a. : ASA : ocu"? :
Orb: : f. : m-eP.ao- τ m : £44 τ 9, : arde : ade s otis : detras
ao. : A547 : (Hc : 0784, τ adt: : aec: dp: AO: 07:9 τ onoxt :
A". Ah. : Ag"/72pas- : Λῷη. Δ τ ΤᾺ952.} : £a: ΠΤ : Δ 3A
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"TFüASU'av- : o(Zn-f-av- : CUM : 9" : 09" : ii vav- : “τς. T
g"drT : A727: ALT :::
3. 10] T incip. — ^. 10,01 T "v. — ib. post Snovfasc T. add. üt. — 5-5. moox
^h: v5.0] T Φουχὴ : Hb :fios0. Ὁ. ΓΝ, T om. --- ib. 3"ho»47] T ^77. — 7. ante wc
nh T add. nih — ib. post ovd T add. wee » Ἀ7 5... ἢ, post e,hyA. T add. twm i
flUf. — 9. ark :2] T oaz. tk. — ib. ety gov-]. T om. ib. ovw'*$] T defic. (variantes
tirées des dix-huit premieres lignes, non endommagées par le feu, du fol. 125 r^ a
10. — Lorsque les soldats du roi les eurent tués et. furent. revenus vers
lui, l'esprit de Satan (Saytàn) s'empara du roi, pere de Marmehnám et. de
Sara, le bouleversa et le rendit épileptique. La mére de saint. Marmehnam
envoya vers saint Abba Matthieu et le fit parvenir vers elle, afin qu'il prit
sur le roi et que ' le Seigneur le guérit. Saint Abba Matthieu vint, pria sui
le roi et le Seigneur le guérit par sa priére. Aussitót le. roi et sa. femms
erurent. Ils devinrent des chrétiens ayant foi en Notre-Seigneur le Chris!
que tous les gens du royaume.
11. — Ils batirent une église sur les corps des saints Marmehinám et Ἃ
sa sour leurs enfants. ll y eut un grand monastere à l'endroit οὐ on. tua
les saints. Saint Abba Matthieu y habita. Le Seigneur manifesta pot |
corps des saints des miracles et de grandes gueérisons évidentes pou
gens.
Que leur intercession et leur bénédiction soient avec nous et n
les baptisés. Amen. Amen.
764 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. . [922]
1l, — efr: : 0NT : hófl : AóZ4. : he : 5-5 : "f£ : CF τ Δι :
49^ : HUC. : AQ? EC : 00A: : A9" "rA ao- : AA" : XXI: S0 :::
2. — ami : (lo»?oAU- : AW : ef : Ἐ9"52-1 : Οὐδ᾿ 2.Ἴ : zT :
9" O-D-E-f-av- : AD» : AT: : 0999 : ΠΤ : Adel : (jl : cire τ mt
74V : (0071 : ΔΆ ΤΊ : PEE : 00997 : (Hflduc : A79-AD : hio» : 00 : d
£L τ £n : UAaYt : Ω : ATPA : ead; : (sb : nC? : onoAT : 02
^ : AA7hllA'T^ : ΘΙ : 70699 : Τινὐ : €aoct: : 00 : arrzez s: op : 1 4.
qa : £c: : (02A : ΤΊ σορφ : 2l: : 00 : arre : (noo : mr : 572, -
3. — olor Tal : QA : Wb : 54 τ Δι τ AAA : 00 τ HOA : 71
1. om] P otr sic. — ib. wf: $520] P, 0, A na. — 2. m2] O 7n : υἹΖ. — ib. 477
"T-A$eo] À ^37""4A$av- sic (la lettre, d'une mauvaise graphie, est de seconde main); Ὁ
^7"UrASdao- sic. — ib. AA arr : 33a] P, O0, A anfla- : AP: ART. — ^. S970 gav-] P, 0,
A om. — ib. παν] P, O, A ov. — ib. 2541 O ngvo. — 5-5. wravTAT] Α om. — 5. ΔΉ Ἢ
WEL:cbeD - σ΄ 1,025] Ρ ΔΆ Ἤ 7 : Per: euvmaT :0Icesv; Ὁ YOTTWIWET : BEÍE: eA:
7)(e9^; A WaT'WauT:7ce79^. — ib. (-flavZ] P om. fi. — ib. ante nav O add. e. — 6. v
aa] A om. — ib. ἢ : 572] P, Ὁ, A nn742. — ib. £u] P, 0, Α 0m. — 6-7. n4]
O niv. — 7. post eir P, 0, A add. gera. — ib. ἤν] O two síc. — 7-8. T&.8avir] A
om. —8. £t] P, 0, .A ak. — ib. nr] P, O om. — ib. 471] A 5701. — 9. post o
('^"7rri P, 0. Α add. &7rogo : o, — ib. rk] A en surcharge. — ib. àsà : Work : PA τ A
AACF : TZ τ nc ἢ τ 0 : 87v] P,O ona : f : ATUS C. : IRE : (0 07. rk) A :
AAA: :cPÉZ : mCOFO ; LÀ ^0 : MEE: AP: Ἀληὴ τ A0 : TÉ τ CDD τ 7 τ 7L C.
4. Monr ΡῈ CunisTODULE, PATRIARCHE D'ÁLEXANDRIE.
1. Ineipit. — 2. Devant l'église de 'Endoulés un olivier desséché fleurit et donne des
fruits le jour de la féte de la Sainte Vierge. — 3. Par une vision saint Christodule a la
certitude de ce miracle. — 4. Il interroge publiquement un magistrat de 'Endoules.
— 5. Le magistrat fait le récit du miracle. — 6. Le peuple glorifie Dieu. — 7. Un
imposteur, nommé Cyrille, intrigue auprés du roi d'Egypte pour.se faire nommer
métropolite d'Ethiopie. — 8. Saint Christodule prie Dieu de le délivrer de Cyrille. —
9. Chàtiment et mort de Cyrille. — 10. Mort de saint Christodule.
|. — En ce jour aussi mourut le Pére saint Christodule (Gabra-Krestos;,
patriarche de la ville d'Alexandrie ('Eskendryà). Il est du nombre des
patriarches le soixante-sixieme.
2. — Il y eut dans les jours de ce Pére des miracles et des prodiges
nombreux. Parmi eux est le suivant : Lui-méme apprit au sujet d'une
église, qui avait été bàtie sous le vocable de Notre-Dame sainte Marie
(Máryàm) au pays de 'Endoulés, qu'un olivier sec se trouvait auprés de la
porte de cette église, que le jour de la féte de Notre-Dame sainte Marie
cet arbre bourgeonna et donna des fruits et que, lorsque la féte fut terminée,
cet arbre revint à son premier état et devint sec, comme il était auparavant.
3. — C'est pourquoi ce saint patriarche Christodule demanda au Seigneur
αν dl.
[223] LE 44 TAIISCHASCH. ) 765
fl : A7 Adds : neo» : nA s eb: saepe: A90 : EDT : fA om
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1. 1T] Α ΜῈ: P, O, A imr. — 2. owtix] P ood :iNxXH:À ox. — 2-1. 00 o
£F: 00 : &fnàT] P, Ὁ. A ocn : Agt : oo : etf. 3. en] P, Ὁ. A meAz. δ ὧν
To»gavr] A Φήσυραν. — 4. arf] P, O, A anat, ἐδ. o4] Α ose. ib, aN*
T : 07rk] P, O, LA. ner, — 5. exec] Ὁ ayez. ἐν. xh s xs] P axes
fbU- 1: 1hà,; O, Α foh : Πλὴ.. — 5-6. 0708.An] A eAR, 6. anle. fuh. A odd. a.
ἐδ. aA if: AP: AA] P odes : AoOg: ΜΉ τ δι Ad ARATRO ont o ὧν
Ἀν PA 1 AP 1 ἈΛΛ: Α mRNA : Ok i PAD 1 AG AAT. ib. ante Tfl, : νεδᾷ
n P, 0, A add. n0. — 6-7. ipeo] A. apego, — 7. ognte] O menace, ib. Moy]
P, 0, A "571... — ib. υλῶ A om. 8. ne] P, 0, A oo : ne. ib. Vr: wchtre]
A (T: ncndesg. — i5. WhTrWWrT] ὁ. Α Amer. 9, $5An] 4 ean sh ib. ὦ
fióàT] Ὁ om. e. — ib. t*^n : $7 rmyvr7] P, 0, A 09^ : ΔΝ ΤΉ. ib. ve s eva]
À om. — 10. qw có : avr zr] P reco : avez; O arpgarst: A onm 11-12. avtü T? : Φ΄.Ἃ
Tos ff. — ΩὐΔΊ : (QA : ATIYDCET τ ΡΟ ἢ : eA pcey] Α oom 11. etóT? Nt
"ll'^f, : o eta] O een. — ib. Sov : md] O Sow i 7 1 ev, 11-12. ΜΕ : hem 51
(075 1 0] O om. — 11. »^n] P om. ». 12. nue] P om. n. ib. nawt] P mot corrigs
primitivement il y avait n^: le pétiole vertical de la lettre à ἃ été mis sur 5
de lui manifester ce miracle. La nuit méme, lange du Seigneur le ravit }
fit parvenir à cette église. Il vit l'arbre see bourgeonner, donner? des fruit
et revenir aussitót à son état antérieur. ll exposa aux geus ce qui
passé. Ils doutérent à ce sujet.
^. — Peu de jours aprés, arriva un magistrat du pays de Endoules
Jean (Yohannés). Le Pére patriarche Christodule V interro |
les prétres et le peuple. Il lui dit : « Est-il vrai, comme p
olivier sec, se trouvant aupres de la porte de l'église de Not ) ^
Vierge Marie au pays de "Endoulés, ait bourzeo:
le jour de la féte de Notre-Dame la Sainte Vierzze Mot
5. — Cet homme lui répondit et lui di
elTet, je me trouvais là le jour. do la féte de Notre-Dame la Sainte Y
766 : LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [224]
(IAh0 € rE€ τ Ag: : δὲ : AW : £n :: ond : we : DAE : na: ἢ
2À : ἈΠ“ Wal? : 2899 : wb : €; : 06 : am-avav- : (eA : CAP? :
Hal : ὦ 41 : (0 : 4:67 : A : συ 4.4 : ett: om : ond :
αἱ, : fl^ : nA. Cre : 7]av-Z. :: (S7 : 0A : e2(b : (T : ncor:
Q7: 07" À : A9" I-A : 6:65 : HC : d» : Hngetr : οὐ O : A9?ZU- : 0)
def-F : (eb : nCórk97 : 024€ : m4aav- : 5 : 4-07: 057". : 9»7"
(n,Z- T : er : Se. : ἢ : 0911} σὺ- :: 09? €^ : 00h- : (2), :
ἢ“ : A7"(T : nCirl:e7 : eAtvl2-h- : ev : 6:6 : ng: not :
&hl: : 00 : A9" £44. τ T7" hy : ATPZU- : dab : ΠΧ. 71 : (cnr ::: o». :
OUS : "H0 C? : Aa: αἰ : ng : uar : ed: τ 060 : σοι» : ἢ,
lettre 4 ἃ été ajoutée. — 75. fii : ^77] P. n^ : ΔΊ 7.17. — ib. post eA P add.
δ». — ib. ocn, m] A oca m sic; P ocn me; Ὁ 0m. o.
1. (ogrre] P, O nnogrre. — ib. ag : 00] Ὁ om. — ib. 7m] A irr. — ib. et
ir] P,O e0a7. — 1-2. hat : fi^à : ^77] P noaT : 5^ : arme ; Ὁ noaz- : ΔΉ 7.77.
— 2. ante "qc e7" P add. *?eivr : eA. — ib. ecnev] Α ρα. primitivement, mais
la lettre ὦ» a été effacée pour faire place à c; P, Ὁ cne*; Α δὰ : σὰ. — 3. na7e :
Θά νη} A oa18F : oggUr sic; Ὁ n&Zg : oae. — ὦ. onmas : «257] P, Ὁ ovy : dr :
Q4; A mp : aq: : Ἢ“. — 3-^. AD : σν d : avo AUF τ T : αἴ} : 4:0 : f] A om.
— ib. am; τ axi : 42 : fnm] P na-onF τ 0-4E2: : fs : 4105; Ὁ hax: om cm:
465; Α any: 6:5 : fl. — ^. Wn erzad-] À na eradq sic; O ngoramenad-; Α on TT AA
4-. — ib. ante "]av-z. P add. a. — ib. ent] A oan primitivement, mais ἡ, a été
corrigé en à. — ib. en : av5t.] Ὁ om.; T incip. — 5. az"x] T om. ὦ. — ib. aaro]
P on^ra- sic. — ib. &7?zv-] P, 0, A Ἀφ Αγ); T om. — 5-0. 1T] À q9acF sic; T "r0.
— 7. ^n] P, 0,.A a-i.. — ib. oon] T oon. — ib. av»n] P, O, A avon. : (t. T : nchte.
— 8. 7" T : nce] P, Ὁ. Α 0m.; T om. 9». — ib. n9] P om. —ib. ng] P, 00m. —
9. ante 47" ρ 4 P, 0, A, T add. e. — ib. ^nrti] O om. — ib. oav2t.a] A Φανηῃ ἢ sic; P
à est de seconde main; T defic. (variantes tirées des quatorze premieres lignes, non
endommagées par le feu, du fol. 125 v* b). — 10. fic τ aawk :4:2 : He T τ Πα." τ £n :
00 τ Nav OD : fT : Wig τ oanatov-] A 0m. 00; P, O, A ΠΩ: amo : € : Wem:
ὯΝ τ HeAnvav- : ATI^T : f : Wer : onnatao- : (O0 oáat-ov- sic).
Marie. J'ai vu de mes yeux cet arbre, alors qu'il était sec. Lorsque le soleil
se leva, le jour de la féte de Notre-Dame Marie l'arbre bourgeonna. Tous
les gens le virent fleurir et donner des fruits. Ses fruits se multipliérent jusqu'à
midi. Il se produisit sur cet arbre beaucoup de fruits, tout à fait méme
innombrables. Aussitót l'intendant de l'église sortit, prit de ces fruits, en fit
de l'huile d'olive et alluma avec cette huile la lampe de l'église. On pria, on
célébra le sacrifice de la messe, on recut les mystéres saints et on s'en alla
chacun à son pays. Ensuite l'intendant et les prétres sortirent de l'église.
lls recueillirent toutes les olives qui étaient sur cet arbre, aprés que les
gens en eurent pris comme reliques bénies. L'intendant et les prétres
utilisérent les olives qui étaient sur cet arbre pour les lampes de l'église
-—-— — ——-—————— cm
Du"-"-"----———— w——— "—-—-———me ὌΝ δ ———— —w———m-—— xcv
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[225] LE 44 TAHSCHASCII. 767
T i Cd g^ : AA Agav- : ADD. : 8:270: ro] τ DEAE : ÓNT : FER
ἢ : £f: 06: £115: : 45XAZ τ 60 -:
6. — eft : à2"0- : ihi : Η71 τ ἘἈλ252 : he. : 4,8: 4.» i menm» :
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7, — Θῃσοφόδ,υ : ATTE: : fel: ἀν hh. Ὁ llt, : nde : ZA τ ἢ
ἢ : νά : ASPERA? : 0CÓ€ : CAD : $36 : (ht : zo : ope imm:
“ἢ : 77» : "PEOR : OE (67 : ATI τ AAUGP : AAT : HZ τ CODO τ Dem : rg.
ἀν}. : ODANATIHE : 08a : $50: ἈἼΝ τ UA c Hd s ul : hore xg:
O A7 : AA : "ov : AGI : A τ Ag Cdp τι amp τ Ὑγι» : "HIA SA
1. 44:714] O 0m.— ib. ovr] P Air. — 1-2. ren] P, Ὁ. A enar 2, egoryis:]
P oq704; Ὁ a8 sic; A adii. — ib. 4&x^y] P 4&x^; Ὁ ἀ χὰ sc; A 6n εἰ
ib. 7] P, Ὁ. .A om. — 3. en : à7"0* : afl : Tr i FRNITZ Tm. i Len] P on ar
0- : Wr : OP : 7m. : 8970 : 44. e; O mof : à7"70- : Wr i RH ANTT Lex RÀ on
fl : à9*? : SC hl : 171. ΤῊ 5 2 τ NT. τ deg. ^. ΘᾺ» Φ7Ί A onn. o. (loe
ὑλιυ] O om. a, — 5-0. “νὦ : Wh. : VA, : σον : EA : 7 t dc i NERA] Δ escograplie
de &; le pétiole supérieur horizontal se trouve à gauche, au lieu d'étre à droite: P az :
AAA, : ME: flde : AVEERA : (cacographie de &, cf. supra) wee : ZA: Ὁ Hg n n
fldué : AR: SiC BWWAA. : nnaos : &ZA; Α uh i ἽΝ ofde, τ NEP i AES, o ev : 44A
— 6. o? : c^^] P oZàe : ca: Ὁ ozàt : chà: A Züt : Cho. — i5. A40] P αλλ coco
graphie des deux X, cf. supra): Ὁ Aan; T incip. — ib. aya] O ἀνά. γαν. sic, — ἐδ. 5]
-'[ om. — 7. "rw] 0, T 1». — ib. 70x] 0 om. — ib. egnte] P, O, A 0m s em.
ib. ἈΠ : AA: AAA : rZ : WYcop0] P and: AAT AO s Z2 WOO : NH Ὁ ARGIS ÀAÀ
Toc 0: T£ : WC NM: Α Δ i Ἀλλη AO: TZ : δ : HS | AA o ARAM Con
^ : sic "(fe : wc. — 8. ovAsSmT] N, T om. ib. 4&0] O, .A A30; T Aa sic. — ib. ant
^7 T add. e. — ib. utem] A vm: sie; Ὁ ute. — ib. post utem PLA, T odd, wr, (δ. m
T :4.2] P ^ : fasce; O0, Α artt i fasces — 0. ἈΣΨΆΨΙ] NP, ΑΑ cacogrsplie d«
&, cf. supra. — 9. exta] P, O, A, T enr. -- ἰδ. vm] T eine. ib, Nyr* ace] P, A,
' mms sinc iym (T 2725): O rz i mpm sic. ib. post esarp à "y yer i "HIA HAGA
et pour leur nourriture, jusqu'à la fin* de l'année. Le méme jour, bari
redevint sec et ses feuilles tombérent aussitot. »
6. — Lorsque les gens eurent appris ce miracle, ils furent extr^memen
étonnés. Ils glorifierent le Seigneur et rendirent. gráces à Notre-Dame la
Sainte Vierge Marie.
7. — Dans les jours de ce Pére, un homme, appelé Cyril
ἃ pays d'Ethiopie ( Itvopyd) οἱ se fit faux métrop it ΕΠ « "va ἃ i coup
d'argent au roi d'Egypte (Gebs). H lui dit : « Ordonne au patriarehe Chi
dule d'envoyer une députation et de m instituer. metti polite
je me lrouve au pays d'Ethiopie. Pour ino ehaqu
comme présents, de l'or. » Le roi d' Egypt!
PATI. Ol, — T. NV: !
768 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [226]
A. - ἀλη : r£ : RCO πὰ τ ὦ θ,ἢ,.Δ» : Lez ἢ idee : ASEESE τ ὧν 45 :
ACA : 4A Ἢ OAO-7UR : AP : AAT : OE (A : AD : oq po- : WE:
HA?A : €Ah τ ἪΡ s: DEbas : TZ τ (hoo : An-n : MC : (ba :
4. c, e: AgT-77 ::
8. — QOÓA : Ab : A : Ἀ95 10 : 70077. : ATH: € hrs : og : 5
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PU: Dd. : 4 EXE - ORA? : IRE : Ae : Δ : AAIYT : M : ATLAS.
C : ORDrE-0*9 : hoa» : 9 £48 : A9" ΔΈ : ASA ::
9. — afa: : e»poA : T7775 : 4$£À : ῶφ : 075 : Co : Or
5: 078 : A9" fdeséc : A TEX : ORG: DM: Un : £A : 07 : YT. 10
Ἀλῆ : TZ : σῇ O add. n»n : mao : g&T. : συ ΑἸ 1 : ogLavz τ AÀO : ACH : UM : ὧτῇ
To: cüduC? : AJRÉSEQ : ATE : AMtavT ἢ: CA: ΔῊ o: EI : OC : 7975: ΦΆΘ : γα» : "Hf
Xo: MM: AA: 0 : HZ : Yarn (dittologie).
1. ante 1η4 : nca £n P, O, A, T add. κῃ. — ib. &r] A primitivement £4. sic, mais le 4.
a été corrigé en . — ib. ave] P, 0, A, T viz. — ib. nre Kg] A, P,.A cacographie de x,
cf. supra. — ib. avia] A a"t4»; P, O iffi : ^770m : og"L4^; LÀ. ivl : 577360 τ Ag",
qv. — 2. a$&A] P à&ZA; O MA. — ib. AA] O,.A ὅλῃ; T Ἀλὴ sic. — ib. Nb : ARA] T
aW. — ib. mam: σοηϊῆταν. τ Ἢ] Ponce? : ev4spo; Ὁ, Α WT s DUE : eoqspay (0) appa.
sic). — 3. post &immmn P, Α add. »*. — ib. “ΠΡ "nc; O ^ti ; T defic. (variantes
lirées des seize premieres lignes, non endommagées par le feu, du fol. 126 r? a). — ^. 4.
»£n:agn7] Α 4 ΡῊ : amy sic; O ἀφρρὴ : agna. — 5-6. aon : Ad : ARWE : 777100. : n
νι ΜΉΝ - ῬΑ τ ὦ ent : ΠΑ ΎΤΠ] P, Α omn : Umm : ἃ : AAYATTE τ ἈΠ : 97507): 827710 :
"DRESS OY] : ἀρ 4.» : ΠἈὙΤ : 716; Ὁ aon : AN : Ἀλὴ7" : ἈΎΝ : 9250077: 2770: TDRZIP τ ὦ
dno: Leg c Rr τ 71. — 0. OVE foo] Ὁ a Π] συ. — ib. NA : AY] P irae
av. : JA, : £A; O om. à. — 7. adr τ &e4.e] P, 0, .Α on : a7"0- : Wr : &e4. e. —
7-8. ^f : ἈΗΔΉΣ : on] P, 0, A. ont-üd75 τ ἢ : ATH C. — ὃ. ἈΝ. ἢ
4 : £A] P, 0, A. 539 TA 9E : VA (À a&6A). — 9. &6A] P, O &eA. — ib. op] ὁ ὦ
Trj. — 9-10. oc : r5] P, O fr : oco. — 10. nre Xx£] A, P, A cacographie de
X, cf. supra. — ib. viz : euam] P faz : Sv; Ὁ fas, : 50m ; Α υἹὰ : Sum. — ib. o
7H : Up)» : euam] LA om. — ib. onm] Ὁ onm.
et lui dit : « Envoie une députation au pays d'Éthiopie et institue Cyrille
métropolite. » Le patriarche répondit et lui dit : « Il ne faut pas faire ceci,
mais il faut qu'il vienne ici. » Le roi lui dit : « Fais comme je t'ai ordonné. »
Le patriarche lui dit : « Que ta volonté soit faite. »
8. — Le patriarche sortit de chez le roi, en étant triste et chagrin à ce
sujet. I1 réunit les évéques et leur exposa ce que le roi lui avait dit. Ils furent
extrémement tristes. Ce Pére patriarche pria et supplia le Seigneur de le
délivrer du erime de Cyrille.
9. — En ces jours-là, Cyrille, l'imposteur, se leva, prit beaucoup
d'or, s'enfuit du pays d'Éthiopie et parvint au pays de Dehlàk. Le roi de.
Za
4 ] ^ d, *
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[227] . LE 44 TAHSCHASCIH, ^60
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1. ev^n] P 5«n; O 54a. — ib. o47»] Ὁ agro, — 1-2. aqe»a i yw i "Hix] P, 0.
AA om. — 2. 3nar2:5] P, Ὁ jinaz.:s. ib. a7" een] O o»7711. ib, ote) Ὁ. A mt.
— ib. post c1^ P, O, .A add. nage. — 3. Ate£] A nA. — 4. éjtowt] O o.
6. AM: — 7L] P Ane : onze : Ule i 9"hA : «di i συ κι s AO 9 ASAee s SAyS C0
Ald: τ ΘΠ rd: : Ule : 9" : 8944: TOAE : o7 : Δῆλον à 5897 : NETS ΑΔ Xen s encet s
ffe : 9"DA : VIE: POR. : Aso : 553". le nom propre ?7£ : Aféh, de seconde
main, est en surcharge ; un autre nom propre, de seconde main aussi, se trouve en
surcharge sur un grattage : hà: ἈΦ). — 7. ont] P, O, A om. o, — ib, »àn] P, 0, A
om. — ib. wr s 3p5-h : n979"r : ato] P, Α wr: npo 1 n9" 97 iP CA om. Aa Wsymm
avr: 3 AOAT : A7" IF τ "PHA; O my 1 amor : 097975 2 WU à ovAS 1 ADAC à NY" FIR s: HX
— 9. Tv] Ὁ TrPmrh. — ἰδ. ghavasz t] A aveva sio; Ὁ gavastpE sic. ib, 04^] A
T'r^2- p. — ib. aqoy»] Ὁ oq495. — ib. post oqes» P, Ὁ. A add. 5h «ἄγον. — 0-10. ea]
0 om.-e, —10. post at P, Ὁ. A add, Tm. — ib. cà] Ὁ che. — ib. mov] P, O Xov,
Dehlaàk l'arréta, prit tout son argent, l'enchaina et l'envoya au roi d Ejvpte
Le roi d'Égypte l'emprisonna pendant six mois. Ensuite il lui coupa la téte
Il mourut d'une mauvaise mort. Le Seigneur avait agréé Ia priere de ee Per
10. — Il siégea sur le *siege de Mare (Márqos), l'évangéliste, pendant
trente ans. Il plut au Seigneur et mourut en paix.
Que sa priére et sa bénédietion soient avec nous, Amen
5. ManTYRE DE saINT SiwON pk Maxon:
1. Incipit. — 2. ^ la suite de controverses avec un Musulman saint. Simor ibil
martyre.
|l. — En ce jour aussi est. saint Simon (Sem on), mart dans les jours
des Musulmans.
9. — Qe saint. controversa avec l'un des. chefs des Musulmans et h
vainquit. Celui-ci alla l'aeeuser. aupres du prince des chefs et lui dit qu
70 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [228]
7
ago : 7T] : 1 ἼΠΛΔΊ" zs 0527019? : 0091722? : Vr : "LE - mod 4. : CAD :
f1h&4: : 057" : AMAA : n7"0 : (1ov77]?T- : (mgr. ::
2l: : ΘΠ ἀΠΊ: : eU : 9? ni : A707 S ATTE S OATET 1:
II. — Revision ou Vulgate.
(^9? : An9" P7? : 9:7 : nh £ : fie ::
DAÀn9"P^7 : (12. : HUI, : avr: 1:
flc : oo) τ 171 : OYLA τ A094. -:::
2-41 : flAó- : ΘΠ Δι : Π 74: :::
fao : ὐ £05 : A9? ATA : 028. :::
1. oh»y 1$] Ὁ onys sic. — ib. Wk τ ".e] LA "ne - 72. — 10. ovT4.] P, Ὁ, Α o
“51 : avT4.. — 1-2. c^ : flae«] Α nage : cni. — 3. ἈΠΡΈ — 05717] P Ant: ongznt :
fUM : 358: UTRAM τ πυρὴν s aSnoo : 549"; O Ak τ ofc : ?Ulv : 99D : «44. : TOA? :
go g-^4"7p : Aha : 949? : ATL"; ΑΔ ἈΠ deC : ρον τ vk τ Δαϊφεφι εςςς n PR τ Avo :
";A7" (le premier terme du nom propre de premiére main, représenté par les points de
suspension, est illisible; un nom propre (illisible) de seconde main est en surcharge;
un autre nom propre, de seconde main aussi et en surcharge, se trouve sur un grattage :
WAA : ἈΦ. 7). — A. 2495] Δ ἠλ sic. — ib. nn2"" τ 9"kZ : Yae : naga] O om. — 6. fc]
A flc. — 7. emny7] P omi? sic; Ὁ atra. — 8. χορ] P, A :oeao5 sic; O
Togo.
Simon avait maudit la foi des Musulmans. On l'arréta et on le supplicia d'un
grand supplice. On lui coupa la téte avec l'épée. Il recut la couronne du
martyre dans le royaume des cieux.
Que sa prieére et sa bénédiction soient avec nous. Amen. Amen. Amen.
II. — Revision ou Vulgate.
6. SALÁM A SAINT SIMON DE Mawovr.
Salut à Simon, décapité par l'épée,
Et aux compagnons de Simon, de la ville de Manouf,
Behor et Minás, oiseaux du jardin de l'Évangile.
Portez-nous dans vos mains et portez-nous sur vos ailes,
Afin de nous faire traverser le précipice et le gouffre.
οι
[229 LE 44 TAHSCHASCI. 771
]. — ot : oct : hófl : ni : n7?*, : d.h : e9"0«9" : mat]: : Az. :
OO ATHUCHI- : AT τ dn Ὁ
2. — n : ἈΠ} - 71. : ἈΦ - e ga» : "1AG : nhqoas- : (LA : an
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5 3. — arr : 35.4 : ov(:97Uqg» : üt : Ah(FU- : Doo : £9 : 1) : αν
£210- : ἀν 9" s D : fen τ 0A τ 9"DhA : o ATMU C CT. : σοι τ ἢ
η: ἀεὶ : OR S: MO: Ao. : (EA : Adae: Ἀγ 5a : héqH s avra : ἃ
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Bo À. — Oll. T : ΔΩ : Ahh τ ATL ΣΝ ἐν s Eb : o(9"089" : Ὁ
1. ΦΗΜΊ: : ow : non] O omon : amd: : or. — (0. 3a] onm. 2, 4" H ct] P ios
ficto; Ὁ ogn7Hücdu. — 3. egavAn] O o7*"An. ib. ἽἼΔΙ] Ὁ "Ia síc; A Av Tf.
-o— ib. Whqoov-] O πῆσν-, — 3-^. (LA : aanA] Ὁ kA : enn-kA. ἢ. mona] O om. ὃ
». ori] Α anrkà. — ib. 5] A om. — 6. wt] O γῆν. 7. en] O onam.
ib. ante g^ Α add. e. — ib. harc] Ὁ xac sic. — ib. Wyta-] Ὁ mov i gra: A nom s
AU, — ib. ave] LÀ oet sic. —— ὁ, 1n] O on. ib. aen] O, Α ombre.
10, avc 2"^y42"] Ὁ avc7"U«7" : avc9"U*7* : avcy"U«3",
|
7. RELATION PROPRE pu ManrynE ΡῈ suaivT ManwkEHnNAM
| ET DE S4 S(&UR Sans.
1. Incipit. — 2. Les parents de saint Marmehnàm. — 3. Saint Marmelinàm va chasser au
désert. — 4. Sur la révélation d'un ange il va trouver Abba Matthieu 5. ΠῚ lu
. demande de guérir sa scur de la lépre. — 6. Abba Matthieu opere la guérison et
baptise saint Marmelnàm, sa scur et ses serviteurs 7. Le roi 'Ator, pére d.
saint Marmehnàm, se fàche contre son lils. — 8. Il ordonne de le tuer. — *. Marti:
de saint Marmehnáàm, de sa scur et de ses serviteurs 10. Le roi devient fou
11. Abba Matthieu lui rend la raison et le baptise. 12. Le roi fait batir une églis
— 13. La mére de saint Marmehnàm dépose dans des chásses les ossements d
martyrs.
|. — En ce jour aussi est le martyre de saint Marmchnàm p oso
Sara (Sàrà) et des quarante serviteurs de ce saint.
9, -— Son pere était le roi 'Mor. ll adorait des statues ap«
Baábél. Mais sa móre était chrétienne.
3. — Ce saint Marmehnàm demanda à son pere de parti
de chasser les bétes. Lorsqu il lui eut permis, | partit. ἂν quaran
' serviteurs, cavaliers. Parvenu aupres de sa mere, ib fui di
les bétes. » Sa mére lui dit : « Que le Seigneur, Dieu
te bénisse. » S'en étant allé, 1 parvint au mont Maq
4. — Pendant la nuit, l'ange du Seigneur 1 app: la et
ub. H d
772 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [230]
27" h : 000C7] : arie : Wr: £-4c: ΟΦ : fo : i5. : hav. : MED — |
ἢ : (ΘΟ ἦν: - €1714h : 014. : chhgarr τ ΘΠ} : fd : 5601 : o : axi : f.
TI : ἀΏ : AAQ : "HEP D : AMO : 27-4 : Do» : (0710 : OCAE- : o(:9"089" : 2,
CY : A9"ZU- : (DE,(bh» : 5.0 : "THE? : bU : M? : ADAE? : Ane» : ATL:
flAn, : nnn : 4T: : ΔΑ Adds τ 0E (b : o(:9"US9" : f : A9"Am :
UAO : WAHA : ATIATIHE : ACE - evUC τ v : VETIST : ATL AT dC :
Ahh : AF- : nChf- : oq: : ΟἽ Ἵν] νι. : 009 : Ag dn : 45 : 9$
A7 -
9. — mb» : 2»(9"US89" : AAD : UAO"T- : AT : nho : moqo : Ag»
A: Ἀλῆ : Anh : A7IZ- : ONho» : Zonh : (20h : ofnev- : AA9"Am : Ὁ
At : AA" : (HE : DEA : AQ : THEPD : 25 : 26 E: : MZ : 01 : AG,0-0 -
6. — eoO4P. : A9"1 : £C : 44 τ oC9"U59" : £7 : AA : σὰ :
1. fn] 0, Α -nà.. — 2. en] Ὁ ey"127. — 2-3. axwk : axi τ efc] A air : oe:
£fic. — 3. ante 2nf 0, Α add. e. — ib. "kpn] Α om. — ^. ante "Hp Α add. Xa. —
ib. pe] O «n. — 5. 44.] O om. — ib. m1] Α mee. — ib. «T£: τ "DA dc] A
47TGT : AS"dec. — 6. vao] 0, Α om. — ib. ἈσῚ ΔῊ 11 .A om. — ib. post aevo? 0, A
add. κῃ : "gh. — 7. oq] P oq*£, — 9. ante avcg9"Uuq3" A add. *»&n. — 10. ante
^in Ὁ add. e, — ib. evnav] O om. a. — ib. &onn] O &oàn; Α onn. — ib. onnov-] P
om. f; Α om. a. — 11. Wy : Wh7?7 : (k] O A97 : (e: Α ἈΛΖΟΗΎ τ Ἀ7.: fk. — ID. 16e]
P Zgr. — ib. aw, : 54a] P ΦᾺΣ : χά; Ὁ on,a-n. — 12. 4977 : gc : 4. : avc9?"y
475] Α **s.h : avc 27057" : ^7"eic.
nàm, léve-toi et monte à cette montagne. Tu trouveras un homme saint,
appelé Matthieu (Mátéwos). Lui-méme te dira des paroles de vie. » Le lende-
main, lorsque lui-méme fut monté à la montagne, il trouva Abba Matthieu
revétu de poils comme un mouton. L'ayant vu, Marmehnàm eut peur de lui.
Saint Matthieu lui dit : « Approche de moi, ó mon fils, car moi aussi je suis
un homme comme toi, une créature du Seigneur. » Marmehnàm lui dit :
« Est-ce qu'il existe un Dieu autre que les dieux de mon pére? » Saint
Matthieu lui enseigna toute la foi en le Seigneur jusqu'à la naissance du
Christ, sa mort, sa résurrection, la récompense des justes et la punition des
pécheurs.
9. — Marmehnám lui dit : « O Abba, il y a ma βοΐ que le mal de la
lépre a prise de la ἰδία aux pieds. Si tu la guéris par ta priére et par le nom
de ton Dieu, moi-méme je croirai en lui. » Abba Matthieu lui dit : « Viens,
descendons ensemble. Moi-méme, je la guérirai. »
6. — tant descendu de la montagne, saint Marmehnáàm laissa Abba
— -——-— wm
10
[231] LE 14 TAHSCIHASCH.
Π41:1 1: : (12,0 : "ME : Aa. : 22. : γ{-ἢ» 5 (07"*] : T7" ^ : ACE τ OS : m
05 : ^: AO : 0IHEDPPD s D : CAP : "Plc : Ane i9: d: ANTEA
fld : 0178: : 9? ££ τ (0 ση δ ἢ" : o : 2g, : ho» : 72€. : (UC : DAO-Z
Pam: (γε : 728, 5 DAT τ AEQU. τ 40: Chan : mepoodqa- ; (My :
Afi : DOAE : DavG : 54 τ DASIATHIYCHU : 9"DU- : ἀνα) Π σον ; gon
mz: : PEE τ OIL : dl τ AUTRE Ὁ h9"A9"7, τ (0,9? : συ P.ov- : qn
ΔΑ αν. : (ATL : ATLAS : A002. : σὴ Νὴ τ De» : ρ,-αὐηφ. : hn i
eqeoo : Qadpueq-]- : H£ooRA: Abos : (ATH: aos s (07"^1 : AA* : ^6
fbU'av- : af] énav- : 04279 av- : (149? x
7. — OMA. : 3. : (97089? : A τ M τ A0: DA USC tn AD
U- : OA, A : (rl : ATIATHSU- s 007P : AU. : Ὑ7 2 : 999, : mH s Fol
(TP) - 000A : Φη δ τ o(9"U89? : 9?nA : Arb : miez-q]: τ 05€ τ oA
ÓAct : FAC : nào? : bàC : ade : ue s
8. — φὴσὴ : hU- : dm : moy ed iU. : "hA τ hAQ s c : m
1. 002,4] Α on üXxh. — ib. pm] O vpn. 2. 7*5] O, A vv. home: 6)
O o...7"&:c (le mot qui suit le o copulatif est illisible ; Α ΦΈΡ : ^y" ec. δια
“01.0.1 Ὁ n*700- 510. — ^. cov] O c». 5. eA^IA"Hü CT] Ὁ. Α αλλ αν : ὙΠ πεν.
— 5-6. g"j"m.z-4] O 7"7"m.z. — 6. ληῚῈ] P om. --- 10. ΦῇΆ...} O ona seo. ib. 4a]
Ο om. — ib. 6] Ὁ om. — ib. enc] A om. Ἀ.. — 10-11. Mti] O onm 13. ma*7]
0. .A πῆσν-, — ib. tac] O tac: Α sac. — 1^. SAan : wvfic] 0, A Ann : με.
Matthieu en chemin. Etant parvenu chez sa mere, il lui exposa tout. Alors il
prit sa sceur en cachette et la mena à Abba Matthieu. Lorsqu'il les vit, Abba
Matthieu fit une longue priére au Seigneur et frappa la terre, ' en faisant
signe de la croix. L'eau jaillit comme l'eau d'un lae. Hl les fit descendre dans
l'eau. 1] posa sa main sur leur téte et les baptisa au nom du Pere, du Fil
c Marmel
M IF TH !
du Saint- Esprit, ainsi que les quarante serviteurs qui étaient avi
nàm. Il leur donna les mvstéres saints, Immediatement la sc ur d:
nàm fut purifiée de 58 lópre. Puis i les exhorta et les alTermit dans la
Notre-Seigneur Jésus-Christ, afin qu'ils recussent toute soulfrane 1
coup qui viendraient sur eux à eause du nom du Christ. Eusuit:
eux, les bénit et les congédia en paix.
7. — Saint Marmehnáàm, étant parvenu à son pas
| lieux
II n'alla pas lrouver son pere et n'entra pas dans ἢ
L'ayant appris, son μόνο, le roi, se facha. Il ordonna
Marmehnám partit avec sa sceur et ses soldats. ΠῚ monta au. haut
tagne appelée Qesr et demeura là.
8. vtm L'ayant appris, "soll pere envovya vers lu
71^ LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [232]
ATDA.A : ev?7]2" : ho» : A9 : "PDA : συγ] ἘΠ : Οὐλί συ. : 0T 34,75 :
A0fsU'av- : (DE(bvav- : A7 : ἈΠ Δ Δ : om]? τ ATMLA : AUC : ncn
T τ HALPLDA, : 0A, 67007 ὁ 0(7P : ACU- : T9772 : T4 : DAMM : 4n :
h7bHCHU- : giao : ne» : &4:7-U : Alt : Dg Toe : Aoo( : A. LCI : AX :
(A, l-av£mn : All : &d"léc : n. 90-2 : 9"hÀ : Ark -
0. — e(P : 594 : o(9"U89" : A2ÀA€ : 0UAAÀ : "il : ATL Ads C : n
«p, € : QU : vifo : 1.95 1.0. ἡ DooRA τ ῬΑ τ ATHE: £ÓDA : 7m) : ἈΔΡΤὮ :
HV αν)» “ἢ : Z9. τ Adm s DAI : md. : hz. τ AChüH'av- : A3 :
(1&4: : man1(C9av- : aiv : 7, : 0A9?2h- : 5 : 600 : fno» : 90-0 :
Z" 2y'av- : (VAcr : Ad3.077 τ 0,7079? av- : Ana : 251 Δ : vmav- :
OM : CA : chz- : ha» : 4Àao» : A44, : 09^ €*C : A€APAdT"T : 4CU- : € τ
1. efià$»] P, A ema»; Ὁ ens. — ib. ante avg LA add. wrr. — ib. ΟΊ 4.0] Ὁ
Om.«., — 2-9. hz? ΔΗ τ συ j]- : ἌΡ τ ngon : πῆ ἢ] O ἈΛΛ : ἈΠ" ἌΡ τ ng: ncn
ἘΠῚ Α ἈΛΛ τ avt) : CATHROvfldeC : AUHLAT : AS : ncn. — 3. 0»,£7]07] O0, Α
0A, e71n7r. — ib. ante gray LA. add. nav, — 4-5. A"üCHU- τῷ ραν — ἊΠῈ : ev] Ὁ οὐ).
— ἡ, ipgoo : ma» : £42U] A παν : £44-U : gov, — ib. ὦ gTaveT] Α og ravgm-. —
ib. ante ava P add. 1,0; A add. e. — ^-5. Af : on, Tovg : ἈΠΠ7.Δ om. — ib. evi]
Α emn/;rirY. — 8. post eewfimn Ὁ add. &eFn primitivement, mais de petits traits
horizontaux au-dessus et au-dessous de chaque lettre de ce mot indiquent qu'il doit
étre considéré comme .biffé. — 75. ncAMEWev- : ἡ] Α MAT: ἈΠ ΠΈσν., —
9. nae«:] O om. — ib. ga-og] Α ea-ogsav-, — 10. on,Znü2av-] O om. x. — ib. "MA
fldwC : waa] Α wotov- : ^"7Wvwfdsc.
vétements de pompe et la couronne royale, afin de lui dire : « Prends mon
royaume. » Marmehnàm les regarda et s'emporta contre eux. Il leur dit :
« Pour moi, je cherche le royaume de mon Seigneur Jésus-Christ, qui ne
vieilit pas et ne s'éteint pas. » L'ayant appris, son pére se fácha fort. Il
ordonna de tuer les serviteurs de Marmehnám d'abord, afin que son cceur eüt
peur et changeàt de sentiment. Mais comme son cceur n'eut pas peur et ne
changea pas de sentiment, il ordonna de le tuer, lui aussi avec sa sceur.
9. — L'ayant appris, saint Marmehnàm pria et demanda au Seigneur
d'exaucer pour lui tous ses voeux. Vint une parole disant : « * J'ai entendu ta
priére et j'ai exaucé pour toi le désir de ton ccur. » Aussitót les soldats
couperent les tétes des saints avec l'épée. Ils les jetérent dans une fosse. Ils
apportérent beaucoup de bois, afin de brüler par le feu les corps des saints.
Mais ils ne les trouvérent pas, car le Seigneur les avait cachés. Lorsque les
soldats virent que le soleil s'obscurcissait et que la terre tremblait, ils
eurent peur ct s'enfuirent.
c P,
ἘΠ Ὁ]
[21i
1
!
:
|
|
|
[233] LE 44 TAHSCHASCH. 775
10. — en& : eam : axe : AO: TIU : NTC: ana : noo : ,ἢ
ἀφ -
11. — e715 : Ἦσυ- : Ap. : a»(19"U«9" : Deo» : H4. : 925. : £a]:
"^l: AQ : MET : 0A12 04 : lC. : ΠΕ : ΔΎ. Δ τ oy : XA : ^6
? A: ngT : 402 : AO : THES : 00h τ h9"5U- : ἀρμη : ATA : dh
£ : 02") : ὙΥΔΡ S dYATILAS : A080 : nC s ΟΥ̓ σοάρσο. : Ay) Ὁ
OA OI: : DAS : rh: ul: mue : eh τ 912 τ mnm: s
12. — eil! : fA τ d: COH: s Qe» : TITO PE s 3
"IÀ : (IA : "C9" : DAS T : ἈΦ ΔῊ : 0,114. : ἼΦΨ' τ 2 ΦΊ τ ASA:
τ arre : (noo : fun s
13. — m9" : 7Π41’ : Ahav- : AS τ (97069? : (rt ot] : A9" n
7 : Ὦ{ 4.1 : 0ADEDAT : δ λ 9 συ. : ΔΆ σΡ.Ὑ : ghz: "162 o:
1. nov] O dittologie. — /5. Af : "rz" : &£c] P An : admaeym «ree io EC. 7. Nr]
Ὁ »fie. — ib. &ya] A «arr. — ^. c] LA om. — 5. eq] Ὁ o4. 5. MI]
P om. — 5-6. hag] O zaxg — 6. o7"7] A onm. e. ib. NN $ FR. S cra]
Ὁ fn7"4^ : "LA : nf : ncndà: Α ny es o SNC. — i5. σαν συν. Ü m) To
4$. — 6-7. M"rE7P τ mv ad: : eat s dE s eds AMA i EA i 912 mmy pme] O0 yn :
ὮΝ : oW: A: ud: ome: f τ 0, 1 συ ΕΑ A s: NACE s mh o ΔῊΝ:
fld: : U7Z, : συ" γ᾽ :. — 8. fiov : 710r] Α 007 : AST. N-U, ρῶν eA :
fIlnAn.] O om. ΠΑ»; Α om. — 9. eee] O ogu.. ib. gy"*x*t] .À om. ib. post
γήρ O, A add. oay"nms]. — 10. avrftiz] LA are. ib. anle fime» Α add, mew,
ib. &mn] Ὁ vh» : 2m; LA. oam, — 11. omo] O om. 9 A iles, 11-12. 37641]
O ^7"h"rfló sic. — 12. ΔΉ συ : he : 0710270] O 0m. dé; LA york s 500).
I0. Satan (Saytàn) entra dans le ecur du roi Mor, qui eria. com:
un porc.
11. — Ayant appris que son mari était devenu fou, la mere |
Marmehnáàm envoya vers Abba Matthieu, le fit venir et lut exposa Falli du
roi. Aussitót Abba Matthieu pria sur de l'huile et oignit. Mor, Sata
de lui sous l'aspect d'un pore. Le roi erut en Notre-Seigneur J
Abba Matthieu baptisa le roi, sa femme, tous les gens de sa mais ι!
les gens de sa ville royale.
12. — Il ordonna à Abba Matthieu de bàátir uni
de Notre-Dame la Sainte Vierge Marie (Mói
ratrice de Dieu, et de distribuer son. argent en
comme il lui avait ordonne.
13. — Ensuite la mére de saint Marmehnám fit. qu
pierres de prix. Elle rassembla les ossement
* P,
1 νὴ Ὃς
770 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [234]
(0I £C f-av- : ΛΔ : are : hóf : evt0-sT: : 17240- : Ag Ὁ. : og. e-fav- :
O-D-Ed-av- : A7 av- : arxirb : (t : nCirk97 : nda t s "oeAtvtCA? :
hg" 7" Dy'av- : 4-A9"Z-T : ὐσο ἢ 2.1: : 0 £g τ HAAR : "rA -
Π h-f-av- : pr υδ' τ 9" : 4 oav- : ooh : pn : Ado» : A9? x
(1^7" : Ao»(9"U«89" : AFF : Δ : 0€ z
76715. : hiCvf-h : 4777" : A9"nà : €&&b E: : 705,0 ἡ
1À.(209- : £49 : (IA EE : 786m" : 00 -
fea : chz-0-9 : Ὑ7.λ τ ΦῸ τ
(00A τ C7 : dhüo ::
1. post omg? £av- O add. a-ndt. — ib. aver] Α afiz. — ib. non] O nav, — ib. 8.10:
411 O &"io-47r. — 2. ax fav] O and. — i5. ont rch?] Ὁ ont : ΠᾺΡ sic; A onn TCAPT.
— 3. T^7"4-rF τ Qov"7rgZZF τ 0f er] Α T 877Z-T- : av"raz-T : "fü eT. — ^. fign συ. — ASA :
“Δ 951 O nZn£av- : ἢ» eir τ Wt: 97A : &4oo- : TOAE : avg τ aao : 52? : hULU; A
ATHE. C : 62* AC : nA foo : Λαηϊφιῦσο. : TRA : PH : aman : 5,47» (le nom propre TTA :
nfi, de seconde main, est en surcharge; un autre nom propre, de seconde main aussi,
se trouve sur un gratlage : n,£vfl). — 5. 711 O om. — 6. post nce add. &7»^9. —
ib. gap] O om. — 7. ρ45] O gav-, — 70. ΤΩ] Ὁ n50; Α 7,0,
y mit un par un. Elle fit encore deux chásses en verre pour ses enfants et
les y mit. Elle les placa dans l'église qu'elle avait bátie. *Se manifestérent
par leurs corps des miracles et des prodiges grands et innombrables.
Que leur bénédiction sainte soit avec leur cher Za-Manfas-Qedous pour
les siécles des siécles.
Salut à Marmehnàm qui parcourut le désert,
Comme s'il voulait chasser, afin de chercher la foi au Christ.
En voyant que le sang de Marmehnàm était versé pour la foi,
Le roi grogna comme un pore,
Et le soleil aussi cacha sa lumiére.
ὃ. ManRTYRE DES DIX-SEPT MILLE SOLDATS DU ROI 'ÁTOR,
PERE DE ManwEnsáw.
1. Incipit. — 2. Un roi chaldéen apprend la mort du roi 'Ator. — 3. Le jeune fils de
'Ator succéde à son pére. — 4. Le roi chaldéen veut s'emparer du royaume de "Ator.
— 5. Aprés un combat il est victorieux. — 6. Il fait apostasier ses nouveaux sujets.
— 7. ll met à mort les serviteurs de saint Marmehnáàm.
——r.-.4.———wocEs
T —-—À€£7 s.m
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10
[235] LE 44 TAIISCHASCI. 771
Ί. — enhófl : (pit: : oNT : Toahiov- : ATadeemd9 : wzqHde icy
Δ: ATC : AOU- : Aov(9?gqg» s
2, — en : γ51.» : DA :7YERAP τ AP EC τ O69" : Ἀν. AO:
7HEPP : y : ALPATPC : ΔΆ ACC τ 00]: : h^ : Ute : ΠῚ ἐν τ ΔΑ
(- ^? : (9"*) : Doo : 451. : «27 τ ΤΙ τ meo : y") : DAS : 9 Ύ{ι». 5
9. — 00k : A PRA : 99 : qo?) 7p Ὁ mte s nd: oH 1 AA :
Wr: (lo»PÓA : A(-U- : mAav-7]: : Cop : o7] 24. s mad: my : aT):
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Yo: eR: ῥ,Ὑ ΦΊ. : ΔΊ: :
^, — ΦΗΛΎΤΊΉ : AOT 24A : Ucqe qve τ noo : £757]7" : Ab : 91
4: ATC s 049" : (HA : o37]p]p (9"0- : heo» : eX : ^btlav- : £75
217" :CTYRZIPU : ngüoig : AmPT τ oADEOh. τον 4. qéeoo) i ah. s drm
1. enóf : (md : oT] A. omit: : owr : mon. — ib. No éeampogoe] AA. Níioxeano o.
1-2. "ri77] P σειν, — 2. Mv : Qavcg70937] Ὁ n0rav- i AED iovcy"U 77; A NOU 1 AAA
συγ ηυ 75. — 3. à4n67"] Ὁ, A «nag». — ib. wy συ 47] Α WyTor£ov, — ^4 Ws ΚΆ7 5 70. A
h.fA7"(? sic. — 5. πη 0, Α "rw, — 6. owe] 0, LA. ny, — ἐδ. ovr] Post som
“1: Sic. — 7. av^yppg] Ὁ συ 1 }λ᾽ 1. — ib. mak : ΝΥ] Ὁ ovy; A ἀνα») Ἐὰν vy. T-8. ὦ
(ΟΣ τ Dy o: dh : WAQPAZUC 1 TOME: συ. Δ 71 Ὁ on. 8. Wu 75] P. O ny rOyc s
ib. arr] Ὁ on. — ib. dx i: o] LA. σον i ERO. 8-0. meov]4UEY] O om. €. Α
eov. — 10. hi2] Ὁ &tTzrfir ; LA SOT HUS. 0 10-11, ^05 : 024 NEC 8 Symm] 0
— 11. (fl^ à 077)/73- : à770-] P les lettres ?"0* sont de seconde main; 0 δῇ ν à7"0* ν ΔῊΝ"
συγ] 1 Αὐδιιρσον LÀ. 097 0* τ (Hf τ my] mp, 11-12, γον : av X : ^bMllor i ΚΟ ΎἽΔ i
T7] O nov : ovXyA i £r7]p7 : ^oóharav- i r7 la lettre 2 de "ypz* est de seconde mar
4À nav à ^0M"ov- à 77h, — 12. amer] A om, - ib, ἀνανϑ)ν. O emp,
|. — En ce jour aussi est la mémoire des dix-sept mille martyrs, soldat
du roi 'Ator, pere de Marmehnàm.
2, — Lorsque régna un autre roi aprés Sennachérib (Sanáakerém: qu Abb
Matthieu (Màtéwos) avait baptisé, il ne connaissait pas le Seigneur. Lur-me:
pendant qu'il se trouvait. dans le pays des Chaldéens (Kaladàwvàn
que le roi 'Ator était mort et que son fils régnait à sa. plac:
3. — Ce dernier ne pouvait pas garder le royaume. lH avait fets q
étaient dans les jours de son pére; eux-mémes gy wdaient son. ro Lu
méme était un enfant qui ne connaissait pas le. pouvo εἰ, Sa mén
mandait à sa place et les préfets lui étaient soumi
4. — C'est pourquoi le roi rassembla ses ti upes et partit
sur la ville de 'Ator. Alors les gens du rovaume appriri nt qui
régner sur eux un roi qui adorait les idoles. Hs rass mblérent leurs t
778 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [236]
tl: s ORATROCT : ekz : Ana n6? : 0A7ECT : 0€9"0* 49" : AA : €
(l- : dH : Dh. : AT : del foo: : ne» : eT 27 z
ὃ. — ef : 3p : qo A09- : Yn τ DARO-977 : 719€. : APSPESTTU- :
(DRACO : AUIC : DAI : Ad? : 04.07 : OAAO9-z : ΦΊΛ : 029" : 174- :
Al: : (eA : 77717 : vam. : 027) : Abs U'av- :
6. — mA9?"€:4£ : 454 : e9TÓA : hir 2-fiAav- : Adi : UV. : ATC :
aAA av" : (APT : ἡ θα Hao : DEA? : 7Hht : ncirte s: oAmav- :
&ol9. : Am" : au-a-av- : (eA : UTC : QAO. : 7e fao : ofa:
Am?'T -
7. — ωπον. τ ἈΠΏΓ(Τ : p : (97099? : DA?FCT: : AQU- : 0 (.
A9 : nC τ 700 τ 10€. τ A7IHCHTU- : AnCO-Fn : 054» : o3": :
1. OA"FCT : (i Ez] Ὁ n7rficT : Qd. — i5. Οὐ ΠΟ : ac2790979] Α on7rüctuz τ MP :
av(99»U499. — 1-2. "AA : ρα. O à : mr : fbl; LÀ mz : eode. — 2. avast] Ὁ ovs»n2.
— ib. an] Ὁ oon. — ib. nav] Α om. — ὃ. Ts3-Tiv] O 4r. — ib. "rjw] O “γ᾽. —
ib. naSa-gy] O maa-g,pry. — ib. 7 benho] Ὁ om. m. — 4. ed] Ὁ φφτῆρσο., —
ib. evhao-t, : d TA] Ὁ ede iy : N59; Α O4 A : NRaoz. — D. (fA : συγ 777p : hov-] O mh
go. : συλ; LA W-eav. : defüA c av7yn]stp. — ib. evjtw] O ma» : γήυν, — ib. λὐδιυ συ. P
primitivement la lettre 5 se trouvait avant aóawaev-, mais la haste inférieure de cette
lettre a été effacée. — 6. afin. : 014 : $C] Ὁ atAvav- : (rfl : συγ δὴ : ofi : UI : Nf
C; Α Nil hvav- : (efl : U16 : AC. — 7. V&719 ov] O 7ge147r7 — ib. ogma?] Ὁ ogtapov-,
— ib. "ivy : woe v] O, LA cn enr : "rh. — 9-9. amr : aitov : (rfl : UC : λα, : V £77]
qao. : O14. τ AmP'] Ὁ om. — 8. (vfi : vic] Α ivt. — Z5. ona.] P, .A 0aar sic. —
10. ἈΠΕ : P5] A nrc τ Ab. — 11. fce : "roh : 20g : A7 CEU: : Anco] 0
ὨἨΠΠΊ ΡΟ, sic "rog τ IN, τ ATPCHEU: : An Cckgr; LA mener: "rh τ 7E τ ATPCHEU- τ NACE :
σῇ, — ib. av4»fZU-] Α ava7fi«..
partirent pour combattre contre lui. Les serviteurs du palais de Sennachérib
aussi et les serviteurs* qui gardaient le tombeau de Marmehnáàm partirent
^ séparément pour combattre.
"
5. — Lorsqu'ils combattirent, le roi des Chaldéens les vainquit. Ils s'en-
fuirent de devant lui. Il ouvrit la ville, prit l'enfant, le tua et tua sa mére aussi.
Alors les gens du royaume se soumirent tous à lui et il régna sur eux.
6. — Peu de jours aprés, il rassembla les gens de la ville de 'Ator et il les
interrogea sur leur foi. Ils lui dirent : « Nous sommes chrétiens. » Il leur
ordonna d'adorer les idoles. Tous les gens de la ville apostasiérent leur foi et
adorérent les idoles.
7. — Ninrent les serviteurs de saint Marmehnàm et les serviteurs de son
pere. Ils lui dirent : « Nous sommes chrétiens ouvertement, nous les serviteurs
du Christ et les gardiens du tombeau de saint Marmehnàm. Fais ce que tu
10
[237] LE 44 TAIISCHASCH. 779
Ab. : m(C9"0q9» : "MW: ΗΓ θ᾽ : A00: A. Thu E- : £m py s eee
1 : BTMLAT s αἼ 9 δὴ: Aba: : AMI: rA avs : Λη δσ σον HIA rU
"JE : (Dio av-7 8 (15 0,4: 3 dT: A9! av- : aom : "r4 dao ; ΓΤ ᾿ aae 4:* Ξ
T97€ : ση 6 2. 1.0' : Adv 5. : qo(19909" Ὁ - I
Al συ. : ΟΠ ἢ συ. : (UM : 9"DA : VRAT: ALPE τ AGO : Ag? τ
(^7 : A9" : 0£.0 : 5A τ hz. s
HI7rAdao- : hod : zu. -
flr T : ncofü τ 24. : An(E. : ὁΔΊ : 462. -
1o(19"U4 2" : A? Aov- : of] : 724. : σο 2. -
01127^nsU- : Ar T : dep : ἢ 4. 1:
(1^7? : Aniav- : ADAZ, : av(:9"U«q9» : Tfl0-6 -
07"4. : Ofiflb ::
IF 2£ATov- : 1€ τ ard : *a-g. τ n9»o x
1. ΠΩ : WréPe: : ^07] Ὁ "rüc : sic πῆρε : ^ov; LÀ. "Ic s ^ov o Ner
Ib. n"e] 0 κυρ; A onse. — ib. qgrpey] Α vens. — 2 αν 5505} A ot
g**. — 2-3. Niheav- : (efl : UC : mheav-y : (lg: ΤΑ συ. O Αγλῆσσν. ν nàgs o ode
APa; (A Δἰζῆρσυ. : oepAPe : (age. — D. Adae] O ΚΑ σον. sU ib. yet] A
Je zé. — 3-^. avNav-"rkz : 1 2561 Ὁ aav : ΤΕ: Α atüg" e, -- 5. Alem δόλον
*)3"] O At £fav- : oZ aos : fUv : 9"DA : αἰ τ σον dHDAE νι og) : ASAev ν ΔΥΣΊ À
Ἄδογσυ. : (άηῃ συ. : Qul : "BA : «40s à ΠΦῊ 1 NF 1 λον i ^Ay* 1e nom propr
fit : nfi-à, de seconde main, est en surcharge; un autre nom propre, de seconde main
aussi, se trouve en surcharze sur un grattage : A :» X77). ὁ, ay" : a4y"] P salàám
propre. — 11. amav-] P à47". — 12. o7"«. : orf] P onm.
voudras contre nous : nous ne renierons pas notre foi que notre maitre nous
enseignée. » ll se faàcha contre eux. Il ordonna de tuer tous les gens εἰ
ville. Eux aussi, il les tua avec l'épée. Leur nombre fut de dix-sept millo. Eus
mémes furent appelés les compagnons de saint Marmehinám.
Que leur priére et leur bénédiction soient avee notre roi Pvásou pour |
siécles des siecles
Salut, salut aux soldats, hommes de eouragze,
Dont le nombre est deux fois vingt,
It qui pour le Christ ont supporte le tourment du fard
Lorsqu'ils eurent. regardé l'épreuve de Marmehnám
1 de Sara qui soulIrit avec lui.
Salut à vous, dix-sept mille
Compagnons du bienheureux Marm: hnàm
Qui üvez soutenu le combat dans l'aréón du martyr
780 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [238]
hb 4e, : EATBa- : OR Ὑ : AD 5
Ane» : AD(-h : TUA : e» err : AUR :::
04?" : irfic : RC : (df : 42 : madre» τ
ἈΠ : €n-or? : €0-7 : Aevi MT : bore z
ho» : (CA? : ἢ, : (Mb T : 099? : a € gno x 5
e(t : 00 : ner : Ann: &é6 : TO0-o0 x
HAA : (12A : we? : e&€nnh : 5?]oo ::
|. — eftt: : oit : hófl : n : 9*9 : AQ : AT22?n : (CC : X. : 4
2n : HU'lC. : An s
2. — af : ἢν : ρα ἢ : Uc : Ana : chfav- : Av-avam- : (efl : i0
1. θη] P, .A ne4o. — 2. nótrn] Α τη. — ^. ἈΠ] Ὁ om. — ib. eWwker] A
gne. — ib. enavoe na] Ὁ oaovsnay. — 5. nn] Ὁ mnm; LA. am. — 6. ἈΠ] O or.
— 7. we] O we. — ib. eenn] P eena. — 8. n7 : 955] .A noZ4 : ongos : vy. —
ib. nqezo)n] O nqe*8. — 8-9. nwAn:4An0] O An: sic 4An. — 9. ^09] Α oA. —
10. a9] .A ^e 4o0-. — ib. enftov-] A. 0m.
Ceignez-moi de votre force et ceignez-moi pour la guerre,
Car le fort est dit le sauveur du faible.
9. SarÁw A CHRISTODULE, PATRIARCHE D'ÀLEXANDRIE.
Salut à Christodule qui fut signé de l'huile de la gráce,
Afin de devenir le pére des orphelins et le protecteur des veuves.
Il dit qu'il avait vu un prodige dans l'église de Marie :
Un olivier desséché capable de donner des fruits suaves,
Et, aprés avoir bourgeonné à chaque féte de Marie, de devenir sec à
nouveau.
10. Manrxnk pn'ABBA ÁwMMOoNIUS, ÉVÉQUE DE 'Eswi.
1. Incipit. — 2. Le juge Arianus met à mort les fidéles de 'Esná. — 3. Il ordonne de
brüler vif Abba Ammonius. — ^. Derniers moments d'Abba Ammonius. — 5. Son
martyre et sa sépulture.
|. — En ce jour aussi est le martyre d'Abba Ammonius ('Amonéwos),
illustre évéque de la ville de 'Esná.
2. — Lorsque Arianus ('Aryános) arriva à la ville de 'Esnà, il trouva tous
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[239] LE 14 TAHSCHASCH 781
U"IC : 2f Aov- : ^( : A0 : AIT 229 : ἈΉΗΙ : FAFULUS. à 014 τ Y emm s
0(b7 : ΦΊἼ ρσυ- : Δηξλοσυ-
9. — OAAn : Aq?29p : hM : hv? : aoáf. : UT τ ἈΎΧ ὁ : 01
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7"W(-C : 0A, ΡΤ : ómnav- : €95 : o ao Pg op]Hyoo- : 4707 5 on :c
A€ : ACD τ mothwy? : Doo : jAAGSU. τ ΔΉΕ : RA: ἅς LAND: AE
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4. — mAhvav- : AU : AT Z)?D : Adhz : heo» : &A2P : ὙΠΊΕ : Ah
1. v)c].A viz : Oy. — ib. dolose] O dob, — ib. M] A om. — ib. wrxra] o
ATH; Α NyPxPh. — jb. £r] O g^uc; Α ρῆσους,, — 3. Wwrmxpn] Ὁ. ore.
ib. aw] Ὁ owe sic. — ib. φῇ» A oone:y. ib. ante 14 Ὁ add. ^8. ib. Ὁ
X40] P v, de seconde main, est en surcharge: Ὁ wyx«; A Ny. — ἡ, 45:5] A om.
— ib. nav] 0 om. — ib. AUT AME] Ὁ ΔΆ ΔΗ, — ib. N04] O onm. ib. γὰρ]. A»
Tre. — 5. hav : XAe8:7] O 0m. — ib. n3*^vm] Ὁ an7"Amov- sic. — ib. a£] P, Ὁ và
"1g. — ib. avi] A. aavtzk. — 5-6. Aw] P, O 77A». — 6. ΠΗ αν». "σν».} 0, A. mtu
hTWav* sic, — ib. i£Wav-] Ὁ 7icWov-, — ib. àm] O om. — 7. N"AlTRer] O »71AYtnem,
— ib. c-r] Ρ cnet sic; O cir. — ib. aon eit] O om. o. — 8. 0^, E] O ΝΣ
A an ety. — ib. ὀαγγῃ συ. Ὁ om"rnaes, — ib. xg] Ὁ xo. — i0. 4:1] O sh. — 9 κα
&An] Ὁ dittologie, — 9-10. ex eovpt] O, A om. I0. »un] P orm, — ij^. γανὸ p] 0
fa-bgPao-, — ib. àgax : ak] O ak : deas, — 11, rmypn] 0, A ovrmen.
les gens de la ville réunis auprés d'Abba Ammonius, en train d'apprendre:
l'exposé de la foi. Aussitót il les tua tous.
3. — ll arréta Abba Ammonius et l'enchaina. Il le conduisit à la. ville de
'Ensenà'. Il le forza vivement à offrir de l'encens aux dieux età les adore:
Abba Ammonius lui dit : « Il est écrit : Tu adoreras le Seigneur, ton D
lui seul tu rendras le culte'. Pour mol, je n'approuverai pas vos conles vais
je n'écouterai pas vos paroles vides; Je ne verrai pas volre culti Impur; 1.
m 'avancerai pas dans le temple de vos idoles en ruines je ne pt nd pas
votre encens fétide et * votre sacrifice puant. » Lorsque le juie Mrianus vit qu
la résolution de ce saint ne passerait pas, ne se modifieratt pas
gerait pas, il ordonna de le brüler vif dans le feu
4. — Abba Ammonius demanda aux soldats d'attendre un peu. jusqu
1. Matth., 1v, 10.
782 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [240]
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A:OfZh : UN? : efl : Qi : adn : 9"Aev : σὴ Τὴ : 024€ : ἢ
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AnG - ami? : (lAnn : wseg : ofc)? : arme: 9020.7 : AUT. : 8I
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Δ x OH, : D EMoT : HA) 4.1 : HAAR τ PRA s
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(l. — ib. 9"5avq7] O avygg"47y, — 2-3. on : (hr : AC eT τ συϊ t : artz0? : (rEnvU-]
O avh-«^y : 0-47? : fVA"rF : ACeSTO: ave; : OCBvü? : (WATCERU. — 4. 41,411 Ὁ «T. —
Ib. 78:5] P 7«:0. — 5. ἀλαν : ane£] O aav τ £Aov. — ib. aic $9] .A aocp. — ib. n&].A
om. — ib. o&2av] A on : £2av, — 0. "rs.] Ὁ "rA. —— 6-7. ΔΩ : name] Ὁ, .A nAf : n
gane. — 7. ΟἽ] Ὁ om. o. — 7-8. vae, : oux] Ὁ aworES ; LÀ noe : ATA. — ὃ. 0705
&e&] Α om. — ib. yw^n-0 2] A. ^nAn. 02... — 8-9. "rz7] Ὁ "77mm. — 9. arriz] Ὁ 0m. o;
A oTrüZ. — ib. -g^T : 019921] A :seAT. : a TA9PZAR. — 10. (Zw — λόδον : *2"]
O fZWwE : TUM : 95" Πὴ : 64:4. : TAE, τ avg τ δόλον τ 50279 : ἈΠ, LÀ. 0E : Pen SERO :
g"hà τ «d τ síc DAP, : nee : A*Aav : a7" (le nom propre oAg : n,ei-h, de seconde main,
est en surcharge; un autre nom propre, de seconde main aussi, se trouve en sur-
charge sur un grattage : ἀπῇ, : "]ceg"). — 11. andexPan] O, Α anmye n. — ib. 00]
O n sic.
qu'il eüt prié. Il se tint debout, alors que ses mains et ses pieds étaient
enchaínés. Il réócita la priére de l'Évangile. Il bénit sa ville, ses gens et tout
son peuple croyant au Christ. Il. pria pour le juge Arianus. Il. prophétisa
à son sujet qu'il deviendrait martyr. En outre, il se déchaina lui-méme.
5.— Lorsquil eut achevé sa priére, on le jeta dans l'orifice du feu.
Il acheva sa course bonne. Puis lorsque le feu fut éteint, on trouva son corps
integre, alors que rien ne l'avait touché. On l'ensevelit dans de beaux véte-
ments. On l'enterra à l'ouest de la ville de 'Ensená, dans la tour que la reine
Cléopatre (Aklà'oubatrà), fille du roi Ptolémée (Batlimos), avait bátie. Il fit
des prodiges et des miracles innombrables.
Que sa bénédiction sainte soit avec notre roi 'lyàsou pour les siécles des
siecles.
Salut à Ammonius qui parcourut le territoire de 'Esná -
rr ——"
[241] LE 44 TAIISCHASCIH. 7&3
7"hA : Δ: 9"ue : wp, : ^IAhA : 177 : m5 τ
t. | 6.00 : 0975, ; ADT τ AF: ΠΥ τ
£74. : homo : "IA(A : 0g τ" ΘΝ τ qe s
f1^7"4^A : (1c €: : FZ : 2729- : 095 x
1. — ἔΦΩΗΊ: : 0T τ hóC4A τ M Spar : {595 1 ΗΠ ΟῚ PAZ
2. — fle» : γἹζ : (HEAT : ἈΠ : ode : MAU iR « α-ῇ 951 ἈΉΙ τὸ
£^flA τ Of : (del: τ ONT ὁ ἈΉΝ s Une τ ὙΠ. ὁ ade s er i nC:
WA"IWA) : EYE τ ΡΟ ὙΠ τ U")CQP" : DAZ : AJPAD s "P0 : XO:
£IOETSES S: ovn : ἈΥΦΆ : 951 : ΟἽ ὙΠ Ἢ : neo : ACA: (CA, TI: : ἡ.
(bU- : AX. : fe : DEF : 7"720- : "1A : 74. 2 OA : NPAFCE :
1. "hA : »^h : 7"Uc] Ὁ 7"nà : 2 Ὁ : 9n. ib. wq e] Ὁ om. ib. 4r] O mie.
— 2. Nf] .A om. ἢ. — 3. "TAf^] O "0n. 5. post oM] ὁ. A ad. wen. ib. ey]
0, .AÀ c't. — 6. nov] O ΠΤ : mov, — 7-8. f : Wc : DRY] O, Α et i sch o
ΔΉ 7. — 8. ^"7n] Ὁ om. — 9. adi] Ὁ arrhtome sic, — ib. NN] O Scent si,
|.9-10, 4.0.0] O ^ne. — 10. o7An-0] Ὁ "mt sic.
Avec les paroles d'un bon enseignement au milieu de ses nombreux
enfants.
Àu moment oü il eut achevé son martyre dans les flammes de la fournats
de feu,
Aprés que les ondes du feu se furent tues et aprés que ses flots se furent
apaisés,
Son corps fut trouvé blane comme la neige.
1. Monr νὰν NasániT, FILLE DE L' EMPEREUR ΡῈ CoNSTANTINOPITI
1. Incipit. — 2. Ayant l'aspect d'un moine, Nasáhit demande à passer la nuit da
couvent. — 3. A l'église Nasaáhit récite le Psautier. ^. Une vive lumie: n!
-— 5. L'Eucharistie lui est donnée. 6. Un moine révele que Nasáhit est
l'empereur de Constantinople. 7. Nasáhit est vainement recherchee d:
üns.
1. — ' En ce jour mourut la fille du roi de Home (Hon: u | N
2. — Voici ce qu'a exposé à son sujet Abba Jaeques (à qui véque d
Wesim, en disant : « Un Jour que je me trouvais assis dans I je N
Dame la Sainte Vierge Marie (Màryàm), generatric: de. Dieu
moine frapper à la porte du monastere, Je me levat, alin de le «
lui un vieux manteau. ^on corps était desséché et 0n visage et ]
PATR. OR. — T. XV pF.
78^ LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [242]
aoAAn : 0710 : ACT : ΤΟ 5 08(bAZ : eAAT- : AZ"AE TZ : AD : oo
C£ : AT : AGES τ ΠΗΠἼ: : Δι" τ mv : nn: 9" ET o: hoo : Aon
(nd : cn : amt : A72V : Ol : 57] : HT s ADAM : ACCU τ ἃ
ἢ : Ao» : ALPCAERZ τ AD : OA : AZEAZ777 τ ἢ τ CA*T τ XY 2
Dao : 1€ : aAA? : hoan : marne : Ano : Πρ δι, : 1X : e : gor C ὃ
h.c Av τ 9971027. : ATE : of : 2089 : ΔΈ : grove : ont :
159" τ (hÀeT- : (love : noo : QE: C: AO- : Aav-ó : offa :
ἈΓ 9: Ὦ- : vb : A702 : 0ADnA709 : arie : 714€ C€ : 0A9"AAT- : ΔΡΈ :
av4A9 : 09105 : O€(bAZ τ A.PEAÓ : HATA : 109? : A9" £0 : PC? s
* p, 9. — a9" : dé τ DM: T: COH s moo : amie : σον : A 10
nagcbo Ag: (ὦ ση Ὦ- : £:92P : nao : £990 : aoAATT : ATH. : θγ ΠΏ : anlav-q, :
Ahh : A74. : AbDa- : AA : "fü4- : U€ s efi : τῆς : ΠδΊυ-: : ὦ
hf. o: Fe : 9UpPELO: Οὐ : 4600: “θυ: : he» : ?üAh* : £2
1. av»z5n] O σνϑ νη". — ib. o gftaz τ avAAn-] O Φρῃηιῶν : A?"ng τ avA An. — I0. A9?h£
04] 0. Α »7"etc. — ib. n0] O om. — 2. anPr : h&be] O ondbe : n7"f/p; AA. mebe: :
"AUF. — ib. wx] Α Wr. — 2-3. παν] Ὁ, Α 0wrovimn, — 3. $57]T] O T«aTEr. —
ib. an] A. egas. — ib. n eco] O n ecaa-. — ^. nav : n, gcnenz] Ὁ nov : nee
een sic. — ib. ntpmom] Ὁ nw 22777. — ib. “101 Ὁ om. — 5-5. nav : 7x9] Ὁ om. —
5. avx A97] Ὁ avzg7A sic. — ib. ante ngàn, Α add. wv. — ib. vv] O i; Α om. —
5-0. eid Ch, : ae τ 25 1η 2:1. τ Ἀπ. er] Ὁ 27710278 τ 0€ τ WAL gn, : n; LÀ PITCR, τ ΔΡΈ :
g""nz? : Arg. — 6. ^nen2»] Α nonenp sic. — ib. 44e] O &e€d4. e. — ὃ. κε] .A nc
“ἢ ἢ». — ib. v] Ο AT. — 9. osnez] Ὁ onez sic. — ib. ogtaz] A ogtas. — ib. ante
n. eflAo O, A. add. wa. — 10. 1n] A axi. — ib. av] O ap. — 11. ey"? : nav] Α om.
— ib. avylav-z] Ὁ ovaav-c. — 12. γη41 0. .A v. — 12. 702] P 704. — 12-13. once]
P ofizüm :n4P.g. -— 12. erihzü — a7rEn7] Ὁ om.
dis : « D'ou viens-tu et οὐ vas-tu? » Il me dit : « Je viens des couvents d'Abba
Macaire (Maqàryos) et je veux passer cette nuit dans ce monastére, afin de
recevoir l'Eucharistie. » C'était alors le jour du samedi. Je lui dis : « Je ne
V'ouvrirai pas, si tu ne me montres pas ton visage. » Il me dit: « Ne cherche pas
la vue de mon visage, car mon visage est noir comme mes péchés. En effet, à
qui verra mon visage toutes mes oeuvres mauvaises apparaitront. » Lorsque
je lui eus refusé, il voulut retourner au désert. Je pensai en mon cceur qu'il
avait faim ou soif. C'est pourquoi je lui ouvris la porte et je le fis entrer dans
ma demeure. Je lui apportai des aliments. 1] me refusa et me dit : « Je ne
mangerai que demain aprés l'Eucharistie. »
* p. 3r Alors il alla à "l'église. il se tint debout dans un endroit obscur.
18. τὴ 5- lentendisson murmure comme le murmure des anges, pendant qu'il récitait le
Psautier, au point que les fréres qui étaient assis là étaient étonnés. Au matin
il était demeuré sur ses pieds, mais il ne voulut rien réciter. Pour nous,
mv
[21]
10
[243] LE 44 TAHISCHASCH |
A. : VA FERAS 5 DENT : AG : ARA: (Ih rh ness : 87M: A : moy i
2 : av(irzr: AOT. -
4. — Of : Aoc" : PC, : doo : (1A1ZU- : am : Fr : o2 uh, :
2a th : OOo : ἈΦΩΡΊ S oma: s olz-not : avr : dum i; pg
a) : 9?" ó : 0O(m : £774 : O'YLA : en : OhAA : Aflh : 59"77. : Ah
0» : A Δ : ECAEO : A9*00€ : CU : HADNU- x
9. — 0A9? ££ τ avos 1C): domu : ovd: 89" 6 τ αν}
chil!) : heo : yb: : 899£ 4o) : 127p: OBNPOMS : nb: : mA : (D A 7n
h : A9? : Dav) : fono : 1], h7" : h7"q-rar] : AT : nghe : (ove :
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6. — aA : 5h62 : Ag?laof. : (799 : ovn : (yl τ 0, τ 40A, :
O£(bAZ : AA(-€ : 90490 : hoo : HH ih : HAE τ FOcl: τ A9" ATAE. : 177
"T : OBAT: EOM : 722 : 8970807 : Doo : A €A9" CP τ 09730 : CIF Ὁ
1. ΠΝ] LA. THER. — ib. egnay] O oegnaz: A αν £i. ib. wz] Ὁ om.; A
dittologie. — ib. post »7 Α add. NAA. - 2. 1X] A Tr. ἐδ. ors] P. Ὁ omm.
9. eom : gri] Ὁ agri. — ^. Ao-teh : o] Ὁ om. — ib. aercgpy] O ρας. (δὶ ona
JW] A onze. — ^-5. dea» : gopp6] Ὁ 3reovprmpo sic. ὗς frt] A om ib. ante
O"rLA : hr Ὁ add. συχνά, : Xasten : o, — ib. omAn] O ana» sc; A nA». ib. Aw)
AA Avin. — ib. Ἀ251}.1 O 0e. — 5-6. »0o].A γῆν. — 7. 4c07] P. A om ib. tome]
. P, Ὁ om.; .A ravmar sic. — 8. 17r] Α avem, — b. abet s tk s mas] O ΔῈ ἡ ον
nous. Nous pensáàmes que c'était l'un des enfants rovaux. Noi
TA": ΘᾺ ΖΦ). —93-0. mov^ gy] O anas e; A aaovs e, — 0. nghar] A ornat. EN
Wave] O 57"navs., — ib. συγ : ak: : ec :0,.] P oovyph oc sob iN. [2 ἢ
T GAS: €»45].AÀ on ed i a. 13. 74] P om. ib. NeNmCT] Α Ns DÉcr
nous approchàmes de lui, afin de lui demander de prier pour nous. Hl nous di!
« Comment prierais-je pour VOUS, puisque Je suis noir de visage et que m
péchés sont nombreux ? »
4. — Lorsque nous eümes olTert l'Eucharistie, il se tint. debout
pieds. Il commenza à réciter le livre des Epitres de Paul (Pawlos , les Epitees
des Apótres et les Actes. A la quatriéme heure il se tint debout devant Laut
Il commenca à réciter l'Évangile de Jean (Yohannes;. ΠῚ ota son vetement d
s0n visage. lin elTet, il n'était pas possible de le voir pai suite. de la. grand
de la lumiere qui était sur lui.
9. — Aprés que nous eümes recu l'Eucharistie, lut aussi ἃ ut aj
aliments. Il n'aecepta rien de nous. ΠῚ nous exhorta de noi
des femmes par qui Satan (Saytàn) induit au pechi
6. — Il y avait un. vieillard de famille romaine. € ctu
homme vertueux. ll me dit: « O mon Pere Jacq
filles royales. C'est pourquoi elle caehe son visage aux homm xu
DP.
113 1.
* P.
ἘΠ ΠΟ Το τος
786 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [244]
ΩΡ : ha» : A9"UA : flne» : hif : he» : ἃς ΔΖ : "HZ. 5 0057 : 5
"n^n? : 0A, Che -::
7. — Ag": ^C : f1ZAO-7.^ : σον. : by : (HA : δὰ : T
440), : A9""MV : A(-V : CYTRZAU : ἈΉΗ : €227w- τ 1.97 : Aav- T : 5075 : 7]
lé. : ha» : £l: : DÓAT : flSALT : A9" EC : (29? : qU- : DiG'av- : Τα συ
Tq: AM: Κλ : 0A CH. - 0A49?1 : f) F. : ATL Aj dSC : 1750.5 :
é6.An 97 : ho» : Aóc6T : ΠΗ: : ὁΔΊ s
A7lllLA-dwC : &9"UC. : (0140727 : ΔΤ Δ : AO : ATAo : 799" :::
ὧλ9" : AOMT : TZ rc : ἢ σῇ sz
fh Pq : 757 : A999 : ἈΠῸῪ : 07] -
AA : Jmgd : 7 : foo : gAovrr : 4927):
1. 10,7] Ὁ om. — ib. οὐ. P oen. — 2. on, Zn] Α on,Znfü n. — 3. 057?£421]
O0 o^2"11: 47"€446. — ib. nznar-z-3] P 7l : nax-24; O0 om. ft. — ib. avXh. : fy] Ὁ o
GOAL. : ΘΗ] “5. — 3-h. Ta] O, AA Tr6uas sic. — ^. MET i 7nDRPD] OO ἈΠῊῪ o: ficum:
T7; Α om. ἈΠ. — b. νυ» O φλλο, -- ib. mgey] Om we sic. — ib. nya. 7] O nzo-*
Sic; A war sic. — 5. 17"£€] Α ^7" €^. — 5-6. 108*0v-] Α iogsavT. — 6. 1,7a.7] O n4?
0; Α noy. — 7. &^Ang] Α ec^hngy. — ib. wt] O nmav : nt; LÀ mov : qr. — 8. 7A
fld.C — A*àav» : 437] Ὁ ἈΠ vfle.C : ρου : A872: : A8:4:Z- : TODA, : av g^7y τ Aya : a7" :
AULUSSAÀ AUHLeüdeC τ 63" : HAMA : Δαϊ4:2: τ YA : ΑΨ 1 τ A*Aav : 5577; le nom propre
W^A : X**7y est en surcharge; le nom propre primitif a été gratté; en interligne se
trouve le nom propre : 3, : x,f-h. — 10. n*9 — 071] Ὁ om.
la reconnaisse pas. » Puis j'allai la trouver, afin de l'adjurer par le nom du
Christ de ne pas me cacher son ceuvre. Alors je ne la trouvai pas et on ne la
découvrit pas.
7. — "Ensuite, au bout de cinq mois beaucoup de gens qui étaient
envoyés par le roi, son pére, vinrent la chercher. Eux-mémes racontérent
son ceuvre : elle-méme était partie, pendant la nuit, du territoire de ltome.
Voici qu'ils la cherchaient depuis douze aus, sans la trouver. Alors, sur la
volonté du Seigneur, des pélerins nous annoncérent qu'elle était morte ce
jour-là. »
Que le Seigneur par sa priére ait pitié de notre roi 'lyàsou pour les siécles
des siecles.
Salut à la fille du roi, appelée Nasáhit.
Etant restée éloignée de son pére et de sa mére,
Sans montrer son visage, en se tenant debout dans un endroit obscur,
5
[245] LE 14 TAIHSCHASCIH. 757
h' Hl : 3 95 δ τ συ! συ. ς : fao : £979 : σοι ἈὮ ! Η 2.“ -
6. Amm : 18:4: GQuehavr : 27) ux
eft: : óNT : hófl : no» : a £7): 054A : (CY: neovENhN: mp:
27" : hoo : £41 : av- dn: O90hA : KAeov : 12$. : (amd: : ad: :
5 (frfüdvt :
liche: : EE : n9): 9?hA : $4. ORA 1 KY) : ARM : Ag “-
(^7" : C7 : de : Xov : ng s
go-didy : £8: : DELE: : LAM -
A" Ald. : AU. : 7 : ρα Ῥὸ : Ῥὰ s
10 hv : 457 : V^EU- : fne» : £4. : VA -
12V : amt : oA : 0M : ARA ::
(1^7" : MCV? : A9" go : $59? : n4 9o-4 1:
7"hAÀ : Δ : $60, : Ao» : A9"UARU- : wo 1:
1. zg3"0] O reyvo. — ib. £370] O om. 2. 7£^ : atm r « ἈΚ} awhmr i165:
027]. — 7. WA£A].À nxga. — 10. 4571] Α 4571.
'T'andis qu elle murmurait le Psautier, imitant le murmure des anges du
troisiéme ciel (ràmà),
Elle acheva son combat et consomma son labeur.
I2. Lk Cunisr-Lvwirni
En ce jour aussi Notre-Sauveur manifesta la splendeur de καὶ lumien
lui qui vint dans le monde, afin de délivrer les prisonniers et d'ecorter les
ténébres de l'erreur par sa puissance. Gloire à lui
Que sa bénédiction sainte soit avee son eher Se ela-Syon poni
des siécles.
Salut à la Lumiéere qui a été éclatante au pays des ténébres
Afin de délivrer les prisonniers et de fouler aux pieds le Sci
Pendant que le Seigneur, son Pere, préparait le Verl
Au début de sa sentence, comme il le dit expresscimen!
La Lumiére de la divinité vint et revétit un corp
Salut à la Lumieére qui apparut avant le mondi
Avee le Verbe spirituel, puisqu'elle provient de son α n
788 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [246]
av-6,5 : ΠΩΣ : Anh : &710 : 0084 ::
nfl: 7A4- : Afi» : AH : £A : TT ::
An IA : CU. : (4$av- : (7-4 :::
(m1: : 0NT : hófl : AóZ4. : ACD. : bá τ oACh.OD : ATHU- τ ἀ,ἀ-
Yo: ATL ἼΔΩ : nd : f. deb : ΠΊΩΝ D : A τ Πὰς σά. S F0 τ ἢ r0?
4l : Τἄρισο : $5 : AB. : avz5 : o0 : CAD -
(^9" : ὯΔ : AC? : bá. s
OAChA En : A"-U- : 4.67 : ἈΠ A deC : AADO ::
£d : ΠΊΠΤΕΙΝ : AM τ nA σον. : FA ::
Bl 4s τ τιν Emo : AA τς ἣν
(DAR. : συ χα τ 2500 : £A 3
^-6. Le bref récit relatif à Arianus et à Archélidés est en partie confondu avec le
salám aux mémes personnages : le passage du récit : gd» : ἼΩΝ — 5o» : &nü est
identique aux trois derniers vers du δα αι.
Surla montagne ellebrilla au point que Moise (Mousé)fut épouvantéet tomba.
Lorsqu'ils regardérent sa splendeur étincelant fort,
Les Israélites ('"Esrà'él) eurent peur et se tinrent au loin.
13. Monr pn'Ánn Nus, PRÉTRE, ET DE SON FRERE ÁRGCHÉLIDES.
En ce jour aussi moururent Arianus ('Aryànos), prétre, et Archélidés
('Arkisés), son frére, craignant le Seigneur, qui revétit les habits monastiques.
Ils étaient fils spirituels de Grégoire (Gorgoryos). On ne connut pas une seule
tache dans leur vertu. Arianus fut institué métropolite. Ayant répudié le
monde, son compagnon émigra au désert.
Je dis salut à Arianus, prétre,
Et à Arehélidés ('Arkalédés), son frére, ayant la crainte du Seigneur,
qui revétit les habits monastiques.
Ils étaient fils spirituels de Grégoire. On ne connut pas une seule tache
Dans leur vertu. Arianus fut institué métropolite.
Ayant répudié le monde, son compagnon émigra au désert.
8T. MICHAEL'8
COLLEGE
LIBRARY
[247] LE 45 TAHSCHASCII.
hum : TENIS Pn s
I. — Recension primitive.
NI
fleo : efi : OOA£: : mav54,4 : 5. : huh. : A9 5:
1. — fir: : ὁΔΊ τ hó4. τ 4 τ ἸΟΊΟΡΟΝ τ AP: AAT i IL AC
7129 : Wii : ἡσ)61 : ATA : Ὠῤ 1" : 9.95 τ:
2. — Wr : 54 : (noo : 4571): UL: Der : θη ἢ : Ye s
1. hav 1 3Z82-"17"7] P, O, A nov i oz. — 3. ho£4, i 9 AA :
Ct; Ὁ om. nà£d, : Ah; Α om. sh. — 3-^. wie : Acn]
1cAcra] P »» : à7pot τ 107
P. 0, A nmcersy. ^. wo
T: £77] P exnsa- : gav-: O mood : ρ75 : &/rnsa: À eosa- s p. 5. YY*] A, P. O
add. a. — ib. 77] O hei sic. — ib. ecmgn] Ὁ ecoeva.
"TRANS i WACUTTT ρ.
LE 15 TAHSCHASCH
ib, ypeami a hc" y] P.60,A
I. Recension primitive. — 1. Mort de saint Grégoire, patriarche d'Armenie (eei
À (101 v* a — 102 v? a); P (113 τὸ c — 11^ r^ a); O (23
— 103 v^ a); T (126 r^ b — 127 v* b). 2. Mort de s
r*a-—233vw*h;A [101 ra
aint Luc, stvlite micémoir:
À (102 v* a); P (114 r^ a); O (25 v*b 23 v^ c; A (103 v* bj; T (127 v* b
3. Martyre d'Abba Yemsàh (mémoire) : V (102 v^ a;
A (108 v" b); T (127 v b). — II. Revision ou Vulgate.
patriarche d'Arménie : P (114 r^ a; O 23 v* bj; A 103 v*
stylite : P (114 r^ a); O (23 v* c); A (103 v* b). 6.
P (114 r^ b O 123 v* 6
^. Salim à saint Grégoire,
-
a). 5. Saldm à saint Lu
Salám à Abba Yemsáh
A (108 v* b). — III. Propre. 7. Traversée d'un fleuve par Abba. FE wostátéwos
(mémoire et salám) : Α (103 v* aj.
I. Recension primitive.
I. Mour ΡῈ saivT GnÉGOIRE, PATRIARCIHT
p AnwrNID
T Incipit. — 2. Saint Grégoire est jeté dans une fosse par l'iridate, roi d' Armén&u
3. Tiridate regrette d'avoir fait mettre à mort sainte Hipsime et ses compages
^. ll est changé en sanglier. — 5. Dans une vision la s«wur de Tiridate recoit l'ordi
de délivrer saint Grégoire. — 6. Saint Gr goire est libér ΠῚ zguerit Tit
8. Il guérit les courtisans. o0. Il convertit les Arménien pto. !
patriarche d'Arménie. 11. Mort de saint Grégoire
Au nom du Pére, du Fils et du Saint-Esprit, in 5 ul Deu
1. — En ce jour mourut saint. Grégoire. (Gorg palriarehe du. pà
d'Arménie ('Armányà), qui fut martyr sans | ([lusion de sang
9. —. Ce saint, comme nous l'avons raconté précédemment, Ti lati
NS
101 v? b.
A vay
101 v? b.
190 LE LIVRE,DU SYNAXAIRE. [248]
ἈΠΟ : W^ : € : FATE : ΤΩ ΡΣ : Yn : (059"Am : mPJ-Eu- τ ὦ
A9"€^44 : Ὦρα : ἼΔΙΟΣ : ant : 9H : ein : ede : and : 10550 ::
O0? : Δ AideC : €M : ΠῚ: : nro : Adv: : AC2q T : JeooAA :
Av: : AA? : AS : AULÓ S ΟἿ : av : (A9"C : Do» : O-AT : fh
gap -
29. — Oll : ΦΊΈΔΡΎ : ὙὝΥΔ : AESTIA : ACÓST : OA : 9? D : hon :
ΟἿ : n : θυ 0. : no» : ?ax-nn : om : 272U"? τ AEG7IA : “5.4.1 : σὺ
AóÓA-T : AETIC :: 0499€ 44 : σον δ : A666 177 : me: dnm : nA?
T : mc : A0SU" : 04,84. F0 : FAT : ACTI : El :: ofla: à
A9 : AMAU- : 08(bAP : 227 : f.Züh : 095 : "170 : 1252? : fo : 71772
09 : 0g AT τ dur τ nom : edm -:::
1. T^0:97:] P Teo sic. — ib. vk] O om. — ib. fng"An : mp3-rv-] P, O n7"Av T : m?
J-U«; Α om. — 1-2. e&7"e€424] Α o057"e:5211. — 2. 1027,av1] O Tog*avT. — 3. eM :
n1] P, 0, Α une : ona. — ib. amr : hdc : A629 : συ Ἢ] P. ocàg : adt : fh :
J9"&A; Ὁ oZüg : ΛΆΜ τ AZUL τ SiC DA; Α OZ? τ ABEL : hdE : 779A. — ^. ae]
O &ag. — ib. ann : συγ, τ £577c] P, A oAAM : neA9"C : sic avt; Ὁ AA : ngng"z- :
sic g""rrà (primitivement enAf : neng»c sic, mais la lettre c a été corrigée en z.). —
4-5. nav : at : fiin go] P, O, Α ταν : ρων. : ak. — 6. AgS"IA : ACALTI : on : 25 ΠΔ.}]}
P aegs"A : AhCÓTU) : ONXARAN; Ὁ ΟἿΑ : ἈΠ.“ : ANS; Α AACÓT] : aM. —
7. P? : g&oe] P, 0, A &ee. — ib. ga-n0] O ea-nn. — ib. on7] .A om. — ib. p*2v71] O
QUy : νυ. — db. aga"IlA] O ae A. — ib. 7184.7] A, O "154. — 8. &eac] P 5e
qz; O ec : A7" τ nez; LÀ. ec. — τό. a9 e^2 τ ZavoAT : 0667] P, Ὁ of :
vy: Ade : DAT τ A7UH : Aó4£4; LÀ On; : fu : DAT : A7"Tp : Aó44. — i5. post ad
P, 0, A add. "rrj». — 9. post ^àà&v"; P add. "wwe. — ib. Aca : peni] P Pear ACÓ.
σή. 0 om. nca.71. — ib. err] A onn; P, O, A o9. — 10. nZenn] Ὁ 0m. n. —
ib. 0*5] Α Φωὺλ — 10-11. post τό P, Ὁ, A add. nz«4. — 11. nai] Ὁ 0m. n.
(Dertàdés), roi d'Arménie, le supplicia d'un grand supplice à cause de sa
désobéissance envers lui dans l'adoration des idoles. Aprés qu'il l'eut sup-
plicié, il le jeta dans une fosse séche ou il demeura pendant quinze ans.
Le Seigneur se trouvait avec lui. Une vieille femme lui apportait sa nourriture,
chaque jour. Personne ne savait qu'il était en vie.
3. — Lorsque le roi eut tué les vierges Ripsime ('Arsimá) et ses com-
pagnes, parce que lui-méme voulait épouser hipsime, les corps des vierges
furent Jetés sur les montagnes. Sept jours aprés leur mort, lui-méme fut triste
au sujet de ce qu'il avait fait contre elles et surtout au sujet de sainte Ripsime.
C'est pourquoi les siens le priérent et lui dirent : « Monte sur ton cheval et
pars à la chasse * à la campagne, afin que s'éloigne la tristesse qui est dans
lon eceur. »
gt
Anm zb baba cade tU deutet eb hai
VON VU PETS SSGSN
VNACTTX*
[249] LE 45 TAIISCHASCH.
7*4
^. — (Ml : FE : 50 : LU : DOOR : M : 759" : 9"h : tA-av-
fied : ΘΟ : FAO: ἡ. 0.0. : (gm : marg : NeoAbbc: : él:
avi : £i : axe : 2720- : ὦ £naov- : Aj, τ. oon : ATIILATUC
ACAU- : n' : AJ"^A : chez? : 1159? : amy : aer : 759" : eoa e :
s gy : v : ugenn ::: ἢ συ. : de s ASA τ T: sug
TEÉOF τ cbU'av- : (gms : on : £324 : 9,8 : αἴ 2. : md :
(bi : 771277]: Was she m ATHE τ ETT) : ACTI S AA Ὁ
7"nhtY ::
| Ὁ. — OA"rkü τ ΔΎ τ CAT : LA τ 080 Ὁ fA i ἥσθη : 1A, :
10 H£EbA : Aha? : A,006719"P : ATCAÓCE-D : Ἀ9 90} : "HO s me : An:
1-2. T AUT : 5.0 : £C: mah i ME 77577 . 75 i Meo s Az s ἀρ} P.A toy:
^Óh : &Ze : A : 15a» : (Α M : 2597) ΖΔ à We i zd s ΦΗΜΙ; O dày s àgm s ^s
AeU- 1 DA0A : £f : DONE : 1509 : 9" : Vy i mzqHe c meg. o τς 1770} T oineip ib. w
hoav-] T mv. — 2. oeny] T onuuy. ib. &fu- : &govy] P, O agi s ^AGAU-: Α ABAUe (A
gm"y. — ib. havADAT] À SovAbT síc; Α "^08. — 3. ey ἀνθ ν 27296] P, O0, A, T e)
ΝῊ : 7720... — ib. agr nov-] A a'jüpoo- sic. — ib. Nrf- V] ΔΑ Aes P aefisee dz. - (δὶ m
An] À oon, — ib. ἈΠ Η νην 6] Α om. ^. ev : 374a] P, O, A, T ateoàa. ib. Ad.
v] P, O, Α nov : φάω». --- ib. 1577] P, O om. n. ib. tü0ao-e] P, A, T γῆν ym :
(T om. &"m) esae : (T eüo-e) adt 2527; Ὁ om. 5. eeyhn] À f est en surcharge
— ib. Wh» : nez] A m : nezwn: P, Ὁ. A uznn. ib. post uezwft Α odd. Mf s ey
-(PU. — 6. TX0r] Α ce mot est presque illisible; P, O, Α teo. ib. ag m] P, O, Α ἃ
gm". — ib. ^n e] T ^ne. — ib. oxz4] Ὁ o«cr.--— 7. ow : t inm] P0, T op:
TI7rk «v; LÀ ae c yy. — ib. more] A om. — ib. ey s ScanT] P. ALT esta c9
FUMER OG χα. “ἡ: O gea7A : TeDr: ncós7l. 8. y"h^&7] T de/fic. (variantes tirées des dix
sept premieres lignes, non endommagées par le feu, du fol. 126 v^ b Ὁ, RENE 1 AA]
P, 0, A ηλιλ. ἢ". — ib. novun] P, Ὁ mov; A. (mov, 0-10. 4154, : n4 ^] P, O καὶ. ἢ
^4; Α 1^0, : ef^. 10. »,204717^9»] A £ est en surcharge; O0 xe" c; A Ne
73"? sic. — ib. Mcacen] P, 0, Α ah :31c0ctn. ἰδ. Nynaent] LA omo Ny e
^e» : An] P, A. eoo : μὴ: O aov,
4. — Lorsqu'il fut monté sur son cheval et fut parti à la campagne avi
tous ses soldats, aussitót Satan (Saytàán) s'empara. de lui, le fit tomber d
"dessus son cheval, le mordit dans sa ehair et mordit. ses gens au Lá
Seigneur changea son aspect. Il devint semblable à un sanglier. ΠῚ róda da
la campagne et. mordit quiconque il trouvait. Pareillement Ies di
rérent de beaucoup de gens du palais royal. Hl y eut une. grande cepouvant
et des eris dans le palais royal. Tout cela eut heu à cau le. la g
Iüpsime et de ses compages,
5. — La seur du roi eut une vision pendant la nui. €. cta
un homme qui lui disait : « Si vous ne faites pas remonter 6
la fosse, vous ne serez pas délivrés et vous ne seres ps
792 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [250]
A. Ee τ οἷ ἢ. τ A9"£.PTav- :: 9. 710. : (YAT : AD : e»
ao- : pop : QA]: : 40: : Ag9»d 807], :::
6. — aYA9""I : (4. : “ἢ : AT: : 7H : 008.9. τ Al τ AAA : 0T :
ἽΏ : fio» : 94994. : Δῆχσν : T : char : (εν: :: 02C- τ "MU : ho» : €
A : flAdflA : 0A0471? : 0,h0-09 : DAAAP : AA : dS : DAR :
TMP : O0RTIAOP τ ἢ : 0,17 : συ.» 1. 1: HT να τ A??ZU'- : (aT τ Δ"
2U", : Mb : £671À τ σοι : Οὐ ORP τ n : aha : AEGTIA τ ὦ
Ch? : 70-91 : A9") : hZ- 4d : 059" : 049" : AOZ. : 72€. :: of :
^M: ἸΟΊΩΡ ἢ : ne : oM. : vp: ooh! : eae : ng A9? : onc :
O-D--: : fmc : 9.8. ::
1. nJrer] A ἢ: est en surcharge; Ὁ near. — ib. on/rr4 0k] A, A ond rZLonp
(A le premier ἢ: est en surcharge); 0 om. n. — ib. .7"eqmnaov-] O 7"edqdwov-, - ib. post
^7"e4T"ov- P, O, A add. arvrie : wrr : (0 0m. wer) iiie : ifm τ (P. tte τ amr τ adn)
fbT : συγ λῆς, — ib. a gr10- : ΠΤ Ἢ] P oer10 : ocos.; 0, A ogri0- : ΠΤ : C8... —
1-2. Ana» : avitvav-] P, O, A aavühav-, — 2. ak : 451. : 5774572] P aw : 57 τ fla-
WE: ἢ : 41: Ὁ, Α ace : 89757], : 451: : Πρ" τ 7. — 38. 07977: uh. DM: NES 17]
11] P 52711 : c : acid : 7H: 007; 0, LÀ. arsgmi : de7 τ PU τ ma. iM) iP. — 3-5. 0
O £f : f : hA τ annt : 70] O 07. — 3. v] P, A 0m. — ib. post ax-i P, A add. a»
d; T incip. — ^. nav: eng"4. τ ΔΉ συ] Α Δαν : n, ghav4. : Nov. — ID. TW : ga τ ok] À vy :
has: ovk; O n : ak: heo; A, T oc: mga-,. — ib. o2cr] P. axtT : xc. — 5. üt
A] P. 0, .A navfia. — ib. post ti&anA P, Ὁ, A, T add. naris. : ne sano : (P onn; Ὁ o
ADOH2) Aer : WA τ (8 PU- s (ÀÀ (2,0) onf.v : advenis (T u$). — ib. &AQaT] AA
Ana. — ib. a&4T] 0 om. — 5-6. post ox? P, Ὁ, A, T add. $0: tipa. —6. 30] P, O,
A, T axivr. — ib. 6.11 O om. — ib. post ana P, O, .A add. 1cicr-n. — ib. Wyvxvrav-] O 7
9"XU"5. — 7. MPAAF : es7A] Ὁ abewr : sic eaoA ; Α δα sic. — ib aavcmp] Ὁ oap
CP; A oav(hf sic. — ib. avne"y : ρα Δ] À συη : ΔΙΑ sic; P,.A, T va inmI7rE : ga
"IA; O Un? : e371A : ἈΠΕ. — 7-8. oznty] Ὁ oznn; T defic. (variantes tirées des quinze
premiéres lignes, non endommagées par le feu, du fol. 127 r^ aJ. — 8. q0-g7] P gor ;
O er97; Α era. — ib. 8977 : ἈΦ ΦΤῚ P, O, A n9" hz- T. — ib. as777 : 5094] P,O o
7"h0P4;.AÀ onóPL. — 9-0. Ps. : 2c)cen] P, 0, A ox. — 9. 17] P, Α n7 (P. αὶ est
de seconde main; primitivement il y avalt aet7 sic); O wk. — ib. ugeap""] O m eeap
ἡ. — 10. ax] A axERs-; A ag.
maladie. » On fut épouvanté à ce sujet. En effet, on croyait que lui-méme
était mort depuis longtemps.
6. — Alors on alla à la fosse et on lui jeta des cordes dans la fosse, afin de
savoir s'il était vivant. On lui eria de se suspendre aux cordes. On le fit
remonter, on le lava, on le revétit d'habits neufs, on le fit monter à cheval et
on le fit parvenir au palais royal. Illes interrogea au sujet des corps des
saintes vierges. On le conduisit et on le fit parvenir à l'endroit οὐ avaient été
jetées les vierges. Il les trouva intactes des bétes du désert et des oiseaux du
ciel. Saint Grégoire ordonna de faire pour elles un beau sanctuaire qui leur
convint. 11 les y déposa en grande pompe.
Ad n3
[251] LE 45 TAHSCHASCIH. 703
7. — O0A97"1l : dAA? : aa : ^ hoo : £40 : ATA : gm : Ἀ 25 Ὰ
ÓfsU- : ifm : Wb RO: AU 5: DivIORUS ip: WYFRPU : DEA Dy
"Tene T : ἢ : 9"7102-4:h : Anz z ORAovz : CH : hovit : £4 : AAn z
ORA : dh : ADU: : ORAO-ÓA : A9"zU- : ἡ μὴ : 01H : A1: τ Af : A
CAP9U- : Ihe» : nj : 457, 5: A^: ATZ, τ ATL C : 41: cz s
h9"qA Té : dem : ne» : 0) τ Tube : 020]: : hx: hF.TU- ril
16U- :::
8. — mAJ9"ll : ἀωβου.- : 5. τ CAOCE D. τ Δυρδλσσο. : MA : fd : o3
72" : 0A0-0A τ X9"AbMUao- : (grs uz 0971 : Al: heo : £404
fi : AOV : (HA : dc. : ACTI? : amufav- : 4r nass : pom : gp.
&.ao- : antt And]: τ P4. : (neon : Ayttaos τ
), — am : £&L/"2av- : ὦ, (συν : que s ATLNUSC : eT ΠΝ
1. ear : A777" ].A. eaa pov. : AM : mATgRAT. 04-2, gas s Sy" ^od s hg] 5 ὧν
(0-0 : h7"^0AU- : m7; P, A gap : àgmy: O meax ago. — 2. wtR6Y] O om A
0-607. — ib. αὐνΠ 3.4. : 5D : Δ. δὴ : en] LÀ oen: nx: rns mS: NTYRAP mnes
— 3. “1 : 777102-1:n] P »777rfiz4:m (primitivement 2*"7HüzZem sie): O Sym Hc em sie; A NT
"rüctn. — ib. ^n] P 2m; 0, A On er. --- ib. move] A exc, ἰδ. ac] P axeo
— ib. &An] P, O, A »v. — ^. ΦΆΛΔΥ] Α om. e. — ib. ante ^o&o- P, O add. 0, ἐδ. Nr
U: : m7] O "xv : aem": LÀ aem : S9" xU. ib. arf] O on*rü5. ib. vt] P, O, A
om. — 5. 4571] Α 45,av-, — ib. h^ : Ἀγ 44 P orékhinn; O0 ori A NA NER γε, VTL
NNüdc « axe: uode — 453: 2c)cen 2 avesov.]. P.O, UA SD o mds NEZ ἈΚ
QU: : A16U- : ^9" 874 T : (O &9"axtd : $54) haa e: ov : erp o (O Nene orm
714-4, : ar hl : ΘΗ : ἀῶ βου. : (O (τ σο-. sic) AhAvoes, — Ὡς a)ymeon] OU ese X nn
ib. Ag"^óMWov-] A primitivement »7"^0AwU«av- sic; A om. Ny". — i5. δ ΕἼ] Α arem.
— ib. nav] O om. — 10. de : Acn 76] P, O, Α om. fe. — 15. mno] O ἀν μον A
ΘᾺ συ. sc. — ib. nav] A om. — 11. XovsA t] P, A Xon; Ὁ Xomr, — 00. Ne] Α ἊΝ
Wav. síc. — 12. ay : &/L/"Aav-] P, O, A fz : ἈΝ i erum,
7. — Puis le peuple lui demanda ' de guérir le roi et d'expulser de lu
Satan qui s'était emparé de lui. Le saint fit venir le roi et lui dit Est-ce qu:
tu retourneras à tes eeuvres mauvaises ? » Le roi fit signe de Ia ἐδ τὶ
disait : « Non. » Le saint pria sur lui et expulsa de lui Satan. La raison i
au roi et son aspeet fut comme 1l était auparavant. Mais le. Sergrneur fit rest
en lui un peu de la nature du sanglier, afin qu il devint humble : ce fun
ongles de ses mains et de ses pieds.
8. — Ensuite saint Grégoire guérit tous les iens du pala Lex,
d'eux les démons. Puis il ordonna que tous ! rens du pays dM
réunissent. Il leur donna une pénitenee eb il leur ordonna do ji er pend
soixante jours. Is lirent comme il leur avait ordonn
9. — Il les instruisit et il leur enseigna la voie du δὲ our οἱ Si
79^ LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [252]
ἘΠῚ AA" A? : nC :: 009709 : v hvav- : Th hav- : ἢ g-av- : 0): :
0A: : 9n : 7 6719 4-av- : Atl : AC?T?9 :::
I0. — aAA? : Mb : ἸΩἸΠΡ : ha» : 999 4av- : 9994- : nCOTS
O0 £.(bAv»av- : A? : A.E FAO : Wr : Ano : A: Am : hus s: 42,750). :
—Anhn s ἢ : ἤϊε : AUT : DAT. : AAT : TM: ὙΈΔΗ : ASCEHD τ £m
XA.
102 r? b.
£49 : na» : Ἄσυ-ὙἜ : Too qn- : Ml : ATL ATdeC : O0AA? : nao» : £719» :
fvav- : qCAC€ V τ A. : 4X4 s 0m : Ad : ἀλη : 0027 : C? : (0-4
T: 0 OA : 5.0 : A0-7£,?-D :: 0A9"1l : £40. : φο δ : Δ ΙΡσυ- : &g?*5 :
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1. ΔΗ : Wcn £n] Ὁ ΔΆΜΗ AT τ Afi-h : nch£n.. — ἰδ. τξῆσσο. : "yA.hav- : (0 f-ov-] A
Ta» : W*h-av- : ^ f-a0- : "rA. Aao«, — 2. y gov" συ. A "vgs"7r. — ib. coe] P υἹΖ : &co1
"g.— ^. m ριῃ συ. Α mens. — ib. hid τ ReEeAo τ Wr] P s eeaoz : ark : ya: O
h.e RAT τ sic TWirk: Α Wo : RERAOZ : THUrk. — ὁ. Bao : Wy: onm: myy] P om.
A7; nme: nus ;.À Ane» : Age τ Ἀ7 τ nU. — ib. o45a.] A, P, O, A oza- sic. —
9. "ri;7] P, O "riw. — ib. Avcen] P, Ὁ &v22n0: Α ncecn. — 5-6. emeop] A gag».
— 6-7. &"L9" : h»av-] O eiq* : tvav-; Α ρου] συ. — 7. 2cácen] O Ὑ est de seconde main.
— ib. A τ à&àT] O, A a : ARE. — ib. post 4c1cen : A4 : A&aT Ρ O0, Α add. eanA
9 : (0 o Tl^A?) AA :(0 0m. à) AAT τ (LÀ 0m. 1) nv14 : c7. — 7-8. omz : Ad : AAT :
flU74 : “1 : flat : ov?5A] P. Ὁ. A on : nat : ov?PbA. — 8. ante $$. Α add. a. —
ib. vage] Α ΔΎΟ sic (ἃ est de seconde main); P, A ae-veen; Ὁ Aa-zeen. —
ib. Θ᾽ Ἢ : ἄγαν τ 35 Π : Ahnzvav-] À 023711 : £7a- : sic 7"hA : ^Anzwov-; P ozza- τ sic
AnnzdUav-; Ὁ o0 : 7^hMUav- : ^&nzUav-; À o470- : sic ?hA : AhnzUav-, — 8-0. 49725 : ἢ
m5] om. — ib. post 7*:5 τ «mrs P add. Mb : arr : »v29hn; Ὁ add. ^ sym i
^T'57nh. — 9. 07"nMU'av- : 5 : ἼΩΝ τ o0 : fixd- : ^ónzUav-] Α om. — ib. og"na.
U'av- : 44 : 2c) cen] P. Ὁ opsnz : 2c1cen : σοηδλιιρσο., — ib. on : üxd-] P, Ὁ ona.
— ib. ^onzWav- τ ἢ : "r7? : ΘΠ : AP : AÀYE] P rh :DRAES : 0f : AP: Ἀλὴγ τ ARM:
AA o : CUORASÀO: m0 : Ad: AAT. :
tion de Notre-Seigneur le Christ. Ils l'écoutérent tous, petits et grands. Ce fut
la cause de la foi des habitants de l'Arménie.
10. — His demandérent à saint Grégoire de les baptiser du baptéme chré-
tien. Il leur dit : « Pour moi, je ne dois pas faire cela, parce que moi je ne suis
pas prétre. » *Ils envoyérent des messagers au pays de Lounya. [15 écrivirent
une lettre à l'empereur Honorius ('Anoryos), pour l'informer qu'eux-mémes
s étaient convertis au Seigneur. 115 lui demandérent de leur instituer Grégoire
patriarche. Saint Léonce (Lawendéyos) était patriarche dans la ville de Rome
(Romé) en ces jours-là. Alors ils envoyérent avec leurs messagers de nom-
breux présents. Saint Grégoire était avec eux. Lorsque leurs messagers furent
parvenus auprés de l'empereur et auprés du patriarche et qu'ils eurent lu le
10
LE 45 TAHSCHASCH.
7EZP : O7 : AP 1 ATE τ RS : emu : ao Adae 5 d Ig. i ΤΙ.
fo: «PI YATEE : boognfao- ; ΛΗ ΠΝ : ACT? : “ἢ τ SL LUC -:
quia : f(av- : CIC? τ A4 : AAT iode : u3£ : ΦὴΓΡ δα : ne
av- : ΠΩ : 0,8. : A : 00 : Eme : ree : ἈΠΟῪ S
11. — off : (xh : 55 : 4ChCE-D : D ius : AC?T : T LIP νι
"LE : 4277 τ ΠᾺΎ : 9" RACE: τ Uam τς A9" Ὁ eir) τ deb : ΠΟΙ ΡΥ"
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V£,705 Ἔσο. : A9?" ΚΖ : 40 : 54h : 2CATCED : deo : os. : AO
€ 4. : ἀλλ" : 05e : ἢ : nC : HASC -:
"Ak: τ ΟΠ ΖΦ: : eUM : 9"D : hU τ
1. avA ἢ συ. O ovA*YvT. ib. post evAXW£ov- P add. à "yypPP rmn s A o AAA S
0; 0, Α ^n : "rom io. — 1-2. 4I i SU i my i THE] PLO, Α rprmae s (P Form
"FEAT 1 00,4 : A277 1 ΠΛ. — 3. onmpLov] P ontoo- ; O oni. e, ib. Ad à ἈΛΛ POM:
AAT; Α om. A&aT. — ib. 70] P, Ὁ ogya-p, — 3-5. vo] P. Om. 5 ons mz f
“πη ΒΝ : "rw : ἈΠ 1 11 P, Ὁ. A ἢ. ecmen : (0 ρα ρον) wmkw s (P EARS SCIT
5. GM : (xh : PA 1 ἸΩΊΩΥΝ 10 : fidc: ACE] O om. — ib. dz] N fae si; PA
v1&. — ib. T&"d-] A, Α armas, --- ὃ. pm] O0 om ib, post yx P odd. tet. 0
add. tvav-, — ib. 6.1 : wchzey] Ὁ 6,1 1 mcntem. 7. set] A om ib, Mem s AY
£571A] P, Α nno : &711DVr? iP ev αὶ ΡΥ ὙΊΑ i mcer; Ὁ nove « SW. ib. έν} A
ζῆ“. — ἰδ. Y] A primitivement we; O Wee: A nteys ib. 1] P0, A
ib. VF : wcivzevov-] A )vt et : wcntesoos, — 7-8. adgaes poe] A ΦΥΓΉ Ἐσον ic; Ὁ ae
715" £oo-, — 8. a3" e21] P, Ὁ. A ay. - ib. 350] P, Ὁ. A es. — i5. 0c0cen] A
om. — 9. tià^7"] O om. — ib. ed, i ὙΠ : wc i mere] P on ib. ec] A om
ib. wc £n] Α oet. — i5. Wwe] O mato sic. — 10. Ak mp] P az otn
fv à 9" DA : ὙΠ Δ 1 80 8 ASNav . ἀλλή"; O0 flnem: : dede Cmm à "hA à 46 Arg X902
ἜΡΙΝ 1 A*hav à 47" i ἈΚ Α C i Per io "DA 98 YT1E 1 NF. CASAS C Ay
(le nom propre 715. : x.f&-h, de seconde main, est en surcharje: un autre nom propr
de seconde main aussi, se trouve en surcharge : A » vor), — (^. eov] ]
texte de leur lettre, l'empereur et le patriarche se rejouirent d une grandi
à cause de la conversion des habitants de l'Arménie au Seiggueur. Le patriar!
leur sacra Grégoire patriarche dans la ville de Cesaree (Δικάγν ἡ
pour eux, en grande pompe, à la eapitale de Tiridate, roi d Armeni
11. — Lorsque saint Grégoire arriva au pays d'Armenie, les Διὶ
réjouirent d'une grande joie à cause de sa. venue chez eux. Mors batit
une belle église sous le vocable des anintes vierges. Toutes Kk tut is d
leur eglise et. de leur foi furent établies droitement nsu E
acheva sa course excellemment. Il mourut en pars οἱ dla vet ι qu
l'aimait.
; (Que EET priere et sa benediction soient avec nous. Amen
Z4 c
796 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [254]
o): : óNT : hófl : A66. : 5.h : (cd : 299 € ::
Att: : oflcztel : eU : 9? : AT ::
end: : oT : hófl : 05 : 4h : AD : €9»Ac : (mot :::
Alv: : oflctrE : €U(c : 9?hivs : A707 :: A727 1:
II. — Revision ou Vulgate.
42" : A2CAC*-Dh : ir 0» : 2" Se x
fl*SA.T : ^C 1 (συ δι" : poe -::
Tam : qo : AD : Aoo : artt : 7 : OE ::
1. ovr] P primitivement oat sic. — 2. AMek — n**7] P üZzwk : rn : 99M : ASA
dv : 449^ : A7TL"/; O fé : Pel : ὙΠ : 99DA : €: TOAR : ag : ava : 507? :
hL"r ;À. CE iP CERO, : 99A : 84. τ OA, : PIED τ A*aov : a7" (le nom propre o
A£. : &,fi-h, de seconde main, se trouve en surcharge à gauche d'un grattage). — 3. mof :
77] O »7 : noti. — ib. 4 : 50] P, Ὁ. Α om. — ib. 540] T ἈΠ sic. — ib. e3v»am] T esvn
m. — ib. aeq] O acto ; A 0m. — ^. ANek — on7yy] P, T ane : ?Ulv : 2?nA τ: ATL
"r; O fik : T Ue : 99D : 644. : TODA, : avg; : aav : 52? : 57h75; Α ANE : ofiznt τ Ὁ
Viv : 2?BA τ 84. τ ΤῺΔ : APO : Λήδαν : 547" (le nom propre Τπὰ : xi, de seconde
main, est en surcharge; un autre nom propre, de seconde main aussi, se trouve sur un
grattage : WAA : Xe77). — 6. oflav*s2/r] À. o flavtarr ip : sc. — 7. 7r 1710] P 7r8718 ; O 5
47]^h sic. — ib. *jav 39r] O "ava«t. — ib. w^ü : 5av] Ὁ ἔπιον; .A Fav.
2. Monr ΡῈ sarvT Luc, sTYLITE.
En ce jour aussi mourut saint Luc (Louqàs), stylite.
Que sa priére et sa bénédiction soient avec nous. Amen.
3. ManRTvyRE D'ÀnnaA Yrwsín.
En ce jour aussi est saint Abba Yemsáh, martyr.
Que sa priére et sa bénédiction soient avec nous. Amen. Amen
II. — Revision ou Vulgate.
4. SALÁM ^ SAINT GRÉGOIRE, PATRIARCHE D'ÁRMÉNIE.
Salut à Grégoire qui supporta le tourment :
La nuit, le froid et le jour, la chaleur,
Pendant quinze ans, lorsqu'il eut été jeté dans une fosse.
A Ado S
l1 .9 2) 1.
E ute
[255] LE 45 TAHSCHASCIH. 797
0(0^2? : AACLT : IT ARD : wq s
AM : "TOC : A: : f1^(Fh : Ae -::
(1^7? : Atc hh : nzgzeom : qo] s
fl^-fià : “4. τ &7F2E A τ mgzpPHRA : 99D τ ompdm s
a»Pó& : Aav- : (45.0 τ ADD : ρ,7: 4, "ἡ -
AóCd"T : hio : A71 : &aecó τ Kon Ὁ
ΠΛ ΔΊ : (HT : AO : 55m τ:
(^7" : Ah : An : &3"A; ::
e» : (Zt T : 0720, :::
10 O0: : (b : 1.4ἱλλ᾽ Ow : 9" Ch : fd: AED : 40 “:
1. 00477] 0, Α 0m. e, — ib. ane] O tanzt sic. ib, WFANn£] O ΤΑΝΕ sc; A
Arb: T AYWWWEos. —— 2. χω O om. ib. tv] Α en surcharze.
"λσν ὦ Α lcs
lettres av sont de seconde main. — 4. egratA] A en surcharze ἃ
P se onde moin
ib. 25] Ὁ «vna sic. — 5-6. ^nm : rA ATI s ACE : ἢν» A cc qui correspond à ce
vers de P est illisible, sauf le mot δὺς". exte de seconde main : le text primitif de A
a été gratté. — 5. nm] Ὁ a»4. — Ὁ. &r«&A2"71] O 1: Ἀ“"Ἴ. 6. hm] A em sc
7. £flAo] O om. — ib, s310,7]] P 530-7.
Salut à la vieille femme qui le servit bien,
En lui jetant en cachette de la nourriture.
5. SALAM ^ SAINT Luc, sTYLITI
Salut à Luc qui a subi la peine.
ll combattit et lutta, dans un. vétement. de fer," avec le. demon (ma
tómà).
Réglant l'abstinenee pour son estomae vide,
Jusqu'à ce que fussent achevés les jours de son jeüne qui durait six. joi
Le jour du dimanche il ne mangeait qu'un petit pau.
6. SALAM & Mna. Yrwusiin
Salut à toi, Abba Yemsaáh,
Trésor de bénédiction et de purete
Conduis-moi dans le palais de la 1010 pai l'excellenee de ta
neuse,
798 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [256]
A9" IP & : DIPAT : ΟἾΔ: ΠΟΔΊ : deb 2: : 4h :::
fia» : 72€. : A4:^7] : fl^ : £E996 : AU x
III. — Propre.
eftt: ὁΔΊ : hófl : ó&a : fihé : ἈΠἔῚ : n2 n0HE? n : fA. : 79.
M To: DEC : AH : Eirbé- 999? : fé : A9" FUax-n : oegiv*7"A : AE£eé :
103 vb. A9" A0" C6 :: δ
A". h^flduC : £9"cht? : (Ia: : αι dá : TIE. : AL ἠτἢ : δον : 459? ::
(1^7? : Δ : 20A2.h : nre ::
AT : ni : dope, :
h P nm, n : 7515 .ἢ : A7 : EHC : ov me, :::
^7" : "FUa-n : Atv zoe : fe, ::: 10
0^2" AÓCG. : A17" h τ AE ::
1. zT] Α 0m. — ib. en7"nn] Ὁ ^^ : n7. — 6. 71£ : n fi-n] A en surcharge et de
seconde main; un aulre nom propre, de seconde main aussi, se trouve sur un grattaze :
WüAA : XeUn — 7. 50A460] Ὁ AnZzAm GIC. — 9. 77780] Ὁ 7701€. — ib. grüc] 0 gca.. —
10. Tva-n] Ὁ 1: ὦ ἢ. — ib. qme] Ὁ amc. — 11. 7775] O 5«an.
Loin des paroles des pécheurs et de ceux dont, au jour de l'examen et du
jugement,
Les lamentations feront du bruit comme l'eau nombreuse des fleuves.
III. — Propre.
7. 'TRAVERSÉE D'UN FLEUVE PAR ABBA l]iwosriíTÉWos.
En ce jour aussi est la traversée d'un fleuve par notre Pere 'Ewostátéwos
EG. Bur le manteau glorieux de sa pauvreté, en apaisaut le fleuve de l'agitation
103 v* b. et en faisant sortir les montagnes du * repos.
Que le Seigneur ait pitié par sa prieére de son cher Nagada-'lyasous pour
les siecles des siecles.
Je dis salut à ton manteau glorieux,
Qui devint pour toi un navire,
'"Ewostátéwos, alors qu'il rendit prodigieux ton voyage.
Il apaisa le fleuve de l'agitation
Et il tira les montagnes du repos.
METCoK——vr.t m
TABLE DES MATIERES
DU TOME XV
- bi )CUMENTS RELATIFS AU CONCILE DE FLORENCE. —
1. LA QUESTION DU PURGATOIRE A FERRARE,
τ τσ "ROM W-*op qd", p.2& é à» 9 ὁ. Φ' 5» 9 9 ὁ v^» ὁ ὁ a ὁ
; - — Les 1 TROPHÉES DE DAMAS.
" m te Te ΕΣ RETE LITRO κι οι TP
“Ὁ
DNE:
B CS! au wm" A eU. 9 6 ὁ 9.9 Ὁ ὦ
^ E Texte arménien ΒΕ uU Mir sr S PRESE TE TE EE REO E RC τω
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ss I, — - PHILOXENE DE: MABBOUG. DE UNO E SANCTA TRINITATE
-... INCORPORATO ET PASSO. (Dissertations I et II).
had dx δ «wA ws€,.«.e 9.9.9 s» 9?" "» α ὁ δ΄ 9 9
E T ἰ πὰ οἐὁοΨσὍὁοὁὌὁΠοΡορΠΡΙ ΝΥ προ τὸ 8
ἕν Σ
c. V. — LE SYNAXAIRE ÉTIHOPIEN (ΤΥ, Le moís de Tahschasch.
«νῦν ^" ^" κν “ ὁ
πο δ δ δεν ν «τα ω Δ΄ 6. 5» 4 ὁ 9 *
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